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L’AUDIT
Le commissariat aux comptes est un audit légal, alors on a jugé utile d’étudier d’abord l’audit en générale, et on a
consacré ce chapitre au complet pour.
Chapitre 1 : l’audit
Le commissariat aux comptes est un audit légal, alors on a jugé utile d’étudier d’abord l’audit en générale, et on a
consacré ce chapitre au complet pour.
A travers ce chapitre, on a essayé de faire une synthèse sur l’audit, notamment :
· Définition et historique de l’audit et ses buts et objectifs.
· Les différent types d’audits, et ses praticiens.
· Les normes de l’audit,
· Les différentes techniques utilisées et les outils.
1. Définition de l’audit
L’audit a été défini de différentes façons, selon les pays, les cabinets d’expertises spécialisés ou les universitaire. Mais
tout d’abord « audit » est un mot Latin qui vient de « audire » qui veut dire « écouter ».
Nous proposons les définitions suivantes :
"L’audit est l’activité qui applique en toute indépendance des procédures cohérentes et des normes d’examen en vue
d’évaluer l’adéquation, la pertinence, la sécurité et le fonctionnement de tout ou partie des actions menées dans une
organisation par référence à des normes".
"L’audit est le processus qui consiste à réunir et évaluer de manière objective et systématique les preuves relatives aux
assertions visant les faits et événements économiques, de manière a garantir la correspondance entre ces assertions
et les critères admis, et à communiquer le résultat de ces investigations aux utilisateurs intéressés".
"L’audit c’est l’évaluation d’une situation à un moment donné par rapport à un référentiel. Il permet de constater, mesurer
les écarts et définit les actions correctrices à mettre en œuvre, celles-ci soulignent l’effort à fournir. Il peut être pratiqué
aussi souvent que souhaité".
Globalement, on peut donc définir l’audit comme étant, l’examen auquel procède un professionnel compétent, selon des
normes préalablement établies, en vue de découvrir les failles et les anomalies, afin de mettre en place les procédures
de correction nécessaire, et cela par des méthodes précises. Et enfin à communiquer le résultat aux utilisateurs
intéressés. amine
2. Historique de l'audit
Cet historique ne retrace pas l’histoire de l’audit dans ses moindres détails mais il en reprend les grandes lignes.
Avant le XVI siècle, l’audit existait déjà dans les empires, l’empereur désigne un religieux pour la vérification et la
protection de sa richesse en punissant les voleurs.
La technique d'audit a évolué progressivement en fonction des échanges ou transactions des nations, de la structure
du système production, de distribution et du système comptable.
Les étapes les plus significatives par lesquelles sont passées les techniques d'audit peuvent être résumées comme
suit:
- Au 17éme siècle, l'audit consistait au contrôle protecteur du patrimoine appartenant aux Royaumes, à l'Eglise ou à l'Etat.
- Au 18éme siècle avec l'apparition du capitalisme populaire, les Etats, dans un souci de protection des tiers contre les
risques de fraude, promulguent des ordonnances et des codes commerciaux.
Les comptables étaient chargés de veiller à l'application de ces textes. Dans un souci de protéger le patrimoine de l'Etat,
la cour des comptes fut crée en1807.
- La troisième étape d'évolution de l'audit correspond au milieu de 19éme siècle qui est marqué par l'apparition de
diverses lois telles que :
- Des lois sur les sociétés par actions sont publiées dans un souci de protection des actionnaires, telle la loi sur les
sociétés commerciales de 1869. Ces lois s'appuient sur l’expérience de la profession comptable et sur l'avènement du
contrôle indépendant des commissaires aux comptes institué en 1867.
- C'est à la fin du 19éme siècle, soit en 1895 qu'apparaissent les premiers textes traitant des techniques d'audit
comptable sous la dénomination "Auditif" publiés par Dicksee, suivit en 1901 par un ouvrage intitulé "le contrôle des
comptes" de SAVIGNY, juriste et philosophe Allemand.
- En 1941, les rapports d'audit externe au Etats Unis mettent l'accent sur les principes comptables qui devraient être
généralement admis.
- Divers pays ressentent la nécessité de mettre en place des structures de contrôle légal telle que la commission des
opérations de bourse crée en 1967 et "largement inspirée des textes Américains et de la loi belge relative à la
commission des opération bancaires de 1935" .
- C’est cependant avec la législation américaine sur les opérations boursières durant les années trente, que l’audit prit
pleinement son essor. Celle-ci exigeait que les comptes des entreprises introduites en bourse soient authentifiés et
vérifies par les auditeurs externes, afin de protéger les actionnaires.
