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25 aotit 2010 Affaire Dutroux et Implication de la Gendarmerie Analyse des documents ci-joints Inventait is Afin de vous permettre une lecture plus aisée, nous avons mis l'ensemble des documents en un seul fichier. Les pages sont numérotées a la main de 1 31, en basa droite. Chiffres entourés dun cercle, - Rapport Commission d’enquéte parlementaire (extrait) du 16 /02/1998 (Page 1) - Fax du BCR en date du 16 aout 1995 (Page 3) - Procés verbal Comité P, Audition Gilot, commandant Grace Hollogne (Page 6) - Fax Charleroi, Opération Décime (Dutroux aménage des Caches) du 21/10/1993 (Page 9) - Fax Michaux du 04/08/1995, Dutroux aménage des caches (Page 10) - Audition du serrurier qui entend des voix lors de la perqui du 13/12/1995 (Page 12) ~ PV de perqui de Michaux du 13/12/1995 (Page 16) - _ Requisitoire de perquisition du juge perqui du 19/12/1995 (Page 19) - PV de perqui de Michaux du 19/12/1995 (Page 21) - PV de perqui du 13 aod 1996 de Michaux (Page 24) ~ Lettre que Sabine a écrite et retrouvée chez Dutroux aprés la découverte des filles le 15 aoatt (Page 29) ~ PV de Michaux en date du 15/08/1996 Rapport de la commission d’enquéte parlementaire du 16/02/1998 Ce rapport est erroné cara été établi suite a de fausses déclarations de la part des Gendarmes. En effet, le Comité P qui était chargé de faire toute la lumiére sur le réle de la Gendarmerie des la disparition de Julie et Melissa (juin 1995) a rédigé un faux rapport pour ne pas impliquer la responsabilité et la complicité de la Gendarmerie. Un juge d’Instruction (toujours en activité aujourd’hui) qui travaillait & I'époque, octobre 1996 au Comité P (Police des Polices) déclare qu'on I’a obligé a rédigé un faux rapport & attention de la commission d’enquéte parlementaire. Le rapport du comité P remis & la commission d’enquéte parlementaire, fait entre autre état d'un rapport interne de la gendarmerie du 16 aot faisant mention textuellement d’un mandat de perquisition qui devait étre sollicité auprés de la juge en charge de la disparition de Julie et Melissa, Martine Doutrewe. (page 2) C'est complétement FAUX. Nous nous sommes procurés le rapport du 16 aoat et la Gendarmerie a bien précisé qu'il fallait trouver un prétexte de vol pour perquisitionner chez Dutroux. La Gendarmerie possédait déja de nombreuses informations sur Dutroux, et le Gendarme Michaux le premier. C'est toujours lui qu'on envoyait faire les mauvaises besognes. Dans le rapport du 16 aodt 1995, moins de deux mois aprés la disparition de Julie et Melissa, ilest fait état de caches aménagées dans la cave et de coup que Dutroux aurait fait en juin. Le Fax est rédigé par Charleroi qui enquéte sur Dutroux et est adressé 4 Grace Hollogne qui enquéte sur la disparition de Julie et Melissa. L’objet du rapport ne permet aucun doute : « disparition de Julie et Melissa ». Lors de la commission d’enquéte, publique et retransmise a la télévision, la Juge d'instruction Martine Doutrewe a toujours affirmé n’avoir jamais été avertie par la Gendarmerie d'un suspect nommé Dutroux. Il ya méme eu une terrible confrontation entre Le Gendarme Lesage et Madame Doutrewe ou le président Verwilgen a dit : « Un de vous deux ne dit pas la vérité » | Nous avons pu nous procurer I'audition du Gendarme Gillot (Page 6) , commandant de Grace Hollogne, entendu au Comité P. Cette audition ne sera pas remise a la commission d’enquéte et le Comité P fera un faux rapport en omettant cette audition. Le commandant Gillot reconnait que la Gendarmerie n'a jamais rédigé de PV et n’a jamais ‘communiqué les informations & Martine Doutrewe, « conformément aux instructions ». La Gendarmerie était bien au courant des agissements de Marc Dutroux et depuis 1993 au moins, soit deux ans avant la disparition de Julie et Melissa. Pour preuve le Fax du 21/10/1993 (Page 9) ayant mené & opération Décime. Dutroux aménage des caches dans ses caves pour y séquestrer des filles... Un autre rapport datant du 4/08/1995 (Page 10) fait encore état de mémes informations, Ce rapport est rédigé par le Gendarme... Michaux et nous sommes un mois et demi aprés la disparition de Julie et Melissa ! Début décembre 1995, Dutroux est arrété par la police de Charleroi. Le juge Lorent a délivré un mandat de perquisition a la Police suite a cette arrestation pour un vol de camion. Le Gendarme Michaux va alors trouver le Juge Lorent et se fait remettre le mandat sans dire au juge le motif réel de sa demande. Rappelons-nous, le contenu du fax du 16 aout 1995 {page 3), obtenir des mandats de perquisitions, sous motif de vols, afin de s’assurer de la présence ou du passage d’enfants... Michaux a bien obéi ! En effectuant cette perquisition en date du 13 décembre 1995, il est donc bien au courant de ce qu'il recherche et que Dutroux