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I SÉRIE — Nº 27 — B. O.

» DA REPÚBLICA DE CABO VERDE — 4 DE SETEMBRO DE2000 443

Em fé do que, Nós Chefes de Estado e de Governo da A Assembleia Nacional vota, nos termos da alínea b)
Comunidade Económica dos Estados da África Ociden- do artigo 178º e do nº 1 do artigo 260º da Constituição,
tal, Assinámos a Presente Convenção. a seguinte resolução:
Feito em dakar, aos 29 de Julho de 1992, num único Artigo 1º
original em inlês e em francês, os dois textos fazendo (Aprovação)
igualmente fé.
É aprovada, para efeitos de ratificação, a Convenção
S. E. o SR. Nicéphore Dieudonné Soglo, Presidente Sobre a Extradição, assinada entre os Governos dos
da República do Benim. Estados Membros da Comunidade Económica dos Es-
tados da África Ocidental em Abuja, aos 06 de Agosto
S. E. o SR. Blaise Campaoré, Presidente do FASO
de 1994, cujos textos em línguas portuguesa e francesa
Chefe do Governo do Burkina Faso.
acompanham a presente Resolução.
S. E. o SR. Carlos Wahanon de Carvalho Veiga, Pri- Artigo 2º
meiro Ministro da República de Cabo Verde.
(Entrada em vigor)
S. E. o SR. Felix Houphouet-boigny, Presidente da
República de Costa de Marfim. O presente diploma entra imediatamente em vigor.

S. E. o SR. Alhaji Sir Dawda Kaïraba Jawara, Presi- Aprovada em 28 de Março de 2000.
dente da República de Gâmbia Publique-se.
S. E. o SR. Lt-general Arnold Quainoo, Membro do O Presidente dcional, António do Espírito Santo Fon-
Conselho Provisório de Defesa Nacional Pelo Chefe de seca.
Estado da República do Ghana.
A/Pl/8/94 CONVENTION D'EXTRADITION
S. E. o SR. General Lansana Conté Chefe de Estado
Presidente da República de Guinée PREAMBULE
S. E. o SR. Luís Sança, Ministro do Comércio e do Les Gouvernements des États Membres de la Com-
Turismo pelo Presidente do Conselho de Estado da Re- munauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest;
pública da Guiné-Bissau.
Considérant que la recherche et la préservation au
S. E. o SR. DR. Amos Claudius Sawyer Presidente sein de la Communauté d'une atmosphère dénuée de
do Governo Provisório da Unidade Nacional da Libé- toute menace contre la sécurité des populations sont
ria. nécessaires à la réalisation rapide de l'intégration
dans tous les domaines d'activités entre les États
S. E. o SR. Alpha Oumar Conaré Presidente da Re- Membres;
pública do Mali
Convaincus que la sécurité ne peut être que mieux
S. E. o SR. Ahmed Ould Zein Ministro, Secretário- assurée, s'il est possible d'empêcher les malfaiteurs de
Geral da Presidência da República Pelo Chefe do Es- trouver un refuge qui les soustrait à l'action de la jus-
tado da República Islâmica de Mauritânia. tice ou à 1'exécution d'une peine;
S. E. o SR. Amadou Cheifou Primeiro Ministro Chefe Désireux de concourir ensemble à la répression des
do Governo da República do Níger crimes et délits sur 1'ensembie du territoire de la Com-
munauté;
S. E. o General Ibrahim Badamasi Babangida Presi-
dente, Comandante-em-Chefe das Forças Armadas da Déterminés en conséquence à doter les tribunaux
República Federal da Nigéria. nationaux d'un instrument efficace qui permet l'arres-
tation, le jugement et 1'exécution des peines des délin-
S. E. o SR. Abdou Diouf Presidente da República do
quants qui se seraient enfuis du territoire d'un État
Senegal.
Membre sur le territoire d'un autre;
S. E. o Capitão Valentine E. M. Strasser Presidente Sont convenus de ce qui suit:
do Conselho Supremo de Estado, do Conselho Nacional
Provisório de Governo Chefe do Estado da República Article 1
da Serra Leoa Définitions
S. E. o SR. Kwassivi Elias Kpetigo Ministro da Eco- Aux fins de l'application de la présente Convention,
nomia e das Finanças Pelo Primeiro Ministro, Chefe on entend par:
do Governo de Transição da República Togolesa.
"Communauté", la Communauté Économique des
——— États de l'Afrique de I'Ouest visée par l'article 2 du
Traité.
Resolução nº 160/V/000
"État non Membre", un État non-membre de la Com-
de 4 de Setembro munauté qui a adhéré à la présente Convention.
Convindo aprovar, para efeitos de ratificação, a "État Membre", un État Membre de la Communauté.
Convenção Sobre a Extradição assinada entre os Go-
vernos dos Estados Membros da Comunidade Econó- "Etat requérant", un Etat qui a déposé une demande
mica dos Estados da África Ocidental; d'extradition aux termes de la présente Convention.
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"État requis", un État auquel est adressée une de- pour des considérations de race, de tribu, de religion,
mande d'extradition aux termes de la présente de nationalité, d'opinions politiques, de sexe ou de sta-
Convention. tut.
"Infraction", ou "Infractions", le fait ou les faits pé- 3. L'application du présent article n'affectera pas
nalement répréhensibles selon la législation des États les obligations que les États auront assumées ou assu-
Membres; meront aux termes de la Convention de Genève du 12
Août 1949 et de ses protocoles additionnels ainsi que
"Peine", sanction encourue ou prononcée en raison de toute autre convention internationale à caractère
d'une infraction pénale y compris une peine d'empri- multilatéral.
sonnement;
Article 5
"Secrétaire Exécutif", le Secrétaire Exécutif de la
Peines et traitements inhumains ou dégradants
Communauté nommé en vertu de l'article 18 paragra-
phe 1 du Traité. L'extradition ne sera pas accordée si 1'individu dont
1'extradition est demandée a été ou serait soumis dans
"Traité", le Traité Révisé de la Communauté Écono- l'État requérant à des tortures et autres peines ou trai-
mique des États de l'Afrique de I'Ouest signé à Coto- tements cruels, inhumains ou dégradants. Il en sera de
nou le 24 juillet 1993. même lorsque l'individu n'a pas bénéficié ou est sus-
Article 2 ceptible de ne pas bénéficier au cours des procédures
pénales, des garanties minimales, prévues par l'article
Principes de l'extradition
7 de la Charte africaine des droits de l'homme et des
1 . Les États et autres parties adhérentes s'enga- peuples.
gent à se livrer réciproquement selon les règles et sous Article 6
les conditions déterminées par la présente Convention
les individus qui, se trouvant sur le territoire de l'Etat Considérations humanitaires
requis, sont poursuivis pour une infraction ou recher- L'État requis pourra refuser 1'extradition si celle-ci
chés aux fins d'exécution d'une peine par les autorités est incompatible avec des considérations humanitaires
judiciaires de l'État requérant. relatives a 1'âge ou à 1'état de santé de 1'individu dont
2. Les autorités compétentes de l'État requérant et 1 extradition est requise.
celles de l'État requis prendront en considération 1'in- Article 7
térêt des mineurs âgés de dix huit ans au moment de
Infractions militaires
la demande d'extradition les concernant, en recher-
chant un accord sur les mesures les plus appropriées L'extradition en raison d'infractions militaires qui
toutes les fois que elles estimeront que 1'extradition ne constituent pas des infractions de droit commun est
est de nature à entraver leur reclassement social. exclue du champ d'application de la présente Conven-
Article 3
tion
Article 8
Conditions de l'extradition
Juridiction d'exception
1. Donneront sous certaines conditions lieu à
extradition les faits punis par les lois de l'État requé- L'extradition pourra être refusée si 1'individu dont
rant et de l'État requis d'une peine privative de liberté 1'extradition est demandée a été jugé ou encourt le ris-
d'un minimum de deux ans. Lorsqu'une condamnation que d'être jugé ou condamné dans l'État requérant par
à une peine est intervenue sur le territoire de l'État re- une juridiction d'exception.
quérant, 1'extradition ne sera accordée que si la durée
Article 9
de la peine restant à purger est d'au moins six mois.
Infractions fiscales
2. Si la demande d'extradition vise plusieurs faits
distincts punis chacun par la loi de I'Etat requérant et En matière de taxes, d'impôt et de douane, 1'extradi-
de l'État requis d'une peine privative de liberté mais tion sera accordée entre les États conformément aux
dont certains ne remplissent pas les conditions de la dispositions de la présente Convention, pour les faits
peine stipulée au paragraphe 1 du présent article, qui correspondent selon la loi de la partie requise, à
l'État requis aura la faculté d'accorder 1'extradition une infraction de même nature, même si la législation
pour ces derniers à condition que 1'individu intéressé de cet État ne contient pas le même type de réglemen-
soit extradé pour au moins un fait donnant lieu à ex- tation en matière de taxes, d'impôt et de douane.
tradition. Article 10
Article 4 Des nationaux
Infractions politiques
1. L'extradition d'un national de l'État requis sera
1 . L'extradition ne sera pas accordée si 1'infraction laissée à la discrétion de cet État. La qualité de natio-
pour laquelle elle est demandée est considérée comme nal s'apprécie à 1'époque de la commission de l'infrac-
une infraction politique ou comme une infraction tion pour laquelle l'extradition est deman-
connexe à une telle infraction. dée.2. L'État requis qui n'extrade pas son national
devra, sur la demande de l'État requérant, soumettre
2. La même règle s'appliquera s'il y a des raisons l'affaire aux autorités compétentes afin que des pour-
sérieuses de craindre que la demande d'extradition, suites judiciaires puissent être exercées s'il y a lieu. À
motivée par une infraction de droit commun a été pré- cet effet, les dossiers, informations et objets relatifs à
sentée aux fins de poursuivre ou de punir un individu 1'infraction seront transmis gratuitement soit par la
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voie diplomatique soit par toute autre voie qui sera pas cette communication comme une notification en-
convenue entre les États concernés. L'État requérant traînant des effets à 1'égard de la procédure pénale
sera informé de la suite qui aura été donnée à sa de- dans cet État.
mande.
Article 15
Article 11
Prescription
Lieu de commission
1 L'extradition ne sera pas accordée si la prescrip-
1. L'État requis pourra refuser d'extrader 1'individu tion de l'action ou de la peine est acquise d'après la lé-
réclamé à raison d'une infraction qui, selon sa législa- gislation soit de l'État requérant soit de l'État requis
tion a été commise en tout ou en partie sur son terri- lors de la réception de la demande par l'État requis.
toire ou en un lieu assimile à son territoire.
2. Pour apprécier si la prescription de l'action ou de
2. Lorsque 1'infraction motivant la demande d'extra- la peine est acquise d'après sa législation l'État requis
dition aura été commise hors du territoire de l'État re- prendra en considération les actes interruptifs et les
quérant l’extradition ne pourra être refusée que si la faits suspensifs de prescription qui sont intervenus
législation de l'État requis n'autorise pas la poursuite dans l'État requérant, dans la mesure où les actes et
pour une infraction du même genre commise hors de faits de même nature produisent des effets identiques
son territoire, ou n'autorise pas 1'extradition pour 1'in- dans l'État requis.
fraction faisant 1'objet de la demande.
Article 16
Article 12
Amnistie
Poursuites en cours pour les mêmes faits
L'extradition ne sera pas accordée pour une infrac-
Un État requis pourra refuser d'extrader un indi-
vidu réclamé si cet individu fait 1'objet de sa part de tion couverte par l'amnistie dans l'État requis, si celui-
poursuites pour le ou les faits à raison desquels 1'ex- ci avait compétence pour poursuivre cette infraction
tradition est demandée. selon sa propre loi pénale.

