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1.

Introduction
Initialement conçues comme des artères dupliquant les liaisons terrestres à longue distance, les
liaisons par satellite ont rapidement conquis des marchés spécifiques. Les systèmes de télé-
communications par satellite offrent en effet trois propriétés, qu’on ne trouve pas, ou à un degré
moindre, dans les réseaux terrestres :
 possibilité de diffusion ;
 large bande ;
 rapidité de mise en œuvre et de reconfiguration.
 …………….
L’ENNA a … vers les transmissions satellitaires. En fait, elles sont essentiellement
complémentaires dans les régions qui disposent de supports de transmission terrestre : elles offrent
un recours en cas de défaillance des liaisons terrestres, ou pendant le traitement des raisons de
pannes (restauration des câbles). Donc, pour assurer une redondance de service de la transmission Commented [BH1]: Prq vous voulez passer au transmission
des données radar on doit disposer d’un système de transmission par satellite qui est indépendant satellitaire ??

des liaisons filaires et faisceaux hertziens


Ainsi, les transmissions satellitaires permettent d’offrir le service -transmission des données
radar- à des populations isolées ou dans des régions difficiles d’accès (Sud d’Algérie).
Les satellites interviennent enfin comme complément aux systèmes de transmission des données
radar terrestres

2. Système de télécommunications par satellite


Un système de télécommunications par satellite est composé de deux secteurs :
 un secteur spatial
Le secteur spatial comporte le satellite et l’ensemble des moyens de contrôle situés au sol, c’est-
à-dire l’ensemble des stations de poursuite, de télémesure et de télécommande (TT&C : tracking,
telemetry and command), ainsi que le centre de contrôle du satellite, où sont décidées toutes les
opérations liées au maintien à poste et vérifiées les fonctions vitales du satellite.

 un secteur terrien
Le secteur terrien est constitué par l’ensemble des stations terriennes, le plus souvent raccordées
aux terminaux des usagers par un réseau terrestre, ou directement dans le cas de petites stations
(VSAT : very small aperture terminal) et de stations mobiles. Les stations se distinguent par leur
taille, qui varie selon le volume de trafic à acheminer sur la liaison spatiale, et selon le type de trafic
(téléphone, télévision, données). Les plus grandes sont équipées d’antennes de 30 m de diamètre et
les plus petites d’antennes de 0,6 m (stations de réception de la télévision directe). On distingue en
outre les stations fixes, les stations transportables, les stations mobiles. Certaines stations sont à
la fois émettrices et réceptrices. D’autres sont réceptrices uniquement (RCVO : receive only)
Figure 1 : Composantes d’un système de télécommunications par satellite

2.1. Secteur spatial


Avant de s’intéresser aux technologies satellites et VSAT en particulier, il est bon de rappeler
quelques notions sur les satellites et leurs particularités. Tout d’abord, il est strictement nécessaire
de définir à tout moment quelles sont les caractéristiques du satellite avant d’établir des
transmissions.

2.1.1. L’évolution des satellites


L’exploration de l’espace est un domaine passionnant qui a depuis toujours fasciné l’esprit des
savants. Cependant l’idée de placer un objet en orbite autour de la terre a commencé à voir la
lumière il y a un siècle. A la fin de la deuxième guerre mondiale, le concept de satellite a vu le jour.
C’est le britannique Arthur C. Clarke qui introduit, le concept de communication par satellite.
L’Union Soviétique a lancé le premier satellite artificiel : Spoutnik 1 en 1957. Ce satellite était une
simple sphère métallique d’un diamètre de 58 cm équipée d’un simple émetteur radio diffuse son
célèbre (bip bip).
Les premiers satellites lancés étaient passifs (un réflecteur), ils avaient simplement le rôle de
réfléchir les signaux émis par les stations terrestres. L’inconvénient majeur était que ces signaux
étaient diffusés dans toutes les directions et pouvaient donc être reçus par n’importe quel pays du
monde. Et puis, pour que ces satellites fonctionnent normalement, il fallait se disposer de grandes
antennes au sol pour pouvoir avoir une grande puissance d’émission et de réception. En 1960, les
Américains ont réussi à mettre en orbite leur premier satellite en mode passif. Les deuxièmes types
de satellite qui été lancés étaient actifs. C'est-à-dire qu’ils possédaient leur propre ensemble de
réception et d’émission. L’utilisation des satellites à des fins commerciales à commencé en 1965.
(1)

