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en béton armé
28 octobre 2010
1. Risque sismique au Maroc
2. Code de la construction
3. Normalisation des aciers pour la construction
4. Recommandations pour des constructions
parasismiques durables
5. Industrialisation du secteur de la construction
Tremblement de terre d’Agadir, le 29 février 1960
Magnitude : 5,7 sur l’échelle de Richter
12 000 à 15 000 morts, et environ 25 000 blessés.
Tremblement de terre d’Agadir, le 29 février 1960
Magnitude : 5,7 sur l’échelle de Richter
12 000 à 15 000 morts, et environ 25 000 blessés.
Tremblement de terre d’Agadir, le 29 février 1960
Magnitude : 5,7 sur l’échelle de Richter
12 000 à 15 000 morts, et environ 25 000 blessés.
Æ Problèmes des niveaux transparents
Æ Problèmes d'uniformité en plan et en
élévation
Æ Constructions traditionnelles
Tremblement de terre d’Al Hoceima, le 24 février 2004
Magnitude : 6,3 degrés sur l'échelle de Richter
629 morts, 926 blessés et 15 230 sans‐abris.
Tremblement de terre d’Al Hoceima, le 24 février 2004
Magnitude : 6,3 degrés sur l'échelle de Richter
629 morts, 926 blessés et 15 230 sans‐abris.
Æ Problèmes des niveaux transparents
Æ Utilisation d’acier doux
ÆConstructions traditionnelles
Carte de sismicité du Maroc, 1901‐2009
7<M ≤8 1
Distribution des séismes de 1901‐2009 par tranches de magnitudes
6<M ≤7 6
5<M ≤6 58
4<M ≤5 883
3<M ≤4 3 800
2<M ≤3 5 314
1<M ≤2 1 170
0<M ≤1 79
Inconnue 3 433
Accélérations horizontales maximales
du sol pour une probabilité d’apparition
de 10% en 50 ans
STATION TELEMETREE
PAL
JBB SMBAK
TOU ZAI
RSA
BMKZ
BMK
BMK OUJ
BWD
OUJ
MDZ
MIF
CZD
KHF
MDL
KIB
TZC
ZFT
32.00 SBR
TIS
BHP
BHD
JHA
CIA
OUK
SOI
BMD
BAM ALZ
GHR ALZ
BAM
AOF
AFS DKD
30.00 YBT
YBT
MLF
-8.00 -4.00
Textes éparpillés et de rangs juridiques hétérogènes;
Pratiques forgées pour les besoins de la cause;
Intervenants ne trouvant leurs missions précisées par
aucun texte;
Dysfonctionnements aggravés par des lacunes techniques.
Imprécision des limites des missions des intervenants;
Usage de matériaux non fiables et incertains;
Anarchie dans la production du cadre bâti;
Pratiques aléatoires de gestion des risques;
Sanctions et répressions non adaptées.
Qui construit ? (missions des intervenants)
Avec quoi on construit ? (qualité des matériaux)
Comment on construit ? (mise en œuvre des procédés)
Comment éviter les risques? (sécurité dans les chantiers)
Qui et Comment pénaliser ? (contrôle et sanctions)
Le Code de la Construction, un texte spécifique et
unifié pour l’organisation du secteur de la construction
Définir les missions et les responsabilités de chaque intervenant
Garantir la qualité et la fiabilité des matériaux de construction
Optimiser les procédés courants et reconnaître ceux non
courants
Assurer la sécurité et maîtriser les risques
Proposer des procédures de contrôle et de sanctions
appropriées
Dans l’immédiat : un code évolutif servant de référence à tout acte
de construire
Se limiter aux acteurs reconnus;
Se suffire aux matériaux assurant le clos et le couvert;
Réadapter les procédés courants et reconnaître ceux non
courants;
Se concentrer sur l’impératif de la sécurité ;
Proposer des procédures de contrôle et de répressions
appropriées.
Ultérieurement, un code évolutif pour la maîtrise totale de
l’acte de construire
Une réglementation totale du secteur de la construction;
Un référentiel technique couvrant la totalité des matériaux
et des procédés;
Une résorption totale du secteur informel;
Un système de contrôle et de répressions complet et intégré.
Etude scindée en consultations distinctes (6 mois) :
Mission 1 : Intervenants dans l’acte de construire;
Mission 2 : Matériaux de construction;
Mission 3 : Procédés de construction;
Mission 4 : Bilan des risques et sécurité;
Mission 5 : Contrôle et sanctions;
Etudier les textes, les pratiques et les procédures en vigueur;
Proposer des procédures alternatives.
