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MINISTERE DE L'EDUCATION
COORDINATION NATIONALE DE LA FORMATION CONTINUE
SCIENCES PHYSIQUES
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 2
Avant Ŕ Propos
M. Léopold FAYE
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 3
SOMMAIRE
Page
Equipe de rédaction
Avant-propos
Sommaire
Finalités et objectifs en Sciences Physiques
Préambule
Guide méthodologique pour la préparation d‘une leçon
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4P5 Introduction à l‘électricité …………………………………………………………………………………………………………..
4P6 Sources et récepteurs de lumière ………………………………………………………………………………………………
4P7 Propagation rectiligne de la lumière …………………………………………………………………………………………..
4P8 Réflexion et réfraction de la lumière ……………………………………………………………………………………….
Bibliographie
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Finalités et objectifs en Sciences Physiques
I- Problématique
Les sciences physiques ont pour objet l‘étude des phénomènes naturels. Pour leur compréhension on
dégage des concepts et des relations entre ceux-ci d‘où la formulation de lois, principes... La quête
constante de l‘amélioration de ses conditions d‘existence oblige l‘homme à maîtriser les phénomènes
physiques de la nature, ce qui l‘amène à agir de manière consciente et réfléchie sur celle-ci. Il en
résulte l‘importance que jouent les sciences physiques dans le progrès universel.
II- Finalités
Les classes de 4ème et de 2nde constituent à l‘heure actuelle des classes d‘initiation aux sciences
physiques. L‘enseignement de cette discipline expérimentale vise à susciter chez les élèves en question
une vocation scientifique. L‘acquisition d‘un certain nombre de savoir, savoir-faire et de savoir-être
contribue à les aider à avoir une vision assez complète de leur environnement afin de pouvoir agir sur
celui-ci tout en préservant son équilibre.
En définitive l‘étude des sciences physiques doit aboutir à développer les facultés mentales et
intellectuelles de nos élèves. Elle doit les amener à se prendre en charge dans le choix de leur future
carrière. Ils pourront ainsi participer plus tard de manière harmonieuse et responsable au
développement de la nation.
III- Objectifs
III-1 Objectifs en terme de savoir
Il s‘agit de :
- définir des grandeurs : ex (la masse, le poids)
- donner l‘unité de grandeur: ex le kilogramme (kg), le newton N)
- énoncer une loi : ex (loi de la réflexion, loi d‘Avogadro-Ampère)
- acquérir un vocabulaire scientifique : ex (cristallisoir. erlenmeyer, voltmètre, électrolyte...)
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- distinguer des concepts physiques poids et masse
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PREAMBULE
- Activités préparatoires
- Contenus
- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage
- Plan et déroulement possibles de la leçon
- Evaluation
-Dans la partie ―Compétences exigibles ou en cours d‘apprentissage‖ est fait un inventaire non
exhaustif de quelques compétences du chapitre. La compétence correspond ici à la mise en oeuvre d‘un
ensemble organisé de savoirs, de savoir-faire et d‘attitudes permettant d‘accomplir un certain nombre
de taches (résoudre des problèmes, voire réalialiser des projets ..).
Ces compétences sont définies en rapport avec les objectifs assignés au programme et déterminent
les thèmes pertinents d‘évaluation.
Si le plan et le déroulement possibles de la leçon sont le résultat du travail mené sur le terrain par les
conseillers pédagogiques de la Formation Continuée, ils ne constituent pas pour autant des modèles
tout fait destinés à être dictés aux élèves.
Il est donc souhaitable que chaque professeur en saisssse l‘essentiel dans la démarche et le contenu
pour l‘adapter le mieux possible, d‘une part, à sa propre expérience de la conduite d‘une activité et,
d‘autre part, à la réalité de sa classe.
V- Partie “Evaluation”
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Guide méthodologique pour la préparation d’une leçon
I- INTRODUCTION
La préparation d‘une leçon de sciences physiques est l‘objet d‘approches très variées. Chacune de ces
approches reflète des choix pédagogiques, explicites ou non et des priorités accordées aux contenus,
à la démarche expérimentale, au développement d‘une culture scientifique, à la préparation aux
examens...
Cependant la plupart des conseils donnés aux enseignants en formation insistent plus sur le résultat de
la préparation que sur le processus de préparation
lui-même. Et pourtant c‘est là, la source principale des difficultés des professeurs.
Le présent guide méthodologique se veut un cadre général qui propose des éléments de réponse à la
question principale suivante :
que fait un professeur de sciences physiques lorsqu‘il prépare une leçon ?
En d‘autres termes : quels sont les variables pertinentes du processus de préparation dune leçon ?
L‘enseignement formel se fait dans le cadre d‘un programme. Le programme est un ensemble
systémique de dispositifs par lequel, à travers un contenu disciplinaire on cherche à atteindre des
objectifs généraux qui eux-mêmes découlent des finalités d‘un système éducatif.
Enseigner c‘est créer des conditions favorables à la réalisation d‘objectifs par des apprenants. La
préparation d‘une leçon est l‘une des étapes du processus d‘organisation de ces conditions favorables.
On peut décrire la préparation d‘une leçon en quatre phases :
II.1.1- Qu’est-ce que les élèves vont apprendre ou quels sont les objectifs à atteindre ?
Les prérequis sont constitués par l‘ensemble des compétences et des attitudes exigés de l‘apprenant
pour pouvoir suivre avec efficacité la leçon en préparation. Ce sont en fait des objectifs qui devraient
déjà être atteints par les élèves.
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On peut également les exprimer sur quatre dimensions :
1. savoir
2. savoir-faire théorique
3. savoir-faire expérimental
4. savoir-être
Le terme ―conditions‖ est pris au sens large. Ces conditions concernent les points suivants :
- Date, heure, durée
- Conditions matérielles :
- salle de cours (dimensions, aération, électricité, gaz)
- aides didactiques disponibles (tableau, rétroprojecteur...)
- Histoire immédiate des élèves
- cours à 8 h, 15 h, 19 h, veille d‘un ―événement‖, veille de vacances, retour de vacances…
- Histoire immédiate de l‘enseignant.
C‘est la phase la plus active de la préparation de leçon. Elle fait appel à toutes les capacités
intellectuelles de l‘enseignant et à son savoir-faire pratique. Préparer une leçon c‘est produire ―un
savoir pédagogique‖ original.
Il se fait en plusieurs phases qui se succèdent de manière non linéaire. Il s‘agit plutôt d‘un mouvement
de va-et-vient entre les différentes phases.
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4. le plan (subdivisions, titre des paragraphes et sous paragraphes)
5. les stratégies (comment introduire la leçon, comment mener les expériences, comment faire
participer les élèves, comment surmonter les parties ―délicates―...)
6. les instruments d‘évaluation (évaluation formative)
Exemple
4C4 LA REACTION CHIMIQUE Durée : 06 h Classe : 4ème
Bibliographie :
- …………………………..
- …………………………..
- …………………………..
On indiquera autant que possible la bibliographie utilisée.(manuels scolaires, traités généraux,
fascicules…)
A- Activités préparatoires
-………………………………………………………………………………………………………………………………………….
-………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Ces activités sont prévues avant le cours pour mieux préparer les élèves à comprendre les phénomènes
physiques et chimiques.
• Recherche d’informations liées au thème d’étude (Internet, journaux, centres de recherche, services
techniques, personnes ressources)
• Collecte de matériaux, de produits et de matériel
• Préparation d’exposés
• Travaux pratiques de redécouverte des lois
B- Préréquis
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………
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D- Compétences exigibles ou en cours d’apprentissage*
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………
-………………………………………………………………
Une compétence exigible se définit comme le degré de maîtrise atteint par l’apprenant au cours d’une
session de formation. Elle mesure la précision avec laquelle l’apprenant se rapproche du modèle choisi
au préalable par le formateur. Une compétence est quantifiable, mesurable et repérable.
4C4-01 * Schématiser une expérience de réaction chimique en faisant figurer l'essentiel des
observations.
4C4-02 * Chauffer un tube à essais, un récipient de laboratoire, en prenant des mesures adaptées
pour la sécurité des personnes et du matériel.
4C4-03 Définir la réaction comme la transformation d'espèces chimiques (réactifs) en d'autres
espèces chimiques (produits).
4C4-04 Définir les termes réaction endothermique, réaction athermique, réaction exothermique.
4C4-05 Ecrire les formules des espèces chimiques usuels suivants :
Gaz : dihydrogène (H2), dioxygène (O2), diazote (N2), dichlore (Cl2).
Liquides : eau (H2O), acide chlorhydrique (HClaq).
Solides: fer (Fe), carbone (C), chlorure de sodium (NaCl), soufre (S), calcium (Ca).
4C4-06 Identifier les réactifs et les produits d‘une réaction chimique.
4C4-07 Ecrire l'équation-bilan d‘une réaction chimique connaissant les réactifs et les produits.
4C4-08 Equilibrer l'équation d‘une réaction chimique.
4C4-09 Rappeler la double signification de l'équation-bilan :
Signification macroscopique
Signification microscopique.
4C4-10 Enoncer la loi de conservation de Lavoisier.
4C4-11 Faire un bilan en raisonnant sur des quantités de matière (mol)*.
m
Utiliser la relation n =
M
v
Utiliser la relation n =
Vm
4C4-12 Utiliser la proportionnalité entre quantités de réactifs consommés, produits formés et
coefficients stœchiométriques pour calculer des quantités de matières.
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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• Déduire d’un graphe la valeur d’une grandeur physique (CSFT3)
• Etablir une loi physique (CSFT4)
• Interpréter une loi physique (CSFT5)
• Elaborer un modèle physique (CSFT6)
• Faire le schéma normalisé d’un montage ou d’un dispositif expérimental (CSFT7)
• Représenter les éléments chimiques par des symboles, les corps purs par des formules (CSFT8)
• Equilibrer une équation chimique (CSFF9)
• Utiliser les propriétés des corps purs et des fonctions chimiques (CSFT10)
D- Le plan de la leçon
x min I- ………………………………………..
Ce que fait le
I.1- ……………………………………….. professeur : X Compétence à
I.1.a-……………………………………….. écoute, pose des installer
I.1.b-……………………………………….. questions, fait un Exercice
schéma, manipule,
I.2- ……………………………………….. d‘application à
échange avec des
I.3- ……………………………………….. élèves..., évalue, proposer
I.3.a- ……………………………………….. régule, fait un
I.3.b- ……………………………………….. résumé... TP à proposer
Ce qu fait l‘élève :
écoute, prend X
note, pose des
questions, répond,
manipule, dessine..
I- ………………………………………..
I.1- ………………………………………..
I.1.a-………………………………………..
I.1.b-………………………………………..
I.2- ………………………………………..
I.3- ………………………………………..
I.3.a- ………………………………………..
I.3.b- ………………………………………..
Autres séquences II, III, IV etc.
Exemple
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I- Notion de réaction chimique
Dans le dioxygène Plongeons le charbon de bois incandescent dans un flacon rempli de dioxygène. Il
brûle vivement en projetant des étincelles : le flacon devient très chaud.
Au bout d‘un moment, la combustion cesse.
Le charbon de bois a diminué de volume : du carbone a disparu.
Il s‘est dégagé de la chaleur.
À l‘aide d‘une seringue, prélevons un peu du contenu gazeux du flacon ; envoyons ce gaz
dans l‘eau de chaux. Nous observons la formation d‘un précipité blanc. Ce gaz est donc du dioxyde de
carbone.
Le carbone brûle dans le dioxygène en dégageant de la chaleur. Le carbone et le dioxygène
disparaissent et il se forme du dioxyde de carbone.
I.2- Définitions
Une réaction chimique est la transformation d‘espèces chimiques appelées réactifs en d‘autres
espèces chimiques appelées produits.
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- Une réaction chimique au cours de laquelle il y a dégagement de chaleur est dite
exothermique ;
- Une réaction qui absorbe de la chaleur est dite endothermique ;
- Une réaction qui n‘absorbe ni ne dégage de chaleur est dite athermique.
Enoncé la loi de Lavoisier : Dans une réaction chimique, la masse des produits est égale à la masse des
réactifs entrés en réaction.
m(Fe) + m(S) = 56 + 32 = 98 g
la masse des produits est égale à la masse des réactifs.
m(FeS) 98 g
Elle devra prendre en compte toutes les compétences exigibles identifiées. Ces compétences seront
déclinées sous la forme d‘exercices variés (phrases à trous, QCM, schémas à compléter, exercice à
caractère expérimental, …)
2 Répondre par vrai (V) ou faux (F) en mettant une croix dans la case qui correspond à la bonne
réponse.
V F
Dans la réaction suivante C + O2 CO2 le dioxyde de carbone est le produit de la réaction
Une réaction qui dégage de la chaleur est dite endothermique.
Une réaction qui absorbe de la chaleur est dite exothermique.
Une réaction qui n‘absorbe ni ne dégage de chaleur est dite athermique.
La formation de la rouille n‘est pas une réaction chimique.
Une réaction chimique est la transformation d‘espèces chimiques appelées réactifs en
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d‘autres espèces chimiques appelées produits.
a) Al + S Al2S3 e) Pb + O2 PbO
b) C + O2 CO2 f) Fe2O3 + CO → CO2 + FeO
c) S + O2 SO3 g) Al + HCl → AlCl3 + H2
d) Al + H2O Al2O3 + dihydrogène h) Fe + dioxygène → Fe2O3
Les résultats du traitement des données sont consignés sur un support physique accessible à
l‘enseignant. Le support habituel est la fiche ou le cahier de préparation. La présentation de la fiche
est variable selon les approches et/ou selon les disciplines. II existe cependant au moins deux
exigences : l‘accessibilité et la flexibilité.
Pendant le cours le professeur doit pouvoir accéder facilement aux informations. Il est donc
nécessaire d‘utiliser des repères obtenus en mettant en évidence certaines informations telles que les
titres de paragraphes, le minutage des différentes séquences, les remarques, les définitions, les
formules, l‘énoncé des lois...
III.2- La flexibilité
La présentation doit permettre une annotation de la fiche par le professeur, ce qui lui permet de noter
certaines idées qui apparaissent pendant le déroulement de la leçon. Cette exigence de flexibilité
reflète bien la réalité de la fiche pédagogique qui n‘est jamais un produit fini.
IV. CONCLUSION
Ce sont là quelques indications méthodologiques qu‘il reste à affiner. La réflexion devra se poursuivre
dans le sens d‘une plus grande précision sur le contenu d‘une fiche de préparation, mais surtout sur la
recherche d‘indicateurs de validation de cette fiche. En d‘autres termes, qu‘est-ce qui permet
d‘apprécier la fiche de préparation à une leçon ?
Le respect de l‘esprit du programme et des instructions officiels, les difficultés ou les réussites
notées lors du déroulement réel de la leçon et les performances des élèves réalisées au cours d‘une
évaluation pertinente, valide et fiable devraient être les principales sources des indicateurs objectifs
de la qualité d‘une préparation de leçon.
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4C1 MELANGES ET CORPS PURS Durée : 06h Classe : 4ème
A-Activités préparatoires
- Les élèves préparent quelques mélanges et notent leurs observations.
- Les élèves recherchent quelques méthodes de séparation des mélanges.
B-Prérequis
- Phénomènes chimiques
- Les états de la matière
- Dissolution
- Repérage de température
- Changements d‘états physiques
C- Concepts-clés et contenus
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E - Plan de la leçon
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VI.3- Corps pur simple et corps pur
composé
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I- NOTION DE MELANGE
I.1- Exemples
I.2- Définition
Un mélange hétérogène est un mélange dans lequel les constituants peuvent être identifiés à l‘œil nu.
Remarques : L‘eau et huile ne se mélangent pas : on dit qu‘elles ne sont pas miscibles. Des
gouttes d‘huile restent dans l‘eau. Le mélange eau + huile forme une émulsion.
L‘eau boueuse forme une suspension (particules solides en suspension).
III- METHODES DE SEPARATION DES CONSTITUANTS D’UN MELANGE
III.1- La décantation
La décantation est un procédé qui consiste à laisser reposer un liquide trouble afin que les particules
solides lourdes se déposent au fond puis à faire un transvasement lent.
particules lourdes
Eau boueuse salée
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III.2- La filtration
C‘est l‘opération qui consiste à faire passer un liquide à travers un filtre afin de retenir les particules
légères qu‘elle pourrait contenir.
Conclusion : L‘eau filtrée ou le filtrat ne contient plus de particules en suspension : c‘est un mélange
homogène.
III.3- La distillation
Conclusion : La distillation est une méthode de séparation des constituants d‘un mélange liquide. C‘est
une vaporisation suivie de condensation.
L‘eau distillée ou distillat ne contient plus d‘impuretés : c‘est donc de l‘eau pure.
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Remarque
a) Définition
Par une autre distillation, il serait impossible d‘extraire du distillat deux fractions distinctes.
Des corps comme l‘eau distillée sont appelés corps purs.
Un corps pur est un corps constitué d‘une seule substance.
b) Exemples
L‘eau pure, …
Un corps pur est caractérisé par des constantes physiques : la masse volumique, la température de
fusion et la température d‘ébullition.
Remarque : en plus de ses constantes physiques, l‘eau pure est incolore, inodore et sans saveur.
Pour un corps pur les températures de changement d‘état sont fixes alors qu‘elles sont variables pour
un mélange puisqu‘elles dépendent de ses constituants.
Exercice d’application :
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a) Présentation de l’électrolyseur
b) Expérience et observations
d) Conclusion
L‘électrolyse de l‘eau fournit deux gaz : le dioxygène qui entretient la combustion et le dihydrogène qui
en présence d‘une flamme produit une légère détonation. La proportion de gaz formés est de deux
volumes de dihydrogène pour un volume de dioxygène.
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V.2- Synthèse de l’eau
a) Expérience
Coiffons les deux électrodes
avec un tube à parois épaisse
appelé tube à explosion. Ainsi
nous recueillons les deux gaz
(dihydrogène et dioxygène).
b) Conclusion
L‘eau pure qui s‘est décomposée pour donner le dihydrogène et le dioxygène est appelée corps pur
composé.
Le dihydrogène et le dioxygène sont des corps purs simples.
Réalisons l‘équilibre d‘une balance avec un ballon peu gonflé placé sur l‘un des plateaux. A l‘aide d‘une
pompe, ajoutons de l‘air dans le ballon. L‘équilibre se rompt en sa faveur.
L‘air, comme toue matière a une masse.
fig a
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Poussons le piston : le
volume d‘air emprisonné
dimunie. fig b
Retirons le piston : le
volume d‘air emprisonné
augmente. fig c
c) Conclusion
L‘air n‘a pas de volume propre. Une même quantité d‘air peut occuper des volumes différents.
Lorsqu‘on dimunie le volume d‘air emprisonné dans la séringue en poussant sur le piston, on
comprime l‘air et la pression de l‘air augmente : l‘air est compressible.
Lorsqu‘on augmente le volume d‘air emprisonné dans la séringue en tirant le piston, on détend
l‘air et la pression dimunie : l‘air est expansible.
a) Expérience
On dispose de deux bougies enflammées. La bougie N°1 est laissée à l‘air libre alors que la bougie N°2
est recouverte d‘un grand bécher. Après quelques instants, on constate que la bougie N°2 s‘éteint
alors que la bougie N°1 continue de brûler.
b) Interprétation
L‘extinction de la bougie 2 s‘explique par le fait que l‘éprouvette préalablement remplie d‘air, il n‘y a
plus un gaz qui entretient la combustion. Par contre, la bougie 1 qui est en contact permanent avec l‘air
qui contient une quantité suffisante du gaz qui entretient la combstion : ce gaz est le dioxygène.
c) Conclusion
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L‘air contient du dioxygène.
a) Expérience
b) Interprétation
La bougie s‘éteint par manque de dioxygène. Le dioxygène a disparu ; l‘eau a pris sa place et occupe le
1/5 du volume de l‘air. Il reste dans l‘éprouvette un gaz qui empêche l‘eau de monter complètement
dans le tube. Ce gaz est le diazote. Il occupe les 4/5 du volume d‘air.
c) Conclusion
L‘air est un mélange gazeux ayant deux constituants majoritaires : le dioxygène et l‘azote.
Dans un volume d‘air il y a 1/5 de volume de dioxygène et 4/5 de volume de diazote.
Remarque : l‘air renferme d‘autres constituants minoritaires à l‘état de trace donc de quantités
négligeables qui sont : l‘argon, le krypton, le dioxyde de carbone, la vapeur d‘eau, l‘ozone , …
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FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Mélanges et corps purs
Parmi les eaux suivantes : eau de mer, eau de source, eau boueuse, eau de pluie laquelle est un
mélange homogène ?
Recopier et compléter les phrases ci-dessous avec les expressions suivantes : un mélange
homogène, un mélange hétérogène, de l’eau.
Dans un jus de bissap, il y des particules solides (fleurs de bissap), du sucre et …………………………………….
Les particules solides se déposent : le jus de bissap est ……………………………………. . Le jus filtré est
…………………………………….
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Recopier et compléter les phrases ci-dessous avec les expressions suivantes : décantation,
filtration, distillation.
La boue se dépose au fond d‘un lac par ……………………………………. . L‘eau qui pénètre dans le sol et traverse
des couches de sable devient limpide par ……………………………………. .
On sépare l‘eau du jus de bissap par ……………………………………. .
vrai faux
Préparation d‘un mélange homogène
L‘électrolyse de l‘eau
L‘analyse de l‘air
La synthèse de l‘eau
La distillation
Un mélange intime de plusieurs corps purs
Combinaison chimique
Décomposition chimique
Mélange chimique
Filtration
2) L‘air :
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Associer par une croix chacun des procédés suivants de séparation des constituants d‘un mélange,
au résultat qu‘il peut permettre d‘obtenir.
Réponds par une phrase à chaque question posée (Questions à réponse courte ou (Q.R.C.))
Quels sont les gaz recueillis lors de l‘électrolyse de l‘eau ? Préciser leurs proportions en volume.
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2) Comment l‘identifie-t- on ?
3) Quel est le volume de gaz recueilli à l‘anode pendant le même temps ?
On se propose de réaliser une synthèse eudiométrique de l‘eau. Pour cela, on introduit d‘abord
dans un eudiomètre 12 cm3 de dihydrogène et 24 cm3 de dioxygène.
1) Dispose-t-on ainsi d‘un mélange hétérogène, d‘un mélange homogène,
d‘une combinaison chimique ou d‘un corps pur ?
2) On fait jaillir l‘étincelle électrique, que se passe t–il ?
3) Quelle est la nature et le volume du gaz restant ?
On retourne une éprouvette sur une bougie allumée placée dans un cristallisoir contenant de l‘eau
comme indiqué ci-dessous.
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4C2 STRUCTURE DE LA MATIERE Durée : 03h Classe : 4ème
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Mélanges
- Corps purs simple
- corps purs composés
- Les états de la matière
C- Concepts-clés et contenus
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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E - Plan de la leçon
DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS
02H
I- Discontinuité de la matière
60 min
I.1-Molécule Expériences X X 4C2-01
théorie 4C2-02
I.2 Atome 4C2-03
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I- Discontinuité de la matière
I.2- La molécule
Définition
Exemples : O2; H2 ; Cl2 ; CO2 ; H2O
I.3- L’atome
Définition
Exemples : (plusieurs exemples)
EVALUATION
EVALUATION
EVALUATION
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FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Structure de la matière
Recopier et compléter les phrases ci-dessous avec les expressions suivantes simple,composé,
molécule :
Une …………………………………..comprend un ou plusieurs atomes.
