Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Remerciement
Résumé
Les stocks sont toujours la conséquence de problèmes (surproduction, défauts qualité, attentes)
qu’il faut résoudre. Un élément important du Lean manufacturing est la réduction des principaux
stocks : produits finis, produits encours ou pièces achetées. Les réduire permet d’améliorer l’état
financière de l’entreprise et représente pour les milieux industriels un manque à gagner.
Ce rapport retrace l'ensemble de l’expérience passé chez la société Leoni Wiring Systems (Ain
Sebaâ) au cours de quatre mois de stage de fin d’étude, durant lequel nous essayons de réduire le
stock des encours en implémentant un système KANBAN par petit train dans le but
En vue de diminuer le stock d’encours de 4 jours à 2 jours pour la WIP des matières premières,
D’assurer la disponibilité des composants au bon moment , au bon endroit et en adoptant
DMAIC comme démarche d’amélioration, une analyse du processus est faite sur la ligne DG1 de
la famille X62, à l’aide de l’outil VSM permettant de visualiser clairement les gaspillages de
production susceptibles d’augmenter les encours. L’étude des données dégagées nous a permis
de déceler les causes engendrant les encours, un plan d’amélioration est proposé à la fin, aussi
bien pour le WIP des semi-finis que pour celui de la matière première afin d’instaurer le travail
en flux tiré suivant le principe de juste- à-temps, puis nous nous sommes concentrées sur les
encours de la matière première en étudiant la mise en place du système KANBAN par petit train.
À la lumière de cette étude, nous comptons donner plus d’efficacité au calcul du besoin fait par
le service d’approvisionnement et nous avons estimé un gain considérable.
Abstract
ملخص
Liste des abréviations
DMAIC : Désigne une méthode de résolution des problèmes en cinq étapes : Définir, Mesurer,
Analyser, Innover, Contrôler.
KANBAN : (Mot Japonais) signifiant étiquette, une gestion KANBAN se matérialise par un
circuit de containers et d’étiquettes entre postes avals et postes amonts. C’est un passage des flux
poussés aux flux tirés par la demande. (1)
Introduction
La recherche de la productivité maximum passe par la suppression de tous les aléas de
production et des gaspillages. L’un des trois piliers du LPS, le « Juste à Temps » se concentre sur
l’élimination de deux mudas majeurs : les stocks et les mouvements inutiles.
Aujourd’hui les postes d’assemblage sont ravitaillés en début d’équipe. Les approvisionneurs
remplissent au maximum les racks d’approvisionnement et reviennent ponctuellement remplir
les bacs vides ou changer les colis. Ces réapprovisionnements se font de façon irrégulière, ou
bien lorsque l’opératrice demande un composant qui lui manque.
On constate une grande variabilité dans la tâche de l’approvisionneur qui doit parfois retourner
au magasin pour chercher un seul composant.
De plus, le niveau d’en-cours composants n’est pas contrôlé. Certains composants ont 2 heures
de consommation au poste, d’autres ont jusqu’à 20 jours !
D’où l’intérêt d’une organisation en flux tirés entre le magasin et les lignes d’assemblage.
La mise en place du petit train cyclé composants se concentre principalement sur l’amélioration
du flux d’approvisionnement des lignes d’assemblage. L’objectif est de répondre au mieux à
la demande du client (l’opératrice), pour l’approvisionner régulièrement et sans rupture, tout en
améliorant la gestion du niveau d’en-cours.
L’équilibrage de l’autonomie de chaque composant sur l’ensemble des postes du process permet
d’optimiser l’approvisionnement des composants. En utilisant un train qui circule à fréquence
fixe entre le magasin et les lignes, on supprime donc les gaspillages importants liés à un circuit
aléatoire.
Le petit train cyclé est une application fidèle du principe de « Juste à temps ».
Chapitre I : Présentation de
l’organisme d’accueil
INTRODUCTION
Dans cette partie, nous exposons l’organisme d’accueil LEONI au niveau mondial
et national, ses critères stratégiques, puis nous introduisons le câblage comme un
processus connu dans toutes les multinationales du câblage.
Partie I : Présentation de l’organisme d’accueil
1980 Haut-parleurs.
Câblage moteur.
Câblage avant.
Câblage arrière.
Câblage sous caisse.
Câblage habitacle.
Câblage 4 portes.
Câblage pavillon.
Câblage principal.
Câblage planche de bord.
