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http://www.radiosonde.eu/index.html
La première radiosonde.
C'est aussi en France que la première radiosonde a été lâchée. Le 8 mars 1927 le physicien
Pierre Idrac et le météorologiste René Bureau installent un émetteur à tube électronique dans
un ballon-sonde, ils prouvent ainsi qu'il est possible de recevoir les signaux émis depuis la
stratosphère. Encouragé par ce succès, Robert Bureau travaille à la réalisation d'une
radiosonde capable de retransmettre au sol les informations de température et de pression en
fonction de l'altitude. Le lâcher de la première radiosonde de l'histoire eu lieu le 17/01/1929.
Elle atteint l'altitude de 13000 mètres.
Les performances des RS ont suivi l'évolution de la technologie avec l'apparition dans les
années 60 des émetteurs à transistors et dans les années 80 des modules construits à partir de
circuits intégrés. Les PIC et autres microcontrôleurs sont maintenant couramment utilisés
dans les radiosondes. Les capteurs ont beaucoup évolués pour une meilleure fiabilité, une plus
grande précision et un coût très bas.
Le décodage des mesures, qui nécessitait autrefois de fastidieux calculs, est rapidement
effectué par un micro-ordinateur qui transmet ensuite ses résultats par Internet à une base de
données mondiale, celle qui nous permet d'effectuer des calculs prévisionnels de trajectoire.
Ballon-sonde aujourd’hui.
Un ballon-sonde est un aérostat utilisé dans les domaines de la météorologie et de
l'astronautique. Il s'agit d'un ballon libre non habité, utilisé pour faire des mesures locales
dans l'atmosphère grâce à un certain nombre d'instruments mis à bord dans une nacelle
appelée radiosonde, ainsi que d'un réflecteur radar ou d'un système de radiolocalisation pour
le suivre et donc déterminer la vitesse des vents. Le ballon-sonde a été inventé par Gustave
Hermite en 1892.
Son principal intérêt est de pouvoir atteindre des altitudes de 35 km ou plus, difficile à obtenir
avec des moyens plus conventionnels tels que les avions, et à un coût beaucoup moindre que
celui d'une fusée-sonde ou d'un satellite.
Il est possible d'entendre une radiosonde en vol à plusieurs centaines de kilomètres. D'autre
part, par vents importants, une radiosonde peut parcourir 200 voire 300 km. A l'aide de la
carte ci-jointe on peut voir quelles sont les régions de France où il y a des chances de voir
tomber une radiosonde, en fonction de la direction du vent.
Le petit cercle vert a un rayon de 50 km, il donne une idée de la zone où la chasse aux
radiosondes est relativement facile car la vitesse de déplacement horizontale de la RS est
faible, cette dernière pouvant être suivie en voiture.
Le grand cercle a 200 km de rayon. C'est la zone où retombent les RS dans plus de 90% des
cas. La réception des RS est possible jusqu'à plus de 600km, bien au-delà du grand cercle,
tout dépend du récepteur, de l'antenne, de la situation de la station d'écoute et de la
propagation des ondes.
lat. et long. :
Coordonnées géographiques en degrés décimaux.
RS : Marque et type de RS
ML : METEOLABOR SRS-C34
DFM : GRAW DFM-06
VAISALA : RS92SGP, RS92-KL
M10 : MODEM M10
f(MHz) : fréquence
La fréquence en MHz est indiquée quand elle est relativement fixe (à + ou - 50 kHz)
Chaque jour plus de 10 ballons-sondes météo sont lâchés par les stations de radiosondage de
Météo-France en métropole. Le centre de Payerne de Météo-Suisse en lâche 2 de son côté ;
les voisins allemands, italiens, espagnols, anglais... font de même. Les modèles des
radiosondes utilisées ne sont pas tous les mêmes, les modulations et les protocoles de
transmission de la télémesure sont variés mais les informations transmises sont standardisées.