Un corps pur ………………………………….. est formé d‘atomes différents.
Un corps pur ………………………………….. est formé d‘atomes identiques.
Quel est le symbole de chacun des éléments chimiques suivants : Cuivre, Fer, Aluminium,
Soufre.
Représenter les formules chimiques des corps suivants : eau, dioxyde de carbone, dioxygène,
dihydrogène, diazote.
Donner le nom de l‘atome représenté par chacun des symboles suivants : Pb, He, C , Ne , Na , P.
Donner le nombre d‘atomes contenu dans les molécules de formules suivantes : NH3, O2, Ne et
C6H12O6.
Lesquelles sont polyatomiques ?
Classer les corps dont les formules moléculaires sont indiquées ci-dessous en corps purs simples
et en corps purs composés :
H2O (eau), O3 (ozone), Cl2 (dichlore), Ne (néon), SO2 (dioxyde de soufre), C4H10 (gaz butane).
En brûlant dans l‘air, le bois, le charbon, le gaz, pétrole, les bougies produisent un gaz : le
dioxyde de carbone. Quel est l‘élément commun à toutes ces substances ?
Un morceau de sucre fortement chauffé subit une réaction appelée « pyrolyse ». Que signifie
ce terme ? Les produits de la réaction sont du «charbon de sucre et de la vapeur d‘eau. Quels sont
les éléments présents dans le sucre?
Parmi les symboles des éléments suivants, déterminer ceux qui sont incorrects :
P ; PB ; Ar ; N ; na ; hG ; AL.
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En utilisant les préfixes appropriés (mono 1, di 2, tri 3, etc.), donner le nom des corps
suivants :
NO ; SO2 ; CO ; O3 ; SO3 ; CO2.
Écrire les formules des corps suivants et préciser si ce sont des corps simples ou des corps
composés :
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4C3 MOLE ET GRANDEURS MOLAIRES Durée : 03 H Classe :4ème
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Masse
- Volume
- Atome
- Molécule
- Carbone 12
- Mélange
- Corps pur simple
- Corps pur composé
C- Concepts-clés et contenus
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E - Plan de la leçon
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
Problème : On désire connaître le nombre d‘atomes de carbone contenus dans cet échantillon de
charbon de bois.
On fournit les renseignements suivants aux élèves :
mCharbon 84
N= = = 42.1023 atomes de carbone.
matome 2,0.10-23
En considérant que l‘on puisse voir ces atomes, il faudrait plusieurs siècles aux habitants de toute
la Terre pour les compter !
Pour évaluer les quantités de matière, les chimistes sont convenus de les compter par "paquets"
contenant chacun 6,02.1023 atomes.
Ce "paquet" contenant 6,02.1023 atomes est ce qu‘on appelle la mole.
La mole est l‘unité de quantité de matière. Son symbole est mol.
La mole est la quantité de matière formée par le nombre 6,02.1023 d’entités chimiques
identiques (atomes, molécules, électrons, etc.)
42.1023
n= 8 moles d‘atomes de carbone.
6,02.1023
N = 6,02.1023 mol-1
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II- Masse molaire
La masse molaire atomique est la masse d‘une mole d‘atomes. Elle s‘exprime en g.mol -1.
Exemple : La masse molaire atomique du fer est M(Fe) = 56 g.mol -1.
La masse molaire moléculaire d‘un composé est la masse d‘une mole de molécules de ce composé.
La masse molaire moléculaire s‘exprime en g.mol-1.
Pour calculer la masse molaire moléculaire d‘un composé, on fait la somme des masses molaires
atomiques des atomes qui le constituent.
Exercice d’application : La formule chimique de l‘eau est H2O. Calculons sa masse molaire.
On donne : M(H) = 1 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1.
La quantité de matière n(X) d‘un composé X de masse m(X) et et de masse molaire molaire M(X)
est donnée par la relation :
m(X)
n(X) =
M(X)
Exercice d’application : Calculer la quantité de matière contenue dans une masse d‘eau de 360 g.
On donne : Masse molaire moléculaire de l‘eau M(H2O) = 18 g.mol-1.
m(H2O)
n(H2O) =
M(H2O)
360
n(H2O) = n(H2O) = 20 moles
18
Le volume molaire est le volume occupé par une mole d‘un gaz quelconque.
Le volume molaire est noté Vm ; on l‘exprime en L.mol-1.
Dans les conditions normales : t = 0°C et p = 1 atm, le volume molaire noté V0 (volume
molaire normal).
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III.2- Loi d’AVOGADRO-AMPERE
Dans les mêmes conditions de température et de pression, des volumes égaux de différents gaz,
contiennent le même nombre de molécules : C’est la loi d’AVOGADRO-AMPERE.
La quantité de matière n(X) d‘un composé gazeux X de volume V(X) est donnée par la relation :
V(X)
n(X) =
Vm
Vm est le volume molaire du gaz dans les conditions où le gaz est prelevé.
V(O2)
n(O2) = )
Vm
36
n(H2O) = n(O2) = 1,5 moles
24
Il y a 1,5 moles dans un volume de 36 L de dioxygène dans les conditions où le volume molaire
est de 24 L.mol-1.
M
d =
29
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FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Mole et grandeurs molaires
1) Calculer les masses molaires des corps ayant les formules chimiques suivantes :
H2O (eau) ; CO2 (dioxyde de carbone) ; C6H12O6 (glucose) ; N2 (diazote) ; H2SO4 (acide sulfurique) ;
C12H22O11 (saccharose).
2) Calculer la masse d‘une molécule d‘eau puis celle d‘une molécule de saccharose.
58 g.mol-1 60 g.mol-1
Calculer les nombres de moles que renferment les échantillons ci- dessous :
a) Masse m = 3,6 g d‘eau (H2O) ;
b) Masse m = 10,8 kg d‘aluminium (Al) ;
c) Volume V = 67,2 L de dioxygène (O2) ;
d) Volume V’ = 56 cm de diazote (N2).
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Le dioxyde de carbone et le butane sont des gaz dans les conditions normales de pression et de
température et ont pour formules chimiques respectives : CO2 et C4H10.
Calculer leur densité par rapport à l‘air.
1) a) Calculer, dans les conditions normales, le nombre de moles contenues dans 0,5 g de
dihydrogène et en déduire le volume.
b) Calculer la masse de dioxygène qui occuperait le même volume dans les mêmes conditions de
température et de pression.
2) On détermine la masse m de diazote N2 contenu dans un récipient de 5,6L. On trouve m = 7 g.
Calculer le volume molaire dans les conditions de l‘expérience.
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4C4 LA REACTION CHIMIQUE Durée : 06 h Classe : 4ème
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Synthèse de l‘eau
- Double signification des symboles, des éléments
- Masses atomiques, masses molaires
- Corps purs
C- Concepts-clés et contenus
4C4-01 * Schématiser une expérience de réaction chimique en faisant figurer l'essentiel des
observations.
4C4-02 * Chauffer un tube à essais, un récipient de laboratoire, en prenant des mesures adaptées
pour la sécurité des personnes et du matériel.
4C4-03 Définir la réaction comme la transformation d'espèces chimiques (réactifs) en d'autres
espèces chimiques (produits).
4C4-04 Définir les termes réaction endothermique, réaction athermique, réaction exothermique.
4C4-05 Ecrire les formules des espèces chimiques usuels suivants :
Gaz : dihydrogène (H2), dioxygène (O2), diazote (N2), dichlore (Cl2).
Liquides : eau (H2O), acide chlorhydrique (HClaq).
Solides: fer (Fe), carbone (C), chlorure de sodium (NaCl), soufre (S), calcium (Ca).
4C4-06 Identifier les réactifs et les produits d‘une réaction chimique.
4C4-07 Ecrire l'équation-bilan d‘une réaction chimique connaissant les réactifs et les produits.
4C4-08 Equilibrer l'équation d‘une réaction chimique.
4C4-09 Rappeler la double signification de l'équation-bilan :
Signification macroscopique
Signification microscopique.
4C4-10 Enoncer la loi de conservation de Lavoisier.
4C4-11 Faire un bilan en raisonnant sur des quantités de matière (mol)*.
m
Utiliser la relation n =
M
v
Utiliser la relation n =
Vm
4C4-12 Utiliser la proportionnalité entre quantités de réactifs consommés, produits formés et
coefficients stœchiométriques pour calculer des quantités de matières.
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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E - Plan de la leçon
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
Dans le dioxygène Plongeons le charbon de bois incandescent dans un flacon rempli de dioxygène. Il
brûle vivement en projetant des étincelles : le flacon devient très chaud.
Au bout d‘un moment, la combustion cesse.
Le charbon de bois a diminué de volume : du carbone a disparu.
Il s‘est dégagé de la chaleur.
À l‘aide d‘une seringue, prélevons un peu du contenu gazeux du flacon ; envoyons ce gaz
dans l‘eau de chaux. Nous observons la formation d‘un précipité blanc. Ce gaz est donc du dioxyde de
carbone.
Le carbone brûle dans le dioxygène en dégageant de la chaleur. Le carbone et le dioxygène
disparaissent et il se forme du dioxyde de carbone.
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I.2- Définitions
Une réaction chimique est la transformation d‘espèces chimiques appelées réactifs en d‘autres
espèces chimiques appelées produits.
- Une réaction chimique au cours de laquelle il y a dégagement de chaleur est dite
exothermique ;
- Une réaction qui absorbe de la chaleur est dite endothermique ;
- Une réaction qui n‘absorbe ni ne dégage de chaleur est dite athermique.
Enoncé la loi de Lavoisier : Dans une réaction chimique, la masse des produits est égale à la masse
des réactifs entrés en réaction.
m(Fe) + m(S) = 56 + 32 = 98 g
la masse des produits est égale à la masse des réactifs.
m(FeS) 98 g
- Il est indispensable d‘être sûr de son écriture avant de commencer tout raisonnement chimique.
On procède en deux temps :
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2. On recherche les coefficients qui assurent la conservation des éléments des masses et des
charges électriques.
Dans la suite, les coefficients sont désignés par l‘expression coefficients stoechiométriques.
EXEMPLE : On fait réagir de l‘oxyde de cuivre en poudre CuO sur du carbone en poudre. Cette
réaction fournit du cuivre et dioxyde de carbone.
Réactifs produits
L‘équation sera équilibrée quand on aura trouvé les coefficients à placer devant les trois
représentations chimiques : x, y, z, t.
x CuO + y C z Cu + t CO2
Une approche simple de cette question consiste à dénombrer les atomes présents dans les réactifs
et les produits, écrits sans coefficients :
…. CuO + …. C …. Cu + …. CO2
On cherche l‘élément commun aux corps composés : ici l‘oxygène : On équilibre le nombre d‘atomes
d‘oxygène en multipliant à gauche par 2.
Les autres coefficients se déduisent alors des formules des composés. D‘où l‘équation équilibrée :
2 CuO + C 2 Cu + CO2
II.3- Double significations de l’équation-bilan d’une réaction chimique
Signification microscopique
Signification macroscopique
EVALUATION : Ex
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On mélange 24 g d‘oxyde de fer Fe2O3 et 8,1 g d‘aluminium puis on chauffe fortement. Après la
réaction, on obtient du fer métal Fe et de l‘oxyde d‘aluminium Al 2O3.
1) Ecrire l‘équation-bilan de la réaction.
2) Déterminer les masses de fer et d‘oxyde d‘aluminium formées.
Solution
1) Equation-bilan de la réaction
Fe2O3 + 2 Al 2 Fe + Al2O3.
m(Fe2O3) 24
Nombre de mole initial de Fe2O3 : n(Fe2O3)0 = = = 0,15 mol.
M(Fe2O3) 160
m(Al) 8,1
Nombre de mole initial d‘aluminium Al : n(Al)0 = = = 0,30 mol.
M(Al) 27
n(Fe) n(Al2O3)
De l‘équation (1) , on déduit : = 0,15 mol soit n(Fe) = 0,30 mol et = 0,15 mol soit
2 1
n(Al2O3) = 0,15 mol. (On complète le tableau en remplaçant les x par leurs valeurs correspondantes)
Masse de fer formé : m(Fe) = n(Fe).M(Fe) = 0,30x56 = 16,8 g.
Masse d‘alumine formé : m(Al2O3) = n(Al2O3).M(Al2O3) = 0,15x102 = 15,3 g.
On réalise la combustion de 5,04 g de fer dans un volume de 480 mL de dioxygène mesuré dans les
conditionsoù le volume molaire est 24 L.mol-1. On obtient de l‘oxyde magnétique Fe3O4.
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1) Ecrire l‘équation-bilan de la réaction.
2) Montrer que l‘un des réactifs est en excès. Calculer la masse de cet excès.
3) Déterminer la masse d‘oxyde magnétique Fe3O4 formée.
Solution
1) Equation-bilan de la réaction
3 Fe + 2 O2 Fe3O4.
Réactifs Produits
Equation-bilan 3 Fe + 2 O2 Fe3O4
Bilan molaire 3 mol 2 mol 1 mol
Quantité de matière n(Fe)0 = 0,09 n(O2)0 = 0,02 x
intervenant dans la
réaction chimique
( en mol. )
Stoechiométrie n(Fe)0 n(O2)0 x
= 0,03 = 0,01
3 2
Conclusion n(Fe)0 n(O2)0
>
3 2
Le fer est en excès. Le réactif limitant est donc le dioxygène.
n(Fe)réagi n(O2)0 n(Fe3O4)formé
Donc = = = 0,01mol (1) (*)
3 2 2
n(Fe)réagi
De l‘équation (1) , on déduit : = 0,01 mol soit n(Fe)réagi = 0,30 mol et
3
n(Fe3O4)formé
= 0,01mol soit n(Fe3O4)formé = 0,01 mol. (On complète le tableau en remplaçant les x
1
par leurs valeurs correspondantes)
Masse de fer en excès : m(Fe)excès = m(Fe)0 - m(Fe)réagi avec m(Fe)réagi = 0,30x56 = 1,68 g
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FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Réaction chimique
Une réaction qui s‘accompagne d‘un dégagement de chaleur est dite …………………………………….
On fait réagir de l‘acide chlorhydrique HCl sur l‘aluminium Al. Il se forme du chlorure d‘aluminium
AlCl3 et du dihydrogène H2. Dans cette réaction chimique les réactifs sont …………………………………….. et
…………………………………….. . Les produits de la réaction sont …………………………………….. et
…………………………………….. . .
2 Mettre une ou des croix dans la ou les cases correspondantes à la ou aux bonnes réponses.
L‘expérience de la paille de fer chauffée au rouge et introduit dans un flacon de dioxygène est :
Une combinaison
Un mélange intime
Une combustion lente
Une combustion vive
La formation du dioxyde de carbone de formule CO2 à partir du carbone et du dioxygène est elle
une transformation physique ou une transformation chimique ?
Une masse m = 3,5 g de charbon de bois brûle dans un flacon contenant du dioxygène.
1) Comment appelle- t- on une telle réaction ?
2) A la fin de la réaction on retrouve une masse de 3 g de charbon de bois dans le flacon.
2.a- Donner l‘équation de la réaction.
2.b- Comment reconnaît-on le gaz formé ?
2.c- Quelle masse de charbon a été utilisée ? Le mélange du charbon de bois et du dioxygène a-t -il
été utilisé dans des proportions stoechiométriques ?
2.d- Calculer le volume de dioxygène qui a été utilisé lors de cette opération
3) Quelle volume de dioxygène devrait être nécessaire pour que tout le charbon de bois réagisse ?
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On donne : M (Zn) =65 g/mol, M (Cl) = 35,5 g/mol.
On verse de l‘acide chlorhydrique sur une masse m = 3,25 g de grenaille de zinc, il se forme du
chlorure de zinc de formule ZnCl2 et un gaz qui produit une légère détonation en présence d‘une
flamme.
1) Quel est le gaz formé ?
2) Ecrire l‘équation-bilan de la réaction.
3) Sachant que l‘acide est en excès :
3.a- Calculer le volume de gaz formé .(volume mesuré dans les C.N.T.P.).
3.b- Calculer la masse molaire moléculaire de ZnCl2.
3.c- Quelle est la masse (m) de ZnCl2 formée en fin de réaction.
Un élève dispose de deux flacons (A) et (B) de même volume V. L‘un (A) contient du dioxygène et
l‘autre (B) de l‘air. Il procède dans chacun des flacons à la combustion d‘une même
masse de charbon.
Dans le flacon A, la combustion a consommé 1 g de carbone.
Dire si la masse de carbone consommée dans le flacon B sera la même que celle de A. Justifier la
réponse.
1) Il désire recueillir le dioxygène dans un flacon disposé verticalement à col ouvert vers le haut.
Compléter le schéma du montage. Selon vous quelle technique utilise-t-il pour remplir ce flacon en
dioxygène ?
2) Comment doit faire l‘élève pour s‘assurer que le flacon est plein de dioxygène ?
3) Quel rôle joue le dioxyde de manganèse ?
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Un élève dispose du matériel suivant : une ampoule de coulée, un erlenmeyer, un bouchon à deux
trous, un tube de gaz coudé et un verre à pied rempli d‘eau de chaux. Il place du calcaire dans
l‘erlenmeyer et fait tous les raccordements nécessaires. Il remplit l‘ampoule de coulée d‘acide
chlorhydrique et verse goutte à goutte cet acide sur le calcaire. Il se produit une effervescence et
l‘eau de chaux se trouble.
1) Faire le schéma du montage.
2) Ecrire l‘équation de la réaction, le calcaire étant formé de carbonate de calcium CaCO 3
3) Identifier le gaz formé ?
4) Quelle application pratique tire-t-on de cette réaction ?
Un professeur a réalisé les trois expériences ci-dessous successivement :
1) Interpréter chaque expérience.
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FICHE 1 : ÉCRIRE L’ÉQUATION-BILAN D’UNE RÉACTION CHIMIQUE
EXEMPLE : On fait réagir du dioxyde de carbone sur l‘aluminium. Cette réaction fournit de l‘oxyde
d‘aluminium appelé alumine et du carbone.
Les produits de la réaction sont les solides oxyde d‘aluminium de formule Al2O3 et de du carbone C.
Réactifs produits
L‘équation-bilan sera équilibrée quand on aura trouvé les coefficients à placer devant les trois
représentations chimiques : x, y, z, t.
x Al + y CO2 z Al2O3 + t C
Une approche simple de cette question consiste à dénombrer les atomes présents dans les réactifs
et les produits, écrits sans coefficients :
…. Al + …. CO2 …. Al2O3 + …. C
On cherche l‘élément commun aux corps composés : ici l‘oxygène : On équilibre le nombre d‘atomes
d‘oxygène en multipliant à gauche par 3 et à droite par 2.
Soit provisoirement : …. Al + 3 CO2 2 Al2O3 + …. C
Les autres coefficients se déduisent alors des formules des composés. D‘où l‘équation équilibrée :
4 Al + 3 CO2 2 Al2O3 + 3 C
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FICHE 2 : FAIRE UN BILAN MASSIQUE
Exemple : calculer la masse de chlorure de sodium obtenue en faisant brûler 0.46 g de sodium dans
un excès de dichlore.
Données : M(Na) = 23,0 g.mol-1 , M(Cl) = 35,5 g.mol-1.
Première méthode
1. Calculer la (les) quantité(s) de matière introduite(s)
m(Na) 0,46
n= = 2,0.10-2 mol.
M(Na) 23
inconnues.
Deuxième méthode
1. Ecrire l‘équation-bilan : 2 Na + Cl2 2 NaCl
Conclusion
On obtient donc environ 1,2 g de chlorure de sodium quand on fait brûler 0,46 g de sodium dans un
excès de dichlore.
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FICHE 3 : FAIRE UN BILAN VOLUMIQUE
2 13 13
= d‘où : V(O2) = x10 = 65,0 L.
10,0 V(O2) 2
Donc Vair = 325 L. On remarque que le volume molaire n‘a pas été utilisé.
C7H16.
m(C7H16) 12,0
n= = = 0,120 mol.
M(C7H16) 100
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3C1 NOTION DE SOLUTION Durée : 6 H Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Corps purs
- mélange homogène
- mélange hétérogène
- dissolution d‘une substance
- Volume molaire
- quantité de matière
C- Concepts-clés et contenus
Solution Dilution
Solvant Concentration molaire volumique
Soluté Concentration massique
Solution saturée Fiole jaugée
Solubilité pipette
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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E - Plan de la leçon
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I- Notion de solution
I.1- Préparation d’une solution
Réalisons les mélanges suivants :
Après agitation, on obtient de l‘eau salée qui constitue un mélange homogène.
Après agitation, on obtient du café au lait qui constitue un mélange homogène.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 60
L‘eau et l‘huile ne se mélangent pas ; on obtient un mélange hétérogène. L‘huile surnage au dessus de
l‘eau : le mélange obtenu constitue une émulsion.
Remarque : La plupart des solutions sont en phase liquide mais il existe des solutions solides (les
alliages) et des solutions gazeuses, l‘air par exemple.
II.1- expériences
II.2- Définition de la solubilité
La solubilité d‘une substance est l‘aptitude de cette solution de dissoudre une autre substance.
Dans un solvant, la solubilité est la quantité maximale de soluté pouvant y être dissoute.
Eau directement prelévée du robinet (5°C) : Après avoir versé n1 spatules sel de cuisine, l‘eau ne
peut plus dissoudre de sel : la solution est saturée.
Eau glacée (0°C) : Après avoir versé n2 spatules sel de cuisine, l‘eau ne peut plus dissoudre de sel : la
solution est saturée.
Eau chaude (80°C) : Après avoir versé n3 spatules sel de cuisine, l‘eau ne peut plus dissoudre de sel :
la solution est saturée.
Conclusion : La solubilité d‘une solution dépend de sa température. La solubilité est d‘autant plus
importante que la température du solvant est élevée. (On fera remarquer que n2 > n1 > n3 )
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m(A) m(A) : masse du soluté A en grammes (g)
Cm = en g.L-1
V V : volume de la solution en litre(s) (L)
C = n(A)
V
(1)
Considérons les relation suivantes : m(A)
C = V (2)
m
m(A)
De (1), on tire : n(A) = C.V avec n(A) = où M est la masse molaire de l‘espèce chimique A.
M
m(A)
On obtient donc : = C.V soit m(A) = M.C.V (3)
M
(3) dans (2) donne : Cm = M.C
La concentration molaire volumique C et la concentration massique C m sont liées par la relation :
Cm = M.C
III-Dilutions de solutions
III.1- Définition
La dilution est l‘opération qui consiste à dimunier la concentration d‘une solution.
III.2-Principe de la dilution
Un flacon contenant un volume Vi d‘une solution aqueuse de concentration C i. Pour diluer la solution,il
suffit d‘ajouter progressivement de l‘eau distillée jusqu‘à l‘obtention d‘un volume final égal à V f.
Dans la solution initiale, le nombre de mole(s) de soluté, ni = CiVi. Lors de l‘addition d‘eau, on ne modifie
pas cette quantité ; on peut donc écrire : ni = nf où nf est le le nombre de mole(s) de soluté dans la
solution diluée.