2.1.2. Différents types de satellites


Le satellite a permis une liaison de télécommunication, mais il existe d’autres satellites qui
observent en permanence notre planète, certains nous renseignent sur les courants marins ou la
hauteur des vagues, d’autres photographient la terre. Grâce au satellite d’aide à la navigation les
avions et les bateaux peuvent connaitre instantanément leur position. L’armée elle aussi a ses
propres satellites qui lui permettent de communiquer sur des fréquences réservées mais aussi
d’observer, comme l’espace n’a pas de frontières, on peut espionner les voisins sans créer
d’incidents diplomatique. Les satellites d’astronomies comme le télescopes Abel nous envoient des
photos de l’univers d’une netteté extraordinaire car ils sont au dessus de l’atmosphère, et la station
spatiales international elle aussi est satellisée tout comme les astronautes qui travaillent à son bord,
ils gravitent autour de la terre à 28 000km/h. (3)

2.1.3. Les orbites


L’espace ça commence à 150 km au dessus de nos têtes quand il y a quasiment plus d’air, au
dessous c’est ce qu’on appelle l’atmosphère. La plus part des satellites se trouvent à une altitude
comprise entre 200 et 1 500km, il y en a qui sont encore plus loin entre 10 000 et 20 000 km on
trouve les satellites qui constituent le système de positionnement (GPS), et plus loin encore à 36
000 km de la terre les satellites de télécommunications. Tous ces satellites tournent autour de la
terre sur des orbites très différentes, certains suivent le plan de l’équateur (orbite géostationnaire),
d’autres passent par les pôles (orbite polaire), d’autre encore circulent entre les deux (orbite
inclinée). (3)

2.1.4. Satellite de télécommunication


2.1.4.1. Définition
Un satellite de télécommunication est un élément spatial qui peut être considéré comme une sorte
de relais hertzien. En effet, il ne s’occupe pas de la compréhension des données : ce n’est qu’un
simple miroir. Son rôle est de régénérer le signal qu’il a reçu et de le retransmettre amplifié en
fréquence à la station réceptrice. De plus, il est également possible d’établir des liaisons directes
entre satellites. (1)
On trouve une antenne de réception qui capte le signal envoyé du sol, et de chaque coté deux grande
antennes qui en principe s’ouvrent et renvoient le signale vers les paraboles situées dans des divers
stations au sol, et pour faire ce travail ce satellite doit être forcement en permanence au dessus du
même point, et se situer sur une orbite à approximation de 36 000km d’altitude.

2.1.4.2. Orbite géostationnaire


Pour que le satellite soit en permanence au dessus du même point, il doit accompagner le
mouvement de la terre, autrement dit, faire comme elle un tour en 24h, et ces conditions ne sont
réunies que lorsque le satellite est sur le plan de l’équateur à 35 786 Km de notre planète, seul les
GEOs offrent un relais fixe par rapport à un point de la Terre1 et là le satellite comme la terre fait
un tour en 24h. Dans ces conditions quand on est en hémisphère Nord, on oriente pour capter ce
satellite la parabole vers le Sud, et quand on est à l’équateur on oriente la parabole à la verticale.

Figure : Orbite géostationnaire


2.1.4.3. Couverture
L’altitude et l’orbite d’un satellite définissent la couverture radioélectrique du satellite : il s’agit
de la région de la terre à l’intérieur de laquelle une performance minimale est garantie.
Pour un satellite géostationnaire, il peut ainsi fournir de façon continue des informations
couvrant une très vaste zone circulaire, centrée sur un point fixe de l'équateur et s'étendant sur
environ 42 % de la surface de la terre. Il faut un réseau de 5 ou 6 satellites pour couvrir l'ensemble
du globe.

