Guide Extinction Manuelle Rev1-Partie 2

INSTALLATIONS CLASSÉES
Prescriptions générales
Le Canevas servant de guide pour la rédaction des arrêtés décrit les • de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de secours
prescriptions générales applicables aux installations classées pour la avec une description des dangers pour chaque local.
protection de l'environnement soumises à déclaration définit :
En fonction du danger représenté :
Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie
• d'un système d'alarme incendie ;
L'installation doit être équipée de moyens de lutte contre l'incendie appropriés aux • de robinets d'incendie armés ;
risques notamment : • d'un système d'extinction automatique d'incendie ;
• d'un ou de plusieurs appareils d'incendie (bouches, poteaux,...) publics ou privés • d'un système de détection automatique d'incendie ;
dont un implanté à 200 mètres au plus du risque, ou de points d'eau, bassins, • d'une réserve de sable meuble et sec en quantité adaptée au risque, sans être
citernes, etc., d'une capacité en rapport avec le danger à combattre ; inférieure à 100 litres et des pelles ;
• d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux • de colonnes sèches ;
présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles et • de colonnes en charge ;
facilement accessibles. Les agents d'extinction doivent être appropriés aux risques • de matériels spécifiques : masques, combinaisons, etc.
à combattre et compatibles avec les produits stockés ;
• d'un moyen permettant d'alerter les services d'incendie et de secours ; Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an.
Dispositions particulières à certaines installations classées
Chaque arrêté de prescriptions générales relatif aux installations classées Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie
soumises à déclaration ou enregistrement ainsi que chaque arrêté préfectoral L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux
relatif aux installations classées soumises à autorisation précisent les risques et conformes aux normes en vigueur pour chaque type d'installation.
dispositions complémentaires relatives aux moyens de lutte contre l’incendie Toute installation de stockage de gaz inflammables liquéfiés est dotée d'un moyen
à mettre en œuvre selon le régime de classement. Pour les équipements permettant d'alerter les services d'incendie et de secours.
d’extinction manuelle, on a en particulier les rubriques suivantes qui
prescrivent des dispositions particulières. Stockage extérieur en réservoirs mobiles
Les moyens de secours sont au minimum constitués de :
1220. OXYGÈNE (emploi et stockage d') • deux extincteurs à poudre, situés à moins de 20 mètres du stockage ;
2. Emploi ou stockage. La quantité totale susceptible d'être présente • pour les stockages de capacité déclarée contenue dans les réservoirs mobiles
dans l'installation étant : supérieure à 15 tonnes, d'un poste d'eau (bouches, poteaux,...), public ou privé,
a) Supérieure ou égale à 200 t (AS - 6) implanté à moins de 200 mètres du stockage, ou de points d'eau (bassins,
b) Supérieure ou égale à 50 t, mais inférieure à 200 t (A - 3) citernes, etc.), et d'une capacité en rapport avec le risque à défendre
c) Supérieure ou égale à 2 t mais inférieure à 50 t (D) Stockage en réservoirs fixes aériens
Les moyens de secours sont au minimum constitués de :
Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie • deux extincteurs à poudre ;
L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie adaptés aux risques • d'un poste d'eau (bouches, poteaux, ...), public ou privé, implanté à moins de
et conformes aux normes en vigueur. Ceux-ci sont au minimum constitués de : 200 mètres du stockage, ou de points d'eau (bassins, citernes, etc.), et d'une
• un extincteur à poudre ou à eau pulvérisée de 9 kilogrammes si la capacité de capacité en rapport avec le risque à défendre ;
l'installation est inférieure ou égale à 15 tonnes d'oxygène ; • pour les réservoirs de capacité déclarée inférieure à 15 tonnes d'un tuyau et d'une
• un extincteur à poudre et un extincteur à eau pulvérisée de 9 kg chacun si la capacité de lance dont le robinet de commande est d'un accès facile en toute circonstance ;
l'installation est supérieure à 15 tonnes mais inférieure ou égale à 30 tonnes d'oxygène ; • pour les réservoirs de capacité déclarée supérieure à 15 tonnes d'un système fixe
• un extincteur à poudre de 9 kilogrammes et un robinet d'incendie d'un type d'arrosage raccordé ;
normalisé armé en permanence si la capacité de l'installation est supérieure à 30 • pour les réservoirs aériens de capacité déclarée supérieure à 35 tonnes d'un
tonnes mais inférieure ou égale à 75 tonnes d'oxygène ; système fixe d'arrosage du réservoir avec un débit minimum de 6 l/m2/mn. Un
• 2 extincteurs à poudre de 9 kg chacun, deux robinets d'incendie d'un type film d'eau homogène sur l'intégralité de la surface du réservoir doit être obtenu.
normalisé armés en permanence et une bouche d'incendie de 100 millimètres Ce système fixe d'arrosage est asservi à une détection gaz judicieusement implantée
d'un type normalisé (ou une réserve d'eau de 125 m3) située à moins de 100 m à proximité du réservoir. Ce système peut aussi être mis en route de manière
de l'installation si la capacité de celle-ci est supérieure à 75 tonnes d'oxygène. manuelle à distance du réservoir.
Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an.
Stockage en réservoirs fixes enterrés, ou sous-talus
Le personnel doit être formé à l'utilisation des moyens de secours contre l'incendie.
Les moyens de secours sont au minimum constitués de deux extincteurs à poudre.
1412. GAZ INFLAMMABLES LIQUÉFIÉS Dans chacune des configurations précitées, tous les matériels listés doivent être
(stockage en réservoirs manufacturés de) maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an.
1. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation (AS - 4) Ces moyens de secours (sauf système fixe d'arrosage de réservoir) doivent pouvoir
étant supérieure ou égale à 200 t être aussi utilisés en toute efficacité pour intervenir sur l'aire de ravitaillement par
camions (cf. point 4.10 - Non repris dans ce document) et sur l'aire d'inspection des
2. La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :
camions (cf. point 3.2 - Non repris dans ce document), ou installés en supplément
a) Supérieure ou égale à 50 t (A - 2) en cas d'impossibilité liée à la configuration du site.
b) Supérieure à 6 t mais inférieure à 50 t (D C)
48 L'intégrale de la sécurité
Dispositions complémentaires à certaines installations classées
1414. INSTALLATIONS DE REMPLISSAGE OU DE DISTRIBUTION Article 4.2 : Moyens de lutte contre l'incendie
DE GAZ INFLAMMABLES LIQUÉFIÉS L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie adaptés aux risques
1. Installations de remplissage de bouteilles ou conteneurs (A - 1) et conformes aux normes en vigueur. Ceux-ci sont au minimum constitués de :
• deux extincteurs à poudre de 9 kilogrammes chacun.
2. Installations de chargement ou déchargement desservant un dépôt Ces matériels doivent être disposés à proximité de l'installation, maintenus en bon
(A - 1)
de gaz inflammables soumis à autorisation état et vérifiés au moins une fois par an.
3. Installations de remplissage de réservoirs alimentant des moteurs Le personnel doit être formé à l'utilisation des moyens de secours contre l'incendie.
ou autres appareils d'utilisation comportant des organes de (D C) Un poste d'eau équipé en permanence doit être disposé à distance convenable pour
sécurité (jauges et soupapes) permettre l'arrosage éventuel des bouteilles d'acétylène dissous de façon à éviter
Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie leur échauffement.
• 2 extincteurs à poudre polyvalente homologués 21 A, 233 B et C situés à moins 1430. LIQUIDES INFLAMMABLES (DÉFINITIONS)
de vingt mètres des appareils de distribution, pour chaque groupe d'appareils Les liquides inflammables, quelle que soit leur nature, sont répartis en quatre
comprenant de un à trois appareils. Ces extincteurs peuvent être pris en compte pour catégories conformément aux définitions ci-après. Le point d'éclair est déterminé
la protection du stockage si la distance entre celui-ci et les extincteurs est au plus suivant les modalités techniques définies par l'AFNOR et conformément aux
égale à vingt mètres... spécifications administratives éventuellement applicables.
Chaque catégorie est affectée d'un coefficient qui, appliqué aux quantités indiquées
1416. STOCKAGE OU EMPLOI DE L'HYDROGÈNE pour le classement de la catégorie de référence (coefficient 1), détermine le seuil de
La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant : classement de la catégorie considérée.
1. Supérieure ou égale à 50 t (AS - 2) Définitions :
A. - Liquides particulièrement inflammables (coefficient 1/10) oxyde d'éthyle,
2. Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 50 t (A - 2) sulfure de carbone et tous liquides dont le point d'éclair est inférieur à 0 °C et dont
3. Supérieure ou égale à 100 kg, mais inférieure à 1 t (D) la pression de vapeur à 35 °C est supérieure à 0,1 MPa ou 1 013 millibars.
B. - Liquides inflammables de la 1ère catégorie (coefficient 1) tous liquides dont le
Article 4.2.1. : Prescriptions spécifiques à l'hydrogène liquide point d'éclair est inférieur à 55 °C et qui ne répond pas à la définition des liquides
L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux particulièrement inflammables.
risques et conformes aux normes en vigueur, notamment : Sont assimilés aux liquides inflammables de 1ère catégorie les alcools de toute
• d'une borne d'incendie normalisée de 100 mm de diamètre avec le matériel nature dont le titre est supérieur à 60 °GL (1).
nécessaire pour mettre en batterie une grosse lance et deux petites ; C. - Liquides inflammables de la 2e catégorie (coefficient 3) tous liquides dont le
• 1 extincteur à poudre de 50 kg sur roues ; point d'éclair est supérieur ou égal à 55 °C et inférieur à 100°C, sauf les fuels (ou
• 2 extincteurs à poudre de 9 kg ; mazout) lourds.
• 1 extincteur CO2 de 6 kg. Sont assimilés aux liquides inflammables de 2e catégorie les alcools de toute nature
Ces matériels doivent être disposés à proximité de l'installation, maintenus en bon dont le titre est supérieur à 40°GL (1) mais inférieur ou égal à 60 °GL.
état et vérifiés au moins une fois par an. Le personnel doit être formé à l'utilisation D. - Liquides peu inflammables (coefficient 15) : fuels (ou mazout) lourds tels qu'ils
sont définis par les spécifications administratives.
des moyens de secours contre l'incendie. En cas d'incendie dans le voisinage de
Le régime de classement d'une installation est déterminé en fonction de la
l'installation des dispositions doivent être prises pour protéger l'installation.
"capacité totale équivalente" exprimée en capacité équivalente à celle d'un liquide
Article 4.2.2. : Prescriptions spécifiques à l'hydrogène gazeux inflammable de la 1ère catégorie, selon la formule :
L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux C équivalente totale = 10A + B + C/5 + D/15
risques et conformes aux normes en vigueur, notamment : Règles de classement :
• 1 extincteur à poudre de 50 kg sur roues ; Si ces liquides sont contenus dans des réservoirs enterrés tels qu'ils sont définis par
• 1 robinet d'eau de 40 mn, équipé d'une lance susceptible d'être mise l'instruction du 17 avril 1975, les quantités déterminant le seuil de classement sont
instantanément en service. doublées s'il s'agit de réservoirs enfouis, quintuplées s'il s'agit de réservoirs en fosse
Ces matériels doivent être disposés à proximité de l'installation maintenus en bon ou assimilés.
état et vérifiés au moins une fois par an. Le personnel doit être formé à l'utilisation En outre, les liquides peu inflammables et les liquides inflammables de 2e catégories
des moyens de secours contre l'incendie. En cas d'incendie dans le voisinage de réchauffées dans leur masse à une température supérieure à leur point d'éclair sont
l'installation, des dispositions doivent être prises pour protéger l'installation. assimilés à des liquides inflammables de 1ère catégorie.
Nota. - Tout dépôt comprenant des stockages de liquides inflammables de catégories
1418. STOCKAGE OU EMPLOI DE L'ACÉTYLÈNE différentes, et éventuellement des gaz combustibles, est assimilé à un dépôt unique
du produit le plus sensible aux risques d'incendie dès lors que les distances entre
La quantité totale susceptible d'être présente dans l'installation étant :
réservoirs ne remplissent pas toutes les conditions imposées pour les dépôts distincts
1. Supérieure ou égale à 50 t (AS - 2) par les règlements en vigueur et les dispositions particulières aux stockages des
2. Supérieure ou égale à 1 t, mais inférieure à 50 t (A - 2) produits considérés.
(1) Titre indiqué par l'alcoomètre de Gay-Lussac étalonné pour donner la
3. Supérieure ou égale à 100 kg, mais inférieure à 1 t (D) concentration en volume d'une solution eau-alcool à la température de 15°C.
EXTINCTION MANUELLE 49
1434. INSTALLATION DE REMPLISSAGE OU DE DISTRIBUTION 1435. STATIONS-SERVICE