Les données recueillies vont alimenter une base de données mondiale dans laquelle nous
pouvons puiser pour effectuer des calculs de trajectoires prévisionnelles.
La façon dont la radiosonde est lâchée intéresse le chasseur de RS car il pourra mieux en
prévoir le point de chute.
Eléments constitutifs.
Un ballon-sonde est constitué d'une chaîne de vol, composée par :
Le ballon lui-même, tirant le reste de la chaîne ;
Un parachute dans la plupart des cas, afin de permettre une descente en douceur ;
Un transpondeur permettant aux contrôleurs aériens de connaître sa position — ou un
réflecteur radar pour les ballons les plus simples ;
Une ou plusieurs nacelles, pouvant souvent se détacher à des phases différentes du vol, si
nécessaire chacune avec son parachute et/ou son propre transpondeur.
C'est la nacelle (le panier en osier est moins utilisé que la simple boîte) qui contient les
expériences.
Phase d'étalonnage.
Le technicien responsable du
radiosondage place la sonde sur un
banc de mesure (en anglais "Ground
Check Set"), qui permet d'initialiser
celle-ci avec des valeurs standard. Il
profite de cet instant pour ajuster la
fréquence de l'émetteur qu'il contrôle
sur son récepteur. Il vérifie également
que les signaux de télémesure sont
corrects. Les sondes de température et
d'humidité sont enfermées dans une
enceinte où les paramètres de
température et d'humidité relative sont
connus. La bobine posée sur le banc
d'étalonnage est le dérouleur de la
RS92 qui contient les 30 mètres de la ficelle qui relie le boîtier de la radiosonde au parachute
ou directement au ballon s'il n'y a pas de parachute.
Les radiosondes Modem (M2K2, M10) utilisent un boîtier de calibration légèrement différent.
Pendant cette phase, un chasseur de RS situé à quelques centaines de mètres de la station
météo pourrait écouter la sonde sur son récepteur pour noter la fréquence et mémoriser la
modulation.
Les enveloppes.
Un ballon utilisé pour emporter une nacelle est une enveloppe légère, étanche au gaz, souple
et qui peut être élastique ou non. On la remplit avec un gaz plus léger que l'air (hydrogène,
hélium…). Son volume et la densité du gaz qu'il contient déterminent la force verticale qui
s'exercera sur lui, grâce au principe de la poussée d'Archimède.
Les ballons qui servent pour les mesures météorologiques sont de deux types :
- ballon-pilote de petit diamètre (masse de l'enveloppe généralement de 10 ou 30g -jusqu'à
200g) pour la mesure du plafond (altitude à la base des nuages) et des vents à basse altitude à
l'aide d'un théodolite (les ballons sont colorés et ils emportent une lampe lors des mesures
nocturnes) ou d'un radar (un réflecteur radar est accroché au ballon).
- ballons utilisés dans le cadre du radiosondage, des expériences scolaires (ballons-école) ou
ballons radioamateurs. Ils sont généralement en latex et contiennent quelques centaines de
litres à quelques mètres-cube d'hélium (ou d'hydrogène) de façon à emporter une charge utile
ne dépassant pas 3kg. La plupart du temps, ils sont gonflés de façon à éclater à des altitudes
comprises entre dix et quarante kilomètres et pour monter à une vitesse de l'ordre de 300m/mn
(5m/s).
Gonflage.
Une dizaine de minutes avant l'heure du lâcher, le
technicien emporte la radiosonde, son parachute et
l'enveloppe en latex du ballon dans le local de gonflage. Il
existe des appareils automatiques qui peuvent gonfler et
lâcher automatiquement une radiosonde à une heure
précise. Le ballon est gonflé à l'hélium de façon à pouvoir
soulever une certaine masse (rep. M), ce qui déterminera à
la fois la vitesse de montée et l'altitude d'éclatement. A
Payerne, où l'hydrogène remplace avantageusement
l'hélium, c'est le volume de gaz qui est mesuré pendant le
gonflage.
