Vous êtes sur la page 1sur 317

REPUBLIQUE DU SENEGAL

MINISTERE DE L'EDUCATION
COORDINATION NATIONALE DE LA FORMATION CONTINUE
SCIENCES PHYSIQUES

SOUS LA DIRECTION DE M. AMADY NDIOKANE CPN DE SCIENCES PHYSIQUES


EQUIPE DE REDACTION

Amady NDIOKANE Coordination Nationale


Ibrahima DEME PRF Diourbel
Médoune FALL PRF Louga
Samba GACKO PRF Dakar
Badara GUEYE PRF Dakar
Papa KANDJI PRF Ziguinchor
Ndèye Diarra K. MBAYE PRF Kaolack
Sakhoussa MBAYE PRF Dakar
Amacodou NDIAYE PRF Thiès
Lucien NDIONE PRF Matam
Daouda NDONG PRF Saint-Louis
Mamadou NIANG PRF Fatick
Chérif SABALY PRF Kolda
Abdoulaye M. SALL PRF Matam
Bocar SOW PRF Thiès
Demba Yéro SY PRF Dakar

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 2
Avant Ŕ Propos

Le Plan Décennal de l‘Education et de la Formation a assigné au sous-secteur de


l‘Enseignement Moyen et Secondaire Général l‘accès au collège et la qualité des
enseignements.
Dans le cadre du Projet BAD III, la Formation Continuée du Moyen Secondaire
Général a assuré le recyclage de tous les professeurs dans les disciplines suivantes :
Mathématiques, Français, Sciences Physiques, Sciences de la Vie et de la Terre,
Anglais, Allemand , Philosophie, Histoire et Géographie, Espagnol et Economie
Familiale et Sociale.
Un accent particulier a été mis sur la production de guides pédagogiques. A cet effet,
sous l‘égide de la Coordination Nationale de Sciences Physiques, les Conseillers
pédagogiques en collaboration avec les professeurs ont produit un guide unique 4ème
/3ème comportant les rubriques suivantes :
 Programme en vigueur,
 Fiches de cours,
 Fiches de travaux pratiques,
 Fiches d‘évaluation à caractère expérimental,
 Fiches de documentation

Ce guide pédagogique, fruit de plusieurs années de travail, se veut un outil de travail


permettant aux enseignants de se familiariser avec les méthodes actives afin de
rendre les élèves autonomes dans leur apprentissage.
Les remarques et suggestions sont la bienvenue.

Je vous en souhaite bonne réception et un meilleur usage.

Le Directeur de l‘Enseignement Moyen et Secondaire Général

M. Léopold FAYE

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 3
SOMMAIRE

Page
Equipe de rédaction
Avant-propos
Sommaire
Finalités et objectifs en Sciences Physiques
Préambule
Guide méthodologique pour la préparation d‘une leçon

Fiches de leçons de chimie de la classe de 4ème


4C1 Mélanges et corps purs…………………………………………………………………………………………………………………..
4C2 Structure de la matière ………………………………………………………………………………………………………………..
4C3 Mole et grandeurs molaires…………………………………………………………………………………………………………..
4C4 Réaction chimique …………………………………………………………………………………………………………………………..

Fiches de leçons de chimie de la classe de 3ème


3C1 Notion de solution ………..………………………………………………………………………………………………………………..
3C2 Acides et bases ………………………………………………………………………………………….…………………………………..
3C3 Quelques propriétés chimiques des métaux………………………………………………………………………………
3C4 Les hydrocarbures ………………………………………………………………………………………………………….……………..

Document annexe : Conseils pour bien manipuler 96


La sécurité au laboratoire………….………………………………………………………………………………………………….. 97
Les pictogrammes de danger en chimie………………………………………………………………………………………. 99
Fiche 1 : ………………………………………………………………………………………………………………….. 101
Fiche 2 : ………………………………………………………………………………………………………………….. 101
Fiche 3 : ………………………………………………………………………………………………………………….. 101
Fiche 4 : ………………………………………………………………………………………………………………….. 101
Fiche 5 : ………………………………………………………………………………………………………………….. 101
Fiche 6 : ………………………………………………………………………………………………………………….. 101
Fiche 7 : ………………………………………………………………………………………………………………….. 101

Fiches de leçons de physique de la classe de 4ème


4P1 Introduction aux sciences physiques purs…………………………………………………………………………………
4P2 Grandeurs physiques et mesures ………………………………………………………………………………………………..
4P3 Masse, masse volumique et densité …………………………………………………………………………………………….
4P4 Poids- Relation entre poids et masse.…………………………………………………………………………………………

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 4
4P5 Introduction à l‘électricité …………………………………………………………………………………………………………..
4P6 Sources et récepteurs de lumière ………………………………………………………………………………………………
4P7 Propagation rectiligne de la lumière …………………………………………………………………………………………..
4P8 Réflexion et réfraction de la lumière ……………………………………………………………………………………….

Fiches de leçons de physique de la classe de 3ème


3P1 Lentilles minces ……………………………………………………………………………………………………………………………..
3P2 Dispersion de la lumière ………..……………………………………………………………………………………………………..
3P3 Forces Mélanges et corps pur……….……………………………………………………………………………………………..
3P4 Travail et puissance mécaniques …………………………………………………………………………………………………
3P5 Electrisation par frottement, le courant électrique……………………………………………………………….
3P6 Résistance électrique ….………………………………………………………………………………………………………………..
3P7 Energie et rendement. Calorimétrie …………………………………………………………………………………………..
3P8 Lentilles minces ………….…………………………………………………………………………………………………………………..

Programmes de Sciences physiques des classes de 4 ème et de 3ème


Programmes de Sciences physiques de la classes de 4 ème ……………………………………………….
Programmes de Sciences physiques de la classes de 3ème ……………………………………………….

Bibliographie

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 5
Finalités et objectifs en Sciences Physiques
I- Problématique
Les sciences physiques ont pour objet l‘étude des phénomènes naturels. Pour leur compréhension on
dégage des concepts et des relations entre ceux-ci d‘où la formulation de lois, principes... La quête
constante de l‘amélioration de ses conditions d‘existence oblige l‘homme à maîtriser les phénomènes
physiques de la nature, ce qui l‘amène à agir de manière consciente et réfléchie sur celle-ci. Il en
résulte l‘importance que jouent les sciences physiques dans le progrès universel.

II- Finalités
Les classes de 4ème et de 2nde constituent à l‘heure actuelle des classes d‘initiation aux sciences
physiques. L‘enseignement de cette discipline expérimentale vise à susciter chez les élèves en question
une vocation scientifique. L‘acquisition d‘un certain nombre de savoir, savoir-faire et de savoir-être
contribue à les aider à avoir une vision assez complète de leur environnement afin de pouvoir agir sur
celui-ci tout en préservant son équilibre.

A partir de l‘étude de phénomènes simples, il s‘agit de développer chez les élèves :

- un esprit d’observation : Le but recherché consiste à aiguiser la curiosité de l‘élève, à l‘amener à


s‘intéresser d‘avantage à son milieu, à rendre son esprit vif. Toutes ses facultés sensorielles doivent
se développer. Au cours de l‘étude d‘un phénomène il doit être attentif au moindre changement.
- un esprit d’analyse : En utilisant son bon sens, l‘élève doit découvrir lui-même les grandeurs qui
accompagnent un phénomène. Après chaque expérience, il doit être capable d‘affirmer l‘influence de
chaque grandeur physique sur le phénomène. Il doit être en mesure d‘organiser les étapes de la
résolution d‘un problème posé.
- un esprit de synthèse : En partant de l‘influence de chaque grandeur physique sur le phénomène
l‘élève doit pouvoir tirer les conclusions qui s‘imposent et dégager la Loi physique. Il doit connaître le
domaine de validité d‘une loi, et les applications pratiques qui en découlent
- un esprit critique : L‘élève doit se poser des questions sur le choix et la pertinence d‘une méthode
expérimentale.
Il doit pouvoir apprécier si les résultats d‘une mesure sont acceptables ou non. Il doit posséder le sens
de l‘ordre de grandeur. Si une expérience ne marche pas, il doit pouvoir apporter des correctifs pour y
remédier ou la changer.
- un esprit d’initiative : L‘élève doit organiser ses connaissances à partir des objets tirés de son milieu
: artisanat, produit chimiques locaux (khémé ou soude local, acide local...). II doit expliquer à son
entourage le danger que représentent certains produits chimiques, les conditions de sécurité à
observer. Comment préserver le milieu contre la pollution et la désertification, comment utiliser avec
précaution certains appareils (bouteille de gaz).
- un esprit de créativité : A partir de matériel de récupération l‘élève doit confectionner du matériel
didactique (support de dipôles, électrolyseur,...).

En définitive l‘étude des sciences physiques doit aboutir à développer les facultés mentales et
intellectuelles de nos élèves. Elle doit les amener à se prendre en charge dans le choix de leur future
carrière. Ils pourront ainsi participer plus tard de manière harmonieuse et responsable au
développement de la nation.

III- Objectifs
III-1 Objectifs en terme de savoir

Il s‘agit de :
- définir des grandeurs : ex (la masse, le poids)
- donner l‘unité de grandeur: ex le kilogramme (kg), le newton N)
- énoncer une loi : ex (loi de la réflexion, loi d‘Avogadro-Ampère)
- acquérir un vocabulaire scientifique : ex (cristallisoir. erlenmeyer, voltmètre, électrolyte...)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 6
- distinguer des concepts physiques poids et masse

III.2- Objectifs en terme de savoir-faire

III.2.1- Savoir-faire théorique

L‘élève doit parvenir à


- formuler des hypothèses: l‘élève doit pouvoir émettre des hypothèses pour expliquer un phénomène
et les vérifier expérimentalement.
- critiquer le résultat d‘une mesure, la pertinence d‘une expérience.
- faire le schéma correct d‘une expérience : l‘élève doit respecter les représentations normalisées des
appareils.
- utiliser la langue française : l‘élève doit employer des mots simples conformes au vocabulaire
scientifique.
- manipuler de manière adéquate l‘outil mathématique : l‘élève doit savoir utiliser la proportionnalité,
les puissances de 10, les équations du premier degré, les systèmes d‘équations, les relations
trigonométriques, les conversions dans le système métrique, l‘équation d‘une droite, le tracé d‘une
droite, le calcul de volume.
- accéder aux connaissances scientifiques par d‘autres moyens : l‘élève doit parfaire son savoir en
lisant des revues scientifiques et des textes sur l‘histoire des sciences, en faisant des recherches sur
Internet, en regardant des films scientifiques à la télévision, en visitant des usines et des centres de
recherche.
- élaborer un modèle physique : ex atome de Bohr. Théorie corpusculaire de la lumière.
- organiser les étapes de la résolution d‘un problème posé : l‘élève doit assimiler les méthodes de
résolutions des problèmes de sciences physiques en respectant les différentes étapes.

III.2.2- Savoir-faire pratique

L‘élève doit parvenir à


- réaliser un protocole expérimental à partir d‘un schéma donné : l‘élève doit réaliser lui-même son
expérience, mais le professeur doit contrôler si le montage est correct avant toute mesure. Ex (l‘élève
doit pouvoir effectuer une double pesée en choisissant une bonne tare).
- mesurer une grandeur: L‘élève doit connaître le principe de fonctionnement d‘un appareil et
effectuer une bonne mesure. Ex (L‘élève doit savoir utiliser un chronomètre pour mesurer un temps).
- confectionner du matériel didactique à partir des produits locaux : l‘élève doit s‘appuyer sur son
savoir- faire pour fabriquer du matériel didactique qu‘il utilisera pour illustrer un phénomène.

III.3- Objectifs en terme de savoir-être


L‘enseignement des sciences physiques a pour objectifs de doter l‘élève d‘un certain comportement qui
consiste à rechercher la rigueur scientifique : l‘élève doit avoir pour soucis constant la recherche de la
vérité. Il doit acquérir une honnêteté intellectuelle et morale. Il doit être exigent envers lui-même.
- posséder l‘esprit de groupe : il doit apprendre â travailler en groupe en donnant le meilleur de lui-
même.
- avoir le sens des responsabilités individuelles et collectives : Il doit prendre ses responsabilités au
sein du groupe et assumer les responsabilités du groupe. Ex (Au cours de travaux pratiques de groupe
ou d‘exposé collectif l‘élève doit faire preuve d‘esprit de groupe, il doit se sentir responsable de la
qualité du travail demandé).
- porter un jugement critique : à tout moment de son apprentissage l‘élève doit s‘auto-évaluer
- pousser l‘élève à prendre des initiatives tendant à protéger son milieu : l‘élève doit être préparé à
agir, à tout moment, sur son environnement pour le protéger.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 7
PREAMBULE

Dans ce qui suit, on distinguera pour chaque chapitre cinq parties :

- Activités préparatoires
- Contenus
- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage
- Plan et déroulement possibles de la leçon
- Evaluation

I- Partie “Activités préparatoires”

II- Partie “Contenus”


Dans cette seconde partie sont indiqués les concepts clés, les principes et lois, les relations entre
concepts, les phénomènes physiques relatifs au chapitre.

III- Partie “Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage”

-Dans la partie ―Compétences exigibles ou en cours d‘apprentissage‖ est fait un inventaire non
exhaustif de quelques compétences du chapitre. La compétence correspond ici à la mise en oeuvre d‘un
ensemble organisé de savoirs, de savoir-faire et d‘attitudes permettant d‘accomplir un certain nombre
de taches (résoudre des problèmes, voire réalialiser des projets ..).
Ces compétences sont définies en rapport avec les objectifs assignés au programme et déterminent
les thèmes pertinents d‘évaluation.

IV- Partie “Plan et déroulement possibles de la leçon”

Si le plan et le déroulement possibles de la leçon sont le résultat du travail mené sur le terrain par les
conseillers pédagogiques de la Formation Continuée, ils ne constituent pas pour autant des modèles
tout fait destinés à être dictés aux élèves.
Il est donc souhaitable que chaque professeur en saisssse l‘essentiel dans la démarche et le contenu
pour l‘adapter le mieux possible, d‘une part, à sa propre expérience de la conduite d‘une activité et,
d‘autre part, à la réalité de sa classe.

V- Partie “Evaluation”

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 8
Guide méthodologique pour la préparation d’une leçon

I- INTRODUCTION

La préparation d‘une leçon de sciences physiques est l‘objet d‘approches très variées. Chacune de ces
approches reflète des choix pédagogiques, explicites ou non et des priorités accordées aux contenus,
à la démarche expérimentale, au développement d‘une culture scientifique, à la préparation aux
examens...
Cependant la plupart des conseils donnés aux enseignants en formation insistent plus sur le résultat de
la préparation que sur le processus de préparation
lui-même. Et pourtant c‘est là, la source principale des difficultés des professeurs.
Le présent guide méthodologique se veut un cadre général qui propose des éléments de réponse à la
question principale suivante :
que fait un professeur de sciences physiques lorsqu‘il prépare une leçon ?
En d‘autres termes : quels sont les variables pertinentes du processus de préparation dune leçon ?

II. PREPARER UNE LEÇON

L‘enseignement formel se fait dans le cadre d‘un programme. Le programme est un ensemble
systémique de dispositifs par lequel, à travers un contenu disciplinaire on cherche à atteindre des
objectifs généraux qui eux-mêmes découlent des finalités d‘un système éducatif.
Enseigner c‘est créer des conditions favorables à la réalisation d‘objectifs par des apprenants. La
préparation d‘une leçon est l‘une des étapes du processus d‘organisation de ces conditions favorables.
On peut décrire la préparation d‘une leçon en quatre phases :

1. Expliciter et recueillir les informations à traiter


2. Identifier les formes de traitement et réaliser ces traitements
3. Consigner les résultats du traitement des données sur des supports physiques facilement
accessibles sous des formes souples susceptibles de prendre en charge les modifications ultérieures.
4. Valider les résultats de la préparation.

II.1- Les informations à recueillir et leurs sources


En plus de certaines informations générales liées à l‘établissement (origine sociale des élèves, lieu
d‘implantation de l‘établissement, équipements disponibles, effectif de la classe...), la préparation d‘une
leçon repose sur des données spécifiques. Le professeur obtient ces données en répondant aux
questions suivantes :

II.1.1- Qu’est-ce que les élèves vont apprendre ou quels sont les objectifs à atteindre ?

Ces objectifs doivent être exprimés en termes de capacités de l‘apprenant.


On peut les décrire dans un espace à quatre dimensions :
1. savoir
2. savoir-faire théorique
3. savoir-faire expérimental
4. savoir-être

III.1.2- Quels sont les prérequis ?

Les prérequis sont constitués par l‘ensemble des compétences et des attitudes exigés de l‘apprenant
pour pouvoir suivre avec efficacité la leçon en préparation. Ce sont en fait des objectifs qui devraient
déjà être atteints par les élèves.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 9
On peut également les exprimer sur quatre dimensions :
1. savoir
2. savoir-faire théorique
3. savoir-faire expérimental
4. savoir-être

III.1.3- Dans quelles conditions la leçon se déroulera-t-elle ?

Le terme ―conditions‖ est pris au sens large. Ces conditions concernent les points suivants :
- Date, heure, durée
- Conditions matérielles :
- salle de cours (dimensions, aération, électricité, gaz)
- aides didactiques disponibles (tableau, rétroprojecteur...)
- Histoire immédiate des élèves
- cours à 8 h, 15 h, 19 h, veille d‘un ―événement‖, veille de vacances, retour de vacances…
- Histoire immédiate de l‘enseignant.

La connaissance des conditions est du ressort de l’enseignant.

II.2- TRAITEMENT DES INFORMATIONS ET PRISE DE DECISIONS

C‘est la phase la plus active de la préparation de leçon. Elle fait appel à toutes les capacités
intellectuelles de l‘enseignant et à son savoir-faire pratique. Préparer une leçon c‘est produire ―un
savoir pédagogique‖ original.

II.2. 1. Traitement des informations recueillies

Il se fait en plusieurs phases qui se succèdent de manière non linéaire. Il s‘agit plutôt d‘un mouvement
de va-et-vient entre les différentes phases.

1. Consulter les manuels scolaires, les traités généraux, des fascicules...


2. Identifier les concepts clés de la leçon et leurs relations.
3. S‘assurer de la maîtrise des concepts clés et de leurs relations.
4. Analyser les objectifs (pertinence, hiérarchie, niveau d‘exigence)
5. Rechercher dans l‘environnement des élèves des exemples d‘illustration des phénomènes physiques
et/ou chimiques.
6. Mettre en évidence les applications pratiques des concepts, des lois à étudier dans la leçon.
7. faire l‘inventaire du matériel disponible, à mobiliser et/ou à concevoir.
8. S‘assurer de la fonctionnalité du matériel, de sa disponibilité au moment de la leçon et de sa
maîtrise (réaliser plusieurs fois les expériences).
10. Traduire les objectifs en séquences d‘apprentissage.
11. Comparer les différentes approches possibles.
12. Discuter avec ses pairs sur le contenu de la leçon et des approches possibles (collègues, conseillers
pédagogiques...).

II.2.2- La prise de décisions

La préparation de leçon est un processus de prises de décisions. Celles-ci concernent :


1. Les objectifs.
2. les prérequis (bien les identifier)
3 le matériel à utiliser et les expériences à réaliser

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 10
4. le plan (subdivisions, titre des paragraphes et sous paragraphes)
5. les stratégies (comment introduire la leçon, comment mener les expériences, comment faire
participer les élèves, comment surmonter les parties ―délicates―...)
6. les instruments d‘évaluation (évaluation formative)

II.2.3- L’esquisse d’un déroulement possible de la leçon

1. Faire un minutage des différentes séquences


2. Identifier les moments didactiques (―les temps forts‖)
3. Prévoir les types d‘interactions (élèves-professeurs, élèves-élèves)
4. Organiser et répartir les activités de l‘élève : écoute, prend note, pose des questions, répond,
manipule, dessine…
5. Organiser et répartir les activités du professeurs : écoute, pose des questions, écoute, fait un
schéma, manipule, échange avec des élèves..., évalue, régule, fait un résumé...
6. Situer les transitions et les séquences d‘évaluation formative (régulation).
EXEMPLE DE FICHE DE LEÇON

xCyou xPy TITRE DE LA LEÇON Durée : 0x h Classe : Xème

Exemple
4C4 LA REACTION CHIMIQUE Durée : 06 h Classe : 4ème

Bibliographie :
- …………………………..
- …………………………..
- …………………………..
On indiquera autant que possible la bibliographie utilisée.(manuels scolaires, traités généraux,
fascicules…)

A- Activités préparatoires
-………………………………………………………………………………………………………………………………………….
-………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Ces activités sont prévues avant le cours pour mieux préparer les élèves à comprendre les phénomènes
physiques et chimiques.
• Recherche d’informations liées au thème d’étude (Internet, journaux, centres de recherche, services
techniques, personnes ressources)
• Collecte de matériaux, de produits et de matériel
• Préparation d’exposés
• Travaux pratiques de redécouverte des lois

B- Préréquis
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………

C- Concepts clés et contenus


-………………………………………………………………
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 11
D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………

Une compétence exigible se définit comme le degré de maîtrise atteint par l’apprenant au cours d’une
session de formation. Elle mesure la précision avec laquelle l’apprenant se rapproche du modèle choisi
au préalable par le formateur. Une compétence est quantifiable, mesurable et repérable.

Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*


(Exemple : la réaction chimique en 4ème)

4C4-01 * Schématiser une expérience de réaction chimique en faisant figurer l'essentiel des
observations.
4C4-02 * Chauffer un tube à essais, un récipient de laboratoire, en prenant des mesures adaptées
pour la sécurité des personnes et du matériel.
4C4-03 Définir la réaction comme la transformation d'espèces chimiques (réactifs) en d'autres
espèces chimiques (produits).
4C4-04 Définir les termes réaction endothermique, réaction athermique, réaction exothermique.
4C4-05 Ecrire les formules des espèces chimiques usuels suivants :
 Gaz : dihydrogène (H2), dioxygène (O2), diazote (N2), dichlore (Cl2).
 Liquides : eau (H2O), acide chlorhydrique (HClaq).
 Solides: fer (Fe), carbone (C), chlorure de sodium (NaCl), soufre (S), calcium (Ca).
4C4-06 Identifier les réactifs et les produits d‘une réaction chimique.
4C4-07 Ecrire l'équation-bilan d‘une réaction chimique connaissant les réactifs et les produits.
4C4-08 Equilibrer l'équation d‘une réaction chimique.
4C4-09 Rappeler la double signification de l'équation-bilan :
 Signification macroscopique
 Signification microscopique.
4C4-10 Enoncer la loi de conservation de Lavoisier.
4C4-11 Faire un bilan en raisonnant sur des quantités de matière (mol)*.
m
Utiliser la relation n =
M
v
Utiliser la relation n =
Vm
4C4-12 Utiliser la proportionnalité entre quantités de réactifs consommés, produits formés et
coefficients stœchiométriques pour calculer des quantités de matières.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Les types de compétences en Sciences physiques sont :

1- Compétences de savoirs (CS)


• Définir un concept physique, une grandeur physique (CS1)
• Donner l’unité internationale d’une grandeur physique et son symbole ainsi que les unités usuelles
(CS2)
• Donner des ordres de grandeurs de grandeurs physiques (CS3)
• Enoncer des lois et des principes physiques (CS4)
• Nommer le matériel scientifique et les produits chimiques (CS5)
• Donner les propriétés des corps purs et des fonctions chimiques (CS6)

2- Compétences de savoir-faire théorique (CSF)


• Utiliser une loi physique pour déterminer la valeur d’une grandeur (CSFT1)
• Compléter et exploiter un tableau de mesures en vue de tracer un graphe (CSFT2)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 12
• Déduire d’un graphe la valeur d’une grandeur physique (CSFT3)
• Etablir une loi physique (CSFT4)
• Interpréter une loi physique (CSFT5)
• Elaborer un modèle physique (CSFT6)
• Faire le schéma normalisé d’un montage ou d’un dispositif expérimental (CSFT7)
• Représenter les éléments chimiques par des symboles, les corps purs par des formules (CSFT8)
• Equilibrer une équation chimique (CSFF9)
• Utiliser les propriétés des corps purs et des fonctions chimiques (CSFT10)

3- Compétences de savoir-faire expérimental (CSFE)


• Choisir le matériel adapté (CSFE1)
• Utiliser correctement le matériel scientifique (CSFE2)
• Effectuer une mesure correcte (CSFE3)
• Respecter les consignes de sécurité (CSFE4)
• Elaborer un protocole expérimental et en organiser les étapes (CSFE5)
• Utiliser dans la vie courante les applications des lois physiques (CSFE6)

D- Le plan de la leçon

DUREE : X h CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS

x min I- ………………………………………..
Ce que fait le
I.1- ……………………………………….. professeur : X Compétence à
I.1.a-……………………………………….. écoute, pose des installer
I.1.b-……………………………………….. questions, fait un Exercice
schéma, manipule,
I.2- ……………………………………….. d‘application à
échange avec des
I.3- ……………………………………….. élèves..., évalue, proposer
I.3.a- ……………………………………….. régule, fait un
I.3.b- ……………………………………….. résumé... TP à proposer
Ce qu fait l‘élève :
écoute, prend X
note, pose des
questions, répond,
manipule, dessine..

y min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
Pour les autres séquences de la leçon on procédera comme pour première indiquée ci-dessus…

F- Déroulement possible de la leçon

I- ………………………………………..
I.1- ………………………………………..
I.1.a-………………………………………..
I.1.b-………………………………………..
I.2- ………………………………………..
I.3- ………………………………………..
I.3.a- ………………………………………..
I.3.b- ………………………………………..
Autres séquences II, III, IV etc.

Exemple

Déroulement possible de la leçon (séquence I)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 13
I- Notion de réaction chimique

I.1- Exemples de réactions chimiques

I.1.a-Combustion du carbone dans le dioxygène

Dans le dioxygène Plongeons le charbon de bois incandescent dans un flacon rempli de dioxygène. Il
brûle vivement en projetant des étincelles : le flacon devient très chaud.
 Au bout d‘un moment, la combustion cesse.
 Le charbon de bois a diminué de volume : du carbone a disparu.
 Il s‘est dégagé de la chaleur.
 À l‘aide d‘une seringue, prélevons un peu du contenu gazeux du flacon ; envoyons ce gaz
dans l‘eau de chaux. Nous observons la formation d‘un précipité blanc. Ce gaz est donc du dioxyde de
carbone.
Le carbone brûle dans le dioxygène en dégageant de la chaleur. Le carbone et le dioxygène
disparaissent et il se forme du dioxyde de carbone.

I.1.b-Réaction entre le fer et soufre


Plaçons un mélange intime de limaille de fer et de fleur de soufre (56 g de fer pour 32 g de soufre)
sur une brique réfractaire ; il ne se produit aucune réaction. Chauffons une petite portion du mélange.
Dès qu‘elle devient incandescente, cessons de chauffer. Nous remarquons néanmoins que
l‘incandescence se propage ent à travers tout le mélange réactionnel, laissant derrière elle un solide
gris, poreux et friable : c‘est du sulfure de fer II de formule FeS.

I.2- Définitions
Une réaction chimique est la transformation d‘espèces chimiques appelées réactifs en d‘autres
espèces chimiques appelées produits.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 14
- Une réaction chimique au cours de laquelle il y a dégagement de chaleur est dite
exothermique ;
- Une réaction qui absorbe de la chaleur est dite endothermique ;
- Une réaction qui n‘absorbe ni ne dégage de chaleur est dite athermique.

I.3- Conservation de la masse au cours d’une réaction chimique

I.3.a- Loi de Lavoisier


Les chimistes ont effectué de nombreuses réactions chimiques au cours desquelles ils ont pesé les
réactifs et les produits obtenus.
Ils ont trouvé que la masse des produits formés est égale à la masse des réactifs disparus.
La masse de l‘ensemble ne change donc pas : on dit que la masse se conserve au cours d’une réaction
chimique.

Enoncé la loi de Lavoisier : Dans une réaction chimique, la masse des produits est égale à la masse des
réactifs entrés en réaction.

I.3.b- Vérification de la loi de Lavoisier


La masse des réactifs utilisés dans l‘exemple étudié (réaction entre le fer et le soufre) vaut 98 g.
Pesons la masse de sulfure de fer FeS obtenu ; on trouve 98 g.
On vérifie bien que la masse des réactifs est sensiblement égale à la masse des produits.

m(Fe) + m(S) = 56 + 32 = 98 g
 la masse des produits est égale à la masse des réactifs.
m(FeS)  98 g 

G-LA FICHE D’EVALUATION

Elle devra prendre en compte toutes les compétences exigibles identifiées. Ces compétences seront
déclinées sous la forme d‘exercices variés (phrases à trous, QCM, schémas à compléter, exercice à
caractère expérimental, …)

Exemple de fiche d’évaluation

FICHE EVALUATION Niveau : 4ème


Domaine : CHIMIE Chapitre : Réaction chimique
1 Compléter les phrases suivantes :

Une réaction qui s‘accompagne d‘un dégagement de chaleur est dite……………………………….


On fait réagir de l‘acide chlorhydrique HCl sur l‘aluminium Al.
Il se forme du chlorure d‘aluminium AlCl3 et du dihydrogène H2.
Dans cette réaction chimique les réactifs sont …………………………………….. et …………………………………….. .
Les produits de la réaction sont …………………………………….. et ……………………………………..

2 Répondre par vrai (V) ou faux (F) en mettant une croix dans la case qui correspond à la bonne
réponse.
V F
Dans la réaction suivante C + O2  CO2 le dioxyde de carbone est le produit de la réaction
Une réaction qui dégage de la chaleur est dite endothermique.
Une réaction qui absorbe de la chaleur est dite exothermique.
Une réaction qui n‘absorbe ni ne dégage de chaleur est dite athermique.
La formation de la rouille n‘est pas une réaction chimique.
Une réaction chimique est la transformation d‘espèces chimiques appelées réactifs en

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 15
d‘autres espèces chimiques appelées produits.

3 Le carbone brûle dans le dioxygène en formant du dioxyde de carbone


1) Quels sont les réactifs et les produits de cette réaction chimique ?
2) Ecrire le bilan de cette réaction en utilisant les noms des corps purs.
3) Ecrire l‘équation bilan de la réaction.

4 Equilibrer les équations chimiques suivantes :

a) Al + S  Al2S3 e) Pb + O2  PbO
b) C + O2  CO2 f) Fe2O3 + CO → CO2 + FeO
c) S + O2  SO3 g) Al + HCl → AlCl3 + H2
d) Al + H2O  Al2O3 + dihydrogène h) Fe + dioxygène → Fe2O3

III- DEUX QUALITES DU SUPPORT PEDAGOGIQUE

Les résultats du traitement des données sont consignés sur un support physique accessible à
l‘enseignant. Le support habituel est la fiche ou le cahier de préparation. La présentation de la fiche
est variable selon les approches et/ou selon les disciplines. II existe cependant au moins deux
exigences : l‘accessibilité et la flexibilité.

III.1- L’accessibilité des informations

Pendant le cours le professeur doit pouvoir accéder facilement aux informations. Il est donc
nécessaire d‘utiliser des repères obtenus en mettant en évidence certaines informations telles que les
titres de paragraphes, le minutage des différentes séquences, les remarques, les définitions, les
formules, l‘énoncé des lois...

III.2- La flexibilité

La présentation doit permettre une annotation de la fiche par le professeur, ce qui lui permet de noter
certaines idées qui apparaissent pendant le déroulement de la leçon. Cette exigence de flexibilité
reflète bien la réalité de la fiche pédagogique qui n‘est jamais un produit fini.

IV. CONCLUSION

Ce sont là quelques indications méthodologiques qu‘il reste à affiner. La réflexion devra se poursuivre
dans le sens d‘une plus grande précision sur le contenu d‘une fiche de préparation, mais surtout sur la
recherche d‘indicateurs de validation de cette fiche. En d‘autres termes, qu‘est-ce qui permet
d‘apprécier la fiche de préparation à une leçon ?
Le respect de l‘esprit du programme et des instructions officiels, les difficultés ou les réussites
notées lors du déroulement réel de la leçon et les performances des élèves réalisées au cours d‘une
évaluation pertinente, valide et fiable devraient être les principales sources des indicateurs objectifs
de la qualité d‘une préparation de leçon.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 16
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 17
4C1 MELANGES ET CORPS PURS Durée : 06h Classe : 4ème

A-Activités préparatoires
- Les élèves préparent quelques mélanges et notent leurs observations.
- Les élèves recherchent quelques méthodes de séparation des mélanges.

B-Prérequis

- Phénomènes chimiques
- Les états de la matière
- Dissolution
- Repérage de température
- Changements d‘états physiques

C- Concepts-clés et contenus

 Mélange  Corps pur composé


 Mélange homogène  Critères de pureté
 Mélange hétérogène  Corps pur simple
 Décantation  Analyse qualitative de l‘air
 Filtration  Analyse quantitative de l‘air
 Distillation fractionnée  Electrolyse
 Analyse de l‘eau  Pourcentage massique
 Synthèse de l‘eau  Pourcentage volumique
 Corps pur

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4C1-01 – Distinguer mélange homogène et mélange hétérogène.


4C1-02 – Réaliser quelques méthodes de séparations.
4C1-03 – Définir un mélange homogène et un mélange hétérogène et en donner des exemples.
4C1-04 – Citer quelques techniques de séparation. (décantation, filtration, distillation)
4C1-05– Définir un corps pur et en donner des exemples.
4C1-06 – Définir un corps pur composé et en donner des exemples.
4C1-07 – Définir un corps pur simple et en donner des exemples.
4C1-08 – Distinguer un corps pur simple d'un corps pur composé.
4C1-09 – Caractériser l'eau par ses constantes physiques.
4C1-10 – Distinguer un mélange d‘un corps pur.
4C1-11 - Schématiser et décrire l'électrolyse de l'eau.
4C1-12 - Schématiser et décrire la synthèse de l'eau.
4C1-13 - Décrire et réaliser une expérience qui montre que dans l‘air, des gaz différents forment un
mélange homogène.
4C1-14 - Décrire et réaliser une expérience qui permet de déterminer quelques proportions de gaz
dans l'air.
4C1-15 - Donner la composition qualitative et quantitative de l'air.
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 18
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H

10 min I- NOTION DE MELANGE

I.1- Exemples Théorie X X 4C1-01


I.2- Définition

10 min II- LES TYPES DE MELANGES

II.1- Mélange homogène Expériences X X Fiche TP1


II.2- Mélange hétérogène 4C1-02 et 4C1-04

50 min III- METHODES DE SEPARATION


DES CONSTITUANTS D’UN
MELANGE
Expériences X X Fiche TP2
III.1- La décantation X X Fiche TP3
III.2- La filtration X X Fiche TP4
III.3- La distillation 4C1-05

30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche


Evaluation

30 min IV- LES CORPS PURS

IV.1- Notion de corps pur Théorie X X 4C1-06


a) Définition 4C1-07
b) Exemples 4C1-08
IV.2- Les constantes physiques : 4C1-10
exemple de l’eau pure 4C1-11
IV.5- Distinction entre mélanges et
corps pur

30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche


Evaluation

30 min VI- ANALYSE ET SYNTHESE DE


L’EAU

VI.1- Analyse de l’eau Expérience Fiche TP5


a) Présentation de 4C1-12
l‘électrolyseur
b) Expérience
c) Interprétation
d) Identification des gaz formés Expérience Fiche TP6
e) Conclusion 4C1-13
VI.2- Synthèse de l’eau
a) Expérience
b) Interprétation
c) Conclusion Théorie 4C1-09

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 19
VI.3- Corps pur simple et corps pur
composé

30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche


Evaluation

30 min VI- L’AIR ET SES CONSTITUANTS

IV.1- Propriétés physiques de l’air


a) L‘air est pesant Expérience Fiche TP7
b) Compression et détente de l‘air

IV.2- Analyse qualitative de l’air


a) Expérience Expérience Fiche TP8
b) Interprétation 4C1-14
c) Conclusion
IV.3- Analyse quantitative de l’air
a) Expérience
b) Interprétation Expérience Fiche TP9
c) Conclusion 4C1-15
d) Composition de l‘air en 4C1-16
pourcentage
30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche
Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 20
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- NOTION DE MELANGE

I.1- Exemples

Considérons les béchers suivants numerotés de 1 à 4.

Eau boueuse Eau + huile Eau + sel Eau + sirop de menthe


Tous ces béchers contiennent des mélanges.

I.2- Définition

Un mélange est un système constitué de plusieurs substances.

II- LES TYPES DE MELANGES

II.1- Mélange homogène


Un mélange homogène est un mélange dans lequel on ne peut pas identifier les substances à l‘œil nu.

Exemples : Eau + sel ; Eau + sirop de menthe.

II.2- Mélange hétérogène

Un mélange hétérogène est un mélange dans lequel les constituants peuvent être identifiés à l‘œil nu.

Exemples : Eau boueuse ; Eau + huile.

Remarques : L‘eau et huile ne se mélangent pas : on dit qu‘elles ne sont pas miscibles. Des

gouttes d‘huile restent dans l‘eau. Le mélange eau + huile forme une émulsion.
 L‘eau boueuse forme une suspension (particules solides en suspension).
III- METHODES DE SEPARATION DES CONSTITUANTS D’UN MELANGE

III.1- La décantation
La décantation est un procédé qui consiste à laisser reposer un liquide trouble afin que les particules
solides lourdes se déposent au fond puis à faire un transvasement lent.

particules lourdes
Eau boueuse salée

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 21
III.2- La filtration

C‘est l‘opération qui consiste à faire passer un liquide à travers un filtre afin de retenir les particules
légères qu‘elle pourrait contenir.

Conclusion : L‘eau filtrée ou le filtrat ne contient plus de particules en suspension : c‘est un mélange
homogène.

III.3- La distillation

Considérons le dispositif ci-contre.


L‘eau trouble chauffée fortement dans le ballon
bout et s‘évapore. Les vapeurs qui se forment
passent dans le tube à dégagement et
aboutissent à l‘erlenmeyer placé dans l‘eau froide.
Elles se condensent ensuite pour donner de l‘eau
distillée.

Conclusion : La distillation est une méthode de séparation des constituants d‘un mélange liquide. C‘est
une vaporisation suivie de condensation.
L‘eau distillée ou distillat ne contient plus d‘impuretés : c‘est donc de l‘eau pure.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 22
Remarque

Le dispositif classique pour la distillation est


représenté ci-contre.
Cependant si on ne dispose pas d‘un tel
dispositif, on peut toujours réaliser l‘expérience
en utilisant le matériel de substitution donné
plus haut.

IV- LES CORPS PURS

IV.1- Notion de corps pur

a) Définition

Par une autre distillation, il serait impossible d‘extraire du distillat deux fractions distinctes.
Des corps comme l‘eau distillée sont appelés corps purs.
Un corps pur est un corps constitué d‘une seule substance.

b) Exemples
L‘eau pure, …

IV.2- Les constantes physiques : exemple de l’eau pure

Un corps pur est caractérisé par des constantes physiques : la masse volumique, la température de
fusion et la température d‘ébullition.

Pour l‘eau pure :


- la température de solidification (ou de fusion) est égale à 0°C et reste constante durant toute
la durée de la solidification ;
- la température d‘ébullition est égale à 100°C ;
- la masse volumique est égale à  = 1 kg.dm-3 ou 1 g.cm-3.

Remarque : en plus de ses constantes physiques, l‘eau pure est incolore, inodore et sans saveur.

IV.3- Distinction entre mélanges et corps pur

Pour un corps pur les températures de changement d‘état sont fixes alors qu‘elles sont variables pour
un mélange puisqu‘elles dépendent de ses constituants.

Exercice d’application :

V- ANALYSE ET SYNTHESE DE L’EAU

V.1- Analyse de l’eau

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 23
a) Présentation de l’électrolyseur

L‘électrolyseur est un vase transparent traversé en son fond par deux


tiges verticales en métal ou en graphite appelées électrodes.
L‘électrode reliée à la borne négative est appelée cathode et celle
reliée à la borne positive l‘anode.

b) Expérience et observations

L‘eau pure additionnée de quelques gouttes


de soude est traversée par le courant
électrique débité par la pile. Des bulles de
gaz se dégagent au niveau des électrodes.
Ce dégagement de gaz est plus important
au niveau de la borne négative de la pile.
Après quelques minutes, on constate que le
volume de gaz qui apparaît au niveau du
tube à essais qui coiffe l‘électrode négative
(la cathode) est le double du volume de gaz
qui apparaît dans le tube qui coiffe
l‘électrode positive (anode).

c) Identification des gaz formés

 Approchons une allumette enflammée de


l‘extrémité du tube de gaz recueilli à la
cathode (fig a) ; il se produit une légère
détonation caractéristique du dihydrogène.

 Introduisons une bûchette d‘allumette


présentant un bout incandescent dans le
tube de gaz recueilli à l‘anode (fig b) ; la
bûchette d‘allumette se rallume : le gaz
caractérisé est le dioxygène.
fig a fig b

d) Conclusion

L‘électrolyse de l‘eau fournit deux gaz : le dioxygène qui entretient la combustion et le dihydrogène qui
en présence d‘une flamme produit une légère détonation. La proportion de gaz formés est de deux
volumes de dihydrogène pour un volume de dioxygène.

Eau  dihydrogène (2 V) + dioxygène (1 V)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 24
V.2- Synthèse de l’eau

a) Expérience
Coiffons les deux électrodes
avec un tube à parois épaisse
appelé tube à explosion. Ainsi
nous recueillons les deux gaz
(dihydrogène et dioxygène).

Decoiffons les electrodes et


présentons à son extrémité une
une bûchette d‘allumette
enflammée : une forte
explosion se produit et de la
buée se forme sur la parois du
tube.

b) Conclusion

Le dioxygène et le dihydrogène se combinent pour donner de l‘eau.

dihydrogène + dioxygène  Eau

V.3- Corps pur simple et corps pur composé

L‘eau pure qui s‘est décomposée pour donner le dihydrogène et le dioxygène est appelée corps pur
composé.
Le dihydrogène et le dioxygène sont des corps purs simples.

VI- L’AIR ET SES CONSTITUANTS

IV.1- Propriétés physiques de l’air

a) L’air est pesant

Réalisons l‘équilibre d‘une balance avec un ballon peu gonflé placé sur l‘un des plateaux. A l‘aide d‘une
pompe, ajoutons de l‘air dans le ballon. L‘équilibre se rompt en sa faveur.
L‘air, comme toue matière a une masse.

b) compression et détente de l’air

 Bouchons le bout d‘une


séringue : on emprisonne
une certaine quantité d‘air.

fig a

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 25
 Poussons le piston : le
volume d‘air emprisonné
dimunie. fig b

 Retirons le piston : le
volume d‘air emprisonné
augmente. fig c

c) Conclusion

 L‘air n‘a pas de volume propre. Une même quantité d‘air peut occuper des volumes différents.
 Lorsqu‘on dimunie le volume d‘air emprisonné dans la séringue en poussant sur le piston, on
comprime l‘air et la pression de l‘air augmente : l‘air est compressible.
 Lorsqu‘on augmente le volume d‘air emprisonné dans la séringue en tirant le piston, on détend
l‘air et la pression dimunie : l‘air est expansible.

VI.2- Analyse qualitative de l’air

a) Expérience

On dispose de deux bougies enflammées. La bougie N°1 est laissée à l‘air libre alors que la bougie N°2
est recouverte d‘un grand bécher. Après quelques instants, on constate que la bougie N°2 s‘éteint
alors que la bougie N°1 continue de brûler.

b) Interprétation

L‘extinction de la bougie 2 s‘explique par le fait que l‘éprouvette préalablement remplie d‘air, il n‘y a
plus un gaz qui entretient la combustion. Par contre, la bougie 1 qui est en contact permanent avec l‘air
qui contient une quantité suffisante du gaz qui entretient la combstion : ce gaz est le dioxygène.

c) Conclusion

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 26
L‘air contient du dioxygène.

IV.3- Analyse quantitative de l’air

a) Expérience

b) Interprétation

La bougie s‘éteint par manque de dioxygène. Le dioxygène a disparu ; l‘eau a pris sa place et occupe le
1/5 du volume de l‘air. Il reste dans l‘éprouvette un gaz qui empêche l‘eau de monter complètement
dans le tube. Ce gaz est le diazote. Il occupe les 4/5 du volume d‘air.

c) Conclusion

L‘air est un mélange gazeux ayant deux constituants majoritaires : le dioxygène et l‘azote.
Dans un volume d‘air il y a 1/5 de volume de dioxygène et 4/5 de volume de diazote.

Remarque : l‘air renferme d‘autres constituants minoritaires à l‘état de trace donc de quantités
négligeables qui sont : l‘argon, le krypton, le dioxyde de carbone, la vapeur d‘eau, l‘ozone , …

d) Composition de l’air en pourcentage

Dans 100 litres d‘air, il y a :


 78 litres de diazote soit 78 %
 21 litres de dioxygène soit 21%
 1 litre d‘autres constituants soit 1% (0,03 % de dioxyde de carbone ; 0,28% de vapeur d‘eau ;
0,7% de gaz rares)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 27
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Mélanges et corps purs

Choisir la bonne réponse.


Un mélange qui contient des solides en suspension visibles à l‘oeil nu est un mélange homogène/
hétérogène.
La filtration permet / ne permet pas de séparer les solides en suspension dans un liquide.

Citer trois techniques de séparation des constituants d‘un mélange.

Donner le nom de chaque technique schématisée ci-dessous.

a) ……………………………………. b) ……………………………………. c) …………………………………….

Parmi les eaux suivantes : eau de mer, eau de source, eau boueuse, eau de pluie laquelle est un
mélange homogène ?

Recopier et compléter les phrases ci-dessous avec les expressions suivantes : un mélange
homogène, un mélange hétérogène, de l’eau.
Dans un jus de bissap, il y des particules solides (fleurs de bissap), du sucre et …………………………………….
Les particules solides se déposent : le jus de bissap est ……………………………………. . Le jus filtré est
…………………………………….

On considère de l‘eau de mer.


1) L‘eau de mer est limpide. Est-ce un mélange homogène ou hétérogène ?

2) Peut-on séparer l‘eau du sel par :  décantation ?


 filtration ?
 distillation ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 28
Recopier et compléter les phrases ci-dessous avec les expressions suivantes : décantation,
filtration, distillation.
La boue se dépose au fond d‘un lac par ……………………………………. . L‘eau qui pénètre dans le sol et traverse
des couches de sable devient limpide par ……………………………………. .
On sépare l‘eau du jus de bissap par ……………………………………. .

Compléter les phrases suivantes :


1) Rendre limpide un liquide trouble en le faisant passer à travers une paroi poreuse, c‘est faire la
……………………………………. ; on obtient alors un mélange …………………………………….. appelé ……………………………………..
2) Vaporiser un liquide d‘un mélange homogène puis recueillir les vapeurs et les condenser, c‘est faire
une ……………………………………. .
3) Dans un mélange ……………………………………. on peut distinguer à l‘œil nu différents constituants.
4) Laisser reposer un mélange hétérogène un certain temps pour que certains corps solides se
déposent au fond, c‘est faire une ……………………………………. .

Mettre une croix pour répondre par vrai ou par faux.

On a affaire à une combinaison chimique lorsqu‘on réalise les expériences suivantes :

vrai faux
Préparation d‘un mélange homogène
L‘électrolyse de l‘eau
L‘analyse de l‘air
La synthèse de l‘eau
La distillation
Un mélange intime de plusieurs corps purs

Mettre une croix dans la case correspondant à la bonne réponse.

1) L‘électrolyse de l‘eau est un procédé de :

Combinaison chimique
Décomposition chimique
Mélange chimique
Filtration

2) L‘air :

Un corps pur gazeux


Un liquide homogène
Un mélange gazeux homogène
Le vide

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 29
Associer par une croix chacun des procédés suivants de séparation des constituants d‘un mélange,
au résultat qu‘il peut permettre d‘obtenir.

Mélange Mélange corps pur


hétérogène homogène
Filtration
Distillation
fractionnée
Décantation
Congélation
fractionnée

Réponds par une phrase à chaque question posée (Questions à réponse courte ou (Q.R.C.))

1) Quelle est la température de fusion de la glace ?


2) Quelle est la température de solidification de l‘eau ?

On considère l‘appareil schématisé ci-dessous.


1) Reproduis le schéma ci-dessous d‘un appareil à distiller, en ajoutant les légendes suivantes
chauffe-ballon, réfrigérant, ballon, distillat.
2) Comment s‘appelle la technique qui utilise ce
dispositif ?

3) Quel est le rôle du réfrigérant ?

4) L‘eau de réfrigération entre-t-elle par l haut


ou par le bas du réfrigérant ?

5) comment peut-on savoir que le distillat ne


contient que de l‘eau ?

Tout corps pur est caractérisé par des critères de pureté.


1) Donner deux exemples de corps purs. Citer deux critères de pureté.
2) Citer trois constantes physiques pour l‘eau pure et donner leur valeur.

Quels sont les gaz recueillis lors de l‘électrolyse de l‘eau ? Préciser leurs proportions en volume.

L‘électrolyse d‘un volume d‘eau a donné un dégagement de 18,6 cm 3 de gaz à la cathode de


l‘électrolyseur.
1) Quel est ce gaz ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 30
2) Comment l‘identifie-t- on ?
3) Quel est le volume de gaz recueilli à l‘anode pendant le même temps ?

On se propose de réaliser une synthèse eudiométrique de l‘eau. Pour cela, on introduit d‘abord
dans un eudiomètre 12 cm3 de dihydrogène et 24 cm3 de dioxygène.
1) Dispose-t-on ainsi d‘un mélange hétérogène, d‘un mélange homogène,
d‘une combinaison chimique ou d‘un corps pur ?
2) On fait jaillir l‘étincelle électrique, que se passe t–il ?
3) Quelle est la nature et le volume du gaz restant ?

On retourne une éprouvette sur une bougie allumée placée dans un cristallisoir contenant de l‘eau
comme indiqué ci-dessous.

1) Pourquoi la bougie s‘éteint- elle au bout de quelques instants ?


2) Pourquoi l‘eau monte-elle dans l‘éprouvette ?
3) Pourquoi l‘eau ne remplit-elle pas complètement l‘éprouvette ?
4) Calculer le pourcentage en volume du gaz disparu et qui était contenu dans l‘air.
5) Conclure en donnant la composition en volume de l‘air ainsi analysé.

Dans un récipient de 20 L, quels sont les volumes de dioxygène, de diazote, de dioxyde de


carbone, de gaz rares de l‗air lorsqu‘ils auront été séparés les uns des autres ?

D‘un flacon d‘air, on a retiré tout le dioxygène, soit 336 mL.

a) Quel est le volume du flacon ?


b) Quel volume occupera le diazote contenu dans ce flacon ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 31
4C2 STRUCTURE DE LA MATIERE Durée : 03h Classe : 4ème

A-Activités préparatoires

Questionnaire sur : La matière, molécule, atome et élément chimique.

B-Prérequis

- Mélanges
- Corps purs simple
- corps purs composés
- Les états de la matière

C- Concepts-clés et contenus

 Structure  Notation chimique


 Discontinuité  Symbole d‘un élément
 Atome  Formule d‘un corps
 Molécule  Modèle moléculaire
 Elément chimique

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4C1-01 – Donner l‘ordre de grandeur et de la masse des atomes et des molécules.


4C1-02 – Mettre en évidence, à partir d'une expérience simple (pyrolyse du bois ou du sucre, test
de la flamme etc) quelques éléments chimiques (C, Na, Cu).
4C1-03 – Définir l'élément chimique et en donner des exemples.
4C1-04 – Expliquer le caractère discontinu de la matière.
4C1-05– Donner la définition d‘un atome.
4C1-06 – Donner la définition d‘une molécule.
4C1-07 – Reconnaître, à partir d‘expériences simples, quelques éléments chimiques.
4C1-08 – Distinguer les corps purs simples des corps purs composés à partir de leurs formules.
4C1-09 – Ecrire le symbole de quelques éléments chimiques.
4C1-10 – Représenter les modèles éclatés de quelques molécules.
4C1-11 – Utiliser des modèles moléculaires.
4C1-12 – Ecrire les formules des espèces chimiques usuels suivants :
 Gaz : dihydrogène (H2), dioxygène O2), diazote (N2), dichlore (Cl2).
 Liquides : eau (H2O), acide chlorhydrique (HCl).
 Solides: fer (Fe), carbone (C), chlorure de sodium (NaCl), soufre (S), calcium (Ca).
4C1-13 - Déterminer la formule d'un corps à partir de sa composition et inversement.
4C1-14 - Définir et calculer l'atomicité d'un corps à partir de sa formule.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 32
E - Plan de la leçon
DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS
02H
I- Discontinuité de la matière
60 min
I.1-Molécule Expériences X X 4C2-01
théorie 4C2-02
I.2 Atome 4C2-03

I.3 Elément chimique Expérience X X Double signification de


l‘élément chimique
10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices

50 min II- Notation chimique

II.1- Symbole des éléments chimiques théorie X X

II.2- Formule chimique théorie X X

20 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

20 min III- Représentation de modèles Expérience X X


éclatés de quelques molécules

III.1- Présentation des modèles


III.2- Construction de modèles de
quelques molécules

20 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 33
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Discontinuité de la matière

I.1- Etude expérimentale


I.1.a- Expériences
Gouttes de permanganate de potassium dans une éprouvette remplie d‘eau
Goutte de parfum (gaz) dans une pièce close
I.1.b- Interprétation

I.2- La molécule
Définition
Exemples : O2; H2 ; Cl2 ; CO2 ; H2O

I.3- L’atome
Définition
Exemples : (plusieurs exemples)

I.3- L’élément chimique


I.3.a- Expériences
(bois, sucre, pétrole , papier ….)
I.3.b- Interprétation

EVALUATION

II- La notation chimique

II.1- Ecriture symbolique d’un élément chimique

II.2- La formule chimique


Exemples
Eau, dioxyde de carbone, dichlore, dioxygène, dihydrogène …..
H2O ; CO2 ; Cl2 ; O2 ; H2

II.3- Double signification du symbole d’un élément chimique

EVALUATION

III- Représentation de modèles éclatés de quelques molécules


III.1- Présentation des modèles
III.2- Construction de modèles de quelques molécules

EVALUATION

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 34
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Structure de la matière

Recopier et compléter les phrases ci-dessous avec les expressions suivantes simple,composé,
molécule :
Une …………………………………..comprend un ou plusieurs atomes.
Un corps pur ………………………………….. est formé d‘atomes différents.
Un corps pur ………………………………….. est formé d‘atomes identiques.

Quel est le symbole de chacun des éléments chimiques suivants : Cuivre, Fer, Aluminium,
Soufre.

Représenter les formules chimiques des corps suivants : eau, dioxyde de carbone, dioxygène,
dihydrogène, diazote.

Donner le nom de l‘atome représenté par chacun des symboles suivants : Pb, He, C , Ne , Na , P.

Donner le nombre d‘atomes contenu dans les molécules de formules suivantes : NH3, O2, Ne et
C6H12O6.
Lesquelles sont polyatomiques ?

Classer les corps dont les formules moléculaires sont indiquées ci-dessous en corps purs simples
et en corps purs composés :
H2O (eau), O3 (ozone), Cl2 (dichlore), Ne (néon), SO2 (dioxyde de soufre), C4H10 (gaz butane).

Ecrire la formule de la molécule qui est composée de :


1) 2 atomes de chlore
2) 1 atome de carbone et 2 atomes d‘oxygène
3) 2 atomes de carbone 2 atomes d‘hydrogène
4) 1 atome de soufre et 2 atomes d‘oxygène

En brûlant dans l‘air, le bois, le charbon, le gaz, pétrole, les bougies produisent un gaz : le
dioxyde de carbone. Quel est l‘élément commun à toutes ces substances ?
Un morceau de sucre fortement chauffé subit une réaction appelée « pyrolyse ». Que signifie
ce terme ? Les produits de la réaction sont du «charbon de sucre et de la vapeur d‘eau. Quels sont
les éléments présents dans le sucre?

Parmi les symboles des éléments suivants, déterminer ceux qui sont incorrects :

P ; PB ; Ar ; N ; na ; hG ; AL.

Rectifier et nommer les éléments correspondants.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 35
En utilisant les préfixes appropriés (mono  1, di  2, tri  3, etc.), donner le nom des corps
suivants :
NO ; SO2 ; CO ; O3 ; SO3 ; CO2.

Écrire les formules des corps suivants et préciser si ce sont des corps simples ou des corps
composés :

Monoxyde de carbone ; dioxygène ; carbone ; difluor ; chlorure de sodium ; chlorure d‘hydrogène ;


diazote ; trioxygène ; dioxyde de carbone.

On dispose d‘un récipient contenant du dioxyde de carbone.


a) Avec quelles manipulations expérimentales pourra-t-on reconnaître ce gaz ?
b) Ce gaz est soluble dans l‘eau. Proposer un montage expérimental qui permette de montrer cette
solubilité.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 36
4C3 MOLE ET GRANDEURS MOLAIRES Durée : 03 H Classe :4ème

A-Activités préparatoires

Recherche : masse atomique, mole, Avogadro …..

B-Prérequis

- Masse
- Volume
- Atome
- Molécule
- Carbone 12
- Mélange
- Corps pur simple
- Corps pur composé

C- Concepts-clés et contenus

 Structure  Elément chimique


 Discontinuité  Symbole d‘un élément
 Molécule  Formule d‘un corps
 Atome  Modèle moléculaire

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4C3-01 - Donner l‘unité de quantité de matière : la mole (mol).


4C3-02- Définir une mole de particules (atomes, molécules etc )
4C3-03- Rappeler la valeur de la constante d‘Avogadro (N = 6,02.1023 mol-1)
4C3-04- * Appréhender l'extrême petitesse des atomes et des molécules.
4C3-05- Définir la masse molaire atomique.
4C3-06- Rappeler l'unité de masse molaire (g.mol-1 ou kg.mol-1)
4C3-07- Calculer la masse molaire moléculaire d‘un corps à partir de la formule chimique et des
masses atomiques.
4C3-08- Rappeler que la formule d‘une molécule représente soit la molécule soit une mole de
cette molécule.
4C3-09- Donner et utiliser la relation entre la masse et la quantité de matière d‘un échantillon
soit m = n.M
4C3-10 – Enoncer la loi d'Avogadro-Ampère.
4C3-11- Définir le volume molaire.
4C3-12- Donner et utiliser la relation entre le volume et la quantité de matière d‘un gaz soit
V = nVm.
4C3-13- Utiliser la relation V = nVm.
4C3-14- Enoncer que, dans les CNTP, le volume molaire Vo = 22,4 L ou 22400 cm3.
4C3-15- Etablir la densité d‘un gaz par rapport à l‘air : d = M/29 (M est la masse molaire du gaz
exprimé en g.moL-1).