DE LIQUIDES INFLAMMABLES Le volume annuel de carburant (liquides inflammables visés à la
1. Installations de chargement de véhicules citernes, de remplissage rubrique 1430 de la catégorie de référence [coefficient 1] distribué étant :
de récipients mobiles, le débit maximum équivalent de l’installation, 1. Supérieur à 8 000 m3 ; (A - 1)
pour les liquides inflammables de la catégorie de référence 2. Supérieur à 3 500 m3 mais inférieur ou égal à 8 000 m3 ; (E)
(coefficient 1) étant :
3. Supérieur à 100 m mais inférieur ou égal à 3 500 m .
3 3
(D C)
a) Supérieur ou égal à 20 m3/h ; (A - 1)
b) Supérieur ou égal à 1 m /h mais inférieur à 20 m /h.
3 3
(D C) Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie (déclaration)
2. Installations de chargement ou de déchargement desservant un D’une façon générale, l’installation est dotée de moyens de lutte contre l’incendie
(A - 1)
dépôt de liquides inflammables soumis à autorisation. appropriés aux risques et au moins protégée comme suit :
• de deux appareils d’incendie (bouches ou poteaux d’incendie) d’un diamètre
Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie nominal DN 100 situés à moins de 100 mètres de la station-service (les distances
D'une façon générale, l'installation est dotée de moyens de secours contre l'incendie sont mesurées par les voies praticables aux engins de secours). Ces appareils sont
appropriés aux risques et au moins protégée comme suit : alimentés par un réseau public ou privé qui est en mesure de fournir un débit
• d'un système d'alarme incendie (ou tout moyen permettant d'alerter les services minimum de "60 m3" par heure pendant au moins deux heures ; la pression
d'incendie et de secours dans le cas des installations sous surveillance) ; dynamique minimale des appareils d’incendie est de 1 bar sans dépasser 8 bars ";"
• pour chaque îlot de distribution, d'un système manuel commandant en cas d'incident • d’un système d’alarme incendie (ou tout moyen permettant d’alerter les services
une alarme optique ou sonore ; d’incendie et de secours dans le cas des installations sans surveillance) ;
• d'un dispositif permettant de rappeler à tout instant aux tiers les consignes de sécurité • sur chaque îlot de distribution, d’un système manuel commandant en cas
et les conduites à tenir en cas de danger ou d'incident, au besoin par l'intermédiaire d’incident une alarme optique ou sonore ;
d'un ou de plusieurs haut-parleurs ; • d’un dispositif permettant de rappeler à tout instant aux tiers les consignes de
• pour chaque îlot de distribution, d'un extincteur homologué 233 B ; pour l'aviation sécurité et les conduites à tenir en cas de danger ou d’incident, au besoin par
l'extincteur est conforme aux dispositions de l'arrêté du 23 janvier 1980 susvisé ; l’intermédiaire d’un ou de plusieurs haut-parleurs ;
• pour l'aire de distribution des stations-service et à proximité des bouches • pour chaque îlot de distribution, d’un extincteur homologué 233 B ; pour l’aviation
d'emplissage de réservoirs des stations délivrant des liquides inflammables, d'une l’extincteur est conforme aux dispositions de l’arrêté du 23 janvier 1980 susvisé ;
réserve de produit absorbant incombustible en quantité adaptée au risque, sans • pour l’aire de distribution des stations-service et à proximité des bouches
être inférieure à 100 litres, des moyens nécessaires à sa mise en œuvre ; la réserve d’emplissage de réservoirs des stations délivrant des liquides inflammables,
de produit absorbant est protégée par couvercle ou par tout dispositif permettant d’une réserve de produit absorbant incombustible en quantité adaptée au risque,
d'abriter le produit absorbant des intempéries ; sans être inférieure à 100 litres, des moyens nécessaires à sa mise en oeuvre ;
• pour chaque local technique, d'un extincteur homologué 233 B ; la réserve de produit absorbant est protégée par couvercle ou par tout dispositif
• pour le stockage des marchandises et le sous-sol, d'un extincteur homologué 21 A, permettant d’abriter le produit absorbant des intempéries ;
144 B1 ou un extincteur homologué 21 A, 233 B et C ; • pour chaque local technique, d’un extincteur homologué 233 B ;
• pour le tableau électrique, d'un extincteur à gaz carbonique (2 kilogrammes) ; • pour le stockage des marchandises et le sous-sol, d’un extincteur homologué
• sur l'installation, d'au moins une couverture spéciale antifeu. 21 A, 144 B1 ou un extincteur homologué 21 A, 233 B et C ;
Sauf dans le cas des stations-service en plein air, l'installation est dotée de moyens de • pour le tableau électrique, d’un extincteur à gaz carbonique (2 kilogrammes) ;
secours contre l'incendie appropriés aux risques, notamment : • sur l’installation, d’au moins une couverture spéciale antifeu.
• d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux Par ailleurs, à l’exception des stations-service en plein air, l’installation est dotée :
présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles • d’extincteurs répartis à l’intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux
et facilement accessibles. Les agents d'extinction sont appropriés aux risques à présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles
combattre et compatibles avec les produits stockés ; et facilement accessibles. Les agents d’extinction sont appropriés aux risques à
• de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de secours avec combattre et compatibles avec les produits stockés ;
une description des dangers pour chaque local. • de plans des locaux facilitant l’intervention des services d’incendie et de secours
Les dispositifs cités ci-dessus sont adaptés au risque à couvrir, en nombre suffisant avec une description des dangers pour chaque local.
et correctement répartis et, dans le cas où du superéthanol est distribué, les agents Les dispositifs cités ci-dessus sont en nombre suffisant et correctement répartis et, dans
d'extinction sont compatibles avec ce carburant. tous les cas, les agents d’extinction sont compatibles avec les carburants éthanolés.
Pour les installations de distribution, les moyens de lutte contre l'incendie prescrits dans Pour les installations de distribution, les moyens de lutte contre l’incendie prescrits dans
les paragraphes précédents pourront être remplacés par des dispositifs automatiques les paragraphes précédents pourront être remplacés par des dispositifs automatiques
d'extinction présentant une efficacité au moins équivalente. d’extinction présentant une efficacité au moins équivalente. Ce type de dispositifs est
Ce type de dispositifs est obligatoire pour les installations fonctionnant en libre-service obligatoire pour les installations fonctionnant en libre service sans surveillance et
sans surveillance et pour les installations de remplissage de la première catégorie. pour les installations implantées sous immeuble habité ou occupé par des tiers. Cette
Ce type de dispositifs est également obligatoire pour les installations implantées sous disposition est obligatoire à compter du 30 juin 2010 pour les installations existantes.
immeuble habité ou occupé par des tiers. Une commande de mise en oeuvre manuelle d’accès facile double le dispositif de
Une commande de mise en œuvre manuelle d'accès facile double le dispositif de déclenchement automatique de défense fixe contre l’incendie. Cette commande
déclenchement automatique de défense fixe contre l'incendie. Cette commande est est installée en dehors de l’aire de distribution en un endroit accessible au préposé
installée en dehors de l'aire de distribution en un endroit accessible au préposé éventuel éventuel à l’exploitation ainsi qu’à tout autre personne.
à l'exploitation, ainsi qu'à tout autre personne. Conformément aux référentiels en vigueur et au moins une fois par an, tous les dispositifs
Conformément aux référentiels en vigueur et au moins une fois par an, tous les dispositifs sont entretenus par un technicien compétent et leur bon fonctionnement vérifié. Les
sont entretenus par un technicien compétent et leur bon fonctionnement vérifié. Les rapports d’entretien et de vérification sont tenus à la disposition de l’inspection des
rapports d'entretien et de vérification sont tenus à la disposition de l'inspection des installations classées et de l’organisme de contrôles périodiques.
installations classées et de l'organisme de contrôles périodiques. L’installation permet l’évacuation rapide des véhicules en cas d’incendie.
Article 2.2.12. : Moyens de lutte contre l'incendie (enregistrement) Article 5.1. : Moyens de lutte contre l'incendie (autorisation)
D'une façon générale, l'installation est dotée de moyens de lutte contre l'incendie D'une façon générale, l'installation est dotée de moyens de lutte contre l'incendie
appropriés aux risques et au moins protégée comme suit : appropriés aux risques et au moins protégée comme suit :
• pour chaque îlot de distribution, d'un extincteur homologué 233 B ; pour l'aviation • pour chaque îlot de distribution, d'un extincteur homologué 233 B ; pour l'aviation
l'extincteur est conforme aux dispositions de l'arrêté du 23 janvier 1980 susvisé ; l'extincteur est conforme aux dispositions de l'arrêté du 23 janvier 1980 susvisé ;
• pour l'aire de distribution des stations-service et à proximité des bouches • pour l'aire de distribution des stations-service et à proximité des bouches
d'emplissage de réservoirs des stations délivrant des liquides inflammables, d'emplissage de réservoirs des stations délivrant des liquides inflammables,
d'une réserve de produit absorbant incombustible en quantité adaptée au risque, d'une réserve de produit absorbant incombustible en quantité adaptée au risque,
sans être inférieure à 100 litres, des moyens nécessaires à sa mise en oeuvre ; sans être inférieure à 200 litres, des moyens nécessaires à sa mise en œuvre ;
la réserve de produit absorbant est protégée par couvercle ou par tout dispositif la réserve de produit absorbant est protégée par couvercle ou par tout dispositif
permettant d'abriter le produit absorbant des intempéries ; permettant d'abriter le produit absorbant des intempéries ;
• pour chaque local technique, d'un extincteur homologué 233 B ; • pour chaque local technique, d'un extincteur homologué 233 B ;
• pour le stockage des marchandises et le sous-sol, d'un extincteur homologué • pour le stockage des marchandises et le sous-sol, d'un extincteur homologué
21 A, 144 B1 ou un extincteur homologué 21A, 233 B et C ; 21 A, 144 B1 ou un extincteur homologué 21 A, 233 B et C ;
• pour le tableau électrique, d'un extincteur à gaz carbonique (2 kilogrammes) ; • pour le tableau électrique, d'un extincteur à gaz carbonique (2 kilogrammes) ;
• sur l'installation, d'au moins une couverture spéciale antifeu. • sur l'installation, d'au moins une couverture spéciale antifeu.
Par ailleurs, à l'exception des stations-service en plein air, l'installation est dotée : Par ailleurs, à l'exception des stations-service en plein air, l'installation est dotée :
• d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux • d'extincteurs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et les lieux
présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles présentant des risques spécifiques, à proximité des dégagements, bien visibles
et facilement accessibles. Les agents d'extinction sont appropriés aux risques à et facilement accessibles. Les agents d'extinction sont appropriés aux risques à
combattre et compatibles avec les produits stockés ; combattre et compatibles avec les produits stockés ;
• de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de secours • de plans des locaux facilitant l'intervention des services d'incendie et de secours
avec une description des dangers pour chaque local. avec une description des dangers pour chaque local.
Les dispositifs cités ci-dessus sont en nombre suffisant et correctement répartis Les dispositifs cités ci-dessus sont en nombre suffisant et correctement répartis
et, dans tous les cas, les agents d'extinction sont compatibles avec les carburants et, dans tous les cas, les agents d'extinction sont compatibles avec les carburants
distribués y compris éthanolés. distribués, y compris éthanolés.
Pour les installations de distribution, les moyens de lutte contre l'incendie prescrits Pour les installations de distribution, les moyens de lutte contre l'incendie prescrits
dans les paragraphes précédents peuvent être remplacés par des dispositifs dans les alinéas précédents peuvent être remplacés par des dispositifs automatiques
automatiques d'extinction présentant une efficacité au moins équivalente. d'extinction présentant une efficacité au moins équivalente.
Ce type de dispositifs est obligatoire pour les installations fonctionnant en libre Ce type de dispositifs est obligatoire pour les installations fonctionnant en libre
service sans surveillance et pour les installations implantées sous immeuble habité service sans surveillance.
ou occupé par des tiers. Ce type de dispositifs est obligatoire pour les installations implantées sous immeuble
Une commande de mise en œuvre manuelle d'accès facile double le dispositif de habité ou occupé par des tiers.
déclenchement automatique de défense fixe contre l'incendie. Cette commande est Une commande de mise en œuvre manuelle d'accès facile double le dispositif de
installée en dehors de l'aire de distribution en un endroit accessible au préposé déclenchement automatique de défense fixe contre l'incendie. Cette commande est
éventuel à l'exploitation ainsi qu'à toute autre personne. installée en dehors de l'aire de distribution en un endroit accessible au préposé
Conformément aux référentiels en vigueur et au moins une fois par an, tous les éventuel à l'exploitation, ainsi qu'à tout autre personne.
dispositifs sont entretenus par un technicien compétent et leur bon fonctionnement Conformément aux référentiels en vigueur et au moins une fois par an, tous les
vérifié. Les rapports d'entretien et de vérification sont tenus à la disposition de dispositifs sont entretenus par un technicien compétent et leur bon fonctionnement
l'inspection des installations classées. vérifié. Les rapports d'entretien et de vérification sont tenus à la disposition de
l'inspection des installations classées.
2910. COMBUSTION À L'EXCLUSION DES INSTALLATIONS VISÉES Ces extincteurs doivent être constamment maintenus en état de bon fonctionnement.
PAR LES RUBRIQUES 2770 ET 2271 Dans un bâtiment à usage collectif, un local exclusivement réservé à l'implantation
des appareils doit comporter :
A. Lorsque l'installation consomme exclusivement, seuls ou en mélange,
du gaz naturel, des gaz de pétrole liquéfiés, du fioul domestique, • un extincteur de type 34 B 1 ou 34 B 2 par brûleur normalement en service avec
du charbon, des fiouls lourds ou de la biomasse, à l'exclusion des un maximum de :
installations visées par d'autres rubriques de la nomenclature pour • deux extincteurs lorsque le local n'a qu'une issue ;
lesquelles la combustion participe à la fusion, la cuisson ou au • quatre extincteurs judicieusement répartis lorsque le local a plusieurs issues.
traitement, en mélange avec les gaz de combustion, des matières Ces extincteurs doivent être placés au voisinage immédiat des issues et de préférence
entrantes, si la puissance thermique maximale de l'installation est : à l'extérieur du local ;
1. Supérieure ou égale à 20 MW (A - 3) • une réserve de sable d'au moins 50 litres placée à l'extérieur du local.
2. Supérieure à 2 MW, mais inférieure à 20 MW (D C) Lorsque, dans un bâtiment à usage collectif, le ou les stockages sont éloignés de plus
de quinze mètres du local contenant les appareils ou placés à un niveau différent, la
Article 4.2. : Moyens de lutte contre l'incendie
voie d'accès à ce ou ces stockages doit comporter à chaque issue :
L'installation doit être dotée de moyens de secours contre l'incendie appropriés aux • un extincteur de type 21 B 1 ou 21 B 2 ;
risques et conformes aux normes en vigueur. Ceux-ci sont au minimum constitués : • une réserve de sable d'au moins 50 litres placée à l'extérieur du local.
- des extincteurs portatifs répartis à l'intérieur des locaux, sur les aires extérieures et
les lieux présentant un risque spécifique, à proximité des dégagements, bien visibles Arrêté du 23/06/78 relatif aux installations fixes destinées au chauffage
et facilement accessibles. Leur nombre est déterminé à raison de deux extincteurs et à l'alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d'habitation, de
de classe 55 B au moins par appareil de combustion avec un maximum exigible bureaux ou recevant du public.
de quatre lorsque la puissance de l'installation est inférieure à 10 MW et de six
dans le cas contraire. Ces moyens peuvent être réduits de moitié en cas d'utilisation Article 1er
d'un combustible gazeux seulement. Ils sont accompagnés d'une mention "Ne pas Le présent arrêté s'applique dans les conditions ci-après aux installations destinées
utiliser sur flamme gaz". Les agents d'extinction doivent être appropriés aux risques au chauffage et à l’alimentation en eau chaude des bâtiments d'habitation, de
à combattre et compatibles avec les produits manipulés ou stockés : bureaux ou recevant du public à l'exception des locaux de stockage de combustibles.
• une réserve d'au moins 0,1 m3 de sable maintenu meuble et sec et des pelles Lorsque la puissance utile totale des installations visées à l'alinéa 1 ci-dessus est
(hormis pour les installations n'utilisant qu'un combustible gazeux). supérieure à 70 kW, soit approximativement 85 kW de puissance calorifique totale
Ces moyens peuvent être complétés en fonction des dangers présentés et de la installée, ces installations doivent être placées à l'intérieur d'une chaufferie ou d'une
ressource en eau disponible par : sous-station.
• un ou plusieurs appareils d'incendie (bouches, poteaux,...) publics ou privés dont Les dispositions du titre Ier "Chaufferies" sont applicables aux installations visées
un, implanté à 200 mètres au plus du risque, ou une réserve d'eau suffisante à l'alinéa 1 ci-dessus lorsque la puissance utile totale installée en chaufferie est
permettant d'alimenter, avec un débit et une pression suffisants, indépendants
supérieure à 70 kW.
de ceux des appareils d'incendie, des robinets d'incendie armés ou tous autres
matériels fixes ou mobiles propres au site, Article 20
• des matériels spécifiques : extincteurs automatiques dont le déclenchement doit Dans les chaufferies utilisant des combustibles solides ou liquides il doit être
interrompre automatiquement l'alimentation en combustible... conservé, au voisinage immédiat de la porte en un endroit facilement accessible, un
Ces matériels doivent être maintenus en bon état et vérifiés au moins une fois par an. dépôt de sable d'au moins 0,10 mètre cube et une pelle, ainsi que des extincteurs
portatifs pour feux de classe 34 B 1 ou B 2 au moins, leur nombre étant déterminé
CHAUFFAGE à raison de deux par brûleur avec un maximum exigible de quatre.
Arrêté du 21/03/68 fixant les règles techniques et de sécurité applicables Pour les chaufferies au gaz, ces moyens sont limités à un extincteur à poudre
au stockage et à l'utilisation de produits pétroliers dans les lieux non visés polyvalente de classe minimum 5 A - 34 B accompagné d'un panneau précisant
par la législation des établissements dangereux, insalubres ou incommodes "Ne pas utiliser sur flamme gaz".
et la réglementation des établissements recevant du public. Les extincteurs automatiques sont autorisés. Toutefois, dans les chaufferies au gaz
Article 1er leur déclenchement doit couper l'alimentation du gaz.
Sont visés sous la désignation de produits pétroliers dans le présent arrêté : le gas-oil, Arrêté du 30/07/79 relatif aux règles techniques et de sécurité applicables
le fuel-oil domestique, le fuel-oil léger, le fuel-oil lourd n° 1 et le fuel-oil lourd n° aux stockages fixes d'hydrocarbures liquéfiés non soumis à la législation des
2. Lorsqu'ils sont utilisés dans les lieux non visés par la législation des établissements installations classées ou des immeubles recevant du public.
dangereux, insalubres ou incommodes et la réglementation des établissements recevant
du public, ces produits doivent, à l'occasion de cette utilisation être stockés et employés Texte modifié par : Arrêté du 5 février 1991 (JO du 27 février 1991)
conformément aux règles annexées au présent arrêté et approuvées par le comité Article 1er
technique de l'utilisation des produits pétroliers dans sa séance du 30 mai 1967.
Sont visés sous la désignation d'hydrocarbures liquéfiés dans le présent arrêté le
Article 93 propane commercial, le butane commercial et le mélange spécial de butane et de
Les extincteurs destinés aux installations utilisant les produits pétroliers visés à propane destiné à être utilisé comme carburant.
l'article 1er doivent être de type B 1. Les mélanges d'hydrocarbures liquéfiés dont la pression de vapeur excède 11,5 bar
Toutefois, si le produit pétrolier est du fuel-oil léger ou du fuel-oil lourd, le type B à 50°C sont assimilés au propane commercial pour l'application du présent arrêté.
2 peut être employé.
Les textes relatifs aux ICPE sont consultables sur le site du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie :
http://www.ineris.fr/aida/
TRANSPORTS
Transports en commun de personnes (arrêté du 2 juillet 1982 modifié)
Article 17 : Extincteurs d'incendie (emplacement) Annexe I à l'arrêté du 2 juillet 1982

Un ou plusieurs emplacements doivent être prévus pour installer le ou les extincteurs L'extincteur devant être disposé à proximité du chauffeur, en application des
décrits à l'article 64 du présent arrêté. Ce ou ces emplacements doivent être visibles dispositions de l'article 64 du présent arrêté, doit être conforme aux dispositions
ou signalés pour les passagers ; l'un au moins sera disposé à proximité du conducteur. de l'arrêté du 24 octobre 1984 modifié portant mise en application obligatoire
de normes ou à des spécifications équivalentes en vigueur dans un Etat membre
Article 64 : Extincteur de l'Union européenne ou un Etat partie à l'accord instituant l'Espace économique
Chaque véhicule doit être d'un (ou plusieurs) extincteur(s), conforme(s) à l'annexe européen. Il doit être conçu, ainsi que son support, pour résister aux conditions de
1 non reproduite au présent arrêté, et disposé(s) à l'emplacement (ou aux transport dans les véhicules et ses capacités et performances doivent au minimum
emplacements) prévu(s) en application de l'article 17 du présent arrêté. être les suivantes :
(1) Pour faciliter la lecture, ces foyers sont donnés dans le tableau simplement par référence à la norme
Genre d'extincteur Foyers type éteints NF S 61 900 visée par l'arrêté du 24 octobre 1984 susvisé, étant entendu que :
(capacité minimal) au minimum (1) • dans le cas d'extincteurs conformes à d'autres spécifications équivalentes en vigueur dans
un État membre de l'Union européenne ou un État partie à l'accord instituant l'Espace
économique européen, il convient de remplacer les foyers indiqués dans le tableau par les
foyers types équivalents prévus par lesdites spécifications ;
Autocars et autobus de faible capacité : • lorsque l'arrêté du 24 octobre 1984 susvisé aura été modifié pour substituer à la norme NF S
13A et 55B (*)
2 kg au moins à poudre polyvalente ABC (*) 61 900 la nouvelle norme CEN EN 3 relative aux extincteurs portatifs, il y aura lieu de se référer,
pour les extincteurs conformes à cette norme-ci, aux foyers types suivants prévus par sa partie 1,
au lieu des foyers figurant dans le tableau : 8 A et 55 B au lieu de 13 A et 55 B ; 21 A et 144
Autres autocars et autobus : B inchangé ; 8 A et 113 B au lieu de 13 A et 144 B.
6 kg au moins à poudre polyvalente ABC (**) 21A et 144B (**) (*) Pas de capacité minimale et foyers types minimaux 5 A et 34 B pour les véhicules mis pour
ou 2 kg au moins à poudre polyvalente ABC 13A et 55B la première fois en circulation jusqu'au 30 septembre 1997.
plus un extincteur de 6 litres au moins à eau 13A et 144B (**) Pas de capacité minimale et foyers types minimaux 13 A et 89 B pour les véhicules mis
additivée en antigel pour la première fois en circulation jusqu'au 30 septembre 1997.
Lorsque le véhicule est doté d'extincteurs supplémentaires, ces derniers peuvent être de A l'intérieur des compartiments réservés aux passagers, l'utilisation d'extincteurs ou
capacité ou performances inférieures, égales ou supérieures à celles prévues ci-dessus. d'aérosols à hydrocarbures halogénés est prohibée.
A titre d'exemple, les extincteurs conformes aux dispositions de l'arrêté du 24 octobre L'extincteur doit pouvoir être retiré facilement de son support et doit faire l'objet
1984 susvisé, dans sa version visant la norme NF S 61 900, homologués dans la d'une vérification annuelle et être entretenu selon les règles de l'art. La date limite
catégorie Transports, portent, dans le cas d'un seul extincteur sur un véhicule autre à laquelle doit avoir lieu la prochaine vérification doit être portée sur l'extincteur,
que de faible capacité, les mentions suivantes : NF-MIC (matériel incendie certifié), la première vérification devant intervenir au plus tard un an après la mise en
21 A - 144 B (au minimum). circulation du véhicule.
Véhicules de transport de marchandises (arrêté du 2 mars 1995 modifié)
Article 1e Article 3
Les véhicules destinés à être immatriculés en France des catégories suivantes doivent Les extincteurs prévus aux articles 1er et 2e doivent être conformes aux dispositions de
être munis d’au moins un extincteur à poudre ABC d’une capacité d’au moins 2 l’arrêté du 24 octobre 1984 modifié portant mise en application obligatoire de normes
kilogrammes, placé dans la cabine, dans un endroit aisément accessible au conducteur : ou à des spécifications équivalentes en vigueur dans un Etat membre de l’Union
• véhicules de la catégorie internationale N 2 dont le poids total autorisé en charge européenne ou un Etat partie à l’accord instituant l’Espace économique européen. Ils
n’excède pas 7,5 tonnes ; doivent être conçus, ainsi que leur support, pour résister aux conditions de transport
• tracteurs pour semi-remorques des catégories internationales N 2 et N 3. dans les véhicules et leurs performances doivent au minimum être les suivantes :
Article 2 Foyers type éteints

