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de la maintenance
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MAINTENANCE
Maintenance corrective
• systématique
Maintenance préventive
• conditionnelle
Toutes ces interventions techniques s’appuient sur des activités tés de préparation, décrivant par exemple des démontages de maté-
« amont » qui les organisent, leur fournissent des moyens, et qui riels à caractère répétitif, en font également partie.
interviennent pour beaucoup dans leur efficacité technico-écono-
mique : ■ Dans le domaine du soutien logistique, on trouve la fonction
« approvisionnement » qui sert à commander et à distribuer les
— il faut établir des programmes de maintenance préventive et pièces de rechanges et les matières nécessaires aux interventions
préparer les interventions ; ainsi qu’à négocier des prestations extérieures.
— il faut gérer des moyens logistiques (pièces de rechange, docu-
Nota : d’un point de vue fonctionnel (que l’on conservera tout au long de cet article), on
mentation, formation, outillages...) ; entend ici par approvisionnement l’ensemble des actions qui permettent de se procurer
— il faut ordonnancer : planifier les interventions, établir des des biens et des prestations à l’extérieur de l’entreprise.
plans de charge, communiquer et coordonner les activités... ; En lien avec l’approvisionnement, les gestions technique et bud-
— il faut faire de la gestion technique et économique : établir un gétaire permettent de fournir et de surveiller les ressources requises.
budget, concevoir des tableaux de bord, suivre des contrats... ;
— il faut manager : définir les objectifs de maintenance, définir ■ Enfin, une fonction de « management » orchestre l’ensemble et
la stratégie, négocier les contrats, constituer des équipes... détermine la politique et la stratégie de maintenance.
Il y a aussi des activités « aval » qui bouclent le processus et qui Ce schéma est plus fonctionnel et organisationnel que la descrip-
permettent de progresser : tion précédente. Il met plus en évidence la circulation des informa-
— la collecte et l’analyse du retour d’expérience ; tions et paraît mieux adapté pour servir de base à une réflexion sur
— le calcul d’indicateurs et de tableaux de bord. l’organisation d’un service maintenance. Par contre, il ne fait pas
apparaître clairement les objectifs et les interactions avec d’autres
La figure 1 présente une décomposition selon cette logique axée
fonctions.
sur l’intervention, qui souligne le découpage entre le correctif et le
préventif. Cette représentation a l’avantage de bien identifier les
deux grands types de maintenance et leurs fonctions supports.
1.3 Découpages structurels
et organisationnels de la maintenance
1.2 Représentation fonctionnelle
de la maintenance ■ À côté de ces exemples de représentation fonctionnelle de la
maintenance, on trouve aussi des découpages structurels qui
La figure 2 propose une représentation de la fonction mainte- dépendent du fonctionnement de l’installation, de l’organisation de
nance qui s’appuie d’une part sur une chronologie des actions à l’entreprise et de ses choix stratégiques.
mener (études, préparation, ordonnancement, réalisation) et d’autre On peut ainsi distinguer (figure 3) :
part sur les principales fonctions qui les sous-tendent (approvision- — la maintenance courante, réalisée en fonctionnement ou
nement, gestion...). pendant de courts arrêts d’exploitation, et la maintenance effectuée
■ Au centre, les activités à caractère « opérationnel », à commencer durant les grands arrêts programmés. Il s’agit ici de distinguer les
par les études qui analysent l’historique pour élaborer les pro- activités en fonction de la période durant laquelle la production est
grammes de maintenance préventive et déterminer les ressources requise. Cela implique généralement des différences quant à la pro-
nécessaires en moyens logistiques (outillage, rechanges...). La pré- fondeur d’intervention, la qualification des intervenants, la pro-
paration et l’ordonnancement permettent ensuite de décrire et grammation du travail... ;
d’organiser les interventions en gérant les temps et en utilisant les — la maintenance « internalisée », exécutée par le personnel de
moyens les mieux adaptés. La réalisation des interventions correc- l’entreprise, et la maintenance sous-traitée ou co-traitée. La classi-
tives et préventives, accompagnée de la collecte du retour d’expé- fication porte sur l’appartenance, ou non, des intervenants à l’entre-
rience, constitue l’aboutissement de cette chaîne d’activités. prise. Les relations contractuelles ont alors des caractéristiques
différentes et le travail du personnel de l’entreprise change de
■ Celles-ci s’appuient sur des données de base à caractère géné- nature, passant de l’exécution des tâches à leur contrôle ;
rique établies en principe une fois pour toutes comme l’identifica- — les activités de maintenance effectuées au niveau d’un parc de
tion des matériels, les analyses de fonctionnement et de production, par exemple celles qui sont à la charge des services
dysfonctionnement, l’organisation des ressources. Certaines activi- centraux, et les activités de maintenance qui sont réalisées au
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MANAGEMENT
Définir des objectifs
d’entreprise ÉTUDES
Définir la stratégie Analyser et gérer
de maintenance le REX
Coordonner Définir le programme de
et ordonner maintenance préventive
Déterminer les besoins
logistiques
etc.
