Introduction :
Depuis plusieurs années le développement des réseaux mobiles n’a pas cessé d’accroitre,
Plusieurs générations ont vu le jour (1G, 2G, 3G, 4G et prochainement la 5G pas encore mis en
œuvre). Ce chapitre a pour but de rappeler l’évolution des différentes normes des réseaux
mobiles, d’introduire les motivations pour l’introduction du LTE et de spécifier les exigences
principales du LTE fixées par la 3GPP.
D’un autre coté le cout élevé et la grande taille des équipements mobiles limitent la
croissance des ventes et la portabilité.
C'est une interface entre le réseau GSM et le réseau fixe public, elle regroupe toutes les
fonctions de commutation et de routage, localisées dans le MSC (Mobile-services Switching
Center). Les données de référence, propre à chaque abonné sont enregistrées dans une base
de données répartie sur des enregistreurs de localisation HLR (Home Location Register) afin
de minimiser les accès aux VLR (Visitor Location Register). Le MSC utilise un enregistreur
de localisation temporaire le VLR, contenant les données de travail relatives aux abonnés
présents dans la zone gérée par le MSC.
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
L'interface Air est l'interface centrale, c'est la plus importante interface dans n’importe
quel système GSM, car la station mobile est exposée directement à cette interface, et la qualité
de cette interface est nécessaire pour la réussite du réseau GSM. Elle dépend directement de
l'utilisation efficace du spectre de fréquence assigné à cette dernière. L'interface radio, ou
l'interface Air, permet la connexion sans fil du terminal et du réseau. Elle est constituée de
mécanisme permettant l'émission et la réception de signaux de radiofréquence de manière
efficace et sûre, quelles que soient les conditions de propagation. Cette couche physique inclus
des moyens permettant d'établir, de maintenir et de relâcher, mais également de particulariser
les différents types de liens établis entre le terminal mobile et le réseau. Elle regroupe tous les
moyens mis en œuvre dans un système de communication pour transmettre les informations
d'un émetteur vers un récepteur. Dans un système radio mobile, la couche physique gère
l'émission et la réception des signaux radio.
Pour éviter que les signaux radio de différents utilisateurs proches ne se perturbent les
uns les autres, le système de communication définit les règles d'accès au médium. Il peut s'agir
des techniques d'accès multiples, dont les plus répondues sont le TDMA (Time Division
Multiple Access), ou de versions hybrides telle que F-TDMA(Frequency-TDMA).
L'information n'est pas transmise en une fois, il faut la découper et la transmettre au moyen de
plusieurs trames consécutives.
En GSM, l'accès radio s'appuie sur la F-TDMA. Sur plusieurs bandes de fréquences se
trouve une trame TDMA. Pour augmenter la diversité fréquentielle, il est possible de mettre en
œuvre le saut de fréquence. Dans ce cas, chaque trame TDMA est transmise à une fréquence
différente de la précédente, le jeu de fréquences utilisé étant connu à la fois de l'émetteur et du
récepteur, et les trames TDMA se partagent les bandes de fréquences disponibles. Les voies
montantes (du mobile vers la station de base) et descendantes (de la station de base vers le
mobile) sont séparées en fréquences, c'est ce qu'on appelle écart duplex. L'écart duplex est de
45 MHz pour le GSM 900 et de 95 MHz pour le GSM 1800. La bande de fréquences est
découpée en canaux de 200 kHz. Ainsi, il existe 125 canaux montants dans la bande 890-915
MHz et 375 dans la bande 1710-1785 MHz. Ces canaux sont partagés entre les opérateurs.
L'accès TDMA est assuré par la découpe temporelle d'un canal de 200 kHz en huit
intervalles de temps élémentaires appelés slots, numéroté de 0 à 7. La période d'un slot est de
577 µs et celle de la trame de 4.615 ms. Le débit binaire sur cette trame est environ 270 Kbit/s
grâce à une modulation non linéaire, la GMSK (Gaussian Minimum Shift Keying). Les voies
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
montantes et descendantes utilisent une structure TDMA identique mais avec un décalage
temporel de trois slots. Cela évite qu'un mobile reçoit et transmit en même temps, ce qui serait
techniquement réalisable, mais au prix de terminaux plus onéreux.
Un canal physique est défini par l'occurrence d'un timeslot, sur une fréquence
particulière. Les canaux physiques permettent de transporter différents types de canaux
logiques de débits variés. Pour mettre en œuvre cette variété de débits, une notion de
multitrame a été introduite, permettant d'obtenir des périodes d'apparition spécifiques pour
chaque type d’information : une multitrame à 26 trames, d'une durée totale de 120 ms, et une
autre multitrame à 51 trames, d'une durée totale de 235,38 ms.
0 1 2 3 4 56 7
Délai
Bits de données Séquence Bits de données
codés et entrelacés d'apprentissage codés et entrelacés
Les trois bits de tête et de queue du burst permettent à l'émetteur d'atteindre le niveau
normal de puissance puis de le rabaisser, puisque, dans une transmission TDMA, l'émetteur
est inactif lors des slots qui ne lui sont pas alloués. La séquence d'apprentissage permet au
récepteur de se synchroniser sur le burst et d'estimer le canal de propagation. Placée au milieu
des bits d'information, la séquence d'apprentissage est aussi appelée midamble. Cette position
permet de minimiser les erreurs d'estimation, inévitables du fait de la variabilité temporelle du
Chapitre 02
canal. L'évolution des réseaux mobiles
Avant d'être placé dans les bursts, ces bits d'information sont au préalable codés et
entrelacés. L'entrelacement se fait sur des blocs de 456 bits, soit 8 moitiés de bursts qui sont
généralement réparties sur 8 trames. Mais, pour certains canaux logiques, l'entrelacement se
fait sur 4 ou 22 trames. On trouve ainsi dans un burst les bits d'un bloc d'information et les
bits du bloc d'information suivant ou précédent [1].
RACH
Montant Accés initial du mobile
(Random Access CHannel)
FACCH
Bidirectionnel Signalisation rapide
(Fast Associated Control CHannel)
SACCH
Contrôle Bidirectionnel Contrôle de la transmission
(Slow Associated Control CHannel)
(dédié )
SDCCH
(Stand-Alone Dedicated Control Bidirectionnel Signalisation
Channel)
TCH
Trafic (dédié) Bidirectionnel Transmission de données
(Traffic CHannel )
3.1.2.10-Le codage
Pour s'opposer aux erreurs, le GSM combine deux types de codes :
La GMSK est choisie comme une méthode de modulation travaillant avec deux
fréquences entre lesquelles elle transite facilement. L'avantage important de cette méthode est
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
3.1.2.12-Les protocoles
L'interface radio du GSM permet la transmission sans fil entre le réseau et le mobile,
d'une manière fiable et efficace. La communication d'un mobile doit cependant pouvoir être
acheminée vers son destinataire à travers le réseau de l'opérateur mobile et le réseau
téléphonique commuté public. De façon similaire, l'opérateur mobile doit connaître à tout
moment l’état et l’emplacement du mobile de façon à pouvoir le contacter en cas d'appel. La
mobilité à proprement parlée doit être gérée, que le terminal soit en communication (cas du
Handover), ou qu'il se connecte à un réseau autre que celui de l'opérateur d'origine (on parle
dans ce cas de roaming).
Le changement important apporté au réseau GSM est l'addition d'une unité de contrôle
paquet PCU (Packet Control Unit) à la station de contrôle de base BSC. Le GPRS avec tous
ces éléments est semblable au GSM excepte, l'ajout d'une partie de manipulation des paquets
Les mobiles de la classe A sont connectés aux deux réseaux en même temps, GSM et
GPRS et ils peuvent les utiliser simultanément. Les mobiles de la classe B sont connectés aussi
aux deux en même temps, mais, ils ne peuvent utiliser qu'un seul à un temps donné. Les mobiles
de la classe C ne peuvent être connectés qu'à un seul réseau à la fois.