Comme nf = CfVf, il vient : CiVi = CfVf. (Equation de la dilution)
Vi
On en déduit la valeur de Cf : Cf = Ci
Vf
IV- Applications
IV.1- Préparation d’une solution par dilution
Objectif
Ci
Equation de la dilution : CiVi = CfVf Vf = Vi = 10 mL.
Cf
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1. Versons la solution à diluer dans un bécher (a).
Prélevons 10 mL de solution à l‘aide d‘une pipette 2. La solution prélevée est introduite dans une
jaugée à un trait ou à deux traits munie d‘une fiole jaugée de 50 mL (a et b).
Propipette ou d‘un pipeteur (b).
Objectif
On désire préparer 100 mL de solution de chlorure de sodium de concentration C = 0,5 mol.L-1 à partir
de chlorure de sodium solide.
Calcul de la masse m de chlorure de sodium à Ci = 0,10 mol.L-1 à prelever.
n m
Il faut dissoudre une masse m de chlorure de sodium NaCl telle que C = avec n = soit
V M
Réalisation pratique
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2. Introduisons le solide dans une fiole jaugée de
1. Pesons précisément m = 2,93 g en prélevant le
100 mL avec un entonnoir. Rinçons la capsule ou le
solide avec une spatule propre et sèche (b), et en le
ou verre de montre avec de l‘eau distillée.
plaçant dans une capsule ou un verre de montre
préalablement pesé (a).
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FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Notion de solution
N.B. : Dans tous les exercices, on admettra que la dissolution des gaz se produit sans variation de
volume.
Solubilité
Saturation
Concentration massique
(préciser l'unité)
Concentration molaire
(préciser l'unité)
L'eau d'un bras de mer contient 280 g.L-1 de chlorure de sodium. La solubilité du chlorure de
sodium dans l'eau à 30 °C est de 6,2 mol.L-1
L'eau de ce bras de mer est - elle saturée en chlorure de sodium à 30 °C ?
Demba a fini de préparer du thé, mais il le trouve trop "fort" pour lui. Il le jette pour en
préparer un autre plus à son goût.
a) Préciser le sens du mot "fort"
b) Que feriez vous à sa place ? Justifier.
-1
Données : Masses molaires atomiques en g.mol : Na : 23 ; Cl : 35,5
Quelle masse de chlorure de sodium solide faut -il dissoudre pour prépare 100 mL de solution de
concentration 0,05 mol.L-1 ?
Entourer dans la liste suivante le matériel nécessaire à la préparation de la solution
pissette, burette, pipette graduée, entonnoir, balance, spatule, bécher, coupelle.
Il vous manque un élément indispensable pour la préparation. Lequel ?
Décrire le mode opératoire pour préparer cette solution.
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500 mL - pipette graduée de 5 mL - pipette jaugée de 10 mL - verre à pied - éprouvette graduée
de 100 mL - poire propipette.
B)Donner le mode opératoire de la dilution.
-1
Données : Masses molaires atomiques en g.mol : Na : 23 ; Cl : 35,5
Une solution de chlorure de sodium (NaCl) a été constituée en dissolvant une masse m = 5,85 g de
ce sel dans de l'eau et en complétant le volume à 500 mL.
1) Calculer la concentration massique Cm de cette solution.
2) Calculer de deux façons différentes la concentration molaire C de cette même solution.
-1
Données : Masses molaires atomiques en g.mol : Na : 23 ; S: 32 ; O : 16
Une solution a été obtenue en dissolvant une masse m = 14,2 g de sulfate de sodium (Na 2SO4)
dans de l'eau et en complétant le volume à 500 mL
1) Calculer la concentration massique Cm de cette solution.
2) Calculer de deux façons différentes la concentration molaire C de cette même solution.
-1
Données : Masses molaires atomiques en g.mol : K : 39 ; Cl : 35,5
On prépare une solution en dissolvant 0,05 mole de chlorure de potassium KCl dans de l'eau et en
complétant à 250 mL.
1) Calculer la concentration molaire de la solution.
2) En déduire la concentration massique Cm de cette solution.
-1
Données : Masses atomiques molaires en g.mol : H : 1 ; O : 16 ; Na : 23
1) On prépare une solution A en dissolvant 4,48 L de chlorure d'hydrogène (volume mesuré dans
les conditions normales) dans de l'eau distillée et en complétant le volume à 1 litre.
Calculer la concentration molaire de la solution d'acide chlorhydrique obtenue.
Quel volume v de chlorure d'hydrogène faut - il dissoudre dans 500 mL d'eau pure pour
obtenir un solution de concentration C = 2.10-2 mol.L-1 ?
Volume molaire 22,4 L.mol -1.
Quel volume v de gaz ammoniac NH3 faut -il dissoudre dans 300 mL d'eau distillée pour
obtenir une solution de concentration molaire C = 10 -1 mol.L-1
-1
Volume molaire dans les conditions de l'expérience : 24 L.mol
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1) On dissout 0,3 mole de chlorure de sodium solide dans 200 mL d'eau ; on obtient une
solution S1.
Quelle est la concentration molaire C1 de la solution obtenue ?
2) On prélève à l'aide d'une pipette 10 mL de cette solution S 1 et on l'introduit dans une fiole de
250 mL. On dilue cette solution en complétant avec de l'eau jusqu'au trait de jauge de la fiole ;
on obtient une solution S2.
Calculer la concentration molaire C2 de cette nouvelle solution.
Dans une fiole jaugée de 500 mL, on introduit un volume V = 25 mL d'acide chlorhydrique de
concentration C = 10-2 mol.L-1; on complète jusqu'au trait de jauge avec de l'eau distillée.
Quelle est la concentration C' de la solution obtenue ?
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 67
3C2 ACIDES ET BASES Durée : 04H Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
On demandera aux élèves de préparer pour la prochaine leçon, des solutions aqueuses, à
partir de produits alimentaires (citron, vinaigre, oseille, tamarin), de lessive, de la cendre
etc.
B-Prérequis
- Solution aqueuse
- Concentrations
- Solution acide
- Solution basique
- Equation-bilan
C- Concepts-clés et contenus
Solution acide
Solution basique
Equivalence
Dosage
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E - Plan de la leçon
II.3-Autres exemples de
solutions acides et basiques
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 69
III.2- Mise en évidence du la soude. On mettra en dans les équations-bilan.
sel formé évidence l‘effet
III.3- Equation-bilan de la thermique et le sel
réaction formé après ébullition.
- Titrer une solution
acide ou basique à l‘aide
d‘un dosage
colorimétrique.
- Etablir l‘équation-
bilan de la réaction
entre l‘acide
chlorhydrique et la
soude.
15 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche Evaluation
IV- Dosage colorimétrique de - On indiquera les
30 min l’acide chlorhydrique par la - Réaliser un dosage précautions nécessaires
soude colorimétrique d‘une à prendre lors de la
solution d‘acide manipulation des acides.
IV.1- Définition du dosage chlorhydrique par une
IV.2- Principe du dosage solution d‘hydroxyde de - Utiliser la relation à
IV.3- Relation à l’équivalence sodium ou inversement l‘équivalence : nA = nB
(utiliser le BBT).
- On donnera quelques
exemples de solutions - On fera prendre
acides (HNO3, HCl, conscience aux élèves de
H2SO4...) et basiques l‘importance des acides
(NaOH, KOH, Ca(OH)2, et du dosage acido-
NH3) basique dans la vie
courante.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 70
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
Observations :
Remarque : Il existe d‘autres indicateurs colorés ; on peut citer entre autres l‘héliantine et la
phénolphtaléine.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 71
Résultat de l’expérience
I.3- Conclusion
Une solution est dite acide si elle fait virer le BBT au jaune.
Une solution basique fait virer le BBT au bleu.
Une solution est dite neutre si elle fait virer le BBT au vert.
EVALUATION : Exercices
II.1.c- conclusion
Les solutions acides et basiques conduisent le courant électrique. Les solutions neutres ne conduisent
pas le courant électrique.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 72
On explique cette propriété des acides et des bases par la présence, dans ces solutions, de porteurs
de charge qui sont des ions.
Remarque : Cette réaction permet l‘dentification des roches calcaires en géologie ; on l‘utilise auusi
pour le détartrage des carreaux.
EVALUATION : Exercices
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 73
Chauffons une petite quantité
du mélange obtenu. L‘eau se
vaporise et nous voyons
apparaître un dépôt de petits
cristaux blancs, de saveur
salée ; c‘est du sel de cuisine
ou chlorure de sodium de
formule NaCl.
Dans cette réaction, il s‘est formé du chlorure de sodium NaCl. La réaction s‘est produite avec un
dégagement de chaleur : On dit que la réaction est exothermique.
La réaction qui se produit chaque fois qu‘une solution acide et une solution basique réagissent l‘une sur
l‘autre est appelée la réaction acide-basique. Son équation bilan s‘écrit :
EVALUATION : Exercices
Pour un volume Vb que l‘on mesure, le bleu de bromothymol change de teinte : c‘est l‘équivalence.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 74
A l‘équivalence, la quantité Cb.Vb de soude versée est connue.
Et comme à l‘équivalence le nombre de mole(s) de soude versée est égal au nombre initial d‘acide
chlorhydrique contenu dans le bécher, on peut écrire :
Ca.Va = Cb.Vb
Vb
Ca = Cb
Va
20
On trouve : Ca = 0,1x soit Ca = 0,2 mol.L-1
10
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 75
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Acides et bases
1) Une solution acide donne une coloration …………………………………………………… en présence de BBT, tandis
qu‘une solution basique donnera une coloration ……………………………………………………
Une solution dans laquelle le BBT vire au vert est ……………………………………………………
2) La réaction qui s‘effectue lorsque l‘on mélange une solution d‘acide chlorhydrique et une solution
d‘hydroxyde de sodium est une réaction ……………………………………………………
3) Le BBT est un indicateur coloré. Comme autre indicateur coloré utilisé au laboratoire on peut citer :
…………………………………………………… et ……………………………………………………
4) Lorsque l‘on verse progressivement de l‘acide chlorhydrique sur de la soude en présence de BBT, la
couleur de la solution passe du …………………………………………………… au …………………………………………………… . Ce
changement de coloration correspond à …………………………………………………… acide-base. Cela signifie que
le …………………………………………………… de …………………………………………………… d‘acide versé est égal au
…………………………………………………… de …………………………………………………… de base initialement présente.
Mettre une croix dans la case correspondant à la réponse exacte. Pour obtenir la neutralisation de
15 mL d‘une solution d‘acide chlorhydrique, on utilise 30 mL d‘une solution de soude de concentration
0,4 mol.L-1 La concentration de la solution d‘acide est :
0,8 mol.L-1 0,4 mol.L-1 0,2 mol.L-1
Ecrire l'équation - bilan de la réaction entre une solution d'acide chlorhydrique et une solution
d'hydroxyde de sodium.
Donner la définition de l'équivalence acido - basique pour le dosage d'une solution d'acide
chlorhydrique par une solution d'hydroxyde de sodium.
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Quels indicateurs colorés peut - on utiliser pour apprécier l'équivalence lors de ce dosage ?
On doit verser 15 cm3 d'une solution d'hydroxyde de sodium de concentration 0,5 mol.L -1, dans 20
cm3 d'une solution d'acide chlorhydrique de concentration inconnue pour obtenir exactement
l'équivalence acido - basique.
Calculer concentration de la solution acide utilisée.
Quel volume v de solution d'hydroxyde de sodium à 1 mol.L -1 faut - il ajouter à 20 cm3 d'une
solution d'acide chlorhydrique, de concentration 0,8 mol.L -1, pour obtenir l'équivalence
acido - basique.
On veut doser une solution d'acide chlorhydrique par une solution d'hydroxyde de sodium.
On prélève avec une pipette, 20 mL de la solution d'acide chlorhydrique que l'on place dans un bécher
et on ajoute 3 gouttes de bleu de bromothymol (BBT).
On verse, avec une burette graduée, une solution d'hydroxyde de sodium de concentration
0,02 mol.L-1. Le virage de l'indicateur se produit lorsqu'on a ajouté 18 mL de cette solution.
1) Ecrire l'équation bilan de la réaction.
2) Quelle est la couleur du BBT à l'équivalence ?
3) Calculer la concentration de la solution d'acide chlorhydrique.
L‘acidité du sol joue un rôle important dans l‘agriculture. Proposer une méthode expérimentale
permettant de vérifier le caractère acide (ou basique)
Au cours d'un repas, Ali affirme que le jus de "bissap" blanc quil est entrain de boire est plus
acide que le jus de tamarin que boit Demba. Demba n'est pas d'accord. Pour trancher ce différend, il
amène les deux solutions au laboratoire et procèdent au test suivant :
- ils introduisent 50 mL de "bissap" blanc dans un bécher A et 50 mL de jus de tamarin dans un bécher
B. Ils ajoutent dans chaque bécher 5 gouttes de BBT et 50 mL de solution de soude diluée.
La solution contenue dans le bécher A se colore en vert alors que la solution contenue dans le bécher B
se colore en bleu.
Il en concluent que Ali avait raison. Justifier cette affirmation.
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Cb = 0,10 mol.L-1 à partir de cristaux de soude pure ?
2) Le dosage d‘une solution d‘acide chlorhydrique de volume
10 mL nécessite 20 mL de la solution de soude (B). Quelle est la concentration Cade la solution d‘acide
chlorhydrique?
Masses molaires M (Na) = 23 g.mor1 M (O) = 16 g.mor1 M (H) 1 g.mor1.
: “extrait du compte rendu de travaux pratiques de ITHIAR BIANQUINCH”
Lors d‘une séance de travaux pratiques, on procède au dosage dune solution d‘acide chlorhydrique
par de l‘hydroxyde de sodium en présence de BBT.
1) Donner le protocole expérimental.
2) L‘acide et l‘indicateur étant dans le bécher, quelle est la couleur avant que l‘on ne commence à
verser la solution d‘hydroxyde de sodium ?
3) On verse l‘hydroxyde de sodium goutte à goutte. Après un certain volume versé, on constate que
toute nouvelle goutte entraîne un changement de coloration pendant une brève durée.
a) Quelle est cette couleur ?
b) Expliquer ce phénomène.
4) On continue à verser goutte à goutte. Le changement de coloration persiste. Que peut-on dire ?
5) Si l‘on continue à verser la soude, quelle couleur prendra la solution ?
Lors d‘une séance de travaux pratiques, un petit groupe d‘élèves, a préparé dans des erlenmeyers
30 mL de solution d‘hydroxyde de sodium, 30 mL d‘acide chlorhydrique et 30 mL de chlorure de sodium
ayant chacune une concentration de 1 mol.L1. Ces élèves se trouvent ensuite dans l‘impossibilité de
distinguer les trois solutions.
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1) Quel(s) test(s) peuvent-ils effectuer pour les reconnaître ?
2) Quel conseil leur donneriez-vous pour éviter à avenir une telle mésaventure ?
-1
Masses molaires atomiques en g.mol : Na : 23 O : 16 H:1
Sur les marchés du Sénègal, on trouve un produit appelé "khémé". Il se présente sous forme d'écailles
blanches et est fortement corrosif. Il est utilisé pour fabriquer du savon et comme produit de
nettoyage.
a) Vous voulez préparer 500 mL de solution aqueuse à 4 g.L-1 de "Khémé" (solution A). Encadrez parmi
la liste d'appareils suivants, ceux qui vous seront nécessaires :
balance - ballon rond de 500 mL - fiole jaugée 0,5 mL - entonnoir - pissette - gants de protection -
spatule - fiole jaugée de 100 mL - éprouette graduée de 1L.
Décrivez le mode opératoire de la dissolution.
b) Le "khémé" étant de la soude proposez un test pour mettre en évidence le caractère basique de la
solution A.
c) Calculez la concentration molaire de la solution A.
1) On prélève 10 cm3 que l'on place dans un bécher avec de l'hélianthine. Quelle est la couleur de la
solution contenue dans le bécher ?
2) On dose cette solution d'hydroxyde de sodium par la solution d'acide chlorhydrique A. Celle-ci est
placée dans une burette graduée et on constate qu'il faut verser 20 cm 3 d'acide chlorhydrique pour
réaliser le virage de l'indicateur.
Calculer la concentration de la solution d'hydroxyde de sodium B et la masse d'hydroxyde de sodium
qui a été mis en solution dans les 500 cm3 d'eau distillée (la dissolution s'effectuant sans variation de
volume).
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FICHE 1 : PREPARATION DE SOLUTIONS D'ACIDE CHLORHYDRIQUE A
PARTIR D'UNE SOLUTION COMMERCIALE
1- Objectif
Préparer des solutions d'acide chlorhydrique molaire, décimolaire, centimolaire à partir d'une solution
d'acide chlorhydrique achetée sur le marché local.
L'acide chlorhydrique peut être acheté dans une quincaillerie ou une épicerie locale.
Le prix du litre varie selon la concentration de la solution. En moyenne 600 F CFA le litre.
Acheter de préférence les solutions incolores qui sont vendues dans des bouteilles de verre
non coloré.
L'acide est utilisé pour nettoyer les carrelages, les dépôts de tartre, les objets en cuivre ou en
bronze dans l'artisanat.
Matériel Produits
- 1 fiole jaugée 1 L - acide chlorhydrique du commerce
- 1 pissette - eau distillée
- 1 balance
- pipettes 2 traits (10 mL, 20 mL)
- pipettes graduées (5mL, 10 mL)
- éprouvettes graduées (100 mL,
250 mL, 500 mL)
- 1 poire propipette
4- Méthode
A l'aide du tableau de la page 4, relever les masses volumiques et, ( < ) et les
concentrations respectives C1 et C2 en HCl.
- 1
CA = C1 + (C2 - C1)
2 - 1
Par dilutions successives convenables de la solution commerciale on peut obtenir des solutions de
titres choisis.
5- Activités professeur
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Déterminer la masse m1 de la fiole jaugée d'un puis la masse m2 de la fiole jaugée pleine de
litre vide solution commerciale.
5-2- 3 La valeur de la masse volumique ne figure pas sur le tableau de la page suivante mais
elle est comprise entre deux valeurs et, < <
- 1
CA = C1 + (C2 - C1)
2 - 1
-1
Les concentrations sont exprimées en mol. L-1 et les masses volumiques en g. L .
Exemple :
m2 - m1 -1
= =1030 g. L
1
D'après le tableau de la page suivante
-1 -1 -1 -1
1 = 1025 g. L , C1 = 1,68 mol. L , 2 = 1033 g. L et C2 = 2,14 mol. L
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 81
La concentration de la solution commerciale est :
1030 - 1025
CA = 1,68 + (2,14 - 1,68) = 1,97 mol. L-1
1033 - 1025
5- 3- 1 La concentration de la solution commerciale est supérieure à 1mol. L-1 (CA > 1mol. L-1)
-1
- Préparation d'un litre de solution molaire (C1 = 1 mol.L )
• Calculer le volume VA de la solution commerciale à prélever.
CAVA = C1 V1
C1
VA = V1
CA
jusqu'au trait de jauge avec de l'eau distillée. On obtient une solution molaire.
Exemple :
-1
Pour CA = 1,97 mol. L , le volume de solution commerciale à prélever pour
préparer une solution molaire est : V A = 1000/1,97 = 507 mL
-1 -1
5- 3- 2 La concentration de la solution commerciale est inférieure à 1 mol. L (CA < 1mol. L )
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 82
• VA connu, procéder comme au 5- 3- 1. On obtient une solution décimolaire.
densité (g/L) % en mass e de HCl Ca (mol/L) densité (g/L) % en mass e de HCl Ca (mol/L)
1,007 1004 1,56 0,43 1,098 1095 20,00 6,00
1,014 1011 2,99 0,83 1,106 1103 21,60 6,53
1,021 1018 4,55 1,27 1,115 1112 23,05 7,02
1,028 1025 5,99 1,68 1,124 1121 24,79 7,61
1,036 1033 7,56 2,14 1,133 1130 26,55 8,22
1,043 1040 9,14 2,60 1,142 1139 28,15 8,78
1,050 1047 10,59 3,04 1,151 1148 29,95 9,42
1,058 1055 12,17 3,52 1,160 1157 32,10 10,17
1,066 1063 13,61 3,96 1,169 1166 33,65 10,75
1,074 1071 15,16 4,45 1,179 1176 35,40 11,40
1,082 1079 16,70 4,94 1,189 1186 37,25 12,10
1,090 1087 18,30 5,45 1,199 1196 39,10 12,81
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FICHE 2 : PREPARATION DE SOLUTIONS DE SOUDE A PARTIR DE
SOUDE EN ECAILLES TROUVEE LOCALEMENT
1- Objectifs
Préparer 1L de solution molaire de soude à partir de la soude trouvée localement, pas chère ;
-1 -1 -2
Préparer des solutions de soude de concentrations respectives 10 mol.L , 10 mol.L-1,
-3 -1
10 mol. L par dilution de la solution molaire.
La soude en écailles peut être achetée au marché local sous le nom de " Khémé " .
Le prix du kg est environ 800 F CFA ( marchander le prix). La soude est utilisée :
• dans la fabrication du savon local
• par certaines ménagères pour faire mousser l'eau du linge
• dans la fabrication locale de produits défrisants (pour cheveux)
- 1 fiole jaugée 1 L
- 1 pipette 2 traits 10 mL
- 1 fiole jaugée 100 mL
- 1 pipette graduée
- 1 pissette
- 1 balance
- soude en écailles
- eau distillée
Remarques
• Faute de fiole jaugée on peut utiliser des éprouvettes graduées.
• On peut utiliser une balance Roberval et travailler au décigramme près.
• L'eau du robinet peut être utilisée à la place de l'eau distillée.
4- Principe de la préparation
Pour préparer un litre de solution molaire de soude à partir de la soude pure cristallisée, il faut
utiliser 40 g de cristaux.
La soude proposée au marché est hydratée et carbonatée. Pour préparer un litre de solution
pratiquement molaire, utiliser 42 g de soude.
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5- Activités Professeur
Introduire 42 g de soude dans une fiole jaugée Agiter jusqu'à dissolution totale.
contenant environ 800 mL d'eau distillée.
-1 -1 -2 -1
Préparation des solutions C1 = 10 mol.L , C2 =10 mol.L-1, C3 = 10-3 mol.L
Prélever à l'aide d'une pipette jaugée à 2 traits Les verser dans une fiole jaugée de 100 mL.
10 mL de solution de soude molaire.
Compléter jusqu'au trait de jauge avec de l'eau Par dilutions successives on obtient des solutions
distillée. La solution ainsi préparée est centimolaire, millimolaire.
décimolaire.
-2 -1
La détermination du pH des solutions diluées (concentration ≤ 10 mol.L ) permet de vérifier la
concentration des solutions préparées. L'incertitude est cependant très grande sur la
concentration calculée à partir du pH.
Pour un contrôle plus précis il faut passer par un dosage.
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FICHE 3 : REALISER UN DOSAGE COLOMETRIQUE
Matériel Produits
• burette 25 mL • solution d'acide chlorhydrique
• 1 bécher de 250 mL et 3 de 100 mL • solution de soude Vb = 0,05 mol.L-1
• pipette 20 mL ou de 10 mL à 2 traits • BBT
• pissette
• Agitateur magnétique
Dosage colorimétrique.