Article 13 Article 17

Infractions définitivement jugées Peine capitale

1. L'extradition ne sera pas accordée lorsque 1'indi- Si le fait à raison duquel 1'extradition est demandée
vidu réclamé a été définitivement jugé par les autori- est puni de la peine capitale par la loi de l'État requé-
tés compétentes de l'État requis, pour le ou les faits en rant et que, dans ce cas cette peine n'est pas prévue
raison desquels 1'extradition est demandée. L'extradi- par la législation de l'État requis, 1'extradition ne
tion pourra être refusée si les autorités compétentes de pourra être accordée.
l'État Membre requis ont décidé de ne pas engager de Article 18
poursuites ou de mettre fin aux poursuites qu'elles ont
exercées pour le ou les mêmes faits. Requête et pièces à l'appui

2. En cas de nouvelles poursuites engagées par l'État 1. La requête sera formulée par écrit et adressée par
requérant contre 1'individu à 1'égard duquel l'État re- le Ministère de la Justice de l'État requérant au Minis-
quis avait mis fin aux poursuites à raison de 1'infrac- tère de la Justice de l'État requis; toutefois, la voie di-
tion donnant lieu à extradition, toute période de déten- plomatique n'est pas exclue. Une autre voie pourra
tion préventive subie dans l'État requis est prise en être convenue par arrangement direct entre deux ou
considération lors de 1'exécution de la peine privative plusieurs États.
de liberté à subir éventuellement dans l'État requérant.
2. Il sera produit à l'appui de la requête:
Article 14
a) 1'orignal ou 1'expédition authentique soit
Jugements par défaut
d'une décision de condamnation exécutoire,
1. Lorsqu'un État demande à un autre État, l'extra- soit d'un mandat d'arrêt ou de tout autre
dition d'une personne aux fins d'exécution d'une peine acte ayant la même force, délivré dans les
prononcée par une décision rendue par défaut à son en- formes prescrites par la loi de l'État requé-
contre, l'État requis peut refuser d'extrader à cette fin, rant.
si à son avis, la procédure de jugement n'a pas satisfait
aux droits minimums de la défense reconnus à toute b) un exposé des faits pour lesquels 1'extradition
personne accusée d'une infraction. Toutefois, 1'extradi- est demandée; le temps et le lieu de leur
tion sera accordée si l'État requérant donne des assu- commission, leur qualification légale et les
rances jugées suffisantes pour garantir à la personne références aux dispositions légales qui leur
dont 1'extradition est demandée le droit à une nouvelle sont applicables seront indiqués le plus exac-
procédure de jugement qui sauvegarde les droits de la tement possible; et
défense. Cette décision autorise l'État requérant soit à
c) une copie certifiée conforme des dispositions lé-
exécuter le jugement en question si le condamné ne
gales applicables avec l'indication de la
fait pas opposition soit à poursuivre l'extradé le cas
peine encourue pour 1'infraction, ainsi que
contraire
le signalement aussi précis que possible de
2. Lorsque l'État requis communique à la personne 1'individu réclamé, tous autres renseigne-
dont 1'extradition est demandée la décision rendue par ments de nature à déterminer son identité,
défaut à son encontre, l'État requérant ne considèrera sa nationalité et l’endroit ou il se trouve.
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Article 19 1'infraction pour laquelle 1'extradition sera demandée,


