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Projet de Construction Métallique

DIMENSIONNEMENT D’UN PYLONE DE


TELECOMMUNCATION

Réalisé par :
ALLAI CHAIMA JERRARI ABDELILLAH

- GC 4 2015/2016 -

Encadré par : Mme. Amal Chahlafi


SOMMAIRE :
Introduction

Chap1 Conception et Choix des Matériaux


1. Usage du pylône
2. Caractéristiques et dimensions du pylône
3. Choix des matériaux
4. Le type d’appui
5. Choix des antennes

Chap2 Renseignements généraux


1. Le site
2. Vitesse du vent
3. L’acier utilisé
4. Norme et règlement
5. Charges et combinaisons

Chap3 Les Sollicitations


1. Les charges permanentes
2. Les surcharges d’exploitation
3. Les surcharges climatiques

Chap4 Les Fondations

Chap5 Assemblage et exécution

Chap6 Planning des Travaux

Conclusion
1
Introduction

Dans le cadre de l’application des notions acquises en construction


métallique, notre projet consiste à concevoir une nouvelle structure et
analyser les différentes sollicitations appliquées sur un pylône de
télécommunication.

Un pylône est une structure en béton armé ou support métallique vertical


destiné à porter des câbles électriques, des antennes de toutes sortes,
les ponts suspendus, l’éclairage public…

Dans ce rapport, nous allons commencer par la conception du pylône à


étudier en précisant l’utilité de l’ouvrage, les données relatives au projet,
le matériau à utiliser et les équipements de télécommunication à
installer, après on va préciser le règlement et la norme à appliquer, et
ensuite on va s’intéresser à la détermination des différentes sollicitations
qui peuvent agir sur la construction.
2
Chap1 :

Conception et Choix des Matériaux

3
1. Usage du pylône:

Il s’agit d’un pylône de télécommunication utilisé comme support pour les câbles
aériens (Pylônes de lignes électriques) ou les antennes (pylône GSM GSM-Global system
for mobile communication).

Pour notre projet on s’intéresse uniquement au pylône qui supporte les antennes.

2. Caractéristiques et dimensions du pylône


- Les caractéristiques:

Le pylône doit être caractérisé par:

 Résistant et stable: assurer la sécurité avec l’impératif de l’économie.


 Economique: prendre en considération le coût de l’édifice, les délais
d’exécution, le type de matériau à utiliser et le moyen de transport.
 Durable: éviter les entretiens trop fréquents.
 Accessibilité: faciliter l’entretien des projecteurs et le changement
éventuel des profilés qui constituent le pylône.
 Esthétique et non encombrant : le pylône ne doit pas obstruer la vue des
spectateurs et la circulation des personnes.

- Forme et dimensions:

 Forme du pylone:
Il existe trois types de formes constructives:

 les pylônes tubulaires à section circulaires.


 Pylônes constitués par un ou plusieurs profilés à âme pleine.
 Pylônes en treillis spatial à section transversale triangulaire ou carrée

Le type qu’on a choisi est le 3ème car :

 plus adapté pour les grandes hauteurs


 léger non encombrant, esthétique
 ne présente pas une grande surface exposée au vent
4
Concernant la section on a choisi la section triangulaire équilatérale car le vent frappe
dans toutes les directions.

La section triangulaire présente les avantages suivants:

 Le nombre réduit des membrures et des plans de treillis implique une économie
sur la main d’œuvre.
 La forme triangulaire est une forme géométriquement stable ce qui permettra
d’augmenter la rigidité de l’ensemble.
 Les coefficients de traînée Ct sont plus faibles pour une section triangulaire que
pour une section carrée

 Forme des mailles:

Notre pylône aura une triangulation en K avec montants.

Ce type de triangulation est caractérisé par :

 La facilité de calcule
 La facilité d’assemblage
 Moins encombrant
 Mais peut avoir un flambement des diagonales

 Forme des barres:


On a choisi les tubes circulaires pour les membrures ainsi que pour les diagonales et
les montants pour les raisons suivantes:

 ils se comportent bien en traction et en compression


 ils offrent une bonne résistance au flambement et à la corrosion du faite qu’elle
présente une seule face extérieure exposée.
 L’aérodynamisme de leur forme donne un grand avantage sur les autres profilés
en offrant une moindre résistance à l’écoulement de l’air.