Montage expérimental
Protocole expérimental :
Remplir la burette avec la solution d'acide chlorhydrique dont on veut déterminer la concentration
Ca. Prélever à l'aide de la pipette, 40 mL de soude de concentration Cb = 0,05 mol.L-1.Les verser dans
un bécher de 100 mL, ajouter 3 gouttes de BBT.
Faire un dosage rapide pour déterminer VaE (volume d'acide versé à l'équivalence) au mL près.
Ne pas oublier d'agiter après chaque ajout. L'équivalence est repérée par le changement de couleur
du BBT.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 86
Verser rapidement l'acide jusqu'à un mL avant le changement de couleur ; verser goutte à goutte en
observant la couleur de la solution. Noter la valeur de VaE.
Recommencer une fois. Si la différence entre les deux volumes est inférieure à 0,2 mL, prendre comme
valeur de VaE la moyenne des deux volumes trouvés. Sinon, refaire un nouveau dosage.
En déduire Ca.
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3C3 QUELQUES PROPRIETES CHIMIQUES Durée : 04 H Classe : 3ème
DES METAUX USUELS (Al, Zn,Fe,Pb,Cu)
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Etats de la matière
- Elément chimique, corps pur simple
- Notion de solution aqueuse
- Réaction chimique – Equation-bilan
C- Concepts-clés et contenus
Métal Oxydation des métaux à l‘air
Couleur et aspect d‘un métal Action des acides HCl, H2SO4, HNO3 dilués à
Conductibilité électrique et thermique. froid sur les métaux.
Oxyde Corrosion des métaux
Oxydation à froid Lutte contre la corrosion
Oxydation à chaud
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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E - Plan de la leçon
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e) sur le cuivre mais elle est quasi
stoppée par la
III.2- Action de l’acide Expériences formation d‘une
sulfurique H2SO4 sur les métaux couche insoluble de
chlorure ou de sulfate
a) sur le fer de plomb (consulter la
b) sur l’aluminium table des potentiels
c) sur le zinc normaux).
d) sur le plomb
e) sur le cuivre
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
On commence à présenter aux élèves les différents métaux afin qu’ils les reconnaissent par leur
aspect. On leur demandera éventuellement de citer quelques métaux.
Un tableau de synthèse de leurs propriétés physiques (masse volumique, température de fusion,
conductibilité thermique, conductibilité électrique... ) sera présenté.
On pourra remonter dans l’histoire pour évoquer l’âge de la pierre taillée, de la pirre polie et montrer
comment la découverte des métaux a révolutionné les conditions de vie de l’humanité.
Les principales propriétés physiques des métaux usuels sont : la masse volumique, l‘aspect (couleur),
la température de fusion, la conductiblité électrique et thermique. Ces propriétés sont resumés dans
le tableau suivant :
Métal Symbole Aspect (couleur) Masse volumique Température de Conductibilité
3
(kg/m ) fusion (°C) électrique
Cuivre Cu Rougeâtre 8900 1083 1er
Aluminium Al Blanc 2700 660 2ème
Fer Fe Blanc grisâtre 7800 1540 3ème
Zinc Zn Blanc bleuté 7100 420 4ème
Plomb Pb Blanc brillant 11300 327 5ème
On parlera de la conductibilité thermique.
Question du professeur : Est-ce que le cuivre (aluminium, zinc, plomb) se couvre de rouille une fois
abandonné à l’air libre ?
Expliquer la formation des couches protectrices dont on donnera les noms pour les métaux qui ne
subissent pas la corrosion.
Revenir au cas du fer et montrer que le fer ne peut pas s’autoprotéger en expliquant la structure
poreuse de la rouille.
Amener les élèves de par leur vecu à proposer des méthodes de protection du fer : graisse, peinture
etc.
Faire comprendre aux élèves que l’humidité, la présence de sel accélère la corrosion du fer.
On montrera l’ampleur du phénomène de corrosion sur sur les édifices publics (Pont Faidherbe,
statue de Faidherbe, tour Eiffel…), les coques des bâteux (la mer étant un milieu très favorable…)
On évoquera le coût élevé de la protection du fer (peinture anti-rouille etc.)
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- On insistera sur les propriétés chimiques de ces métaux dont l'étude sera expérimentale et
portera
exclusivement sur deux thèmes :
- Action de l'air sur les métaux
Pour les autres métaux on s'en tiendra à nommer les produits formés. On expliquera le phénomène
de corrosion et on indiquera les moyens de lutter contre. Pour l'action de l'air à chaud sur ces
métaux, elle sera traduite par des équations-bilan.
- Action des acides dilués à froid sur les métaux
On fera l'action des acides (HCl, H2SO4, HNO3) dilués à froid sur les métaux. On établira les
équations-bilan de ces réactions exceptées celle avec l'acide nitrique.
a) Oxydation du fer
Interprétation : Exposé à l‘air humide, le fer s‘altère et se recouvre d‘une couche rougeâtre appelée
rouille ou oxyde ferrique Fe2O3.
La formation de a rouille se traduit par l‘équation-bilan :
4 Fe + 3 O2 Fe2O3
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b) Oxydation à chaud de l’aluminium
A 327 °C, le plomb fond, le dioxygène de l‘air réagit le plomb liquide et donne à cette température
une couche jaune d‘oxyde de plomb ou massicot.
L‘équation-bilan de la réaction est : 2 Pb + O2 2 PbO
A 450°C, et maintenu pendant longtemps en contact avec le dioxygène de l‘air, le massicot donne un
autre oxyde de plomb appelé minium qui peut être considéré comme :
le produit de l‘oxydation poussée du plomb : 3 Pb + 2 O2 2 Pb3O4
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e) Oxydation à chaud du cuivre
Sur la partie adjacente moins chaude apparaît un oxyde rouge appelé oxyde cuivreux.
L‘équation-bilan de la réaction est : 4 Cu + O2 2 Cu2O
Conclusion : A chaud, la réaction entre le cuivre et le dioxygène de l‘air donne deux oxydes suivant la
température : l‘oxyde cuivrique noir (CuO) et l‘oxyde cuivreux rouge (Cu2O).
III-Action des acides (HCl, H2SO4, HNO3) dilués à froid sur les métaux
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c) Action sur l’aluminium
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c) Action sur l’aluminium
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c) Action sur l’aluminium
Remarque : L'action des acides chlorhydrique et sulfurique dilués à froid sur le plomb a
effectivement lieu mais est quasi stoppée par la formation d'une couche insoluble de chlorure ou de
sulfate de plomb.
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FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Quelques propriétés chimiques des
métaux usuels (Al, Zn, Fe, Pb, Cu)
Masses molaires en g/mol : M(H) = 1 ; M(C) = 12 ; M(O) = 16 ; M(Al) = 27 ;
M(S) = 32 ; M(Cl) = 35,5 ; M(Fe) = 56 ; M(Cu)= 64 ; M(Zn) = 65 ; M(Pb) = 207.
2
a) Décrire l‘action de l‘air sur l‘aluminium.
b) Pourquoi il n‘est pas nécessaire de protéger certains matériaux en aluminium?
4 Al + 3 O2 2 Al2O3.
4 n1 = 3 n2 = 2 n3 3 n1 = 4 n2 = 6 n3 4 n1 = 3 n2 = n3
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7 En vous référant au tableau ci-dessous, répondre aux questions suivantes :
1) Quel est le métal usuel dont la température de fusion est la plus élevée?
8
a) Décrire l‘action de l‘air sur le cuivre.
b) Pourquoi ce n‘est pas la peine de protéger la statut «Faidherbe » qui est en cuivre ?
c) On préfère des toitures en aluminium ou en zinc, plutôt qu‘en fer, pour les cages d‘oiseaux.
Pourquoi? Expliquer.
9 Ousmane dispose de 2 lames métalliques, l‘une en fer, l‘autre en cuivre qu‘il ne sait pas distinguer.
Quelle expérience lui conseillerez-vous de faire pour les identifier rapidement ? Expliquer.
10 Placée au-dessus de la flamme d‘un bec Bunsen, une lame de cuivre noircit.
Lamine prétend que le dépôt noir est du carbone provenant de la combustion incomplète du gaz.
Pour contredire cette expérience, Moustapha propose une expérience similaire mais en introduisant
la lame de cuivre dans un tube ouvert : le cuivre noircit.
1) Qui a raison ?
2) Pourquoi l‘expérience réalisée par Moustapha permet-elle de contredire Lamine ?
12 L‘étain et le tungstène sont deux métaux utilisés le premier pour sa faible température de
fusion (232 °C), le second pour sa température de fusion élevée (3400°C). Donner une application
pratique pour chacun de ces deux métaux
13 On expose pendant plusieurs jours deux plaques de fer et d‘aluminium à l‘air libre.
14 On veut obtenir 14,5 g d‘oxyde magnétique, par la combustion du fer dans le dioxygène.
Déterminer la masse de fer nécessaire, ainsi que le volume de dioxygène utilisé. (Volume molaire
des gaz 24 L.mol-1)
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15 Un fil de fer de masse m = 10 g, préalablement chauffé, brûle dans un flacon contenant 3
L de dioxygène pur.
1) Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit.
2) Sachant qu‘on opère dans les conditions normales de température et de pression, prouver
que le dioxygène est en excès.
3) Déterminer la masse du corps formée et le volume de dioxygène utilisé.
16 On veut obtenir 240 g d‘oxyde cuivreux CuO par l‘oxydation à chaud du cuivre, dans les
conditions où le volume molaire des gaz est de 24 L/mol.
1) Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit.
2) Déterminer la masse de cuivre utilisée et le volume de dioxygène nécessaire.
19 Une masse m = 7 g de poudre de fer sont versés dans un volume V = 50 mL d‘une solution
de chlorure d‘hydrogène de concentration C = 3 mol/L.
1) Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit.
2) Le fer est-il en excès ? Si oui, déterminer la masse restante du métal.
3) Quelle est la nature du gaz formé ? Comment le mettre en évidence ou le caractériser ?
Déterminer son volume.
4) Calculer la masse de chlorure de fer formée.
20 On considère l ‗action de l‘acide sulfurique dilué sur le fer d‘une part et sur le zinc d‘autre
part.
1) Ecrire les équations bilan de ces 2 réactions.
2) Quelle masse de zinc faut-il pour obtenir le même volume de dihydrogène qu‘avec 10,5 g de
fer ?
3) Calculer dans chaque cas la masse de sel formée et le volume de la solution utilisé, sachant
qu‘elle est normale.
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21 On a obtenu 270 g d‘oxyde de zinc, par la combustion du zinc dans le dioxygène, dans les
conditions où le volume molaire des gaz est de 24 L/mol.
1) Déterminer la masse de zinc utilisée ainsi que le volume de dioxygène nécessaire.
2) Quelle est la masse d‘eau que l‘on doit décomposer pour obtenir le même volume de dioxygène
que celui trouvé précédemment ? En déduire le volume de dihydrogène obtenu en même temps.
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3C4 LES HYDROCARBURES Durée : 04h Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Atomes
- Molécules
- Notion de solution aqueuse
- Réaction chimique – Equation-bilan
C- Concepts-clés et contenus
Hydrocarbures
Familles d‘hydrocarbures : alcanes, alcènes, alcynes.
Combustion dans le dioxygène
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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E - Plan de la leçon
30 min
III- Applications
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
Parmi les hydrocarbures, nous allons étudier un groupe particulier d‘entre eux appelés alcanes. Citons-
en quelques-uns
- le méthane : sa molécule est formée d‘un atome de carbone lié à quatre atomes d‘hydrogène ;
sa formule s‘écrit CH4 l‘éthane, de formule C2H6, le propane, C3H8, le butane, C4H10, etc.
Nous remarquons que ces formules s‘écrivent CnH2n+2 , n étant le nombre d‘atomes de carbone dans la
molécule : n = 1 pour le méthane, n = 2 pour l‘éthane, etc.
La formule générale des alcanes est donc CnH2n+2.
(en fonction de n, les élèves donneront les formules ; les noms seront donnés par le professeur)
n Formule Noms
1 CH4 Méthane
2 C2H6 Ethane
3 C3H8 Propane
4 C4H10 Butane
5 C5H12 Pentane
Parmi les hydrocarbures, il existe un autre groupe particulier dont les composés sont appelés alcènes.
Citons-en quelques-uns
- l‘éthylène ou éthène : sa molécule est formée de deux atomes de carbone lié à quatre atomes
d‘hydrogène ; sa formule s‘écrit C2H4, le propène, C3H6, le butène, C4H8, etc.
Nous remarquons que ces formules s‘écrivent CnH2n, n étant le nombre d‘atomes de carbone dans la
molécule : n = 2 pour l‘éthylène, n = 3 pour le propène, etc.
Parmi les hydrocarbures, il existe un autre groupe particulier dont les composés sont appelés alcynes.
Citons-en quelques-uns
- l‘éthyne ou acétylène : sa molécule est formée de deux atomes de carbone liés à deux atomes
d‘hydrogène ; sa formule s‘écrit C2H2, le propyne, de formule C3H4, le butyne, C4H6, le pentyne, C5H8,
etc.
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Nous remarquons que ces formules s‘écrivent CnH2n-2 , n étant le nombre d‘atomes de carbone dans la
molécule : n = 1 pour le méthane, n = 2 pour l‘éthane, etc.
Faisons brûler du méthane recueilli dans un tube à essais. La combustion, qui se fait avec une flamme
bleu pâle et très chaude, est complète.
Un verre sec et froid, placé au-dessus de la flamme, se recouvre de buée : la combustion du méthane
dans le dioxygène de l‘air produit de la vapeur d‘eau.
Une fois la combustion terminée, versons un peu d‘eau de chaux dans le tube à essais et agitons. L‘eau
de chaux se trouble : la combustion produit aussi du dioxyde de carbone. La combustion complète des
autres alcanes donne les mêmes produits.
La combustion complète des alcanes dans le dioxygène de l‘air produit de la vapeur d‘eau et du dioxyde
de carbone. Elle dégage aussi beaucoup de chaleur : on les utilise comme combustibles ou
comme carburants.
- Equation-bilan
La combustion est une réaction chimique. Ecrivons l‘équation-bilan de la réaction de combustion pour le
méthane. Les réactifs sont le méthane et le dioxygène de l‘air. Les produits sont le dioxyde de carbone
et l‘eau :
Tournons la virole du bec bunsen de façon à couper l‘arrivée d‘air. La flamme n‘est plus bleue, mais
jaune orangé. Une soucoupe, placée au-dessus de la flamme, se recouvre d‘un dépôt de noir de carbone :
la combustion est incomplète.
La quantité de dioxygène n‘est pas suffisante à la combustion.
Certains atomes de carbone présents dans les molécules de l‘hydrocarbure ne trouvent pas d‘atome
d‘oxygène pour réagir et donner du dioxyde de carbone. Ils s‘associent alors entre eux pour former
des petits grains de carbone. Ces grains, portés à l‘incandescence, colorent la flamme en jaune orangé.
Dans les appareils de chauffage mal réglés, ces grains se déposent et encrassent les brûleurs.
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Dans certaines conditions, la combustion peut donner du monoxyde de carbone (de formule CO).
Ce gaz est un poison extrêmement dangereux qui provoque l‘asphyxie en agissant sur l‘hémoglobine du
sang.
Une soucoupe, placée au-dessus de la flamme jaune, noircit : il se forme du carbone. Il s’agit d’une combustion incomplète.
Lorsque nous tournons la virole afin que l’air pénètre par les trous de la cheminée, la flamme est bleue. La combustion est alors
complète.
Dans l‘industrie les hydrocarbures sont surtout utilisées comme sources d‘énergie. C‘est le cas du fuel,
du gas-oil, du kérosène, du gaz butane…
On les utilise aussi pour le butimage des routes avec le goudron et en pharmacie pour la synthèse des
huiles essentielles.
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FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : CHIMIE Chapitre : Les hydrocarbures
1 QUESTIONS DE COURS
a) Qu‘est-ce que la chimie organique ?
b) Définir les termes suivants : Hydrocarbure, alcane, alcène, alcyne.
c) Parmi ces corps : C6H14, ZnCl2, C3H6O, H2O, HNO3, lesquels sont des hydrocarbures ?
d) Qu‘est-ce qu‘un combustible ? une combustion ?
e) Quand est-ce qu‘une combustion est dite complète ? Incomplète ?
f) Donner les formules brutes, développées, semi-développées (si possible) des hydrocarbures
suivants : le méthane, le butane, le propane, l‘acétylène, l‘éthylène, et déterminer leurs densités
par rapport à l‘air, puis conclure.
2 a) Les hydrocarbures sont des corps moléculaires formés uniquement d‘atomes de …………………………..
et d‘ ………………………….. . Les ………………………….. ont pour formule générale CnH2n+2.
b) Deux isomères ont même formule ………………………….. mais des formules ………………………….. différentes.
c) Dans les alcanes, un atome de carbone est toujours lié à ………………………….. atomes voisins.
4 Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes en mettant une croix dans la bonne case.
V F
a) Un hydrocarbure ne contient que de l‘eau et du carbone.
b) Un alcane a pour formule générale CnH2n+2.
c) Le méthane a pour formule CH4.
d) La combustion complète du méthane produit de l‘eau et du dioxyde de carbone.
e) Une combustion est incomplète lorsque le dioxygène est en excès.
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7 Un coton imbibé de gas-oil brûle dans l‘air avec une flamme surmontée de fumées noires.
a) Quel est le constituant de ces fumées ?
b) La combustion est-elle complète ou incomplète ? Justifiez votre réponse.
9 L‘octane est un alcane liquide présent dans l‘essence de voiture. Sa molécule comprend huit atomes
de carbone. Ecrire sa formule brute et l‘une de ses formules développées.
10 Parmi les cinq formules brutes suivantes, trouver celles qui représentent des alcanes ; écrire
alors leur nom
11 Parmi les formules développées planes suivantes, laquelle correspond pas à la molécule de propane
? Preciser pourquoi.
H H H H H
a) H — C — C —H b) H— C — C —C —H
H H H H H
H H H H H H H H H
c) H — C — C —C —C — H d) H— C — C —C —C —C —H
H H H H H H H H H
14 Un alcène gazeux a une densité de 1,45. Quelle est sa masse molaire ? Donner sa formule brute et
sa formule semi-développée. Donner si possible, le nom de cet alcène ?
15 Les hydrocarbures suivants : CH4 (méthane) ; C2H8 (propane) ; C4H10 (butane) ; C5H12 (pentane)
appartiennent à la famille des alcanes. Leur formule brute peut s‘écrire C n1Hn2 . Pour chacune des
molécules (n1) désigne le nombre d‘atomes de carbone et (n2) le nombre d‘atomes d‘hydrogène
a) En vous appuyant sur les formules citées plus haut, établir la relation entre n1 et n2
b) En posant n1 = n, en déduire la formule générale des alcanes.
c) Exprimer la masse molaire (M) de n‘importe lequel de ces hydrocarbures en fonction de n.
16
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a) Ecrire la combustion complète du propane dans le dioxygène. Comment caractériser le gaz qui se
forme ?
b) Un ‗‘camping gaz‗‘ contient 220 g de propane. Calculer la masse et le volume du dioxygène nécessaire
pour le brûler complètement, ainsi que le volume du gaz formé.
17
1) Par action de l‘eau sur le carbure de calcium (CaC2 ) , on obtient de l‘acétylène et de l‘hydroxyde de
calcium ( Ca(OH)2 ) . Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit.
2) Une bouteille d‘acétylène contient 32 kg du combustible. On demande la masse de carbure de
calcium qu‘il faut utiliser pour remplir cette bouteille.
21 On brûle complètement 12 m3 de butane dans de l‘air, dans les conditions où le volume molaire
des gaz est de 25 L/mol.
1) Calculer la masse et le volume de dioxyde de carbone formé.
2) Calculer le volume d‘air nécessaire à cette combustion complète.
22 On brûle complètement 174 g de butane dans de l‘air, dans les conditions où le volume molaire des
gaz est de 24 L/mol. On demande :
1) La masse et le volume de dioxyde de carbone formé.
2) Le volume d‘air nécessaire à cette combustion complète.
23 Une salle a les dimensions suivantes : longueur: 6m, largeur: 4m, hauteur : 2.5m.
1) Déterminer le volume d‘air contenu dans cette salle.
2) Quel volume de butane peut-on brûler dans cet air complètement ? Quel est le volume de butane qui
forme un mélange tonnant avec cet air ?
3) Quel est le volume de propane qui forme un mélange tonnant avec cet air ?
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 109
2) Ecrire l‘équation bilan de sa combustion complète dans l‘air.
3) En déduire la masse de cet alcène que l‘on peut brûler dans 10 L d‘air.
26 On a utilisé 0,3 mole de dioxygène pour faire la combustion complète d‘une masse m d‘éthylène.
Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit
Quelles doivent être les proportions d‘éthylène et de dioxygène pour que la combustion soit
complète ?
Calculer la masse m d‘éthylène utilisée et trouver le volume de dioxyde de carbone dégagé, si on
opère dans les conditions où le volume molaire des gaz est de 24 L/mol.
27
On brûle 720 g de carbone dans le dioxygène dans les CNTP. Il se forme du gaz qui trouble l‘eau de
chaux. Ecrire l‘équation bilan de la réaction qui se produit. Comment qualifie t-on cette combustion ?
Calculer le volume de dioxygène nécessaire ainsi que la masse et le volume du corps formé.
28 Un hydrocarbure (A) est obtenu en faisant agir de l‘eau sur du carbure de calcium,
conformément à la réaction chimique suivante : CaC2 + eau A + hydroxyde de calcium.
1) Après avoir préciser la formule de l‘hydroxyde de calcium et écrire la réaction, identifier (A) et
donner sa formule développée et son nom.
2) On veut préparer 5,6 litres de (A). De quelle masse de carbure de calcium devra-t-on disposer ?
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LA SÉCURITÉ AU LABORATOIRE DE CHIMIE
Le bon déroulement des expériences de Chimie nécessite le respect de certaines règles, afin d’assurer
votre sécurité et celle de vos camarades. Elles sont présentées ci-dessous, classées par types de
manipulations.
Le port dune blouse boutonnée et de lunettes de protection est obligatoire pour toute manipulation.
On évitera de porter des bagues et des bracelets, en particulier lors des séances consacrées à
l‘oxydoréduction ; en effet, certaines réactions entre le métal (plus ou moins précieux) de ces bijoux
et les réactifs alors utilisés peuvent provoquer des brûlures locales.
Toujours observer les pictogrammes figurant sur les étiquettes des flacons utilisés ; respecter les
consignes correspondantes (se reporter au tableau de la page suivante).
Ne jamais pipeter un réactif avec la bouche, utiliser des pipettes avec embout, des propipettes ou
des pipeteurs.
Ne jamais prendre de produits solides avec les doigts : utiliser des spatules.
Ne jamais mettre de liquides inconnus ou bouillants dans des récipients en plastique, sans s‘être
assuré que cela ne présente aucun danger.
S‘assurer que le récipient qu‘on envisage de chauffer peut l‘être sans dommage.
Pour chauffer un liquide dans un tube à essais, placer le haut du liquide dans la flamme et déplacer
latéralement et régulièrement le tube.