a aménagé des caches dans la cave ! Ileffectue done la perquisition en présence de deux collegues et d’un serrurier, Alain Lejeune. Michaux rédige un PV de perquisition (page 13) trés court et précise 4 deux reprises que le serrurier I'a accompagné durant toute la durée de la perquisition... Pourquol insister sur cela, s‘il n’y a pas eu d’incidents.. Incidents, ily en aura. Et nous le découvrons a la lecture de | audition du serrurier (page 12). En effet, selon I'audition du serrurier, Dés le début de la perquisition Michaux serait directement descendu a la Cave et TOUT SEUL ! (page 13). Pourquoi Michaux a-t-il menti dans son PV en disant qu'il était accompagné du serrurier ? Pourquoi est-iI descendu directement et seul a la cave (Ia oitil savait qu’une cache était aménagée) ? Lors de cette perquisition Michaux a saisi une cassette super8 o¥ I'on voit Dutroux poser figrement devant la cache... La fameuse cassette dont la Derniére Heure a parlé le 20 aout 2010! En date du 19/12/1995 Michaux effectue sa deuxime perquisition au domicile de Dutroux Le Réquisitoire du juge Lorent (page 19) demande qu’ des fins de préservation de immeuble, Yon coupe les compteurs d'eau, de gaz et d’électricité. Michaux dans son PV du 19/12/1995 (page 21) va a I'encontre de ces directives et se justifie... Nous ne coupons pas 'électricité pour cause de denrées périssables dans le congélateur et le frigo)... (page 23) Pour info, en coupant I'électricité, il aurait coupé l'aération de la cache dans la cave ! En date du 13 aoiit 1996, alors que Dutroux vient d’étre arrété par le juge Connerotte, Michaux effectue une nouvelle perquisition chez Dutroux (page 24), Sabine et Laetitia sont enfermées dans la cache... Michaux passera une fois de plus & coté, pourtant, il écrit dans son PV quill est accompagné d'un maitre chien pisteur... Pas de mention du nom du maitre chien, ni du chien ni de 'unité d'outils viennent. Le réquisitoire du juge fait mention de tout indice relatif & la séquestration de Laetitia. Michaux revient bredouille une fois de plus ! Il faudra attendre la persévérance de Bourlet et Connerotte pour que Dutroux avoue... Sinon, on reproduisait e scénario du 13 décembre | Michaux n‘est pas passé que & cété de la cache et de Sabine et Laetitia... II est aussi passé cété d'une lettre (page 29) que Sabine avait écrite a ses parents et qui se trouvait dans le salon, bien visible... Cette lettre fait une vingtaine de pages et explique clairement tout ce que vivait Sabine, la séquestration, enlévement, les sévices, la cache... Et pour terminer, le dernier PV de Michaux... en date du 15 aotit 1996 (page 32). Le 15 aot ere Sabine et Laetitia, 1996, c’est le jour ols Dutroux amane les enquéteurs & la cache et I Nous sommes deux jours avant que Dutroux n’avoue et ne montre oli sont les corps de Julie et Melissa... Michaux dans ce PV rédigé dans la précipitation se justifie par rapport a la perquisition ratée du 13 décembre... I se souvient (ben voyons) qu'il a entendu des voi précise qu’il ne pouvait pas savoir s'il s’agissait de Julie et Melissa... Mais personne ne savait encore & ce moment [a, que Julie et Melissa avaient été séquestrées chez Dutroux. On ne le saura que deux jours plus tard etil Alors, sur base de tous ces éléments... Acte délibéré ou successions d’erreurs ? +713 /8 - 96/97 Beigische Kamer yan Volksveriegenwoordigers GEWONEZITTING 1997-1996 (9) 16 roaetas 1998 PARLEMENTAIR ONDERZOEK near de wijze waarop het onderzoek door politie en gerecht werd gevoerd in de zaak « Dutroux-Nihoul en consorten » AANVULLEND VERSLAG NAMENS DE ONDERZOEKSCOMMISSIE (1) UITCEBRACHT DOOR DE HEER Renaat LANDUYT EN MEVR. Nathalie de T'SERCLAES: Senoneteting va de cartninie ‘Yao eee Verne A. Vaste lesa: ne Pieton I, HL Vaacenets, Vis Pay 1 Eedniony, Gamers (Ohh, Sarees HA. Dowel Verwihen HE Cane ancenbesena Mow Hares H. Nagai C. she de Sete gas 1B = Nlsewtesigerecige ves vwllgben. ‘Amsendsmenter. Versing, “Tekst aungenomen doer de Comcmisie, {east angenomes npn veracen, ‘Mute sangenomsen tn plenatre vergadering aneatnger| 1 okgober 1996, 15, 37 en 18 apeil 1997 1) Viele tein van da 49 ngspornde ‘Veorstel van de heren Reyeders, Deval en Ver ~713/8 - 96/97 Chambre des Représentants de Belgique [SESSION ORDINATRE 1997-1998 (*) 16 revenur 1998 ENQUETE PARLEMENTAIRE sur ia maniére dont l'enquéte, dans ses volets policiers et judiciaires a été menée dans « Vaffaire Dutroux-Nihoul et conserts » RAPPORT COMPLEMENTAIRE { FATT AU NOM DE LA COMMISSION DENQUETS (1) PAR M. Renaat LANDUYT ET MME Nathalie de TSERCLAES (0), Campertion de a commission Present Verges A. Momibres indies GP. Mine Pees 3), NL Vardeurae, Ven Pans | PS MR Enea Jengsens (Ch) Maem. | VEp MR Deweet Vertis S® MSL Lance, Vanerbasshe | PRL Mnetense it Manns, | FOE PSE. Mine ce TSerine zn Eola