MEMOIRE
Pour obtenir le Diplôme de Master
Option: Production
Présenté Par :
-THEME-
Jury:
Nous remercions, en premier lieu, Allah le tout puissant de nous avoir donné la
volonté et la patience pour mener à bien ce modeste travail.
Nous tenons à remercier également les membres du jury pour l’honneur qu’ils
nous font en acceptant de juger et d’évaluer notre travail.
Enfin, tous nos remerciements vont à nos familles et nos amis de la FHC qui ont
été nombreux à nous aider et à nous encourager.
J’en profite aussi pour remercier tous les enseignants qui m’ont
enseigné tout au long de mon cursus scolaire et universitaire à
la faculté des hydrocarbures et chimie.
FELIOUNE MOUAD
Quoi que de plus que de pouvoir partager les meilleurs moments
de sa vie avec les êtres qu’on aime.
Arrivé au terme de mes études, j’ai le grand plaisir de dédier ce
modeste travail :
Ibrahim Kouidri
:
ا & *)وع ا "! ل#أ ,د 12 ا را , لھ اا
. رو &! د- ا 3 إط ر ./ 0 )اج أ,- ا
& < @/, ?ان, ا.<= :;!& ا" ل 39 رو8* م,- &و، & &) ھ ط./ ا5 ا ء
ج-Aا % 60 )0Gا ! ل 8 & &) ه اF و, ?ان, < ل ا- & ا5 ج-ABا )38/- اCD&و
../ ا
.?ان, ا J#)ا,- ا8 & ا ي./ ط ا3- Bھ ا " ب ا وري ا اHI -A ان
Abstract:
In this study, we investigated the zone 12 in the Hassi Messaoud field, in order to
establish a project that seeks to develop and optimize oil recovery within a given economic
policy.
The injection of water to push the oil is an old method and is used routinely in the fields
when the pressure becomes too low, even at the beginning of the operation to speed
production. More than 60% of oil production is done by this method.
An important function of the reservoir engineer is the periodic calculation of oil in place
and recovery mechanisms provided for under tank reserves.
Résumé :
Dans ce travail, on a étudié la zone 12 dans le champ Hassi Messaoud, a fin d’établir un
projet de développent qui cherchera à optimiser la récupération des hydrocarbures dans le
cadre d’une politique économique donnée.
L’injection d'eau pour pousser l’huile est une méthode ancienne et elle est utilisée en
routine sur les champs quand la pression devient trop basse, voire même dès le début de
l’exploitation pour accélérer la production. Plus de 60 % de la production pétrolière se fait par
cette méthode.
Une des fonctions importantes de l'ingénieur réservoir est le calcul périodique des réserves
Table des matières
Remerciements
Dédicaces
Résumé
Table des matières
Liste des figures
List des tableaux
Nomenclature
Introduction générale
ChapitreI:
Mécanisme de récupération
1-Introduction………………………………………………………………………………..1
2-Mécanismes de récupération primaire…………………………………………………...1
2-1-Gaz cap drive ………………………………………………………………………….2
2-2-Solution gaz drive ……………………………………………………………………..2
2-3-Water drive …………………………………………………………………………....3
2-4-Compressibilité de la roche et d’eau interstitielle …………………………………..3
2-5-Drainage par gravité ……………………………………………………….................4
3-Mécanismes de récupération secondaire………………………………………………....8
3-1-L’injection d’eau………………………………………………………………………8
3-2-L’injection de gaz……………………………………………………………………...9
3-3-Le WAG (Water Alternate Gas)……….……………..……………………………...11
3-4-Les principaux facteurs influant sur l’efficacité d’une récupération
secondaire…………………………………………………………....11
3-4-1-Influence des caractéristiques du réservoir…………………………………...11
a)La profondeur…………………………………………………………………11
b) Le pendage …………………………………………………………………...12
c) Degré d’hétérogénéité………………………………………………………...12
d) Caractéristiques pétrophysiques…………………………………………...13
3-4-2-Influence des caractéristiques des fluides…………………………………....13
4-La récupération tertiaire………………………………………………………………….14
5-Conclusion…………………………………………………………………………….…...15
ChapitreII:
Etude de l'injection d'eau
1-Introduction ……………………………………………………………………………....16
2-Injection d’eau …………………………………………………………………………....16
2-1-Principe………………………………………………………………………………..16
3-Schémas d’injection……………………………………………………………………….18