Genre d'extincteur au minimum (1)
Les véhicules destinés à être immatriculés en France des catégories suivantes
doivent être munis d’au moins un extincteur à poudre ABC d’une capacité d’au Extincteur extérieur (6 kg au moins) 21 A et 113 B
moins 6 kilogrammes, placé à l’extérieur du véhicule, dans un endroit aisément Extincteur de cabine (2 kg au moins) 8 A et 34
accessible au conducteur : (1) Ces foyers sont donnés par référence à la norme NF EN 3 visée par l’arrêté du 24 octobre
• Véhicules des catégories internationales N 2 et N 3 dont le poids total autorisé 1984 modifié susvisé. Dans le cas d’extincteurs conformes à la norme NF S 61 900, les
foyers types éteints doivent être au minimum
en charge excède 7,5 tonnes, à l’exclusion des tracteurs pour semi-remorques. • pour l’extincteur extérieur (6 kg au moins) : 21 A et 144 B ;
• Semi-remorques des catégories internationales O 3 et O 4 dont le poids total autorisé • pour l’extincteur de cabine (2 kg au moins) : 13 A et 55 B.
en charge excède 7,5 tonnes. L’extincteur peut également être placé sur le véhicule Dans le cas d’extincteurs conformes à d’autres spécifications équivalentes en vigueur dans un
tracteur, à l’extérieur, dans un endroit aisément accessible au conducteur, et sans État membre de l’Union européenne ou un État partie à l’accord instituant l’Espace économique
préjudice, le cas échéant, de l’extincteur éventuellement prévu par l’article 1er. Les européen, il convient de remplacer les foyers indiqués dans ce tableau par les foyers types
équivalents prévus par lesdites spécifications.
semi-remorques dételées peuvent être dépourvues d’extincteur.
TRANSPORTS
Transports de matières dangereuses
ANNEXE B de l'accord européen relatif au transport international des 8.1.4.2 Les unités de transport transportant des marchandises dangereuses
marchandises dangereuses par route (ADR). conformément au 1.1.3.6 doivent être munies d'un extincteur d'incendie portatif
adapté aux classes d'inflammabilité1 A, B et C, d'une capacité minimale de 2 kg de
Article 8.1.4 : Moyens d'extinction d'incendie
poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent extincteur acceptable).
8.1.4.1 Les dispositions suivantes s'appliquent aux unités de transport transportant
8.1.4.3 Les agents extincteurs doivent être adaptés à l'utilisation à bord d'un
des marchandises dangereuses autres que celles référencées sous 8.1.4.2 :
véhicule et satisfaire aux prescriptions pertinentes de la norme EN 3 Extincteurs
a) Toute unité de transport doit être munie d'au moins un extincteur d'incendie portatif d'incendie portatifs, Parties 1 à 6 (EN 3-1:1996, EN 3-2:1996, EN 3-3:1994, EN
adapté aux classes d'inflammabilité 1 A, B et C, d'une capacité minimale de 2 kg de 3-4:1996, EN 3-5:1996, EN 3-6:1995).
poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent extincteur acceptable), Si le véhicule est équipé, pour lutter contre l'incendie du moteur, d'un dispositif fixe,
apte à combattre un incendie du moteur ou de la cabine de l'unité de transport ; automatique ou facile à déclencher, il n'est pas nécessaire que l'extincteur portatif
b) Les appareils supplémentaires suivants sont requis comme suit : soit adapté à la lutte contre un incendie du moteur. Les agents extincteurs doivent
i) pour les unités de transport ayant une masse maximale admissible supérieure être tels qu'ils ne soient susceptibles de dégager des gaz toxiques, ni dans la cabine
à 7,5 tonnes, un ou plusieurs extincteurs d'incendie portatifs adaptés aux classes de conduite, ni sous l'influence de la chaleur d'un incendie.
d'inflammabilité A, B et C, d'une capacité minimale totale de 12 kg de poudre (ou
de capacité correspondante pour un autre agent extincteur acceptable), et dont au 8.1.4.4 Les extincteurs d'incendie portatifs conformes aux prescriptions du 8.1.4.1
moins un extincteur a une capacité minimale de 6 kg ; ou 8.1.4.2 doivent être munis d'un plombage qui permette de vérifier qu'ils n'ont
ii) pour les unités de transport ayant une masse maximale admissible supérieure à pas été utilisés.
3,5 tonnes et inférieure ou égale à 7,5 tonnes, un ou plusieurs extincteurs d'incendie En outre, ils doivent porter une marque de conformité à une norme reconnue par une
portatifs adaptés aux classes d'inflammabilité1 A, B et C, d'une capacité minimale autorité compétente ainsi qu'une inscription indiquant au moins la date (mois, année)
totale de 8 kg de poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent extincteur de la prochaine inspection périodique ou la date limite d'utilisation. Les extincteurs
acceptable), et dont au moins un extincteur a une capacité minimale de 6 kg ; d'incendie doivent faire l'objet périodiquement d'une inspection en accord avec les
iii) pour les unités de transport ayant une masse maximale admissible inférieure normes nationales autorisées, afin de garantir un fonctionnement en toute sécurité.
ou égale à 3,5 tonnes, un ou plusieurs extincteur d'incendie portatifs adaptés aux 8.1.4.5 Les extincteurs d'incendie doivent être installés à bord de l'unité de transport
classes d'inflammabilité 1 A, B et C, d'une capacité minimale totale de 4 kg de de manière à ce qu'ils soient facilement accessibles pour l'équipage. Leur installation
poudre (ou de capacité correspondante pour un autre agent extincteur acceptable) ; doit les protéger des effets climatiques de sorte que leurs capacités opérationnelles
c) La capacité du ou des extincteurs prescrits en a) peut être déduite de la capacité ne soient pas affectées.
minimale totale des extincteurs prescrits en b).
Arrêté du 30 septembre 1975

Relatif à l'évacuation des véhicules en panne ou accidentés
Article 6 11.4. De gilets de couleur claire en matériau fluorescent, comportant de larges
Les véhicules remorqueurs sont classés dans l'une des catégories suivantes : bandes rétro-réfléchissantes sur chacune des faces avant et arrière. La largeur
6.1. Catégorie A. - Véhicule permettant de remorquer un véhicule d'un poids total minimum de ces bandes et la surface de chacune d'elles seront respectivement d'au
autorisé en charge inférieur ou égal a 1 800 kg ; moins 2,5 cm et 40 cm2.
6.2. Catégorie B. - Véhicule permettant de remorquer un véhicule d'un poids total Ces gilets destinés au personnel affecté au véhicule doivent être utilisés lors de toutes
autorisé en charge inférieur à 3 500 kg ; les opérations diurnes ou nocturnes d'évacuation des véhicules en panne ou accidentés.
6.3. Catégorie C. - Véhicule permettant de remorquer un véhicule d'un poids total IV. - Dispositions applicables aux véhicules permettant le dégagement
autorisé en charge supérieur ou égal à 3 500 kg et n'excédant pas la limite fixée par rapide d'un véhicule en panne ou accidenté obstruant la chaussée.
l'expert lors de la première visite prévue par l'article 8 ci-dessous.
Article 18
Le véhicule de la catégorie C définie ci-dessus peut également remorquer un véhicule
Ce véhicule doit être doté :
d'un poids total autorisé en charge inférieur à 3 500 kg.
18.1. De trois cônes de signalisation pouvant être posés sur le sol.
II. - Dispositions applicables aux véhicules spécialisés dans les opérations 18:2. D'un balai, d'une pelle et de 10 kg de sable.
de remorquage 18.3. De deux extincteurs à poudre, homologués et ayant des performances jugées
Article 11 suffisantes par l'expert prévu par l'article 17.1 ci-dessus.
Le véhicule doit être doté : 18.4. De gilets de couleur claire en matériau fluorescent, comportant de larges
11.1. De trois cônes de signalisation pouvant être posés sur le sol. bandes rétro-réfléchissantes sur chacune des faces avant et arrière. La largeur
11.2. D'un balai, d'une pelle et de 10 kg de sable. minimum de ces bandes et la surface de chacune d'elles seront respectivement d'au
11.3. D'un extincteur à poudre, homologué, vérifié et ayant des performances moins 2,5 cm et 40 cm2.
jugées suffisantes par l'expert désigné par l'article 7.1. ci-dessus, pour la catégorie Ces gilets destinés au personnel affecté au véhicule doivent être utilisés lors de toutes
A et de deux extincteurs de mêmes caractéristiques pour les catégories B et C. les opérations diurnes ou nocturnes d'évacuation des véhicules en panne ou accidentés.
Équipements de travail mobiles automoteurs (code du travail)
Article R4324-45 : Les équipements de travail mobiles automoteurs qui, par risques d'incendie sont munis de dispositifs de lutte contre l'incendie, sauf si le lieu
eux-mêmes ou du fait de leurs remorques ou de leur chargement, présentent des d'utilisation en est équipé à des endroits suffisamment rapprochés
COMBUSTION ET EXTINCTION
Généralités
LE TRIANGLE DE FEU
La combustion est une réaction exothermique (dégageant de la chaleur) entre :
• Un combustible :
- Un solide (bois, papier, carton, textile, matière plastique, métal,...)
- Un liquide (essence, gasoil, huile, graisse, kérosène,...)
- Un gaz (butane, propane, gaz de ville, hydrogène,...)
• Et un comburant, le plus souvent l’oxygène de l’air.
La combustion suppose que l'on réunisse trois éléments :
• Le combustible,
• Le comburant (par exemple l'oxygène de l'air),
• Et une énergie d'activation :
- Électrique (arc, étincelle,...)
- Mécanique (frottement, compression,...)
- Thermique (flamme, rayonnement thermique,...)
- Chimique (décomposition, polymérisation, fermentation,...)
que l’on représente par le triangle du feu.
LA COURBE DU FEU
L’évolution du feu comporte plusieurs phases :
Température
• Éclosion : phase de naissance du feu, avec peu de fumée, et de flamme,

température faible (< à 400 °C).
• Croissance : apparition des flammes et augmentation d’émission de fumée, la
température dépasse 800 °C. Flash over
• Flash over : embrassement généralisé express, les fumées s’enflamment

spontanément.
• Plein développement : tous les combustibles présents dans les locaux sont en
feu. La température est entre 1000 °C et 1200 °C.
• Décroissance : la durée dépend de la charge calorifique. Temps
Éclosion Plein développement
Croissance Décroissance
LES MODES DE PROPAGATION
Les classes de feux
TYPES DE EXEMPLES DE CLASSES

MODES DE COMBUSTION
COMBUSTIBLES COMBUSTIBLES DE FEU
bois, papier, carton,

Deux types de combustion :
certains plastiques,
SOLIDES • Combustion par pyrolyse : combustion des gaz émis après échauffement du combustible :
textiles ...
avec conditions d'inflammation identiques à celles des gaz. A
BRAISES • Combustion de type braise : combustion lente, sans flamme avec émission de rayonnement
infrarouge.
résine, paraffine, Les combustibles liquides ne brûlent pas, ce sont les vapeurs émises après échauffement du liquide
hydrocarbure, huile, graisse, qui brûlent : les conditions d'inflammation des liquides combustibles sont donc identiques à celles
peinture, alcool, essence... des gaz.
LIQUIDES Quelques définitions :
ou • Point éclair : température minimale d'embrasement d'un liquide au contact d'une source B
SOLIDES d'allumage
LIQUÉFIABLES • Point d'inflammation : température minimale de combustion d'un liquide
• Point d'auto-inflammation : température d'inflammation spontanée d'un combustible sans source
d'allumage
butane, propane, méthane, La combustion des gaz est fonction de :
acétylène, hydrogène ... • la proportion de gaz et de comburant (domaine d'inflammabilité)
• la température et la pression.
GAZ C
sodium, potassium,
aluminium, magnésium, La combustion des métaux généralement en poudre (aluminium, magnésium ...) ne peut pas être
titane ... comparée à la combustion des autres solides. En particulier, l'utilisation de l'eau et du CO2 comme
MÉTAUX agent extincteur est proscrite car, la présence d'oxygène due à sa décomposition entraîne une D
combustion explosive.
Les gaz inhibiteurs sont également interdits.
Auxiliaire huiles et graisses végétales

de cuisson Combustion par pyrolyse : combustion des gaz émis après échauffement du combustible : conditions
(huiles et graisses
et animales sur les appareils
d'inflammation identiques à celles des gaz.
F
végétales) de cuisson
farines, poussières ... La combustion des solides combustibles réduits en poudre ou poussières peut être comparée à la
combustion des gaz. Cette combustion peut devenir explosive, lorsque le diamètre des poussières est
POUDRES
inférieur à 1/10 mm et que la quantité de poussières dans l'air est comprise entre 20 et 70 g/mètre
cube d'air. Selon la vitesse d'éjection des gaz on parle de détonation ou d'explosion.
Nota : Les feux de poudre (farine, poussières, ...) ne sont pas décrits dans la NF EN2.
Les modes d'extinction
Refroidissement du
combustible pour atteindre
une température inférieure L'EAU :
au point de pyrolyse du
• L'eau naturelle en jet plein
EFFET combustible.
• L'eau naturelle pulvérisée
DE • Le brouillard d'eau
REFROIDISSEMENT
La MOUSSE :
• Bas foisonnement
Réduction du taux d'oxygène

de l'air indispensable à la L'EAU :
combustion.
• Le brouillard d'eau
Les GAZ :
EFFET • IG55
D'ÉTOUFFEMENT • CO2
La MOUSSE :
• Moyen foisonnement
• Haut foisonnement
Séparation ou isolement Les ORGANES DE COUPURE :

du combustible du feu. • Vanne de barrage par exemple
Les POUDRES :
• Poudre ABC et D
EFFET
DE Le SABLE SEC
SÉPARATION
L'EAU avec additif
La MOUSSE :
• À bas foisonnement
• À moyen foisonnement
Blocage de la réaction
chimique de combustion.
LES GAZ INHIBITEURS :
• HFC 227ea (FM 200)
EFFET • FK 5-1-12 (Novec 1230)
D'INHIBITION
LES POUDRES :
• Poudre BC ou ABC
Les agents extincteurs
LA POUDRE ABC
La poudre ABC agit par isolement sur les feux de solides en créant une "croûte" sur Le contact entre la poudre ABC et la flamme crée un blocage de la réaction chimique
les braises. Sur les feux de liquides ou de gaz, elle agit par inhibition. du feu.
• Les PLUS : • Les MOINS :

- Extrêmement volatile, la poudre permet d'atteindre tous les recoins. Elle est - La poudre éteint sans refroidir.
efficace sur la plupart des feux. - Elle s'étend largement au-delà du foyer.
- Elle ne gèle pas. - Elle peut avoir un effet oxydant et salissant.
- Elle forme un écran qui protège l'utilisateur des rayonnements de chaleur. - Baisse de visibilité.
APPLICATIONS
Utilisation en extérieur et dans certaines conditions en intérieur (chaufferie, local HT...)
LA POUDRE BC
La poudre BC agit sur les feux de liquides ou de gaz, elle agit par inhibition.
Le contact entre la poudre et la flamme crée un blocage de la réaction chimique du feu.

- Extrêmement volatile, la poudre permet d’atteindre tous les recoins. - La poudre éteint sans refroidir.
- Elle ne gèle pas. - Elle s’étend largement au-delà du foyer.
- Elle forme un écran qui protège l’utilisateur des rayonnements de chaleur. - Baisse de visibilité.
- Elle est peu oxydante. - Elle est salissante.
APPLICATIONS
Utilisation en extérieur et dans certaines conditions en intérieur (chaufferies fuel, local HT, étancheur, asphateur, ravitaillement d'aéronefs).
L'EAU
L'eau avec additif éteint les feux de solides par refroidissement. On parle d'effet "mouillant". Sur les feux de liquides, elle agit par isolement en
L'additif permet d'augmenter la surface de contact entre l'eau et les braises. formant une nappe flottante.

- Très efficace sur les feux "braisants". - Utilisable sur des installations électriques sous tension inférieure à 1000 V
- L'eau ne souille que la partie enflammée. sous réserve de tenir le diffuseur à plus d'un mètre.
- Facilité d'utilisation par des "non-experts". - L'eau gèle (déconseillé en extérieur) sauf pour les versions Antigel.
- Elle forme un écran qui protège l'utilisateur des rayonnements de chaleur.
APPLICATIONS
Utilisation sur les feux de solides et liquides inflammables (hors alcool et liquides polaires).
Les agents extincteurs
LE CO2
Le CO2 éteint les feux de liquides inflammables par étouffement.
En abaissant le taux d'oxygène dans l'air, il empêche la combustion.

- Le CO2 est un gaz. Il n'y a donc pas de résidu d'agent extincteur. - Le CO2 n'est efficace qu'en zone fermée.
On parle d'extinction propre. - Il n'est pas utilisable sur les feux de solides car il n'a pas d'effet refroidissant
sur les braises.
- Sa portée est limitée.
- Risque d'asphyxie
APPLICATIONS
Usage sur les feux de liquides inflammables et matériels sensibles
(par exemple les matériels électriques).
LES AGENTS SPÉCIFIQUES

Spécialement conçus pour répondre à des risques très spécifiques, ils mettent en oeuvre :
• De l'eau éventuellement avec des additifs spécifiques (pour les liquides polaires, les feux de classe F),
• Des poudres adaptées.

- Une offre complète pour les risques spéciaux. - Une formation est impérative pour un bon usage.
APPLICATIONS (SELON LES TYPES D'EXTINCTEUR)
CHOIX DE L'AGENT EXTINCTEUR

L'agent extincteur retenu est fonction de la classe de feu la plus probable dans la zone d'utilisation de l'appareil.
EAU AGENT
POUDRE ABC pulvérisée CO2 POUDRE BC➌ POUDRE D classe F
avec additif
Feux de MATÉRIAUX SOLIDES
avec braises
Feux de LIQUIDES ou ➊
SOLIDES LIQUÉFIABLES
➋
Feux de GAZ
Feux de MÉTAUX
Feux de liés aux AUXILIAIRES

DE CUISSON (huiles et graisse végétales)
Correspondance d'un feu à un type d'extincteur. ➊ Feu de nappe

Les feux de liquides polaires (alcool) sont à classer dans les feux de liquides et ➋ Le CO2 n'est pas certifié pour les feux de classe C, mais il peut éteindre un feu
nécessitent des additifs spécifiques. de gaz domestique
➌ La poudre BC est peu oxydante.
LES MOYENS DE PREMIÈRE INTERVENTION
Les extincteurs portatifs et mobiles
Un extincteur est un appareil contenant un agent extincteur qui peut être projeté et
dirigé sur un feu par l’action d’une pression interne.
Cette pression peut être fournie par une compression préalable permanente
(extincteur à pression permanente) ou par la libération d’un gaz auxiliaire
(extincteurs à pression auxiliaire). Dans ce dernier cas, au moment où il doit s'en
servir, l'utilisateur percute la cartouche de gaz (sparklet) qui met l'extincteur sous
pression.
La majorité des extincteurs sont à "pression auxiliaire".
Les extincteurs portatifs ou mobiles sont des moyens de première intervention Extincteur portatif Extincteur mobile
utilisables pour tous les débuts d’incendie dans l’attente de moyens plus importants. (masse totale inférieure (masse supérieure à 20 kg
ou égale à 20 kg) Normalement monté sur roues)
Les extincteurs portatifs
LES DIFFÉRENTS TYPES D’EXTINCTEURS PORTATIFS
Charges
Types d'agent extincteur Descriptif
nominales
Extincteur 1, 2, 3, 4, 6, • Eau pulvérisée L’ensemble fonctionnel est constitué d’une tête avec un système Extincteur pression auxiliaire
à base d'eau 9 et 12 l • Eau pulvérisée avec antigel, de mise sous pression. Pour les appareils à pression auxiliaires à eau pulvérisée avec additif
autre charge... le système perfore la cartouche de gaz CO2 (Sparklet). Pour G
H A Tête
• Eau pulvérisée avec additif les extincteurs à pression permanente le gaz propulseur est de A
D B Ensemble tuyau/
soufflette/opercule
• Eau jet plein l’azote ou un mélange azote / hélium entre 6 et 15 bars. Le C Cartouche de CO2
système de vidange comprend : J
• Eau jet plein avec antigel, D Bague
• un tube plongeur, C E Tube répartiteur
autre charge... • un flexible, B F Tube plongeur
• Eau jet plein avec additif • un dispositif de contrôle de débit, G Goupille de sécurité
F et scellé
• Mousse • un diffuseur, H Poignée de portage
• éventuellement une canne, I Embase
Flacon d'additif
• un filtre en aval ou en amont du système de vidange. I J
Extincteur 1, 2, 3, 4, 6, • Poudre BC L’ensemble fonctionnel est constitué d’une tête avec un système Extincteur pression
à poudre 9 et 12 kg • Poudre ABC de mise sous pression. Pour les appareils à pression auxiliaires permanente à poudre
le système perfore la cartouche de gaz CO2 (Sparklet). Pour G A Tête
les extincteurs à pression permanente le gaz propulseur est de A
H B Ensemble tuyau/
soufflette/opercule
l’azote ou un mélange azote / hélium entre 6 et 15 bars. Le D
C Cartouche de CO2
système de vidange comprend : D Bague
• un tube plongeur, C E Tube répartiteur
• un flexible, B F Tube plongeur
F Goupille de sécurité
• un dispositif de contrôle de débit,
G
et scellé
• un diffuseur, H Poignée de portage
E
• un tube répartiteur permettant de détasser la poudre. I Embase
I J Flacon d'additif
Extincteur 2 et 5 kg • Dioxyde de carbone (CO2) A 20°C la pression dans les extincteurs est à environ 60 bars. A Réservoir
à CO2 Plus la température augmente plus la pression augmente. Par E F
B Tube plongeur
sécurité, les extincteurs CO2 intègrent un disque de rupture, C G
C Capot
ou clinquant, taré à 200 bars. Les extincteurs à CO2 doivent B H
D Ensemble de diffusion
E Goupille de sécurité
être requalifiés tous les 10 ans ou 5 ans en cas d’utilisation, I
F Scellé de garantie
il n’existe pas de nombre de requalifications maximum. G Vanne
L’inscription sur le réservoir appelée "insculpation" doit se situer : K J H Vis de poignée
• soit en partie haute (réservoir en acier) zone bombée, D
I Poignée
J Marquage
• soit en partie basse (réservoir en alu) mode d'emploi
• sur une hauteur d’environ 33 mm pour les 2 kg et 45 mm
A
K Attache de tromblon
pour les 5 kg.
Les extincteurs CO2 sont équipés :
• d’un diffuseur avec ou sans grille,
• éventuellement d’un flexible.
• d’un dispositif de contrôle de débit
La température de sortie du CO2 au diffuseur est de -78°C.
LA SÉRIGRAPHIE
La sérigraphie d’un extincteur doit être lisible, dans le cas contraire l’appareil est considéré comme "inutilisable en l’état".
La sérigraphie comporte :
• Le mot "EXTINCTEUR",
• Le type d’agent extincteur et sa charge nominale,
• Le ou les niveaux de foyer-type,
• Le mode d’emploi intégrant un ou plusieurs pictogrammes accompagnés d’une explication. La langue utilisée doit être celle du
pays où l’appareil est utilisé,
• Les pictogrammes représentants les classes de feu,
• Les informations relatives aux restrictions et aux dangers d’utilisation,
• Les informations relatives à la maintenance et au rechargement,
• Le nom et l’adresse du fabricant
• Les caractéristiques de l'extincteur.
La date de fabrication et/ou le numéro de lot doivent également être indiqués sur l’extincteur.
LES PERFORMANCES SUR FEU
Les capacités d'extinction sont indiquées sur le corps de l'appareil. En effet, chaque
type d'appareil est testé sur des "foyers types" normalisés qui permettent de
quantifier la capacité d'extinction selon les classes de feu.
LES FOYERS TYPES
LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE A LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE B
Ils sont décrits par un nombre suivi de la lettre A. Ils sont décrits par un nombre suivi de la lettre B.
Ce nombre correspond à la longueur en dm du foyer. Ce nombre correspond au volume en litres de produit inflammable à éteindre (2/3
heptane + 1/3 eau) constituant le foyer type.
5 0 cm
56 cm ⅔ Heptane + ⅓ Eau
20 cm
Par exemple : 21A = 210 cm

