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Dédicaces
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Qui nous ont tant formés pour être à la hauteur de représenter notre
honorable école.
Nos encadrants
Pour leur aide et leur accompagnement qui nous ont permis de mener
à bien notre projet.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Remerciements
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Avant d’entamer le vif de ce travail nous tenons à exprimer nos profondes reconnaissances et
gratitudes à M.Y.TACHAFINE pour sa disponibilité, son aide et pour les efforts qu’il n’a
cessés de déployer pour réaliser ce travail.
Il nous est également agréable de nous acquitter d’une dette de reconnaissance auprès de
toutes les personnes relevant de NAREVA Holding, dont l’intervention au cours de ce projet,
a favorisé son aboutissement.
Mr A.HALHAL, notre Encadrant Interne, pour les conseils qu’il nous a prodigué, son
judicieux encadrement, ainsi que sa patience pour la rédaction du rapport.
Et que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail trouvent ici,
l’expression de notre profonde gratitude.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Introduction
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NAREVA Holding, filiale du groupe SNI est un nouvel acteur dans le domaine de l’énergie et
de l’environnement.
NAREVA a lancée fin 2011, à travers sa filiale Energie éolienne du Maroc (EEM), la
construction de 200MW éoliens réparties sur 3 sites (Haouma, Foum El Ouad et Akhfenir).La
mise en service de ces parcs est prévue au second trimestre 2013.
Chaque parc est doté d’un système SCADA qui assure la gestion en local et à distance des
parcs éoliens.
Compte tenu de la disparité géographique des parcs éoliens, NAREVA Holding a décidé de
mettre en place un centre de Télégestion à Casablanca lui permettant la gestion active de ses
parcs.
Mettre en place une conduite à distance depuis Casablanca pour les 3 parcs EEM et celui
de Tarfaya.
Notre travail dans le cadre de ce Projet de fin d’études consiste à élaborer une étude de
faisabilité technique et financière de la mise en place de ce centre de télégestion.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Résumé
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Dans le cadre de ce projet de fin d’études, nous avons élaboré une étude de faisabilité de la
mise en place du centre de télégestion des parcs éoliens de NAREVA Holding.
La deuxième partie « Etude de cas : Parc Akhfenir » présente les composantes d’un parc
éolien, à savoir la génératrice, le réseau interne et le poste d’évacuation.
La troisième partie « Etat du marché » dresse la liste des développeurs de parcs éoliens qui
ont opté pour un centre de télégestion ainsi que la liste des fournisseurs de ces systèmes à
l’échelle mondiale.
La quatrième partie intitulée « Faisabilité technique » comporte une étude technique des
différents aspects du projet ainsi qu’une conception des interfaces et des rapports que doit
comporter le logiciel de télégestion.
La cinquième partie « Analyse des risques » comporte les différents risques techniques
relatifs à la réalisation de ce projet. Pour chaque risque, nous avons déterminé sa fréquence, sa
gravité et sa criticité.
La sixième partie « Rentabilité du projet » comporte un Business plan qui vise à prouver la
rentabilité financière du projet.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Sommaire
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Dédicaces……………………………………………………………………………………. .. 1
Remerciements……………………………………………………………………...……….... 2
Introduction……………………..……………………………………………………………. 3
Résumé………………………………………...……………………………………………..... 4
Sommaire…………………………...………………………………………………………..... 5
Liste des figures……………………………...………………………………………………... 8
Liste des tableaux…………………………………..…………………………………………. 9
Liste des abréviations…………………………………….…………………………………... 10
Partie 1 : Généralités ………………………………………………………………………… 11
I. Evolution du secteur de l’énergie éolienne à l’échelle nationale.……………... 12
1. L’énergie éolienne au Maroc …………………………………………………. 12
2. EnergiPro ……………………………………………………………………... 15
3. Les parcs éoliens du Maroc …………………………………………………… 16
II. Organisme d’accueil et contexte du projet …………………………………………... 18
1. Présentation de NAREVA Holding …………………………………………... 18
2. Contexte actuel et problématique …………………………………………….. 19
3. Objectifs principaux du centre de télégestion ………………………………… 19
4. Présentation des parcs éoliens à télégerer …………………………………….. 20
5. Résultats attendus …………………………………………………………….. 21
Partie 2 : Etude de cas Parc Akhfenir ……………………………………………………… 22
I. Description d’une turbine éolienne ………………………………………………….. 23
1. Composantes d’une éolienne …………………………………………………. 23
2. La génératrice ………………………………………………………………… 24
3. Fonctionnement de l’éolienne ………………………………………………… 26
4. Régulation de la puissance ……………………………………………………. 26
5. La courbe de puissance ………………………………………………………. 27
II. Etude de cas : Parc éolien Akhfenir ………………………………………………… 29
1. Description générale de l’E74 ………………………………………………… 29
2. Réseau Interne ………………………………………………………………… 29
3. Poste d’évacuation MT/THT …………………………………………………. 32
III. Conformité du parc aux exigences de l’ONE ………………………………………. 33
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Partie 1 : Généralités
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
La Maroc connaît une croissance soutenue des besoins en énergie électrique. En effet
l’évolution annuelle de la demande en énergie électrique avoisine les 6.9% annuellement.
Cette évolution est dûe à la réalisation de grands projets structurants et de chantiers
d’infrastructures.
Pour satisfaire la demande en énergie électrique, l’ONE a élaboré un nouveau plan
d’équipement où l’énergie éolienne occupe une place importante.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
- Le potentiel éolien technique : c’est le potentiel exploitable, c’est la puissance totale des
éoliennes qu’on peut installer sur le territoire marocain en respectant les critères
d’exploitation des parcs éoliens au Maroc. Il a été estimé è 4896 TWh/an soit l’équivalent de
2500 GW.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Dans le cadre du plan d’équipement l’ONE a lancé le programme éolien intégré de 2000MW
à l’horizon 2020 :
La part des énergies renouvelables dans la puissance installée atteindra 42% en 2020. L’éolien
représentera 14% de la puissance installée en 2020.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
2. EnergiPro :
L’ONE a lancé, en fin 2006, l’offre de service "EnergiPro. Par cette offre, l’ONE donne
l’opportunité aux Clients Grands Comptes CGC (Clients de l’ONE raccordés en HT ou/et
THT) de produire, dans le cadre de l’Autoproduction, partie ou totalité de leurs besoins en
électricité à partir des énergies renouvelables notamment l’éolien. Il convient de préciser, à
cet effet, ce qui suit :
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le dispositif contractuel entre l’ONE et les Auto-producteurs est constitué des pièces
suivantes :
Convention de Concession.
Contrat(s) de Fourniture.
Convention de Raccordement.
D’une puissance totale installée de 50,4 MW ce parc a été le premier parc éolien construit au
Maroc, en Afrique et dans le monde arabe. Il s’étale sur une superficie de 270 hectares sur le
site d’EL KOUDIA AL BAIDA dans la région de Tétouan.
Toute l’électricité produite par ce parc éolien est achetée par l’ONE dans le cadre d’un contrat
de concession de 19 ans avec la Compagnie Éolienne du Détroit qui exploite ce parc.
Ce parc comporte 84 aérogénérateurs de puissance unitaire de 600KW (constructeur
Vestas). La production totale de ce parc est de l’ordre de 226 GWh/ an soit la consommation
de 400 000 foyers.
Ce parc a été mis en service le 29 août 2000 et a coûté 510 millions de DH.
Il est situé à 15km au sud d’Essaouira, la puissance totale de ce parc est de 60MW. Il
comporte 71 éoliennes d’une puissance unitaire de 850 KW, sa production annuelle est
estimée à 135 GWh ce qui générera une économie de fioul de 48 000 tonnes /an.
Il a été mis en service en avril 2007, sa réalisation a coûté 690 millions de DH.
Ce parc figure parmi le portefeuille des projets de Mécanisme pour le Développement Propre
(MDP) Marocain car il permet une réduction de 156 000 tonnes de CO2.
D’une puissance totale de 140 MW, c’est le plus grand parc éolien de l’Afrique. Il a été
construit sur 24 km de crêtes montagneuses. Il comporte 165 aérogénérateurs, d’une
puissance unitaire de 850KW. La productibilité annuelle du parc est de 526,5GWh.
Le projet a nécessité un investissement de 2.75 milliards de DH. Il a été financé par l’ONE, le
bailleur de fond espagnol ICO, la banque européenne d’investissement et la banque allemande
KfW.
La construction de ce parc a été confiée à GAMESA Eolica, et elle a duré 25 mois.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
L’exploitation est assurée par l’ONE tandis que la maintenance est assurée par le fabriquant
espagnol GAMESA Eolica.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
En 2005, Le groupe ONA (aujourd’hui groupe SNI) a crée la société NAREVA pour
représenter les intérêts du groupe dans le domaine de l’énergie et de l’environnement.
Pour porter ses actifs dans le domaine des énergies renouvelables, NAREVA Holding a crée
Energie Eolienne du Maroc (EEM), filiale à 100% qui assure le développement de plusieurs
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
parcs éoliens pour une capacité de 200 MW (Haouma, Akhfenir et Foum El Oued) à l’horizon
2013.
NAREVA Holding développe le parc éolien de Tarfaya (300 MW) et la centrale à charbon de
Safi (1320 MW) en partenariat avec International Power dans le cadre de contrats de
concession avec l’ONE.
NAREVA et International power ont créés la société TAREC pour se charger de la conduite
du projet du parc éolien de Tarfaya.
NAREVA holding est également pré-qualifié pour le projet de centrale à base de schistes
bitumineux à Tarfaya (100 MW) et pour le parc éolien de Taza (150MW).
Chaque parc sera doté d’un système SCADA qui assure la gestion en local et à distance de ces
parcs.
La gestion en local sera assurée par une équipe d’exploitation présente sur place tandis que la
gestion à distance est assurée par la salle de commande du constructeur situé à l’étranger
(Alstom ou Siemens) dans le cadre d’un contrat d’exploitation et de maintenance de 5 ans.
Compte tenu de la disparité géographique des parcs éoliens, de la durée limité des contrats
avec siemens et Alstom et afin d’optimiser la conduite et la maintenance de parcs, NAREVA
Holding a décidé de mettre en place un centre de Télégestion basé à Casablanca.
