MODEMS ET SMARTPHONES 5G
COMMENTAIRES
La 5G n’est pas encore pour tout de suite, mais elle avance à grands pas. Il est donc intéressant
de se poser la question de ce qu’elle va nous apporter, quand et comment.
Pourquoi change-t-on de génération ? Après tout, si on compare les cartes de couverture des
opérateurs, la 4G n’est pas encore une généralité, et ne le sera sans doute jamais de toute façon.
Mais la 5G, sur le papier, va au-delà du simple remplacement de notre réseau mobile actuel. En
fait, elle pourrait bien faire sauter complètement la distinction entre internet fixe et nomade.
Alors bien entendu, il faut nuancer : si on se plonge dans le discours marketing des opérateurs au
moment de l’arrivée de la 4G, c’était déjà la promesse que l’on nous faisait.
Là où la 5G pourrait bien la réaliser, c’est dans son focus sur des aspects de la connexion qui vont
au-delà de la simple augmentation du débit — notamment la réduction de la latence — et qui
ouvrent des usages inédits. D’autant plus que de son côté, le très haut débit fixe peine à arriver.
La fibre a du mal à dépasser les grandes villes, et les initiatives avortées de SFR en matière de
déploiement n’incitent pas à l’optimisme. La 4G, si elle ne couvre pas encore tout le territoire,
s’est franchement bien développée en 5 ans, il est donc relativement serein d’envisager que la
5G sera bien plus efficace pour apporter le « THD » en rase campagne.
La 5G c’est quoi ?
Parler de 5G sans l’expliquer en détail est assez trompeur, dans la mesure où ça n’est pas tant
une technologie de rupture qui va tout changer du jour au lendemain, mais comme le précise
l’ARCEP dans son rapport, un ensemble de technologies qui vont arriver progressivement, et
cohabiter avec une évolution de la 4G, sachant que cette dernière ne va pas arrêter son
développement pour autant. L’autorité rappelle d’ailleurs que certains opérateurs, notamment
américains, qualifiaient déjà de « 4G » leur offre HSPA (3G+).
Les ondes millimétriques sont à double tranchant. D’un côté, elles permettent des débits plus
importants. De l’autre, d’où leur nom, elles ont une portée plus courte. Pour rappel, c’est ce qui
explique la bataille pour les « fréquences en or » de la 4G. Moins la fréquence est élevée,
meilleure est la portée, et surtout la pénétration à travers les obstacles tels que les murs. La 5G
va donc recourir à ces ondes millimétriques, mais également employer des fréquences en
dessous de 6 GHz pour permettre un déploiement plus large. L’ARCEP mentionne la bande 3,4 –
3,6 GHz qui offrirait une grande quantité du spectre. La réaffectation de fréquences déjà utilisées
par la 3G et la 4G sont étudiées, mais plus compliquées. La bande 700 MHz pourrait ici jouer un
rôle.
Combler la portée plus réduite des ondes millimétriques requiert l’usage de plus petites cellules
et d’utiliser des techniques comme le Massive MIMO (Multi In Multi Out) pour multiplier la
capacité et le « beamforming » pour diriger les signaux de manière intelligente vers les appareils.
Modems et smartphones 5G
À nouvelle technologie, besoin de nouveaux composants. Sur ce point, Qualcomm est déjà bien
avancé avec son modem X50 annoncé il y a un an et demi. Le X50 prend en charge le «
beamforming » et le MIMO massif, gère jusqu’à 800 MHz de bande passante via l’agrégation de 8
antennes 100 MHz et peut atteindre 5 Gbit/seconde en débit descendant.
Actuellement, le modem ne peut opérer que sur la bande d’ondes millimétriques 28 GHz, mais il
faut rappeler qu’il est, pour l’instant, uniquement destiné à effectuer des tests de connexion.
Comme le mentionne l’ARCEP, les questions de fréquences sont encore floues et sujettes à
évolution. Orange, en France, fait partie des opérateurs travaillant avec Qualcomm mais des
discussions sont également ouvertes avec SFR et Bouygues.