APPROVISIONNEMENT
DES MATIÈRES ET
PRÉPARATION- PRESTATIONS EXTÉRIEURES
ORDONNANCEMENT
Approvisionner
Préparer les matières
les interventions
S’assurer des prestations
Planifier extérieures
les interventions
CONSTITUTION
DES DONNÉES DE BASE Établir le plan
de charge
Identifier et décomposer
les matériels
GESTION DES MOYENS
Analyser les systèmes DU SERVICE MAINTENANCE
et leur fonctionnement
RÉALISATION Gérer les moyens internes
Organiser le retour (outillage, rechanges,
d’expérience Réaliser personnel, formation,
les interventions documentation …)
Organiser et répertorier
les moyens Rédiger les CR
(documentation …) Gérer le budget
d’intervention
Préparer les gammes Collecter le retour Calculer
d’intervention d’expérience des indicateurs
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Actions de conduite
PERFORMANCES
Disponibilités
PROCESSUS Coûts Profit
Qualité
SYSTÈME MAINTENANCE …
Interventions de maintenance
Choix d’actions
d’amélioration
Constitution
des données Études Ordonnancement
de base
Achats matières Gestion
Actions de
premières du service
management
et prestations maintenance
formances et leur adéquation avec la demande du marché qui générale de maintenance en précisant notamment où (sur place, en
auront un effet déterminant sur le profit de l’entreprise. C’est à partir atelier, chez le constructeur), et par qui (personnel interne, entre-
de ces résultats que devront être définies les actions d’amélioration prises prestataires), seront effectuées les interventions correctives
dont certaines pourront concerner le système maintenance. et préventives selon leur niveau de complexité. Ces données déter-
Pour être le plus efficace, il faut s’attacher à concentrer ses efforts minent les besoins en soutien logistique et permettent une première
sur les points qui limitent la capacité à atteindre l’objectif, c'est-à-dire ébauche des programmes de maintenance préventive.
à garantir les profits ou à les accroître. Pour cela, il faut identifier :
■ Pendant la phase de développement (avant-projet détaillé - APD),
— les « goulots d’étranglement » qui sont responsables des limi- des solutions techniques plus explicites sont élaborées et il devient
tations ; il peut s’agir de ressources insuffisantes, d’actions mal possible de préciser les ressources nécessaires et de commencer à
préparées ou mal synchronisées ; constituer la documentation technique. Ces analyses sont utiles
— les « non-goulots » c’est-à-dire les activités dont l’améliora- pour faire des choix entre différentes alternatives de conception.
tion n’apportera pas de gains significatifs et sur lesquelles il n’est Elles aident aussi à préciser les performances que l’on peut exiger
pas pertinent de porter trop d’efforts ; dans les spécifications, et à vérifier celles annoncées par les
— les interdépendances entre différentes tâches qui, combinées constructeurs dans les réponses aux appels d’offres.
avec des aléas, peuvent conduire à dégrader considérablement les
performances. ■ Pendant les phases de fabrication et d’installation, on réalise des
Cette représentation, qui considère la maintenance comme un contrôles de qualité, puis des essais de référence qui pourront être
système, donne une vision plus globale et plus dynamique en faisant utiles par la suite pour surveiller l’évolution des dégradations. C’est
mieux apparaître les relations avec la conduite. Les objectifs et les le début de l’approvisionnement en pièces de rechange et en
facteurs qui les influencent sont indiqués (en particulier le marché, outillage. Les moyens de soutien logistique et les programmes de
l’exploitation, et la maintenance). Dans la suite, nous nous appuie- maintenance sont vérifiés avant la mise en service industrielle.
