MOUSSAID Ridha
Encadré par :
MAMDOUH Naoual
FILALI Hamza
31 MARS 2018
GROUPE DES BRASSERIES DU MAROC
Société des Brasseries du Maroc-Siège Social BD AHL LGHOLAM – AIN SBAA - CASABLANCA
Table des matières
Remerciements .......................................................................................................................3
Introduction ............................................................................................................................4
Partie 1 : Théorique Aperçu théorique sur le contrôle de gestion et le tableau de bord .......6
I. Contrôle de gestion : Notions, place au sein de l’entreprise .......................................7
II. Le contrôle de gestion et le système d’information : ..............................................9
III. Le tableau de bord comme outil de contrôle de gestion ....................................... 10
Chapitre 2 : LA MISE EN PLACE DU TABLEAU DE BORD INDUSTRIEL ................. 15
I. Problématique ........................................................................................................ 15
II. Introduction au Sujet : ......................................................................................... 16
III. Présentation de la gamme des produits ................................................................ 17
IV. Description du processus de production (Bière) : ................................................ 22
V. Les étapes d’élaboration d’un Tableau de bord Opérationnel ............................... 33
VI. Les indicateurs de performance pour la distribution : ..........................................35
Partie 2 : Etudes Empirique Le Groupe des Brasserie du Maroc ........................................ 36
Chapitre 1 : Présentation du secteur d’activité de l’entreprise ............................................ 37
I. Le secteur Agro-Alimentaire au Maroc : ................................................................. 37
II. Le marché des boissons alcoolisées au Maroc : ................................................... 38
III. Le Marché de l’huile d’olives au Maroc .............................................................. 41
IV. Le Marché de l’eau au Maroc.............................................................................. 42
Chapitre 2 : Présentation du Groupe des Brasseries du Maroc ...........................................43
I. Historique du groupe : ............................................................................................ 44
II. Moyens de production du groupe et certifications ............................................... 47
III. Fiche signalétique ............................................................................................... 48
IV. Organigramme fonctionnel ................................................................................. 49
V. Filiale du Groupe des Brasseries des Maroc ........................................................ 50
VI. Les métiers du groupe SBM : .............................................................................. 51
Chapitre 3 : RESULTAT DE L’ETUDE ...........................................................................58
I. La mise en place du Tableau de bord Opérationnel : ............................................... 58
1
Chapitre 4 : Recommandation ........................................................................................... 60
I. Calcul des pertes de produits en extrait : ................................................................. 60
II. Brassage normal / Brassage haute densité : ......................................................... 62
III. Méthode d’élaboration du rapport : « Détail des relevages » : ............................. 63
Bibliographies ...................................................................................................................... 65
Webographie ........................................................................................................................ 66
Conclusion ........................................................................................................................... 67
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Remerciements
Tout d’abord, je tiens à remercier toutes les personnes grâce auxquelles mon stage
a pu se dérouler dans de bonnes conditions.
3
Introduction
Face aux contraintes du marché et des donneurs d'ordre, les entreprises actuelles doivent
améliorer leur productivité et leur réactivité afin de respecter les critères de coût, de délais et
de qualité de fabrication. La bonne performance des lignes de production contribue en
premier lieu à atteindre ces objectifs.
C’est de ce besoin de maîtriser des unités décentralisées, de répartir et de contrôler les filiales
de groupes dont les structures sont de plus en plus complexes qu’est né le contrôle de gestion.
Depuis sa mise en place dans les organisations, le contrôle de Gestion n’a cessé d’évoluer. En
effet, au-delà d’un simple support du service comptable il a acquis un caractère plus profond.
Ceci s’explique par les diverses informations qu’il fournit sur la maîtrise de la gestion, et ce
en réalisant des supports plus approfondis tel que le Reporting financier et les tableaux de
bord opérationnels. Son rôle actuel est basé sur une notion de qualité et de benchmarking.
Ainsi, le contrôleur de gestion est considéré comme un élément important dans une firme en
prenant une dimension à la fois plus opérationnelle et plus stratégique selon le service et la
structure dans laquelle il travaille.
Le contrôle de gestion dans l’industrie a été conçu pour permettre aux nouveaux contrôleurs
de gestion de prendre rapidement en charge les principales activités de la fonction. Les
méthodes et outils développés sont directement applicables pour identifier les leviers de
performance spécifiques à l’industrie, mettre en place des programmes d’optimisation des
coûts et améliorer ses pratiques en matière de prévisions et de tableaux de bord.
Dans ce contexte, les indicateurs de performance qui rendent compte du fonctionnement des
lignes de production apparaissent comme des outils essentiels pour en améliorer le pilotage.
Dans ce rapport, les principes généraux de la performance industrielle, les indicateurs de
performance, les tableaux de bord ainsi que les méthodes d'évaluation de la performance
industrielle y sont développés.
Ayant connaissance de ces faits, la première question qui s’impose est celle de la contribution
du contrôle de gestion dans l’aide à la performance industrielle, et dans l’augmentation de la
productivité d’une entreprise.
Le contrôle de gestion dans le Groupe des Brasseries du Maroc est l’un des plus importants
départements qui constituent les bases de l’évolution du groupe, de par son processus d’aide à
la décision dans l’organisation qui permet une intervention avant, pendant et après l’action, le
contrôle de gestion doit englober toutes les fonctions de l’entreprise, non seulement la
financière mais aussi la commerciale, et l’industrielle.
4
De ce fait, la mise en place du contrôle de gestion industriel, au sein de la société des
Brasseries du Maroc, s’annonce nécessaire, puisque le secteur d’activité de celle-ci est
industriel, et son activité de production dépasse la moitié de l’activité du Groupe.
Les objectifs durant mon stage à Brasseries du Maroc, c’est de mettre en place un outil de
performance pour l’unité de production, identifier les indicateurs pour fabriquer un produit de
qualité à moindre coût en optimisant les ressources et en maîtrisant la matière première et les
matières consommables.
Ceci permettra de se focaliser sur les points clés de la gestion grâce aux indicateurs qui seront
calculés sur la base des standards utilisés dans l’unité de production de SBM.
Ce système jouera un rôle participatif et intégrateur dans l’organisation mais il sera avant tout
un outil d’aide à la décision.
