ISEGGADEN N TAFAT
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Bilingue berbère-français
@ L'Harmattan, 2010
5-7, rue de l'Ecole polytechnique; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan l@wanadoo.fr
ISBN: 978-2-296-13299-3
EAN: 9782296132993
y Queef ALLIOUI
ISEGGADEN N TAFAT
20+X'X'.h.t t -t.X.-t
Bilingue berbère-français
L'Harmattan
Autres ouvrages de l'auteur
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Présentation des récits de ce livre
2 - Le jardin de l'ogresse
1
L. Frobénius, Contes kabyles, 4 tomes, traduction Makran Fetta, éditions
Edisud, Aix-en-Provence, 1995-1998.
Taos Marguerite Amrouche nous a gratifiés d'une
magnifique version (en français) dont le titre est Les chevaux
d'éclair et de vent. Une autre version - que j'ai relevée dans
la région du Guergour - ressemble davantage à celle que je
tiens de ma mère qui classait ce conte dans « le cycle de
Mdakkel », héros légendaire kabyle que nous avons déjà
rencontré dans mes précédents ouvrages 2. Ce fut donc ce
héros légendaire qui tua l'hydre à 7 têtes, que nous
retrouvons dans Le jardin de l'ogresse avec la particularité
suivante: il n'est plus fils unique mais l'aîné d'un petit frère
aventureux et imprudent répondant au prénom de
« Mazagran» (Mazerran). En volant au secours de son jeune
frère, parti à la découverte du jardin de l'ogresse, Mdakkel
sera en butte à beaucoup d'épreuves sur son chemin.
3 - Conte du coffre
2
Cf. L'ogresse et l'abeille, L'Harmattan, 2009.
3
Cf. Y. Allioui, Devinettes berbères, Groupe d'Etudes et de Recherches
Berbères de Paris V, Direction Fernand Bentolila, CILF, 1987, p. 381.
12
trois?» La deuxième énigme parle d'un arbre à douze
branches et dont chaque branche porte trente feuilles. La
troisième énigme qu'imposa le prince est celle qui rappelle le
titre du conte: « Un coffre fermé au-dessus du marché. »
Ce conte est l'un des préférés de mon père à cause de la
mise en avant du jeu des énigmes qu'il considérait comme
l'une des merveilles culturelles portées par la langue kabyle.
Ce jeu permettait aussi de varier la transmission orale et
d'obéir à une règle ancestrale. Ma mère disait: « On n'a pas
le droit de raconter pendant plus de quatre jours de suite des
contes sans les « couper» par d'autres procédés et méthodes
de transmission orale tels les mythes, la poésie, les joutes
oratoires, les proverbes, les énigmes ou d'autres jeux. Les
Anciens appelaient cette limitation à quatre jours: la borne
des contes (tilist n tmucuha). »
4 - Vava-Ynouva et Ghrova
5 - Le mythe du vent
6 - Le poète et l'hiver
4
On peut lire une version dans l'agenda berbère de F. et Ali Sayad
Agenda Berbère - Tiggura useggwas - Diffusion L'Harmattan, p. 35.
5 Une remarque d'intérêt sémantique s'impose encore ici: en kabyle, le
mot "hiver" est un sujet féminin.
6 Cf Enigmes etjoutes oratoires de Kabylie, L'Harmattan, 2006.
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7 - Le mythe de la langue
16
8 - Le mythe du sage des lumières
18
-
1 LES CHASSEURS DE LUMIERE