3-1-Injection irrégulière……………………………………………………………….….19
3-2Injectionpériphérique ………………………………………………………….…….19
3-3-Injection régulière …………………………………………………………………...20
3-4-Injection « Crestal and basal » ………………………………………………….….21
4-Mise en œuvre ……………………………………………………………………………..21
5-Type d’eau injectée…………………………………………………………………….......22
6-L’ aspect technique et économique de l’injection…………………………………….....23
6-1-L’aspect technique …………………………………………………………………...23
6-2-L’aspect économique ………………………………………………………………...23
7-Test d’injectivité…………………………………………………………………………...23
7-1-L’objectif du test d’injectivité ……………………………………………………....23
7-2-Déroulement du test d’injectivité …………………………………………………...24
ChapitreIII:
Etude de la performance de l'injection d'eau
1-Introduction………………………………………………………………………………..25
2-Les zones et la numérotation des puits…………………………………………………..25
3-Disruption de la zone 12…………………………………………………………….…….26
4-Positionnement des puits zone 12………………………………………………………...27
5-La coupe structurale……………………………………………………………………....27
6-Calcule des réserves par la matière balance………….…………………………………28
6-1-Le changement de volume d’huile…………………………………………………...29
6-2-Le changement de volume de gaz…………………………………………………....29
6-3-Le changement de volume d’eau…………………………………………………….30
6-4-Le Changement de volume de la roche ……………………………………….…….31
7-Calcul de facture des récupérations (RF)…………………………………….………….35
8-Calcul de récupération………………………………………………………………........36
8-1-Méthode de BUCKLEY-LEVERETT……………………………………………..36
8-1-1-Construction de là courbe de débit fractionnaire ………………………….36
8-1-2-Détermination de la récupération…………………………………………....40
8-2-Méthode de STILES………………………………………………………………....41
8-3-Efficacité superficielle…………………………………………………………….….43
8-4-Méthode de JOHANSON…………………………………………………………....44
9-Calcule l’efficacité globale de balayage…………………………………………………45
10-Reserve récupérables par l′injection d′eau………………………………………..........45
11-Conclusion………………………………………………………………………...............46
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
Liste de figure
Fw : débit fractionnaire.
Cours de production
tome 6 : récupération assisté
par : M .Latil
Edition: technip
ISBN : 2-7108.0267.8
L’injection d’eau est parmi les processus de récupération assistée le plus ancien et les
plus utilisé (15 à 20 % du gisement au monde sont activés par ce mode de récupération).
L’objectif de cette étude est d’étudier les performances de l′injection d′eau dans la zone
12, qui se trouve dans le Sud-Est de l’Algérie, et qui représente un gisement où on peut
rencontrer tous les genres des régimes de drainage naturels.
Ce mémoire qui se présente comme suit :
Mécanismes de récupération
Chapitre I Mécanismes de récupération
1-Introduction :
Tout réservoir est composé d’une combinaison unique de forme géométrique, propriétés
géologiques des roches, caractéristiques des fluides et mécanismes primaires de drainage.
Quoique deux réservoirs ne puissent pas être identiques sur tous les aspects, ils peuvent
être regroupés suivant le régime de drainage par lequel ils produisent.
On peut constater que chaque régime de drainage possède ses typiques performances en terme
de :
Taux de récupération
Déclin de pression
GOR
Production d’eau
Toute récupération d’huile par mécanisme de drainage naturel se réfère à une production
sans utilisation d’aucun processus pour compléter l’énergie naturelle du réservoir.
2-3-Water drive :
Dans un réservoir ou l’huile est en contacte avec un aquifère actif, qui a une dimension
importante, l’énergie qui permet l’expulsion de l’huile, est assuré par la poussé de l’eau, ce
qui fait qu’avec le soutirage le (WOC) remonte.
Pour que l’eau puisse déplacer l’huile il faut qu’elle provienne soit :
• d’un aquifère dont le volume est très grand par rapport à l’huile (dix fois plus grand
ou- plus), dans ce cas la chute de pression est compensée par l’expansion de l’eau, qui
vient remplacer l’huile expulsée.