Par exemple 183B = 183 litres
Feux de foyer A Nombre de barre Feux de foyer B Volume du liquide Surface

Longueur
décrits par la norme de bois de décrits par la norme (1/3 d’eau + 2/3 approximative
du foyer (m)
NF EN 3-1 50 cm par niveau NF EN 3-1 de combustible) du feu (m²)
5A 5 0,5 21 B 21 0,66
8A 8 0,8 34 B 34 1,07
13 A 13 1,3 55 B 55 1,73
21 A 21 2,1 70 B 70 2,20
89 B 89 2,80
27 A 27 2,7 113 B 113 3,55
34 A 34 3,4 144 B 144 4,52
43 A 43 4,3 183 B 183 5,75
55 A 55 5,5 233 B 233 7,32
LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE C LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE F
Pas de précision de nombre. Ils sont décrits par un nombre suivi de la lettre F. Ce nombre correspond au volume
en litres d’huile chauffée jusqu'à son point d'auto-inflammation qui est de 360°C.
On a les foyers suivants : 5 F - 25 F - 40 F - 75 F
LES TEMPS DE VIDANGE ET LES DISTANCES DE PROJECTION
Type d'extincteur Temps de vidange typique Distances de projection
Eau pulvérisée (avec ou sans additif) 20 à 50 s 2 à 3 mètres
Mousse 20 à 30 s 2 à 3 mètres
Poudre 20 s 2 à 3 mètres
CO2 2kg 7s / 10s 1 à 2 mètres
CO2 5kg 7s / 15s 1,5 à 2,5 mètres
COMMENT RÉAGIR EN CAS DE DÉPART DE FEU
ÉTAPE 1 ÉTAPE 3
• Lors d'un départ de feu, après avoir alerté les secours, localiser • Utiliser l'extincteur à une distance de 2 m pour le CO2, à 2/3 m
l'extincteur situé à proximité grâce aux panneaux d'indication pour l'eau et 3/4 m pour la poudre afin que l'agent extincteur
(d’une façon générale, l'extincteur se trouve à moins de 15 m). couvre le feu sans l'éparpiller.
• Vérifier que l'extincteur est approprié au type de feu. Selon l'agent extincteur, l'appareil se videra entre 7 à 50 secondes.
1 ÉTAPE 2 ÉTAPE 4
• Apporter l'extincteur à proximité du foyer. • Ne pas hésiter à utiliser un second extincteur pour
• 1 Retirer la sécurité et 2 mettre l'extincteur sous pression. s'assurer que le feu est éteint.
• Ne pas oublier de faire recharger les extincteurs
2
utilisés, même s'ils n'ont pas été totalement vidés.
INSTALLATION
En fonction de l’établissement, une installation d’extincteur portatif doit être • du code de la construction et de l’habitation,
conforme aux exigences : • du règlement de sécurité des IGH,
• du code du travail, • de la règle APSAD R4 (environ 60% des entreprises ont un contrat d’assurance
• du règlement de sécurité des ERP, intégrant la clause 28A du "TRE" Traité du Risque d’Entreprise).
• du code de l’environnement, des arrêtés de prescriptions générales, des arrêtés
préfectoraux,
CERTIFICATION
Les extincteurs portatifs :

• sont certifiables (marque NF - EXTINCTEUR) selon le référentiel AFNOR 074.
Les normes de référence sont celles de la série NF EN 3,
• doivent être marqués CE en conformité réglementaire vis-à-vis de la Directive
européenne 97/23/CE relative aux équipements sous Pression.
Les extincteurs mobiles / sur roues
LES DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS MOBILES / SUR ROUES
Capacité Type d'agent extincteur

• Eau pulvérisée
Extincteur à base d'eau 20, 25, 45, 50, 90, 100, 130 et 150 l • Eau pulvérisée avec antigel, autre charge...
• Eau pulvérisée avec additif
• Poudre BC
Extincteur à poudre 25, 50, 100 et 150 kg
• Poudre ABC
Extincteur à CO2 10 , 20, 30 et 50 kg • Dioxyde de carbone (CO2)
LA SÉRIGRAPHIE
La sérigraphie d’un extincteur mobile répond aux mêmes exigences que celles d’un
extincteur portatif.
LES FOYERS TYPES
LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE A LES FOYERS TYPES POUR FEUX DE CLASSE B
La poudre utilisée dans l’extincteur mobile doit avoir éteint au moins le foyer 34 A Pour les feux de classe B, les foyers à mettre en place sont décrits ci-dessous :
quand elle est contenue dans un extincteur portatif de 9 kg. Performances minimum pour les extincteurs à poudre :
L’agent extincteur utilisée dans l’extincteur mobile doit avoir éteint au moins le foyer
13 A quand elle est contenue dans un extincteur portatif de 9 l. Type Nombre de 223B Nombre de 21B
IB 1 1
II B 1 2
III B 1 3
IV B 1 4
LES PERFORMANCES SUR FEU
Performances minimum Performances minimum Performances minimum

pour les extincteurs à poudre : pour les extincteurs à base d'eau : pour les extincteurs à CO2 :
Charge nominale Foyer-type Charge nominale Foyer-type Charge nominale Foyer-type

en kg minimal requis en l minimal requis en kg minimal requis
25 IB 20 / 25 IB 10 70 B
50 II B 45 / 50 II B 20 89 B
100 III B 90 / 100 III B 30 113 B
150 IV B 135 / 150 IV B 50 144 B
Les extincteurs mobiles / sur roues
LES TEMPS DE VIDANGE ET LES DISTANCES DE PROJECTION
Type d'extincteur Temps de vidange minimum Distances de projection
Eau pulvérisée (avec ou sans additif) 20 / 25 l : 20 s 45 / 50 l : 40 s 90 / 100 l : 80 s 135 / 150 l : 120 s 4 à 7 mètres
Poudre 25 kg : 15 s 50 kg : 30 s 100 kg : 60 s 150 kg : 90 s 5 à 10 mètres
CO2 10 kg : 15 s 20 kg : 18 s 30 kg : 27 s 50 kg : 36 s 1,5 à 3 mètres
INSTALLATION
En fonction de l’établissement, une installation d’extincteurs mobiles doit être • du code de la construction et de l’habitation,
conforme aux exigences : • du règlement de sécurité des IGH,
• du code du travail, • de la règle APSAD R4 (environ 60% des entreprises ont un contrat d’assurance
• du règlement de sécurité des ERP, intégrant la clause 28A du "TRE" Traité du Risque d’Entreprise).
• du code de l’environnement, des arrêtés de prescriptions générales, des arrêtés
préfectoraux,
CERTIFICATION
Les extincteurs sur roues :

• sont certifiables (marque NF - EXTINCTEUR) selon le référentiel AFNOR 074.
La norme de référence est la NF EN 1866-1,
• doivent être marqués CE en conformité réglementaire vis-à-vis de la Directive
européenne 97/23/CE relative aux équipements sous Pression.
Les Robinets d'Incendie Armés (RIA)
Les RIA et PIA permettent une première intervention en attendant que des moyens La durée de fonctionnement de 20 mn au minimum est en adéquation avec les
plus puissants soient mis en œuvre. délais moyens d’intervention sur zone (source Direction générale de la sécurité civile
et de la gestion des crises).
90 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
Incendies
30 % Secours à personne
20 % Accidents de circulation
Toutes interventions
10 %
0%
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
DESCRIPTION D’UNE INSTALLATION DE RIA
5 4 3 8 2 1
5
1 Source
2 Manomètre
3 Vanne
4 Dispositif anti-pollution
1 3 4 5 Dispositif de surpression
7 6 Manchette
7 Vidange
8 Vanne d'isolement
1 2 5 8 1 Vanne d’isolement
2 Manomètre
(pour le RIA le plus défavorisé)
3 Vanne de purge (facultative) 9
9 4 Vanne d’arrêt
5 Arbre d’arrivée d’eau 7
3 4 5
10 6 Col de cygne
(ou ressort raidisseur) 6
7 Boîte à eau
8 Dévidoir
9 Tuyau semi-rigide
10 Diffuseur
DÉBITS MINIMAUX (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1)
Diamètre nominal du RIA / Débits minimaux sous une pression

Diamètre de l’orifice du robinet diffuseur (mm) de 0,40 MPa (4 bar) au robinet d’arrêt (l/min)
DN 19/6 34
DN 25/8 56
Dn 32/12 128
PORTÉE MINIMALE (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1)
Type de robinet diffuseur Portée (m)*
Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion :

3 (jet conique)
Type A (DMFA) • en cône à angle fixe ou réglable,
10 (jet droit)
• jet droit
Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion :

6 (jet en nappe)
Type B (DMFB) • en nappe fixe ou réglable,
10 (jet droit)
• jet droit
Mixte haute tension Pour intervention sur installations électriques. Nota :

(DMFA/HT) Ne permet pas le jet droit portée typique : 3
* RIA alimentés sous 2 bars au robinet diffuseur.
CERTIFICATION
Les RIA sont certifiables (marque NF - ROBINETS D'INCENDIE ARMES) selon le

référentiel AFNOR 021. Norme de référence EN 671-1.
Les Postes d'Incendie Additivés (PIA)
DESCRIPTION D’UNE INSTALLATION DE PIA
1 Robinet d'arrêt
2 Dispositif de pré-mélange
2
3 Robinet de contre barrage
3
4 Réserve d'émulseur ou d'additif
DÉBITS MINIMAUX (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1)
130 l/mn en régime d’écoulement sous une pression de 0,25 MPa (2,5 bars).
PORTÉE MINIMALE (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1)
Type de robinet diffuseur Portée (m)*
Lance bas foisonnement 15
Lance moyen foisonnement 2
* PIA alimentés sous 2,5 bars à l'entrée du dispositif de projection pour le PIA
le plus défavorisé.
RÈGLE APSAD R4
Règle d’installation / Extincteurs portatifs et mobiles (R4)
DOMAINES D’APPLICATION
Installations d’extincteurs portatifs ou mobiles pour la protection :

• des surfaces couvertes,
• des surfaces couvertes mises en place dans le cadre d’activités provisoires,
• certaines installations particulières.
RÔLE DE L'INSTALLATION
Les extincteurs portatifs ou mobiles sont des moyens de première intervention mis en L’installation d’extincteurs portatifs ou mobiles est indépendante de tous les autres
œuvre au début de l’incendie dans l’attente de moyens plus importants. moyens de prévention et de lutte contre l’incendie.
Tout le personnel doit être formé à la manœuvre des extincteurs.
CONCEPTION DE L'INSTALLATION
En fonction :
• du risque (de la classe de feux prédominante,
de feux de nature particulières)
• de risque de conductivité électrique
• de la portée efficace
Choix de l’agent extincteur
• du risque lié à l’opacité des poudres
• de la sensibilité aux conditions climatiques
• du danger pour les personnes
• des inconvénients possibles liés à l’utilisation
des agents extincteurs
Analyse de risques :
• Prescriptions réglementaires n com Pro
éventuelles, t e ctioale plé tecti
Pro énér me on
nta
• Activité pratiquée ou prévue... g Protection de ire
Détermination du l'établissement
La conformité des extincteurs nombre d’extincteurs
aux normes de la série EN 3 est Protection d'installations
particulières
obligatoire.
La détermination du nombre d’extincteur se fait
Le marquage CE est obligatoire pour niveau par niveau
tous les appareils fabriqués depuis le
29 mai 2002.
• Répartition uniforme sauf raisons particulières
dans chacune des zones de base en privilégiant les
dégagements, les voies d’accès, les chemins de replis
• Distance à parcourir <15m pour atteindre une
unité de base
• Accès facile et signalisation par un pictogramme
Implantation
• Emplacement de préférence numéroté (panneau et
des extincteurs
identifiant) avec report du numéro sur l’extincteur
• Poignées de portage à 1m20 maximum
• Accrochés sur un support adapté fixé solidement
• Abrités des intempéries par des protections adaptées
• Protégés mécaniquement dans les zones de
manutention ou de déplacement des chariots
RÈGLE APSAD R4
MÉTHODOLOGIE POUR DÉTERMINER LE NOMBRE D’EXTINCTEURS
PROTECTION GÉNÉRALE
Cette protection est indépendante de tous les autres moyens de lutte et de prévention • Séparées par un ouvrage coupe feu
d’incendie. Une zone de base est constituée de un ou plusieurs locaux communicants entre eux ayant :
• La même activité (soit industrielle, soit tertiaire), et
1 DÉFINITION DES ZONES EN FONCTION DE L’ACTIVITÉ • La même classe de feu prédominante,
• Industrielle • Toutes ses parties communicantes.
• Tertiaire Une zone de base de surface < 30 m² peut être considérée comme un danger
Activité industrielle : localisé. Dans ce cas, sa surface est ajoutée à la surface de la zone de base à
• Toute zone d’activité à caractère technique, par exemple : laquelle est associée dont la dotation sera éventuellement adaptée.
- Locaux avec activité de production,
- Locaux commerciaux, magasins de vente,
4 DÉTERMINATION DU NOMBRE D’EXTINCTEURS EN UNITÉ DE BASE
- Stockage, archive,... Unité de base :
Activité tertiaire : • Activité industrielle :
• Zones d’activité à caractère non technique, par exemple : - 1 extincteur de 9 l à eau ou eau plus additif
- Bureaux, - 1 extincteur de 9 kg poudre ABC ou BC ou 9 l mousse (pour les cas particuliers,
- Parties communes des habitations collectives, avec justification)
- Hôtellerie, • Activité tertiaire :
- Locaux administratifs, - 1 extincteur de 6l à eau ou eau plus additif
- Bâtiments et locaux vides - 1 extincteur de 6 kg poudre ABC ou 6 l mousse (pour les cas particuliers, avec
- Vestiaire,... justification)
Dotation de base :
2 DIFFÉRENCIER LES ZONES EN FONCTION DE LA CLASSE DE FEU • Chaque zone de base doit être dotée d’une unité de base par 200 m² ou fraction
PRÉDOMINANTE (A, B OU C)
de 200 m²
Identification des classes prédominantes : • Pour une activité industrielle, on peut avoir un extincteur de 6 l ou 6 kg par 150
• Classe A m² ou fraction de 150 m²
• Classe B ou C • Deux unités de base au minimum pour une installation complète
• Se conformer aux dispositions réglementaires particulières exigeant des dotations
3 DIFFÉRENCIATION DES ZONES plus contraignantes
• Même activité (industrielle ou tertiaire) et même classe de feu Dans le cas d’un local non communiquant, d’un bâtiment indépendant ou d’un
• Communicantes et non communicantes niveau de surface ≤ à 200 m² prévoir :
Les zones non communicantes sont : • Une unité de base pour S < 100 m² avec au minimum 2 unités de base
• Non contiguës • Deux unités de base de 100 à 200 m²
• Contiguës mais séparées par des obstacles ne permettant pas d’accéder à un
extincteur en cas d’intervention
PROTECTION COMPLÉMENTAIRE
5 IDENTIFIER LES RISQUES SPÉCIFIQUES ET DÉTERMINER

LES BESOINS EN PROTECTION COMPLÉMENTAIRE
Dans les zones comportant des risques spécifiques, la dotation de base de la protection
générale doit être complétée. Des dotations complémentaires correspondant à un
même agent extincteur peuvent ne pas être cumulées sous réserve :
• De prendre la dotation la plus importante, et
• que les dangers ou risques ne soient pas éloignés de plus de 10 m.
Un extincteur doit toujours être positionné à moins de 5 m du danger.
Ces risques spécifiques sont identifiés ci-aprés :
RÈGLE APSAD R4
DANGERS LOCALISÉS
Chaudières Machinerie d'ascenseur Compresseur Groupe électrogène Armoire électrique
Moteur électrique Ensemble bureautique Photocopieur Transformateur TGBT
• Pour les risques électriques, il est judicieux de prévoir une protection • Pour les chaudières à gaz mettre en place un panneau fermeture vanne gaz
complémentaire par des extincteurs CO2 pour une reprise rapide de l’activité
ou pour éviter les dégâts occasionnés par les agents extincteurs eau ou poudre
(risques importants : CO2 5 kg ; risques courants : CO2 2 kg). • Tout danger localisé doit être équipé d’un ou plusieurs extincteurs appropriées sauf si une
unité de base est située à moins de 5 m et comprend l’agent extincteur correspondant.
• Les locaux électriques >1000 V sont à traiter en tant que protection d’installation
particulières. • Il est possible d’utiliser des extincteurs de capacité inférieure à celle des unités de
base, ou avec des agents extincteurs différents.
STOCKAGES INTÉRIEURS AÉRIENS DE LIQUIDES OU DE GAZ INFLAMMABLES
Quantité de liquides (en l) Dotation complémentaire

ou de gaz (en kg) inflammables
• Dans le cas où la poudre est déconseillée ou interdite, il faut mettre en place des
Inférieure à 200 Pas de dotation complémentaire extincteurs à eau plus additif ou à mousse adaptés au risque
1 extincteur de 9 kg • Les liquides inflammables de 2e catégorie et peu inflammables nécessitent un extincteur
Entre 201 et 500 poudre ABC ou BC sur roues à partir de 30 000 litres.
2 extincteurs de 9 kg
Entre 501 et 3000 • Recommandation : prévoir un bac à sable de 100 l avec pelle ou seau pour les liquides.
poudre ABC ou BC
2 extincteurs de 9 kg et 1 extincteur
Supérieure à 3000 sur roues de 50 kg poudre ABC ou BC
STOCKAGE EN HAUTEUR SUPÉRIEUR À 3 MÈTRES
• La zone de stockage est constituée des zones de matière stockées et de la surface • Les zones de stockage distantes de plus de 10 m doivent être traitées séparément
des allées
• Ces dispositions ne sont pas exigées si l’installation est protégée par une
• Dans le cas de stockage de plus de 3 m et de surface supérieure ou égale à installation de R.I.A. ayant fait l’objet d’une déclaration N5 pour le bâtiment de
400 m², la protection générale doit être complétée par au minimum : stockage ou par une installation d’extinction automatique conforme aux règles
- 1 extincteurs sur roues à poudre de 50 kg à poudre BC ou ABC ou APSAD applicables.
- 1 extincteur sur roues de 45 l à eau pulvérisée avec ou sans additif
par fraction au sol de 1000 m²,
RÈGLE APSAD R4
ZONES DESTINÉES AUX TRAVAUX UTILISANT DES PRODUITS INFLAMMABLES (peinture inflammable, vernis, dégraissant,...)
• Si la surface à protéger est supérieure à 30 m², prévoir : • Une zone de surface inférieure à 30 m² peut être considérée comme un danger localisé
- 1 extincteurs sur roues à poudre de 50 kg à poudre BC ou ABC ou • Un stock tampon doit être traité comme un stockage intérieur de liquide
- 1 extincteur sur roues de 45 l à eau pulvérisée avec additif, ou inflammable
- 1 extincteur sur roues à CO2 de 20 kg minimum
• Ces dispositions ne sont pas exigées si l’installation est protégée par une
• Les parties d’atelier non dédiées à ces travaux ne sont pas à prendre en compte. installation d’extinction automatique conforme aux règles APSAD applicables.
PROTECTION D'INSTALLATIONS PARTICULIÈRES
6 IDENTIFIER LES INSTALLATIONS PARTICULIÈRES ET DÉFINIR LA PROTECTION ADAPTÉE