Les OEM ayant déjà « signé » avec le fondeur comptent en revanche des absents. Apple, en
conflit avec Qualcomm, aurait tendance à se tourner vers Intel pour équiper de futurs iPhone
compatibles 5G. Huawei développe ses propres technologies. Si Samsung ne fait pas partie des
premiers annoncés, la marque nous a assuré qu’ils étaient bien partenaires sur ce
développement.
La norme 5G apporte, en théorie, des améliorations substantielles sur trois axes : les débits, la
latence et la densité. Ces trois objectifs sont en concurrence, et les technologies de la 5G ont
pour but de tenter d’y fournir les meilleures réponses possible, sachant qu’on ne peut pas les
satisfaire simultanément. L’idée est d’utiliser une architecture logicielle pour s’adapter aux
différents besoins d’un appareil, selon ces trois paramètres (latence, débit et densité), ce que
l’on appelle network slicing.
L’apport le plus évident revendiqué par la 5G, et qui découle directement des améliorations
offertes par les générations précédentes est la promesse de débits encore supérieurs. C’est une
évolution naturelle : les usages changent, la 4K ne va pas tarder à se généraliser, la 8K suivra, le
streaming devient la norme en matière de vidéo, et va se populariser sur des domaines de plus
en plus nombreux comme le cloud gaming ou la réalité virtuelle. Autant d’usages qui réclament
davantage de débit pour éliminer la frontière, qui n’a plus lieu d’être, entre nos appareils fixes et
nomades.
La 5G promet des vitesses autour d’au moins 100 Mbit/s en moyenne perçus par l’utilisateur,
pouvant grimper beaucoup plus haut dans le meilleur des cas. On parle d’un maximum de 20
Gbit/s. Évidemment, comme pour la 4G, tout est dans « le meilleur des cas ». On peut rétorquer
que l’on n’a pas forcément besoin de tels débits pour un usage mobile. Tel qu’on le conçoit
actuellement, peut être que non, mais en réfléchissant au sens large, avec des appareils qui
effacent les frontières entre smartphone, tablette et PC, les cartes sont rebattues. Et au final, la
5G, c’est aussi le moyen, comme on le dit plus haut, de lutter contre le désert numérique et
apporter le très haut débit dans les campagnes où la fibre ne passe pas.
Plus que le débit, en augmentation constante, c’est sans doute sur la réduction de la latence que
la 5G pourrait vraiment faire la différence. Elle passerait de 10 à 1 ms idéalement. Le débit a
évidemment une importance pour la transmission descendante de données. La latence, elle,
ouvre des perspectives sur l’interactivité qui peut complètement bouleverser les usages,
notamment professionnels.
On y voit naturellement une aubaine pour la conduite autonome. L’automobile est d’ailleurs un
domaine dans lequel Qualcomm travaille déjà en collaboration avec l’écurie de Formule 1
Mercedes-AMG Petronas. On est encore sans doute loin d’applications à grande échelle dans
l’automobile grand public, mais cela fait néanmoins partie des axes de développement de la
technologie.
Une latence ultra faible pourra également apporter des solutions pour numériser l’industrie ou
la médecine. La téléchirurgie est l’un des objectifs en ligne de mire de l’UIT. Tout cela est bien
entendu plutôt distant et peut paraître idéalisé. Ce sont des usages potentiels qui peuvent être
rendus possibles par un déploiement efficace de la 5G, ce qui ne signifie pas que dans deux ans
nous pourrons tous nous faire opérer à distance par des robots !
Dernière promesse majeure de la 5G, l’ultra connectivité permet une plus grande densité
d’appareils connectés au km². Ici, l’usage le plus évident que l’on entrevoit est l’internet des
objets. Ici, l’objectif est de pouvoir multiplier les appareils à basse consommation, et nécessitant
des débits réduits, en très grand nombre sur une même zone. On pense à tous les usages de
type maison connectée qui pourraient bénéficier de ce gain sans surcharger le réseau.
On aura compris que la 5G est encore à l’état d’ébauche, et en cours de tests. Concrètement, on
entre dans une phase d’expérimentation, qui devrait se poursuivre jusqu’en 2019. Des initiatives
tests devraient se multiplier sur cette période. Orange parle notamment de tests jusque mi 2019
en France, et compte bien couvrir au moins une ville à cette date.