Lors de l‘ajout d‘un réactif et lors du chauffage d‘un tube à essais, ne pas diriger l’extrémité du tube
vers soi ou vers ses voisins (risque de projection), mais vers un mur.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 112
Lors de l‘ajout de réactifs concentrés (acides
ou bases) et lors du chauffage d‘un tube à
essais, tenir le tube à l‘aide d‘une pince en
bois.
Ne jamais verser de l‘eau dans un acide concentré, mais toujours de l’acide dans de l’eau.
Ne jamais observer le contenu d‘un tube en plaçant les yeux dans l‘axe du tube.
Pour agiter le contenu d‘un tube à essais ne jamais obturer le tube avec le doigt : utiliser un bouchon
en prenant garde aux surpressions, ou, mieux, utiliser un agitateur en verre, en particulier avec des
réactifs volatils ou lors de dégagement de gaz.
3. CHAUFFAGE D’UN TUBE AVEC BARBOTAGE D’UN GAZ DANS UNE SOLUTION
En fin de réaction, avant d‘arrêter le chauffage, retirer l‘extrémité du tube à dégagement du liquide
dans lequel il plonge : cela permet d‘éviter l‘aspiration. dans le tube chaud, du liquide froid.
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Veiller à ce qu‘aucun liquide inflammable ne se trouve à proximité.
Verser les solutions dans des bacs de récupération lorsque ceux-ci existent.
Toujours diluer les solutions rejetées à l‘évier, en laissant couler l‘eau quelques instants.
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PICTOGRAMMES DE DANGER EN CHIMIE
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FICHE 1 : MANIPULER DES SUBSTANCES DANGEREUSES
Symboles de danger
E substances explosives C substances corrosives
2. Précautions
Utiliser une pince ou une spatule. Ne jamais chercher à sentir les produits d‘un récipient.
Se laver les mains après chaque séance de TP.
3. Premiers soins
En cas de projection de produits chimiques dangereux sur les mains ou le visage laver immédiatement
à l’eau courante.
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FICHE 2 : SE SERVIR D’UN BEC BUNSEN OU D’UN BRULEUR "LABOGAZ" ET CHAUFFER UN
TUBE A ESSAI
Comment se servir d’un bec bunsen et comment chauffer un liquide dans un tube à essai, en toute
sécurité.
Ne jamais chauffer le fond du tube. Ne jamais verser un liquide froid dans un liquide bouillant
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FICHE 3 : MANIPULER EN TOUTE SECURITE
1. Règles générales
1. Se tenir debout pour manipuler.
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FICHE 4 : DECANTER UN MELANGE ET FILTRER
Saisir le tube entre le pouce et l‘index près du bord. Ne pas mettre le pouce sur l‘ouverture.
2. Décanter un mélange
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FICHE 5 : COMMENT SEPARER DES CONSTITUANTS D’UN MELANGE HOMOGENE ?
Pour cela, chauffons-le jusqu‘à ébullition dans un ballon. La vapeur obtenue est conduite dans un
réfrigérant (refroidi par un courant d‘eau) où elle se liquéfie.
Le liquide recueilli à la sortie du réfrigérant, appelé distillat, n‘a ni le goût, ni la couleur du jus de
fruits de départ.
La distillation est utilisée pour obtenir des alcools à partir des jus de fruits fermentés, des essences
de parfumerie à partir de plantes, des carburants à partir du pétrole brut ou de l‘eau potable à partir
de l‘eau de mer.
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FICHE 6 : RECUEILLIR OU EXTRAIRE UN GAZ
Pour recueillir un gaz plus dense que l‘air dans un récipient, il suffit de le taire arriver à l‗aide d‘un tube
à dégagement au fond du récipient.
Le gaz chasse alors progressivement l‘air compte contenu dans le récipient.
Après avoir recueilli le gaz, fermer le récipient avec un bouchon.
Les gaz étant de moins en moins solubles dans l‘eau lorsque la température augmente, on peut extraire
un gaz dissous dans eau en chauffant la solution.
Pour éviter une vaporisation importante de l‘eau il faut chauffer modérément la solution et ne pas
dépasser une température de 50°C à 60 °C.
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FICHE 7 : COMMENT RECUEILLIR UN GAZ PAR DEPLACEMENT D’EAU.
Le tube dans lequel on souhaite recueillir un gaz par déplacement d‘eau ; il faut donc remplacer cette
eau par de l‘air.
A. PRÉPARER LE TUBE
4. Plonge l‘orifice du tube dans un 5. Enlève le doigt : l‘eau reste dans le tube.
B. RECUEILLIR LE GAZ
6. Fais arriver le gaz à recueillir juste au-dessous 7. Le gaz monte et occupe progressivement la
de l‘ouverture du tube. place de l‘eau qu‘il chasse.
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4P1 INTRODUCTION AUX SCIENCES Durée : 02h Classe : 4ème
PHYSIQUES
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
C- Concepts-clés et contenus
Phénomènes physiques.
Phénomènes chimiques.
Etats physiques de la matière.
Changements d‘état.
4P1-01 – Citer des phénomènes chimiques (dissolution du sucre ou du sel, effet du vinaigre ou jus
de citron sur le calcaire, action de l'acide nitrique sur le cuivre…).
4P1-02 – Citer des phénomènes physiques (mouvement, dilatation des corps, changements d'états,
phénomènes lumineux, effets du courant électrique...)
4P1-03 – Distinguer les phénomènes physiques des phénomènes chimiques.
4P1-04 – Nommer les différents changements d'états.
4P1-05– Faire un schéma récapitulatif des différents changements d'états.
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E - Plan de la leçon
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15 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices
20 min IV- Etude des différents • Un corps change d‘état lorsqu‘il passe
changements d’états d‘un état physique à un autre état
IV.1- Définition d‘un Théorie X X physique.
changement X • En s‘appuyant sur le ―cycle‖ de l‘eau,
IV.2- Schéma récapitulatif donner les noms des changements
d‘états et faire un schéma
récapitulatif.
20 min EVALUATION Correction X X Voir fiche Evaluation
d’exercices
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
Le monde matériel qui nous entoure (l‘air, l‘eau, la terre, les hommes, les plantes, les animaux, le Soleil,
les planètes, l‘Univers) s‘appelle la nature.
La nature se trouve en état de changement continu ou, autrement dit, en mouvement : les planètes et
les astres se meuvent, les fleuves changent de lit, les plantes et les animaux grandissent et se
développent.
Grâce à son intelligence et à son travail, l‘homme modifie la nature, il construit des villes et des
villages, des fabriques et des usines, il laboure et ensemence les champs et conçoit de nombreuses
machines. Les connaissances acquises par l‘homme sur la nature ont été à la base du développement des
sciences.
En étudiant les changements qui se produisent dans la nature, les savants sont arrivés à la conclusion
qu‘ils sont réguliers, c‘est-à-dire qu‘il existe une cause pour chaque phénomène. Par exemple,
l‘attraction de la Terre est la cause de la chute de tous les objets sur sa surface ; la rotation de la
Terre autour de son axe explique l‘alternance du jour et de la nuit ; la différence de température des
masses d‘air est une des causes de l‘apparition du vent.
La Physique est l‘une des sciences qui étudie les propriétés et les lois de la nature. Le terme
«physique» vient du mot grec «phusis» qui signifie «nature».
La physique étudie les phénomènes mécaniques, thermiques, électriques, lumineux. Tous ces
phénomènes sont physiques. L‘ébullition de l‘eau, la chute d‘une pierre, la fonte de la glace, la
luminosité du fil incandescent d‘une lampe d‘éclairage, l‘éclair sont des phénomènes physiques.
Il existe d‘autres sciences de la nature telles que l‘astronomie, la chimie, la géographie, la botanique, la
zoologie. Toutes ces sciences utilisent des lois physiques. La géographie, par exemple, utilise ces lois
pour expliquer le climat, le courant des fleuves, la formation des vents.
La zoologie explique, à l‘aide de lois physiques, comment les animaux se déplacent sur la terre et les
poissons dans l‘eau, comment les animaux émettent ou perçoivent les sons, quelle est la structure de
leurs organes de vue.
La Physique est une des sciences les plus anciennes. Les premiers physiciens furent les savants grecs
qui vivaient plusieurs siècles avant notre ère. Ces savants furent les premiers à essayer d‘expliquer les
phénomènes de la nature qu‘ils observaient.
Le plus grand des savants de l‘Antiquité fut Aristote (384-322 avant notre ère) c‘est lui qui introduisit
le mot «physique» dans la science.
La Physique se développa grâce aux découvertes de nombreux grands savants, dont Galilée Galiléo,
Issac Newton, Michael Faraday, Dimitri Mendéléev, Pierre et Marie Curie, Ernest Rutherford, Albert
Einstein ...
La chimie est la science qui étudie comment sont faits les éléments de la nature, la manière dont ils se
combinent, se transforment et réagissent entre eux.
Par exemple, l'analyse chimique de l'air montre de quels éléments il est formé. Les produits chimiques
sont fabriqués par l'industrie chimique.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 127
II- Exemples de phénomènes physiques et de phénomènes chimiques
II.1- Exemples de phénomènes physiques
Phénomène électrique
Allumons la lampe en agissant sur
l‘interrupteur.
On a provoqué un phénomène
électrique qui permet à la lampe de
briller.
Phénomène magnétique
Approchons un aimant d‘un clou
accroché à un fil. On constate que le
clou est attiré par l‘aimant.
magnétique.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 128
Action de l’acide nitrique sur le cuivre
Plongeons une tournure de cuivre dans une solution d‘acide
nitrique diluée.
On constate que le milieu initialement incolore devient de
plus en plus bleu et vapeurs rousses se dégagent du tube à
essais. Dans cette expérience, c‘est un phénomène chimique
qui s‘est produit.
EVALUATION
Ebullition
Chauffons de l‘eau. Lorsqu‘elle bout, des bulles se forment, montent, puis
éclatent à sa surface : ce sont des bulles de vapeur d‘eau. L‘eau liquide passe
alors de l‘état liquide à l‘état gazeux : c‘est le phénomène d’ébullition. Plus
généralement on appelle vaporisation, le passage d‘une substance de l‘état
liquide à l‘état gazeux. La vaporisation d‘un liquide peut avoir lieu par
évaporation ou par ébullition.
Dans les conditions normales, l‘ébullition et la vaporisation de l‘eau pure sont
réalisées à la température fixe de 100°C.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 129
III.2.c- De l’état solide à l’état liquide
Un glaçon fond si on le chauffe ou si on le laisse hors du congélateur : on obtient de l‘eau liquide. De
même, la plupart des solides, par exemple le fer, fondent quand on les chauffe.
On appelle fusion, le passage d‘une substance de l‘état solide à l‘état liquide.
Dans les conditions normales, la fusion de glace est réalisée à la température fixe de 0°C.
III.3- Généralisation
Les pluplart des corps peuvent aussi subir les transformations que l‘eau.
EVALUATION
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 130
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : PHYSIQUE Chapitre : Introduction aux Sciences physiques
3 Un corps s‘échappe sous forme de bulles à travers un liquide. On peut affirmer avec certitude
qu‘il s‘agit :
de l‘air
de l‘eau
d‘un gaz
d‘un fluide quelconque
la gazéification la sublimation
la liquéfaction la vaporisation
6 On donne les renseignements suivants sur des corps. Indiquer par une ou des croix l‘(les) état(s)
physique(s) de ce(s) corps.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 131
7 Rectifier les phrases suivantes (tout en conservant la partie soulignée) quand elle existe :
1) Les liquides sont des fluides mais les gaz ne le sont pas.
2) Les liquides sont aussi compressibles que les gaz.
3) La sublimation est la vaporisation à froid.
4) La filtration est un phénomène chimique.
5) Chauffée, l‘eau liquide se sublime.
8
1) Donner 2 exemples de vaporisation.
2) Vous êtes dans une automobile climatisée pendant l‘hivernage. Il y a de la
buée qui se forme sur le pare brise. A votre avis, cette buée va se former à
l‘extérieur ou à l‘intérieur ?
9 Moussa a relevé les températures de refroidissement de l‘eau. Voici le graphe donnant les
variations de cette température en fonction du temps de refroidissement.
1) Quelles sont les échelles utilisées sur chaque axe ?
2) Pendant combien de temps n‘a- t- on eu que de l‘eau liquide ?
3) Que se passe-t-il entre 3 et 7 minutes ? Quel sera alors l‘état physique de l‘eau après 7 mm ?
4) Quel est le changement d‘état correspondant ?
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 132
4P2 GRANDEURS PHYSIQUES ET MESURES Durée : 04h Classe : 4ème
A-Activités préparatoires
Recherche d‘informations sur les phénomènes physiques et chimiques.
Utilisation d‘appareils de mesure usuels.
B-Prérequis
- Phénomènes chimiques
- Corps purs simples
- corps purs composés
- Les états de la matière
- Dissolution
- Repérage de température
- Changements d‘états physiques
C- Concepts-clés et contenus
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 133
E - Plan de la leçon
A partir des mesures effectuées par les élèves, avec des instruments ou appareils familiers (règle,
verre gradué, chronomètre ou montre. . . ), dégager la notion de grandeur physique. Donner le symbole
de la grandeur physique et l‘unité internationale. Donner les unités usuelles et les ccnversions possibles
et ne pas manquer d‘utiliser les puissances de 10. Montrer aux élèves que toute mesure est entachée
d‘incertitude, sans formules ni calcul d‘incertitude. Insister sur les notions d‘ordre de grandeur, de
chiffres significatifs et de vraisemblance des résultats (analyse critique). Ces notions seront
renforcées au fil des chapitres. Initier les élèves à la notation scientifique.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 134
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I- Grandeurs physiques
I.1- Qu’est-ce qu’une grandeur physique ?
I.2- Nécessité du choix d’une grandeur
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 135
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : PHYSIQUE Chapitre : Grandeurs physiques et mesures
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 136
7 En mesurant la largeur d‘une feuille de papier A4 avec une règle graduée en millimètres on trouve
210 divisions.
1) Quel est le résultat de la mesure quand on choisit comme unité de longueur :
a) le millimètre
b) le centimètre
c) le mètre
2) Si l‘on estime que l‘incertitude de la mesure est de l‘ordre de 1 mm , écrire le résultat lorsque la
longueur est exprimée en mm, en cm puis en m.
8
Sokhna veut savoir quel est le volume d‘une goutte d‘eau. Salifou lui conseille alors d‘utiliser un
compte gouttes.
Proposez alors une méthode expérimentale, puis essayez et donnez le résultat en mL.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 137
4P3 MASSE Ŕ MASSE VOLUMIQUE ET DENSITE Durée : 05h Classe : 4ème
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Grandeurs physiques
- Mesure
- Balance
- pesée
C- Concepts-clés et contenus
Balance de Roberval, masses marquées, tare double-pesée
masse d‘un objet masse volumique
simple pesée densité ; densité par rapport à l‘eau et à l‘air
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 138
E - Plan de la leçon
30 min
II- Masse volumique et densité
d’une substance homogène Détermination de la masse X X
volumique d‘une série d‘objet
II.1- Définition et unité de masse de même substance mais de
volumique masse différente.
II.2- Détermination de la masse Détermination de la masse
volumique de quelques substances volumique d‘une série d‘objet
homogènes de même volume mais de
II.2.a- cas d‘une substance liquide nature différente.
II.2.b- cas d‘une substance solide
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème
Page 139
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I- La masse
I.1- Définition
La masse d‘un corps représente la quantité de matière qu‘il contient ; c‘est la grandeur que mesure
une balance.
La masse d‘un corps est une grandeur constante ; elle reste invariable lorsqu‘on deplace le corps.
I.2- La balance
La balance de Roberval
Inventée par Gilles Personne né à Roberval (Oise), cette balance possède 2 plateaux et sa
manipulation nécessite l‘emploi de masses marquées. Elle fut pendant longtemps la plus répandue des
balances commerciales. Elle est encore utilisée sur les marchés.
La balance électronique
Elle affiche dirctement la masse du produit déposé sur le plateau.
1. Equilibre à vide
- Poser l‘objet à peser au centre d‘un plateau :
l‘équilibre est rompu ; l‘aiguille penche du côté
du plateau chargé.
2. Equilibre rompu
- Poser les masses marquées dans l‘autre
plateau en les essayant dans l‘ordre
décroissant jusqu‘à ce que l‘aiguille reprenne sa
3. Equilibre en charge position de départ.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 140
Le résultat
La somme des masses marquées représente la masse M de l‘objet : M = m1 + m2 + m3.
Avantage de la double pesée : La double pesée n‘exige pas une balance juste. La pesée par
substitution permet de peser juste sur une balance fausse. Elle ne s‘impose pas sur les balances de
Roberval, trop, peu sensibles pour que l‘inégalité des bras du fléau soit perceptible. Elle est toujours
utilisée, par contre, sur les balances de précision.
Remarque : La simple et la double pesée comportent l‘observation de deux équilibres. Dans la simple
pesée, cependant, seul, le second équilibre, fait intervenir des masses marquées. D‘où l‘expression «
simple pesée « qui désigne cette méthode et l‘expression « double pesée » attribuée à la pesée par
substitution.
m
=
V
L‘unité internationale de masse volumique est le kg.m-3 on utilise également le g.cm-3.
La relation permettant de calculer la masse m d‘un volume V de substance est :
m = V
m
La masse volumique du liquide est donnée par la relation : C = où m = m1 Ŕ m2
V
II.2.b- cas d’une substance solide
Détermination de la masse M du corps
Remarque : Si le corps flotte sur l‘eau (liège, bois, polystyrène ...) son volume ne peut être
déterminé aussi simplement. Il faut alors l‘enfoncer dans le liquide en se servant d‘une épingle.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 142
II.4- Densité d’un liquide ou d’un solide
La densité d‘un solide ou d‘un liquide est définie par rapport à l‘eau :
masse m d'un certain volume V du corps m
d = =
masse me d'un même volume V d'eau me
et comme m = V et me = 0Ve , alors d =
0
et 0 sont les mases volumiques respectives du solide ou du liquide et de l‘eau.
et comme m = V et me = aV , alors d =
a
et a sont les mases volumiques respectives du gaz et de l‘air.
La masse volumique de l‘air vaut a = 1,29 kg.m-3 ou a = 1,29 g.L-1.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 143
4P4 POIDS ET MASSE Ŕ RELATION ENTRE LE Durée : 05h Classe : 4ème
POIDS ET LA MASSE
A-Activités préparatoires
Elaborer un questionnaire pour les élèves sur : le fil à fil plomb du maçon ; inscription sur une boite
de sucre.
B-Prérequis
- Grandeurs physiques
- mesure
- Masse d‘un corps ; pesée.
- Verticale, fil à plomb.
- Vecteur. Proportionnalité, é.chellc.
C- Concepts-clés et contenus
Poids d‘un objet
Caractéristiques du poids
Dynamomètre, newton (N)
Vecteur poids.
Intensité de la pesanteur
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 144
E - Plan de la leçon
30 min
II - Relation entre poids et masse et
masse volumique X X
II.1- Intensité de la pesanteur
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème
Page 145
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I - Poids d’un corps
I.1- Mise en évidence du poids
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 146
P = f(m) est une droite linéaire de coefficient directeur proche de 10.
Poids et masse sont des grandeurs proportionnelles.
Si on exprime le poids en newton, et la masse en kilogramme, le rapport du poids à la
masse vaut 9,8.
On a la relation : P = 9,8m
Le poids P et la masse m d‘un corps sont liés par la formule fondamentale (à mémoriser)
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FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : MECANIQUE Chapitre : Poids et masse Ŕ relation entre le poids et la masse
3 Une papaye a un poids de 10 N. Représenter son vecteur -poids. Echelle : 1 cm pour 2N.
4 Sur Terre, un homme a un poids de 784 N ; sur la Lune son poids est de 128 N.
Cocher la bonne réponse
5 Découpez un rectangle dans un carton rigide, puis percez trois trous espacés sur son
pourtour. Déterminez expérimentalement la position de son centre de gravité G. Vérifiez que G
est à l‘intersection des diagonales du rectangle.
6 Avant de partir pour un vol sur la Lune, un astronaute situé sur terre pose son scaphandre
sur le plateau d‘une balance et il lit : 120 kg
1) Quelle caractéristique du scaphandre mesure-t-il ?
2) Il suspend alors son scaphandre à l‘extrémité d‘un dynamomètre. Quel est le résultat de sa
mesure ?
3) Arrivé sur la Lune quelle sera sa masse ?
4) Il suspend maintenant son scaphandre à l‘extrémité du dynamomètre.
Quel est le résultat de sa mesure ?
g (Terre) = 9,8 N/kg ; g (Lune) = 1,6 N/kg
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 148
7 Voici 2 tableaux :
9 En réalité la Terre est légèrement aplatie aux pôles. Justifier alors le fait qu‘une même
personne n‘ait pas le même poids selon le lieu où elle se trouve.
II en est de même pour une personne située à basse altitude (niveau de la mer) ou en montagne.
Est-il préférable alors pour un sportif de pratiquer le saut en hauteur à Mexico plutôt qu‘à
Dakar ?
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 149
4P5.1 INTRODUCTION A L’ELECTRICITE Durée : 5h Classe : 4ème
1ère PARTIE : INTENSITE DU COURANT ELECTRIQUE
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Vie courante : utilisation de l‘énergie électrique (ses applications : lumière, chaud, froid,
courant d‘air, son, image, propulsion, etc.)
- bornes d‘une pile
- Electrolyse de l‘eau.
- Grandeurs physiques
- Mesure
- Tension nominale (lue sur une pile, une lampe, une radio, un réfrigérateur, etc.).
- Tension du secteur.
C- Concepts-clés et contenus
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 151
E - Plan de la leçon
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 152
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I - CONDUCTEURS ET ISOLANTS
I.1- Expérience
Un pendule et une tige métallique, tous les deux électriquement neutres, sont mis en contact.
Observations
• Une baguette d‘ébonite chargée par frottement est approchée de la règle métallique : le pendule est
repoussé (fig. 3) ; quand la règle métallique est retirée, la répulsion persiste (fig. 4).
• La même expérience est réalisée, une tige de verre remplace la règle métallique, le pendule ne subit
aucune action : il reste à la verticale (fig. 5).
I.2- Interprétation
• La répulsion entre la boule et la tige d‘ébonite chargée négativement (fig. 4) prouve que la boule, à
son tour, présente un excès d‘électrons. D‘où proviennent-ils ?
Les électrons en excès sur la tige d‘ébonite ont refoulé un certain nombre d‘électrons de la tige
métallique qui à leur tour sont passés sur la boule. Cette dernière se trouve alors chargée
négativement.
Conclusion
Des électrons se déplacent facilement dans certains matériaux appelés conducteurs. Dans d‘autres, ils
ne se déplacent pas ; ces matériaux sont appelés isolants.
Remarques
Le mica et le verre sont deux isolants. Mais un isolant parfait n‘existe pas ; tout matériau est plus ou
moins conducteur. Le mica est plus conducteur que le verre.
Isolants Conducteurs
verre or
porcelaine cuivre
mica fer
air sec graphite
II.1.a- Expérience
Dispositif expérimental
Un circuit électrique simple est réalisé avec les éléments suivants : une pile, une ampoule et un
interrupteur.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 153
• Figure 8, il manque la pile, la lampe n‘éclaire pas, le circuit ne fonctionne pas.