La réalisation de mon rapport nécessite une étude sur terrain qui englobe une visite à l’unité
de production de SBM Tit Mellil, et ce pour voir le processus de production et pouvoir
détecter les indicateurs de performance les plus pertinents. Ceci nécessite une bonne maîtrise
des techniques de la comptabilité analytique.
Ce qui caractérise mon choix de thème et qui le rend plus pertinent c’est que le contrôle de
gestion industriel est un projet que le Groupe des Brasseries du Maroc envisage d’adopter,
pour améliorer la performance industrielle.
Afin de répondre à cette question clés nous nous attacherons dans une première partie à
définir ce qu’est le contrôle de gestion, d’un point de vue des auteurs et des fondateurs des
techniques de contrôle de gestion, pour ensuite définir les deux types majeurs du contrôle de
gestion, qui sont le financier et l’industriel du point de vue des entreprises. Après on aura une
illustration de mon thème réalisée à la société, avec un chapitre qui reprend le processus de
production, ainsi que les différents produits de SBM. Et pour clôturer cette partie, on verra la
mise en place du tableau de bord industriel.
La deuxième partie s’intéressera à la présentation du groupe des brasseries du Maroc dans une
optique plus approfondie. D’un côté, en faisant une analyse interne de GBM, et de l’autre en
présentant l’organisation et les perspectives de développement de celle-ci, dans la même
partie qui s’articule autour du contrôle de gestion financier et industriel au sein des Brasseries
du Maroc.
5
Chapitre 1 :LA FONCTION DU CONTROLE DE GESTION
Partie 1 : Théorique
Aperçu théorique sur le contrôle
de gestion et le tableau de bord
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I. Contrôle de gestion : Notions, place au sein de l’entreprise
1. Définition :
L’une des premières définitions du contrôle de gestion est celle de R.N. Anthony en 1965 qui
définit le contrôle de gestion ou « management control » en anglais comme un « processus
par lequel les managers obtiennent l'assurance que les ressources sont obtenues et
utilisées de manière efficace et efficiente pour la réalisation des objectifs de
l'organisation ».
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2. Objectifs et missions du contrôle de gestion au seins de
l’entreprise :
On peut définir les missions et les objectifs contrôle de gestion selon deux
dimensions :
La première dimension est de nature technico-économique :
Instrument de calcul économique, il devient alors le garant d’une gestion économe, efficiente
et efficace des ressources de l’entreprise.
Le contrôle de gestion se distingue des autres fonctions de l’entreprise puisqu’il porte sur
des éléments de synthèse. En effet, c’est une fonction clé dans l’organisation qui cherche à
mesurer l’efficacité globale et ne s’intéresse au fonctionnement détaillé de chaque fonction
qu’à travers des analyses déclenchées par l’examen des indicateurs de synthèse.
Généralement, le contrôle de gestion est affilié à la Direction Financière, soit en tant que
responsabilité à part entière, soit en tant que responsabilité partagée quand la fonction est
assurée par le Directeur Financier. Néanmoins, l’évolution du contrôle de gestion tend à
attacher cette fonction directement à la Direction Générale et ce dans l’objet de favoriser
l’indépendance du contrôleur de gestion et élargir son champ d’intervention.
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II. Le contrôle de gestion et le système d’information :
Par ailleurs, un système informatisé traite une très grande quantité d’informations provenant
de nombreuses sources internes et externes à l’entreprise. A cet effet, les managers tendent
vers le choix de systèmes d’information qui regroupent l’ensemble des informations
pertinentes dont ils auraient besoin pour prendre des décisions. C’est pourquoi l’évolution
actuelle des outils d’aide au management tend vers la recherche d’une plus grande intégration
des outils de pilotage.
Les procédures du contrôle de gestion sont bâties sur des informations physiques, comptables
et économiques qui sont exploitées et traitées à tous les niveaux de l’organisation. A cet effet,
on n’est plus limité au système d’information comptable. On doit davantage quantifier les
informations physiques et économiques au même titre que les informations comptables. On
parle donc de système d’information au sens large et non pas seulement du système
d’information comptable.
En effet, c’est via l’évolution de l’informatique et des systèmes d’information que les
procédures de contrôle seront mises en œuvre plus facilement et indépendamment des
contraintes liées à la localisation de l’activité, sa taille…
Cette évolution en faveur du contrôle de gestion ouvre le débat sur la critique de l’existence
de ce dernier, puisqu’il peut se réduire à une des sorties du système d’information.
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III. Le tableau de bord comme outil de contrôle de gestion
Le tableau de bord qui a pour vocation d'aider au pilotage de l'entreprise occupe une
place spécifique au sein de l'instrumentation du contrôle de gestion notamment parce que la
qualité de pallier les déficiences des autres instruments de contrôle lui est souvent attribuée.
Le tableau de bord est un outil de gestion apte à améliorer le changement au sein des
entreprises par l’introduction d’indicateurs physiques, d’indicateurs non produits par
l’organisation (à la différence des chiffres comptables et budgétaires), d’indicateurs sur
l’environnement, ou encore d’indicateurs transversaux.
D’après une autre source, il est défini comme un ensemble d’indicateurs peu nombreux (cinq
à dix) conçus pour permettre aux gestionnaires de prendre connaissance de l’état et de
l’évolution des systèmes qu’ils pilotent et d’identifier les tendances qui les influenceront sur
un horizon cohérent avec la nature de leurs fonctions. Il n’existe pas de modèle de tableau de
bord, mais des tableaux de bord propres à chaque décision et parfois propres à chaque
décideur.
Plus précisément conçus pour être un système d’information permettant de connaître, en
permanence et le plus rapidement possible, les données indispensables pour contrôler la
marche de l’entreprise à court terme et faciliter, dans celle-ci, l’exercice des responsabilités.
Doivent mesurer des états et des évolutions : En répondant aux questions « qu’ai-je
réalisé ? » et « où allons-nous ? » ;
Servent à piloter un système, c'est-à-dire un ensemble d’éléments en interaction ;
Doivent permettre d’agir dans un cadre temporel en lien avec les obligations du
manager.