rons sur cette description (figure 4) mais nous utiliserons également
celle plus détaillée qui propose une décomposition fonctionnelle des ■ C’est pendant la phase d’exploitation que les interventions pré-
activités de maintenance (figure 2). ventives et correctives sont réalisées après avoir été généralement
préparées et ordonnancées. Le processus d’amélioration continue
Nous nous garderons cependant de présenter une organisation
de la maintenance est mis en œuvre pour adapter les actions en
du service maintenance et les paragraphes qui suivent décrivent
fonction du retour d’expérience, de l’évolution des conditions de
des fonctions. Celles-ci peuvent parfois être réalisées pour parties
fonctionnement, des avancées techniques, et de diverses contrain-
par divers services ou divisions de l’entreprise. De la même façon,
tes d’exploitation (en particulier la réglementation). La gestion et
certains postes ou emplois peuvent contribuer à la réalisation de
l’approvisionnement en pièces de rechange et le management de
plusieurs fonctions. Il convient donc de lire ce qui suit sans chercher
l’obsolescence de certains équipements sont effectués pour limiter
nécessairement à y calquer les organisations que l’on connaît.
les durées d’indisponibilité tout en maîtrisant les coûts.
■ Le démantèlement est la dernière phase d’un cycle de vie. Bien
1.5 Maintenance et cycle de vie que la destruction d’un bien ne soit pas une activité de maintenance,
pour certains ensembles industriels (industrie nucléaire par
Un autre regard sur la fonction maintenance, complémentaire des exemple), elle dure parfois longtemps et devient en quelque sorte
précédents, consiste à la considérer selon les différentes phases du une nouvelle « phase d’exploitation » pendant laquelle des opéra-
cycle de vie d’un bien (figure 5). tions de maintenance doivent être réalisées, en particulier sur les
structures et les systèmes de sauvegarde. Il arrive également que le
■ C’est essentiellement lors de la phase de conception (avant-pro- démantèlement soit repoussé pour faire place à une phase d’attente
jet sommaire - APS) que se jouent les performances de « sûreté de qui laisse la possibilité d’une remise en service dans un délai donné.
fonctionnement ». C’est à ce moment qu’apparaissent les premières Pendant cette période, qui peut correspondre à « une mise sous
exigences de fiabilité et de maintenabilité des matériels. On y définit cocon », une stratégie de maintenance particulière doit être appli-
le « concept de maintenance » qui prévoit les bases de la politique quée.
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• Préparation-ordonnancement
• Évaluation de la maintenance
• Amélioration de la maintenance
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• La fonction « préparation des travaux » (§ 4) pour savoir : La maintenance contribue également à faire respecter des
— comment on fait précisément (description détaillée des tâches) ; contraintes qui sont généralement :
— avec quoi on fait précisément (quels sont les moyens — la sécurité des personnes ;
nécessaires à une tâche). — la préservation du patrimoine ;
— l’innocuité pour l’environnement.
• La fonction « ordonnancement » (§ 5) pour décider :
Ces performances et contraintes sont, pour certaines, anta-
— comment on planifie les ressources ; gonistes et les objectifs assignés ne peuvent être que le résultat
— quand on réalise les tâches. d’un compromis. C’est à partir de celui-ci que les activités de main-
• La fonction « réalisation » (§ 6) pour : tenance doivent être définies et planifiées. Il faut donc se munir de
moyens de mesure de ces critères, de valeurs cibles et de niveaux
— exécuter les tâches ; de satisfaction pour orienter les stratégies de maintenance et per-
— collecter les données du retour d’expérience. mettre au management de prendre des décisions.
• La fonction « gestion des moyens du service maintenance » La fonction études rassemble toutes les analyses effectuées à
(§ 7) pour déterminer : l’abri de la pression du quotidien pour définir une stratégie de main-
— comment on s’organise ; tenance en se fixant des objectifs mesurables. Elle inclut :
— combien ça coûte. — l’analyse des besoins en fiabilité, maintenabilité et soutien
logistique ;
• La fonction « approvisionnement des matières et des presta- — l’analyse du retour d’expérience ;
tions extérieures » (§ 8) pour : — l’élaboration du programme de maintenance préventive ;
— mettre à disposition les ressources externes nécessaires. — la détermination des pièces de rechange et des matières à tenir
en stock ;
• La fonction « management » (§ 9) pour dire : — les études de modifications de matériels ;
— qui est responsable des différentes activités ; — une participation à la définition du cahier des charges des
— quels sont les écarts par rapport aux objectifs globaux ; investissements.
— où des améliorations doivent être apportées. Chacune de ces analyses contribue à l’atteinte des performances
attendues citées ci-dessus.