 Dimensions:
-Pour la détermination de la largeur a on s’est basé sur deux conditions:

 Condition de non flambement : h/20 < a < h/10


 Condition de transport : a < 3,5m
On a h=35m donc 2 < a < 3,5

On a pris une largeur de 3,5m pour la base et 2m pour le sommet du pylône.


5
- Le pylône sera réalisé en atelier et assemblé sur chantier. Le transport se fera par
camion avec Remorque ce qui réduit La longueur, la largeur et le poids transportable, ils
seront limités respectivement à 12 m; 3.5 m et 15 tonnes.

On prévoit donc de le diviser en 4 tronçons: 3 de 10 m de hauteur et 1 de 5m. La longueur


de la maille doit être diviseur de 10 et de 5 soit une longueur de 5 m pour les 3 tronçons de
10 m et 2,5 m pour le dernier tronçon de 5m.

Pour minimiser les efforts sur les diagonales on a vérifié à ce que 30° < α < 45 °

3. Choix des matériaux


Le pylône est une structure verticale en bois, en béton armé ou en métal.

La construction en bois et en béton armé présente des inconvénients remarquables


dans le cas de structure à une hauteur importante:

 Le bois n’est pas assez résistant, il présente des difficultés de point de vue réalisation
donc non économique, très cher vu l’importance de la structure.
 Le béton armé ne sera pas économique, en effet la pression du vent va entraîner des
grandes sollicitations ce qui va aboutir à des sections importantes donc de poids propre
plus important, ajoutant les problèmes d’exécution.

>> Il reste à choisir le métal comme matériau de construction malgré l’inconvénient de


la corrosion qu’il présente. Mais on a des précautions à prendre pour lutter contre.

4. Le type d’appui
Il existe 3 types de pylônes GSM entre autres :

-Pylône autoportant:
Les pylônes autoportants sont des structures métalliques rigides fixées au sol par des
fondations en béton et dotés d’une structure ouverte ou fermée. Utilisés pour la transmission,
ils peuvent supporter plusieurs antennes de grande surface, fonctionnant à des fréquences
élevées.

-Pylône haubané:
C’est un mât soutenu par des haubans ou câbles en acier, ce type de pylône n’est pas
assez rigide car la section transversale du treillis et les sections des barres qui le constituent
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sont faibles. En plus cette solution représente un inconvénient majeur qui est l’encombrement
des câbles

-Pylône encastré-libre:
Ce type de pylône convient bien car il n’est pas encombrant, stable et esthétique.

On a choisi un pylône encastré libre dont la largeur est constante sur une hauteur et on fait
varier la largeur à partir d’une certaine hauteur.

5. Choix des antennes :


Notre projet est supposé dans le cadre d’installation d’un réseau de télécommunication
à l’intérieur d’une ville, afin d’accomplir le bon fonctionnement du réseau le pylône sera
équipé de :
 3 antennes GSM
 une antenne parabolique
 une antenne omnidirectionnelle

La conception:
A la fin de ce chapitre, et en se basant sur les données et les hypothèses fixés, on a pu établir
la conception en 2D sur Autocad et en 3D sur Robobat :

<Voir dessins dans Annexe 1>


7
Chap2 :

Renseignements généraux

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1. Le site
On s’est intéressé à la zone 3, donc on a choisi la ville de “Nimes”, une commune du sud-
est de la France, préfecture du département du Gard , le site est considéré comme normal
avec une altitude : Min. 21 m – Max. 215 m on reste toujours inférieur à 1000m.

2. Vitesse du vent
En se référant au règlement NV65, avec la donnée d’un site en zone 3 on aura :

 Une vitesse normale de 126 km/h


 Une vitesse extrême de 166.6 Km/h

3. L’acier utilisé
La nuance d’acier est choisie de telle sorte que l’acier soit doux qui est moins corrodant au
lieu de l’acier à haute résistance, pour la construction des pylônes, vu que ce dernier présente
l’inconvénient d’être plus fragiles aux basses températures et vulnérable aux chocs lors de la
construction et le transport.

D’où l’utilisation de la nuance Fe E24 disponible sur le marché de masse volumique


7850kg/m3

La corrosion de l’acier présente un problème majeur, pour cette raison qu’on doit faire recours
à des moyens de protection (galvanisation et peinture).

4. Norme et règlement
L’étude et le dimensionnement du pylône nécessite tout d’abord la détermination des
charges exercées sur ce pylône, le calcul et la vérification de sa résistance.