Partie
de
Manipulation
Mobile GSM
Bande
RF Réseau
de Base
GSM
Mobile GPRS
Réseau
Bande GSM
RF Réseau
de Base
GPRS
Le commutateur SGSN est l'élément le plus important dans le réseau GPRS. C'est le point du
service d'accès à la station mobile. Ces principales fonctions incluent la gestion de mobilité,
l'enregistrement et l'authenticité (légalisation). Il trouve son utilité beaucoup plus avec les
mobiles à flux de données en paquet, qui peuvent être compressés et segmentés par des
protocoles comme le SNDCP (Sub-Network Dépendent Convergence Protocol) et le
LLC (Logical Link Control). Le SGSN est aussi responsable de l'accordement du
protocole GTP (Gate Tunnelling Protocol) aux autres commutateurs.
L'interface Gb: C'est une interface qui relie entre le BSS et le SGSN. elle emporte
le trafic et assure la signalisation d'information entre le BSS (du GSM) et le réseau
GPRS, ce qui la rende la plus importante interface dans l'élaboration du réseau.
L'interface Gn: C'est une interface SGSN/SGSN et SGSN/GGSN du même
réseau. Elle fournit les données et la signalisation pour le fonctionnement d'intra-
système.
L’interface Gd: Elle se trouve entre le SMS-GSMC/SMS-IWMSC et le
SGSN, retrouvée pour une bonne utilisation du service SMS.
L’Interface Gp : Elle relie le SGSN au GGSN des autres réseaux publics des
autres pays, dans d'autre terme c'est une interface entre deux réseaux GPRS. Elle
est très importante, selon son emplacement stratégique et ses fonctions incluant la
sécurité, le routage …etc.
L’interface Gs: Elle relie le SGSN au MSC/VLR.
L'interface Gr: C'est l'interface entre le SGSN et HLR, toutes les informations
concernant l'abonné sont estimées par le SGSN de HLR.
L’interface Gf: Elle fournit des informations au SGSN concernant les
équipements matériels dans le EIR (Equipment Identity Register) [3].
SMSGMSC
SMS-IWMSC
MSC/ HLR
VLR Gs Gd
Gr
Gf
Gn Gp
SGSN EIR
GGSN
Autre PLMN
Un mobile sort de l'état Idle en s'attachant au réseau et entre dans cet état en se détachant
du réseau GPRS. Il est important de noter qu'un mobile peut être détaché du réseau GPRS
(donc ne plus être en mesure de recevoir des appels GPRS) mais joignable sur le réseau GSM
(pour un appel vocal ou de données en mode circuit).
Lorsque le mobile transmet ou reçoit des données, il est dans l'état Ready. L'état Ready
correspond quant à lui à une communication virtuelle: Le réseau sait dans quelle cellule le
mobile se trouve, et une ressource radio est attribuée au mobile s'il y a une transmission ou une
réception de données. A la fin de chaque transmission ou réception de données, une
temporisation est armée et le mobile reste dans l'état Ready jusqu'à ce qu'elle arrive à échéance
(il passe alors dans l'état Standby). Si une nouvelle transmission commence, la temporisation
est désarmée (figure 1-7). La temporisation gérant le passage de l'état Ready à l'état Standby
permet d'optimiser le transport de signalisation sur le réseau.
Mobile non
joignable
Etat
IDLE Attachement
Détachemen
t au réseau
Détachemen
t
Mobile Mobile
Etat Expiration de la temporisation Etat
Joignable Directemen
par paging STANDBY READY t
Etablissement d'un transfert de
données (montant ou descendant)
Cependant, bien que GPRS apporte une réelle avancée dans le monde de l’Internet
Mobile, il existe des limites :
1. Le débit réel observé est très inférieur à celui annoncé dans les spécifications du
protocole. En effet, on peut constater qu’en moyenne, le débit est d’environ 50
kbit/s, et l’on peut atteindre un débit d’environ 115 kbit/s dans des conditions
optimales.
2. le coût de la mise en place de l’infrastructure GPRS, bien que GPRS utilise une partie de
l’architecture GSM, la mise en place des équipements GPRS est coûteuse.
3. Avec l’arrivée des nouvelles technologies (3G par exemple), les opérateurs de
téléphonie mobile peuvent hésiter à investir dans une technologie qui va être dépassée
prochainement.
Ces bandes de fréquences sont divisées en portions de 200 kHz chacune, ce sont les canaux
de transmission. Il y’en a donc au total 175 qui sont répartis entre les opérateurs. Chaque canal
peut accueillir jusqu’à 8 communications simultanées.
Débits nécessaires :
Modulation
La technologie d’EDGE utilise la modulation 8-PSK (Phase Shift Keying) appelée parfois
MDP-8(Modulation de phase à 8 états).
La modulation 8PSK est une méthode linéaire dans laquelle trois bits consécutifs sont codés dans
un symbole. Le taux du symbole, ou le nombre de symboles envoyés dans une certaine période
de temps, reste le même comme pour GMSK, mais chaque symbole représente maintenant trois
bits au lieu d'un. La vitesse de transmission de données totale a augmenté par modulation 8PSK
est plus brève par rapport à la modulation GMSK vu le passage brusque entre ces symboles.
Ainsi, cette courte distance augmente le risque de mauvaise interprétation des symboles
parce qu’il est plus difficile pour le récepteur radio de détecter le symbole qu’il a reçu. Dans de
bonnes conditions radio, cela n'importe pas. Mais dans des mauvaises conditions radio, les bits
supplémentaires seront utilisés pour ajouter plus de codage correcteur d’erreur et l'information
correcte peut être récupérée. C’est seulement, dans les mauvaises conditions radio que la
modulation GMSK est plus efficace
La structure du burst :
La structure du burst de GSM est conservée quelque soit la modulation utilisée, GMSK ou
8-PSK. Un burst est formé d’une séquence centrale appelée séquence d’apprentissage
Modes de commutation :
Le système EDGE peut s’appuyer sur le HSCSD (High Speed Circuit Switched Data) qui
est le premier développement du standard GSM vers des débits supérieurs, utilisant le même mode
de commutation (circuit) que le GSM, leur association est connue sous le nom d’ECSD
(Enhanced Circuit Switch Data) ou sur le GPRS, dans ce cas elle est connue sous le nom
d'EGPRS (Enhanced General Packet Radio Service).
Cependant du fait du faible attrait des opérateurs pour le HSCSD, l’ECSD risque de
disparaître devant l’EGPRS.
Architecture :
L’EDGE est une extension du réseau GPRS. Seule le sous-système radio est sensiblement
modifié.
o
La mise à jour du BSC et de la BTS.
EDGE couplé au HSCSD donne l’E-CSD (débit maximum théorique de 300 kbps)
EDGE couplé au GPRS donne le E-GPRS (débit maximum théorique de 300 kbps)
Avantages :
Le système UMTS est modélisé à partir de deux points de vue : physique et fonctionnel.
Les équipements Mobiles UMTS ne seront plus de simples téléphones, mais des termi-
naux multimédia capables d’offrir simultanément des services de transmissions de
données, d’audio et de vidéo en tout lieu et en tout moment. Ils peuvent se rattacher si-
multanément aux domaines circuit (MSC) et paquet (SGSN) et peuvent alors disposer
simultanément d’un service GPRS et d’une communication téléphonique.
• Universal Subscriber Identity Module (USIM) : IL s’agit d’une carte à puce, version amé-
liorée de la SIM (Cas GSM), dédiée à la téléphonie 3G. Le rôle de l’USIM est semblable
à celui de la carte SIM en GSM. Elle enregistre les identités de l’abonné telles que IMSI,
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
• TMSI, P-TMSI, les données de souscription, la clé de sécurité (Ki) et les algorithmes
d’authentification et de génération de clé de chiffrement.
• Propose les fonctions permettant d’acheminer les informations (trafic de données et trafic
de signalisation) depuis l’utilisateur jusqu’au réseau cœur.
• Fournir à l’équipement usager les ressources radio et les mécanismes nécessaires de com-
munication.
NodeB
Le NodeB est équivalent à la BTS du réseau GSM où Chaque station de base gère une cellule.