OBJECTIFS DE :
• disponibilité
• coûts d’exploitation
• qualité de produit ou de service
Niveau de FIABILITÉ
+
CONTRAINTES DE :
Niveau de MAINTENABILITÉ
• sûreté
• préservation du patrimoine
• sécurité des personnes
• innocuité pour l’environnement Niveau de SOUTIEN LOGISTIQUE
+
CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT
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Les pertes éventuelles de ces fonctions ne présentent pas des 3.4 Élaboration du programme
gravités équivalentes et il est utile de les hiérarchiser en tenant
compte des préférences que les décideurs se doivent d’expliciter. de maintenance préventive
La fiabilité opérationnelle, c’est-à-dire la fiabilité qui est, ou sera, Quoique l’on fasse, il subsistera des risques de défaillances
observée compte tenu de la maintenance préventive effectuée, ne résiduelles et il est préférable de concevoir la maintenance correc-
constitue qu’un indicateur. En effet, il est important de souligner tive non pas comme un échec du préventif mais comme un type
qu’il ne s’agit pas d’un but en soi mais d’un paramètre qui influe d’intervention complémentaire. Le responsable de maintenance
sur les objectifs visés (disponibilité, qualité, coûts) et sur les doit choisir la maintenance préventive qu’il effectuera et, autant que
contraintes. possible, la part qu’il laissera à la maintenance corrective.
Le responsable de maintenance doit avoir une vision fonction- Ce choix est basé sur l’analyse des conséquences des défail-
nelle. Une vision trop matérielle, qui recherche généralement pour lances. Le retour d’expérience disponible est utilisé pour évaluer les
chaque bien une fiabilité maximale sans se préoccuper des consé- risques vis-à-vis des enjeux de l’entreprise, ce qui permet de les
quences des défaillances, risque de conduire à une maintenance comparer aux effets des interventions préventives qui réduiraient
excessive incompatible avec les objectifs de coût et de disponibi- ces risques. La décision prise par le responsable de maintenance
lité. La fiabilité est donc un moyen qu’il faut ajuster pour assurer repose sur une analyse plus ou moins approfondie qui compare les
une production de qualité au meilleur coût. conséquences de différentes alternatives possibles en termes de
sûreté de fonctionnement, de coûts, et de qualité de la production.
Il en est de même pour la maintenabilité et les ressources logis-
tiques qui vont déterminer les possibilités d’intervention et leur L’élaboration d’un programme de maintenance préventive a pour
durée. Ce sont donc les objectifs et les contraintes, conjuguées but de choisir où seront réalisées les interventions préventives (sur
avec les conditions de fonctionnement, qui définissent les niveaux quels biens), quel type d’intervention sera effectué, et quand elle le
de fiabilité, de maintenabilité et de soutien logistique nécessaires. sera. À ces décisions technico-économiques s’ajoutent des choix
d’organisation faits par le management, qui conduisent à répartir les
tâches et les responsabilités entre les différents acteurs (opérateurs
de production ou de conduite, agents de maintenance de l’entre-
3.3 Analyse du retour d’expérience prise, prestataires de services). Des méthodes spécifiques peuvent
éventuellement être utilisées pour éclairer ces décisions (OMF :
Pour pouvoir déterminer le programme d’actions de mainte- Optimisation de la Maintenance par la Fiabilité [6], TPM : Total Pro-
nance préventive à entreprendre ainsi que le soutien logistique ductive Maintenance [7]). Leur application, outre la définition du
(rechanges, outillage, personnel...), outre les performances atten- programme de maintenance, peut également conduire à modifier
dues qui résultent de l’analyse des besoins, il est nécessaire de dis- les biens, à améliorer les modes opératoires, ou à faire évoluer
poser d’un retour d’expérience [8]. Idéalement, celui-ci peut être l’organisation.
constitué : Les différents services de l’entreprise doivent prendre part à la
— de l’ensemble des événements qui sont observés sur les équi- construction du programme de maintenance en fonction des
pements (les défaillances, leurs modes, leurs effets, leurs causes, compétences de chacun. Il faut notamment établir une étroite
leur localisation et leur date, les conditions d’exploitation et les collaboration entre les différents métiers qui constituent le service
informations utiles relatives aux biens et à leurs réparations) ; maintenance, et entre ce dernier et les services utilisateurs du bien.
— des interventions préventives et de leurs résultats (dégra- Il faut également tenir compte des préconisations et de l’avis des
dations constatées, remplacements et remises en état effectuées, constructeurs.
et les informations utiles relatives aux actions réalisées). Enfin, le programme de maintenance préventive inclut les inter-
Dans les faits, la collecte de l’historique est souvent incomplète. ventions réglementaires et peut donner lieu dans le domaine de la
Une part plus ou moins grande des informations utiles est perdue, sécurité à des aménagements de postes ou à diverses actions de
ou reste disséminée dans la mémoire des intervenants. Pour prévention.
s’assurer de la crédibilité des données utilisées, ou pour la renfor-
cer, il est donc important de mener des actions complémentaires.