C’est également en 2019 que devraient arriver les premiers terminaux compatibles 5G, sans
doute équipés en partie d’un modem Qualcomm X50. On peut donc déduire qu’avant 2020, on
ne verra pas de déploiement massif de la 5G, même s’il est possible que les early adopters
puissent déjà en bénéficier.
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Chaque génération de réseau a une durée de vie d'environ 20 ans. Les travaux sur la 4G ont
débuté en 2003 pour un lancement en 2010 et jusqu'en 2030. De son côté, la 5G est en réflexion
depuis 2012, pour un lancement commercial en 2020.
Play
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Playback Rate
Le débit théorique validé des réseaux 5G est de 1 Tbit/s au km2 et 100 Mbit/s de débit assuré
pour l'utilisateur. À titre de comparaison, la 4G offre 1 Gbit/s par cellule, un débit qui est donc
partagé entre les habitants couverts par cette cellule, soit en pratique aux alentours de 30Mb/s.
Le but est effectivement de connecter non seulement les smartphones et les tablettes mais plus
globalement l'ensemble des objets. Or on estime qu'il y en a environ un million au kilomètre
carré.
Début 2018, l'Arcep, l'autorité française de régulation des télécoms a libéré une série de
fréquence permettant d'évaluer la 5G dans neuf villes de province en France. L'année
précédente, l'opérateur Free Mobile avait obtenu un accord pour tester la technologie à Paris.
Les constructeurs de smartphones ont déjà annoncé une compatibilité de leurs futurs terminaux.
C'est notamment le cas de Huawei et Samsung qui planchent sur le sujet aux côtés de
Nokia/Alcatel Lucent et qui investissent dans l'infrastructure..............................
La 5G c’est quoi ?
Pourquoi ?
1 – La demande croissante de données avec l’essor des smartphones et objets connectés pourra
être assurée par la 5G. Tandis que la 4G+ vise essentiellement les terminaux mobiles, la 5G
s’intéresse aussi aux objets connectés. Ce nouveau réseau pourra donc absorber une grosse
quantité de données et supporter un nombre important de connexions.
En effet, les anciennes générations avaient uniquement pour ambition d’améliorer la vitesse des
données pour supporter l’usage croissant d’Internet. La 5G va bien évidemment réduire le
temps de latence dans la transmission de données (avec des débits allant de plusieurs Gigabits
par seconde) mais l’objectif principal de la 5G n’est pas de répondre aux besoins d’aujourd’hui
mais à ceux de demain qui sont exponentiels en matière de télécommunication.
Toutefois, l’heure est encore aux tests, l’ARCEP à accorder des autorisations pour expérimenter la
5G notamment à Belfort par l’opérateur Orange. Les installations pour ce réseau se feront
progressivement.
Chaque pays espère être le premier à définir ce nouveau réseau qui pourra atteindre plusieurs
Gigabits par seconde. C’est une course au déploiement ou l’Europe essai de reprendre le dessus
notamment après avoir négligé l’importance que la 4G représentait. Le continent a d’ailleurs
dépensé 700 millions d’euros pour la recherche et le développement sur la 5G.
Utilisées jusqu’à présent pour des applications militaires, ces longueurs d’onde n’étaient pas
exploitées pour le grand public en partie parce que des chercheurs pensaient que le signal était
trop instable, mais aussi car ils ignoraient les effets sur la santé. Les fréquences sont plus élevées
et les ondes millimétriques sont très sensibles aux obstacles tel que les murs ou même encore la
pluie.
Cependant, l’attrait d’un spectre de fréquence presque vierge d’utilisation pousse les chercheurs
à trouver des solutions à ces problèmes de qualité de service.
Voitures connectées, opérations chirurgicales via des robots … la 5G est l’élément déterminant
qui changera notre vie quotidienne. En attendant que la cinquième génération soit développée
et que les infrastructures adéquates soient installées, nous allons devoir nous contenter de la 4G
encore quelques années................................