Pour une gestion performante de ces propres parcs éoliens, NAREVA envisage de se doter
d’un système de télégestion lui permettant de :
1-Mettre en place une conduite à distance depuis Casablanca pour les 3 parcs EEM et celui de
Tarfaya
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Coordonnées : Tarfaya
Capacité/Puissance de raccordement : 301,3MW
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Tension de raccordement : 30 KV
Nombre de turbines : 131
Fournisseurs des turbines : Siemens
Modèle de la turbine : SWT 93 / 2,3MW
Mise en service : 2014
5. Résultats attendus :
La finalité de ce projet de fin d’études est d’élaborer une étude de faisabilité du projet. Cette
étude traitera les aspects suivants :
Etat du Marché
Faisabilité technique
Rentabilité
Analyse des risques
Elaboration d’un cahier de charge
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
1. Les pales : Leurs rôle est d’intercepter le vent et de transmettre sa puissance au moyeu.
2. Le moyeu : Il sert à raccorder les pales avec l’arbre lent de la machine, ce dernier fait
tourner le multiplicateur ou actionne directement la génératrice. Il sert aussi à orienter les
pales de l’éolienne pour réguler la vitesse de rotation.
4. Le multiplicateur : Il relie l’axe primaire à l’axe secondaire. Son rôle est de multiplier la
vitesse de rotation de l’axe primaire pour aboutir à une vitesse de rotation de l’axe secondaire
50 fois plus grande que celle de l’axe primaire.
5. L’arbre secondaire : Il amène l'énergie mécanique à la génératrice. Il est équipé d'un frein
à disque mécanique qui limite la vitesse de l'arbre en cas de vents violents.
6. Le générateur électrique : Il est constitué d’un rotor et d’un stator. Sa puissance peut
atteindre jusqu'à 5 MW.
Il peut être une machine synchrone ou asynchrone. Actuellement on utilise en général la
machine asynchrone comme génératrice.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
10. Les outils de mesure du vent : Girouette pour la direction et anémomètre pour la vitesse.
2. La génératrice :
La génératrice synchrone ou Machine Synchrone (MS) : peut être utilisée dans le cas
d'un entrainement direct lorsque la liaison mécanique entre le moyeu de l'éolienne et la
génératrice est directe, sans utiliser de multiplicateur. Il faut cependant que la génératrice
soit raccordée au réseau par l'intermédiaire de convertisseurs de fréquence.
La Machine Asynchrone (MAS) : est utilisée dans la plupart des cas car cette génératrice
peut supporter de légères variations de vitesse ce qui est un atout pour les éoliennes où la
vitesse du vent peut évoluer rapidement notamment lors de rafales. Ces variations de
vitesses engendrent des sollicitations mécaniques importantes sur le système qui se
trouvent plus réduites avec une machine asynchrone qu'avec une génératrice synchrone
qui fonctionne à vitesse fixe.
A rotor bobiné ou à bagues : Les enroulements du rotor couplés en étoile sont reliés à un
système de bagues/balais permettant ainsi l'accès à leurs bornes pour la connexion d'un
convertisseur statique dans le cas d'un pilotage de la machine par le rotor.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
A cage d'écureuil : Le rotor est constitué de barres court-circuitées par des anneaux aux
deux extrémités de l'armature. Les enroulements rotoriques ne sont alors pas accessibles.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
3. Fonctionnement de l’éolienne :
Le vent fait tourner les pales de l’éolienne en exerçant une force sur ces dernières. Cette
rotation du rotor entraine une génératrice électrique (machine synchrone ou asynchrone).
L’énergie cinétique du vent est alors transformée en énergie électrique.
La génératrice délivre alors un courant électrique, son intensité varie en fonction du vent.
Lorsque la vitesse du vent augmente, la puissance délivrée par la génératrice augmente aussi.
L’anémomètre et la girouette jouent un rôle important dans le fonctionnement de l’éolienne.
La girouette permet d’orienter l’éolienne en permanence dans la direction du vent.
L’anémomètre transmet les informations au régulateur électronique pour commander le
démarrage et l’arrêt de l’éolienne.
4. Régulation de la puissance :
Les éoliennes sont dimensionnées de façon qu’elles puissent produire de l’énergie électrique
au moindre coût. C’est pour cela qu’elles sont conçues pour atteindre leur puissance nominale
(maximale) à des vitesses de vent aux alentours de 15 m/s.
En cas de vents forts, les éoliennes sont arrêtées afin d’éviter leurs endommagements. C’est la
raison pour laquelle toutes les éoliennes sont équipées d’un système de régulation de
puissance. Actuellement, il y a deux méthodes de régulation aérodynamique de la puissance :
régulation « Pitch » (variation de l’angle de calage de pales) et régulation « Stall »
(l’écoulement d’air perd son caractère laminaire et devient turbulent quand le vent atteint la
vitesse nominale).
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
L’effet "Stall" : Quand le vent atteint la vitesse nominale, l’écoulement de l’air à l’extrados de
la pale (la courbure de la partie supérieure du profil de la pale) se disperse et devient
turbulent: La structure aérodynamique des pales (fixées au moyeu : angle de calage fixe) est
conçue de telle manière qu’avec une vitesse de vent V croissante et une vitesse de rotation U
(La vitesse à l’extrémité des pales) constante, l’écoulement de l’air sur l’extrados du profil
devient turbulent. Cette turbulence provoque une limitation de la force de portance, c’est
l’effet d’une force exercée par le courant d’air sur les pales, et par la suite une limitation de la
puissance.
5. La courbe de puissance :
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
2. Réseau Interne :
Le réseau interne a pour but de collecter et d’acheminer l’énergie produite par les éoliennes au
poste d’évacuation. Le niveau de tension qui a été retenu pour ce réseau est le 33KV.
Ce réseau est composé de deux parties :
Une partie souterraine reliant les éoliennes entre elles au niveau de chaque grappe, sur une
longueur de 40 km.
Une partie aérienne reliant les grappes au poste d’évacuation sur une longueur de 26 km.
La figure suivant montre l’implantation de chaque partie du réseau interne :
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Les liaisons souterraines entre éoliennes seront constituées par trois câbles unipolaires de
tension assignée à 33kV isolés au polyéthylène réticulé (PR) ou au caoutchouc éthylène-
propylène (EPR) à conducteur en Aluminum. Les câbles seront enterrés dans des tranchées
conformément à la disposition de la figure ci-dessus.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Les câbles souterrains ont l’avantage d’être à l’abri des intempéries, ce qui augmente leur
disponibilité.
Les lignes aériennes ont une disponibilité moins élevée que les câbles souterrains du fait
qu’elles soient exposées aux aléas atmosphériques. Ces lignes présentent également
l’inconvénient de générer plus de pertes que les câbles souterrains. Par contre, elles sont plus
compétitives sur le plan économique (les couts des câbles souterrains installés sont en général
2 à 3 fois plus élevés que ceux des lignes aériennes).
Tenant compte de ce qui précède, la configuration adoptée pour le parc d’Akhfenir est la
suivante :
Les câbles souterrains seront installés entre les éoliennes à l’intérieur de chaque grappe
(sauf pour la grappe du sud que nous avons divisée en deux sous-grappes pour des raisons
d’éloignement).
Les lignes aériennes seront installées entre chaque grappe et le poste d’évacuation.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le poste d’évacuation MT/THT de Akhfenir à pour but de connecter le parc éolien au réseau
national de transport, d’une part, et d’autre par, d’élever le niveau de tension 33kv du réseau
interne à 225kV.
Il est de type extérieur et composé principalement de :
2 travées THT.
2 jeux de barres THT sectionné en deux.
2 travées transformateurs MT/THT de 80MVA chacune (le poste est prévu pour une
extension de 3x80MVA est prévu).
Un local MT regroupant les 6 arrivées de production plus les départs de régulation.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le choix d’évacuer toute l’énergie du parc via un seul transformateur, et la solution la plus
avantageuse en terme économique. Cette solution présente l’inconvénient d’être obligé
d’arrêter tout le parc en cas de défaut sur ce transformateur. Du fait qu’il s’agisse de grands
transformateurs (plusieurs dizaines de MVA), les temps de réparation sont généralement très
longs (de 4 à 6 mois).
La solution qui a été retenue pour le parc éolien d’Akhfenir est d’évacuer l’énergie électrique
du parc via deux transformateurs de puissance unitaire 80 MVA.
Il existe un ensemble des conditions auxquelles doit répondre le parc éolien d’Akhfenir pour
qu’il soit raccordé au réseau national de transport. Ces conditions se déclinent essentiellement
en termes de :
Flicker : est une fluctuation de tension électrique causée par des perturbations
électromagnétiques ou par des variations de puissance sur le réseau porteur de cette
tension.
Les valeurs limites pour le flicker en conformité avec la norme technique CEI 61000-3-7 dans
les réseaux HT et THT sont :
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Harmonique : Le tableau ci-dessous donne les valeurs limites des niveaux des tensions
harmoniques(en pour-cent de la tension nominale) en HT et THT conformément à la
norme CEI 61000-3-6 :
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Tenue au creux de la tension : Lors d’une chute de tension causée par un défaut dans le
réseau, l’ONE demande à NAREVA d’être solidaire avec elle, et de ne pas déconnecter le
parc du réseau qu’après une durée (ms) négocier entre les deux parties.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Introduction :
Nous allons dans cette partie lister quelques projets de mise en place de centres de télégestion
des parcs éoliens, ainsi que les entreprises potentielles ayant déjà fournies des systèmes de
télégestion pour les développeurs de parcs éoliens.
Le but de cette étude est de collecter des informations fiables sur le marché, qui nous
permettront d’orienter notre étude de faisabilité du projet.
Le tableau ci-dessous présente quelques centres de télégestion mis en place par des entreprises
de développement de parcs éoliens. On y trouve : Le nom de l’entreprise qui exploite les parcs
éoliens, le lieu du centre de télégestion, le nombre de parcs/turbines gérés par ce dernier, ainsi
que le fournisseur du système de télégestion.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Les bénéfices :
La mise en place de ces centres de télégestion a engendré plusieurs bénéfices communs :
Réduction des temps d'arrêt et minimisation des coûts de maintenance en surveillant le
rendement des turbines et en analysant les défaillances.