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 37
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H

30 min I- La mole, unité de quantité de Exploitation des


matière activités
I.1- Notion de mole préparatoires X X 4C1-01
I.2- Définition de la mole
I.3- La constante d’Avogadro

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

30 min II- Masse molaire


II.1- Masse molaire atomique Donner la définition
II.2- Masse molaire moléculaire X X 4C2-0
II.3- Relation entre masse et Théorie 4C2-0
quantité de matière 4C2-0
4C2-0
30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices

30 min III- Le volume molaire Ŕ Loi


d’AVOGADRO-AMPERE Donner la définition
III.1- Loi d’AVOGADRO- X X 4C2-0
AMPERE Théorie 4C2-0
III.2- Le volume molaire 4C2-0
III.3- Relation entre le volume 4C2-0
d’un gaz et sa quantité de
matière

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 38
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- La mole, unité de quantité de matière

I.1- Notion de mole

Considérons un échantillon de charbon de bois. Le charbon de bois est essentiellement constitué de


carbone.

Problème : On désire connaître le nombre d‘atomes de carbone contenus dans cet échantillon de
charbon de bois.
On fournit les renseignements suivants aux élèves :

 Masse de l‘échantillon de charbon de bois : mCharbon = 84 g ;


 Masse d‘un atome de carbone : matome = 2,0.10-23 g

Le nombre N d‘atomes de carbone contenus dans l‘échantillon vaut donc :

mCharbon 84
N= = = 42.1023 atomes de carbone.
matome 2,0.10-23

Ce nombre est considérable !

En considérant que l‘on puisse voir ces atomes, il faudrait plusieurs siècles aux habitants de toute
la Terre pour les compter !

I.2- Définition de la mole

Pour évaluer les quantités de matière, les chimistes sont convenus de les compter par "paquets"
contenant chacun 6,02.1023 atomes.
Ce "paquet" contenant 6,02.1023 atomes est ce qu‘on appelle la mole.
La mole est l‘unité de quantité de matière. Son symbole est mol.

La mole est la quantité de matière formée par le nombre 6,02.1023 d’entités chimiques
identiques (atomes, molécules, électrons, etc.)

Ainsi notre échantillon de charbon de bois contient :

42.1023
n=  8 moles d‘atomes de carbone.
6,02.1023

I.3- La constante d’Avogadro

Le nombre 6,02.1023 est noté N . Il est appelé constante d’Avogadro.

N = 6,02.1023 mol-1

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 39
II- Masse molaire

II.1- Masse molaire atomique

La masse molaire atomique est la masse d‘une mole d‘atomes. Elle s‘exprime en g.mol -1.
Exemple : La masse molaire atomique du fer est M(Fe) = 56 g.mol -1.

II.2- Masse molaire moléculaire

La masse molaire moléculaire d‘un composé est la masse d‘une mole de molécules de ce composé.
La masse molaire moléculaire s‘exprime en g.mol-1.
Pour calculer la masse molaire moléculaire d‘un composé, on fait la somme des masses molaires
atomiques des atomes qui le constituent.

Exercice d’application : La formule chimique de l‘eau est H2O. Calculons sa masse molaire.
On donne : M(H) = 1 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1.

M(H2O) = 2M(H) + M(O) = 2x1 + 16 = 18 g.mol-1 M(H2O) = 18 g.mol-1

II.3- Relation entre masse et quantité de matière

La quantité de matière n(X) d‘un composé X de masse m(X) et et de masse molaire molaire M(X)
est donnée par la relation :
m(X)
n(X) =
M(X)

Exercice d’application : Calculer la quantité de matière contenue dans une masse d‘eau de 360 g.
On donne : Masse molaire moléculaire de l‘eau M(H2O) = 18 g.mol-1.

m(H2O)
n(H2O) =
M(H2O)

A.N. : m(H2O) = 360 g ; M(H2O) = 18 g.mol-1.

360
n(H2O) = n(H2O) = 20 moles
18

Il y a 20 moles dans une masse de 360 g d’eau.

III- Le volume molaire Ŕ Loi d’AVOGADRO-AMPERE

III.1- Le volume molaire

Le volume molaire est le volume occupé par une mole d‘un gaz quelconque.
Le volume molaire est noté Vm ; on l‘exprime en L.mol-1.

Dans les conditions normales : t = 0°C et p = 1 atm, le volume molaire noté V0 (volume
molaire normal).

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 40
III.2- Loi d’AVOGADRO-AMPERE

Dans les mêmes conditions de température et de pression, des volumes égaux de différents gaz,
contiennent le même nombre de molécules : C’est la loi d’AVOGADRO-AMPERE.

III.3- Relation entre le volume d’un gaz et sa quantité de matière

La quantité de matière n(X) d‘un composé gazeux X de volume V(X) est donnée par la relation :
V(X)
n(X) =
Vm

Vm est le volume molaire du gaz dans les conditions où le gaz est prelevé.

Exercice d’application : Calculer la quantité de matière contenue dans un volume V(O 2) = 36 L de


dioxygène pris dans les conditions où le volume molaire est V m = 24 L.mol-1.

V(O2)
n(O2) = )
Vm

A.N. : V(O2) = 36 L ; Vm = 24 L.mol-1.

36
n(H2O) = n(O2) = 1,5 moles
24

Il y a 1,5 moles dans un volume de 36 L de dioxygène dans les conditions où le volume molaire
est de 24 L.mol-1.

III.4- Densité d’un gaz par rapport à l’air

M
d =
29

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 41
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Mole et grandeurs molaires

Pour les exercices on donne les masses molaires atomiques en g.mol-1 :


M(H)=1 ; M(C)= 12 ; M(N)=14 ; M(0)=16 ; M(Na)=23 ; M(Al)=27 ; M(P) 31 ; M(S) = 32 ; M(Cl) 35,5
- Constante d‘Avogadro N = 6,02.1023 mol-1
- dans les conditions normales : le volume molaire V0 = 22,4 L. mol-1.

Compléter les phrases suivantes :


La mole est l‘unité de …………………………………………...
Une mole d‘eau contient N =…………………………………………... de …………………………………………...d‘eau.
N est appelé nombre …………………………………………...

1) Calculer les masses molaires des corps ayant les formules chimiques suivantes :
H2O (eau) ; CO2 (dioxyde de carbone) ; C6H12O6 (glucose) ; N2 (diazote) ; H2SO4 (acide sulfurique) ;
C12H22O11 (saccharose).
2) Calculer la masse d‘une molécule d‘eau puis celle d‘une molécule de saccharose.

Aux composés de formules chimiques : Al2O3 , C4H10 , C2H4O2 et H2SO4 correspondent


respectivement les lettres A, B, C et D.
A côté des cases ci-dessous, sont placées les masses molaires de ces corps.
Mettre dans chaque case la lettre qui convient.

58 g.mol-1 60 g.mol-1

98 g.mol-1 102 g.mol-1

Calculer les nombres de moles que renferment les échantillons ci- dessous :
a) Masse m = 3,6 g d‘eau (H2O) ;
b) Masse m = 10,8 kg d‘aluminium (Al) ;
c) Volume V = 67,2 L de dioxygène (O2) ;
d) Volume V’ = 56 cm de diazote (N2).

1) Calculer les masses correspondant aux nombres de moles ci-dessous :


a) 0,15 mol de dihydrogène (H2)
b) 5 mol de dichlore (Cl2)
c) 0,1 mol de chlorure d‘hydrogène (HCl)

2) Calculer les volumes correspondant dans les conditions normales.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 42
Le dioxyde de carbone et le butane sont des gaz dans les conditions normales de pression et de
température et ont pour formules chimiques respectives : CO2 et C4H10.
Calculer leur densité par rapport à l‘air.

On prépare au laboratoire un volume V = 3 L de dioxygène de masse m = 4 g.


Déterminer le volume molaire dans les conditions de l‘expérience.

Les bougies sont constituées de molécules d‘acide stéarique de formule C 18H36O2.


1) Quelle est la masse molaire de l‘acide stéarique?
2) Combien y a-t- il de moles d‘acide stéarique dans une bougie de masse m = 142 g ?
3) Combien de molécules d‘acide stéarique renferme cette bougie ?

1) a) Calculer, dans les conditions normales, le nombre de moles contenues dans 0,5 g de
dihydrogène et en déduire le volume.
b) Calculer la masse de dioxygène qui occuperait le même volume dans les mêmes conditions de
température et de pression.
2) On détermine la masse m de diazote N2 contenu dans un récipient de 5,6L. On trouve m = 7 g.
Calculer le volume molaire dans les conditions de l‘expérience.

Un bécher contient 90 cm3 d‘eau pure.


1) Calculer la masse de cette eau et en déduire le nombre de moles qu‘elle renferme.
2) Quelle est la masse d‘une molécule d‘eau ?
On donne : la masse volumique de l‘eau = 1 g.cm-3.

On donne : Masse d‘un atome de carbone : mC = 2.10-23 g


Combien y a-t-il d‘atomes de carbone dans :
a) 1 g de carbone ?
b) 5 g de carbone ?

On donne :  Masse d‘un atome de carbone : mC = 2.10-23 g

 Masse d‘un atome d‘oxygène : mO = 2,65.10-23 g

 Masse d‘un litre de dioxyde de carbone à la pression atmosphérique normale : 1,95 g.

a) Calculer la masse d‘une molécule de dioxyde de carbone.


b) Combien de molécules de dioxyde de carbone sont présentes dans un litre de ce gaz à la pression
atmosphérique normale ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 43
4C4 LA REACTION CHIMIQUE Durée : 06 h Classe : 4ème

A-Activités préparatoires

B-Prérequis

- Synthèse de l‘eau
- Double signification des symboles, des éléments
- Masses atomiques, masses molaires
- Corps purs

C- Concepts-clés et contenus

 Structure  Elément chimique


 Discontinuité  Symbole d‘un élément
 Molécule  Formule d‘un corps
 Atome  Modèle moléculaire

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4C4-01 * Schématiser une expérience de réaction chimique en faisant figurer l'essentiel des
observations.
4C4-02 * Chauffer un tube à essais, un récipient de laboratoire, en prenant des mesures adaptées
pour la sécurité des personnes et du matériel.
4C4-03 Définir la réaction comme la transformation d'espèces chimiques (réactifs) en d'autres
espèces chimiques (produits).
4C4-04 Définir les termes réaction endothermique, réaction athermique, réaction exothermique.
4C4-05 Ecrire les formules des espèces chimiques usuels suivants :
 Gaz : dihydrogène (H2), dioxygène (O2), diazote (N2), dichlore (Cl2).
 Liquides : eau (H2O), acide chlorhydrique (HClaq).
 Solides: fer (Fe), carbone (C), chlorure de sodium (NaCl), soufre (S), calcium (Ca).
4C4-06 Identifier les réactifs et les produits d‘une réaction chimique.
4C4-07 Ecrire l'équation-bilan d‘une réaction chimique connaissant les réactifs et les produits.
4C4-08 Equilibrer l'équation d‘une réaction chimique.
4C4-09 Rappeler la double signification de l'équation-bilan :
 Signification macroscopique
 Signification microscopique.
4C4-10 Enoncer la loi de conservation de Lavoisier.
4C4-11 Faire un bilan en raisonnant sur des quantités de matière (mol)*.
m
Utiliser la relation n =
M
v
Utiliser la relation n =
Vm
4C4-12 Utiliser la proportionnalité entre quantités de réactifs consommés, produits formés et
coefficients stœchiométriques pour calculer des quantités de matières.
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 44
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H

min I- Notion de réaction chimique


I.1- Exemples de réactions chimiques
I.1.a-Combustion du carbone dans le dioxygèn Dialogue X X 4C1-01
I.1.b-Réaction entre le fer et soufre
I.2- Définitions
(Réactifs, produits, réaction endothermique,
athermique, exothermique)
I.3- Conservation de la masse au cours d‘une
réaction chimique
I.3.a- Loi de Lavoisier
I.3.b- Vérification de la loi de Lavoisier
30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche
d’exercices Evaluation

30 min II- Représentation d’une réaction chimique


par une équation-bilan
II.1- Equation-bilan d‘une réaction chimique Théorie X X 4C2-0 4C2-0
II.2- Ecriture de l‘équation-bilan d‘une 4C2-0 4C2-0
réaction chimique

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
4C2-0
30 min III- Application : Résolution de problèmes 4C2-0
de chimie 4C2-0
III.1-Cas où les réactifs sont mélangés dans Théorie X X 4C2-0
les proportions stoechiométriques
III.2- Cas où l‘un des réactifs est en excès

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 45
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Notion de réaction chimique

I.1- Exemples de réactions chimiques

I.1.a-Combustion du carbone dans le dioxygène

Dans le dioxygène Plongeons le charbon de bois incandescent dans un flacon rempli de dioxygène. Il
brûle vivement en projetant des étincelles : le flacon devient très chaud.
 Au bout d‘un moment, la combustion cesse.
 Le charbon de bois a diminué de volume : du carbone a disparu.
 Il s‘est dégagé de la chaleur.
 À l‘aide d‘une seringue, prélevons un peu du contenu gazeux du flacon ; envoyons ce gaz
dans l‘eau de chaux. Nous observons la formation d‘un précipité blanc. Ce gaz est donc du dioxyde de
carbone.
Le carbone brûle dans le dioxygène en dégageant de la chaleur. Le carbone et le dioxygène
disparaissent et il se forme du dioxyde de carbone.

I.1.b-Réaction entre le fer et soufre


Plaçons un mélange intime de limaille de fer et de fleur de soufre (56 g de fer pour 32 g de soufre)
sur une brique réfractaire ; il ne se produit aucune réaction. Chauffons une petite portion du
mélange. Dès qu‘elle devient incandescente, cessons de chauffer. Nous remarquons néanmoins que
l‘incandescence se propage ent à travers tout le mélange réactionnel, laissant derrière elle un solide
gris, poreux et friable : c‘est du sulfure de fer II de formule FeS.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 46
I.2- Définitions
Une réaction chimique est la transformation d‘espèces chimiques appelées réactifs en d‘autres
espèces chimiques appelées produits.
- Une réaction chimique au cours de laquelle il y a dégagement de chaleur est dite
exothermique ;
- Une réaction qui absorbe de la chaleur est dite endothermique ;
- Une réaction qui n‘absorbe ni ne dégage de chaleur est dite athermique.

I.3- Conservation de la masse au cours d’une réaction chimique

I.3.a- Loi de Lavoisier


Les chimistes ont effectué de nombreuses réactions chimiques au cours desquelles ils ont pesé les
réactifs et les produits obtenus.
Ils ont trouvé que la masse des produits formés est égale à la masse des réactifs disparus.
La masse de l‘ensemble ne change donc pas : on dit que la masse se conserve au cours d’une
réaction chimique.

Enoncé la loi de Lavoisier : Dans une réaction chimique, la masse des produits est égale à la masse
des réactifs entrés en réaction.

I.3.b- Vérification de la loi de Lavoisier


La masse des réactifs utilisés dans l‘exemple étudié (réaction entre le fer et le soufre) vaut 98 g.
Pesons la masse de sulfure de fer FeS obtenu ; on trouve 98 g.
On vérifie bien que la masse des réactifs est sensiblement égale à la masse des produits.

m(Fe) + m(S) = 56 + 32 = 98 g
 la masse des produits est égale à la masse des réactifs.
m(FeS)  98 g 

II- Représentation d’une réaction chimique par une équation-bilan

II.1- Equation-bilan d’une réaction chimique


Une réaction chimique est se représente par une équation-bilan obtenue en plaçant, dans le premier
membre les réactifs et dans le second membre les produits, les deux membres étant séparés par une
flèche.
Réactifs  Produits

L‘équation-bilan de la réaction précédente étudiée est donc :

(Fer métal) Fe + (soufre) S  (sulfure de fer) FeS

II.2- Ecriture de l’équation-bilan d’une réaction chimique

- L‘équation-bilan d‘une réaction chimique est la clé de tout problème de Chimie.

- Il est indispensable d‘être sûr de son écriture avant de commencer tout raisonnement chimique.
On procède en deux temps :

1. On identifie les réactifs et les produits et on écrit la représentation chimique de chacun


d’eux.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 47
2. On recherche les coefficients qui assurent la conservation des éléments des masses et des
charges électriques.
Dans la suite, les coefficients sont désignés par l‘expression coefficients stoechiométriques.
EXEMPLE : On fait réagir de l‘oxyde de cuivre en poudre CuO sur du carbone en poudre. Cette
réaction fournit du cuivre et dioxyde de carbone.

 Les réactifs sont :

- l‘oxyde de cuivre : CuO


- le carbone : C

 Les produits de la réaction sont :


- le cuivre : Cu

- le dioxyde de cabone : CO2

On écrit : CuO et C  Cu et CO2

Réactifs produits

L‘équation sera équilibrée quand on aura trouvé les coefficients à placer devant les trois
représentations chimiques : x, y, z, t.

x CuO + y C  z Cu + t CO2

Une approche simple de cette question consiste à dénombrer les atomes présents dans les réactifs
et les produits, écrits sans coefficients :

…. CuO + …. C  …. Cu + …. CO2

On cherche l‘élément commun aux corps composés : ici l‘oxygène : On équilibre le nombre d‘atomes
d‘oxygène en multipliant à gauche par 2.

Soit provisoirement : 2 CuO + …. C  …. Cu + …. CO2

Les autres coefficients se déduisent alors des formules des composés. D‘où l‘équation équilibrée :

2 CuO + C  2 Cu + CO2
II.3- Double significations de l’équation-bilan d’une réaction chimique
 Signification microscopique
 Signification macroscopique

EVALUATION : Ex

III- Application : Résolution de problèmes de chimie

III.1-Cas où les réactifs sont mélangés dans les proportions stoechiométriques


(après la réaction, tous les réactifs sont consommés)

Exemple : Réaction entre l’aluminium et l’oxyde de fer.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 48
On mélange 24 g d‘oxyde de fer Fe2O3 et 8,1 g d‘aluminium puis on chauffe fortement. Après la
réaction, on obtient du fer métal Fe et de l‘oxyde d‘aluminium Al 2O3.
1) Ecrire l‘équation-bilan de la réaction.
2) Déterminer les masses de fer et d‘oxyde d‘aluminium formées.

Solution

1) Equation-bilan de la réaction

Fe2O3 + 2 Al  2 Fe + Al2O3.

2) Masses de fer et d’oxyde d’aluminium formées

Dressons le tableau du bilan réactionnel.


Réactifs  Produits
Equation-bilan Fe2O3 + 2 Al  2 Fe + Al2O3
Bilan molaire 1 mol 2 mol 2 mol 1 mol
Quantité de matière n(Fe2O3)0 = 0,15 n(Al)0 = 0,30 x x
intervenant dans la
réaction chimique
( en mol. )
Stoechiométrie n(Fe2O3)0 n(Al)0 x x
= 0,15 = 0,15
1 2
Conclusion n(Fe2O3)0 n(Al)0
=
1 2
 Les réactifs sont dans les proportions stoechiométriques. 
n(Fe2O3)0 n(Al)0 n(Fe) n(Al2O3)
Donc = = = = 0,15 mol (1)
1 2 2 1

m(Fe2O3) 24
 Nombre de mole initial de Fe2O3 : n(Fe2O3)0 = = = 0,15 mol.
M(Fe2O3) 160
m(Al) 8,1
 Nombre de mole initial d‘aluminium Al : n(Al)0 = = = 0,30 mol.
M(Al) 27

n(Fe) n(Al2O3)
De l‘équation (1) , on déduit : = 0,15 mol soit n(Fe) = 0,30 mol et = 0,15 mol soit
2 1
n(Al2O3) = 0,15 mol. (On complète le tableau en remplaçant les x par leurs valeurs correspondantes)
 Masse de fer formé : m(Fe) = n(Fe).M(Fe) = 0,30x56 = 16,8 g.
 Masse d‘alumine formé : m(Al2O3) = n(Al2O3).M(Al2O3) = 0,15x102 = 15,3 g.

III.2- Cas où l’un des réactifs est en excès


(après la réaction, l‘un au moins des réactifs n‘est pas totalement consommé)

Exemple : Combustion du fer dans le dioxygène

On réalise la combustion de 5,04 g de fer dans un volume de 480 mL de dioxygène mesuré dans les
conditionsoù le volume molaire est 24 L.mol-1. On obtient de l‘oxyde magnétique Fe3O4.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 49
1) Ecrire l‘équation-bilan de la réaction.
2) Montrer que l‘un des réactifs est en excès. Calculer la masse de cet excès.
3) Déterminer la masse d‘oxyde magnétique Fe3O4 formée.

Solution

1) Equation-bilan de la réaction

3 Fe + 2 O2  Fe3O4.

2) Montrons que l’un des réactifs est en excès

Réactifs  Produits
Equation-bilan 3 Fe + 2 O2  Fe3O4
Bilan molaire 3 mol 2 mol 1 mol
Quantité de matière n(Fe)0 = 0,09 n(O2)0 = 0,02 x
intervenant dans la
réaction chimique
( en mol. )
Stoechiométrie n(Fe)0 n(O2)0 x
= 0,03 = 0,01
3 2
Conclusion n(Fe)0 n(O2)0
>
3 2
 Le fer est en excès. Le réactif limitant est donc le dioxygène.
n(Fe)réagi n(O2)0 n(Fe3O4)formé
Donc = = = 0,01mol (1) (*)
3 2 2

(*) On raisonne par rapport au réactif limitant.


m(Fe) 5,04
 Nombre de mole initial de Fe : n(Fe)0 = = = 0,09 mol.
M(Fe) 56
m(O2) 480.10-3
 Nombre de mole initial de dioxygène : n(O2)0 = = = 0,02 mol.
M(O2) 24

n(Fe)réagi
De l‘équation (1) , on déduit : = 0,01 mol soit n(Fe)réagi = 0,30 mol et
3
n(Fe3O4)formé
= 0,01mol soit n(Fe3O4)formé = 0,01 mol. (On complète le tableau en remplaçant les x
1
par leurs valeurs correspondantes)
 Masse de fer en excès : m(Fe)excès = m(Fe)0 - m(Fe)réagi avec m(Fe)réagi = 0,30x56 = 1,68 g

m(Fe)excès = 5,04 – 1,68 = 3,36 g. m(Fe)excès = 3,36 g

3) Masse d’oxyde magnétique Fe3O4 formée

La Masse d‘oxyde magnétique formée est telle que m(Fe3O4)formé = n(Fe3O4)formé.M(Fe3O4)


avec M(Fe3O4) = 232 g.mol-1.

On trouve : m(Fe3O4)formé = 2,32 g

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 50
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Réaction chimique

1 Compléter les phrases suivantes :

Une réaction qui s‘accompagne d‘un dégagement de chaleur est dite …………………………………….
On fait réagir de l‘acide chlorhydrique HCl sur l‘aluminium Al. Il se forme du chlorure d‘aluminium
AlCl3 et du dihydrogène H2. Dans cette réaction chimique les réactifs sont …………………………………….. et
…………………………………….. . Les produits de la réaction sont …………………………………….. et
…………………………………….. . .

2 Mettre une ou des croix dans la ou les cases correspondantes à la ou aux bonnes réponses.
L‘expérience de la paille de fer chauffée au rouge et introduit dans un flacon de dioxygène est :

Une combinaison
Un mélange intime
Une combustion lente
Une combustion vive

La formation du dioxyde de carbone de formule CO2 à partir du carbone et du dioxygène est elle
une transformation physique ou une transformation chimique ?

Le carbone brûle dans le dioxygène en formant du dioxyde de carbone


1) Quels sont les réactifs et les produits de cette réaction chimique?
2) Ecrire le bilân de cette réaction en utilisant les noms des corps purs.
3) Ecrire l‘équation bilan de la réaction.

Equilibrer les équations chimiques suivantes :

a) Al + S  Al2S3 e) SO2 + O2  Fe2O3


b) C + O2  CO2 f) Fe2O3 + CO → CO2 + FeO
c) S + O2  SO3 g) Al + HCl → AlCl3 + H2
d) Al + H2O → Al2O3 + dihydrogène h) Fe + dioxygène → Fe2O3

Une masse m = 3,5 g de charbon de bois brûle dans un flacon contenant du dioxygène.
1) Comment appelle- t- on une telle réaction ?
2) A la fin de la réaction on retrouve une masse de 3 g de charbon de bois dans le flacon.
2.a- Donner l‘équation de la réaction.
2.b- Comment reconnaît-on le gaz formé ?
2.c- Quelle masse de charbon a été utilisée ? Le mélange du charbon de bois et du dioxygène a-t -il
été utilisé dans des proportions stoechiométriques ?
2.d- Calculer le volume de dioxygène qui a été utilisé lors de cette opération
3) Quelle volume de dioxygène devrait être nécessaire pour que tout le charbon de bois réagisse ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 51
On donne : M (Zn) =65 g/mol, M (Cl) = 35,5 g/mol.
On verse de l‘acide chlorhydrique sur une masse m = 3,25 g de grenaille de zinc, il se forme du
chlorure de zinc de formule ZnCl2 et un gaz qui produit une légère détonation en présence d‘une
flamme.
1) Quel est le gaz formé ?
2) Ecrire l‘équation-bilan de la réaction.
3) Sachant que l‘acide est en excès :
3.a- Calculer le volume de gaz formé .(volume mesuré dans les C.N.T.P.).
3.b- Calculer la masse molaire moléculaire de ZnCl2.
3.c- Quelle est la masse (m) de ZnCl2 formée en fin de réaction.

Un élève dispose de deux flacons (A) et (B) de même volume V. L‘un (A) contient du dioxygène et
l‘autre (B) de l‘air. Il procède dans chacun des flacons à la combustion d‘une même
masse de charbon.
Dans le flacon A, la combustion a consommé 1 g de carbone.
Dire si la masse de carbone consommée dans le flacon B sera la même que celle de A. Justifier la
réponse.

1) Ecrire l‘équation-bilan de la combustion incomplète du carbone donnant du monoxyde de carbone.


2) Compte tenu de cette équation, calculer combien de molécules de dioxygène sont nécessaires pour
la combustion incomplète de
a) 10 atomes de carbone,
b) 106 atomes de carbone,
c) 1,2.1023 atomes de carbone.

Un élève prépare du dioxygène en utilisant la réaction de décomposition du chlorate de


potassium par la chaleur en présence de bioxyde de manganèse. Il réalise le montage suivant :

1) Il désire recueillir le dioxygène dans un flacon disposé verticalement à col ouvert vers le haut.
Compléter le schéma du montage. Selon vous quelle technique utilise-t-il pour remplir ce flacon en
dioxygène ?
2) Comment doit faire l‘élève pour s‘assurer que le flacon est plein de dioxygène ?
3) Quel rôle joue le dioxyde de manganèse ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 52
Un élève dispose du matériel suivant : une ampoule de coulée, un erlenmeyer, un bouchon à deux
trous, un tube de gaz coudé et un verre à pied rempli d‘eau de chaux. Il place du calcaire dans
l‘erlenmeyer et fait tous les raccordements nécessaires. Il remplit l‘ampoule de coulée d‘acide
chlorhydrique et verse goutte à goutte cet acide sur le calcaire. Il se produit une effervescence et
l‘eau de chaux se trouble.
1) Faire le schéma du montage.
2) Ecrire l‘équation de la réaction, le calcaire étant formé de carbonate de calcium CaCO 3
3) Identifier le gaz formé ?
4) Quelle application pratique tire-t-on de cette réaction ?
Un professeur a réalisé les trois expériences ci-dessous successivement :
1) Interpréter chaque expérience.

2) Quelle loi de la chimie est vérifiée par


l‘ensemble de ces trois expériences ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 53
FICHE 1 : ÉCRIRE L’ÉQUATION-BILAN D’UNE RÉACTION CHIMIQUE

- L‘équation-bilan d‘une réaction chimique est la clé de tout problème de Chimie.


- Il est indispensable d‘être sûr de son écriture avant de commencer tout raisonnement chimique.

On procède en deux temps :


1. On identifie les réactifs et les produits et on écrit la représentation chimique de chacun
d’eux.
2. On recherche les coefficients qui assurent la conservation des éléments des masses et des
charges électriques.
Dans la suite, les coefficients sont désignés par l‘expression coefficients stoechiométriques.

EXEMPLE : On fait réagir du dioxyde de carbone sur l‘aluminium. Cette réaction fournit de l‘oxyde
d‘aluminium appelé alumine et du carbone.

Les réactifs sont :


- le dioxyde de cabone : CO2
- l‘aluminium : Al

 Les produits de la réaction sont les solides oxyde d‘aluminium de formule Al2O3 et de du carbone C.

On écrit : Al et CO2  Al2O3 et C

Réactifs produits

L‘équation-bilan sera équilibrée quand on aura trouvé les coefficients à placer devant les trois
représentations chimiques : x, y, z, t.

x Al + y CO2  z Al2O3 + t C

Une approche simple de cette question consiste à dénombrer les atomes présents dans les réactifs
et les produits, écrits sans coefficients :

…. Al + …. CO2  …. Al2O3 + …. C

On cherche l‘élément commun aux corps composés : ici l‘oxygène : On équilibre le nombre d‘atomes
d‘oxygène en multipliant à gauche par 3 et à droite par 2.
Soit provisoirement : …. Al + 3 CO2  2 Al2O3 + …. C

Les autres coefficients se déduisent alors des formules des composés. D‘où l‘équation équilibrée :

4 Al + 3 CO2  2 Al2O3 + 3 C

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 54
FICHE 2 : FAIRE UN BILAN MASSIQUE
Exemple : calculer la masse de chlorure de sodium obtenue en faisant brûler 0.46 g de sodium dans
un excès de dichlore.
Données : M(Na) = 23,0 g.mol-1 , M(Cl) = 35,5 g.mol-1.

Première méthode
1. Calculer la (les) quantité(s) de matière introduite(s)

m(Na) 0,46
n= = 2,0.10-2 mol.
M(Na) 23

2. Ecrire l‘équation-bilan : 2 Na + Cl2  2 NaCl

3. Faire un bilan de matière correspondant aux 2 mol 1 mol 2 mol


coefficients stœchiométriques

4. Noter les quantités de matière connues et 2,0.10-2 mol excès n mol

inconnues.

5. Déduire la quantité cherchée en écrivant la relation de proportionnalité.


n 2.10-2
= d‘où : n = 2,0.10-2 mol
2 2

6. Calculer la masse cherchée.


m(NaCl) = n(NaCl)x M(NaCl) et M(NaCl) = M(Na) + M(Cl) = 23,0 + 35,5 = 58,5 g.mol -1.

D‘où : m(NaCl) = 2,0.10-2 x 58,5 = 1,17 g.

Deuxième méthode
1. Ecrire l‘équation-bilan : 2 Na + Cl2  2 NaCl

2. Faire un bilan de matière correspondant aux 2 mol 1 mol 2 mol


coefficients stœchiométriques

3. Faire le bilan correspondant. 46,0 71,0 117,0

4. Noter les masses connues et inconnues. 0,46 excès m

5. Déduire la masse cherchée en écrivant la relation de proportionnalité.


m 0,46
= d‘où : m = 1,17 g.
117 46

Conclusion
On obtient donc environ 1,2 g de chlorure de sodium quand on fait brûler 0,46 g de sodium dans un
excès de dichlore.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 55
FICHE 3 : FAIRE UN BILAN VOLUMIQUE

Données : Vm = 24,0 L.mol-1 ; M(H) = 1,0 g.mol-1 ; M(C) = 12,0 g.mol-1 ;

On admet qu’il y a environ 1,00 L de dioxygène dans 5,00 L d’air.

«On connaît un volume, on recherche un volume »


Exemple choisi, calculer le volume d‘air nécessaire à la combustion d‘un volume V = 10,0 L de butane
C4H10.

1. Ecrire l‘équation-bilan : 2 C4H10 + 13 O2  8 CO2 + 10 H2O

2. Faire un bilan de matière correspondant aux 2 mol 13 mol 8 mol 10 mol


coefficients stœchiométriques

3. Noter le volume connu et celui qui est 10,0 L V(O2) - -


recherché.

4. Déduire le volume cherché du tableau de proportionnalité.

2 13 13
= d‘où : V(O2) = x10 = 65,0 L.
10,0 V(O2) 2

Le volume d‘air nécessaire à la combustion de 10,0 L de butane est Vair = 5 V(O2).

Donc Vair = 325 L. On remarque que le volume molaire n‘a pas été utilisé.

«On connaît une masse, on recherche un volume et vice versa»


Exemple choisi : Calculer le volume d‘air nécessaire à la combustion d‘une masse m = 12,0 g d‘heptane

C7H16.

1. Calculer la (les) quantité(s) de matière introduite(s)

m(C7H16) 12,0
n= = = 0,120 mol.
M(C7H16) 100

2. Ecrire l‘équation-bilan : C7H16 + 11 O2  7 CO2 + 8 H2O

3. Faire un bilan de matière correspondant aux 1 mol 11 mol 7 mol 8 mol


coefficients stœchiométriques

4. Noter les quantités de matière connue 0,120 mol n(O2) - -


et celle qui est recherchée.

5. Déduire du tableau de proportionnalité la quantité de dioxygène cherchée


1 11
= d‘où : n(O2) = 0,120x11 = 1,32 mol.
0,120 n(O2)

6. Calculer le volume de dioxygène et le volume d‘air.

V(O2) = n(O2)Vm et Vair = 5 V(O2)


Donc Vair = 158 L. Le volume d‘air nécessaire à la combustion de 12,0 g d‘heptane est de 158 L.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 56
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 57
3C1 NOTION DE SOLUTION Durée : 6 H Classe : 3ème

A-Activités préparatoires

B-Prérequis

- Corps purs
- mélange homogène
- mélange hétérogène
- dissolution d‘une substance
- Volume molaire
- quantité de matière

C- Concepts-clés et contenus

 Solution  Dilution
 Solvant  Concentration molaire volumique
 Soluté  Concentration massique
 Solution saturée  Fiole jaugée
 Solubilité  pipette

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

3C2-01 – Définir les termes suivants : solution, soluté et solvant.


3C2-02 – Distinguer le solvant du soluté.
3C2-03 – Calculer une concentration massique.
3C2-03 – Calculer une concentration massique concentration molaire volumique.
3C2-04 – Etablir la relation entre la concentration molaire volumique et la concentration
massique.
3C2-05 – Utiliser la relation la CM = C.M
3C2-06 – Préparer une solution concentration donneé avec un chois de matériel adapté (fiole
jaugée, pipette…)*
3C2-07 – Respecter les consignes de sécurité en manipulant certaions produits chimiques
ménagers et de laboratoire.*

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 58
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


06H
 On pourrait se servir de
15 min I- Notion de solution l‘exemple de dissolution du
I.1- Mise en évidence d’une sel de cuisine dans l‘eau pour
solution X X définir les concepts de
I.2- Définitions relatives aux solution, soluté (sel) et
solutions aqueuses solvant (eau).
I.3- Solution saturée  Les phénomènes de
I.3- Solubilité d’une solution saturation et solubilité
pourront être illustrés par
des exemples.
 On pourra déterminer la
solubilité du sel dans l‘eau et
montrer expérimentalement
qu‘elle dépend de la
température et du solvant
utilisé.
 Définition d‘une solution :
mélange homogène de deux
ou plusieurs corps.
10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices
30 min II- Concentration d’une solution On définira la concentration
aqueuse molaire volumique C et la
X X concentration massique Cm et on
II.1- Concentration molaire X X précisera leur unité usuelle : C :
volumique C mol.L-1 et pour Cm g.L-1.
II.2- Concentration massique X X
Cm On établira la relation entre les
II.3-Relation entre la deux concentrations : Cm = MC,
concentration molaire volumique avec
C et la concentration massique M = masse molaire du soluté en
Cm g.L-1.

15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

30 min III- Applications En TP on Tout au long de ce travail, on


III.1- Préparation d’une procédera à la expliquera le principe de la
solution de concentration préparation de dilution (quantité des produits,
donnée quelques matériel utilisé et protocole
III.2- Dilution d’une solution solutions. expérimental).
aqueuse
15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 59
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Notion de solution
I.1- Préparation d’une solution
Réalisons les mélanges suivants :

 mélange eau + sel


On obtient un mélange homogène : de l‘eau salée.


Après agitation, on obtient de l‘eau salée qui constitue un mélange homogène.

 mélange café + lait


Après agitation, on obtient du café au lait qui constitue un mélange homogène.

 mélange eau + huile


Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 60
L‘eau et l‘huile ne se mélangent pas ; on obtient un mélange hétérogène. L‘huile surnage au dessus de
l‘eau : le mélange obtenu constitue une émulsion.

I.2- Définition d’une solution


Une solution est un mélange homogène de deux ou plusieurs corps. Lorsque la solution est obtenue en
utilisant de l‘eau, la solution est dite aqueuse.

Remarque : La plupart des solutions sont en phase liquide mais il existe des solutions solides (les
alliages) et des solutions gazeuses, l‘air par exemple.

I.3- Définitions relatives aux solutions aqueuses

II- Solubilité d’une solution

II.1- expériences
II.2- Définition de la solubilité
La solubilité d‘une substance est l‘aptitude de cette solution de dissoudre une autre substance.
Dans un solvant, la solubilité est la quantité maximale de soluté pouvant y être dissoute.

II.3- Solution saturée

Réalisons les solutions suivantes :


Versons progressivement du sel de cuisine dans les béchers suivants contenant 100 mL d‘eau
directement recueillie du robinet, 100 mL d‘eau glacé et 100 mL d‘eau chauffée aux environs de 80°C.

Eau directement prelévée du robinet (5°C) : Après avoir versé n1 spatules sel de cuisine, l‘eau ne
peut plus dissoudre de sel : la solution est saturée.

Eau glacée (0°C) : Après avoir versé n2 spatules sel de cuisine, l‘eau ne peut plus dissoudre de sel : la
solution est saturée.

Eau chaude (80°C) : Après avoir versé n3 spatules sel de cuisine, l‘eau ne peut plus dissoudre de sel :
la solution est saturée.

Conclusion : La solubilité d‘une solution dépend de sa température. La solubilité est d‘autant plus
importante que la température du solvant est élevée. (On fera remarquer que n2 > n1 > n3 )

III- Concentration d’une solution


II.1- Concentration molaire volumique C
La concentration molaire volumique d‘une espèce chimique A dans une solution, notée [A] ou C, est le
nombre de mole(s) du soluté A dissouts dans un litre de cette solution.
n(A) n(A)  n(A) : nombre de mole(s) de soluté en mol
[A] = ou C = (en mol.L-1)
V V  V : volume de la solution en litre(s) (L)

II.2- Concentration massique Cm


La concentration massique d‘une espèce chimique A dans une solution donnée, notée Cm, est le masse
m(A) du soluté A contenue dans un litre de solution.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 61
m(A)  m(A) : masse du soluté A en grammes (g)
Cm = en g.L-1
V  V : volume de la solution en litre(s) (L)

II.3-Relation entre la concentration molaire volumique C et la concentration massique Cm

C = n(A)
V
(1)
Considérons les relation suivantes :  m(A)
 C = V (2)
m

m(A)
De (1), on tire : n(A) = C.V avec n(A) = où M est la masse molaire de l‘espèce chimique A.
M
m(A)
On obtient donc : = C.V soit m(A) = M.C.V (3)
M
(3) dans (2) donne : Cm = M.C
La concentration molaire volumique C et la concentration massique C m sont liées par la relation :

Cm = M.C
III-Dilutions de solutions

III.1- Définition
La dilution est l‘opération qui consiste à dimunier la concentration d‘une solution.
III.2-Principe de la dilution
Un flacon contenant un volume Vi d‘une solution aqueuse de concentration C i. Pour diluer la solution,il
suffit d‘ajouter progressivement de l‘eau distillée jusqu‘à l‘obtention d‘un volume final égal à V f.
Dans la solution initiale, le nombre de mole(s) de soluté, ni = CiVi. Lors de l‘addition d‘eau, on ne modifie
pas cette quantité ; on peut donc écrire : ni = nf où nf est le le nombre de mole(s) de soluté dans la
solution diluée.
Comme nf = CfVf, il vient : CiVi = CfVf. (Equation de la dilution)

Vi
On en déduit la valeur de Cf : Cf = Ci
Vf

IV- Applications
IV.1- Préparation d’une solution par dilution
 Objectif

On veut préparer 50 mL de solution de permanganate de potassium de concentration


Cf = 0,020 mol.L-1 à partir d‘une solution de concentration Ci = 0,10 mol.L-1.

 Calcul du volume Vf de permanganate de potassium à Ci = 0,10 mol.L-1 à prelever.

Ci
Equation de la dilution : CiVi = CfVf  Vf = Vi = 10 mL.
Cf

Il faut diluer un volume Vi = 10 mL de permanganate de potassium à 0,10 mol.L-1.


 Réalisation pratique

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 62
1. Versons la solution à diluer dans un bécher (a).
Prélevons 10 mL de solution à l‘aide d‘une pipette 2. La solution prélevée est introduite dans une
jaugée à un trait ou à deux traits munie d‘une fiole jaugée de 50 mL (a et b).
Propipette ou d‘un pipeteur (b).

4. Une fois la dilution terminée, ajoutons de l‘eau


3. Remplissons la fiole jaugée aux trois quarts
distillée à la pissette (a), puis à la pipette simple
avec de l‘eau distillée (a),et, après avoir bouché,
pour terminer au niveau du trait de jauge (b).
agitons-la pour favoriser la dilution (b).

5. Rebouchons la fiole jaugée et retournons-la


6. La solution est prête et peut être
plusieurs fois pour bien homogénéiser la solution.
immédiatement utilisée ou être alors stockée
dans un flacon opaque pour la protéger de la
lumière.
IV.2 - Préparation d’une solution par dissolution d’un composé solide.

 Objectif

On désire préparer 100 mL de solution de chlorure de sodium de concentration C = 0,5 mol.L-1 à partir
de chlorure de sodium solide.
 Calcul de la masse m de chlorure de sodium à Ci = 0,10 mol.L-1 à prelever.

n m
Il faut dissoudre une masse m de chlorure de sodium NaCl telle que C = avec n = soit
V M

m = C.V.M où V = 100 mL et M = 58,5 g.mol-1 (masse molaire du chlorure de sodium).


La masse de chlorure de sodium à prelever est donc : m = 0,5x100.10-3x58,5 soit m = 2,93 g.

 Réalisation pratique

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 63
2. Introduisons le solide dans une fiole jaugée de
1. Pesons précisément m = 2,93 g en prélevant le
100 mL avec un entonnoir. Rinçons la capsule ou le
solide avec une spatule propre et sèche (b), et en le
ou verre de montre avec de l‘eau distillée.
plaçant dans une capsule ou un verre de montre
préalablement pesé (a).

4. Une fois la dissolution terminée, ajoutons de


3. Remplissons la fiole jaugée aux trois quarts avec
l‘eau distillée, à la pissette au début (a), puis à la
de l‘eau distillée (a), et, après l‘avoir bouchée,
pipette simple pour terminer au niveau du trait de
agitons-la pour dissoudre le solide (b).
jauge (b).

6. La solution est prête et peut être


5. Rebouchons la fiole jaugée e retournons-la immédiatement utilisée ou être alors stockée
plusieurs fois en homogénéiser la solution. dans un flacon.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 64
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Notion de solution

N.B. : Dans tous les exercices, on admettra que la dissolution des gaz se produit sans variation de
volume.

Préciser le sens des mots et expressions suivantes :

Solubilité

Saturation

Concentration massique
(préciser l'unité)
Concentration molaire
(préciser l'unité)

Mettre une croix dans la case correspondant à la bonne réponse :


La relation qui lie la concentration massique Cm et la concentration molaire C d'une solution de
chlorure de sodium de masse molaire M est

C m = CxM C m = C/M  Cm = M/C

L'eau d'un bras de mer contient 280 g.L-1 de chlorure de sodium. La solubilité du chlorure de
sodium dans l'eau à 30 °C est de 6,2 mol.L-1
L'eau de ce bras de mer est - elle saturée en chlorure de sodium à 30 °C ?

Demba a fini de préparer du thé, mais il le trouve trop "fort" pour lui. Il le jette pour en
préparer un autre plus à son goût.
a) Préciser le sens du mot "fort"
b) Que feriez vous à sa place ? Justifier.

-1
Données : Masses molaires atomiques en g.mol : Na : 23 ; Cl : 35,5
Quelle masse de chlorure de sodium solide faut -il dissoudre pour prépare 100 mL de solution de
concentration 0,05 mol.L-1 ?
Entourer dans la liste suivante le matériel nécessaire à la préparation de la solution
pissette, burette, pipette graduée, entonnoir, balance, spatule, bécher, coupelle.
Il vous manque un élément indispensable pour la préparation. Lequel ?
Décrire le mode opératoire pour préparer cette solution.

Votre professeur a besoin de 500 mL de solution diluée d'aide chlorhydrique de


concentration C1 = 0,01 mol.L-1. Il dispose pour cela d'une solution concentration
C2 = 2 mol.L-1
a) Entourer dans la liste suivante le matériel dont il va avoir besoin pour faire la dilution :
fiole 250 mL - pissette - burette de 25 mL - bécher de 500 mL - entonnoir - fiole jaugée de

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 65
500 mL - pipette graduée de 5 mL - pipette jaugée de 10 mL - verre à pied - éprouvette graduée
de 100 mL - poire propipette.
B)Donner le mode opératoire de la dilution.

-1
Données : Masses molaires atomiques en g.mol : Na : 23 ; Cl : 35,5

Une solution de chlorure de sodium (NaCl) a été constituée en dissolvant une masse m = 5,85 g de
ce sel dans de l'eau et en complétant le volume à 500 mL.
1) Calculer la concentration massique Cm de cette solution.
2) Calculer de deux façons différentes la concentration molaire C de cette même solution.

-1
Données : Masses molaires atomiques en g.mol : Na : 23 ; S: 32 ; O : 16

Une solution a été obtenue en dissolvant une masse m = 14,2 g de sulfate de sodium (Na 2SO4)
dans de l'eau et en complétant le volume à 500 mL
1) Calculer la concentration massique Cm de cette solution.
2) Calculer de deux façons différentes la concentration molaire C de cette même solution.

-1
Données : Masses molaires atomiques en g.mol : K : 39 ; Cl : 35,5

On prépare une solution en dissolvant 0,05 mole de chlorure de potassium KCl dans de l'eau et en
complétant à 250 mL.
1) Calculer la concentration molaire de la solution.
2) En déduire la concentration massique Cm de cette solution.

-1
Données : Masses atomiques molaires en g.mol : H : 1 ; O : 16 ; Na : 23

1) On prépare une solution A en dissolvant 4,48 L de chlorure d'hydrogène (volume mesuré dans
les conditions normales) dans de l'eau distillée et en complétant le volume à 1 litre.
Calculer la concentration molaire de la solution d'acide chlorhydrique obtenue.

Dans un volume V = 50 mL d'eau distillée, on dissout un volume v = 0,12 L de chlorure


d'hydrogène. Le volume v a été mesuré dans les conditions où le volume molaire est égal à 24
L.mol-1.
1) Calculer la concentration molaire C de la solution obtenue.
2) Calculer la quantité de matière (nombre de moles) n de chlorure d'hydrogène dans un
prélèvement de volume V' = 20 cm3 de cette solution.

Quel volume v de chlorure d'hydrogène faut - il dissoudre dans 500 mL d'eau pure pour
obtenir un solution de concentration C = 2.10-2 mol.L-1 ?
Volume molaire 22,4 L.mol -1.

Quel volume v de gaz ammoniac NH3 faut -il dissoudre dans 300 mL d'eau distillée pour
obtenir une solution de concentration molaire C = 10 -1 mol.L-1

-1
Volume molaire dans les conditions de l'expérience : 24 L.mol

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 66
1) On dissout 0,3 mole de chlorure de sodium solide dans 200 mL d'eau ; on obtient une
solution S1.
Quelle est la concentration molaire C1 de la solution obtenue ?

2) On prélève à l'aide d'une pipette 10 mL de cette solution S 1 et on l'introduit dans une fiole de
250 mL. On dilue cette solution en complétant avec de l'eau jusqu'au trait de jauge de la fiole ;
on obtient une solution S2.
Calculer la concentration molaire C2 de cette nouvelle solution.

Dans une fiole jaugée de 500 mL, on introduit un volume V = 25 mL d'acide chlorhydrique de
concentration C = 10-2 mol.L-1; on complète jusqu'au trait de jauge avec de l'eau distillée.
Quelle est la concentration C' de la solution obtenue ?

On dispose d'une solution mère S de chlorure de sodium de concentration molaire C = 0,4


-1
mol.L .
1) Déterminer la concentration molaire C1 de la solution fille S1 obtenue par dilution d'un volume
V = 5,0 mL de S avec de l'eau distillée dans une fiole jaugée de 50 mL.
2) Quel volume V' de S faut -il diluer pour préparer 500 mL de solution de S 2 de concentration
C2 = 0,016 mol.L-1 ?

Une solution S1 possède une concentration C1 = 10-1 mol.L-1. On prélève un volume V 1 = 50 mL


de S1 auxquels on ajoute 450 mL d'eau. On obtient une solution S2. On dilue 25 fois la solution
S2 . On obtient une solution S3.
Calculer la concentration molaire C3 de S3.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 67
3C2 ACIDES ET BASES Durée : 04H Classe : 3ème

A-Activités préparatoires

On demandera aux élèves de préparer pour la prochaine leçon, des solutions aqueuses, à
partir de produits alimentaires (citron, vinaigre, oseille, tamarin), de lessive, de la cendre
etc.

B-Prérequis

- Solution aqueuse
- Concentrations
- Solution acide
- Solution basique
- Equation-bilan

C- Concepts-clés et contenus

 Solution acide
 Solution basique
 Equivalence
 Dosage

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

3C2-01 – Identifier des solutions acide, basique ou neutre en utilisant le BBT.


3C2-02 – Ecrire l‘équation-bilan de la réaction entre l‘acide chlorhydrique et la soude.
3C2-03 – Prendre les précautions nécessaires pour la manipulation des acides*.
3C2-04 – Utiliser la relation à l‘équivalence : nA = nB ou CAVA = CBVB
3C2-05 – Donner quelques exemples de solutions acides (HNO 3, HCl, H2SO4...) et basiques
(NaOH, KOH, Ca(OH)2, NH3)
3C2-06 – Citer quelques propriétés communes (conductibilité électrique, action sur le
calcaire) ainsi que des applications dans la vie courante des acides et des bases
(détartrage, batterie...).

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 68
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


04H
I- Classification des solutions - Faire découvrir aux
15 min élèves les indicateurs
I.1- Expériences avec un - On identifiera des X X colorés par des
indicateur coloré solutions acides, expériences appropriées.
I.2- Solutions acides Ŕ basiques ou neutres en - A l‘aide du BBT on
basiques Ŕ neutre utilisant le BBT. classera certains
produits (jus de citron,
vinaigre, infusion
d‘oseille, jus de tamarin,
lessive, cendre, eau de
chaux...) en solutions
acides et en solutions
basiques :
 Une solution acide
donne une coloration
jaune en présence de
BBT,
 Une solution basique
donne une coloration
bleue en présence de
BBT,
 Une solution neutre
donne une coloration
verte en présence de
BBT.
10 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation
30 min II- Propriétés des acides et -Mettre
des bases expérimentalent en
évidence la
II.1- Mise en évidence conductibilité des X
expérimentale de la solutions acides et X
conductibilité électrique des basiques.
solutions acides et basiques On utilisera un acide
II.1.a- Expérience (acide chlorhydrique ou
II.1.b- Observations vinaigre...)
II.1.c- conclusion
II.2-Action des acides sur le
calcaire

II.3-Autres exemples de
solutions acides et basiques

15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation


III- Réaction entre l’acide - Réaliser l‘expérience
30 min chlorhydrique et la soude de Les ions étant hors
neutralisation entre programme, on n‘utilisera
III.1-Expérience qualitative l‘acide chlorhydrique et pas l‘écriture ionique

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 69
III.2- Mise en évidence du la soude. On mettra en dans les équations-bilan.
sel formé évidence l‘effet
III.3- Equation-bilan de la thermique et le sel
réaction formé après ébullition.
- Titrer une solution
acide ou basique à l‘aide
d‘un dosage
colorimétrique.
- Etablir l‘équation-
bilan de la réaction
entre l‘acide
chlorhydrique et la
soude.
15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation
IV- Dosage colorimétrique de - On indiquera les
30 min l’acide chlorhydrique par la - Réaliser un dosage précautions nécessaires
soude colorimétrique d‘une à prendre lors de la
solution d‘acide manipulation des acides.
IV.1- Définition du dosage chlorhydrique par une
IV.2- Principe du dosage solution d‘hydroxyde de - Utiliser la relation à
IV.3- Relation à l’équivalence sodium ou inversement l‘équivalence : nA = nB
(utiliser le BBT).
- On donnera quelques
exemples de solutions - On fera prendre
acides (HNO3, HCl, conscience aux élèves de
H2SO4...) et basiques l‘importance des acides
(NaOH, KOH, Ca(OH)2, et du dosage acido-
NH3) basique dans la vie
courante.

15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 70
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Classification des solutions

I.1- Un indicateur coloré : le bleu de bromothymol


Un indicateur coloré est une substance dont la couleur dépend du caractère acide ou basique de la
solution aqueuse dans laquelle il est placé.
Considérons les trois tubes suivants contenant de l‘acide chlorhydrique, de l‘eau distillée et de la
soude.

Solution acide Solution neutre Solution basique

Observations :

 En présence de BBT, la solution acide devient jaune.


 En présence de BBT, l‘eau distillée (solution neutre) prend la coloration verte.
 En présence de BBT, la solution basique vire au bleu.

Remarque : Il existe d‘autres indicateurs colorés ; on peut citer entre autres l‘héliantine et la
phénolphtaléine.

I.2- Classification de quelques produits courants à l’aide du BBT

Eau Jus de Infusion de vinaigre Lessive cendre Eau de


distillée citron bissap Javel

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 71
 Résultat de l’expérience

Eau Jus de Infusion vinaigre Lessive cendre Eau de


distillée citron de bissap Javel
Solution X X X
acide
Solution X
neutre
Solution X X X
basique

I.3- Conclusion

 Une solution est dite acide si elle fait virer le BBT au jaune.
 Une solution basique fait virer le BBT au bleu.
 Une solution est dite neutre si elle fait virer le BBT au vert.

EVALUATION : Exercices

II- Propriétés des acides et des bases

II.1- Mise en évidence expérimentale de la conductibilité électrique des solutions acides et


basiques
II.1.a- Expérience
Réalisons l‘expérience schématisée ci-
contre. Le circuit électrique comporte, en
série, un générateur continu, un
interrupteur, un rhéostat, un électrolyseur
et une ampoule.
 Dans un premier temps on place de
l‘eau distillée dans la cuve de
l‘électrolyseur et on ferme
l‘interrupteur.
 Après cette expérience, on verse la
solution contenue dans la cuve de
l‘électrolyseur, on rince cette
dernière puis on refait l‘expérience
avec de l‘eau de Javel.
II.1.b- Observations
 En présence d‘eau distillée, l‘ampoule reste éteinte : l‘eau distillée ne conduit pas le courant
électrique.
 En présence de quelques gouttes de vinaigre, l‘ampoule s‘allume tandis que des dégagements
gazeux se manifestent aux électrodes ; la solution de vinaigre conduit le courant électrique.
 En présence de quelques gouttes d‘eau de Javel, l‘ampoule s‘allume tandis que des dégagements
gazeux se manifestent aux électrodes ; la solution d‘eau de Javel conduit le courant électrique.

II.1.c- conclusion
Les solutions acides et basiques conduisent le courant électrique. Les solutions neutres ne conduisent
pas le courant électrique.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 72
On explique cette propriété des acides et des bases par la présence, dans ces solutions, de porteurs
de charge qui sont des ions.

II.2-Action des acides sur le calcaire


Réalisons le montage représenté ci-contre.

Introduisons un morceau de craie dans un tube


à essais après avoir rappelé que la craie est
formée essentiellement de calcaire (carbonate
de calcium) CaCO3.

Introduisons environ 10 mL d‘eau de chaux dans


un verre à pied.

Versons 2 mL environ d‘acide chlorhydrique sur


le morceau de craie.
Une vive effervescence se produit sur la craie : un gaz se dégage.
Le gaz obtenu «barbote» dans de l‘eau de chaux qui peu à peu se trouble : le gaz formé est du dioxyde
de carbone. Un corps pur nouveau s‘est formé : les solutions acides réagissent sur le calcaire.
Equation-bilan de la réaction : CaCO3 + 2 HCl  CaCl2 + H2O + CO2

Remarque : Cette réaction permet l‘dentification des roches calcaires en géologie ; on l‘utilise auusi
pour le détartrage des carreaux.

II.3-Autres exemples de solutions acides et basiques


En dehors de l‘acide chlorhydrique HCl et de l‘hydroxyde de sodium (soude) NaOH, il existe d‘autres
acides et bases :
 Acides : Acide sulfurique H2SO4, acide nitrique HNO3 etc.
 Bases : Hydroxyde de potassium KOH, hydroxyde de calcium Ca(OH) 2, ammoniac NH3 etc.

EVALUATION : Exercices

III- Réaction entre l’acide chlorhydrique et la soude

III.1- Expérience qualitative

Versons dans un bécher une solution d‘hydroxyde de


sodium NaOH. Ajoutons-y quelques gouttes de BBT. La
sotion devient bleue. A l‘aide d‘un bécher, versons
lentement une solution d‘acide chlorhydrique HCl
jusqu‘à ce que la coloration vire au jaune.
Touchons le bécher ; il est chaud : la réaction produit
de la chaleur.
Le changement de coloration indique que l‘hydroxyde de
sodium a disparu. Il n‘y a pas d‘excès de solution acide
si nous nous sommes arrêtés à temps.

III.2- Mise en évidence du sel formé

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 73
Chauffons une petite quantité
du mélange obtenu. L‘eau se
vaporise et nous voyons
apparaître un dépôt de petits
cristaux blancs, de saveur
salée ; c‘est du sel de cuisine
ou chlorure de sodium de
formule NaCl.

III.3- Equation-bilan de la réaction

Dans cette réaction, il s‘est formé du chlorure de sodium NaCl. La réaction s‘est produite avec un
dégagement de chaleur : On dit que la réaction est exothermique.