25 Mai 2015
Dernièrement, alors que les LTE semblent tout juste commencer à prendre leur envol, les
vendeurs et les opérateurs de téléphonie se sont déjà pleinement engagés dans une discussion
animée sur les perspectives de la 5G. Certains ont même commencé à entreprendre activement
des efforts de relations publiques, comme Megafon et Huawei, qui se sont engagés à lancer une
version d’essai de la 5G pour la Coupe du monde 2018, qui se déroulera en Russie.
5G
La difficulté de qualifier les standards et les générations est une grande question d’éthique qui
reste ouverte. Dans un certain sens, le réseau 5G était déjà en fonction il y a au moins 10 ans
dans la région de Moscou : dans ce cas-ci, la 5G était un service offert par ArtCommunications,
un fournisseur de services local.
Ceux qui se battent pour rester en tête de la course se montrent quelque peu indécis pour
décrire les avantages de la 5G : » L’accès internet à haut débit depuis un mobile ainsi qu’une
augmentation du nombre d’appareils à un prix abordable conduisent à une croissance
exceptionnelle du volume de données. La connexion à la 5G fournira des réseaux dont la
capacité est plus élevée, ce qui facilitera les chargements et réduira la latence pendant la
transmission du signal. Les abonnés pourront faire l’expérience d’une vitesse mobile plus grande
lorsque le nouveau standard sera disponible (en profitant, par exemple, de vidéos en streaming,
sans devoir attendre pour le chargement) « , commente Huawei.
En fait, les termes employés sont simplement les mêmes que ceux utilisés pendant la promotion
active de LTE-Advanced, de LTE, de la 3G et même de EDGE. Nous nous souvenons parfaitement
des vidéos de démo chaque fois que l’un de ces nouveaux standards était lancé.
CNN
@CNN
5G wireless is coming. It's going to be much faster than 4G -- and likely way more expensive.
http://cnn.it/1JWBGEx
687
Il n’y a pas encore de technique commerciale pour soutenir la 5G. Actuellement, le marché émet
seulement un grand nombre de conjectures concernant les fréquences sur lesquelles la 5G
fonctionnera, ainsi que les types de modulation et de chiffrement nécessaires. Jusqu’à présent, il
s’agissait d’utiliser différents opérateurs dans le spectre 1-100 GHz. Dans la discussion en cours,
la seule chose qui semble réalisable, c’est que le nouveau standard de connexion permettra
d’augmenter au maximum la bande passante (ce qui paraît plutôt logique, vu qu’il n’y a pas
d’autres moyens d’y parvenir). Il est également facile d’en arriver à la conclusion suivante :
l’utilisation de fréquences micro-ondes signifiera l’apparition de femtocells et de picocells avec
une plage d’opération minimale.
L’une des principales raisons pour lesquelles la 5G finira par apparaître est le besoin d’une plus
grande capacité, qui soit suffisante pour héberger tous les appareils de l’IdO (Internet des
objets). Lorsque chaque foyer possèdera une centaine d’appareils connectés » intelligents « ,
certains d’entre eux, comme les frigidaires et les télévisions, pourraient servir de » station de
base » pour connecter d’ autres appareils. Cette approche est appelée MIMO massif (entrées
multiples, sorties multiples) : l’appareil d’un client se connecte simultanément à plusieurs
émetteurs-récepteurs.
Kaspersky Lab
@kaspersky
There is a flood of appliances which are connected without a thought of security #theSAS2015
https://kas.pr/at2F
10
Ce grand nombre d’appareils est la raison pour laquelle la bande passante totale nécessaire ne
devrait pas être inférieure à une douzaine de Gb/s, notamment dans les environnements
intérieurs où se trouve normalement la plupart des appareils qui seraient connectés. Pour
atteindre une telle capacité, il faudrait multiplier par 1000 la croissance du volume de données
attendu pour 2020.
Dans le cas des environnements extérieurs, des vitesses de deux cents Mb/s sont suffisantes
(d’ailleurs, les vitesses sont aussi hautes dans les réseaux de production de LTE-Advanced). Avec
la 5G, la nouveauté pour l’industrie sera de réduire la latence (c’est-à-dire, le ping) en dessous de
1 milliseconde.