I.3.4 Organigramme LEONI AIN SBAA
II.3. Préparation
Il s’agit de réaliser des opérations sur différentes sections de fils, des opérations ne pouvant pas
être réalisées au niveau des machines KOMAX.
Le sertissage : Il consiste à réaliser la liaison entre l’extrémité du fil électrique et la connexion.
Cette liaison assure une fonction électrique définie par une chute de tension et une autre
mécanique définie par une tenue à l’arrachement. Il dépend en premier lieu des formes de
poinçon et enclume de l’outil à sertir, et de la section des fils. Il peut se faire soit manuellement
ou automatiquement sur des machines de coupe et de sertissage.
Insertion des joints : Les joints (seals) sont des dispositifs permettant d’assurer l’étanchéité lors
de l’insertion de la partie fonctionnelle dans le boitier de connexion
Le torsadage : L’opération consiste à Vriller 2 ou 3 fils entre eux, dont le but de diminuer les
parasites lors de la transmission du courant électrique, l’opération se fait sur une machine
appelée torsadeuse dans laquelle on fait entrer les paramètres de torsadage à savoir la longueur
avant et après, et le réglage du compteur.
II.4. L’assemblage
Cette étape consiste à assembler les différents éléments du câblage en respectant la géométrie
demandée et les liaisons électriques. Il existe différents processus d’assemblage :
Table fixe
Carrousel
Ligne d’Assemblage Dynamique (LAD)
II.4.1. Table fixe
Consiste à réaliser l'ensemble du faisceau par une seule personne sur une table fixe. Tous les
composants (fils, connecteurs…) sont approvisionnés en frontal au poste. Les contrôles
dimensionnels et électriques sont réalisés sur un banc "Off ligne" (hors table de montage).
Figure 10 : Exemple de table fixe
III.4.2. Carrousel
Ce sont des planches, sur lesquelles, les opérateurs réalisent l'ensemble des opérations
d'assemblage (encliquetage, habillage et contrôle dimensionnel). Les tâches sont réparties par
opérateur en fonction du nombre de tables (de 6 à 20 postes). Les tables tournent en continu et à
vitesse constante (réglable) grâce à une structure mécanique motorisée en forme de "O", d'où
l'appellation "Carrousel". Tous les opérateurs sont à l'extérieur et l'approvisionnement (des fils)
se fait au dos des opérateurs.
Conclusion :
Le but de ce chapitre était de présenter LEONI dans son contexte global afin de cadrer le lecteur
et lui donner une idée claire sur l’organisme d’accueil, son activité principale, le processus de
fabrication, et les principes de base qui garantissent son amélioration continue.
Après cette première phase de préparation, nous allons aborder dans le chapitre suivant la
deuxième phase de notre projet qui cadre la conjoncture qui a donné naissance à mon PFE.
Chapitre II : Contexte du
projet
INTRODUCTION
Dans cette partie, nous exposons l’organisme d’accueil LEONI au niveau mondial et national,
ses critères stratégiques, puis nous introduisons le câblage comme un processus connu dans
toutes les multinationales du câblage
I. Présentation du projet
1.1. Contexte du projet
Pour garder sa position de leader dans le marché mondial, Leoni Wiring Systems doit adopter
une politique de chasse aux pertes, l’un des principaux types de perte est le stock élevé qu’il soit
de la matière première, encours ou produits finis. C’est la conséquence d’un écart entre le flux
(financier ou de produits) d’entrée et le flux de sortie sur une période de temps. Un stock joue
donc un rôle nécessaire de régulation dans l’entreprise et lui permet d’assurer son activité
principale.
Cela, justifie l’existence d’un stock. Toutefois, il faut chercher, à déterminer le stock « juste
nécessaire ». Or ce stock n’est que la face visible de l’iceberg, le reste du stock (la face cachée
de l’iceberg) servant à cacher une multitude de problèmes liés à l’organisation et au
fonctionnement de la production.
Figure 16 : L'iceberg du stock
D’où le lancement de notre projet de fin d’étude qui vise à l’amélioration du processus
d’approvisionnements des lignes en intégrant un nouveau concept du Lean Manufacturing.
1.2. Problématique
Les encours sont l’un des aspects du gaspillage qu’il faut éliminer. C’est de l’argent qui reste
immobilisé dans le processus de production. Ils reflètent la non-maîtrise du processus et
influencent le flux d’approvisionnement et le flux de production de Leoni. La présence des
encours crée un impact négatif et amplifie les problèmes aux niveaux de :
La fluidité du processus
La qualité des composants
La Surface allouée
La déstabilisation du system MRP
La liquidité de l’entreprise et son impact sur le cash-flow.