On sehématise la réaction par l‘équation bilan : HCl + NaOH  NaCl + H2O


L‘acide chlorhydrique et l‘hydroxyde de sodium se sont neutralisés.

La réaction qui se produit chaque fois qu‘une solution acide et une solution basique réagissent l‘une sur
l‘autre est appelée la réaction acide-basique. Son équation bilan s‘écrit :

Acide + base  sel + eau

EVALUATION : Exercices

IV- Dosage colorimétrique de l’acide chlorhydrique par la soude

IV.1- Définition du dosage


Un dosage consiste à déterminer expérimentalement la concentration d‘une solution. Pour doser une
solution d‘acide chlorhydrique, on peut utiliser une solution de soude de concentration C b connue.
Pour doser une solution de soude, on peut utiliser une solution d‘acide chlorhydrique de concentration
Ca connue.

IV.2- Principe du dosage

A l‘aide d‘une pipette jaugée on prélève un


volume Va, par exemple, de la solution acide à
doser, de concentration Ca inconnue. Cette
solution est mise dans un bécher qui contient
alors Ca.Va moles d‘acide, quantité inconnue.
On ajoute à cette solution quelques gouttes
d‘un indicateur coloré, choisi tel que sa zone
de virage inclut ou voisine le pH = 7, le bleu
de bromothymol par exemple. A l‘aide d‘une
burette graduée on verse progressivement la
solution de soude de concentration C b connue.

Pour un volume Vb que l‘on mesure, le bleu de bromothymol change de teinte : c‘est l‘équivalence.

IV.3- Relation à l’équivalence

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 74
A l‘équivalence, la quantité Cb.Vb de soude versée est connue.
Et comme à l‘équivalence le nombre de mole(s) de soude versée est égal au nombre initial d‘acide
chlorhydrique contenu dans le bécher, on peut écrire :

Ca.Va = Cb.Vb

Cette relation permet de calculer la concentration Ca de la solution d‘acide chlorhydrique :

Vb
Ca = Cb
Va

Dans l‘expérience réalisée, on a : Cb = 0,1 mol.L-1 ; Vb = 20 mL ; Va = 10 mL.

20
On trouve : Ca = 0,1x soit Ca = 0,2 mol.L-1
10

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 75
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Acides et bases

Répondre par vrai ou faux en cochant la case correspondante


V F
a) En présence de BBT, une solution de "khémé" prend la couleur jaune
b) L'eau de cendre est une solution bassique
c) Le jus de "bissap" est une solution acide
d) La lessive est acide
e) Le jus de tamarin est une solution basique

1) Une solution acide donne une coloration …………………………………………………… en présence de BBT, tandis
qu‘une solution basique donnera une coloration ……………………………………………………
Une solution dans laquelle le BBT vire au vert est ……………………………………………………
2) La réaction qui s‘effectue lorsque l‘on mélange une solution d‘acide chlorhydrique et une solution
d‘hydroxyde de sodium est une réaction ……………………………………………………
3) Le BBT est un indicateur coloré. Comme autre indicateur coloré utilisé au laboratoire on peut citer :
…………………………………………………… et ……………………………………………………
4) Lorsque l‘on verse progressivement de l‘acide chlorhydrique sur de la soude en présence de BBT, la
couleur de la solution passe du …………………………………………………… au …………………………………………………… . Ce
changement de coloration correspond à …………………………………………………… acide-base. Cela signifie que
le …………………………………………………… de …………………………………………………… d‘acide versé est égal au
…………………………………………………… de …………………………………………………… de base initialement présente.

Après avoir préparé diverses solutions, on


verse dans chacune d‘elles quelques gouttes de solution teinte nature
BBT. Jus de tamarin jaune
1) Rappeler la couleur de cet indicateur en milieu Liquide vaisselle base
acide, basique et neutre. Coca-cola jaune
2) Remplir le tableau ci-contre. Jus de citron acide
vinaigre
Eau de mer bleue
Chlorure de potassium verte

Mettre une croix dans la case correspondant à la réponse exacte. Pour obtenir la neutralisation de
15 mL d‘une solution d‘acide chlorhydrique, on utilise 30 mL d‘une solution de soude de concentration
0,4 mol.L-1 La concentration de la solution d‘acide est :
 0,8 mol.L-1  0,4 mol.L-1  0,2 mol.L-1

Ecrire l'équation - bilan de la réaction entre une solution d'acide chlorhydrique et une solution
d'hydroxyde de sodium.

Donner la définition de l'équivalence acido - basique pour le dosage d'une solution d'acide
chlorhydrique par une solution d'hydroxyde de sodium.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 76
Quels indicateurs colorés peut - on utiliser pour apprécier l'équivalence lors de ce dosage ?

On doit verser 15 cm3 d'une solution d'hydroxyde de sodium de concentration 0,5 mol.L -1, dans 20
cm3 d'une solution d'acide chlorhydrique de concentration inconnue pour obtenir exactement
l'équivalence acido - basique.
Calculer concentration de la solution acide utilisée.

On place, dans un bécher, 20 mL d'une solution d'hydroxyde de sodium de concentration inconnue


et 2 gouttes de bleu de bromothymol. On y ajoute une solution titrée d'acide chlorhydrique, de
concentration
Ca = 1 mol.L-1, jusqu'au virage de l'indicateur. On note le volume correspondant : va = 16 mL.

1) Quelle est la concentration de la solution d'hydroxyde de sodium ?


2) Quel volume de cette solution d'hydroxyde de sodium faut - il introduire, dans une fiole jaugée,
pour obtenir, après addition d'eau distillée, 1 L de solution de concentration
0,5 mol.L-1 ?

Quel volume v de solution d'hydroxyde de sodium à 1 mol.L -1 faut - il ajouter à 20 cm3 d'une
solution d'acide chlorhydrique, de concentration 0,8 mol.L -1, pour obtenir l'équivalence
acido - basique.

On veut doser une solution d'acide chlorhydrique par une solution d'hydroxyde de sodium.
On prélève avec une pipette, 20 mL de la solution d'acide chlorhydrique que l'on place dans un bécher
et on ajoute 3 gouttes de bleu de bromothymol (BBT).
On verse, avec une burette graduée, une solution d'hydroxyde de sodium de concentration
0,02 mol.L-1. Le virage de l'indicateur se produit lorsqu'on a ajouté 18 mL de cette solution.
1) Ecrire l'équation bilan de la réaction.
2) Quelle est la couleur du BBT à l'équivalence ?
3) Calculer la concentration de la solution d'acide chlorhydrique.

L‘acidité du sol joue un rôle important dans l‘agriculture. Proposer une méthode expérimentale
permettant de vérifier le caractère acide (ou basique)

Au cours d'un repas, Ali affirme que le jus de "bissap" blanc quil est entrain de boire est plus
acide que le jus de tamarin que boit Demba. Demba n'est pas d'accord. Pour trancher ce différend, il
amène les deux solutions au laboratoire et procèdent au test suivant :
- ils introduisent 50 mL de "bissap" blanc dans un bécher A et 50 mL de jus de tamarin dans un bécher
B. Ils ajoutent dans chaque bécher 5 gouttes de BBT et 50 mL de solution de soude diluée.
La solution contenue dans le bécher A se colore en vert alors que la solution contenue dans le bécher B
se colore en bleu.
Il en concluent que Ali avait raison. Justifier cette affirmation.

1) Comment préparer un volume de 500 mL d‘une solution de soude (B) de concentration

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 77
Cb = 0,10 mol.L-1 à partir de cristaux de soude pure ?
2) Le dosage d‘une solution d‘acide chlorhydrique de volume
10 mL nécessite 20 mL de la solution de soude (B). Quelle est la concentration Cade la solution d‘acide
chlorhydrique?
Masses molaires M (Na) = 23 g.mor1 M (O) = 16 g.mor1 M (H) 1 g.mor1.
: “extrait du compte rendu de travaux pratiques de ITHIAR BIANQUINCH”

Compte rendu : Dosage de l‘acide chlorhydrique par de la soude de


concentration Cb = 0,10 mol.L-1.
- Volume de soude dans le bécher : Vb = 20 mL.
- Volume d‘acide versé pour atteindre l‘équivalence : Va = 10 mL
On en déduit la concentration Ca de l‘acide chlorhydrique :

Ca/Va = Cb/Vb Ca = (Va.Cb)/Vb =(10 X 0,010)/ 20

Rectifier les erreurs de L. Bianquinch.

Lors d‘une séance de travaux pratiques, on procède au dosage dune solution d‘acide chlorhydrique
par de l‘hydroxyde de sodium en présence de BBT.
1) Donner le protocole expérimental.
2) L‘acide et l‘indicateur étant dans le bécher, quelle est la couleur avant que l‘on ne commence à
verser la solution d‘hydroxyde de sodium ?
3) On verse l‘hydroxyde de sodium goutte à goutte. Après un certain volume versé, on constate que
toute nouvelle goutte entraîne un changement de coloration pendant une brève durée.
a) Quelle est cette couleur ?
b) Expliquer ce phénomène.
4) On continue à verser goutte à goutte. Le changement de coloration persiste. Que peut-on dire ?
5) Si l‘on continue à verser la soude, quelle couleur prendra la solution ?

Une solution concentrée d‘acide chlorhydrique a été préparée en dissolvant 48 L de chlorure


d‘hydrogène (le volume molaire est de 24 L.mol-1) dans 1 L d‘eau. Un élève veut préparer 1 litre d‘une
solution de concentration 0,05 mol.L-1 à partir de la solution concentrée.
1)
a) Quel volume de la solution faut-il prélever?
b) Quel volume d‘eau doit-on utiliser ?
2) Il décide de verser l‘acide sur l‘eau, son camarade fait le contraire; quel est le bon procédé ?
Justifier.
3) Un volume Va = 50 cm3 de la solution obtenue ont été utilisé pour doser un volume V b= 30 cm3 d‘une
solution de d‘hydroxyde de sodium en présence de BBT. Quelle est la concentration C b de la solution
d‘hydroxyde de sodium ?

Lors d‘une séance de travaux pratiques, un petit groupe d‘élèves, a préparé dans des erlenmeyers
30 mL de solution d‘hydroxyde de sodium, 30 mL d‘acide chlorhydrique et 30 mL de chlorure de sodium
ayant chacune une concentration de 1 mol.L1. Ces élèves se trouvent ensuite dans l‘impossibilité de
distinguer les trois solutions.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 78
1) Quel(s) test(s) peuvent-ils effectuer pour les reconnaître ?
2) Quel conseil leur donneriez-vous pour éviter à avenir une telle mésaventure ?

On mélange Va = 25 cm3 de solution d‘acide chlorhydrique de concentration


-1 3
Ca = 10 mol.L et Vb = 20 cm d‘une solution d‘hydroxyde de sodium de concentration
-1 -1
Cb = 1,5.10 mol.L . Le mélange est-il acide ou basique ? Justifier.

-1
Masses molaires atomiques en g.mol : Na : 23 O : 16 H:1
Sur les marchés du Sénègal, on trouve un produit appelé "khémé". Il se présente sous forme d'écailles
blanches et est fortement corrosif. Il est utilisé pour fabriquer du savon et comme produit de
nettoyage.
a) Vous voulez préparer 500 mL de solution aqueuse à 4 g.L-1 de "Khémé" (solution A). Encadrez parmi
la liste d'appareils suivants, ceux qui vous seront nécessaires :
balance - ballon rond de 500 mL - fiole jaugée 0,5 mL - entonnoir - pissette - gants de protection -
spatule - fiole jaugée de 100 mL - éprouette graduée de 1L.
Décrivez le mode opératoire de la dissolution.
b) Le "khémé" étant de la soude proposez un test pour mettre en évidence le caractère basique de la
solution A.
c) Calculez la concentration molaire de la solution A.

On prépare une solution B en dissolvant de l'hydroxyde de sodium dans de l'eau distillée.


On obtient ainsi 500 cm3 de solution.

1) On prélève 10 cm3 que l'on place dans un bécher avec de l'hélianthine. Quelle est la couleur de la
solution contenue dans le bécher ?
2) On dose cette solution d'hydroxyde de sodium par la solution d'acide chlorhydrique A. Celle-ci est
placée dans une burette graduée et on constate qu'il faut verser 20 cm 3 d'acide chlorhydrique pour
réaliser le virage de l'indicateur.
Calculer la concentration de la solution d'hydroxyde de sodium B et la masse d'hydroxyde de sodium
qui a été mis en solution dans les 500 cm3 d'eau distillée (la dissolution s'effectuant sans variation de
volume).

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 79
FICHE 1 : PREPARATION DE SOLUTIONS D'ACIDE CHLORHYDRIQUE A
PARTIR D'UNE SOLUTION COMMERCIALE

1- Objectif
Préparer des solutions d'acide chlorhydrique molaire, décimolaire, centimolaire à partir d'une solution
d'acide chlorhydrique achetée sur le marché local.

2- Informations relatives à l'acide chlorhydrique utilisé

L'acide chlorhydrique peut être acheté dans une quincaillerie ou une épicerie locale.
Le prix du litre varie selon la concentration de la solution. En moyenne 600 F CFA le litre.
Acheter de préférence les solutions incolores qui sont vendues dans des bouteilles de verre
non coloré.
L'acide est utilisé pour nettoyer les carrelages, les dépôts de tartre, les objets en cuivre ou en
bronze dans l'artisanat.

3- Matériel et produits utilisés

Matériel Produits
- 1 fiole jaugée 1 L - acide chlorhydrique du commerce
- 1 pissette - eau distillée
- 1 balance
- pipettes 2 traits (10 mL, 20 mL)
- pipettes graduées (5mL, 10 mL)
- éprouvettes graduées (100 mL,
250 mL, 500 mL)
- 1 poire propipette

4- Méthode

On recherche la masse volumique  de la solution par pesée d'un litre de solution.

A l'aide du tableau de la page 4, relever les masses volumiques  et, ( < ) et les
concentrations respectives C1 et C2 en HCl.

Par interpolation linéaire, on détermine la concentration CA correspondant à.


La concentration de la solution d'acide chlorhydrique CA est donnée par la relation :

 - 1
CA = C1 + (C2 - C1)
2 - 1

Par dilutions successives convenables de la solution commerciale on peut obtenir des solutions de
titres choisis.

5- Activités professeur

5- 1 Détermination de la masse volumique de la solution commerciale

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 80
Déterminer la masse m1 de la fiole jaugée d'un puis la masse m2 de la fiole jaugée pleine de
litre vide solution commerciale.

Calculer la masse volumique de la solution par la relation :


m2 - m1
=
1
-1
est exprimée en g. L , m1 et m2 en g.

5- 2 Calcul de la concentration de la solution commerciale

Deux cas se présentent.

5- 2- 1 La valeur de la masse volumique figure sur le tableau de la page suivante


Lire directement sur tableau donné ci après la valeur de la concentration C A de la solution
commerciale.
Exemple :
m2 - m1 -1
 = = 1040 g. L , sur la même ligne, on lit la concentration de la solution
1
-1
d'acide chlorhydrique, CA = 2,60 mol. L .

5-2- 3 La valeur de la masse volumique  ne figure pas sur le tableau de la page suivante mais
elle est comprise entre deux valeurs  et,  < < 

Calcul de la concentration CA de la solution commerciale


D'après le tableau de la page suivante, les concentrations respectives des solutions de
masse volumique  et sont C1 et C2. Par interpolation linéaire, la concentration de la
solution commerciale est donnée par la relation :

 - 1
CA = C1 + (C2 - C1)
2 - 1
-1
Les concentrations sont exprimées en mol. L-1 et les masses volumiques en g. L .
Exemple :
m2 - m1 -1
 = =1030 g. L
1
D'après le tableau de la page suivante
-1 -1 -1 -1
1 = 1025 g. L , C1 = 1,68 mol. L , 2 = 1033 g. L et C2 = 2,14 mol. L

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 81
La concentration de la solution commerciale est :
1030 - 1025
CA = 1,68 + (2,14 - 1,68) = 1,97 mol. L-1
1033 - 1025

5- 3 Préparation de solutions molaire, décimolaire, centimolaire

Deux cas se présentent aussi.

5- 3- 1 La concentration de la solution commerciale est supérieure à 1mol. L-1 (CA > 1mol. L-1)

-1
- Préparation d'un litre de solution molaire (C1 = 1 mol.L )
• Calculer le volume VA de la solution commerciale à prélever.

Lors de la dilution il y a conservation du nombre de moles d'acide. Ce qui nous


permet d'écrire la relation suivante :

CAVA = C1 V1

C1
VA = V1
CA

L'application numérique conduit à la


relation pratique : VA = 1000
CA
mL
mol. L-1

• VA connu, utiliser une pipette graduée, et / ou une pipette à 2 traits et / ou une


éprouvette graduée. Introduire VA dans une fiole jaugée de 1 L, et compléter

jusqu'au trait de jauge avec de l'eau distillée. On obtient une solution molaire.

Exemple :
-1
Pour CA = 1,97 mol. L , le volume de solution commerciale à prélever pour
préparer une solution molaire est : V A = 1000/1,97 = 507 mL

- Préparation de solutions décimolaire, centimolaire


Par dilutions successives on peut obtenir des solutions décimolaires, centimolaires...

-1 -1
5- 3- 2 La concentration de la solution commerciale est inférieure à 1 mol. L (CA < 1mol. L )

- On ne peut pas préparer une solution molaire à partir de la solution commerciale.

- Préparation d'un litre de solution décimolaire

• Le calcul du volume V A de la 100


VA =
solution commerciale à prélever CA
conduit à la relation pratique : mL
mol. L-1

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 82
• VA connu, procéder comme au 5- 3- 1. On obtient une solution décimolaire.

- Préparation d'une solution centimolaire


Pour obtenir une solution centimolaire, on dilue dix fois la solution décimolaire.

6- Vérification du titre de la solution d’acide chlorhydrique

La détermination du pH des solutions diluées permet de vérifier la concentration de la solution


commerciale. L'incertitude est cependant très grande sur CA calculée à partir du pH.

Pour un contrôle plus précis il faut passer par un dosage.


ANNEXE

Masse volumique et concentration à 25 °C de solutions d'acide chlorhydrique

densité  (g/L) % en mass e de HCl Ca (mol/L) densité  (g/L) % en mass e de HCl Ca (mol/L)
1,007 1004 1,56 0,43 1,098 1095 20,00 6,00
1,014 1011 2,99 0,83 1,106 1103 21,60 6,53
1,021 1018 4,55 1,27 1,115 1112 23,05 7,02
1,028 1025 5,99 1,68 1,124 1121 24,79 7,61
1,036 1033 7,56 2,14 1,133 1130 26,55 8,22
1,043 1040 9,14 2,60 1,142 1139 28,15 8,78
1,050 1047 10,59 3,04 1,151 1148 29,95 9,42
1,058 1055 12,17 3,52 1,160 1157 32,10 10,17
1,066 1063 13,61 3,96 1,169 1166 33,65 10,75
1,074 1071 15,16 4,45 1,179 1176 35,40 11,40
1,082 1079 16,70 4,94 1,189 1186 37,25 12,10
1,090 1087 18,30 5,45 1,199 1196 39,10 12,81

Concentration et pourcentage en masse de HCl en fonction


de la masse volumique à 25 °C

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 83
FICHE 2 : PREPARATION DE SOLUTIONS DE SOUDE A PARTIR DE
SOUDE EN ECAILLES TROUVEE LOCALEMENT

1- Objectifs

Préparer 1L de solution molaire de soude à partir de la soude trouvée localement, pas chère ;
-1 -1 -2
Préparer des solutions de soude de concentrations respectives 10 mol.L , 10 mol.L-1,
-3 -1
10 mol. L par dilution de la solution molaire.

2- Informations relatives à la soude utilisée

La soude en écailles peut être achetée au marché local sous le nom de " Khémé " .
Le prix du kg est environ 800 F CFA ( marchander le prix). La soude est utilisée :
• dans la fabrication du savon local
• par certaines ménagères pour faire mousser l'eau du linge
• dans la fabrication locale de produits défrisants (pour cheveux)

3- Matériel et produits utilisés

- 1 fiole jaugée 1 L
- 1 pipette 2 traits 10 mL
- 1 fiole jaugée 100 mL
- 1 pipette graduée
- 1 pissette
- 1 balance
- soude en écailles
- eau distillée

Remarques
• Faute de fiole jaugée on peut utiliser des éprouvettes graduées.
• On peut utiliser une balance Roberval et travailler au décigramme près.
• L'eau du robinet peut être utilisée à la place de l'eau distillée.

4- Principe de la préparation

Pour préparer un litre de solution molaire de soude à partir de la soude pure cristallisée, il faut
utiliser 40 g de cristaux.
La soude proposée au marché est hydratée et carbonatée. Pour préparer un litre de solution
pratiquement molaire, utiliser 42 g de soude.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 84
5- Activités Professeur

Préparation de la solution molaire de soude

Introduire 42 g de soude dans une fiole jaugée Agiter jusqu'à dissolution totale.
contenant environ 800 mL d'eau distillée.

Compléter à 1 L avec de l'eau distillée et ajuster


au trait de jauge à l'aide d'une pipette.
Homogénéiser la solution. Laisser reposer
pendant 15 min environ

-1 -1 -2 -1
Préparation des solutions C1 = 10 mol.L , C2 =10 mol.L-1, C3 = 10-3 mol.L

Prélever à l'aide d'une pipette jaugée à 2 traits Les verser dans une fiole jaugée de 100 mL.
10 mL de solution de soude molaire.

Compléter jusqu'au trait de jauge avec de l'eau Par dilutions successives on obtient des solutions
distillée. La solution ainsi préparée est centimolaire, millimolaire.
décimolaire.

6- Vérification du titre de la solution de soude décimolaire

-2 -1
La détermination du pH des solutions diluées (concentration ≤ 10 mol.L ) permet de vérifier la
concentration des solutions préparées. L'incertitude est cependant très grande sur la
concentration calculée à partir du pH.
Pour un contrôle plus précis il faut passer par un dosage.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 85
FICHE 3 : REALISER UN DOSAGE COLOMETRIQUE

Vérification du titre de la solution de soude.


Dosage de l'acide chlorhydrique par la soude.
Objectifs.
Déterminer le titre d'une solution d'acide chlorhydrique en la dosant par une solution soude :
o en présence de BBT.
Matériel et produits utilisés.

Matériel Produits
• burette 25 mL • solution d'acide chlorhydrique
• 1 bécher de 250 mL et 3 de 100 mL • solution de soude Vb = 0,05 mol.L-1
• pipette 20 mL ou de 10 mL à 2 traits • BBT
• pissette
• Agitateur magnétique

Dosage colorimétrique.
Montage expérimental

Protocole expérimental :
Remplir la burette avec la solution d'acide chlorhydrique dont on veut déterminer la concentration
Ca. Prélever à l'aide de la pipette, 40 mL de soude de concentration Cb = 0,05 mol.L-1.Les verser dans
un bécher de 100 mL, ajouter 3 gouttes de BBT.

Faire un dosage rapide pour déterminer VaE (volume d'acide versé à l'équivalence) au mL près.

Ne pas oublier d'agiter après chaque ajout. L'équivalence est repérée par le changement de couleur
du BBT.

Reprendre le dosage avec plus de précision, à la goutte près :

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 86
Verser rapidement l'acide jusqu'à un mL avant le changement de couleur ; verser goutte à goutte en
observant la couleur de la solution. Noter la valeur de VaE.
Recommencer une fois. Si la différence entre les deux volumes est inférieure à 0,2 mL, prendre comme
valeur de VaE la moyenne des deux volumes trouvés. Sinon, refaire un nouveau dosage.
En déduire Ca.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 87
3C3 QUELQUES PROPRIETES CHIMIQUES Durée : 04 H Classe : 3ème
DES METAUX USUELS (Al, Zn,Fe,Pb,Cu)

A-Activités préparatoires

B-Prérequis

- Etats de la matière
- Elément chimique, corps pur simple
- Notion de solution aqueuse
- Réaction chimique – Equation-bilan

C- Concepts-clés et contenus
 Métal  Oxydation des métaux à l‘air
 Couleur et aspect d‘un métal  Action des acides HCl, H2SO4, HNO3 dilués à
 Conductibilité électrique et thermique. froid sur les métaux.
 Oxyde  Corrosion des métaux
 Oxydation à froid  Lutte contre la corrosion
 Oxydation à chaud

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

3C3-01 – Reconnaître un métal par son aspect physique.


4C3-02 – Comparer les propriétés physiques des métaux usuels.
4C3-03 - Réaliser des réactions à froid des acides sur les métaux
4C3-04 – Réaliser des réactions d'oxydation à chaud
4C3-05 - Ecrire les équation-bilan de l‘action de HCl, H2SO4, HNO3 sur les métaux usuels.
4C3-06 – Donner quelques exemples de protection des métaux contre les oxydations.
4C3-07 - Prendre conscience de l'intérêt de la protection des métaux.
4C3-08 - Pour une utilisation donnée, choisir le métal le mieux adapté*.
4C3-09 - Prendre les précautions nécessaires pour la manipulation des acides et l'utilisation du
brûleur.*

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 88
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


04H

15 min I- Propriétés physiques des Présentation des 3C3- 01


métaux usuels différents métaux aux La présentation de
élèves. X X lames métalliques
fraîchement décapées
permettra de faire
une première
reconnaissance voire
une distinction entre
les métaux usuels (Fe,
Zn, Al, Cu et Pb).

10 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation


30 min II- Propriétés chimiques des
métaux usuels

II.1- Oxydation des métaux Expériences X X 3C3-06


II.2- Oxydation à froid des Expériences X X 3C3- 03
métaux
II.3- Oxydation à chaud des Expériences X X 3C3- 04
métaux
a) Oxydation à chaud du
fer
b) Oxydation à chaud de
l’aluminium
c) Oxydation à chaud du
zinc
d) Oxydation à chaud du
plomb
e) Oxydation à chaud du
cuivre

15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation


- On fera l‘action des
30 min III-Action des acides (HCl, acides dilués (HCl,
H2SO4, HNO3) dilués à froid H2SO4, HNO3) sur les
sur les métaux métaux ; on établira
les équations-bilans
III.1- Action de l’acide Expériences de ces réactions
chlorhydrique HCl sur les exceptées celles de
métaux l‘acide nitrique.
NB : L‘action des
a) sur le fer acides chlorhydrique
b) sur l’aluminium Expérience et sulfurique dilués à
c) sur le zinc froid sur le plomb a
d) sur le plomb effectivement lieu

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 89
e) sur le cuivre mais elle est quasi
stoppée par la
III.2- Action de l’acide Expériences formation d‘une
sulfurique H2SO4 sur les métaux couche insoluble de
chlorure ou de sulfate
a) sur le fer de plomb (consulter la
b) sur l’aluminium table des potentiels
c) sur le zinc normaux).
d) sur le plomb
e) sur le cuivre

15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation

30 min III.3- Action de l’acide


nitrique HNO3 sur les métaux

a) sur le fer Expériences TP


b) sur l’aluminium
c) sur le zinc
d) sur le plomb
e) sur le cuivre

15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 90
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Propriétés physiques des métaux usuels

On commence à présenter aux élèves les différents métaux afin qu’ils les reconnaissent par leur
aspect. On leur demandera éventuellement de citer quelques métaux.
Un tableau de synthèse de leurs propriétés physiques (masse volumique, température de fusion,
conductibilité thermique, conductibilité électrique... ) sera présenté.

On pourra remonter dans l’histoire pour évoquer l’âge de la pierre taillée, de la pirre polie et montrer
comment la découverte des métaux a révolutionné les conditions de vie de l’humanité.

Les principales propriétés physiques des métaux usuels sont : la masse volumique, l‘aspect (couleur),
la température de fusion, la conductiblité électrique et thermique. Ces propriétés sont resumés dans
le tableau suivant :
Métal Symbole Aspect (couleur) Masse volumique Température de Conductibilité
3
(kg/m ) fusion (°C) électrique
Cuivre Cu Rougeâtre 8900 1083 1er
Aluminium Al Blanc 2700 660 2ème
Fer Fe Blanc grisâtre 7800 1540 3ème
Zinc Zn Blanc bleuté 7100 420 4ème
Plomb Pb Blanc brillant 11300 327 5ème
On parlera de la conductibilité thermique.

II- Propriétés chimiques des métaux usuels

II.1- Oxydation des métaux

Dans un premier temps, on amenera les élèves à comprendre la formation de la rouille.

Question du professeur : Est-ce que le cuivre (aluminium, zinc, plomb) se couvre de rouille une fois
abandonné à l’air libre ?
Expliquer la formation des couches protectrices dont on donnera les noms pour les métaux qui ne
subissent pas la corrosion.

Revenir au cas du fer et montrer que le fer ne peut pas s’autoprotéger en expliquant la structure
poreuse de la rouille.

Question du professeur : Comment peut-on protéger le fer ?

Amener les élèves de par leur vecu à proposer des méthodes de protection du fer : graisse, peinture
etc.
Faire comprendre aux élèves que l’humidité, la présence de sel accélère la corrosion du fer.
On montrera l’ampleur du phénomène de corrosion sur sur les édifices publics (Pont Faidherbe,
statue de Faidherbe, tour Eiffel…), les coques des bâteux (la mer étant un milieu très favorable…)
On évoquera le coût élevé de la protection du fer (peinture anti-rouille etc.)

II.2- Oxydation à froid des métaux

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 91
- On insistera sur les propriétés chimiques de ces métaux dont l'étude sera expérimentale et
portera
exclusivement sur deux thèmes :
- Action de l'air sur les métaux
Pour les autres métaux on s'en tiendra à nommer les produits formés. On expliquera le phénomène
de corrosion et on indiquera les moyens de lutter contre. Pour l'action de l'air à chaud sur ces
métaux, elle sera traduite par des équations-bilan.
- Action des acides dilués à froid sur les métaux
On fera l'action des acides (HCl, H2SO4, HNO3) dilués à froid sur les métaux. On établira les
équations-bilan de ces réactions exceptées celle avec l'acide nitrique.

a) Oxydation du fer

Interprétation : Exposé à l‘air humide, le fer s‘altère et se recouvre d‘une couche rougeâtre appelée
rouille ou oxyde ferrique Fe2O3.
La formation de a rouille se traduit par l‘équation-bilan :

4 Fe + 3 O2  Fe2O3

On protège le fer en le recouvrant d‘une couche d‘émail, de peinture ou de graisse…

b) Oxydation de l’aluminium, du zinc et du plomb


Ces métaux se recouvrent d‘une protectrice imperméable qui recouvrent le métal.

- Le zinc est utilisé pour la protection du fer (tôle des toitures).

II.3- Oxydation à chaud des métaux

a) Oxydation à chaud du fer

Versons de la limaille de fer sur la flamme d‘un brûleur.


On observe un jaillissement d‘étincelles.
Ces étincelles sont constituées de grains d‘oxyde magnétique qui
proviennent de la réaction du fer avec le dioxygène.

L‘équation-bilan de la réaction s‘écrit :


3 Fe + 2 O2  Fe3O4

Remarque : la plupart des minerais de fer sont sous forme


d‘oxyde magnétique.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 92
b) Oxydation à chaud de l’aluminium

Versons de la poudre d‘aluminium sur la flamme d‘un brûleur.


On observe un jaillissement d‘étincelles.
Ces étincelles sont constituées de grains d‘alumine
incandescents. L‘alumine est produite par la réaction de
l‘aluminium sur le dioxygène.

L‘équation-bilan de la réaction est : 4 Al + 3 O2  2 Al2O3

c) Oxydation à chaud du zinc


Versons de la poudre de zinc sur la flamme d‘un brûleur.
Il se forme une fumée blanche.
Cette fumée blanche est constituée d‘oxyde de zinc ZnO.
L‘équation-bilan de la réaction est : 2 Zn + O2  2 ZnO

Remarque : l‘oxyde de zinc est un produit utilisé dans la


synthèse certains médicaments et de certaines peintures.

d) Oxydation à chaud du plomb

A 327 °C, le plomb fond, le dioxygène de l‘air réagit le plomb liquide et donne à cette température
une couche jaune d‘oxyde de plomb ou massicot.
L‘équation-bilan de la réaction est : 2 Pb + O2  2 PbO

A 450°C, et maintenu pendant longtemps en contact avec le dioxygène de l‘air, le massicot donne un
autre oxyde de plomb appelé minium qui peut être considéré comme :
 le produit de l‘oxydation poussée du plomb : 3 Pb + 2 O2  2 Pb3O4

 le produit de l‘oxydation du massicot : 6 PbO + 4 O2  2 Pb3O4

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 93
e) Oxydation à chaud du cuivre

Chauffons le bout d‘une lame de cuivre à


l‘aide d‘un brûleur. La partie de la lame
placée dans la flamme devient noir.
 La partie chaude s‘est couverte
d‘un oxyde noir appelé oxyde
cuivrique de formule CuO.
L‘équation-bilan de la réaction est :
2 Cu + O2  2 CuO

 Sur la partie adjacente moins chaude apparaît un oxyde rouge appelé oxyde cuivreux.
L‘équation-bilan de la réaction est : 4 Cu + O2  2 Cu2O

Conclusion : A chaud, la réaction entre le cuivre et le dioxygène de l‘air donne deux oxydes suivant la
température : l‘oxyde cuivrique noir (CuO) et l‘oxyde cuivreux rouge (Cu2O).

III-Action des acides (HCl, H2SO4, HNO3) dilués à froid sur les métaux

III.1- Action de l’acide chlorhydrique HCl dilué sur les métaux

a) Action sur le fer

L‘acide chlorhydrique dilué réagit sur le fer avec un dégement


de dihydrogène.
Equation-bilan de la réaction : Fe + 2 HCl  FeCl2 + H2

b) Action sur le zinc

L‘acide chlorhydrique dilué réagit sur le zinc avec un dégement


de dihydrogène.
Equation-bilan de la réaction : Zn + 2 HCl  ZnCl2 + H2

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 94
c) Action sur l’aluminium

L‘acide chlorhydrique dilué réagit sur l‘aluminium avec un


dégement de dihydrogène.
Equation-bilan de la réaction : 2 Al + 6 HCl  2 AlCl3 + H2

d) Action sur le cuivre


On n‘observe aucune réaction.
L‘acide chlorhydrique dilué ne réagit pas avec le cuivre.

e) Action sur le plomb


On n‘observe aucune réaction.
L‘acide chlorhydrique dilué ne réagit pas avec le plomb.

III.2- Action de l’acide sulfurique H2SO4 sur les métaux


a) Action sur le fer

L‘acide sulfurique dilué réagit sur le fer avec un dégement de


dihydrogène.
Equation-bilan de la réaction : Fe + H2SO4  FeSO4 + H2

b) Action sur le zinc

L‘acide sulfurique dilué réagit sur le zinc avec un dégagement de


dihydrogène.

Equation-bilan de la réaction : Zn + H2SO4  ZnSO4 + H2

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 95
c) Action sur l’aluminium

L‘acide sulfurique dilué réagit très faiblement sur l‘aluminium


avec un dégagement de dihydrogène.

Equation-bilan de la réaction : 2 Al + H2SO4  Al2SO4 + H2

d) Action sur le cuivre


On n‘observe aucune réaction.
L‘acide sulfurique dilué ne réagit pas avec le cuivre.

e) Action sur le plomb


On n‘observe aucune réaction.
L‘acide sulfurique dilué ne réagit pas avec le plomb.

III.3- Action de l’acide nitrique HNO3 dilué sur les métaux


a) Action sur le fer

L‘acide nitrique dilué réagit sur le fer avec un dégagement


d‘un gaz toxique le monoxyde d’azote NO qui se combine à
l’oxygène de l’air pour donner le dioxyde d’azote NO 2.

b) Action sur le zinc

L‘acide nitrique dilué réagit sur le zinc avec un dégagement


d‘un gaz toxique le monoxyde d’azote NO qui se combine à
l’oxygène de l’air pour donner le dioxyde d’azote NO2.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 96
c) Action sur l’aluminium

L‘acide nitrique dilué réagit sur l‘aluminium avec un


dégagement d‘un gaz toxique le monoxyde d’azote NO qui se
combine à l’oxygène de l’air pour donner le dioxyde d’azote
NO2.
En réalité, on n‘observe rien.

d) Action sur le cuivre


L‘acide nitrique dilué réagit sur cuivre avec un dégagement
d‘un gaz toxique le monoxyde d’azote NO qui se combine à
l’oxygène de l’air pour donner le dioxyde d’azote NO 2.

e) Action sur le plomb


L‘acide nitrique dilué réagit sur le plomb avec un
dégagement d‘un gaz toxique le monoxyde d’azote NO qui se
combine à l’oxygène de l’air pour donner le dioxyde d’azote
NO2.
En réalité, on n‘observe rien.

Remarque : L'action des acides chlorhydrique et sulfurique dilués à froid sur le plomb a
effectivement lieu mais est quasi stoppée par la formation d'une couche insoluble de chlorure ou de
sulfate de plomb.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 97
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Quelques propriétés chimiques des
métaux usuels (Al, Zn, Fe, Pb, Cu)
Masses molaires en g/mol : M(H) = 1 ; M(C) = 12 ; M(O) = 16 ; M(Al) = 27 ;
M(S) = 32 ; M(Cl) = 35,5 ; M(Fe) = 56 ; M(Cu)= 64 ; M(Zn) = 65 ; M(Pb) = 207.

On considère les métaux suivants : Aluminium, zinc, cuivre, fer.

1) Lesquels sont attaqués par l‘acide chlorhydrique ?


2) Donner les noms et les formules chimiques des produits des réactions.

2
a) Décrire l‘action de l‘air sur l‘aluminium.
b) Pourquoi il n‘est pas nécessaire de protéger certains matériaux en aluminium?

3 On dispose de 3 récipients en fer, zinc, et cuivre. Dans le(s)quel(s) peut- on transporter de


l‘acide sulfurique ? Cocher la ou les bonnes réponses.

fer  zinc  cuivre

4 L‘équation bilan de l‘oxydation de l‘aluminium s‘écrit :

4 Al + 3 O2  2 Al2O3.

Soient n1 le nombre de moles d‘aluminium, n2 celui de dioxygène et n3 celui d‘alumine. Entourer la


bonne relation existant entre n1, n2 et n3 ?

4 n1 = 3 n2 = 2 n3 3 n1 = 4 n2 = 6 n3 4 n1 = 3 n2 = n3

5 Entourer la bonne réponse

L‘équation -bilan équilibrée de la réaction chimique entre le fer et le dioxygène est :

a) Fe + O2  Fe3O4 c) 3Fe + 2 O2  Fe3O4

b) 2Fe + 4 O2  2 Fe3O4 d) 3Fe + 4 O2  Fe3O4

6 Equilibrer les équations -bilan des réactions suivantes :

a) Fe + H2SO4  FeSO4 + H2 d) Al + O2  Al2O3


b) Al + HCl  AlCl3 + H2 e) Al + H2SO4  Al2SO4 + H2
c) Fe + O2  Fe2O3 f) Zn + HCl  ZnCl2 + H2

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 98
7 En vous référant au tableau ci-dessous, répondre aux questions suivantes :

Métaux Température de fusion Masse volumique (Kg/m3)


Aluminium (AI) 658 oc 2700
Fer(Fe) 1536°c 7800
Zinc(Zn) 420°C 7150
Cuivre(Cu) 1083°C 8900
Plomb (Pb) 327 oc 11300

1) Quel est le métal usuel dont la température de fusion est la plus élevée?

2) Quel est le métal dont la masse volumique est la plus élevée?

8
a) Décrire l‘action de l‘air sur le cuivre.
b) Pourquoi ce n‘est pas la peine de protéger la statut «Faidherbe » qui est en cuivre ?
c) On préfère des toitures en aluminium ou en zinc, plutôt qu‘en fer, pour les cages d‘oiseaux.
Pourquoi? Expliquer.

9 Ousmane dispose de 2 lames métalliques, l‘une en fer, l‘autre en cuivre qu‘il ne sait pas distinguer.
Quelle expérience lui conseillerez-vous de faire pour les identifier rapidement ? Expliquer.

10 Placée au-dessus de la flamme d‘un bec Bunsen, une lame de cuivre noircit.
Lamine prétend que le dépôt noir est du carbone provenant de la combustion incomplète du gaz.
Pour contredire cette expérience, Moustapha propose une expérience similaire mais en introduisant
la lame de cuivre dans un tube ouvert : le cuivre noircit.
1) Qui a raison ?
2) Pourquoi l‘expérience réalisée par Moustapha permet-elle de contredire Lamine ?

12 L‘étain et le tungstène sont deux métaux utilisés le premier pour sa faible température de
fusion (232 °C), le second pour sa température de fusion élevée (3400°C). Donner une application
pratique pour chacun de ces deux métaux

13 On expose pendant plusieurs jours deux plaques de fer et d‘aluminium à l‘air libre.

1) Décrire ce qui se passe.


2) Ecrire (l‘) ou les équations bilan.
3) Laquelle de ces plaques nécessite une protection ? Proposer alors un moyen de protection.

14 On veut obtenir 14,5 g d‘oxyde magnétique, par la combustion du fer dans le dioxygène.
Déterminer la masse de fer nécessaire, ainsi que le volume de dioxygène utilisé. (Volume molaire
des gaz 24 L.mol-1)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 99
15 Un fil de fer de masse m = 10 g, préalablement chauffé, brûle dans un flacon contenant 3
L de dioxygène pur.
1) Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit.
2) Sachant qu‘on opère dans les conditions normales de température et de pression, prouver
que le dioxygène est en excès.
3) Déterminer la masse du corps formée et le volume de dioxygène utilisé.

16 On veut obtenir 240 g d‘oxyde cuivreux CuO par l‘oxydation à chaud du cuivre, dans les
conditions où le volume molaire des gaz est de 24 L/mol.
1) Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit.
2) Déterminer la masse de cuivre utilisée et le volume de dioxygène nécessaire.

17 Le minium est le monoxyde de plomb de formule Pb3O4.


1) Ecrire l‘équation bilan de la transformation du plomb de l‘oxyde de plomb (massicot) PbO en
minium.
2) On veut obtenir 68,5 g de minium, dans les CNTP. Quels sont la masse d‘oxyde de plomb et
le volume de dioxygène nécessaires ?

18 On verse de l‘acide chlorhydrique dilué de molarité C = 2 mol/L sur un mélange de cuivre


et de zinc.
1) A la fin de la réaction, on remarque que l‘un des métaux n‘est pas attaqué. Lequel ? Ecrire
l‘équation bilan de la réaction qui se produit.
2) Calculer le volume de dihydrogène obtenu, si la masse de métal disparue est m = 50 g.
Déterminer le volume minimal d‘acide versé.

19 Une masse m = 7 g de poudre de fer sont versés dans un volume V = 50 mL d‘une solution
de chlorure d‘hydrogène de concentration C = 3 mol/L.
1) Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit.
2) Le fer est-il en excès ? Si oui, déterminer la masse restante du métal.
3) Quelle est la nature du gaz formé ? Comment le mettre en évidence ou le caractériser ?
Déterminer son volume.
4) Calculer la masse de chlorure de fer formée.

20 On considère l ‗action de l‘acide sulfurique dilué sur le fer d‘une part et sur le zinc d‘autre
part.
1) Ecrire les équations bilan de ces 2 réactions.
2) Quelle masse de zinc faut-il pour obtenir le même volume de dihydrogène qu‘avec 10,5 g de
fer ?
3) Calculer dans chaque cas la masse de sel formée et le volume de la solution utilisé, sachant
qu‘elle est normale.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 100
21 On a obtenu 270 g d‘oxyde de zinc, par la combustion du zinc dans le dioxygène, dans les
conditions où le volume molaire des gaz est de 24 L/mol.
1) Déterminer la masse de zinc utilisée ainsi que le volume de dioxygène nécessaire.
2) Quelle est la masse d‘eau que l‘on doit décomposer pour obtenir le même volume de dioxygène
que celui trouvé précédemment ? En déduire le volume de dihydrogène obtenu en même temps.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 101
3C4 LES HYDROCARBURES Durée : 04h Classe : 3ème

A-Activités préparatoires

B-Prérequis

- Atomes
- Molécules
- Notion de solution aqueuse
- Réaction chimique – Equation-bilan
C- Concepts-clés et contenus

 Hydrocarbures
 Familles d‘hydrocarbures : alcanes, alcènes, alcynes.
 Combustion dans le dioxygène

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

3C4-01 Définir un hydrocarbure.


3C4-02 Identifier la famille à laquelle appartient un hydrocarbure à partir de sa formule brute.
3C4-03 Ecrire les formules générales des alcanes, des alcènes et des alcynes.
3C4-04 Ecrire l‘équation-bilan de la combustion complète d‘un hydrocarbure dans le dioxygène.
3C4-05 Citer quelques utilisations des hydrocarbures.
3C4-06 *Prendre des mesures de sécurité :
 Eviter les combustions incomplètes des hydrocarbures qui produisent du monoxyde
de carbone qui est un gaz toxique.
 Ne pas brûler des objets en plastique. (facteur de pollution)
 Eviter les fuites de gaz qui pourraient produire un mélange tonnant avec l‘air et
provoquer des incendies.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 102
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


04H

15 min I- Qu’est-ce qu’un hydrocarbure ? 3C3-


I.1- Exemples d’hydrocarbures
I.1.a- Les alcanes X X
I.1.b- Les alcènes
I.1.c- Les alcynes

10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
30 min II- Combustion d’hydrocarbures dans le
dioxygène
X X
II-1- Combustion complète X XX
II-2- Equation-bilan de quelques X
combustions complètes

II-3- Combustion incomplète

15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation

30 min
III- Applications

15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 103
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Qu’est-ce qu’un hydrocarbure ?

Un hydrocarbure est un composé moléculaire formé uniquement d‘atomes de carbone et d‘hydrogène.

On trouve des hydrocarbures :


- solides dans la paraffine...;
- liquides dans l‘essence, le gazole, le kérosène...;
- gazeux comme le méthane du gaz naturel, le propane, le butane.

I.. Exemples d’hydrocarbures

2.a- Les alcanes

Parmi les hydrocarbures, nous allons étudier un groupe particulier d‘entre eux appelés alcanes. Citons-
en quelques-uns
- le méthane : sa molécule est formée d‘un atome de carbone lié à quatre atomes d‘hydrogène ;
sa formule s‘écrit CH4 l‘éthane, de formule C2H6, le propane, C3H8, le butane, C4H10, etc.

Nous remarquons que ces formules s‘écrivent CnH2n+2 , n étant le nombre d‘atomes de carbone dans la
molécule : n = 1 pour le méthane, n = 2 pour l‘éthane, etc.
La formule générale des alcanes est donc CnH2n+2.

(en fonction de n, les élèves donneront les formules ; les noms seront donnés par le professeur)
n Formule Noms
1 CH4 Méthane
2 C2H6 Ethane
3 C3H8 Propane
4 C4H10 Butane
5 C5H12 Pentane

2.b- Les alcènes

Parmi les hydrocarbures, il existe un autre groupe particulier dont les composés sont appelés alcènes.
Citons-en quelques-uns
- l‘éthylène ou éthène : sa molécule est formée de deux atomes de carbone lié à quatre atomes
d‘hydrogène ; sa formule s‘écrit C2H4, le propène, C3H6, le butène, C4H8, etc.

Nous remarquons que ces formules s‘écrivent CnH2n, n étant le nombre d‘atomes de carbone dans la
molécule : n = 2 pour l‘éthylène, n = 3 pour le propène, etc.

La formule générale des alcènes est donc CnH2n.

2.c- Les alcynes

Parmi les hydrocarbures, il existe un autre groupe particulier dont les composés sont appelés alcynes.
Citons-en quelques-uns
- l‘éthyne ou acétylène : sa molécule est formée de deux atomes de carbone liés à deux atomes
d‘hydrogène ; sa formule s‘écrit C2H2, le propyne, de formule C3H4, le butyne, C4H6, le pentyne, C5H8,
etc.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 104
Nous remarquons que ces formules s‘écrivent CnH2n-2 , n étant le nombre d‘atomes de carbone dans la
molécule : n = 1 pour le méthane, n = 2 pour l‘éthane, etc.

La formule générale des alcynes est donc CnH2n-2.

II- Combustion d’hydrocarbures dans le dioxygène

II-1- Combustion complète

Faisons brûler du méthane recueilli dans un tube à essais. La combustion, qui se fait avec une flamme
bleu pâle et très chaude, est complète.
Un verre sec et froid, placé au-dessus de la flamme, se recouvre de buée : la combustion du méthane
dans le dioxygène de l‘air produit de la vapeur d‘eau.
Une fois la combustion terminée, versons un peu d‘eau de chaux dans le tube à essais et agitons. L‘eau
de chaux se trouble : la combustion produit aussi du dioxyde de carbone. La combustion complète des
autres alcanes donne les mêmes produits.
La combustion complète des alcanes dans le dioxygène de l‘air produit de la vapeur d‘eau et du dioxyde
de carbone. Elle dégage aussi beaucoup de chaleur : on les utilise comme combustibles ou
comme carburants.

- Equation-bilan

La combustion est une réaction chimique. Ecrivons l‘équation-bilan de la réaction de combustion pour le
méthane. Les réactifs sont le méthane et le dioxygène de l‘air. Les produits sont le dioxyde de carbone
et l‘eau :

méthane + dioxygène  dioxyde de carbone + eau

Écrivons l‘équation-bilan : CH4 + 2 O2  CO2 + 2 H2O

II-2- Equation-bilan de quelques combustions complètes

 CH4 + 2 O2  CO2 + 2 H2O


 2 C2H6 + 7 O2  2 CO2 + 3 H2O
 C3H8 + 5 O2  3 CO2 + 4 H2O
 2 C4H10 + 13 O2  4 CO2 + 5 H2O
 C2H4 + 2 O2  CO2 + 2 H2O
 2 C2H2 + 5 O2  4CO2 + 2H2O

II-3- Combustion incomplète

Tournons la virole du bec bunsen de façon à couper l‘arrivée d‘air. La flamme n‘est plus bleue, mais
jaune orangé. Une soucoupe, placée au-dessus de la flamme, se recouvre d‘un dépôt de noir de carbone :
la combustion est incomplète.
La quantité de dioxygène n‘est pas suffisante à la combustion.
Certains atomes de carbone présents dans les molécules de l‘hydrocarbure ne trouvent pas d‘atome
d‘oxygène pour réagir et donner du dioxyde de carbone. Ils s‘associent alors entre eux pour former
des petits grains de carbone. Ces grains, portés à l‘incandescence, colorent la flamme en jaune orangé.
Dans les appareils de chauffage mal réglés, ces grains se déposent et encrassent les brûleurs.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 105
Dans certaines conditions, la combustion peut donner du monoxyde de carbone (de formule CO).
Ce gaz est un poison extrêmement dangereux qui provoque l‘asphyxie en agissant sur l‘hémoglobine du
sang.

Une soucoupe, placée au-dessus de la flamme jaune, noircit : il se forme du carbone. Il s’agit d’une combustion incomplète.
Lorsque nous tournons la virole afin que l’air pénètre par les trous de la cheminée, la flamme est bleue. La combustion est alors
complète.

II.4- Applications industrielles des hydrocarbures

Dans l‘industrie les hydrocarbures sont surtout utilisées comme sources d‘énergie. C‘est le cas du fuel,
du gas-oil, du kérosène, du gaz butane…
On les utilise aussi pour le butimage des routes avec le goudron et en pharmacie pour la synthèse des
huiles essentielles.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 106
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Les hydrocarbures

M(C)=12 g.mol-1 ; M(H) =1 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1 .

1 QUESTIONS DE COURS
a) Qu‘est-ce que la chimie organique ?
b) Définir les termes suivants : Hydrocarbure, alcane, alcène, alcyne.
c) Parmi ces corps : C6H14, ZnCl2, C3H6O, H2O, HNO3, lesquels sont des hydrocarbures ?
d) Qu‘est-ce qu‘un combustible ? une combustion ?
e) Quand est-ce qu‘une combustion est dite complète ? Incomplète ?
f) Donner les formules brutes, développées, semi-développées (si possible) des hydrocarbures
suivants : le méthane, le butane, le propane, l‘acétylène, l‘éthylène, et déterminer leurs densités
par rapport à l‘air, puis conclure.

2 a) Les hydrocarbures sont des corps moléculaires formés uniquement d‘atomes de …………………………..
et d‘ ………………………….. . Les ………………………….. ont pour formule générale CnH2n+2.

b) Deux isomères ont même formule ………………………….. mais des formules ………………………….. différentes.
c) Dans les alcanes, un atome de carbone est toujours lié à ………………………….. atomes voisins.

3 Recopier et compléter les phrases suivantes :


a) Lors d‘une combustion, un alcane réagit avec le ………………………….. de l‘air. Si la combustion est
complète, il se forme du ………………………….. et de l‘ …………………………..
b) Lors d‘une combustion incomplète d‘un hydrocarbure, il se forme des fumées noires de
…………………………..

4 Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes en mettant une croix dans la bonne case.
V F
a) Un hydrocarbure ne contient que de l‘eau et du carbone.
b) Un alcane a pour formule générale CnH2n+2.
c) Le méthane a pour formule CH4.
d) La combustion complète du méthane produit de l‘eau et du dioxyde de carbone.
e) Une combustion est incomplète lorsque le dioxygène est en excès.

5 Ecrivez la (ou les) formule(s) développée(s) plane(s) des corps suivants :


éthane, propane, méthane, C4H10.

6 Choisissez chaque fois la bonne réponse.


a) Le méthane est un hydrocarbure gazeux/liquide dans les conditions ordinaires.
b) La formule brute de l‘éthane est C3H8/ C2H6.
c) La combustion complète d‘un hydrocarbure produit du carbone /du dioxyde de carbone.
d) Le butane a/n’a pas (d‘)isomères.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 107
7 Un coton imbibé de gas-oil brûle dans l‘air avec une flamme surmontée de fumées noires.
a) Quel est le constituant de ces fumées ?
b) La combustion est-elle complète ou incomplète ? Justifiez votre réponse.

8 Indiquer les hydrocarbures parmi les composés ci-dessous.

a) Sulfure d‘hydrogène : H2S Benzène : C6H6


b) Pentane : C5H12 Ethanol : C2H5O
c) Ammoniac : NH3 Heptane : C7H16

9 L‘octane est un alcane liquide présent dans l‘essence de voiture. Sa molécule comprend huit atomes
de carbone. Ecrire sa formule brute et l‘une de ses formules développées.

10 Parmi les cinq formules brutes suivantes, trouver celles qui représentent des alcanes ; écrire
alors leur nom

11 Parmi les formules développées planes suivantes, laquelle correspond pas à la molécule de propane
? Preciser pourquoi.
H H H H H
    
a) H — C — C —H b) H— C — C —C —H
    
H H H H H
H H H H H H H H H
        
c) H — C — C —C —C — H d) H— C — C —C —C —C —H
        
H H H H H H H H H

12 Compléter les équations-bilans suivantes :

13 Un hydrocarbure gazeux a une densité de 3.93. Déterminer sa masse molaire. Sa formule


générale étant CnH2n+2, trouver la valeur de n et en déduire la formule brute de l‘hydrocarbure.

14 Un alcène gazeux a une densité de 1,45. Quelle est sa masse molaire ? Donner sa formule brute et
sa formule semi-développée. Donner si possible, le nom de cet alcène ?

15 Les hydrocarbures suivants : CH4 (méthane) ; C2H8 (propane) ; C4H10 (butane) ; C5H12 (pentane)
appartiennent à la famille des alcanes. Leur formule brute peut s‘écrire C n1Hn2 . Pour chacune des
molécules (n1) désigne le nombre d‘atomes de carbone et (n2) le nombre d‘atomes d‘hydrogène
a) En vous appuyant sur les formules citées plus haut, établir la relation entre n1 et n2
b) En posant n1 = n, en déduire la formule générale des alcanes.
c) Exprimer la masse molaire (M) de n‘importe lequel de ces hydrocarbures en fonction de n.

16

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 108
a) Ecrire la combustion complète du propane dans le dioxygène. Comment caractériser le gaz qui se
forme ?
b) Un ‗‘camping gaz‗‘ contient 220 g de propane. Calculer la masse et le volume du dioxygène nécessaire
pour le brûler complètement, ainsi que le volume du gaz formé.

17
1) Par action de l‘eau sur le carbure de calcium (CaC2 ) , on obtient de l‘acétylène et de l‘hydroxyde de
calcium ( Ca(OH)2 ) . Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit.
2) Une bouteille d‘acétylène contient 32 kg du combustible. On demande la masse de carbure de
calcium qu‘il faut utiliser pour remplir cette bouteille.

18 L‘équation de la principale réaction de préparation du méthane est :


Al4C3 + 12H2O  3CH4 + 4Al(OH)3
Quelle est la masse de carbure d‘aluminium (Al4C3) nécessaire à l‘obtention de 120 litres de méthane,
dans les conditions où le volume molaire des gaz est de 24 L/mol, suivant l‘équation :

19 Ecrire l‘équation de la combustion complète du méthane. Et déterminer la masse de méthane qu‘il


faut brûler ainsi que le volume de dioxygène nécessaire, pour obtenir 0.1 mole d‘eau, dans les CNTP.

20 Ecrire l‘équation de la combustion complète de l‘acétylène et déterminer le volume de dioxygène


nécessaire à la combustion de 56 litres d‘acétylène ainsi que celui du dioxyde de carbone qui se forme,
dans les CNTP.

21 On brûle complètement 12 m3 de butane dans de l‘air, dans les conditions où le volume molaire
des gaz est de 25 L/mol.
1) Calculer la masse et le volume de dioxyde de carbone formé.
2) Calculer le volume d‘air nécessaire à cette combustion complète.

22 On brûle complètement 174 g de butane dans de l‘air, dans les conditions où le volume molaire des
gaz est de 24 L/mol. On demande :
1) La masse et le volume de dioxyde de carbone formé.
2) Le volume d‘air nécessaire à cette combustion complète.

23 Une salle a les dimensions suivantes : longueur: 6m, largeur: 4m, hauteur : 2.5m.
1) Déterminer le volume d‘air contenu dans cette salle.
2) Quel volume de butane peut-on brûler dans cet air complètement ? Quel est le volume de butane qui
forme un mélange tonnant avec cet air ?
3) Quel est le volume de propane qui forme un mélange tonnant avec cet air ?

24 Un alcane a une masse molaire de 86 g/mol.. Déterminer sa formule brute.


1) Ecrire l‘équation bilan de sa combustion complète dans le dioxygène de l‘air.
2) Calculer le volume d‘air nécessaire à la combustion de 21.5 g de l‘alcane, ainsi que la masse de chaque
corps formé, si on opère dans les conditions où le volume molaire des gaz est de 24 L/mol.