Remarque
La pile possède deux bornes distinctes: une borne positive (+) et une borne négative (-).
II.1.b- Interprétation
Dans une chaîne de conducteurs, c‘est le générateur (ici, la pile) qui sollicite les électrons; ceux-ci
acquièrent un mouvement d‘ensemble. Ce déplacement d‘ensemble se fait à une vitesse très faible
(quelques dixièmes de millimètres par seconde) de la borne négative vers la borne positive du
générateur, et constitue le courant électrique continu.
Conclusion
Le courant électrique dans un conducteur métallique est le déplacement d‘ensemble des électrons dans
un parcours fermé appelé circuit électrique.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 154
Les appareils sont placés les uns à la suite des autres c‘est un montage en série (fig. 13). Si une lampe
est retirée, l‘autre n‘éclaire pas (fig. 14).
Résumé
À l‘inverse d‘un isolant, un conducteur laisse passer le courant électrique.
Le sens conventionnel du courant électrique va de la borne positive vers la borne négative à l‘extérieur
du générateur.
Dans un branchement en série, tous les appareils sont placés les uns à la suite des autres.
Dans un circuit avec dérivations, le circuit est divisé en plusieurs boucles.
Un noeud est un point commun à plusieurs boucles.
Remarque : Ce sens est l’opposé de celui correspondant au déplacement des électrons dans un
conducteur métallique.
III.2.a- Expérience
Réalisons le montage de la figure suivante.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 155
- Fermons l‘interrupteur.
- Qu‘observe-t-on :
- au niveau de la lampe (toucher la lampe) ?
- au niveau de l‘aiguille aimantée ?
- au niveau de l‘électrolyseur ?
Entre la figure 2 et la figure 3, seule la position du curseur du rhéostat a changé ; la lampe brille plus
ou moins.
IV.1.b- Interprétation
Le courant électrique traversant une lampe a pour effet de lui faire émettre de la lumière ; figure 3,
l‘effet du courant est moins important, le courant est moins intense.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 156
IV.2- Unité d’intensité
L‘ampère dont le symbole est A est l‘unité d‘intensité du courant.
Foudre 106 A
Flash d‘appareil photo 102 A
Torche 0,3 A
Cellule solaire 0,1 A
Montre à quartz 0,001 A
Branchement de l’appareil
Pour effectuer la mesure d'une intensité d'un courant continu dans un circuit électrique, réaliser les
opérations suivantes :
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 157
Réaliser une coupure dans le circuit et insérer l'ampèremètre entre les deux extrémités de la coupure
de telle façon le courant sorte de l'appareil par la borne noire et entre dans l'appareil par une des
bornes rouges.
Attention ! Un ampèremètre ne doit jamais être directement placé aux bornes du générateur sous
peine de provoquer un court circuit qui détériorerait l‘appareil.
Schéma du montage.
Choisir le calibre le mieux adapté.
Si on ne connaît pas l'ordre de grandeur de l'intensité à mesurer, on choisira d'abord le calibre le plus
élevé. Le calibre correspond à l'intensité du courant qui amène l'aiguille sur l'extrémité de la
graduation.
Si la déviation est faible, choisir un calibre de l'aiguille inférieur. Le calibre le mieux adapté est celui
qui provoque la plus grande déviation possible de l'aiguille ; par construction, c'est celui qui permet la
mesure la plus précise.
Lecture de la mesure
- Lire la déviation de l'aiguille sur la graduation noire ( = ).
- Effectuer la détermination de I.
- Evaluer la précision de la mesure.
- Utiliser l'indication de la classe de précision portée sur le cadran sur la notice de l'appareil.
Exemple de mesure
Calibre : 0,3 A
Calibre
Facteur de proportionnalité : k =
D (nombre de divisions que comporte la graduation)
;
0,3
D = 100 divisions k= = 0,003
100
I = 0,21 0,01 A
V.1.a- Expérience
L‘intensité est mesurée en divers points d‘un circuit en série comprenant une ampoule et un moteur.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 158
Les trois multimètres indiquent sensiblement la même valeur.
V.1.b- Conclusion
L‘intensité d‘un courant est la même en tout point d‘un circuit en série.
V.2.a- Expérience
L‘intensité est mesurée dans chaque branche d‘un circuit électrique comprenant deux dérivations.
Les multimètres indiquent cette fois des valeurs différentes. L‘intensité n‘est pas la même dans les
trois branches.
Ampèremètre A A1 A2
Intensité mesurée en mA 33,9 24,7 9
V.2.b- Conclusion
L‘intensité dans le circuit principal est égale à ta somme des intensités des courants dérivés. Cette
affirmation est connue sous le nom de loi des noeuds.
Résumé
- L‘intensité du courant électrique correspond au débit d‘électrons en un point du circuit.
- L‘unité d‘intensité est l‘ampère (A).
- Dans un circuit en série, l‘intensité est la même en tout point.
- Dans un circuit avec des dérivations, l‘intensité du courant dans le circuit principal est égale à la
somme des intensités des courants dérivés.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 159
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’electricité :
Le courant électrique
Les matériaux qui permettent le passage du courant électrique sont des ........................., ceux qui ne
laissent pas passer le courant sont des .........................
A l‘extérieur du circuit, le courant va de la borne ......................... vers la borne .........................
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 160
Le courant électrique est un ......................................................... des porteurs de charge.
Dans un métal, les porteurs de charges sont .......................................
Dans un électrolyte, les porteurs de charges sont .......................................
L'intensité du courant électrique s'exprime en ..................................et se mesure à l'aide d'un
.................................... L'intensité du courant électrique est ................................. en tout point d'un circuit
série.
Dans un circuit avec dérivation, la .......................... des intensités des courants arrivant à un noeud est
égale à la ........................ des intensités des courants en repartant.
Tests d’identification
jeu
D, 1 et C, 2 et A. A
°
B
°
C
°
D
°
E
°
Dessiner l‘envers de la fiche. La lampe va-t-elle s‘allumer si
les points A et 5 sont reliés ? Pourquoi ?
Recherche documentaire
Rechercher dans un dictionnaire qui était Thomas Edison. Quelles sont ses principales inventions ?
Recherche documentaire
Reconnaître un montage
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 161
A quel type de montage (série ou parallèle) correspond chacun des schémas a, b et c ?
dans le cas où il s‘agit d‘un montage avec dérivations, indiquer le sens du courant dans chacune des
branches.
L1 L1
+ +
L2
L3 L2
L
2
M L3
L4
augmente tandis que les intensités des courants…………………………….. dans les branches en dérivation
La tension aux bornes de dipôles montés en dérivation est ……………………………..
Si l'on augmente le nombre de dipôles en dérivation, la tension aux bornes de chaque
dipôle……………………………..
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 162
La tension indiquée sur une lampe est appelé tension…………………………….. : cette tension est celle que
doit avoir ……………………………..à ses bornes pour que la lampe brille ……………………………..
Si la tension appliquée aux bornes de la lampe est supérieure à la tension indiquée sur la lampe, on dit
que celle-ci est en ……………………………..
Si la tension appliquée aux bornes de la lampe est inférieure à la tension indiquée sur la lampe, on dit
que celle-ci est en ……………………………..
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 163
Fiche Elève : niveau : 4ème
Documentation
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Titre : Le circuit électrique
Objectifs : - Donner le nom et le schéma normalisé de quelques dipôles courants ;
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
SCHEMA
DESCRIPTIF
Etape 1 Etape 2
- Utiliser les dipôles correspondant au schéma et fournis par le - Réaliser tout d’abord le circuit en série comportant le générateur, la
- Prévoyer le nombre de fils de connexion. - Poser dans l’ordre les dipôles dans l’ordre indiqué sur le schéma.
- Régler le multimètre sur DCA avec le calibre le plus élevé (10 A).
Etape 3 Etape 4
- Relier les dipôles avec les fils de connexion en partant du pôle + - Repérer les bornes A et B du schéma.
- Placer sur la table des morceaux de papier avec les lettres A et B.
de la pile et en allant vers la borne -, dans le sens du courant. Le - Placer le dipôle R1 sur la table.
- Vérifier que les fils connectés en A et B possèdent une fiche femelle de
courant doit entrer dans la borne 10 A du multimètre. dérivation.
Etape 5 Remarque
- Relier les bornes du dipôle R1 aux bornes A et B, avec deux fils de
connexion. Pour effectuer une dérivation, le
- Faire vérifier le montage par le professeur fil de connexion doit posséder une
- Brancher le pôle – de la pile. fiche mâle avec reprise-arrière ou
fiche femelle de dérivation.
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ACTIVITES EXPERIMENTALES TP1 Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Conducteurs et isolants
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- une lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un interrupteur de mesure ;
- un ampèremètre - Prendre les précautions d‘utilisation des
- trois fils de connexion appareils ;
- un fil de cuivre - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
- un fil d‘aluminium préférable à l'interrupteur bascule pour
- un tube de plastique (mine de stylo à bille) économiser les piles.
- une mine de crayon noir (graphite)
- un brin de balai
- une pièce de monnaie
- deux pinces croco
SCHEMA DESCRIPTIF
- Réaliser le montage ci-contre.
- Insérer entre A et B les objets suivants : fil de
cuivre, fil d‘aluminium, tube de plastique (mine de
stylo à bille), mine de crayon noir (graphite), brin de
balai, pièce de monnaie.
- Fermer l‘interrupteur.
- Qu‘observe-t-on ?
- Compléter le tableau suivant :
Objet rien fil de fil d‘aluminium tube de plastique mine de brin de balai
cuivre
crayon noir
(graphite)
substance air
Conducteur
Isolant
EXPLOITATION
Tous les métaux (cuivre, aluminium, fer, …) sont des substances ………………………………………. .
L‘air, les matières plastiques, le bois sec, le verre sont des substances …………………………………...
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 165
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Le circuit électrique
Objectifs :
- Donner le nom et le schéma normalisé de quelques dipôles courants ;
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un interrupteur de mesure ;
- un ampèremètre - Prendre les précautions d‘utilisation des
- quatre fils de connexion appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
EXPLOITATION
Dipôle Générateur Lampe interrupteur ampèremètre Résistor*
Schéma
normalisé
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 166
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Les effets du courant électrique
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- une lampe de tension nominale adaptée du circuit ;
- un interrupteur - Prendre les précautions d‘utilisation des
- un aiguille aimantée sur socle appareils ;
- un fil rigide sur support ou (dispositif de - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
Orsted) préférable à l'interrupteur bascule pour
- des fils de connexion économiser les piles.
SCHEMA DESCRIPTIF
EXPLOITATION
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 167
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Les effets du courant électrique
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- une lampe de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un interrupteur de mesure ;
- un brin de fil de cuivre - Prendre les précautions d‘utilisation des
- des fils de connexion appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
EXPLOITATION
- …………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………..
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 168
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Sens du courant électrique
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un interrupteur de mesure ;
- un petit moteur électrique - Prendre les précautions d‘utilisation des
- des fils de connexion appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 169
Fiche Elève : niveau : 4ème
Document
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 170
Fiche Elève : niveau : 4ème
Document
0,3
D = 100 divisions k= = 0,003
100
I = 0,21 0,01 A
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 171
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Intensité du courant électrique : Loi d’unicité
du courant dans un circuit en série
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- quatre fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA ET DESCRIPTIF
- Réaliser le montage schématisé ci-contre ;
- Placer successivement l‘ampèremètre aux positions
1, 2, 3 et 4 ;
- Compléter le tableau de mesure :
Position de l‘ampèremètre 1 2 3 4
I (en mA)
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 172
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Intensité du courant électrique : Loi des
nœuds
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- quatre fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA ET DESCRIPTIF
- Réaliser le montage schématisé ci-contre ;
- Mesurer successivement les courants I, I 1 et I2.
- Compléter le tableau de mesure :
I1 (en mA)
I2 (en mA)
I (en mA)
EXPLOITATION
- Que constate-t-on ?
- Comparer I1 + I2 à I.
- Enoncer la loi mise en évidence.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 173
4P5 INTRODUCTION A L’ELECTRICITE Durée : 9 H Classe : 4ème
2ème PARTIE : TENSION ELECTRIQUE
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Vie courante : utilisation de l‘énergie électrique (ses applications : lumière, chaud, froid, courant
d‘air, son, image, propulsion, etc.)
- Bornes d‘une pile
- Electrolyse de l‘eau.
- Grandeurs physiques
- Mesure
- Tension nominale (lue sur une pile, une lampe, ùne radio, un réfrigérateur, etc.).
- Tension du secteur.
C- Concepts-clés et contenus
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 174
Valeur du cal
circuit électrique : U = xnbre de div lues
nbre de div de la graduation
4P5-12 – Utiliser la loi des tensions.
4P5-13 – Utiliser un contrôleur (multimètre) pour mesurer la tension entre deux points d‘un
circuit.
4P5-14 – Faire le schéma normalisé d'un voltmètre et le placer dans le schéma d'un circuit
électrique.
4P5-15 – Faire la distinction entre courant alternatif et courant continu.
4P5-16 – Reconnaître qu'il peut y avoir une tension entre deux points entre lesquels ne passe aucun courant
(situation d'étincelles au déclenchement d’un interrupteur, circuit ouvert...).*
4P5-17 – Reconnaître qu'un dipôle peut être parcouru par un courant sans tension notable à
ses bornes (fils de connexion par exemple).*
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 175
E - Plan de la leçon
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 176
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I- La tension électrique
I.1- Expérience
Un moteur est alimenté par une pile plate dont la tension est 4,5 V.
Figure 2 le moteur tourne, la charge descend. Les branchements aux bornes de la pile sont inversés,
Figure 3, le moteur tourne dans le sens inverse, la charge monte.
I.2- Interprétation
Le sens de rotation du moteur dépend des branchements aux bornes de la pile. Les bornes de la pile
sont donc différentes. Cette différence est caractérisée par une grandeur électrique appelée tension.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 177
On note les résultats : U = 5,9 V ; U1 = 0,9 V ; U2 = 4,9 V.
Il existe donc, entre les différentes tensions mesurées, la relation U = U1 + U2.
Ce sont les incertitudes inhérentes à toute mesure qui expliquent qu‘une égalité parfaite n‘est pas
observée. Des mesures analogues faites sur d‘autres circuits fourniraient le même résultat.
III.1.b- Conclusion
Dans un circuit en série, la tension aux bornes du générateur en circuit fermé est égale à la somme
des tensions aux bornes des récepteurs.
Les indications portées par les voltmètres sont sensiblement les mêmes.
III.1.b- Conclusion
Si des dipôles sont montés en dérivation, la tension aux bornes de chacun d‘eux est la même et de plus
est égale à la tension aux bornes du générateur.
Resumé
Il existe une tension U aux bornes d‘un générateur. L‘unité de tension est le volt noté V.
La tension se mesure avec un voltmètre branché en dérivation.
En circuit fermé, la tension aux bornes du générateur est égale à la somme des tensions aux bornes de
chacun des récepteurs s‘ils sont montés en série.
La tension est la même aux bornes de deux dipôles branchés en dérivation.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 178
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’electricité :
Tension electrique
Sécurité
a) Les pilônes électriques sont en fer. Les câbles électriques sont supportés par des éléments en verre
ou en porcélaine. Pourquoi ?
b) Pourquoi ne doit-on jamais manipuler un appareil électrique branché avec des mains humides ?
Tests d’identification
Trois piles de 1,5 V , 4,5 V et 6 V ont perdu leurs étiquettes. A l‘aide de trois lampes de 1,2 V , 4,5 V
et 6 V est-il possible de reconnaître les piles sans griller les lampes ? Si oui, expliquer votre démarche
(façon de faire).
Recherche documentaire
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 179
Dans un circuit électrique la tension aux bornes d'un interrupteur ouvert est ……………………………..Dans un
circuit électrique la tension aux bornes d'un interrupteur fermé est ……………………………..
Dans un circuit en série, la tension aux bornes ……………………………..est égale à …………………………….. des
tensions aux bornes des récepteurs.
Si on branche 2 générateurs (des piles par exemple) en série, la tension aux bornes des 2 générateurs
sera égale …………………………….. des tensions aux bornes de chaque pile si la borne ……………………………..de
l'une est au contact de la borne …………………………….. de l'autre : on dit que les piles sont montés
en…………………………….. ; si ce n'est pas le cas on dit que les piles sont montées en ……………………………..
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 180
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Tension électrique : Tension aux bornes d’un
dipôle
Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma
- Montrer expérimentalement qu‘un courant peut circuler dans un dipôle alors que la tension à ses
bornes est nulle.
- Montrer expérimentalement qu‘une tension peut exister aux bornes d‘un dipôle alors qu‘il n‘est
parcouru par aucun courant (interrupteur ouvert).
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- quatre fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
Que constate-t-on ?
EXPLOITATION
Expliquer en quelques lignes vos observations.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 181
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Tension électrique : loi d’additivité des
tensions
Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Vérifier expérimentalement la loi d‘additivité des tensions.
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- des fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
EXPLOITATION
- Représenter chacune des tensions mesurées par une flèche sur le schéma.
- Que pensez-vous de la tension aux bornes d‘un fil ?
- Que pensez-vous de la tension aux bornes d‘un interrupteur ouvert / fermé ?
- Calculer la somme : UAB + UBC + UCD + UDE et la comparer à UAE .
- En déduire la loi des tensions pour un circuit série.
ACTIVITES EXPERIMENTALES Fiche Elève : niveau : 4ème
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 182
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Introduction à l’électricité
Durée : 15 minutes Titre : Tension électrique : loi d’unicité de la tension
aux bornes de dipôles branchés en dérivation.
Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Vérifier expérimentalement que la tension aux bornes de deux dipôles branchés en
dérivation est la même.
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux lampes de tension nominale adaptée du circuit et avant le branchement des appareils
- un ampèremètre de mesure ;
- quatre fils de connexion - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
EXPLOITATION
Que peut-on dire des tensions aux bornes de dipôles branchés en dérivation ?
Enoncer la loi.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 183
4P6 SOURCES ET RECEPTEURS DE LUMIERE Durée : 1h Classe : 4ème
A-Activités préparatoires
- Dresser une liste de sources de lumière ;
- Les classer par sources naturelles et artificielles ;
B-Prérequis
- Exemples de sources de lumière (Soleil, Lune, bougie, DEL, lampes)
- Transformations chimiques
- La vue.
- Rayons solaires.
- Système Solaire.
- Effets du courant électrique.
C- Concepts-clés et contenus
Source de lumière
Récepteur de lumière
Sources réelles (ou primaires) de lumière
Sources apparentes (ou primaires) de lumière
4P6-01 – Distinguer une source primaire (réelle) d‘une source secondaire (apparente).
4P6-02 – Distinguer les sources des récepteurs de lumière.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 184
E - PLAN DE LA LEÇON
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 185
F Ŕ DEROULEMENT POSSIBLE DE LA LEÇON
I- Sources lumineuses
I.1- Observations
La lumière est indispensable à la vision. Cette lumière peut provenir du Soleil, d‘une bougie allumée, de
la Lune. Ces corps sont des sources de lumière.
I.2- Définitions
Exemples
- Les corps éclairés qui renvoient la lumière sont des sources apparentes ou secondaires.
II.1- Expériences
Versons quelques gouttes d'une solution de nitrate d'argent dans un tube à essai contenant une
solution de chlorure de sodium.
Solution de
nitrate
d’argent .
Solution de chlorure de
sodium Précipité
blanc
Etape
Etape 1
2
Il se forme un précipité blanc qui noircit à la lumière. Ce précipité est le chlorure d'argent. Ces types
de sels sont utilisés pour fabriquer les pellicules photographiques.
II.2- Définition
Un récepteur de lumière est un dispositif qui, sous l'effet de la lumière, subit une transformation.
Exemples : Les feuilles des plantes chlorophylliennes et l'oeil sont des récepteurs naturels. Les
pellicules photographiques, le chlorure d'argent et les lunettes photosensibles sont des récepteurs
artificiels.
Remarques
Une source secondaire renvoie la lumière mais ne subit pas une transformation.
Face à une lumière très intense l'œil effectue une diaphragmation et en l'absence de lumière,
il ne voit rien.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 186
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : OPTIQUE Chapitre : Sources et récepteurs de lumière
b) Ci-après sont représentées quelques sources de lumières, classez les en deux colonnes distinctes :
aiguilles de montre ; Lune ; ampoule ; ver luisant ; miroir ; tambour ; flamme de bougie ; étoile ; abat
jour ; mer ; neige ; éclair d‘orage ; écran de télévision ; Jupiter ; écran de cinéma ; table ; braises ;
charbon ; fer ; inox.
Le blanc et la noir
a) Quel est l‘effet d‘un écran blanc sur la lumière qu‘il reçoit ? Comment se comporte un écran
noir dans les mêmes conditions d‘éclairement ?
b) Le confort et la mode :
La couleur mode est toujours sombre l‘hiver, alors que les collections d‘été sont claires et colorées...
Quelles sont les explications physiques de ces choix ?
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 187
4P7 PROPAGATION RECTILIGNE DE LA LUMIERE Durée : 4h Classe : 4ème
A-Activités préparatoires
- Rechercher la signification des mots : transparent, translucide et opaque.
- Chercher la valeur de la vitesse de la lumière
- Calculer la distance parcourue par la lumière pendant une année
B-Prérequis
- Sources de lumière
- Ligne droite
C- Concepts-clés et contenus
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 188
E - PLAN DE LA LEÇON
Expériences : observations
de faisceaux lumineux
II.1- Mise en évidence
Expériences :
On réalise avec le kitoptic
II.2- Enoncé des faisceaux lumineux
Exploitation des activités
II.3- Faisceaux lumineux préparatoires
II.4- Célérité de la lumière
- Présentation de la
chambre noire.
- Observations d‘images
avec une chambre noire.
- Confection de chambre
noire à la maison.
60 min EVALUATION Correction d’exercices X X Voir fiche
Evaluation
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 189
F Ŕ DEROULEMENT POSSIBLE DE LA LEÇON
I.2- Définitions
Un corps transparent est un corps qui laisse passer la lumière et à travers lequel on peut voir la
source.
Exemples : l'air, le verre, l'eau à faible épaisseur.
Un corps translucide est un corps qui laisse passer la lumière et à travers lequel on ne peut pas voir la
source lumineuse.
Exemple : feuille de papier blanc
Un corps opaque est un corps qui ne se laisse pas traverser par la lumière.
Exemples : Mur, Tableau etc.
Expérience 1 : On réalise une source ponctuelle S et on cherche à l‘apercevoir au travers d‘un orifice
étroit O percé dans un écran.
Expérience 2 : La source du kitoptic munie d‘une fente posée sur une feuille blanche éclaire une
salle obscure (de préférence on utilise une source laser dans l'air enfumé).
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 190
On observe que le faisceau lumineux est délimité par des droites.
Expérience 3 : On allume une lampe torche dans une salle obscure et enfumée.
I.2- Enoncé
Dans un milieu transparent homogène la lumière provenant d'un point lumineux (S) se propage suivant
des lignes droites issues de ce point.
Ces droites représentent les rayons lumineux.
Remarques :
- Une source étendue (ampoule électrique par exemple) est formée d'une infinité de sources
ponctuelles.