Mission 6 : Supervision et restitution du Code
Superviser les missions et assister le maître d’ouvrage;
Restituer le Code de la Construction.
La Méthodologie de Travail a été adoptée
La phase analyse et diagnostic est en cours de validation,
en concertation avec les professionnels du secteur
Objectifs
Æ lever les difficultés soulevés par les professionnels du secteur de
l'habitat et de la construction (bureaux d'études, bureaux de
contrôle, laboratoires..etc) lors de l'application de certaines
prescriptions du RPS 2000
Æ tenir compte des derniers séismes dans la détermination de l'aléa
sismique au Maroc
Le RPS révisé apportera notamment:
‐ une nouvelle carte sismique (5 zones au lieu de 3 )
‐ une nouvelle classification des sites (5 sites au lieu de 3)
‐ une nouvelle classification des bâtiments selon leur importance (3 classes au
lieu de 2)
‐ des commentaires et des explications
A. Introduction
B. Stratégie du Ministère de l’Equipement et des
Transports en matière de normalisation et
réglementation technique du secteur du BTP
C. Bilan des actions entreprises par le MET
D. Perspectives
Le MET , un Ministère bâtisseur
Réalisation avec triple objectif
Æ Confort
Æ Pérennité
Æ Optimisation ressources budgétaires
Nécessité de mise en place d’un processus
permettant de réaliser des ouvrages de qualité
Les principaux objectifs de cette stratégie départementale sont axés
principalement sur les points suivants:
1. Couvrir en normes tous les produits et services liés au secteur BTP ;
2. Réviser les normes existantes, en vue de leur mise à jour pour
qu'elles soient plus adaptées au contexte national et qu’elles soient
en ligne avec les normes internationales,
3. Réviser les CPC des différents domaines du génie civil ;
4. Elaborer des CPC pour les domaines non couverts ;
5. Elaborer des règlements spécifiques qui tiennent compte des
pratiques et des particularités du Maroc ;
7. Encourager la certification des produits à l’instar de ce qui est déjà
entrepris pour les ciments, les fers à béton et les corps creux ;
1. Généralisation de l’exigence du plan assurance qualité (PAQ) ;
2. Qualification et Classification des entreprises du BTP ;
3. Agrément des BET;
4. Elaboration d’un important corpus de règlements techniques relatif à
l’ensemble des domaines dont il a la charge, tant du point de vue
études que travaux : Cahiers des Prescriptions communes (CPC) ;
5. Elaboration et vulgarisation de guides techniques;
6. Homologation de plus de 1000 normes élaborées par les comités
techniques de normalisation présidés par ce Département;
7. Elaboration en 2007, du RMBA 07, qui a pour objectif d’uniformiser
les méthodes de calculs et de vérification des structures et ouvrages
courants en béton armé.
Octobre 2010 Sécurité des structures en béton armé 30
Perspectives
La période actuelle se caractérise par :
Importance des projets à réaliser
Délais extrêmement courts
Environnement de plus en plus exigeant
Nécessité de la mise en œuvre d’une Stratégie plus
agressive de l’assurance de la qualité dans les
travaux
Consistance de la stratégie visant la qualité
1. Poursuite des travaux de production en matière de réglementation
technique et de normalisation;
2. Actions visant l’obligation du respect des normes quelque soit le
donneur d’ordre ;
3. Actions visant la pérennité de l’outil de production national par
l’adaptation des textes régissant les marchés publics;
4. Actions visant le développement de la performance de l’outil de
production national par la mise en place des PAQ et par incitation
des entreprises à adopter la démarche qualité ;
5. Mise en œuvre d’un système de qualification /classification des
laboratoires.
Responsabilisation progressive de l’entreprise
Logique d’obligation de résultat
EXTERIEUR
EXTERNE
EXTERIEUR
Contrôle sous la
EXTERIEUR responsabilité de
maître d’oeuvre
A. Objet du CPC ;
B. Arrêté du Ministre de l’Equipement et des Transports
portant approbation du CPC ;
C. Groupe de rédaction du CPC ;
D. Composition et contenu du CPC :
4‐ 1 Règles générales ;
4‐ 2 Règles applicables aux ossatures et éléments
courants de structures en béton armé
4‐3 Annexes.