Plusieurs cellules peuvent donc dépendre d’un même NodeB, mais chaque cellule ne supporte
qu’un seul mode de duplexage : FDD (Frequency Division Duplex) ou TDD (Time Division
Duplex).
Le « NodeB » gère la couche physique de l’interface radio. Il régit le codage du canal, l’entre-
lacement, l’adaptation du débit et l’étalement de spectre.
Les « NodesB » communiquent directement avec le mobile sous l’interface dénommée Uu.
Il existe trois types de NodeB correspondant aux deux modes UTRA : NodeB UTRA-FDD,
Node B UTRA-TDD et NodeB mode Dual, ce dernier pouvant utiliser les deux modes simulta-
nément.on distingue aussi :
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
RNC
Le RNC (Radio Network Controller) est un contrôleur de NodeB et l’équivalent du BSC dans
le réseau GSM, il contrôle et gère les ressources radio en utilisant le protocole RRC (Ra- dio
Ressource Control) pour définir des procédures de communication entre les mobiles (par
l’intermédiaire des NodesB) et le réseau.
Le RNC est directement relié à un NodeB, il gère alors :
• Le contrôle d’admission et d’allocation des codes pour les nouveaux liens radio (entrée
d’un mobile dans la zone de cellules gérées . . . ).
1. Le Serving RNC : qui sert de passerelle vers le réseau et gère les connexions radios avec
le mobile et sert aussi de point de rattachement au réseau cœur via l’interface Iu. Il
contrôle et exécute le handover.
• Le Drift RNC, sur ordre du Serving RNC, gère les ressources radios des stations de
base qui dépendent de lui.
• Il ”route” les données utilisateurs vers le Serving RNC dans le sens montant et vers
ses stations de base dans le sens descendant.
exemple
Lorsqu’une communication est établie par un équipement usager, une connexion de type
RRC (Radio Resource Control) est établie entre celui-ci et un RNC du réseau d’accès UTRAN.
Dans ce cas de figure, le RNC concerné est appelé SRNC (Serving RNC). Si l’usager se déplace
dans le réseau, il est éventuellement amené à changer de cellule en cours de communication. Il
est d’ailleurs possible que l’usager change de NodeB vers un NodeB qui ne dépendant plus
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
de son SRNC. Le RNC en charge de ces cellules distantes est appelé « controlling RNC ». Le
RNC distant est appelé « drift RNC » du point de vue RRC. Le « drift RNC » a pour fonction
de router les données échangées entre le SRNC et l’équipement usager.
Le réseau cœur de l’UMTS est composé de trois parties dont deux domaines :
C es deux domaines permettent aux équipements usagers de pouvoir gérer simultanément une
communication paquets et circuits. Ces domaines peuvent être considérés comme des domaines
de service.
Il regroupe les fonctions permettant :
• La sécurité.
• L’itinérance(roaming).
domaine de paquet que pour le domaine de circuit. Il s’agit d’une base de données contenant
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
Un MSC constitue l’interface entre le système radio et les réseaux fixes. Il réalise toutes les
fonctions nécessaires à la mise en œuvre des appels de et vers les mobiles. Dans la pratique, un
MSC intègre les fonctionnalités d’un VLR.
Est une passerelle vers les réseaux à commutation de paquets extérieurs tels que l’Internet.
Architecture fonctionnelle :
• Iu : Interface entre le réseau d’accès UTRAN et le réseau cœur de l’UMTS. Elle permet au
contrôleur radio RNC de communiquer avec le SGSN.
• Iub : Interface qui permet la communication entre un NodeB et un contrôleur radio RNC.
Présentation du WCDMA :
La demande croissante de débits de donnée pour des applications MultiMedia telles que
l’accès haut débit à l’internet sans fil pour la téléphonie mobile, a nécessité la définition d’une nouvelle
génération de systèmes (3G),dont la méthode d’accès WCDMA constitue le cœur du système de radio
communication.
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
Le mode d’accès WCDMA (Wideband Code Division Multiple Access), ou en français (accès
multiple de division des codes à large bande) est le mode d’accès par transmission radio utilisé
pour les systèmes cellulaires de troisième génération dans les différentes parties du globe. Les
systèmes 3G à large bande sont destinés à accéder à Internet, à transmettre de la vidéo et des images
de haute qualité avec la même qualité que les réseaux fixes.
Dans les systèmes WCDMA, l’interface sans fil de CDMA est combinée avec les réseaux basés sur la
norme GSM.
La norme de WCDMA a évolué sous l’impulsion de l’association de troisième génération qui s’efforce
d’assurer l’interopérabilité entre les différents réseaux 3G. La norme qui a émergé est basée sur le
système mobile universel de télécommunication défini par l’ETSI (UMTS), généralement connue sous
le nom d’Access par radio terrestre de l’UMTS (UTRA). Le mode d’accès UTRA est de type multiple
de division des codes direct (DSCDMA). L’information est répartie sur une bande d’environ 5 MHz.
Principe de fonctionnement :
Les informations de plusieurs utilisateurs sont transmis sur le même canal est pendant le
même temps. Technique consiste à coder avant la transmission les signaux par des séquences pseudo-
aléatoires non corrélées entre elles.
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
Le WCDMA propose deux types de Duplexage : le FDD (Frequency Division Duplex) et le TDD
(Time Division Duplex).
Organisation fréquentielle :
Les bandes de fréquences allouées pour l’IMT 2000 (International Mobile Telecom-
munications, 2000) sont 1885-2025 MHz et 2110-2200 MHz. L’UMTS propose la répartition
suivante : La division duplex dans les bandes dites “appairées”, c’est à dire 2 × 60 MHz, est fré-
quentielle (FDD). L’écart duplex vaut 190 MHz. On utilise dans ces bandes un accès W-CDMA
(Wideband-CDMA).
La division duplex dans les bandes dites “non appairées”, c’est à dire 35 MHz et 15 MHz, est
temporelle (TDD). On utilise dans ces bandes un accès TD-CDMA.
Les deux modes d’accès doivent être harmonisés (concorder) pour favoriser la réalisation de
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
aux grandes cellules, mais n’est pas très souple pour gérer des trafics asymétriques. Quant au mode
TDD, il permet d’adapter le rapport de transmission montante/descendante en fonction de l’asymétrie
du trafic, mais exige une synchronisation des stations de base et n’est pas bien adapté aux grandes
cellules à cause des temps de garde trop importants.
En FDD, on alloue la même bande pour les deux sens de communications. Cette technique d’allocation
est mieux adaptée pour les applications symétriques. En revanche, lorsque les dé- bits sont
asymétriques, ce mode d’attribution n’est pas du tout optimal car elle engendre du gaspillage en termes
de spectre.
ont alloué pour chaque opérateur candidat à l’achat d’une licence UMTS en mode FDD, un bout de
bande 5 MHz complémentaire supposé servir le TDD.
Les deux modes d’accès doivent être harmoniés pour favoriser la réalisation de terminaux bi- modes
TDD/FDD à coûts.
Organisation temporelle
L’organisation temporelle de l’UMTS est basée sur une super trame de 720ms, com- portant
elle-même 72 trames de 10ms. Chaque trame de 10ms est divisée en 15 slots, voir Figure (1.14)
la couche 1 (Physique)
Fonctionnalités
• Le codage/décodage canal pour la protection contre les erreurs sur les canaux de transport.
• L’adaptation du débit qui consiste à rajouter ou à retirer des bits de protection pour ajuster la taille
des données à la capacité du canal physique.
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
• Segmentation des trames qui a pour but de segmenter la séquence de bits contenue dans un
TTI (intervalle de temps de transmission) en un nombre entier de trames consécutives.
• L’exécution des mesures et l’indication des résultats de mesures aux couches supérieures.
• La commutation, sur ordre de RRC, du type de canal de transport associé à un canal logique qui
permet d’adapter dynamiquement les ressources mobilisées à l’activité de la source du trafic.