Complément d'informations le temps et le lieu où elle a été commise, la peine qui
est ou peut être encourue ou qui a été prononcée; la de-
Si les informations communiquées par l'État requé- mande d'arrestation provisoire mentionnera également
rant se révèlent insuffisantes pour permettre à l'État s'il est connu, 1'endroit où se trouve 1'individu recher-
requis de prendre une décision en application de la ché ainsi que, dans la mesure du possible, le signale-
présente Convention, cette dernière Partie demandera ment de celui-ci.
le complément d'informations nécessaire et pourra
fixer un délai raisonnable pour 1'obtention de ces infor- 3. La demande d'arrestation provisoire sera trans-
mations. mise aux autorités compétentes de l'État requis soit
par la voie diplomatique, soit directement par la voie
Article 20
postale ou télégraphique, soit par I'Organisation Inter-
Règle de la spécialité nationale de Police Criminelle (Interpol), soit par tout
autre moyen laissant une trace écrite ou admis par
1 L'individu qui aura été livré ne sera ni poursuivi,
l'État requis. L'État requérant sera informé sans délai
ni jugé, ni détenu en vue de 1'exécution d'une peine, ni
de la suite donnée à sa demande,
soumis à toute autre restriction de sa liberté indivi-
duelle, pour un fait quelconque antérieur à la remise, 4. L'arrestation provisoire devra prendre fin si,
autre que celui ayant motivé 1'extradition, sauf dans dans le délai de vingt (20) jours après l'arrestation,
les cas suivants: l'État requis n'a pas été saisi de la demande d'extradi-
a) lorsque l'État qui l'a livré y consent, une de- tion et des pièces mentionnées à l'article 18. Toutefois
mande sera présentée à cet effet, accompa- la mise en liberté provisoire est possible à tout mo-
gnée des pièces prévues à l'article 18 et d'un ment, sauf pour l'État requis à prendre toute mesure
procès verbal judiciaire consignant les décla- qu'il estimera nécessaire en vue d'éviter la fuite de
rations de l'extradé. Ce consentement sera 1'individu réclamé.
donné lorsque 1'infraction pour laquelle il 5. La mise en liberté ne s'opposera pas à une nou-
est demandé entraîne elle même 1'obiigation velle arrestation et à 1'extradition si la demande d'ex-
d'extrader aux termes de la présente
tradition parvient ultérieurement.
Convention.
6. La période de détention subie par un individu
b) lorsque ayant eu la possibilité de le faire, 1'in-
sur le territoire de l'État requis ou d'un État de transit
dividu extradé n'a pas quitté dans les qua-
rante-cinq jours qui suivent son élargisse- exclusivement aux fins d'extradition sera prise en
ment définitif, le territoire de l'État auquel il considération lors de 1'exécution de la peine privative
a été livré ou s'il y est retourné après l'avoir de liberté qu'il aura éventuellement à subir à raison de
quitté. 1'infraction donnant lieu à extradition.
Article 23
2. Lorsque la qualification donnée au fait incriminé
sera modifiée au cours de la procédure, 1'individu ex- Concours de requêtes
tradé ne sera poursuivi ou jugé que dans la mesure ou
les éléments constitutifs de 1'infraction nouvellement Si 1'extraditiion est demandée concurremment par
qualifiée permettraient 1'extradition. plusieurs États, soit pour le même fait, soit pour des
:faits différents, l'État requis statuera compte tenu de
Article 21 toutes circonstances et notamment de la gravité rela-
Reextradition à un État tiers tive et du lieu des infractions, des dates respectives
des demandes, de la nationalité de 1'individu réclamé
Sauf dans le cas prévu au paragraphe 1 alinéa (b) de et de la possibilité d'une extradition ultérieure à un
l'article 20, l'assentiment de l'État requis sera néces- autre État.
saire pour permettre à l'État requérant de livrer à un
autre État ou à un Etat tiers 1'individu qui lui aura Article 24
été remis et qui serait recherché par l'autre État ou Remise de l'extradé
par l'État tiers pour des infractions antérieures à la re-
mise. L'État requis pourra exiger la production des piè- 1. L'État requis fera connaître rapidement à l'État
ces prévues au paragraphe 2 de l'article 18. requérant par la voie prévue au paragraphe 1 de l'arti-
cle 18, sa décision sur 1'extradition.
Article 22

Arrestation provisoire 2. Tout rejet complet ou partiel sera motivé.

1. En cas d'urgence, les autorités compétentes de 3. En cas d'acceptation, l'État requérant sera in-
l'État requérant pourront demander l'arrestation pro- formé du lieu et de la date de remise, ainsi que de la
visoire de 1'individu recherché, en attendant la présen- durée de la détention subie en vue de 1'extradition par
tation d'une demande d'extradition; les autorités com- 1'individu réclamé.
pétentes de l'État requis statueront sur la demande
4. Sous réserve du cas prévu au paragraphe 5 du
d'arrestation provisoire conformément à la loi de cet
présent article, si 1'individu réclamé n'a pas été reçu à
État.
la date fixée, il pourra être mis en liberté à 1'expira-
2. Le demande d'arrestation provisoire indiquera tion d'un délai de quinze jours à compter de cette date
1'existence d'une des pièces prévues au paragraphe 2 et il sera en tout cas mis en liberté à 1'expiration d'un
alinéa (a) de l'article 18 et fera part de 1'intention d'en- délai de trente jours; l'État requis pourra refuser de
voyer une demande d'extradition; elle mentionnera 1'extrader pour le même fait.
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5. En cas de force majeure empêchant la remise ou a) lorsqu’aucun atterrissage ne sera prévu, l'État
la réception de 1'invidu à extrader, l'État intéressé en requérant avertira l'État dont le territoire
informera l'autre État. Les deux États se mettront sera survolé, et attestera 1'existence d'une
d'accord sur une nouvelle date de remise et les disposi- des pièces prévues au paragraphe 2 alinéa
tions du paragraphe 4 du présent article seront appli- (a) de l'Article 18. Dans le cas d'atterrissage
cables. fortuit cette notification produira les effets
de la demande d'arrestation provisoire visée
Article 25
à l'article 22 et l'État requérant adressera
Remise ajournée ou conditionnelle une demande régulière de transit.
1. L'État requis pourra, après avoir statué sur la de- b) lorsqu'un atterrissage sera prévu, l'État requé-
mande d'extradition, ajourner la remise de 1'individu rant adressera une demande régulière de
réclamé pour qu'il puisse être poursuivi par lui ou, s'il transit.
a déjà été condamné, pour qu'il puisse purger sur son
territoire une peine encourue à raison d'un fait autre 5. Toutefois un État pourra déclarer au moment de
que celui pour lequel 1'extradition est demandée. la signature de la présente Convention ou du dépôt de
son instrument de ratification, qu'il n'accordera le
2. Au lieu d'ajourner la remise, l'État requis pourra transit d'un individu qu'aux mêmes conditions que cel-
remettre temporairement à l'État requérant 1'individu les de 1'extradition ou à certaines d'entre elles. Dans
réclamé dans des conditions à déterminer d'un com- ces cas, la règle de la réciprocité pourra être appliquée.
mun accord entre les États.
6. Le transit de 1'individu extradé ne sera pas ef-
Article 26 fectué à travers un territoire où il y aurait lieu de
Remise d'objets croire que sa vie ou sa liberté pourraient être mena-
cées en raison de sa race, de sa tribu, de sa religion, de
1. À la demande de l'État requérant, l'État requis sa nationalité, de ses opinions politiques ou de son
saisira et remettra dans la mesure permise par sa lé- sexe.
gislation, les objets:
Article 28
a) qui peuvent servir de pièces à conviction, ou
Procédure
b) qui, provenant de 1'infraction, auraient été
trouvés au moment de l'arrestation en la 1. Sauf disposition contraire de la présente Conven-
possession de 1'individu réclamé ou seraient tion, la loi de l'État requis est seule applicable à la pro-
découverts ultérieurement. cédure de 1'extradition ainsi qu'à celle de l'arrestation
provisoire.
2. La remise des objets visés au paragraphe 1 du
présent article sera effectuée même dans le cas ou 1'ex- 2. Les États assureront à la personne dont 1'extra-
tradition déjà accordée ne pourrait avoir lieu par suite dition est demandée, le droit d'être entendu par une
de la mort ou de l'évasion de l'individu réclamé. autorité judiciaire et d'avoir recours à un avocat de son
choix et soumettront à l'appréciation d'une autorité ju-
3. Lorsque lesdits objets seront susceptibles de sai- diciaire le contrôle de sa détention à titre extradition-
sie ou de confiscation sur le territoire de l'État requis, nel et des conditions de 1'extradition.
ce dernier pourra, aux fins d'une procédure pénale en-
Article 29
cours, les garder temporairement ou les remettre sous
condition de restitution. Langues à employer