Pour la réalisation de ces exigences, il est primordial d’utiliser les normes suivantes:

 CM66 pour le calcul et la vérification de la résistance.


 NV65 pour la détermination des charges climatiques telles que le vent et la neige.
9
5. Charges et combinaisons

La vérification des éléments de la structure est établie suivant la méthode «des états
limites » Les états limites ultimes ELU et de service ELS.

-État limite ultime (ELU):


Soit :

 G : ensemble des charges permanentes.


 Q : ensemble des charges d’exploitations.
 W1: Charges dues au vent normal.
 W2: Charges dues au vent de la bissectrice.

Les combinaisons de charges en ELU selon CM66 sont indiquées dans le tableau suivant :

Cas Etat limite ultime ELU


ELU : 1.33 x G + 1.50 Q
ELU : 1.33 x G + 1.50 x W1
Combinaisons

ELU : 1.33 x G + 1.50 x W2


ELU : 1.00 x G + 1.75 x W1
ELU : 1.00 x G + 1.75 x W2
ELU : 1.33 x G + 1.42 x (Q+W1)
ELU : 1.33 x G + 1.42 x (Q+W2)

Puisque les effets du vent sont prépondérants alors on choisit la combinaison de charge
suivante: G+1,75V

- État limite de service (ELS) :


Les combinaisons de charges en ELS selon CM66 sont regroupées dans le tableau suivant :

Cas Etat limite de service


ELS : G + Q
ELS : G + W1
Combinaisons

ELS : G + W2
ELS : G +Q + W1
ELS : G +Q + W2
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Chap3 :

Les Sollicitations

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1. Les charges permanentes

-Eléments structuraux du pylône :

A cette étape de prédimensionnement, on peut les estimées à l’aide de la masse


volumique de l’acier qui est égale à 7.85 kg/cm3.

Montant Diagonale Membrue


Trançon
L(m) D(m) V(m3) P(kg) F(KN) L(m) D(m) V(m3) P(kg) F(KN) L(m) D(m) V(m3) P(kg) F(KN)
3,38 0,095 0,0239 187,79 1,878 4,251 0,095 0,03 236,5 2,365 2,5 0,095 0,0177 139,2 1,392

3,25 0,095 0,023 180,84 1,808 4,15 0,095 0,029 230,9 2,309 2,5 0,095 0,0177 139,2 1,392
4
3,13 0,095 0,0222 173,88 1,739 4,051 0,095 0,029 225,4 2,254 2,5 0,095 0,0177 139,2 1,392

3 0,095 0,0213 166,93 1,669 3,953 0,095 0,028 220 2,2 2,5 0,095 0,0177 139,2 1,392

2,88 0,085 0,0163 128,07 1,281 3,857 0,085 0,022 171,8 1,718 2,5 0,085 0,0142 111,4 1,114

2,75 0,085 0,0156 122,5 1,225 3,763 0,085 0,021 167,6 1,676 2,5 0,085 0,0142 111,4 1,114
3
2,63 0,085 0,0149 116,93 1,169 3,671 0,085 0,021 163,5 1,635 2,5 0,085 0,0142 111,4 1,114

2,5 0,085 0,0142 111,36 1,114 3,58 0,085 0,02 159,5 1,595 2,5 0,085 0,0142 111,4 1,114

2,42 0,06 0,0068 53,64 0,536 2,97 0,06 0,008 65,92 0,659 1,67 0,06 0,0047 37 0,37

2,33 0,06 0,0066 51,782 0,518 2,901 0,06 0,008 64,4 0,644 1,67 0,06 0,0047 37 0,37

2,25 0,06 0,0064 49,94 0,499 2,834 0,06 0,008 62,89 0,629 1,67 0,06 0,0047 37 0,37
2
2,17 0,06 0,0061 48,091 0,481 2,767 0,06 0,008 61,41 0,614 1,67 0,06 0,0047 37 0,37

2,08 0,06 0,0059 46,24 0,462 2,701 0,06 0,008 59,94 0,599 1,67 0,06 0,0047 37 0,37

2 0,06 0,0057 44,391 0,444 2,636 0,06 0,007 58,5 0,585 1,67 0,06 0,0047 37 0,37

2 0,05 0,0039 30,827 0,308 2,359 0,05 0,005 36,35 0,364 1,25 0,05 0,0025 19,27 0,193