• La gestion des priorités entre les différents flux de données d’un utilisateur et entre les différents
utilisateurs sur les canaux communs et les canaux partagés par l’agencement (aménagement et
arrangement) de leurs trafics.
• La donnée transportée SDU (Service Data Unit) qui est reçue de la couche supérieure RLC.
• Un en-tête optionnel qui est nécessaire pour permettre à l’entité réceptrice de démulti- plexer
les différents canaux logiques multiplexés sur un canal de transport.
• C/T : utilisé lorsque plusieurs canaux logiques sont multiplexés sur un même canal de
transport. Il est codé sur 4 bits et permet l’utilisation de 15 instances de canaux logiques
supportés par un seul canal de transport.
• UE-Id : utilisé pour identifier le mobile sur les canaux de transport communs.
• UE-Id type : indique le type d’identificateur utilisé et permet le décodage correct du champ
UE-Id.
• La segmentation des paquets en des unités de taille prédéfinie par la couche RRC (Ces unités
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
Le mode UM assure la détection d’erreurs et de pertes mais aucun mécanisme de retransmission n’est
mis en place.
• Séquence Number (SN) : Ce champ de 7 bits indique le numéro de séquence du paquet RLC-
PDU. Il est utilisé par l’entité de réception pour détecter les erreurs et les pertes et pour préserver
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
• Length Indicator (LI) : Ce champ de 7 bits (ou 15 bits) indique la longueur du paquet RLC-
SDU, c’est à dire le champ de données suivant. Dans le cas de concaténation de plusieurs
paquets, un champ LI est ajouté pour chaque RLC-SDU, et un seul champ SN
est ajouté pour l’ensemble du RLC-PDU. Dans le cas où un seul RLC-SDU est inséré dans un
RLC-PDU, le champ LI est éliminé.
• Le champ des données (Data) : C’est le champ qui contient les informations de la couche
supérieure.
• Le champ de bourrage (Padding) : Ce sont des bits de bourrage qui sont ajoutés à la fin du
RLC-PDU pour que sa taille soit égale à la taille imposée par la couche RRC.
Dans ce mode de fonctionnement, la couche RLC assure les mêmes fonctions du mode UM
(segmentation/réassemblage, concaténation, détection d’erreurs et de pertes) mais en plus, elle assure
les fonctions de retransmission des paquets en cas de perte ou d’erreurs par l’algorithme ARQ
(automatic repeat request). Ce mode de fonctionnement est recommandé pour les appli- cations qui
demandent un transfert fiable des données.
• Le champ D/C : distingue entre les paquets de données (D/C=1) et les paquets de contrôle
(D/C=0).
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
• Le bit P (Polling) : ce bit est utilisé pour forcer l‘entité de réception à envoyer un acquit-
tement.
• Le champ HE : de deux bits indique si l’octet suivant est un octet de données ou c’est un
champ LI.
Elle assure deux fonctions principales. Tout d’abord, elle permet d’assurer l’indépen- dance
des protocoles radio de l’UTRAN (couches MAC et RLC) par rapport aux couches de transport réseau
TNL (Transport Network Layer). Cette indépendance permettra de faire évo- luer les protocoles
(exemple passage de l’IPv4 à l’IPv6) sans modifications des protocoles radio de l’UTRAN. D’autre
part, la couche PDCP offre les algorithmes de compression de données ou d’en-tête de paquets de
données, permettant un usage plus efficace de ressource radio. Ces algorithmes sont indiqués à la
couche PDCP via PDCP control SAP.
Est en charge d’assurer les fonctions de diffusion de messages sur l’interface radio.
La couche 3 ( RRC )
Elle a pour rôle de gérer la signalisation des connexions radio entre le mobile et l’UTRAN,
(établissement, libération et reconfiguration). Elle est responsable des fonctions de contrôle
d’admission, de la gestion des ressources radio, du contrôle de puissance et de la ges- tion de mobilité.
Une seule connexion RRC est établie pour chaque mobile quel que soit le nombre des sessions et le
mode Packet Switched (PS) ou Circuit Switched (CS). Cette couche interagit avec les couches RLC et
MAC pour déterminer la taille des RLC-PDU au niveau de la couche RLC ainsi que le nombre de TB
qui pourront être envoyés dans un même TTI (Trans- mission Time Interval) au niveau de la couche
MAC.
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
Suivant le type de données à transporter, la gestion du transport des données est dif- férente.
Commençons par détailler les trames relatives à la voix. La couche PDCP n’est pas utilisée dans ce
type de transport. Les couches MAC et RLC sont employées en mode trans- parent, c’est-à-dire qu’il
n’y a pas de segmentation, ni de multiplexage. En revanche,pour le
transport d’un paquet IP, le mécanisme est différent. Ce type de paquet N-PDU (Network PDU)
provient du réseau cœur de l’UMTS à destination du réseau d’accès UTRAN. Tout d’abord, l’en-tête
de la N-PDU est compressé par la couche PDCP. La couche RLC segmente la PDU ainsi compressée.
Un en-tête est alors rajouté à la RLC-PDU par la couche MAC lors du mul- tiplexage. La figure (1.21)
présente l’encapsulation des paquets qui arrivent au réseau cœur de l’UMTS :
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
(system information). Fourni au mobile en veille des informations lui permettant d’accé- der
au réseau.
• PCCH (Paging Control Channel) : employé pour l’envoi des messages de paging aux
mobiles des réseaux.
• CCCH (Common Control Channel) : utilisé pour envoyer ou recevoir des informations de
contrôle de mobiles n’étant pas connectés au réseau.
• DTCH (Dedicated Traffic Channel) : sert à échanger des données usager avec un mobile
connecté au réseau.
• CTCH (Common Trafic Channel) : est un canal unidirectionnel utilisé par le réseau pour
envoyer des données usager à un ensemble de mobiles (notamment service area broadcast).
Représentent le format et la manière dont les informations sont transmises sur l’inter- face
radio sont le point d’accès aux services de la couche physique.
• DCH (Dedicated Channel) :le seul canal dédié, utilisé dans le sens montant ou descen- dant.
• BCH (Broadcast Channel) :un canal de transport unidirectionnel (réseau vers mobile) et à débit
fixe.
• FACH (Forward Access Channel) : un canal de transport unidirectionnel (réseau vers mobile).
• DSCH (Dowlink Shared Channel) : une variante du FACH, unidirectionnel (réseau vers
mobile).
Pour accéder à un canal, le mobile doit suivre une démarche différente de celle utilisée en GSM
(émission d’un seul burst assez court dans des slots précisés par le canal BBCH). En effet, le mobile
doit effectuer une transmission consistant en l’émission de 1 ou plusieurs préambules de
longueur 4096 chips suivis d’un message de 10 ms : La transmission commence à des instants
biens précis, toutes les 5120 chips, déterminées à partir de la synchronisation de la trame BCH. Une
trame durant 10 ms, soit 38 400 bits, il y aura 15 possibilités de début de transmission répartis sur 2
trames. Chaque préambule, de longueur 4096 chips, est composés de 256 répéti-
tions de la signature du mobile. Cette signature est établie à partir des séquences de Hadmard de
longueur 16. Il y a donc 16 signatures différentes.
Un canal physique est la ressource radio utilisée pour la transmission des informations
Ils servent à :
Chaque canal, en mode FDD, se compose de trames de durée 10 ms. Chaque trame est divisée en 15
intervalles de temps (slots) de longueur 256 chips chacun.
Étalement et modulation
De façon générale, la chaîne de transmission simplifiée comporte quatre parties prin- cipales
comme illustré dans le figure (1.35) :
Description de la chaîne d ’ é m i s s i o n
Codage
Pour des débits très élevés (supérieurs à 32 kbps), des turbo-codes sont utilisés qui peuvent être vus
comme la concaténation de deux codeurs convolutionnels qui opèrent en paral- lèle. Ils permettent
d’atteindre de taux d’erreurs inférieurs à 10−5.