Figure : Couvertures des satellites géostationnaire

2.1.4.4. Le délai de propagation


Le temps de propagation des ondes électromagnétiques d'un système satellitaire géostationnaire
est d'environ 270 millisecondes. Ce délai représente le temps aller-retour que prend un signal pour
parcourir une distance dans l’approximation de 35 800 Km dans l'espace et revenir. En ajoutant le
temps de traitement des signaux le satellite, on obtient un délai total approximatif de 320
millisecondes. (1)

2.1.4.5. Les bandes de fréquences


Pour éviter un chaos total dans le ciel, une réglementation internationale spécifique et stricte a
été mise en place par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT-T) concernant la
répartition des fréquences; elle fait partie intégrante du règlement international des
radiocommunications. Cette réglementation définit notamment la position orbitale des satellites et
les bandes de fréquences qu’ils doivent utiliser et respecter.

Symbole littérale Désignation nominale Exemples (GHz)

L Bande des 1,5 GHz 1,525-1,710

S Bande des 2,5 GHz 2,5-2,690

C Bande des 4/6 GHz 3,4-4,2


4,5-4,8
5,85-7,075

X Bande réservé aux


opérations militaires

Ku Bande des 11/14 GHz 10,7-13,25


Bande des 12/14 GHz 14,0-14,5

K Bande des 20 GHz 17,7-20,2

Ka Bande des 30 GHz 27,5-30,0


Tableau : Fréquences des services satellites

2.1.5. L'architecture globale du …..


Le satellite comporte un certain nombre des canaux ou transpondeurs (de l'anglais "transponder",
pour "TRANSmitter/rePONDER") qui lui permettent de recevoir les signaux d'une fréquence
donnée et de les retransmettre vers la terre sur une autre fréquence afin d'éviter les interferences
entre liaisons. Ils sont donc composés d'un couple émetteur/récepteur.
Chaque canal (transponder), étant équipé d’un amplificateur d’émission opérant dans une sous-
bande particulière de la bande totale allouée au satellite (figure ??).++ Commented [BH2]: Je pe ajouter une justification

Les ondes radioélectriques porteuses émises par les stations terriennes sont reçues par le satellite
et réparties dans les différents canaux selon leur fréquence grâce aux filtres d’entrée de canal
(IMUX) : ces liaisons s’appellent liaisons montantes (uplink). Après amplification dans chaque
canal, ces porteuses sont regroupées par les filtres de sortie de canal (OMUX) sur l’antenne
d’émission. Le satellite les émet, à son tour, vers les stations terriennes réceptrices : ce sont les
liaisons descendantes (downlink).

Figure :??????

2.2. Secteur terrien


On a déjà vus au précédent que le secteur terrien regroupe les équipements des stations terrestres
pouvant communiquer avec les satellites. Son antenne est reliée à un modem permettant de
convertir les données numériques en signal analogique et vice-versa. Dans le cas de notre étude, il
s’agit bien d’VSAT (Very Small Aperture Terminal).

2.2.1. Présentation de la technologie VSAT


Avant de commencer la présentation de ce système, il faut savoir que le VSAT n'est pas une
technologie normalisée mais plutôt un concept. En effet, chaque constructeur a sa propre manière
d'implémenter le système. Même si tous les systèmes fonctionnent sur le même principe, la plupart
des détails techniques et des définitions de protocoles utilisés sont bien gardés par chaque
constructeur.
Le VSAT est un système qui repose sur le principe d'un site principal (le hub) et d'une multitude
de points distants (les stations VSAT). (1)
Figure :???????
Le hub
C’est le point le plus important du réseau, c'est par lui que transite toutes les données qui
circulent sur le réseau. Le HUB assure la gestion dynamique des ressources de satellite, en jouant le
rôle de répartiteur. Il permet aussi de configurer le réseau et de contrôler à distance les activités et
les performances de chaque station périphérique. C'est aussi lui qui gère tous les accès à la bande
passante (1)
De part son importance, sa structure est conséquente:
-Equipements de commutation (routeur.
-Equipements de transmission (Les Modems, amplificateur…)
-Système de gestion de réseau (switch.
-D’une antenne de station plus grande que celle des stations périphériques