M. Decry. aes |—s | ns-sersr: eR Propanon MM: Reyer, Deel t Ve | ger | ane KA ems {aie ACH Fel nt part Comin Red: Toe ape on once pe Re! Rone | TINE MRT pte on ome pdt, 17 ectobre 1998, 17 66 18 sort (997 (© Quserieme sosston dels 6" égitanare [83 1, De bestissende rol van het CBO bif het bepalen fe oruierzockssirategio in augustus 1999 1. Veststellingen Het onderzaek naar M. Darrow in Charleroi heeft sn de loop van de maand augustus 1995 een beslis. sonde wending gekregen. Drle scharntermamenten in in dit verband aan te halen — De vergadering van 9 augustus 1995 in Char Jn het rapport van 14 april 1997 besteedde de | ratlementaire onderzoekscommnissie reeds een rui- se aandacht aan deze vergadering (blz, 79 en val | zene), De analyse die toen werd gemasict is on- | erminderd valabel, Een aantal bijkomende | caderzacksverrichtingen hebben het beeld dar de | cerlementaire enderzoekscommissie had, verder | find en laten toe een nog nauwKeuriger analyse | maken. | Zo helt de parlementatre onderzackseommisste | | | | | astgesteld dat de veelheid van informatie aver Du- wax, die onder andere daar de 3O3 van Thuia on ‘amen was verzameld in de dagen voor de verg; ng (ef. supra b. en c) ni =xomen op de vergadering. De uiteindelijke beslissing die op de vergadering 5 9 augustus 1995 werd genamen was de opdrach= ‘= Ge hear Pertens orn 2ijn informancen opnieuw te xacteren, Het rapport van Kagitein Bel dat op augustus 1995 werd Goorgefaxt aan Grace-Hi ne en aan het CBO vermekide letterlijic 1. reprise de contact de M. Pettens a of amper ter sprake is c dicateur au sujst de vols pour initier un dossier la fin aout pour perquisitionner chez ies Du: ~cueMactin, Bvicer de parler de la proposicion © sur base du rapport d info cle Pettens, softiciter ‘uge d'instruction Houtrewe (Doutréwe) des « — De vergadering van 18 augustus 1985 op het | 2p deze vergadering waren ander andere asnwe- = majoor Decraene, majoor Boel en adjuddant Gtler. dant Lesage en adjudant Gilot hadien op 16 au | 1995 reeds vergadering gehad met onder- | srechict Doutrawe. In het eerste rapport heeft | arlemertaire onderzoekscommissie vastgesteld | | “nderzoeksrechter Doutréwe en commissaris La- ue cen andere versie hebben gegeven van de ud van deze vergedering dan adjudant Cllot en nt Lesage. | > basis van twee nota’s ultgaance van het CBO | ie oniermoekscommissie vast dar zozls trou- | cods in haar eerste verslag werd vermeld | © 210-241) op de vergadering van 18 augustus | -713/8- 96/97 k, Le rile décisif du BCR dans la det J stratégie d'enquéte en aout 1995 rmination de Constatat Lienquéte menée a Charleroi concernant M. Dutrovx a pris une touroure décisive au cours du mois d'aadt 1995. On peut distinguer trois maments charnitres ~ La réunion du $ act 1995 & Charleroi Dans son rapport cha 14 avril 1997, 1a commissi clenquéte parlementaire s'était dé}4 longuement in- téressée & cette réunion ‘pp. 70 et sulvantes). Liana Ise de !époque est toujours valable. Un certain nom- bre d'actes d'instruction ont permis & la commission Senquéte parlemontairo d'affiner sa vision et de fai- reune analyse encore plus précise. Crest ainsi que la commission d’enquéte parlemen- aire a constaté qu'il n’e prariquement pas été ques- tion de la multitude informations sur Dutroux re cueillies notamment par les BSR de Thuis: et de Namur dans les jours précédant ja réunion (cf. supra bete Le décision finale prise la réunion du 9 aofit 1995 ‘été de charger M. Pertens de reprendre cantact avec ses informatours. Le rapport du capitaine Bal quia er faxe le 16 anit 1995 a Grace-Hollogne et au BCR précisaic textuellement: #1, reprise de contact de M. Pettens avec lindica, ‘eur au sujet de vols pour initier un dossier avant la fin soft pour perquisitionner chez Ies Dutreux- Martin. Eviter de parler de la proposition d'enlove- ment; 2, sur base du rapport d'info de Pectens, solliciter dujuge Winscruction Houtrewe (Doutrewe} des man- dats . La réunion du 18 aaat 1995 au BCR Le major Decraene, le majar Boel, Tadjudant Gilot ol Tadjudant Lesage assfstatont notamment & cette réunion. L'adjudant Lesage et Vadjudant Gilot aveient eu une réunion Te 16 d'aoat 1895 aver la juge instruction Doutrewe. Dans son premier rapport, commission d'enquéte parlementaire a constaté que Ja juge d'instruction Doutzéwe et le commissaire La- moque ont denne, en ce qui concerne 1o contenu de | cecte reunion, uns version difrente de ole de Tad Judant Gilet et de Yadjudant Lesage. Le commission dlenqueéte parlementaire constate, sur Ta hase de deux notes émanant cu BCR, que, canformément & ce quelle avait d'eilieurs déja indi- qué dans son premier rapport (pp. 240-241), il a été \ 23 Mode CONFIDENTIEL GENDARMERIE 16 aot 1995 DISTRICT CHARLEROT ‘e_7up/208-5 Bd Pierre Mayence, 67 7 (071.236. 