Enfin il peut y avoir des codeurs spécifiques, par exemple pour la voix, suivant les contextes
d’utilisation, deux principales techniques de codage existent :
En transmission de parole en temps réel, un bloc de parole numérisé sur lequel des erreurs ont été
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
détectées ne peut pas être retransmis. On utilise alors des procédures de décodage avec cor- rection
d’erreurs FEC (Forward Error Correction). Les codes associés à cette technique sont des codes linéaires
en bloc, cycliques ou convolutifs.
Dans la plupart des réseaux de transmission de données où l’on dispose d’une voie de retour (liaisons
full ou half duplex) les stratégies du type ARQ (Automatic Repeat reQuest) sont uti- lisées : lorsqu’une
erreur est détectée sur un bloc reçu, une retransmission est demandé en émettant par exemple un signal
dit "non-accusé de réception" sur la voie de retour.
Ces données sont ensuite multiplexées, et envoyées à l’entrelaceur.
Entrelacement :
Le rôle de l’entrelaceur est d’étaler temporellement les mots d’informations codés afin de les
protéger, contre des paquets d’erreurs dûs aux trajets multiples du canal de transmission ou aux sources
de bruit.
L’entrelacement consiste à réarranger les symboles informatifs codés de sorte que les symboles
correspondant à un mot de code soient séparés d’une distance supérieure à la longueur typique
d’un paquet d’erreurs. Il existe deux types d’entrelacement :
l’entrelacement convolutionnel, défini par exemple dans les normes DVB de télévision
satellite et terrestre que nous citons sans en expliquer le principe.
l’entrelacement par blocs dont le principe est le suivant : les données sont écrites par colonnes,
puis les lignes de la matrice ainsi formée sont permutées à l’aide de la technique du bit reversal
codée sur 6 bits. Enfin, les données sont lues par colonnes
technologie permet d’obtenir des débits théoriques supérieurs à 10 Mbps sur le lien descendant et de
supporter des services à valeur ajoutée, tels que l’accès Internet à haute vitesse, le téléchar- gement de
fichiers audio et vidéo, la réception de programmes télévisés et la visiophonie. Ces améliorations sont
rendues possibles grâce à une combinaison de propriétés qui sont à la base du HSDPA et qui consistent
à adapter le codage et la modulation en fonction des conditions du canal radio (AMC : Adaptative
Modulation and Coding), à effectuer des retransmissions rapides de paquets erronés (HARQ : Hybrid
Automatic Repeat re- Quest) et à utiliser des mé- thodes d’ordonnancement intelligentes plus rapides.
L’AMC a été appliquée, en premier lieu, au standard EDGE. Grâce à cette propriété, il est pos- sible
de suivre la variation dans le temps des conditions du canal de transmission et d’augmenter d’une
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
manière significative les débits de données ainsi que l’efficacité spectrale du réseau GSM. En effet,
selon les conditions instantanées du canal radio envoyées par le terminal mobile, et les ressources
disponibles, un système avec l’AMC peut choisir la modulation et le codage appro- priés. Une nouvelle
modulation d’ordre supérieure, appelée 16 QAM (Quadrature Amplitude Modulation), vient cohabiter
avec l’existante QPSK. Lorsque le terminal est dans une position favorable (proximité d’une station
de base par exemple), la modulation 16 QAM et des taux de codage supérieurs peuvent être
sélectionnés pour atteindre des pics de débits élevés. Par contre, si l’UE se trouve dans des conditions
défavorables, on lui alloue un ordre de modulation et un taux de codage moins élevé dans le but
d’assurer la qualité de la communication.
D’autre part, la réduction de l’intervalle de temps de transmission TTI à 2 ms (au lieu de 10 ms pour la
version R99) ainsi qu’une grande distribution dans l’architecture HSDPA, permettent de réduire les
délais d’attente de manière significative par rapport à la version précédente R99 du WCDMA. En
effet, les stations de base sont dotées davantage d’intelligence de manière à pouvoir prendre en charge
les retransmissions de paquets erronés, une fonctionnalité qui était jusque là du ressort du RNC. Le
déplacement de cette fonctionnalité vers les Node B permet ainsi de se rapprocher encore plus de
l’utilisateur et par conséquent de réduire les délais dus à la retransmission. Ces modifications
permettront également d’obtenir des informations récentes sur la qualité du lien radio, grâce à
l’indicateur CQI (Channel Quality Indicator) illustré dans la Figure (2.1). Dans le but d’implémenter
la technologie HSDPA, trois nouveaux canaux ont été introduits dans les spécifications de la Release
5 : le HS-DSCH, le HS-SCCH et le canal physique HS-DPCCH.
◆ Le HS-DSCH (High Speed Downlink Shared CHannel) est un canal partagé qui transporte
les données des utilisateurs sur le lien descendant, avec un débit pic allant au delà des 10 Mbps.
Le canal HS-SCCH (High Speed Shared Control CHannel) prend en charge l’information de contrôle
nécessaire de la couche physique afin de permettre le décodage des données sur le canal HS-DSCH.
◆ Enfin, le canal HS-DPCCH (High Speed Downlink Dedicated Physical Control CHannel)
transporte l’information de contrôle nécessaire sur le lien montant, notamment les acquitte- ments
ACK (positifs et négatifs) ainsi que l’information sur la qualité du lien radio.
Puisque le canal HS-DSCH est partagé par plusieurs utilisateurs, il est nécessaire d’avoir une méthode
d’ordonnancement pour répartir les ressources entre eux. Des algorithmes d’ordonnan- cement rapides
permettent de distribuer efficacement les ressources du canal HS-DSCH pour tous les utilisateurs
voulant accéder au réseau. À la figure (2.1), on constate que cette fonction- nalité a été également
déplacée vers la station de base.
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
Structure HSDPA:
Comme illustré dans le paragraphe (2.2), HSDPA est basé sur un nouveau canal de transport,
appelé HS-DSCH, qui est partagé entre les utilisateurs. L’adaptation rapide de lien tire profit des
variations de la puissance de signal reçue au mobile, de sorte que chaque utilisateur est servi dans des
conditions favorable du fading. La valeur de TTI est alors fixe à 2 ms dans la norme 3GPP. Pour éviter
le retard et la complexité générée par le contrôle de cette adaptation au RNC, le canal de transport de
HS-DSCH est terminé au nœud B, à la différence des canaux de transport dans UMTS, qui sont
terminés au RNC. Pour contrôle de l’adaptation rapide de lien
Combiné avec les algorithmes et HARQ au nœud B, une nouvelle entité MAC, appelée MAC-hs (high
speed), a été introduit dans le noeud B.
L’architecture générale du protocole radio est décrite sur la figure (2.2). MAC-hs est situé au- dessous
de l’entité de MAC-c/s dans le RNC de contrôle. Le MAC-c/sh fournit des fonctions à HSDPA qui
existent déjà dans UMTS. MAC-d est encore inclus dans le RNC Serveur. Le protocole de la trame
HS-DSCH (HS-DSCH FP) manipule le transport de données de S-RNC à C-RNC, et entre C-RNC et
nœud B. Le 3 GPP propose également une autre configuration alternative, présentée sur la figure (2.3)
où le S-RNC est directement relié au noeud B.
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
Dans la Release 99, tous les canaux de transports sont terminés au RNC (Radio Net- work
Controller). Le RNC est l’élément principal dans le RNS (Radio Network Subsystem) qui contrôle
l’utilisation et la fiabilité des ressources radio. Il existe trois types de RNC : SRNC (Serving RNC),
DRNC (Drift RNC) et CRNC (Controlling RNC). La procédure de retransmis-
combiné avec les algorithmes et HARQ au nœud B, une nouvelle entité MAC, appelée MAC-hs (high
speed), a été introduit dans le noeud B.
L’architecture générale du protocole radio est décrite sur la figure (2.2). MAC-hs est situé au- dessous
de l’entité de MAC-c/s dans le RNC de contrôle. Le MAC-c/sh fournit des fonctions à HSDPA qui
existent déjà dans UMTS. MAC-d est encore inclus dans le RNC Serveur. Le protocole de la trame
HS-DSCH (HS-DSCH FP) manipule le transport de données de S-RNC à C-RNC, et entre C-RNC et
nœud B. Le 3 GPP propose également une autre configuration alternative, présentée sur la figure (2.3)
où le S-RNC est directement relié au noeud B.