E. Conclusion
CAHIER DE PRESCRIPTIONS COMMUNES ( CPC)
RELATIVES AUX REGLES MAROCAINES DE CONCEPTION ET DE CALCUL
DES STRUCTURES EN BETON ARME ( RMBA 07 )
• Le présent CPC a pour objet de spécifier les principes et les
méthodes les plus actuels devant présider et servir à la
conception et aux calcul de vérification des structures et
ouvrages en béton armé et s’applique plus particulièrement
au bâtiments et ouvrages courants
• 4‐1 : Première partie : Règles générales ;
• 4‐2 : Deuxième partie : Règles applicables
aux ossatures et éléments courants
des structures en béton armé ;
• 4‐3 : Annexes.
Cette première partie est composée des huit chapitres suivants :
Chapitre A1 : Principes et définitions ;
Chapitre A2 : Caractères des matériaux ;
Chapitre A3 : Actions et sollicitations ;
Chapitre A4 : Justifications des pièces prismatiques soumises à des Sollicitations
normales ;
Chapitre A5 : Justifications vis‐à‐vis des sollicitations tangentes ;
Chapitre A6 : Adhérence :
Chapitre A7 : Dispositions constructives diverses
Chapitre A8 : Dispositions particulières à certains éléments.
• Cette deuxième partie est composée des neuf chapitres suivants :
¾ Chapitre B1 : Indications sur le choix des matériaux ;
¾ Chapitre B2 : Domaine d’application ;
¾ Chapitre B3 : Evaluation des sollicitations ;
¾ Chapitre B4 : Liaisons entre les divers éléments des ossatures ;
¾ Chapitre B5: Effets des variations dimensionnelles et des tassements différentiels ;
¾ Chapitre B6 : Planchers et poutres ;
¾ Chapitre B7 : Dalles sur appuis continus ;
¾ Chapitre B8 : Poteaux ;
¾ Chapitre B9 : Fondations
• Ces annexes sont composées comme suit:
¾ Annexe C : Notations ;
¾ Annexe D: Règles transitoires relatives à la définition des valeurs
représentatives des actions et des combinaisons d’actions dans les
cas courants ;
¾ Annexe E :Méthodes de calcul ;
¾ Annexe F: Règles relatives à l’emploi de bétons à hautes
performances
A ‐ Domaine d’application du CPC :
Les présentes règles de calcul, dites règles RMBA07, sont
applicables à tous les ouvrages et constructions en béton
armé, soumises à des ambiances s’écartant peu des seuls
influences climatiques et dont le béton est constitué de
granulats naturels normaux avec un dosage en ciment au
moins égal à 300 kg / m3 de béton mis en œuvre.
Ces règles ne s’appliquent pas aux ponts.
B ‐ Reste en dehors du domaine des présentes règles :
o les constructions en béton non armé ;
o Les constructions en granulats légers ;
o Les constructions en béton caverneux ou cellulaires armé ;
o Les constructions en béton de résistance caractéristique
supérieure à 60 MP ;
o Les éléments armés de profilés laminés et les structures
mixtes acier – béton ;
o Les éléments soumis en service à des températures s’écartant
sensiblement de celles qui résultent des seules influences
climatiques.
C ‐ Principes des justifications :
o Les calculs justificatifs sont conduits suivant la théorie des états
limites.
o Un état limite est celui pour lequel une condition requise d’une
construction ou de l’un de ses éléments est strictement satisfaite
et cesserait de l’être en cas de modification défavorable d’une
action.
On distingue :
¾ Les états limites ultimes qui correspondent à la limite :
Soit de l’équilibre statique ;
Soit de la résistance de l’un des matériaux ;
Soit de la stabilité de forme
¾ Les états limites de service qui sont définis compte tenu des
conditions d’exploitation ou de durabilité
A) Prescriptions générales :
A) Prescriptions générales :
• La ductilité de l’acier se caractérise par la valeur garantie de
l’allongement uniformément réparti Agt. Cette valeur est fixée à 5%
pour les aciers de catégorie 3 de la norme NM 01.4.097 et prise
conventionnellement égale à 2% pour les treillis soudés ;
• Les aciers prévus par ledit règlement sont :
A Haute Adhérence Fe E400 et Fe E500
ou
Lisses Fe E215 et Fe E 235
Pour la protection des armatures, l’enrobage de toute armature est au moins égal à :
• 1 cm pour les parois situées dans des locaux couverts et clos et non exposés aux
condensations ;
• L’enrobage de chaque armature est au moins égal à :
¾ Son diamètre si elle est isolée
¾ La largeur du paquet dont elle fait partie dans le cas contraire ;
• Entre deux armatures voisines, la distance libre doit être au
moins égale , dans toutes les directions à :
¾ Leur diamètre si elles sont isolées ;
¾ La largeur des paquets dont elles font partie dans le cas contraire ;
¾ Les mailles des grilles formées par les armatures doivent être assez
larges pour ne pas affecter l’homogénéité du béton frais lors de sa mise
en place
• Ce CPC est perfectible.