390-Wi1:92250390 Au IMdl MARTIN (Bde GRACE-HOLLOGNE) Au Comd BCR (Sec MOEURS) Info : Comd Dist SERAING Comd Dist CHARLEROI MdlChef MICHAUX (BSR CHARLEROI) QBJET : Disparition JULIE et MELISSA Ret - RBCR, Dist SERAING, Dist THUIN, Dist CHARLEROI et Dist NAMUR A CHARLEROI le 09 Aou 95 Veuillez trouvez en Ann le rapport d/Info au sujet de DYTROUX Marc. . SXNIEESE DUTROUK Marc semble avoir 1/intention d’enlever des jeunes filles {voir les propositions dans le RI), du semble avoir effectué une affaire dans le courant du mois de juin, sans autre précision. Un ami de DUTROUX, non identifié a ce jour, utilise une FORD FIESTA bleue ancien modéle. Bypoth3se retenue Nous maintenons l‘hypothSse retenue iors ce la réunion en Ref, A savoir sous le motif de vols, obtenir des mandats de perquisition afin de s'assurer du passage ou de la présence d’entants dans une des demeures ou dépendances de DUTROUX. Nous peaufinons les informations afin de ne pas oublier un lieu de retraite de DUTROUX ou de son Spouse (MARTIN) Ce jour, 161000 Aou 95, le MdlChef MICHAUK, BSR CHARLEROI, m/apprend de source "officielle* mais mon utilisable en procédure pénale, du directeur Régional de 1’ISI, que DOTROUX a un revenu officiel émanant de 1/INAMI d‘un montant de 224.416 BEF et : Aes dh : CONFIDENTIEL il pergoit une pension annuelle de 13.800 BEF émanant de la caisse de Réparations des accidents de travail. 11 verse une pension alimentaire A son @pouse de 15.000 SEF par an. Il rembourse 113.165 BEF en intéréts, 27.943 BEF en capital et 9.161 BEF pour une assurance vie pour l’achat de l’habitation sise A SARS-LA-BUISSIERE, maison achetée pour un montant de 1.850.000 BEF, prét obtenu auprés de la BEL (n®compte 360-0395249-77} . DUTROUX posséde un aucre numéro de compte A savoir le 063-0271607-42. Concernant MARTIN, elle pergoit une indemnité de L’INAMI d’un montant annuel'de 402.077 BEF MARTIN dispose du compte numéro 271-0129632-72 Suite A un contréle des contributions effectués fin des années 80, début 90, il apparait que DUTROUX posséderait une caravané, aménagée pour quatre Personnes, et qui serait peut-étre implantée dans la région’ de HUY, sans autre précision, ni recoupement S. Demandes au BCR a, Bn raison de ces nombreux voyages vers la Slovaquie, il serait intéressant de demander aux postes frontiare de l’Allemagne les contréles éventuels de DUTROUX Marc. Quand ces Ctl ont-ils eu lieu ? 08 ? Véhicules utilisés ? Noms des Personnes accompagnantes ? Résultats d’une fouille éventuelle ? b. Il serait également intéressant de leur demander de contréler DUTROUK, son Veh, et les personnes qui l’accompagnent lors d/un futur passage vers la SLOVAQUTE en le signalant dans 1a DB SCHENGEN DUTROUK Marte posséde un passeport délivré en 1994 par 1/Adm Com de JEMEPPE, valable jusqu‘au 13/04/99 et portant le numéro 0327932. MARTIN poss&de un passeport délivré par 1/Adm Com de CHARLEROI le 19/06/94, valable jusqu’au 08/06/99 et portant le numéro 0363630 ©. Consulter l/ambassade de SLOVAQUIE pour savoir 5’il a demandé un VISA, & quelles dates, ou pour quelles dates ? d. Sortir le logging de Ctl de DUTROUK Marc. 4. Devoirs en cours @. Recherche d'un entrepét acheté réceament par DUTROUX sur l’entité de CHARLEROI. Il semble que DUTROUX utiliserait peut-étre des hommes de paille. A la date du 25 dul 95, aucun entrepét, "acheté" par DUTROUX et ayant fait l‘objet d’un acte notarial signalé & l’enregistrement. Cependant, CONPIDENTIEL, CONPIDENTIEL il est a signaler que DUTROUX a vendu le 17/05/95 un complexe comportant un entrepdt et une habitation aux époux DEVER-NANIOT de MARCHTENNE-AU-PONT. Ce complexe est situé a MARCINELLE, route de PHILIPPEVILLE, 213, 215 Aucun habitant n’y réside officiellement. De plus, la nommée MARTIN est propriétaire en bien propre d/une maison située 4 MONTIGNIES-SUR- SAMBRE, rue des Gris, 33. Cette maison est louée et serait occupée par deux hommes. Suite a une reconnaissance, il apparait réguliérement qu’elle est inoccupée, et que des travaux y sont actuellement pratiqués Dans le passé, a une date indéterminée, Liintéressé a travaillé dans les voitures et dans la vente de ferrailles A MORLANWELZ (garage LICATA, actuellement détruit suite a un incendie). Tl possédait également un garage situé & 6061 MONTIGNIES-SUR-SAMBRE, rue Grimard, sans précision, qu’ii avait loué en utilisant un faux nom & savoir Marc DUBOIS. Le 1Md1 PRTTENS (Bde CHARLEROI), reneurs des deux informateurs, entretient son contact pour obtenir des renseignenents plus précis sur des vols récenment effectués par DUTROUX, mais également sur sa volonté de faire du’ commerce de jeunes filles. Un de ses informateurs va lui commmiquer des renseignements sur la FORD FIESTA de 1’ami de DUTROUX. SS BAL capt Gd Ofte Adj cD 1190 Meat ERIE rue de la Loi 5 MG Bruxelles wie aux devoirs preset ar ie Comité permanent P. Avis a rendre 4 