Figure :????????
Les stations VSAT
Elles permettent de connecter un ensemble de ressources au réseau. Dans la mesure où tout est
géré par le hub, les points distants ne prennent aucune décision sur le réseau ce qui a permis de
réaliser des matériels relativement petits et surtout peu coûteux. Dans la plupart des cas,
Une station VSAT n'est donc pas un investissement important et l'implantation d'un nouveau
point dans le réseau ne demande quasiment aucune modification du réseau existant. Ainsi une
nouvelle station peut être implantée en quelques heures et ne nécessite pas de gros moyens. (il suffit
d'un technicien spécialisé). (1)
On trouve dans une station terrienne une antenne et les équipements électroniques d'émission et
de réception. Ces équipements sont en général redondants dans chaque station : un équipement en
service et un en secours.
La principale particularité étant la présence d'un système automatique de poursuite permettant de
pointer en permanence l'autre antenne vers le satellite quels que soient les mouvements résiduels de
celui-ci et les conditions locales du vent. (3)
La puissance demandée à l'émetteur d'une station terrienne est fonction du signal à
transmettre (type de modulation choisi) et aussi des dimensions de l'antenne.

Antenne de la station VSAT

L’antenne VSAT est une antenne parabolique de diamètre que varie selon les besoin. Dans le choix d’une
antenne VSAT, il est important de vérifier que les bandes de fréquences correspondent bien à l’application,
et que son gain en émission et en réception et sa température de bruit sont corrects pour satisfaire au bilan de
liaison. (2)

2.2.2. Architectures des réseaux VSAT


Il existe trois types de réseaux VSAT :
 Réseau étoilé
Dans ce type de réseau, tous les VSAT communiquent par l’intermédiaire d’une station principale
appelée « HUB », de taille, donc de gain bien supérieur aux antennes périphériques appelées
« remote » de communiquer directement entre elles. Une double bonde via le hub sera nécessaire.
 Réseau maillé
Le réseau maille permet à toutes les stations de communiquer entre elles. Ce type d’architecture ne
dispose pas de hub, ce qui nécessite une taille conséquente. Toutefois une station devra faire
fonction de station maitresse pour gérer et superviser le réseau.
 Réseau hybride
Le réseau hybride est la mise en commun de la configuration maillée et étoilée.

Figure : 1-Réseau étoilée ; 2-Réseau maille ; 3- Réseau mixte

2.2.3. Pourquoi choisir cette technologie ?


L’ENNA a choisi la technologie VSAT grâce aux performances qu’elle offre cette dernière car
elle permet de mettre en place des réseaux multi technologies à très grande échelle. D’où un des
pays qui ont une très grande superficie ou dans le lequel le réseau filaire est peu développé, un
système comme le VSAT peut être une solution judicieuse car la position géographique n'a plus
guère d'importance, il faut juste voir le ciel.
Le fait d'utiliser un satellite géostationnaire pour la couverture permet d'avoir une large
couverture (en moyenne presque un hémisphère), en effet la transmission devient indépendante des
infrastructures terrestre d’où une forte diminution des liaisons filaires.
Le nombre de points à connecter et lui aussi un facteur déterminant dans le choix de la
technologie à utiliser. Avec un réseau de type filaire, il doit y avoir une LS par point vers le site
central. Si le réseau comporte autant de points cela fait un nombre important de routeurs pour
connecter les LS au site principal. Le choix est vite pris.
En plus du réseau de données, le VSAT permet de mettre en place un réseau téléphonique. Grâce
à ce système, toutes les communications internes à l'entreprise, quel que soit le lieu du site et vers
n'importe quel autre site deviennent presque gratuites puisque qu'elles sont absorbées par le réseau
VSAT.
L'évolutivité est aussi un des gros avantages de ce système. En effet, connecter un nouveau
point, ne demande pas de gros moyens techniques et financiers. Il ne faut pas plus de quelques
heures à un technicien qualifié pour mettre en place la connexion.
Alors le choix est justifié est le système VSAT adaptés aux besoins d’établissements ENNA.

3. Technique de transmission des données radar


3.1. Architecture du système de transmission
Avant d’être transmis vers le satellite, notre données radar subirent à certains traitements au
niveau de la station VSAT émettrice, le processus contraire est fais au niveau de la station
réceptrice pour extraire la donnée
Figure :??????
 L'unité intérieure (In Door Unit)
L'UDI qui est l’ensemble de matériels qui sera installé et configuré à l’intérieur du bâtiment, est
généralement un modem satellite à boîtier unique qui est connecté à l'équipement informatique du
client dans notre cas c’est le RHP qui nous donne la donnée radar que nous voulons transmettre via
VSAT.
Un modem satellite est utilisé pour établir des transferts de données en utilisant un satellite
de communication comme relais. Il fait l’opération de modulation et du codage (FEC)
Le modem de l'IDU VSAT peut être configuré pour prendre en charge une large gamme de débits
de données en sélectionnant grâce à une interface de configuration :
- Le mode (Ex : mode IP)
- La fréquence (la largeur de bande allouée)
- La puissance d’émission en dBm
- Le code correcteur d’erreur FEC
- Type de modulation
- symbole et Taux de codage FEC
En réception le modem fait le processus inverse (démodulation, décodage) pour extraire le signal
utile.