Toute précaution doit être prise pour que l'enveloppe
gonflée ne touche ni le sol ni un quelconque objet (mur,
opérateur, brindille...) qui l'affaiblirait ou le ferait éclater prématurément. Le ballon a un
diamètre de 2 mètres environ au moment du décollage. Juste avant l'éclatement, l'enveloppe,
dilatée par la différence de pression entre l'intérieur du ballon et celle de l'atmosphère qui
l'entoure, atteindra un diamètre de près de 5 mètres. Pour les sondes Modem, Vaisala ou
Graw, la ficelle qui relie le boîtier de la sonde au parachute est bobinée sur un dérouleur. Ce
n'est qu'à quelques centaines de mètres d'altitude que la ficelle est entièrement déroulée. Le
technicien (ou le lanceur automatique) n'est pas encombré par la ficelle qui pourrait s'emmêler
ou accrocher un arbre ou un bâtiment.
Suivi de la télémesure.
L'enregistrement des données est
automatique, le récepteur possède un
système de contrôle automatique de
fréquence (CAF) qui corrige la dérive
de la fréquence de la radiosonde. C'est
la mesure de la pression qui permet de
repérer le moment d'éclatement du
ballon, lorsque la pression, après avoir
cessé de baisser, se remet à augmenter.
Pour les radiosondes équipées de
récepteurs GPS c'est bien sûr la
diminution d'altitude qui est
déterminante. Les mesures sont alors
interrompues, la phase de descente ne présentant pas d'intérêt pour le radiosondage. En fait les
mesures les plus importantes sont celles qui concernent la troposphère, partie de l'atmosphère
située en dessous de 12 ou 13000 mètres.
Pour les autres types de RS utilisés en 2012, la procédure est encore plus simple mais les
principes sont similaires.
Fiche d'instructions.
Sur le boîtier de la radiosonde,
le technicien effectuant le
radiosondage accroche ou colle
une fiche d'instructions
destinée à celui qui retrouvera
la sonde après le vol. Pour
Météo-France c'est un carton
orange, pour Météo-Suisse une
fiche verte, pour les militaires
allemands de la Bundeswehr la
fiche est rose et les Anglais du
Met-Office se contentent d'une
étiquette collée sur le boîtier de
la RS90-SGP qu'ils expédient.
L'ETBS de Bourges utilise un ruban autocollant mentionnant l'adresse de l'établissement et
rappelant que la RS retrouvée est sans danger. Mais il est très fréquent de retrouver une sonde
sans fiche parce que le centre concerné n'a pas pour coutume d'en mettre ou simplement parce
qu'il est en rupture de stock...
Les informations portées sur l'étiquettes sont :
- adresse complète du centre ou simplement son nom. Adresse de l'organisme (par ex. celle de
Météo-France/DSO)
- date et heure approximative de lâcher
- explications concernant la nature de l'objet
Montée.
La force qui s'exerce sur le ballon est due à la poussée
d'Archimède. Si le ballon a une masse totale (masse de
l'enveloppe + masse du gaz qu'il contient) inférieure à la
masse de l'air correspond au volume du ballon, le ballon
subira une poussée vers le haut. Cette force est
proportionnelle au volume de l'enveloppe, donc au cube du diamètre. Augmenter le diamètre
de 10% équivaut à multiplier la force ascensionnelle de 33%.
Les facteurs qui peuvent influer légèrement sur la vitesse de montée sont l'altitude du lieu
d'envol, la température de l'air et la pression atmosphérique au sol.
Une autre cause importante de variation de la vitesse de montée est la forme de l'enveloppe
qui détermine la résistance de l'air par le coefficient de traînée du ballon et par la surface de
son profil vu de dessus. Ces deux facteurs peuvent varier nettement d'une marque à l'autre
mais aussi d'un exemplaire à un autre.