onsicur le Minisere de la suite aux rapports pir Monsieur Je siocureue genéral Velu et edame de ie procureur ingenl Phil Fruxelles, le fer octobre 1996 PROCES - VERBAL ent nonantensix, Le, premier du mois d' octobre nil new 2 17RO? heures Nous, Valére DE CLOET, Membre effectif du Comité permanent P, entendons, en présence de 03 PY]., Vice-Président du Comité permanent P, Monsieur jjudant-chef commandant ls Brigade de Grece- Monsieur Geot GILOT Jean-Marie, Hoilogne 1 Le juillet 1995, un fox est émis par fa gendarmerie de Charleroi a destination de la BSR. de Seraing conterant ces informations en rapport avec Je nommé DUTROUX Mare. Dans le oroces-verbal n°101471/95 du 25/08/96 etabli par P Adjudant-chef GILOT, i es precise que cette information était !'une des plus serieuses spogue. Pourquoi ni le Juge d instruction, ni le pracureur du Roi n'ont &€ mis au courant de ces informations par PY oa rapport ? UW n'y 2 cx aucun rapport écrit ou PV rédigé Cependant, Madame DOUTREWE a été informée verbalement vers la fin du snois de juillet pour stant que mes souvenirs soient exacts, cela devrait se situer 4 son eerour de onges de julllei, tout en précisant que [adjudant LESAGE avait dela itiative commence le recuet! des renseignements concermant le nomimé DUTROUX © 4 Fenlevernent Seion nos informations, Nenguéte de quarts de Jule et Melissa, aurait été mai efitctuee Elle 2 srovoqué Yimerveation du Juge d’ instruction COUMANNE et la designanon (MOQUE comme responsable de 'enquéte Avez-vous des commentaires 4 ce sujet sgitive mais que je n'ava ° fin'y avait azcune argence dans Sacre du: dossier, en aon 1908 sappel coneemant ia retransmission de ce Sil veut effectivement tien Madame DOUTR FE question de sav nventaire des pieces du dossier 9575 ceoronnes par le commisszire enqudte Julie et Massa & AMOQUE, S11 &06 systématiquement mis au courant des recherches que vous effectuien * ‘wnsieur LAMOOQLE a ete informe de tous éléments en aotre possession vaceraat DUTROUX mais je n'ai persomacilement pas communique ies snibrmations repdises dans fe fax du 16 aoiit 1995, cela a peobablememt ere Monsieur LESAGE A mon avis, 'échange de zoaseignements entre tudiciaire ct la gendarmene se aassait bien mis & part ie fat relaiait Jans ma reponse page deux du présent PY, odd le manque de transmission la police juiciaire vers ‘a gendarmerie ‘copie de PY di Pourquoi tes documents internes ne sont pas remis i Madame ie Juge "instruction, au procureur du Roi ot 4 1a police Jndiciaire, méme si ceux-ci sont dan intérét capital ? {invest pas coutume de leur remettre des documents intemes, on en fait un vnpte rendu verbal pour aurant que les informations se révélent négatives Du sans liens avee Penquéte 's particulléres quant aux mentions de contidentialive el - digusion restremte - secret}. Cela ne veut pas dire que ces 3 alk autorites judiciaines ou ions ne peuvent pas étre commarniqu ne ponesaent plus rater dorie comme minewry pur ia genulermerse et ts dems tn provéseverbal circonstaness ? ar is saspe que nezes avaitons lait converte gue les deveirs judiciaires feratens Uobjet de aripnet focal, ute wopie éume adressée an pen formation. par lex 2 wlinserne tees ae patice O24 Eevee qu'il y acu des PV qui ont &é érabiis et en aver-vous recs copie? au" un capper ver! fe comtrarrement 3 ce estime devoir faire un PV Je rappeite g ssior a certains endroits, d s'axit de re senseignements mineurs ou 7 jewai ss étes appelé & Brnvelizs a f Etat Major géndzal is explique: Pourquoi? Qu'esi-ce qu'on vous a demandé fire un compre rendu du déroulement de !enquéte et de ses derniers developpemenss. estime qu’il est normai que la direction soit informée des dérals de !"enquéte pour éventuellement en tirer des conclusions et pouvoir cen informer ieurs autorités de tatelle Le coté médiatique de cette affaire ific aussi cette demande qui r'a été adressde par I'Exat Major Estee que la méthode de travail utilisée dans le cadre de cette enquéte a pu étre dictée par la personnalité de Madame le Juge instruction DOLTREWE ? Juge instruction n'ext gas iser que fe caractére dy Tetiens a directive, La manidre de travailler varie fens & signaler que Ia personnalité de Madame REYNDERS qui cat ph Son Juge C'instruction a un autre, Je t Madame DOUTREWE et de son meri dont j'ai entenda par! pas influence 'e déroviement def enquéie et 2 tansmission > Dans sotre PY 101 457/96 du 20 aor 1996. vous éexiver wn oles recherches des si region carolorégiunre of des résultats fnate “neganjs”. sous ces cohanges de courrier étaient tntemes Gensiarmerie et n'eeaient pas Gait Vobjet d'un 2V a Madame te Juge d instruction de Liéze. conformément aux structions. duit easter au Parguet de Charleroi des péces judiciaares feesuds par Seues cle Charlerot sneernant ert cette région re a ce sujet 2 ‘ous un commer