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
Architecture de protocole :
Dans la Release 99, tous les canaux de transports sont terminés au RNC (Radio Net- work
Controller). Le RNC est l’élément principal dans le RNS (Radio Network Subsystem) qui contrôle
l’utilisation et la fiabilité des ressources radio. Il existe trois types de RNC : SRNC (Serving RNC),
DRNC (Drift RNC) et CRNC (Controlling RNC). La procédure de retransmis-
La capacité : L’accroissement des besoins de la capacité des réseaux mobiles est en évolution
progressive. En effet, le progrès technologique des réseaux encourage de nouveaux types
d’usages. Comme conséquence de cette augmentation, la présence de
plusieurs UE actifs sous une même cellule qui se traduit par une réduction du débit fourni à
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
chacun. Alors le besoin d’accroître la capacité des réseaux mobiles est la raison majeure ayant
motivé l’introduction du LTE.
Les débits : L’augmentation des débits par rapport à ceux des technologies précédentes est une
nécessité. Aussi c’est un facteur qui dépend principalement de la capacité du réseau.
La latence : L’amélioration de la capacité du système à traiter les requêtes dans un bref délai,
on parle de la latence du plan de contrôle lorsqu’il s’agit du temps nécessaire pour accéder au
service et la latence du plan usager c-à-d le délai de transmission d’un paquet au sein du réseau
une fois la connexion est établie.
L’adaptation aux spectres disponibles : Le besoin ici est de définir une technologie qui
s’adapte avec des allocations spectrales différentes.
L’émergence de l’OFDM : L’utilisation de l’OFDM pour les réseaux mobiles est maintenant
possible grâce au développement du traitement de signal. L’avantage principal de l’OFDM est
son immunité contre l’interférence entre symboles, d’un autre coté OFDMA offre un partage
efficace des ressources fréquentielles.
La simplicité d’intégration des ressources : Grace à la technologie Single RAN, nous avons
pu regrouper la 2G, la 3G et la 4G dans un seul et unique équipement qui nécessite une MBTS
(qui fonctionne comme BTS + NodeB+ eNodeB). De cette façon, nous pouvons utiliser la
même source d'énergie et de transmission qui serait migrée vers l’IP. Single RAN nous a permis
d'organiser au mieux la structure du réseau, d'améliorer la qualité de service et de faciliter la
maintenance. En outre, Single RAN a aidé à préparer le terrain pour accueillir la nouvelle
technologie 4G.
Réduction des délais 5ms temps de transit pour le trafic (user plan), 50 à 100 ms pour (Control
plan).
débit crête est proportionnel à la largeur de bande. Les modes de duplexage FDD et TDD
doivent être pris en charge pour toutes ces largeurs de bande.
La mobilité : Le LTE doit assurer la mobilité inter-rat pour assurer la continuité de service
pour atteindre cet objectif :
L’UE qui supporte le GSM, l’UMTS et le LTE doit être capable d’effectuer les handovers
en provenance et à destination des systèmes GSM et UMTS, ainsi que les mesures
associées.
Le temps d’interruption de service lors d’une procédure de handover entre le système LTE
et les systèmes GSM ou UMTS doit rester inférieur à 300 ms pour les services temps-réel
et inférieur à 500 ms pour les autres services.
Parmi les défis du LTE, on cite aussi la continuité de service lorsque l’UE se déplace à des vitesses
jusqu’à 350 km/h, et même 500 km/h.
La 4G permet de disposer d’un débit largement plus important que celui de la 3G. Cette
technologie de haut débit permet d’accéder, depuis le mobile, à des services qui nécessitent une
grande capacité de transport de données comme le streaming en haute définition, les appels en
visio, etc.
Enjeux économiques
La 4G constituerait un véritable levier de performances pour les entreprises en leur permettant
de bénéficier de produits et de solutions plus innovantes reconfigurant, ainsi, la façon
d’utiliser les services de communication. Les activités des entreprises, notamment, l’accès aux
marchés, la vente et l’achat de produits seront facilités par la technologie 4G.
Cette technologie permettra d’opérer un changement dans l’activité économique, en favorisant
l’innovation dans les services aux entreprises via l’usage de solutions collaboratives,
notamment le Machine to machine (M2M), leur permettant d’être plus performantes et plus
productives.
Par ailleurs, l’évolution vers la 4G est de nature à stimuler la croissance de la consommation
privée à travers, notamment, le développement et l’usage d’offres des biens et services liées
au m-commerce. Ces applications sont réparties dans les secteurs de l’éducation, du tourisme,
des deals, de la facturation et taxes, de la restauration. La 4 G constituerait ainsi un canal
performant pour le m-commerce.
Enjeux sociaux
L’adoption de la 4G augmenterait l’utilité que les particuliers retirent de l'usage des services
sur internet, depuis l'utilisation de moteurs de recherche au e-shopping et à l’egov, en passant
par la consommation de médias et l'accès à l'information. Les bénéfices de la 4G pour les
particuliers concernent également l’accès à une large gamme d'outils de recherche dans des
domaines comme le m-éducation et le m-santé.
Enjeux autour du développement de nouveaux services
Les performances liées à la technologie 4G seraient derrière le développement de nombreuses
activités et services différenciés autour de la visiophonie et le cloud. Une multitude de
nouveaux services mobiles deviennent possibles, notamment, dans le domaine du télétravail
ou de l’administration mobile (m-gouvernement).
Chapitre 02 L'évolution des réseaux mobiles
L’appétence du marché vis à vis de la technologie : le marché peut être au départ indécis sur
les usages du haut débit mobile liés aux nouveaux services offerts par la technologie. Les
opérateurs doivent donc intégrer d’une part, un temps de latence entre la mise à disposition des
services sur le haut débit mobile voire, d’autre part, anticiper un effort de vulgarisation et de
formation des clients sur ces usages.
Le premier réseau 4G a été lancé, en décembre 2009, par l’opérateur suédois « TeliaSonera »
avec une couverture géographique très limitée. Cet opérateur a été suivi, en 2010, par «
MetroPCS » et « Verizon Wireless » aux Etats-Unis, ainsi que par « NTT DoCoMo » au Japon
et quelques autres petits réseaux.
Le premier déploiement massif de la 4G a été mené par Verizon Wireless aux Etats-Unis à partir
de 2010, et c’est l’opérateur qui couvre, aujourd’hui, près de 90% de la population du pays
abonnée à la 4G.
Figure 12: Liste des 10 principaux pays / territoires par couverture 4G LTE mesurée par OpenSignal.com en
2015.
L’évolution des réseaux mobiles
Enregistrant une croissance annuelle de plus de 45%, le parc internet avoisine les 14,5
millions d’abonnés à fin 2015, portant son taux de pénétration à 42,75% de la population.
Les graphiques suivants illustrent l’évolution de l’accès à Internet au Maroc avec un saut
significatif entre 2013 et 2015, et la répartition des abonnements à internet par type
d’accès.
Les abonnés d’internet mobile dominent le marché avec plus de 92% du parc global à fin
2015, contre près de 90% une année auparavant.
Suite à l’octroi de licences pour l’installation et l’exploitation de réseaux mobiles de
quatrième génération (4G), des capacités en fréquences dans les bandes 1800MHz et
2600MHz ont été attribuées aux opérateurs mobiles 4G (maroc telecom, orange et wana
corporate).
4
Le réseau LTE
Introduction
Ce chapitre va détailler les fondamentales techniques de la technologie LTE, une étude qui va
détailler les types de modulation et de codage, les nouveautés au niveau de l’architecture ainsi
que les principales procédures au niveau de l’interface radio.
LTE : Long Terme Evolution est la dernière technologie sans fil apparu. La 3GPP a
défini cette technologie comme Release 8 suite au succès que les réseaux UMTS/HSPA ont
connu. Elle est basée sur des techniques radios telles que l’OFDMA et le MIMO permettant le
transfert de données à très haut débit, avec une portée plus importante, un nombre d’appels par
cellule supérieur et une latence plus faible.