Par ailleurs, le tableau de bord joue le rôle de dispositif pour le reportings des résultats
réalisés dans le but d’informer les parties prenantes. C’est un outil essentiel de la gestion
d’une entreprise. Cette maîtrise passe par la fixation d’objectifs précis et par la définition de
plans d’action adaptés à ces objectifs.
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2. Fonctions du Tableau de Bord :
a) Fonctions traditionnelle d’un Tableau de Bord :
Dans le cadre d’une gestion décentralisée, le reportings est le moyen le plus fréquemment utilisé
pour la mesure des résultats et leur comparaison avec les réalisations.
La fonction principale d’un tableau de bord est donc le reportings par le moyen d’indicateurs de
résultat construits de façon périodique sur des faits réalisés afin de communiquer au top
management les performances de chaque centre de responsabilité.
L’exploitation et l’analyse des données présentées dans un tableau de bord peuvent constituer
un outil d’aide à la prise de décision dans le cadre de la mise en place d’actions
d’amélioration.
Le tableau de bord permet aux dirigeants d’apprécier les résultats obtenus par leurs
collaborateurs et de rendre compte à leur délégant de leurs propres résultats.
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La délégation de responsabilité implique donc de mettre à la disposition du délégant des
moyens de surveillance.
L’étape de choix des indicateurs est primordiale dans la conception du tableau de bord. En
effet, des indicateurs doivent être doivent être définis pour chaque objectif et variable
d’action.
Par la suite, il est nécessaire d’ajouter à son panier d’indicateurs ceux portant sur les variables
et plans d’action. A ce niveau, on est amené à prendre en considération deux types
d’indicateurs :
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Des indicateurs d’action permettant d’assurer le suivi de l’état d’avancement des plans
d’action.
Ils doivent être clairs et faciles à interpréter : Il est primordial que le tableau de
bord comporte des indicateurs simples pour faciliter son interprétation par le lecteur ;
Ils doivent être fiables : Une information fiable est toute information émanant d’une
procédure appliquée avec rigueur et sans omission. De ce fait, le rôle du contrôleur de
gestion consiste à garantir la fiabilité des informations communiquées ;
Ils doivent anticiper les résultats à venir : C’est un des objectifs du tableau de bord.
En effet, il est nécessaire de choisir les indicateurs les plus « en amont » possibles par
rapport au résultat pour ainsi anticiper ce dernier.
Ils doivent être partagés et cohérents : Les indicateurs doivent être partagés entre les
différents services de l’organisation. Leur lecture doit être également cohérente avec le
phénomène étudié.
Plusieurs règles de base doivent orienter le constructeur du tableau de bord. En effet, il est
primordial de :
Privilégier une présentation standard : On doit utiliser les mêmes caractères et
couleurs, mêmes champs pour inscrire les titres de thèmes, les dates des informations,
les commentaires, etc.
Elaborer une mise en page précise : L’ordre de mise en page doit être cohérent avec
l’importance accordée au sujet. Les premières pages du tableau de bord seront donc
consacrées aux aspects les plus les plus importants du cycle de vie de la firme.
Choisir des graphiques pertinents : Les graphiques présentés doivent illustrer de
manière synthétique et claire les données chiffrées.
Adapter la fréquence des tableaux de bord : La fréquence de présentation d’un
tableau de bord dépend de son objet d’existence. En effet, plus on est proche de
l’opérationnel plus la fréquence aura tendance à s’intensifier
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5. Limites du tableau de bord :
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Chapitre 2 : LA MISE EN PLACE DU TABLEAU DE
BORD INDUSTRIEL
I. Problématique
Le contrôle de gestion dans l’industrie a été conçu pour permettre aux nouveaux
Les méthodes et outils développés sont directement applicables pour identifier les leviers de
des lignes de production apparaissent comme des outils essentiels pour en améliorer le
indicateurs de performance, les tableaux de bord ainsi que les méthodes d'évaluation de la
pour objet de proposer un outil de pilotage adapté aux nouveaux besoins de la Direction
les années à venir. L’étude de la performance industrielle rejoint l’analyse des coûts de
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II. Introduction au Sujet :
Après une étude des préalables à la mise en place du tableau de bord industriel, il est
primordial de procéder à l’élaboration du tableau de bord et des choix des indicateurs de
performance et de pilotage. Et tout projet doit avoir un business plan qui répond à une
méthodologie de travail précise et adaptée à ce projet.
En effet, il est important de jalonner l’ensemble des étapes du projet. La création d’un
réseau de tableaux de bord passe par la détermination des grandes orientations du projet et la
mise en place d’une gestion de projet efficace.
16
III. Présentation de la gamme des produits
1. Bière :
Bières Panafricaines
Bières locales
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Bière sous Licence
2. Vins :
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3. L’Eau :
4. L’huile d’olive
L’huile d’olive est fabriquée à Meknès par le centre : Cépages Marocains Réunis. Elle est
exportée en totalité.
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IV. Description du processus de production (Bière) :
Pour la réussite de tout projet de mise en place d’un tableau de bord, il est primordial
d’associer à l’architecture des étapes du projet en question un cadre de l’action dont l’objet est
d’adapter l’objet de ce projet aux attentes et contraintes des directions concernées. En effet, la
mise en œuvre d’un projet de réseau de tableau de bord concerne de nombreux acteurs. Elle
doit être organisée et conduite comme un projet à part entière, en respectant les différentes
étapes et en adoptant une approche par processus visant à intégrer les responsables de
fonction dans la mise en œuvre du projet de tableau de bord industriel.
Cette section détaille, à cet effet, le processus de fabrication dans le cadre de l’adoption
d’une approche par processus dont déclinera une analyse de ce processus par centres de
responsabilité pour dégager des indicateurs synthétiques de chaque centre de responsabilité du
processus de production de la bière.
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2. Processus de fabrication du Malt :
a) Traitement Orge :
Dans cette section le responsable de gestion de stock de l’Orge, reçoit la matière sous
forme d’Orge brut, il l’a soumis à des étapes qui sont le nettoyage et le triage, pour obtenir à
la fin une orge nettoyée plus des orges stockées dans des silos, et destinés à l’utilisation dans
la section maltage.
b) Maltage :
Figure 1: Maltage
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c) Traitement et stockage de Malt :
Cette section consiste à nettoyer le malt brut à travers des étapes, pour obtenir à la fin un
malt nettoyé plus enveloppes, qui donnent naissance à une matière A qui va être utilisé dans
l’étape du Brassage.
d) Concassage :
Avant de commencer le brassage, le malt doit être concassé dans un moulin. Des cylindres
assurent le broyage du malt en farines fines, en séparant les gros gruaux et les enveloppes.