4. Sont toutefois réservés les droits que l'État re- Les pièces à produire seront rédigées soit dans la
quis ou des tiers auraient acquis sur ces objets. Si de langue de l'État requérant, soit dans celle de l'État re-
tels droits existent les objets seront, le procès terminé, quis. Ce dernier pourra réclamer une traduction dans
restitués le plus tôt possible et sans frais à l'État re- la langue officielle de la CEDEAO qu'il choisira.
quis.
Article 30
Article 27
Frais
Transit
1. Les frais occasionnés par 1'extradition sur le terri-
1. Le transit à travers le territoire de l'un des États toire de l'État requis seront à la charge de cet État.
sera accordé sur demande adressée par la voie prévue
au paragraphe 1 de l'article 18 à la condition qu'il ne 2. Les frais occasionnés par le transport du terri-
s'agisse pas d'une infraction considérée par l'État toire de l'État requis seront à la charge de l'État requé-
Membre requis du transit, comme revêtant un carac- rant.
tère politique ou militaire compte tenu des articles 4 et 3. Les frais occasionnés par le transit à travers le
7 de la présente Convention. territoire de l'État requis du transit seront à la charge
2. Le transit d'un national de l'État requis du transit de l'État requérant.
pourra être refusé. Article 31
3. Sous réserve des dispositions du paragraphe 4 du Réserves
présent article, la production des pièces prévues au pa-
ragraphe 2 de l'article 18 sera nécessaire. 1. Tout État pourra au moment de la signature de la
présente Convention ou du dépôt de son instrument de
4. Dans le cas où la voie aérienne sera utilisée, il ratification, formuler une réserve au sujet d'une ou de
sera fait application des dispositions suivantes: plusieurs dispositions déterminées de la Convention.
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2. Tout Etat qui aura formulé une réserve la reti- Article 36


rera aussitôt que les circonstances le permettront. Le Dépôt et entrée en vigueur
retrait des réserves sera fait par notification adressée
au Secrétaire Exécutif de la CEDEAO. 1. La présente Convention entre en vigueur dès rati-
fication par au moins neuf (9) États signataires,
3. Un État qui aura formulé une réserve au sujet conformément aux procédures constitutionnelles de
d'une disposition de la Convention ne pourra prétendre chaque État signataire.
à l'application de cette disposition par un autre État
que dans la mesure où il l'aura lui-même acceptée. 2. La présente Convention et tous ses instruments
de ratification sont déposés auprès du Secrétariat Exé-
Article 32
cutif qui en transmet des copies certifiées conformes à
Relations entre la présente Convention et les autres accords tous les Etats membres, pour les informer de la date à
laquelle les instruments de ratification ont été dépo-
1. La présente Convention abroge celles des dispo-
sés. Elle sera enregistrée auprès de l'Organisation de
sitions des Traités, Conventions ou Accords qui, entre
l'Unité Africaine, de l'Organisation des Nations Unies
deux ou plusieurs États, régissent la matière de 1'ex-
et de toute autre organisation désignée par le Conseil
tradition, à 1'exception des dispositions de l'alinéa 3 de
des Ministres de la Communauté.
l'article 4.
En foi de quoi, nous, Chefs d'Etat et de Gouverne-
2. Les États pourront conclure entre eux des Ac-
ment. de la Communauté Economique des Etats de
cords bilatéraux ou multilatéraux relatifs aux ques-
l'Afrique de l'Ouest, avons signé la présente conven-
tions réglées par la présente Convention, aux fins de
tion.
compléter ou renforcer les dispositions de celle-ci ou
pour faciliter l'application des principes qu'elle consa- Fait à Abuja, le 6 Août 1994 en un seul orignal en
cre. français, anglais et portugais, tous ces textes faisant
Article 33 également foi.
Adhésion S. E. M. Nicéphore Dieudonné Soglo, Président de la
République du Benin.
1. Après 1'entrée en vigueur de la présente Conven-
tion, le Conseil des Ministres, par décision unanime, S. E. M. Hermann Yameogo Ministre d'Etat, Minis-
pourra inviter tout Etat non-membre de la Commu- tre S de I'Intégration et de la Solidarité Africaines,
nauté à adhérer à la présente Convention. pour et par c ordre du Président du Burkina Faso.
2. Lorsqu'un État non-membre de la Communauté S. E. M. .João Higino do Rosário Silva, Ministre du
sollicite son adhésion à la présente Convention, il Tourisme, de l'Industrie et du Commerce, pour et par
adressera à cette fin une requête au Secrétaire Exécu- ordre du Premier Ministre de la République du Cabo
tif qui la notifiera immédiatement à tous les autres Verde.
États.
S. E. M. Amara Essy, Ministre des Affaires Etrangè-
3. La Convention entrera en vigueur, à 1'égard de res, pour et par ordre du Président la République de
tout État adhérent, le premier jour du mois qui suit Cote D'ivoire.
1'expiration d'une période de trois (3) mois après la
date de dépôt de 1'instrument d'adhésion auprès du S. E. Le Lieutenant Sana B. Sabally, Vice-Président
Secrétariat Exécutif. du Conseil de Gouvernement Provisoire des Forces Ar-
mées, pour et par ordre du Président de la République
Article 34 de Gambie.
Amendement et révision
S. E. Le Capitaine d'Aviation Jerry John Rawlings,
1. Tout État peut soumettre des propositions en vue Président de la République du Ghana.
de l'amendement ou de la révision de la présente
S. E. M. Lansana Conte, Chef de I'Etat, Président de
Convention.
la République de Guinee.
2. Toutes les propositions sont transmises au Se-
S. E. Le Général João Bernardo Vieira, Président du
crétaire Exécutif qui les communique aux États dans
Conseil d'Etat de la République de Guinee Bissau.
les trente (30) jours suivant leur réception. Les propo-
sitions d'amendements ou de révision sont examinées S. E. Prof. David Kpomarpor, Président du Conseil
par la Conférence à 1'expiration du délai de préavis de d'Etat et du Gouvernement de Transition Nationale du
trente (30) jours accordé aux États. Libéria (GTNL), République du Liberia.
Article 35 S. E. Mme Sy Kadiatou Sow, Ministre des Affaires
Dénonciation Etrangères des Maliens de l'Extérieur et de l'intégra-
tion africaine, pour et par ordre du Président de la Ré-
Tout État pourra, en ce qui le concerne, dénoncer la publique du Mali.
présente Convention en adressant une notification au
Secrétaire Exécutif de la Communauté. Cette dénon- S. E. M. Ahmed Ould Zein, Ministre, Secrétaire Gé-
ciation prendra effet six mois après la date de la récep- néral de la Présidence de la République, pour et par
tion de sa notification par le Secrétaire Exécutif de la ordre du Président de la République Islamique de
Communauté. Mauritanie.
I SÉRIE — Nº 27 — B. O.» DA REPÚBLICA DE CABO VERDE — 4 DE SETEMBRO DE2000 449