Optimisation de la maintenance et simplification des relations avec les fournisseurs
externes.
Optimisation de la production.
Augmentation de la disponibilité du parc.
Assurer la conformité à la réglementation en vigueur en intégrant les données de
production.
La gestion de la facturation et des données financiers.
Quelques Indicateurs :
La mise en place du CTG de GE Energy a permis une réduction des temps d'arrêt causés
par les défauts : Une réduction moyenne du temps d'indisponibilité de 100 heures par éolienne
et par année a été observée.
A partir de CECOER (CTG de ACCIONA) Le nombre d’incidents par année est de
200.000 incidents. Parmi ceux-ci, plus de 50% sont résolus par la télécommande tandis que le
reste est résolu par des équipes de maintenance sur place.
On a étudié les systèmes de télégestion proposés par plusieurs entreprises (voir document
annexe) et on a retenu 3 entreprises en occurrence : ARC informatique -Telvent -Logica qui
ont des références solides dans le domaine de la fourniture des systèmes de télégestion des
parcs éoliens.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Acciona(6220turbines/256parcs)
Enxco(5379turbines/76parcs)
GE Wind Energy
Suzlon (1652turbines/60 parcs)
Telvent
Le système peut recevoir des centaines de données clefs par turbine en temps réel (plus de
300entrés/turbine pour le cas du système TELVENT).
La capacité à gérer les échanges d’énergie et la facturation.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
On présente dans cette partie quelques informations clefs concernant les offres des
fournisseurs.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Partie 4: Faisabilité
technique
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Deux systèmes SCADA existent au niveau de chaque parc éolien : Un système SCADA-
turbine et un système SCADA-poste.
Le système SCADA-turbine est installé par le fournisseur des turbines éoliennes et il permet
la conduite et la supervision du parc éolien.
Ce système propose une multitude d’interfaces et rapports qui permettent le suivi en temps
réel du comportement des turbines ainsi que les données météorologiques récupérées au
niveau du mât météorologique.
Les constructeurs assureront la conduite des parcs éoliens durant les 5 premières années
(depuis les salles de commande des constructeurs en Europe ou en Amérique du Nord ou
depuis les parcs.)
La conduite du parc Akhfenir est assurée par Alstom tandis que la conduite des parcs de
Haouma, Foum El Ouad et Tarfaya est assurée par Siemens.
Durant les 5 premières années de mise en service des parcs éoliens, la CTG n’assurera pas la
conduite des parcs (On se contentera de la supervision), cependant, après les 5 ans le CTG
assurera la conduite et la supervision des parcs éoliens NAREVA.
Description de la conduite
La conduite décrite ci-dessous est celle envisagée après la fin des 5 premières années
d’exploitation.
Niveau 2 : C’est le système de contrôle commande propre à chaque parc éolien, dès la mise
en place du CTG, le personnel d’exploitation pour les différents parcs sera revu à la baisse.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Niveau 3 : Il représente les automatismes locaux du parc éolien. Il assure le démarrage, l’arrêt
et le contrôle des éoliennes. Il garanti aussi le fonctionnement des turbines, poste et
auxiliaires dans les meilleures conditions de sécurité.
1. schéma de principe:
RTU : Remote terminal unit est un module conçu pour les applications typiques de télégestion
à distance notamment la télégestion des parcs éoliens.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
2. Fonctionnement :
Les données recueillies au niveau des turbines et du mât météorologique sont envoyées au
système SCADA-turbine.
Le RTU récupère les données en temps réel directement des deux SCADA locaux.
Le RTU traite les données et les transmet au centre de télégestion via la liaison internet.
Les commandes envoyées par le CTG, sont aussi traité par le RTU est envoyées vers les
SCADA locaux.
Remarques :
La communication entre les RTU et les SCADA locaux peut être assurée avec différents
protocoles de communication à savoir : OPC, Modebus, DNP3, IEC101, IEC104,…
Le SCADA local traite environs 820 données par turbine, et vu que la capacité du RTU est
limitée, Il serait difficile de remonter tous les variables d’une éolienne. Ainsi la solution est de
ne remonter au centre de télégestion que les informations pertinentes.
1. Introduction :
EEM vise la construction d’un centre de télégestion à Casablanca qui lui permettra la
supervision et la conduite de ses différents parcs éoliens.
On présentera dans ce qui suit la solution technique envisagée pour le transfert d’informations
des 4 parcs éoliens au centre de télégestion.
On utilisera la technologie Internet Haut débit pour l’acheminement des données entre le CTG
et les parcs éoliens EEM (Haouma , Akhfenir, Foum El Ouad) en plus de celui de Tarfaya.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
- Transmettre les données à travers des lignes sécurisées de type VPN pour acheminer
les données entre les parcs éoliens et le CTG.
2. Calcul du débit :
La figure 13 nous fournit le débit nécessaire pour le transfert des données dans un parc éolien
en fonction du nombre des turbines installées dans le parc :
Parc éolien de Haouma : Le nombre de machines est 22 donc le débit nécessaire est 2
Mbit/s
Parc éolien d’Akhfenir : Le nombre de machines est 61 donc le débit nécessaire est
4Mbit/s.
Parc éolien de Foum El Ouad :Il contient 22 machines donc le débit est 2mbit/s.
Parc éolien de Tarfaya : Ce parc contient 131 machines donc le débit nécessaire est de
8 Mbit/s.
La solution technique proposée doit être souple et évolutive vu que le CTG assurera aussi la
télégestion des parcs futurs. Elle devra donc répondre aux exigences futures en termes
d’augmentation de débit et d’intégration de nouveaux besoins.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Pour la transmission de l’information entre les parcs éoliens et le CTG, nous avons plusieurs
solutions possibles (fibres optiques louées, liaisons satellites, faisceaux hertziens, internet
Haut débit sécurisé).
Dans ce qui suit nous allons étudier les différentes solutions pour choisir celle qui est optimale
et qui correspond à nos besoins.
Un faisceau hertzien est un faisceau micro-ondes utilisé entre deux antennes directives et
exploitant des bandes de fréquences variables (6 GHz, 13 GHz, 26 GHz ou 38 GHz) selon la
distance à couvrir et le débit recherché.
Les faisceaux hertziens sont utilisés principalement pour raccorder des points dont la distance
varie de quelques centaines de mètres à quelques dizaines de kilomètres.
- Les débits sont importants et peuvent varier entre 2 et 622 Mbps pour chaque lien
établi.
- Les débits sont dédiés et symétriques.
- La portée d'un lien FH est relativement importante en comparaison avec d'autres
technologies sans-fil : elle peut atteindre jusqu'à 70 Km.
- La qualité de service et la sécurité du lien.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la propriété d'être
un conducteur de la lumière et sert dans la transmission de données.
Il existe deux types de fibres optiques : les fibres monomodes et les fibres multimodes.
Fibre multimode :
La fibre multimode est généralement utilisée pour les courtes distances et les bas débits.
Les fibres multimodes ont un diamètre de cœur important (de 50 à 85 microns). Un rayon
lumineux pénétrant dans le cœur de la fibre, à l'une de ses extrémités, se propage
longitudinalement jusqu'à l'autre extrémité grâce aux réflexions totales qu'il subit à l'interface
entre le verre de cœur et le verre de gaine.
Fibre monomode :
Généralement utilisée pour les grandes distances, les fibres monomodes ont un diamètre de
cœur (10 microns), faible par rapport au diamètre de la gaine (125 microns) et proche de
l'ordre de grandeur de la longueur d'onde de la lumière injectée. L'onde se propage alors sans
réflexion et il n'y a pas de dispersion nodale.
Prix élevé
49
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Elles représentent un cas particulier de liaison hertzienne. Les liaisons satellites utilisent les
mêmes bandes de fréquences que les liaisons hertziennes (essentiellement dans les bandes de
3 à 14 Gigahertz). Typiquement une liaison satellite permet de transmettre de l'ordre de 500
mégabits par seconde.
Ils font généralement appel à des satellites géostationnaires à 36 000 km de la terre au dessus
de l'équateur.
Elles sont principalement utilisées pour la transmission d'images TV, mais aussi pour celle de
la parole. Mais la durée de transmission impose la présence d'annuleur d'échos, ce qui
introduit des retards supplémentaires.
On voit également apparaitre des nouveaux réseaux de satellites en orbites basses qui sont
utilisés pour permettre les communications avec les mobiles dans les zones peu peuplées ou
n'ayant pas d'infrastructure suffisante.
C'est une ressource chère dont l'emploi est soigneusement optimisé. L'application la plus
courante, outre la télévision : les VSAT.
Les avantages :
Les inconvénients :
50
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Débit asymétrique : Comme pour les liaisons ADSL, les offres sont le plus souvent
asymétriques (typiquement 4 fois moins de bande passante montante que
descendante).
Le débit n’est pas toujours garanti : Diminution du débit en cas d’augmentation du
nombre d’utilisateurs.
La connexion à internet peut être filaire : Réseau téléphonique commuté RTC pour les bas
débits ou ADSL pour des débits élevées.
Elle peut être sans fil : Internet par satellite, WIMAX, 2G, 3G.
4. Choix de la solution :
1-La distance entre le centre de télégestion et les parcs éoliens est très grandes.
Exemple :
La distance entre Casablanca et Foum El Ouad est presque 1065 Km.
Alors, assurer la télégestion de ce parc implique la mise en place de 17 pilons FH (1
chaque 70 Km) ce qui nécessite un grand investissement.
51
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
la location d’une bande passante d’une liaison fibre optique chez un opérateur
téléphonique ou une entreprise est une solution possible mais elle est surdimensionnée
et couteuse vue la longue distance entre les parcs éoliens et le CTG de Casablanca.