Bet expéditeur :25 (iS/9s ade CEARLERCT pre rédactear o7 1340 Jax 20 | owe es Bs 2 a. ND pages = 4 [= sas de problame 63 o75/236255 fax 72/2362 O39 | Reuse +7525] [Servier = OBET : Transmission de remseigsemencs & 3 F 2 22 Ocz 33 zous avons requ sue infommetiod dens le oedx: sc le nom DUTROUE Merc n€ 4 IXELLES le 0/22/55. Epoux de MARTIN Michale 2 nous avait également 68 sisuelé que l-inté-essé Scaic occups as trevarx d2us les caves d/ume de ses misons 8 CERALERCI (Merchieme = MARCINELLE, avenue de Philippeville 128 . MARCHIENNE-AU-PONT rue Destrée n° 17, 17A et 178 . Je vous remets les photocopies de ces réquisitoires . Je me souviens avoir satisfait a ces réquisitoires de la mani@ére suivante, 4 MARCINELLE le matin et a MARCHIENNE-AU-PONT l'aprés-midi - Les Equipes de verbalisants y étaient d'ailleurs différentes. Selon les copies de ces réquisitoires, la premiére équipe était Girigée par René MICHAUX, rédacteur du réquisitoire pour l'adresse de MARCINELLE . La seconde équipe était dirigée par Richard DEDEUBHBERDER, rédacteur des trois réquisitoires 4 Je me souviens du précité avec lequel j'étais ‘intervenu™ au préalable, au covs d'une perquisition . Je ne me souviens pas d'une intervention avec MICHAUX avant cette date du 13.12.95. Ce ire suite a J'audition de LEJEUNE Alain . En ce gui concerne 1a perquisition de MARCINELLE, je crois me souvenir de deux personnes qui accompagnaient MICHAUX . Il devait s'agir de deux autres enquéteurs car, en début de journée, il m’avait été demandé de me rendre 4 la Gendarmerie de CHARLEROI et j'y avais rencontré les trois personnes qui i'accompagneront & MARCINELLE - Je précise d'ewblée n’avoir eu la connaissance de la motivation des perquisitions . ge me souviens, lorsque nous sommes entrés dans cette habitation, que ies trois enquéteurs se sont dirigés-vers divers endroits . Mr MICHAUX s'est dirigé vers la cave t Je peux vous dire que la maison était remplie d'objets hétéroclites ; il n'y avait quére de place pour 18 passage Alors que j'étais occupé a 1a réparation de 1a serrure de la porte d'entrée, je me souviens avoir été appelé, soit par MIGHAUX ou un de ses collégues, pour apporter une lampe de poche a MICHAUX, qui se trouvait seul dans la cave . Je suis donc descendu dans 1a cave avec cette lampe . Je me souviens d'un petit escalier de bois, d'objets en tout genre amassés et d'un éclairage trés faible kn arrivant prés de Mc MICHAUX, j'ai entendu deux voix de gamines qui conversaient normalement . 11 n'y a eu que quelques mots échangés, en francais, durant un bref instant, que j'€value a environ trois secondes - Ces voix me sont apparves distinctes, trés proches . Cette conversation a été interrompue lorsque I'un des collégues de MICHAUX est descendu dans l'escalier . A ce moment, MICHAUK a dit vers cet enguéteur :*Tais-toin ou "taisez-vous" . Lion n'a plus rien entendu par la suite . Au sujet de la conversation des deux gamines, je ne me souviens plus des mots échangés . Mais de toute évidence, il ne s'agissait pas de chuchotements, ni de gémissements, ni d'appels a l'aide . Cette conversation m'a laissé 1'impression de celle de gamines qui parlaient ou jouaient . Rien ne semblait inguiétant dans le ton de cette conversation . J'ai le souvenir de ce que ces voix mont laissé perplexe, m'ont surpris parce qu'elles me paraissaient proches et que je ne voyais rien & proximité . J'ai le souvenir que MICHAUX m'a paru aussi perplexe, qu'il a éclairé les mura et recoins de la cave . Je l'ai suivi . Je ne me souviens pas qu'il mait dit ce qu'il cherchait, mais j'en ai déduit qu’il cherchait l'origine de ces voix . J@ me souviens L'avoir ensuite suivi au rez-de-chaussée ol, visiblement, MICHAUX cherchait soit une bouche d'aération, soit un soupirail soit tout autre endroit susceptible de "porter" ces voix . Le fond du rez-de-chaussée était en chantier . I1 y est allé voir, ainsi qu'aux abords extérieurs de la maison . Je me souviens qu'il s'est aussi rendu chez les voisins de gauche 2iéme_ suite a l'audition de LEJRUNE Alain . par rapport & la facade . Il y a conversé avec une dame, je pense dans le but de se renseigner sur le bropriétaire du garage attenant & la maison de DUTROUX. Je me souviens d'une piéce a 1'étage, surchargée, dans laquelle il y avait de nombreuses cassettes vidéo, une télévision, du matériel informatique . Un enguéteur visonnait une cassette, un autre était occupé sur l'ordinateur . Excepté la surcharge d'objets, rien ne m'a interpellé . Je me souviens quia 1'étage, MICHAUX a regardé par la fenétre donnant sur l'arriére . Je n'ai pas le souvenir d’avoir vu des enfants dans la rue .