- Dans un milieu hétérogène la trajectoire de la lumière n'est plus rectiligne.
(b) (c)
(a)
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 191
Remarque : Un pinceau lumineux est un faisceau parallèle de section très petite.
Exercice : Calculer la distance (D) parcourue par la lumière dans le vide pendant une année.
D = c x t = 3.108 x 365,25 x24x3600 m = 9,5.1015 m
1 al = 9,5.1012 km
III. Applications
C’est le principe de la visée sur les armes à feu et des visées topographiques.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 192
Sur le corps opaque C, on observe deux régions distinctes :
- l‘une, éclairée, qui reçoit les rayons lumineux issus de S ;
- l‘autre, obscure, qu‘aucun rayon issu de S n‘atteint : c‘est l‘ombre propre.
Derrière le corps opaque C, se trouve un espace qui ne reçoit pas de lumière venue de S. Ce volume est
limité par un tronc de cône s‘appuyant sur le contour qui sépare sur l‘objet opaque les zones
d‘éclairement et d‘ombre propre. Il est appelé cône d‘ombre de C.
Sur l‘écran E, on distingue deux régions :
- l‘une, éclairée, qui reçoit directement la lumière de la source ;
- l‘autre, obscure, qui fait partie du cône d‘ombre de C ; c‘est l‘ombre portée par C sur l‘écran E ; ses
contours sont nets.
Considérons deux points lumineux extrêmes S‘1 et S‘2 de la source S‘ et deux points A et B de l‘écran
E. Le point A reçoit là lumière émise par S‘ 1 mais pas celle émise par S‘2. Le point B ne reçoit ni la
lumière émise par S‘2 ni celle émise par S‘1. A est dans la pénombre portée par C, B est est dans
l‘ombre portée par C. Enfin, au lieu de lignes nettes entre les zones éclairées et les zones d‘ombre, on
remarque des zones dégradées où l‘éclairement augmente peu à peu de la zone d‘ombre à la zone
totalement éclairée.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 193
III.4- Explication du phénomène de l’éclipse
Lorsque la Lune passe dans le cône d‘ombre de la Terre, l‘ombre portée de la Terre masque une région
plus ou moins grande de la Lune. Cette région de la Lune n‘est plus visible de la Terre.
Lorsque la Lune est complètement masquée par l‘ombre portée de la Terre, elle n‘est plus visible de la
Terre : il y a éclipse de Lune (fig. a)
Fig. a
Deux positions de la Lune au cours d’une éclipse de Lune: 1 au début de l’éclipse, 2 éclipse totale.
• Cette situation ne peut se produire qu‘à la pleine Lune. Cependant, il n‘y a pas d‘éclipse à chaque pleine
Lune car la Lune peut passer au- dessus ou, au-dessous, du cône d‘ombre de la Terre.
Vu de la Terre, le Soleil, comme la Lune, peut être masqué. Sur la Terre, dans la région de l‘ombre
portée de la Lune, le Soleil n‘est plus visible, c‘est la Lune qui nous cache le Soleil.
Fig. b
Position du Soleil, de la Terre et de la Lune lors d’une éclipse de Soleil.
Une éclipse de Soleil ne peut se produire qu‘à la nouvelle Lune. Un observateur terrestre, placé dans la
région de l‘ombre portée de la Lune, ne voit plus le disque solaire (fig. b). L‘éclipse est visible d‘une
toute petite région de la Terre et elle ne dure que quelques minutes au plus.
Les éclipses s‘expliquent par les positions relatives des astres les uns par rapport aux autres
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 194
FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : OPTIQUE Chapitre : Propagation rectiligne de la lumière
1) Une tige verticale de 1,60 m de longueur est placée au soleil ; son ombre portée sur le sol horizontal
mesure 1,20 m. On demande quelle est la hauteur d'un arbre qui, dans les mêmes conditions, a une
ombre portée dont la longueur est 18 m.
réponse : 24 m
a) Enoncé :
A l‘aide d‘une bougie allumée, classer en corps translucides, transparents ou opaques les corps
désignés ci-après : carton ; feuille de papier-calque ; planche de bois ; air ; plaque en fer et verre
dépoli.
b) Correction : La feuille de papier-calque est translucide.
La planche de bois, le carton et la plaque en fer sont opaques.
réponse : l'ombre portée est un cercle de 15,5 cm de rayon ; et la pénombre est une couronne dont le
rayon mesure 1 5,5 cm et 17,5 cm.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 195
4P8 REFLEXION ET REFRACTION DE LA LUMIERE Durée : 4h Classe : 4ème
A-Activités préparatoires
- Chercher les rôles que peut jouer un miroir.
- Expliquer la formation des mirages observés sur la route à midi lorsqu‘il fait chaud.
- Chercher la signification des mots : réflexion, réfraction, diffraction et diffusion.
B-Prérequis
- Sources lumineuses et miroir.
- Principe de la propagation rectiligne de la lumière.
- Angles
- Droites perpendiculaires ou parallèles.
C- Concepts-clés et contenus
Réflexion Rayon incident, normale, rayon réfléchi
Miroir plan Réfraction
Objet réel Rayon réfringent
Image virtuelle Lois de descartes pour la réflexion
Plan d‘incidence Rayon réfracté
Point d‘incidence Angle de réfraction
Réfraction
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 196
E - PLAN DE LA LEÇON
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 197
F Ŕ DEROULEMENT POSSIBLE DE LA LEÇON
I- La réflexion de la lumière
I.1- Expérience
On observe avec un Kit optique la réflexion d‘un rayon lumineux qui rencontre un miroir plan.
On compare l‘angle incident et l‘angle réfléchi. On envoie sur la glace un pinceau lumineux dont la trace
sur le demi-cercle est représenté par SI. Le rayon SI rencontre le miroir au point I, puis est renvoyé
dans une direction différente de celle d‘arrivée. La trace du rayon renvoyé est représentée par IR.
Ce phénomène de renvoi de la lumière par une surface plane et polie dans une direction privilégiée
s‘appelle réflexion de la lumière.
Si le matériel manque, on peut réaliser un TP-cours ou une exploitation de document pour découvrir
avec les élèves les lois de Descartes pour la réflexion.
I.2-Définitions
I.3-Faits observés
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 198
Le rayon réfléchi est contenu dans le plan d‗incidence.
L‘angle d ‗incidence est égal à l‘angle de réflexion : i = r.
Si la réflexion se fait dans plusieurs directions : on a une réflexion diffuse (avec les surfaces non
lisses : figure a)
Si la réflexion se fait dans une direction particulière : on a une réflexion spéculaire (avec les
surfaces lisses ou miroir : figure b)
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 199
III.2- Expérience des deux bougies
III.3- Conclusion
Un miroir plan donne d’un objet réel une image virtuelle, symétrique de l'objet par rapport au
miroir.
IV- Réfraction
Observation : la baguette semble être brisée au niveau de la surface de séparation de l‘eau et de l‘air :
Ceci s‘explique par le phénomène de la réfraction de la lumière.
IV.2- Définitions
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 200
L’angle réfracté (i2) est l‘angle formé par le rayon réfracté et la normale (N).
V-Applications
- Observations d‘images avec les miroirs : glace et rétroviseur par exemple.
- Les allumes-cigarettes et les fourneaux solaires fonctionnent selon le principe de la réflexion.
Fontaines lumineuses
La lumière est piégée par réflexion totale dans
le tube du jet d'eau et à la limite les gouttes
d'eau qui se dispersent à la sortie sont
vivement éclairées.
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3P1 LES LENTILLES MINCES Durée : 04 H Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
- Quel est le nom de l‘élément principal des verres correcteurs et des loupes ?
- A quoi sert une loupe ?
B-Prérequis
- Sources lumineuses
- Milieu transparent
- Principe de la chambre noire
- Propagation rectiligne de la lumière
- Notions de géométrie (dont la symétrie)
C- Concepts-clés et contenus
3P1-01 – Distinguer expérimentalement ou par sa forme une lentille convergente d‘une lentille
divergente.
3P1-02 – Déterminer expérimentalement les caractéristiques d‘une lentille (centre optique, axe
optique, les foyers principaux, distances focales)
3P1-03 – Construire l‘image d‘un objet réel donnée par une lentille convergente.
3P1-04 – Donner les caractéristiques de l‘image d‘un objet réel donnée par une lentille. (Nature,
sens, position et agrandissement)
3P1-05 – Déterminer à partir d‘une construction les caractéristiques de l‘image donnée par une
lentille divergente.
3P1-06 – Déterminer expérimentalement le foyer d‘une lentille convergente et d‘estimer sa
distance focale.
3P1-07 – Positionner une lentille par rapport un objet pour obtenir une image nette sur un écran.
3P1-08 – Donner quelques applications des lentilles dans la vie courante.
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E Ŕ Plan de la leçon
DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS
06 H
I- Définition et types de
15 min lentilles minces Exploitation des activités 3P1-01
I.1- Définition préparatoires
Observations de lentilles X X
I.2- Les types de lentilles
Expériences ou
I.2.1- Lentille à bords minces ou Observations de faisceaux Placer une lentille
convergente lumineux qui traversent quelques centimètres
I.2.2- Lentille à bords épais ou une lentille devant un objet : Si elle
divergente Expériences avec le le ―grossit‖, c‘est une
kitoptic. lentille convergente.
Représentation du centre Si elle le ―rétrécit‖, c‘est
optique, de l’axe et des une lentille divergente.
foyers.
3P1-02
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 204
E-Déroulement possible de la leçon
Les lentilles minces à bords minces sont des lentilles minces convergentes elles font converger la
lumière.
I.2- Lentilles minces à bords épais
Les lentilles minces à bords épais sont des lentilles divergentes. Elles font diverger la lumière.
Tout rayon lumineux passant par le centre optique (O) d‘une lentille, traverse la lentille sans être
dévié.
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II.2-Axe optique
II.3.Foyers
Tout rayon lumineux incident parallèle à l‘axe optique principal d‘une lentille convergente émerge en
passant par un point F de l‘axe optique. F‘ est le foyer image principal.
Tout rayon lumineux incident passant par unpoint F de l‘axe optique principal d‘une lentille convergente
émrge parallèlement à l‘axe optique. F est le foyer objet principal de la lentille.
On repére le système en prenant le centre optique O comme origine et l‘axe optique est orienté dans
le sens de propagation des rayons lumineux incidents.
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La distance focale ( f ) est la distance algébrique entre O et F‘ .
1
La vergence ( v ) est l‘inverse de la distance focale v =
f
Elle s‘exprime en dioptrie (δ)
On observe que :
•Lorsque la distance (d) entre l‘objet et la lentille est supérieure à 2f ; l‘image est renversée, réelle et
plus petite que l‘objet.
•Lorsque 2f > d > f, l‘image est renversée, réelle et plus grande que l‘objet.
•Lorsque d < f, l‘image es droite, virtuelle et agrandie
Tout rayon lumineux passant par le centre optique ( O ) d’une lentille ,traverse la lentille
sans être dévier.
Tout rayon lumineux incident parallèle à l’axe optique principal d’une lentille convergente
(ou lentille divergente ) émerge en passant par le (ou semblant provenir du) foyer image
F’.
Tout rayon lumineux incident passant ( ou semblant passer ) par le foyer principal objet
F d’une lentille émrge parallèlement à l’axe optique principal .
1e cas : l’image d’un objet réel par une lentille convergente avec d> 2f
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 207
d est la distance entre l’objet et la lentille.
A’B’
G = G est l’agrandissement.
AB
L’image d’un objet réel obtenue avec une lentille divergente est droite, virtuelle et rétrécie.
IV. Applications
IV.1- L’œil et ses défauts optiques- les verres correcteurs
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 208
Lorsque nous observons un objet très éloigné, les
rayons lumineux issus de cette source secondaire
traversent le cristallin et convergent sur la rétine.
Nous observons alors une image nette.
Une lentille convergente placée devant un objet diffusant en donne une image qui est toujours visible à
l‘oeil nu. Cette image peut parfois être recueillie sur un écran. Dans ce cas l‘image est renversée. Les
lentilles permettent de corriger certaines anomalies de l‘œil.
Les loupes sont faites par des lentilles convergentes. On place les objets entre le foyer objet et la
lentilles . Si la lentille est utilisée comme loupe, l‘image est droite mais elle ne peut pas être recueillie
sur un écran.
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Exp : 10 min
Fiche LENTILLES MINCES Durée : 3ème
T.P. N° 1 Expl : 5 min
Objectif : Observer une image virtuelle d'un objet réel en utilisant une lentille convergente.
Montage expérimental
Matériel
Un banc d'optique complet.
Schéma
Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 210
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 2 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min
Montage expérimental
Matériel
Un banc d'optique complet.
Schéma
Mode opératoire
Protocole expérimental
Exploitation
-Placer l'objet loin (50 cm) la lentille et
rechercher une image nette sur l'écran.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 211
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 3 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min
Objectif : former une image réelle et droite d'un objet virtuel ou virtuel en utilisant une lentille
convergente
Montage expérimental
Matériel
Un banc d'optique complet.
Schémas
Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 212
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 4 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min
Objectif : Observer une image virtuelle d'un objet réel en utilisant une lentille divergente.
Montage expérimental
Matériel
Un banc d'optique complet.
Schéma
Mode opératoire
Exploitation
Protocole expérimental
- Placer sur le banc d'optique, une lentille
divergente diaphragmée à 10 cm environ de la
l'objet.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 213
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 5 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min
Objectif : déterminer une valeur approchée de la distance focale d'une lentille convergente.
Montage expérimental
Matériel
Un banc d'optique complet.
Schéma
Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 214
Fiche Exp : 10 min
T.P. N° 6 LENTILLES MINCES Durée : 3ème
Expl : 5 min
— —
On mesure OA = p et OA' = p' quand l'image est nette
Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation
—
AO (cm)
—
OA' (cm)
—
OA (cm)
—
OA' (cm)
1
—
OA
1
—
OA'
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 215
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : OPTIQUE Chapitre : Lentilles minces
Recopiez les phrases en complétant à l'aide des mots : convergente, divergente, focale, foyer.
On regarde un texte imprimé à travers une lentille.
Le texte apparaît plus grand si la lentille est ......................... .
Le texte apparaît plus petit si la lentille est ......................... .
Le point où l'on obtient l'image du soleil à travers une lentille convergente est appelé .........................
La distance ......................... est la distance entre la lentille et le foyer.
a) Quels sont les deux types de lentilles ? Pour chacun des types, dessiner un exemple et donner son
nom.
b) Quel est le type de lentille qui "rabat" vers l'axe optique le faisceau incident ? Comment s'appelle
celui qui "ouvre" le faisceau incident ?
Recopiez le texte ci-dessous après avoir choisi la bonne réponse parmi les propositions faites.
L'image formée sur un écran d'un paysage une par une lentille convergente est :
Selon la légende, Archimède pendant le siège de Syracuse aurait incendié plusieurs bâteaux en
faisant converger des rayons solaires sur leurs coques. Comme lui, pouvez-vous faire brûler un morceau
de papier en utilisant les rayons de Soleil et une lentille convergente ?
1) Schématisez votre expérience.
2) Que mesure la distance qui sépare la lentille du papier lorsque celui-ci noircit ?
Les yeux des personnes hypermétropes apparaissent grossis au travers de leurs lunettes. Expliquez
pourquoi.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 216
Un myope a sa vue corrigée par un verre divergent de -2,5 . Calculer la distance minimale de sa
vision distincte.
Nous essayons d'obtenir sur l'écran l'image d'une bougie située à 7 cm d'une lentille convergente.
Quelle que soit la position de l'écran, nous ne parvenons pas à obtenir cette image. Expliquez pourquoi.
h' p'
p (cm) p' (cm) h (cm) h' (cm) h p
p = distance objet-lentille 60 300 3 15 5 5
p'= distance lentille-image 80 100 3 3,7 1,2
h = hauteur de l'objet 100 60 3 1,8 1,2
h'= hauteur de l'image 150 30 3 0,6
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 217
- Construire l'image de l'objet AB.
Comment représente-t-on sur un schéma une lentille convergente, une lentille divergente ?
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 218
3P2 DISPERSION DE LA LUMIERE Durée : 2 h Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Récepteur de lumière.
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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E - Plan de la leçon
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 220
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I . Phénomène de dispersion
I.1. Expériences
Première expérience
On met un miroir plan dans un cuve contenant de l‘eau du robinet . On incline le miroir d‘un angle de
45° par rapport l‘horizontale . On expose le systéme au soleil .La lumière réflêchie par la partie
immergée du miroir est receuillie sur un écran.
Deuxième expérience
On fait passer un pinçeau lumineux à travers un prisme . la lumière émergante est receuillie sur un
écran.
I.2- Conclusion
La lumière blanche est décomposée en plusieurs lumières colorées appelées les radiations.
Ce phénomène est appelé la dispersion de la lumière blanche.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 221
II.1. Définition du spectre
On appelle spectre d‘une lumière, l‘ensemble des radiations qui compose cette lumière.
Les couleurs du spectre de la lumière blanche sont dans l‘ordre suivant :
Violet- Indigo – Bleu -Vert – Jaune – Orange – Rouge
Remarques
Le spectre de la lumière blanche est continu parce que toutes les radiations visibles sont
représentées.
Lorsque le spectre manque une ou plusieurs radiations, il est discontinu.
Le disque de Newton (*) est un disque sur lequel on e dessiné plusieurs séries de sept secteurs
angulaires égaux.
Les sept premiers secteurs sont coloriés en rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Les
secteurs suivants sont coloriés de la même façon et dans le même ordre.
Un système quelconque (manuel ou a moteur) permet de faire tourner très rapidement le disque.
(*) Newton, savant anglais (1642-1727). Il étudia entre autres les lois de la gravitation universelle,
la mécanique céleste, la nature de la lumière blanche.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 222
III. Applications
La couleur d‘un objet dépend de la lumière qui l‘éclaire .Elle résulte de la composition des radiations
qu‘il diffuse ou réfléchit.
Exemples :
Les plantes vertes absorbent toutes les radiations de la lumière blanche sauf la radiation
verte.
Un objet rouge absorbe toutes les radiations de la lumière blanche sauf la radiation rouge.
Un objet noir absorbe toutes les radiations de la lumière blanche.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 223
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : Optique Chapitre : Dispersion de la lumière
Compléter :
La lumière blanche est décomposée par la traversée d‘un prisme de verre : c‘est le phénomène de
…………………………………………………… de la lumière.
Le spectre obtenu est …………………………………………………… et montre que la lumière blanche est formée
d‘une infinité de lumières ……………………………………………………
Des définitions
Chercher la signification des mots de la liste suivante :
Lumière polychromatique
Lumière monochromatique
Lumière noire
Radiation IR
Radiation UV
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 224
Un arc-en-ciel
Un arc-en-ciel est obtenu par la décomposition de la lumière du soleil par les gouttelettes d‘eau de
l‘atmosphère.
Donner, dans l‘ordre, les sept couleurs de l‘arc-en-ciel.
Les radiations
a) Comment appelle-t-on les radiations émises par les corps chauds ?
b) Comment appelle-t-on les radiations provoquant le bronzage de la peau ?
Les trois filtres sont posés sur une feuille blanche. Ils absorbent une partie de la lumière.
Décrivez vos observations.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 225
La toupie de la figure 1 est mise en rotation. La figure 2 représente alors son aspect. Expliquez
ce que vous voyez.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 226
Fiche T.P. Exp : 10 min
N° 1 Déviation et dispersion de la lumière Durée : 3ème
Expl : 5 min
Objectifs :
Montage expérimental
Matériel Schéma
Kit optique
Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation
- Immobiliser la feuille de papier sur
la table (punaises ou ruban adhésif). Que constate-t-on ?
- Placer la lanterne au bord de la
feuille.
- Tracer le trajet du rayon. Poser le
prisme comme indiqué sur le croquis.
- Tracer la position du prisme et le
trajet des rayons réfléchis et
réfractés.
- Placer perpendiculairement à la
table, sur le trajet du rayon réfracté On constate que le rayon lumineux est élargi, la lumière
une feuille de papier blanc formant est décomposée et la tache présente les couleurs de
écran. l'arc-en-ciel.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 227
Fiche Exp :
T.P. N° 2 Durée :
Expl :
Objectifs :
Montage expérimental
Matériel Schéma
Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 228
Fiche Exp :
T.P. N° 3 Durée :
Expl :
Objectifs :
Montage expérimental
Matériel Schéma
Carton rouge
Crayons de couleur orange
violet
Petit moteur
Ciseaux indigo jaune
Cutter (bleu
foncé)
bleu vert
clair
Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation
Cette leçon peut être préparée par On parlera de l‘arc-en-ciel (couleurs, circonstances
les élèves une semaine avant son d‘apparition), de l‘irisation des taches d‘huile à la surface de
déroulement sous forme d‘un travail à l‘eau éclairée en lumière blanche, des bulles de savon, d‘un
faire à la maison. disque laser etc.
Le professeur procédera de la façon
suivante.
Dicter ce questionnaire aux élèves :
Avez-vous déjà observé l‘arc en ciel ?
A quel moment, dans quelles
circonstances apparaît-il ?
Combien de couleurs comporte-t-il ?
Lesquelles ?
Avez-vous déjà observé à la maison
des faits qui vous rappellent l‘arc en
ciel ?
Donner aux élèves des indications
précises pour leur faire fabriquer le
disque de Newton (les élèves pourront
se regrouper par 4 au maximum).
Le jour de la leçon, exploiter les
résultats du questionnaire et si
possible envisager le déroulement
suivant.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 229
Fiche Exp :
T.P. N° 3 SYNTHESE DE LA LUMIERE BLANCHE Durée :
Expl :
Objectifs :
Montage expérimental
Matériel Schéma
Mode opératoire
Protocole expérimental Exploitation
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 230
3P3 FORCES Durée : 3 H Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
C- Concepts-clés et contenus
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 231
E - Plan de la leçon
On indiquera la méthode de
mesure de l‘intensité de la
force et son unité.
- on s‘en tiendra à l‘unité
internationale de force le
newton (N).
forces à distance et
forces de contact,
forces localisées et
forces réparties.
3C3-
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 232
30 min II- Equilibre d’un solide soumis A partir d‘une étude
à deux forces expérimentale, on dégagera
X X la condition nécessaire
II.1- expérience de l‘anneau X X d‘équilibre d‘un solide soumis
accroché à deux dynamomètres X X à deux forces : les deux
II.2- Exemples forces sont directement
opposées.
On donnera des exemples de
solides en équilibre soumis à
deux forces : ces exemples
permettront d‘introduire la
réaction d‘un support, la
tension d‘un fil ou d‘un
ressort.
Coordination Nationale de la Formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 233
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I- Notion de force
Les forces peuvent être classées selon leurs origines : les muscles, l‘eau, l‘électricité, le magnétisme,
la terre, par exemple. Elles manifestent leurs actions par des effets dynamiques ou statiques.
Exemples :
- poids d‘un corps : force à distance, s‘exerçant sur toutes les parties du corps (force répartie).
- forces électriques et magnétiques : forces à distance, réparties.
- force musculaire : force de contact, localisée.
- tension d‘un fil : force de contact, localisée.
- réaction d‘un support : force de contact, répartie
I.4- Caractéristiques d’une force
Une force est définie par quatre caractéristiques :
- Son point d’application : c‘est l‘endroit où s‘exerce l‘action.