Tableau récapitulatif :
Sensibilité aux
perturbations
solution
Faisceaux 622 Mbit/s - Symétrique Non compatible impossible car la
hertziens avec les longues distance est très
distances grande
Liaison Prix de Cout élevée de Solution possible
louée 10 Gbit/s location Symétrique la location des mais
Fibres élevée Fibres Optiques. Couteuse
optiques
Cout élevée du
3 fois le prix forfait mensuel/ Solution possible
Liaisons 500 Mbit/s de l’internet Asymétrique internet Haut mais couteuse
satellites débit et de mauvaise
qualité
temps de latence
élevé
Internet
Haut 155 Mbit/s Dépend de Symétrique - Solution Possible
Débit l’opérateur et optimale
Sécurisé
Tableau 7 : Tableau récapitulatif des moyens de transmission
52
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
5. La solution proposée :
5.1. Description :
La solution qu’on propose est l’utilisation du réseau internet et plus précisément l’internet
Haut Débit pour transmettre l’information entre le CTG et les parcs éoliens.
Au niveau du CTG, nous prévoyons un accès internet (sécurisée par VPN) qui sera utilisé
pour accéder aux serveurs SCADA.
Au niveau des parcs nous prévoyons les connexions internet Haut débit (sécurisées par VPN)
suivantes :
53
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
5.3. Fonctionnement :
On va prévoir au niveau de chaque parc éolien un pylône FH, ce dernier aura pour mission la
transmission des données du parc éolien au point de rattachement le plus proche de
l’opérateur téléphonique choisi. On utilisera dans ce cas la technologie « faisceau hertzien ».
5.4.1 Redondance :
Il faut prévoir une redondance au niveau des fréquences hertziennes. En effet, il est nécessaire
d’utiliser deux fréquences différentes, dans le cas où il y aura une perturbation sur la 1ère
fréquence, on utilisera la 2ème pour acheminer les données.
Une étude doit être menée pour s’assurer que les éoliennes ne constituent pas d’obstacle au
signal FH.
La solution proposée par l’opérateur téléphonique doit être flexible en termes d’augmentation
du débit et doit permettre l’intégration de nouveaux besoins.
On se basera sur l’utilisation de lignes sécurisées de type VPN pour véhiculer l’information
entre les CTG et les différents parcs éoliens. Il faudra donc prévoir les dispositifs de sécurité
nécessaires au niveau des parcs et du CTG pour accéder de manière sécurisée aux parcs ou au
CTG à travers un tunnel IP en utilisant la connexion mise en place.
54
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le but d'un réseau privé virtuel (Virtual Private Network ou VPN) est de fournir aux
utilisateurs et administrateurs du système d'information des conditions d'exploitation,
d'utilisation et de sécurité à travers un réseau public identiques à celles disponibles sur un
réseau privé.
En d'autre terme, on veut regrouper des réseaux privés, séparés par un réseau public (internet)
en donnant l'illusion pour l'utilisateur qu'ils ne sont pas séparés, et toute en gardant l'aspect
sécurisé qui était assuré par de la coupure logique au réseau internet.
Le cas le plus répondu d’utilisation de la VPN est la connexion de sites distants. Pour une
entreprise possédant plusieurs sites, il est avantageux de les relier par VPN pour assurer une
connexion sécurisée.
Le VPN ne représente qu'un concept, derrière lui, plusieurs implémentations ont vu le jour,
selon l'utilisation que l'on veut en faire, le niveau de sécurité, la taille du réseau, etc.
Plusieurs moyens techniques peuvent être utilisés et couplés pour mettre en œuvre des VPN :
le chiffrement, l'authentification, le contrôle d'intégrité et les tunnels.
Chiffrement:
Utilisé pour que les données traversant le réseau ne puissent être lues par une autre personne.
On utilise pour cela un bagage mathématique et surtout arithmétique. Les deux principaux
types de cryptage utilisés sont : Le chiffrement asymétrique et symétrique.
Le chiffrage symétrique utilise la même clé pour chiffrer et pour déchiffrer. L'inconvénient,
est clair : Chaque partie de la communication devra avoir la même clé, et la communiquer à la
partie adverse sans que les autres puissent le récupérer. Plusieurs algorithmes de cryptage
peuvent être utilisés : DES, AES, RC4/5.
Le cryptage asymétrique n'a pas cet inconvénient .Deux clés sont utilisées : Une clé publique
et une clé privée. La clé publique est disponible chez tout le monde. Elle sert à crypter des
données. Si on veut communiquer avec un autre, on doit récupérer sa clé publique et seul lui
pourra la décrypter avec sa clé privé. Le cryptage et le décryptage se font de manière précise
suivant la méthode utilisée. La plus connue est la méthode RSA, acronyme des chercheurs qui
ont publiés cette méthode : Rivest, Shamir et Adleman.
Le chiffrement est utilisé dans le contexte du VPN pour garantir la confidentialité des données
circulant sur le réseau public. En effet, le réseau privé n'est que virtuellement coupé du réseau
public.
Authentification :
55
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
On veut garantir qu'a chaque instant de la communication, on parle au bon interlocuteur. Dans
le cadre du VPN, on parle des deux passerelles qui sont séparé par internet.
Contrôle d'intégrité :
Il garantit que les données transmises entre les interlocuteurs n'ont pas été modifié.
Tunnel :
Le tunnel consiste à établir un canal entre 2 points sans se soucier des problématiques
d'interconnexion.
Le schéma doit être en anneau ce qui va permettre un accès égalitaire en temps réel de toutes
les stations de commandes ainsi que les serveurs et les ressources.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Il est composé d’un brin central en cuivre entouré d’une enveloppe isolante, d’un blindage
tressé et d’une gaine externe.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Une paire torsadée est constituée de deux brins torsadés en cuivre, protégés chacun par une
enveloppe isolante. La torsion des fils diminue les interférences électriques provenant des
paires adjacentes et de l’extérieur.
Le câble à paire torsadée est:
Très utilisé pour les réseaux locaux.
Une longueur maximale de 100 mètres.
Un débit de 10 à100 Mb/s.
Un câblage peu coûteux, c’est le moins cher.
Une installation et des connexions simples.
La plus grande flexibilité du câble.
La plus grande vulnérabilité aux interférences.
Un choix fiable mais qui ne garanti pas l’intégrité des données transmises sur de
longues distances et à des débits élevés…
Les fibres multimodes ont un diamètre de cœur important (de 50 à 85Microns). Un rayon
lumineux pénétrant dans le cœur de la fibre, à l'une de ses extrémités, se propage
longitudinalement jusqu'à l'autre extrémité grâce aux réflexions totales qu'il subit à l'interface
entre le verre de cœur et le verre de gaine.
La fibre monomode, ou SMF (Single Mode Fiber) est utilisée pour les réseaux métropolitains
ou les communications longue distance des opérateurs. Son cœur est extrêmement fin
(quelques microns). La transmission des données y est assurée par des lasers émettant des
58
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
longueurs d’onde de 1300 à 1550 nanomètres et par des amplificateurs optiques situés à
intervalles réguliers.
59
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le choix va porter sur la fibre optique car la paire torsadée est vulnérable aux interférences
et le câble coaxial présente d’énorme difficulté pour son installation dans un réseau local.
On va choisir la fibre optique multimode car elle est la plus adaptée au réseau local.
2.4. Conclusion :
Le centre de télégestion des parcs éoliens doit disposer de supports de transmissions qui
assurent une très bonne qualité et robustesse de transmission des donnés .Il faudra ainsi
prendre en compte l’extensibilité de la gestion de nouveaux parcs éoliens. Donc on va choisir
la fibre optique multimode comme support de transmission au niveau du CTG.
La technologie choisie pour le transport dans le périmètre du réseau local du CTG est
Ethernet. Cela grâce aux points suivants :
60
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
4. Le standard physique :
D’après ce qui précède le type de câble de réseau local (<400m) est la fibre multimode donc,
on conclut que le type d’Ethernet est 100Base-FX.
5. Architecture redondante :
Le système au CTG doit être doublé pour tous les éléments et équipements qui le composent.
Le réseau est conçu pour correspondre à une structure redondante sur un support fibre-
optique. En basculant sur l'autre liaison fibre optique l'exploitation continue sans aucune perte
de données.
Ainsi, en exploitation, 2 configurations cohabitent. L’une est active et permet la télégestion.
L’autre est passive et peut être en mode secours prête à reprendre la télégestion en cas d’aléa
ou de basculement volontaire de la configuration active, ou en test.
1. La supervision :
La supervision : elle nécessite la réception d’informations provenant des parcs pour surveiller
le fonctionnement des parcs et l’état de ses installations.
61
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le but de cette fonction est de visualiser de façon homogène l’ensemble des centrales
télégérées.
La supervision des procédés est notamment réalisée grâce à:
L’animation d’images représentant l’état des procédés, des fonctions et des matériels
sur les sites ou au CTG.
L’affichage différencié d’événements et d’alarmes lorsque ceux-ci se produisent sur
les sites ou au CTG.
L’alerte faite au Personnel de quart sur certaines informations grâce à une centrale de
sons.
L’affichage d’informations de service lorsque celles-ci se produisent sur les parcs ou
au CTG.
Au suivi de courbes représentant l’évolution d’une ou plusieurs valeurs sur une plage
de temps définie ainsi que des éléments comparatifs définis par opérateur tels que des
seuils.
2. La conduite :
La conduite: elle consiste à transmettre des ordres aux parcs afin de permettre leur commande
à distance et de s’assurer que les ordres ont été bien exécutés.
Remarque :
La conduite à distance est caractérisée par des flux d’informations peu importants mais qui
doivent être transmis dans un contexte de télécommunication sécurisé afin de permettre la
commande fiable des parcs.
L’activité de conduite (ex. passage des commandes, des consignes) s’effectue toujours en un
point unique à savoir :
• Les automates (niveau 3).
• La console du superviseur parcs (niveau 2).
• Le Centre de télégestion (niveau 1).
La « prise de conduite » est plus prioritaire lorsqu’elle s’effectue au plus proche de la
machine. Par exemple, si la conduite est prise à la console du superviseur usine, le CTG est
informé que l’usine est en locale et qu’il ne peut pas conduire.
Ainsi, la prise de conduite en un point n’arrête pas la transmission de télé informations (TM et
TS) : il y a donc sûreté et continuité de la supervision sur toute la chaîne.
62
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Les échanges de données seront télégérés par le CTG de Casablanca selon l’ordre décroissant
des priorités suivantes:
1. Les alarmes temps réel.
2. Les échanges de téléconduite temps réel.
3. Les informations de télésurveillance temps réel.
4. Les différentes requêtes (état site complet, consignation d’événements, reporting, données
vidéo).Ces requêtes ne doivent pas perturber significativement les échanges des points
précédents.