25 On considère un alcène dont la molécule renferme 3 atomes de carbone.


1) Donner la formule brute et proposer une formule développée de cet alcène.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 109
2) Ecrire l‘équation bilan de sa combustion complète dans l‘air.
3) En déduire la masse de cet alcène que l‘on peut brûler dans 10 L d‘air.

26 On a utilisé 0,3 mole de dioxygène pour faire la combustion complète d‘une masse m d‘éthylène.
 Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit
 Quelles doivent être les proportions d‘éthylène et de dioxygène pour que la combustion soit
complète ?
 Calculer la masse m d‘éthylène utilisée et trouver le volume de dioxyde de carbone dégagé, si on
opère dans les conditions où le volume molaire des gaz est de 24 L/mol.

27
On brûle 720 g de carbone dans le dioxygène dans les CNTP. Il se forme du gaz qui trouble l‘eau de
chaux. Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit. Comment qualifie t-on cette combustion ?
Calculer le volume de dioxygène nécessaire ainsi que la masse et le volume du corps formé.

28 Un hydrocarbure (A) est obtenu en faisant agir de l‘eau sur du carbure de calcium,
conformément à la réaction chimique suivante : CaC2 + eau  A + hydroxyde de calcium.
1) Après avoir préciser la formule de l‘hydroxyde de calcium et écrire la réaction, identifier (A) et
donner sa formule développée et son nom.
2) On veut préparer 5,6 litres de (A). De quelle masse de carbure de calcium devra-t-on disposer ?

29 Un alcane A est utilisé pour le chauffage domestique.


La masse molaire moléculaire de A est M = 58 g.mol-1.
1) Rappeler la formule générale des alcanes.
2)Trouver la formule brute de l‘alcane A et donner son nom.
3) La combustion complète d‘une masse m de l‘alcane A produit 100 litres de dioxyde de carbone dans
des conditions où le volume molaire vaut 25 L.mol-1.
a) Ecrire l‘équation-bilan de la réaction.
b) Trouver la masse m d‘alcane brûlée. (BFEM 2004)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 110
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 111
LA SÉCURITÉ AU LABORATOIRE DE CHIMIE
Le bon déroulement des expériences de Chimie nécessite le respect de certaines règles, afin d’assurer
votre sécurité et celle de vos camarades. Elles sont présentées ci-dessous, classées par types de
manipulations.

PREMIÈRES RÈGLES DE SÉCURITÉ

Le port dune blouse boutonnée et de lunettes de protection est obligatoire pour toute manipulation.

Les cheveux longs doivent être maintenus (risque d‘inflammation).

On évitera de porter des bagues et des bracelets, en particulier lors des séances consacrées à
l‘oxydoréduction ; en effet, certaines réactions entre le métal (plus ou moins précieux) de ces bijoux
et les réactifs alors utilisés peuvent provoquer des brûlures locales.

Manipuler de préférence debout.

Toujours observer les pictogrammes figurant sur les étiquettes des flacons utilisés ; respecter les
consignes correspondantes (se reporter au tableau de la page suivante).

Porter des gants pour la manipulation de produits corrosifs.

Veiller à garder son plan de travail propre et bien rangé.

2. RÉALISATIONS DE TESTS SIMPLES AU LABORATOIRE

Ne jamais pipeter un réactif avec la bouche, utiliser des pipettes avec embout, des propipettes ou
des pipeteurs.

Reboucher tout flacon immédiatement après usage.

Ne jamais prendre de produits solides avec les doigts : utiliser des spatules.

Ne jamais mettre de liquides inconnus ou bouillants dans des récipients en plastique, sans s‘être
assuré que cela ne présente aucun danger.

S‘assurer que le récipient qu‘on envisage de chauffer peut l‘être sans dommage.

Ne jamais chauffer un récipient bouché.

Pour chauffer un liquide dans un tube à essais, placer le haut du liquide dans la flamme et déplacer
latéralement et régulièrement le tube.

Lors de l‘ajout d‘un réactif et lors du chauffage d‘un tube à essais, ne pas diriger l’extrémité du tube
vers soi ou vers ses voisins (risque de projection), mais vers un mur.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 112
Lors de l‘ajout de réactifs concentrés (acides
ou bases) et lors du chauffage d‘un tube à
essais, tenir le tube à l‘aide d‘une pince en
bois.

Ne jamais chauffer le bas d‘un tube en le


tenant immobile, au contraire, chauffer le haut
du tube en le déplaçant latéralement.

Ne jamais verser de l‘eau dans un acide concentré, mais toujours de l’acide dans de l’eau.

Ne pas chercher à reconnaître un gaz à son odeur.

Ne jamais observer le contenu d‘un tube en plaçant les yeux dans l‘axe du tube.

Pour agiter le contenu d‘un tube à essais ne jamais obturer le tube avec le doigt : utiliser un bouchon
en prenant garde aux surpressions, ou, mieux, utiliser un agitateur en verre, en particulier avec des
réactifs volatils ou lors de dégagement de gaz.

Ne pas refroidir brutalement un récipient en verre. chaud.

En fin de manipulation, bien se laver les mains.

3. CHAUFFAGE D’UN TUBE AVEC BARBOTAGE D’UN GAZ DANS UNE SOLUTION

Ne chauffer que de petits volumes (un cinquième de tube au maximum).

Avant tout chauffage, adapter le tube à dégagement en le tenant par le bouchon.

Chauffer régulièrement et uniformément le mélange en l‘agitant.

En fin de réaction, avant d‘arrêter le chauffage, retirer l‘extrémité du tube à dégagement du liquide
dans lequel il plonge : cela permet d‘éviter l‘aspiration. dans le tube chaud, du liquide froid.

4. MANIPULATIONS DE LIQUIDES INFLAMMABLES

Avant d‘allumer une flamme :

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 113
Veiller à ce qu‘aucun liquide inflammable ne se trouve à proximité.

Bien refermer tous les flacons contenant des liquides volatils.

Tout liquide inflammable porte ce pictogramme.

5. ÉLIMINATION DES SOLUTIONS APRES MANIPULATION

Verser les solutions dans des bacs de récupération lorsque ceux-ci existent.

Toujours diluer les solutions rejetées à l‘évier, en laissant couler l‘eau quelques instants.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 114
PICTOGRAMMES DE DANGER EN CHIMIE

Signification Exemples Consignes de prudence


Substance facilement de nombreux composés tenir loin des flammes
inflammable (F) ou organiques (alcanes, ou d‘étincelles ;
très inflammable (F) alcools,...), le sodium,... toujours refermer les
flacons après usage

Substance comburante de nombreux oxydants éviter tout contact avec


(O) (dioxygène, nitrate les
d‘ammonium, chlorate de matières combustibles
potassium, ...)

substance irritante (Xi) hexane, dichromate de éviter tout contact avec


ou nocive (Xn) potassium, propanol, la peau et les yeux ;
chloroforme, ammoniac,… ne pas respirer les
vapeurs

Substance explosive (E) dichromate d‘ammonium, éviter les chocs, les


acide picrique, ... flammes et les étincelles

Substance corrosive (C) la plupart des acides, la éviter tout


soude, le dibrome, l‘eau contact avec
oxygénée, le sodium,... la peau, les yeux ou les
vêtements
Substance toxique (T) benzène, méthanol, éviter absolument
mercure, formol, tout contact avec
tétramonoxyde de la peau et les yeux ;
carbone, ... éviter absolument de
respirer les vapeurs

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 115
FICHE 1 : MANIPULER DES SUBSTANCES DANGEREUSES

Avant d’utiliser les produits chimiques, il faut prendre quelques précautions.

1. Lire les étiquettes


Les produits chimiques pouvant présenter des risques pour les utilisateurs sont étiquetés selon les
recommandations européennes. Celles-ci prescrivent l‘utilisation de symboles et de codes.

R, suivi d‘un nombre, précise la nature du risque.


Exemple : R 11 signifie très inflammable.

S, suivi d‘un nombre, précise la nature des conseils de prudence.


Exemple : S 24 signifie éviter le contact avec la peau.

Symboles de danger
E substances explosives C substances corrosives

(elles détruisent les tissus vivants)

O substances comburantes Xn substances nocives

(elles favorisent l‘inflammation Xi substances irritantes


de matières combustibles)

F substances facilement T substances toxiques


inflammables
T+ substances très toxiques
F+ substances très inflammables

2. Précautions

Ne pas saisir les produits solides avec les doigts.

Utiliser une pince ou une spatule. Ne jamais chercher à sentir les produits d‘un récipient.
Se laver les mains après chaque séance de TP.

3. Premiers soins
En cas de projection de produits chimiques dangereux sur les mains ou le visage laver immédiatement
à l’eau courante.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 116
FICHE 2 : SE SERVIR D’UN BEC BUNSEN OU D’UN BRULEUR "LABOGAZ" ET CHAUFFER UN
TUBE A ESSAI

Comment se servir d’un bec bunsen et comment chauffer un liquide dans un tube à essai, en toute
sécurité.

1. Allumer un bec bunsen

Fermer la virole d‘arrivée d‘air avant d‘allumer.


La flamme est jaune. (a)
Ouvrir progressivement la virole. La flamme
devient légèrement bleue. (b)

2. Chauffer un liquide dans un tube à essai

Placer une pince en haut du tube.


Placer la surface de séparation liquide-air dans la partie
chaude de la flamme.
Orienter le tube vers les parois de la salle.
Déplacer latéralement le tube dans la flamme.

Ne jamais chauffer le fond du tube. Ne jamais verser un liquide froid dans un liquide bouillant

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 117
FICHE 3 : MANIPULER EN TOUTE SECURITE

1. Règles générales
1. Se tenir debout pour manipuler.

2. Porter une blouse de protection.


3. Manipuler sur une paillasse non encombrée.

4. Attacher les cheveux (pour les filles).

2. Précautions pour manipuler en tube

Tenir le flacon, l‘étiquette tournée vers la pomme de


la main.

Cette précaution est utile afin d‘éviter de mettre


les doigts sur les traces de produit laissées lors d‘un
précédent emploi mais aussi pour ne pas abîmer
l‘étiquette.

Ne jamais aspirer à la bouche le liquide. Le laisser


monter dans la pipette. Boucher la pipette avec
l‘index.

Incliner le tube à essai pour y introduire un liquide ou un solide.

Ne jamais remplir un tube à essai.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 118
FICHE 4 : DECANTER UN MELANGE ET FILTRER

1. Agiter un tube à essai

Saisir le tube entre le pouce et l‘index près du bord. Ne pas mettre le pouce sur l‘ouverture.

2. Décanter un mélange

Mélange : liquide + liquide. Mélange : solide + liquide.


Retirer le bouchon et ouvrir R : le liquide Guider l‘écoulement du liquide le long d‘un agitateur.
le plus dense s‘écoule.

3. Faire une filtration

Comment plier un papier-filtre. Guider l‘écoulement du liquide le long d‘un agitateur

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 119
FICHE 5 : COMMENT SEPARER DES CONSTITUANTS D’UN MELANGE HOMOGENE ?

Distillons un jus de fruit homogène genre "sunquick" ou "Foster Clark".

Pour cela, chauffons-le jusqu‘à ébullition dans un ballon. La vapeur obtenue est conduite dans un
réfrigérant (refroidi par un courant d‘eau) où elle se liquéfie.

Le liquide recueilli à la sortie du réfrigérant, appelé distillat, n‘a ni le goût, ni la couleur du jus de
fruits de départ.

La distillation est utilisée pour obtenir des alcools à partir des jus de fruits fermentés, des essences
de parfumerie à partir de plantes, des carburants à partir du pétrole brut ou de l‘eau potable à partir
de l‘eau de mer.

La distillation permet de séparer certains des constituants d‘un mélange homogène.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 120
FICHE 6 : RECUEILLIR OU EXTRAIRE UN GAZ

1. Recueillir un gaz plus dense que l’air

Pour recueillir un gaz plus dense que l‘air dans un récipient, il suffit de le taire arriver à l‗aide d‘un tube
à dégagement au fond du récipient.
Le gaz chasse alors progressivement l‘air compte contenu dans le récipient.
Après avoir recueilli le gaz, fermer le récipient avec un bouchon.

2. Extraire un gaz dissous dans l’eau

Les gaz étant de moins en moins solubles dans l‘eau lorsque la température augmente, on peut extraire
un gaz dissous dans eau en chauffant la solution.
Pour éviter une vaporisation importante de l‘eau il faut chauffer modérément la solution et ne pas
dépasser une température de 50°C à 60 °C.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 121
FICHE 7 : COMMENT RECUEILLIR UN GAZ PAR DEPLACEMENT D’EAU.

Le tube dans lequel on souhaite recueillir un gaz par déplacement d‘eau ; il faut donc remplacer cette
eau par de l‘air.
A. PRÉPARER LE TUBE

1. Remplis le tube d‘eau. 2. Bouche le tube avec un doigt. 3. Retourne le tube.

4. Plonge l‘orifice du tube dans un 5. Enlève le doigt : l‘eau reste dans le tube.

cristallisoir rempli d‘eau.

B. RECUEILLIR LE GAZ

6. Fais arriver le gaz à recueillir juste au-dessous 7. Le gaz monte et occupe progressivement la
de l‘ouverture du tube. place de l‘eau qu‘il chasse.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 122
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 123
4P1 INTRODUCTION AUX SCIENCES Durée : 02h Classe : 4ème
PHYSIQUES

A-Activités préparatoires

Recherche d‘informations sur les phénomènes physiques et chimiques.

B-Prérequis

- Phénomènes de la vie courante


- L‘eau dans la vie courante

C- Concepts-clés et contenus

 Phénomènes physiques.
 Phénomènes chimiques.
 Etats physiques de la matière.
 Changements d‘état.

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P1-01 – Citer des phénomènes chimiques (dissolution du sucre ou du sel, effet du vinaigre ou jus
de citron sur le calcaire, action de l'acide nitrique sur le cuivre…).
4P1-02 – Citer des phénomènes physiques (mouvement, dilatation des corps, changements d'états,
phénomènes lumineux, effets du courant électrique...)
4P1-03 – Distinguer les phénomènes physiques des phénomènes chimiques.
4P1-04 – Nommer les différents changements d'états.
4P1-05– Faire un schéma récapitulatif des différents changements d'états.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 124
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H
I- Sciences physiques, • Commencer la leçon par une
30 min sciences expérimentales présentation de cette nouvelle
Expériences et X X discipline.
I.1- observations X X
" X X
" X X
" X
théorie

I- Phénomènes physiques • L‘étude des phénomènes physiques et


30 min I.1.a- Expériences chimiques sera abordée par une
I.1.b- Mise en mouvement Expériences et X X discussion sur certains phénomènes
d‘un corps observations X X naturels de la vie courante.
I.1.c- Dilatation " X X
I.1.d- Phénomène lumineux " X X • Action dun aimant sur une boule en
I.1.e- Effets du courant " X fer ou en acier.
électrique théorie • Observation de la variation de volume
I.2- Définition d‘un d‘un liquide en fonction de la
phénomène chimique température.
• Décomposition de la lumière par un
prisme.
• Observation de certains effets du
courant électrique.
• Un phénomène physique est une
transformation temporaire qui ne
modifie pas la nature du corps.
10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices
II- Phénomènes chimiques • Insister sur la transformation de la
50 min II.1- Expériences Expériences et matière.
II. 1. a- Action du jus de observations • Mélanger 4 g de fleur de soufre et 7
citron sur le calcaire " X X g de poudre de fer.
II 1.b Combustion fersoufre " • Evoquer la lumière du flash d‘un
II. 1.c- Combustion du " X X appareil photographique ancien.
magnésium " • Un phénomène chimique est une
transformation qui modifie la nature
II.2- Définition d‘un théorie des corps initiaux.
phénomène chimique
15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices
III- Les divers états de
30 min la matière Observations- X X • Faire appel à l‘observation pour
III.1- Observations et Dialogue X X caractériser simplement les états
constatations X X solide, liquide et gazeux.
III.2- Phénomènes courants • L‘eau, la glace et la vapeur d‘eau
III.3- Conclusion représentent le même orp dans trois
états physiques différents.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 125
15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices

20 min IV- Etude des différents • Un corps change d‘état lorsqu‘il passe
changements d’états d‘un état physique à un autre état
IV.1- Définition d‘un Théorie X X physique.
changement X • En s‘appuyant sur le ―cycle‖ de l‘eau,
IV.2- Schéma récapitulatif donner les noms des changements
d‘états et faire un schéma
récapitulatif.
20 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 126
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Introduction aux sciences physiques, sciences expérimentales


I.1. La nature et les hommes

Le monde matériel qui nous entoure (l‘air, l‘eau, la terre, les hommes, les plantes, les animaux, le Soleil,
les planètes, l‘Univers) s‘appelle la nature.
La nature se trouve en état de changement continu ou, autrement dit, en mouvement : les planètes et
les astres se meuvent, les fleuves changent de lit, les plantes et les animaux grandissent et se
développent.
Grâce à son intelligence et à son travail, l‘homme modifie la nature, il construit des villes et des
villages, des fabriques et des usines, il laboure et ensemence les champs et conçoit de nombreuses
machines. Les connaissances acquises par l‘homme sur la nature ont été à la base du développement des
sciences.
En étudiant les changements qui se produisent dans la nature, les savants sont arrivés à la conclusion
qu‘ils sont réguliers, c‘est-à-dire qu‘il existe une cause pour chaque phénomène. Par exemple,
l‘attraction de la Terre est la cause de la chute de tous les objets sur sa surface ; la rotation de la
Terre autour de son axe explique l‘alternance du jour et de la nuit ; la différence de température des
masses d‘air est une des causes de l‘apparition du vent.

I.2- Objet de la physique

La Physique est l‘une des sciences qui étudie les propriétés et les lois de la nature. Le terme
«physique» vient du mot grec «phusis» qui signifie «nature».
La physique étudie les phénomènes mécaniques, thermiques, électriques, lumineux. Tous ces
phénomènes sont physiques. L‘ébullition de l‘eau, la chute d‘une pierre, la fonte de la glace, la
luminosité du fil incandescent d‘une lampe d‘éclairage, l‘éclair sont des phénomènes physiques.
Il existe d‘autres sciences de la nature telles que l‘astronomie, la chimie, la géographie, la botanique, la
zoologie. Toutes ces sciences utilisent des lois physiques. La géographie, par exemple, utilise ces lois
pour expliquer le climat, le courant des fleuves, la formation des vents.
La zoologie explique, à l‘aide de lois physiques, comment les animaux se déplacent sur la terre et les
poissons dans l‘eau, comment les animaux émettent ou perçoivent les sons, quelle est la structure de
leurs organes de vue.
La Physique est une des sciences les plus anciennes. Les premiers physiciens furent les savants grecs
qui vivaient plusieurs siècles avant notre ère. Ces savants furent les premiers à essayer d‘expliquer les
phénomènes de la nature qu‘ils observaient.
Le plus grand des savants de l‘Antiquité fut Aristote (384-322 avant notre ère) c‘est lui qui introduisit
le mot «physique» dans la science.
La Physique se développa grâce aux découvertes de nombreux grands savants, dont Galilée Galiléo,
Issac Newton, Michael Faraday, Dimitri Mendéléev, Pierre et Marie Curie, Ernest Rutherford, Albert
Einstein ...

I.3- Objet de la chimie

La chimie est la science qui étudie comment sont faits les éléments de la nature, la manière dont ils se
combinent, se transforment et réagissent entre eux.
Par exemple, l'analyse chimique de l'air montre de quels éléments il est formé. Les produits chimiques
sont fabriqués par l'industrie chimique.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 127
II- Exemples de phénomènes physiques et de phénomènes chimiques
II.1- Exemples de phénomènes physiques

 Mise en mouvement d’un corps


Pour déplacer son jouet, un enfant le
tire. Il exerce une action mécanique
sur le jouet.
C‘est le phénomène mécanique qui est
observé.
 Dilatation
Un fil métallique AB, conducteur du
courant est tendu sur une planchette
verticale entre deux supports A et B.
Une masse M suspendue au milieu du
fil permet de bien tendre ce dernier.
Faisons passer le courant électrique
dans le fil AB.
On constate que :
- La masse M descend ce qui montre
que le fil AB s‘allonge ; il se dilate :
c‘est le phénomène de dilatation.

 Phénomène électrique
Allumons la lampe en agissant sur
l‘interrupteur.
On a provoqué un phénomène
électrique qui permet à la lampe de
briller.

 Phénomène magnétique
Approchons un aimant d‘un clou
accroché à un fil. On constate que le
clou est attiré par l‘aimant.
magnétique.

II.2- Exemples de phénomènes chimiques

 Action du jus de citron sur le calcaire


Une vive effervescence se produit sur la craie :
un gaz se dégagé.
Le gaz obtenu «barbote» dans eau de chaux qui peu à peu se
trouble : le gaz formé est du dioxyde de carbone.
Un corps pur nouveau s‘est formé : une réaction
s‘est produite. Dans cette expérience, c‘est un phénomène
chimique qui s‘est produit.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 128
 Action de l’acide nitrique sur le cuivre
Plongeons une tournure de cuivre dans une solution d‘acide
nitrique diluée.
On constate que le milieu initialement incolore devient de
plus en plus bleu et vapeurs rousses se dégagent du tube à
essais. Dans cette expérience, c‘est un phénomène chimique
qui s‘est produit.

EVALUATION

III- Les divers états de la matière


III.1- Les états physiques de l’eau
Dans la nature, l‘eau apparaît le plus fréquemment sous forme liquide (rivières, lacs, eau coulant au
robinet,...) : on dit que son état physique est l‘état liquide.
Cependant, l‘eau se trouve aussi à l‘état solide (glace par exemple) et à l‘état gazeux (vapeur d‘eau).
Les passages d‘un état physique à l‘autre s‘appellent les changements d‘état.
III.2- Les changements d’états de l’eau pure

III.2.a- De l’état liquide à l’état gazeux


 Evaporation
Le linge sèche rapidement lorsqu‘il y a du vent. Un peu d‘eau dans une assiette
disparaît si on attend suffisamment longtemps. L‘eau s‘est évaporée : elle
s‘est transformée en un gaz invisible, la vapeur d‘eau. À la température
ordinaire, lorsque l‘eau liquide passe à l‘état gazeux, on dit qu‘elle s‘évapore :
c‘est le phénomène d’évaporation. De même, un parfum s‘évapore facilement :
son odeur se répand rapidement.

 Ebullition
Chauffons de l‘eau. Lorsqu‘elle bout, des bulles se forment, montent, puis
éclatent à sa surface : ce sont des bulles de vapeur d‘eau. L‘eau liquide passe
alors de l‘état liquide à l‘état gazeux : c‘est le phénomène d’ébullition. Plus
généralement on appelle vaporisation, le passage d‘une substance de l‘état
liquide à l‘état gazeux. La vaporisation d‘un liquide peut avoir lieu par
évaporation ou par ébullition.
Dans les conditions normales, l‘ébullition et la vaporisation de l‘eau pure sont
réalisées à la température fixe de 100°C.

III.2.b- De l’état liquide à l’état solide


Mettons au congélateur un verre contenant de l‘eau. L‘eau devient de la glace : elle se solidifie La glace
est de l‘eau à l‘état solide.
Tous les liquides, comme l‘huile ou le lait passent de l‘état liquide à l‘état solide lorsqu‘on les refroidit.
On appelle solidification, le passage d‘une substance de l‘état liquide à l‘état solide.
Dans les conditions normales, la solidification de l‘eau pure est réalisée à la température fixe de 0°C.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 129
III.2.c- De l’état solide à l’état liquide
Un glaçon fond si on le chauffe ou si on le laisse hors du congélateur : on obtient de l‘eau liquide. De
même, la plupart des solides, par exemple le fer, fondent quand on les chauffe.
On appelle fusion, le passage d‘une substance de l‘état solide à l‘état liquide.
Dans les conditions normales, la fusion de glace est réalisée à la température fixe de 0°C.

III.2.d- De l’état gazeux à l’état liquide


Pendant l‘ébullition de l‘eau, au contact d‘une paroi froide (col du ballon ou coupelle), la vapeur d‘eau
passe de l‘état gazeux à l‘état liquide : elle se liquéfie. Plus généralement :
On appelle liquéfaction, le passage d‘une substance de l‘état gazeux à l‘état liquide.
À l‘état de gaz (vapeur), l‘eau est invisible ; les nuages, le brouillard tel que le panache blanc au-dessus
des tours de refroidissement sont constitués de fines gouttelettes d‘eau liquide.
Dans les conditions normales, la liquéfaction de la vapeur d‘eau est réalisée à la température fixe de
100°C.

III.3- Généralisation

Les pluplart des corps peuvent aussi subir les transformations que l‘eau.

III.4- Schéma récapitulatif

EVALUATION

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 130
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : PHYSIQUE Chapitre : Introduction aux Sciences physiques

1 Donner deux exemples de phénomènes physiques et deux exemples de phénomènes chimiques.

2 Cocher la (ou les) bonne(s) réponse(s) :


1) Avant de mettre du matériel en verre à chauffer sur le feu, je dois m‘assurer d‘abord

 qu‘il est incassable  qu‘il est sec

 qu‘il est réfractaire  qu‘il est solide

 mesurer le temps  repérer la chaleur

 mesurer la dilatation  repérer la température

3 Un corps s‘échappe sous forme de bulles à travers un liquide. On peut affirmer avec certitude
qu‘il s‘agit :

de l‘air
de l‘eau
d‘un gaz
d‘un fluide quelconque

4 (Mettre une croix dans la bonne case)

Le passage de l‘eau de l‘état liquide à l‘état gazeux est :

la gazéification la sublimation

la liquéfaction la vaporisation

5 La formation du dioxyde de carbone de formule CO 2 à partir du carbone et du dioxygène est elle


une transformation physique ou une transformation chimique ?

6 On donne les renseignements suivants sur des corps. Indiquer par une ou des croix l‘(les) état(s)
physique(s) de ce(s) corps.

solide liquide gazeux


Fluide
Peut se vaporiser
Peut fondre
Peut se dilater
Coule

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 131
7 Rectifier les phrases suivantes (tout en conservant la partie soulignée) quand elle existe :
1) Les liquides sont des fluides mais les gaz ne le sont pas.
2) Les liquides sont aussi compressibles que les gaz.
3) La sublimation est la vaporisation à froid.
4) La filtration est un phénomène chimique.
5) Chauffée, l‘eau liquide se sublime.

8
1) Donner 2 exemples de vaporisation.
2) Vous êtes dans une automobile climatisée pendant l‘hivernage. Il y a de la
buée qui se forme sur le pare brise. A votre avis, cette buée va se former à
l‘extérieur ou à l‘intérieur ?

9 Moussa a relevé les températures de refroidissement de l‘eau. Voici le graphe donnant les
variations de cette température en fonction du temps de refroidissement.
1) Quelles sont les échelles utilisées sur chaque axe ?
2) Pendant combien de temps n‘a- t- on eu que de l‘eau liquide ?
3) Que se passe-t-il entre 3 et 7 minutes ? Quel sera alors l‘état physique de l‘eau après 7 mm ?
4) Quel est le changement d‘état correspondant ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 132
4P2 GRANDEURS PHYSIQUES ET MESURES Durée : 04h Classe : 4ème

A-Activités préparatoires
Recherche d‘informations sur les phénomènes physiques et chimiques.
Utilisation d‘appareils de mesure usuels.

B-Prérequis

- Phénomènes chimiques
- Corps purs simples
- corps purs composés
- Les états de la matière
- Dissolution
- Repérage de température
- Changements d‘états physiques

C- Concepts-clés et contenus

 Grandeurs physiques  Ordre de orandeur - vraisemblance des


 Unités de mesures résultats.
 Appareils de mesure  Chiffres significatifs
 mesures  Notation scientifique
 Conversion des unités : utilisation des
puissances de 10

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P1-01 – Choisir un instrument de mesure adéquat.


4P1-02 – Convertir en utilisant des puissances de dix.
4P1-03 – Critiquer une mesure.
4P1-04 – Présenter les résultats d‘une mesure en notation scientifique.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 133
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H
• Commencer la leçon par
60 min I- Grandeurs physiques des exemples qui mettent
I.1- Qu’est-ce qu’une grandeur Expériences X X les élèves en situation
physique ? théorie X problème.
I.2- Nécessité du choix d’une • Exemples : la table
grandeur qu‘un menuisier fabrique
peut-elle passer par la
porte de la classe ?
Comment peut-on
caractériser le bureau du
professeur?
• Coudée, poignée, pas..

10 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation


II- Mesures et unités • Faire mesurer des
50 min II.1-Mesures de quelques grandeurs telles que :
grandeurs longueur, angle, volume,
II.2-Unités de mesure théorie temps. .
II.3-Conclusion sur la mesure • Préciser qu‘il faut
d‘une grandeur choisïr une unité pour
- notion d‘incertitude mesurer.
- Présentation du résultat • Le résultat d‘une
de mesure mesure est un nombre
entier ou décimal que l‘on
doit obligatoirement
faire suivre d‘une unité.

20 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation

A partir des mesures effectuées par les élèves, avec des instruments ou appareils familiers (règle,
verre gradué, chronomètre ou montre. . . ), dégager la notion de grandeur physique. Donner le symbole
de la grandeur physique et l‘unité internationale. Donner les unités usuelles et les ccnversions possibles
et ne pas manquer d‘utiliser les puissances de 10. Montrer aux élèves que toute mesure est entachée
d‘incertitude, sans formules ni calcul d‘incertitude. Insister sur les notions d‘ordre de grandeur, de
chiffres significatifs et de vraisemblance des résultats (analyse critique). Ces notions seront
renforcées au fil des chapitres. Initier les élèves à la notation scientifique.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 134
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Grandeurs physiques
I.1- Qu’est-ce qu’une grandeur physique ?
I.2- Nécessité du choix d’une grandeur

II- Mesures et unités


II.1-Mesures de quelques grandeurs
II.2-Unités de mesure
II.3-Conclusion sur la mesure d’une grandeur

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 135
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : PHYSIQUE Chapitre : Grandeurs physiques et mesures

1 Compléter les phrases suivantes :


1) L‘écart entre la valeur mesurée et la valeur exacte dune grandeur physique est appelée
2) Les erreurs qui se produisent par excès ou par défaut et que l‘on ne peut pas prévoir sont dites
……………………………………………… Il en résulte une ………………………………………..des résultats des mesures autour
de la ………………………………………………

2 Un élève parcourt, à bicyclette la distance Sibassor-Kabatoki à une vitesse constante de 8 m/s.


Exprimer cette vitesse en km/h. Combien de temps peut-il mettre pour effectuer 8 km à cette
vitesse ?

3 La vitesse de la lumière dans le vide est 3,00.108 m/s.


1) Exprimer cette vitesse en km/h.
2) Quelle distance parcourt la lumière en une année ?
(Cette distance est appelée année -lumière).

4 Dans nos boutiques, 1 litre d‘huile coûte 640 F CFA.


1) Quel volume d‘huile vaut 160 F CFA ? Ce volume d‘huile est appelé chez nous le “WALAT”.
2) Compléter

1 ―walat‘ = ………… cm3 ; 1/2 ―walat‖ = ……….. L ; 2L = ………. ―walat‖

5 Après sa séance de manipulation, Mamadou ayant utilisé un double décimètre, représente le


résultat de sa mesure : L = 3 +/- 1 cm.
1) Cette écriture comporte des imperfections. Rectifier l‘écriture du résultat.
2) Donner la signification de chacun des éléments de ce résultat.
3) Donner l‘encadrement de cette longueur.
4) Calculer la précision (ou incertitude relative) de cette mesure.

6 1) Effectuer les opérations suivantes et écrire


correctement les résultats :

30,0 cm3 + 31,25 cm3= ……cm3


60,00kg + 51g kg = .….kg
76,50 m x 20,625 m =………

2) On immerge un morceau de fer cylindrique dans


l‘éprouvette graduée ci-dessous. Déterminer le volume du
morceau de fer.

3) Sachant que la section du cylindre de fer est de 1 cm2,


quelle est sa hauteur ?

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 136
7 En mesurant la largeur d‘une feuille de papier A4 avec une règle graduée en millimètres on trouve
210 divisions.
1) Quel est le résultat de la mesure quand on choisit comme unité de longueur :
a) le millimètre
b) le centimètre
c) le mètre
2) Si l‘on estime que l‘incertitude de la mesure est de l‘ordre de 1 mm , écrire le résultat lorsque la
longueur est exprimée en mm, en cm puis en m.
8
Sokhna veut savoir quel est le volume d‘une goutte d‘eau. Salifou lui conseille alors d‘utiliser un
compte gouttes.
Proposez alors une méthode expérimentale, puis essayez et donnez le résultat en mL.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 137
4P3 MASSE Ŕ MASSE VOLUMIQUE ET DENSITE Durée : 05h Classe : 4ème

A-Activités préparatoires

- Recherche d‘informations sur masse, masse volumique et densité.


- Recherche d‘instruments de mesure de masse, de volume.

B-Prérequis

- Grandeurs physiques
- Mesure
- Balance
- pesée

C- Concepts-clés et contenus
 Balance de Roberval, masses marquées, tare  double-pesée
 masse d‘un objet  masse volumique
 simple pesée  densité ; densité par rapport à l‘eau et à l‘air

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P3-01 – Reconnaître quelques types de balances.


4P3-02 – Réaliser une pesée.
4P3-03 – Définir la masse comme grandeur caractéristique d'un corps ; celle que l'on détermine
à l'aide d'une balance.
4P3-04 – Donner l'unité du système international de masse : le kilogramme (kg) et ses sous-
multiples.
4P3-05 – Déterminer expérimentalement la masse volumique d‘une substance homogène.
4P3-06 – m
Utiliser la relation entre la masse, la masse volumique et le volume  = .
V
4P3-07 – A
Déterminer la densité relative d'une substance : dA/B =
B
4P3-07 – Prévoir la disposition des constituants d'un mélange liquide hétérogène.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 138
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H

min Comparer différentes


I- La masse quantités d‘une même
substance ( riz , mil, …..) à X X 4P3-01
I.1- Définition l‘aide d‘un même instrument
I.2- La balance de mesure un pot exemple.
I.3- Unité de masse La comparaison permet
I.4- Mesures de masse d‘introduire la notion de
I.4.a- Mesure directe : utilisation masse.
de la balance électronique Description schématisation
I.4.b- Mesure indirecte : la de la balance et réalisation
double pesée de pesée

30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche


Evaluation

30 min
II- Masse volumique et densité
d’une substance homogène Détermination de la masse X X
volumique d‘une série d‘objet
II.1- Définition et unité de masse de même substance mais de
volumique masse différente.
II.2- Détermination de la masse Détermination de la masse
volumique de quelques substances volumique d‘une série d‘objet
homogènes de même volume mais de
II.2.a- cas d‘une substance liquide nature différente.
II.2.b- cas d‘une substance solide

II.3- Densité relative d‘un corps


II.4- Densité d‘un liquide ou d‘un
solide
II.5- Densité d‘un gaz

30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche


Evaluation

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème
Page 139
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- La masse

I.1- Définition
La masse d‘un corps représente la quantité de matière qu‘il contient ; c‘est la grandeur que mesure
une balance.
La masse d‘un corps est une grandeur constante ; elle reste invariable lorsqu‘on deplace le corps.

I.2- La balance
 La balance de Roberval
Inventée par Gilles Personne né à Roberval (Oise), cette balance possède 2 plateaux et sa
manipulation nécessite l‘emploi de masses marquées. Elle fut pendant longtemps la plus répandue des
balances commerciales. Elle est encore utilisée sur les marchés.

 La balance électronique
Elle affiche dirctement la masse du produit déposé sur le plateau.

I.3- Unité de masse


Dans le système international, l‘unité de masse est le kilogramme (kg).

I.4- Mesures de masse


I.4.a- La simple pesée
Mode opératoire
- Repérer la position de l‘aiguille lorsque la
balance est en équilibre à vide.

1. Equilibre à vide
- Poser l‘objet à peser au centre d‘un plateau :
l‘équilibre est rompu ; l‘aiguille penche du côté
du plateau chargé.
2. Equilibre rompu
- Poser les masses marquées dans l‘autre
plateau en les essayant dans l‘ordre
décroissant jusqu‘à ce que l‘aiguille reprenne sa
3. Equilibre en charge position de départ.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 140
Le résultat
La somme des masses marquées représente la masse M de l‘objet : M = m1 + m2 + m3.

I.4.b- La double pesée


On l‘appelle double pesée par substitution ou double pesée de Borda.
Pour ne pas salir ou détériorer la balance, imposons-nous de ne faire la tare qu‘en puisant dans la
boîte de masses marquées. Une précaution est cependant indispensable : ne pas immobiliser sur le
plateau de la tare les masses marquées nécessaires à la réalisation du second équilibre. Cela conduit
à se donner la règle suivante.

La tare est constituée par une suite de masses


marquées. On choisit la plus petite dont la
valeur dépasse celle de la charge.

On ajuste l‘équilibre par des masses marquées


placées dans l‘autre plateau.

Avantage de la double pesée : La double pesée n‘exige pas une balance juste. La pesée par
substitution permet de peser juste sur une balance fausse. Elle ne s‘impose pas sur les balances de
Roberval, trop, peu sensibles pour que l‘inégalité des bras du fléau soit perceptible. Elle est toujours
utilisée, par contre, sur les balances de précision.
Remarque : La simple et la double pesée comportent l‘observation de deux équilibres. Dans la simple
pesée, cependant, seul, le second équilibre, fait intervenir des masses marquées. D‘où l‘expression «
simple pesée « qui désigne cette méthode et l‘expression « double pesée » attribuée à la pesée par
substitution.

I.3- Définition et unité de mesure de la masse

EVALUATION : Exercices (voir guide d’exercices)

II- Masse volumique d’une substance homogène


II.1- Définition et unité de masse volumique
La masse volumique d‘une substance est la masse de l‘unité de volume de cette substance.
Si le volume V de la substance a pour masse m, on obtient la masse de l‘unité de volume, c‘est-à-dire
la masse volumique, en divisant m par V. D‘où la relation :

m
 =
V
L‘unité internationale de masse volumique est le kg.m-3 on utilise également le g.cm-3.
La relation permettant de calculer la masse m d‘un volume V de substance est :

m = V

On obtient la masse en multipliant la masse volumique par le volume.


En ce qui concerne les unités, il suffit d‘être cohérent
- si on exprime  en kg.m-3 et V en m3, on obtient m en kg ;
- si on exprime  en g.cm-3 et V en cm3, on obtient m en g.

II.2- Détermination de la masse volumique de quelques substances


II.2.a- cas d’une substance liquide
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 141
On réalise l‘expérience de la figure suivante (double pesée), la même tare dans le plateau de gauche
- première pesée : une éprouvette à pied vide et des masses m 1 en grammes ;
- deuxième pesée : l‘éprouvette à pied remplie de mercure jusqu‘à la graduation V cm3 et une masse
m2 en grammes.

m
La masse volumique du liquide est donnée par la relation : C = où m = m1 Ŕ m2
V
II.2.b- cas d’une substance solide
Détermination de la masse M du corps

Le solide n‘a pas une forme géométrique et il n‘est


pas possible de calculer son volume en mesurant ses
dimensions.

Détermination du volume V du corps


La masse peut être déterminée par simple pesée ou
par la méthode de la pesée par substitution.
Mettons de l‘eau dans une éprouvette graduée
jusqu‘au niveau V. Plongeons le corps dans le liquide :
le niveau monte jusqu‘en V2. Le volume V de l‘objet
est V = V2 - V1.

Détermination de la masse volumique


M
On applique la formule  =
V

Remarque : Si le corps flotte sur l‘eau (liège, bois, polystyrène ...) son volume ne peut être
déterminé aussi simplement. Il faut alors l‘enfoncer dans le liquide en se servant d‘une épingle.

II.3- Densité relative d’un corps


La densité d‘un corps est définie par rapport à un corps de référence. Par exemple, la densité d‘un
corps A par rapport à un corps B est donnée par la relation :
A
dA/B =
B

A et B sont les mases volumiques des corps A et B.


La densité est une grandeur sans unité.
Généralement, on définit la densité des solides et des liquides par rapport à l‘eau et la densité des
gaz par rapport à l‘air.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 142
II.4- Densité d’un liquide ou d’un solide
La densité d‘un solide ou d‘un liquide est définie par rapport à l‘eau :
masse m d'un certain volume V du corps m
d = =
masse me d'un même volume V d'eau me


et comme m = V et me = 0Ve , alors d =
0
 et 0 sont les mases volumiques respectives du solide ou du liquide et de l‘eau.

II.5- Densité d’un gaz


La densité d‘un gaz est définie par rapport à l‘air :
masse m d'un certain volume V du gaz m
d = =
masse me d'un même volume V d'air ma


et comme m = V et me = aV , alors d =
a
 et a sont les mases volumiques respectives du gaz et de l‘air.
La masse volumique de l‘air vaut a = 1,29 kg.m-3 ou a = 1,29 g.L-1.

EVALUATION : Exercices (voir guide d’exercices)

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 143
4P4 POIDS ET MASSE Ŕ RELATION ENTRE LE Durée : 05h Classe : 4ème
POIDS ET LA MASSE

A-Activités préparatoires

Elaborer un questionnaire pour les élèves sur : le fil à fil plomb du maçon ; inscription sur une boite
de sucre.

B-Prérequis

- Grandeurs physiques
- mesure
- Masse d‘un corps ; pesée.
- Verticale, fil à plomb.
- Vecteur. Proportionnalité, é.chellc.

C- Concepts-clés et contenus
 Poids d‘un objet
 Caractéristiques du poids
 Dynamomètre, newton (N)
 Vecteur poids.
 Intensité de la pesanteur

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P4-01 – Donner les caractéristiques du poids.


4P4-02 – Représenter le vecteur-poids d‘un corps.
4P4-03 – Distinguer poids et masse.

4P4-04 – Utiliser la relation entre le poids et la masse.


4P4-05 – Déterminer expérimentalement l‘intensité de la pesanteur.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 144
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H
I - Poids d’un corps
30 min I.1- Mise en évidence du poids
X X
I.2- Définition, représentation et
mesure du poids 4P-01

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

30 min
II - Relation entre poids et masse et
masse volumique X X
II.1- Intensité de la pesanteur

II.2- Relation entre poids et masse

II.3- variation du poids d‘un corps avec


le lieu

60 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème
Page 145
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I - Poids d’un corps
I.1- Mise en évidence du poids

I.2- Définition, représentation et mesure du poids


Le poids d‘un corps représente l‘attraction que la terre exerce sur lui.
Le poids d‘un corps est une force ; on le représente par un vecteur.
• Les caractéristiques du vecteur poids P d‘un corps sont :

— point d’application : son centre de gravité G


— direction : la verticale
— sens : vers le bas
— intensité : son poids P.

Le poids d‘un corps de mesure avec un dynamomètre : on suspend le corps au dynamomètre


(ressort) et on lit directement la valeur du poids en newtons (N).

L’unité internationale de poids est le newton (N).

II - Relation entre poids et masse

II.1- intensité de la pesanteur


A l‘aide d‘une balance mesurons la masse de différents objets de nature
et de forme quelconques.
Vérifions d‘abord le zéro du dynamomètre (et réglons-le si nécessaire).
Puis, mesurons le poids de ces mêmes objets.

Les résultats obtenus sont donnés dans le tableau suivant :

m (kg) 0,091 0,162 0,214 0,259 0,341 0,408

P (N) 0,9 1,6 2,1 2,6 3,4 4,1

La représentation graphique de la fonction P = f(m) est donnée ci-dessous.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 146
P = f(m) est une droite linéaire de coefficient directeur proche de 10.
Poids et masse sont des grandeurs proportionnelles.
Si on exprime le poids en newton, et la masse en kilogramme, le rapport du poids à la
masse vaut 9,8.

On pose g= 9,8 N/kg qu’on appelle intensité de la pesanteur.

On a la relation : P = 9,8m

II.2- Relation entre poids et masse

Le poids P et la masse m d‘un corps sont liés par la formule fondamentale (à mémoriser)

P : poids en newtons (N)


  m : masse en kilogrammes (kg)
P = mg
g : intensité de la pesanteur

L’unité internationale de masse est le kilogramme (kg).


II.3- variation du poids d’un corps avec le lieu
L‘intensité de la pesanteur g dépend du lieu où on se trouve. Il en résulte que, si on déplace un
corps en divers lieux, son poids varie alors que sa masse reste constante.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 147
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : MECANIQUE Chapitre : Poids et masse Ŕ relation entre le poids et la masse

1 Compléter les phrases suivantes :


1) On appelle poids d‘un corps ………………………………………. exercée par la ………………………………………. sur ce
corps.
2) Le poids d‘un corps peut-être représenté par un ………………………………………. de direction et orienté
du ………………………………………. vers le ……………………………………….
3) La relation entre le poids P d‘un objet et sa masse m s‘écrit ……………………………………….
4) Le poids d‘un objet s‘exprime en ……………………………………….
5) La droite d‘action du poids passe toujours par le ………………………………………. du corps.
6) La direction du poids est toujours la ………………………………………. du lieu

2 Cocher la bonne réponse. En un même lieu :


 la masse d‘un corps varie l a masse d‘un corps ne varie pas.
 le poids d‘un corps varie  le poids d‘un corps ne varie pas
 l‘intensité du poids varie  l‘intensité du poids ne varie pas.

3 Une papaye a un poids de 10 N. Représenter son vecteur -poids. Echelle : 1 cm pour 2N.

4 Sur Terre, un homme a un poids de 784 N ; sur la Lune son poids est de 128 N.
Cocher la bonne réponse

1) Sa masse mesurée sur Terre est :


 6kg  8kg  13 kg  80kg

2) Sa masse mesurée sur la Lune est :


 6kg  8kg  13 kg  80kg

On donne : gTerre = 9,8N/kg ; gLune= 1,6N/kg

5 Découpez un rectangle dans un carton rigide, puis percez trois trous espacés sur son
pourtour. Déterminez expérimentalement la position de son centre de gravité G. Vérifiez que G
est à l‘intersection des diagonales du rectangle.

6 Avant de partir pour un vol sur la Lune, un astronaute situé sur terre pose son scaphandre
sur le plateau d‘une balance et il lit : 120 kg
1) Quelle caractéristique du scaphandre mesure-t-il ?
2) Il suspend alors son scaphandre à l‘extrémité d‘un dynamomètre. Quel est le résultat de sa
mesure ?
3) Arrivé sur la Lune quelle sera sa masse ?
4) Il suspend maintenant son scaphandre à l‘extrémité du dynamomètre.
Quel est le résultat de sa mesure ?
g (Terre) = 9,8 N/kg ; g (Lune) = 1,6 N/kg

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 148
7 Voici 2 tableaux :

Animaux boeuf chien chat


Poids (N) 6500 220 12
Masse (kg) 650 22 1,2
P/m

lieu Dakar Paris équateur


Poids (N) 293,4 294,3 292,9
Masse (kg) 30 30 30
P/m

1) Compléter ces tableaux en calculant les rapports P/m


2) Donner une conclusion pour chaque tableau.

8 En Juillet 1969 l‘astronaute Neil Armstrong a rapporté un échantillon de roche de la Lune.


Intensité de la Masse de Poids de
pesanteur l’échantillon l’échantillon
Terre 9,8 N/kg 1,2 kg
Lune
Sachant que l‘intensité de la pesanteur sur la Lune est six fois plus faible que sur la Terre,
compléter ce tableau.

9 En réalité la Terre est légèrement aplatie aux pôles. Justifier alors le fait qu‘une même
personne n‘ait pas le même poids selon le lieu où elle se trouve.
II en est de même pour une personne située à basse altitude (niveau de la mer) ou en montagne.
Est-il préférable alors pour un sportif de pratiquer le saut en hauteur à Mexico plutôt qu‘à
Dakar ?

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 149
4P5.1 INTRODUCTION A L’ELECTRICITE Durée : 5h Classe : 4ème
1ère PARTIE : INTENSITE DU COURANT ELECTRIQUE

A-Activités préparatoires

Recherche d‘informations sur courant électrique, isolant et conducteur.

B-Prérequis

- Vie courante : utilisation de l‘énergie électrique (ses applications : lumière, chaud, froid,
courant d‘air, son, image, propulsion, etc.)
- bornes d‘une pile
- Electrolyse de l‘eau.
- Grandeurs physiques
- Mesure
- Tension nominale (lue sur une pile, une lampe, une radio, un réfrigérateur, etc.).
- Tension du secteur.

C- Concepts-clés et contenus

 Circuit électrique  Effet calorifique, chimique, magnétique


 Générateur  Sens conventionnel du courant
 Récepteur  Intensité ampère (A)
 Connexion  Ampèremètre
 Conducteur  Bornes
 Isolant  Calibres
 Interrupteur  Branchement en série
 Circuit ouvert, circuit fermé  Branchement en dérivation

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P5-01 – Définir un conducteur et donner des exemples de matériaux conducteurs.


4P5-02 – Définir un isolant et donner des exemples de matériaux isolants.
4P5-03 – Distinguer expérimentalement un conducteur d'un isolant.
4P5-04 – Identifier les pôles d'une pile.
4P5-05 – Définir un dipôle comme un conducteur électrique comportant deux bornes.
4P5-06 – Réaliser des circuits fermés avec piles, lampes, moteurs électriques.
4P5-07 – Définir un circuit électrique comme une chaîne continue de dipôles comportant au
moins un générateur.
4P5-08 – Faire les schémas normalisés d'un générateur, d'une lampe témoin, d'une lampe à
incandescence, d'un fil de connexion, d'un interrupteur ouvert, d'un interrupteur
fermé, d'un moteur électrique.
4P5-09 – Faire le schéma normalisé d'un circuit électrique simple.
4P5-10 – Réaliser un circuit électrique simple à partir d'un schéma.
4P5-11 – Identifier un montage en série et un montage en parallèle à partir d'un circuit
électrique simple ou d'un schéma.
4P5-12 – Reconnaître, dans divers appareils, les effets du courant électrique (thermique,
lumineux, chimique, magnétique).
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 150
4P5-13 – Schématiser et /ou décrire une expérience permettant de mettre en évidence les
effets du courant électrique.
4P5-14 – Nommer l'appareil qui permet de mesurer l'intensité du courant électrique
(l'ampèremètre).
4P5-15 – Donner l'unité de l'intensité du courant électrique : l'ampère (A).
4P5-16 – Utiliser correctement un ampèremètre pour mesurer l'intensité du courant
électrique.
4P5-17 – Définir le calibre d'un ampèremètre comme la plus grande valeur de l'intensité du
courant mesurable sur la position choisi du sélecteur.
4P5-18 – Utiliser la relation suivante pour déterminer l'intensité d'un courant :
Valeur du cal
I= xnbre de div lues
nbre de div de la graduation
4P5-19 – Enoncer que l'intensité du courant électrique est la même le long d'un circuit série
(loi d'unicité de l'intensité dans un circuit série).
4P5-20 – Définir un nœud comme le point d'intersection d'au moins trois fils de connexion.
4P5-21 – Enoncer et appliquer la loi des nœuds.
4P5-22 – Utiliser un contrôleur (multimètre) pour mesurer l‘intensité d'un courant électrique.
4P5-23 – Faire le schéma normalisé d'un ampèremètre et le placer dans le schéma d'un circuit
électrique.
4P5-24 – Indiquer le sens conventionnel d‘un courant électrique.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 151
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02 H 30’
I- Conducteurs et isolants
I.1- Expérience
I.2- Interprétation
30 min Activités expérimentales Expériences X X Voir fiche TP
II- Le circuit électrique
II.1- Etude expérimentale
II.1.a- Expérience
II.1.b- Interprétation
II.2- Les éléments d‘un circuit
II.3- Représentation d‘un circuit
électrique
II.4- Association de récepteurs
II.4.a- Montage en série
II.4.b- Montage avec dérivations

30 min EVALUATION Correction X X Voir Guide


d’exercices d’exercices
III- Effet et sens du courant électrique
III.1- Effet du courant électrique
III.2- Sens conventionnel du courant

30 min EVALUATION Correction X X Voir Guide


d’exercices d’exercices
IV- Intensité du courant électrique
IV.1- Expérience
IV.2- Intensité du courant électrique
IV.3- Unité d‘intensité du courant
IV.3- Mesure de l‘intensité du courant
30 min EVALUATION Correction X X Voir Guide
d’exercices d’exercices
V- Lois des intensités
V.1- Cas d‘un circuit en série
V.2- Cas d‘un circuit comprenant des
dérivations

30 min EVALUATION Correction X X Voir Guide


d’exercices d’exercices

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 152
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I - CONDUCTEURS ET ISOLANTS

I.1- Expérience
Un pendule et une tige métallique, tous les deux électriquement neutres, sont mis en contact.

Observations
• Une baguette d‘ébonite chargée par frottement est approchée de la règle métallique : le pendule est
repoussé (fig. 3) ; quand la règle métallique est retirée, la répulsion persiste (fig. 4).
• La même expérience est réalisée, une tige de verre remplace la règle métallique, le pendule ne subit
aucune action : il reste à la verticale (fig. 5).

I.2- Interprétation
• La répulsion entre la boule et la tige d‘ébonite chargée négativement (fig. 4) prouve que la boule, à
son tour, présente un excès d‘électrons. D‘où proviennent-ils ?
Les électrons en excès sur la tige d‘ébonite ont refoulé un certain nombre d‘électrons de la tige
métallique qui à leur tour sont passés sur la boule. Cette dernière se trouve alors chargée
négativement.

• Ce déplacement d‘électrons n‘a pas lieu dans la tige de verre.

Conclusion

Des électrons se déplacent facilement dans certains matériaux appelés conducteurs. Dans d‘autres, ils
ne se déplacent pas ; ces matériaux sont appelés isolants.

Remarques

Le mica et le verre sont deux isolants. Mais un isolant parfait n‘existe pas ; tout matériau est plus ou
moins conducteur. Le mica est plus conducteur que le verre.

Isolants Conducteurs
verre or
porcelaine cuivre
mica fer
air sec graphite

EVALUATION : Exercices (voir guide d’exercices)

II- LE CIRCUIT ELECTRIQUE

II.1- Etude expérimentale

II.1.a- Expérience

Dispositif expérimental
Un circuit électrique simple est réalisé avec les éléments suivants : une pile, une ampoule et un
interrupteur.

• Figure 7, la lampe éclaire, le circuit électrique fonctionne.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 153
• Figure 8, il manque la pile, la lampe n‘éclaire pas, le circuit ne fonctionne pas.
Remarque
La pile possède deux bornes distinctes: une borne positive (+) et une borne négative (-).

II.1.b- Interprétation
Dans une chaîne de conducteurs, c‘est le générateur (ici, la pile) qui sollicite les électrons; ceux-ci
acquièrent un mouvement d‘ensemble. Ce déplacement d‘ensemble se fait à une vitesse très faible
(quelques dixièmes de millimètres par seconde) de la borne négative vers la borne positive du
générateur, et constitue le courant électrique continu.

Conclusion
Le courant électrique dans un conducteur métallique est le déplacement d‘ensemble des électrons dans
un parcours fermé appelé circuit électrique.

II.2- Les éléments d’un cirduit électrique


Le circuit électrique comprend toujours au minimum trois éléments.
• Un générateur: ce n‘est ni un réservoir, ni une fabrique de charges électriques; mais c‘est lui qui est
responsable de la mise en mouvement des électrons (fig 9).
Tous les générateurs de courant continu possèdent une borne positive et une borne négative.
La tension d‘utilisation (4,5 V; 12 V, ...) est également mentionnée.
• Un récepteur: c‘est un appareil qui, pour fonctionner, doit être traversé par le courant électrique
(fig 10).
Attention! Un circuit électrique doit contenir au moins un récepteur, sinon le générateur peut être
détérioré.
Tous les récepteurs portent également l‘indication de leur tension d‘utilisation normale appelée tension
d‘usage.
Le générateur et le récepteur doivent être adaptés: la tension d‘utilisation du générateur doit être
égale ou légèrement supérieure à la tension d‘usage du récepteur.
Remarque
Tout appareil électrique (générateur ou récepteur) qui possède deux bornes est encore appelé dipôle.
• Des fils de connexion : éléments conducteurs qui assurent la continuité du passage du courant dans le
circuit : ce dernier est alors fermé. S‘il y a une coupure dans la continuité du circuit, ce dernier est
alors ouvert.
Une manière pratique d‘ouvrir et de fermer un circuit électrique est d‘y intercaler un interrupteur.

II.3- Représentation du circuit électrique


Les éléments d‘un circuit électrique sont représentés par des symboles conventionnels. (La flèche sur
le conducteur symbolise le sens conventionnel du courant voir fig.15.)

Quelques symboles conventionnels. Schéma d‘un circuit électrique simple.

II.4- Association de récepteurs


Deux types de montages existent pour placer plusieurs récepteurs dans un même circuit électrique :
en série ou en dérivation.

II.4.a- Montage en série

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 154
Les appareils sont placés les uns à la suite des autres c‘est un montage en série (fig. 13). Si une lampe
est retirée, l‘autre n‘éclaire pas (fig. 14).

Schéma d‘un montage en série.

II.4.b- Montage avec dérivations


Le circuit (fig. 16) comprend deux lampes. Leurs bornes respectives sont reliées entre elles en A et en
B. Ces points de jonction sont appelés noeuds. Entre les noeuds A et B il y a deux dérivations : dans un
tel circuit les récepteurs sont montés en dérivation (ou en parallèle)... Si une lampe manque, l‘autre
continue à éclairer (fig. 17).

Schéma d‘un montage avec dérivations.


Remarque : Dans le cas où trois récepteurs (ou plus) sont placés dans le circuit, des montages plus
complexes associant les deux types précédents peuvent être rencontrés.

Résumé
À l‘inverse d‘un isolant, un conducteur laisse passer le courant électrique.
Le sens conventionnel du courant électrique va de la borne positive vers la borne négative à l‘extérieur
du générateur.
Dans un branchement en série, tous les appareils sont placés les uns à la suite des autres.
Dans un circuit avec dérivations, le circuit est divisé en plusieurs boucles.
Un noeud est un point commun à plusieurs boucles.

EVALUATION : Exercices (voir guide d’exercices)

III- EFFETS ET SENS CONVENTIONNEL DU COURANT

III.1- Effet du courant électrique


Avant de découvrir la nature du courant électrique, les physiciens avaient ressenti la nécessité de lui
donner un sens. Ils ont adopté un sens connu aujourd‘hui sous le nom de sens conventionnel du courant;
ce sens va de la borne positive du générateur vers la borne négative (dans le circuit extérieur au
générateur).