A. Introduction
B. Acier pour armatures du Béton Armé
C. Normes Marocaines des Fers à béton
I. Généralités
II. Prescriptions des Normes Marocaines des Fers à Béton
III. Processus de fabrication des produits
IV. Méthodes d’essai
V. Contrôle de conformité
VI. Marquage
D. Certification
E. Conclusion
Principales utilisations: Bâtiments et Travaux publics
Matériaux Æ CM
Associé au Béton Æ BA et BP
Rôle de l’acier pour béton armé:
Pallier la faible résistance du béton en traction et sa fragilité;
Module d’élasticité élevé assurant la rigidité des structures;
Possède une grande capacité de déformation avant rupture: ductilité.
Normalisation de l’acier pour béton armé
Caractéristiques de l’acier Æ sa nuance et sa qualité;
Assurer une qualité maximale Æ les performances de l’acier doivent être prescrites
dans des normes de spécification auxquelles l’acier doit satisfaire.
Classification des aciers pour armature du BA:
Ronds lisses: de surface lisse, ne présentant aucune aspérité.
Barres et couronnes à Haute Adhérence: Ces aciers ont leur surface marquée
par des reliefs.
Treillis Soudés: sont soit en rouleaux, soit en panneaux et de dimensions
normalisées. Les treillis soudés sont constitués par des fils se croisant
perpendiculairement et soudés à leurs croisements
I‐ Généralités:
A. Statut: Normes de spécification et d’application obligatoire
Élaborées dans le cadre des travaux du CTN des Fers à Béton, présidé par le MET;
Homologuées par un arrêté conjoint du MET et du MICNT.
B. Objet:
Définir les nuances
Fixer la composition chimique, les caractéristiques géométriques, mécaniques et
technologiques, la masse linéique et les paramètres de forme;
Fixer les conditions de contrôle de l'ensemble de ces caractéristiques;
Prévoir et Identifier le marquage.
C. Domaine d’application
Ronds lisses: les barres et couronnes laminés à chaud d'un diamètre de
NM 01.4.095
5,5 à 40 mm, (FeE215 et FeE235)
Barres et couronnes à haute adhérence non soudables laminés à chaud
NM 01.4.096
d'un diamètre de 6 à 40 mm, (FeE400NS & FeE500NS )
Barres et couronnes à haute adhérence soudables laminés à chaud d'un
NM 01.4.097
diamètre de 5 à 40 mm, (FeE400S & FeE500S)
Fil machine en acier non allie pour treillis soude et fils a haute
NM 01.4.080
adhérence, (TSA et TSB)
Treillis soudés et éléments constitutifs: fils ou barres lisses ou à HA du
NM 01.4.220
diamètre compris entre 3.5 et 16; (TLE 500 & FeTE500)
utilisés pour constituer les armatures des constructions en béton armé
D. Nuance
Nuance Æ Limite d’élasticité
E. Désignation des produits :
Description de la forme du produit (barre ou couronne);
Référence de la NM;
Diamètre nominal en mm;
Longueur nominale (pour les barres en mm);
Désignation de la nuance(suivi de la catégorie pour les HA NS et S).
Cœfficient de forme (fR) minimum
Diamètres, sections, masses linéiques et tolérances
Les normes fixent des « diamètres nominaux» qui correspondent à des « sections
nominales » et à des « masses linéiques nominales » calculées sur la base d’une masse
volumique de 7,85 kg/dm3. La valeur de la masse linéique est assortie d’une tolérance.
Pour les treillis soudés: les dimensions des mailles sont également normalisées.