Le respect des exigences du client
C’est dans le cadre de pallier à ces anomalies que se justifie notre projet qui porte sur l’étude et
l’optimisation du processus d’alimentation des lignes
Le segment 5 compte parmi les segments les plus complexes en termes de produits finies et
processus d’assemblage, il s’agit d’un processus d’assemblage du câblage du tableau de bord
pour l’automobile utilitaire Renault New Master, conçue pour le transport des marchandises ou
des passagers.
L’HABITACLE X62, ou le câblage du tableau de bord du Renault New Master, a un processus
de fabrication assez compliqué avec un grand nombre de fils généralement supérieur à 300 fils,
de main d’œuvre et un grand nombre d’heures de travail.
Le choix du produit n’est pas aléatoire, il faut se focaliser sur celui qui a un volume de
production plus élevé et qui génère plus d’encours. Pour cela, nous nous sommes basés sur les
critères suivants :
% WIP
9%
10%
23% 58%
Il est importance de savoir se fixer des objectifs : toujours vérifier que votre indicateur est
SMART (Spécifique, Mesurable, Ambitieux, Réaliste, Temporel). Il faut également identifier les
obstacles qui vous empêchent de bien formuler votre objectif.
Les objectifs du projet sont définis d’après la méthode SMART :
• Ressource disponible.
Atteignable
L’outil Pareto a pour but de sélectionner, dans une population, les sujets les plus représentatifs
en regard d’un critère chiffrable. Généralement Le diagramme Pareto est un moyen simple
pour classer les phénomènes par ordre d’importance. Ce diagramme et son utilisation sont aussi
connus sous le nom de « règle des 20/80 » ou méthode ABC. [2]
1.2. Diagramme de causes et effets :
Les diagrammes de causes et effets ou d'Ishikawa, ou diagrammes en arête de poisson, sont des
diagrammes où les différentes causes d'une erreur sont représentées d'une manière hiérarchique.
Au niveau supérieur
on distingue sept "domaines standards" de causes (la matière, ou les matériaux, le matériel
employé, le milieu, ou le contexte, les méthodes, la main d’œuvre, les moyens financiers et le
management). Chacun de ces niveaux est développé jusqu'au niveau des causes élémentaires. [3]
M3
M2
M1
Effet
M4
M5
Matière : Recense les causes ayant pour origine les supports techniques et les produits
utilisés.
Au milieu des années 1950, le système Mizusumashi a joué principalement le rôle de transfert
des exigences de production, y compris les matières premières, composants et pièces entre
usines. Comme la TPS est développé et réparti sur d'autres entreprises et industries, le Système
Mizusumashi a été élargi afin de s’approvisionner des composants sur le magasin.
Mizusumashi signifie « araignée d'eau » en japonais. Il se réfère au train logistique qui alimente
les lignes de production ou d'assemblage. Peu à peu, il est mis en œuvre dans différentes
entreprises gagnant du terrain sur l’alimentation traditionnelle.
Si autrefois, on servit les composants de chaque ligne avec un chariot en utilisant une palette de
pièces pour toute la journée. Maintenant le train logistique aura des boîtes (bacs) contenant des
pièces pour une durée spécifique de travail.
Le système Mizusumashi est l'un des moyens populaires adoptant la philosophie de Just in Time
utilisé pour produire ou récupérer les bons éléments nécessaires au bon moment. Les opérateurs
se déplacent régulièrement entre les lignes d'assemblage et de stockages et apportent la quantité
exacte des pièces nécessaires sur la ligne.
Aujourd'hui, cette méthode devient très importante, comme le cycle de vie du produit devient
plus court et les dirigeants d'entreprise reconnaissent qu’un stock élevé pourrait être inutile. (4)
1.4. Fonctionnement du KANBAN par petit train
La Mizusumashi vient pour combler le but du KANBAN, ceci est vrai dans la mesure de gérer
les tâches de réapprovisionnement afin que le personnel de production puisse se concentrer sur
les tâches à valeur ajoutée qui créent des produits.
Le principe consiste à ce que le petit train roule depuis le magasin, il peut servir des pièces par
petites quantités pour approvisionner les différentes postes de production dans la ligne. Sa
mission dans l’usine est d’assurer que chaque poste soit effectivement approvisionnée avec les
bons composants, dans la bonne place et au bon moment.