Remarque : Ce sens est l’opposé de celui correspondant au déplacement des électrons dans un
conducteur métallique.

III.2- Les effets du courant électrique

III.2.a- Expérience
Réalisons le montage de la figure suivante.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 155
- Fermons l‘interrupteur.
- Qu‘observe-t-on :
- au niveau de la lampe (toucher la lampe) ?
- au niveau de l‘aiguille aimantée ?
- au niveau de l‘électrolyseur ?

- Quel effet du courant électrique est observé au niveau de la lampe ?


…………………………………………………………………………………………………………………………..

- Quel effet du courant électrique est observé au niveau de l‘aiguille aimantée ?


…………………………………………………………………………………………………………………………..

- Quel effet du courant électrique est observé au niveau de l‘électrolyseur ?


…………………………………………………………………………………………………………………………..
III.2.b- Conclusion
Effet thermique, magnétique et chimique.

IV- INTENSITÉ DU COURANT ÉLECTRIQUE

IV.1- Etude expérimentale


IV.1.a- Expérience
Dans un circuit électrique simple, est intercalé un rhéostat muni d‘un curseur, que voit-on ?

Entre la figure 2 et la figure 3, seule la position du curseur du rhéostat a changé ; la lampe brille plus
ou moins.

IV.1.b- Interprétation
Le courant électrique traversant une lampe a pour effet de lui faire émettre de la lumière ; figure 3,
l‘effet du courant est moins important, le courant est moins intense.

Conclusion : Le courant électrique est caractérisé par son intensité.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 156
IV.2- Unité d’intensité
L‘ampère dont le symbole est A est l‘unité d‘intensité du courant.

Tableau des multiples et sous-multiples de l‘ampère :


 1 ampère = 103 milliampères
kA A mA µA ou 106 microampères, 1 A = 103 mA = 106 µA
1 0 0 0
0, 0 0 1  1 kiloampère = 103 ampères,
1 0 0 0 0 0 0 1 kA = 103 A ou 1 A = 10-3 kA.

Quelques ordres de grandeur.

Foudre 106 A
Flash d‘appareil photo 102 A
Torche 0,3 A
Cellule solaire 0,1 A
Montre à quartz 0,001 A

IV.3- Mesure de l’intensité du courant


Pour mesurer l‘intensité du courant électrique, on intercale dans le circuit un appareil appelé
ampèremètre. Il existe plusieurs sortes d‘ampèremètres.
Dans l‘exemple ci-dessous, l‘appareil utilisé est un ampèremètre à aiguille.
1 et 2 : bornes de branchement
3 : sélecteur de calibre
4 : sélecteur continu et alternatif
5 : graduation
6 : classe de l‘appareil

 Branchement de l’appareil
Pour effectuer la mesure d'une intensité d'un courant continu dans un circuit électrique, réaliser les
opérations suivantes :

 Choisir le mode continu.


Un ampèremètre permet de mesurer en général soit l'intensité d'un courant continu, soit l'intensité
efficace d'un courant alternatif sinusoïdal ; le commutateur permet de choisir le mode continu
(position = ou DC, de l'anglais «Direct Current» , selon les appareils.

 Place de l’appareil dans le circuit


L‘ampèremètre est traversé par le courant dont il mesure l‘intensité. Il est placé en série dans le
circuit comprenant au moins un récepteur.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 157
Réaliser une coupure dans le circuit et insérer l'ampèremètre entre les deux extrémités de la coupure
de telle façon le courant sorte de l'appareil par la borne noire et entre dans l'appareil par une des
bornes rouges.

Attention ! Un ampèremètre ne doit jamais être directement placé aux bornes du générateur sous
peine de provoquer un court circuit qui détériorerait l‘appareil.

Schéma du montage.
 Choisir le calibre le mieux adapté.
Si on ne connaît pas l'ordre de grandeur de l'intensité à mesurer, on choisira d'abord le calibre le plus
élevé. Le calibre correspond à l'intensité du courant qui amène l'aiguille sur l'extrémité de la
graduation.
Si la déviation est faible, choisir un calibre de l'aiguille inférieur. Le calibre le mieux adapté est celui
qui provoque la plus grande déviation possible de l'aiguille ; par construction, c'est celui qui permet la
mesure la plus précise.
 Lecture de la mesure
- Lire la déviation de l'aiguille sur la graduation noire ( = ).
- Effectuer la détermination de I.
- Evaluer la précision de la mesure.
- Utiliser l'indication de la classe de précision portée sur le cadran sur la notice de l'appareil.
Exemple de mesure
 Calibre : 0,3 A
Calibre
 Facteur de proportionnalité : k =
D (nombre de divisions que comporte la graduation)
;

0,3
D = 100 divisions k= = 0,003
100

 Déviation : d = 70 divisions classe


 Incertitude : I =
100
xcalibre = 0,006 A
 Intensité : I = k.d = 70x0,003 = 0,21 A
I
 Classe de l’appareil : C = 2  Taux d’incertitude :
I
= 0,029 soit 2,86 %

 I = 0,21  0,01 A

V- LOI DES INTENSITÉS

V.1- Cas d’un circuit en série

V.1.a- Expérience
L‘intensité est mesurée en divers points d‘un circuit en série comprenant une ampoule et un moteur.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 158
Les trois multimètres indiquent sensiblement la même valeur.

V.1.b- Conclusion
L‘intensité d‘un courant est la même en tout point d‘un circuit en série.

» Exercices 5, 6, 7, 11, 12.

V.2- Cas d’un circuit comportant des dérivations

V.2.a- Expérience
L‘intensité est mesurée dans chaque branche d‘un circuit électrique comprenant deux dérivations.

Les multimètres indiquent cette fois des valeurs différentes. L‘intensité n‘est pas la même dans les
trois branches.

Ampèremètre A A1 A2
Intensité mesurée en mA 33,9 24,7 9

V.2.b- Conclusion
L‘intensité dans le circuit principal est égale à ta somme des intensités des courants dérivés. Cette
affirmation est connue sous le nom de loi des noeuds.

Résumé
- L‘intensité du courant électrique correspond au débit d‘électrons en un point du circuit.
- L‘unité d‘intensité est l‘ampère (A).
- Dans un circuit en série, l‘intensité est la même en tout point.
- Dans un circuit avec des dérivations, l‘intensité du courant dans le circuit principal est égale à la
somme des intensités des courants dérivés.

EVALUATION : Exercices (voir guide d’exercices)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 159
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’electricité :
Le courant électrique

Compléter les phrases suivantes

Les matériaux qui permettent le passage du courant électrique sont des ........................., ceux qui ne
laissent pas passer le courant sont des .........................
A l‘extérieur du circuit, le courant va de la borne ......................... vers la borne .........................

Répondre par Vrai (V) ou Faux (F) en en cochant la case correspondante


V F
Dans un circuit fermé, l‘interrupteur est ouvert
Dans un circuit en série, les appareils sont branchés l‘un à la suite
de l‘autre
Une ampoule est un générateur de courant électrique

Intensité du courant électrique

Déterminer la valeur et le sens du courant I 1.

Compléter les phrases suivantes

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 160
Le courant électrique est un ......................................................... des porteurs de charge.
Dans un métal, les porteurs de charges sont .......................................
Dans un électrolyte, les porteurs de charges sont .......................................
L'intensité du courant électrique s'exprime en ..................................et se mesure à l'aide d'un
.................................... L'intensité du courant électrique est ................................. en tout point d'un circuit
série.
Dans un circuit avec dérivation, la .......................... des intensités des courants arrivant à un noeud est
égale à la ........................ des intensités des courants en repartant.

Intensité du courant électrique

Dans le circuit ci-contre, toutes les lampes sont identiques.


L'ampèremètre indique 0,68A.
1. La lampe L1 brille-elle de la même façon que la lampe L2 ?
2. Déterminer les courants circulant dans les lampes L 1, L2 et L3.

Tests d’identification

jeu

Voici une fiche du jeu électrique de Moussa. La lampe témoin +

s‘allume en la branchant entre les points 3 et B, 4 et E, 5 et °1 °2 °3 °4 5°

D, 1 et C, 2 et A. A
°
B
°
C
°
D
°
E
°
Dessiner l‘envers de la fiche. La lampe va-t-elle s‘allumer si
les points A et 5 sont reliés ? Pourquoi ?

Recherche documentaire

Rechercher dans un dictionnaire qui était Thomas Edison. Quelles sont ses principales inventions ?

Recherche documentaire

il existe plusieurs sortes de lampes.


- Lampes à incandescence
- Lampes fluorescentes
Quelle différence essentielles existe-t-il entre ces deux sortes de lampes ?

Reconnaître un montage

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 161
A quel type de montage (série ou parallèle) correspond chacun des schémas a, b et c ?
dans le cas où il s‘agit d‘un montage avec dérivations, indiquer le sens du courant dans chacune des
branches.

L1 L1

+ +
L2

L3 L2

Observer ce circuit électrique. Indiquer le sens du courant dans la branche comprenant le


gènérateur.
Comment sont branchés:
- le moteur et la lampe L2.
- la lampe L2 et la lampe L2 .
Combien y - a - t - il de branches dans ce circuit.
Les dessiner de couleur differente et décrire chacune d‘elles.
+
L1

L
2

M L3

L4

On mesure l'intensité d'un courant à l'aide d'un ……………………………..

L'intensité se note …. L'unité d'intensité est ……………………………..


Pour mesurer l'intensité d'un courant qui traverse un dipôle on branche …………………………….. en
…………………………….. avec ce dipôle.
Dans un circuit en série l'intensité du courant est …………………………….. dans tout le circuit.
Pour mesurer une intensité dans un circuit en série on peut donc placer l'ampèremètre
…………………………….. Si on ajoute des récepteurs (lampes, résistances,...) dans un circuit en série,
l'intensité du courant dans le circuit ……………………………..
Dans un circuit en dérivation l'intensité du courant ……………………………..est égale à la ……………………………..
des intensités dans ……………………………..
Lorsqu'on ajoute un récepteur en dérivation, l'intensité du courant qui sort du générateur

augmente tandis que les intensités des courants…………………………….. dans les branches en dérivation
La tension aux bornes de dipôles montés en dérivation est ……………………………..
Si l'on augmente le nombre de dipôles en dérivation, la tension aux bornes de chaque
dipôle……………………………..

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 162
La tension indiquée sur une lampe est appelé tension…………………………….. : cette tension est celle que

doit avoir ……………………………..à ses bornes pour que la lampe brille ……………………………..
Si la tension appliquée aux bornes de la lampe est supérieure à la tension indiquée sur la lampe, on dit
que celle-ci est en ……………………………..
Si la tension appliquée aux bornes de la lampe est inférieure à la tension indiquée sur la lampe, on dit
que celle-ci est en ……………………………..

On considère le circuit suivant :

1) Si l'ampèremètre A1 indique une une intensité de


0,3 A , que va indiquer l'ampèremètre A2 ?

Que va indiquer l'ampèremètre A3 ?

2) Si on rajoute une lampe en série dans ce circuit,


que vont indiquer les 3 ampèremètres ?

1) On ferme l‘interrupteur. Quelle valeur


indique ampèremètre A2 ?
2) Faire schéma du montage.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 163
Fiche Elève : niveau : 4ème
Documentation
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Titre : Le circuit électrique
Objectifs : - Donner le nom et le schéma normalisé de quelques dipôles courants ;
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
SCHEMA

DESCRIPTIF

Etape 1 Etape 2
- Utiliser les dipôles correspondant au schéma et fournis par le - Réaliser tout d’abord le circuit en série comportant le générateur, la

professeur. lampe, la résistance R1 et l’ampèremètre.

- Prévoyer le nombre de fils de connexion. - Poser dans l’ordre les dipôles dans l’ordre indiqué sur le schéma.

- Régler le multimètre sur DCA avec le calibre le plus élevé (10 A).

Etape 3 Etape 4
- Relier les dipôles avec les fils de connexion en partant du pôle + - Repérer les bornes A et B du schéma.
- Placer sur la table des morceaux de papier avec les lettres A et B.
de la pile et en allant vers la borne -, dans le sens du courant. Le - Placer le dipôle R1 sur la table.
- Vérifier que les fils connectés en A et B possèdent une fiche femelle de
courant doit entrer dans la borne 10 A du multimètre. dérivation.

- Ne pas brancher le pôle – de la pile.

Etape 5 Remarque
- Relier les bornes du dipôle R1 aux bornes A et B, avec deux fils de
connexion. Pour effectuer une dérivation, le
- Faire vérifier le montage par le professeur fil de connexion doit posséder une
- Brancher le pôle – de la pile. fiche mâle avec reprise-arrière ou
fiche femelle de dérivation.

Le montage est réalisé

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 164
ACTIVITES EXPERIMENTALES TP1 Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Conducteurs et isolants

Objectifs : - Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.


- Distinguer expérimentalement un conducteur d‘un isolant.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- une lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un interrupteur de mesure ;
- un ampèremètre - Prendre les précautions d‘utilisation des
- trois fils de connexion appareils ;
- un fil de cuivre - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
- un fil d‘aluminium préférable à l'interrupteur bascule pour
- un tube de plastique (mine de stylo à bille) économiser les piles.
- une mine de crayon noir (graphite)
- un brin de balai
- une pièce de monnaie
- deux pinces croco

SCHEMA DESCRIPTIF
- Réaliser le montage ci-contre.
- Insérer entre A et B les objets suivants : fil de
cuivre, fil d‘aluminium, tube de plastique (mine de
stylo à bille), mine de crayon noir (graphite), brin de
balai, pièce de monnaie.
- Fermer l‘interrupteur.
- Qu‘observe-t-on ?
- Compléter le tableau suivant :

Objet rien fil de fil d‘aluminium tube de plastique mine de brin de balai
cuivre
crayon noir

(graphite)

substance air
Conducteur
Isolant

EXPLOITATION
Tous les métaux (cuivre, aluminium, fer, …) sont des substances ………………………………………. .
L‘air, les matières plastiques, le bois sec, le verre sont des substances …………………………………...

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 165
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Le circuit électrique

Objectifs :
- Donner le nom et le schéma normalisé de quelques dipôles courants ;
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un interrupteur de mesure ;
- un ampèremètre - Prendre les précautions d‘utilisation des
- quatre fils de connexion appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Réaliser le montage de la figure 1 puis le


montage de la figure 2 ;
- Donner le schéma normalisé des différents
dipôles utilisés.

EXPLOITATION
Dipôle Générateur Lampe interrupteur ampèremètre Résistor*
Schéma
normalisé

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 166
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Les effets du courant électrique

Objectifs : - Réaliser un circuit électrique à partir d’un schéma.


- Mettre en évidence l’effet magnétique et l’effet thermique du courant électrique.

Matériel Consignes

- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- une lampe de tension nominale adaptée du circuit ;
- un interrupteur - Prendre les précautions d‘utilisation des
- un aiguille aimantée sur socle appareils ;
- un fil rigide sur support ou (dispositif de - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
Orsted) préférable à l'interrupteur bascule pour
- des fils de connexion économiser les piles.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Réaliser le montage de la figure ci-contre.


- Fermer l‘interrupteur.
- Qu‘observe-t-on :
au niveau de l‘aiguille aimantée ?
au niveau de la lampe (toucher la lampe) ?

EXPLOITATION

- Quel effet du courant électrique est observé au niveau de la lampe ?


…………………………………………………………………………………………………………………………..
- Quel effet du courant électrique est observé au niveau de l‘aiguille aimantée ?
…………………………………………………………………………………………………………………………..

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 167
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Les effets du courant électrique

Objectifs : - Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.


- Mettre en évidence l‘effet thermique produit par un courant.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- une lampe de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un interrupteur de mesure ;
- un brin de fil de cuivre - Prendre les précautions d‘utilisation des
- des fils de connexion appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Réaliser le montage de la figure ci-contre.


- Fermer l‘interrupteur.
- Qu‘observe-t-on :
au niveau de l‘électrolyseur ?
au niveau de la lampe (toucher la lampe) ?

EXPLOITATION

- Quel effet du courant électrique est observé au niveau de la lampe ?

- …………………………………………………………………………………………………………………………..

- Quel effet du courant électrique est observé au niveau de l‘électrolyseur ?

…………………………………………………………………………………………………………………………..

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 168
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Sens du courant électrique

Objectifs : - Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.


- Montrer expérimentalement que le courant électrique a un sens.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un interrupteur de mesure ;
- un petit moteur électrique - Prendre les précautions d‘utilisation des
- des fils de connexion appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Réaliser le montage de la figure ci-contre ;


- Fermer l‘interrupteur.
Dans quel sens tourne le moteur ?

- Inverser le sens de branchement aux bornes


de la pile. Dans quel sens tourne le moteur ?
EXPLOITATION
Le sens de rotation du moteur dépend-il du sens de branchement de la pile ? Expliquer.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 169
Fiche Elève : niveau : 4ème
Document

Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité

Titre : Intensité du courant électrique : Comment


mesurer une intensité dans un circuit électrique ?

Objectifs : - Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.


- utiliser un multimètre pour mesurer l‘intensité d‘un courant électrique.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 170
Fiche Elève : niveau : 4ème
Document

Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité

Titre : Intensité du courant électrique : Comment mesurer


une intensité dans un circuit électrique ?

Objectifs : - Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.


- utiliser un ampèremètre à aiguille pour mesurer l‘intensité d‘un courant électrique.

Pour effectuer la mesure d'une 1 et 2 : bornes de


intensité d'un courant continu dans un branchement
circuit électrique, réaliser les 3 : sélecteur de
opérations suivantes : calibre
 Choisir le mode continu. 4 :sélecteur continu
Un ampèremètre permet de mesurer en et alternatif
général soit l'intensité d'un courant 5 : graduation
continu, soit l'intensité efficace d'un
6 : classe de l‘appareil
courant alternatif sinusoïdal ; le
commutateur permet de choisir le mode
continu (position = ou DC, de l'anglais
«Direct Current» , selon les appareils.

 Brancher l'appareil en série.


Réaliser une coupure dans le circuit et insérer l'ampèremètre entre les deux extrémités de la coupure de telle
façon le courant sorte de l'appareil par la borne noire et entre dans l'appareil par une des bornes rouges.
Si on ne connaît pas l'ordre de grandeur de l'intensité à mesurer, on choisira d'abord le calibre le plus élevé. Le
calibre correspond à l'intensité du courant qui amène l'aiguille sur l'extrémité de la graduation.
 Choisir le calibre le mieux adapté.
Si la déviation est faible, choisir un calibre de l'aiguille inférieur. Le calibre le mieux adapté est celui qui
provoque la plus grande déviation possible de l'aiguille ; par construction, c'est celui qui permet la mesure la plus
précise.
 Lire la déviation de l'aiguille sur la graduation noire ( = ).
- Effectuer la détermination de I.
- Evaluer la précision de la mesure.
- Utiliser l'indication de la classe de précision portée sur le cadran sur la notice de l'appareil.
Exemple de mesure
 Calibre : 0,3 A
Calibre
 Facteur de proportionnalité : k =
D (nombre de divisions que comporte la graduation)
;

0,3
D = 100 divisions k= = 0,003
100

 Déviation : d = 70 divisions classe


 Incertitude : I =
100
xcalibre = 0,006 A
 Intensité : I = k.d = 70x0,003 = 0,21 A
I
 Classe de l’appareil : C = 2  Taux d’incertitude :
I
= 0,029 soit 2,86 %

 I = 0,21  0,01 A

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 171
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Intensité du courant électrique : Loi d’unicité
du courant dans un circuit en série

Objectifs : - Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.


- Mesurer une intensité à l'aide d'un ampèremètre ou d'un multimètre.
- Vérifier expérimentalement la loi d‘unicité du courant dans un circuit en série.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- quatre fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA ET DESCRIPTIF
- Réaliser le montage schématisé ci-contre ;
- Placer successivement l‘ampèremètre aux positions
1, 2, 3 et 4 ;
- Compléter le tableau de mesure :

Position de l‘ampèremètre 1 2 3 4
I (en mA)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 172
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Intensité du courant électrique : Loi des
nœuds

Objectifs : - Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.


- mesurer une intensité à l'aide d'un ampèremètre ou d'un multimètre
- Vérifier expérimentalement la loi des nœuds.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- quatre fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA ET DESCRIPTIF
- Réaliser le montage schématisé ci-contre ;
- Mesurer successivement les courants I, I 1 et I2.
- Compléter le tableau de mesure :

I1 (en mA)
I2 (en mA)
I (en mA)

EXPLOITATION

- Que constate-t-on ?
- Comparer I1 + I2 à I.
- Enoncer la loi mise en évidence.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 173
4P5 INTRODUCTION A L’ELECTRICITE Durée : 9 H Classe : 4ème
2ème PARTIE : TENSION ELECTRIQUE

A-Activités préparatoires

- Recherche d‘informatique sur tension électrique et mesure de sécurité.


- Recherche d‘instrument de mesure de tension électrique.

B-Prérequis

- Vie courante : utilisation de l‘énergie électrique (ses applications : lumière, chaud, froid, courant
d‘air, son, image, propulsion, etc.)
- Bornes d‘une pile
- Electrolyse de l‘eau.
- Grandeurs physiques
- Mesure
- Tension nominale (lue sur une pile, une lampe, ùne radio, un réfrigérateur, etc.).
- Tension du secteur.
C- Concepts-clés et contenus

 Circuit électrique  Calibres


 Générateur  Tension (d.d.p.)
 Récepteur  Volt (V)
 Connexion  Voltmètre
 Conducteur  Branchement en dérivation
 Interrupteur  Courant continu, courant alternatif
 Circuit ouvert, circuit fermé  Electrocution
 Branchement en série

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P5-01 – Identifier les pôles d'une pile.


4P5-02 – Faire les schémas normalisés d'un générateur, d'une lampe témoin, d'une lampe à
incandescence, d'un fil de connexion, d'un interrupteur ouvert, d'un interrupteur
fermé, d'un moteur électrique.
4P5-03 – Faire le schéma normalisé d'un circuit électrique simple.
4P5-04 – Réaliser un circuit électrique simple à partir d'un schéma.
4P5-05 – Identifier un montage en série et un montage en parallèle à partir d'un circuit
électrique simple ou d'un schéma.
4P5-06 – Schématiser et /ou décrire une expérience permettant de mettre en évidence les
effets du courant électrique.
4P5-07 – Nommer l'appareil qui permet de mesurer la tension entre deux points d'un circuit
électrique (le voltmètre).
4P5-08 – Donner l'unité de la tension électrique : le volt (V).
4P5-09 – Utiliser correctement un voltmètre pour mesurer la tension entre deux points d'un
circuit électrique.
4P5-10 – Définir le calibre d'un voltmètre comme la plus grande valeur de la tension
mesurable sur la position choisie du sélecteur.
4P5-11 – Utiliser la relation suivante pour déterminer la tension entre deux points d'un

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 174
Valeur du cal
circuit électrique : U = xnbre de div lues
nbre de div de la graduation
4P5-12 – Utiliser la loi des tensions.
4P5-13 – Utiliser un contrôleur (multimètre) pour mesurer la tension entre deux points d‘un
circuit.
4P5-14 – Faire le schéma normalisé d'un voltmètre et le placer dans le schéma d'un circuit
électrique.
4P5-15 – Faire la distinction entre courant alternatif et courant continu.
4P5-16 – Reconnaître qu'il peut y avoir une tension entre deux points entre lesquels ne passe aucun courant
(situation d'étincelles au déclenchement d’un interrupteur, circuit ouvert...).*
4P5-17 – Reconnaître qu'un dipôle peut être parcouru par un courant sans tension notable à
ses bornes (fils de connexion par exemple).*

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 175
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H
I- La tension électrique
I.1- Expérience
I.2- Interprétation
30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche
d’exercices Evaluation
II- Mesure d’une tension électrique
II.1- Unité de tension
II.2- Position d‘un voltmètre dans le
circuit
II.3- Lecture de la mesure

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
III- Lois des tensions
III.1- Lois des tensions dans un circuit
en série
III.1.a- Expérience
III.1.b- Conclusion

III.2- Lois des tensions dans un circuit


avec dérivations
III.1.a- Expérience
III.1.b- Conclusion

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
IV- Courant alternatif et sécurité
IV.1- Courant alternatif et courant
continu
IV.2- Mesures de sécurité

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 176
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- La tension électrique

I.1- Expérience
Un moteur est alimenté par une pile plate dont la tension est 4,5 V.
Figure 2 le moteur tourne, la charge descend. Les branchements aux bornes de la pile sont inversés,
Figure 3, le moteur tourne dans le sens inverse, la charge monte.

I.2- Interprétation
Le sens de rotation du moteur dépend des branchements aux bornes de la pile. Les bornes de la pile
sont donc différentes. Cette différence est caractérisée par une grandeur électrique appelée tension.

II- Mesure d’une tension électrique

II.1- Unité de tension


L‘unité de tension est le volt ; son symbole est V. Les multiples et les sous-multiples utilisés sont : le
kilovolt, le millivolt et le microvoit. Quelques ordres de grandeur de tension: tableau ci-contre.

II.2- Position d’un voltmètre dans le circuit


La tension entre deux points d‘un circuit se mesure à l‘aide d‘un voltmètre et se note U. Il existe
plusieurs sortes de voltmètres. Dans l‘exemple ci-dessous, l‘appareil utilisé est un voltmètre à aiguille.
Le voltmètre mesure la différence de niveau électrique existant entre deux points d‘un circuit : il est
placé en dérivation entre ces deux points.

II.3- Lecture de la mesure

EVALUATION : Exercices (Voir fiches d’exercices)

III- Lois des tensions

III.1- Lois des tensions dans un circuit en série


III.1.a- Expérience
Mesurons la tension aux bornes de chacun des dipôles suivants montés en série : un générateur G, une
résistance R et une lampe L.

Trois voltmètres sont branchés pour mesurer les tensions


- aux bornes du générateur (voltmètre entre P et N : U,
- aux bornes de la résistance (voltmètre entre A et C) : U1,
- aux bornes de la lampe (voltmètre entre C et B) : U2.

Tension entre P et N (U) A et C (U2) C et B (U2)


Tension (en V) 5,9 0,9 4,9

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 177
On note les résultats : U = 5,9 V ; U1 = 0,9 V ; U2 = 4,9 V.
Il existe donc, entre les différentes tensions mesurées, la relation U = U1 + U2.
Ce sont les incertitudes inhérentes à toute mesure qui expliquent qu‘une égalité parfaite n‘est pas
observée. Des mesures analogues faites sur d‘autres circuits fourniraient le même résultat.

III.1.b- Conclusion
Dans un circuit en série, la tension aux bornes du générateur en circuit fermé est égale à la somme
des tensions aux bornes des récepteurs.

EVALUATION : Exercices (Voir fiches d’exercices)

III.2- Lois des tensions dans un circuit avec dérivations


III.1.a- Expérience
Une lampe et un moteur sont montés en dérivation. Mesurons la tension
aux bornes du générateur et aux bornes de chaque branche.

Les indications portées par les voltmètres sont sensiblement les mêmes.

III.1.b- Conclusion
Si des dipôles sont montés en dérivation, la tension aux bornes de chacun d‘eux est la même et de plus
est égale à la tension aux bornes du générateur.

Resumé
Il existe une tension U aux bornes d‘un générateur. L‘unité de tension est le volt noté V.
La tension se mesure avec un voltmètre branché en dérivation.
En circuit fermé, la tension aux bornes du générateur est égale à la somme des tensions aux bornes de
chacun des récepteurs s‘ils sont montés en série.
La tension est la même aux bornes de deux dipôles branchés en dérivation.

EVALUATION : Exercices (Voir fiches d’exercices)

IV- Courant alternatif et sécurité

IV.1- Courant alternatif et courant continu

IV.2- Mesures de sécurité

EVALUATION : Exercices (Voir fiches d’exercices)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 178
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’electricité :
Tension electrique

Répondre par Vrai (V) ou Faux (F) en en cochant la case correspondante


V F
a) L‘unité de mesure de la tension est le volt.
b) Dans un circuit en dérivation la tension est la même aux bornes
de chaque branche.
c) L‘appareil qui permet de mesurer la tension électrique est
l‘ampèremeètre.

Sécurité
a) Les pilônes électriques sont en fer. Les câbles électriques sont supportés par des éléments en verre
ou en porcélaine. Pourquoi ?
b) Pourquoi ne doit-on jamais manipuler un appareil électrique branché avec des mains humides ?

Tests d’identification

Trois piles de 1,5 V , 4,5 V et 6 V ont perdu leurs étiquettes. A l‘aide de trois lampes de 1,2 V , 4,5 V
et 6 V est-il possible de reconnaître les piles sans griller les lampes ? Si oui, expliquer votre démarche
(façon de faire).

Recherche documentaire

Qui était Alessandro Volta. Qu‘a-t-il inventé ?

On mesure une tension électrique à l'aide d'un ……………………………..


La tension se note ……………………………... L'unité de tension est ……………………………..
Pour mesurer une tension électrique, …………………………….. doit être branché ……………………………..du dipôle
dont on veut mesurer la tension : on branche donc toujours ……………………………..en ……………………………..

La tension mesurée aux bornes d'un fil conducteur est ……………………………..


La tension mesurée aux bornes d'une pile neuve…………………………….. : un dipôle qui possède une tension
…………………………….. en dehors d'un circuit est appelé ……………………………..
La tension mesurée aux bornes d'une lampe en dehors d'un circuit est …………………………….. : un dipôle qui
ne possède pas de tension…………………………….. en dehors d'un circuit est appelé ……………………………..

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 179
Dans un circuit électrique la tension aux bornes d'un interrupteur ouvert est ……………………………..Dans un
circuit électrique la tension aux bornes d'un interrupteur fermé est ……………………………..
Dans un circuit en série, la tension aux bornes ……………………………..est égale à …………………………….. des
tensions aux bornes des récepteurs.
Si on branche 2 générateurs (des piles par exemple) en série, la tension aux bornes des 2 générateurs
sera égale …………………………….. des tensions aux bornes de chaque pile si la borne ……………………………..de
l'une est au contact de la borne …………………………….. de l'autre : on dit que les piles sont montés
en…………………………….. ; si ce n'est pas le cas on dit que les piles sont montées en ……………………………..

La tension aux bornes de dipôles montés en dérivation est ……………………………..


Si l'on augmente le nombre de dipôles en dérivation, la tension aux bornes de chaque dipôle
……………………………..
La tension indiquée sur une lampe est appelé tension…………………………….. : cette tension est celle que doit
avoir ……………………………..à ses bornes pour que la lampe brille ……………………………..
Si la tension appliquée aux bornes de la lampe est supérieure à la tension indiquée sur la lampe, on dit
que celle-ci est en ……………………………..
Si la tension appliquée aux bornes de la lampe est inférieure à la tension indiquée sur la lampe, on dit
que celle-ci est en ……………………………..

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 180
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Tension électrique : Tension aux bornes d’un
dipôle

Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma
- Montrer expérimentalement qu‘un courant peut circuler dans un dipôle alors que la tension à ses
bornes est nulle.
- Montrer expérimentalement qu‘une tension peut exister aux bornes d‘un dipôle alors qu‘il n‘est
parcouru par aucun courant (interrupteur ouvert).

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- quatre fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Réaliser le montage de la figure ci-contre.


- Mesurer la tension aux bornes des dipôles
interrupteur ouvert, puis interrupteur fermé.
- Rassembler les résultats dans le tableau
suivant :

Tension aux bornes Interrupteur ouvert Interrupteur fermé


Du générateur
De la lampe
De l‘interrupteur
D‘un fil de connexion

Que constate-t-on ?

EXPLOITATION
Expliquer en quelques lignes vos observations.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 181
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Tension électrique : loi d’additivité des
tensions

Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Vérifier expérimentalement la loi d‘additivité des tensions.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- des fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Réaliser le montage de la figure ci-contre ;


- Faire vérifier le montage final par le
professeur avant de fermer l'interrupteur.
- Placer successivement le voltmètre entre les
points A et B, B et C, C et D, D et E, A et E
pour mesurer la tension aux bornes des
différents dipôles du circuit.

- Remplir le tableau suivant :

Tension mesurée UAB UBC UCD UDE UAE


Circuit ouvert
Circuit fermé

EXPLOITATION
- Représenter chacune des tensions mesurées par une flèche sur le schéma.
- Que pensez-vous de la tension aux bornes d‘un fil ?
- Que pensez-vous de la tension aux bornes d‘un interrupteur ouvert / fermé ?
- Calculer la somme : UAB + UBC + UCD + UDE et la comparer à UAE .
- En déduire la loi des tensions pour un circuit série.
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 182
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Tension électrique : loi d’unicité de la tension
aux bornes de dipôles branchés en dérivation.

Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Vérifier expérimentalement que la tension aux bornes de deux dipôles branchés en
dérivation est la même.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- quatre fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Réaliser le montage de la figure ci-contre ;


- Faire vérifier le montage final par le
professeur avant de fermer l'interrupteur.
- Mesurer, à l‘aide d‘un voltmètre les tensions
aux bornes des lampes L1 et L2.
- Que constate-t-on ?

EXPLOITATION

Que peut-on dire des tensions aux bornes de dipôles branchés en dérivation ?
Enoncer la loi.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 183
4P6 SOURCES ET RECEPTEURS DE LUMIERE Durée : 1h Classe : 4ème

A-Activités préparatoires
- Dresser une liste de sources de lumière ;
- Les classer par sources naturelles et artificielles ;

B-Prérequis
- Exemples de sources de lumière (Soleil, Lune, bougie, DEL, lampes)
- Transformations chimiques
- La vue.
- Rayons solaires.
- Système Solaire.
- Effets du courant électrique.

C- Concepts-clés et contenus

 Source de lumière
 Récepteur de lumière
 Sources réelles (ou primaires) de lumière
 Sources apparentes (ou primaires) de lumière

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P6-01 – Distinguer une source primaire (réelle) d‘une source secondaire (apparente).
4P6-02 – Distinguer les sources des récepteurs de lumière.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 184
E - PLAN DE LA LEÇON

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


05 H
Exploitation des X X 4P6-01
I- Sources lumineuses activités
I.1- Observations préparatoires
Observations et
utilisations des
I.2- Définitions
sources de
lumière

30 min Activités expérimentales Expériences X X Voir fiche TP1


II. Récepteurs Expérience : X X
observations et 4P6-02
II.1. Expériences utilisations des
II. 2. Définition sources et
récepteurs de
lumière.

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 185
F Ŕ DEROULEMENT POSSIBLE DE LA LEÇON

I- Sources lumineuses
I.1- Observations
La lumière est indispensable à la vision. Cette lumière peut provenir du Soleil, d‘une bougie allumée, de
la Lune. Ces corps sont des sources de lumière.

I.2- Définitions

- Tout émetteur de lumière est appelé source lumineuse réelle ou primaire.

Exemples

Le Soleil et les étoiles sont des sources primaires naturelles.


La bougie et les lampes allumées sont des sources primaires artificielles.

- Les corps éclairés qui renvoient la lumière sont des sources apparentes ou secondaires.

Exemples : La Lune, le miroir et d‘autres objets qui nous entourent.

Evaluation Voir guide d’exercices

II. Récepteur de lumière

II.1- Expériences
Versons quelques gouttes d'une solution de nitrate d'argent dans un tube à essai contenant une
solution de chlorure de sodium.
Solution de
nitrate
d’argent .
Solution de chlorure de
sodium Précipité
blanc

Etape
Etape 1
2

Il se forme un précipité blanc qui noircit à la lumière. Ce précipité est le chlorure d'argent. Ces types
de sels sont utilisés pour fabriquer les pellicules photographiques.

II.2- Définition
Un récepteur de lumière est un dispositif qui, sous l'effet de la lumière, subit une transformation.
Exemples : Les feuilles des plantes chlorophylliennes et l'oeil sont des récepteurs naturels. Les
pellicules photographiques, le chlorure d'argent et les lunettes photosensibles sont des récepteurs
artificiels.
Remarques
 Une source secondaire renvoie la lumière mais ne subit pas une transformation.
 Face à une lumière très intense l'œil effectue une diaphragmation et en l'absence de lumière,
il ne voit rien.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 186
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : OPTIQUE Chapitre : Sources et récepteurs de lumière

a) Qu‘est-ce qu‘une source primaire et une source secondaire de lumière ?

b) Ci-après sont représentées quelques sources de lumières, classez les en deux colonnes distinctes :
aiguilles de montre ; Lune ; ampoule ; ver luisant ; miroir ; tambour ; flamme de bougie ; étoile ; abat
jour ; mer ; neige ; éclair d‘orage ; écran de télévision ; Jupiter ; écran de cinéma ; table ; braises ;
charbon ; fer ; inox.

Compléter les phrases suivantes

Le………………………………………….de la lumière blanche est composé de plusieurs ………………………………………….On


dit que la lumière blanche est ………………………………………….Pour visualiser la décomposition des lumières, on
utilise un………………………………………….
Le rouge, le bleu et le vert sont les trois couleurs ………………………………………….

Le blanc et la noir

a) Quel est l‘effet d‘un écran blanc sur la lumière qu‘il reçoit ? Comment se comporte un écran
noir dans les mêmes conditions d‘éclairement ?
b) Le confort et la mode :
La couleur mode est toujours sombre l‘hiver, alors que les collections d‘été sont claires et colorées...
Quelles sont les explications physiques de ces choix ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 187
4P7 PROPAGATION RECTILIGNE DE LA LUMIERE Durée : 4h Classe : 4ème

A-Activités préparatoires
- Rechercher la signification des mots : transparent, translucide et opaque.
- Chercher la valeur de la vitesse de la lumière
- Calculer la distance parcourue par la lumière pendant une année

B-Prérequis
- Sources de lumière
- Ligne droite

C- Concepts-clés et contenus

 Propagation rectiligne  Ombres et pénombres


 Rayon lumineux  Ombre propre et ombre portée
 Faisceaux lumineux (convergent,  Visée
divergent, cylindrique)  Chambre noire
 Milieu homogène  Eclipses
 Milieu transparent, translucide,  Année lumière
opaque  Vitesse ou célérité de la lumière

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P7-01 – Identifier expérimentalement des milieux transparents, translucides et opaques.


4P7-02 – Mettre en évidence la propagation rectiligne de la lumière.
4P7-03- Expliquer la formation des ombres et des pénombres.
4P7-04- Expliquer le phénomène de l‘éclipse.
4P7-05- Expliquer la formation de l‘image d‘un objet avec une chambre noire.
4P7-06- Déteminer la hauteur d‘un objet par visée.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 188
E - PLAN DE LA LEÇON

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


05 H
60 min I. Corps transparent, translucide ou Expériences : observations X X 4P7-0
opaque de sources lumineuses à
travers des corps.
I.1- Expériences
I.2- Définitions
30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche
Evaluation
60 min II. Principe de la propagation X X
Rectiligne de la lumière 4P7-0

Expériences : observations
de faisceaux lumineux
II.1- Mise en évidence
Expériences :
On réalise avec le kitoptic
II.2- Enoncé des faisceaux lumineux
Exploitation des activités
II.3- Faisceaux lumineux préparatoires
II.4- Célérité de la lumière

30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche


Evaluation
60 min III- Applications
4P7-0
-Réalisation de visées X X
- Observations d‘ombres et
III.1- Le principe de la visée
pénombres à l‘aide de
II.2- Ombre
photos ou de schémas
III.3- Pénombre
III.4- Chambre noire
-Visualisation sur un écran
de l‘ombre portée et de la
pénombre portée d‘un
objet.

- Présentation de la
chambre noire.
- Observations d‘images
avec une chambre noire.
- Confection de chambre
noire à la maison.
60 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche
Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 189
F Ŕ DEROULEMENT POSSIBLE DE LA LEÇON

I. Corps transparent, translucide ou opaque


I.1- Expérience
Observons successivement une bougie allumée à travers une plaque en verre, une feuille blanche et un
carton.
• Avec le verre on voit la flamme de la bougie qui est la source
• Avec la feuille blanche on voit la lumière provenant de la source mais on ne voit pas la source
• Avec le carton, on ne voit rien.

I.2- Définitions

Un corps transparent est un corps qui laisse passer la lumière et à travers lequel on peut voir la
source.
Exemples : l'air, le verre, l'eau à faible épaisseur.

Un corps translucide est un corps qui laisse passer la lumière et à travers lequel on ne peut pas voir la
source lumineuse.
Exemple : feuille de papier blanc

Un corps opaque est un corps qui ne se laisse pas traverser par la lumière.
Exemples : Mur, Tableau etc.

EVALUATION : VOIR FICHE D’EXERCICES

II. Principe de la propagation de la lumière

II.1- Mise en évidence

Expérience 1 : On réalise une source ponctuelle S et on cherche à l‘apercevoir au travers d‘un orifice
étroit O percé dans un écran.

Sur le trajet OS, on interpose un autre écran percé d‘un trou.


On vérifie que la lumière ne peut atteindre l‘oeil que si OTS sont alignés.

Expérience 2 : La source du kitoptic munie d‘une fente posée sur une feuille blanche éclaire une
salle obscure (de préférence on utilise une source laser dans l'air enfumé).

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 190
On observe que le faisceau lumineux est délimité par des droites.

Expérience 3 : On allume une lampe torche dans une salle obscure et enfumée.

On observe que le faisceau lumineux est délimité par des droites.

Conclusion : La lumière se propage en ligne droite dans un milieu homogène.

I.2- Enoncé
Dans un milieu transparent homogène la lumière provenant d'un point lumineux (S) se propage suivant
des lignes droites issues de ce point.
Ces droites représentent les rayons lumineux.

Exemple de rayons lumineux : Le rayon laser

Remarques :
- Une source étendue (ampoule électrique par exemple) est formée d'une infinité de sources
ponctuelles.
- Dans un milieu hétérogène la trajectoire de la lumière n'est plus rectiligne.

II.3- Rayon lumineux et Faisceau lumineux

II.3.a- Rayon lumineux


On appelle ra von lumineux tout trajet rectiligne suivi par la lumière.

II.3.b- Le faisceau lumineux


Un faisceau lumineux est un ensemble de rayons lumineux. Selon la disposition des rayons dans le
faisceau, on distingue :
- les faisceaux convergents dont tous les rayons aboutissent à un même point (fig. a) ;
- les faisceaux divergents dont tous les rayons partent d‘un même point (fig. b) ;
- les faisceaux cylindriques ou parallèles dont tous les rayons sont parallèles (fig. c).
N.B. : les faisceaux divergents et convergents ne diffèrent que par le sens de propagation de la
lumière.

(b) (c)
(a)

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 191
Remarque : Un pinceau lumineux est un faisceau parallèle de section très petite.

Exemple : Rayon laser

II.4. Célérité de la lumière

La vitesse de la lumière est appelée célérité. Elle dépend du milieu.

Exemple : La célérité de la lumière dans le vide est environ c = 3.10 8 m/s.

Exercice : Calculer la distance (D) parcourue par la lumière dans le vide pendant une année.
D = c x t = 3.108 x 365,25 x24x3600 m = 9,5.1015 m

Cette distance est appelée année-lumière notée al.

1 al = 9,5.1012 km

EVALUATION : VOIR FICHE D’EXERCICES

III. Applications

III.1- Le principe de la visée

Une épingle A étant fixée sur une planchette,


on plante deux épingles B et C de façon que A
masque B et C pour l‘oeil O (fig. ci-contre).
Comme la lumière envoyée par B et celle
envoyée par C se propagent en ligne droite,
elles sont arrêtées par A. Donc C, B et A sont
alignés avec l‘oeil O de l‘observateur.

C’est le principe de la visée sur les armes à feu et des visées topographiques.

III.2- Ombre et pénombre

III.2.a- Cas dune source lumineuse ponctuelle

Sont alignés une source ponctuelle S, un corps opaque C, un écran d‘observation E.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 192
Sur le corps opaque C, on observe deux régions distinctes :
- l‘une, éclairée, qui reçoit les rayons lumineux issus de S ;
- l‘autre, obscure, qu‘aucun rayon issu de S n‘atteint : c‘est l‘ombre propre.
Derrière le corps opaque C, se trouve un espace qui ne reçoit pas de lumière venue de S. Ce volume est
limité par un tronc de cône s‘appuyant sur le contour qui sépare sur l‘objet opaque les zones
d‘éclairement et d‘ombre propre. Il est appelé cône d‘ombre de C.
Sur l‘écran E, on distingue deux régions :
- l‘une, éclairée, qui reçoit directement la lumière de la source ;
- l‘autre, obscure, qui fait partie du cône d‘ombre de C ; c‘est l‘ombre portée par C sur l‘écran E ; ses
contours sont nets.

III.2.b- Cas d’une source lumineuse étendue


Soit la source lumineuse étendue S‘ éclairant le corps opaque C interposé entre elle et l‘écran E.
Le corps C présente une zone d‘ombre et une zone de pénombre.
On distingue, comme dans le cas précédent, une zone d‘ombre ponce sur l‘écran, mais ses contours ne
sont pas nets.

Considérons deux points lumineux extrêmes S‘1 et S‘2 de la source S‘ et deux points A et B de l‘écran
E. Le point A reçoit là lumière émise par S‘ 1 mais pas celle émise par S‘2. Le point B ne reçoit ni la
lumière émise par S‘2 ni celle émise par S‘1. A est dans la pénombre portée par C, B est est dans
l‘ombre portée par C. Enfin, au lieu de lignes nettes entre les zones éclairées et les zones d‘ombre, on
remarque des zones dégradées où l‘éclairement augmente peu à peu de la zone d‘ombre à la zone
totalement éclairée.

III.3- La chambre noire : Notion d’image


Une chambre noire est constituée par une boîte à parois minces,
dont l‘une des faces est percée d‘une petite ouverture(pas trop
petite cependant, sinon il y a diffraction de la lumière), la face
opposée étant un écran translucide. Un tel dispositif donne d‘un
objet lumineux AB une image A‘B‘ réduite et renversée.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 193
III.4- Explication du phénomène de l’éclipse

III.4.a- Eclipse de Lune

Lorsque la Lune passe dans le cône d‘ombre de la Terre, l‘ombre portée de la Terre masque une région
plus ou moins grande de la Lune. Cette région de la Lune n‘est plus visible de la Terre.
Lorsque la Lune est complètement masquée par l‘ombre portée de la Terre, elle n‘est plus visible de la
Terre : il y a éclipse de Lune (fig. a)

Fig. a
Deux positions de la Lune au cours d’une éclipse de Lune: 1 au début de l’éclipse, 2 éclipse totale.

• Cette situation ne peut se produire qu‘à la pleine Lune. Cependant, il n‘y a pas d‘éclipse à chaque pleine
Lune car la Lune peut passer au- dessus ou, au-dessous, du cône d‘ombre de la Terre.

III.4.b- Eclipse de Soleil

Vu de la Terre, le Soleil, comme la Lune, peut être masqué. Sur la Terre, dans la région de l‘ombre
portée de la Lune, le Soleil n‘est plus visible, c‘est la Lune qui nous cache le Soleil.

Fig. b
Position du Soleil, de la Terre et de la Lune lors d’une éclipse de Soleil.

Une éclipse de Soleil ne peut se produire qu‘à la nouvelle Lune. Un observateur terrestre, placé dans la
région de l‘ombre portée de la Lune, ne voit plus le disque solaire (fig. b). L‘éclipse est visible d‘une
toute petite région de la Terre et elle ne dure que quelques minutes au plus.

Les éclipses s‘expliquent par les positions relatives des astres les uns par rapport aux autres

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 194
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : OPTIQUE Chapitre : Propagation rectiligne de la lumière

1) Une tige verticale de 1,60 m de longueur est placée au soleil ; son ombre portée sur le sol horizontal
mesure 1,20 m. On demande quelle est la hauteur d'un arbre qui, dans les mêmes conditions, a une
ombre portée dont la longueur est 18 m.

réponse : 24 m

a) Enoncé :
A l‘aide d‘une bougie allumée, classer en corps translucides, transparents ou opaques les corps
désignés ci-après : carton ; feuille de papier-calque ; planche de bois ; air ; plaque en fer et verre
dépoli.
b) Correction : La feuille de papier-calque est translucide.
La planche de bois, le carton et la plaque en fer sont opaques.

Un disque lumineux de 1 cm de diamètre, un disque opaque de 11 cm de diamètre et un écran sont


placés dans des plans parallèles entre eux et perpendiculaires à la droite joignant leur centre.
Sachant que la distance de l'écran à la source lumineuse est égale à 3 m, celle de l'écran à l'objet
éclairé est de 2 m, indiquer la forme et calculer les dimensions de l'ombre portée et la pénombre sur
l'écran..

réponse : l'ombre portée est un cercle de 15,5 cm de rayon ; et la pénombre est une couronne dont le
rayon mesure 1 5,5 cm et 17,5 cm.

a) Citer deux applications pratiques qui utilisent le principe de la propagation rectiligne de la


lumière.
b) Donner deux propriétés que doivent posséder les milieux matériels afin que la lumière s‘y
propage de manière rectiligne.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 195
4P8 REFLEXION ET REFRACTION DE LA LUMIERE Durée : 4h Classe : 4ème

A-Activités préparatoires
- Chercher les rôles que peut jouer un miroir.
- Expliquer la formation des mirages observés sur la route à midi lorsqu‘il fait chaud.
- Chercher la signification des mots : réflexion, réfraction, diffraction et diffusion.

B-Prérequis
- Sources lumineuses et miroir.
- Principe de la propagation rectiligne de la lumière.
- Angles
- Droites perpendiculaires ou parallèles.

C- Concepts-clés et contenus
 Réflexion  Rayon incident, normale, rayon réfléchi
 Miroir plan  Réfraction
 Objet réel  Rayon réfringent
 Image virtuelle  Lois de descartes pour la réflexion
 Plan d‘incidence  Rayon réfracté
 Point d‘incidence  Angle de réfraction
 Réfraction

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P8-01 – Distinguer réflexion diffuse, réflexion spéculaire et la réfraction.


4P7-02 – Tracer la marche d‘un rayon lumineux qui subit une réflexion spéculaire.
4P7-03- Construire l‘image d‘un objet donnée par un miroir plan.
4P7-04- Donner les caractéristiques de l‘image d‘un objet réel donnée par un miroir plan.
4P7-05- Appliquer la réflexion et la réfraction dans la vie courante.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 196
E - PLAN DE LA LEÇON

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


05 H
20min I- La réflexion de la lumière Exploitation des activités X X 4P7-01
I.1- Mise en évidence préparatoires
I.2- Réflexion diffuse et réflexion
spéculaire Expériences : Réflexion sur
I.3- Définitions un miroir plan et réflexion
sur un mur

30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir Guide


d’exercices
20min II- Les lois de Descartes pour la X X
réflexion 4P7-02
II.1- Expériences Expériences ou
II.2-Enoncé des lois exploitations de
documents.

30 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche


Evaluation
30min III- Image d’un objet dans un
miroir plan 4P7-03
III.1- Expérience des deux bougies Expérience X X
III.2- Construction de l’image. ou description de
l‘expérience.

60 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche


Evaluation
15min IV. Réfraction de la lumière
IV.1- Mise en évidence Expérience 4P7-04
IV.2- Définitions X X

10min V. Applications Explication du mode de 4P7-05


fonctionnement d‘objets

60 min EVALUATION X X Voir fiche


Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 197
F Ŕ DEROULEMENT POSSIBLE DE LA LEÇON

I- La réflexion de la lumière

I.1- Expérience

On observe avec un Kit optique la réflexion d‘un rayon lumineux qui rencontre un miroir plan.
On compare l‘angle incident et l‘angle réfléchi. On envoie sur la glace un pinceau lumineux dont la trace
sur le demi-cercle est représenté par SI. Le rayon SI rencontre le miroir au point I, puis est renvoyé
dans une direction différente de celle d‘arrivée. La trace du rayon renvoyé est représentée par IR.
Ce phénomène de renvoi de la lumière par une surface plane et polie dans une direction privilégiée
s‘appelle réflexion de la lumière.

Si le matériel manque, on peut réaliser un TP-cours ou une exploitation de document pour découvrir
avec les élèves les lois de Descartes pour la réflexion.

I.2-Définitions

SI est le rayon incident.


IR est le rayon réfléchi.
IN est la normale à la surface réfléchissante.

L‘angle i formé par la normale IN et le rayon incident SI est l’angle d’incidence.


L‘angle r formé par la normale IN et le rayon réfléchi IR est : l’angle de réflexion.
Le plan formé par le rayon incident SI et la normale IN est le plan d’incidence (ici, c‘est le plan du
demi-cercle.)

I.3-Faits observés

Expérimentalement, on observe les faits suivants :


- Le rayon incident SI, le rayon réfléchi IR et la normale IN sont dans un même plan (ici, le plan du
demi-cercle).
- Quel que soit le rayon incident, les angles d‘incidence et de réflexion sont égaux.
- Si le rayon incident SI est confondu avec la normale IN, il est renvoyé dans même direction.
Autrement dit, si i = 0, r = 0.
- Si l‘angle d‘incidence i est différent de 0, les rayons incident et réfléchi sont de part et d‘autre de la
normale IN.

I.4-Les lois de la réflexion ou lois de Descartes


Les lois de la réflexion, encore appelées lois de Descartes sont les suivantes :

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 198
 Le rayon réfléchi est contenu dans le plan d‗incidence.
 L‘angle d ‗incidence est égal à l‘angle de réflexion : i = r.

II- Réflexion diffuse et réflexion spéculaire

II.1- Réflexion diffuse

La réflexion est le changement de direction de la lumière lorsqu’elle rencontre un obstacle.

Si la réflexion se fait dans plusieurs directions : on a une réflexion diffuse (avec les surfaces non
lisses : figure a)

Figure a : Un mur éclairé par un faisceau


lumineux

II.2- Réflexion spéculaire


La réflexion est le changement de direction de la lumière lorsqu’elle rencontre un obstacle.

Si la réflexion se fait dans une direction particulière : on a une réflexion spéculaire (avec les
surfaces lisses ou miroir : figure b)

Figure b : Un miroir éclairé par un faisceau


lumineux

III- Image d’un objet donnée par un miroir plan

III.1- Le miroir plan


On appelle miroir plan toute surface plane réfléchissante. Une vitre bien plane, la
surface d‘un liquide au repos, une plaque de métal poli constituent des miroirs
plans.
On représente un miroir plan par la trace de son plan normal au plan de la figure,
le côté non réfléchissant étant hachuré.

Remarque : Le pouvoir réflecteur d‘un miroir est sa capacité à renvoyer


totalement ou partiellement la lumière qu‘il reçoit.
Pour augmenter le pouvoir réflecteur des vitres, on met sur l‘une des faces une
fine couche d‘argent ou d‘étain.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 199
III.2- Expérience des deux bougies

Deux bougies identiques, B allumée et B‘ non


allumée, sont placées symétriquement par
rapport au plan d‘une vitre verticale (OB =
OB‘).
L‘observateur qui regarde à travers la vitre a
l‘impression que la bougie B‘ est allumée,
alors qu‘en réalité elle ne l‘est pas.
Cette illusion vient du fait que l‘image de la
bougie allumée coïncide avec la bougie non
allumée.
La bougie B est un objet réel. En revanche,
son image B‘ n‘a pas d‘existence réelle. On ne
peut pas la toucher.
Un pinceau lumineux issu d‘un point A de la flamme, après réflexion sur le miroir, semble provenir d‘un
point A‘ image de A à travers la vitre. L‘ensemble des points de la flamme donne une image de la
flamme qui est visible par l‘observateur.
Cette image est virtuelle.

III.3- Conclusion

Un miroir plan donne d’un objet réel une image virtuelle, symétrique de l'objet par rapport au
miroir.

IV- Réfraction

IV.1- Expérience du "bâton brisé"

On plonge une baguette de verre dans un cristallisoir contenant de l‘eau du robinet.

Observation : la baguette semble être brisée au niveau de la surface de séparation de l‘eau et de l‘air :
Ceci s‘explique par le phénomène de la réfraction de la lumière.

IV.2- Définitions

 La réfraction de la lumière est un phénomène par lequel la lumière change de direction en


passant d'un milieu à un autre.
 La surface de séparation de deux milieux homogènes est appelée dioptre.
 Le point de contact entre le rayon incident et la surface de séparation est le point incident
(I).
 La droite perpendiculaire au dioptre au point incident est la normale (N).
 L’angle d’incidence (i1) est l‘angle formé par le rayon incident et la normale (N).

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 200
 L’angle réfracté (i2) est l‘angle formé par le rayon réfracté et la normale (N).

V-Applications
- Observations d‘images avec les miroirs : glace et rétroviseur par exemple.
- Les allumes-cigarettes et les fourneaux solaires fonctionnent selon le principe de la réflexion.

Allume-cigarettes Fourneau solaire


 Prisme à réflexion totale

On l'utilise pour orienter la


lumière.

 Fontaines lumineuses
La lumière est piégée par réflexion totale dans
le tube du jet d'eau et à la limite les gouttes
d'eau qui se dispersent à la sortie sont
vivement éclairées.

La lumière est piégée dans des fibres optiques


par réflexion totale .On observe aux
extrémités supérieures des fibres optiques
des lumières de couleurs variées.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 201
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 202
3P1 LES LENTILLES MINCES Durée : 04 H Classe : 3ème

A-Activités préparatoires

- Quel est le nom de l‘élément principal des verres correcteurs et des loupes ?
- A quoi sert une loupe ?