*Cependant lorsque MICHAUX s'est renseigné auprés de la voisine, il me semble qu'elle était accompagnée d'un ou plusieurs petits enfants Les voix des gamines ont été entendues en début a'intervention . Je ne les ai plus entendues par la suite . Je ne peux préciser la durée d'intervention sur place, mais il me semble que nous sommes restés dans le corps de logis du batiment une a deux heures aprés avoir entendu les voix dans la cave . de ntai rien remarqué d'anormal dans cette intervention . Rien ne m’a chogué . Je me souviens que Mx MICHAUX a donné un coup de fil A Mr le duge d'Instruction . Je me souviens de ce que MICHAUZ a résumé le contenu du batiment . Il semblait vouloir s'enguérir de la décision de ce Magistrat . Selon les propos tenus par MICHAUX, celui-ci voulait savoir s'il devait continuer & exploiter sur place ou a saisir ou & effectuer un autre devoir . Je me souviens que des objets ont été saisis . Je me souviens entre autre, de plusieurs flacons qui se trouvaient dans le frigo . Un enguéteur m'a interpellé en me faisant sentir le contenu d'un de ces flacons . Il s'agissait de flacons pharmaceutiques . Je n'ai pu identifier le produit . Je me souviens qu'un enquéteur a cité le mot " Chloroforme" . Je ne peux vous citer d'autres objets saisis A l'issue de l'intervention, je ne me souviens pas si la maison a ou non été mise sous acellés . De ce 13 décembre 95 jusqu'a aoft 96, je n'ai parlé & personne de cette intervention car, une nouvelle fois, rien ne m'avait paru exceptionnel, rien ne m'avait interpellé . Aprés la médiatisation de 1'affaire DUTROUX et la yue de la maison de DUTROUX A MARCINELLE, je me suis remémoré mon intervention . J'ai vérifié les xéquisitoires et ai constaté que ceux dont je vous ai fourni les copies, sont libellés pour des adresses occupées par DUTROUX . Aprés cela, j'ai seulement parlé de mon intervention a mon 6pouse ct a mes amis . Cay) Ayant appris que Julie et Mélissa se trouvaient dans la fameuse cache lors de mon intervention, j'ai eu un sentiment d’amertume profonde, sentiment qui se répa@te encore a ce jour - En septembre dernier, j'ai 6té entendu par le comité P . Par la suite, mon nom a 6té divulgué dans les médias . J'ai 6té sollicité durant deux jours par les journalistes . Suite 4 certains articles inexacts, j'ai pris contact téléphoniquement avec Mr VERWILGHEN, Président de la Commission d'enquéte DUTRQUX . Je voulais prendre conseil . En accord avec Mr j'ai remis 4 la presse, un petit communiqué dont je vous remets copie - Je travaille a la requéte d'autorités judiciaires depuis environ 15 ans, généralement & la kequéte de Wuissiers et trés sporadiquement a la requéte diun Juge d'Instruction . Vous me présentez vos albums photographiques de personnes, des lieux et des véhicules . Je n'y reconnais Aucune personne et aucun véhicule . Je reconnais le maison de MARCINELLE en L2 . Je reconnais les maisons de MACHINNE-AU-PONT en L3A, L3B et L3C . En ce qui concerne mon intervention le 13.12.95 @ MARCHIENNE-AU-PONT rue Destrée 17, 17A et 17B, je me souviens d'une tranchée creusée dans les caves . Outre un " bordel " indescriptible, rien ne m'a interpellé a cet endroit . (Lecture faite, persiste et signe dans notre carnet) dont acte, 1° psr bg nna BG, aayece, 67 600 CERRLEROT on /an603t \ i meas Tas Jarl G8 D*ZNSTROCRTOR x| 2B Lot Ieee [2 Case réserve au SERVICE é mms dy tin westilania © pee “B.. peo oustrrra/yewlds™ ‘Reeet { } PV SUBSEQUENT No 106023/95 Do : 13/12/1995 In exécution de: CH 40 .07 29948 /95 607/95 - aX cont Do: ff he RIVATION DE LIBERPE LE A Homes WIS A: mf d OBJET (Ss). -PERQUISITION AVEC MANDAT MARCINELLE QUBLIEICATION DES FALTS (1) Détention illégale et arbitraire par un particulier avec conséquences physiques inconnues (2) Vol qualifié avec violences ou menaces avec conséquences physiques inconnues A charge de [ 0] INCOMMU{S) - [ 0) COMNTIS) es also woxc Mele: /it/3986 a {txt tel Domicile =, ‘(pELergee) Résidence = (smargm) Case régervée au PARQUET i: alk 7 ne (We PRO-JUSTITIA Ce jourc hui treize décembre mil neuf cent norante-cing & 87.40 heures Nous soussignés MICHAUX René MDC UPsAPR WALTERS Léon, DE LIAMCHINE Henri et FOSTIER Dominique Sous-officiers de gendarmerie, en résidence 6 CHARLEROI-BGR revAtus de notre tenue civile et porteurs de notre carte de service. & Vordonnence de perquisition jointe au présent, S la commeissance de Monsieur le J 1 LORENT que nous mes Tendus & MARCINELLE Av, de Philippevilie 126 Prise de contact Cette habitation est occupée par le nommeé DUTROUX Hare, lequel vil seul . De ce fart, nous sommes accompagnds du nommés LEJEUNE Alain, né@ & CHARLEROI le 19/94/56, serrurier de profession et agissant pour le compte de la S.A. ChARLERGI SERRUF Apres ous €tre eusuré que personne n'était present a n proctde & l’ouverture de la porte c entree Nous panétrons & lintérieur et suite & une premére visite des lieux, nous constatons que I’immeuble ext desert de toute personne - Nous prions le nomné LETEUNE de rester en notre