• d’un aquifère qui est relie à la surface, ce qui fait qu’il a une énergie importante, et
l’eau qui remplace l’huile est rechargée à partir de la surface.
Ce mécanisme est caractérisé par un GOR constant et possède le plus faible taux de
récupération.
Expansion de Compressibilité
la roche et du de la roche et de
liquide l’eau (5 - 10) %
interstitielle
(30 - 60) %
Note :
Indices de drainage :
solution-gas-drive index
SDI =
[
N (Rsi − Rs )Bg − (Boi − Bo ) ]
(
N p Bo + N p R poz − Rs Bg )
gas-cap-drive-index
GDI =
( )
G Bg − Bgi − G pc Bg + Qginj Bg
(
N p Bo + N p R poz − Rs Bg )
Tableau.I.2.Indices de drainage.
On voit bien que le calcul de ces indices (issus de l’équation de bilan matière) permet de
se prononcer sur le régime de drainage prédominant dans le gisement en train d’exploitation,
et puis sur la suite qu’on donne au processus de production.
Maintenir la pression.
Assurer le balayage de l’huile.
On note que l’injection d’eau se fait le plus bas possible ou dans un aquifère, alors que
l’injection de gaz se fait en point haut ou dans un gaz cap.
3-1-L’injection d’eau :
L’injection d'eau, qui est mise en œuvre depuis 60 ans, reste la plus employée. Elle
permet d’augmenter la récupération d’huile par une amélioration du coefficient de balayage
ou de déplacement. Mais, en dehors de cet objectif de récupération secondaire, l’injection
d’eau peut être employée pour :
Fig.I.6.Injection d’eau.
3-2-L’injection de gaz :
L’injection de gaz demeure un atout important dans la récupération secondaire, elle est
très utilisée pour les réservoirs à huile légère et pour les formations à forte perméabilité.
L’analyse de déplacement du gaz miscible repose sur les concepts fondamentaux des
écoulements diphasiques (gaz, huile) en terme de perméabilité relative, saturation d’huile ;
de gaz et de GOR.
Fig.I.7.Injection de gaz.
• La description du gisement.
• La connaissance des mécanismes de drainage naturel.
• La disponibilité de l’eau ou de gaz.
• Des études d’efficacité de déplacement déterminée au laboratoire.
• La réponse du gisement vis-à-vis de l’injection (simulation).
Il est à note qu’actuellement, les deux processus d’injection peuvent être utilisés :
• En alternance gaz-eau (WAG) qui s’avère comme étant une alternative intéressante
pour l’amélioration de la récupération d’huile (il atteint 70%) malgré la difficulté de mise
en place de ce processus.
• Simultanément dans un même gisement, l’un d’un côté et l’autre de l’autre côté.
Sur le plan économique : le cout de mis en œuvre d’un procédé est étroitement lié à la
profondeur, soit le cout de forage, ou la puissance des compresseurs.
b) Le pendage :
.
[ .∆ . ( )]
.
=
(II.4.1)
µ
µ
c) Degré d’hétérogénéité:
Pour qu’il y ait une bonne récupération, il ne faut pas qu’il y ait d’obstacles à l’écoulement
qui peuvent être de nature tectonique (failles imperméables) ou stratigraphique (variations
latérales de faciès, lentilles, biseaux, etc.).Des cheminements préférentiels (réseaux de failles,
fissures, strates plus perméable, etc.) permettant au fluide déplaçant de s’écouler sans drainer
une bonne partie de l’huile en place.
Des tests d’interférence sont réalisés avant tout projet de récupération assistée dont le but
est de vérifier la communication entre les puits.