S. E. M. Mahamane Ousmane, Président de la Répu- «Pena»: sanção merecida ou pronunciada em virtude


blique du Niger. duma infracção penal, incluindo uma pena de prisão.
S. E. Le Général Sani Abacha, Chef de l'État, Com- «Secretário Executivo»: o Secretário Executivo da Co-
mandant en Chef des Forces Armées de la République munidade nomeado em virtude do artigo 18º, número 1
Fédérale du Nigeria. do Tratado.
S. E. M. Magatte Thiam, Ministre de l'Intégration «Tratado»: o Tratado Revisto da Comunidade Econó-
Économique Africaine, pour et par ordre du Président mica dos Estados da África Ocidental assinado em Co-
de la République du Senegal. tonou, a 24 de Julho de 1993.
Artigo2º
S. E. Le Capitaine Valentine M. Strasser, Président
du Conseil Suprême d'Etat du Conseil National Provi- Princípio de Estradição
soire de Gouvernement, Chef d'Etat de la République 1. Os Estados Membros e as outras partes aderentes
de Sierra leone. comprometem-se a entregar reciprocamente segundo
S. E. M. Edem Kodjo, Premier Ministre de le Répu- as regras e nas condições determinadas pela presente
blique Togolaise. Convenção os indivíduos que, encontrando-se no terri-
tório do Estado requerido, são processados por uma in-
CONVENÇÃO Nº A/P1/8/94 SOBRE A EXTRADIÇÃO fracção ou procurados para efeitos de execução duma
pena, pelas autoridades judiciárias do Estado reque-
PREÂMBULO
rente.
Os Governos dos Estados Membros da Comunidade 2. As autoridades competentes do Estado requerente
Económica dos Estados da África Ocidental, e as do Estado requerido tomarão em consideração o
Considerando que a busca e a preservação no seio da interesse dos menores de dezoito anos de idade no mo-
Comunidade duma atmosfera livre de qualquer mento do pedido da extradição a estes referente,
ameaça contra a segurança das populações são indis- concertando entre si as medidas mais apropriadas,
pensáveis à realização acelerada da integração em sempre que estimem que a extradição é de molde a en-
todos os domínios de actividades entre os Estados travar a reintegração social deles.
Membros; Artigo3º

Convencidos de que a segurança só pode ser garan- Condições da Estradição


tida da melhor forma se for possível impedir os malfei- 1. Darão lugar a extradição, sob certas condições, os
tores de encontrar um refúgio que os subtraia à acção factos puníveis pelas leis do Estado requerente e do Es-
da justiça ou à execução de uma pena; tado requerido com pena privativa da liberdade mí-
Desejosos de concorrer, lado a lado, para a repressão nima de dois anos. Quando uma condenação numa
pena tenha sido decretada no território do Estado re-
de crimes e delitos sobre o conjunto do território da Co-
querente a extradição só será acordada se a duração da
munidade;
pena restante a purgar for de, pelo menos, de seis
Decididos, em consequência, a dotar os tribunais na- meses.
cionais dum instrumento eficaz que permita a prisão, o 2. Se o pedido de extradição respeitar a vários factos
julgamento e a execução das penas dos delinquentes distintos puníveis, cada um, pelas leis do Estado re-
que fujam do território dum Estado Membro para o querente e do Estado requerido com uma pena priva-
território dum outro; tiva da liberdade, dos quais alguns não preenchem, to-
Convencionaram o seguinte: davia, as condições da pena estipulada no número 1 do
presente artigo, o Estado requerido terá a faculdade de
Artigo1º acordar a extradição por estes últimos desde que o in-
Definições divíduo visado seja extraditado por, pelo menos, um
facto que dê lugar a extradição.
Para efeitos de aplicação da presente Convenção, en-
tende-se por: Artigo4º

«Comunidade»: a Comunidade Económica dos Esta- Infracções Políticas


dos da África Ocidental visada no artigo 2º do Tratado. 1. A extradição não será acordada se a infracção pela
qual é solicitada for considerada como infracção polí-
«Estado não membro»: um Estado não-membro da
tica ou como infracção conexa a uma tal infracção.
Comunidade que adira à presente Convenção.
2. A mesma regra se aplicará se houver razões sérias
«Estado Membro»: um Estado Membro da Comuni- para recear que o pedido de extradição, motivado
dade. muito embora por uma infracção de direito comum, foi
«Estado requerente»: um Estado que propôs um pe- apresentado com a finalidade de perseguir ou de punir
dido de extradição nos termos da presente Convenção. um indivíduo por considerações de raça, tribo, religião,
nacionalidade, opiniões políticas, sexo ou estatuto.
«Estado requerido»: um Estado ao qual é endereçado
o pedido de extradição nos termos da presente Conven- 3. A aplicação do presente artigo não afectará as
ção. obrigações que os Estados hajam anteriormente assu-
mido ou venham a assumir nos termos da Convenção
«Infracção» ou «infracções»: o facto ou os factos pe- de Genebra de 12 de Agosto de 1949 e seus protocolos
nalmente puníveis segundo a legislação dos Estados adicionais, assim como de qualquer outra convenção
Membros. internacional de carácter multilateral.
450 I SÉRIE — Nº 27 — «B. O.» DA REPÚBLICA DE CABO VERDE — 4 DE SETEMBRO DE 2000

Artigo 5º gundo sua legislação, foi cometida na totalidade ou em


Penas e tratamentos inumanos ou degradante parte dentro do seu território ou em local equiparado a
seu território.
A extradição não será acordada se o indivíduo cuja
extradição é solicitada tiver sido ou seria submetido no 2. Quando a infracção motivadora do pedido de ex-
Estado requerente a torturas e outras penas ou trata- tradição tiver sido cometida fora do território do Es-
mentos cruéis, inumanos ou degradantes. O mesmo tado requerente a extradição só pode ser recusada se a
princípio aplica-se quando o indivíduo não beneficiou legislação do Estado requerido não autoriza o processa-
ou for susceptível de não beneficiar, no decurso de pro- mento por uma infracção do mesmo género cometida
cessos penais, das garantias mínimas previstas pelo fora do seu território, ou não autoriza a extradição pela
artigo 7º da Carta Africana dos Direitos do Homem e infracção que constitui o objecto desse pedido.
dos Povos. Artigo12º