B-Prérequis

- Sources lumineuses
- Milieu transparent
- Principe de la chambre noire
- Propagation rectiligne de la lumière
- Notions de géométrie (dont la symétrie)

C- Concepts-clés et contenus

 Lentilles minces  Foyers


 Image  Axes optiques
 Objet  Centre optique
 Lentilles convergentes  Images réelles, images virtuelles
 Lentilles divergentes  Caractéristiques des images

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

3P1-01 – Distinguer expérimentalement ou par sa forme une lentille convergente d‘une lentille
divergente.
3P1-02 – Déterminer expérimentalement les caractéristiques d‘une lentille (centre optique, axe
optique, les foyers principaux, distances focales)
3P1-03 – Construire l‘image d‘un objet réel donnée par une lentille convergente.
3P1-04 – Donner les caractéristiques de l‘image d‘un objet réel donnée par une lentille. (Nature,
sens, position et agrandissement)
3P1-05 – Déterminer à partir d‘une construction les caractéristiques de l‘image donnée par une
lentille divergente.
3P1-06 – Déterminer expérimentalement le foyer d‘une lentille convergente et d‘estimer sa
distance focale.
3P1-07 – Positionner une lentille par rapport un objet pour obtenir une image nette sur un écran.
3P1-08 – Donner quelques applications des lentilles dans la vie courante.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 203
E Ŕ Plan de la leçon
DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS
06 H
I- Définition et types de
15 min lentilles minces Exploitation des activités 3P1-01
I.1- Définition préparatoires
Observations de lentilles X X
I.2- Les types de lentilles
Expériences ou
I.2.1- Lentille à bords minces ou Observations de faisceaux Placer une lentille
convergente lumineux qui traversent quelques centimètres
I.2.2- Lentille à bords épais ou une lentille devant un objet : Si elle
divergente Expériences avec le le ―grossit‖, c‘est une
kitoptic. lentille convergente.
Représentation du centre Si elle le ―rétrécit‖, c‘est
optique, de l’axe et des une lentille divergente.
foyers.
3P1-02

10 min EVALUATION Correction d’exercices X X Guide d’exercices


30 min II- Caractéristiques d’une 3P1-03
lentille 3P1-04
X X 3P1-05
II.1- Centre optique
X X 3P1-06
II.2- Axe optique X X
II.3- Foyers

II.4- Distance focale et vergence


15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Guide d’exercices
30 min III- Image d’un objet
III.1- Expérience 3P1-07
III.2- Règles de construction de X X
l‘image X X
III.3- Construction de l‘image X X

15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Guide d’exercices


30 min IV- Applications
IV.1. L‘œil et ses défauts optiques-
les verres correcteurs X X
X X
IV.2- Les loupes
X X
IV.3- L‘appareil photographique

15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Guide d’exercices

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 204
E-Déroulement possible de la leçon

I. Classification des lentilles minces


I.1- Lentilles à bords minces
Une lentille est un milieu transparent limité par deux surfaces dont l‘une au moins est sphérique.

biconvexe plan convexe ménisque convergent symbole

Elles transforment un faisceau lumineux parallèle en un faisceau lumineux convergent

Les lentilles minces à bords minces sont des lentilles minces convergentes elles font converger la
lumière.
I.2- Lentilles minces à bords épais

biconcave plan concave ménisque divergent symbole

Elles transforment un faisceau lumineux parallèle en un faisceau lumineux divergent.

Les lentilles minces à bords épais sont des lentilles divergentes. Elles font diverger la lumière.

II- Caractéristique d’une lentille

II.1- Centre optique

Tout rayon lumineux passant par le centre optique (O) d‘une lentille, traverse la lentille sans être
dévié.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 205
II.2-Axe optique

L‘axe optique est la perpendiculaire à la lentille en son centre optique.

II.3.Foyers

II.3.a.Foyer image d’une lentille

Tout rayon lumineux incident parallèle à l‘axe optique principal d‘une lentille convergente émerge en
passant par un point F de l‘axe optique. F‘ est le foyer image principal.

- Lentille convergente - Lentille divergente

II.3.b.Foyer objet d’une lentille

Tout rayon lumineux incident passant par unpoint F de l‘axe optique principal d‘une lentille convergente
émrge parallèlement à l‘axe optique. F est le foyer objet principal de la lentille.

- Lentille convergente - Lentille divergente

II.4. Distance focale et vergence

On repére le système en prenant le centre optique O comme origine et l‘axe optique est orienté dans
le sens de propagation des rayons lumineux incidents.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 206
La distance focale ( f ) est la distance algébrique entre O et F‘ .

1
La vergence ( v ) est l‘inverse de la distance focale v =
f
Elle s‘exprime en dioptrie (δ)

III-L’image d’un objet


III.1- Expérience
On réalise l‘image d‘un objet ( une fente à la forme d‘un F ) par rapport à une lentille convergente avec
un banc optique

On observe que :
•Lorsque la distance (d) entre l‘objet et la lentille est supérieure à 2f ; l‘image est renversée, réelle et
plus petite que l‘objet.
•Lorsque 2f > d > f, l‘image est renversée, réelle et plus grande que l‘objet.
•Lorsque d < f, l‘image es droite, virtuelle et agrandie

III.2- Les règles de construction de l‘image

 Tout rayon lumineux passant par le centre optique ( O ) d’une lentille ,traverse la lentille
sans être dévier.

 Tout rayon lumineux incident parallèle à l’axe optique principal d’une lentille convergente
(ou lentille divergente ) émerge en passant par le (ou semblant provenir du) foyer image
F’.

 Tout rayon lumineux incident passant ( ou semblant passer ) par le foyer principal objet
F d’une lentille émrge parallèlement à l’axe optique principal .

III.3- Construction de l’image

1e cas : l’image d’un objet réel par une lentille convergente avec d> 2f

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 207
d est la distance entre l’objet et la lentille.

Soient AB la dimension de l‘objet et A‘B‘ la dimension de l‘image

A’B’
G = G est l’agrandissement.
AB

2e cas : l’image d’un objet réel par une lentille divergente

L’image d’un objet réel obtenue avec une lentille divergente est droite, virtuelle et rétrécie.

IV. Applications
IV.1- L’œil et ses défauts optiques- les verres correcteurs

IV.1.a- L’œil normal

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 208
Lorsque nous observons un objet très éloigné, les
rayons lumineux issus de cette source secondaire
traversent le cristallin et convergent sur la rétine.
Nous observons alors une image nette.

Si l‘objet se rapproche de nous, son image doit


encore se former sur la rétine.
Le cristallin devient plus convergent, plus bombé. Nous disons que l‘oeil accommode. Les possibilités
d‘accommodation diminuent avec l‘âge, c‘est la presbytie.

IV.1.b- L’oeil myope


L‘oeil myope est trop convergent et l‘image d‘un
objet éloigné se forme en avant de la rétine.
Cette anomalie est corrigée avec une lentille
divergente qui va «ouvrir» le faisceau lumineux
émergent. L‘ensemble oeil-lentille possède alors
une convergence telle que l‘image d‘un objet
éloigné se forme, sans accommodation, sur la
rétine.

IV.1.c- L’oeil hypermétrope


L‘oeil hypermétrope n‘est pas assez convergent et
l‘image d‘un objet éloigné se forme en arrière de la
rétine. Si l‘œil accommode, l‘image peut être
ramenée sur la rétine.
Cette anomalie est corrigée à l‘aide d‘une lentille
convergente qui «rabat» davantage les rayons
lumineux.
L‘ensemble oeil-lentille devient alors plus convergent et l‘image d‘un objet éloigné se forme, sans
accommodation, sur la rétine.

Une lentille convergente placée devant un objet diffusant en donne une image qui est toujours visible à
l‘oeil nu. Cette image peut parfois être recueillie sur un écran. Dans ce cas l‘image est renversée. Les
lentilles permettent de corriger certaines anomalies de l‘œil.

IV.2-LA DISTANΠMINIMALE DE VISION DISTINCTE


Une expérience immédiate
Quelle est la distance la plus courte pour laquelle un objet est vu avec netteté ?
Prenons ce document à bout de bras et rapprochons-le lentement de ros yeux en
fixant l‘image ci-contre. A partir dune certaine distance (10 à 15 cm), cette image
devient floue.
Nous avons alors atteint la distance minimale de vision distincte.

IV.3- Les Loupes

Les loupes sont faites par des lentilles convergentes. On place les objets entre le foyer objet et la
lentilles . Si la lentille est utilisée comme loupe, l‘image est droite mais elle ne peut pas être recueillie
sur un écran.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 209
Exp : 10 min
Fiche LENTILLES MINCES Durée : 3ème
T.P. N° 1 Expl : 5 min

Objectif : Observer une image virtuelle d'un objet réel en utilisant une lentille convergente.

Montage expérimental
Matériel
 Un banc d'optique complet.

Schéma

Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation

- Approcher la lentille de l'objet, à


une distance inférieure à sa distance
focale.
Aucune image réelle ne forme à droite de la lentille en
Que constate-t-on ? déplaçant l'écran dans cette zone;

- Enlever l'écran et placer l'œil dans


la position indiquée sur le schéma. On observe une image virtuelle, droite, agrandi.
Observer l'image à travers la lentille.
- Décrire son apparence. Conclusion : Une image virtuelle ne peut se former sur un
écran mais elle est vue par l'œil.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 210
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 2 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min

Objectifs : - Rechercher une image nette d'un objet sur un écran


- Déterminer une valeur approchée de la distance focale d'une lentille convergente.

Montage expérimental

Matériel
 Un banc d'optique complet.

Schéma

Mode opératoire
Protocole expérimental
Exploitation
-Placer l'objet loin (50 cm) la lentille et
rechercher une image nette sur l'écran.

- Noter la position de l'écran par rapport à la


lentille, la distance obtenue sera une bonne
- distance écran-lentille EL = ....
approche de la distance focale.
- on trouve f ≈ ...
- Rapprocher la lentille de l'objet sans modifier
la distance objet-écran et rechercher une image
Conclusion : Le diaphragme permet de
sur l'écran.
sélectionner les rayons cheminant au voisinage
Comment est-elle modifiée ?
de l'axe optique ; par ailleurs, l'objet étant de
Paraît-elle bien nette ?
petites dimensions, les rayons lumineux qui en
sont issus arrivent sur la lentille en restant très
- Placer un diaphragme d'ouverture
peu inclinés par rapport à l'axe optique.
1 cm environ contre la lentille.
Ces deux conditions réunies s'appellent
Comment se modifie l'aspect de l'écran ?
conditions de GAUSS, elles permettent d'obtenir
de bonnes images.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 211
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 3 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min

Objectif : former une image réelle et droite d'un objet virtuel ou virtuel en utilisant une lentille
convergente
Montage expérimental
Matériel
 Un banc d'optique complet.
Schémas

Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation

- Disposer la lentille L1 (peu


convergente) de manière à former une h = ....
image assez grande sur l'écran dont
on notera la position. Mesurer la
hauteur h de cette image.

- Placer la seconde lentille L2 entre la


lentille L1 et l'écran. On constate la disparition de l'image.
Que constate-t-on ?
h' = ....

- déplacer l'écran pour retrouver une


Conclusion : Une lentille convergente donne :
nouvelle image. Mesurer la hauteur h
- d'un objet réel une image réelle renversée
de cette image. Mesurer la nouvelle
si l'objet est placé à une distance supérieure
hauteur h' de l'image.
à la distance focale. Elle donne une image
virtuelle et droite dans le cas contraire ;
Est-elle droite ? (dans le même sens
de l'objet) ou renversée (en sens
- d'un objet virtuel une image réelle et
inverse de l'objet) ?
droite.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 212
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 4 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min

Objectif : Observer une image virtuelle d'un objet réel en utilisant une lentille divergente.

Montage expérimental
Matériel
 Un banc d'optique complet.

Schéma

Mode opératoire
Exploitation
Protocole expérimental
- Placer sur le banc d'optique, une lentille
divergente diaphragmée à 10 cm environ de la
l'objet.

- déplacer l'écran de manière à constater


l'impossibilité de former une image réelle.

Conclusion : Une lentille divergente donne


- Enlever l'écran et placer l'œil dans le
toujours une image virtuelle d'un objet réel.
prolongement de l'axe optique de la lentille.
Décrire l'image formée.
- Eloigner la lentille de l'objet et reprendre les
mêmes observations.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 213
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 5 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min

Objectif : déterminer une valeur approchée de la distance focale d'une lentille convergente.

Montage expérimental
Matériel
 Un banc d'optique complet.

Schéma

Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation

- Placer un petit miroir derrière la


lentille étudiée. Bien que la distance
du miroir à la lentille n'intervienne pas
sur le résultat, il est commode de
plaquer l'une contre l'autre les deux
montures.

- Déplacer l'objet jusqu'à ce que l'on


observe une image nette de la lettre
lumineuse servant d'objet sur la f' = ....
plaque dans laquelle est coupée la
lettre.

-Déduire de cette expérience une


valeur approchée de la distance focale
f' de la lentille.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 214
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 6 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min

Objectif : Déterminer la distance focale d'une lentille mince convergente.


Montage expérimental
Matériel
 Un banc d'optique complet.
Schéma

— —
On mesure OA = p et OA' = p' quand l'image est nette
Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation

- La lentille est placée dans une position déterminée 1 1


-Représenter le graphe = g( )
— — —
AO puis déplacer l'écran pour obtenir une image OA' OA
nette.
On effectue plusieurs mesures consignées dans le En déduire la vergence C et la distance
tableau suivant. focale f' de la lentille.
Compléter le tableau en prenant comme sens positif
de l'axe optique le sens de propagation de la lumière.

On évitera de se trouver près des situations limites,


c'est à dire objet près du foyer ou objet très loin de
la lentille.


AO (cm)

OA' (cm)

OA (cm)

OA' (cm)
1

OA
1

OA'

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 215
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : OPTIQUE Chapitre : Lentilles minces

Recopiez les phrases en complétant à l'aide des mots : convergente, divergente, focale, foyer.
On regarde un texte imprimé à travers une lentille.
Le texte apparaît plus grand si la lentille est ......................... .
Le texte apparaît plus petit si la lentille est ......................... .
Le point où l'on obtient l'image du soleil à travers une lentille convergente est appelé .........................
La distance ......................... est la distance entre la lentille et le foyer.

a) Quels sont les deux types de lentilles ? Pour chacun des types, dessiner un exemple et donner son
nom.
b) Quel est le type de lentille qui "rabat" vers l'axe optique le faisceau incident ? Comment s'appelle
celui qui "ouvre" le faisceau incident ?

a) Qu'est-ce qu'une lentille convergente ? Comment la symbolise-t-on ?


b) Comment appelle-t-on l'axe de symétrie d'une lentille ?
c) En quel point l'axe optique principal d'une lentille converge la lumière venant du Soleil ?

Recopiez le texte ci-dessous après avoir choisi la bonne réponse parmi les propositions faites.
L'image formée sur un écran d'un paysage une par une lentille convergente est :

1) de même sens que / de sens contraire à l'objet.


2) de mêmes couleurs / en noir et blanc / de couleurs différentes de celles de l'objet.
3) de grandeur différente que celle de l'objet / toujours de même grandeur que l'objet.
4) du même côté que l'objet par rapport à la lentille / situé de l'autre côté de la lentille.

Selon la légende, Archimède pendant le siège de Syracuse aurait incendié plusieurs bâteaux en
faisant converger des rayons solaires sur leurs coques. Comme lui, pouvez-vous faire brûler un morceau
de papier en utilisant les rayons de Soleil et une lentille convergente ?
1) Schématisez votre expérience.
2) Que mesure la distance qui sépare la lentille du papier lorsque celui-ci noircit ?

Reliez le défaut de l'œil à la lentille qui permet sa correction.

œil myope   lentille convergente


œil hypermétrope   lentille divergente
œil presbyte 

Les yeux des personnes hypermétropes apparaissent grossis au travers de leurs lunettes. Expliquez
pourquoi.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 216
Un myope a sa vue corrigée par un verre divergent de -2,5 . Calculer la distance minimale de sa
vision distincte.

Nous essayons d'obtenir sur l'écran l'image d'une bougie située à 7 cm d'une lentille convergente.
Quelle que soit la position de l'écran, nous ne parvenons pas à obtenir cette image. Expliquez pourquoi.

On réalise l'image d'un objet par une lentille convergente.


Le tableau ci-dessous indique les données et résultats des différents mesures

h' p'
p (cm) p' (cm) h (cm) h' (cm) h p
p = distance objet-lentille 60 300 3 15 5 5
p'= distance lentille-image 80 100 3 3,7 1,2
h = hauteur de l'objet 100 60 3 1,8 1,2
h'= hauteur de l'image 150 30 3 0,6

1) Faites un schéma de l'expérience.


2) Recopiez et ccompléter le tableau ci-dessous.
3) On appelle grandissementle rapport entre la hauteur de l'image et celle de l'objet.
En utilisant le résultat de la question 2), trouvez une méthode pour calculer le grandissement.

Un objet lumineux AB de 2 cm de hauteur est placé perpendiculairement à l'axe optique principal


d'une lentille convergente de centre optique O et de distance focale +4 cm. Le point A est sur l'axe
principal à 6 cm de O.
1) Construire l'image A'B' de AB donnée par la lentille.
2) Donner les caractéristiques de l'image A'B'.
3) Déterminer graphiquement la grandeur de l'image et calculer le grandissement.

Un objet lumineux AB de 2 cm de hauteur est placé perpendiculairement à l'axe optique principal


d'une lentille divergente de centre optique O et de distance focale -5 cm. Le point A est sur l'axe
principal à 6 cm de O.
1) Construire l'image A'B' de AB donnée par la lentille.
2) Donner les caractéristiques de l'image A'B'.

- Quelles sont la nature, la distance focale et la vergence de la lentille L ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 217
- Construire l'image de l'objet AB.

Comment représente-t-on sur un schéma une lentille convergente, une lentille divergente ?

Comment distingue-t-on par le toucher ces deux types de lentilles ?

Sur la monture d'une lentille on lit : + 8  :


- De quel type de lentille s'agit-il ?
- Que signifie +8  ?
- Quelle est la distance focale de cette lentille ?

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 218
3P2 DISPERSION DE LA LUMIERE Durée : 2 h Classe : 3ème

A-Activités préparatoires

- Chercher le rôle et la forme d‘un prisme.

- Expliquer la couleur des objets.


- Donner la signification de lumière polychromatique.

B-Prérequis

- Réflexion et réfraction de la lumière.

- Récepteur de lumière.

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

3P2-01Ŕ Donner l‘ordre de dispersion de la lumière blanche.


3P2-02- Lier la couleur d‘un objet à la lumière qui l‘éclaire.
3P2-03- Expliquer qualitativement la formation de l‘arc en ciel.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 219
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02 H
20min I- Phénomène de dispersion

I.1- Expérience - Expériences ou X X 3P2-01


observations de
I.2- Conclusion photographies. X X
- Exploitation des activités
préparatoires.

10 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation


20min II- Spectre de la lumière - Observation de spectres 3P2-01
II.1- Définition du spectre X X
II.2- Lumière polychromatique X X
et Lumière monochromatique 3P2-02
II.3- Recomposition de la - Expérience
lumière

10 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation


20min III- Applications
III.1- Formation de l‘arc-en-ciel - Explications X X 3P2-03
III.2- La couleur d‘un objet

10 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 220
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I . Phénomène de dispersion

I.1. Expériences
 Première expérience
On met un miroir plan dans un cuve contenant de l‘eau du robinet . On incline le miroir d‘un angle de
45° par rapport l‘horizontale . On expose le systéme au soleil .La lumière réflêchie par la partie
immergée du miroir est receuillie sur un écran.

On observe une bande colorée rappelant l’arc-en-ciel.

 Deuxième expérience
On fait passer un pinçeau lumineux à travers un prisme . la lumière émergante est receuillie sur un

écran.

On observe une bande colorée rappelant l‘arc-en-ciel .

I.2- Conclusion
La lumière blanche est décomposée en plusieurs lumières colorées appelées les radiations.
Ce phénomène est appelé la dispersion de la lumière blanche.

II. Spectre de la lumière

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 221
II.1. Définition du spectre
On appelle spectre d‘une lumière, l‘ensemble des radiations qui compose cette lumière.
Les couleurs du spectre de la lumière blanche sont dans l‘ordre suivant :
Violet- Indigo – Bleu -Vert – Jaune – Orange – Rouge

Remarques

Le spectre de la lumière blanche est continu parce que toutes les radiations visibles sont
représentées.
Lorsque le spectre manque une ou plusieurs radiations, il est discontinu.

II. 2- Lumière polychromatique et Lumière monochromatique

Une lumière composée de plusieurs radiations est polychromatique.


Exemple : La lumière blanche
Une lumière composée d‘une seule radiation est monochromatique.
Exemple : la lumière rouge

II. 3 - synthèse de la lumière blanche

Le disque de Newton (*) est un disque sur lequel on e dessiné plusieurs séries de sept secteurs
angulaires égaux.
Les sept premiers secteurs sont coloriés en rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Les
secteurs suivants sont coloriés de la même façon et dans le même ordre.
Un système quelconque (manuel ou a moteur) permet de faire tourner très rapidement le disque.

Observation : Lorsqu‘on fait tourner le disque, sa surface paraît blanche.


Explication : Le passage de chaque couleur devant l‘oeil étant rapide, les différentes couleurs se
mélangent en donnant du blanc. On réalise ainsi la synthèse de la lumière blanche par addition des
sept couleurs de l‘arc-en-ciel.

(*) Newton, savant anglais (1642-1727). Il étudia entre autres les lois de la gravitation universelle,
la mécanique céleste, la nature de la lumière blanche.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 222
III. Applications

III 1. Formation de l’arc-en-ciel


L‘arc-en-ciel s‘explique par une double
réfraction et une réflexion totale de la lumière
du soleil par les gouttes d‘eau de la pluie.

Pour observer l‘arc-en-ciel, il faut avoir le Soleil


dans le dos.

III.2-La couleur d‘un objet

La couleur d‘un objet dépend de la lumière qui l‘éclaire .Elle résulte de la composition des radiations
qu‘il diffuse ou réfléchit.
Exemples :
 Les plantes vertes absorbent toutes les radiations de la lumière blanche sauf la radiation
verte.
 Un objet rouge absorbe toutes les radiations de la lumière blanche sauf la radiation rouge.
 Un objet noir absorbe toutes les radiations de la lumière blanche.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 223
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : Optique Chapitre : Dispersion de la lumière

Compléter :

La lumière blanche est décomposée par la traversée d‘un prisme de verre : c‘est le phénomène de
…………………………………………………… de la lumière.

Le spectre obtenu est …………………………………………………… et montre que la lumière blanche est formée
d‘une infinité de lumières ……………………………………………………

L‘ensemble des lumières obtenues constitue le spectre ……………………………………………………

Des définitions
Chercher la signification des mots de la liste suivante :
Lumière polychromatique
Lumière monochromatique
Lumière noire
Radiation IR
Radiation UV

Le disque de Newton est constitué de secteurs de couleurs différentes.

1) Citez les couleurs que vous distinguez.


2) Comparez leur nombre aux couleurs de l‘arc-en-ciel.
3) Vous éclairez le disque avec une lampe à incandescence. Vous faites tourner le disque à grande
vitesse (grâce â un moteur électrique). De quelle couleur apparaît-il ?
4) Expliquez pour quelles raisons l‘oeil ne peut distinguer les différentes couleurs.

a) Avec quel système peut-on réaliser la dispersion de la lumière blanche ?


b) Comment appelle-t-on les images colorées obtenues par dispersion de la lumière ?
c) Quelle est la composition de la lumière blanche ? Quelles en sont les couleurs principales ?
d) L‘arc-en-ciel ne comprend-il que sept couleurs ?
e) Peut-on parler de couleur noire ? De couleur blanche ? Pourquoi ?
La lumière du jour est une lumière (couleur) Elle peut être décomposée par un ou un on obtient alors
un continu de monochromes.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 224
Un arc-en-ciel
Un arc-en-ciel est obtenu par la décomposition de la lumière du soleil par les gouttelettes d‘eau de
l‘atmosphère.
Donner, dans l‘ordre, les sept couleurs de l‘arc-en-ciel.

Les radiations
a) Comment appelle-t-on les radiations émises par les corps chauds ?
b) Comment appelle-t-on les radiations provoquant le bronzage de la peau ?

Recopier les affirmations qui sont vraies


Si un objet multicolore est éclairé par une lumière rouge
- tout apparaîtra bleu.
- tout apparaîtra en noir et blanc.
- tout apparaîtra rouge.
- seules les parties rouges apparaîtront rouges et le reste noir.

De toutes les couleurs


Quels sont les deux procédés utilisés pour obtenir toutes les couleurs à partir des couleurs dites
«fondamentales » ?

La couleur des arbres


Expliquer pourquoi le feuillage des arbres verte.

a) Que peut-on remarquer sur le spectre de la lumière représenté ci-dessous ?

b) Quelle est la couleur du filtre placé sur le trajet de la lumière blanche ?

Les trois filtres sont posés sur une feuille blanche. Ils absorbent une partie de la lumière.
Décrivez vos observations.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 225
La toupie de la figure 1 est mise en rotation. La figure 2 représente alors son aspect. Expliquez
ce que vous voyez.

1. Toupie immobile 2. Toupie en train de tourner

Observez la figure ci-dessous à travers un


filtre rouge.

a) Décrivez ce que vous voyez.

b) Faites la même expérience à travers un filtre


vert. Expliquez vos observations.

a) Le mot physique est-il lisible à travers un filtre rouge ? Pourquoi ?

b) Même question pour le mot chimie.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 226
Fiche T.P. Exp : 10 min
N° 1 Déviation et dispersion de la lumière Durée : 3ème
Expl : 5 min

Objectifs :

Montage expérimental
Matériel Schéma

 Kit optique

Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation
- Immobiliser la feuille de papier sur
la table (punaises ou ruban adhésif). Que constate-t-on ?
- Placer la lanterne au bord de la
feuille.
- Tracer le trajet du rayon. Poser le
prisme comme indiqué sur le croquis.
- Tracer la position du prisme et le
trajet des rayons réfléchis et
réfractés.
- Placer perpendiculairement à la
table, sur le trajet du rayon réfracté On constate que le rayon lumineux est élargi, la lumière
une feuille de papier blanc formant est décomposée et la tache présente les couleurs de
écran. l'arc-en-ciel.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 227
Fiche Exp :
T.P. N° 2 Durée :
Expl :

Objectifs :

Montage expérimental
Matériel Schéma

Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation

Un prisme placé sur le trajet d‘un faisceau lumineux le dévie.


Le faisceau subit au moins deux réfractions et on observe
sur un écran un phénomène d‘irisation de même nature que
celui de l‘arc-en-ciel.
Après le prisme, la lumière blanche est remplacée par une
plage composée de bandes de couleur appelée spectre
continu dont les couleurs visibles sont : rouge, orange, jaune,
vert, bleu, indigo, violet. Ce spectre provient de la
décomposition de la lumière blanche par un prisme. La
lumière blanche est composée de différentes ―lumières
colorées‖ appelées radiations lumineuses dont sept sont
visibles (rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, violet).
Après avoir interprété la dispersion de la lumière, le
professeur donnera des explications sur les observations
faites par les élèves (arc-en-ciel, bulles de savon etc.)
Par exemple la formation de l‘arc en ciel.
(voir commentaire du guide 3éme page 22).

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 228
Fiche Exp :
T.P. N° 3 Durée :
Expl :

Objectifs :

Montage expérimental
Matériel Schéma

 Carton rouge
 Crayons de couleur orange
violet
 Petit moteur
 Ciseaux indigo jaune
 Cutter (bleu
foncé)
bleu vert
clair

Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation

Cette leçon peut être préparée par On parlera de l‘arc-en-ciel (couleurs, circonstances
les élèves une semaine avant son d‘apparition), de l‘irisation des taches d‘huile à la surface de
déroulement sous forme d‘un travail à l‘eau éclairée en lumière blanche, des bulles de savon, d‘un
faire à la maison. disque laser etc.
Le professeur procédera de la façon
suivante.
Dicter ce questionnaire aux élèves :
Avez-vous déjà observé l‘arc en ciel ?
A quel moment, dans quelles
circonstances apparaît-il ?
Combien de couleurs comporte-t-il ?
Lesquelles ?
Avez-vous déjà observé à la maison
des faits qui vous rappellent l‘arc en
ciel ?
Donner aux élèves des indications
précises pour leur faire fabriquer le
disque de Newton (les élèves pourront
se regrouper par 4 au maximum).
Le jour de la leçon, exploiter les
résultats du questionnaire et si
possible envisager le déroulement
suivant.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 229
Fiche Exp :
T.P. N° 3 SYNTHESE DE LA LUMIERE BLANCHE Durée :
Expl :

Objectifs :

Montage expérimental
Matériel Schéma

Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation

Réaliser la dispersion de la lumière Après la lentille convergente, le spectre lumineux est


par un prisme et observons le spectre remplacé par de la lumière blanche.
sur écran. La lentille convergente permet de superposer les radiations
Placer une lentille convergente entre lumineuses colorées. C‘est cette superposition qui recrée la
le prisme et l‘écran. Faire observer lumière blanche.
aux élèves que la plage colorée
La lumière blanche composée de plusieurs radiations
devient blanche sur l‘écran.
lumineuses colorées est appelée lumière polychromatique
Utiliser le disque de Newton.
(plusieurs couleurs).
La ―lumière rouge‖ est composée d‘une seule radiation : c‘est
une lumière monochromatique.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 230
3P3 FORCES Durée : 3 H Classe : 3ème

A-Activités préparatoires

B-Prérequis

- caractéristique du poids d‘un corps.


- mouvement
- dynamomètre

C- Concepts-clés et contenus

 Force.  Forces de contact.


 Effets statiques.  Forces localisées, réparties.
 Effets dynamiques.  Condition d‘équilibre.
 Caractéristiques d‘une force.  Forces directement opposées.
 Newton (N).  Réaction d‘un support.
 Représentation d‘une force.  Tension d‘un fil ou d‘un ressort.
 Forces à distance.  Principe des actions réciproques.

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

3P3-01Ŕ Définir une force à partir de ses effets.


3P3-02- Donner l‘unité internationale de l‘intensité d‘une force.
3P3-03- Représenter une force.
3P3-04- Classer les différents types de forces.
3P3-05- Donner les caractéristiques d‘une force.
3P3-06- Donner des exemples de solide en équilibre sous l‘action de deux forces.
3P3-07- Appliquer les conditions nécessaires d‘équilibre d‘un solide soumis à deux forces.
3P3-08- Utiliser le principe des actions réciproques.

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 231
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


06 H
Exemples tirés de Les acquis du chapitre P4 de
15 min I- Notion de force la vie courante la classe de 4ème (Poids-
Relation entre poids et
I.1- Effets d‘une force X X masse) seront complétés
I.2 -Définition d‘une force d‘exemples variés tirés de
I.3 -Différents types de forces l‘environnement de l‘élève.
I.3 - Caractéristiques d‘une force
On précisera, à partir des
effets statiques et
dynamiques, la définition et
les caractéristiques d‘une
force.

On indiquera la méthode de
mesure de l‘intensité de la
force et son unité.
- on s‘en tiendra à l‘unité
internationale de force le
newton (N).

Tout au long de ce chapitre


on veillera à la distinction
entre droite d‘action et sens
d‘une force souvent source
de confusion ; on distinguera
également :

 forces à distance et
forces de contact,

 forces localisées et
forces réparties.

3C3-

10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 232
30 min II- Equilibre d’un solide soumis A partir d‘une étude
à deux forces expérimentale, on dégagera
X X la condition nécessaire
II.1- expérience de l‘anneau X X d‘équilibre d‘un solide soumis
accroché à deux dynamomètres X X à deux forces : les deux
II.2- Exemples forces sont directement
opposées.
On donnera des exemples de
solides en équilibre soumis à
deux forces : ces exemples
permettront d‘introduire la
réaction d‘un support, la
tension d‘un fil ou d‘un
ressort.

15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices
30 min A l‘aide d‘une étude
III- Principe des actions Exemples tirés de expérimentale simple
réciproques la vie courante X X (aimant-amiant, aimant-
X X clou), on introduira le
III.1- Enoncé X X principe des actions
III.2- Applications à la vie réciproques : on en donnera
courante plusieurs exemples
d‘illustration.

15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 233
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Notion de force

I.1- Effets d’une force


Exemple 1 : tir d’un coup franc
Un joueur de l’équipe bénéficiaire tape sur le ballon : l’effet de la force exercée : mise en mouvement du ballon.
Un joueur de l‘équipe adverse dévie le ballon : effet de la force exercée : modification de la
trajectoire du ballon.
Dans les deux cas, la force est capable de créer ou de modifier le mouvement : l’effet est dit
dynamique.

Exemple 2 : solide suspendu à un ressort


A cause de son poids, le solide provoque l‘allongement du ressort.
Dans cet exemple, l‘effet de la force appliquée est de déformer le
ressort.
Dans ce cas, la force est capable d‘équilibrer ou déformer un
système : l’effet est dit statique.

I.2 Définition d’une force


On appelle force toute cause capable de :

- produire ou modifier le mouvement d‘un corps.


- provoquer la déformation d‘un corps.

I.3- différents types de forces

Les forces peuvent être classées selon leurs origines : les muscles, l‘eau, l‘électricité, le magnétisme,
la terre, par exemple. Elles manifestent leurs actions par des effets dynamiques ou statiques.
Exemples :
- poids d‘un corps : force à distance, s‘exerçant sur toutes les parties du corps (force répartie).
- forces électriques et magnétiques : forces à distance, réparties.
- force musculaire : force de contact, localisée.
- tension d‘un fil : force de contact, localisée.
- réaction d‘un support : force de contact, répartie
I.4- Caractéristiques d’une force
Une force est définie par quatre caractéristiques :
- Son point d’application : c‘est l‘endroit où s‘exerce l‘action.
- Sa ligne d’action : c’est la direction selon laquelle elle agit.
- Son sens.
- Son intensité : c’est sa grandeur ; elle s‘exprime en
Newtons (N).
Une force est donc une grandeur vectorielle. Ainsi, le vecteur

F de la figure ci-contre représente l‘action d‘une main qui tire
sur un fil.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 234
II. Equilibre d’un solide soumis à deux forces
II.1- Expérience de l’anneau accroché à deux dynamomètres

A l‘équilibre, les forces qui s‘exercent sur


l‘anneau ont :
- même intensité
- des sens contraires
- de mêmes droites d‘action

 
F1 = -F2

  
Conséquence : F1 + F2 = 0

Ces forces sont dites directement opposées.

Conclusion
On dit qu‘un solide soumis à deux forces directement opposées est en équilibre.

II.2- Condition d’équilibre

II.3- Exemples de forces en équilibre sous l’action de deux forces

Exemple 1 : Le poids d’un corps

Le vecteur poids du solide est vertical et dirigé vers le bas.

Les quatre caractéristiques sont :


— le point d‘application : le centre d‘inertie G du corps,
— la direction : la verticale,
— le sens : vers le bas,
— la norme : le poids P du corps qui se calcule à partir de sa masse m par la formule à connaître
P : poids du corps en newtons (N)
  m : masse du corps en kg
P = mg
g intensité de la pesanteur (en N kg

L‘intensité de la pesanteur varie peu à la surface de la Terre ; il faut retenir la valeur g = 9,8 N.kg-1.

Exemple 2 : La force électrique


Une boule frottée, se charge négativement. Lorsque la boule est soutenue par un fil isolant et placée
au voisinage d‘un bâton portant une charge positive, celle-ci est attirée par le bâton de verre.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 235

La force F e exercée par le bâton de verre sur la boule est une force électrostatique ; c‘est une
force à distance car, cette fois, il n‘y a pas contact entre les deux solides qui interagissent.

ATTENTION : pour chaque force, il faut en principe préciser quel corps est l‘objet qui subit cette
force et quel autre objet crée cette force.

Exemple 3 : La force magnétique

Exemple 4 : La force musculaire

Exemple 5 : La force mécanique



Un engin de manutention pouse une lourde caisse posée sur le sol. La force F est la force exercée
par l‘engin sur la caisse ; c‘est une force de contact car elle s‘applique au point de contact A entre les
deux solides considérés.

La force exercée par l‘engin sur la caisse a les quatre caractéristiques :


— sens : de gauche à droite
— norme : inconnue et dépendant de l‘action exercée par le moteur de l‘engin.
— point d‘application : le point de contact A
— direction : l‘horizontale

Exemple 5: La tension d’un fil

Lorsqu‘un fil est attaché à un solide et tendu, il exerce sur ce solide une force appelée tension du fil

T.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 236
Le point d‘application A est le point d‘attache du fil.
On détermine la tension d‘un fil en un point en supposant celui-ci coupé au point considéré et en
cherchant quelle force il faut appliquer pour que le système reste dans le même état (immobile ou en
mouvement).
A Retenir : La tension d‘un fil est dirigée suivant le fil.

Exemple 6 : Réaction d’un support plan horizontal.

La figure suivante montre la réaction de la table horizontale sur le solide S : elle est normale (c‘est-
à-dire perpendiculaire) à la table.

La réaction de la table horizontale sur le solide S est verticale et dirigée vers le haut (elle empêche

le solide de «pénétrer» dans la table). Le point d‘application de la réaction R passe par son centre de
gravité G.

III- Principe des actions réciproques

III.1- Enoncé

Si corps A exerce sur un corps B une force F , réciproquement le corps B exerce sur le corps
 
A une force F' opposée à F .
Le solide (S) est en équilibre sous l‘action de son poids et d‘une force exercée par le support et
appelée réaction.

III.2 Applications à la vie courante


Equilibre d‘un élève assis sur un banc.
Pour marcher on appuie sur le sol qui réagit en nous propulsant.
En tombant sur un obstacle, un ballon rebondit à cause de la réaction de l‘obstacle.
Recul d‘une arme à feu.

III.3-Etalonnage d’un ressort


Utilisons le dispositif représenté par la figure suivante. Fixons des corps de masses m croissantes au
ressort et, pour chacune d‘elles, repérons la division n en face de laquelle index s‘immobilise (il est
commode d‘utiliser des masses marquées).
L‘allongement a du ressort, qui correspond à la masse m, se lit sur la bande de papier millimétré
entre la position n et la position n0, qui correspond à l‘absence de corps suspendu.
Si les mesures sont soigneusement effectuées, erreur commise sur chaque allongement ne doit pas
excéder 1 mm

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 237
.
A l‘équilibre, dans le repère du laboratoire, le corps
suspendu est soumis à deux forces extérieures son

poids et la tension du ressort, dont les forces P et

T satisfont la relation :

    
P + T = 0 soit P = - T ou P = T.
A l‘équilibre, le module T de la tension du ressort est
égal au module P = mg du poids de la masse m : nous
pouvons donc calculer la valeur de T correspondant à
chaque masse m accrochée.
Rassemblons les résultats dans un tableau suivant :

m en kg 0 0,050 0,100 0,150 0,200 0,250 0,300


T en N 0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
a en mm 0 12 23 35 48 61 72

T a été calculé par la relation T mg en adoptant pour g la valeur 10 N.kg-1.


Les allongements a sont déterminés à 1 mm près. La valeur expérimentale 12 mm signifie
11 mm  a 3 mm.

Traçons la courbe représentative de la


tension en fonction de l‘allongement a du
ressort.
Nous constatons que les points
représentatifs (dont l‘origine O des axes de
coordonnées) sont pratiquement sur une
même droite : cette droite constitue la
courbe représentative de la tension T du
ressort en fonction de son allongement s.
Elle s‘appelle courbe d‘étalonnage du ressort.

T = f(a) est une fonction linéaire.

Soit T = ka

k est une constante caractéristique du ressort appelée raideur du ressort. Autrement dit
la tension du ressort est proportionnelle à son allongement.
T
Unité de la constante de raideur S.I. : k =
a
T s‘exprime en N
a s‘exprime en m
donc k s‘exprime en newton par mètre (symbole : N.m-1).
Dans cet exemple : T = 41 N.m-1.
Remarque : Un ressort étalonné permet de mesurer l‘intensité (ou module) du poids d‘un corps (ou de
toute autre force) : c‘est un dynamomètre.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 238
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : MECANIQUE Chapitre : Force

1 Compléter les phrases suivantes.

 Une force une cause capable de produire un ……………………………………….de modifier un


………………………………………., ou de ………………………………………. un corps.
 La force éolienne est une force ………………………………………..
 La force ………………………………………. exercée par un lutteur sur son adversaire est une force de
contact.
 L‘unité internationale de force est ………………………………………..
 Le point d‘application du poids d‘un corps est ………………………………………..
 La force magnétique est une force ………………………………………. .

2 Une boule de poids 100 N est suspendu à un fil fixé à un plafond. (Faire un schémaen indiquant le
poids )
1) Quelles sont les forces qui s‘exercent sur la boule ? Donner leurs caractéristiques.
2) Sur le schéma, représenter les forces qui s‘exercent sur la boule. (Echelle: 1 cm pour 40 N )

3 Un objet de masse 500 g est posé sur une table horizontale. Il est en équilibre.
1) Faire un schéma et représenter les forces qui s‘exercent sur l‘objet.
2) Faire l‘inventaire des forces qui s‘exercent sur l‘objet.
3) Donner leurs caractéristiques de chacune des forces.

4 Une caisse de masse 1 kg est posée sur une table horizontale


1) Représenter son poids.
2) La table exerce-t-elle une force sur la caisse ? Si oui, quelles sont les caractéristiques de cette
force ? La représenter. ( Echelle : 1 cm pour 1 N ; g = 9,8 N.kg-1 )

5 Les figures ci-dessous représentent, en vue de face, deux briques homogènes de masses
respectives 500 g et 1,5 kg reposant sur le sol rigide. ( g = 10 N/kg ).

1) Calculer l‘intensité du poids de chaque brique.


2) Représenter les forces qui s‘exercent sur chaque brique. ( Echelle : 1 cm pour 5 N )

6
1) Une force a une intensité de 30 N. représenter cette force en utilisant les échelles suivantes :
1 cm pour 5 N ; 1 cm pour 6 N ; 1 cm pour 10 N
2) Donner l‘intensité d‘une force représentée par un vecteur de longueur 6 cm.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 239
7 Sur la figure ci-dessous, représenter les forces qui existent entre le corps et
le fil, sans faire référence à une échelle. Quelles sont celles qui s‘exercent sur le
corps ?

8 ( Etalonnage d’un ressort )


Pour allonger un ressort d‘une valeur x, on lui accroche un poids P. Les résultats de mesure sont
regroupés dans le tableau suivant :
P (N) 0 1,20 2,40 3,60 4,80 6,00 7,20
x ( cm ) 0 5 10 15 20 25 30
1) Tracer la courbe représentative de la fonction P(x) dans un repère orthonormé.
2) En déduire une relation entre P et x.
3) On accroche à l‘une des extrémités du ressort étudié une masse de m; celui-ci s‘allonge de
24,5 cm. Déterminer la valeur de m. ( Prendre g = 9,81 N/kg )

9 Un ressort à vide mesure 20 cm. On lui accroche un poids de 15 N, sa longueur est de 23 cm.
1) Calculer la raideur du ressort.
2) Déterminer sa longueur, s‘il est tendu par un corps de masse m = 800 g.
Sachant que la masse maximale que le ressort peut supporter est de 2 kg,
déterminer l‘allongement maximal du ressort.
Prendre g = 9,80 N/kg

10 Une bille sphérique en fer soumise à l‘action d‘un aimant, de son poids et d‘un fil demeure
immobile.
L‘intensité de la tension est T = 5 N, celle de la force exercée par
l‘aimant sur la bille est F = 3 N. La sphère accrochée à un
dynamomètre provoque un allongement de 3 cm tandis qu‘un objet
de poids 6 N allonge le dynamomètre de 4,5 cm.
1) Quelle est l‘intensité du poids de la sphère ?
  
2) Représenter les forces F , P , T .

Echelle : 1 cm pour 1 N

11
1) Un solide de masse 0,1 tonne a un poids de 980 N au sol ; déterminer l‘intensité de la pesanteur au
sol.
2) Ce solide est transporté à une altitude où l‘intensité de la pesanteur est de 9,69 N/kg.
Déterminer l‘intensité de son poids à cette altitude.
3) Quelle est la masse d‘un corps dont le poids à cette altitude est de 10000 N ?

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 240
3P4 TRAVAIL ET PUISSANCE MECANIQUES Durée : 03 H Classe : 3ème

A-Activités préparatoires

- Demander aux élèves de chercher les notions travail et de puissance dans leur environnement et
dans le dictionnaire.
- Recherche de l‘ordre de grandeur de puissances de quelques appareils électroménagers.
B-Prérequis

- Forces
- Caractéristiques d‘une force
- Utilisation de la proportionnalité

C- Concepts-clés et contenus

 Travail moteur  Travail du poids


 Travail résistant  Puissance mécanique
 Travail nul  Unité du S.I. : le watt (W)
 Unité du S.I. : le joule (J)

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P4-01 – Identifier la nature d‘un travail (moteur, résistant ou nul).


4P7-02 – Donner la condition de nullité d‘un travail.
4P7-03 – Calcul du travail d‘une force constante colinéaire au déplacement.

4P7-04 – Calculer le travail du poids d‘un corps.


4P7-05 – Calculer une puissance mécanique.
4P7-06 – Donner les unités de travail et de puissance dans le S.I.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 241
E-PLAN DE LA LEÇON
DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS
02H
I. Travail mécanique
min I.1- Notion de travail 3P7 – 01
I.2- Expression du travail d‘une force 3P7 – 02
constante Exemples X X
tirés de la vie 3P7 – 03
I.3- Travail moteur, résistant, ou nul
courante 3P7 – 04
I.4- Travail du poids d‘un corps

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
II- Puissance mécanique
min II.1- Notion de puissance définition 3P7 – 05
II.2- Expressions et unités Exemples 3P7 – 06
II.2- Ordre de grandeur de quelques tirés de la vie X X
puissances courante

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 242
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Travail mécanique

I.1- Notion de travail


Un ouvrier soulève un sac du sol à la hauteur du balcon d‘un immeuble à
l‘aide d‘une corde passant sur une poulie. Il doit fournir du travail.
Ce travail nécessite un effort. Le sac étant sur le sol, il exerce une
traction sur la corde, mais son effort étant d‘abord insuffisant, le sac
reste immobile : celui-ci est soumis à une force F appliquée au point A.
Puisqu‘il ne parvient pas à soulever le sac, son effort est inutile : il ne
produit aucun travail. On dit que la force F ne travaille pas.

En tirant plus fort, le sac s‘élève : l‘ouvrier produit alors du travail.


Le point d‘application A de la force f exercée passe de A à B : la force
F produit du travail.

Conclusion : On dit qu‘une force travaille lorsque son point d‘application se déplace. Le déplacement
se faisant sur la droite d‘action de cette force.

Remarque : Si l‘ouvrier se permet de maintenir immobile le sac à une certaine hauteur du sol, il lui
faudra fournir beaucoup plus d‘effort. Il se fatigue, cependant son travail est nul ; il ne faut donc
pas confondre travail et fatigue.

I.2- Expression du travail d’une force constante

 
Dans le cas particulier où le vecteur force F et le déplacement ABsont colinéaires, le travail
 
mécanique de la force F noté W( F )AB est donné par :
 
W( F )AB = FxAB  W( F )AB en joules (J)
 F en newtons (N)
 AB en mètres (m)


Si on pose AB = l, on a : W( F )AB = Fx l

I.3- Travail moteur, résistant, ou nul

I.4- Travail du poids d’un corps

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 243

 Lorsqu‘un corps tombe d‘une hauteur AB = h au-dessus du sol, le poids P de celui-ci effectue
un travail qui s‘exprime par :


Ici la force, le poids P s‘exerce dans le
sens de déplacement ; on dit aussi que le
poids favorise le mouvement. Dans ce cas
la force est dite motrice. Le travail du
poids est donc dans ce cas moteur.

 
W( P )h = P.h  W( P )h en joules (J)
 P en newtons (N)
 h en mètres (m)

 Lorsque l‘objet est lancé vers le haut, le poids de celui-ci s‘oppose au déplacement. Dans ce
 
cas le travail du poids est résistant. Le poids P et le déplacement AB sont opposés.

II- Puissance mécanique

II.1-Définition

La puissance mécanique fournie par une force F , est le travail qu‘il effectue en une unité de temps :

 
 W( F )  P ( F ) : puissance en watts (W)
P ( F )=
t  
 W( F ) : travail de la force F en joules (J)
 t : temps mis pour effectuer le travail en secondes (s)

II.2-Autres expressions de la puissance

Considérons le travail fourni par une force constante sur un déplacement AB = l.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 244

W( F ) = Fx l

  W( F ) F x l l
La puissance développée par la force F est : P ( F )=
t
=
t
= Fx
t

l
Or = V : vitesse du mobile, on obtient donc :
t

 
P ( F )= FxV  P ( F ) : puissance en watts (W)
 F : Force en newtons (N)
 V : vitesse du mobile (m/s)

II.3-Ordre de grandeur de quelques puissances

 Ouvrier poussant une brouette : 0,3 W à 3,5 W.


 Moto : 5 kW
 Voiture : 50 kW
 Train : 3000 kW
 Avion : 18 000 kW.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 245
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : MECANIQUE Chapitre : Travail et puissance

1 Questions de cours

1) Quand est ce que un travail est dit moteur ? résistant ?


2) Donner l‘unité de travail dans le système international.
3) Donner l‘unité de puissance dans le système international.
4) Le wattheure est-il une unité de puissance ?
5) Donner la formule du travail d‘une force dont le point d‘application se déplace sur sa droite
d‘action.
6) Donner les deux expressions de la puissance, et à partir de l‘une des expressions trouver l‘autre.

2 Répondre par vrai (V) ou faux (F)

V F
a) Le wattheure est une unité de travail.
b) L‘unité de puissance dans le système international est le joule par seconde.
c) Le poids d‘un corps en déplacement horizontal effectue un travail résistant.
d) Le poids d‘un corps en chute libre effectue un travail moteur.
e) Le travail du poids d‘un corps dépend du chemin suivi.

3 Amadou estime qu‘un corps de masse m1 = 10 kg qui tombe d‘une hauteur de h1 = 2 m effectue un
travail plus important qu‘un corps de masse m2 = 5 kg qui tombe d‘une hauteur de h2 = 4 m. Fatou
soutient le contraire. Dire, avec justification, qui a raison.

4 Une grue soulève une charge de 6000 N, d‘une hauteur de 30 m, en une minute. Déterminer le
travail effectué et la puissance développée.

5
1) Indiquer par une flèche le sens de déplacement et donner la
nature du travail de chaque force. Justifier.
2) Déterminer l‘intensité de chaque force.
3) Quel est le travail de F pour 0,6 km ?
4) Calculer la durée du déplacement, lorsque la puissance
développée est P = 3,87 kW.
Echelle : 1 cm pour 200 N

6 Un train met 1 h 30 mn 50 s pour relier 2 villes distantes de 109 km. L‘intensité de la force de
traction de la locomotive sur les wagons est F = 4,41.10 4 N. Calculer :
1) La vitesse moyenne de ce train en m/s et en km/h, puis en km/mn.
2) Le travail mécanique effectué par cette force.
3) La puissance mécanique développée, en ch.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 246
7 Un train file à 90 km/h. A cette vitesse la force de traction produite par la locomotive a une
intensité de 60 000 N.
1) Déterminer la puissance mécanique développée par la locomotive, en kW, puis en chevaux-vapeur.
2) Calculer le travail effectué par minute de parcours.
3) Le train parcourt une distance de 135 km, calculer le travail produit durant ce trajet, en kJ puis
en kwh, ainsi que la durée du trajet.

8
Un cheval tire un chariot de masse 1 t avec une force supposée constante de 735 N, sur une route
horizontale.
1) Déterminer la distance parcourue, si le cheval produit un travail de 918,75 Wh.
2) Déterminer la durée du trajet et la vitesse supposée constante du cheval, si la puissance
mécanique mise en jeu est de 1,875 ch.
3) Calculer le poids du chariot (g = 9,8 N/kg) .
4) Faire le schéma du chariot et représenter toutes les forces qui agissent sur lui. Qualifier le
travail de chaque force.

9 Un ascenseur est entraîné à vitesse constante par un moteur qui développe une puissance
P = 7,5 kW lorsque la force de traction du câble a une intensité F = 3000 N. Combien de temps
l‘ascenseur met-il pour s‘élever 20 m ?

10 Un élève de masse 70 kg s‘élève, au grimpée, d‘une hauteur h = 10 m sur une corde.


1) Quel est le travail effectué ?
2) Sachant que le déplacement a duré 20 s, calculer la puissance P mise en jeu. (g = 9,81 N/kg)

11
Une voiture a parcouru sur une route horizontale une distance de 3,6 km en 6 min. Son moteur
développe une force constante F = 2.103 N.
1) Evaluer la vitesse en m/s puis en km/h.
2) Evaluer le travail effectué par la voiture en kJ et en déduire sa puissance.

12
On élève un objet de poids 250 N d‘une hauteur de 14 m. Calculer :
1) Le travail effectué, en kJ par le poids de l‘objet.
2) Quelle est la nature du travail du poids de l‘objet ?
3) La puissance développée par l‘élève, si la montée a duré 1 min 10 s.

13

Un objet sous l‘influence d‘une force F , se déplace sur un parcours de 10 m et développe une
puissance mécanique de 20 W en 25 s.
1) Quel est le travail effectué ?

2) Trouver l‘intensité de la force F

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 247

14 Un objet sous l‘influence d‘une force F , d‘intensité égale à 500 N, se déplace sur un parcours
de 12m.

1) Calculer le travail effectué par la force F .
2) Trouver la puissance développée, sachant que le déplacement a duré 6 secondes.
3) Trouver la vitesse du déplacement, en km/h.

15 Sur un mobile en déplacement sur une route horizontale s‘exercent les forces suivantes :

- Son poids P d‘intensité P = 2800 N.

- La réaction R de la route.

- La force motrice F d‘intensité F = 5600 N.

- Les forces de frottement représentées par une force unique f d‘intensité f = 1400 N.
1) Représenter vectoriellement les forces appliquées au mobile assimilé à un point matériel.
Prendre comme échelle 1 cm pour 2800 N.
 
2) Calculer le travail W( F ) de la force motrice F du mobile, sachant qu‘il a effectué le
déplacement à la vitesse v = 30 km/h, pendant une durée t = 15 s. En déduire alors la puissance P

développée par la force F .

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 248
3P5 ELECTRISATION PAR FROTTEMENT Durée : 4 H Classe : 3ème
LE COURANT ELECTRIQUE

A-Activités préparatoires

B-Prérequis

- Atome.
- Circuit électrique
- Dipôles électriques
- ampèremètre.
- Ampère.
- Danger du courant électrique.
- Connaître la neutralité électrique.
- Faire le schéma normalisé d‘un circuit électrique.
- Réaliser un circuit électrique.

C- Concepts-clés

 Electrisation.  Conducteur métallique.


 Electrisation par frottement.  Conducteur électrolytique.
 Charges électriques.  Quantités d‘électricité.
 Les deux types d‘élec-  Intensite (du courant électrique).
 tricité.  Porteurs de charges.
 Atome.  Débit de porteurs de charges.
 Electrons.  Loi d‘unicité
 Conducteurs et isolants électriques  loi des noeuds.

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

3P5-01Ŕ Citer le deux espèces d‘électricité.


3P5-02- Connaître la convention de signe des charges électriques.
3P5-03- Citer quelques conducteurs et isolants électriques.
3P5-04- Citer quelques électrolytes.
3P5-05- Connaître la nature du courant électrique.
3P5-06- Interpréter le phénomène d‘électrisation.
3P5-07- Interpréter la nature du courant électrique.
3P5-08- Donner et utiliser la relation de définition de l‘intensité du courant électrique.
3P5-09- Appliquer la loi des nœuds.
3P5-10- Réaliser des expériences d‘électrisation.
3P5-11- Classer expérimentalement les corps en isolant et conducteur.
3P5-12- Etre conscient des dangers du courant électrique.*
3P3-13- Prendre conscience de l‘importance du courant électrique dans la vie moderne.*

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 249
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02 H
20min I- Électrisation par frottement
I.1-Mise en évidence expérimentale
du phénomène de l‘électrisation par X X 3P5-0
frottement
X X
I.2- Interactions électrostatiques
I.3- Les deux types d‘électricité

10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
20min II- Interprétation de l’électrisation 3P5-0
par frottement X X
II.1- Structure de l‘atome X X
II.2- Les charges électriques 3P5-0
II.3- La formation des ions

10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
20min III- Conducteurs et isolants
électriques X X 3P5-0
III.1- Expériences
III.2- Conclusion

10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
20min IV- Les porteurs de charge
IV.1- Les porteurs de charge dans les X X 3P5-0
conducteurs métalliques : les
électrons
IV.2- Les porteurs de charge dans les
solutions électrolytiques : les ions

10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d’exercices Evaluation
20min V- Le courant électrique
V.1- La quantité d‘électricité X X 3P5-0
V.2- L‘intensité du courant électrique
V.3- Mesure de l‘intensité du courant
électrique
V.4- Sens conventionnel du courant
électrique
V.5- Nature du courant électrique
10 min EVALUATION Correction X X Voir fiche
d’exercices Evaluation

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 250
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Électrisation par frottement


I.1- Mise en évidence expérimentale du phénomène de l’électrisation
Approchons de petits morceaux de papier un stylo à
bille en plastique frotté avec un morceau de tissu.
On constate que la partie frottée du stylo attire les
morceaux de papier.

Des phénomènes délectisation interviennent dans la vie courante :


 Les cheveux attirés par un peigne en matière plastique.
 Des vêtements en matière synthétique qui collent à la peau ou qui émettent des
étincelles quand on les retire.
 Des décharges électriques que l‘on peut ressentir en serrant la main à une personne.
(ce phénomène est courant la matinée dans le Fouta en saison sèche, entre janvier et
février…)
 La poussière attirée par l‘écran d‘un téléviseur en fonctionnement.
Conclusion : Lors du frottement, le stylo s‘est électrisé. On dit aussi qu‘il s‘est électrisé.
C'est cette électricité qui se manifeste par l'apparition de forces qui attirent les morceaux de
papier.

I.2- Interactions électrostatiques


Deux bâtons électrisés ont-ils des actions l‘un sur l‘autre ?
Rassemblons quatre bâtons en deux matières différentes s‘électrisant facilement (verre et ébonite).
Après les avoir électrisés, plaçons un bâton sur chaque support mobile et chaque fois, observons leur
mouvement lorsque les deux bâtons sont approchés l‘un de l‘autre.

fig.1 fig.2 fig.3

 Après avoir frotté avec de la laine les extrémités A et A‘ des bâtons de verre, plaçons l‘un de
ces bâtons sur un étrier léger suspendu à un fil fin de soie. Approchons de l‘extrémité
électrisée A du bâton suspendu l‘extrémité électrisée A‘ de l‘autre bâton, nous constatons
que A s‘éloigne de A‘ : des forces électrostatiques répulsives s’exercent sur A et A’
(fig.1).

 Après avoir frotté avec une fourrure (peau de chat ou de lapin) les extrémités B et B‘ des
bâtons d‘ébonite, plaçons l‘un de ces bâtons sur un étrier léger suspendu à un fil fin de soie.
Approchons de l‘extrémité électrisée Bdu bâton suspendu l‘extrémité électrisée B‘ de l‘autre

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 251
bâton, nous constatons que B s‘éloigne de B‘ : des forces électrostatiques répulsives
s’exercent sur B et B’ (fig.2).

 Sur l‘étrier remplaçons le bâton d‘ébonite par un bâton de verre dont l‘extemité B a été
électrisée par frottement avec un tissu en coton, puis approchons de B l‘extrémité frottée A‘
du bâton d‘ébonite tenu à la main, nous observons cette fois une attraction : des forces
électrostatiques attractives s’exercent sur B et A‘ (fig. 3).