On distingue 2 types d’hétérogénéités :
i.multistrate:
Il se forme dans chaque couche un front avec une vitesse proportionnelle à ! Le débit
d’injection de la couche i est exprimé par l’équation :
% '&
" " & (II.4.2)
# $ ∑ %& '&
Il y a alors irruption du fluide injecté dans le puits producteur par les couches les plus
perméables, alors que les couches les moins perméables ont été très peu balayées.
ii. Hétérogénéité répartie :
Dans un réservoir, ou des dépôts compacts intercalés dans un milieu plus perméable, le
front d’invasion ne progresse pas régulièrement dans le réservoir, car l’ensemble hétérogène
présent au fluide injecté de multiples chemins est plus ou moins rapides.
d) Caractéristiques pétrophysiques:
i. Porosité :
Plus la porosité n’est pas grande, plus la saturation résiduelle en huile Sor en fin de
phase primaire est grande qu’il est intéressant d’essayer de récupérer.
ii. Perméabilité :
La perméabilité est un facteur favorable pour la récupération. Toute fois il existe une
limite supérieure au-delà de la quelle la récupération secondaire devienne non rentable.
• Injection des polymères en donnant au fluide injecté une viscosité aussi proche que
possible de celle du brut qu’on veut récupérer.
• Injection de co2 qu’il présente une bonne affinité au pétrole, d’une part il diminue les
forces capillaires qui retiennent l’huile dans les pores de la roche, est diminue la viscosité
de pétrole et fait augmenter son volume du pétrole, rendant ainsi la production plus facile.
• Injection de vapeur pour augmenter la fluidité du brut. c’est une technique qui se
révèle efficace lorsque les gisements sont peu profonds, car à des grandes profondeurs, le
fluide qui arrive en bas n’est plus de la vapeur mais de l’eau chaude.
• Oxydation et combustion in situ dans le but de récupérer les bruts légers ou les plus lourds,
en réchauffant la roche en faisant bruler une partie du pétrole dans le gisement lui-même.
Mais la combustion doit être alimentée par une injection d’air, ce sont les fractions les plus
lourdes du pétrole qui brulent. le front de combustion qui atteint une température de 600°c à
5-Conclusion :
La mise en œuvre de ces techniques impose de bien connaitre la manière dont les
hydrocarbures et les fluides injectés vont se comporter dans la roche et de savoir aussi
comment ces fluides et roches vont interagir.
L’optimisation de l’exploitation des réservoirs passe par une meilleure description
qualitative et quantitative des systèmes pétroliers par le biais de la modélisation numérique
puisque les incertitudes ne manquent pas et les zones d’ombres sont multiples. D’ailleurs, les
ingénieurs le répètent toujours : on commence à avoir une bonne connaissance du gisement
quand il est épuisé.
II
1-Introduction :
L’injection d’eau est la méthode de récupération la plus ancienne. Vu son efficacité elle
reste la plus utilisée (80% de l’huile produite par des méthodes de récupération secondaires en
1970 aux états unis.
En plus de l’amélioration de la récupération, l’injection d’eau est utilisée pour des
raisons environnementales on doit traiter et réinjecter l’eau produite.
L’apparition d’une production d’eau importante signifie la percée du front d’eau dans le
puits considéré, donc la production d’eau augmente rapidement, la récupération de l’huile se
trouvant derrière le front est effectuée par l’injection d’un volume d’eau considérable, durant
cette phase d’injection après percée, la surface balayée augmente et cela peut fournir une
production d’huile pour justifier la continuation de l’injection, généralement les puits
producteurs sont abandonnés à un Water Cut.
3-Schémas d’injections :
La sélection des schémas d’injection est l’une des premières étapes dans la conception
d’un projet d’injection, l’objectif est de maximiser le contact avec l’huile présente dans le
réservoir, ceci peut être effectué par :
• Irrégulier.
• Périphérique.
• Régulier
On distingue les schémas d’injection suivants, qui peuvent éventuellement être utilisées
conjointement sur certain réservoirs :
3-1-Injection irrégulière :
Willhite 1986 souligne que les conditions topographiques ainsi que l’utilisation des
puits inclinés peut donner lieu à des puits de production ou d’injection non uniformément
positionnés, dans ces situations la région est affectée par les puits injecteurs peut être
différente pour chaque puits.
Certain réservoirs de petites dimensions sont développés pour une production primaire
par un nombre limité de puits et quand les profits sont marginaux, il se peut que quelques
puits soient convertis en puits injecteurs d’une manière non uniforme. La présence de failles
ou d’hétérogénéités influencent la position des puits.