Artigo6º Processoa em curso pelos mesmos factosUm Estado


requerido pode recusar extraditar um indivíduo recla-
Considerações humanitárias
mado se este indivíduo estiver sujeito, da sua parte, a
O Estado requerido poderá recusar a extradição se processos por facto ou factos em razão dos quais a ex-
esta for incompatível com considerações humanitárias tradição é solicitada.
relativas à idade ou ao estado de saúde do indivíduo Artigo13º
cuja extradição é requerida. Infracções definitivamente julgadas
Artigo7º 1. A extradição não será acordada quando o indiví-
Infracções Militares duo reclamado tenha sido definitivamente julgado
pelas autoridades competentes do Estado requerido,
A extradição em razão de infracções militares que por facto ou factos em razão dos quais a extradição é
não constituam infracções de direito comum está ex- requerida. A extradição poderá ser recusada se as au-
cluída do campo de aplicação da presente Convenção. toridades competentes do Estado Membro requerido
Artigo 8º decidirem não processar ou pôr fim a processos inten-
tados por elas, pelo mesmo facto ou pelos mesmos fac-
Jurisdição de excepção
tos.
A extradição poderá ser recusada se o indivíduo cuja 2. No caso de novos processos instaurados pelo Es-
extradição é solicitada foi julgado ou corre o risco de tado requerente contra o indivíduo a respeito do qual o
ser julgado ou condenado no Estado requerente por Estado requerido tenha posto fim aos respectivos pro-
uma jurisdição de excepção. cessos em razão de infracção que dá lugar a extradição,
Artigo9º qualquer período de detenção preventiva sofrida no Es-
tado requerido será tomado em consideração quando
Infracções Fiscais da execução da pena privativa da liberdade a sofrer
Em matéria de taxas, impostos e alfândegas, a extra- eventualmente no Estado requerente.
dição será acordada entre os Estados, de conformidade Artigo14º
com as disposições da presente Convenção, pelos factos Julgamento à Revel
que correspondam, segundo a lei da parte requerida, a
uma infracção da mesma natureza, mesmo se a legisla- 1. Quando um Estado solicitar a outro Estado, a ex-
ção desse Estado não contém o mesmo tipo de regula- tradição duma pessoa para fins de execução duma
mentação em matéria de taxas, impostos e alfândegas. pena pronunciada em julgamento à revelia contra esta,
o Estado requerido pode recusar extraditá-la para esse
Artigo10º efeito, se a seu ver, o processo judicial não tiver satis-
Naacionais feito os direitos mínimos de defesa reconhecidos a qual-
quer pessoa acusada de uma infracção. Todavia, a ex-
1. A extradição dum nacional do Estado requerido tradição será acordada se o Estado requerente der
será deixada à discrição desse Estado. garantias julgadas suficientes para assegurar à pessoa
A qualidade de nacional aprecia-se com referência à cuja extradição é solicitada o direito a novo processo ju-
época da comissão da infracção pela qual a extradição dicial que salvaguarde os direitos de defesa. Essa deci-
é solicitada. são autoriza o Estado requerente, seja a executar o jul-
gamento em questão se o condenado não fizer oposição,
2. O Estado requerido que não extradite nacional seu seja a processar o extraditado no caso contrário.
deverá, a pedido do Estado requerente, submeter a
2. Quando o Estado requerido comunicar à pessoa
questão às autoridades competentes, a fim de que ac-
cuja extradição é solicitada a decisão judicial pronun-
ções judiciárias possam ser exercidas, se for o caso.
ciada à revelia contra ela, o Estado requerente não
Para tanto, os dossiês, informações e objectos relativos
considerará essa comunicação como uma notificação
à infracção serão transmitidos gratuitamente, seja por
que produza efeitos em relação ao processo penal neste
via diplomática, seja por qualquer outra via convencio-
Estado.
nada entre os Estados envolvidos. O Estado requerente
será informado do destino que for dado ao seu pedido. Artigo15º
Prescrição
Artigo11º
Local da Comuissão
1. A extradição não será acordada se a prescrição da
acção ou da pena está adquirida segundo a legislação
1. O Estado requerido pode recusar extraditar o indi- seja do Estado requerente seja do Estado requerido,
víduo reclamado em razão duma infracção que, se- quando da recepção do pedido pelo Estado requerido.
I SÉRIE — Nº 27 — B. O.» DA REPÚBLICA DE CABO VERDE — 4 DE SETEMBRO DE2000 451

2. Para apreciar se a prescrição da acção ou da pena execução duma pena, nem submetido a qualquer outra
está legalmente adquirida o Estado requerido tomará em restrição da sua liberdade individual, por um qualquer
consideração os actos interruptivos e os factos suspensi- facto anterior à entrega, diferente daquele que motivou
vos de prescrição que hajam intervindo no Estado reque- a extradição, salvo nos casos seguintes:
rente, na medida em que actos e factos da mesma natu-
reza produzem efeitos idênticos no Estado requerido. a) Quando o Estado que o entregou o consentir.
Um pedido será apresentado para o efeito,
Artigo16º acompanhado das peças previstas no artigo
Amnistia
18º e dum processo verbal judicial consi-
gnando as declarações do extraditado. Esse
A extradição não será acordada por uma infracção consentimento será dado quando a infracção
coberta por amnistia no Estado requerido, se este tiver pela qual ele é solicitado acarrete, em si, a
competência para intentar acção por essa infracção se- obrigação de extraditar nos termos da pre-
gundo sua própria lei penal. sente Convenção.
Artigo17º b) Quando, tendo tido a possibilidade de o fazer, o
indivíduo extraditado não tenha abando-
Pena capital nado, nos quarenta e cinco dias que se segui-
Se o facto em razão do qual a extradição for solici- rem à sua soltura definitiva, o território do
tada é punível com pena capital pela lei do Estado re- Estado ao qual ele foi entregue ou se ele ali
regressar depois de o ter deixado.
querente e que, neste caso, essa pena não é prevista
pela legislação do Estado requerido, a extradição não 2. Quando a qualificação dada ao facto incriminado
poderá ser acordada. for modificada no decurso do processo, o indivíduo ex-
Artigo18º traditado só será processado judicialmente ou julgado
se os elementos constitutivos da infracção novamente
Requerimento e peças de apoio qualificada permitirem a extradição.
1. O requerimento será formulado por escrito e ende- Artigo 21º
reçado pelo Ministério da Justiça do Estado requerente
ao Ministério da Justiça do Estado requerido; todavia, Reextradição para um terceiro estado
a via diplomática não é excluída. Qualquer outra via Salvo no caso previsto na alínea b) do número 1 do
poderá ser convencionada por acordo directo entre dois artigo 20º, o consentimento do Estado requerido será
ou mais Estados.
necessário para permitir ao Estado requerente entre-
2. Será produzido em apoio ao requerimento: gar a um outro Estado ou a um terceiro Estado o indi-
víduo que lhe tiver sido remetido e que era procurado
a) O original ou cópia autenticada seja duma deci- pelo outro Estado ou pelo terceiro Estado por infrac-
são de condenação executória, seja dum ções anteriores à sua remessa. O Estado requerido po-
mandado de prisão ou de qualquer outro acto
da mesma força, emitido segundo as formas derá exigir a produção das peças previstas no número
prescritas pela lei do Estado requerente. 2 do artigo 18º.

b) Uma exposição dos factos pelos quais a extradi- Artigo 22º


ção é solicitada. O tempo e o lugar da sua co- Prisão provisória
missão, sua qualificação jurídica e as refe-
rências às disposições legais que lhes são 1. Em caso de urgência, as autoridades competentes
aplicáveis serão indicadas o mais exacta- do Estado requerente poderão solicitar a prisão provi-
mente possível; e sória do indivíduo procurado, enquanto aguardam a
c) Uma cópia certificada conforme das disposições apresentação dum pedido de extradição; as autorida-
legais aplicáveis com a indicação da pena des competentes do Estado requerido estatuirão sobre
merecida pela infracção, assim como a sina- o pedido de prisão provisória de conformidade com a lei
lética tanto quanto possível precisa do indi- desse Estado.
víduo reclamado e quaisquer outras informa-
ções de natureza a determinar a sua 2. O pedido de prisão provisória indicará a existência
identidade, a sua nacionalidade e o local duma das peças previstas na alínea a) do número 2 do
onde ele se encontra. artigo 18º e atestará a intenção de enviar um pedido de
Artigo19º
extradição; ele mencionará a infracção pela qual a ex-
tradição será solicitada, o tempo e o lugar onde ela foi
Informações complementares cometida, a pena que é ou pode ser aplicada ou que foi
Se as informações comunicadas pelo Estado reque- pronunciada; o pedido de prisão provisória mencionará
rente se revelarem insuficientes para permitir ao Es- igualmente, se for conhecido, o lugar onde se encontra
tado requerido tomar uma decisão nos termos da pre- o indivíduo procurado, assim como, na medida do pos-
sente Convenção, esta última Parte solicitará sível, a sinalética deste.
informações complementares necessárias e poderá 3. O pedido de prisão provisória será transmitido às
fixar um prazo razoável para a obtenção dessas infor- autoridades competentes do Estado requerido seja por
mações. via diplomática, seja directamente por via postal ou te-
Artigo 20º legráfica, seja através da Organização Internacional de
Polícia Criminal (Interpol), seja por qualquer outro
Regra da especialidade
meio que deixe um registo escrito ou admitido pelo Es-
1. O indivíduo que tiver sido entregue não será nem tado requerido. O Estado requerente será informado
processado, nem julgado, nem detido para efeitos de sem demora do andamento dado ao seu pedido.
452 I SÉRIE — Nº 27 — «B. O.» DA REPÚBLICA DE CABO VERDE — 4 DE SETEMBRO DE 2000

