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SThéorie de Vacte d’image
Collection «Pelitique et sociétés »COLLECTION POLITIQUE ET SOCIETES
Airigée par Yves Sintomer
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recherches empl,
Dans a méme collection
‘wi races, La Citoyeneté matinee, Une there raed dot des iva,
2001
Fein Jun, Bavures pores? 1a fore publique et ses usages, 2002,
‘Yoline Rose, fies de juges. Les magtrats don es sandals poltiqus en France,
2002
Dominigue Mes Fie vibe eater mou. Le gouvernement contemporain dea nas
sanceat dela mar, 2003.
John Ras, La ute comme ui. Une formulation ela thre dela justi, 2008.
Nancy Pas, Quest quela justice? Reannalssance et reistBuion, 2005
Laurent Tver, tAction au ple soca des egies engagement, 2006
John Ras Foie mera, Le dts pape ta aionpubliau, 2006.
Raped Wnnnsnr, ATTA lpoiquautement ? gules istire etf se une
‘orgniaton militate, 2007.
CGenoidve Paros, Des «sero a ferme fe Une cure iste de instiutin poi
ne (1935-2005), 2008,
Nancy Fas, Le mirsme m mouvement Des année 1969 aire iobtrale, 2012
Marie-Wéléne Bacout et Carle Siwy,
200.
mpowerment une pratique emancipate
Max Wee, ta Domineton, 2013,
Max Way, a vile, 2038eau pal
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Horst Bredekamp
Théorie de l’acte d’image
Conférences Adorno, Francfort 2007
uit de l'allemand
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encollaboration
avec Yves SintomerOuvrage pubiié avec le soutien du Goethe-Institut et du DAD, et de Funivessité
Humboldt de Berlin
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ISBN 978.2.7071-8584.6
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Origines et concepts
Pourtant, comme dans Vallégorie de la caverne, la raison en est la
encore le respect de Platon pour les images, un respect qui se traduit
pour ainsi dire négativement. L'imitation poétique conduit toutes les
passions tristes & dominer, alors qu'il s‘agirait de « les soumettre”
interdiction est inéluctable parce que Vimitation est bien souvent syno-
nyme de blessure, et parce que le danger menace toujours de « tomber
de nouveau dans la passion qui est celle de la jeunesse et de la plupart
des gens” ». La peinture anime ses créatures avec la force de la passion
interdite ; elle a voir avec ce qui, en l'homme, se détourne de la pensée
refléchie™. Ces motifs de la résistance et de la peur montrent, comme
les passages correspondants de I'allégorie de la caverne, que Platon n’a
en rien tenu pour insignifiante la puissance sensorielle des images
mimétiques. Parce qu'il reconnait leur force imposante, il exige qu’elles
soient interdites ou au moins surveillé
Il faut d’autant plus y insister que Von a perdu de vue que Platon a
reconnu aux images mimétiques non pas seulement un effet répréhen-
sible mais aussi un effet de la plus haute valeur. Quand Socrate soutient
dans le Cratyle que les peintures ne répétent pas la nature en en donnant
‘une copie, mais sont en mesure d’en faire surgir Vessence a travers Wart
de omission, le lecteur peut a bon droit penser que Platon cesse de
reprocher a l'artiste d’@tre un simple manieur de miroir. Platon laisse le
soin a Socrate de montrer qu’il en va de la peinture comme du langage,
dont les mots ne reproduisent pas, plus ou moins dans les moindres
détails, la chose décrite il s‘agit pour la peinture comme pourle langage
de caractériser en saisissant par omission, II n'y aurait, dit Socrate, ni
‘mots ni ceuvres dart si ceux-ci dédoublaient simplement les choses par
imitation. Les mots comme les peintures possédent plutét, par leur
capacité a la représentation non totalisante, cette force classificatoire de
la reproduction que Platon a reconnue, dans le Timée, aux modéles de
Yastronomie, par exemple. Parler de 'agencement et des modes d'action
du cosmos sans avoir « sous les yeux une représentation mécanique des
».Son
mouvements considérés, expose-ti, serait peine perdue »
Le fait que Platon compare son étude de la cité bonne a un tableau
présenté comme « image-modele » laisse de surcroit penser qu'il se fait
tune haute ide de la peinture. La capacité du peintre a représenter ainst
26, i, 606d (2011, p.1777 NAL).
i608 2014, p.1778 AE).
il 6030 2011, p73 NAT.
non, Republi, AOTbd 2011, p. 156-1964 (NAL)
Plton, Cagle $32 (2011, p 245-246 [Nal 7.) Voi Caton 2008, p.7
3. Plato, Tite, 40d (2011, 9.1999 (Nal.
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