Le train travail en boucle reliant un ensemble de clients et le magasin. Le client inclut tous les
postes de la ligne d’assemblage. Pendant son parcours (Figure 16), le train prend les composants
dont les postes ont besoin du magasin, pose chaque composant dans sa place prédéfinie et en
même temps récupère les boites vides de chaque poste. (5)
Pendant sa boucle, le train régule le réapprovisionnement en informant le fournisseur de la
consommation du poste. Ensuite, il prend du magasin ce qu’il lui faut pour son prochain
parcours.
2. Principe
Le DMAIC est une méthode d’analyse utilisée pour réduire les gaspillages en trouvant les causes
profondes, pour les éliminer, et pour maintenir ce niveau d'amélioration. C'est donc une méthode
de résolution de problèmes, comme le PDCA ou les 8D, dont l'acronyme forme également le
mnémotechnique en décrivant la séquence des cinq étapes fondamentales. Grâce à celle-ci, une
équipe de projet détermine donc les besoins du client (à définir), et rassemble des informations
sur la performance des processus (mesure), ce qui conduit à l'identification de questions et de
problèmes. En analyse, les causes profondes sont identifiées et validés avec des données.
L'élaboration et la mise en œuvre de solutions (improve, amélioré) sont suivies d'actions visant à
assurer que le processus d'amélioration est normalisé et que les gains sont maintenus. DMAIC
est soutenue par des outils de qualité et des outils avancés facilitant la prise de décision. Chaque
étape du processus cyclique DMAIC est nécessaire pour assurer les meilleurs résultats possibles.
(7)
3. Conclusion
Ce chapitre introductif est une mise dans le contexte du projet. Nous avons donné un aperçu
général sur l’organisme d’accueil, ensuite nous avons présenté le cadre général du projet y
compris la problématique du projet, ainsi que la méthodologie du système KANBAN par petit
train et la démarche adoptée pour la résolution du problème.
Chapitre III : Diagnostique de
l’état actuel
I. La phase définir
L’étape définir consiste à préciser le périmètre du projet, les attendus, les ressources, les délais
nécessaires et les objectifs à atteindre.
On dit qu’« un problème bien posé est à moitié résolu ». D’où, notre recours à la méthode
QQOQCCP afin de définir notre projet.
1.1. QQOQCP
La méthode QQOQCP apporte les informations qui permettent de mieux connaître, cerner,
clarifier, structurer, et cadrer notre projet car elle explore toutes les dimensions sous différents
angles.
Réduire la WIP
Pourquoi ? Assurer la disponibilité des composants .
Fluidiser le flux d’approvisionnement.
L’objectif principal est d’augmenter le niveau de satisfaction des clients (opérateurs) en leur
livrant des produits répondant à leurs exigences le plus parfaitement possible.
Donc, il est fondamental, avant de réaliser des mesures ou analyser le projet, d’identifier ces
besoins C’est ce qui est appelé, VOC (Voice Of Customer, voix du client)
L’objectif ultime de cette identification des exigences critiques est :
D’augmenter le niveau de satisfaction des clients c'est-à-dire dans la figure XX
d’augmenter la zone 1 qui représente la zone de conformité. La finalité est de faire coïncider les
trois carrés et de n’en faire plus qu’un.
Afin d’organiser cette collecte d’informations on a eu recours dans un premier temps à établir
une liste des clients (opérateurs concernés) qu’on a ensuite exploité en utilisant une méthode
d’entretiens non-directifs dans le but de regrouper les informations nécessaires sur un tableau
(Annexe 3 ) ce dernier va nous aider à exploiter ces informations afin d’en extraire les CTQ
(Annexe 4 )
1.3.1 SIPOC
Le SIPOC est une approche processus pour nous permettre de traduire les attentes du client (les
CTQ) en spécifications du process (Input et Output). Il doit nous permettre de donner une vue
globale du processus à améliorer et de mettre en avant le début du processus et la fin et ainsi de
clarifier le périmètre du projet. L’enjeu principal est donc d’aider à la structuration du projet et à
valider le lancement de celui-ci auprès du Sponsor et du Master black belt.
3.2 La Fiche processus :
FICHE PROCESSUS Entreprise :
Approvisionnement interne (composants en-cours) LEONI
Définir une méthode d’alimentation des lignes d'assemblage et de finition permettant de distribuer les composants avec les bonnes quantités, au bon
Finalié du processus : endroits, et au bon moments afin d’organiser un flux tendu des composants, d’assurer leur disponibilité et anuuler la variabilité des taches du ravitailleur.