Ceci est nécessaire pour que les grains du Malt soient mis en contact direct avec l’eau et que
les enzymes puissent se mouvoir librement dans ce mélange, afin d’atteindre les amidons et
protéines qu’ils doivent transformer. On appelle le malt concassé : la Mouture
Remarque :
Si on broyait le malt en poudre fine, toutes les protéines et les amidons seraient
atteintes rapidement par les enzymes, de sorte que la même quantité en matière première
donnerait plus d’extrait et donc plus de bière. Quand le malt est broyé, les enveloppes ne
doivent pas être pulvérisées au risque de donner un mauvais goût à la bière et leur séparation
dans le brassin serait difficile.
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Figure 3: Concassage
e) Brassage :
Il a pour objet de créer des conditions favorables pour les enzymes. La mouture issue du
broyage est aspirée vers le bac d’attente. Elle passe ensuite dans la cuve matière où elle sera
mélangée avec de l’eau chaude et de l’eau froide : c’est l’Empattage.
L’acidité de l’empattage doit être corrigée par l’ajout d’une petite dose de HCL car
l’activité des enzymes est influencée par l’acidité du liquide dans lequel elles opèrent. A ce
stade, la température atteint 54°C soit la température optimale d’action des protéases.
Une partie de l’empattage de la cuve matière passe dans la cuve à trempe. Il y a donc
mélange avec l’amidon : c’est l’empattage cuve à trempe. Le but de se mélange est la
liquéfaction de l’amidon. Par la suite, la cuve à trempe est chauffée, la température s’élève
jusqu’à 75°C pour activer les enzymes qui dégraderont l’amidon en sucre simple
fermentescible et non fermentescible. Une phase de repos précède la poursuite de
l’augmentation de la température jusqu’à 100°C afin de dégrader les alphas amylases : on
assiste donc à l’éclatement de l’amidon.
L’amidon liquéfié rejoint la cuve matière. Ce passage cuve à trempe, cuve matière
marque le début de la saccharification. En effet, le mélange des deux liquides respectivement
à 100°C et 54°C permet d’atteindre la température de 67°C, soit la température d’action des
Bêta amylases, l’enzyme de saccharification. On appelle le mélange effectué dans la cuve
matière entre l’amidon et la mouture la Maîche
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f) Filtration :
Quand le processus de brassage est achevé, le brassin entier est pompé dans la cuve filtre.
Cette cuve sert à séparer les enveloppes ou drêches du moût et fonctionnent alors comme un
filtre.
La Maîche est filtrée et tous les éléments solides se déposent au fond de la cuve pour former
une couche filtrante naturelle qui va filtrer le moût. En fin de filtration, la drêche est lavée
pour récupérer l’extrait qui rejoint la chaudière à moût.
La filtration et lavage de la drêche se fait en deux étapes à savoir l’Ecoulement du moût puis
le lavage de l’extrait qui imbibe encore la drêche. Le moût et les eaux de lavage doivent
s’écouler claires. En effet s’il y a plusieurs matières mal dissoutes, la bière se clarifie
difficilement ce qui est défavorable à la finesse de la bière
L’oxydation du moût est néfaste pendant le brassage à la qualité de la bière. On peut éviter
l’oxydation en maintenant la drêche sous l’eau chaude cette dernière est utilisée après usage et
lavage comme aliment de bétail.
g) Ebullition ou cuisson :
La chaudière à moût est le lieu d’ébullition qui a pour but d’inhiber toutes les enzymes
restantes et stériliser le milieu. Elle contient de l’extrait de malt, du HCL (correcteur de PH),
du CaCL2, du colorant (additif naturel d’extrait de malt) ainsi que du houblon qui apporte
amertume et arôme.
h) Elimination du trouble :
Un échantillon est prélevé en fin d’ébullition avant le passage au Whirlpool pour la mesure de
densité. Cette étape consiste en l’écartement du trouble. Le moût passe dans la cuve du
Whirlpool, les protéines coagulées vont alors se déposer au fond. Le moût débarrassé des
protéines coagulées à chaînes longues passe dans la cuve pour être refroidi. Les protéines à
chaînes courtes seront écartées durant la filtration post fermentation.
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i) Refroidissement du moût :
Le principe du refroidissement repose sur un échange de chaleur par contact moût / eau puis
moût / eau alcoolisée. Le moût et l’eau de réfrigération circulent à contre-courant.
La température de refroidissement du moût est 9°C. On fait ensuite une injection d’air dans le
moût froid afin d’accélérer la fermentation. On ne sature plus le moût avec l’oxygène pur
mais on utilise de l’air filtré
j) Fermentation et garde :
La levure est propagée et maintenue à une température de 5°C dans les levuriers. Chaque
matin, le responsable de la cave réalise une analyse de la fermentation. Sont pris en compte
les évolutions de la température et la densité en sucre en fonction du temps.
Nous savons qu’une grande partie des sucres peut être transformée en alcool et en CO2
pendant la fermentation à l’aide de la levure de bière.
Le moût froid est saturé de O2, et la levure a besoin de cet oxygène pour se multiplier. La
transformation même des sucres en alcool et en CO2 commence quand tout l’O2 a été utilisé
par la levure. Le procédé entier dure 3 à 5 jours afin que les sucres fermentescibles soient
transformés. Le moût fermenté est appelé « Bière Jeune ». Nous savons que la levure
transforme les sucres non seulement en alcool et en CO2, mais aussi en chaleur qu’il est
nécessaire de suivre attentivement, afin d’éviter que le moût en fermentation ne devienne trop
chaud, ce qui serait nuisible. Le brasseur doit contrôler chaque jour le niveau de fermentation.
Pendant la fermentation, une grande quantité de CO2 est produite dans la cuve de
fermentation. Le CO2 provoque la formation d’une pression dans la cuve qui aurait pour
conséquence de réduire la vitesse de fermentation et d’éclater la cuve celle-ci était trop
importante. Chaque cuve de fermentation est équipée d’un système d’évacuation de CO2.