3-2-Injection périphérique :
Dans ce, cas les puits injecteurs sont localisés dans la périphérie du réservoir, et l’huile
est déplacée vers l’intérieur comme le montre la Figure .II.4.
Craig 1971 a souligné les caractéristiques principales de ce type de schéma :
• Du fait que le nombre de puits producteurs est plus important que celui des puits
injecteurs, la période de remplissage prend beaucoup de temps et de même pour la
réponse du réservoir a l’injection.
• Pour une injection périphérique réussie, la perméabilité doit être assez élevée pour
permettre l’injection d’eau avec le débit désiré.
• Pour garder les puits injecteurs près du front d’eau sans by passer l’huile, les puits
producteurs noyés peuvent être convertis en puits injecteurs.
3-3-Injection régulière :
Une grande variété d’arrangement de puits injecteurs-producteurs ont été utilisé, les plus
importantes sont montrés dans la Figure. (II.5).
4-Mise en œuvre :
Pour réaliser une injection d’eau il faut :
K 3735 Zn 0.09
Ca 68 Cl 5615
Sr 233 I <10
Ba 22 SO4 3015
6-2-L’aspect économique :
Le coût du procédé d’injection d’eau est minime par rapport à celui du procédé
d’injection du gaz. C’est pour cette raison‚ souvent le nombre des puits d’injection d’eau est
plus important que celui des puits injecteurs de gaz. Comme il est le cas pour le champ
d’Hassi Massoud ou nous trouvons 24 puits injecteurs d’eau et seulement 04 puits injecteur du
gaz.
7-Test d’injectivité :
Un test d’injectivité doit être mis en œuvre pour avoir un bon résultat de l’opération, en
effet, ce test doit être effectué avant et après l’opération de stimulation.
Etude de la performance de
l′injection d′eau
Chapitre III Etude de la performance de l′injection d′eau
1-Introduction :
Le gisement de Hassi-Messaoud est l’un des plus grands et des plus complexes
gisements du monde. Durant l’histoire géologique, ce gisement a subit une évolution
tectonique intense lors de son enfouissement jusqu’à ce que le gisement a pris la forme
actuelle. Ces évènements peuvent améliorer les paramètres pétro physiques (fracturation
naturelle, la dissolution etc.….) comme ils peuvent les réduire (réduction de la porosité, la
cimentation des grains, la création de matrices de petits grains, la création des barrières
imperméable etc.…).
Ce champ s’étend sur une superficie voisine de 2500 km2. Découvert en 1956 et mis en
production généralisée en 1958, le gisement de Hassi-Messaoud continue, après plus de 50
ans, de fournir à l’Algérie cette ressource naturelle qu’est le pétrole brut. Des investissements
importants ont été réalisés et d’autres le seront dans le futur pour extraire le maximum de
pétrole et augmenter ainsi la récupération finale.
3-Disruption de la zone 12 :
La zone est située au Nord Est du champ de Hansi-Messaoud. Tectoniquement, elle est
Traversée par deux failles majeures qui l’isolent à l’Ouest de la zone 11 et au sud de la
zone15.Les drains impliqués dans la zone sont le D2, ID, D1 au Nord et ID, D1 au Sud
Est. Le R2 est atteint sur de nombreux puits. Et Son exploitation a débuté en 1960 par le
forage du puits ONM13 et La pression initiale du gisement était de 482 kg/cm2, elle est
actuellement de l’ordre de 179 kg/cm2.
L’injection d’eau a démarré tardivement dans la zone 12(en 1989), l‘étude de
simulation Franlab prévoyait son lancement en 1979. Le nombre des puits forés est de 43.
18 en gas-lift, 28 producteurs d’huile, 7 injecteurs d’eau, et 4 Abandonne.
5- La coupe structurale :
Le bilan matière est donc une expression de la loi de conservation de masse des fluides
qui s’écoulent dans le milieu poreux.
La figure (5.6.7) illustre les changements de volume des différentes phases après la
mise en production du gisement (diminution de la pression).
Fig.III.5.Expansion d’huile.
Alors, on aura :
mNB oi
− RpNp (b.1)
B gi
C'est le volume de gaz libre initiale – le volume de gaz produit à l'instant t = le volume de
gaz libre à l'instant t.
