IDE 26 37 27 25 35 26 32 39 36 39
entrants 070 959 963 250 068 060 092 077 550 012
IDE 4 14 8 9 21 5 8 11 6 7
sortants 526 984 687 525 821 282 550 355 615 881
Flux nets 21 22 19 15 13 20 23 27 29 31
d'IDE 544 975 276 725 247 778 542 722 935 131
A noter que les flux sortants, à savoir, les investissements des entreprises
marocaines à l'étranger ont progressé encore plus vite que les flux entrants. Ces
IDE marocains ont bondi de 19,1% l'an dernier à 7,88 milliards de dirhams, un
niveau plutôt moyen dans une perspective décennale. Le détail de ces flux
sortants n'est pas connu, mais pour mémoire sur la période 2003-2014, 49% de
ces investissements étaient destinés à l'Afrique subsaharienne où les grandes
entreprises marocains mais aussi des PME se développent de plus en plus Au
final, sur l'année, 2015, le flux net des IDE au Maroc aura progressé de 4% à
31,1 milliards de dirhams, un apport d'argent frais bienvenu pour l'équilibre
extérieur des comptes du royaume même si dans le même temps celui-ci a
connu une chute sans précédent de son déficit commercial grâce à la plongée
des prix du pétrole. Des investissements entrants 2015 presque équivalents au
record de 2013.
Année 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Total 3305,2 4305 5499,2 5107,4 4245,3 4389,9 12340,4 5448,2 18466,9 12464,7
-de 1993 à 1996, le montant des investissements étrangers a marqué une baisse
remarquable passant ainsi à 4 389,9 millions de DH, soit une chute de 20,17% ;
-de 1997 à 1999, une hausse remarquable des flux d’investissements étrangers est
constatée. Le montant de ces investissements est alors passé de 12 340,4
millions de DH à 18 466,9 millions de DH, soit une hausse de 49,64%.
Cependant, cette tendance haussière n’est pas régulière : une chute
remarquable des flux d’investissements reçus a été enregistrée en 1998. Les
montants record d’investissement étrangers enregistrés durant les années
1997 et 1999 s’expliquent essentiellement par les opérations de privatisation
de certaines entreprises publiques. La privatisation de la SAMIR explique le pic
élevé d’investissement reçu en 1997, et la cession de la deuxième licence GSM en
1999 a fait porter le montant des investissements étrangers à 18 466,9 millions de
DH.
-de 2009 à 2013, les flux cumulés d’IDE attirés par le Maroc se sont chiffrés à
146,06 milliards de DH, soit une moyenne annuelle de 29,21 milliards de DH, de
loin supérieure à la moyenne enregistrée entre 2001 et 2008.
-en 2009, alors que l’économie mondiale était fortement impactée par
les conséquences de la crise des subprimes, le Maroc a pu réaliser de bonnes
performances en matière de flux d’IDE ;
-les montants drainés par le Maroc durant les années 2010, 2011 et 2012
témoignent du fait que l’attractivité du pays est devenu indépendante de la
conjoncture économique internationale et des opérations de privatisation ;
-par ailleurs, le montant des flux d’IDE attiré par le Maroc durant les neuf
premiers mois de l’année 2013 constitue une performance louable. Le
résultat des douze mois de l’année devrait dépasser celui enregistré en 2012.
4) Les flux des IDE au Maroc
-Les flux d’IDE au Maroc ont enregistré, selon la CNUCED, une hausse de 8,6%
en 2014, atteignant 3,6 milliards de dollars le stock d’IDE à 47,3% du PIB. Selon
la même source, 67 nouveaux projets Greenfield ont été réalisés contre 3,3
milliards en 2013 ramenant, ainsi, leur contribution à la FBCF à 10,9% et au
Maroc en 2014 après 45 en 2013.
Selon les statistiques de l’Office des changes, les flux nets Sur le plan sectoriel,
l’immobilier 30% du total des IDE a été le secteur le plus attractif en 2014.En
enregistrant 10,8 milliards de dirhams, soit une hausse de 42% par rapport à 2013.
Le secteur d’industrie manufacturière 27% du total des IDE, qui a été le premier
secteur bénéficiaire d’IDE en 2013, a attiré 9,9 milliards de dirhams
d’investissements étrangers en 2014, soit une baisse de 36% par rapport à 2013.
Ces deux pays sont suivis respectivement de l’Arabie Saoudite 11% du total des
IDE, des Etats-Unis (7%), de la Grande Bretagne (5,3%), de la Suisse (5,2%), et
de l’Espagne (4%). Après trois années successives de baisse, l’Espagne a
augmenté ses investissements au Maroc de 11% par rapport à 2013, en investissant
1,4 milliard de dirhams au Maroc en 2014.
Sur le plan sectoriel, l’immobilier (30% du total des IDE) a été le secteur le plus
attractif en 2014, en enregistrant 10,8 milliards de dirhams, soit une hausse de 42%
par rapport à 2013. Le secteur des industries manufacturières (27% du total des
IDE), qui a été le premier secteur bénéficiaire d’IDE en2013, a attiré 9,9 milliards
de dirhams d’investissements étrangers en 2014, soit une baisse de 36% par
rapport à 2013 Au niveau du secteur manufacturier, l’industrie alimentaire a attiré
le plus d’IDE (10,1% du total des IDE en 2014), suivie de l’industrie automobile
(6,4%), malgré des baisses respectives de 64% et 13% . Par contre, les
investissements étrangers orientés vers l’industrie pharmaceutique (2,8% du total
des IDE en 2014) ont plus que doublé. De même, l’industrie chimique (2%) et
l’industrie de l'habillement (0,2%) ont connu une progression des investissements
étrangers de 74% et 45% respectivement.
Les perspectives d’attrait de nouveaux IDE restent prometteuses, en lien avec la
poursuite des réformes et l’amélioration du climat des affaires, ainsi que la mise en
place de différentes stratégies et politiques sectorielles qui ont permis
l’accroissement des opportunités d’investissements dans des secteurs à la fois
traditionnels (tels que l’agriculture, la pêche et les mines) et innovants (industrie
automobile, aéronautique, logistique, énergies renouvelables, …).
Dans ce sens, plusieurs projets d’investissements étrangers sont prévus au Maroc à
partir de 2015, en atteste :
Les importations ont augmenté de 10,7 milliards de dirhams tandis que les
exportations n’ont augmenté que de 3,5 milliards. Cela a pour résultat
l’aggravation du déficit de 7,2 milliards, d’après le rapport. La hausse des
importations s’explique par l’augmentation d’achat des biens d’équipement, de
produits finis de consommation , de demi-produits et de produits alimentaires. La
hausse a toutefois été atténuée par la baisse des approvisionnements en produits
énergétiques (-12,6 milliards de dirhams).
Les exportations ont enregistré une hausse de 2,7% (130,7 milliards de dirhams
contre 127,3 milliards sur la même période).
Exportations IDE importations Office des changes