Exigences
Réglementaires :
Responsabilité :
Moyens :
* Ravitailleur
Humains : * Magasinier
Moyens : * Chariot
La charte de projet :
L'objectif de la charte de projet est de définir le projet, constituer l’équipe de travail et fournir
une référence pour l'évaluation ultérieure de son succès.
La Charte De Projet
Nom du projet Date de début Date de fin
Leader du projet
Membre de projet Cout de projet (investisement/Dépenses)
Investissement Dépenses
Achraf Chafaa
Le petit train est une méthode d’alimentation de la ligne de finition ( test agrafes , test électrique et test caméra) permettant de distribuer les composants avec les
bonnes quantités, au bon endroits, et au bon moments afin d’organiser un flux tendu des composants, d’assurer leur disponibilité et anuuler la variabilité des taches
du ravitailleur.
Lean 6 sigma
DMAIC
Planing du projet
Périmètre du projet :
Le segment 5 compte parmi les segments les plus complexes en termes de produits finies et
processus d’assemblage, il s’agit d’un processus d’assemblage du câblage du tableau de bord
pour l’automobile utilitaire Renault New Master, conçue pour le transport des marchandises ou
des passagers.
L’HABITACLE X62, ou le câblage du tableau de bord du Renault New Master, a un processus
de fabrication assez compliqué avec un grand nombre de main d’œuvre et un grand nombre
d’heures de travail.
Notre étude sera appliquée sur la ligne DG1 de la famille X62 en contribution avec le magasin
qui assure la réception et la livraison de la matière première.
3. Phase : Mesurer
« On ne peut améliorer que ce que l’on mesure », c’est dans ce cadre que s’inscrit ce deuxième
axe de ce chapitre dont l’objectif est de connaître l’état actuel du processus de production de la
ligne DG1.
L’étape de mesure consiste à collecter les données et rassembler les informations nécessaires à la
détection des anomalies. Autrement dit, son objectif est de se renseigner, par les mesures
appropriées sur le fonctionnement du processus par rapport aux objectifs fixés par l’entreprise.
Cette première mesure servira de base de travail chiffrée pour les phases qui suivront.
Définition du Brainstorming
Le brainstorming est une technique de créativité qui facilite la production d’idées d'un individu
ou d'un groupe. L'utilisation du brainstorming permet de trouver le maximum d’idées originales
dans le minimum de temps grâce au jugement différé. Ce dernier consiste à énoncer d'abord un
grand nombre d’idées et de les évaluer uniquement dans un deuxième temps ou lors d'une autre
rencontre.
3.1. Notions
La VSM a été francisée en cartographie de la chaîne de valeur. La « cartographie » désigne la
réalisation de la carte, c'est-a-dire la simplification de phénomènes complexes, synthétisée sur un
support physique, et permettant une compréhension rapide et pertinente. Dans ce cas précis, la
cartographie concerne la « chaîne de valeur ».
3.1.1. La chaine de valeur
La chaîne de valeur est la décomposition de l’activité de l’entreprise en une séquence
d’opérations élémentaires. Elle permet d’identifier les opérations à valeur ajoutée (et celles à
non-valeur ajoutée) entrantes dans la composition et la fabrication du service et du produit, tel
qu’il est attendu par le client.
La détection de la non-valeur ajoutée se fait en suivant le produit tout au long de sa fabrication,
et en identifiant les gaspillages. Les opérations à valeur ajoutée sont à l’inverse les activités qui
transforment la matière et contribuent à la rendre conforme aux attentes du client.
3) Poser les questions clés et dessiner la nouvelle chaîne de valeur.
Ainsi, comme l’illustre
la Figure 20, la construction de la carte VSM va dans le sens inverse de la chaîne de création
de valeur.
* seuls les arrêts autorisés sont déduits (pauses, repas, réunions). La cadence n’autorise pas les
arrêts machines (pannes, changements de séries).
Afin de satisfaire la demande client, tous les temps de cycle des différents postes de la ligne
doivent être inférieurs ou égales au Takt Time.
La VSM est un outil essentiel dans le Lean manufacturing, et ce pour plusieurs raisons :
Elle met en évidence la création de valeur.
Elle aide à dépasser le niveau des processus individuels simples.
Elle visualise la chaîne de production dans son ensemble (la carte VSM débute
avec
l’arrivée des matières premières de chez le fournisseur et se termine avec l’expédition
des produits finis vers le client final)
Elle permet d’aller au-delà des manifestations du gaspillage, elle en indique les
causes.