On a aussi :
mNBoi
Volume de gaz = + (NRsi ) − (Rp Np ) − (N − Np )Rs Bg (b.3)
Bgi
Alors, la diminution du volume de gaz :
mNBoi
mNBoi − +(NRsi ) −(RpNp ) −(N − Np )Rs Bg
gi
B
On a aussi Vf = Vw+Vo+Vg
C f : Compressibilité de la formation
∆P : Chute de la pression
V f : Volume poreux.
De (d.1) et (d.2) on a :
( N .Boi + m.NBoi )
Vf =
1 − S .( CwSwi + C f ).∆P (d.3)
wi
En tenant compte de la compressibilité et en remplaçant W et Vf par leurs valeurs dans
l’équation (d.3) on aura :
CwSwi + Cf
We −WpBw +(WinjBw ) −( 1 − m)NBoi.
1 − S .∆P (d.4)
wi
B C S +C
g
N B − B + B (R − R ) + mB (1− ( )) − (1+ m)B ( w wi f ).∆P
oi o g s si oi B oi 1− S
gi wi
+ N B + B (R − R ) = W − W B + W B + Ginj.Bg
p o g p s e p w inj w
Alors :
Le terme total de retraite sous terrain pour le gaz cap c’est : Np (Bo + (Rp – Rs) Bg)
Application :
Matérielle Balance sans gaz cap et sans aquifère d’eau :
N [(Bo - Boi) + (Rsi – Rs).Bg+ Boi. ∆P. (Cw.Swc+Cf) /(1-Swc)]=Np[(Bo + (Rp – Rs) Bg)+
Winj.Bw/Np].
1974 240.35 241.35 190 1.75 0.0053 230 225 8227310 14601125 0.151
1975 231.98 249.72 190 1.75 0.0055 230 225 9585470 17088231 0.158
1976 232.56 249.14 190 1.75 0.0055 231 225 10812691 19295471 0.157
1977 221.14 260.56 190 1.76 0.0057 231 225 12114584 21749071 0.166
1978 211.07 270.63 190 1.77 0.0058 232 225 13268895 24003050 0.174
1979 192.41 289.29 190 1.78 0.0061 234 225 14249201 26091300 0.187
1980 176.61 305.09 190 1.76 0.0065 236 213 15417924 29373957 0.247
1981 176.18 305.52 190 1.76 0.0065 237 213 16382846 31430374 0.249
1982 173.37 308.34 190 1.75 0.0066 240 210 17337667 33772066 0.263
1983 176.14 305.56 190 1.76 0.0065 242 213 18236606 35502709 0.249
1984 188.27 293.43 190 1.78 0.0062 244 223 19130630 36467403 0.196
1985 170.42 311.28 190 1.75 0.0067 247 207 19968820 40253687 0.278
1986 162.95 318.75 190 1.74 0.0070 250 200 20670604 43074593 0.326
1987 159.79 321.91 190 1.73 0.0071 251 197 21303076 45126379 0.348
1988 165.54 316.16 190 1.74 0.0069 252 203 21902892 45596257 0.308
1989 184.51 297.19 190 1.77 0.0063 253 220 22244497 43937424 0.211
1990 184.99 296.71 190 1.77 0.0063 253 220 22616765 44662816 0.209
1991 173.68 308.02 190 1.75 0.0066 253 210 23074887 46936816 0.261
1992 165.97 315.73 190 1.74 0.0069 253 203 23643216 49314253 0.306
1993 193.13 288.57 190 1.78 0.0061 254 225 24258267 47396062 0.187
1994 194.81 286.89 190 1.78 0.0061 256 225 24858231 48888229 0.186
1995 197.84 283.86 190 1.78 0.0060 259 225 25419634 50364506 0.184
1996 196.45 285.25 190 1.78 0.0061 263 225 25967128 52017032 0.185
1997 200.96 280.74 190 1.77 0.0060 265 225 26641660 53664116 0.182
1998 205.03 276.67 190 1.77 0.0059 270 225 27330036 55740241 0.178
1999 182.13 299.57 190 1.77 0.0064 275 218 27983764 59501705 0.222
2000 189.56 292.14 190 1.78 0.0062 280 225 28700546 60798578 0.190
2001 195.56 286.14 190 1.78 0.0061 285 225 29357420 62823543 0.185
2002 180.14 301.56 190 1.76 0.0064 289 216 29971244 66777195 0.230