4.1.1 Modulation
Le LTE utilise trois types de modulation d'amplitude en quadrature (QAMs) qui
dépendent de la qualité de la transmission radio.
Le LTE supporte, en voies descendante et montante, les modulations suivantes :
QPSK, la plus robuste mais la moins efficace.
16-QAM.
64-QAM la moins robuste mais la plus efficace.
56
Le réseau LTE
meilleure combinaison de la modulation et du taux de codage pour les conditions radio actuels
(CQI).
Le 3GPP définit 15 CQI de 1 (pires conditions radio) à 15 (meilleures conditions radio).
Le CQI (Channel quality indicator) indique le plus haut niveau MCS (Modulation and Coding
Scheme) qui peut être pris en charge avec un BLER de 10% sur le premier processus H-ARQ.
Une modulation plus efficace ne donne pas toujours les meilleures performances.
- Si la qualité radio est mauvaise, il est plus efficace de sélectionner une modulation plus robuste
comme QPSK. [1]
4.2 OFDM
Les interférences inter-canaux sont annulées parce qu'elles sont situées de telle manière que
quand il est le sommet d'une sous-porteuse donnée, les sous-porteuses adjacentes sont nulles.
4.2.2 OFDMA
OFDMA est la technologie multi-accès liées avec OFDM, et est utilisée dans la liaison
descendante LTE. C’est la combinaison de TDMA et FDMA essentiellement.
La largeur d'une sous porteuse est 15kHz quel que soit la bande passante.
La durée de symbole est toujours la même quel que soit la bande passante.
Il y a deux fois plus de sous-porteuse dans la bande 10 MHz par rapport à 5 MHz. Il y a deux
fois plus de symbole qu’on peut recevoir au même temps, c'est-à-dire la capacité est multipliée
par deux.
System Bandwidth
Sub-carriers
TTI: 1ms
Frequency
User
User 1
1
User 2
User 2
User 3
User 3
Time
Sub-band:12Sub-carriers
Avantage :
Robuste contre les interférences co-canal à bande étroite.
Robuste contre les interférences entre symboles et à le fading.
Haute efficacité spectrale
La mise en œuvre efficace en utilisant FFT
Inconvénients :
Un rapport « peak to average power) élevé
Le réseau LTE
4.2.3 SC-FDMA
LTE utilise dans UL une forme modifiée de processus OFDMA appelé SC-FDMA.
SC-FDMA = Single Carrier – Frequency Division Multiple Access.
SC-FDMA améliore le PAR par rapport à l’OFDMA.
Réduit le cout d’amplificateur de puissance pour les mobiles.
Réduit le back-off d’amplificateur de puissance.
SC-FDMA réduit le PAR car:
Dans OFDMA, les quatre symboles QPSK sont envoyés en parallèle (par une sous-
porteuse de 15 kHz).
En SC-FDMA, ils sont envoyés en série (chaque symbole occupe N * 15 KHz).
Pour un symbole de 12 sous-porteuses chaque symbole occupe 12 * 15 = 180 kHz.
En mode FDD les trames radio (RFs) de l’UL et DL ne sont pas sur la même porteuse.
La trame radio est constituée de 10 sous trame de 1ms
Chaque sous trame est constituée de deux slots de 0.5 ms
#0 #1 #2 #3
One subframe
Resource Block
Le réseau LTE
LTE est constitué de ressources temporel et fréquentiel. L'unité minimale pour l'horaire
est RB (Resource Block), qui se composent des RE (ressource element), un RB se
compose d'un slot et 12 sous-porteuses consécutives sous la configuration normale CP
Figure 5 : Le bloc de
ressource[1]
Pile protocolaire
Figure 6 : Pile
protocolaire
RRC
RRC : Radio Ressource Connection est implémenté dans l’eNodeB et UE. Dans la
WCDMA il était implémenté dans le RNC.
Coté radio, RRC est la couche supérieure du plan de
contrôle. RRC permet de :
Le réseau LTE
Echanger les messages de signalisation entre eNodeB et UE.
Transférer les messages qui arrivent du réseau cœur, appelé signalisation NAS.
PDCP
Les fonctions principale remplit par PDCP (Packet Data Convergence Protocol) sont :
User plane :
La compression et la décompression d’entête IP par une méthode robuste
(ROHC)
Chiffrement.
Transfère des données utilisateur.
Le réseau LTE
Control plane :
Chiffrement, intégrité pour la protection des messages de signalisation du
réseau cœur. [1]
RLC
Les fonctions principales remplit par RLC (Radio Link Control) sont :
La segmentation des SDU selon la taille.
La re-segmentation des PDU.
Le mappage du radio bearer aux canaux logiques.
Transfère des données en trois modes :
TM Transparent Mode : Pour les services qui n’ont pas besoin de la
retransmission(Paging)
UM Unacknowledged Mode : pour les applications sensibles au délai et qui
tolèrent les erreurs.
AM Acknowledged Mode : pour les applications sensibles au délai et aux
erreurs. [1]
MAC
Les principaux services et fonctions de la sous-couche MAC comprennent :
Mappage entre canaux logique et canaux de transport.
Multiplexage et démultiplexage des SDUs MAC appartenant à un ou plusieurs
canaux logiques dans / à partir de blocs de transport (TB) livrés à / de la couche
physique sur les chaînes de transport ;
La correction des erreurs à travers HARQ.
La manipulation de priorité entre les canaux logiques d'un UE
Scheduler : détermine chaque ms quelles UEs va recevoir les données.
La couche MAC Contrôle Time Advance.
UE rapporte régulièrement des mesures appelées QCI (Quality Channel Indicator).
Terminologie
Le réseau LTE
Canaux Radio
Hérité de la WCDMA, les données sur le canal de transport sont organisées en «blocs
de transport», TBs.
Un bloc de transport peut être transmis chaque TTI=1ms.
Un format de transport TFs définit la façon dont les blocs peuvent être transmis.
Les canaux de transport en voie DL qui ont été définis par la 3GPP sont :
BCH, Broadcast Channel caractérisé par un format de transport prédéfini fixe avec
une modulation robuste pour être diffusé dans l'ensemble de la zone de couverture
de la cellule.
DL-SCH, Downlink Shared Channel caractérisé par :
un lien adaptation dynamique en faisant varier la modulation, codage et de
transmettre la puissance. [2]
Supporte le HARQ.
PCH, Paging Channel caractérisé par : l’obligation d'être diffusé dans l'ensemble
de la cellule.
MCH, Multicast Channel caractérisé par : l’obligation d’être diffusé dans
l’ensemble de la cellule.
Les canaux de transport en voie UL qui ont été définis par la 3GPP sont :
UL-SCH, Uplink Shared Channel
RACH, Random Access Channel caractérisé par : informations de contrôles
limitées, risque de collision.
Les canaux de transport sont mis en correspondance sur les canaux physiques qui
sont envoyés sur l'interface air.
Le CRC est calculé et annexé à chaque TB, il permet au récepteur de détecter les
erreurs. Il est utilisé par des mécanismes de retransmission comme HARQ.
En fonction du format de transport et la qualité radio, le TB est codé et entrelacé.
L’HARQ est un processus en cours d'exécution dans l'UE et dans l’eNodeB il
permet une retransmission rapide en cas d'erreur.
la séquence de bits qui en résulte est modulée et mappée sur les sous-porteuses du
bloc de ressources utilisées pour la transmission.
Les canaux physiques en DL sont :
PDSCH, Physical DL Shared Channel, c’est un canal partagé utilisé pour
transporter des données de l'utilisateur, radio et du réseau cœur, des informations
système (BCH), des messages de recherche.
PDCCH, Physical DL Control Channel, c’est un canal de signalisation partagé. Il
permet l’allocution des ressources.