La protection d’installations particulières constitue une protection à part entière qui
se substitue à la protection générale (et aux protections complémentaires).
STOCKAGES EXTÉRIEURS AÉRIENS DE LIQUIDES OU DE GAZ INFLAMMABLES
Prévoir la dotation ci-dessous par fraction de surface de 200 m² :

Quantité de liquides (en l) Dotation pour 200 m2 au sol
ou de gaz (en kg) inflammables
• La surface est la plus grande entre celle du dispositif de rétention et celle du stockage.
Inférieure à 500 Pas de dotation complémentaire
• Les liquides inflammables de 2e catégorie et peu inflammables ne nécessitent un
1 extincteur de 9 kg extincteur sur roues qu’à partir de 50 000 litres.
Entre 501 et 2500 poudre ABC ou BC
2 extincteurs de 9 kg • Se conformer aux exigences particulières (par exemple les ICPE).
Entre 2501 et 5000 poudre ABC ou BC • Recommandation : prévoir un bac à sable de 100 l avec pelle ou seau pour les liquides.
2 extincteurs de 9 kg poudre
Supérieure à 5000 et 1 extincteur sur roues de 50 kg
poudre ABC ou BC
STATION DE DISTRIBUTION DE CARBURANT
• Par îlot de 1 à 4 appareils de distribution (poste délivrant un seul carburant à la • Par îlot de 1 à 3 appareils de distribution de GPL poste délivrant un seul carburant
fois) : 1 extincteur poudre ABC de 9 kg. à la fois) : 2 extincteur poudre ABC de 9 kg.
• Les stockages de carburant sont protégés comme au paragraphe précédent.
RÈGLE APSAD R4
STOCKAGES EXTÉRIEURS DIVERS DE MATÉRIAUX COMBUSTIBLES (marchandises, palettes, cartons,...)
• Les stockages concernés sont ceux situés à moins de 10 mètres des bâtiments. • Les stockages de plus de 3 m doivent être dotés de :
• Les stockages d'une hauteur inférieure ou égale 3 m doivent être dotés de : - 1 extincteur sur roues de 50 kg à poudre ABC ou
- 1 extincteurs 9 l ou 9 kg par fraction de 200 m² - d’1 extincteur sur roues de 45 l à eau pulvérisée avec ou sans additif par
OU fraction au sol de 1000 m².
- 1 extincteur sur roues de 50 kg à poudre ABC ou On portera attention au risque de gel.
- 1 extincteur sur roues de 45 l à eau pulvérisée avec ou sans additif par fraction Nota : se conformer aux exigences particulières par exemple celles applicables
au sol de 1000 m². aux ERP de type M.
CHAMBRES FROIDES ET ENTREPÔTS FRIGORIFIQUES À TEMPÉRATURE NÉGATIVE
La surface de référence pour la protection est égale à la surface au sol additionnée Il est possible de proposer de remplacer les extincteurs par :
de toutes les surfaces des mezzanines. • 1 extincteur sur roues à eau pulvérisée de 45 l OU
• 1 extincteur sur roues de 50 kg à poudre ABC
Les extincteurs seront placés à l’extérieur, près des accès ou répartis près des accès.
Sous réserve que :
Il ne faudra pas parcourir plus de 5 m à partir d’un accès pour atteindre un extincteur. • Chaque accès soit doté d’au moins un extincteur portatif,
Les chambres froides et entrepôts frigorifiques doivent être dotés de : • 1 extincteur sur roues remplace au plus 5 extincteurs portatifs.
• 1 extincteur 9 l ou 9 kg par fraction de 200 m² OU Le non cumul avec la dotation de base est accepté si :
• 1 extincteur 6 l ou 6 kg par fraction de 150 m² • La même classe de feu est prédominante par rapport à la dotation générale,
• La dotation des chambres et entrepôts donnant sur les quais est supérieure à la
dotation des quais,
• L’implantation respecte les dispositions de protection des quais.
SILOS
Silos verticaux extérieurs Silos horizontaux

Les surfaces à prendre en compte sont celles accessibles en exploitation normale On prend en compte toute surface de stockage close et sous abri.
(celles dans lesquelles le personnel se déplace : zone de travail, cave, grenier...) Pour ces surfaces, dotation par niveau de :
Pour ces surface, dotation par niveau de : • 1 extincteur 9 kg ou 9 l par fraction de 200 m²
• 1 extincteur 9 l par fraction de 200 m² OU Il est possible de proposer de remplacer les extincteurs par :
• 1 extincteur 6 l par fraction de 150 m² • 1 extincteur sur roues à eau pulvérisée de 45 l OU
• 1 extincteur sur roues de 50 k g à poudre ABC
Si l’eau est déconseillée, on utilisera des extincteurs à poudre Sous réserve que :
• Chaque accès soit doté d’au moins un extincteur portatif,
• 1 extincteur sur roues remplace au plus 5 extincteurs portatifs.
La dotation ne devra pas excéder 2 appareils portatifs et 2 appareils sur roues par
accès. Si l’eau est déconseillée, on utilisera des extincteurs à poudre sauf en cas
de présence de poussière combustible. C’est également déconseillé dans le cas des
activités agricoles ou dérivés des activités agricoles.
RÈGLE APSAD R4
CHAUFFERIES
On entend par chaufferie, un local fermé destiné à abriter exclusivement une (ou Pour les chaufferies à gaz dont la puissance thermique est inférieure ou égale à 2
des) chaudière(s). MW, prévoir :
• 1 extincteur à poudre ABC de 6 kg mini pour la chaufferie.
Pour les chaufferies utilisant du combustible liquide ou solide, dotation au voisinage
• La mise en place d'un panneau précisant de façon claire la nécessité de fermer
immédiat de la porte de : la vanne gaz :
• 2 extincteurs à poudre 6 kg mini par brûleur avec un maximum de 4.
Pour les chaufferies utilisant du combustible liquide, prévoir un bac à sable de 100
l avec pelle ou seau.
Pour les chaufferies dont la surface est supérieure ou égale à 150 m² il faut ajouter : Pour les chaufferies dont la puissance thermique est supérieure à 2 MW, se référer
• 1 extincteur à poudre de 6 kg minimum par fraction de 150 m² supplémentaire aux ICPE.
LOCAUX ÉLECTRIQUES DE HAUTE TENSION
On entend par local électrique, un local fermé destiné exclusivement à abriter des • Prévoir une étiquette avertissement électrique :
équipements électriques de transformation, de distribution, de régulation.
La protection doit être assurée par :
• 3 extincteurs à CO2 5 kg par fraction de 200 m². Il faut une unité de base à moins
de 15 m de chaque accès aux locaux ; pour éviter tout risque lié à l’eau, l’agent
extincteur sera de la poudre.
• 1 extincteur à poudre de 9 kg par fraction de 200 m² ou 1 extincteur à poudre
de 6 kg par fraction de 150 m². En complément on pourra ajouter un extincteur Attention à la portée efficace des appareils installés par rapport à la tension dans
au CO2 de 5 kg. le local.
SALLES BLANCHES
Par dérogation, les salles blanches pourront être protégées par 3 appareils CO2 de 5 Dans ce cas, un extincteur à eau sera accessible à moins de 15 m de chaque accès
kg par fraction de surface au sol de 200 m². aux locaux.
RÈGLE APSAD R4
IMPLANTATION DES EXTINCTEURS
La distance à parcourir pour atteindre une unité de base ne doit pas excéder 15 m. • avec une poignée de portage à moins de 1,2 m au dessus du sol sauf dérogation
justifiée,
Les extincteurs doivent être :
• fixés sur des supports adaptés.
• facilement accessibles,
• signalés par un pictogramme individuel et de préférence visible, Les appareils implantés en extérieurs seront protégés des intempéries. Ils seront
• avec un emplacement numéroté, le numéro étant reporté sur l’extincteur protégés mécaniquement contre les chocs dans les zones de manutention ou de
(recommandation), déplacement de chariots.
EXEMPLE DE DÉTERMINATION DU NOMBRE D’EXTINCTEURS
EXEMPLE D'APPLICATION : IMPRIMERIE
Réserve encre Chaufferie

et liquides inflamables fuel TGBT Transfo HT Vestiaires
155 m2 46 m2 46 m2 57 m2 105 m2
8500 litres (1ère catégorie) 1 brûleur
Porte coupe
feu 2 h
Bureaux
415 m2
Réserve papier
Porte coupe 1000 m2
Zone d'imprimerie Zone d'assemblage feu 2 h Hauteur de stockage
648 m2 648 m2
4,20 m
Porte coupe
feu 2 h
Archives
Local charge élévateur
82 m2
110 m2
Bennes à déchets
papiers 250 m2 30 m
Hauteur 2 m
RÈGLE APSAD R4
DÉFINITION DES ZONES EN FONCTION DE L’ACTIVITÉ

Activité industrielle :
et liquides inflamables fuel TGBT Transfo HT Vestiaires •Archives
155 m2 46 m2 46 m2 57 m2 105 m2 •Réserve encre
8500 litres (1ère catégorie) 1 brûleur et liquides inflammables
Porte coupe •Zone d’imprimerie
feu 2 h
•Zone d’assemblage
•Réserve papier
Bureaux •Local charge élévateur
415 m2 •TGBT
Réserve papier
Porte coupe
Zone d'imprimerie Zone d'assemblage feu 2 h 1000 m2 Activité tertiaire :
648 m2 648 m2 Hauteur de stockage
4,20 m •Bureaux
•Vestiaires
Porte coupe Installations particulières :

feu 2 h
Archives •Chaufferie fuel
Local charge élévateur
82 m2 110 m2
•Transformateur haute tension
• Benne à déchet
Bennes à déchets
papiers 250 m2
Hauteur 2 m
DÉTERMINATEUR DES CLASSES DE FEUX PRÉDOMINANTES
Réserve encre Chaufferie TGBT Vestiaires

et liquides inflamables fuel 46 m2 Transfo HT 105 m2
155 m2 - 8500 litres 46 m2 57 m2
(1ère catégorie) 1 brûleur
Porte coupe
feu 2 h
Bureaux
415 m2 Classe de feu A
Réserve papier
1000 m2
Porte coupe Hauteur de stockage
Zone d'imprimerie Zone d'assemblage feu 2 h Classe de feu B
648 m2 648 m2 4,20 m
Porte coupe
feu 2 h
Archives Local charge élévateur
82 m2 110 m2
Bennes à déchets
papiers 250 m2
Hauteur 2 m
RÈGLE APSAD R4
PROTECTION GÉNÉRALE / COMMUNICATION

155 m2 8500 litres (1ère catégorie) 46 m2 46 m2 57 m2 105 m2
1 brûleur
Porte
coupe
feu 2 h
Bureaux
415 m2 Communiquant
Réserve papier
Zone d'imprimerie Zone d'assemblage Porte coupe
feu 2 h 1000 m2 Non communiquant
648 m2 648 m2 Hauteur de stockage
4,20 m
Porte coupe
feu 2 h

82 m2 110 m2
Bennes à déchets
papiers 250 m2
Hauteur 2 m
PROTECTION GÉNÉRALE / DOTATION DE BASE

ZB4 ZIP1 ZB8 ZIP2 ZB7
155 m2 8500 litres (1ère catégorie) 46 m2 46 m2 57 m2 105 m2
1 brûleur
Porte coupe
feu 2 h
ZB1
Bureaux
415 m2 ZB3 ZB5
ZB Zone de base
Réserve papier
Porte coupe
Zone d'imprimerie Zone d'assemblage 1000 m2
648 m2 648 m2
feu 2 h Zone d'Installation
Hauteur de stockage ZIP
4,20 m Particulière
Porte coupe
feu 2 h
Archives
82 m2 Local charge élévateur
110 m2
ZB2 ZB6
Bennes à déchets
papiers 250 m2
Hauteur 2 m
ZIP3
RÈGLE APSAD R4
Protection Protection
N° ZB Commentaires
générale complémentaire
Les extincteurs en protections complémentaires ne sont pas obligatoires. Comme le risque électrique est
3 extincteurs 3 extincteurs
1 à Eau 6 litres CO2 2 kg
diffus, dans les bureaux, il est donc logique de doubler les extincteurs de la protection générale par des
appareils CO2.
2 1 extincteur à Eau 9 litres - La surface des archives étant supérieure à 30 m² cette zone est à traiter à part.
Rappel : une zone de base peut être constituée de plusieurs locaux communicants de même activité et de
3 7 extincteur à Eau 9 litres - même classe de feu prédominante.
2 extincteurs à Poudre 9 kg La protection générale est, par défaut, réalisée par des extincteurs à Eau.
4 1 extincteur à Eau 9 litres
1 extincteur à Poudre 50 kg La protection complémentaire est à ajouter à la protection générale.
Cette zone est distincte de la zone 3 par la présence de portes coupe-feu dont le degré coupe feu est
5 5 extincteurs à Eau 9 litres 1 extincteur à Eau 45 litres supérieur ou égal à 1h30. L’extincteur sur roues est obligatoire pour un stockage en hauteur de plus de 3
mètres et supérieur à 400 m².
La porte coupe-feu implique que ce compartiment à l’épreuve du feu soit traité à part comme une zone
non communicante, ce qui implique 2 extincteurs en protection générale (surface comprise entre 100 et
2 extincteurs à Eau 9 litres 200 m²).
6 ou Poudre 9 kg
1 extincteur CO2 5 kg
La protection générale peut être réalisée par des extincteurs à poudre pour éviter un éventuel ruissellement
d’acide présent dans les batteries.
La présence du CO2 n’est pas obligatoire mais fortement recommandée.
7 1 extincteur à Eau 6 litres Les vestiaires sont communicants avec la zone 5.
La protection générale des locaux électriques "basse tension" est effectuée par des extincteurs à Eau.
8 1 extincteur à Eau 9 litres 1 extincteur CO2 5 kg
La présence du CO2 n’est pas obligatoire mais fortement recommandée.
PROTECTION D'INSTALLATION PARTICULIÈRE
N° ZIP Protection particulière Commentaires
Les extincteurs en protection complémentaires ne sont pas obligatoires même en présence d’un tableau
1 2 Poudre 6 kg
électrique ou d’une réserve de fuel.
2 1 Poudre 6 kg - 1 CO2 5 kg La présence du CO2 n’est pas obligatoire mais fortement recommandée.
3 2 Eau 9 litres avec antigel ou Poudre 9 kg Les extincteurs à l’extérieur seront protégés des intempéries par des coffrets.
RÈGLE APSAD R4
VÉRIFICATION DE CONFORMITÉ
Objectif : vérification de la conformité aux exigences de la règle R4.
Plan ou croquis de l’installation avec :

• Risque couvert
1 Établissement d’un dossier technique • Implantation des extincteurs
• Capacité des extincteurs
• Type d’agent extincteur
Vérifier que chaque extincteur :

• Occupe la place qu’il a sur le plan
• Qu’il est adapté à l’environnement et au risque
• Qu’il est signalé
• Qu’il est accessible
2 Opérations • Que le scellé est intact
• Que le dispositif de verrouillage est intact
• Qu’il est en bon état apparent
• Que tous ses accessoires extérieurs sont présents et en bon état
• Que l’étiquette de vérification est présente et correctement renseignée
Si toutes les exigences sont respectées, l’entreprise titulaire de la

certification de service d'installation et de maintenance - APSAD & NF
Service I4-NF 285 délivre un certificat de conformité N4 :
• 2 exemplaires pour le client
• 1 exemplaire pour le secrétariat de la certification
3 Certificat de conformité à la règle APSAD R4 • 1 exemplaire conservé par l’entreprise
(document N4) Le certificat est lié au principe :
1 couple (adresse x exploitant) = 1 certificat.
Il n’y a pas de notion de propriété.
En cas de modification supérieure ou égale à 20% de la dernière
dotation, il faut établir un nouveau certificat basé sur la règle en vigueur.
RÈGLE APSAD R4
MAINTENANCE ET VÉRIFICATIONS PÉRIODIQUES (VOIR ÉGALEMENT LE CHAPITRE SUR LA MAINTENANCE)
Le bon état des extincteurs et leur adéquation au risque doivent être vérifiés Tout extincteur de plus de 20 ans (sauf les extincteurs à CO2) n’est plus pris en
régulièrement. compte pour une conformité N4.
Les informations apposées à l’extincteur doivent permettre la traçabilité des En cas de doute, un essai fonctionnel peut être effectué.
vérifications sur 5 ans.
Compétence Fréquence Opérations
Inspection Exploitant ou entreprise Tous les 3 mois. Pour chaque extincteur, vérifier :
extérieure disposant des moyens • Qu’il occupe la place qu’il a sur le plan
et de la qualification nécessaire. • Qu’il est accessible et signalé
• Que son mode d’emploi est tourné vers l’extérieur et lisible
• Que le scellé et le dispositif de verrouillage sont intacts
• Qu’il est en bon état apparent
• Que le flexible est bien accroché à son support
• Que l’étiquette de vérification est présente et correctement renseignée
Le résultat doit être consigné sur le registre.
En cas de défaut, il faut demander une maintenance corrective.
Vérification Recommandation : 1 an Vérifier :
périodique Utilise une entreprise certifiée (avec une tolérance de plus • Le maintient en conformité avec les exigences de la R4
I4-NF 285 ou moins deux mois par rapport • L’aptitude à l’emploie des extincteurs au travers d’un examen détaillé
à la date anniversaire du contrat) • Le respect de la réglementation sur les appareils sous pression
• L’absence d’interdiction d’emploie prévue dans la réglementation
Le détail est décrit dans le NF S 61-919.
A l’issue de la vérification, une des trois décisions suivante est à prendre :
• Maintien en service
• Intervention corrective
• Réforme et mise au rebus (dans ce cas l’appareil est munis d’une étiquette
"appareil inutilisable en l’état"
L’entreprise titulaire de la certification de service d'installation et de maintenance -
APSAD & NF Service I4-NF 285 délivre un compte rendu de vérification périodique Q4 :
• 2 exemplaires transmis au client sous 1 mois
• 1 exemplaire conservé par l’entreprise
Intervention Remplacement de tout élément constaté défectueux.
corrective Une proposition de remplacement doit être fait pour tout extincteur jugé dangereux qui
ne peut pas faire l’objet rapidement d’une maintenance corrective.
En absence d’intervention immédiate ou de remise en état immédiate, l’appareil doit
être muni d’une étiquette "appareil inutilisable en l’état".
Maintenance Recommandation : 5 ans Le but est de garantir la pérennité du bon fonctionnement des extincteurs.
approfondie Utilise une entreprise certifiée (avec une tolérance de plus Le détail est décrit dans la norme NF S 61-919
I4-NF 285 ou moins deux mois par rapport A l’issue de la maintenance approfondie, une des trois décisions suivante est à prendre :
à la date anniversaire du contrat) • Maintien en service (l’appareil doit être rechargé et remonté)
• Réforme et mise au rebus (dans ce cas l’appareil est munis d’une étiquette "appareil
inutilisable en l’état".
APSAD & NF Service I4-NF 285 délivre un rapport d’intervention.
Révision Recommandation : 10 ans Des raisons techniques peuvent amener à proposer de remplacer des extincteurs.
en atelier Utilise une entreprise certifiée (avec une tolérance de plus Le but est de garantir la pérennité du bon fonctionnement des extincteurs et le fait
I4-NF 285 ou moins deux mois par rapport qu’ils ne sont pas dangereux. Le détail est décrit dans le NF S 61-919
à la date anniversaire du contrat) A l’issue de la révision, une des trois décisions suivante est à prendre :
• Maintien en service (l’appareil doit être rechargé et remonté)
• Réforme et mise au rebus
APSAD & NF Service I4-NF 285 délivre un rapport d’intervention.
RÈGLE APSAD R5
Règle d’installation / Robinets d’Incendie Armés et Postes d’Incendie Additivés (R5)
DOMAINES D’APPLICATION
Installations de Robinets d’Incendie Armés dans tous types de bâtiments : La protection de feux spécifiques (par exemple de classe B) peut nécessiter la mise
• Tertiaires, en œuvre de Postes d’Incendie Additivés.
• Commerciaux,
• Agricoles,...
RÔLE DE L’INSTALLATION
L’installation de RIA / PIA permet une première intervention en attendant l’arrivée

de moyens plus puissants.
CONCEPTION DE L’INSTALLATION
GÉNÉRALITÉS
Analyse de risques : Le dimensionnement de la ou des sources