2 0,05 0,0039 30,827 0,308 2,359 0,05 0,005 36,35 0,364 1,25 0,05 0,0025 19,27 0,193
1
2 0,05 0,0039 30,827 0,308 2,359 0,05 0,005 36,35 0,364 1,25 0,05 0,0025 19,27 0,193

2 0,05 0,0039 30,827 0,308 2,359 0,05 0,005 36,35 0,364 1,25 0,05 0,0025 19,27 0,193

-Eléments structuraux du pylône :

Après une recherche sur les antennes utilisées dans les pylônes de télécommunication on a :

Poids
L H D
(Kg)

Antenne GSM 0,3 2 _ 100


Antenne Parabolique _ _ 2,000 25
Antenne Omni-directionnelle 0,076 0,600 _ 1.5

<Ces tableaux sont annexés dans Annexe 2>


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2. Les surcharges d’exploitation

En effet, les montants pourront servir de marches d’échelle. Par conséquent on va vérifier
les montants pour une charge concentrée de 100 kg d’un ouvrier au milieu.

3. Les surcharges climatiques

Vu l’élancement du pylône, la charge climatique la plus prépondérante est le vent. Le


vent est un effet de pression et on a essayé dans la conception de diminuer la surface offerte
au vent. Maintenant on va déterminer la répartition de l’effet du vent.

- Pressions dynamiques :

 Pression dynamique de base q10 :

D’après le NV65, les pressions dynamiques de bases normales et extrêmes sont celle qui
s’exercent sur une paroi portée à une hauteur h inférieure à 10 m.

D’après le règlement on doit envisager dans les calculs une pression dynamique normale
et une pression dynamique extrême; le rapport de la seconde à la première est pris égal à1,75.

Il stipule que les pressions dynamiques de base normale et extrême sont celles qui
s’exercent à une hauteur de 10 m au-dessus du sol pour un site normal, sans effet de masque,
sur un élément dont la plus grande dimension est égale à 0.5 m. Il s’avère donc nécessaire
d’adapter la pression par des coefficients multiplicateurs. Elles sont indiquées dans les notes
de calcul.

 Modification de la pression dynamique de base :

La pression dynamique de base a été définie pour un élément particulier, dans des
conditions particulières. Il y a lieu à opérer quelques modifications pour tenir compte des
propriétés relatives à notre pylône
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a) Effet de la hauteur au-dessus du sol :
On considère que qh reste constante jusqu’à une hauteur de 10 m car il n’y a pas
d’obstacles. La variation de qh pour une hauteur inférieure à 500m est comme suit:

b) Effet de site :

Le règlement tient compte de la nature du site d’implantation (obstacles naturels) de la


construction par un coefficient multiplicateur appelé coefficient de site Ks. Il est fonction de
la région et du site. La carte est divisée en plusieurs régions et le site peut être de 3 ordres:
protégé, normal ou exposé.

On considère un site normal entouré par un sol horizontal, donc Ks=1.

c) Effet de masque

Ce coefficient est introduit afin de tenir compte des obstacles non naturels. Le pylône est

supposé à une grande hauteur, non exposé aux obstacles. Ainsi on prend Km=1

d) Effet de dimension

Les dimensions dépassent 50 cm on doit donc multiplier qh par un coefficient réducteur


Kd donné par l’abaque R III. 2 de l’article 1,244 du règlement. Kd est fonction de la plus grande
dimension (horizontale ou verticale) de la surface offerte au vent intéressant l’élément
considéré et de la cote h du point le plus haut de cette surface. On distinguera les effets sur
les équipements et ceux sur les éléments structuraux du pylône.

e) Coefficient dynamique :

Il faut ajouter les effets dynamiques à ceux statiques car on peut avoir une amplification
dynamique qui peut entrainer une résonance .Le coefficient dynamique  dépend des
caractéristiques mécaniques et aérodynamiques de la construction mais aussi de la période
du mode fondamental d’oscillation de la structure dans la direction étudiée.
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>> Après les différentes corrections avec q = qh Ks Km Kd 
On aura les résultats suivants :