L’usine émet en temps réel des informations synthétiques du type d’alarme. Ainsi le
personnel de quart du CTG peut demander sur requête des compléments d’information afin
d’analyser la situation (consignation d’événements entre deux dates, état complet de
télésurveillance du site).
Une surveillance du bon fonctionnement de ce système est réalisée et produit une alarme en
cas de défaut. Ainsi en cas de perte de liaison nominale avec le CTG, le système passe à la
liaison de sécurité qu’on a déjà abordée.
Les échanges pour la conduite sont de type temps réel et mettent en jeu des commandes, des
consignes, des signalisations, des mesures.
a. Les consignes:
Les consignes sont des informations émises par le CTG à destination des parcs et qui ont pour
but de fixer des valeurs à certains paramètres de réglage des installations. Les consignes sont
émises soit de façon événementielle selon les besoins, soit de façon permanente. Les
consignes sont échangées sous forme de Télévaleurs de Consignes (TVC) et sont à effet
immédiat. La TVC dure jusqu'à la réception d'une nouvelle consigne.
b. Les commandes:
Les commandes sont des ordres émis par le CTG à destination des parcs. Ces commandes
sont échangées sous forme de télécommande (TC) et sont à effet immédiat.
c. Les mesures:
63
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Les mesures sont des informations mesurées ou calculées par des traitements de télégestion.
Elles proviennent essentiellement des parcs. Ces mesures sont échangées sous forme de
télémesures (TM).
d. Les Signalisations :
Il s'agit des informations relatives à l'état des organes de commande ou des informations
événementielles élaborées par les parcs. Ces informations sont envoyées au CTG sous forme
de télésignalisations (TS). Les TS sont émises sur changement d'état.
Le système de télégestion usine réalise dans la nuit le rapport journalier de la journée écoulée.
Le rapport est envoyé automatiquement ou sur requête au CTG sous forme de fichier.
Les données vidéo (images filmées par le dispositif anti-intrusion) sont remontées par requête
de l’opérateur du CTG sur un événement et sous forme de fichier.
Une information d’alarme indiquant une intrusion peut éventuellement susciter la requête.
64
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Extensibilité :
Il doit aussi être extensible, c'est-à-dire qu’il doit être conçu pour assurer la télégestion des
parcs futurs de NAREVA Holding.
Il doit utiliser des protocoles de communication standards afin de permettre les échanges avec
d’autres équipements de contrôle commande.
Fiabilité :
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Une redondance doit être prévue à tous les niveaux de la configuration dans le but d’assurer
une télégestion dans de bonnes conditions.
Maintenabilité :
L’installation du système de télégestion doit être simple, sa mise à jour ne doit pas perturber
le fonctionnement du centre de télégestion. Ainsi l’entreprise soumissionnaire doit
communiquer dans son offre la durée de la mise à jour du système.
La mise à jour du logiciel ne doit en aucun cas détériorer sa fiabilité et ses performances.
La traçabilité du logiciel doit être assurée afin de permettre de détecter les causes des défauts
et disfonctionnements.
Les logiciels et les équipements sur lesquels repose le système de télégestion doivent être
standards.
Ergonomie générale :
L’interface homme machine doit mettre à disposition de l’opérateur des menus déroulants et
un système de multi-fenêtrages.
Le mur d'images du centre de Télégestion est conçu pour fonctionner 24 heures/jour et 365
jours/an et le temps moyen entre deux défauts est de 100 000 heures en exploitation.
66
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Redondance matérielle :
Il faudra prévoir la redondance des équipements à tous les niveaux de l’architecture, surtout
les systèmes de communication entre niveaux ou à l’intérieur du même niveau. On note que
les unités de contrôle principales sont également redondantes.
Le logiciel doit être aussi redondant, et chacune de ses composantes hébergée sur des
équipements physiques différents.
Il existe deux modes de fonctionnement :
- Opérationnel : c’est le mode de fonctionnement normal.
- Secours : est utilisé en cas de problème sur le mode de fonctionnement opérationnel
ou en cas de test ou de mise à jour de ce dernier.
Le basculement des modes opérationnel et secours peut être provoqué par un opérateur
A chaque basculement, une information doit être générée.
Remarque :
Dimensionnement du système :
L’entreprise soumissionnaire doit communiquer les valeurs des paramètres suivants pour le
système de télégestion qu’elle propose :
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Sauvegarde :
- archiver les données dans un format permettant de les relire via un logiciel bureautique
usuel.
Afin de sécuriser les données (incendie, panne dans le système de stockage,…), il faut :
Le système de Télégestion doit être conforme aux normes internationales de sécurité des
logiciels informatiques.
Le contractant doit prévoir tous les dispositions nécessaires afin d’assurer la sécurité du
système de télégestion.
L’accès au système de télégestion ne doit être possible que pour les personnes qui disposent
de ce droit.
Les personnes disposant du droit d’accès sont déterminées par l’administrateur du système
(Agent NAREVA).
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
1. Introduction :
Les stations de travail doivent être équipées d’une interface homme machine basée sur des
menus déroulants et un système de multi-fenêtrages fournissant ainsi des opérations simples
et ergonomiques à l'opérateur.
Cette interface doit contenir la carte du Maroc ainsi que l’emplacement des parcs éoliens sur
la carte.
Elle doit contenir aussi la vitesse actuelle du vent et la production en électricité dans chaque
parc.
Et si on clique sur le bouton du numéro du parc ou sur son état, on accède à l’écran
d’informations détaillées de ce parc. (Vue du parc éolien).
La vue du parc éolien doit afficher les turbines du parc éolien sous format graphique
représentant les positions réelles des éoliennes.
- Puissance active.
69
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
- Puissance réactive.
- Vitesse instantanée du vent.
- Vitesse moyenne du jour.
- Vitesse moyenne du mois.
- Vitesse moyenne de l’année.
- Production totale.
- Production de l’année.
- Production du mois.
- Production du jour.
- Production de l’heure.
- Production du mois précédent.
- Disponibilité du jour.
- Disponibilité de l’année.
- Disponibilité du mois.
- Disponibilité moyenne du parc.
- Nombre d’éoliennes installées dans le parc.
- Nombre d’éoliennes en fonctionnement actuellement.
- Nombre d’éoliennes en arrêt actuellement.
- Facteur de capacité du parc.
L’interface doit contenir un bouton qui permet l’accès à l’écran détail du parc.
T1 : C'est la durée au cours de la période T2 pendant laquelle la Turbine Éolienne est arrêtée
ou ne peut pas fonctionner pour toutes raisons.
T3 : c’est la durée durant laquelle la turbine est arrêtée ou ne peut pas fonctionner à cause des
conditions climatiques du site qui se trouvent hors les limites de fonctionnement de la turbine.
T4 : c’est la durée durant laquelle la turbine est arrêtée ou ne peut pas fonctionner pour des
raisons d’indisponibilité du réseau ONE ou de forces majeures.
70
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Dparc= ( Di) /N
Di : disponibilité de la turbine i.
Cette interface liste tous les aérogénérateurs d’un parc éolien sous forme de tableau. On peut
voir l’état des aérogénérateurs avec un texte et changements de couleur de la cellule relatif à
chaque aérogénérateur.
Cette interface doit contenir aussi des alarmes qui assurent la sécurité des aérogénérateurs.
71
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
En cliquant sur une des variables ci-dessus, une fenêtre doit s’afficher contenant les valeurs
inférieures et supérieures limites de la variable en question ainsi qu’une description de cette
dernière.
Il faut prévoir dans cette interface un bouton qui permet l’accès à une fenêtre de commande
de la turbine en question.
72
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Cette fenêtre doit permettre d'envoyer des commandes à la turbine sélectionnée : démarrer ou
arrêter l'éolienne et la remise à zéro des compteurs mentionnées ci-dessous.
Cette vue affiche les données météorologiques clés des différents parcs éoliens en temps réel.
En cliquant sur une des variables ci-dessus, une fenêtre doit s’afficher contenant la valeur
inférieure et supérieure limites de la variable en question ainsi qu’une description de cette
dernière.
Les 7 derniers paramètres ne doivent être fournis que pour une hauteur donnée fixée par
l’utilisateur suivant la hauteur des capteurs installés dans chaque parc éolien.
Cette interface est utilisée pour superviser et commander le poste électrique en temps réel.
Ainsi elle permettra :
73
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
En cliquant sur une des variables ci-dessus une fenêtre doit s’afficher contenant la valeur
inférieure et supérieure limites de la variable en question ainsi qu’une description de cette
dernière.
Cette interface doit contenir les indicateurs importants concernant la disponibilité des parcs
éoliens.
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
- Numéro de l’aérogénérateur.
- Production mensuelle (kWh).
- Production mensuelle précédente (kWh).
- Production annuelle (kWh).
1. Introduction :
Les rapports ont pour but de récupérer des traitements journaliers réalisés de façon
automatique par le système de Télégestion afin de procéder à une analyse de fonctionnement
des parcs éoliens.
Le système de télégestion doit permettre d’éditer des rapports automatiques à la fin de chaque
journée ou à la demande de l’opérateur.
Les rapports peuvent être édités sur une base périodique : jour, mois, trimestre, semestre, an,
ensemble de jour ou de mois.
Les rapports peuvent être spécifiques pour une turbine, un parc, un ensemble de turbines ou
un ensemble de parcs, une région, un mode d’exploitation.
Ce rapport permet une analyse des événements de défauts qui causent la perte de production
d'énergie. Il doit mettre en priorité un nombre défini de pannes causant le plus de pertes.
Le rapport doit traiter les pannes sous forme de courbes de tendances, de statistiques, et de
tableaux comparatifs qui mettent en valeur la fréquence des pannes afin d’indiquer l’ordre de
priorité de la maintenance.
75
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le rapport doit classer les pannes selon les causes : techniques ou non et fournir des détails
supplémentaires.
Cette analyse doit constituer la première étape d'une analyse profonde des causes.
- Le nombre de pannes.
- Le temps de chaque panne.
- La cause de chaque panne.
- Classement des pannes selon la cause : cause technique ou autre cause.