4. Deverá ser posto termo à prisão provisória se, no 2. Em vez de adiar a entrega, o Estado requerido po-
prazo de vinte (20) dias após a prisão, o Estado reque- derá remeter temporariamente ao Estado requerente o
rido não tiver recebido o pedido de extradição e as indivíduo reclamado, em condições a concertar entre os
peças mencionadas no artigo 18º. Todavia, a soltura dois Estados.
provisória é possível a todo o tempo, cabendo ao Estado Artigo 26º
requerido tomar qualquer medida que julgar necessá-
ria com vista a evitar a fuga do indivíduo reclamado. Entrega de objectos

5. A soltura não impedirá nem nova prisão, nem a 1. A pedido do Estado requerente, o Estado reque-
extradição, se o pedido de extradição chegar ulterior- rido apreenderá e remeterá, na medida permitida pela
mente. sua legislação, os objectos:
a) Que podem servir de meios de prova, oub
6. O período de detenção sofrido por um indivíduo no
território do Estado requerido ou dum Estado de trân- b)Que, provenientes da infracção, tiverem sido
sito, exclusivamente para fins de extradição, será to- encontrados no momento da prisão na posse
mado em consideração quando da execução da pena do indivíduo reclamado ou forem descobertos
privativa da liberdade que ele tiver eventualmente de ulteriormente.
sofrer em razão da infracção que fundamenta a extra- 2. A entrega dos objectos referidos no número 1 do
dição. presente artigo será efectuada mesmo no caso de a ex-
Artigo 23º tradição já acordada não poder ter lugar em virtude de
morte ou evasão do indivíduo reclamado.
Concorrência de pedidos
3. Quando os ditos objectos forem susceptíveis de
Se a extradição é solicitada concorrentemente por apreensão ou de confisco no território do Estado reque-
vários Estados, seja pelo mesmo facto, seja por factos rido, este último poderá, para fins de processo penal aí
diferentes, o Estado requerido estatuirá, tendo em em curso, guardá-los temporariamente ou remetê-los
conta todas as circunstâncias e, especialmente, a gravi- sob condição de restituição.
dade e o lugar das infracções, as datas dos respectivos
pedidos, a nacionalidade do indivíduo reclamado e a 4. Serão todavia salvaguardados os direitos que o Es-
possibilidade duma extradição ulterior para um outro tado requerido ou terceiros teriam adquirido sobre
esses objectos. Se tais direitos existirem os objectos
Estado.
serão, terminado o processo, restituídos sem demora
Artigo 24º nem encargos ao Estado requerido.
Entrega do extraditado Artigo 27º

1. O Estado requerido dará a conhecer expedita- Trânsito


mente ao Estado requerente pela via prevista no nú- 1. O trânsito através do território dum dos Estados
mero 1 do artigo 18º, a sua decisão sobre a extradição. será autorizado sobre pedido endereçado pela via pre-
2. Qualquer rejeição total ou parcial será justificada. vista no número 1 do artigo 18º, à condição de se não
tratar duma infracção considerada como revestindo ca-
3. Se concordar, o Estado requerente será informado rácter político ou militar pelo Estado Membro reque-
do local e da data da entrega, assim como da duração rido para fins de trânsito, tendo em vista os artigos 4º
da detenção sofrida pelo indivíduo reclamado, por e 7º da presente Convenção.
efeito da extradição. 2. O trânsito dum nacional do Estado requerido para
4. Sob reserva do caso previsto no número 5 do pre- efeitos de trânsito poderá ser recusado.
sente artigo, se o indivíduo reclamado não for recebido 3. Sob reserva do disposto no número 4 do presente
na data fixada, ele poderá ser posto em liberdade à ex- artigo, a produção das peças previstas no número 2 do
piração do prazo de quinze (15) dias contados dessa artigo 18º será necessária.
data e será, em todo o caso, posto em liberdade à expi-
ração do prazo de trinta (30) dias; o Estado requerido 4. Se a via aérea for utilizada, aplicar-se-ão as dispo-
poderá recusar extraditá-lo pelo mesmo facto. sições seguintes:

5. Em caso de força maior que impeça a entrega ou a a ) Quando nenhuma aterragem estiver prevista, o
recepção do indivíduo a extraditar, o Estado interes- Estado requerente informará o Estado cujo
território será sobrevoado, e atestará a exis-
sado informará disso o outro Estado. Os dois Estados tência duma das peças previstas na alínea a)
concertarão uma nova data de entrega e as disposições do número 2 do artigo 18º. Em caso de ater-
do número 4 do presente artigo serão aplicáveis. ragem fortuita, essa notificação produzirá os
efeitos do pedido de prisão provisória visado
Artigo 25º
no artigo 22º e o Estado requerente expedirá
Entrega adiada ou condicional um pedido regular de trânsito.

1. O Estado requerido poderá, depois de ter esta- b ) Quando a aterragem estiver prevista, o Estado
tuído sobre o pedido de extradição, adiar a entrega do requerente expedirá um pedido regular de
trânsito.
indivíduo reclamado para que ele possa ser processado
por si ou, se ele tiver já sido condenado, para que possa 5. Um Estado poderá todavia declarar no momento
purgar no seu território, uma pena aplicada em razão da assinatura da presente Convenção ou do depósito do
dum facto diferente daquele pelo qual a extradição é respectivo instrumento de ratificação, que só admitirá
solicitada. o trânsito dum indivíduo nas mesmas condições da ex-
I SÉRIE — Nº 27 — B. O.» DA REPÚBLICA DE CABO VERDE — 4 DE SETEMBRO DE2000 453