q ext q Norm
q db (h) [DaN
H [DaN [DaN Kh Km Ks Kd Beta q (modifié)
/m²]
/m²] /m²]
0 131 75 1,00 75,00 1 1,25 0,87 1,5 122,34375
Tronçon
5 131 75 1,00 75,00 1 1,25 0,87 1,5 122,34375
4
10 131 75 1,00 75,00 1 1,25 0,87 1,5 122,34375
Tronçon 15 131 75 1,10 82,50 1 1,25 0,87 1,5 134,578125
3 20 131 75 1,19 89,06 1 1,25 0,87 1,5 145,2832031
23,33 131 75 1,24 93,00 1 1,25 0,89 1,5 155,1936869
Tronçon
26,67 131 75 1,29 96,63 1 1,25 0,89 1,5 161,2588978
2
30,00 131 75 1,33 100,00 1 1,25 0,89 1,5 166,8748378
Tronçon 32,50 131 75 1,36 102,36 1 1,25 0,91 1,5 174,6598936
1 35,00 131 75 1,39 104,61 1 1,25 0,91 1,5 178,4825814

-Action d’ensemble sur le pylône :

L’action d’ensemble du vent soufflant dans une direction donnée sur une construction est
la résultante R de toutes les actions P sur les différentes parois de la construction. La direction
de cette résultante différe généralement de celle du vent, elle peut se décomposer :
 suivant la direction horizontale du vent dite “traînée “ produisant un effet
d’entraînement et de renversement.
 suivant la direction verticale ascendante appelée “portance” produisant un effet de
soulévement et éventuellement de renversement.
Su

St

Sp représente la projection de la surface S de la construction sur un plan perpendiculaire


au vent et Ct le coefficient aérodynamique correspondant . Sp est appelé surface du maître –
couple . Su désigne La projection de S sur un plan horizontal et Cu son coefficient
aérodynamique,
15
Pour le pylône en treillis on remarque que Su est nettement négligeable devant Sp .
On s’intéresse donc juste au calcul de la force de trainée en utilisant la formule :

T = Ct . q. Sp

Le règlement résume les étapes de calcul de la force de trainée en se basant sur differentes
paramètres :

 Calcul pour les éléments structuraux du pylône :

L D S Sp ϕ
Montants 4 0,050
Maille 1 Diagonales 4,717 0,050 5,00 1,7619622
Membrures 2,5 0,050
Tonçon 1 0,35239245
Montants 4 0,050
Maille 2 Diagonales 4,717 0,050 5,00 1,7619622
Membrures 2,5 0,050
Montants 4,0833 0,060
Maille 3 Diagonales 5,3362 0,060 7,00 2,4040535
Membrures 3,3344 0,060
Montants 4,4167 0,060
Tonçon 2 Maille 4 Diagonales 5,6003 0,060 7,50 2,5166796 0,33561257
Membrures 3,3344 0,060
Montants 4,7497 0,060
Maille 5 Diagonales 5,8714 0,060 8,00 2,6305498
Membrures 3,3344 0,060
Montants 5,125 0,085
Maille 6 Diagonales 7,2505 0,085 13,20 4,6403004
Membrures 5,0016 0,085
Tonçon 3 0,34466914
Montants 5,625 0,085
Maille 7 Diagonales 7,6203 0,085 14,40 4,8725678
Membrures 5,0016 0,085
Montants 6,125 0,095
Maille 8 Diagonales 8,0042 0,095 15,75 5,7096122
Membrures 5,0016 0,095
Tonçon 4 0,35793955
Montants 6,625 0,095
Maille 9 Diagonales 8,4005 0,095 16,90 5,9771141
Membrures 5,0016 0,095

Validité 𝟎. 𝟎𝟖 ≤ 𝛗 ≤ 𝟎. 𝟑𝟓
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incidence normale à la face incidence suivant une bissectrice incidence parallèle à une incidence
Ct Ct Cx Cy