 L'unité extérieure (Out Door Unit)


En émission les signaux prevenant du modem VSAT sont des signaux base fréquence (bande L)
d’où la nécessité de les converties en des signaux SHF (bande C ou bande K) dédiées aux
transmissions par satellite (comme les distances à parcourir par le signal pour la transmission sont
énormes, des fréquences plus élevées sont utilisées car elles subissent moins d'atténuation). Pour ce
faire on utilise un BUC (Bloc Up Converter)

 Bloc convertisseur élévateur (Bloc Up Converter)


Un BUC c’est un dispositif de transmission, est utilisé pour la liaison montante des signaux
satellites. Il fonctionne en convertissant une fréquence inférieure (ex : bande L) à une fréquence
plus élevée (ex : bande Ku).
Le câble du modem satellite intérieur fournit les signaux à transmettre qui sont dans une bande
entre 950 et 1450 MHz dans le câble, qui sera converti dans un mélangeur en hyperfréquence de la
bande Ku (14-14,5 GHz), en utilisant une fréquence de translation de l'oscillateur local (pour un
BUC universel est de 13,050 GHz). D’où :
Fréquence de sortie (GHz) = Fréquence d'entrée (MHz) + 13.050 GHz. (5)

Le signal de réception doit être abaissé car les signaux SFH reçus du satellite sont des signaux à
haute fréquence qui subissent une plus grande atténuation tout en traversant les câbles utilisés pour
la transmission en intérieur et Les hautes fréquences d'émission du satellite (exprimées en GHz) ne
sont pas aptes à être reçues directement par le modem du satellite. Elles doivent être converties en
MHz : c'est le rôle du LNB (convertisseur à faible bruit), pour qu’ils deviennent adapter à
l’équipement VSAT.
 Convertisseurs de bloc à faible bruit (Low Noise Block)
Le LNB doit convertir la fréquence reçue et l'amplifier, en ajoutant de par ses composants
électroniques un minimum de bruit parasite. Cette opération est effectuée par l'oscillateur local du
LNB (OL), qui transforme la fréquence reçue en GHz par la fréquence BIS en Mhz.
La BIS (Bande Intermédiaire Satellite) est la fréquence qui peut être acceptée par le modem
VSAT du récepteur satellite : 950 à 2050 MHz pour les plus anciens et 950 à 2150 MHz pour les
nouveaux modèles. (4)

Les BUC sont généralement utilisés avec les convertisseurs à faible bruit (LNB). Les BUC
constituent la partie «transmission» de l'équipement tandis que les LNB sont des down-
convertisseurs, la section de réception de l'équipement.

Figure : BUC et LNB

3.2. Bilan de liaison


Le bilan de liaison est un calcul par étapes permettant de déterminer la qualité de la liaison
satellitaire. Les détails varient selon le type de signaux, de modulation et le choix du FEC , mais
le principe est le même.
Objectifs
- D'être capable d'identifier et d'évaluer tous les éléments de gain ou de perte de puissance
- De savoir prédire si un lien radio va fonctionner ou pas
- De pouvoir ajuster les équipements en fonction des besoins du projet
- D'utiliser des outils plus ou moins automatiques

Dans le cas d’une liaison numérique c’est le taux d’erreur acceptable par le protocole utilisé qui sera
l’objectif de qualité. Selon le codage utilisé, ce taux d’erreur sera obtenu pour un rapport Eb/N0
minimum, qui correspond à un rapport signal sur bruit à l’entrée du démodulateur.
 Eb est l’énergie par bit.
 N0 est la densité spectrale de bruit.

Le taux d’erreur brut acceptable dépend du type de code correcteur et de protocole utilisé. (6)

4. xx

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