- Perte de production due à chaque panne.
- Perte de production due à chaque cause de pannes.
- Perte totale de production due aux différentes pannes.
- Perte totale de production due aux différentes causes de pannes.
Ce rapport doit présenter une comparaison entre la courbe de puissance mesurée pour une
éolienne spécifique pour une période de temps donnée et la courbe de puissance de référence
garantie par son fournisseur.
Le rapport doit aussi permettre de comparer les courbes de puissances de différentes turbines.
Le système doit fournir aussi la courbe de puissance du parc éolien sur une durée de 12 mois.
Le système doit fournir 24 courbes de puissance annuelles, chaque courbe étant relative à une
direction.
Après douze (12) Mois, le premier Mois de données sera remplacé par le Mois en cours.
Les données de vitesse du vent seront groupées dans des «intervalles» de vitesse du vent de
zéro point cinq mètre par seconde (0.5m/s), commençant à une valeur centrale de zéro mètre
par seconde (0.0 m/s).
Les données de direction du vent seront groupées dans des «intervalles» de quinze (15)
degrés, commençant à une valeur centrale de zéro (0) degré.
Un rapport qui permet la comparaison des données météorologiques des différents parcs doit
être prévu.
Ce rapport permet d’éditer les paramètres les plus importants d’un parc éolien, en d’autres
termes, c’est un résumé des rapports précédents tel que :
77
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Cette interface doit permettre aussi la comparaison de différents paramètres de parcs éoliens
(disponibilité des parcs par exemple).
Fonctionnalités :
Les fonctionnalités suivantes d'affichage sont disponibles afin de faciliter les diagnostics :
• Vue principale des alarmes, offrant une observation globale et incluant toutes les alarmes du
procédé.
• Fenêtre d'alarmes, celle-ci s'affichant sur la vue courante afin d'informer l'opérateur des 3
dernières alarmes.
• Des tris d'alarmes par degré d'urgence.
• Des tris d'alarmes par critères multiples.
• Des tris d'alarmes par sous-système (alarmes postes, alarmes turbines, ….).
A l'apparition d'une alarme d’un procédé l'opérateur est guidé dans son analyse de recherche
du mauvais fonctionnement par un ensemble de vues accessibles hiérarchiquement selon la
situation.
Possibilités :
78
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
2. Les journaux :
• Le journal d'événements fournit à l'opérateur un historique détaillé des événements sur une
période donnée (jour, semaine, mois). Le journal d'événements est édité périodiquement ou à
la demande de l'opérateur.
• Le journal de séquence d'un événement fournit un historique des changements parvenus aux
variables logiques pendant la période suivant l'apparition d'un incident. Ceci afin de procéder
à l'analyse du problème survenu. Tous les événements devront être datés depuis l'origine de
l'événement.
Un système de compensation est prévu fin d’indemniser NAREVA pour les pertes de
production engendrées.
En cas d’arrêt total ou de déconnexion du Parc Eolien, l’Energie Nette produite et livrée (EN)
est égale à zéro (0).
Si un Evénement ENL survient au cours des cinq (5) premières minutes d'une période de dix
(10) minutes, la période de dix (10) minutes en question entrera en compte dans le calcul de
l'Énergie Non-Livrée. Si un Evénement ENL survient au cours des cinq (5) dernières minutes
79
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
d'une période de dix (10) minutes, la période de dix (10) minutes en question n'entrera pas en
compte dans le calcul de l'Énergie Non-Livrée.
La réduction de puissance est obtenue par la différence entre la puissance réelle du site de
production et la puissance livrée à la sortie du parc telle que mesurée au niveau des
compteurs.
80
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le système de télégestion doit ainsi fournir une courbe de comparaison entre la prévision de
l’énergie produite et l’énergie réelle produite (pour chaque turbine et pour chaque parc).
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Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Dans le cadre d’ENERGIPRO, NAREVA a conclu des contrats avec plusieurs entreprises de
grande taille au Maroc pour leur vendre l’énergie produite par ses parcs éoliens EEM selon un
prix du KWH confidentiel déterminé par les deux parties.
82
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le prix du KWH varie selon le poste horaire (Heures de pointe, Heures pleines, Heures
creuses)
L’excédent de la production des parcs éoliens est acheté par l’ONE selon la tarification
suivante :
Heures pleines : 0,4830 DH/kWh. (8h- 18h en été et 7H- 17h en hiver)
Un timbre de transport (Hors TVA) est appliqué à l’énergie transitée à travers le réseau ONE
après déduction des pertes : 8 cDH / kWh.
L’énergie produite par le parc de Tarfaya est exclusivement vendu à l’ONE avec un prix du
KWh confidentiel selon le poste Horaire.
4.3. Facturation :
Le système de télégestion doit intégrer les deux modèles de facturation de l’énergie produite
(parcs EEM, Tarfaya) :
Energie active totale injecté par les sites de production (EAH) pour chaque
poste horaire H (Heures de pointe, heures pleines, heures creuses) et ceci pour
chaque parc éolien.
Energie active transité et affectée à un site de consommation j (EATHj) pour
chaque poste horaire H (Heures de pointe, heures pleines, heures creuses) et ceci
pour chaque site de consommation.
Facture de chacun des clients Grands Comptes (montant mensuel, montant par
poste horaire, consommation totale, consommation par poste horaire,..).
83
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Energie active totale injecté par le Parc de Tarfaya (EAH) pour chaque poste
horaire H (Heures de pointe, heures pleines, heures creuses).
Facture ONE (montant mensuel, montant par poste horaire, consommation totale,
consommation par poste horaire).
Le système doit être ouvert afin de permettre l’intégration de la facturation des parcs futurs de
NAREVA Holding.
1. Salle de commande :
La salle de commande est destinée pour recevoir l’ensemble des équipements suivants :
2. Local technique :
Les serveurs.
Les automates programmables.
les équipements télécoms (Switch, routeur,…).
On signale que le local technique doit être d’une superficie suffisante en vue d’accueillir les
équipements relatifs aux parcs futurs.
84
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Il contient le bureau du responsable CTG ainsi que les ressources nécessaires pour son
travail.
85
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
86
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
1. Introduction :
Cette étude a été réalisée en parallèle avec l’étude de faisabilité technique de telle
façon à évaluer les risques que peuvent engendrer nos solutions proposées.
Le risque est un danger éventuel plus ou moins prévisible qui peut affecter l'issue du projet.
Pour garantir la réussite d’un projet, il faudra procéder à une étude complète et raisonnée des
risques potentiels plus ou moins prévisibles. Cette étude « analyse des risques » ne permet pas
de se prémunir de tous les risques inhérents à la conduite d'un projet complexe cependant elle
permet de les lister et d’en atténuer l’effet.
Les étapes que nous allons suivre dans notre étude d’analyse des risques de ce projet sont les
suivantes :
Dans cette partie nous allons lister les risques techniques relatifs à ce projet. Pour définir ces
risques nous allons nous baser sur l’exploration des archives, l’analyse des projets antérieurs
et la consultation d’experts.
87
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Gravité de l'impact
Criticité du risque 1 : Faible 2 : moyenne 3 : Forte
1 : Faible 1 Faible 2 Faible 3 moyenne
Fréquence
Dans cette partie nous allons proposer les solutions possibles en vue d’éliminer le risque ou de
l’atténuer.
L’élimination du risque ou son atténuation nécessite généralement une augmentation des
ressources financières ou du personnel ou une révision du projet dans certains cas (simplifier
le projet, limiter les spécifications).
Dans cette partie nous allons lister les risques relatifs à la liaison CTG- parcs éoliens, c'est-à-
dire les risques susceptibles d’arrêter totalement ou partiellement ou de perturber la
transmission des données entre le CTG et les parcs éoliens.
On rappelle que la transmission des données entre le CTG et les parcs éoliens se fait par
l’intermédiaire d’une connexion internet Haut débit (voir partie 4 : Faisabilité technique).
88
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Négocier avec
Arrêt de la l’opérateur
Risque de transmission téléphonique
pannes dans 1 des donnés 3 3 un temps
un pylône FH entre le CTG et d’intervention
les parcs. et de
rétablissement
raisonnable.
Perte de Utiliser des
Intrusion confidentialité. lignes
informatique 1 Altération des 2 2 sécurisées VPN.
informations,
etc.
Risque de Arrêt partiel ou
pannes dans total de la Redondance
les moyens de transmission des
communication 1 des donnés 3 3 équipements.
entre niveaux entre le CTG et
les parcs.
On rappelle que le local technique est le local qui abrite les différents équipements techniques
(routeurs, hubs, Switch,…). Ces équipements importants dans le fonctionnement du réseau
local sont vulnérables et exposés à plusieurs risques qu’il faut prendre en considération.
89
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Etude approfondie
préalable du risque
d’eau.
Installation d’un
système
permettant la
détection et
1 Indisponibilité et 3 3 l’évacuation d’eau.
Dégât des eaux destruction des Prévision d’un
équipements du système
local. permettant la
coupure
automatique
d’électricité.
Prévision d’une
installation secours
Détérioration des (UPS-onduleur)
1 équipements. 2 2 pour faire face aux
Panne Dysfonctionnement coupures de faible
électrique des équipements du durée.
local. Prévision
d’installation d’un
groupe
90
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
électrogène (petite
taille).
Dysfonctionnement Etude
Nuisance liée à dû à la poussière, la d’implantation du
l’environnement 1 température, 1 1 local du centre de
et au l’humidité et les télégestion.
vieillissement vibrations. Entretien sécurisés
des locaux.
Prévision de
matériel de
secours avec les
Indisponibilité ou éléments
Erreurs de disfonctionnement nécessaires à la
manipulation 1 des équipements. 2 2 reconfiguration du
système de
télégestion.
Formation du
personnel.
Etablir des fiches
de procédure.
Prévision d’un
Détérioration accès sécurisé et
physique des un système
équipements du d’alarme.
local. Prévision d’un
Intrusion 1 Déconnexion, 2 2 système de
débranchement repérage des
ou inversion de câbles ainsi qu’un
câble. schéma du
Vol de matériel. câblage.
Dupliquer le
serveur central
dans un autre local
Panne dans le pour assurer la
serveur 1 Perte de données. 3 3 sauvegarde des
données.