Aujourd’hui, seul un cas d’utilisation associé à ces paramètres est entièrement réel, à savoir celui
des solutions de réalité virtuelle augmentée. Il est très improbable que d’ici peu, nous nous
promenions avec des casques et ressemblions à Robocop ; cependant, cette technologie
représente un grand avantage pour les dispositifs de téléchirurgie, lesquels permettront de
réaliser des opérations chirurgicales à distance, ou encore pour les voitures sans conducteur.
En outre, une latence minimale est nécessaire pour que fonctionne » l’internet tactile » : dans
ce paradigme, toutes les applications sont envoyées sur le cloud et un utilisateur utilise un client
léger équipé d’un affichage tactile qui ne traite aucune donnée localement.
Cette approche est très intéressante pour l’industrie, notamment pour ce qui est des problèmes
liés à la sécurité des données. Lorsque les données sont stockées dans un centre de données
unique et que seuls les contenus d’affichage sont transmis au cours de la connexion au réseau, il
n’est alors plus possible qu’elles soient piratées ou dérobées par le biais du vol d’un appareil.
De fait, la sécurité constitue l’une des pierres angulaires de la 5G. Cependant, il n’y a pour le
moment presqu’aucun concept de prêt, si ce ne sont les déclarations visionnaires sur les besoins
en matière de hardwares et de sécurité des données urgente. Pendant ce temps, les discussions
au sein de l’industrie tournent autour d’un grand nombre de menaces que nous devrons traiter
dans l’ère de la 5G.
Prenez les ransomwares, par exemple. Aujourd’hui, leurs hackers sont capables de bloquer
l’accès à des fichiers stockés sur un PC ou un appareil mobile. Dans le monde de l’IdO, la même
escroquerie peut facilement être reproduite, mais cette fois-ci au niveau matériel : combien
apprécieriez-vous de vous retrouver dans l’impossibilité d’entrer chez vous, dans votre bureau
ou dans une voiture, à cause d’une attaque de ransomware ?
De plus, un plus grand nombre d’appareils connectés facilitera la création de botnets pour des
attaques DoS, lesquelles deviendront plus massives et entraîneront des conséquences plus
graves. Gardons en tête que nous parlons de milliards de nouveaux appareils connectés,
vraisemblablement des appareils ménagers, utilisés non pas par des professionnels mais par des
personnes ordinaires.
Kaspersky Lab
@kaspersky
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En outre, plus la vitesse de transmission est élevée, plus il y a de risques qu’un pirate rentre
subrepticement un code malveillant ou que ses traces soient effacées après l’interruption du
trafic.
En règle générale, les concepts de sécurité proposés actuellement pour la 5G (dont Nokia Mobile
Guard est l’un des plus connus) se fondent sur une approche de type cloud, ce qui semble
logique compte tenu du fait que la plupart des appareils connectés à la 5G seront médiocres en
terme de puissance de calcul. La difficulté de créer un antivirus différent pour chaque aspirateur,
ampoule ou fer à repasser, apparaît clairement.
Tweet
C’est pourquoi les solutions de sécurité se fonderont sur les données mobiles et l’analyse des
SMS réalisée par les opérateurs. Cette analyse pourrait contribuer à repérer des activités
malveillantes exécutées par des malwares ou des irrégularités dans le fonctionnement des
appareils connectés.
@kaspersky
As ISPs expand #WiFi availability, users are vulnerable to attacks that rely on rogue and
malicious hotspots: http://ow.ly/zeiaV
As ISPs push to make Wi-Fi more widely available outside the home, users are increasingly
vulnerable to attacks that rely on rogue and malicious hotspots
kaspersky.com
Troisièmement, il offre aux cybercriminels une chance immense : les clés de chiffrement sont
faciles à cracker, le trafic peut être facilement intercepté par la création de hotspots frauduleux
avec les mêmes SSID. Et, finalement, il offre la liberté discutable des réseaux Wi-Fi ouverts au
public, qui ne présentent des avantages que pour les cybercriminels. Espérons que la 5G nous
débarrassera de ces problèmes.