En particulier : 3.5 Détermination des pièces de rechange
— passer par une phase de validation en sachant que celle-ci à tenir en stock
sera d’autant plus longue et difficile qu’elle sera éloignée, dans le
temps, de l’événement ; Le délai d’approvisionnement des pièces de rechange [9] et par-
— s’attacher à constituer des familles rassemblant des matériels fois les risques d’obsolescence de certains équipements ou
dont les caractéristiques technologiques et les conditions de fonc- composants conduisent les entreprises à constituer des stocks
tionnement sont suffisamment proches pour justifier d’un pour limiter les conséquences des défaillances, notamment sur la
comportement similaire. On pourra en particulier chercher à profi- disponibilité. La liste des articles à tenir en magasin est établie en
ter du retour d’expérience provenant d’autres exploitants ; tenant compte :
— compléter les données prises en compte par des avis — des conditions de fonctionnement, de la fiabilité intrinsèque
d’experts. Pour cela, il faut établir une coopération et des échanges des biens, et de la durée d’exploitation attendue de l’installation,
techniques entre le constructeur et le service maintenance de l’uti- qui influent sur la consommation des articles ;
lisateur pendant toutes les phases du cycle de vie de l’installation. — du délai d’approvisionnement qui peut allonger le temps
On pourra également utiliser comme référence les résultats des d’indisponibilité des biens ;
tests de fiabilité et de maintenabilité qui auront pu être effectués — des coûts d’achat et de stockage des articles et des coûts
avant la mise en service. financiers ;
— du manque à gagner dû à l’indisponibilité des biens en panne ;
L’analyse du retour d’expérience sert à évaluer la fiabilité des
matériels ainsi que leur contribution aux coûts d’exploitation et — de la maintenabilité des biens qui conditionne à la fois le
aux risques vis-à-vis de la sûreté de fonctionnement. En apportant niveau des pièces en stock dans la décomposition des matériels et
une vue globale, elle permet de décider « où » des actions doivent le temps de réparation.
être engagées. En fournissant des informations ponctuelles, Ce travail peut être effectué sur la base du retour d’expérience
comme par exemple des causes de défaillance, elle permet de analysé et des recommandations du constructeur. La quantité de
savoir où il faut agir. pièces de rechange à commander est calculée en tenant compte de
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Les arrêts de l’installation qui permettent de réaliser des travaux Les travaux peuvent être effectués totalement sur place, ou en
nombreux et importants en volume et en complexité nécessitent la partie en atelier ou chez le sous-traitant ou le constructeur. Ils
mise en œuvre de méthodes formalisées (PERT, GANTT). Elles per- peuvent comprendre des travaux différés de réparation de matériel
mettent de visualiser l’ordre dans lequel les travaux doivent être après échange standard.
effectués, leur durée, leur charge, et le calendrier d’exécution. On La réalisation comprend également la collecte des informations
détermine ainsi les interventions qui vont former le chemin critique relatives :
qu’il faut surveiller et mettre à jour. La maîtrise de la durée des
arrêts est bien entendu essentielle pour la disponibilité. — à l’état du matériel et à ses effets sur l’installation ;
— à l’intervention (temps passé, moyens utilisés, coûts...).
En présence d’un parc de production, un niveau supplémentaire
apparaît pour planifier les périodes d’indisponibilité programmée Ces données alimenteront le retour d’expérience et certaines ser-
de chaque unité. La maîtrise des dates de début et de fin d’arrêt est viront directement à la préparation pour mettre à jour les gammes.
un enjeu complémentaire. Le besoin « d’arriver à l’heure » pour ne Elles sont également prises en compte pour rédiger le compte-
pas désorganiser l’ensemble de l’outil de production prend une rendu d’intervention. La fin de réalisation et les aléas à l’origine de
importance plus aiguë. retards sont signalés à l’ordonnancement pour mise à jour des plan-
nings.