Le CO2 qui se dégage les premiers jours de fermentation est mélangé avec l’air. Ce mélange
est sans valeur, par conséquent on le laisse s’échapper. 36h après, tout l’air sera expulsé de la
cuve de fermentation, le gaz qui s’échappe ensuite est du CO2 pur à presque 100% et de
bonne qualité. Dès que le CO2 est exempt d’air, il doit être épuré, comprimé et stocké pour
être utilisé.
L’évacuation de la levure des cuves de fermentation est achevée, la bière jeune est refroidie
jusqu’à 0°C. A cette température, la plus grande partie de la levure est déposée au fond de la
cuve de fermentation où elle doit être évacuée. La quantité de levure révoltée est envoyée à la
cave à levure où elle doit être nettoyée et stockée avant d’être utilisée à nouveau.
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k) Filtration :
La bière jeune n’est pas encore limpide et doit être filtrée. Une quantité assez grande de
levure et de protéines coagulées se trouve encore en suspension dans la bière. La filtration lui
donne un aspect clair et pétillant. Il existe plusieurs systèmes de filtration de la bière. Dans les
brasseries, on utilise en général des filtres à Kieselguhr, combinés avec un filtre à plaques.
Avant de commencer la filtration, une couche de poudre de Kieselguhr doit être préparée
sur la toile métallique des cadres du filtre. On appelle la préparation de cette couche filtrante «
formation de la pré-couche ». On y ajoute des additifs qui aident à la filtration et d’autres qui
aident à la formation de la mousse tel que l’Alginate.
La filtration commence dès que la pré-couche est prête. La circulation du liquide dans le filtre
ne peut être interrompue pour ne pas abîmer la couche filtrante. Le trouble passe par la couche
filtrante, tandis que la levure et les autres corps solides se déposent sur la couche filtrante.
Après la filtration, la bière doit subir une carbonatation plus l’addition de stabilisateurs. On
appelle la bière qui sort du filtre « Bière Claire ».
Remarque : La carbonatation est la bière saturée de CO2. Ce gaz est non seulement nécessaire
pour améliorer l’aspect du produit, mais contribue également à en améliorer le goût.
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Schéma 3: Filtration
l) Conditionnement :
Après le passage dans la cave, la bière claire est stockée dans des cuves où elle logera 24h
avant d’être envoyée à la Mise en Bouteille ou transférée dans des citernes vers d’autres sites.
Des échantillons sont prélevés pour vérifier que le processus de filtration s’est bien déroulé et
effectuer les contrôles nécessaires à faire au niveau du PH, de la couleur, de la mousse...
Circuit de Conditionnement :
Bouteilles et Canettes
Réception (dont bouteilles recyclées)
Palettisation / Lavage et rinçage
Premier mirage (inspectées, insuffisamment lavées ou ébréchées)
Soutirage / Bouchage
Deuxième mirage (contrôle après bouchage)
Pasteurisation / Etiqueteuse / Palettisation
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Lavage et rinçage :
Phase de prélavage à la soude 1er bain pour éliminer les saletés, 2ème
bain pour éliminer les restes, 3ème bain pour contrôle
Phase de rinçage 1er bain et 2ème pour éliminer les traces de soude,
3ème bain pour contrôle
Phase d’égouttement : Les bouteilles sont renversées et égouttées
Procédé de Pasteurisation tunnel
Lors de leur passage, les bouteilles sont chauffées (par la valeur) jusqu’à atteindre la zone de
pré pasteurisation de 64°C ce qui est légèrement supérieur à celle de la zone de pasteurisation
qui suit. Les bouteilles subissent donc un réchauffement progressif. La pasteurisation consiste
à traiter la bière par une douche de deux minutes à 62°C, avec une eau pulvérisée par un
circuit fermé afin de la préserver de toute altération par les micro-organismes.
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Schéma 5: Circuit 1
Schéma 4: Circuit 2
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Conditionnement Groupe Verre (suite)
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V. Les étapes d’élaboration d’un Tableau de bord Opérationnel
C’est un outil utilisé par SBM afin de faciliter le pilotage du processus de production au seins
de ses usines.
Après avoir présenté le groupe des Brasseries du Maroc, on a pu constater que celle-ci
se focalise plus sur le contrôle de gestion financier, alors qu’elle possède une unité principale
de production et son activité repose principalement sur l’industriel.
Pour cela la proposition de SBM à mettre en place le contrôle de gestion industriel s’annonce
nécessaire pour l’amélioration de la productivité de l’unité de production de Bensmim et Tit
Mellil, ainsi améliorer les ventes de l’entreprise, et rationaliser les pertes.
Pour la mise en place du contrôle de gestion industriel, in faut préétablir des objectifs,
dits standards à atteindre et qui seront claires, connus, et mesurables : produire une bouteille
d’eau de qualité au moindre coût en optimisant les ressources et en maîtrisant la matière
première et les matières consommables. Ce système permettra d’attirer l’attention sur les
points clés de la gestion grâce aux indicateurs qui seront calculés, il jouera en outre un rôle
participatif et intégrateur dans l’organisation mais il sera avant tout un outil d’aide à la
décision.
3. Etape 3 : Identification des variables d’actions :
Après avoir défini les besoins de SBM et les objectifs à atteindre, il m’a fallu établir
un plan de travail qui regroupe les outils qui vont me permettre d’arriver aux résultats de ma
mission.
La première des choses c’était de faire une recherche sur le contrôle de gestion industriel,
ensuite cette recherche nécessitait une illustration au sein de la société pour savoir, comment
peut-on appliquer le théorique avec la pratique.
Deuxième chose, ce sujet nécessitait une étude sur terrain, plus particulièrement au sein de
l’unité de production, j’ai pu avoir une idée sur le processus de production à l’aide de photos
et de mon encadrant, et ce pour constater les standards ou objectifs, préétabli par l’unité de
production, et sur lesquels il s’appuie pour la rationalisation de la production.
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4. Etape 4 : Sélection des indicateurs de performances :
Cette étape, est celle du choix des indicateurs de performance, pour l’unité de
production, ces indicateurs doivent nous permettre de mesurer le degré d’atteinte des objectifs
déclinés, ainsi que de suivre la performance des variables d’action.