Ces caractéristiques géométriques, prévues par les Normes Marocaines en vigueur,
sont données dans le tableau suivant:
3.5 ×
4.0 × × 12,6 0.099
4.5 × × 15,9 0.125
5.0 × × × 19.6 0.154
5.5 × × × 23.8 0.187
6.0 × × × × × × × 28.3 0.222
6.5 × × 33.2 0.260
7.0 × × × 38.5 0.302
7.5 × × 44.2 0.347
8.0 × × × × × × × 50.3 0.395
8.5 × × 56.7 0.445
9.0 × × × 63.6 0.499
9.5 × 70.9 0.556
10.0 × × × × × × 78.5 0.617
10.5 ×
11.0 × × ×
11.5 ×
12.0 × × × × × × 113 0.887
14.0 × × × × × × 154 1.21
16.0 × × × × × × 201 1.58
20.0 × × × × 314 2.47
25.0 × × × × 491 3.85
32.0 × × × × 804 6.31
40.0 × × × × 1256 9.86
Résistance maximale à la traction: Rm;
Limite d’élasticité ou limite supérieur d’écoulement ReH ;
Rapport résistance à la traction/limite d’élasticité: Rm/ ReH ;
Allongement sous charge maximale: Agt.
Caractéristiques mécaniques garanties.
3. Non fragilité (aptitude au pliage):
L’armature doit s’adapter lors des opérations de façonnage à des formes
complexes ce qui implique courbures et pliages ; l’acier doit donc présenter une
bonne aptitude au pliage;
L’acier est soumis à un pliage sur un mandrin suivi d’un dépliage;
Les NM fixent la valeurs du diamètre du madrin en fonction de celui de l’acier.
4. Soudabilité
La soudabilité d’un acier est attestée par sa composition chimique;
L’aptitude au soudage est essentiellement fondée sur le respect des spécifications
relatives à la composition chimique exigées par les NM;
5. Dimensions et résistance au cisaillement des assemblages soudés des treillis
soudés
Outre les caractéristiques technologiques mentionnées auparavant, la
NM 01.4.220 pour les treillis soudés et éléments constitutifs spécifie la
résistance des assemblages soudés au cisaillement.
III‐ Processus de fabrication des produits:
IV‐ Méthodes d’essai:
Vérification des caractéristiques de forme
L’analyse de la composition chimique est laissée au choix du
producteur.
IV‐ Contrôle de conformité:
Les ronds à Béton et les Fils Machines seront considérés conformes
aux NM en vigueur quand ils satisfont aux conditions définies par ces
normes.
Les NM définissent les règles générales permettant d’effectuer le
contrôle et de vérifier la conformité:
1. Prélèvement d’échantillons;
2. Unité de contrôle;
3. Interprétation des résultats
4. Rapport d’essai
V‐ Marquage:
Afin de garantir une meilleure traçabilité des produits sur les
chantiers, les NM en vigueur prévoient le marquage des produits de
différentes nuances;
Les produits doivent porter une marque de laminage permettant de
reconnaître l’usine productrice;
Les normes NM identifient les profils d’armatures en acier pour les
différentes nuances définies.
Garanties de la Certification NM:
Garantit que les produits certifiés:
1. sont conforme à leur norme de référence (caractéristiques
mécaniques, masse linéique, analyse chimique, caractéristiques
géométriques, non fragilité, soudabilité, aptitude au redressage
après pliage, cisaillement et dimensions des treillis soudés) ;
2. ont une origine identifiable et sont contrôlés.
Les NM spécifient les différents types d’aciers pour armature du BA en définissant leur nuances;
A l’intérieur de chaque nuance est définie un certain nombre de qualité qui offrent des garanties
pour la sécurité des constructions en BA;
Cette qualité se traduit par les performances de ces aciers: prescriptions des NM;
Le choix de la nuance sera effectuer en fonction de la conception et les conditions de service de la
structure;
D’une manière générale, la sécurité et la durabilité d’une construction est liée à la qualité et des
performances de ses constituants. Les méthodes de conception et de dimensionnement des
structures sont basées sur les exigences minimales de performances des matériaux utilisés prescrits
dans les normes de spécification. Mais l’utilisation de produit conforme ne garantit pas toujours une
construction exempte de défaut. Au‐delà de la responsabilité de l’entrepreneur quant à la bonne
exécution des travaux, celle des concepteurs et maîtres d’ouvrages est tout autant engagée pour
garantir un risque minimal de désordre.
L’ Agrément est obligatoire pour les marchés de l’état et devrait être généralisé
dans le cadre des marchés privés.