tradição ou nas de algumas de entre elas. Nestes casos, 2. Os Estados poderão concluir entre si acordos bila-
a regra da reciprocidade poderá ser aplicada. terais ou multilaterais relativos a questões reguladas
pela presente Convenção, com o fim de completar ou
6. O trânsito do indivíduo extraditado não será efec-
reforçar as disposições desta ou para facilitar a aplica-
tuado através dum território onde poder-se-ia recear
ção dos princípios que ela consagra.
que a sua vida ou a sua liberdade poderiam ser amea-
çadas em razão de sua raça, sua tribo, sua religião, sua Artigo 33º
nacionalidade, suas opiniões políticas ou seu sexo. Adesão
Artigo 28º
1. Após a entrada em vigor da presente Convenção, o
Processo Conselho dos Ministros, por decisão unânime, poderá
1. Salvo disposição contrária da presente Convenção, convidar qualquer Estado não membro da Comunidade
a lei do Estado requerido é a única aplicável não só ao a aderir à presente Convenção.
processo de extradição mas também à prisão provisó- 2. Quando um Estado não membro da Comunidade
ria. solicite o seu pedido de adesão à presente Convenção,
2. Os Estados não só assegurarão à pessoa cuja ex- para o efeito, endereçará o respectivo pedido ao Secre-
tradição for solicitada, o direito de ser ouvido por uma tariado Executivo que o notificará imediatamente a
autoridade judicial e de constituir um advogado da sua todos os outros Estados.
escolha, mas também submeterão à apreciação duma
3. Esta Convenção entrará em vigor, em relação a
autoridade judicial o controle da sua detenção para
qualquer Estado aderente, no primeiro dia do mês se-
efeitos de extradição, bem como das condições da extra-
guinte ao da expiração dum período de três (3) meses,
dição.
contado da data de depósito do respectivo instrumento
Artigo 29º de adesão junto do Secretário Executivo.
Línguas a empregar Artigo 34º
Os documentos a produzir serão redigidos seja na Emenda e revisão
língua do Estado requerente, seja na do Estado reque-
rido. Este último pode exigir a respectiva tradução 1. Qualquer Estado pode submeter propostas sobre a
numa língua oficial da CEDEAO à sua escolha. alteração ou a revisão da presente Convenção.
Artigo 30º 2. Todas as propostas são transmitidas ao Secreta-
Encargos riado Executivo que as comunica aos Estados nos
trinta (30) dias seguintes à sua recepção. As propostas
1. As despesas ocasionadas pela extradição no terri- de emenda ou de revisão são examinadas pela Confe-
tório do Estado requerido ficarão a cargo deste Estado. rência à expiração do prazo de pré-aviso de trinta (30)
2. As despesas ocasionadas com o transporte a partir dias acordado aos Estados.
do território do Estado requerido ficarão a cargo do Es- Artigo 35º
tado requerente.
Denúncia
3. As despesas ocasionadas pelo trânsito através do
território do Estado requerido para efeitos de trânsito Qualquer Estado poderá, no que lhe disser respeito,
ficarão a cargo do Estado requerente. denunciar a presente Convenção endereçando uma no-
tificação ao Secretário Executivo da Comunidade. Esta
Artigo 31º denúncia surtirá efeitos seis (6) meses após a data da
Reservas recepção da respectiva notificação pelo Secretário Exe-
cutivo da Comunidade.
1. Qualquer Estado poderá, no momento da assina-
tura da presente Convenção ou do depósito do respec- Artigo 36º
tivo instrumento de ratificação, formular uma reserva Depósito e entrada em vigor
a respeito de uma ou mais disposições bem determina-
das desta Convenção. 1. A presente Convenção entra em vigor após a sua
ratificação por, pelo menos nove (9) Estados signatá-
2. Qualquer Estado que tiver formulado uma reserva
rios, de conformidade com os procedimentos constitu-
retirá-la-á tão cedo quanto as circunstâncias o permiti-
cionais de cada Estado signatário.
rem. O levantamento de reservas será feito por notifica-
ção endereçada ao Secretário Executivo da CEDEAO. 2. A presente Convenção e todos os seus instrumen-
3. O Estado que tiver formulado uma reserva a res- tos de ratificação são depositados junto do Secretariado
peito duma disposição desta Convenção só pode exigir Executivo que dela transmitirá cópias certificadas
a aplicação dessa disposição por um outro Estado na conformes a todos os Estados Membros, notifica-os das
medida em que ele mesmo a aceite. datas de depósito dos instrumentos de ratificação e re-
gistará a mesma junto da Organização da Unidade
Artigo 32º Africana, da Organização das Nações Unidas e de qual-
Relações entre a presente convenção e os outros acordos quer outra organização designada pelo Conselho dos
Ministros da Comunidade.
1. A presente Convenção ab-roga as disposições dos
Tratados, Convenções ou Acordos que, entre dois ou Em fé do que, nós, Chefes de Estado e de Governo da
mais Estados, rejam a matéria da extradição, salvo o Comunidade Económica dos Estados da África Ociden-
disposto no número 3 do artigo 4º. tal, Assinámos a Presente Convenção.
454 I SÉRIE — Nº 27 — «B. O.» DA REPÚBLICA DE CABO VERDE — 4 DE SETEMBRO DE 2000

Feito em Abuja, aos 6 de Agosto de 1994 num único Artigo único


orinal em francês, inglês e português, todos os textos
Aprova o relatório da Comissão Especializada de As-
fazendo igualmente fé.
suntos Jurídicos, Justiça e Segurança Interna sobre a
S. E. o Sr. Nicéphore Dieudonné Soglo, Presidente da petição dos cidadãos profissionais do Sistema Nacional
República do Benim. de Saúde, relativa à implementação e regulamentação
da carreira médica apresentada ao Plenário desta As-
S. E. o Sr. Hermann Yaméogo, Ministro de Estado, sembleia Nacional e decide recomendar ao Governo
Ministro da Integração e da Solidariedade Africanas, que desencadeie a respectiva iniciativa legislativa e a
pelo e por ordem do Presidente do Burkina Faso. encontrar solução em termos orçamentais por forma a
responder ao solicitado pelos referidos cidadãos.
S. E. o Sr. João Higino Do Rosário Silva. Ministro do
Turismo, Indústria e Comércio pelo e por ordem do Pri- Aprovada em 3 de Julho de 2000.
meiro Ministro da República de Cabo Verde.
Publique-se.
S. E. o Sr. Amara Essy Ministro dos Negócios Es-
trangeiros, pelo e por ordem do Presidente da Repú- O Presidente da Assembleia Nacional, António do
blica da Côsta Do Marfim S. E. O Tenente Sana B. Sa- Espírito Santo Fonseca.
bally.
———
Vice-Presidente do Conselho de Governo Provisório
das Forças Armadas, pelo e por Ordem do Presidente Resolução nº 162/V/2000
da República de Gambia S. E. o Capitão de Aviação de 4 de Setembro
Jerry John Rawlings.
A Assembleia Nacional vota, nos termos da alínea f)
Presidente da República do Ghana S. E. o Sr. Lan- do n 191º da Constituição da República a seguinte Re-
sanna Conté Chefe, de Estado, Presidente da República solução.
de Guinée
Artigo único
S. E. o General João Bernardo Vieira, Presidente do
Aprova os relatórios da Comissão Especializada de
Conselho de Estado a República de Guiné-bissau.
Assuntos Jurídicos, Justiça e Segurança Interna sobre
S. E. o Professor David Kpomakpor ,Presidente do as petições dos cidadãos Fernando dos Reis Tavares,
Conselho de Estado e do Governo de Transição Nacio- Teodoro Lopes Almeida e Silvestre Lopes apresentadas
nal da Libéria (Gtnl) República da Liberia. ao Plenário desta Assembleia Nacional e decide infor-
mar aos peticionários que por não terem ficado incapa-
S. E. a Sr.a Sy Kadiatou Sow, Ministro dos Negócios citados em virtude da participação na luta pela inde-
Estrangeiros, dos Malianos do Exterior e da Integra- pendência do País, poderão vir a ter direito a
ção Africana, pelo e por Ordem do Presidente da Repú- assistência médica e medicamentosa gratuita nos Ser-
blica do Mali viços de Saúde do Estado e uma pensão nos termos co-
S. E. o Sr. Ahmed Ould Zein, Ministro, Secretário- minados nos artigos 1º, alíneas a) e b) da Lei nº 67/IV/
Geral da Presidência da República, pelo e por ordem do /92, de 30 de Dezembro e 1º, 2º e 3º do Decreto-
Presidente da República Islâmica da Mauritania Regulamentar nº 12/93 de 19 de Julho, mediante
requerimento dirigido a S. Exª o Ministro da Adminis-
S. E. o Sr. Mahamane Ousmane, Presidente da Re- tração Interna, se se provar terem sofrido actos de tor-
pública do Niger tura ou de repressão política praticados por agentes
públicos.
S. E. o General Sani Abacha, Chefe de Estado, Co-
mandante-em-Chefe das Forças Armadas da República Aprovada em 3 de Julho de 2000.
Federal da Nigeria
Publique-se.
S. E. o Sr. Magatte Thiam, Ministro da Integração
Económica Africana, pelo e por ordem do Presidente da O Presidente da Assembleia Nacional, António do
República do Senegal Espírito Santo Fonseca.

S. E. o Capitão Valentine M. Strasser, Presidente do ———o§o———


Conselho Supremo de Estado do Conselho Nacional
Provisório de Governo Chefe de Estado da República CONSELHO DE MINISTROS
de Serra Leoa. ———
S. E. o SR. Edem Kodjo ,Primeiro Ministro da Repú-
Decreto-Lei nº 38/2000
blica Togolesa.
de 4 de Setembro
———
As comunidades Cabo-Verdianas na diáspora têm
Resolução nº 161/V/2000 demonstrado um elevado grau de solidariedade social
de 4 de Setembro
entre os seus membros e em relação à terra-mãe,
contribuindo amplamente para o enrequecimento do
A Assembleia Nacional vota, nos termos da alínea f) panorama humano e cultural da nação e como ele-
do nº 3 do artigo 191º da Constituição da República a mento imprescindível no financiamento da economia
seguinte Resolução. do país.

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