Nous avons jugé utile de résumer l'évolution de l'audit dans le tableau suivant :
Période
Prescripteur de l'audit
Auditeurs
Objectifs de l'audit
2) 1700 à 1850
Etats, Tribunaux commerciaux et actionnaires.
Comptable
Réprimer les fraudes et punir les fraudeurs, protéger le patrimoine.
3)1900 -1940
Etats, actionnaires
Professionnels de la comptabilité ou juristes
Eviter les fraudes et attester la fiabilité du bilan.
4)1900-1940
Etats et actionnaires
Professionnels d'audit et de comptabilité
Eviter les fraudes et les erreurs et attester la fiabilité des états financiers historiques
5)1940-1970
Etats, banques, actionnaires
6)1970-1990
Etats, tiers et actionnaires
Professionnels d'audit et de comptabilité
Attester la qualité du contrôle interne et le respect des normes d'audit.
7) À partir de 1990
Etats, tiers et actionnaires
Professionnels d'audit et de conseil
Attester l'image fidèle des comptes et la qualité du contrôle interne des le respect des normes. Protection contre la fraude
internationale.
En vue de certifier la sincérité et la régularité des comptes, l’auditeur analyse les comptes de l’entreprise dans l’objectif
de s’assurer des critères suivants :
Exhaustivité :
Cela signifie que toutes les opérations réalisées durant l’exercice par l’entreprise sont reflétées dans les états
financiers.
Existence :
Cela signifie une existence physique pour les éléments matériels, et la traduction d’opérations réelles de l’entreprise
pour les autres éléments.
Propriété :
Cela signifie que les articles qui apparaissent au bilan de l’entreprise lui appartiennent vraiment, et bien qu’il soit
antinomique de parler de propriété des dettes, ce critère s’applique aussi aux passifs qui doivent correspondre à des
obligations effectives de l’entreprise à une date donnée.
Evaluation :
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Cela signifie que toutes les opérations comptabilisées sont évaluées conformément aux principes comptables
appliqués de façon constante d’un exercice à l’autre.
Comptabilisation :
Cela signifie que les opérations sont correctement totalisées, comptabilisées et centralisées, appliquées de façon
constante conformément aux règles.
En plus de ces cinq (5) critères fondamentaux cités ci-dessus, il existe d’autres buts tels que : la détection des fraudes.
L'objectif de l'audit s'est déplacé d'une recherche spécifique des fraudes dans les écritures comptables à une
évaluation globale de la fidélité des informations émises par une entité économique, ainsi qu’à une analyse de la
fiabilité des procédures et des structures de cette entité.
De nos jours, le mot audit est employé pour désigner des missions fort différentes, mais il est possible de qualifier les
audits selon leurs objectifs, selon l’entité, selon les intervenants.
C’est l’audit autrefois mené seulement dans les sociétés commerciales, en particulier les sociétés anonymes, l’audit est
aujourd’hui exercé dans toutes les catégories d’entités y compris celles relevant du secteur non lucratif (association…) ou
du secteur public.
On peut citer des exemples d’audit qualifiés à partir du nom d’une entité particulière ou d’une branche d’activité, et dont
les objectifs sont liées à ceux de l’audit financière, de l’audit opérationnel ou de la gestion comme : audit des centre de
gestion agrées, audit des sociétés mixtes.
2. En fonction de l'intervenant :
L'audit peut être interne à l'entreprise, ce qui nous amène à dire qu'il existe deux types d'audit, l'audit externe et l'audit
interne :
L'audit interne :
-Suivi permanent de l’entreprise, connaissance particulière de techniques spécifiques, travail final réalisé pour le
compte de la direction générale.
Définition par Institut Français des Auditeurs et Consultants Internes (IFACI). L’audit interne est la révision périodique
des instruments dont disposent une direction pour contrôler et gérer l’entreprise. Cette activité est exercée par un service
dépendant de la direction de l’entreprise et indépendant des autres services. Les objectifs principaux des auditeurs
internes sont donc, dans le cadre de cette révision périodique, de vérifier si les procédures en place comportent les
sécurités suffisantes, si les informations sont sincères, les opérations régulières, les organisations efficaces, les
structures claires et actuelles.
L'audit externe :
L’audit externe est une fonction indépendante de l’entreprise dont la mission est de certifier l’exactitude des comptes,
résultats et états financiers, et plus précisément certifier la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes et
états financiers.
On peut choisir entre deux formes d’audit externe :
Contractuel : L'audit contractuel est une mission réalisée à la demande du chef d'entreprise soit pour chiffrer un projet
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précis ou particulier, soit pour vérifier un aspect du contrôle interne tel que :
-Révision des comptes annuels pour des missions spécifiques (apports partiels d'actif, fusions, reprise de société etc.)