PBCH,Physical Broadcast Channel, utilisé pour la diffusion des informations du
système. [2]
Les canaux physiques en UL sont :
PRACH, Physical Random Access Channel, c’est un canal partagé utilisé pour la
procédure d’accès.
PUSCH, Physical UL Shared Channel, c’est un canal partagé utilisé pour
transporter des données de l'utilisateur, radio et du réseau cœur.
PUCCH, Physical UL Control Channel, c’est un canal de signalisation partagé.Il
permet au UE de demander des ressources sur le PUSCH. [2]
Le réseau LTE
Après que la connexion RRC, des supports radio de signalisation sont établis :
SRB1 transporte la signalisation RRC.
SRB2 transporte la signalisation NAS entre le réseau cœur et UE.
Lors du premièr attachement au réseau :
Une MME est sélectionné.
L’UE est authentifié.
Une adresse IP est allouée au UE.
S-GW et P-GW sont sélectionnées.
Les Bearers sont établis en S1-U, S5/S8 et l’interface aire.
La connexion RRC est configurée pour offrir un trafic de donnée.
A la fin de l’attachement, UE est capable d’atteindre le réseau externe.
La connexion RRC est composée de deux étapes principales :
Basée sur l’accès aléatoire.
L’échange des messages de signalisation pour établir la connexion.
Quand UE affirme la connexion, il ne possède pas encore des ressources dédiées pour atteindre
l’eNodeB, il utilise un canal montant commun qui est capable de gérer la collision entre
différents UEs qui accèdent en même temps. [3]
4.6.2 Synchronisation
Quand l’UE est allumée, il peut extraire :
La catégorie d’UE.
Le PLMN préféré.
Les porteuses.
4.7 MIMO :
Les flux de données multiplexage spatial sont prévus pour un unique utilisateur dans SU-
MIMO, pour améliorer la vitesse de transmission et l'efficacité du spectre. Dans MU-MIMO,
les flux de données sont prévus pour les utilisateurs multiples et les ressources sont partagées
entre les utilisateurs. Un gain multi-utilisateur peut être obtenu par ordonnancement dans le
domaine spatial. [3]
Multi Users
Il est utilisé seulement en voie montante.
MIMO-MU n’augmente pas le débit utilisateur mais il
favorise le gain en capacité. [3]
Il y a seulement deux modes utilisés dans notre projet TM2 et TM3, ce dernier
est le plus favorable pour atteindre les débits attendus.
Dans certains cas, il peut arriver que l'interface X2 ne soit pas disponible entre eNodeB. Ceci
peut résulter d'une défaillance du matériel de réseau, ou tout simplement du fait que l'opérateur
n’est pas disposé à déployer la connectivité entre X2 eNodeB pour des raisons de coûts.
Dans un tel cas, l'image de l'architecture de réseau est la même que dans le cas précédent.
Toutefois, l'ensemble du processus de transfert est beaucoup plus complexe, car il n'y a pas de
communication directe entre la source et la cible eNodeB. En conséquence, la MME n’est plus
transparente pour le processus de transfert intercellulaire, car elle agit comme un relais de
signalisation entre les deux eNodeB. [4]
La redirection Intra-LTE
La redirection aveugle est déclenchée lorsqu’UE entre dans une zone de mauvaise condition
RF et sélectionne une fréquence voisine comme nouvelle cible.
Une évaluation fondée redirection / transfert est déclenchée lorsque UE entre dans la
zone de couverture des alarmes et envoie un rapport de mesure A5 / A3 de
l'événement avec un but de mesure réglé sur «Mobilité-inter-Freq-to-E UTRA».
La redirection de la base de mesure n’est effectuée que si UE ne supporte pas le
handover. [4]
LTE À UTRAN PAR UN HANDOVER PS
Le réseau LTE
Les réseaux EPS sont en mesure de soutenir la mobilité transparente vers et à partir des
systèmes de paquets 2G et 3G. Pour simplifier, les cibles 3G RNC et nœuds BTS sont
représentées comme une boîte connectée au SGSN cible vers l'interface Iu du standard UMTS.
PS Handover est déclenché lorsque UE entre dans la zone de couverture d'alarme et envoie un
rapport de mesure événement B2 (ou un événement B1 pour CSFB) avec un but de mesure réglé
sur «Mobilité-Inter-RAT-à-UTRA».
La mobilité E-UTRAN à 2G / 3G peut prendre en charge le transfert de données, à partir du
eNodeB au SGSN cible, de manière à éviter que tous les paquets encore stockés au eNodeB
peut éventuellement être envoyés au terminal. Le transfert de données est toujours demandé par
l’eNodeB. [4]
Il y a deux types de transfert de données :
Direct forwarding : dans lequel les données sont envoyées directement à partir de
l’eNodeB à la cible SGSN.
Indirect forwarding : dans lequel les données sont transmises au SGSN cible via une
GW de service
La mobilité LTE à GERAN se fait par CCO. La différence avec le PS est que la
commande HO n’est pas envoyée par la MME (comme pour PS HO) mais par l'eNB
durant la procédure CCO. [4]
CSFB est une fonction qui nous fait passer du réseau LTE à un RAT différent UTRAN, qui
prend en charge un service vocal CS quand un appel vocal CS doit être établit. CSFB commence
quand MME reçoit une demande d’UE. [4]
RSRP : puissance moyenne de chaque RS spécifique des cellules. Elle fournit une
intensité de signal métrique spécifique des cellules.
RSSI : puissance totale reçue à large bande absorbée par l'UE de toutes les sources. Il
n’est pas signalé dans une mesure, mais utilisée pour RSRQ.
RSRQ : N*RSRP/ (LTE carrier RSSI). Elle fournit une métrique de qualité de signal
spécifique à la cellule.
SON sont les fonctions de LTE requises par les opérateurs NGMN (Next Generation Mobile
Network). Du point de vue de la prestation et des expériences de l'opérateur, les premiers
systèmes de communication avaient une mauvaise compatibilité O&M et un coût élevé.
Les nouvelles exigences de LTE sont présentées, se concentrent principalement sur la gestion
FCAPSI (Fault, Configuration, Alarm, Performance, Security, Inventory)
Auto-planification et d'auto-configuration ;
Auto-optimisation ;
Entretien automatique.
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Comparé avec le réseau 3G traditionnel, l'architecture LTE devient beaucoup plus simple et
plate, ce qui peut conduire à moindre coût de la mise en réseau, une plus grande flexibilité de
mise en réseau et plus court délai des données de l'utilisateur et la signalisation de contrôle.
e-NodeB héberge les fonctions suivantes:
Fonctions de gestion des ressources radio : Radio Bearer Control, Radio
Admission Control, Connection Mobility Control, Allocation dynamique des
ressources pour l’UE dans l’UPLINK et DOWNLINK ;
La compression d'en-tête IP et le cryptage des flux de données de l'utilisateur ;
Sélection d'un MME à l’attachement de l’UE ;
Routage des données du plan de l'utilisateur vers le service passerelle ;
Ordonnancement et transmission de messages paging et de diffusion ;
Mesure et évaluation des rapports de configuration pour la mobilité et la
planification.
MME (Mobility Management Entity) héberge les fonctions suivantes:
Signalisation NAS et sécurité ;
Contrôle de sécurité AS ;
La manipulation de la mobilité de l'état idle ;
EPS (Evolved Packet System) bearer control;
Paging, handover, roaming et authentication.
P-GW (PDN Gateway héberge les fonctions suivantes :
Filtrage de paquet par utilisateur ;
Allocution des adresses IP aux UEs.
S-GW (Serving Gateway) héberge les fonctions suivantes:
Routage et transfert des paquets ;
PDN ;
Taxation sur utilisateur et QCI granularité pour la charge inter-opérateur. [1]
Catégories UE
Le déploiement du LTE nécessite de nouveaux équipements utilisateurs, avec cette nouvelle
technologie.
Un utilisateur LTE est dépendant de la catégorie de l’UE qu’il utilise, laquelle détermine sa
complexité et donc son coût.
Des différentes catégories d’UE ont été définies, elles se différencient par :
Le réseau LTE