conpagme pendant toute le durée de notre perquisition - adresse, 1 arti Composition du logement Loimmeuble est siz & I’adresse précitée et se compose de Z piéces plus uns salle de bains su rez de chaussée, 2 chsnbres au premier étage, 2 greniers et une cave . Perquicition propremant dite Netre perquisition a commencé & 09.58 Hrs pour prendre fin A 12.15 Hrs . Cette habitation étant un veritable capharnaim, nous nous mettons en communication avec le magistrat instructeur A gui nous exposons’ la situation . Neus l’svisons également que notre présence est requise pour d'autres perquisitions dans le m@me dossier . Celui-ci nous prescrit de faire une premiere perquisition, d’apposer ensuite les scelies sur l'habitation et de procéder par la suite & une seconde perquisition plus approfondie . 7 @ Suite n® du PV.N® en date du BSR de CHARLEROI Saisie Qu cours de ce devoir nous trouvons: ~ dans un frige faisant office de pharmacie qui se trouve dans la salle de bains trois ticles phermaceutiques dont les @tiquettes sont partiellement arrachées ; - au méme endroit une boite de FERRLM HAUSMAN contenant 17 gelules de ce produit ainsi que @ gelules de REDOMEX DIFFUCAPS anti depressif suivant notice . ~ sur la cheminge dans le piéce savant, une bofte centensnt une composition magistrale de SS gelules et sur laguelle est noté "SOMMIFERE" . = A l’@tage dans la chambre principale ainsi que sur le palier, nous trouvons un let important de cassettes video (92- voir inventaire en annexe) Mous saisissons ces objets 1 greffe du tribunal correctiannel . uels seront déposés au RENSED NY Portons A votre connaissance que T’artisan nous « accompagné pendant toute la durée de la perguisition . Das 1s {in de ce devoir, il a procédé & la mise en place d’un nouveau bariliet 3 la serrure de Is porte ¢’antres et quiil nous a ensuite remis les clés de cette serrure (S clés) . Hous avons ensuite apposé les scelles sur cette porte (seule ef Unigue possibilité d’enteer dans i'nebitetion) . Portons également & votre connaissance aue nous avons effectué des pr leur développement, nous procédurons é dossier photagrsphique lequel vous se) Ci-joint en annexe le réquisitoire du serrurier ~ es de vue de l'interieur de i habitation . Des @laboration d'un Uranssis + Dont acte Yo. 67. toryn /as EL, hnsvbewt he Ly, anit, gettizen Toe jsornne lt Gen a etree + ftly eg 798 SALE ong oe nel re 4 o se aire r mE DAS vb pc4 Bee aE rt t \ L @ oa “ew se ng CEUDARMERIE, PRO GUSTITIA BGR DE CHARLERO BAB. Mayence, €7 000 HURLED } on/23ex31 | Pv SUBSEQUENT No : 106024/95 Dy : 19/12/1595 | Bu exéoution de: CH 40 .07 29986 /95 ms ff \ Sym ow: ff | PRIVARTON DE IBERDE LE: A NBURES AVIS A wis ok. Wes PERQUISITION AVEC MANDAT MARCINELLE OBSET(S) r FATT! (1) Détention illégale et arbitraire par un jparticulier avec conséquences physiques inconnues \(2) Vol qualifié avec violences ou menaces avec conséquences physiques inconnues PERSONNES IMPLIQURES A charge de [ 0] INCONMT(S} - [ OF CONNJ{S) RECKER, [ENTEOT loct|ye foo) | DUTROUX var" Wile: 6/1/1966 a | Ex} tx] venice: {BBLGIQE) dence: , (eausrge) 5098 D' DNSTRCCTTONT YR TORENT ‘case réservée au SERVICE } canaag is [| | Case réservée au Paagcer ‘iss du chef de Service G faa? Ce jourd hu: dix-neuf décembre mil neut cent nonante-cing & 09.30 heures Nous soussignés MICHAUX René MDC OPJAPR DEMARC@ Yvon, WAUTERS Léon et PETTENS Christophe Sous-ofticiers de gendarmerie, en résidence A CHARLEROI-BSR revétus de notre lenue civile et porteurs de nolre. carte de service. CONNAISSANCE DES FAITS PERGUISI TION Suite & l’ordennance de perquisition jointe au présent, portons & Is connaissance de Monsieur Ie J I LORENT que nous nous Somes rendus a MARCINELLE Av. de Philippeville 128 . P. Et ata: £ Le novimé DUTROUX étant actuellement incarcéré 4 la priscn de J@MLOULK ef vivant seul & 1 adresse précités, 1s maison dome déserte . Le dito 8 10.05 heures, nous brisons tes scellés apposés par ngs suing et muni des clés de la porte d’entrés, nous pénetrons & lintérieur . I] ne nous 2 pas été possible de trouver un ou des témoins dans le voisinage afin d’assister & l’exécution de notre devoir Composition du logement Cette description est reprise dans notre P.V. de perquisition pertant le n° 795 du 13/12/98 . Peruwisition proprement dite Autre perquisition a cammencé & 18.07 Hrs pour prendre fin Sais. Au cours da ce devair nous avons découvert curtains ‘3 interessant l'enquéte, @ savoir: i“ Yentrée de la cave, pendu Avun clou, un ceinturon de monted. en tissu "Webb" dans’ lequel nous découvrons une chaine métallique d'une longueur de 7,25 métres et dont les mailles font 2,~°X 1,5 centinétres . tens dn tiroir du meuble de le piéce avant, unt botte ayant contenu des cigares "SENATOR" dans laquelle se trouvent: 16

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