2003 173.64 308.06 190 1.75 0.0066 294 210 30648282 70678350 0.261
2004 172.29 309.41 190 1.75 0.0066 300 209 31298430 73702748 0.268
2005 177.99 303.71 190 1.76 0.0065 303 214 31789783 74187803 0.240
2006 201.11 280.60 190 1.77 0.0060 307 225 32289664 73057559 0.181
2007 192.35 289.35 190 1.78 0.0061 311 225 32831389 75772222 0.187
2008 181.36 300.34 190 1.76 0.0064 317 217 33332036 80088132 0.225
2009 172.50 309.20 190 1.75 0.0066 322 209 33738273 84400895 0.267
2010 189.10 292.61 190 1.78 0.0062 327 224 34159819 82529829 0.192
2011 192.39 289.31 190 1.78 0.0061 333 225 34596194 84356880 0.187
2012 185.93 295.77 190 1.77 0.0063 337 221 34995758 87482137 0.205
2013 178.69 303.01 190 1.76 0.0064 342 215 35340468 91239399 0.237
100000000
y = 2E+08x + 132242
90000000
80000000
70000000
60000000
50000000
Y
40000000
30000000
20000000
10000000
0
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40
Year N Np RF
8- Calcul de récupération:
Les méthodes analytiques ont développées pour pouvoir établir des prévisions de
récupération de l’huile par l’injection d’eau.
La théorie d’un déplacement frontale.
La théorie d’un déplacement piston.
-La théorie d’un déplacement frontale a été développée principalement pour des réservoirs
homogènes par Buckley-leverett et ultérieurement, par l’extension de ce travail, par Welge.
-La théorie d’un déplacement piston a été développée principalement pour des réservoirs
stratifiés par auteur Stiles.
8-1-Méthode de BUCKLEY-LEVERETT:
8-1-1Construction de là courbe de débit fractionnaire :
La théorie de déplacement frontale introduite par Buckley-Leverett en 1941 a permet de
description sur la variation de la perméabilité relative ; l’application de cette méthode est
valable pour un système linéaire, homogène. Cette validité est correcte pour des rapports de
mobilité inférieure à l’unité.
Selon la loi de darcy qui s’écrit sous forme différentielle :
r K r
u = ⋅ g r ade ( P + ρ gh )
µ
Université Ouargla 2014 Page 36
Chapitre III Etude de la performance de l′injection d′eau
r K r
u = ⋅ gr ade( P + ρgh)
µ
r K ⋅ K ro r
uo = ⋅ g r ade ( Po + ρ o gh )
µo
r K ⋅ Kw r
uw = ⋅ gr ade ( Pw + ρ w gh )
µw
On suppose que l’écoulement fait dans une seule direction avec un angle d’inclinaison
par rapport à l’horizontal α , donc :
r K ⋅ K ro ∂ Po
uo = ⋅( + ρ o g sin α ) (1)
µo ∂x
r K ⋅ K rw ∂ Pw
uw = ⋅( + ρ w g sin α ) (2)
µw ∂x
∂ Pc ∂ Po ∂ Pw
= − (3)
∂x ∂x ∂x
Le débit fractionnaire de l’eau et de l’huile sont définies comme suite :
Uw Qw Uo Qo
Fw = = Fo = =
U Q U Q
Avec : Fw+Fo=1
1
ko A
uo qt
[
δPc +(ρ −ρ ) g sinα
δx O w ]
Fw =
( )( )
1+ ko uw
kw uo
+
1+ ko uw
kw uo
( )( )
Où :
=
.
Avec :
Krw, Kro : Perméabilité relative respective de l’eau et l’huile.
µw, µo : Viscosité respective de l’eau et l’huile.
Application :
µo =0.23 cp.
µw =0.41 cp.
Avec :
krw =0.503 md
kro =1.000 md
Sw'
Swf
Fig.III.11.L’écoulement fractionnaire.