Le BET regroupe les ressources ayant une expertise et références dans le
domaine
Le BET constitue le carrefour du Transfert des technologies.
Les ingénieurs par spécialité assurent leurs prestations au sein du BET
A‐ Lots principaux :Etude de base, d’exécution, suivi, et contrôle de conformité technique:
• Ossature structurelle: Béton armé, Structure métallique
• Lots techniques: Electricité, plomberie, Protection incendie, assainissement, …
• Etude des équipements: Ascenseurs, Informatique, Electricité de secours, télésurveillance,
intrusion, Détection incendie, Climatisation, Extraction, Cuisine, Piscine, Chauffage central,
Æ L’intervention du BET représente en contribution dans l’édifice:
‐ plus de 65% tenant en compte les lots: Ossature structurelle & les lots techniques.
Cette contribution peut être plus élevée par son implication dans les lots des
équipements,
‐ et parfois 100% quand son intervention comprend aussi l’interprétation et proposition de
solutions quant aux lots secondaires par l’analyse des performances recherchées.
Sécurité :
Conformité aux normes et aux règles de l’art,
Stabilité ,
Prévention des risques (L’Analyse dans le cadre réglementaire des
risques internes et externes),
La prise en compte de l’environnement (le voisinage, L’Analyse dans le
cadre réglementaire des données spécifiques à l’ouvrage et des
hypothèses à retenir,..) pendant l’élaboration de l’étude.
Économie et pérennité de l’investissement
Qualité de réalisation
Maîtrise du Délai de réalisation optimisé
A‐ Textes législatifs:
• Art 769 du Dahir sur les obligations et contrats (D.O.C)
• Loi 12/90 : relative à l’urbanisme
• Loi 25/90 : relative aux lotissements, groupes d’habitations et morcellements
• En particulier:
Décret n°2‐02‐177 approuvant le règlement de construction parasismique
RPS 2000 (applicable aux Bâtiments)
• Circulaire N° 2911 du 12 Mai 2008 concernant l’application des
responsabilités relatives au contrôle de l’urbanisme et de la construction
B‐ : Documents Techniques Unifiés (D.T.U) , Normes, Règles
Le RPS 2000 se singularise par le fait qu’il est institué officiellement par décret et
il est obligatoire sur tout le territoire marocain depuis septembre 2002.
PARAMETRES INTRODUITS DANS LE DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT:
– Zone de sismicité : Zone1, zone 2, Zone 3 ( sur la base du Zonage sismique)
– Classe de priorité parasismique classe I (Importance Vitale), Classe II (usage
habitations, bureaux, commerces)
– Facteur de comportement K : en fonction de l’importance de la ductilité
– Choix du site : S1, S2, S3
Il est impératif de signaler que l’intervention du laboratoire pour les études
géotechniques (hypothèse de base du Sol) sont nécessaires pour l’élaboration
des études de structure, et ce depuis l’élaboration de la conception par
l’ingénieur du BET.
Trois niveaux de ductilité :
ND1 : Peu ductile, structures devant évoluer essentiellement dans le domaine élastique et pour
lesquelles le règlement n’exige pas de prescriptions spéciales.
ND2 : Ductilité moyenne, structures pour lesquelles il convient d’adopter des dispositions
spécifiques leur permettant de travailler dans le domaine inélastique au cours du mouvement
sismique, avec une protection raisonnable contre toute rupture prématurée.
ND3 : Ductilité élevée, structures devant avoir une grande capacité de dissipation d’énergie : un
certain nombre de prescriptions et dispositions techniques est exigé afin de minimiser la
probabilité de rupture prématurée et de détérioration de résistance.
L’allongement à la rupture (A%), l’allongement sous charge maximale (Agt), et le rapport entre la
résistance à la rupture et la limite élastique (Rm/Re), sont des paramètres de caractérisation de la
ductilité déterminés par la courbe de traction de l’acier.
Il s’agit de déterminer les contraintes et les déformations et les comparer à des
contraintes ou déformations admissibles des matériaux mis en œuvre et la nature du
sol. On retient les différentes approches (Approche dynamique, Approche pseudo
statique)
L’intervention de l’ingénieur est d’assurer une répartition de la charge transmise
jusqu’au sol de fondation d’où la nécessité de maîtriser la connaissance de la nature
du sol à définir par les laboratoires.