En montant, le ballon est soumis à une pression atmosphérique qui diminue, la masse
volumique de l'air diminue également. La force ascensionnelle et la vitesse de montée
diminueraient aussi si le ballon n'était pas élastique. En se dilatant son volume augmente et la
force ascensionnelle est stabilisée, c'est la raison pour laquelle la vitesse de montée est à peu
près constante. La résistance de l'air, directement proportionnelle à la masse volumique de
l'air, diminue également pour cette raison lorsque l'altitude augmente.
Pour les ballons les plus gros (>1000g), la vitesse de montée varie souvent brutalement au
niveau de la tropopause, altitude à laquelle la température de l'air cesse de diminuer et
commence même à remonter un peu. Ce phénomène est dû au fait que la température du gaz à
l'intérieur de l'enveloppe est supérieure à celle de l'air ambiant tant que celle-ci diminue avec
l'altitude, cette différence de température induisant une diminution relative de la masse
volumique du gaz. A la tropopause cette différence disparaît lorsque la température de l'air
cesse de diminuer, la température du gaz rattrapant celle de l'air extérieur. Pour les ballons
plus petits, le phénomène est moins marqué car l'inertie thermique est plus faible ; le rapport
entre volume et surface d'échange étant proportionnel au diamètre du ballon, l'échange
thermique se fait plus lentement sur les ballons plus gros.
Dilatation de l'enveloppe.
Comme le nombre de molécules de gaz est constant dans l'enveloppe (on négligera les pertes,
généralement faibles), le volume du ballon va augmenter au fur et à mesure que la pression
extérieure au ballon va diminuer. Cette dilatation dépend à la fois de la différence de pression
entre l'intérieur et l'extérieur de l'enveloppe mais aussi de la résistance élastique du ballon.
Une enveloppe peu élastique se dilatera moins, voire pas du tout.
Eclatement.
A force de se dilater le ballon atteint le diamètre d'éclatement indiqué dans les spécifications.
Pour une enveloppe de type 800gr, le diamètre d'éclatement est d'environ 7m pour un
diamètre de gonflage nominal de 1,85m au départ.
L'altitude à laquelle se produit l'éclatement dépend de multiples facteurs autres que le
gonflage :
- fabrication de l'enveloppe (variabilité de son épaisseur...)
- durée de stockage de l'enveloppe
- conditions de stockage (température, hygrométrie...)
- précautions de manipulation
- conditions atmosphériques au moment du lâcher (température, humidité...)
Chute.
Immédiatement après l'éclatement du ballon qui l'emportait, le boîtier de la radiosonde ou du
ballon-école entame une chute dont la vitesse se stabilise quelques centaines de mètres plus
bas.
Cette vitesse de chute dépend à la fois du poids du boîtier et de la résistance qu'il offre à l'air
dans lequel il se déplace. On peut dire que la vitesse est stabilisée lorsque ce poids, produit de
la masse du boîtier par l'accélération de la pesanteur, est égal à la force exercée par l'air. Pour
abaisser la vitesse de chute à une valeur inférieure à 5m/s (300m/min) les radiosondes sont
généralement munies d'un parachute d'autant plus grand que la masse du boîtier est
importante.
Les restes d'enveloppe jouent un rôle important dans la chute. Selon le cas, ils freineront la
descente si la résistance qu'ils offrent à l'air est plus importante que leur masse. Dans le cas
contraire ils retomberont plus vite que le reste de la chaîne de vol et rattraperont le parachute
et, assez souvent, se retrouveront au sol complètement enroulés avec la ficelle ou bien avec le
parachute perturbant son déploiement.
Le comportement de l'enveloppe est totalement imprévisible et cela explique en partie les
grandes différences de vitesse de chute constatées d'un vol de ballon-sonde à l'autre.
Réception.
Bandes de fréquences allouées au radiosondage
L'ITU (Union Internationale des Télécommunications) a attribué au service météorologique
de radiosondage les bandes de fréquences ci-dessous :
400,15 à 406 MHz : la plus utilisée, apparemment partagée avec d'autres services car les
signaux non issus de RS sont nombreux. Pour le radiosondage, le segment 400,15 à 402,0
serait au statut
secondaire
tandis que le
segment 402-
404 serait au
statut primaire.