Cette fonction d’ordonnancement a sa part dans l’efficacité glo-
bale de la fonction maintenance. C’est également une fonction La fonction réalisation a un effet direct sur le temps d’indisponi-
charnière qui recueille et distribue les informations. La qualité du bilité à travers le temps de maintenance active (préventive ou cor-
système d’information, l’aptitude à intégrer l’aléatoire sans désta- rective). Son effet sur la fiabilité du matériel dépend de son efficacité
biliser les autres fonctions, la sensibilisation des opérateurs de et des risques éventuels de dégradation ou de défaillance qu’elle
conduite dans l’appréciation de l’état de leur équipement et des est susceptible de provoquer dans certains cas.
niveaux d’urgence des interventions, sont divers aspects qui
influent sur l’ordonnancement.
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— entretenir les articles stockés en surveillant les éventuelles tion économique doit également prévoir les budgets à venir ainsi
dates de péremption ; que les investissements.
— éliminer les pièces rebutées. Gérer c’est aussi calculer des indicateurs et des tableaux de bord
Les pièces de rechange et les matières sont classées en plusieurs qui vont permettre de suivre les évolutions et d’agir en consé-
catégories auxquelles on attribue souvent une codification quence. Ces éléments permettent d’observer le fonctionnement du
particulière qui facilite leur gestion. On trouve par exemple : « système maintenance » et servent directement au management
— les articles banalisés et les consommables (lubrifiants, piles, pour prendre des décisions.
éclairage...) qui sont d’usage courant, généralement de faible prix Pour avoir un aperçu global du fonctionnement de ce système,
(ex. : balais pour moteurs électriques...), ou qui peuvent être utilisés on pourra constituer un tableau de bord faisant apparaître :
sur divers équipements (ex. : roulements, visserie...) ; — les coûts de maintenance corrective et préventive ;
— les pièces de rechange d’usure dont la durée de vie est plus — les pertes de production dues à la maintenance ;
ou moins bien connue. Elles ont souvent un prix plus élevé, une — la qualité de la production ou du service rendu ;
consommation plus faible et une possibilité plus réduite d’inter- — les rejets ou les effets de nuisances mesurées sur l’environ-
changeabilité ; nement ;
— les pièces de sécurité (appelées aussi pièces stratégiques ou — les arrêts de travail suite à des accidents dus à la mainte-
pièces à besoin exceptionnel). Ce ne sont pas des pièces d’usure nance, etc.
et leur défaillance a un caractère aléatoire. Elles sont caractérisées
par une fréquence de défaillance très faible mais des conséquen- On calculera également des indicateurs plus ponctuels, spéci-
ces très importantes sur la disponibilité (et parfois sur la sûreté) de fiques à chaque fonction, comme par exemple le taux de pièces non
l’installation en raison d’un très long délai d’approvisionnement. mouvementées, le nombre d’heures de formation, le coût des pres-
Elles ont par ailleurs un prix élevé et présentent donc des risques tations extérieures, etc. Ils serviront à préciser les actions à entre-
technico-économiques importants. prendre pour améliorer les résultats.
En principe, le stock sert à disposer de pièces de rechange
lorsqu’un besoin imprévu apparaît, c’est-à-dire à l’occasion d’une
maintenance corrective. Pour ce qui concerne les pièces de 7.3 Gestion de la maintenance
rechange utilisées lors des interventions de maintenance préventive assistée par ordinateur
(systématique et conditionnelle), il est nécessaire de les déterminer
pour pouvoir les approvisionner en temps voulu. Idéalement, il Les différentes sous-fonctions qui constituent la fonction mainte-
conviendrait de les commander pour qu’elles arrivent « juste à nance produisent un grand nombre d’informations qui, pour
temps » pour l’intervention sans passer par le stock. Cependant, certaines, nécessitent des traitements informatiques. Les systèmes
dans la pratique, compte tenu d’incertitudes quant aux délais de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO)
d’approvisionnement notamment, il est courant que le stock peuvent faciliter la collecte, l’accès, le partage et le traitement des
contiennent des articles destinés au préventif. Il est souhaitable de données. Lorsqu’ils ont été bien choisis et convenablement mis en
limiter le nombre de pièces gérées de cette manière pour ne pas place, ils aident à faire le lien entre les différentes activités. Les pro-
accroître inutilement le volume du stock. Les pièces commandées grammes qui sont sur le marché permettent généralement :
pour des interventions de maintenance conditionnelle et non utili- — de décomposer les matériels ;
sées sont intégrées dans les stocks. Une procédure de réservation
— de rédiger et de gérer les gammes d’intervention ;
peut permettre de gérer efficacement ce type de situation.