-Evaluation d'entreprises
-Restructuration
-Plan de continuation
- Légal : la relation entre l’organisation et l’auditeur est prévue et régie en vertu de la loi ou d’une décision de justice,
commissaire aux comptes, commissaire aux apports, expert judiciaire…le domaine d’intervention de l’auditeur est
légalement fixe. ce types d’audits sera développer dans le chapitre suivant.
Pour mieux définir la différence entre l'audit interne et l'audit externe, on propose le tableau suivant :
AUDIT INTERNE
AUDIT EXTERNE
L'examen des opérations et du contrôle interne est fait principalement pour provoquer des améliorations et conduire à
l'application stricte des politiques et des procédures institués dans l'entreprise et n'est pas limité aux seuls aspects
financiers
Le passage en revue des opérations et du contrôle interne est fait principalement pour déterminer l'entendue des
contrôles et la fiabilité des document financiers.
Le travail est subdivisé en fonction des différents départements opérationnels selon les quels est organisé l'entreprise.
Le travail est principalement reparti en fonction des postes du bilan et du compte de résultats.
L'auditeur doit être indépendant du chef comptable et du trésorier et aux demandes émanant des responsables de
l'entreprise.
L'auditeur doit être indépendant de la direction à la fois sur le plan des apparences internes, mais également dans son
attitude.
Remarque : Pour l’audit externe, l’audit interne est un élément du contrôle interne.
a) L'audit de la gestion :
C'est l'audit le plus connu du grand public, compte tenu des révélations qui le concluent.
L'audit de la gestion a pour objectif soit d'apporter les preuves d'une fraude, d'une malversation ou d'un gâchis, soit de
porter un jugement critique sur une opération de gestion ou les performances d'une personne ou d'un groupe de
personnes.
b) L'audit opérationnel :
C’est l’intervention dans l’entreprise sous la forme d’un projet, de spécialistes utilisant des techniques et des méthodes
spécifiques, ayant pour objectifs :
- D’établir les possibilités d’amélioration du fonctionnement et de l’utilisation des moyens, à partir d’un diagnostic initial
autour duquel le plus large consensus est obtenu.
- De créer au sein de l’entreprise une dynamique de progrès selon les axes d’amélioration arrêtés.
c) L'audit financier :
Il vérifié le respect des règles et principes comptables tels qu'ils résultent de la loi comptable et des orientations des
organismes a compétence nationale (conseil national de l'ordre des experts).
Il intéresse les actions ayant une incidence sur la préservation du patrimoine, sur les saisies et traitements comptables
ainsi que sur l'information financière publiée par l'entreprise.
L'audit financier correspond soit à une mission contractuelle confiée à un professionnel et portant sur la révision
comptable, soit à une mission légale conduite par un commissaire aux comptes.
L’audit financier nécessite que l’auditeur soit un spécialiste de la fonction étudiée. Connaissances pratiques de ces
problèmes, expérience du processus que l’on va auditer.
L’audit opérationnel va s’intéresser à l’efficience de l’activité. (Max résultat obtenu par rapport aux ressources utilisées ;
efficacité : atteindre les objectifs). Indirectement, l’audit va faire une évaluation des responsables opérationnels.
Audit financier
Audit opérationnel
Objectif
Certification des états financiers
audit de stratégie
Champs d’investigation
Contrôle interne comptable, CI dans son ensemble pour faire des recoupements
Contrôle interne dans son ensemble
Préoccupation majeure
Fiabilité de l’information produite et sécurité des actifs
Idem + efficacité des informations au sens large et respect des politiques adoptées
Audit financier
Audit opérationnel
Externe
Légal
Oui
Non applicable
Contractuel
Oui
Oui
Autres missions
Non
Oui
Interne
Oui
Oui
Longtemps activité a caractère comptable, l'audit s'est progressivement étendu à d'autres fonctions telles que le
marketing, l'informatique, l'organisation, les ressources humaines.
On peut dire qu’aujourd’hui l'audit couvre un domaine de plus en plus vaste, qui touche à plusieurs activités.
L'audit peut être pratiqué par des professionnels extérieurs à l'entreprise ou par certains de ses salariés; dans le
premier cas, on parle d'audit externe, dans le second, on parle d'audit interne.
La mission d'audit peut par ailleurs, être légale (elle correspond à une obligation) ; elle peut aussi être contractuelle :
ponctuelle ou permanente.