91
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Prévoir une
gestion des
sauvegardes.
Fort
-Incendie
Moyenne
-Panne dans le serveur
-Dégât des eaux
-Panne électrique
-Nuisance liée à l’environnement et au vieillissement
Faible -Intrusion
-Panne d’un équipement
-Erreurs de manipulation
La salle de commande est la salle depuis laquelle la conduite et la supervision des parcs
éoliens sont effectuées. Elle contient principalement des ordinateurs ainsi que d’autres
ressources (fax, téléphones,…).
Les équipements de cette salle doivent fonctionner 24h/24 et 7j/7. Nous allons donc identifier
dans ce qui suit les risques qui peuvent perturber ou arrêter le fonctionnement des
équipements de cette salle.
92
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Prévision d’une
installation secours
Risque de perte de (UPS-onduleur)
Coupure de donnés. pour faire face aux
courant Dysfonctionnement coupures de faible
1 et indisponibilité 3 3 durée.
totale ou partielle Prévision
des matériels. d’installation d’un
groupe
électrogène (petite
taille).
Protéger l’accès
aux
données/matériels
Piratage par Perte de par des mots de
utilisation illicite 1 confidentialité. 2 2 passe.
Altération des Prévoir un contrôle
informations, etc. d’accès physique
aux locaux.
Sensibiliser les
utilisateurs.
Indisponibilité
partielle ou totale
Risque de vol des équipements. Prévision d’un
d’un équipement 1 Atteinte à la 3 3 accès sécurisé et
confidentialité. un système
Perte d’alarme.
d’information/mat
ériel.
Procédure de
Utilisation d’un validation des CD
élément terminal et autres supports.
pour 1 Indisponibilité. 2 2 Verrouiller les
l’introduction Perte lecteurs de
d’un virus d’intégrité/confide supports externes
ntialité. voire les
supprimer.
Prévoir une
Panne des Indisponibilité ou redondance des
équipements ou 1 disfonctionnement 2 2 équipements.
stations de des équipements. Définir un plan de
travail maintenance.
93
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Fort
-Problème de fonctionnement du logiciel de télégestion
Moyenne
-Coupure de courant
-Risque de vol d’un équipement
-Surtension
-Piratage par utilisation illicite
Faible -Utilisation d’un élément terminal pour l’introduction d’un virus
-Panne des équipements ou stations de travail
Les liaisons (câbles, fibres optiques,…) servent à véhiculer l’information entre les différents
équipements du réseau local soit dans le local technique, soit dans la salle de commande.
Ces liaisons doivent être installées dans des endroits protégés afin d’éviter les coupures
accidentelles des câbles ou leur usure à cause de n’importe quelle facteur.
Le tableau ci-dessous résume les risques relatifs aux liaisons.
94
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Contrôle périodique
des câbles.
Architecture en boucle
et redondance de la
Coupure de 1 Isolement de tout ou 3 3 topologie.
câble partie du réseau Protection des
local. chemins de câbles
(capot, scellement,…).
Protection des
chemins de câbles
Branchement Ecoute, Utilisation de la fibre
pirates 1 récupération, 2 2 optique.
modification des Vérification visuelle et
informations. physique des chemins
de câbles.
Surveillance des flux.
Erreur de Dysfonctionnements Repérage des câbles.
manipulation Isolement de tout ou
(déconnexion 1 partie du réseau 2 2 Contrôle des
accidentelle) local. interventions des sous
traitants.
95
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Fort
-Perturbations et interférences
Moyenne
-Coupure de câble
-Branchement pirates
-Erreur de manipulation (déconnexion accidentelle)
Faible -Dégâts des eaux
96
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Partie 6 : Rentabilité du
projet
97
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Introduction :
Dans cette partie nous allons établir un business plan relatif au projet du centre de
Télégestion.
Le but de ce business plan est d’établir le compte d’exploitation prévisionnel sur 20ans (voir
annexe 6), le calcul du cash flow sur 20 ans (voir annexe 7) et enfin le calcul des charges
financières sur 15 ans (voir annexe 8).
I. Hypothèses :
Les hypothèses sur lesquelles nous nous sommes basés pour l’élaboration du business plan
sont regroupées dans le tableau ci-dessous.
HYPOTHESES
DONNESES MACRO
Taux de change €/DH 11,1
Taux d'inflation coûts 3%
REGIME FISCAL
IS 15% pendant les 5 premières
années puis 30% après.
DRIVERS DE REVENUES
Puissance installée (MW) 500
Taux d'utilisation 38%
Gain en disponibilité 0,4%
Gain en Energie produite (MWh) 6658
Tarif (cDH/kWh) 55
Taux d'inflation tarif 5%
DRIVERS DE COUTS
Salaires (DH) 576 000
Internet (DH) 1 140 000
Maintenance Système (DH) 111 000
Total O&M (DH) 1 827 000
DRIVERS DE BFR
Créances Clients (mois CA) 1
Crédits fournisseurs (mois O&M) 3
INVESTISSEMENTS
98
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
FINANCEMENT
Levier financier 25%
Montant Dette (MDH) 8 ,949
Taux 7,5%
Durée (ans) 15
Tableau 13 : Hypothèses de l’étude de rentabilité
Remarques :
II. Résultats :
La valeur actuelle nette (VAN) : La valeur actuelle nette (VAN, en anglais : Net Present
Value, NPV) est un flux de trésorerie actualisé représentant l'enrichissement
supplémentaire d'un investissement par rapport au minimum exigé par les apporteurs de
capitaux.
Cet outil est utilisable dans les cas d'analyses de la pertinence de projets d'investissement.
Une VAN positive indique que l'investissement peut être entrepris.
Dans notre cas la VAN est 19910,58 DH (voir annexes 6-7-8).
PAYBACK (délai de récupération) : Il représente le temps nécessaire pour que les flux
de trésorerie prévisionnels dégagés par un investissement rentabilisent le coût
d'investissement initial.
Dans notre cas le PAYBACK est 5,57 ans. (voir annexes 6-7-8)
99
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Conclusion
--------------------------------------------------------------------------------------------
Notre travail de fin d’étude, effectué au sein de NAREVA Holding, avait pour objectif de
concevoir un système de télégestion, ce dernier doit assurer la conduite et la supervision des
parcs éoliens de NAREVA Holding.
Pendant notre stage au sein du département électrique, nous avons pu acquérir des
informations utiles concernant le fonctionnement d’un parc éolien, nous avons également
approfondi nos connaissances dans le domaine de la supervision et des systèmes SCADA.
Ce projet, qui est le premier de son genre au Maroc, a été une occasion de toucher différents
aspects de l’étude de faisabilité d’un projet.
Dans ce travail, nous avons pu atteindre les objectifs qui nous ont été fixé tout en intégrant à
chaque fois, les remarques de nos encadrants et des équipes de l’entreprise.
Sur le plan technique, ce stage a été une expérience très enrichissante. Il nous a permis non
seulement de mettre en pratique nos connaissances théoriques et méthodologiques acquises
lors de notre formation à l’EHTP, mais aussi de bénéficier du savoir faire de l’ensemble du
département électrique. Il nous a offert, également, l’opportunité de suivre une approche
concrète du management de projet.
Pour finir, nous souhaitons que notre projet apporte une grande valeur ajoutée à la bonne
marche de l’organisme accueillant et qu’il soit exploité et optimisé par les concernés.
100
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Bibliographie
--------------------------------------------------------------------------------------------
101
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Annexes
--------------------------------------------------------------------------------------------
102
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le présent cahier des prescriptions techniques a pour objet de définir la consistance du projet
de mise en place du centre de télégestion de NAREVA Holding à Casablanca.
Article 2. Abréviations
Cahier des Prescriptions Spéciales (CPS) : le présent document y compris les annexes
associées.
CTG : Centre de télégestion.
Fournisseur : contractant pour la réalisation des travaux du centre de télégestion.
MAITRE D’OUVRAGE (MO) : société projet pour le compte de laquelle seront réalisés
les travaux objet du présent CPS.
EEM : Energie éolienne du Maroc, filiale de NAREVA à 100%.
SCADA : Supervisory Control And Data Acquisition.
ENL : L’énergie non livrée.
NTP (Notice To Proceed): ordre de service émis par le MO pour commencer les travaux
de mise en place du CTG.
Les travaux et prestations objet du présent CPS doivent être conformes aux normes en
vigueur, à la réglementation, aux bonnes pratiques de mise en place des centres de
télégestions et aux règles de l’art.
Dans le cadre de la réalisation du centre de télégestion, le Fournisseur aura à sa charge
l’ensemble des prestations et travaux décrits ci-dessous, notamment :
3.1.1. Etudes
Le contractant du projet doit effectuer toutes les études nécessaires au bon fonctionnement de
télégestion des parcs éoliens selon les performances requises par NAREVA et notamment :
103
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Une étude sur le plan maintenance envisagé (les documents relatifs à la maintenance,
l’offre du contractant après vente,…).
3.1.2. Formations
Ces formations doivent être assurées par le contractant sous forme de cours théoriques et
pratiques au CTG et sur site (parcs éoliens).
Les dates et les durées de formation doivent être choisies d’un commun accord entre
NAREVA et le contractant.
3.1.3. Fournitures
-Les différents logiciels de télégestion pour le CTG ainsi que leurs licences.
Remarque :
Le soumissionnaire doit préciser dans son offre, la liste détaillée du matériel et des logiciels
qu’il envisage fournir pour la mise en place du centre de télégestion.
104
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
3.1.4. Travaux
Le contractant doit réaliser tous les travaux pour la mise en œuvre du matériel, logiciels et
configurations nécessaires au fonctionnement de la télégestion comme décrit dans les
différentes annexes.
Les prestations et travaux objet du présent CPS doivent être « clé en main ». La liste des
tâches et prestations, faisant mention dans le présent document, ne peut être considérée
comme limitative. Ces travaux et prestations doivent être conformes aux normes en vigueur, à
la réglementation, aux bonnes pratiques de la mise en place des centres de télégestion et aux
règles de l’art.