— de gérer les ordres d’intervention ;
Le stockage est également l’une des parades possibles au pro- — de réaliser des plannings et des plans de charge ;
blème de l’obsolescence des équipements ou de leurs compo- — de gérer les pièces de rechange, l’outillage, la documentation ;
sants. Il s’agit dans ce cas de constituer un stock suffisant pour — de lancer, de suivre et de réceptionner des commandes ;
faire face à leur consommation jusqu’à la fin de l’exploitation (ou — de collecter et de traiter le retour d’expérience ;
de l’usage) du bien qui les contient.
— de réaliser des analyses des modes de défaillances et de leurs
Si la fonction de gestion des stocks de matières tient une place effets (AMDE) ;
particulière, il faut également : — d’aider à établir le programme de maintenance préventive ;
— gérer les outillages, c’est-à-dire suivre leurs entrées-sorties, — de calculer des indicateurs ;
faire procéder aux contrôles réglementaires relatifs à la sécurité, — de gérer le budget, etc.
les remplacer, etc. ; La plupart des activités de maintenance ont donc affaire avec cet
— gérer les moyens humains (formations, conditions de outil que l’on peut éventuellement inclure lui-même dans un sys-
travail...) ; tème d’information encore plus large.
— gérer la documentation (classement, mise à jour, mise à dis-
position...).
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Dans la pratique, selon l’organisation mise en place, ces tâches 8.2 Commande de prestations externes
peuvent être remplies par différentes personnes (acheteur, prépa-
rateur, magasinier...). La fonction d’approvisionnement intervient ici pour effectuer le
Il faut aussi noter que la fonction d’approvisionnement n’est pas travail qui va conduire à rédiger des contrats pour faire réaliser une
restreinte à la maintenance et qu’elle couvre l’ensemble des partie des travaux de maintenance par des entreprises extérieures.
matières et des prestations nécessaires à l’entreprise. Elle constitue La rédaction du cahier des charges est de la responsabilité de la
donc une fonction transverse qui gère des sommes importantes et fonction préparation et le contrôle de la prestation fait partie de la
dont l’efficacité a un fort impact sur les performances. fonction réalisation.
Comme pour l’approvisionnement de matières, il s’agit dans un
premier temps de sélectionner des entreprises en fonction de
8.1 Approvisionnement différents critères dont leurs compétences, puis de les consulter. Il
des pièces de rechange faut ensuite examiner les offres et rédiger les contrats [3]. De la
sous-traitance ponctuelle au partenariat, il y a un large éventail de
Les besoins en matières (pièces de rechange, huiles, fluides de possibilités pour établir des contrats de moyens ou d’objectifs, ou
réfrigération…) à approvisionner (Que faut-il ? Combien d’articles ? des combinaisons des deux.
Quand doit-on en disposer ?) sont définis par les fonctions prépa- Certains contrats de sous-traitance peuvent aussi inclure la four-
ration, ordonnancement et gestion des stocks du magasin. niture des pièces de rechange nécessaires (en particulier les contrats
La commande des articles est du ressort de la fonction achat qui passés avec un constructeur).
a pour rôle de satisfaire la demande en temps voulu et au moindre
coût. L’acheteur devra pour cela optimiser la procédure d’achat.
Le premier moyen est de sélectionner les fournisseurs en cher-
chant à obtenir les meilleures conditions. Selon la catégorie de
9. Management
matière, différentes solutions peuvent être envisagées : de la maintenance
— la négociation de « marchés tarifs » locaux ou nationaux avec
des commandes groupées à livraison programmée ou des
La fonction de management tient le rôle de chef d’orchestre. Elle
commandes à intervalles de temps fixés. Ce cas s’applique géné-
peut être assurée à différents niveaux et par différentes personnes
ralement aux rechanges banalisés et aux consommables dont la
du service maintenance. Elle consiste à :
consommation est connue et relativement constante. Il permet de
minimiser les frais d’achat et de transport ; — participer à la définition des objectifs globaux de l’entreprise ;
— la commande de quantités fixes à partir d’un seuil. La procé- — identifier les besoins et définir la politique de maintenance ;
dure est alors déclenchée par le gestionnaire du stock. Les pièces — prendre des décisions au jour le jour lorsque plusieurs alter-
de rechange d’usure sont en principe réapprovisionnées de cette natives se présentent ;
manière car leur consommation est plus aléatoire dans le temps ; — faciliter la communication entre les différentes fonctions du
— la commande de quantités variables à dates fixes. Cela facilite système maintenance et les autres fonctions de l’entreprise.