En vue de l’objectif de l’audit financier qui est la certification des comptes, cela implique l’intervention d’auditeurs externes,
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Dans le cas de l’Algérie, deux catégories de professionnels interviennent : les experts-comptables et les commissaires
aux comptes.
L’article 27 de la loi 91-08 du 27/04/1991, définit le commissaire aux comptes comme << toute personne qui en son nom
propre et sous sa responsabilité, fait profession habituelle de certification de la régularité et de sincérité des comptes
en vertu des dispositions du code de commerce >>1.
On relève que l’acte essentiel du mandât du commissaire aux comptes est la certification de régularité et sincérité des
états financiers.
Un expert-comptable peut intervenir soit dans un cadre contractuel de conception, de tenue ou de révision des comptes,
soit en tant que commissaire aux comptes dans un cadre légal.
Il n’est évidemment pas possible pour un auditeur interne de procéder à une certification des comptes à l’égard des tiers;
cependant, il peut être amené a jouer un rôle de voisin a l’égard de la direction, pour ce qui concerne le système
comptable d’information interne.
L’audit opérationnel est vite devenu le domaine principal d’activité des auditeurs internes, mais il tend maintenant à être
aussi exercé par des auditeurs externes.
L’extension de l’audit opérationnel conduit à faire appel à des spécialistes divers (informatique, marketing, …) alors que dans
un premier temps il été assuré par des professionnels issus pour l’essentiel de l’audit financier.
On peut retenir deux domaines de prédilection : s’attacher à juger la qualité de l’information, juger les performances et
l’efficacité.
Pourquoi vérifier si l’entreprise produit des informations fiables. Vis-à-vis des tiers, donner aux tiers intéressés, une
image fidèle de son activité.
Sur un plan interne, s’assurer que la prise de décisions s’appuie sur des informations sincères.
Formuler une opinion sur l’information produite. Comptabilité : état régulier et sincère des états financiers produits.
Les travaux consistent à rapprocher les informations valorisées ou quantifiées de leurs réalités physiques ou
techniques. Soit on rapproche les éléments 1 à 1 (échantillonnage), soit on utilise le système de contrôle interne ce qui
permet de formuler un jugement global sur la qualité des infos et des recommandations sur le système de contrôle
interne. (Gestion des stocks et inventaire ne doit pas être cumulés par la même personne).
- le jugement de l’efficacité et de la performance des systèmes d’organisation et d’information. But : aboutir à une opinion
sur la qualité des instruments en place et émettre des recommandations sur les procédures, les circuits… Domaine de
l’audit des contrôles opérationnels.
- juger l’entreprise sur ses résultats au sens large. But : porter un jugement sur les conditions d’exploitation et les
décisions de gestion, sur l’efficacité de la gestion. Audit de gestion (du contrôle de gestion).
- juger si le projet économique à l’origine de l’entreprise est toujours maîtrisé. But : porter un jugement sur les projets
d’investissements et la qualité de la stratégie appliquée. Audit de stratégie.
L’ensemble forme de l’audit opérationnel.
Selon la nature de l’information que l’on étudie, selon l’importance accordée au contrôle interne,
l’étendue des travaux sera différente ainsi que le qualificatif de la mission et du professionnel.
Ces normes sont des conditions que l’auditeur doit respecter, elles sont définie par référence aux normes
internationale, elles sont au nombre de dix et présentées sous trois (3) grandes rubriques distinctes :
Les normes générales sont personnelles de nature, elles couvrent la compétence, l’indépendance, la qualité de travail
et le secret professionnel.
Compétence : le travail d’audit doit être effectué avec le soin nécessaire, par des personnes ayant une formation
technique, une expérience et une compétence, suffisant en audit.
Indépendance : l’auditeur doit être et paraitre toute à fait indépendant financièrement, ou à tout autre points de vues dans
ses relations d’affaires avec ses clients, et il doit faire preuves d’honnêteté et de sincérité dans l’exécution de son
travail, ne doit pas laisser des préjugés ou, des jugements préconçus entacher son objectivité.
Qualité de travail : l’accomplissement de la mission et la rédaction du rapport doivent être effectués avec le soin
nécessaire.
Secret professionnel : l’auditeur doit respecter le caractère confidentiel des informations recueillies à l’occasion de son
travail, il est aussi très important que ne soit pas fait un usage personnel d’information.
Pour atteindre son objectif, l’auditeur doit respecter des normes propres à son travail.
- Orientation et planification de la mission : une connaissance globale de l’entreprise permet a ’auditeur de bien planifié et
orienter sa mission, de façon de l’effectuée, avec efficience et dans les délais requis.