1,253301146 1,326650573 1,326650573 0,56

1,300284795 1,350142397 1,350142397 0,56

1,274926413 1,337463206 1,337463206 0,56

1,237769266 1,318884633 1,318884633 0,56

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 Décomposition des forces de trainées :
On décompose les forces de trainées en une composante perpendiculaire à la face n et une
force parallèle à la face.
Force de trainée (daN) n/t I II III
n 394,1376 102,4758 102,4758
incidence normale à la face 788,2752079
t 0 173,4205 173,4205
n 108,4732 108,4732 417,2045
T1 incidence suivant une bissectrice 834,4090003
t 183,57 183,57 0
n 583,7809 0 330,1845
incidence parallèle à une incidence 905,7015388
t -87,5475 0 513,2272
n 819,2569 213,0068 213,0068
incidence normale à la face 1638,513717
t 0 360,473 360,473
n 221,1742 221,1742 850,6701
incidence suivant une bissectrice 1701,340234
T2 t 374,2949 374,2949 1
n 1212,241 0 696,5142
incidence parallèle à une incidence 1841,880584 -
t 188,8583 0 1054,542
n 881,0124 229,0632 229,0632
incidence normale à la face 1762,024754
t 0 387,6454 387,6454
n 240,2991 240,2991 924,2272
incidence suivant une bissectrice 1848,454353
T3 t 406,66 406,66 2
n 1304,202 0 743,0981
incidence parallèle à une incidence 2003,943023 -
t 199,1234 0 1140,977
n 884,88 230,0688 230,0688
incidence normale à la face 1769,759914
t 0 389,3472 389,3472
n 245,146 245,146 942,8692
incidence suivant une bissectrice 1885,738496
T4 t 414,8625 414,8625 3
n 1311,3 0 737,6678
incidence parallèle à une incidence 2048,684719 -
t 194,0538 0 1156,936

 Calcul pour les équipements :

Effort de
L H D λ e Ct S q10 ks Kh δ
trainée (daN)
Antenne GSM 2 _ 6,67 32,225 1,34 0,6 75 1,25 1,38 0,925 96,52729706
0,3
Antenne _ _ 2,000 _
75 1,25 1,34 509,3669984
Parabolique 28,2667 1,4 3,1416 0,925
Antenne Omni- 0,076 0,600 _
7,89 75 1,25 1,40 8,133814009
directionnelle 35,2 1,37 0,0456 0,99
18
- Calcul de la trainée fictive résultante et du moment fictif :

On procède à une interpolation linéaire de la trainée. La distribution des pressions


dynamiques du vent est trapézoïdale pour chaque tronçon. Il faut noter que cette distribution
trapézoïdale est non sécuritaire mais elle sera compensée par un surdimensionnement des
barres.
La fig ci-dessous représente T Fictive puis T Interpolé en fonction de la hauteur.

Notations :

i : numéro du tronçon 0≤i≤5

 Ti’sup La trainée fictive (daN/m) à l’extrémité supérieure du ième tronçon.

 T’i inf La trainée fictive (daN/m) à l’extrémité inférieure du ième tronçon.

 R’i La trainée fictive résultante sur le tronçon i

 Dij bras de levier de résultante R’i dans la maille inférieure du tronçon j.

 Mij Moment dû à la résultante Ri dans la maille inférieure du tronçon j.

 Hi hauteur du tronçon i

La Trainee résultante de chaque tronçon i :

R’i= (T’iinf+ T’isup)*


19
Les différentes valeurs de R ‘i sont données par le tableau suivant:

Calcul de résultante
Ri
Element Hauteur Hi [m] Pression du vent a la base [DaN/m] Pression du vent en haut [DaN/m]
[DaN]
Tronçon
1 5 333,7496755 356,9651628 1726,79
Tronçon
2 10 363,2080078 333,7496755 3484,79
Tronçon
3 10 367,03125 363,2080078 3651,20
Tronçon
4 10 428,203125 367,03125 3976,17

Bras de levier :

On doit calculer les bras de levier c'est-à-dire les distances entre le point d’application
de la résultante d’un tronçon et la base de ces mêmes tronçons.

(𝟐 × 𝐓 ′ 𝐢 𝐬𝐮𝐩 + 𝐓 ′ 𝐢 𝐢𝐧𝐟) × 𝐡𝐢
𝟑 × (𝐓 ′ 𝐢 𝐬𝐮𝐩 + 𝐓 ′ 𝐢 𝐢𝐧𝐟)

Bras de levier
Elément Troçon1 Tronçon2 Troçon3 Tronçon4
Tronçon 1 2,528009011 12,528009 22,52801 32,52801
Tronçon 2 4,9295549 14,92955 24,92955
Tronçon 3 4,99127 14,99127
Tronçon 4 4,87179

Calcul des moments :

Moment (daN.m)
Element Troçon1 Tronçon2 Tronçon3 Tronçon4
Tronçon 1 4365,333338 21633,20429 38901,07525 56168,94621
Tronçon 2 17178,45598 52026,34015 86874,22431
Tronçon 3 18224,12109 54736,08398
Tronçon 4 19371,09375