La dernière étape consiste, une fois que les indicateurs sont choisis par Composante
principale, à articuler l’ensemble du dispositif ; c'est-à-dire définir les liens entre les différents
tableaux de bord et regrouper les différentes données et outils pour pouvoir suivre l’état
d’avancement de la production.
34
VI. Les indicateurs de performance pour la distribution :
C’est le processus de distribution des produits finis boites, fûts et bouteilles. Cette partie du
processus de production est l’une des plus importantes étapes, qui permet de faire valoriser le
produit aux vendeurs et aux consommateurs, ainsi il faut mettre en place les différents indicateurs
qui permettent la rationalisation des frais de distribution et des différentes matières qui participent
de manière directe ou indirecte à la réussite de cette étape.
Pour cela je présente dans le tableau ci-dessous les indicateurs de performance spécifiques à la
distribution.
35
Partie 2 : Etudes Empirique
Le Groupe des Brasserie du Maroc
36
Chapitre 1 : Présentation du secteur d’activité de
l’entreprise
Ainsi, la troisième branche composant le secteur est celle des boissons et tabacs, elle regroupe
les activités suivantes :
37
II. Le marché des boissons alcoolisées au Maroc :
Le marché des vins et des spiritueux est un marché étroit, et il évolue peu en matière des
habitudes de consommation, fortement imprégnées de la religion musulmane.
La production nationale se compose essentiellement de vins et de bière, la plupart des
spiritueux et des vins de haute gamme distribués sur le marché Marocain sont des spiritueux
et des vins de haute gamme distribués sur le marché Marocain sont importés. Ils ne
représentent qu’une part limitée de la consommation des boissons alcoolisées. Le prix de
vente de ces produits de luxe est soumis à un ensemble de taxe à l’importation, restreint le
marché à une minorité de consommateur.
2%
29%
Vins
Bières
69% Spiritueux
1. La production locale :
Les vins et les bières disponible sur e marché sont principalement de fabrication locale. La
production locale du vin fluctue entre 300 000 et 400 000 Hl selon les années. L’irrégularité
des résultats résulte non seulement des conditions climatiques mais aussi de l’absence de
modernisation du secteur vitivinicole de puis le protectorat Français. Les deux tiers des
vignobles sont gérés par une société publique (LA SODEA et le reste appartient à des privés
ou exploité en partenariat.
Les rendements sont faibles, évalués en moyenne à 35 quintaux l’hectare. La production de
vins rouge représente 70% à 75% du marché des vins locaux. Ils sont de qualité moyenne en
raison de l’absence d’entretien des vignes, d’un manque de qualification des producteurs et
d’une vinification aléatoire en termes d’équipements et de savoir-faire.
Cependant, quelques productions cherchent à se distinguer, par exemple les appellations
« Cabernet » de la société THALVIN, filiale du distributeur du vin et spiritueux importés
EBERTEC.
La société a choisi la production d’un vin de qualité supérieur (mode de production européen)
sur des quantités limitées à 2 millions de bouteilles. Le reste du marché se partage entre vin
rosé (essentiellement gris de boulaouane) et le vin blanc.
38
Production est destinée principalement au groupe SINCOMAR et aux CELLIERS DE
MEKNES.
Le SINCOMAR (groupe Parlier et Fernaud), en voie de privatisation, principal embouteilleur
et négociant avec une production d’environ 30 million de bouteilles par an. Le groupe couvre
60% de la production totale, commercialisée sur le marché intérieur.
Les CELLIERS DE MEKNES, dont la production s’élève à 20 millions des principaux
producteurs nationaux de vin ordinaire et de quelques sélections sont :
La production de bière Marocaine revient au brasseries du Maroc (SBM). Elle est destinée à
600 000 Hl/an, sous leurs propres marques et sous licence des marques Heineken, Amstel et
Castel beer. Ce secteur est soumis à un ensemble de restrictions notamment quantitatives avec
un volume de vente maximum de 700 000 hl par an.
La capacité de production de la SBM et de ses Filiales (quatre brasseries au total) est évaluée à
900 000 avec des possibilités d’extensions, les bières locales représentent 880 000 hl. Sur ce
volume, la « Flag spéciale » rafle une part de 56% pour un CA de 863 MDH hors TVA.
L’unité de production principale à Casablanca gère l’ensemble de la filière, du stockage de la
matière première à l’emballage conditionnement. La matière première (malt et houblon) est
importée d’Allemagne.
Une autre société a commencé sa production en Mars 2000, la compagnie des boissons
Marocaine et internationales (COBOMI), filiale du groupe CASTEL, et qui devrait produire à
terme 100 000 hl par an. La COBOMI ambitionne ainsi en proposant les marques Castel Beer
et 33 export, de concurrencer la SBM en produisant 100% de la consommation Marocaine de
bière. Cependant cette activité est porteuse sur le marché local d’autant plus que la discrétion
s’impose en termes de communication publicitaire et de distribution.
Les perspectives de ce secteur pourraient s’orienter vers l’exportation et la production de bière
sans alcool.
Les vins importés ciblent une catégorie minoritaire de consommateurs. Les prix des vins
ordinaires varient entre 60 et 100 DH en moyenne. Les vins sont fortement taxés. Ce marché
est partagé entre les produits Français, Espagnols, Chiliens, Portugais et Italiens.
Quelques productions Algériennes et Tunisiennes commencent à percer depuis 1994, sachant
que les vins d’origine maghrébine sont totalement exonérés de prélèvement fiscal à
l’importation et des droits de douane. Les vins rouges Espagnole, relativement compétitifs en
termes de prix, représentent une concurrence pour les producteurs nationaux de vin ordinaire.