le travail de l’acheteur et permet de diminuer les frais d’achat en C’est en particulier cette fonction de management :
réduisant le nombre de commandes sans prendre de risque de rup-
ture de stock. Ce cas peut s’appliquer aux pièces peu coûteuses à — qui choisit les méthodes à appliquer ;
forte consommation ; — qui détermine l’organisation et répartit les forces de travail ;
— la commande exceptionnelle sans date ni quantité fixée. C’est — qui décide d’externaliser certaines activités ;
le cas des pièces non stockées en magasin ou des pièces de sécu- — qui propose de moderniser et d’investir.
rité. Elle agit sur le système maintenance un peu comme une boucle
Le processus de négociation et de commande peut être facilité et de contrôle-commande agit sur un processus. Son efficacité est tri-
optimisé par une bonne organisation interne de l’entreprise. On butaire de ses possibilités d’observation, de la qualité des mesures
peut en particulier : des grandeurs observées, de ses capacités de jugement, de
communication et de réaction, et des moyens d’actions dont elle
— s’assurer que tous les articles identiques ont bien la même dispose.
codification. Dans le cas d’un parc de production possédant plu-
sieurs sites, on peut parfois rencontrer des codifications différentes ;
— rechercher une standardisation optimale, ce qui aura pour
effet de réduire le stock et les commandes ;
— déterminer les matières interchangeables, c’est-à-dire qui ont 10.Conclusion :
des caractéristiques communes suffisantes pour se remplacer
(sans pour autant être identiques) ;
« la maintenance,
— spécifier les caractéristiques techniques des matières en une fonction stratégique »
évitant de les définir par leur marque, ce qui laisse ouverte la
recherche d’un fournisseur ;
— chercher éventuellement à s’associer avec d’autres entreprises La maintenance est une fonction complexe qui, selon le type de
possédant des stocks similaires. processus, peut être déterminante pour la réussite d’une entre-
prise. Les fonctions qui la composent et les actions qui les réalisent
Après la sélection des fournisseurs, la négociation des contrats doivent être soigneusement dosées pour que les performances
et la passation des commandes, il reste à en faire le suivi et à globales de l’outil de production soient optimisées.
relancer éventuellement celles qui n’ont pas été livrées dans les
délais. Une réception quantitative par le magasin puis qualitative Toute la difficulté tient à ce réglage qu’il faut ajuster en tenant
par le responsable technique de la commande doit être assurée. compte de nombreux éléments :
Elle permet de vérifier sa conformité et de lancer des procédures — au niveau de l’entreprise : du contexte économique et social ;
adaptées en cas de litige. En l’absence d’anomalie, la commande — au niveau de l’installation : de l’interaction avec les autres
réceptionnée doit être distribuée ou stockée en magasin. Une systèmes (en particulier celui de la production) ;
bonne gestion des commandes permet de raccourcir les « délais — au niveau du système maintenance : des divers effets de cha-
logistique » qui affectent le temps d’indisponibilité. cune des activités (études, préparation, ordonnancement...).
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Pour être efficace, il faut d’abord avoir une idée aussi claire que fier avec une meilleure précision des indicateurs importants.
possible des mécanismes qui influent sur les grandeurs significa- Ceux-ci peuvent ensuite être comparés à des valeurs de référence
tives (nombre de pannes, temps de réparation, délais logistiques, obtenues par benchmarking (en français : parangonnage) de
coûts de maintenance préventive, coûts du stockage des matières, manière à détecter les meilleures pratiques et à engager les amé-
actions de communication, etc.). Il faut ensuite mesurer ces liorations qui conduiront à des gains significatifs.
grandeurs et construire des indicateurs pour juger de l’état du sys- Cette présentation de la maintenance s’est voulue fonctionnelle
tème maintenance et pour identifier des axes d’amélioration. Il faut de façon à pouvoir rester générique et « neutre ». L’organisation qui
enfin trouver les actions qui conviennent et tâcher d’en évaluer sera ensuite appliquée au système maintenance est le reflet de
l’impact. choix stratégiques. En effet, selon celle qui sera établie, certaines
Nous avons essayé de donner une idée générale du système fonctions se trouveront renforcées alors que d’autres se verront
maintenance en le décomposant en sous-fonctions et en indiquant plus ou moins délaissées. On pourra par exemple favoriser des
leurs interactions. Des prédiagnostics recouvrant les différentes actions à court terme ou au contraire sur la durée, une vision terrain
activités peuvent être proposés pour évaluer les performances du ou une approche méthode... Avec la structure qu’il décidera de
système maintenance d’une installation. Ils sont éventuellement mettre en place, le management dispose donc d’un moyen d’action
complétés par des diagnostics plus poussés de manière à quanti- essentiel pour soutenir sa politique.
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