Elle fournit une base d’échange pour discuter de l’intérêt des divers processus de
fabrication.
Elle constitue un avant-projet de conversion vers une démarche au plus
juste,
l’ébauche du plan d’une future organisation
La carte VSM fait ressortir les liens entre les flux de matières et les flux
d’information.
Le Takt time
La ligne concernée est la ligne DG, cette ligne fonctionne avec 2 shifts. Une
équipe travaille 8 heures par jour (avec 30 minutes de pause) et il y a 5,5 jours de travail par
semaine. La demande client peut être relevé depuis le séquenceur et est quantifiée de 500
faisceaux par shift (exemple d’une journée pleine cadence ).
D’où:
Le Takt Time de la ligne est de 54 secondes. Cela équivaut à dire que si Leoni souhaite répondre
à la demande client, un faisceau doit sortir de sa ligne de production toutes les 54 secondes.
Takt time = (7,5 x 5,5 x 3600) / 6000 = 54 s
C’est une mesure directe prise tout en respectant les conditions suivantes : - Poste stabilisé
-
Opérateur formé.
Lors du chronométrage, nous avons calculé le temps de cycle pour chaque poste.
Pour les postes faisant intervenir une ou plusieurs machines avec en plus une activité manuelle,
nous avons pris en considération les opérations effectuées en temps masqué avant de définir la
durée totale du cycle.
- La quantité de stock
Quant au stock de matière première, encours et produits
finis, les données ont été relevées dans un jour qui connaît une forte production du produit X62,
elles sont représentatives vu que les variations restent toujours minimes.
Le stock est déduit en nombre de jour (couverture de stock), c’est un indicateur qui mesure le
nombre de jours de consommation auxquels le niveau de stock peut faire face.
Chronométrage alimentation :
Afin de définir les temps du processus d’alimentation, nous avons eu recours au chronométrage
s’étalant du 06/03/2017 à 21/03/2017 .
I.2.a Exploitation de la base de données afin de générer les défauts majeurs
Leoni AS a réussi à automatiser certaines tâches grâce à l'enregistreur de macros, parmi les
tâches automatisées sont la collecte et l’enregistrement des défauts internes dans des bases de
données pour chaque segment afin de faciliter la visualisation et l’exploitation des données
Afin de connaître les défauts qui sont récurrents et qui pénalisent notre segment, on a tracé à
partir de la BD un diagramme de total de défaut par ligne pour connaître la ligne pénalisante qui
est la ligne DG1 (ligne du câblage haut de gamme) et plus précisément l’équipe A.
On a aussi tracé un diagramme de Camembert pour visualiser les défauts par type : On constatera
que 82% des défauts sont des inversions fils, suivi par 6% de défauts causés par des boitiers
détériorer
3.3. VSM de l’état actuel
4. Conclusion
L’étape « Définir » est primordiale pour délimiter le projet et se concentrer sur l’essentiel, la
phase « Mesurer » quant à elle, précède l’élaboration de la VSM qui, elle récapitule tous les
mesures faites et donne une vision générale de l’état actuel tout en rendant facile la détection des
anomalies dont souffre le processus étudié et qui sera l’objet d’une analyse détaillé dans ce qui
suit.
Chapitre III : Analyse du
processus
Introduction :
Dans ce chapitre on va faire une analyse des données collectées (fichiers et existant
sur terrain), puis une identification des problèmes à résoudre, On va commencer par une
définition des mudas puis une analyse de VSM qu’on va appliquer par la suite par les 5M afin de
mettre en évidence toutes les sources des gaspillages rencontrées dans les lignes de production
du projet.
Cette étape est préliminaire et nécessaire avant d’établir les grands axes du cahier des charges
dans le chapitre précédent donc se chapitre vient pour justifier et prouver nos choix pour l’étude.
1. Analyse VSM
La VSM permet de mettre en exergue les différentes anomalies qui pénalisent le bon
déroulement de la production. Puis l’analyse vise à recenser les causes derrière problèmes
d’approvisionnement des lignes d’assemblage qui sont classifiés selon les 7 Mudas :
Ces gaspillages observés nécessitent une analyse approfondie afin d’éradiquer les causes
identifiés dans la VSM.
Les composants sont ravitaillés depuis le magasin vers la ligne où sont stockés dans des
dessertes, stock intermédiaire, à proximité des postes de travail.