Plan de
fréquence en
France
Météo-France
avait établi, il y
a quelques
années un plan
de fréquence
qui est donné
ici pour
mémoire.
- 0000 UTC => décollage à 01h00 locale en été et 00h00 locale en hiver
- 1200 UTC => décollage à 13h00 locale en été et 12h00 locale en hiver
L'heure de décollage n'est pas très rigoureuse, si un ballon éclate par accident au décollage ou
si la télémesure est défaillante au bout de 5 mn un deuxième lâcher peut avoir lieu, souvent
sur une autre fréquence.
Cependant les Suisses de Payerne s'efforcent de respecter l'heure exacte. Il en est de même
pour les centres utilisant des lanceurs automatiques.
Certains centres météo peuvent effectuer 4 lâchers par jour, pour des expériences à durée
limitée par exemple.
Les deux lâchers supplémentaires ont lieu à 0600 UTC et à 1800 UTC (+1h en été et +0 en
hiver pour avoir l'heure locale). Idar-Oberstein effectue 4 lâchers quotidiens toute l'année.
Des heures plus précises peuvent être obtenues avec de bonnes prévisions.
Après avoir entendu et identifié une radiosonde, il est intéressant de l'écouter plusieurs jours
de suite et depuis l'apparition du signal jusqu'à sa disparition.
A moins de 100 km de distance et si on est bien dégagé, on peut suivre-la presque totalité du
vol.
On peut connaître avec une bonne précision l'heure réelle d'un lâcher. Voir Mode d'emploi du
site UWYO
Certains organismes effectuent des radiosondages irrégulièrement, en fonction de leurs
besoins. Ils ont lieu généralement en dehors des horaires précités.
En fonction de la distance de la RS
Les radiosondes lâchées par une station météo située à plus de 500 km peuvent devenir
audibles lorsque le vent souffle dans la bonne direction ou lorsque les conditions de
propagation sont favorables. Un vent de 100 nœuds peut rapprocher une RS de 150 km ou
plus au moment de l'éclatement. La surveillance des windgrams prévisionnels permet de se
faire une idée de la zone d'éclatement des radiosondes lâchées dans un rayon de 300km.
Comment écouter
On peut commencer l'écoute avec un récepteur simple
couvrant en AM et FM à bande large (WFM) et une
antenne caoutchouc.
La portée est évidemment bien moins grande qu'avec
une antenne yagi à 5 éléments ou plus.
Celui qui s'intéresse au décodage de la télémesure aura
besoin de signaux propres et avec un bon rapport
signal/bruit.
Il pourra alors s'équiper d'un bon récepteur précédé
d'un préampli à faible bruit et installer une antenne
yagi à grand gain (11 à 22 éléments, par exemple),
bien qu'il soit possible de décoder avec une verticale et un petit scanner.
La polarisation de l'antenne sera verticale, comme celle de la radiosonde.
Quels que soient les moyens d'écoute, la méthode est la même et il faut :
- savoir dans quelle direction écouter en mesurant l'azimut du centre météo sur une carte
- balayer inlassablement entre 400 et 406 MHz (voire 398 à 407 MHz) avec un pas de 5 ou 10
kHz maximum
- écouter en SSB d'abord dans la mesure du possible, AM, FM puis WFM
- s'être familiarisé avec la modulation des radiosondes
Le récepteur.
Certaines fonctions et caractéristiques d'un récepteur peuvent être intéressantes. Si on n'en
dispose pas, on s'en passe. En voici une liste non exhaustive.
- sortie "data" ou sortie directe derrière le démodulateur FM pour le décodage à l'aide de
SondeMonitor. A défaut, on doit pouvoir l'ajouter facilement.
- démodulation dans d'autres modes comme l'AM (présence d'un BFO souhaitée pour déceler
les signaux très faibles en SSB), la SSB...
