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Un système de production est dit automatisé lorsqu’il peut gérer de manière autonome un cycle
de travail préétabli qui se décompose en séquences et/ou en étapes.
Les systèmes automatisés, utilisés dans le secteur industriel, possèdent une structure de base
identique. Ils sont constitués de plusieurs parties plus ou moins complexes reliées entre elles :
la partie opérative (PO) ; la partie commande (PC) et la partie relation (PR) de plus en plus
intégrée dans la partie commande.
- La partie opérative (noté PO) : C’est le
processus physique à automatiser appelé
également « partie puissance ». En plus
de sa mécanique propre, cette partie
comporte :
Les pré-actionneurs recevant les ordres
de la partie commande ;
Les actionneurs, appelés également «
organes moteurs » exécutant les ordres ;
Les capteurs informant la partie
commande de l’état de la partie
opérative (position, vitesse, présence
pièce).
- La partie commande (noté pc) : C’est
l’automatisme qui en fonction des
informations venant de la partie
opérative (capteurs) élabore des ordres
destinés à cette même partie opérative
(pré-actionneurs). Il contrôle le
déroulement du cycle.
- La partie relation « accès opérateur »
(noté PR) : L’opérateur est amené à
donner des ordres à la partie commande
(par bouton, clavier, etc.) et reçoit des
informations émanant de la partie
commande (par voyants, synoptique,
alarme, etc.).
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2 LES AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS
L'automate programmable reçoit les informations relatives à l'état du système et puis commande
les pré-actionneurs suivant le programme inscrit dans sa mémoire.
Un API se compose donc de
Module d'alimentation : il assure la distribution d'énergie aux différents modules.
Unité centrale : à base de microprocesseur, elle réalise toutes les fonctions logiques,
arithmétiques et de traitement numérique (transfert, comptage, temporisation ...).
Le bus interne : il permet la communication de l'ensemble des blocs de l'automate et des
éventuelles extensions.
Mémoires : Elles permettent de stocker le système d'exploitation (ROM ou PROM), le
programme (EEPROM) et les données système lors du fonctionnement (RAM).
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Interfaces d'entrées / sorties :
o Interface d'entrée : elle permet de recevoir les informations du S.A.P. ou du
pupitre et de mettre en forme (filtrage, ...) ce signal tout en l'isolant électriquement
(optocouplage).
o Interface de sortie : elle permet de commander les divers préactionneurs et
éléments de signalisation du S.A.P. tout en assurant l'isolement électrique.
3 FONCTIONNEMENT DE L’API
Langages de programmation :
Il existe cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation d’applications
d’automatisme. qui sont normalisés au plan mondial par la norme CEI 61131-3.
Chaque automate se programmant via une console de programmation propriétaire ou par un
ordinateur équipé du logiciel constructeur spécifique. Les cinq langages sont :
Langage littéral structuré (ST : Structured Text) : langage textuelle de haut niveau de même
nature que le Pascal, il utilise les fonctions comme if ... then ... else ... (si ... alors ... sinon ...)
Langage à contacts (LD : Ladder diagram) : Langage graphique développé pour les électriciens.
Il utilise les symboles tels que : contacts, relais et blocs fonctionnels et s'organise en réseaux
(labels).
Blocs Fonctionnels (FBD : Function Bloc Diagram) : Langage graphique ou des fonctions sont
représentées par des rectangles avec les entrées à gauche et les sorties à droites. Les blocs sont
programmés (bibliothèque) ou programmables.
SFC (« sequential function char ») : issu du langage GRAFCET, ce langage, de haut niveau,
permet la programmation aisée de tous les procédés séquentiels ;
Liste d’instructions (IL instruction list) : ce langage textuel de bas niveau est un langage à une
instruction par ligne. Il peut être comparé au langage assembleur.
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Chapitre : 2
GRAFCET
1 INTRODUCTION
GRAFCET ou le langage SFC (sequential function chart), est une représentation graphique qui
traduit, sans ambiguïté, l'évolution du cycle d'un automatisme séquentiel. Le procédé est
représenté comme une suite connue d’étapes (états stables), reliées entre elles par des transitions.
Une condition booléenne est attachée à chaque transition.
Format du graphique
Un programme SFC est un réseau graphique d’étapes et de transitions, reliées par des liaisons
orientées. Les liens de connexion multiples sont représentés par des divergences et des
convergences. Les principales règles graphiques sont :
- une étape ne peut pas être suivie d’une autre étape ;
- une transition ne peut pas être suivie d’une autre transition.
Eléments graphiques de base
Etat initiale
Transition 0
Action
1
Etape X Réceptivité
2
Liaison
Y
Niveau technologique
Supposons que la technologie qui sera mise en place dans cet
automatisme soit une technologie pneumatique : la montée et la
descente de la poinçonneuse sont réalisées par un vérin double effet
L‘arrivée d‘air en A+ provoque la sortie du vérin et donc la descente
de la poinçonneuse. Inversement, l‘arrivée d‘air en A- provoque la
rentrée du vérin et donc la remontée de la poinçonneuse.
On prenant en compte les actions et les capteurs suivants :
m : ordre de « marche »
h : capteur de position haute
b : capteur de position basse
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A+ : Descente du vérin
A-: Remontée du vérin
Supposons maintenant que la descente de la poinçonneuse soit réalisée par un vérin simple effet
par l‘envoi d‘air en A+,
et que la remontée soit provoquée par un ressort de rappel en l‘absence d‘air en A+:
Le GRAFCET technologique devient alors :
L‘étape 3 ne possède plus d‘action associée, car c‘est le ressort qui joue son rôle de rappel.
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2 DESCRIPTION DU GRAFCET
L’étape symbolise un état ou une partie de l’état du système. L’étape possède deux états
possibles: active représentée par un jeton dans l’étape ou inactive. L’étape i, repérée
numériquement, possède ainsi une variable d’état, appelée variable d’étape Xi. Cette variable est
une variable booléenne valant 1 si l’étape est active, 0 sinon.
Etape initiale
Elle représente le système à l’état de repos initial. Elle est activée au début du cycle.
Etape
A chaque étape est associée une action ou plusieurs, c’est à dire un ordre vers la partie
opérative ou vers d’autres grafcets.
Une transition indique la possibilité d’évolution qui existe entre deux étapes
et donc la succession de deux activités dans la partie opérative. Lors de son
franchissement, elle va permettre l’évolution du système. A chaque
transition est associée une réceptivité qui exprime la condition nécessaire
pour passer d’une étape à une autre.
Cette condition est écrite sous forme d’une proposition logique, une fonction
combinatoire calculée à partir :
– des variables d’entrées traduisant l’état des capteurs, des boutons
poussoirs, etc.,
– du temps,
– de l’état courant des étapes du grafcet (les Xi).
Règle :
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2.3 Les liaisons orientées
Une liaison orientée est le lien qui lie une étape à une transition ou l’inverse. Par convention,
étapes et transitions sont placées suivant un axe vertical. Les liaisons orientées sont de simples
traits verticaux lorsque la liaison est orientée de haut en bas, et sont munis d’une flèche vers le
haut lorsque la liaison est orientée vers le haut.
La ou les sorties correspondant à l’ordre A sont mises à 1 tant que l’étape associée est active.
Lorsque l’étape devient inactive, la ou les sorties sont mises à 0.
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D est la durée de la temporisation, c’est à dire le retard mis pour passer à 1 après que Xi soit
passé à 1.