• Prescriptions réglementaires existantes, Alimentation d’eau est lié :
• Activité pratiquée ou prévue, en eau • Au nombre de RI.A. de l’installation
• La nature des produits fabriqués, entreposés • Aux débits et pression recherchés
ou utilisés, des matériels et des technologies
utilisés
• Le mode de stockage Le réseau doit être en particulier :
Réseau de • Clairement identifié
La protection doit concerner tous les locaux et / canalisations / • Spécifique à la lutte contre l’incendie
ou bâtiments. Il existe des dérogations quand robinetterie (Nota : dans les faits, dédié aux RIA)
des couloirs / bureaux sont protégés par une • Muni d’un système anti pollution
installation d’extincteurs donnant lieu à une
déclaration N4.
Les RIA doivent être certifiés NF (ou
Les RIA et PIA doivent être certifiés NF (ou Robinets équivalent, dans la mesure où de telles
équivalent, dans la mesure où de telles d’Incendie Armés équivalences auront été démontrées et
équivalences auront été démontrées et reconnues et munies des marquages requis.
reconnues.
La mise en œuvre des éléments de l’installation

Les PIA doivent être certifiés NF (ou
doit permettre la maintenance.
équivalent, dans la mesure où de telles
Postes
équivalences auront été démontrées et
Pour les installations complexes, le CNPP peut d’Incendie Additivés
reconnues). Ils doivent être utilisés par des
établir un avis technique. personnes formées et entraînées.
LES SOURCES D’EAU

Caractéristiques des sources
La (les) source(s) d’eau doivent permettre :
• D’alimenter en même temps et pendant au moins 20 minutes le nombre de RIA à
prendre en compte en considérant ceux dont le débit effectif est le plus important.
• De garantir les débits recherchés au RIA les plus favorisés (perte de charge la
moins élevée entre la source d’eau et son robinet diffuseur).
• De garantir la pression recherchée au RIA le plus défavorisé (perte de charge la
plus élevée entre la source d’eau et son robinet diffuseur).
RÈGLE APSAD R5
Nombre de RIA à
prendre en compte Nombre de RIA de l’installation Nombre de RIA pour le calcul
pour le calcul de la ou du local isolé le plus doté de la (des) source(s) d’eau
(des) source(s) d’eau 2à8 2
et plus 4
Site avec un bâtiment
Arrivée
Dans ce cas, il faut prendre 2 RIA.
d'eau
Site avec deux bâtiments

Bâtiments éloignés de plus de 10 m, ou éloignés
de moins de 10 m avec murs M1 et M2 de type mur
séparatif ordinaire (MSO) au sens de la R15 :
Le nombre de RIA à prendre en compte est celui du bâtiment
qui comprend le plus grand nombre de RIA. Dans cet
exemple, c’est 6 et donc, il faut donc prendre 2 RIA.
Bâtiments éloignés de moins de 10 m sans murs M1
et M2 de type mur séparatif ordinaire (MSO) au sens
de la R15 :
Le nombre de RIA à prendre en compte est celui du nombre
Arrivée d'eau
total de RIA des deux bâtiments. Dans cet exemple, c’est 10
et donc, il faut donc prendre 4 RIA.
Pressions minimales
et maximales Pression minimale Débit minimal
Diamètre nominal du RIA / Pression maximale
d’alimentation des RIA au robinet d’arrêt du RIA correspondant Q en l/mn
diamètre (mm) de l’orifice de service
le plus défavorisé (tuyau déroulé et diffuseur
du robinet diffuseur (en régime d’écoulement)
(en régime d’écoulement) réglé en position jet droit)
19/6 1,2 MPa (12 bar) 0,40 MPa (4 bar)
Selon la notice technique
25/8 1,2 MPa (12 bar) 0,35 MPa (3,5 bar)
du fabricant de RIA
33/12 0,7 MPa (7 bar) 0,30 MPa (3 bar)
Les pressions indiquées permettent de disposer d’environ 2 bar au robinet du diffuseur que soit le modèle de RIA.
Pressions minimales
d’alimentation des PIA Pression minimale à l’entrée
Pression à l’entrée du PIA Débit minimal
du dispositif de projection
Définie par le fabricant 0,25 MPa (2,5 bar) 130 l/mn
La pression indiquée par le fabricant doit permettre de disposer d’une pression minimale de 0,25 MPa (2,5 bar) à l’entrée du
dispositif de projection. Le fabricant doit définir le débit minimum qui doit être supérieur ou égal à 130 l/mn.
Dans tous les cas, la vérification du calcul hydraulique doit être faite lors de la réception de l’installation.
RÈGLE APSAD R5
Pression et réseau d’alimentation en eau

Des dispositions doivent être prises pour assurer la disponibilité de la (des) sources(s) • Si le réseau doit être équipé d’un dispositif de surpression, alors ce dispositif à
d’eau, par exemple : fonctionnement automatique doit être équipé de deux pompes (une pompe de
débit et une pompe de secours automatique.
• Si la source est dépendante de l’alimentation électrique, il faut pouvoir assurer
en permanence cette alimentation, même en cas de coupure générale dans le L’installation devra veiller à la protection sanitaire du réseau public.
bâtiment protégé.
Les types de sources admises
Réseau public Utilisable uniquement si le débit de l’installation RIA n’excède pas 80% du débit disponible aux heures de plus grandes
consommations et si le diamètre nominal permet d’assurer le débit minimal.
Réservoir d’eau à charge gravitaire Cette réserve doit être dédiée à la lutte contre l’incendie. Elle doit être équipée :
• D’un dispositif permettant de voir le niveau
• D’un système de ré alimentation automatique
Réservoir d’eau sous pression d’air Cette réserve doit être dédiée à la lutte contre l’incendie. Elle doit être équipée :
• D’un indicateur de niveau d’eau
• D’un robinet de vidange...
Le réservoir étant sous pression, il doit être conforme à la réglementation correspondante.
Réseau raccordé sur la nourrice Le raccordement doit être effectué en amont des postes de contrôle.
d’une installation sprinkleur La capacité de la source d’eau et le débit des pompes / surpresseurs doit être augmentée pour tenir compte l’installation de
RIA.
Pompe en aspiration dans une L’installation doit comporter deux pompes (une pompe de débit et une pompe de secours automatique).
réserve ou un cours d’eau Chacune des pompe doit être centrifuge, automatique, auto-amorcante ou avec un dispositif d’amorçage automatique.
LE RÉSEAU DE CANALISATION
Généralités Le réseau doit être en particulier :

• Clairement identifié
• Spécifique à la lutte contre l’incendie
• Muni d’un système anti pollution
Les canalisations et leur mise en œuvre doivent satisfaire aux exigences de la norme NF P 40-201.
Les risques de corrosion électrochimique doivent être étudiés.
Les canalisations et parties de canalisation non enterrées doivent être :
• En acier
• Adaptées aux conditions ambiantes
• Avec une pression de service adaptée
Les canalisations et parties de canalisation enterrées doivent être :
• Soit en acier protégées contre la corrosion
• Soit en tube fonte conforme à la NF EN 545
• Soit en tube PVC conforme aux normes NF EN 1452-1 à 5, NF T 54-029 et 41-211
• Soit en tube à revêtements ciment
• Soit en polyéthylène
Le réseau doit être bouclé chaque fois qu’il est nécessaire.
Chacune des colonnes (montantes ou descendante) doit pouvoir être isolée et vidangée.
Les collecteurs principaux doivent être munis de manchettes démontables pour permettre la vérification décennale de
l’installation.
Une plaque doit être installée à proximité de chaque organe de barrage, contre barrage et vidange pour indiquer sa fonction
et ses conditions de manœuvre. Tous les organes de barrage et de contre barrage doivent être scellés en position ouverte.
Un robinet de barrage doit être installé près de chacun des RIA. Sa manœuvre ne doit pas être confondue avec celle du robinet
d’arrêt du RIA.
Des dispositifs anti coup de bélier doivent être installés si nécessaire.
Les canalisations doivent être rincées pour éviter que des corps étranger ne viennent obstruer le robinet diffuseur ou le
dispositif de projection.
RÈGLE APSAD R5
Manchettes flexibles Le raccordement des RIA aux canalisations rigides non enterrées peut se faire par des manchettes flexibles.
Compteur Si le réseau comporte un compteur :
• Le calcul hydraulique doit le prendre en compte,
• Il doit avoir des caractéristiques en accord avec l’installation.
Débit des canalisations La vitesse d’écoulement ne doit pas dépasser 3 m/s.
Contrôle de la pression Un manomètre avec un robinet de purge doit être installé immédiatement en amont du RIA le plus défavorisé hydrauliquement
afin de contrôler la pression du réseau et de valider le calcul du réseau d’alimentation.
En cas de bâtiments séparés, il faut installer un manomètre dans chacun des locaux.
Vidange des canalisations Ces robinets de vidange accessibles doivent être installés à des points bas, en extrémité de réseau. Ils doivent être munis de
bouchons.
Diamètre nominal du réseau à vidanger (DN) Diamètre nominal de la vidange (DN minimal)
≤ 40 15
≤ 50 20
≤ 65 25
≤ 80 32
≤ 100 40
Protection contre le gel Toute l’installation doit être protégée contre le gel.
Raccordement des RIA Le raccordement au robinet d’arrêt est un filetage au pas de gaz :
• DN 19 : G ¾’’ (ouverture soit progressive, soit rapide),
• DN 25 : G 1’’ (ouverture soit progressive, soit rapide),
• DN 33 : G 1½’’ (ouverture et fermeture progressive).
LES RIA
Les RIA doivent être certifiés NF (ou équivalent) et munis d’un marquage.
Le diamètre nominal des RIA est • Soit en fonction de la classe de risque :

déterminé :
Classe de risque Diamètre nominal
DN 19 ou DN 15
1
(DN 25 si le potentiel calorifique est > 500 MJ/m²)
2,3 et RS DN 33
• Soit en fonction de la norme NF S 62-201 qui fixe le diamètre nominal an fonction du potentiel calorifique (MJ/m²) :
Diamètre nominal Potentiel calorifique (MJ/m²) Classification du risque
Risques courants à faibles
DN 19/6 Jusqu’à 500
potentiel calorifique
DN 25/8 De 500 à 900 Risques moyens
DN 33/12 Au dessus de 900 Risques importants ou dangereux
• Soit en fonction de la réglementation.
Choix du robinet diffuseur
Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion d’un cône à angle ou réglable et le jet droit.
DMFA
Effet de refroidissement, de ventilation, et protection de l’utilisateur.
Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion en nappe fixe ou réglable et le jet droit.
DMFB
Protection d’une grande surface.
DMFA / HT Spécifique pour intervention sur installation électrique. Ne permet pas le jet droit.
RÈGLE APSAD R5
LES PIA
Les PIA doivent être certifiés NF (ou équivalent) et munis d’un marquage.
Ils sont alimentés par un dispositif qui permet eau avec (émulseur / additif).
Produits additifs Liquide émulseur :

Liquide émulseur (adapté aux feux de classe B). Il existe deux familles principales :
• Les émulseurs pour liquides polaires,
• Les émulseurs pour feux d’hydrocarbure.
Nota : la quantité d’émulseur prévue par poste doit être calculée sur la base de l’autonomie de 20 minutes. Par exemple
pour un débit de 130 L/min., il faut prévoir 156 l d’émulseur pour une concentration de 6 %, et 78 l d’émulseur pour
une concentration de 3 %.
Le foisonnement est le rapport entre le volume de mousse et le volume de pré mélange. On distingue entre :
• Le bas foisonnement : inférieur à 20,
• Le moyen foisonnement : de 20 à 200.
Autres additifs :
Adaptés aux feux de classe A.
Caractéristiques hydrauliques
130 l/mn en régime d’écoulement sous une pression de 0,25 MPa (2,5 bar) à l’entrée du
Débit minimum
dispositif de projection.
Mesurée sous 0,25 MPa (2,5 bar) :
• Robinet diffuseur : 3m,
Portée efficace
• Lance bas foisonnement : 15 m,
• Lance moyen foisonnement : 2 m.
Règles d’installation des PIA Une installation peut être équipée de RIA et de PIA.
Le calcul hydraulique doit permettre de vérifier que :
• La pression minimale est de 0,25 MPa (2,5 bars) à l’entrée du dispositif de projection du PIA le plus défavorisé
• La pression maximum est inférieure à :
- 1,2 MPa (12 bars) pour les DN 19 et DN 25,
- 0,7 MPa (7 bars) pour les DN 33.
Il est impératif :
• De respecter la distance entre le PIA et la réserve d’émulseur qui doit être implantée dans un endroit permettant de
satisfaire aux exigences de températures limites d’utilisation.
• Que la date limite d’utilisation de l’émulseur soit clairement visible sur la réserve.
Surveillance et maintenance Les prescriptions applicables aux RIA sont applicables aux PIA.
Les opérations de maintenance doivent être exécutées selon les prescriptions des fabricants.
IMPLANTATION ET NOMBRE DE RIA

Les RIA doivent être placés à l’intérieur des bâtiments ou locaux à protéger, et sinon
à proximité des accès à ces locaux.
Ils doivent être signalés par un pictogramme.

L’axe du dévidoir doit être positionné entre 1,2 et 1,8 m du sol, protégé contre le gel et la détérioration.
La plaque de signalisation et le mode d’emploi doivent être installés à proximité. Le numéro du RIA dans le réseau doit être indiqué sur
cette plaque et être unique.
Les RIA placés dans des armoires ou des niches doivent être identifiés selon les dispositions de l’arrêté du 4 novembre 1993 et protégés
contre d’éventuels risques de détérioration.
Les RIA doivent être implantés de telle sorte que toutes les surfaces soient efficacement atteintes en tenant compte :
• des obstacles,
• de la longueur du tuyau (30 m maximum),
• de la portée minimale du jet (3 m pour les RIA et selon le dispositif de protection pour les PIA),
• que tout point soit couvert par au moins deux jets diffusés
RÈGLE APSAD R5
RÉCEPTION DE L’INSTALLATION
La réception est le transfert de responsabilité de l’installateur à l’exploitant.
Formation du personnel L’exploitant doit former deux personnes qui ont en charge l’exploitation et la surveillance trimestrielle.
Le dossier technique Il doit contenir les éléments suivants :
• La R5,
• Le plan de masse avec les RIA (type, diamètre nominal, emplacement le plus défavorisé), position des manchettes,
• Les plans de réalisation,
• La note de calcul hydraulique et le résultat des essais,
• Les documents techniques,
• Les consignes d’exploitation et de maintenance,
• Les résultats de la vérification de conformité,
• Éventuellement, l’avis technique du CNPP,
• Les procès verbaux d’essais hypostatiques et de rinçage des canalisations.
Le dossier technique doit être remis à l’exploitant.
La vérification de conformité Elle comporte toutes les étapes suivantes :
• Vérifications générales,
• Vérifications fonctionnelles,
• Vérification du fonctionnement,
• Vérification de l’étanchéité,
• Vérification du moteur d'entraînement des pompes et / ou des surpresseurs,
• Vérification du compresseur d’air,
• Vérification des calculs hydrauliques.
Les résultats de la vérification de conformité sont consignés ou joints au registre de contrôle et conservés par l’utilisateur.
A l’issue de la vérification de conformité, l’entreprise titulaire de la certification APSAD délivre :
• Une déclaration de conformité N5 si toutes les exigences de la R5 sont respectées,
• Une déclaration d’installation si toutes les exigences de la R5 ne sont pas respectées.
Validité d’une installation A l’issue de la 10e année, l’installation doit être réévaluée par une entreprise titulaire de la certification APSAD.
Après une remise à niveau éventuelle, une nouvelle N5 ou déclaration d’installation doit être établie.
SURVEILLANCE ET MAINTENANCE (voir également le chapitre sur la maintenance)
SURVEILLANCE DE L’INSTALLATION
Périodicité Trimestrielle.
Réalisation Personnel compétent ou entreprise titulaire de la certification APSAD de service de maintenance et d’installation RIA.
Chaque RIA doit avoir une étiquette sur laquelle sont indiquées la date des visites et l’identification de l’intervenant.
Vérifications à réaliser • Fonctionnement des vannes de barrage, contre barrage et des organes manœuvrables,
• Accessibilité des RIA, visibilité et lisibilité des instructions de fonctionnement,
• Présence de tous les éléments constitutifs de l’installation avec modèle approprié,
• Aptitude à fonctionner,
• Absence de dégradation,
• Fonctionnement des manomètres,
• Fonctionnement des moteurs d’entraînement des pompes et surpresseurs,
• Date limite de validité des émulseurs et de l’additif.
RÈGLE APSAD R5
MAINTENANCE PRÉVENTIVE
Périodicité Annuelle
Quinquennale
Décennale
Réalisation Entreprise titulaire de la certification APSAD de service de maintenance et d’installation RIA.
Chaque vérification périodique doit donner lieu à un compte rendu de vérification périodique Q5.
Vérifications à réaliser lors de la • Opération de la surveillance trimestrielle,
maintenance annuelle +
• Fonctionnement du dispositif anti pollutions éventuel,
• Pression au manomètre du RIA le plus défavorisé en régime d’écoulement,
• Fonctionnement de chacun des RIA,
• État de la tuyauterie d’alimentation,
• État des dispositifs anti coup de bélier,
• État interne des réservoirs sous pression et nettoyage,
• Compresseur d’air,
• État des presse étoupe des pompes,
• État visuel et fonctionnel de l’armoire électrique de commande,
• État et bon fonctionnement des dispositifs de protection contre le gel,
• Indicateur de passage d’eau,
• Pour les PIA, fonctionnement du dispositif de pré mélange,
• Respect des exigences de la R1 quand l’installation est alimentée par un réseau raccordé sur la nourrice d’une installation
sprinkleur.
Vérifications à réaliser lors de la • Opération de la surveillance annuelle,
maintenance quinquennale +
• Nettoyage et entretien des réservoirs,
• Essai de pression hydrostatique des tuyaux des RIA (pendant 5 minutes).
Vérifications à réaliser lors de la • Opération de la surveillance quinquennale,
maintenance décennale +
• État de corrosion interne des tuyauteries,
• Rinçage des canalisations,
• Changement de tous les joints.
MAINTENANCE CORRECTIVE
Intervention Lorsqu’il est nécessaire de remettre en état de fonctionnement l’installation suite à une panne ou une défaillance.
Réalisation Entreprise titulaire de la certification APSAD de service de maintenance et d’installation RIA.
Les composants remplacés doivent être conformes.
Le remplacement des tuyaux peut être réalisé avec des tuyaux conformes à la NF EN 694.
Un lot de matériel de rechange doit être disponible et maintenu en bon état. Pour chaque diamètre nominal de RIA il faut
au minimum :
• Une longueur élémentaire de tuyau semi rigide,
• Un robinet diffuseur,
• Un ensemble de joints.
Nombre de RIA du même type Nombre de lots