Swbt= 0.755
Swabt= 0.819
8-1-2-Détermination de la récupération :
Elle exprime le rapport entre le volume d’huile déplaçable et le volume d’huile initiale,
Donc l’efficacité de déplacement est celle donnée par la méthode de Buckley-Levrette a la
percée :
Swabt − Swi
Ed =
1 − Swi
Application:
8-2-Méthode de STILES :
Stiles a présente une méthode de calcul la récupération d’huile avec un système stratifie.
Stiles a propose certaines conditions pour cette méthode reste valable à l’établissent, les
conditions de validité de la méthode de STILES sont :
-Pour une série des couches des épaisseurs h1, h2………hn , et de perméabilités
respectives k1,k2……..kn, classées e ordre décroissant par rapport la perméabilité .
Université Ouargla 2014 Page 41
Chapitre III Etude de la performance de l′injection d′eau
K1 h1
K2 WATER h2
K3 h3
K4 oil h4 h4
K5 h5
K6 h6
K7 h7
-Ainsi la première couche est envahie par l’eau puis la deuxième couche et ainsi de suite
jusqu’à la nième couche.
1 j 1 n
R( j) = n
* ∑ H i + * ∑ Hi * Ki
K i i = j +1
∑ ∆ H i i =1
i =1
1 j n
R( j ) = n
* K j * ∑ H i + ∑ H i * K i
K j * ∑ ∆H i i =1 i = j +1
i =1
j n
C j = ∑ Hi* * K j Et Ct = ∑ H i * K i
i =1 i =1
-L’expression devient :
1 j
R( j) = n
* j ∑ i
K * H + (Ct − C )
j
K j * ∑ ∆H i i =1
Le débit fractionnaire est
donnée par :
A*Cj
Fw =
A * C j + Ct − C j
Avec :
A=KrwµoBo/KroµwBw en condition de fond.
Application :
Donc on aura :
Ev = 0.83
8-3-Efficacité superficielle :
C’est le rapport de la surface balayée par le front sur la surface totale, elle est e fonction de
temps (volume injecté), de la configuration des puits et aussi du rapport de mobilité M.
Krw (sbt) # µo
=
Kro(Swi) # µw
Avec :
Alors :
M = 0.28
On aura :
Es = 0.85
Application :
Eg = Es*Ev*Ed
Avec :
Es : efficacité superficielle .
Ev : efficacité verticale .
Application :
Eg = 55.7 %
(108 762 570.84 + 35 340 468 m3) = 144 103 038.84 m3.
11-Conclusion :
A partir des résultats obtenus dans ce travail. On peut avancer les conclusions suivant:
• La récupération maximale de la zone 12 par les trois méthodes est 56% (par la
récupération primaire et secondaire).
200132242 m³ (estimation obtenue par le bilane matière), avec un gaz cap importent.
• L'efficacité du balayage calculée montre que l'injection peut apporter de bons résultats
à condition que les débits d'injection et de production critique soient respect.
• Le facteur de récupération (Rf) dans cette zone a l'année 2013 est faibles (est égale
18%) car il :
• La zone 12 contient également des puits fermé pour divers raisons (fort GOR, fort
WOR, puits de performance moyenne).
En fin l'injection d'eau on peut dire que ce n'est pas une science exacte car:
8000
7000
6000
Pressure, psia
5000
4000
3000
2000
1000
30/05/1959 05/02/1973 15/10/1986 23/06/2000 02/03/2014
Time,Year
y = 1E+08x - 2E+06
R² = 0,958
30000000
25000000
20000000
15000000
Y
10000000
5000000
0
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20
X
y = 1E+08x - 3E+06
R² = 0,9661
50000000
45000000
40000000
35000000
30000000
25000000
Y
20000000
15000000
10000000
5000000
0
0,00 0,10 0,20 0,30 0,40
X
1,200
1,000
0,800
Kr
0,600 kro
krw
0,400 kro+krw
0,200
0,000
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
Sw
120
100
80
WOR
60
40
20
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
R
120
100
80
WOR
60
40
20
0
0,000 0,050 0,100 0,150 0,200 0,250 0,300 0,350 0,400