- Appréciation du contrôle interne : l’auditeur effectue une étude et une évaluation des systèmes du ontrôle interne qu’il a
juger significatifs pour déterminer la nature, l’étendue et le calendrier de ses travaux ou le programmes de contrôle des
comptes adapté.
- Obtention des éléments probants : l’auditeur doit avoir la preuve que les données provenant du système comptable
sont complète, exactes et valables, et il obtient ces élément probants tout au long de sa mission, suffisants et
appropriés qui lui permettant de délivrer sa certification, et pour cela il dispose de diverses techniques, notamment
celles citer dans ce mémoire.
- Documentation des travaux : l’auditeur doit consigné dans des dossiers tous les renseignements pertinents afin de
documenter les contrôle effectué et d’étayer les conclusions. Ces dossiers permettant par ailleurs de mieux organisé et
maitrisé la mission et d’adopter les preuves des diligences accomplies.
Le rapport représente le produit final de l’audit, il contient les informations que l’auditeur transmis aux clients. Ceci
implique qu’il doit être clair et conforme aux méthodes, généralement utilisées par les auditeurs, il doit donc contenir
quatre (4) critères qui sont :
- L’auditeur précise les diligences qu’il a estimées nécessaire en les décrivant de façon succincte.
- Lorsque l’auditeur certifie avec réserve(s) ou refuse de certifier, il en expose clairement les motifs et, si possible en
chiffre d’incidence.
Dans sa mission, l’auditeur utilise des outils et techniques afin de bien élaborer son travail.
1. Outils :
pour mettre en œuvre la démarche d’audit, l’auditeur dispose d’un certain nombre d’outils, tel que :
a) Questionnaire de diagnostic d’audit : ce questionnaire permet d’obtenir un maximum d’information dans un minimum de
temps pour apprécier si la mission est réalisable, dans quel délai? Et pour quel budget ? (avant acceptation de la
mission). C’est à l’issue de cette étape que sera rédigée la première lettre de mission.
Remarque : Quelle que soit la précision de ce questionnaire, une grande partie de l’efficacité de cette étape repose sur
l’expérience professionnel de l’auditeur à qui elle est confiée.
b) Questionnaire de contrôle interne : ce questionnaire sert d’étalon a l’auditeur pour évaluer si les procédures de
l’entreprise auditée remplissent les objectifs fondamentaux du contrôle interne, et il peut être utilisé, soit sous forme
préétabli, inséré dans chaques dossier ; soit comme guide pour préparé des questionnaires spécifiques pour chaque
entreprise.
- Ventes \ clients ;
- Encaissements ;
- Achats \ fournisseurs ;
- Décaissement ;
- Production - stocks ;
- Paie ;
- Investissement.
c) Questionnaire de contrôle des comptes : ce questionnaire recense, pour chaque rubrique des états financiers listées
sur la feuille de travail spécialisés, dans le but de s’assurer que le compte de résultat reflète bien l’activité de l’entreprise
pendant l’exercice considéré.
Ce questionnaire doit être utilisé comme programme de contrôle des comptes qui sont établis après la rédaction du
plan d’approche et après la réalisation des tests de conformité sur les contrôles internes.
d) Questionnaire de contrôle de l’inventaire physique : Ce questionnaire est un outil permettant à l’auditeur de s’assurer que
l’inventaire physique est correctement organisé et que son déroulement permet une saisie fiable des quantités en
stocks.
Ce questionnaire doit être rempli avant la prise d’inventaire pour ses parties planification et évolution de l’organisation de
l’inventaire, pendant la prise d’inventaire, pour sa partie inventaire de l’auditeur et immédiatement après la prise
d’inventaire pour sa partie conclusion.
e) Questionnaire de fin de mission : Ce questionnaire permet de s’assurer, qu’en fin de mission, qu’une documentation
appropriée du travail effectué figure dans les dossiers.
Ce questionnaire ne se substitue pas à la revue des feuilles de travail qui doit être effectuée au coure de la mission.
2. Techniques :
- Technique de description des systèmes : Lors de l’élaboration de l’approche de la mission, l’auditeur comprend les
systèmes significatif de l’entreprise et documente cette compréhension, avec comme objectifs d’identifier tous les
documents utiles a la comptabilisation des opérations ; et de transmettre la connaissance qu’il a acquise des systèmes
aux autres membres de l’équipe.
- Aux stocks ;
- Aux effets ;
- Dossier et feuilles de travail : Tous les travaux réalisés pendant l’audit, doivent être documenté pour justifier des
diligences effectuées, et pour exprimer, et pour permettre la supervision du travail et la transmission de l’information
pendant la mission et pendant les missions suivantes.