Analyse de déroulement :
Les livraisons sont faites d’une façon aléatoire et c’est le ravitailleur qui se charge d’assurer la
Disponibilité de la matière dans les dessertes dédiées.
Le team speaker se charge d’amener les
bacs des composants de la desserte au poste lorsque l’opératrice signale que la quantité a été
consommée. Mais cela ne se fait pas la plupart du temps, vu les plusieurs tâches dont l’assistant
s’occupe en même temps, donc c’est les opératrices qui se déplacent de leurs postes vers les
dessertes pour s’approvisionner en composants ce qui engendre un arrêt provisoire
dans leurs postes et une attente du poste aval. Se déplacer pour aller prélever des composants
dans un stock, même situé à proximité de la ligne de fabrication est considéré comme un
gaspillage.
L’arrêt de la production à cause d’un manque de composants est intolérable. Sous la crainte de
retard au niveau de l’alimentation et afin d’éviter tout blocage, le magasinier accumule des
grandes quantités de composants dans la ligne.
Pendant son shift, il fait des tournées répétitives pour vérifier l’état du stock. C'est là où il vérifie
visuellement que la matière pourrait être suffisante ou non. Une fois la quantité d’un composant
donné est insuffisante (et cela en se basant sur son expérience et sa propre estimation), il
alimente la desserte.
3.1.2 WIP
Les stockages bord de ligne sont souvent importants car pour éviter
de démultiplier les mouvements, les magasiniers apportent des quanti-
tés très supérieures aux besoins des fabrications. Plus le contenant est
important et moins le magasinier aura de mouvements à effectuer. Cette
recherche de productivité logistique s’accompagne donc logiquement
d’une consommation excessive de surfaces au sol (en raison du stockage
important) ainsi que des allées de circulation relativement larges per-
mettant de faire passer des chariots élévateurs (type frontal)
Flux d’information
Une fois le magasinier déclare le composant avec le pistolet, le système ERP soustrait
automatiquement la quantité du stock magasin ce qui permet de suivre instantanément l’état du
stock dans le magasin et générer le besoin par la suite. Cependant, étant donné que le système
ERP ne prend pas en compte la quantité de la matière première déjà existante dans la ligne
l’approvisionneur approvisionne des quantités qu’il possède déjà. En plus, les composants
peuvent rester dans la ligne jusqu’à leur obsolescence.
Analyse Défaut :
Ma période de stage s’est coïncidée avec la réception d’une réclamation client dont le probléme
est : la présence d’un corps étranger dans un boitier calculateur nommé C2.
3.2. Diagramme d’Ishikawa
Pour récapituler ce qui précède, nous listons ces constats sous forme d’un diagramme d’Ishikawa
:
Chapitre IV : Innover
2. Plan d’action
Après avoir analysé la VSM, plusieurs opportunités d’amélioration se présentent, à l’aide d’un
groupe pluridisciplinaire, nous avons élaboré le plan d’action suivant :
4. Etude de la mise en place du KANBAN par petit train
Pour remédier au problème du stock de matière première en bord de ligne, nous avons pensé à
transformer le mode de livraison classique point à point, par un mode de livraison par tournées
en approvisionnant les pièces demandées, là où elles sont demandées, quand elles sont
nécessaires.
D’où, l’implantation de KANBAN en utilisant un petit train (mizusumashi) qui circule entre le
magasin et les points de livraison des pièces dans la ligne tout en optimisant sa circulation entre
les différents postes.
L’étude de l’implantation du KANBAN suit les étapes suivantes :
4.1. PFEP
La première étape dans l’étude de l’implantation du système KANBAN, est de déterminer les
postes qui consomment de la MP y compris la collecte de toutes les informations nécessaires :
Désignation
Référence
BOM
Cadence nominale du poste UCS
Ces données sont rassemblées sous la forme d’un fichier Excel nommé PFEP (Annexe 8). Ce
fichier sera la base du travail par la suite, car il précisera la quantité à livrer et le moment pour
chaque tournée.
En premier lieu, il faut connaître la couverture de l’UCS de chaque référence. Il est égale à :
L’analyse de l’EDI nous permettra de classer les références des selon leur fréquence de
production.