< Les résultats des calculs des sollicitations sont annexés dans Annexe3>
20
Chap4 :

Les Fondations

21
Les Type des fondations se résument dans :

 Fondations superficielles

 Fondations semi-profondes

 Fondations profondes

Selon le type du pylône, la technique de mise en œuvre des fondations se diffère, pour
notre cas on a un pylône multipode et la mise en œuvre de ce type sera comme suit :

-Fondations semi-profondes (Massifs par béton) :

 Massifs sollicités à l’arrachement :


Dans le bâtiment, lorsque des efforts d’arrachement apparaissent, ils sont repris soit par
des fondations profondes sollicitées en traction, soit équilibrés par le poids propre de la
fondation.

Massifs à dalle :

Devant l’importance des efforts d’arrachement transmis aux pieds des pylônes
tétrapodes des lignes à haute tension, efforts pouvant atteindre plusieurs méganewtons,
les installateurs et notamment l’EDF ont mis au point, depuis des décennies, des massifs
adaptés pour reprendre de tels efforts, dits massifs à dalle, qui étaient calculés à l’origine
d’une façon assez empirique (méthode de l’angle de soulèvement).

À l’EDF, ces massifs font l’objet de séries normalisées de façon à permettre une
adaptation des dimensions à la valeur de l’effort à reprendre, au type de pylône et à la
qualité du terrain.

Une des caractéristiques particulières à certains de ces massifs est la présence d’un
redan d’environ 15 cm de largeur qui doit être coulé à pleine fouille. Ce redan joue un
rôle important, car il permet de s’assurer que la rupture par cisaillement se fera dans le
terrain en place (surface de cisaillement en pointillé sur la figure) et non dans le remblai
de comblement de la fouille, généralement de moins bonne qualité. Pour réaliser ce
22
redan il est nécessaire que le terrain présente un minimum de cohésion apparente, ce
qui est généralement le cas, sauf pour les sols immergés : des massifs sans redans sont
alors utilisés, mais ils sont beaucoup plus conséquents.

Fondation semi-profonde coulée à pleine fouille en terrain rocheux :

Actuellement, les fondations semi-profondes coulées à pleine fouille ne sont pas utilisées
pour reprendre des efforts d’arrachement autrement qu’en considérant leur poids
propre ; ceci sauf dans le cas où la fondation est coulée dans le rocher franc : massifs
standardisés type rocher d’EDF.

Ces derniers massifs sont utilisés surtout en montagne et uniquement quand la roche
franche est subaffleurante, c’est-à-dire à moins de 1 m de profondeur.

 Massifs sollicités en compression :

Massifs à dalle :

Les massifs à dalle se comportent comme une fondation superficielle et sont justifiés
tant vis-à-vis de la charge limite que des tassements par les méthodes classiques

Massifs coulés à pleine fouille :

Les massifs type rocher sont toujours stables vis-à-vis des efforts de compression.

Si des fondations semi-profondes coulées à pleine fouille dans les sols autres que le
rocher sont sollicitées en compression.

-Fondations profondes :

 Types de pieux utilisés:


La caractéristique essentielle des pieux supports de pylônes multipodes est qu’ils sont
sollicités autant en arrachement qu’en compression. Il y a donc lieu de choisir des types
de pieux adaptés aux terrains à traverser et mobilisant le frottement latéral le mieux
23
possible. Pour les ouvrages linéaires du moins, un autre élément à prendre en compte
réside dans le choix du matériel de battage ou de forage qui doit être adapté aux
conditions particulières : l’accessibilité des sites est souvent très difficile et le poste «
déplacement d’un support à l’autre » est très lourd. Pour ces différentes raisons, les
pieux les plus fréquemment utilisés sont de trois types :

 Pieux battus métalliques lisses :


Les pieux métalliques lisses peuvent être ouverts à la base ou fermés. Ils ne sont utilisés
que pour des efforts d’arrachement modérés. De plus, il faut s’assurer que le refus au
battage ne risque pas d’être obtenu prématurément, ce qui suppose une étude des sols
suffisamment conséquente. Il y a lieu également d’être très prudent dans le choix des
valeurs du frottement latéral. Si un refus prématuré est obtenu, il faut prolonger le pieu
en utilisant une autre technique (micro-pieu foré en général), ce qui entraîne un
surcoût important.