- possibilité d'écouter de 800 à 812MHz pour écouter l'harmonique 2 à courte distance.
- affichage du spectre reçu comme avec le FCD ou l'AR-8200 (photo ci-contre : réception
d'une RS92-KL à 10km par Wolfgang DK6WX)
- atténuateur incorporé
- balayage d'une portion de bande (400 à 406MHz par exemple)
- éclairage du cadran et des touches
- sélectivité variable
- prise d'alimentation externe (si possible 12 ou 13,8V)
ALBRECHT AE300 -
ALINCO DR-605 - DR-620 et DR-635 - DJ-X3 - DJ-X30 - DJ-X11 - DJS-41C -
AOR AR-1500 - AR-2002 - AR-3000 - AR-5000 - AR-8000 - AR-8200 - AR-8600 -
BAOFENG UV-3R - UV-5R -
COMMTEL COM-102 - COM-215
FUNCUBE DONGLE FCD -
ICOM IC-207H - IC-7000 - IC-706MK2G - IC-E7 - IC-E708 - IC-E90 - IC-Q7E - IC-2725 –
IC-PCR1000 - IC-R1500 - IC-PCR2500 - IC-R5 - IC-R20 - IC-R7000 - IC-R7100
KENWOOD FT-90 - RZ-1 - TM-251E - TM-733 - TH28E - TH48 - TH-78 - TH-D7 - TM-D700 –
TH-F7 - TM-G707 - TM-V7E - TM-V71E - TS-2000 –
PUXING PX-328 - PX-777 -
REALISTIC PRO-2006 - PRO-2010 - PRO-2021 - PRO-2042 -
SAGEM Talco CS4
STANDARD C5608D - AX-700
TECHNISCAN TS1000 -
UNIDEN UBC3500 - UBC785XLT - USC230-E -
WOUXUN KV-UVD1P -
YAESU FRG-9600 - FTM-350 - FT-50R - FT-530 - FT-60 - FT-7900 - FT-8100 - FT-8800 –
FT-8900 - VX-1R - VX-6E - VX-7R - VX-8G - VR-120D - VR-500 - VR-5000
YUPITERU MVT-7100 - MVT-7300 -
Fonctions
SondeMonitor décode les données météo transmises par certaines radiosondes Vaisala ou
Modem et les affiche sous la forme de courbes. Il permet également d'exporter les données
reçues dans des fichiers pour une exploitation différée, à l'aide d'un tableur, par exemple. En
plus de ces valeurs de P, T et U, SondeMonitor décode les données de positionnement par
GPS des RS92SGP, RS92AGP, M2K2 et M10, DFM-06 et C34 puis trace la trajectoire sur
une carte. Cette fonction est particulièrement prisée pour étudier le vol des RS et pour estimer
leur point de chute.
Radiosondes concernées
SondeMonitor décode maintenant pratiquement toutes les radiosondes utilisées en Europe de
l'Ouest.
RS92KL : analogique, positionnement par LORAN-C.
On peut assez facilement décoder les données PTU de cette radiosonde utilisée en Belgique,
France et Italie à condition que le signal soit assez net.
Le réglage de la fréquence est assez délicat.
Le positionnement par LORAN-C n'est pas décodable.
Le tutoriel
Aborder SondeMonitor de façon aléatoire n'est pas la meilleure solution. Un certain nombre
d'opérations doivent être effectuées dans l'ordre. Le tutoriel est composé de 8 étapes qui
décrivent ces opérations.
étape 1 : installation de SondeMonitor
étape 2 : premiers essais du logiciel SondeMonitor
étape 3 : affichage des données reçues par SondeMonitor
étape 4 : paramétrage élémentaire et création d'une carte
étape 5 : décodage de la position GPS d'une RS92SGP
étape 6 : réutilisation des données décodées - GPS post-process
étape 7 : GPS post-process - travaux pratiques
étape 8 : décodage des signaux d'une RS92KL