Conclusion
Le frottement fait apparaître sur l‘ébonite des charges électriques et sur le verre des charges
électriques d‘espèces différentes. Il existe que ces deux espèces d‘électricité :

Les expériences réalisées montrent qu‘il n‘existe que deux sortes d‘interactions entres les
porteurs de charges :
- deux corps qui portent des charges de même nature se repoussent ;
- deux corps qui portent des charges de natures différentes s‘attirent.

I.3- Les deux types de charges électriques

On conviendra d‘appeler :
 Électricité positive celle qui apparaît sur le verre frotté par de la laine.
 Électricité négative celle qui apparaît sur l‘ébonite frottée avec une fourrure.

Deux corps portant des charges électriques interagissent entre eux :


 deux corps chargés d‘électricité de même signe se repoussent,
 deux corps chargés d‘électricité de signes différents s‘attirent.

EVALUATION : EX

II- Interprétation de l’électrisation par frottement


II.1- Structure de l’atome
Tous les corps sont constitués à partir de très petits grains de matière, appelés atomes et qui sont
élestriquement neutres.
Les charges électriques qui apparaissent sur les corps frottés ne peuvent donc provenir
que des atomes.
Ceux-ci portent, en effet, des charges positives et des charges négatives.

II.2- Les charges électriques


Les charges négatives sont portées par des particules extrêmement petites : les électrons.
Ils sont tous identiques : tous ont la même charge négative.
Cette charge, la plus petite connue, est appelée charge élémentaire négative.
Le symbole de l‘électron est e.

II.3- Explication du phénomène de l’électrisation par frottement


 le tissu de laine arrache des électrons au verre lors du frottement ; sur la partie frottée, il
apparaît donc un défaut d‘électrons pour le bâton de verre : il se charge positivement.

 la fourrure (peau de chat ou de lapin) fournit des électrons au bâton d‘ébonite ; sur la
partie frottée il apparaît donc un excès d‘électrons pour le bâton d‘ébonite : il se charge
négativement.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 252
Au cours de l’électrisation par frottement, il y a échange d’électrons entre le corps frotté et
le corps qui le frotte.

III- Conducteurs et isolants électriques

I.1- Une expérience de conduction


La boule d‘un pendule est chargée négativement (fig. 1). Une règle métallique est placée sur un
support isolant à proximité de la boule. Puis, un bâton d‘ébonite chargé négativement est approché de
la règle métallique (fig. 2).

fig. 1 fig. 2

I.2- Observations
A l‘approche du bâton d‘ébonite de la règle métallique, la boule subit une répulsion.
Pour la règle de matière plastique, la boule n‘est pas repoussée.

I.3- Interprétation

La répulsion de la boule prouve que l‘extrémité A de la règle métallique s‘est chargée négativement :
elle porte un excès d‘électrons. La règle métallique n‘a été en contact ni avec le bâton d‘ébonite ni
avec la boule. L‘excès d‘électrons ne peut provenir que du déplacement de B vers A des électrons
libres du métal. Ils ont été repoussés lors de l‘approche du bâton d‘ébonite.

Il n‘y a que très peu d‘électrons libres pouvant se déplacer dans la matière plastique ; ce matériau
est isolant. Les électrons restent liés aux noyaux des atomes.

I.4- Conclusion
Des électrons se déplacent facilement dans certains matériaux appelés conducteurs. Dans d‘autres,
ils ne se déplacent pas ; ces matériaux sont appelés isolants.

Remarques : Le mica et le verre sont deux isolants. Mais un isolant parfait n‘existe pas ; tout
matériau est plus ou moins conducteur. Le mica est plus conducteur que le verre.

Isolants Conducteurs
verre or
porcelaine cuivre
mica fer
air sec graphite

EVALUATION
IV- Le courant électrique
IV.1- La quantité d’électricité

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 253
L'électricité est l'ensemble des charges électriques. Le porteur de charges électriques notées (q)
est une grandeur mesurable dont l'unité est le couloumb (C). La charge q du porteur, pouvant être
positive (+q) ou négative (-q), est un multiple de la charge élémentaire (e) : e = 1,6 10-19 C

Q = n.e

IV.2- L’intensité du courant électrique


L'intensité I du courant électrique mesure la quantité d'électricité q par unité de temps t.
q n.e
I = q = n.e I =
t t

IV.3- Mesure de l’intensité du courant électrique


On détermine l'intensité I d'un courant électrique à l'aide d'un ampèremètre qui est toujours
monté en série dans le circuit
Unités :
L'unité internationale d'intensité du courant électrique est l'ampère (A). Il a principalement des
sous multiples et des multiples plus rarement utilisés

calibre x lecture
Valeur mesurée =
graduations

IV.4- Sens conventionnel du courant électrique

Des phénomènes tels que l‘électrolyse, des mouvements d‘origine électrique montrent que le courant
électrique a un sens.

Le sens conventionnel du courant est tel qu’il sort par la borne positive et entre par la borne
négative du générateur.

IV.5- Nature du courant électrique


Le courant électrique est un mouvement d'ensemble d'électricité. Il peut être :
Continu si ce mouvement a lieu continuellement dans le même sens. (-)
Alternatif si le mouvement s'effectue alternativement dans un sens et dans l'autre. (~)

N.B. Le courant continu a un sens : On dit qu'il est polarisé contrairement au courant alternatif.

EVALUATION : EX

V- Application : Intensité du courant électrique dans un circuit électrique


V.1- Rappels

V.1.a- Le circuit électrique


C'est le chemin que suit le courant électrique pour aller du générateur aux récepteurs à travers les
fils conducteurs.
V.1.b- Les générateurs de courant électrique
Ce sont des dispositifs électriques qui entretiennent le courant. Il existe divers générateurs
électriques :
Pile, batterie d'accumulateurs…, ils fournissent du courant continu.
Alternateur, génératrice de vélo…, ils fournissent un courant variable.

Quelque soit sa nature, un générateur a toujours deux bornes : c'est un dipôle actif.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 254
V.1.c- Les récepteurs électriques
Ce sont les autres appareils du circuit que le courant électrique fait fonctionner
Quelque soit sa nature, un récepteur électrique a toujours deux bornes : c'est un dipôle passif.

V.1.d- Les fils électriques


Ce sont les fils conducteurs qui relient les différents appareils d'un circuit ; ils permettent le
passage du courant. On les appelle aussi les fils de connexions.

 Le circuit électrique
 Les générateurs de courant électrique
 Les fils de connexion
 Les récepteurs électriques

V.2- Montage en série et montage en parallèle


Le montage électrique est la réalisation pratique d'un circuit électrique. Il peut être :

Un montage en série. Le courant électrique est partout le même : des appareils en série sont
parcourus par le même courant.
Un montage en parallèle (en dérivation) Des appareils montés en parallèle ou en dérivation sont à la
même tension électrique.

V.3- La loi d’unicité du courant électrique


L'expérience montre que dans le circuit série, le courant

électrique est partout le même : Son intensité I est

constante ; l'ampèremètre donne la même valeur aux

différents endroits.

V.4- La loi des nœuds


On appelle nœud le point de raccordement d'au moins
I1 I2
trois branchements.
L'intensité des courants qui arrivent à un nœud est I4 I3
toujours égale celle des courants qui en partent.
I1 + I3 = I2 + I4

EVALUATION : EX

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 255
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : ELETRICITE Chapitre : Electrisation par frottement-le courant
électrique

1 A, B, C et D sont des corps électrisés. A repousse B, B attire C, C attire D ; D étant chargé


positivement, quel est le signe des charges électriques portées par les corps A, B et C.

1 Une règle en matière plastique frottée avec la laine se charge négativement. Expliquer la
présence de charges négatives sur le plastique.

1
On fait circuler à travers un conducteur métallique, un courant d‘intensité 80 mA, pendant 1 mn 10 s.
1) Calculer la quantité d‘électricité transportée dans ce conducteur.
2) Le nombre d‘électrons traversant ce conducteur pendant ce même temps.

1 Un fil de cuivre traversé par 4,5.1022 électrons est parcouru par un courant d‘intensité 4 A.
Calculer en minutes et secondes, le temps de passage du courant électrique.

Un fil de nichrome de section S = 0,1 mm2 présente une résistance de 12  par mètre. On l‘utilise
pour construire un rhéostat de résistance maximale R égale à 600 .
1) Calculer la longueur du fil à utiliser.
2) Le fil est en roulé sur un cylindre isolant de 3 cm de diamètre. Calculer le nombre de spires que
possède ce rhéostat.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 256
3P6 RESISTANCE ELECTRIQUE Durée : 06 H Classe : 3ème

A-Activités préparatoires
- Recherches

B-Prérequis

- Générateur.
- Interrupteur.
- Ampèremètre.
- Voltmètre.
- Réaliser une représentation graphique.
- Déterminer la pente d‘une droite.
- Lire un schéma électrique.
- Faire la différence entre montage en série et montage en dérivation.
- Brancher un ampèremètre et un voltmètre dans un circuit.
- Mesurer une intensité. Mesurer une tension.

C- Concepts-clés et contenus

 Conducteur ohmique.  Résistance d‘un fil cylindrique homogène.


 Résitor.  Résistance équivalente.
 Loi d‘Ohm.  Rhéostat.
 Résistance.
 Ohm.
 Résistivité.

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P5-01 – Enoncer la loi d‘ohm pour un résistor.


4P5-02 – Tracer la courbe U = f(l) à partir d‘un tableau de mesure et l‘exploiter.
4P5-03 – Déterminer la résistance d‘un résistor.
4P5-04 – Utiliser la loi d‘Ohm.
4P5-05 – Reconnaître la caractéristique d‘un conducteur ohmique.
4P5-06 – Utiliser l‘expression de la résistance d‘un fil cylindrique homogène.
4P5-07 – Utiliser l‘expression de la résistance équivalente pour deux résistors montées en série
ou montées en parallèle.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 257
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H

min I- Influence d‘une résistance dans un circuit

I.1- etude expérimentale Expérience X X 4P5-01


I.2- Interprétation
I.3- Symbole de la résistance

II- Etude de la caractéristuque d’une


résistance

II.1- Expérience
II.2- Interprétation

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

30 min III-La loi d’Ohm

III.1- Résistance d‘un résistor Théorie X X


III.2- La loi d‘Ohm

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

30 min IV- Résistance d’un fil cylindrique Fiche TP5


4P5-
IV.1- Expression de la résistance d’un fil
cylindrique Expérience Fiche TP6
IV.2- Vérification expérimentale
30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices
V- Détermination directe d’une résistance
30 min V.1- Utilisation de l‘ohmmètre
V.2- Utilisation du code des couleurs

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices
VI- Association de résistances
30 min VI.1- Association en série
VI.2- Association en parallèle

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 258
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

En électronique, une résistance se présente sous la forme d’un petit cylindre sur lequel sont peints
des anneaux de différentes couleurs. Ce composant possède deux bornes c’est un dipôle.

I. La résistance d’un conducteur


I.1-Notion de résistance
I.2- Représentation symbolique d’une résistance

On réprésente le résistor par le symbole suivant :

I.3-Influence d’une résistance dans un circuit

Réalisons successivement les deux expériences suvantes avec une lampe adaptée.

Circuit n°1 Circuit n°2


On observe :
- Pour le circuit n°1 que la lampe brille normalement.
- Pour le circuit n°2 comportant une résistance, la lampe brille moins intensivement :
li‘intensité du courant est maintenant plus faible.

Conclusion
Notons que si nous inversons les branchements aux bornes de la résistance, les mesures ne sont pas
modifiées.
Une résistance permet de modifier l‘intensité du courant dans un circuit. Une résistance peut être
branchée indifféremment dans un sens ou dans l‘autre.

I.4-Le rhéostat : résistance réglable

II. Etude expérimental d’un résistor

II.1- Expérience

Réalisons le circuit schématisé ci-contre. Le réglage du rhéostat permet de modifier


progressivement l‘intensité I du courant dans le circuit.
Le voltmètre, branché en dérivation aux bornes de la résistance, permet de mesurer la tension U à
ses bornes.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 259
On constate que lorsque l‘intensité I du courant qui traverse la résistance varie, la tension U varie
dans le même sens.

Montage permettant d’établir la caractéristique d’une résistance.

Notons les valeurs de I pour différentes valeurs de U.

U (V) 0 1 2 3 4 5
I (A) 0 0,050 0,100 0,150 0,200 0 ,250

2- Interprétation

Portons les résultats de mesures sur un graphique où U est en ordonnées et I en abscisses.


On constate que les points sont
pratiquement alignés. La droite passant le
plus près possible de tous ces points est
appelée caractéristique de la résistance.

La caractéristique étant maintenant


connue, nous pourrons prévoir l’intensité I
qui traverse la résistance pour une valeur
quelconque de la tension U appliquée à ce
composant (et vice versa).
D’autre part, comme la caractéristique est
une droite passant par l’origine, U et I sont
proportionnelles.

La tension aux bornes d’une résistance


est proportionnelle à l’intensité du
courant qui la traverse.

II.3- Résistance
U
Déterminons la pente de la droite. Comme U et I sont proportionnelles, U = k.I ; soit k = .
I
2
Prenons un point de la droite ; par exemple M(I = 0,100 A ; U = 2 V), on trouve k = = 20.
0,100
On remarque que pour tout point de la caractéristique on trouve la même valeur. Ce nombre est le
coefficient de proportionnalité entre U et I. (c‘est aussi le coefficient directeur de la droite) : c‘est

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 260
la résistance du résistor. On la note R ; elle s‘exprime en ohms (Ω) pour U en volts (V) et I en
ampères (A).
On a donc : R = 20 Ω.

II.4- La loi d’Ohm


La caractéristique étant une droite passant par l‘origine, son équation s‘écrit :

U = R.I  U en volts (V)


 I en ampères (A)
 R en ohms (Ω)

Cette relation exprime la loi d‘Ohm.


La tension U aux bornes d‘une résistance de valeur R est égale au produit de R par l‘intensité I du
courant qui la traverse.
Tous les dipôles obéissant à cette loi sont appelés conducteurs ohmiques.

Exercice d’application : Calculer la tension aux bornes d‘une résistance R = 18 Ω traversé par un
courant I = 60 mA.

On transforme I en ampères et on applique la loi d’Ohm.

I = 60 mA = 0,60 A.

U = R.I

A.N. : U = 18x 0,60 U = 10,8 V

III- Mesure de résistance


III.1- utilisation du code des couleurs

 Code des couleurs

Noir Marron Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Blanc Argent Or
Couleur

Valeur 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Coefficient
1 101 102 103 104 105 106 10-1 10-2
multiplicateur

Tolérance 10% 5%

 Utilisation

Les valeurs des résistances se calculent en ohm, il faut :

 prendre la première bague, regarder sa valeur dans le tableau ci - dessus


 prendre la valeur de la deuxième

et enfin

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 261
 multiplier le tout par la valeur de la troisième,
 la quatrième bague signifie, la tolérance (or ou argent 5% ou 10%).

par exemple

1er chiffre : 4 (jaune)


2ème chiffre : 7 (violet)
coefficient multiplicateur : 102 (rouge)

tolérance : 10% (argent)


Valeur de la résistance : 47 . 102  = 4700 

La tolérance est de 10% de la valeur indiquée soit : 0,1x 4700 = 470 

La valeur exacte de la résistance est comprise entre (4700-470)  et (4700+470) 

soit 4230   R  5170 

Remarque : On peut retenir cette formule :

Ne Mangez Rien Ou Jeûnez, Voilà Bien Votre Grand onheur


0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

III.2-Détermination d’une résistance à l’ohmmètre

Un multimètre utilisé en ohmmètre permet de connaître directement la vjleur d‘une résistance. Il


suffit de la brancher comme l‘indique la figure ci-contre : le commutateur est placé sur la position
notée Ω.

ou

IV- Résistance d’un fil cylindrique homogène

IV.1-Mesure de la résistance d’un fil

Expérience 1 : Influence de la nature des matériaux.


On dispose de quatre fils constitués de matériaux différents mais dont la longueur et le diamètre sont
identiques.
On mesure leur résistance avec un ohmmètre et on complète le tableau suivant :

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 262
matériau cuivre nickel ferronickel maillechort
R ()

- Concluion : La résistance d‘un conducteur filiforme dépend de la nature du matériau.

- Remarque : Pourquoi utilise-t-on le cuivre dans la fabrication des fils électriques ?

A longueur et le diamètre identiques, le cuivre a la plus faible résistance, c‘est la raison pour laquelle on
l‘utilise dans les fils électriques.

Expérience 2 : Influence du diamètre des conducteurs filiformes.


On dispose de trois fils en nichrome de même longueur mais qui possèdent des diamètres différents.
- Mesurez leur résistance avec un ohmmètre et complétez le tableau suivant :

Diamètre (mm) 0,2 0,6 0,7


R ()

- Conclusion : ………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………

Expérience 3 : Influence de la longueur.


- Vérifier l‘influence de la longueur d‘un fil sur sa résistance. (On utilisera des fils de cuivre)

……………………………………………………………………………………………………………

longueur (cm) 100 75 50 25


R ()

- Conclusion : ………………………………………………………………………………………………

- Remarque : Quelles sont, d‘après vous, les propriétés que doit avoir une résistance chauffante ?

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 263
III.2-Conclusion
La résistance d‘un fil dépend de la nature du matériau, de sa longueur l et de sa section S.
La résistance du fil est donnée par la relation suivante :
 R : résistance du fil en ohms ()
l   : résistivité du matériau constituant le fil en .m
R = 
S  l : longueur du fil en mètres (m)
d2
 S : section droite du fil S = .r2 = . (m2)
4

V-Associations de résistances

V.1- Associations en série


Associons deux résistances R1 = 47 Ω et R2= 33 Ω comme le montre la figure suivante puis
mesurons avec un ohmmètre la résistance de l‘association.

On trouve R = 80 Ω .
On remarque que 80 = 47 + 33, soit R = R1 + R2.

La résistance R de cette association en série est égale à la somme des résistances :

R = R1 + R 2

Equivaut à

Plus généralement, l’association de plusieurs résistances R 1, R2, R3.. en série a une résistance
R telle que :

R = R1 + R2 + R3 + …

Une association de résistances en série permet d’augmenter la résistance d’un circuit.

V.2- Associations en parallèle ou en dérivation

Associons deux résistances R1 = 47 Ω et R2= 33 Ω comme le montre la figure suivante puis


mesurons avec un ohmmètre la résistance de l‘association.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 264
On trouve R = 19,4 Ω.
On remarque que 80 Ω, résistance de l‘association est inférieur à la plus petite des deux
résistances.

Une association de résistances en parallèle permet de diminuer la résistance d‘un circuit.


On montre et nous l‘admettons que la résistance équivalente R à deux résistances R1 et R2 montées
en parallèle est donnée par la relation :

1 1 1
= +
R R1 R2

R1.R2
Soit R =
R1+R2

Equivaut à

Plus généralement, l’association de plusieurs résistances R 1, R2, R3.. en série a une résistance
R telle que :

1 1 1 1
= + + + …
R R1 R2 R3
Une association de résistances en série permet de diminuer la résistance d’un circuit.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 265
ACTIVITES EXPERIMENTALES TP1 Fiche Elève niveau : 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Conducteurs ohmiques
Durée : 15 minutes Titre : Caractéristique intensité-tension d’un
conducteur ohmique.

Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Déterminer expérimentalement la résistance d‘un conducteur ohmique.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux multimètres numériques du circuit et avant le branchement des appareils
- deux conducteurs ohmiques R1 et R2. de mesure ;
- un potentiomètre de 10 k ou un rhéostat - Prendre les précautions d‘utilisation des
de 1000  appareils ;
- des fils de connexion - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF
- Réaliser le montage de la figure ci-contre ;
- Faire vérifier le montage final par le
professeur avant de fermer l'interrupteur.
- Mesurer, à l‘aide du voltmètre la tension aux
bornes du résistor R. (On étudiera
respectivement et R2.
- Mesurer, à l‘aide de l‘ampèremètre l‘intensité I
du courant qui traverse le résistor.
- Compléter le tableau suivant :

UAB (V) 0
I (mA)

EXPLOITATION
- Tracer sur un papier millimétré les caractéristiques UAB = f(I) des conducteurs ohmiques R1 et
R2.
- Noter les limites d‘utilisation des conducteurs ohmiques sur le graphe.
- Montrer que les caractéristiques sont des fonctions linéaires d‘équation UAB = R.I.
(Le coefficient directeur R de la droite est la résistance du conducteur ohmique)
- Calculer R1 et R2.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 266
ACTIVITES EXPERIMENTALES TP2 Fiche Elève niveau : 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Conducteurs ohmiques
Durée : 15 minutes Titre : Mesure de la résistance d’un conducteur
ohmique.

Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Déterminer la résistance d‘un conducteur ohmique à l‘aide d‘un ohmmètre.
- utiliser le code de couleurs pour évaluer la résistance d‘un conducteur ohmique.

Matériel Consignes
- deux conducteurs ohmiques R1 et R2. - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- un multimètre numérique du circuit et avant le branchement des appareils
- des fils de connexion de mesure ;
- un code de couleur. - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Mesurer à l‘aide du ohmmètre les résistances


R1 et R2 des conducteurs ohmiques.

R1 = …………………
R2 = …………………
- Utiliser le code des couleurs pour déterminer
les résistances R1 et R2 des conducteurs
ohmiques. ( Voir document à la page suivante)

EXPLOITATION

- Comparer les résultats obtenus par les deux méthodes et la méthode précédente (tracé des
carctéristiques).
- Expliquer les écarts.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 267
ACTIVITES EXPERIMENTALES TP3 Fiche Elève : niveau 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Conducteurs ohmiques
Durée : 15 minutes Titre : Association en série des conducteurs ohmiques

Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Vérifier expérimentalement la loi d‘association en série des conducteurs ohmiques.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux multimètres numériques du circuit et avant le branchement des appareils
- deux conducteurs ohmiques R1 et R2. de mesure ;
- un potentiomètre de 10 k ou un rhéostat - Prendre les précautions d‘utilisation des
de 1000  appareils ;
- des fils de connexion - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Mesurer à l‘ohmmètre les valeurs des


résistances R1 et R2.
- Associer les deux conducteurs ohmiques R1 et
R2 en série puis mesurer à l‘ohmmètre la
résistance équivalente Re = R1 + R2.

- Réaliser le montage de la figure ci-contre ;


- Faire vérifier le montage final par le
professeur avant de fermer l'interrupteur.
- Mesurer, à l‘aide du voltmètre la tension aux
bornes du résistor équivalent Re.
- Mesurer, à l‘aide de l‘ampèremètre l‘intensité
I du courant qui traverse le résistor équivalent Re.
- Compléter le tableau suivant :

UAB (V) 0
I (mA)

EXPLOITATION

- Tracer sur un papier millimétré la caractéristiques UAB = f(I) du conducteurs ohmique équivalent
à l‘association en série de R1 et R2.
- Noter les limites d‘utilisation des conducteurs ohmiques sur le graphe.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 268
- Montrer que les caractéristiques sont des fonctions linéaires d‘équation UAB = Re.IAB.
(Le coefficient directeur Re de la droite est la résistance équivalente du conducteur
ohmique)
- Calculer Re.
- Comparer Re à R1 + R2.
- En déduire la relation entre Re et R1 + R2.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 269
ACTIVITES EXPERIMENTALES TP4 Fiche Elève niveau : 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Conducteurs ohmiques
Durée : 15 minutes Titre : Association en dérivation des conducteurs
ohmiques

Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Vérifier expérimentalement la loi d‘association en dérivation des conducteurs ohmiques.

Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux multimètres numériques du circuit et avant le branchement des appareils
- deux conducteurs ohmiques R1 et R2. de mesure ;
- un potentiomètre de 10 k ou un rhéostat - Prendre les précautions d‘utilisation des
de 1000  appareils ;
- des fils de connexion - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.

SCHEMA DESCRIPTIF

- Mesurer à l‘ohmmètre les valeurs des résistances R1


et R2.
- Associer les deux conducteurs ohmiques R1 et R2 en
dérivation puis mesurer à l‘ohmmètre la résistance
équivalente Re.

- Réaliser le montage de la figure ci-contre ;


- Faire vérifier le montage final par le professeur
avant de fermer l'interrupteur.
- Mesurer, à l‘aide du voltmètre la tension aux bornes
du résistor équivalent Re.
- Mesurer, à l‘aide de l‘ampèremètre l‘intensité I du
courant qui traverse le résistor équivalent Re.
- Compléter le tableau suivant :

UAB (V) 0
I (mA)

EXPLOITATION
- Tracer sur un papier millimétré la caractéristiques UAB = f(I) du conducteurs ohmique équivalent
à l‘association en série de R1 et R2.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 270
- Noter les limites d‘utilisation des conducteurs ohmiques sur le graphe.
- Montrer que les caractéristiques sont des fonctions linéaires d‘équation UAB = Re.I.
(Le coefficient directeur Re de la droite est la résistance équivalente du conducteur
ohmique)
- Calculer Re.
1 1 1
- Comparer à + .
Re R1 R1
- En déduire la relation entre Re et R1 + R2.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 271
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Résistance électrique

1 Lors de la vérification de la loi d‘ohm, on a obtenu le tableau de mesure suivant :

U (V) 3 4.5 6 12
I (A) 0,5 0,75 1 2
1) Tracer la caractéristique du récepteur utilisé.
2) Déterminer graphiquement l‘intensité du courant pour une tension de 15 V.
3) Quelle est la valeur de la résistance électrique de ce récepteur ?
4) Quelle est la tension aux bornes de ce récepteur lorsqu‘il est parcouru par un courant d‘intensité
1,25 A ? Vérifier graphiquement votre réponse.

2 Un fil de longueur L = 20 cm, est placé en série dans un circuit comprenant un générateur
délivrant une tension constante U = 6 V et un ampèremètre.
1) Calculer la résistance R du fil si l‘ampèremètre indique I = 25 mA.
2) Calculer la résistance R‘ d‘un morceau de ce même fil de longueur un mètre.

3 On considère une résistance R = 500 , sous une tension U = 200 V.


1) Calculer l‘intensité du courant qui le traverse.
2) Sachant que sa longueur L = 6 m et la résistivité de sa nature  = 2.5 .m, Calculer le diamètre
du fil.
3) Que devient la résistance,
3.a- Si la longueur double et le diamètre diminue de moitié ?
3.b- Si la longueur triple et le diamètre diminue du tiers ?

4 Un circuit électrique fermé est composé d‘un générateur, d‘un résistor de résistance électrique
50  et d‘un appareil sur lequel on relève les indications suivantes :
- nombres de divisions lues : 15
- nombres total de divisions : 25
- Calibre utilisé : 50 mA
1) Quel est le nom de cet appareil et comment se branche-t-il dans un circuit ?
2) Faites le schéma du circuit électrique.
3) D‘après les indications de l‘appareil, quelle grandeur physique mesure-t-on ?
4) Après avoir énoncer la loi d‘Ohm, calculer la tension électrique existant aux bornes du résistor.
5) Ce circuit électrique ayant fonctionné pendant une minute, calculer la quantité d‘électricité mise
en jeu et en déduire le nombre d‘électrons ayant traversé ce circuit pendant ce temps.
On rappelle que la charge de l‘électron est :e = 1,6.10-19 c

5 On considère 2 Résistances R1 et R2 en dérivation entre les points A et B. R1 = 40 et


R2 = 60.
1) Donner l‘expression de la résistance équivalente et la calculer,
2) On applique une tension U = 120 V entre A et B. Calculer l‘intensité I du courant principal de même
que les intensités des courants dérivés I1 et I2 respectivement dans R1 et dans R2

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 272
3) Maintenant les 2 résistances sont en série entre les points A et B. Déterminer la résistance
équivalente, puis calculer la tension aux bornes de chacune d‘elles ainsi que leurs intensités de
courant

6 Deux conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2, sont montés en dérivation sous une tension
U = 4.5 V. Ils sont traversés par des courants d‘intensités respectives I1 = 15 mA et
5 mA.
1) Calculer R1 et R2 puis la résistance équivalente à l‘ensemble ;
2) Calculer de deux manières différentes l‘intensité du courant principal.
3) Maintenant ces deux résistors sont montés en série. On applique à l‘ensemble la même tension.
Calculer l‘intensité du courant qui les traverse.

7 On considère le circuit électrique suivant. L‘intensité du courant dans R 2 est I2 = 1 A.

1) Après avoir précisé le sens du courant électrique, calculer l‘intensité I du courant débité par le
générateur.
2) En déduire la tension UPN
3) Calculer la quantité d‘électricité Q dans R3, ainsi que le nombre d‘électrons n qui le traverse en 8
s.
4) Calculer la quantité d‘électricité Q0, en ampères-heures, dans R1, ainsi que le nombre d‘électrons
n qui le traverse en 1h 30 mn.

8 Les ampoules L1, L2 et L3 du circuit ci-dessous sont identiques et alimentées par un générateur
fournissant une tension continue de 6,3 V.

1) Après avoir énoncé la loi d‘ohm, indiquer comment sont branchés L1, L2 et L3
2) Que peut-on prévoir pour les tensions aux bornes de L 2 et L3 ?
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 273
3) Un élève a mesuré les tensions aux bornes de chaque récepteur et trouve. U(L1) = 4,2 V ,
U(L2) = 1,2 V , U(L3) = 2,1 V. Une des trois valeurs relevées est inexacte. Laquelle ? Justifier
votre réponse.
4) L‘intensité du courant dans L2 est de 0,15 A. Quelle est l‘intensité dans L 1.
5) Soit r la résistance de chacune des 3 ampoules.
3r 2r
5.a- La résistance équivalente R à l‘ensemble des 3 récepteurs vaut-elle 3r, ou , ou ?
2 3
5.b- Vérifier de 2 manières différentes, que R = 21 .
6) Quelle longueur de fil de résistivité 1,1. 10-8 .m et de section 5.10-4 mm2, faut-il utiliser pour
confectionner un résistor de même résistance que la résistance équivalente à l‘ensemble du
circuit ?

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 274
3P7 Energie et rendement Durée : 06 H Classe : 3ème

A-Activités préparatoires

Demander aux élèves de chercher les notions d‘énergie et de rendement dans leur environnement et
dans le dictionnaire.

B-Prérequis

- Travail.
- Puissance mécanique
- Loi d‘Ohm

C- Concepts-clés et contenus

 Energie  Rendement d‘une transformation d‘énergie


 Unité du SI le joule (J)  Energie et puissance électriques
 Energie potentielle (élastique et de pesanteur)  Energie électrique : W = UIt
 Energie électrique,  Puissance électrique : P = UI
 Energie thermique ou calorifique,  Effet Joule
 Energie lumineuse  Loi de Joule : W = RI2t
 Energie éolienne,
 Energie chimique

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

4P7-01 – Citer quelques formes d‘énergie.


4P7-02 – Utiliser l‘expression de l‘énergie potentielle de pesanteur ou de l‘énergie cinétique.
4P7-03 – Utiliser l‘expression de l‘énergie électrique dissipée par effet Joule.
4P7-04 – Appliquer la loi de Joule.
4P7-05 – Distinguer «l‘énergie utile» de «l‘énergie reçue».
4P7-06 – Calculer le rendement d‘une transformation d‘énergie.
4P7-07 – Sensibiliser du danger de la pollution liée à certaines formes d‘énergie.

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 275
E - Plan de la leçon

DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS


02H
I- Notion d’énergie
min I.1 - Définition 3P7 – 02
I.2 - Energie potentielle de pesanteur
I.3 - Energie cinétique Expérience X X
I.4 - Energie mécanique
3P7 – 01
30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices

30 min II- Différentes formes d’énergie 3P7 – 05


- Energie mécanique 3P7 - 06
- Energie électrique Théorie X X
- Energie calorifique
- Energie chimique
- Energie lumineuse
- Energie nucléaire
30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices

30 min III- Transformations d’énergies 3P7 – 03


III.1- Rendement d‘une machine 3P7 - 04
III.2 – Exemples
Expérience
30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices
IV- Effet Joule 3P7 – 03
30 min IV.1- Enoncé 3P7 - 04
IV.2- Expression

30 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation


d’exercices

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 276
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I. Notion d’énergie

I.1 Ŕ Définition
L‘énergie est liée à la notion de travail.
L‘énergie est l‘aptitude que possède un corps à fournir du travail.

I.2 - Energie potentielle de Pesanteur


L‘énergie potentielle de pesanteur d‘un corps est l‘énergie qu‘il possède en raison de sa position par
rapport à la terre.
Ep = m.g.h m : masse du corps en kg ;
g : intensité de la pesanteur en N.kg-1 ;
h : hauteur du corps par rapport au point de référence en m ;
Ep en joules (J).

L‘énergie potentielle de pesanteur d‘un corps s‘identifie au travail de son poids.

I.3 - Energie cinétique


L‘énergie cinétique d‘un corps est l‘énergie qu‘il possède du fait de son mouvement, à un instant donné.
1 m : masse du corps en kg ;
Ec = mV2
2 v : sa vitesse en m.s-1 ;
Ec : en joules (J).

I.4 - Energie mécanique


L‘énergie mécanique d‘un corps est la somme de son énergie cinétique et de son énergie potentielle de
pesanteur :
E m = E c + Ep

II- Différentes formes d’énergie


L‘énergie peut apparaître sous diverses formes :
- Energie mécanique
Exemple : un manœuvre qui pousse une brouette produit de l‘énergie mécanique.
- Energie électrique
Exemple : une ampoule allumée consomme de l‘énergie électrique.
- Energie calorifique
Exemple : le charbon de bois qui porte l‘eau à l‘ébullition fournit de l‘énergie calorifique.

- Energie chimique
Exemple : la combustion du dihydrogène qui produit une détonation libère de l‘énergie chimique.
- Energie lumineuse
Exemple : le soleil envoie sur la terre de l‘énergie lumineuse
- Energie nucléaire
Exemple : l‘énergie nucléaire peut être convertie en électricité.

III Transformations d’énergies


Il est possible de passer d‘une forme d‘énergie à une autre.
Exemple : l‘énergie électrique est transformée en énergie :
calorifique dans un fer à repasser électrique ;
lumineuse dans une ampoule ;
mécanique dans une grue.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 277
III.1- Rendement d’une machine
Le rendement d‘une machine se calcule par le rapport de l‘énergie utile (énergie que fournit la machine)
sur l‘énergie reçue (énergie fournie à la machine)

Wu
r= ; il est sans unité et souvent exprimé en pourcentage.
Wr

III.2Ŕ Exemple
Un jardinier fait remonter de l‘eau d‘un puits avec une pompe hydraulique qui développe une énergie de
63 700 J. L‘énergie consommée par la pompe est de 88, 2 kJ.
Quel est le rendement de cette installation ?

IV- Effet Joule


Tout corps parcouru par un courant électrique est le siège d‘un dégagement de chaleur appelé effet
joule. Il a des avantages et des inconvénients.

IV.1- Enoncé
La quantité de chaleur dégagée par un conducteur parcouru par un courant électrique est
proportionnelle :
- à la résistance du conducteur ;
- au carré de l‘intensité du courant qui le traverse ;
- au temps de passage du courant.

IV.2- Expression
La quantité de chaleur dégagée par effet joule par un conducteur parcouru par un courant électrique a
pour expression :
W = RI2t ; R en ohm ; I en ampères ; t en secondes ; W en joules.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 278
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : MECANIQUE Chapitre : Energie et rendement

1 Répondre par vrai (V) ou faux (F) en cochant la bonne case.


V F
a) Le wattheure est une unité de travail.
b) L‘unité de puissance dans le système international est le joule par seconde.
c) Le poids d‘un corps en déplacement horizontal effectue un travail résistant.
d) Le poids d‘un corps en chute libre effectue un travail moteur.
e) Le travail du poids d‘un corps dépend du chemin suivi.

2
1) Définir l‘énergie cinétique et l‘énergie potentielle.
2) Une voiture de masse 1500 kg roule à 72 km/h sur un pont situé à 8 m du sol. Calculer l‘énergie
cinétique et l‘énergie potentielle par rapport au sol de la voiture.

3 Une voiture de masse 810 kg file à 150 km/h.


1) Calculer son énergie cinétique Ec.
2) Que devient son énergie cinétique si sa vitesse tombe à 50 km/h ?
3) Comparer ces 2 vitesses et les énergies cinétiques correspondantes.

4
1) Une camionnette C a une masse double de celle d‘une automobile A. Comparer leurs énergies
cinétiques dans les deux cas suivants :
1.a- Les deux véhicules roulent à la même vitesse.
1.b- A va trois fois moins vite que A.
2) La vitesse de C est de 40 km/h ; quelle doit être la vitesse de A pour que les 2 véhicules aient la
même énergie cinétique ?

5 Un camion roule à 36 km/h ; sa masse est de 30 tonnes. Déterminer son énergie cinétique, en joules
puis en kWh.
Quelle est la vitesse d‘une voiture de masse 7,5 tonnes, en mouvement rectiligne possédant la même
énergie cinétique que le camion ?

6
1) Quand dit-on qu‘un système possède de l‘énergie ?
Qu‘appelle-t-on énergie cinétique d‘un corps ?
2) Que peut-on conclure en comparant l‘énergie cinétique que possède un corps A de masse m se
déplaçant horizontalement à la vitesse V avec celle que possède :
- Un corps B de même masse roulant à une vitesse deux fois plus grande ?
- Un corps C de masse deux fois plus grande roulant à la même vitesse ?
3) Le moteur d‘un véhicule roulant à 108 km/h sur une route horizontale, développe une puissance de
27. 105 watts et l‘énergie cinétique du système vaut 360 kJ.
1.a- Quelle est l‘intensité de la force de traction supposée constante ?
1.b- Calculer la masse du véhicule.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 279
7
1) Donner l‘expression de l‘énergie potentielle E p d‘un corps de pois P, situé à une hauteur h du sol, et
celle de l‘énergie cinétique Ec d‘un corps de masse m, en mouvement et de vitesse v.

2) On rappelle que l‘énergie mécanique totale E d‘un corps a pour expression E = E p + Ec. Elle est
constante.
Un corps de masse M = 800 kg se trouve en un point A situé à 20 m du sol. Quelles sont, en ce point,
son énergie potentielle et son énergie cinétique ? En déduire son énergie mécanique.

3) Le corps est lâché sans vitesse initiale, Il tombe alors en chute libre.

3.a- Calculer son énergie potentielle au point B situé à 10 m du sol.

3.b- Quelle est alors son énergie cinétique, en ce point ?

En déduire la vitesse acquise.

8 Soit le circuit électrique ci-dessous


- (F) est un fusible
- (L) est une lampe
- (R) est un fer à repasser électrique.
- (L) porte les indications suivantes : 60 w et 230 V

1) En fonctionnement normal, quelle est l‘intensité I L du


courant traversant (L).
2) La puissance du fer est PR = 1 kilowatt. Il fonctionne en
parallèle avec (L). L‘ensemble (R , L) est protégé par F. Calculer les intensités IF du courant principal
et IR du courant traversant le fer à repasser électrique fonctionnant en même temps que l‘ampoule
électrique ?
3) Comment faut-il opérer pour que le fer à repasser fonctionne seul, dans le circuit ?
4) Montrer que (L) doit rester allumée, seule, dans le circuit pendant 4h 10mn pour consommer autant
d‘énergie que le fer à repasser fonctionnant seul pendant 15 minutes.

9 Sur un fer à repasser électrique, on lit les indications suivantes : 440 W - 220 V.

1) Que signifient-elles ?

2) Déterminer l‘intensité du courant qui le traverse, quand il est branché sous une tension de 220 V.
3) Quelle est sa résistance ?

4) Calculer l‘énergie consommée en 2h de repassage, en kilowattheures.

10 Soit un résistor de résistance R = 5,5 Ω, traversé par un courant d‘intensité I = 2A pendant un


temps t = 3 min 29s.
1) Calculer la quantité de chaleur dégagée par effet joule par ce résistor.
2) En réalité la quantité de chaleur dégagée est de 3,678 kJ.
Quel est le rendement de la transformation ?

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 280
11 Une automobile est le siège d‘une série de transformations d‘énergie. Après la lecture du texte
ci-dessous, dire quelles sont ces transformations.

Texte : Le mélange carburant – air, venant du carburateur, explose dans la chambre à combustion, en
créant une brusque compression des gaz. Cette compression communique un mouvement au piston. Ce
mouvement est transmis par l’intermédiaire du système bielle manivelle à l’axe de sortie du moteur,
puis aux roues qui entraînent la voiture. Une partie importante de l’énergie due à la combustion du
carburant est perdue en chaleur dissipée par les gaz d’échappement et le radiateur.

12 Un sac de ciment a une masse de 50 kg. A l‘aide d‘une grue, on soulève 4 sacs de ciment sur une
hauteur de 4 m. L‘énergie fournie est de 10 000 joules. L‘énergie utile n‘est que de 8 000 joules.
1) Déterminer l‘intensité de la pesanteur du lieu considéré.
2) Quel est le rendement de cette opération?
3) Trouver la puissance développée par la grue, si l‘opération a durée 40 secondes.

13 Une résistance chauffante porte les indications suivantes : 220 V – 1100 W.


1) Que signifie ces indications ?
2) Trouver la valeur de cette résistance.
3) Cette résistance est traversée par un courant d‘intensité I = 0.8 A, pendant 7 min. Calculer
l‘énergie ainsi dégagée.
4) Le rendement étant de 0,75, cette énergie est fournie à une masse d‘eau m = 100 g.
4.a- Quelle est la variation de la température de l‘eau ? ( prendre 1 cal = 4,2 J )
4.b- En déduire sa température finale, si la température initiale est de 30 °C.

14
1) On remarque sur un résistor 2,75 V – 50 mA. Déterminer sa résistance R.
2) Sa résistivité étant de 110. 10-8 .m, quelle est sa longueur si sa section s = 0.4 mm2 ?
3) Calculer, en joules et en calories. la quantité de chaleur dégagée en 3 mn 29 s, lorsque l‘intensité
du courant est 2 A.
4) Calculer le rendement de la transformation, si, en réalité la quantité de chaleur dégagée est
3,68 kJ.

15 Des résultats de mesures sur un résistor ont permis de tracer le graphe suivant.

1) Déterminer la résistance de ce résistor.


2) Sachant que sa résistivité  = 110.10-8 .m et sa section s = 0,4 mm2, calculer sa longueur.
3) Quelle est en joules, la quantité de chaleur dégagée par ce résistor en 3 mn 29 s, s‘il est traversé
par un courant de 2 A.
4) En réalité la quantité de chaleur dégagée est de 3,68 kJ. Calculer son rendement.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 281
3P8 CALORIMETRIE Durée : 3 H Classe : 3ème

A-Activités préparatoires

B-Prérequis

- Energie. Température.
- Utiliser les bouteilles Thermos.
- Lire un thermomètre.
- Utiliser le bois de chauffage, le gaz

C- Concepts-clés et contenus

 Dilatation.  Conducteurs et isolants thermiques.


 Thermomètre.  Sources de chaleur.
 Echelle Celsius de température.  Quantité de chaleur échangée.
 Modes de transfert de chaleur par  Chaleur massique
conduction thermique, convection et  Capacité calorifique
rayonnement.

D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*

3P8 -01 Ŕ Utiliser la convention de signe pour la quantité de chaleur.


3P8 -02 Ŕ Donner quelques ordres de grandeur de chaleur massique.
3P8 -02 Ŕ Donner l‘expression de la quantité de chaleur échangée.
3P8 -03 Ŕ Restituer la convention de signe pour la quantité de chaleur.
3P8 -04 Ŕ Utiliser l‘expression de la quantté de chaleur reçue ou cédée.
3P8 -05 Ŕ Déterminer la température d‘équilibre d‘un mélange de deux corps.
3P8 -6 Ŕ Prendre conscience de l‘importance de la calorimétrie courante (alimentation,
chauffage).*
3P8 -7Ŕ Préserver l‘environnement (effet de serre)*

En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 282
E - Plan de la leçon
DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS
03 H
45 min I- Notion de chaleur

I.1- Sources de chaleur


I.2- La température
I.3- Modes de transfert de chaleur
I.3.a- Le rayonnement
I.3.b- La convection
I.3.c- La conduction
15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche
d‘exercices Evaluation
45 min II- Quantité de chaleur échangée

II.1- Chaleur massique


II.2- Expression de la quantité de
chaleur échangée
II.3- Unités

15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d‘exercices Evaluation
45 min III- Température d’équilibre d’un
mélange de deux corps

III.1- Le calorimètre
III.2- Expérience
III.3- Le bilan thermique
III.4- Expression de la température
d‘équilibre : exemple pratique

15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche


d‘exercices Evaluation

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 283
F Ŕ Déroulement possible de la leçon

I- Notion de chaleur

I.1- Sources de chaleur

Si on place une casserole contenant de l‘eau dans laquelle on plonge un thermomètre sur uur un réchaud
à gaz allumé ou si on l‘expose au soleil, on constate au bout d‘un certain moment que l‘eau s‘est
échauffée : on dit que la température de l‘eau a augmenté.
Le rechaud et le Soleil, responsables de l‘augmentation de température de l‘eau sont des sources de
chaleur.
Autres sources de chaleur : Le thermoplongeur, le radiateur, le fourneau etc. (On fera citer ces
autres sources de chaleur par les élèves).

I.2- La température

La température est la grandeur indiquée par le thermomètre. Elle s‘exprime en degrés celsius (°C) mais
l‘unité internationale de température est le kelvin (K).
Si  est une température exprimée en degrés celcius (°C), cette même température notée T en kelvins
est donnée par la relation :

T (en K) =  (°C) + 273

Exemple : pour  = 27°C, on a T = 27 + 273 = 300 K.

I.3- Modes de transfert de chaleur

I.3.a- Le rayonnement
Le Soleil chauffe la Terre en émettant de vers celle-ci des rayons lumineux : c‘est ce mode de
transfert de chaleur que l‘on appelle rayonnement.

I.3.b- La convection
Lorsqu‘on chauffe de l‘eau, la chaleur est fournie au fond du
récipient. Bien que l‘eau soit mauvaise conductrice thermique, la
température s‘élève en tous les points du liquide. Cela résulte du
fait que les parties chaudes, moins denses ont tendance à monter ;
les plus froides, à descendre. On dit qu‘il apparaît des courants de
convection. Les courants de convection s‘amorcent donc et tendent
à uniformiser la température.

I.3.c- La conduction

Si nous plongeons l‘extrémité d‘une tige métallique dans de l‘eau


chaude, après quelques instants, l‘autre extrémité se rechauffe. La
chaleur de l‘eau est passée de l‘une des extrémités de la tige
métallique à l‘autre extrémité : c‘est ce mode de transfert de
chaleur que l‘on appelle la conduction.
Comme la plupart des métaux, le cuivre et l‘aluminium sont de bons
conducteurs thermiques. Le verre est très peu conduteur.
Le polystyrène expansé que l‘on trouve dans les glacières sont de
très bons isolants thermiques.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 284
II- Quantité de chaleur échangée

II.1- Chaleur massique

 Chauffons 300 g d‘eau dans un bécher contenant un agitateur et un thermomètre. Remuons


l‘eau pour uniformiser la température. On constate qu‘au bout d‘une minute que la température
de l‘eau s‘est élevée de 7°C.

 Remplaçons l‘eau par 300 g de pétrole et recommençons l‘expérience. Cette fois-ci, il n‘en faut
que 30 secondes pour élever la température de 7°C.

Conclusion : La quantité de chaleur nécessaire pour chauffer un corps dépend de la nature de ce corps.
Chaque corps est caractérisé par une grandeur appelée chaleur massique et notée c. La chaleur
massique d‘un corps est la quantité de chaleur nécssaire pour élever de 1°C la température de
1 gramme de ce corps.
L‘unité de chaleur massique est le joule par kilogramme et par degré (J.kg -1.°C-1).

La chaleur massique de l‘eau vaut c = 4185 J.kg-1.°C-1.

II.2- Expression de la quantité de chaleur échangée


La quatité de chaleur Q reçue ou cédée par un corps est proportionnelle à la masse m de ce corps, à
l‘élevation (f - i) de température et à sa chaleur massique c.

Q = mc(f - i)

II.3- Unités

La chaleur est une forme d‘énergie : c‘est de l‘énergie calorifique ou thermique. L‘unité internationale
de quantité de chaleur est donc le joule (J).
On utilise couramment une autre unité (surtout en SVT), la calorie (cal).
La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de 1 gramme d‘eau.

 On admettra que : 1 cal = 4,18 J.

 On emploi aussi le multiple de la calorie, le kilocalorie (kcal).

1 kcal = 1000 cal = 4185 J = 4,185 kJ.

 L‘unité de chaleur massique est le joule par kilogramme et par degré (J.kg -1.°C-1).

Ainsi :
 Q en joules (J)
Q = mc(f - i)  m en kg
 c en J.kg-1.°C-1
 f et i en °C ou en K.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 285
III- Température d’équilibre d’un mélange de deux corps

III.1- Le calorimètre
Pour effectuer des mesures précises, il faut éviter le plus possible les
pertes de chaleur par rayonnement dans l‘air ambiant. On
utilise pour cela des calorimètres.
Un calorimètre ordinaire est formé de deux récipients métalliques
(souvent en laiton). Le premier repose sur des cales en lièges,
l‘intérieur second. La surface externe du premier et la surface
interne du second sont polies pour éviter les pertes de chaleur par
rayonnement. Le premier récipient contient une quantité connue d‘eau
dans laquelle plongent un thermomètre et un agitateur.

Une bouteille isotherme (thermos), un vase de Dewar peuvent également servir de calorimètre. Ces
récipients en verre argenté, double paroi entre lesquel les on a fait le vide, rayonnent très peu de
chaleur.

III.2- Expérience

Introduisons une masse m1 = 200 g d‘eau à la température 1 = 60°C et une masse m2 = 300 g d‘eau à la
température 2 = 20°C dans un calorimètre (de capacité thermique négligeable) puis agitons pour
uniformiser la température. Après quelques instants, la température de la masse totale m 1 + m2 = 500
g passe à 44°C.
L‘eau chaude a cédé une quantité de chaleur à l‘eau froide pour élever sa température jusqu‘à ce que
celle-ci soit la même pour le mélange. Cette température finale est appelée température d‘équilibre du
mélange ; on la note f ou e.
Calculons les quantités de chaleur cédée par l‘eau chaude et la quantité de chaleur reçue par l‘eau
froide et comparons ces valeurs.

 Quantité de chaleur cédée par l‘eau chaude : Q1 = mc(f - 1)


(eau de masse m1 = 300g, de température 1= 60°C)

 Quantité de chaleur reçue par l‘eau froide : Q2 = mc(f - 2)


(eau de masse m2 = 200g, de température 2 = 20°C)

Q1 = 0,3x4185(44-60) = - 20088 J

Q2 = 0,2x4185(44-20) = + 20088 J

On constate que Q1= Q2. Ce qui nous permet d‘écrire : Q1 + Q 2 = 0

III.3- Le bilan thermique

Le bilan thermique ou calorifique peut se resumer de façon générale par :

Quantité de chaleur cédée + Quantité de chaleur reçue = 0

Soit : Qcédée + Qreçue = 0

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 286
III.4- Exemple pratique : Calcul de la température d’équilibre d’un mélange de deux corps

Dans un calorimètre de capacité massique négligeable contenant une masse m 1 = 500 g à la température
1 = 15°C, on plonge un bloc de cuivre de masse m2 = 300 g chauffé à la température 2 = 95°C.
On donne :  Chaleur massique de l‘eau : c1 = 4185 J.kg-1.K-1
 Chaleur massique du cuivre : c2 = 390 J.kg-1.K-1

Donner l’expression de la température d’équilibre f et calculer sa valeur.

 Quantité de chaleur reçue par l‘eau : Q1 = m1c1(f - 1)


(m1 = 500g ; 1 = 15°C ; c1)
 Quantité de chaleur cédée par le bloc de cuivre : Q2 = m2c2(f - 2)
(m2 = 300g ; 1 = 95°C ; c2)

A l‘équilibre thermique : Q1 + Q2 = 0
m1c1(f - 1) + m2c2(f - 2) = 0

m1c1f - m1c11 + m2c2f - m2c22 = 0

(m1c1 +m2c2)f = m1c11 + m2c22

m1c11 + m2c22
f =
m1c1 +m2c2

0,5x4185x15 + 0,3x390x95
A.N.: f = f = 19,2 °C
0,5x4185 + 0,3x390

Remarque : La température d’équilibre f est toujours comprise entre la tepérature du corps


froid et celle du corps chaud.
1 < f < 2

15°C < 19,2 °C < 95°C

EVALUATION : Correction d’exercices

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 287
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : Chapitre : Calorimétrie

1 Une bouilloire électrique porte les indications suivantes : 220 V ; 550 W.


1) Que signifient ces indications ? Calculer l‘intensité du courant qui la traverse.
2) Avec cette bouilloire, on veut chauffer 550 g d‘eau de 20 °C à l‘ébullition.. Calculer la quantité de
chaleur qu‘elle faudra fournir à l‘eau.
Finalement, l‘eau ainsi chauffée est jugée trop chaude. Calculer la masse d‘eau à 10 °C qu‘il faudra y
ajouter pour avoir un mélange dont la température finale est égale à 40 °C

2 N.B : 1 cal = 4,2 J


On veut confectionner, au labo, une résistance R capable de porter à l‘ébullition en 10 mn, 1 L d‘eau pris
à 25 °C, lorsque l‘intensité du courant I = 5 A.
1) Quelle est la quantité de chaleur reçue ?
2) En réalité, les pertes de chaleur représentent 25 % de l‘énergie apportée par le courant,
déterminer la résistance R.
3) Sachant qu‘on dispose d‘un fil de résistance 7 /m, quelle est la longueur du fil à prendre ?

Une résistance R = 20,9  est plongée dans un récipient contenant 1 000 g de pétrole à la
température de 10 °C. Elle est parcourue par un courant de 2,5 A. Calculer le temps nécessaire pour
porter à 50 °C, tout le pétrole. ( Chaleur massique du pétrole : 2090 J.kg-1.°C-1 )

4 On considère une masse d‘eau m = 1 200 g dont la température est t = 30 °C. On plonge dans cette
eau une résistance chauffante R = 30 ohms traversée par un courant d‘intensité I = 2 A. On admettra
que toute la chaleur produite par le courant est absorbée par l‘eau ; on rappelle aussi que 1 cal = 4,18 J.
1) Quelle tension U faut-il appliquer entre les bornes R pour qu l‘intensité du courant qui la traverse
I=2A?
2) Quelle est la puissance électrique consommée par R ?
3) Pendant combien de temps doit-on faire passer le courant pour que la température finale soit
t‘ = 40 °C

5 Texte Scientifique
La conduction par convection

Mettons de l‘eau dans un bécher et chauffons cette eau avec la flamme d‘un brûleur d‘un bec de gaz.

Le débit du gaz est réglé à une valeur constante. Plongeons un thermomètre dans le liquide. La

température augmente progressivement. A 100°C le liquide bout. On constate un mouvement de liquide

de haut en bas et inversement qui permet d‘uniformiser la température de l‘eau : ce sont les courants

de convection.

Ces courants de convection sont dus au fait que les tranches de liquide inférieur sont les premières à

s‘échauffer, elles se dilatent, deviennent plus légères et remontent à la surface ; elles sont

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 288
remplacées par les tranches de liquide supérieur plus lourdes. Une agitation du liquide accélère

l‘uniformisation de sa température.

Le même phénomène est observé dans une chambre climatisée : l‘existence de courant de convection

par remplacement des tranches d‘air chaud les plus éloignées du climatiseur par les tranches d‘air

froid aux abords du climatiseur.

Le chauffage d‘une salle utilise l‘existence de ces courants de convection.

Questions

1) Citez les modes de conduction de la chaleur.

2) La conduction par convection s‘applique à quelle famille de corps ?

3) Expliquez pourquoi quand on chauffe un liquide ou un gaz, il devient plus léger.

4) Comment augmente – t - on les courants de convection ?

5) Faites un dessin illustrant les courants de convection lors du chauffage de l‘eau

1) Quelle masse d‘eau pourra-t-on chauffer de 25 °C à 80 °C, avec une quantité de chaleur
Q = 137,94 kJ.
2) Cette masse d‘eau ainsi chauffée, est versée dans un calorimètre de capacité calorifique
négligeable, contenant 400 g. La température finale s‘établit à 58 °C. A quelle température se
trouvait l‘eau du calorimètre, avant le mélange ?

7 Données : Chaleur massique de l‘eau : 4180 J.kg-1.°C-1 et celle du plomb : 130 J.kg-1.°C-1

1) Donner l‘expression de la quantité de chaleur cédée à un corps de masse m et de chaleur massique c,


pour élever sa température de ti à tf.
2) Calculer la quantité de chaleur reçue par un litre d‘eau et par 500 g de plomb qui ont subi la même
élevation de température de 80 °C.

8 On mélange une masse m1 d‘eau prise à 25 °C et une masse m2 d‘eau chaude. La température finale
du mélange est de 50°C. Sachant que la quantité de chaleur Q1 reçue par m1 est 42 000 joules.
1) Calculer la masse m1
2) Calculer la température initiale de l‘eau chaude
On donne m2 = 250 g ; 1 cal = 4.2 J. chaleur massique de l‘eau : 1cal/g.°C = 4,2 J/g.°C

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 289
9 On chauffe un bloc métallique de masse m1 = 200 g et de chaleur massique c = 0,1 cal/g.°C , jusqu‘à
la température 1 = 80 °C. On l‘introduit dans une masse m2 d‘eau prise à 2 = 20 °C. La température
d‘équilibre s‘établit à f = 25 °C.
1) Donner les expressions littérales de la chaleur perdue par le bloc de fer et de la chaleur reçue par
l‘eau.
2) Quelle est la masse m2 d‘eau ?
3) On veut faire absorber à cette masse d‘eau la même quantité de chaleur, en remplaçant le bloc par
une résistance chauffante R = 8  parcourue par un courant d‘intensité 5 A. Quelle est la durée
du chauffage ?

10

1) On fournit 167 200 J à une masse m1 d‘eau pour augmenter sa température de 40 °C. Calculer m1.
2) Quelle est sa température finale t1 si sa température initiale t0 = 20 °C. ? A cette masse d‘eau m1
on ajoute m2 à la température t2 = 30 °C.
2.a- Expliquer le phénomène physique qui se passe. ( On néglige les pertes de chaleur ).
2.b- Si m2 = 2 000 g, quelle est la température finale tf du mélange.
3) A ce mélange, on ajoute encore m3 de température t3, on obtient un nouveau mélange dont la
température finale est t. Déterminer m3 ainsi que le volume total d‘eau obtenu, sachant que
t = 50 °C et t3 = 30 °C.