Dans ce cas nous obtenons 3 catégories de références :
High Runner : sont les références de faisceau de câble qui sont les plus commandés
et produit dans les chaînes de montage ;
Medium Runner : sont les références de faisceau de câble commandé et produits avec
une fréquence moyenne ;
Au bon moment :
L’objectif du train est un taux de service de 100%, son travail est répétable. Pour cela un
planning des tournées a été élaboré ( voir annexe). Pour ce faire, nous avons effectué un
chronométrage des différentes tournées afin de s’assurer de la disponibilité des ressources ainsi
l’absence de tout chevauchement entre les tournées (voir annexe XX)
Les bonnes pièces :
Le train n’est pas un magasin roulant, il doit prendre, seulement, les composants demandés par la
production et décharge la totalité des composants dans chaque poste en chaque tour.
Il doit
apporter la quantité juste nécessaire pour le moment sans encombrer le poste ou la ligne avec la
matière première
La bonne place :
Le train doit approvisionner les composants dans la place exacte qui leur est destinée et éviter les
stocks sur le bord de la ligne ou toute confusion entre les composants.
Pour cela, les bacs sont
identifiés par des cartes qui contiennent
la désignation du composant, la quantité ainsi que le poste consommateur.
Itinéraire
Pour que le train fonctionne efficacement, il est nécessaire de définir le parcours d’alimentation
selon chaque fréquence avec les durées à respecter :
Proposition d’amélioration
Etat actuel
- Supermarché de carton des composants.
- Déplacement de l’opératrice pour amener les composants.
Solutions proposées :
- Enlever les les supermarchés et le déplacer au magasin
- Ajouter un support pour composants sur les postes
Pour aboutir à ces actions d’améliorations, nous avons déterminé les références des produits
montés sur chaque machine afin de connaitre le nombre de support qu’il faut. ( voir Annexe
XXX)
Etat actuel
- Proposition 1 : Faciliter l’alimentation des fusibles en intervenant sur les deux points :
- Elargir la zone d’ouverture du support
- Créer un angle de rotation au cours de l’alimentation
Les bacs
Les bacs sont conçus de telle façon à ne pas dépasser la quantité prédéfinie, cependant vu la
difficulté d’assurer les dimensions exactes par le fournisseur, nous avons essayé de les
standardiser.
Pour chaque fréquence, il y a une carte qui donne instantanément l’état de l’alimentation : elle
contient les références à alimenter, la quantité et l’emplacement sur la ligne.
Mode opératoire
Vu que le c’est la première fois qu’un système KANBAN sera implanté à LEAR Corporation
Rabat, il est judicieux d’élaborer une fiche qui contient les instructions de travail pour les
magasiniers, ces derniers doivent suivre ces instructions à la lettre et ce, pour garantir le bon
déroulement de l’alimentation. (Voir annexe)
Conclusion
En vue de diminuer les encours des composants, le KANBAN par petit train reste la solution la
plus optimale. Des tournées seront faites avec des fréquences déterminées pour répondre au
besoin des postes de travail en MP chose qui diminuera considérablement le WIP
4.2. Gain du projet
Une politique de réduction du stock permet de dégager l’argent
immobilisé. Le gain réalisé est établit comme suit:
Gain en cash-flow
Rappelons que le mot cash-flow est un mot anglais qui signifie les flux
de liquidités que l'entreprise génère de ses activités. En d'autres termes,
c'est de l'argent liquide qui reste dans l'entreprise. C'est pour cela, Il
constitue un bon indicateur pour les banques de la solvabilité de
l'entreprise.
L’évaluation financière de la valeur du stock des encours dans la zone
Power, nous donne 4 426 179,62 $ en 30 Mai 2014.
Or, les encours semi-finis et MP restent 16 jours dans la ligne, et
représentent 32% du volume du WIP de la zone Power, ce qui vaut une
valeur de 1 416 377,48 $.
La mise en place du plan d’action permet d’atteindre un objectif de 6
jours, qui correspond à 531141,56 $
Donc:
Un gain de 10 jours = 885235.92 $
Gain dû au manque de composant
La durée moyenne d’arrêt de production dû au manque de composant est
égale à 1h/mois pour chaque produit.
Or, la cadence de la ligne est de
150 P/h ce qui équivaut à 150 P/mois/produit.
Le prix
CMF1 = 34,87$ , d’où : Un gain mensuel de 5231,4 $
Gain en surface
Libérer l’espace utilisé, induit immédiatement une réduction des
charges. Zone Bobines : 1,15 m2
Zone Desserte Manual Insertion : 8 m2 Zone Desserte EOL :
3m2
Zone WIP : 10m2
Un mètre carré coûte 120.68$ par mois, d’où :
Gain total de 22.15 m2
soit 2672.81$ par mois
Gain qualitatif
un gain de 5231,48$n gain de 5231,48$8$