L’intervention se justifie de même, en cas de modification à l’exploitation et des
transformations du bâtiment;
NB: Aujourd’hui, les moyens de calcul disponibles sont infiniment plus puissants
d’une part, et les séismes récents ont montré les insuffisances concrètes de la
pratique des règlements disponibles d’autres part. Aussi les simplifications qu’ils
contiennent (méthode pseudo statique) devraient être proscrites, au profit de calculs
plus rigoureux (modélisation dynamique). C’est la seule condition pour éviter les
interprétations abusives conduisant à des résultats aléatoires.
1. Utiliser des structures simples
2. Assurer une régularité dans l’élévation
Octobre 2010 89
Sécurité des structures en béton armé 89
Types de structures
3. Respecter la symétrie afin d’éviter tout problème lié à la torsion du
bâtiment
4. Bien séparer les bâtiments de différentes hauteurs par des joints de
dilatation afin qu'ils puissent vibrer indépendamment l'un de
l'autre.
joint
5. Eviter les étages transparents du rez de chaussée afin d'assurer la
continuité verticale des voiles résistants aux tremblements de terre
11.Toujours dimensionner les poteaux pour qu’ils puissent résister aux
tremblements de terre, plus que les poutres : toute dissipation d’énergie
doit être concentrée dans les poutres et non dans les poteaux
(dimensionnement « colonne forte, poutre faible » )
12. Le respect des règles de conception des armatures transversales
permet d’éviter leur éclatement en assurant leur bon encastrement
dans le volume de béton : Une seule barre par cadre
Par rapport à d’autres systèmes constructifs tels que les portiques, les structures à
voiles en béton armé présentent, particulièrement en zone sismique, plusieurs
avantages :
Leur présence limite les déformations latérales,
Leur rigidité permet de protéger les éléments non‐structuraux et quelques poteaux
existants,
Leur présence permet de s’affranchir du difficile problème posé par la réalisation
des nœuds des portiques,
Elles permettent de ne pas être pénalisé dans le choix du coefficient de
comportement en cas de panneaux de remplissage.
l’excellent comportement des bâtiments comportant des voiles en béton armé dans
les zones sinistrées.
Dans la mesure où l’état de la structure montre qu’il n’y a pas eu de déplacement résiduel important, la procédure de
renforcement est assez claire et rapide pour la mise en oeuvre :
a. Obtenir les plans d’exécution ( coffrage et ferraillage),
b. Obtenir les notes de calculs correspondantes,
c. Obtenir l’étude de sol,
d. Etat des dégâts, identifiés par le laboratoire, accompagné des photos en nombre suffisant et du diagnostic,
e. Réparation des poteaux et des poutres endommagés, pour assurer le transfert des charges verticales,
f. Etablir la note d’hypothèses de base en accord avec toutes les parties concernées,
g. Définir le niveau de sismicité,
h. Introduction à l’intérieur du bâtiment des voiles en béton armé, dont il faudra définir :
– L’épaisseur : généralement de 15 à 20 cm
– Le nombre : plus le nombre est important, plus l’effort à transmettre est réduit et
les dispositions constructives moins contraignantes,
– La disposition en plan pour éviter ou limiter les torsions d’axe vertical,
– La capacité du plancher à transmettre les efforts vers les voiles,
– Les liaisons avec la structure existante.
i. Utilisation d’un calcul pour déterminer les efforts horizontaux,
j. Réaliser des fondations spécifiques pour les voiles en béton armé reliées avec les semelles isolées des poteaux
D’une manière générale, le système de renforcement par voiles en béton armé perm et une transmission plus efficace et à
moindre coût des efforts horizontaux de la structure existante à la nouvelle structure, grâce à la présence de nombreux points
de liaison.
La solution adoptée ne peut être que le résultat d’un travail en équipe composée des représentants : du Maître d’Ouvrage,
du Maître d’oeuvre,du Bureau d’études, et du Bureau de contrôle.
l’évaluation de la carbonatation par le test au
Phénol
La normalisation est la démarche d’un secteur qui consiste à mettre en
place un référentiel de principes, règles et descriptions, sur lesquels les
acteurs se seront mis d’accord de manière consensuelle.
Après l’établissement des normes de la profession, les industriels passent
à la phase de certification de leurs produits. C’est‐à‐dire qu’ils vont
chercher l’obtention d’un certificat, délivré par un organisme
indépendant, attestant que les produits sont conformes aux normes en
vigueur.