3.3. Planning :
105
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Les travaux objet du présent CPS sont « clé en main ». Il appartient au Fournisseur d’évaluer
l’ensemble des travaux nécessaires pour ce « clé en main ». Dans le cas où des taches, des
articles ou des prestations ne seraient pas explicités clairement dans le bordereau des prix
(Annexe 12), ces taches, articles ou prestations seront réputés être inclus dans les autres prix
du bordereau contractuel.
La liste des items figurant dans le bordereau du prix (Annexe 12) n’est pas exhaustive, le
fournisseur peut ajouter éventuellement dans son offre d’autres tâches qu’il juge nécessaire à
la bonne exécution des travaux.
Le Fournisseur doit disposer d’un système d’Assurance Qualité (AQ), qui répond notamment
aux exigences suivantes :
Article 6. Autorisations
Article 7. Essais
Le Contractant devra prouver, par des essais appropriés en présence des représentants du
MO, que la télégestion fonctionne d'une manière satisfaisante et fiable.
Ces essais doivent permettre de valider les performances du système indiquées par le
fournisseur.
106
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Article 9. Maintenance
Le Contractant doit décrire dans son offre les moyens qu’il compte utiliser ou développer afin
de tester puis de maintenir le système de télégestion et les réseaux de télécommunications
(analyseur, outils de configuration des matériels et des logiciels, outils de simulation et de
test, …).
Il intègre le coût engendré par les moyens de maintenance dans son offre.
Le Contractant définit les moyens nécessaires à la maintenance et le coût engendré en tenant
compte des moyens déjà approvisionnés ou développés pour le projet.
10.1. Fiabilité :
La disponibilité permanente du système de télégestion doit être assurée.
Une redondance doit être prévue à tous les niveaux de la configuration dans le but d’assurer
une télégestion dans de bonnes conditions.
10.2. Maintenabilité :
L’installation du système de télégestion doit être simple, sa mise à jour ne doit pas perturber
le fonctionnement du centre de télégestion. Ainsi l’entreprise soumissionnaire doit
communiquer dans son offre la durée de la mise à jour du système.
La mise à jour du logiciel ne doit en aucun cas détériorer sa fiabilité et ses performances.
La traçabilité du logiciel doit être assurée afin de permettre de détecter les causes des défauts
et disfonctionnements.
10.3. Extensibilité :
Le système SCADA proposé doit permettre l’intégration de nouvelles options, courbes,
données et interfaces afin d’accompagner l’évolution des besoins de télégestion.
Il doit aussi être extensible, c'est-à-dire qu’il doit être conçu pour assurer la télégestion des
parcs futurs de NAREVA Holding.
Il doit utiliser des protocoles de communication standards afin de permettre les échanges avec
d’autres équipements de contrôle commande.
Les logiciels et les équipements sur lesquels repose le système de télégestion doivent être
standards.
108
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
L’interface homme machine doit mettre à disposition de l’opérateur des menus déroulants et
un système de multi-fenêtrages.
Le mur d'images du centre de Télégestion est conçu pour fonctionner 24 heures/jour et 365
jours/an et le temps moyen entre deux défauts est de 100 000 heures en exploitation.
Le fournisseur doit spécifier les performances de l’écran proposé : dimension, résolution,
luminosité, durée de vie.
Le contractant doit prévoir tous les dispositions nécessaires afin d’assurer la sécurité du
système de télégestion.
L’accès au système de télégestion ne doit être possible que pour les personnes qui disposent
de ce droit.
Les personnes disposant du droit d’accès sont déterminées par l’administrateur du système
(Agent NAREVA).
109
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Il faudra prévoir la redondance des équipements à tous les niveaux de l’architecture, surtout
les systèmes de communication entre niveaux ou à l’intérieur du même niveau. On note que
les unités de contrôle principales sont également redondantes.
Le logiciel doit être aussi redondant, et chacune de ses composantes hébergée sur des
équipements physiques différents.
Il existe deux modes de fonctionnement :
- Opérationnel : c’est le mode de fonctionnement normal.
- Secours : est utilisé en cas de problème sur le mode de fonctionnement opérationnel
ou en cas de test ou de mise à jour de ce dernier.
Le basculement des modes opérationnel et secours peut être provoqué par un opérateur
A chaque basculement, une information doit être générée.
Remarque :
Ces durées doivent être minimales et de l’ordre de quelques minutes.
- archiver les données dans un format permettant de les relire via un logiciel bureautique
usuel.
110
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Afin de sécuriser les données (incendie, panne dans le système de stockage,…), il faut :
Les stations de travail doivent être équipées d’une interface homme machine basée sur des
menus déroulants et un système de multi-fenêtrages fournissant ainsi des opérations simples
et ergonomiques à l'opérateur.
Les rapports ont pour but de récupérer des traitements journaliers réalisés de façon
automatique par le système de Télégestion afin de procéder à une analyse de fonctionnement
des parcs éoliens.
Le système de télégestion doit permettre d’éditer des rapports automatiques à la fin de chaque
journée ou à la demande de l’opérateur.
Les rapports peuvent être édités sur une base périodique : jour, mois, trimestre, semestre, an,
ensemble de jour ou de mois.
Les rapports peuvent être spécifiques pour une turbine, un parc, un ensemble de turbines ou
un ensemble de parcs, une région, un mode d’exploitation.
13.3.1. Fonctionnalités :
Les fonctionnalités suivantes d'affichage sont disponibles afin de faciliter les diagnostics :
• Vue principale des alarmes, offrant une observation globale et incluant toutes les alarmes du
procédé.
111
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
• Fenêtre d'alarmes, celle-ci s'affichant sur la vue courante afin d'informer l'opérateur des 3
dernières alarmes.
• Des tris d'alarmes par degré d'urgence.
• Des tris d'alarmes par critères multiples.
• Des tris d'alarmes par sous-système (alarmes postes, alarmes turbines, ….).
A l'apparition d'une alarme d’un procédé l'opérateur est guidé dans son analyse de recherche
du mauvais fonctionnement par un ensemble de vues accessibles hiérarchiquement selon la
situation.
13.3.2. Possibilités :
• Le journal d'événements fournit à l'opérateur un historique détaillé des événements sur une
période donnée (jour, semaine, mois). Le journal d'événements est édité périodiquement ou à
la demande de l'opérateur.
• Le journal de séquence d'un événement fournit un historique des changements parvenus aux
variables logiques pendant la période suivant l'apparition d'un incident. Ceci afin de procéder
à l'analyse du problème survenu. Tous les événements devront être datés depuis l'origine de
l'événement.
13.5. Remarques :
• Le soumissionnaire doit fournir dans son offre la liste détaillée des interfaces, rapports,
alarmes et journaux qu’il propose.
• Le contractant doit développer l’ensemble des interfaces et rapports nécessaires au
fonctionnement de télégestion et notamment ceux fournis en annexes 7 et 8.
112
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Le système de télégestion doit assurer la gestion des quatre fonctions particulières suivantes et
qui sont détaillées en annexe 9 :
113
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
114
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
115
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
116
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
117
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
La rose des vents est un diagramme polaire qui permet de connaitre la vitesse et la direction
du vent sur la période des relevés.
Voici un exemple de rose de vents pour le site de Boujdour pour une hauteur de 60m
On constate que le vent prédominant souffle sur le secteur NNE et ses adjacents.
118
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
119
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
Charges financières 648,8296875 604 559 515 470 425 380 336 291 246
Résultat avant impôt 630,8503125 621 609 596 764 747 728 707 685 852
Impôt 94,62754688 93 91 89 115 224 218 212 205 256
Résultat net de l'exercice 536,2227656 528 518 506 649 523 510 495 479 596
Marge opérationnelle 50% 49% 47% 45% 47% 45% 43% 42% 40% 41%
Marge Nette 15% 14% 14% 14% 17% 14% 13% 13% 12% 15%
120
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 2031 2032
Ventes (MWh) 6 658 6 658 6 658 6 658 6 658 6 658 6 658 6 658 6 658 6 658
Tarifs moyen (cDH/kWh) 61 61 61 61 64 64 64 64 64 64
Ventes d'électricité (kDH) 4 037 4 037 4 037 4 037 4 239 4 239 4 239 4 239 4 239 4 239
Total Chiffre d'affaires 4037,0022 4037,0022 4037,0022 4037,0022 4238,85231 4238,85231 4238,85231 4238,85231 4238,85231 4238,85231
Coût O&M 2 455 2 529 2 605 2 683 2 764 2 846 2 932 3 020 3 110 3 204
2
Total charges 455 2 529 2 605 2 683 2 764 2 846 2 932 3 020 3 110 3 204
EBITDA 1581,666975 1508,00692 1432,13706 1353,99111 1475,35088 1392,44584 1307,05365 1219,09969 1128,50711 1035,19675
Amortissement 555 555 555 555 555 555 555 555 555 555
EBIT 1026,666975 953,006918 877,13706 798,991106 920,350883 837,44584 752,053646 664,099686 573,507107 480,196751
Résultat net de l'exercice 578 557 536 512 629 586 526 465 401 336
Marge opérationnelle 39% 37% 35% 34% 35% 33% 31% 29% 27% 24%
Marge Nette 14% 14% 13% 13% 15% 14% 12% 11% 9% 8%
121
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Invts 11 100 - - - - - - - - -
BFR - 152 - 165 - 179 - 194 - 194 - 209 - 225 - 241 - 258
Delta BFR - 152 - 14 - 14 - 15 0 - 15 - 16 - 16 - 17
CF - 2 775 646 500 490 479 607 496 484 470 454
2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 2031 2032
Invts - - - - - - - - - -
BFR - 260 - 277 - 296 - 315 - 334 - 338 - 358 - 380 - 402 - 424
Delta BFR - 1 - 18 - 18 - 19 - 20 - 3 - 21 - 21 - 22 - 23
CF 556 554 534 513 490 590 1 162 1 103 1 042 979
TRI 19,42%
VAN 1 991,58 €
PAYBACK 5,5734611
122
Rapport du Projet de Fin d’Etudes
9 10 11 12 13 14 15
2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027
Encours début d'exercice 4 176 3 580 2 983 2 387 1 790 1 193 597
Principal 597 597 597 597 597 597 597
Intérêts 291 246 201 157 112 67 22
P+I 887 843 798 753 708 664 619
Encours fin d'exercice 3 580 2 983 2 387 1 790 1 193 597 (0)
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