39
Le marché des spiritueux est dominé par les importations des Whiskys en provenance du
Royaume-Uni. Mais les quantités distribuées restent relativement faibles ave environ 1.2
million de bouteilles sur le marché. La distribution chute ensuite pour les autres produits tels
que la Vodka. Le Vin et les boissons anisées. Cependant, on trouve sur le marché un ensemble
des références en volume restreint comme les liqueurs.
a) Régime d’importation :
Les importateurs sont soumis aux droits de douane, qui impliquent aussi sur le fret, et aux
taxes à l’importation (PFI, taxe intérieur). Une réglementation technique intervient aussi sur
les produits. Les boissons alcoolisées sont importées sous couvert d’un certificat
d’importation délivré par le ministère du commerce et de l’industrie, les boissons alcoolisées,
à l’exception des vins et des bières importées, sont vendues en bouteilles revêtues d’une
taxation excessives favorise la contrebande de spiritueux.
b) Exportation Marocaines :
En ce qui concerne les exploitations, depuis le début des années 90, les pouvoirs publics
ont tendance à soutenir le marché. Le niveau des exportations reste constant avec 50 000 hl
exportés par an, soit 14% de la production. Elles se composent de vins pour les deux tiers à
destination de la France (Gris de Boulaouane, les appellations Guerrouane), de vermouth et
spiritueux pour le reste.
Sur Casablanca, il existe moins d’une d’importateurs des vins et spiritueux ayant
l’exclusivité pour la distribution d’un certain nombre de référence.
Les sociétés les plus importantes sont essentiellement :
40
d) La distribution :
Il existe une dizaine de grossistes qui se partagent 80% du total des ventes à emporter. La
plupart des alcools sont achetés en épicerie et en grande surface de distribution
(ATTACADAO, CARREFOUR).
Le reste est distribué par les restaurants et hôtels. Les grandes villes concentrant la
majorité de la demande (Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir, Tanger…). Le nombre de
pointe de vente à travers le Maroc est de 2000 approvisionnés grâce à des moyens logistiques
très importants.
Eu égard à la modernisation du secteur de la distribution, 25% des ventes sont réalisées
dans des grandes et moyennes surfaces (GMS).
La promotion publique des produits alcoolisées sous forme de campagne publicitaire est
interdite. Elle existe, ce pendant par des intervenants indirects, dans le cadre d’animations
privées en particulier.
Un important réseau de contrebande se développe parallèlement au marché des spiritueux et
précisément à partir de l’enclave espagnole de Ceuta et dans une moindre mesure de Tanger
où des mesures de contrôle ont été engagées pour moindre mesure de Tanger où des mesures
de contrôle ont été engagées pour maitriser le fructueux réseau. Les perspectives d’évolution
du marché sont relativement faibles, tributaires du niveau de pouvoir d’achat de la population
et le marché aurait plutôt tendance à se fermer.
La consommation des whiskys est en baisse et parallèlement, celle de la bière suit une légère
progression. L’ensemble des vins de haute gamme, des spiritueux et des liqueurs est réservé à
une clientèle aisée mais très minoritaire. Les perspectives de consommation. Une ouverture
éventuelle pourrait se dessiner dans la promotion d’un « tourisme de luxe » au Maroc.
Etant classé 5éme producteur de l’huile d’olives dans le monde, le Maroc détient à une place
sur la scène internationale. Avec comme principaux clients l’Union Européenne et les Etats-
Unis, l’huile d’olives locale se porte bien sur le marché mondial de l’huile d’olive, il a
néanmoins, même si me pays détient le statut de fournisseur mondial de l’huile d’olives, il a
encore des défis à relever dans le secteur et qui nuisent à la compétitivité du produit sur le
marché international.
C’est pour cela que l’huile d’olives fait partie des priorités du Plan Maroc Vert tant au niveau
de la production en quantité qu’en qualité.
Le but étant d’améliorer l’outil technique afin de rendre la production nationale conforme aux
standards internationaux. Ce qui permettrait au pays d’avoir une position plus importante sur
le marché mondial et donc d’avoir une source de revenus plus importante.
41
Par ailleurs, plusieurs intervenants opèrent dans le marché de l’huile d’olives comme
Olivinvest, Délices du Saïss, l’Oléastre, Domaine Arij, Zitoune Al Atlas, Huile de Saïss,
La Maassera Brahim Zniber, et Atlas Olive Oils.
L’activité de l’eau a toujours été le centre d’intérêts des pouvoirs publics et a préoccupé les
politiques économiques et raison de son rôle déterminant dans la sécurité hydrique du
royaume et l’accompagnement de son développement notamment l’agriculture irriguée.
Dans ce cadre, le Maroc s’est engagé dans une politique dynamique visant à doter le pays
d’une importante infrastructure hydraulique, à améliorer l’accès à l’eau potable, à satisfaire
les besoins des industriels et du tourisme et à développer l’irrigation à grande échelle.
Néanmoins, les ressources du pays en eau sont parmi les plus faibles dans le monde. Le
Maroc se retrouve, à cet effet, en situation de stress hydrique lié notamment à la croissance
démographique et au développement économique. Cette situation est aggravée par de très
fortes variations pluviométriques.
Le marché marocain de l’eau en bouteille est un marché très étroit. Deux sociétés les Eaux
Minérales d’Oulmès et la Stherma détiennent à elles seules au total 90% de parts de marché.
Le marché de l’eau en bouteille connaît toujours une croissance dans le temps en matière de
consommation. Cette croissance est attribuée à l’évolution du mode de vie. En effet, le
consommateur est de plus en plus en recherche d’un produit de meilleure qualité. Néanmoins,
la consommation des marocains en eau reste faible par rapport aux pays voisins.
Par ailleurs, le consommateur marocain a une préférence pour les marques nationales, en
particulier pour les eaux minérales naturelles. Les marques étrangères représentent en
moyenne 1% du marché marocain de l’eau.
Notons que les marques étrangères hors Europe sont taxées à 49% en termes de droits de
douane. Celles en provenance de l’union Européenne (Vichy, Evian, …) bénéficient d’un taux
préférentiel de 5%. De plus un marquage fiscal de 1 centime à l’unité est appliqué à la totalité
des marques, quel que soit la taille du produit et ce depuis 2010.
En général, l’industrie des eaux en bouteille reste atomisée. La production nationale est
concentrée entre trois grands groupes. La concurrence demeure rude et les réseaux des
Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) et des Cafés, Hôtels et Restaurants (CHR) subissent la
guerre des prix et des compagnes de communication de l’eau embouteillée.
42
Chapitre 2 : Présentation du Groupe des Brasseries du
Maroc
Le groupe s’est volontairement engagé, à cet effet, dans une démarche de qualité
exigeante ainsi qu’une stratégie de développement axée sur la responsabilité
sociétale du groupe, la satisfaction permanente des clients et des
consommateurs, l’amélioration continue des processus, de l’hygiène et de la
sécurité alimentaire ainsi que la préservation et la protection de
l’environnement.