Moins de 6 1
6 et plus 2
Si le contrat de maintenance garantit une intervention corrective en moins de 48h après la demande de l’exploitant, la
disponibilité du lot de rechange peut être assurée soit sur site soit par le mainteneur.
REGISTRE DE CONTRÔLE ET DE MAINTENANCE DE L’INSTALLATION

Chacune des opérations de surveillance et de maintenance doit être enregistrées.
Le registre général de sécurité peut être utilisé pour cet enregistrement
RÈGLE APSAD R5
INTERRUPTION DE FONCTIONNEMENT ET MODIFICATION DE L’INSTALLATION

Si la surveillance ou la maintenance réduit temporairement l’efficacité de la Pour toute mise hors service supérieure à 24h, l’exploitant doit informer son assureur
protection, l’exploitant doit : des dispositions mises en place
• Prévoir des instructions et des mesures de sécurité compensatoires,
• Veiller à ne pas réaliser les opérations simultanément pour tous les RIA d’une
même zone,
EXEMPLE D'INSTALLATION

et liquides fuel TGBT Transfo HT Vestiaires
inflamables 8500 l 46 m2 46 m2 57 m2 105 m2
155 m2 (1 catégorie) 1 brûleur
ère
Porte coupe
feu 2 h
Bureaux
415 m2
Réserve papier
Porte coupe
1000 m2
feu 2 h
Zone d'imprimerie Zone d'assemblage Hauteur de stockage
648 m2 648 m2 4,20 m
Porte coupe
feu 2 h
82 m2 110 m2
Bennes à déchets 3m
RIA PIA RIA HT papiers 250 m2
Hauteur 2 m 30 m
Détermination du diamètre nominal des RIA et de leur emplacement :
DN 19* DN 25 DN 33 PIA
* Facultatif si le site est en conformité avec la règle APSAD R4.
LA MAINTENANCE / EXTINCTEURS
Bâtiments assujettis au code du travail
Les dispositions du présent livre sont applicables aux employeurs de droit privé ainsi qu'à leurs salariés.
Article Elles sont également applicables au personnel des personnes publiques employé dans les conditions du droit privé, sous réserve des dispositions
L1111-1 particulières ayant le même objet résultant qui régit ce personnel.
Commentaires : L’application de ce texte, "bâtiments assujettis au Code du travail", est obligatoire et réglementaire.
DÉCRET DU 7 MARS 2008
RELATIF AU CODE DU TRAVAIL

R. 4224-14 Les lieux de travail sont équipés d'un matériel de premiers secours adapté à la nature des risques et facilement accessible.
R. 4227-28 L'employeur prend les mesures nécessaires pour que tout commencement d'incendie puisse être rapidement et efficacement combattu dans l'intérêt du
sauvetage des travailleurs.
R. 4227-29 Le premier secours contre l'incendie est assuré par des extincteurs en nombre suffisant et maintenus en bon état de fonctionnement.
Il existe au moins un extincteur portatif à eau pulvérisée d'une capacité minimale de 6 litres pour 200 mètres carrés de plancher.
Il existe au moins un appareil par niveau.
Lorsque les locaux présentent des risques d'incendie particuliers, notamment des risques électriques, ils sont dotés d'extincteurs dont le nombre et le type
sont appropriés aux risques.
R 4227-30 Si nécessaire, l'établissement est équipé de robinets d'incendie armés, de colonnes sèches, de colonnes humides, d'installations fixes d'extinction
automatique d'incendie ou d'installations de détection automatique d'incendie.
R. 4227-33 Les installations d'extinction font l'objet d'une signalisation durable aux endroits appropriés.
Bâtiments d'habitation
Article 101 Le propriétaire ou, le cas échéant, la personne responsable désignée par ses soins, est tenu de faire effectuer, au moins une fois par an, les vérifications des
installations de détection, de désenfumage, de ventilation, ainsi que de toutes les installations fonctionnant automatiquement et des colonnes sèches. Il doit
s'assurer, en particulier, du bon fonctionnement des portes coupe-feu, des ferme-portes ainsi que des dispositifs de manœuvre des ouvertures en partie haute des
escaliers. Il doit également assurer l'entretien de toutes les installations concourant à la sécurité et doit pouvoir le justifier par la tenue d'un registre de sécurité.
Article 103 Les vérifications visées à l'article 101 ci-avant doivent être effectuées par des organismes ou techniciens compétents, choisis par le propriétaire.
Vérification et maintenance dans les E.R.P du 1er et du 2e Groupe
MS 38 § 1. Les établissements doivent être dotés de moyens d'extinction tels que : extincteurs portatifs, extincteurs sur roues, seaux et seaux pompes
d'incendie, pour permettre au personnel et éventuellement au public d'intervenir sur un début d'incendie.
§ 2. L'extincteur doit avoir un marquage clair comportant au moins :
• la ou les classes de feu (A, B, C, D, F) qu'il permet d'éteindre, précédé de leur capacité d'extinction en chiffre ;
• des pictogrammes indiquant les modalités de sa mise en œuvre ;
• les dangers et les restrictions éventuels d'utilisation.
§ 3. Un extincteur doit être de manipulation facile et avoir une contenance minimale de six litres pour les extincteurs à eau. Afin de faciliter sa localisation
tant par le personnel que par le public, il doit être de couleur rouge. Il doit justifier de son efficacité au moyen d'un essai réalisé par un laboratoire
spécialisé indépendant.
§ 4. Un extincteur doit faire l'objet d'une vérification annuelle et d'une révision tous les dix ans par une personne ou un organisme compétent. Il doit
être marqué d'une étiquette clairement identifiable apposée par la personne ou l'organisme ayant réalisé cette dernière. Les années et les mois des
vérifications doivent apparaître sur l'étiquette.
Un plan d'implantation des extincteurs et un relevé des vérifications doivent être portés au registre de sécurité.
MS 39 § 1. Les moyens d'extinction doivent être répartis de préférence dans les dégagements, en des endroits visibles et facilement accessibles. Ils peuvent être
protégés à condition de faire l'objet d'une signalisation claire. Ils ne doivent pas apporter de gêne à la circulation des personnes et leur emplacement,
repéré par une signalisation durable, doit être tel que leur efficacité ne risque pas d'être compromise par les variations éventuelles de température
survenant dans l'établissement.
§ 2. Les extincteurs portatifs sont judicieusement répartis et appropriés aux risques notamment électriques qu'ils doivent combattre. Il y a un minimum
d'un appareil pour 200 m2 et par niveau, avec un minimum de deux par établissement. Ils doivent être accrochés à un élément fixe, avec une signalisation
durable, sans placer la poignée de portage à plus de 1,20 m du sol.
Règle APSAD R4 / Extincteurs portatifs et mobiles

Voir chapitre Règle APSAD R4.
Normes NF S 61-922 et NF S 61-919
Norme NF S 61-922 - Activité de service relative à la maintenance des

extincteurs portatifs, mobiles et fixes
La norme NF S 61-922 définit les conditions de réalisation du service de la maintenance préventive et corrective des extincteurs portatifs, mobiles et fixes, sur site et/ou en
centre de maintenance. Elle précise les relations clients-fournisseur en matière de contrat de maintenance et des spécifications de service des entreprises et du personnel.
Norme NF S 61-919 - Maintenance des extincteurs portatifs

La norme NF S 61-919 donne des directives relatives aux contrôles, et à la révision des extincteurs d’incendie portatifs conformes à l’EN 3-7 et antérieur (NFS 61-900).
Article 4 Inspection Il est recommandé à l'utilisateur (voir 3.26)* ou à son représentant de procéder, à intervalles réguliers, à des inspections des
effectuée extincteurs portatifs afin de s'assurer que chaque extincteur :
par l'utilisateur • est placé à l'endroit indiqué ;
• est accessible, est bien visible et/ou signalé, mode d'emploi vers l'extérieur ;
• porte un mode d'emploi lisible ;
• n'est pas manifestement endommagé ;
• a éventuellement l'aiguille de son indicateur de pression dans la partie verte ;
• comporte des scellés de sécurité qui ne sont ni brisés ni manquants.
Il convient que l'utilisateur prenne, le cas échéant, des dispositions pour assurer une action corrective.
Il convient que la fréquence des inspections soit au minimum trimestrielle et de préférence mensuelle.
Si les circonstances l'exigent, il y a lieu de procéder à des inspections plus fréquentes.
Article 5 Maintenance 5.1.1 - L'utilisateur doit s'assurer que les extincteurs portatifs ainsi que les cartouches de gaz sont vérifiés et entretenus, s'il y
effectuée par a lieu, comme indiqué à l'annexe B. La personne compétente doit effectuer la maintenance tous les ans, avec une tolérance
une personne de plus ou moins deux mois (voir annexe A)*, conformément au présent document. Ce laps de temps peut être raccourci
compétente notamment en raisons d'exigences dues à l'environnement ou à des risques ou à des exigences réglementaires spécifiques.
5.1.2 - Tout extincteur portatif (corps ou équipement) doit être jugé inutilisable par la personne compétente lorsqu’elle estime :
• que son état est dangereux ;
• qu'il serait dangereux de l'utiliser ;
• que son état peut l'empêcher de fonctionner de manière satisfaisante, par exemple perte de contenu ou de pression
supérieure aux tolérances ;
• que l’information nécessaire à son utilisation est devenue illisible.
En l'absence d'intervention immédiate pour remédier au défaut, la personne compétente doit marquer sur le produit "APPAREIL
INUTILISABLE EN L’ÉTAT" en attendant de remédier au problème. Ce marquage doit être bien en vue et comporter la date et
la marque d'identification de la personne compétente. La personne compétente doit rédiger, au plus tard à l'issue de la visite
du site, un rapport pour signaler à l'utilisateur tout extincteur portatif nécessitant une action corrective.
5.1.3 - La personne compétente doit vérifier que l'extincteur portatif est conforme aux réglementations en vigueur et qu'il
n'est pas d'un type défini à l'article 6 du présent document. La personne compétente doit rédiger un rapport pour signaler à
l'utilisateur tout extincteur portatif contrevenant aux prescriptions nationales applicables et devant être mis hors service ou d'un
type défini à l'article 6 du présent document.
5.1.4 - La personne compétente doit apposer le marquage "VÉRIFIÉ" (voir 9)* sur tout extincteur portatif qui, après vérification
et, si nécessaire, réparation et remplacement d'étiquettes illisibles, est apte à continuer à fonctionner. De plus, les informations
doivent être portées dans un document (registre, bulletin de visite, etc.).
5.1.5 - La personne compétente doit examiner tout support prévu pour un extincteur portatif et signaler à l'utilisateur tout
défaut ou dommage visible.
5.1.6 - La personne compétente doit informer l'utilisateur de l'action corrective réalisée conformément à 5.1.2, 5.1.3 et à l'article 6.
Article 6 Extincteurs On ne doit pas assurer la maintenance de certains extincteurs portatifs du fait de leur type, construction, méthode de
d'incendie portatifs fonctionnement, état ou pour des raisons d'ordre législatif. Voici des exemples de ces extincteurs :
dont la maintenance • Les extincteurs non conformes à la réglementation ;
n'est pas acceptée • Les extincteurs portatifs à mousse chimique ;
• Les extincteurs portatifs à carbonate de sodium et/ou à acide ;
• Les extincteurs portatifs rivetés ;
• Les extincteurs portatifs qui doivent être retournés pour fonctionner ;
• Les extincteurs portatifs qui doivent être retournés et posés au sol pour fonctionner ;
• Les extincteurs portatifs dont les pièces détachées ou agents ne sont plus disponibles ;
• Les extincteurs portatifs retirés du marché par des règlements nationaux ;
• Les extincteurs portatifs comportant un corps à usage unique sans date de mise au rebut ou ayant dépassé la date de
mise au rebut marquée sur le corps.
La personne compétente doit marquer sur les extincteurs concernés "APPAREIL INUTILISABLE" et doit rédiger un rapport
signalant à l'utilisateur que ces extincteurs portatifs n'ont pas fait l'objet de maintenance et qu'il convient de les remplacer par
des extincteurs portatifs appropriés.
* Non inclus dans ce guide.
Annexe A (extraits) - Intervalles de maintenance et vie utile maximale
Type d'extincteur Maintenance Maintenance additionnelle approfondie selon Révision en atelier et renouvellement de Durée de vie d'un extincteur
d'incendie portatif (annexe B) annexe C et renouvellement de la charge la charge (annexe D) d'incendie portatif
à base d'eau 1 an à 5 et 15 ans 10 ans 20 ans
à poudre 1 an à 5 et 15 ans 10 ans 20 ans
au CO2 1 an - 10 ans Non fixée
Annexe B (extraits) - Spécification des procédures de maintenance

effectuées par une personne compétente
Procédures de maintenance incombant à la personne ou au centre de révision : • Colonne 2 : pression permanente : poudre • Colonne 4 : à cartouche : poudre
• Colonne 1 : pression permanente : à base d'eau (incluant eau et mousse) • Colonne 3 : à cartouche : à base d'eau • Colonne 5 : dioxyde de carbone
1 2 3 4 5
1 Contrôler le dispositif de sécurité et les scellés. X X X X X
2 Vérifier et contrôler les indicateurs de pression. X X
3 Examiner l'extérieur de l'extincteur portatif. X X X X X
4 Peser l'extincteur portatif CO2. X
5 Contrôler la lance et la soufflette. X X X X X
6 Vérifier les instructions de fonctionnement. X X X X X
7 (1) Ouvrir l'extincteur portatif. X X X X
8 (1) Extincteur à base d'eau : vider l'extincteur portatif. X X
9 (1) Extincteur à poudre : examiner la poudre de l'extincteur portatif. X X
10 (1) Vérifier le bon fonctionnement et l'aptitude à l'emploi de tous les éléments. X X X X
11 (1) Vérifier le système de commande d'ouverture. X X X
12 Examiner la cartouche de gaz. X X
13 (1) Vérifier les joints, les rondelles et la membrane de la lance. X X X X X
14 (1) Extincteur à base d'eau : examiner l'intérieur du corps de l'extincteur portatif. X X
15 (1) Extincteur à poudre : examiner l'intérieur du corps de l'extincteur portatif. X X
16 (1) Extincteur à base d'eau : remplir à nouveau l'extincteur portatif. X X
17 (1) Remonter l'extincteur portatif. X X X X X
18 Remplir l'étiquette de maintenance. X X X X X
(1) ATTENTION : Certaines de ces procédures peuvent ne pas être applicables selon la construction de l'extincteur (se reporter aux instructions du constructeur).
Annexe C (extraits) - Procédure de maintenance additionnelle approfondie
1 Les procédures, décrites dans l'annexe B, sont réalisées en même temps que celles du présent tableau.
2 Vérifier le bon fonctionnement des extincteurs portatifs à pression permanente conformément aux instructions du fabricant ainsi que les indicateurs de pression, s'ils existent.
3 Vidanger tous les extincteurs portatifs à l'exception des modèles au CO2.
4 Examiner les agents extincteurs conformément aux instructions du fabricant.
5 Examiner en détails : les capuchons et les vannes, les indicateurs, la lance et la soufflette afin de vérifier l'absence de corrosion, détérioration, enfoncements et stries.
Examiner en détails l'intérieur du corps en utilisant une source lumineuse et un miroir afin de vérifier l'absence de corrosion, bosses, éraflures, stries ou détérioration du
6
revêtement. En cas de doute sur les soudures, suivre les instructions du fabricant.
7 Examiner et vérifier : le bon état des filetages, l'absence de déformation et le bon état du revêtement éventuel des fermetures.
8 Remettre en état de marche. Recharger et remonter l'extincteur portatif conformément aux instructions du fabricant.
9 Fixer un nouveau scellé de sécurité et remplir l'étiquette de maintenance.
Annexe D (extraits) - Procédure de révision
1 Les procédures, décrites dans les annexes B et C, sont réalisées avec celles de ce tableau.
2 Démonter complètement les éléments de l'extincteur portatif, mettre au rebut tous ceux qui sont endommagés et les remplacer par des nouveaux.
3 Soumettre le corps à un essai de pression conformément aux prescriptions du fabricant sans dépasser la pression d'essai initial. Le corps ne doit présenter ni fuite ni déformation.
4 Soumettre la tête à un essai de pression conformément aux prescriptions du fabricant, ainsi que la lance si elle est munie d'un dispositif d'arrêt. Remplacer les parties défectueuses.
5 Remplacer le dispositif de sécurité ou vérifier sa conformité aux instructions du fabricant.
6 Recharger et remonter l'extincteur portatif et renseigner l'étiquette de maintenance.
LA MAINTENANCE / R.I.A. ET P.I.A.
Règle APSAD R5 - Règle d'installation / RIA et PIA
Règle APSAD R5 - Règle d'installation / RIA et PIA
Voir chapitre Règle APSAD R5.
Arrêté du 25 juin 1980 modifié
Article Généralités § 1. La composition, les caractéristiques hydrauliques et l'installation de robinets d'incendie armés doivent être conformes aux
MS 14 normes "les concernant" (Arrêté du 22 novembre 2004).
§ 2. Les robinets d'incendie armés sont désignés par leur diamètre nominal qui peut être "DN 19/6, DN 25/8 ou DN 33/12"
(Arrêté du 22 novembre 2004).
§ 3. Les robinets d'incendie armés doivent être numérotés en une série unique.
Norme NFS 62-201 - Matériel de lutte contre l'incendie