Quand on parle de normalisation en général, on a tendance à fondre les
deux démarches successives (normalisation et certification) en une seule.
J’adopterai, pour les besoins de l’exercice, le même principe dans cet
exposé.
En passer par la normalisation permet‐il de vendre plus de
produits et augmenter son chiffre d’affaires? Non, ou du moins
pas dans l’immédiat.
A défaut, est‐ce un moyen d’améliorer les marges sur ventes et
ainsi, de récupérer les frais supplémentaires liés à la certification?
Non plus puisque le marché national des éléments préfabriqués
reste un marché marqué par la culture du « moins disant plutôt
que du mieux disant ».
Dans ce cas, quel peut être l’intérêt de l’Industrie du Béton de se
lancer dans une démarche de certification? C’est ce que nous
allons discuter dans ce qui suit.
La Charte nationale de l’Industrialisation dans le bâtiment souligne la
nécessité d’une réponse du secteur au défi de l’accroissement de la
productivité afin de répondre aux besoins importants en logements et
équipements du pays.
« La promotion de l’habitat en général (…) appellent une production en
masse, rapide, à moindre coût, de qualité et durabilité à même d’assurer
la sécurité pour tout citoyen. »
« L’arrivée dans notre pays, dans le cadre de la mondialisation et du
développement du libre échange, de nouveaux produits et procédés
destinés à réaliser les nombreux programmes de logements sociaux, de
villes nouvelles »
Nous avons parlé, en introduction, de consensus dans le processus de
normalisation. Cela signifie que nous, industriels, nous mettons d’accord
sur la définition technique minimale d’un produit commercialisé dans
notre pays, et négocions cette définition avec nos clients (logique de
performance et coût) et les pouvoirs publics (logique de sécurité).
Par rapport à la concurrence déloyale du secteur informel, la marque NM
devient un élément de différenciation concurrentiel, à condition que la
norme soit largement adoptée par les acteurs modernes du secteur.
Il faut retenir que le processus de normalisation est aussi une mesure de
protection des entreprises nationales contre toute concurrence déloyale,
locale ou étrangère.
La normalisation permet également d’élever le niveau général de qualité
et, de ce fait, est un outil de confiance et de réduction des risques.
Cette confiance des clients est indispensable au secteur, porteur de
modes constructifs économiques et performants, et lui permet de
développer ses parts de marché par rapport aux méthodes traditionnelles
de construction.
Nous constatons donc que la normalisation est un levier de
développement de l’industrialisation dans le bâtiment, et ouvre ainsi de
nouveaux marchés pour les industriels.
En France, les éléments préfabriqués et les ouvrages à base de ces
éléments font l’objet d’une codification complémentaire qui
précise les attendus de la codification standard applicable à tous
les ouvrages et tire parti du caractère particulier de la
préfabrication.
Ce caractère particulier tient au fait que les éléments préfabriqués
en usine ont des caractéristiques mécaniques et dimensionnelles
pouvant être mieux maîtrisées que celles des structures
construites sur site. L’environnement industriel de la
préfabrication est moins sujet aux aléas du chantier et aux délais
serrés de celui‐ci, et les procédures d’assurance‐qualité s’intègrent
plus naturellement que sur les chantiers.
Il est donc légitime de viser pour ces éléments des coefficients de
sécurité moins élevés et des approches de calcul plus raffinées.
Octobre 2010 Sécurité des structures en béton armé 106
Certification et calcul de structures
Le récent EC8 prend en compte cette approche qui bénéficie à la préfabrication
(éléments d’ossature)
Au Maroc, il n’y a pas de dispositions réglementaires qui encourageraient les préfabricants à
se doter d’assurance qualité par le recours à la certification. Le RPS 2000, par exemple, ne
mentionne pas de coefficients de comportements différents et soumet les éléments
préfabriqués à la même règle que la mise en œuvre sur chantier.
Au sein de l’AMIB, et ce depuis la création de l’association, nous
avons la conviction que la normalisation de nos produits, dans une
démarche collective généralisée permet:
D’une part, de nous protéger de l’arrivée massive de la concurrence
étrangère non identifiée
D’autre part, d’établir une relation de confiance avec nos clients, par la
sécurité qu’offrent des produits certifiés
Néanmoins, l’adoption de l’EC8 pour la construction au Maroc serait,
à mon avis, aurait un effet d’entraînement déterminant sur le
processus de certification des produits de l’industrie du béton.