C’est également un vrai créateur de valeur ajoutée dans son secteur d’activité
grâce à la qualité de ses produits, à sa notoriété, à son savoir-faire, à ses
compétences et à l’accomplissement de ses engagements auprès de ses clients,
ses ressources humaines, ses actionnaires et l’ensemble de ses partenaires.
43
I. Historique du groupe :
Le Groupe des Brasseries du Maroc opère dans plusieurs métiers dans le secteur
agroalimentaire. En effet, son activité consiste à transformer des produits de la terre à travers
quatre métiers :
- Le métier de brasseur ;
- Le métier de vinificateur ;
- Le métier d’exploitant de sources d’eau minérale ;
- Le métier de triturateur ou de producteur d’huile d’olives.
44
45
Schéma 8: Historique SBM
46
II. Moyens de production du groupe et certifications
Le tableau suivant décrit les moyens de production dont dispose le Groupe ainsi que les
certifications attribuées par filiale et/ou site :
Tableau 1: Moyens de productions et les certifications
Production
Marrakech 30 000 Embouteillage 135 400 -30 500 bouteilles/heure -ISO 22000 V
Bière 3
2005
-ISO 14001
-Ligne1 :
Formats 33 Cl & 50 Cl =
7200 bouteilles/heure ;
Ben Smim -ISO 9001 V 2008
Format 150 Cl = 5900 (en cours)
1 Ifrane 4 402 Embouteillage 276 959 bouteilles/heure
Eau -ISO 22000 V
(EAE) 2005 (en cours)
-Ligne 2 :
47
III. Fiche signalétique
Téléphone 05 22 75 46 46
48
IV. Organigramme fonctionnel
Schéma 9: Organigramme
49
V. Filiale du Groupe des Brasseries des Maroc
Groupe Castel
(MDI) 63.51%
SBM
50
VI. Les métiers du groupe SBM :
1. Le métier de brasseur :
51
Schéma 11: Processus de fabrication de la bière
52
2. Le métier de vinificateur :
A travers sa filiale « La Clé des Champs », le Groupe des Brasseries du Maroc, via les
magasins Nicolas, assure la distribution des vins produits par la SVCM ainsi que les vins et
les spiritueux importés.
Outre la production de vin au niveau local, la SVCM assure également la vente du vin à
l’export.
Les marques de vin produites et/ou distribuées par le Groupe sont les suivantes :
- Vins locaux distribués : Sidi Ibrahim, Médaillon, Cuvée Président, CB Initiales, etc.
53
Schéma 12: Processus de fabrication du Vin
54
3. Le métier d’exploitant de sources d’eau minérale :
Baptisée Ain Ifrane, cette nouvelle eau naturelle provient de la source originelle de Bensmim,
située au coeur des montagnes du Moyens Atlas.
Par ailleurs, le groupe importe et commercialise les eaux de marque Cristaline et Vichy.
55
Schéma 13: Processus d'embouteillage de l'eau minéral
56
4. Le métier de triturateur ou de producteur d’huile d’olives :
57
Chapitre 3 : RESULTAT DE L’ETUDE
1. Tableau de bord :
Le choix des indicateurs revêt d’une importance majeure : il faut préétablir des
objectifs, dits standards à atteindre et qui seront clairs, connus, et mesurables : produire une
bière de qualité au moindre coût en optimisant les ressources et en maîtrisant la matière
première et les matières consommables. Ce système permettra d’attirer l’attention sur les
points clés de la gestion grâce aux indicateurs qui seront calculés. Il jouera également un rôle
participatif et intégrateur dans l’organisation mais il sera avant tout un outil d’aide à la
décision.
Après le choix des indicateurs, il est nécessaire de définir les liens entre les tableaux de bord
et regrouper l’ensemble des données y afférent et ce pour pouvoir effectuer le suivi de la
production et de sa performance en matière de réalisations.
Après avoir effectué toutes ces étapes j’ai pu résumer le travail du « tableau de bord
industriel » qui regroupe les différents indicateurs de performance avec les résultats obtenus
comparés aux objectifs préétablis en calculant les écarts ; tout ceci pour pouvoir déceler les
failles et les imperfections dans l’objet d’améliorer la productivité de l’usine Tit Mellil de la
Société des Brasseries du Maroc.
58
59
Chapitre 4 : Recommandation
Prenons l’exemple de calculs du taux de pertes et du taux de relevage au sein de l’usine de Tit
Mellil.
Le calcul de pertes produites (en extrait) se fait au niveau des différentes étapes du processus :
Taux de perte en extrait =
[(Quantité d’extrait entrée section – Quantité d’extrait sortie section) /
Quantité entrée section.]x100
1. Brassage :
Remarque :
Un pourcentage d’extrait est déterminé par le laboratoire pour chaque réception d’un lot de
malt ou d’amidon.
60
Exemple :
2. Conditionnement :
Quantité d’extrait au niveau du volume embouteillé = volume embouteillé (en hl) x densité
moyenne (en P)
61
3. Perte Produit (en extrait) Global :
62
III. Méthode d’élaboration du rapport : « Détail des relevages » :
Vendeurs Envoyées
Ventes mensuelles
Rapport mensuel
Ce rapport comporte :
C’est des tableaux (Tit Mellil et le consolidé pour les centres) représentants par type de
produit fini, le nombre de cols non conformes.
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2. Analyses des relevages du mois en cours :
Relevage technique : Tous les défauts prévenants de l’usine (Bouteille mal remplie, bouteille
mal fermée, bouteille contenant un corps étranger, bouteille mal étiquetée, etc.)
Une comparaison entre les différents taux est réalisée entre le mois en cours de l’année n et le
mois de l’année n-1.
64
Bibliographies
65
Webographie
http://www.brasseries-maroc.com/fr/presentation/
https://www.piloter.org/mesurer/tableau_de_bord/princip
e-tableau-de-bord.htm
http://www.ainifrane.ma/qui-sommes-nous/
https://www.manager-go.com/finance/dossiers-
methodes/guide-creation-tableau-de-bord
66
Conclusion
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