 Pieux battus enrobés :


Les pieux battus enrobés sont munis d’un sabot à base carrée pour les petits diamètres,
ou sont circulaires ouverts pour les gros diamètres. Dans ce type de pieu, un coulis de
ciment est injecté gravitairement au fur et à mesure de l’enfoncement du pieu.
L’expérience montre que ces pieux sont parfaitement adaptés aux fondations sollicitées
en arrachement, pourvu qu’ils puissent être battus jusqu’à la profondeur désirée.

 Pieux ou micropieux forés injectés


Le forage est généralement réalisé avec une machine travaillant en rotopercussion avec
un marteau fond de trou. Les pieux usuels sont forés dans des diamètres variant entre
140 et 450 mm. Le forage est équipé d’un tube métallique qui sert d’armature. En tête
des micropieux est coulé un chevêtre, même s’il n’y a qu’un seul micropieu par appui. Ce
chevêtre permet de liaisonner correctement le support et la fondation, il facilite
également la reprise des efforts secondaires horizontaux.
24
Chap5 :

Assemblage et Exécution

25
Les assemblages prévus dans notre projet se limitent sur le soudage et le coulage vu le profilé
circulaire des sections des barres mises en œuvre :

1. Le Soudage
Le soudage consiste à fondre l'acier localement avec ou sans apport de métal (toujours
de l'acier) de manière à reconstituer une continuité de la matière aussi parfaite que possible.
Le procédé le plus courant en construction métallique est la soudure à l'arc qui utilise la
chaleur produite par un arc électrique pour porter l'acier à la température de fusion.
Le soudage est un procédé très efficace mais qui peut exiger un contrôle a posteriori des
pièces assemblées (examen visuel, rayons X...). Une partie des soudures est le plus souvent
réalisée en atelier, parfois sur des bancs automatisés (par exemple pour les PRS). La plupart
des entreprises de construction métallique est aujourd'hui bien équipée en bancs de
soudage.
Les positions de soudage peuvent s'effectuer pour des pièces :

 à plat bout à bout ;


 à plat superposé ;
 à plat d'angle.

2. Le collage

Encore expérimental, le collage de pièces métalliques ne s'emploie en pratique que


pour des pièces d'enveloppe où les contraintes mécaniques à prendre en compte sont faibles
(par exemple raccord d'angle pour un bordage). Néanmoins les progrès très importants
réalisés ces dernières années dans les colles laissent prévoir un grand développement de ce
type d'application.
26
On distingue plusieurs types de liaison, suivant les éléments reliés :

 appui au sol d'un poteau ;


 liaison poteau-poteau ;
 liaison poteau-poutre ;
 liaison poutre-poutre ;
 liaison dans les poutres treillis ;
 liaison poutre-voile en béton armé ;
 nœud dans les structures spatiales.

L’Exécution du pylône se déroulera comme suit :


 Achat des matériaux.
 Opérations sur les aciers:
 coupage et façonnage des aciers
 Réalisation des tronçons:
 assemblage des tubes
 Protection contre la corrosion :
 Première couche de peintures
 Préparation du chantier:
 terrassement
 installation de grue
 Transport des tronçons:
 fixation du premier tronçon sur la fondation
 montage des autres tronçons
 Phase finale:
 fixation des antennes
 application d'une couche de peinture
 nettoyage final du site
27
Chap5 :

Planning des travaux

28
On a subdivisé le projet en sous taches et les ordonner chronologiquement tout en
respectons le délai et le cout du projet. Dans notre cas on va ordonner les taches en se basant
sur les données précitées.

29

< Le planning sur MS Project est annexé dans Annexe4>


Conclusion
Au terme de ce projet, nous avons :
 conçu la structure
 choisi les matériaux convenables
 calculé les sollicitations appliquées sur le structure
 savoir quelques notions sur les fondations ainsi que le mode
d'assemblage
 élaboré la méthodologie d’exécution
 élaboré le planning d'exécution

Ceci nous a permis de synthétiser et d'acquérir de nouveaux concepts de


construction métallique notamment le calcul des structures: matières
incontournables pour l'exercice de notre fonction.

De plus nous avons compris certains principes de calcul des structures, structures
de plus en plus utilisées avec l’explosion des télécommunications. A travers ce
projet nous avons senti et surmonté les difficultés que rencontrent l’ingénieur –
concepteur.
30

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