- Robinets d'Incendie Armés équipés de tuyaux
semi rigide (RIA)
- Règle d'installation et de maintenance de l'installation
La norme NF S 62-201 vise les installations des réseaux de RIA conforme à la norme NF EN 671-1 équipant tous types de bâtiment, quelle qu"en soit l'activité. Elle vise
également la maintenance des réseaux de RIA conformément aux prescriptions de la norme NF EN 671-3.
LA MAINTENANCE / COLONNES SÈCHES
Norme NF S 61-759
Quelque soit le type de bâtiment dans lequel elles sont installées, les colonnes sèches doivent être conformes à la norme NF S 61-759 : installation et maintenance des
colonnes sèches.
NF S 61-759 4.9 - Maintenance des colonnes sèches
Les colonnes sèches doivent faire l’objet de maintenance.
Toute intervention sur la colonne pour réalisation de travaux implique la réalisation d’un nouvel essai dynamique et statique (voir 4.9.3).
4.9.1 - Registre de sécurité
Les opérations de maintenance doivent être consignées dans le registre de sécurité.
Les coordonnées du Service d’Incendie et de Secours public territorialement compétent habilité à recevoir les informations sur la non-disponibilité et les
coordonnées du Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours figurent également dans le registre.
Les rapports de maintenance périodiques doivent être à disposition, au même titre que le registre de sécurité.
4.9.2 - Contrôle visuel trimestriel
Une fois par trimestre, la personne responsable ou son représentant doit effectuer un contrôle visuel. Elle peut toutefois augmenter la fréquence si la
situation l’exige. Le contrôle visuel consiste à vérifier : le bon état général de l’installation, la présence de tous les éléments, le libre accès aux raccords
d’alimentation et aux prises d’incendie, la présence de la signalisation obligatoire. En cas de constat d’anomalie, la personne responsable ou son
représentant doit prendre toute disposition nécessaire pour effectuer une action corrective pour rendre la colonne opérationnelle. Si le vérificateur constate
que la colonne n’est plus opérationnelle, il doit prévenir le jour même simultanément le Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de Secours et la
personne responsable du bâtiment ou son représentant et confirmer par écrit (exemple par télécopie) cette information dans un délai de 24 h ouvrables.
De plus, sur site, la colonne doit être identifiée comme étant hors d’usage. Le contrôle est consigné dans le registre de sécurité par la personne ayant
effectué l’opération.
4.9.3 - Contrôle hydraulique
Un essai hydrostatique à débit nul doit être effectué tous les ans
Un essai hydraulique en régime d'écoulement doit être effectué au moins une fois tous les cinq ans
Toutefois, toute intervention ou événement technique survenu sur la colonne sèche doivent faire l'objet d'une nouvelle réception.
4.9.3.1 - Essai hydrostatique (débit nul)
"L’essai hydrostatique à débit nul a pour but de déceler d'éventuelles fuites, des défaillances sur les pièces constituantes et toute anomalie nécessitant
une opération de réparation. Il s"effectue dans les conditions suivantes :
• à débit nul à la pression d'épreuve de 25,5 bar au niveau de l'alimentation de la colonne,
• sous eau exclusivement,
• pendant 20 minutes minimum.
L'appareil utilisé doit être équipé d'un dispositif de sécurité évitant toute surpression supérieure à la pression d'épreuve.
A l'issue de cet essai aucune fuite ni déformation permanente de la colonne et de ses éléments constitutifs ne doivent être constatées.
4.9.3.2 - Essai hydraulique en régime d'écoulement
"L’essai hydraulique en régime d'écoulement permet de déceler la présence d'éventuels corps étrangers ou de réduction de passage dans la colonne,
des défaillances sur les pièces constituantes et toute autre anomalie nécessitant une opération de remise en conformité.
Il convient pour cela de vérifier que le débit nominal/minimal de la colonne (voir paragraphe 4.5.4) peut toujours être atteint jusqu'à la prise la plus
défavorisée.
L'essai s'effectue exclusivement en eau, à une pression maximale de 15 bar au niveau de l'alimentation de la colonne.
En cas d'insuffisance, il doit déclencher une recherche de cause(s) aboutissant à une recommandation d'élimination de l'insuffisance. Cette
recommandation est à émettre par la ou les personnes compétentes à l'adresse du propriétaire ou de l'exploitant."
Arrêté du 25 juin 1980
Article Objet § 1. (Arrêté du 2 février 1993.) "Des colonnes sèches doivent être installées dans les établissements, dès lors que les locaux à
MS 18 risques importants sont aménagés dans les étages dont le plancher bas est à plus de 18 mètres du niveau de la voie accessible
aux engins des sapeurs-pompiers."
§ 2. Elle doivent être conformes aux normes françaises.
ASSURANCE DE LA QUALITÉ
Certification des matériels
EXTINCTEURS PORTATIFS ET SUR ROUES

MARQUAGE CE DESP
Le marquage CE est obligatoire pour les équipements sous pression qu’ils soient : leur sécurité s’ils sont mis en service conformément aux instructions du fabricant ou
conçus, fabriqués, contrôlés et le cas échéant, équipés et installés afin de garantir dans des conditions raisonnablement prévisibles.
Texte de référence Directive équipement sous pression 97/23/CE du 29 mai 1997 (DESP)
(obligatoire depuis le 29 mai 2001).
Domaine concerné Tenue à la pression des éléments constitutifs :
• Réservoir
• Tête
Marquage
0045
MARQUE NF EXTINCTEURS (application NF074)
NF EN 3-7 (avril 2004) - Indice de classement S61-911

Extincteurs d'incendie portatifs - Partie 7 : caractéristiques, performances et méthodes d’essai
NF EN 3-7 + A1 (février 2008) - Indice de classement S61-911
Extincteurs d'incendie portatifs - Partie 7 : caractéristiques, performances et méthodes d’essai
NF EN 1866-1 (novembre 2007) - Indice de classement S61-921-1
Norme de référence
Extincteurs d'incendie mobiles - Partie 1 : Caractéristiques, performances et méthodes d'essai
NF S61-917 (avril 2002 - Tirage mai 2002)
Extincteurs d'incendie -Extincteurs automatiques fixes individuels pour feux de classes A et/ou B
NF EN 3-10 (janvier 2010) - Indice de classement S61-914
Extincteurs d'incendie portatifs - Partie 10 : Dispositions pour l’évaluation de la conformité d’un extincteur d’incendie portatif à l’EN 3-7
Domaine concerné Performance à l’usage des :
• Extincteurs d'incendie portatifs (Agent extincteur : dioxyde de carbone, eau, mousse, poudre)
• Extincteurs d'incendie automatiques fixes (Agent extincteur : eau, mousse, poudre)
• Extincteurs d'incendie mobiles (Agent extincteur : eau, mousse, poudre)
Marquage
Extincteurs Extincteurs portatifs neufs grands modèles
(eau, poudre, additif > 2 kg et tous les modèles de CO2)
ww
EN 3
w. m om
a r q ue - n f . c
Extincteurs mobiles
Matériel
d'Incendie
Extincteurs
Certifié
NNN
OU NNN
Extincteurs EN 1866
ww ww
w. m om w. m om
a r q ue - n f . c a r q ue - n f . c
EXTINCTEUR CO2
CO2 Rénovés
RÉNOVÉ
NNN
ww
NF 383
w. m om
a r q ue - n f . c
Certification des matériels
MED 96/98CE DE DÉCEMBRE 1996

Texte de référence Directive 96/98/CE du Conseil du 20 décembre 1996 relative aux équipements marin.
Domaine concerné Performances et caractéristiques minimales que doivent respecter les équipements pour assurer leur fonction à bord.
Marquage
0029
ROBINETS D'INCENDIE ARMÉS/POSTES D’INCENDIE ADDITIVÉS/TUYAUX SEMI-RIGIDES

POUR ROBINETS D'INCENDIE ARMÉS
Produit NF EN 671-1 NF EN 694+A1

RIA   pour le tuyau équipant le RIA
Norme de référence
PIA  sauf §§ 10.3, 10.4, 10.5  pour le tuyau équipant le PIA
Tuyau semi-rigide pour RIA 
Domaine concerné Performance à l’usage des :
• Robinets d'incendie armés
• Postes d’incendie additivés
• Tuyaux semi-rigides pour robinets d'incendie armés
Marquage R.I.A. P.I.A.
NF 021 NF 021
XX XX
R.I.A. P.I.A.
Poste d'Incendie
Additivé
Certification des entreprises
04 - EXTINCTEURS - SERVICE D'INSTALLATION ET DE MAINTENANCE - APSAD ET NF SERVICES
Les entreprises concernées sont celles capables d'effectuer l'ensemble des prestations
de service suivantes :
• Étude et conception,
• Réalisation,
• Vérification de conformité et vérifications périodiques,
• Maintenance (préventive et corrective).
LES PRINCIPAUX ENGAGEMENTS DE SERVICE

1 - LE PERSONNEL 6 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE CONCEPTION DE L’INSTALLATION
1.1 Employer un responsable technique ayant en charge l’activité concernée par la 6.1 Choisir l’agent extincteur adapté
demande et ayant un pouvoir décisionnel 6.2 Déterminer le nombre d’extincteurs nécessaire
1.2 Disposer d’un personnel technique formé et en nombre suffisant 6.3 Déterminer l’emplacement des extincteurs
1.3 S’assurer de la compétence du responsable technique et des vérificateurs
7 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE RÉALISATION DE L’INSTALLATION
2 - LES MOYENS MATÉRIELS 7.1 Poser correctement les extincteurs
2.1 Disposer des moyens matériels (composants de l’installation, outillage, pièces
détachées) pour réaliser, vérifier et maintenir des installations afin de garantir la 8 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE VERIFICATION DE CONFORMITÉ
protection des risques et concourir ainsi à la sécurité des personnes et des biens INITIALE
3.1 Disposer d’une implantation géographique permettant d’assurer dans des 8.1 Fournir un dossier technique
conditions satisfaisantes les services proposés 8.2 Utiliser une méthodologie concernant les opérations de vérification
3.2 Organiser la maîtrise des sous traitants éventuels 8.3 Fournir un document attestant la conformité de l’installation réalisée
3.3 Remplir et formaliser son obligation de conseils professionnels
3.4 Enregistrer, analyser et traiter les réclamations clients 9 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE MAINTENANCE
3.5 Disposer des assurances nécessaires en cours de validité 9.1 Effectuer toute opération de maintenance préventive et corrective
3.6 Prendre toute disposition pour garantir la confidentialité des informations
9.2 Respecter les fréquences d’intervention
relatives au risque protégé ainsi que de toutes celles détenues dans l’entreprise
9.3 Présenter au client les résultats de la visite
3.7 Évaluer la satisfaction du client
10 - LES PRESTATIONS TECHNIQUES DE VÉRIFICATIONS PÉRIODIQUES
4 - L’ACCUEIL - L’IDENTIFICATION DES BESOINS (pour la maintenance)
10.1 Disposer d’une méthodologie concernant les opérations de vérification
4.1 Fournir toute information demandée par le client
10.2 Fournir un document attestant de la vérification effectuée et de la conformité
4.2 Déterminer les besoins / attentes du client
de l’installation
5 - LA CONTRACTUALISATION (pour la maintenance) 10.3 Respecter les fréquences des vérifications
5.1 Présenter au client, de manière claire et précise, la prestation proposée en
réponse à ses besoins
05 - ROBINETS D'INCENDIE ARMÉS - SERVICE DE VALIDATION D'INSTALLATIONS – APSAD
Les entreprises concernées par le domaine J5 sont celles capables d'effectuer

l'ensemble des prestations de service suivantes :
• Validation de la conception et de la réalisation,
• Vérification initiale de conformité
Certification des entreprises
05 - ROBINETS D'INCENDIE ARMÉS - SERVICE DE MAINTENANCE D'INSTALLATIONS - APSAD
Les entreprises concernées par le domaine F5 sont celles capables d'effectuer

l'ensemble des prestations de service suivantes :
• Vérifications périodiques de conformité,
• Maintenance préventive et corrective.
TABLEAU 1 : Caractéristiques essentielles applicables aux deux niveaux de certification, validation et maintenance d'installations de RIA/PIA
Caractéristiques essentielles certifiées Engagements principaux

1 - Spécialisation et qualité de l'organisation de l'activité L'entreprise s'engage à disposer d'une organisation pour l'activité concernée
assurant la qualité des prestations fournies.
2 - Qualité de l'accueil L'entreprise s'engage à s'identifier parfaitement.
3 - Compétence du personnel L'entreprise s'engage à mettre à disposition du client des techniciens compétents et
habilités dans l'activité concernée.
4 - Adaptation des moyens matériels L'entreprise s'engage à disposer de tous les moyens matériels nécessaires à l'activité
concernée.
5 - Identification des besoins L'entreprise s'engage à fournir des conseils professionnels, et pour tout devis, à
présenter de manière claire et précise les prestations proposées.
TABLEAU 2 : Caractéristiques essentielles spécifiques au service de validation d'installations de RIA/PIA

6 - Les prestations techniques de validation de la conception L'entreprise s'engage à maîtriser les opérations de validation de la conception et à
les faire valider par un responsable technique au sens du présent référentiel.
7 - Les prestations techniques de validation de la réalisation L'entreprise s'engage à maîtriser les prestations techniques de validation de la
réalisation.
8 - Les prestations techniques de vérification de conformité L'entreprise s'engage à maîtriser les opérations techniques de vérification initiale
de conformité.
TABLEAU 3 : Caractéristiques essentielles spécifiques au service de maintenance d'installations de RIA/PIA

9 - Les prestations techniques de vérification périodique L'entreprise s'engage à maîtriser les prestations techniques de vérification
périodique.
10 - Les prestations techniques de maintenance L'entreprise s'engage à maîtriser les prestations techniques de maintenance.
Abréviations
Abréviations "professionnelles" Abréviations utilisées dans ce guide

A.F.N.O.R. Association Française de NORmalisation
E.R.P. Établissement Recevant du Public
C.E.A. Comité Européen des Assurances
C.E.N.E.L.E.C. Comité Européen de Normalisation ÉLECtrotechnique I.G.H. Immeuble de Grande Hauteur
C.E.T.E. Centre d'étude technique de l'équipement
C.E.T.I.A.T. Centre technique des industries aérauliques et thermiques P.I.A. Postes d'Incendie Additivés
Comité de liaison d'organismes de prévention

C.L.O.P.S.I.
et de sécurité incendie
R.I.A. Robinets d'Incendie Armés
C.N.P.P. Centre national de prévention et de protection
C.O.N.S.U.EL Centre national pour la sécurité des usagers de l'électricité
C.S.T.B. Centre scientifique et technique du bâtiment

Confédération des Organisations Professionnelles de prévention
C.O.P.R.E.C.
et de Contrôle
D.D.E. Direction départementale de l'équipement
D.G.S.C.G.S. Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Risques
D.D.T. Direction départementale du travail

Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement
D.R.E.A.L.
et du Logement
E.T.A. Entité Technique Autonome
F.C.A. Fédération des Courtiers d'Assurances
F.F.S.A. Fédération Française des Sociétés d'Assurances
G.E.M.A. Groupement d'Entreprises Mutuelles d'Assurances
S.Y.F.E.X. SYndicat des Fabricants d'EXtincteurs fixes et mobiles
G.P.E.M. Groupe permanent d'étude des marchés
I.C.P.E. Installation classée pour la protection de l'environnement
I.L.R. Implantation locale reconnue
I.N.R.S. Institut national de recherches et de sécurité
L.C.I.E. Laboratoire central des industries électriques
L.C.P.P. Laboratoire Central de la Préfecture de Police
N.F.P.A. National Fire Protection Association

Organisme professionnel de qualification et de certification
O.P.Q.C.B.
du bâtiment
QUALIFELEC Organisme de qualification des matériels électriques
S.D.I.S. Service départemental d'incendie et de secours
U.T.E. Union technique de l'électricité
Notes
Notes
Notes

Notes

données reproduits dans ce guide seraient susceptibles de protection au titre de la propriété intellectuelle et dès lors que le Code de la Propriété Intellectuelle n’autorise, au terme de l’article L122-5 2° et 3° a), d’une part, que "les copies ou
t, que "les analyses et les courtes citations" dans un but d’exemple et d’illustration, sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement
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quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle.
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GUIDES
"L'INTÉGRALE DE L A SÉCURITÉ"
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Chubb France
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Guide des Systèmes d'Extinction Automatique
(Réf. 9001114CS)
Guide maintenance
r, nous nous
(Réf. 9001094CS)
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Guide S.S.I.
(Réf. 9001071CS)
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Guide Extinction manuelle
(Réf. 9001277)
nos p m en oeuvre en r
Réf. : 9001277 • Rév. 1 (Kobalt Communication - 03/14)
Chubb France
Parc Saint Christophe
10 avenue de l'Entreprise
95865 Cergy-Pontoise Cedex
Capital Social 32 302 720 €
RCS Pontoise 702 000 522 www.chubbsecurite.com www.sicli.com
AVERTISSEMENT : Soucieux de l’amélioration constante de nos produits qui doivent être mis en oeuvre en respectant les réglementations en vigueur, nous nous réservons le droit de modifier à tous moments les informations contenues dans ce document. Le non-respect
ou la mauvaise utilisation des informations contenues dans ce document ne peut en aucun cas impliquer notre société. Dans la mesure où les textes, dessins et modèles, graphiques, base de données reproduits dans ce document seraient susceptibles de protection
au titre de la propriété intellectuelle et dès lors que le Code de la Propriété Intellectuelle n’autorise, au terme de l’article L122-5 2° et 3° a), d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation
collective, et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement
des auteurs ou de leurs ayants droit ou ayants cause est illicite (article L122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle.

Guide Extinction Manuelle Rev1-Partie 2

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INSTALLATIONS CLASSÉES

Dispositions particulières à certaines installations classées

1434. INSTALLATION DE REMPLISSAGE OU DE DISTRIBUTION 1435. STATIONS-SERVICE

Article 17 : Extincteurs d'incendie (emplacement) Annexe I à l'arrêté du 2 juillet 1982

Véhicules de transport de marchandises (arrêté du 2 mars 1995 modifié)

Article 2 Foyers type éteints

Arrêté du 30 septembre 1975

Équipements de travail mobiles automoteurs (code du travail)

• Éclosion : phase de naissance du feu, avec peu de fumée, et de flamme,

• Flash over : embrassement généralisé express, les fumées s’enflamment

LES MODES DE PROPAGATION

TYPES DE EXEMPLES DE CLASSES

bois, papier, carton,

Auxiliaire huiles et graisses végétales

Réduction du taux d'oxygène

Séparation ou isolement Les ORGANES DE COUPURE :

• Les PLUS : • Les MOINS :

• Les PLUS : • Les MOINS :

• Les PLUS : • Les MOINS :

• Les PLUS : • Les MOINS :

LES AGENTS SPÉCIFIQUES

• Les PLUS : • Les MOINS :

APPLICATIONS (SELON LES TYPES D'EXTINCTEUR)

CHOIX DE L'AGENT EXTINCTEUR

Feux de liés aux AUXILIAIRES

Correspondance d'un feu à un type d'extincteur. ➊ Feu de nappe

Les extincteurs portatifs

LES DIFFÉRENTS TYPES D’EXTINCTEURS PORTATIFS

LES PERFORMANCES SUR FEU

LES FOYERS TYPES

Par exemple : 21A = 210 cm

Feux de foyer A Nombre de barre Feux de foyer B Volume du liquide Surface

LES TEMPS DE VIDANGE ET LES DISTANCES DE PROJECTION

Type d'extincteur Temps de vidange typique Distances de projection

Eau pulvérisée (avec ou sans additif) 20 à 50 s 2 à 3 mètres

CO2 2kg 7s / 10s 1 à 2 mètres

CO2 5kg 7s / 15s 1,5 à 2,5 mètres

COMMENT RÉAGIR EN CAS DE DÉPART DE FEU

Les extincteurs portatifs :

LES DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS MOBILES / SUR ROUES

Capacité Type d'agent extincteur

Extincteur à CO2 10 , 20, 30 et 50 kg • Dioxyde de carbone (CO2)

LES FOYERS TYPES

LES PERFORMANCES SUR FEU

Performances minimum Performances minimum Performances minimum

Charge nominale Foyer-type Charge nominale Foyer-type Charge nominale Foyer-type

LES TEMPS DE VIDANGE ET LES DISTANCES DE PROJECTION

Type d'extincteur Temps de vidange minimum Distances de projection

Poudre 25 kg : 15 s 50 kg : 30 s 100 kg : 60 s 150 kg : 90 s 5 à 10 mètres

CO2 10 kg : 15 s 20 kg : 18 s 30 kg : 27 s 50 kg : 36 s 1,5 à 3 mètres

Les extincteurs sur roues :

Les Robinets d'Incendie Armés (RIA)

DESCRIPTION D’UNE INSTALLATION DE RIA

DÉBITS MINIMAUX (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1)

Diamètre nominal du RIA / Débits minimaux sous une pression

PORTÉE MINIMALE (PRÉVUS PAR LA NORME NF EN 671-1)

Type de robinet diffuseur Portée (m)*

Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion :

Diffuseur mixte à débit fixe pour diffusion :

Mixte haute tension Pour intervention sur installations électriques. Nota :

* RIA alimentés sous 2 bars au robinet diffuseur.