11 On a mélangé une masse m1 d‘eau chaude à 1 = 80 °C et une masse m2 d‘eau froide à la


température 2 = 20 °C. On obtient ainsi une masse d‘eau tiède m = 1200 g à  = 30 °C.
1) Ecrire les expressions des quantités de chaleur, gagnées et perdues respectivement par m 1 et m2.
2) Trouver m1 et m2.

12 On mélange une masse m1 d‘eau prise à 25 °C et une masse m2 d‘eau chaude. La température finale
du mélange est de 50°C. Sachant que la quantité de chaleur Q 1 reçue par m1 est de 42 000 joules.
1) Calculer la masse m1.
2) Calculer la température initiale de l‘eau chaude.
On donne m2 = 250 g ; 1 cal = 4,2 J

13
NB : - Chaleur massique de l‘eau : 4180 J/kg.°C.
- 1 mL d‘eau prise à 4 °C «pèse» sensiblement 1g.
Les indications portées sur une bouilloire électrique sont les suivantes : 110 V – 500 W.
1) Quelle est la signification de ces indications ?
2) En régime normal, calculer l‘intensité I du courant qui la traverse, quand elle est en circuit. Cette
bouilloire permet de chauffer un demi-litre d‘eau de 4 °C à 90 °C. Calculer en joules la quantité de
chaleur Q nécessaire pour chauffer cette eau.
3) Sachant que le rendement r = 0.8, calculer l‘énergie électrique fournie W en kilojoules.
4) Au bout de combien de temps t, en m obtiendra-t-on l‘échauffement de l‘eau à la température
souhaitée ?

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 290
PROGRAMME DE SCIENCES PHYSIQUES DE LA CLASSE DE
QUATRIEME

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 291
SOMMAIRE DU PROGRAMME DE QUATRIEME HORAIRE : 2 h / ELEVE

PROGRAMME DE PHYSIQUE

CHAPITRE Horaire (h)


Numéro Titre
P1 Introduction aux sciences physiques 2

P2 Grandeurs physiques et mesures 2


P3 Masse, masse volumique et densité 5
P4 Poids- Relation entre poids et masse. 5
P5 Introduction à l‘électricité. 9
P6 Sources et récepteurs de lumière. 1
P7 Propagation rectiligne de la lumière 4
P8 Réflexion et réfraction de la lumière 2
Total 30

PROGRAMME DE CHIMIE

CHAPITRE Horaire (h)


Numéro Titre
C1 Mélanges et corps purs 6

C2 Structure de la matière 3
C3 Mole et grandeurs molaires 3
C4 Réaction chimique 6
Total 18

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 292
REFERENTIELS ET COMMENTAIRES DU PROGRAMME DE QUATRIEME.

PROGRAMME DE PHYSIQUE

Chapitre P1 Introduction aux sciences physiques Durée : 2 heures Classe : 4

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Sciences Physiques, sciences - Observer des phénomènes - Citer des phénomènes
expérimentales physiques. chimiques.
Phénomènes physiques, - Observer des phénomènes - Citer des phénomènes
phénomènes chimiques chimiques. physiques.
- Distinguer les phénomènes
Etats de la matière : changements - Réaliser des Changements physiques des
d’états d‘état. phénomènes chimiques
- Identifier les différents
changements d‘état.

Commentaires : Chapitre P1
On pourrait aborder ce chapitre à partir de l‘observation de phénomènes physiques et chimiques tels
que : mouvements, dilatation, changements d‘états, phénomènes lumineux, effets du courant
électrique, dissolution (sucre ou sel), effet du jus de citron ou du vinaigre sur e calcaire, action de
acide nitrique sur le cuivre…, pour dégager les notions de phénomène physique et de phénomène
chimique et les distinguer.
L‘étude qualitative des changements d‘états sera précédée d‘un rappel sur les trois états de la
matière.
Illustrer ces changements d‘état physiques par des expériences simples telles que la fusion, la
vaporisation.
Faire un schéma récapitulatif des différents changements d‘état.

Chapitre P2 Grandeurs physiques et mesures Durée : 2 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Grandeurs physiques - Utiliser des instruments - Choisir un instrument de
Unités de mesures de mesure. mesure adéquat.
Appareils de mesure - Effectuer des mesures. - Savoir convertir en
mesures utilisant des puissances de
Conversion des unités : utilisation dix.
des puissances de 10 - Savoir critiquer une
Ordre de grandeur - vraisemblance mesure.
des résultats - Savoir présenter les
Chiffres significatifs résultats d‘une mesure en
Notation scientifique notation scientifique.

Commentaires : Chapitre P2
A partir des mesures effectuées par les élèves, avec des instruments ou appareils familiers (règle,
verre gradué, chronomètre ou montre...), dégager la notion de grandeur physique. Donner le symbole de
la grandeur physique et l‘unité internationale. Donner les unités usuelles et les conversions possibles et
ne pas manquer d‘utiliser les puissances de 10. Montrer aux élèves que toute mesure est entachée
d‘incertitude, sans formules ni calcul d‘incertitude. Insister sur les notions d‘ordre de grandeur, de
chiffres significatifs et de vraisemblance des résultats (analyse critique). Ces notions seront
renforcées au fil des chapitres. Initier les élèves à la notation scientifique.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 293
Chapitre P3 Masse, masse volumique et densité Durée : 5 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Masse - Utiliser une balance. - Reconnaître différents
- Balance - Utiliser rationnellement des types de balances.
- Définition masses marquées. Déterminer la masse
- Unités volumique d‘une
- mesures substance homogène.
Masse volumique - Utiliser la relation entre
- Déterminer la masse et le La masse, la
volume d‘une substance masse volumique et le
homogène. volume..
- Vérifier la pureté d‘un
corps à partir de
Densité sa masse volumique.
- Déterminer la densité
relative. Prévoir la
disposition des constituants
d‘un mélange liquide
hétérogène.

Commentaires : Chapitre P3
- Définir la masse comme grandeur caractéristique d‘un corps: celle que l‘on détermine à l‘aide dune
balance. Préciser que la masse est une grandeur constante. Donner l‘unité du système international de
masse: le kilogramme (kg), ses multiples et ses sous-multiples.
- Définir la masse volumique d‘une substance comme étant la masse d‘une unité de volume de cette
substance. Donner son unité dans le système international (le kilogramme par mètre cube: kgirn3) et
quelques unités usuelles (kg/L, gIL, kg/dm3, g/cm3). Préciser que la masse volumique est une grandeur
caractéristique de la substance.
Déterminer expérimentalement la masse volumique de quelques substances homogènes. Donner des
exemples de valeurs numériques.
A
- Présenter la densité comme le rapport de deux masses volumiques: dA/B = .  étant la masse
B B
volumique de la substance de référence. Signaler que pour les liquides et les solides l‘eau est en
général prise comme référence, et pour les gaz, l‘air. Indiquer quelques applications: corps flottants,
ballon à hydrogène qui monte dans l‘air, liquides non miscibles (leur disposition dans le mélange
hétérogène) etc.

Chapitre P4 Poids, relation entre poids et masse Durée : 5 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Poids - Réaliser des expériences - Identifier une grandeur
- Mise en évidence pour mettre en évidence le vectorielle à partir
- Définition poids. . de ses caractéristiques.
- Caractéristiques - Utiliser un dynamomètre. - Faire la représentation
- mesures, unités - Déterminer le centre de vectorielle du
- Représentation vectorielle gravité d‘un solide plat et poids d‘un corps.
Relation entre poids et masse mince (homogène d‘épaisseur - Faire la distinction entre
- Intensité de la pesanteur constante… le poids et la
- Montrer expérimentalement masse.
que le rapport P/m est - Utiliser la relation entre
constant. le poids et la masse (P =mg).

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 294
Commentaires : Chapitre P4
- A partir de l‘observation du mouvement de chute d‘un corps (pierre, bille...) et de la déformation d‘un
ressort auquel est suspendu un corps, mettre en évidence le poids puis le définir.
- Dégager expérimentalement les caractéristiques du poids (droite d‘action, sens, point d‘application :
centre de gravité, intensité).
- Présenter le dynamomètre comme appareil de mesure de l‘intensité du poids. Donner l‘unité du
système international de l‘intensité du poids : le newton (N).
- Etablir expérimentalement la relation P = m.g, où g est l‘intensité du champ de la pesanteur au lieu où
se fait l‘expérience.
- Insister sur la différence entre le poids et la masse.

Chapitre P5 Introduction à l’électricité Durée : 9 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Le courant électrique - Réaliser plusieurs circuits - Utiliser quelques dipôles.
Circuit électrique permettant d‘allumer une - Schématiser un circuit
- Dipôles et symboles lampe. électrique.
- Conducteurs et isolants - Etudier le circuit d‘une - Réaliser un circuit à partir
électriques lampe de poche. du schéma.
- Circuit série, circuit parallèle - Intercaler dans un circuit - Distinguer
- Effets du courant électrique électrique divers objets pour expérimentalement un
:caloriflques, lumineux, classer les substances qui les conducteur d‘un isolant.
chimiques et magnétiques constituent en substances
- Sens conventionnel du courant conductrices et substances - Reconnaître les effets du
Intensité isolantes. courant électrique (dans
- Ampèremètre - Observer et décrire les divers appareils).
Ordre de grandeur effets qui accompagnent le
- Loi d’unicité passage du courant dans un - Indiquer le sens
- Loi des noeuds circuit électrique. conventionnel du
Tension - Observer l‘inversion du sens courant électrique.
- Voltmètre de certains effets quand les - Placer un ampèremètre, un
- Ordre de grandeur connexions aux bornes du voltmètre
- Lois des tensions générateur so1it interverties. dans le schéma d‘un circuit
Courant alternatif et sécurité - Mesurer une intensité. électrique.
- Courant alternatif et courant - Vérifier les lois de - Mesurer l‘intensité d‘un
continu l‘intensité. courant
- Mesures de sécurité - Mesurer une tension. électrique.
- Vérifier les lois de la - Utiliser la loi de l‘unicité
tension. de l‘intensité
- Recherche documentaire. dans un circuit série.
- Utiliser la loi des noeuds.
- Mesurer la tension aux
bornes d‘un
dipôle dans un circuit
électrique.
- Utiliser les lois des
tensions.
- Prendre les précautions
pour protéger
les personnes et les

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 295
appareils.
- Appliquer et faire
appliquer les consignes de
sécurité liées au courant
électrique.

Commentaires : Chapitre P5
- La leçon pourrait être introduite par l‘observation d‘un objet technique comme la lampe de poche, par
la suite, les élèves apprendront à réaliser des circuits simples à partir de dipôles (pile, lampe,
électrolyseur, moteur).
- La notion de circuit est abordée à partir de l‘environnement de l‘élève (lampe de poche).
- Donner le symbole des dipôles et les schémas des circuits. Faire réaliser des circuits à partir de
schémas normalisés.
- Mettre en évidence expérimentalement les notions de conducteur et d‘isolant électrique,
l‘interrupteur peut être introduit à ce niveau.
- Donner le sens conventionnel du courant. La nature du courant électrique est hors programme.
- introduire les notions de tension et d‘intensité de manière expérimentale. L‘intensité est définie
comme une grandeur mesurée par un ampèremètre, son unité est l‘ampère (A). La tension est définie
comme une grandeur mesurée par un voltmètre, son unité est le volt (V).
- Insister sur le mode de branchement de l‘ampèremètre et du voltmètre, le choix du calibre et la
lecture.
- Introduire le multimètre comme appareil de mesure d‘intensité et de tension.
- Montrer expérimentalement la loi d‘unicité de l‘intensité dans un circuit série, la loi des noeuds dans
un circuit parallèle et la loi des tensions.
- Faire la distinction entre le courant continu et le courant alternatif.
La partie relative à la sécurité peut être traitée sous forme d‘exposé : insister sur les mesures de
sécurité que requiert l‘utilisation du courant électrique (rôle du fusible, du disjoncteur et de la prise
de terre....)

Chapitre P6 Sources et récepteurs de lumière Durée : 1 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Sources réelles (ou primaires) de - Observer des sources - Distinguer une source
lumière lumineuses, primaire (réelle)
Sources apparentes bu secondaires) - Réaliser des sources de d‘une source secondaire
de lumière lumière. (apparente).
Récepteurs de lumière - Observer le comportement - Distinguer les sources des
d‘un récepteur dans récepteurs de lumière.
l‘obscurité et sous la lumière.

Commentaires : Chapitre P6
- Partir du vécu de l‘élève ; par exemple ‗obscurité (de nuit dans une salle close), on ne voit rien. Le fait
d‘allumer une lampe ou une allumette permet de voir la lampe ou la flamme, mais aussi les objets
environnants.
- Dégager les concepts de source réelle ou primaire (filament de la lampe ou flamme), source
secondaire ou apparente (s environnants) et de récepteur de lumière.
- Donner ensuite d‘autres exemples de sources et les classer en :
sources réelles (ou primaires) Soleil, étoiles, corps incandescents, luciole... qui produisent la lumière.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 296
Sources apparentes (ou secondaires): Lune, planètes... qui renvoient la lumière.
- Faire remarquer que certaines sources sont naturelles (Soleil, Lune, étoile, luciole...), d‘autres
artificielles (lampe, bougie...).
- Réaliser une expérience montrant le comportement d‘un récepteur: sous l‘effet de la lumière, un
récepteur subit une transformation.
- Donner des exemples de récepteurs :
récepteurs naturels: feuilles des plantes chlorophylliennes, oeil...
récepteurs artificiels : pellicules photographiques, chlorure d‘argent, lunettes photosensibles...
Faire la distinction entre source apparente et récepteur de lumière.

Chapitre P7 Propagation rectiligne de la lumière Durée : 4 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Propagation rectiligne de la
lumière
- Faisceaux lumineux (convergent, - Utilisation du ―Kitoptic‖.
divergent, cylindrique) - Utilisation du banc d‘optique.
- Rayon lumineux
- Milieu homogène
- Milieu transparent, translucide, - Identifier
opaque expérimentalement des
- Vitesse ou célérité de la lumière milieux transparents,
- Année lumière translucides et opaques.
Ombres et pénombres - Expliquer la formation des
- Ombre propre et ombre portée - Visualiser sur un écran ombres et des pénombres.
- Pénombre propre et pénombre l‘ombre portée et la pénombre - Déterminer le hauteur
portée portée d‘un objet d‘un objet par visée.
Applications - Réaliser des visées, - Expliquer le phénomène
- Visée - Confection d‘une chambre d‘éclipse.
- Chambre noire noire à partir du matériel
- Eclipses local.

Commentaires : Chapitre P7

- A partir d‘expériences simples (observation d‘une source lumineuse à travers de petites ouvertures
percées dans des écrans opaques, boîte à fumée...), montrer la propagation rectiligne de la lumière et
définir les différents milieux transparent, translucide et opaque).
- On introduira expérimentalement les notions de faisceau lumineux (convergent, divergent et
cylindrique), pinceau et rayon lumineux.
- A partir de l‘éclairement d‘un objet opaque (ballon...) par une source lumineuse, visualiser sur un
écran les ombres et pénombres portées que l‘on distinguera respectivement de l‘ombre propre et de la
pénombre propre.
- On leur expliquera la formation des images dans une chambre noire. On demandera, si possible à
chaque élève, de réaliser une chambre noire.
- A titre d‘application on leur expliquera les éclipses de Lune et de Soleil.
- On donnera la valeur approchée de la vitesse de la lumière dans le vide (300000 km.&‘) ainsi que la
définition de l‘année lumière pour exprimer des distances astronomiques dont on donnera quelques
exemples.
- On pourra déterminer les dimensions d‘un objet (arbre, immeuble,...) par visée en utilisant des
aiguilles ou une règle.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 297
Chapitre P8 Réflexion et réfraction de la lumière Durée : 2 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Réflexion de la lumière
- Réflexion diffuse et réflexion - Utilisation du ―Kitoptic‘ ou
spéculaire équivalent.
- Miroir plan - Utilisation du dispositif du - Utiliser les lois de la
- Milieu réfringent tableau métallique. réflexion.
- Point d‘incidence - Construire l‘image d‘un
- Plan d‘incidence objet donné par
- Rayon incident, rayon réfléchi un miroir plan.
- Angle d‘incidence, angle de
réflexion
- Lois de Descartes pour la réflexion - Réalisation de l‘expérience - Donner les
Objet réel des deux bougies. caractéristiques de l‘image
- Image virtuelle d‘un objet réel donné par un
Réfraction de la lumière miroir plan.
- rayon réfracté - Réalisation d‘expériences de - Appliquer la réflexion et
- Angle réfracté réfraction (bâton brisé). la réfraction dans la vie
Applications courante.

Commentaires : Chapitre P8

- On mettra d‘abord en évidence la réflexion diffuse, puis la réflexion spéculaire (c‘est à dire par un
miroir) puis on les distinguera. On pourra en profiter pour définir les miroirs plans.
- On fera ensuite une étude expérimentale pour définir les concepts (rayon incident, rayon réfléchi...)
et vérifier les lois de Descartes pour la réflexion.
- Le phénomène de réfraction sera abordé expérimentalement, mais aucune formulation
mathématique ne doit être faite ; on ne parlera pas des indices de réfraction. Par La suite, on
montrera la réflexion totale.
- Comme applications on expliquera les reflets, les fibres optiques, les fontaines lumineuses, le four
solaire, mirages, périscope, pèche au harpon...

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 298
PROGRAMME DE CHIMIE

Chapitre C1 Mélanges et corps purs Durée : 6 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Mélange
- Mélange hétérogène - Observation d‘une eau - Distinguer mélange
- Mélange homogène naturelle. homogène et mélange
Méthodes de séparation hétérogène.
- Décantation - Réalisation d‘expériences de
- Filtration séparation, - Réaliser quelques
- Distillation fractionnée méthodes de séparation.
- Congélation fractionnée
Corps purs
constantes physiques
critères de pureté
Corps purs composés Ŕ corps purs
simples - Caractériser l‘eau par ses
- Divers exemples de mélanges - Electrolyse et synthèse de constantes physiques.
et de méthodes de séparation l‘eau. - Distinguer corps pur
- Mélange gazeux : air simple et corps pur
- Mélange solide : fer- soufre composé.
- Mélange liquide (liquides - Analyse qualitative et
Non miscibles, liquides miscibles) quantitative de l‘air.
- Mélange liquide-gaz
Distinction entre mélange et - Distinguer mélange et
corps corps pur.

Commentaires : Chapitre C1

- Définir la notion de mélange à partir d‘une eau boueuse et salée.


- Réaliser la décantation et définir un mélange hétérogène (mélange dont on peut distinguer les ou
certains constituants à l‘oeil nu).
- Réaliser la filtration et définir un mélange homogène.
- Réaliser la distillation du filtrat et en profiter pour définir un corps pur (impossibilité d‘en extraire
deux fractions différentes). Introduire des critères de pureté en utilisant les constantes physiques
de l‘eau (masse volumique, température d‘ébullition, température de fusion). Donner d‘autres exemples
de mélanges (dont l‘air) et d‘autres méthodes de séparation (tri, tamisage...)
- Tout au long des expériences, familiariser les élèves avec le matériel de chimie et donner les
consignes de sécurité (fragilité de la verrerie).
- A partir d‘un circuit simple, réaliser l‘électrolyse de l‘eau. Noter l‘apparition de gaz aux électrodes et
leur proportion à tout instant. Identifier expérimentalement ces deux gaz (le dihydrogène légère
détonation et le dioxygène; ravive un point incandescent).
- Montrer que l‘eau qui a donné naissance à ces deux gaz est un corps pur composé. Le dihydrogène et
le dioxygène sont des corps purs simples. Définir alors les notions de corps pur simple et de corps pur
composé.
- A partir d‘expériences simples, procéder aux analyses qualitative et quantitative de l‘air. Donner les
constituants majoritaires : diazote (78%), dioxygène (21%) et les constituants minoritaires : gaz rares
(argon, hélium, néon, krypton...) 1% en volume. Montrer la présence de vapeur d‘eau dans l‘air
(condensation sur la bouteille sortie du réfrigérateur) et dioxyde de carbone ou gaz carbonique
(respiration, photosynthèse, trouble l‘eau de chaux longtemps exposée à l‘air).

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 299
Chapitre C2 Structure de la matière Durée : 3 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Structure de la matière - Donner l‘ordre de
- Discontinuité de la matière - Observations relatives à la grandeur des dimensions et
- Molécule discontinuité de la matière. masses des atomes et des
- Atome - Expériences de mise en molécules.
- Elément chimique évidence d‘éléments. - Mettre en évidence
quelques éléments.

Notation chimique - Ecrire le symbole de


- Symbole des éléments quelques éléments.
- Formule d‘un corps pur - Ecrire la formule d‘un
corps pur.
- Utiliser une formule
chimique.
- distinguer un corps pur
simple d‘un corps pur
composé à partir de la
composition, de la formule.

Modèle atomique et moléculaire - Construction de modèles - Construire des modèles


moléculaires. moléculaires.
- Représenter des modèles
éclatés.

Commentaires : Chapitre C2

- Le caractère discontinu de la matière sera dégagé à partir d‘observations dans la vie courante
exhalaison d‘odeur, dispersion d‘un colorant…
- La notion de molécule sera dégagée à partir d‘une division successive de l‘eau distillée.
- En utilisant les résultats de l‘électrolyse de l‘eau, on admettra que fa molécule d‘eau est constituée
d‘atomes d‘oxygène et d‘hydrogène.
- A partir d‘expériences de mise en évidence du carbone dans plusieurs échantillons de matière (bois,
pétrole, papier, sucre, alcool...), on introduira la notion d‘élément chimique.
On distinguera un corps pur simple d‘un corps pur composé par la nature et le nombre des éléments qui
le constituent. On montrera la nécessité de représenter ces éléments par des symboles et les corps
purs par des formules. On donnera les formules de quelques corps purs usuels.
- La construction et l‘utilisation de modèles moléculaires permettront la description des structures
des corps familiers.

Chapitre C3 Mole et grandeurs molaires Durée : 3 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


La mole - Utilisation du tableau de - Distinguer les différentes
- Unité de quantité de matière classification périodique des unités relatives aux
- Constante d‘Avogadro éléments. grandeurs molaires.
- Calculs de masses molaires. - Calculer la masse molaire
Masse molaire - Etablissement des relations : d‘un corps pur à partir de sa
- Masse molaire atomique m = nxM et v = nxVM. formule.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 300
- Masse molaire moléculaire Utiliser les relations :
Volume molaire m v M
n= ;n= et d =
- Loi d‘Avogadro- Ampère M VM 29
- Volume molaire - Lier le volume molaire d‘un
Densité d’un gaz par rapport à - Etablissement de la relation gaz aux conditions de
l’air M température et de pression.
d=
29 - Distinguer les deux
significations d‘une formule
chimique.

Commentaires : Chapitre C3
- On pourrait, à partir de l‘estimation d‘une production (agricole, industrielle...) à grande échelle,
montrer la nécessité de choisir une unité appropriée (sac, caisse...). Par analogie, on montrera la
nécessité du choix d‘une unité de quantité de matière pour les très petits ―corpuscules‖ que sont les
atomes, les molécules. On définira la mole (mol) sans faire référence à l‘atome de carbone. On donnera
la constante d‘Avogadro. On précisera à la fois les entités qui définissent la mole.
- On définira la masse molaire atomique et la masse molaire moléculaire, on donnera l‘unité du système
international (kg.mol-1) et l‘unité usuelle (g.mol-1).
- Qualitativement on pourra montrer que le volume d‘une masse invariable de gaz à la pression
atmosphérique est fonction de la température.
- On énoncera la loi d‘Avogadro-Ampère. On précisera le volume molaire dans les conditions normales
de température et de pression, son unité du système international (m 3.mol-1) et son unité usuelle
(L.mol-1). A l‘aide des formules des corps chimiques courants (eau, dioxygène, dihydrogène, dioxyde de
carbone...) on fera des calculs de masses molaires.
M
- On établira l‘expression de la densité d‘un gaz par rapport à l‘air : d = (M est la masse molaire du
29
m v M
gaz exprimée en g.mol-1), Les élèves seront amenés à utiliser les relations n = ; n= et d =
M VM 29

Chapitre C4 Réaction chimique Durée : 6 heures Classe : 4ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Réaction - Distinguer les réactifs
- Exemples de réactions chimiques - Expériences (combustions du des produits d‘une
- Réactif carbone dans le dioxygène, du réaction chimique.
- Produit mélange fer-soufre action de - Donner la signification
Caractéristiques d’une réaction l‘acide chlorhydrique sur le d‘une réaction chimique.
chimique calcaire...). - Utiliser la loi de
- Aspect énergétique conservation de la matière.
- Loi de Lavoisier - Ecrire l‘équation-bilan
Equation-bilan d’une réaction - Ecriture d‘une équation- d‘une réaction chimique.
chimique Bilan. - Donner la signification
- Ecriture. l‘équation-bilan (échelles
- Interprétation. macroscopique et
microscopique).

Application : résolution de - Démarche à suivre pour - Résoudre des problèmes


problèmes de chimie résoudre un problème. de chimie sur les réactions
chimiques.
- Prendre conscience du
danger de certaines

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 301
réactions chimiques.
- Prendre des mesures de
sécurité par rapport aux
dangers de certaines
réactions chimiques.

Commentaires : Chapitre C4

- A partir d‘expériences simples telles que les combustions du carbone dans le dioxygène et du
mélange fer-soufre, de l‘action de l‘acide sur le calcaire, on dégage la notion de réaction chimique.
D‘autres exemples de réactions chimiques seront données (électrolyse et synthèse de l‘eau…)
- On insistera sur la différence entre phénomène physique et phénomène chimique.
- A partir d‘exemples on définira les réactions exothermique, endothermique et athermique.
- La loi de conservation de la matière sera vérifiée expérimentalement.
- Les élèves apprendront à représenter une réaction chimique par une équation- bilan équilibrée.
- A travers des exemples on initiera les élèves à la démarche de résolution d‘un problème de chimie.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 302
PROGRAMME DE SCIENCES PHYSIQUES DE LA CLASSE DE
TROISIEME

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 303
SOMMAIRE DU PROGRAMME DE QUATRIEME HORAIRE : 2 h / ELEVE

PROGRAMME DE PHYSIQUE

CHAPITRE Horaire (h)


Numéro Titre
P1 Lentilles minces 4

P2 Dispersion de la lumière 2
P3 Forces 3
P4 Travail et puissance mécaniques. 3
P5 Electrisation par frottement, le courant électrique. 4
P6 Résistance électrique. - 6
P7 Energie et rendement. Calorimétrie 2
P8 Lentilles minces 3
Total 27

PROGRAMME DE CHIMIE

CHAPITRE Horaire (h)


Numéro Titre
C1 Notion de solution 6

C2 Acides et bases 4
C3 Quelques propriétés chimiques des métaux 4
C4 Les hydrocarbures 4
Total 18

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 304
Chapitre P1 Lentilles minces Durée : 4 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Lentilles minces - Donner les symboles des
Lentilles convergentes. - Utiliser un kit et/ou un banc lentilles
divergentes d‘optique. minces (convergente et
Axe optique - Mise en évidence du foyer divergente). Identifier une
Centre optique image d‘une lentille lentille.
- Foyer objet convergente. - Déterminer
- Foyer image expérimentalement la
- Distance focale - Faire une mise au point. distance focale d‘une
- Vergence lentille mince
- Objet réel convergente.
- Image réelle - Construire l‘image donnée
- Image virtuelle d‘un objet
- Image droite réel par une lentille
- Image renversée convergente.
- Grandissement - Construire l‘image donnée
d‘un objet
réel situé en avant du foyer
image
d‘une lentille convergente.
- Déterminer
expérimentalement les
Applications caractéristiques d‘une
- Anomalies de la vision et correction - Déterminer un image réelle
- Loupe grandissement. donnée par une lentille
- Objectif photographique - Utiliser une lentille convergente.
- Projecteur de diapositives convergente comme loupe. - Déterminer, à partir d‘une
construction, les
caractéristiques de
l‘image donnée par une
lentille
divergente (objet en avant
du foyer
image).
- Connaître les différentes
anomalies
de la vision et leur
correction.
- Utiliser une lentille
convergente en loupe.

Commentaires : Chapitre P1
- Partir d‘objets familiers tels que les verres correcteurs, la loupe, les jumelles... pour aborder la
leçon.
- rappeler la propagation rectiligne de la lumière, le principe de la chambre noire et les notions de
géométrie (dont la symétrie).
- En TP, distinguer les lentilles convergentes des lentilles divergentes par leur action sur un faisceau
parallèle ou cylindrique (utiliser un kit d‘optique).

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 305
- Mettre en évidences les caractéristiques des lentilles : foyer objet, foyer image, distance focale. A
partir de la distance focale f, donner la vergence c, et son unité : la dioptrie () ; préciser que ces
deux grandeurs sont positives pour les lentilles convergentes et négatives pour les lentilles
divergentes.
- Mettre en évidence l‘image d‘un objet réel par une lentille convergente; distinguer 2 cas :
objet placé entre l‘infini et le foyer objet.
objet placé entre le foyer objet et la lentille.
Mettre en évidence l‘image donnée d‘un objet par une lentille divergente ; se limiter au seul cas où
l’objet est situé en avant du foyer image de la lentille.
- Construire l‘image donnée d‘un objet réel par une lentille convergente ; déterminer graphiquement
ses caractéristiques (réelle/Virtuelle, droite/renversée , plus grande/plus petite /égal) , définir le
grandissement et le calculer.
- Construire l‘image donnée d‘un objet réel par une lentille divergente (objet en avant du foyer image)
déterminer graphiquement ses caractéristiques t calculer le grandissement.
- Les lentilles de conjugaison et les associations de lentilles sont hors programme.
- Citer quelques applications des lentilles : verres correcteurs (myopie, hypermétropie, presbytie),
loupe, objectif photographique, lentilles de projection.

Chapitre P2 Grandeurs physiques et mesures Durée : 2 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Contenus
Phénomène de dispersion - Réaliser une expérience de - Donner l‘ordre de
Spectre de la lumière : ordre de dispersion de la lumière. dispersion de la lumière.
dispersion
Lumière monochromatigue - Lier la couleur d‘un objet à
Lumière polychromatique la lumière qui l‘éclaire.
Applications
Recomposition de la lumière
- Réaliser une expérience de - Expliquer qualitativement
recomposition de la lumière la formation l‘arc-en-ciel.

Commentaires : Chapitre P2
- Au moyen d‘objets divers (prisme, verre d‘eau légèrement incliné, bulles de savon...) faire observer le
phénomène de dispersion (décomposition de la lumière blanche en plusieurs couleurs).
- faire noter l‘ordre de dispersion de la lumière blanche.
- dégager qualitativement les conditions d‘obtention de la dispersion : lumière tombant sur des faces
non parallèles d‘un milieu transparent, réfractions (au moins deux réfractions). Ne pas donner de
valeurs d‘angle d‘incidence.
- Définir :
Spectre lumineux continu
Lumière monochromatique (formée d‘une seule couleur)
Lumière polychromatique
L’étude des indices de réfraction est hors programme.
- Pour les applications, expliquer la formation de l‘arc-en-ciel en se contentant de dire que la lumière
se réfracte (au moins deux fois) dans les gouttes d‘eau et subit une dispersion comme pour un prisme,
l‘irisation d‘une goutte d‘essence ou d‘huile à la surface de l‘eau.
- Montrer que la couleur d‘un objet peut changer en fonction de la lumière qui l‘éclaire.
- Montrer expérimentalement la recomposition de la lumière à l‘aide d‘une lentille convergente ou du
disque de Newton.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 306
Chapitre P3 Forces Durée : 3 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Forces - Définir une force à partir
- effets statiques, effets - Mesurer l‘intensité d‘une de ses effets.
dynamiques force à l‘aide d‘un - Donner l‘unité
- Types de forces dynamomètre. internationale d‘intensité de
- Exemples de forces force.
- Caractéristiques d‘une force - Représenter une force par - Donner des exemples de
- Unité d‘intensité de force un vecteur. forces et les classer.
- Représentation vectorielle - Représenter un vecteur
Equilibre d’un solide soumis force.
l’action de deux forces - Donner les
- Notion d‘équilibre - Réaliser l‘équilibre d‘un caractéristiques de
- Conditions nécessaires d‘équilibre solide soumis à deux forces. différentes forces (Poids,
- Forces directement opposés tension d‘un fil, réaction
d‘un support).
- Donner des exemples de
solides en équilibre sous
l‘action de deux forces.
- Appliquer les conditions
nécessaires d‘équilibre d‘un
solide soumis à deux forces.
principe des actions réciproques - Utiliser le principe des
actions réciproques.

Commentaires : Chapitre P3
- Les acquis du chapitre P4 de la classe de 4 ème (Poids d‘un corps), complétés par des exemples variés
tirés de l‘environnement de l‘élève permettront de dégager la définition d‘une force à partir de ses
effets dynamique et statique. Donner les caractéristiques d‘une force (droite d‘action, point
d‘application, sens et intensité) ; indiquer la méthode de mesure de l‘intensité dune force et donner
son unité du système international : le newton (N). Il et formellement interdit de parler de
kilogramme force.
- Tout au long de ce chapitre, veiller à la distinction entre droite d‘action et sens d‘une force ;
distinguer également :
les forces à distance, des forces de contact
les forces localisées, des forces réparties.
- A partir d‘une étude expérimentale, dégager les conditions nécessaires d‘équilibre d‘un solide soumis
à deux forces : les deux forces ont même droite d‘action, même intensité mais de sens opposés (les
deux forces sont dites directement opposées). Donner des exemples de solides en équilibre sous
l‘action de deux forces, ces exemples permettront d‘introduire la réaction d‘un support, la tension d‘un
fil ou d‘un ressort.
- A l‘aide d‘une étude expérimentale simple (interaction aimant - aimant, aimant - clou...) introduire le
principe des actions réciproques et en donner des illustrations (propulsion par réaction, recul d‘une
arme à feu, tourniquet...).

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 307
Chapitre P4 Travail et puissance mécaniques Durée : 3 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Travail mécanique - A partir d‘exemples tirés de - Donner la nature d‘un
- Travail moteur la vie quotidienne, amener les travail (moteur, résistant
- Travail résistant élèves à admettre l‘expression ou nul).
- Travail nul W = FxL. - Donner les conditions de
- Unité du SI : le joule (Joule) nullité du travail.
- Application : travail du poids - Calculer le travail d‘une
force constante colinéaire
au déplacement.
- Calculer le travail du poids
d‘un corps.
Puissance mécanique - Etablir l‘expression de la Calculer une puissance
- Unité du SI : le watt (W) puissance mécanique (P =FxV). mécanique.
- Utiliser les expressions de
la puissance.
- Prendre conscience des
notions de travail et de
puissance dans la vie
pratique.
- Donner l‘ordre de
grandeur de certaines
puissances.

Commentaires : Chapitre P4
- A partir d‘exemples appropriés, faire la distinction entre le travail au sens courant du terme (effort
physique et peine) et la grandeur physique ―travail". Au concept de travail, associer force et
déplacement.
- Se limiter au calcul du travail tune force constante et colinéaire au déplacement : exception faite du
travail du poids.
- Donner l‘expression du travail pour une force constante colinéaire au déplacement : W = FxL.
- Donner l‘unité du système international de travail (le joule : J), ses multiples (kilojoule : kJ ;
mégajoule MJ). Il est formellement interdit de parler de kilogramme-mètre.
- Faire la distinction entre le travail moteur (la force agit dans le sens du déplacement) et le travail
résistant (la force agit dans le sens contraire du déplacement).
- Donner les conditions de nullité du travail d‘une force admettre que le travail d‘une force dont la
droite d‘action est normale au déplacement est nul.
- Admettre que le travail du poids ne dépend pas du chemin suivi et donner son expression :
W = mgh.
W
- Définir la puissance moyenne P et donner son expression générale : P = .
t
La puissance instantanée est hors programme. Donner l‘unité du système international de puissance :
le watt (W), ses multiples (kilowatt : kW mégawatt : MW ..). On évoquera existence du cheval vapeur
(ch), ancienne unité de puissance. Une distinction sera faite entre cheval fiscal (c.v.) (utilisé dans la vie
courante) et le cheval vapeur.
Dans le cas du mouvement rectiligne uniforme, établir l‘expression P = FxV. Donner l‘ordre de
grandeur quelques puissances.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 308
Chapitre P5 Electrisation par frottement, le Durée : 4 heures Classe : 3ème
courant électrique

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Electrisation par frottement.
- Les deux types d‘électricité - Réaliser des expériences - Interpréter le phénomène
- Atome d‘électrisation. d‘électrisation.
- Electrons - Citer les deux espèces
- Charges électriques d‘électricité.
- Conducteurs et isolants électriques - Classer des corps en isolant - Citer quelques
- Conducteur métallique. et conducteur à partir d‘une conducteurs et isolants
Le courant électrique expérience d‘électrostatique. électriques.
- Porteurs de charges - Connaître et interpréter
- Conducteur électrolytique - A partir d‘une expérience la nature du courant
- Sens conventionnel du courant montrer que certaines électrique.
électrique solutions sont conductrices. - Citer quelques
- Nature du courant électrique électrolytes.
- Intensité du courant - Utiliser les relations :
q q
électrique, relations : I = ; q = ne I = ; q = ne
t t

Commentaires : Chapitre P5
- En classe de 4ème l‘intensité d‘un courant électrique a été introduite de manière expérimentale : c‘est
la grandeur que l‘on mesure avec l‘ampèremètre.
- Le présent chapitre vise donc essentiellement à compléter les premières notions d‘électrocinétique
vues en classe de 4ème. Ce complément devra nécessairement être précédé de concepts clefs
d‘électrostatique.
- Pour plus de clarté, il est souhaitable de subdiviser ce chapitre en deux parties :
Première partie (électrostatique) : Electrisation par frottement
- En introduction on citera quelques faits courants :
* poussières qui adhèrent sur des pièces plastiques frottées,
* production d‘étincelles lors de frottement de tissus synthétiques, etc...
- On amènera les élèves à réaliser quelques expériences simples d‘électrisation en classe :
* ―bic‖ frotté contre les cheveux et qui attirent de petits morceaux de papier ou qui dévie un mince
filet d‘eau.
* bâton de verre frotté qui fait dévier un pendule, etc...
- On parlera de l‘existence de charges électriques à la surface des corps électrisés par frottement.
- Après avoir mis en évidence les deux espèces d‘électricité on les nommera conventionnellement:
* charges positives (celles portées par le verre frotté avec de la laine), chargés négatives (celles
portées par l‘ébonite frottée avec une peau de chat).
- L‘interprétation électronique de l‘électrisation sera faite de manière très simple. A cette fin on
présentera sommairement l‘atome comme constitué de deux parties :
* le cortège électronique constitué de granules d‘électricité négative (les électrons),
* le noyau situé au centre de l‘atome et chargé positivement.
- On expliquera le caractère neutre de l‘atome, puis son caractère chargé par perte ou gain d‘électrons
: atome chargé qu‘on appellera ion sans plus de précision.
- Une distinction des notions d‘isolants et de conducteurs sera faite : pour un isolant les charges
électriques restent localisées sur la partie frottée ; quant au conducteur les charges engendrées par
frottement d‘une partie se répartissent uniformément.
Deuxième partie (électrocinétique) : le courant électrique

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 309
- Cette partie pourrait débuter par des rappels : rôle de quelques dipôles (générateurs et
électrolyseurs), effets du courant électrique, sens conventionnel du courant, conducteurs et isolants
etc...
- On indiquera la nature du courant électrique : déplacement d‘électrons dans les conducteurs
métalliques dans un premier temps, puis déplacement d‘ions dans les électrolytes (on rappellera qu‘un
ion est un atome ou un groupement d‘atomes présentant un excès ou un défaut d‘électrons) et enfin on
définira le courant électrique en utilisant le terme porteur de charge. On ne donnera pas plus de
précisions, ni d’exemples, l’étude des ions n’étant pas au programme.
q
- La mise en évidence de la notion d‘intensité sera rappelée, les relations I = et q = ne seront
t
données.
- Le rôle de l‘ampèremètre, son branchement et son utilisation seront rappelés.
- Le chapitre pourrait être clos par le rappel des propriétés de l‘intensité dont
* la loi d‘unicité de l‘intensité dans un circuit série,
* la loi des noeuds.

Chapitre P6 Résistance électrique Durée : 6 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Conducteur ohmique - Etude expérimentale du - Enoncer la loi d‘ohm pour
- Résistor résistor : un résistor. Tracer la
- Loi d‘Ohm faire le relevé point par point courbe U = f(I) à partir d‘un
- Résistance de la caractéristique d‘un tableau de mesure.
- Ohm résistor - Déterminer la résistance
- Résistivité vérifier l‘expression de la d‘un résistor.
- Résistance d‘un fil cylindrique résistance d‘un fil cylindrique - Utiliser la loi d‘Ohm.
homogène de section constante homogène de section - Reconnaître la
- Résistor équivalent constante. caractéristique d‘un
- Résistance équivalente - Vérifier expérimentalement conducteur ohmique.
les lois d‘association des - Utiliser l‘expression de la
résistors. résistance d‘un fil
- Déterminer des résistances. cylindrique homogène.
- Utiliser l‘expression de la
résistance équivalente pour
deux résistors montées en
série ou montées en
parallèle.
Commentaires : Chapitre P6
- En TP, à l‘aide d‘une source de tension réglable, on procédera à la mesure des valeurs prises par
l‘intensité du courant traversant un conducteur ohmique pour différentes tensions appliquées à ses
bornes.
- Le tracé de la caractéristique intensité- tension (courbe U f(I)) permettra de déduire :
* le concept de résistance, son unité (la notion de conductance est hors programme),
* la loi d‘Ohm pour un conducteur ohmique (relation et énoncé).
On se limitera à la partie de la caractéristique pour laquelle U et I sont positifs.
- Une étude expérimentale de la résistance d‘un fil cylindrique, homogène de section constante
l
conduira à vérifier l‘expression: R = 
S
- Les lois étudiées en électrocinétique (propriétés de l‘intensité et de la tension) pourront être
rappelées, puis utilisées pour établir les lois d‘association des résistors; lois qui seront l‘objet d‘une
vérification expérimentale.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 310
- A titre d‘application on expliquera la constitution du rhéostat et son utilisation pratique pour faire
varier l‘intensité du courant dans un circuit.

Chapitre P7 Energie et rendement Durée : 2 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Energie et rendement - Citer des formes
- Définition d‘énergie.
- Unité du SI : le joule (J)
- Formes d‘énergie : énergie
potentielle (élastique et de
pesanteur), énergie électrique, - Utiliser l‘expression de
énergie thermique ou calorifique, l‘énergie cinétique.
énergie lumineuse, énergie
éolienne, énergie chimique.
Transformation d’énergie - Mettre en évidence
- Exemples expérimentalement des
- Rendement d‘une transformation transformations d‘énergie.
d‘énergie
Energie et puissance électriques
- Energie électrique : W = UIt - Mettre en évidence - Utiliser les expressions
- Puissance électrique : P = UI expérimentalement l‘effet littérales de puissance et
- Effet Joule Joule. d‘énergie électriques
- Loi de Joule : W = RI2t dissipée par effet Joule.
- Utiliser la loi de Joule.
- Prendre conscience de la
pollution
liée à certaines formes
d‘énergie.

Commentaires : Chapitre P7
- La notion d‘énergie pourrait être amenée en évoquant avec les élèves divers exemples familiers de
systèmes susceptibles de produire du travail. On précisera alors qu‘un système possède de l‘énergie s
il peut produire du travail.
- Dès lors on justifiera l‘équivalence entre les grandeurs physiques énergie et travail et par la suite le
choix du joule comme USI d‘énergie.
- A partir d‘exemples simples et variés, le professeur devra :
* évoquer les différentes formes d‘énergie,
* donner des exemples de transformation d‘énergie.
- L‘expression de l‘énergie cinétique sera donnée dans le cas d‘un solide en translation rectiligne
1
uniforme : Ec = mV2.
2
- L‘expression de l‘énergie potentielle de pesanteur Ep = mgh sera donnée. Pour l‘énergie potentielle
élastique, on s‘en tiendra à signifier qu‘elle dépend des paramètres de position imposée (contraintes)
au corps élastique.
- L‘énergie mécanique n‘est pas à formuler, on dira simplement qu‘elle est la somme de l‘énergie
potentielle et de l‘énergie cinétique.
- L‘analyse de transformations d‘énergie à travers des cas pratiques (moteurs, turbines, pompes
permettra de distinguer ‗l‘énergie utile‘ de ―l‘énergie reçue‖ par un système. Ensuite on définira le

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 311
energie utile
rendement énergie utile énergétique de la transformation : R = (toujours inférieure
energie reçue
à 1) : R en %.
- On signalera qu‘une partie de l‘énergie est perdue sous forme de chaleur. Ce qui correspond à une
forme dégradée d‘énergie appelée énergie calorifique ou thermique.
- L‘expression de la puissance électrique P = UI sera donnée et pourra être vérifiée. Puis on établira
l‘expression de l‘énergie électrique : W = UIt. On introduira à ce niveau l‘unité usuelle d‘énergie
électrique : le kilowattheure (1kWh = 3,6.106 J).
- On mettra en évidence expérimentalement l‘effet Joule. On établira théoriquement à partir de la Loi
d‘Ohm et de l‘expression de l‘énergie électrique la Loi de Joule : W = RI2t.
- On donnera les différentes expressions de la puissance mise en jeu dans un résistor : P = UI ;
U2
P = RI2 ; P =
R
- Diverses applications de l‘effet joule (avantages et inconvénients) seront fournies : fer à repasser,
réchaud électrique, chauffe-eau, échauffement des appareils électriques.
- On pariera d‘économie d‘énergie et de la pollution liée à certaines formes d‘énergie.

Chapitre P8 Calorimétrie Durée : 3 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Notion de chaleur - Etablir expérimentalement - Utiliser la convention de
- Sources de chaleur la relation Q mc(O - O). signe pour la
- Modes de transfert de chaleur : Mont:er expérimentalemei quantité de chaleur.
conduction, convection et que la température d‘équilibre * Utiliser l‘expression de la
rayonnement d‘un mélange de deux corps quantité de
- Conducteurs et isolants thermiques est comprise entre les deux chaleur reçue ou cédée.
Quantité de chaleur échangée températures initiales des - Déterminer la ternrature
- Chaleur massique : ordre de deux corps. d‘équilibre
grandeur, unités d‘un mélange de deux corps.
- Expression de la quantité de - Prendre conscience de
chaleur échangée : unités l‘importance
Température d’équilibre d’un de la calorimétrie dans la
mélange de deux corps vie courante
- Equilibre thermique (alimentation, chauffage).
- Température d‘équilibre - Préserver l‘environnement
(effet de serre)

Commentaires : Chapitre P8
- On rappellera brièvement le phénomène de dilatation, l‘échelle Celsius de température et on signalera
(l‗existence de l‘échelle kelvin de température cependant aucun développement n‘est à faire, on
donnera simplement la correspondance entre les deux échelles: T = t + 273 avec t en °C et T en K.
- On attirera l‘attention des élèves sur la différence entre chaleur et température à partir des
changements d‘état : on chauffe et la température ne varie pas.
- Les conditions de transfert de chaleur ainsi que les trois modes principaux de transfert de chaleur
(conduction thermique, convection, rayonnement) devront être précisés.
- A cette occasion on distinguera sources chaudes et sources froides à travers quelques exemples
ainsi que les concepts de conducteurs et d‘isolants thermiques.
- A partir d‘une étude expérimentale, montrer que la quantité de chaleur échangée s‘exprime par Q =
mc(f – i). Préciser les unités de la quantité de chaleur. On peut, toutefois laisser au professeur le
choix de l‘établissement de cette relation.
A débit constant, la quantité de chaleur apportée est proportionnelle au temps.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 312
Pour une masse de liquide donnée, on montrera que l‘élévation de température est proportionnelle au
temps de chauffage, donc à la quantité de chaleur apportée (pour des élévations de température pas
trop importantes pour éviter les pertes et d‘atteindre la température d‘ébullition).
Pour une même masse de deux liquides différents (eau et huile), il faut des temps de chauffage
différents afin d‘obtenir une élévation de température identique, d‘où l‘existence d‘un facteur
caractéristique du corps : la chaleur massique c dont on précisera les unités et des ordres de
grandeurs. L‘unité du système international de quantité de chaleur est le joule ; pour des raisons
d‘interdisciplinarité on signalera la calorie comme unité ; on habituera les élèves à travailler avec
l‘unité du système international de quantité de chaleur.
- On peut montrer expérimentalement l‘existence de la température d‘équilibre d‘un mélange de deux
corps initialement à des températures différentes.

Chapitre C1 Notion de solution Durée : 6 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Solution - Calculer une concentration
- Solvant - Etudier expérimentalement molaire volumique.
- Soluté la solubilité du sel dans l‘eau - Calculer une concentration
- Solution saturée en fonction de la température. massique.
- Solubilité - Etablir la relation entre la
Concentration molaire volumique concentration molaire
- unité volumique et la
Concentration massique - Préparer une solution de concentration massique.
- unités concentration donnée avec - Prendre conscience de
Applications un choix de matériel adapté l‘importance du concept de
- dilutions (pipette, fiole,...). concentration d‘une
- Préparation de solutions solution dans la vie courante
(aliments, boissons,produits
chimiques ou
pharmaceutiques, corps
humain).
- Utiliser rationnellement
les produits.
- Respecter les consignes
de sécurité en manipulant
certains produits.

Commentaires : Chapitre C1
- On pourrait se servir de l‘exemple de dissolution du sel de cuisine dans l‘eau pou- définir les concepts
de solution, soluté (sel) et solvant (eau).
- Les phénomènes de saturation et solubilité pourront être illustrés par des exemples.
- On pourra déterminer la solubilité du sel dans l‘eau et montrer expérimentalement qu‘elle dépend de
la température et du solvant utilisé.
- Dans un souci de généralisation, on donnera d‘autres exemples en phase liquide
* liquide solide (eau + sucre...)
* liquide-liquide (eau + alcool...)
* liquide-gaz (eau + chlorure d‘hydrogène, eau + dioxygène...)
- Définition d‘une solution : mélange homogène de deux ou plusieurs corps.
- On définira la concentration molaire volumique C et la concentration massique C m et on précisera leur
unité usuelle : C: mol.L-1 et pour Cm = g.L-1. On établira la relation entre les deux concentrations : Cm =
MC, avec M = masse molaire du soluté en g.mol-1.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 313
- En TP on procédera à la préparati3rl de quelques solutions ; tout au long de ce travail, on expliquera
le principe de la dilution (quantité des produits, matériel utilisé et protocole expérimental)

Chapitre C2 Acides et bases Durée : 4 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Classification des solutions
- Solutions acides - Classer expérimentalement - Identifier des solutions
- Solutions basiques des solutions aqueuses à l‘aide acide, basique ou neutre en
- Solution neutre du BBT. utilisant le BBT.
- Indicateur coloré
Propriétés des acides et des - Mise en évidence
bases expérimentale de la
- Conductibilité électrique conductibilité des solutions
- Action des acides sur le acides et basiques.
Calcaire - Acide d‘un acide (HCl ou
vinaigre...)

Réaction entre l’acide - Réaliser l‘expérience de - Etablir l‘équation-bilan de


chlorhydrique et la soude neutralisation entre l‘acide la réaction entre l‘acide
- Réaction exothermique chlorhydrique et la soude, chlorhydrique et la soude.
- Neutralisation mettre en évidence l‘effet
- Equation bilan thermique et le sel formé
après ébullition.
Dosage colorimétrique - Utiliser la relation à
- Equivalence acido-basique - Titrer une solution acide ou l‘équivalence : nA = nB
- Relation à l‘équivalence basique à l‘aide d‘un dosage - Prendre les précautions
colorimétrique. nécessaires pour la
manipulation des acides.
- Etre conscient de
l‘importance des acides et
du dosage acido-basique
dans la vie courante.

Commentaires : Chapitre C2
- A l‘aide du BBT on classera certains produits (jus de citron, vinaigre, infusion d‘oseille, jus de
tamarin, lessive, cendre, eau de chaux...) en solutions acides et en solutions basiques :
* Une solution acide donne une coloration jaune en présence de BBT,
* Une solution basique donne une coloration bleue en présence de BBT,
* Une solution neutre donne une coloration verte en présence de BBT.
- Faire découvrir aux élèves les indicateurs colorés par des expériences appropriées.
- On donnera d‘autres exemples de solutions acides (H 2SO4, HNO3, HCl...) et basiques (NaOH, KOH,
Ca(OH)2, NH3), leurs propriétés communes (conductibilité électrique, action sur le calcaire) ainsi que
des applications dans la vie courante (détartrage...).
- On réalisera la réaction entre l‘acide chlorhydrique et une solution d‘hydroxyde de sodium. On
mettra en évidence le caractère exothermique de la réaction, les produits formés et l‘équivalence
acide-basique. Lorsque l‘équivalence acido-basique est atteinte, on montrera que le nombre de moles
initial d‘acide chlorhydrique est égal au nombre de moles de soude ajouté (nA = nB) ou inversement. On
en déduira la relation à l‘équivalence : CAVA = CBVB.
- On réalisera un dosage colorimétrique d‘une solution d‘acide chlorhydrique par une solution
d‘hydroxyde de sodium ou inversement (utiliser le BBT).

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 314
Chapitre C3 Propriétés chimiques des métaux Durée : 4 heures Classe : 3ème
usuels (AI, Zn, Fe, Pb, Cu)

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Propriétés physiques - Observation d‘échantillons - Reconnaître un métal par
métalliques non oxydés. son aspect physique.
- Comparer les propriétés
Proprlétés chimiques physiques des métaux
- Oxydation à froid - Observation d‘échantillons usuels.
métalliques oxydés. - Ecrire les équation-bilan
des réactions.
- oxydation à chaud - Réaliser des réactions - Prendre conscience de
d‘oxydation à chaud l‘intérêt de la protection
des métaux.
- Pour une utilisation
- Action des acides HCl, H2SO4, HNO3 - réaliser des réactions à donnée, choisir le métal le
dilués à froid sur les métaux. froid des acides sur les mieux adapté.
métaux. - Prendre les précautions
nécessaires pour la
manipulation des acides et
l‘utilisation du brûleur.

Commentaires : Chapitre C3
- La présentation d‘échantillons métalliques permettra de faire une première reconnaissance voire une
distinction entre les métaux usuels.
- Un tableau de synthèse de leurs propriétés physiques (masse volumique, température de fusion,
conductibilité thermique, conductibilité électrique... ) sera présenté.
- On insistera sur les propriétés chimiques de ces métaux dont l‘étude sera expérimental et portera
exclusivement sur deux thèmes :
- Action de l‘air sur les métaux
Pour l‘action de l‘air humide sur les métaux, on fera l‘observation et l‘interprétation. On écrira que les
équation-bilan suivantes : 4Fe + 3O2  2Fe2O3 et 4Al + 3O2  2Al2O3. Pour les autres métaux on s‘en
tiendra à nommer les produits formés. On expliquera le phénomène de corrosion et on indiquera les
moyens de lutter contre. Pour l‘action de ‗ à chaud sur ces métaux, elle sera traduite par des équation-
bilan.
- Action des acides dilués à froid sur k taux
On fera l‘action des acides (HCl, H2SO4, HNO3) dilués à froid sur les métaux. On établira les équation-
bilan de ces réactions exceptées celle avec l‘acide nitrique.
N.B. : l‘action des acides chlorhydrique et sulfurique dilués à froid sur le plomb a effectivement lieu
mais est quasi stoppée par la formation d‘une couche insoluble de chlorure ou de sulfate de plomb
(consulter la table des potentiels normaux).
Sécurité : On insistera sur les précautions à prendre pour la manipulation des acides et
l’utilisation des brûleurs à gaz.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 315
Chapitre C4 Les hydrocarbures Durée : 4 heures Classe : 3ème

Contenus Activités d’apprentissage Compétences


Hydrocarbures - Identifier la famille à
- Définition laquelle appartient un
- Familles et formules générales hydrocarbure à partir de
- Formules brutes de quelques sa formule brute.
hydrocarbures - Ecrire l‘équation-bilan de
Combustion d’hydrocarbures - Réaliser des combustions la combustion complète d‘un
dans le dioxygène complètes d‘hydrocarbures hydrocarbure dans le
- Combustion complète dans le dioxygène. dioxygène.
- Combustion incomplète - Régler la flamme d‘un bec - Utiliser l‘équation-bilan de
- Applications industrielles des bunsen ou d‘un réchaud à gaz la combustion complète d‘un
hydrocarbures pour mettre en évidence la hydrocarbure dans le
Hydrocarbures et environnement combustion incomplète. dioxygène.
- Prendre conscience de
l‘importance des
hydrocarbures dans la vie
courante.
- Prendre conscience des
risques liés à l‘utilisation
domestique des
hydrocarbures et de la
pollution.

Commentaires : Chapitre C4
- On peut introduire la leçon en expliquant brièvement la formation du gaz naturel et du pétrole.
- On commencera par définir un hydrocarbure (composé organique dont la molécule renferme
uniquement l‘élément carbone et l‘élément hydrogène).
- On citera quelques familles d‘hydrocarbures en donnant leurs formules brutes générales : alcanes,
alcènes, alcynes.
- Les notions d’isomérie, de liaison, de formules semi-développée ou développée et de
nomenclature sont hors programme.
- On se contentera de donner les formules brutes et quelques propriétés physiques (solubilité,
conductibilité électrique, état physique dans les conditions ambiantes) des hydrocarbures suivants :
méthane, éthane, propane, butane, éthylène, acétylène.
- On écrira les équations-bilan des combustions complètes des hydrocarbures précités dans le
dioxygène.
- Ne pas écrire l’équation-bilan de la combustion incomplète, le danger lié à la formation de
monoxyde de carbone sera évoqué.
On n’évaluera pas les élèves sur la nomenclature.

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 316
BIBLIOGRAPHIE

 Programme officiel de Sciences physiques

 Guide du professeur 4ème

 Guide du professeur 3ème

 Guide du formateur, Didier Noyé, INSEP Éditions

 Enseigner les Sciences physiques, Robert Cernesse, CRDP Lyon

 Didactique appliquée de la physique chimie, Jacques Toussaint, Nathan

 De l‘apprentissage à l‘enseignement, Michel Develay, ESF éditeur

Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 317

Vous aimerez peut-être aussi