- Sa ligne d’action : c’est la direction selon laquelle elle agit.
- Son sens.
- Son intensité : c’est sa grandeur ; elle s‘exprime en
Newtons (N).
Une force est donc une grandeur vectorielle. Ainsi, le vecteur
F de la figure ci-contre représente l‘action d‘une main qui tire
sur un fil.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 234
II. Equilibre d’un solide soumis à deux forces
II.1- Expérience de l’anneau accroché à deux dynamomètres
F1 = -F2
Conséquence : F1 + F2 = 0
Conclusion
On dit qu‘un solide soumis à deux forces directement opposées est en équilibre.
L‘intensité de la pesanteur varie peu à la surface de la Terre ; il faut retenir la valeur g = 9,8 N.kg-1.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 235
La force F e exercée par le bâton de verre sur la boule est une force électrostatique ; c‘est une
force à distance car, cette fois, il n‘y a pas contact entre les deux solides qui interagissent.
ATTENTION : pour chaque force, il faut en principe préciser quel corps est l‘objet qui subit cette
force et quel autre objet crée cette force.
Lorsqu‘un fil est attaché à un solide et tendu, il exerce sur ce solide une force appelée tension du fil
T.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 236
Le point d‘application A est le point d‘attache du fil.
On détermine la tension d‘un fil en un point en supposant celui-ci coupé au point considéré et en
cherchant quelle force il faut appliquer pour que le système reste dans le même état (immobile ou en
mouvement).
A Retenir : La tension d‘un fil est dirigée suivant le fil.
La figure suivante montre la réaction de la table horizontale sur le solide S : elle est normale (c‘est-
à-dire perpendiculaire) à la table.
La réaction de la table horizontale sur le solide S est verticale et dirigée vers le haut (elle empêche
le solide de «pénétrer» dans la table). Le point d‘application de la réaction R passe par son centre de
gravité G.
III.1- Enoncé
Si corps A exerce sur un corps B une force F , réciproquement le corps B exerce sur le corps
A une force F' opposée à F .
Le solide (S) est en équilibre sous l‘action de son poids et d‘une force exercée par le support et
appelée réaction.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 237
.
A l‘équilibre, dans le repère du laboratoire, le corps
suspendu est soumis à deux forces extérieures son
poids et la tension du ressort, dont les forces P et
T satisfont la relation :
P + T = 0 soit P = - T ou P = T.
A l‘équilibre, le module T de la tension du ressort est
égal au module P = mg du poids de la masse m : nous
pouvons donc calculer la valeur de T correspondant à
chaque masse m accrochée.
Rassemblons les résultats dans un tableau suivant :
Soit T = ka
k est une constante caractéristique du ressort appelée raideur du ressort. Autrement dit
la tension du ressort est proportionnelle à son allongement.
T
Unité de la constante de raideur S.I. : k =
a
T s‘exprime en N
a s‘exprime en m
donc k s‘exprime en newton par mètre (symbole : N.m-1).
Dans cet exemple : T = 41 N.m-1.
Remarque : Un ressort étalonné permet de mesurer l‘intensité (ou module) du poids d‘un corps (ou de
toute autre force) : c‘est un dynamomètre.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 238
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : MECANIQUE Chapitre : Force
2 Une boule de poids 100 N est suspendu à un fil fixé à un plafond. (Faire un schémaen indiquant le
poids )
1) Quelles sont les forces qui s‘exercent sur la boule ? Donner leurs caractéristiques.
2) Sur le schéma, représenter les forces qui s‘exercent sur la boule. (Echelle: 1 cm pour 40 N )
3 Un objet de masse 500 g est posé sur une table horizontale. Il est en équilibre.
1) Faire un schéma et représenter les forces qui s‘exercent sur l‘objet.
2) Faire l‘inventaire des forces qui s‘exercent sur l‘objet.
3) Donner leurs caractéristiques de chacune des forces.
5 Les figures ci-dessous représentent, en vue de face, deux briques homogènes de masses
respectives 500 g et 1,5 kg reposant sur le sol rigide. ( g = 10 N/kg ).
6
1) Une force a une intensité de 30 N. représenter cette force en utilisant les échelles suivantes :
1 cm pour 5 N ; 1 cm pour 6 N ; 1 cm pour 10 N
2) Donner l‘intensité d‘une force représentée par un vecteur de longueur 6 cm.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 239
7 Sur la figure ci-dessous, représenter les forces qui existent entre le corps et
le fil, sans faire référence à une échelle. Quelles sont celles qui s‘exercent sur le
corps ?
9 Un ressort à vide mesure 20 cm. On lui accroche un poids de 15 N, sa longueur est de 23 cm.
1) Calculer la raideur du ressort.
2) Déterminer sa longueur, s‘il est tendu par un corps de masse m = 800 g.
Sachant que la masse maximale que le ressort peut supporter est de 2 kg,
déterminer l‘allongement maximal du ressort.
Prendre g = 9,80 N/kg
10 Une bille sphérique en fer soumise à l‘action d‘un aimant, de son poids et d‘un fil demeure
immobile.
L‘intensité de la tension est T = 5 N, celle de la force exercée par
l‘aimant sur la bille est F = 3 N. La sphère accrochée à un
dynamomètre provoque un allongement de 3 cm tandis qu‘un objet
de poids 6 N allonge le dynamomètre de 4,5 cm.
1) Quelle est l‘intensité du poids de la sphère ?
2) Représenter les forces F , P , T .
Echelle : 1 cm pour 1 N
11
1) Un solide de masse 0,1 tonne a un poids de 980 N au sol ; déterminer l‘intensité de la pesanteur au
sol.
2) Ce solide est transporté à une altitude où l‘intensité de la pesanteur est de 9,69 N/kg.
Déterminer l‘intensité de son poids à cette altitude.
3) Quelle est la masse d‘un corps dont le poids à cette altitude est de 10000 N ?
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3P4 TRAVAIL ET PUISSANCE MECANIQUES Durée : 03 H Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
- Demander aux élèves de chercher les notions travail et de puissance dans leur environnement et
dans le dictionnaire.
- Recherche de l‘ordre de grandeur de puissances de quelques appareils électroménagers.
B-Prérequis
- Forces
- Caractéristiques d‘une force
- Utilisation de la proportionnalité
C- Concepts-clés et contenus
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E-PLAN DE LA LEÇON
DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS
02H
I. Travail mécanique
min I.1- Notion de travail 3P7 – 01
I.2- Expression du travail d‘une force 3P7 – 02
constante Exemples X X
tirés de la vie 3P7 – 03
I.3- Travail moteur, résistant, ou nul
courante 3P7 – 04
I.4- Travail du poids d‘un corps
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 242
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I- Travail mécanique
Conclusion : On dit qu‘une force travaille lorsque son point d‘application se déplace. Le déplacement
se faisant sur la droite d‘action de cette force.
Remarque : Si l‘ouvrier se permet de maintenir immobile le sac à une certaine hauteur du sol, il lui
faudra fournir beaucoup plus d‘effort. Il se fatigue, cependant son travail est nul ; il ne faut donc
pas confondre travail et fatigue.
Dans le cas particulier où le vecteur force F et le déplacement ABsont colinéaires, le travail
mécanique de la force F noté W( F )AB est donné par :
W( F )AB = FxAB W( F )AB en joules (J)
F en newtons (N)
AB en mètres (m)
Si on pose AB = l, on a : W( F )AB = Fx l
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 243
Lorsqu‘un corps tombe d‘une hauteur AB = h au-dessus du sol, le poids P de celui-ci effectue
un travail qui s‘exprime par :
Ici la force, le poids P s‘exerce dans le
sens de déplacement ; on dit aussi que le
poids favorise le mouvement. Dans ce cas
la force est dite motrice. Le travail du
poids est donc dans ce cas moteur.
W( P )h = P.h W( P )h en joules (J)
P en newtons (N)
h en mètres (m)
Lorsque l‘objet est lancé vers le haut, le poids de celui-ci s‘oppose au déplacement. Dans ce
cas le travail du poids est résistant. Le poids P et le déplacement AB sont opposés.
II.1-Définition
La puissance mécanique fournie par une force F , est le travail qu‘il effectue en une unité de temps :
W( F ) P ( F ) : puissance en watts (W)
P ( F )=
t
W( F ) : travail de la force F en joules (J)
t : temps mis pour effectuer le travail en secondes (s)
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W( F ) = Fx l
W( F ) F x l l
La puissance développée par la force F est : P ( F )=
t
=
t
= Fx
t
l
Or = V : vitesse du mobile, on obtient donc :
t
P ( F )= FxV P ( F ) : puissance en watts (W)
F : Force en newtons (N)
V : vitesse du mobile (m/s)
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 245
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : MECANIQUE Chapitre : Travail et puissance
1 Questions de cours
V F
a) Le wattheure est une unité de travail.
b) L‘unité de puissance dans le système international est le joule par seconde.
c) Le poids d‘un corps en déplacement horizontal effectue un travail résistant.
d) Le poids d‘un corps en chute libre effectue un travail moteur.
e) Le travail du poids d‘un corps dépend du chemin suivi.
3 Amadou estime qu‘un corps de masse m1 = 10 kg qui tombe d‘une hauteur de h1 = 2 m effectue un
travail plus important qu‘un corps de masse m2 = 5 kg qui tombe d‘une hauteur de h2 = 4 m. Fatou
soutient le contraire. Dire, avec justification, qui a raison.
4 Une grue soulève une charge de 6000 N, d‘une hauteur de 30 m, en une minute. Déterminer le
travail effectué et la puissance développée.
5
1) Indiquer par une flèche le sens de déplacement et donner la
nature du travail de chaque force. Justifier.
2) Déterminer l‘intensité de chaque force.
3) Quel est le travail de F pour 0,6 km ?
4) Calculer la durée du déplacement, lorsque la puissance
développée est P = 3,87 kW.
Echelle : 1 cm pour 200 N
6 Un train met 1 h 30 mn 50 s pour relier 2 villes distantes de 109 km. L‘intensité de la force de
traction de la locomotive sur les wagons est F = 4,41.10 4 N. Calculer :
1) La vitesse moyenne de ce train en m/s et en km/h, puis en km/mn.
2) Le travail mécanique effectué par cette force.
3) La puissance mécanique développée, en ch.
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7 Un train file à 90 km/h. A cette vitesse la force de traction produite par la locomotive a une
intensité de 60 000 N.
1) Déterminer la puissance mécanique développée par la locomotive, en kW, puis en chevaux-vapeur.
2) Calculer le travail effectué par minute de parcours.
3) Le train parcourt une distance de 135 km, calculer le travail produit durant ce trajet, en kJ puis
en kwh, ainsi que la durée du trajet.
8
Un cheval tire un chariot de masse 1 t avec une force supposée constante de 735 N, sur une route
horizontale.
1) Déterminer la distance parcourue, si le cheval produit un travail de 918,75 Wh.
2) Déterminer la durée du trajet et la vitesse supposée constante du cheval, si la puissance
mécanique mise en jeu est de 1,875 ch.
3) Calculer le poids du chariot (g = 9,8 N/kg) .
4) Faire le schéma du chariot et représenter toutes les forces qui agissent sur lui. Qualifier le
travail de chaque force.
9 Un ascenseur est entraîné à vitesse constante par un moteur qui développe une puissance
P = 7,5 kW lorsque la force de traction du câble a une intensité F = 3000 N. Combien de temps
l‘ascenseur met-il pour s‘élever 20 m ?
11
Une voiture a parcouru sur une route horizontale une distance de 3,6 km en 6 min. Son moteur
développe une force constante F = 2.103 N.
1) Evaluer la vitesse en m/s puis en km/h.
2) Evaluer le travail effectué par la voiture en kJ et en déduire sa puissance.
12
On élève un objet de poids 250 N d‘une hauteur de 14 m. Calculer :
1) Le travail effectué, en kJ par le poids de l‘objet.
2) Quelle est la nature du travail du poids de l‘objet ?
3) La puissance développée par l‘élève, si la montée a duré 1 min 10 s.
13
Un objet sous l‘influence d‘une force F , se déplace sur un parcours de 10 m et développe une
puissance mécanique de 20 W en 25 s.
1) Quel est le travail effectué ?
2) Trouver l‘intensité de la force F
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 247
14 Un objet sous l‘influence d‘une force F , d‘intensité égale à 500 N, se déplace sur un parcours
de 12m.
1) Calculer le travail effectué par la force F .
2) Trouver la puissance développée, sachant que le déplacement a duré 6 secondes.
3) Trouver la vitesse du déplacement, en km/h.
15 Sur un mobile en déplacement sur une route horizontale s‘exercent les forces suivantes :
- Son poids P d‘intensité P = 2800 N.
- La réaction R de la route.
- La force motrice F d‘intensité F = 5600 N.
- Les forces de frottement représentées par une force unique f d‘intensité f = 1400 N.
1) Représenter vectoriellement les forces appliquées au mobile assimilé à un point matériel.
Prendre comme échelle 1 cm pour 2800 N.
2) Calculer le travail W( F ) de la force motrice F du mobile, sachant qu‘il a effectué le
déplacement à la vitesse v = 30 km/h, pendant une durée t = 15 s. En déduire alors la puissance P
développée par la force F .
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3P5 ELECTRISATION PAR FROTTEMENT Durée : 4 H Classe : 3ème
LE COURANT ELECTRIQUE
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Atome.
- Circuit électrique
- Dipôles électriques
- ampèremètre.
- Ampère.
- Danger du courant électrique.
- Connaître la neutralité électrique.
- Faire le schéma normalisé d‘un circuit électrique.
- Réaliser un circuit électrique.
C- Concepts-clés
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 249
E - Plan de la leçon
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 250
F Ŕ Déroulement possible de la leçon
Après avoir frotté avec de la laine les extrémités A et A‘ des bâtons de verre, plaçons l‘un de
ces bâtons sur un étrier léger suspendu à un fil fin de soie. Approchons de l‘extrémité
électrisée A du bâton suspendu l‘extrémité électrisée A‘ de l‘autre bâton, nous constatons
que A s‘éloigne de A‘ : des forces électrostatiques répulsives s’exercent sur A et A’
(fig.1).
Après avoir frotté avec une fourrure (peau de chat ou de lapin) les extrémités B et B‘ des
bâtons d‘ébonite, plaçons l‘un de ces bâtons sur un étrier léger suspendu à un fil fin de soie.
Approchons de l‘extrémité électrisée Bdu bâton suspendu l‘extrémité électrisée B‘ de l‘autre
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 251
bâton, nous constatons que B s‘éloigne de B‘ : des forces électrostatiques répulsives
s’exercent sur B et B’ (fig.2).
Sur l‘étrier remplaçons le bâton d‘ébonite par un bâton de verre dont l‘extemité B a été
électrisée par frottement avec un tissu en coton, puis approchons de B l‘extrémité frottée A‘
du bâton d‘ébonite tenu à la main, nous observons cette fois une attraction : des forces
électrostatiques attractives s’exercent sur B et A‘ (fig. 3).
Conclusion
Le frottement fait apparaître sur l‘ébonite des charges électriques et sur le verre des charges
électriques d‘espèces différentes. Il existe que ces deux espèces d‘électricité :
Les expériences réalisées montrent qu‘il n‘existe que deux sortes d‘interactions entres les
porteurs de charges :
- deux corps qui portent des charges de même nature se repoussent ;
- deux corps qui portent des charges de natures différentes s‘attirent.
On conviendra d‘appeler :
Électricité positive celle qui apparaît sur le verre frotté par de la laine.
Électricité négative celle qui apparaît sur l‘ébonite frottée avec une fourrure.
EVALUATION : EX
la fourrure (peau de chat ou de lapin) fournit des électrons au bâton d‘ébonite ; sur la
partie frottée il apparaît donc un excès d‘électrons pour le bâton d‘ébonite : il se charge
négativement.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 252
Au cours de l’électrisation par frottement, il y a échange d’électrons entre le corps frotté et
le corps qui le frotte.
fig. 1 fig. 2
I.2- Observations
A l‘approche du bâton d‘ébonite de la règle métallique, la boule subit une répulsion.
Pour la règle de matière plastique, la boule n‘est pas repoussée.
I.3- Interprétation
La répulsion de la boule prouve que l‘extrémité A de la règle métallique s‘est chargée négativement :
elle porte un excès d‘électrons. La règle métallique n‘a été en contact ni avec le bâton d‘ébonite ni
avec la boule. L‘excès d‘électrons ne peut provenir que du déplacement de B vers A des électrons
libres du métal. Ils ont été repoussés lors de l‘approche du bâton d‘ébonite.
Il n‘y a que très peu d‘électrons libres pouvant se déplacer dans la matière plastique ; ce matériau
est isolant. Les électrons restent liés aux noyaux des atomes.
I.4- Conclusion
Des électrons se déplacent facilement dans certains matériaux appelés conducteurs. Dans d‘autres,
ils ne se déplacent pas ; ces matériaux sont appelés isolants.
Remarques : Le mica et le verre sont deux isolants. Mais un isolant parfait n‘existe pas ; tout
matériau est plus ou moins conducteur. Le mica est plus conducteur que le verre.
Isolants Conducteurs
verre or
porcelaine cuivre
mica fer
air sec graphite
EVALUATION
IV- Le courant électrique
IV.1- La quantité d’électricité
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 253
L'électricité est l'ensemble des charges électriques. Le porteur de charges électriques notées (q)
est une grandeur mesurable dont l'unité est le couloumb (C). La charge q du porteur, pouvant être
positive (+q) ou négative (-q), est un multiple de la charge élémentaire (e) : e = 1,6 10-19 C
Q = n.e
calibre x lecture
Valeur mesurée =
graduations
Des phénomènes tels que l‘électrolyse, des mouvements d‘origine électrique montrent que le courant
électrique a un sens.
Le sens conventionnel du courant est tel qu’il sort par la borne positive et entre par la borne
négative du générateur.
N.B. Le courant continu a un sens : On dit qu'il est polarisé contrairement au courant alternatif.
EVALUATION : EX
Quelque soit sa nature, un générateur a toujours deux bornes : c'est un dipôle actif.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 254
V.1.c- Les récepteurs électriques
Ce sont les autres appareils du circuit que le courant électrique fait fonctionner
Quelque soit sa nature, un récepteur électrique a toujours deux bornes : c'est un dipôle passif.
Le circuit électrique
Les générateurs de courant électrique
Les fils de connexion
Les récepteurs électriques
Un montage en série. Le courant électrique est partout le même : des appareils en série sont
parcourus par le même courant.
Un montage en parallèle (en dérivation) Des appareils montés en parallèle ou en dérivation sont à la
même tension électrique.
différents endroits.
EVALUATION : EX
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FICHE EVALUATION Niveau : 4ème
Domaine : ELETRICITE Chapitre : Electrisation par frottement-le courant
électrique
1 Une règle en matière plastique frottée avec la laine se charge négativement. Expliquer la
présence de charges négatives sur le plastique.
1
On fait circuler à travers un conducteur métallique, un courant d‘intensité 80 mA, pendant 1 mn 10 s.
1) Calculer la quantité d‘électricité transportée dans ce conducteur.
2) Le nombre d‘électrons traversant ce conducteur pendant ce même temps.
1 Un fil de cuivre traversé par 4,5.1022 électrons est parcouru par un courant d‘intensité 4 A.
Calculer en minutes et secondes, le temps de passage du courant électrique.
Un fil de nichrome de section S = 0,1 mm2 présente une résistance de 12 par mètre. On l‘utilise
pour construire un rhéostat de résistance maximale R égale à 600 .
1) Calculer la longueur du fil à utiliser.
2) Le fil est en roulé sur un cylindre isolant de 3 cm de diamètre. Calculer le nombre de spires que
possède ce rhéostat.
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3P6 RESISTANCE ELECTRIQUE Durée : 06 H Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
- Recherches
B-Prérequis
- Générateur.
- Interrupteur.
- Ampèremètre.
- Voltmètre.
- Réaliser une représentation graphique.
- Déterminer la pente d‘une droite.
- Lire un schéma électrique.
- Faire la différence entre montage en série et montage en dérivation.
- Brancher un ampèremètre et un voltmètre dans un circuit.
- Mesurer une intensité. Mesurer une tension.
C- Concepts-clés et contenus
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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E - Plan de la leçon
II.1- Expérience
II.2- Interprétation
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
En électronique, une résistance se présente sous la forme d’un petit cylindre sur lequel sont peints
des anneaux de différentes couleurs. Ce composant possède deux bornes c’est un dipôle.
Réalisons successivement les deux expériences suvantes avec une lampe adaptée.
Conclusion
Notons que si nous inversons les branchements aux bornes de la résistance, les mesures ne sont pas
modifiées.
Une résistance permet de modifier l‘intensité du courant dans un circuit. Une résistance peut être
branchée indifféremment dans un sens ou dans l‘autre.
II.1- Expérience
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 259
On constate que lorsque l‘intensité I du courant qui traverse la résistance varie, la tension U varie
dans le même sens.
U (V) 0 1 2 3 4 5
I (A) 0 0,050 0,100 0,150 0,200 0 ,250
2- Interprétation
II.3- Résistance
U
Déterminons la pente de la droite. Comme U et I sont proportionnelles, U = k.I ; soit k = .
I
2
Prenons un point de la droite ; par exemple M(I = 0,100 A ; U = 2 V), on trouve k = = 20.
0,100
On remarque que pour tout point de la caractéristique on trouve la même valeur. Ce nombre est le
coefficient de proportionnalité entre U et I. (c‘est aussi le coefficient directeur de la droite) : c‘est
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 260
la résistance du résistor. On la note R ; elle s‘exprime en ohms (Ω) pour U en volts (V) et I en
ampères (A).
On a donc : R = 20 Ω.
Exercice d’application : Calculer la tension aux bornes d‘une résistance R = 18 Ω traversé par un
courant I = 60 mA.
I = 60 mA = 0,60 A.
U = R.I
Noir Marron Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Blanc Argent Or
Couleur
Valeur 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Coefficient
1 101 102 103 104 105 106 10-1 10-2
multiplicateur
Tolérance 10% 5%
Utilisation
et enfin
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 261
multiplier le tout par la valeur de la troisième,
la quatrième bague signifie, la tolérance (or ou argent 5% ou 10%).
par exemple
ou
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 262
matériau cuivre nickel ferronickel maillechort
R ()
A longueur et le diamètre identiques, le cuivre a la plus faible résistance, c‘est la raison pour laquelle on
l‘utilise dans les fils électriques.
- Conclusion : ………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
- Conclusion : ………………………………………………………………………………………………
- Remarque : Quelles sont, d‘après vous, les propriétés que doit avoir une résistance chauffante ?
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 263
III.2-Conclusion
La résistance d‘un fil dépend de la nature du matériau, de sa longueur l et de sa section S.
La résistance du fil est donnée par la relation suivante :
R : résistance du fil en ohms ()
l : résistivité du matériau constituant le fil en .m
R =
S l : longueur du fil en mètres (m)
d2
S : section droite du fil S = .r2 = . (m2)
4
V-Associations de résistances
On trouve R = 80 Ω .
On remarque que 80 = 47 + 33, soit R = R1 + R2.
R = R1 + R 2
Equivaut à
Plus généralement, l’association de plusieurs résistances R 1, R2, R3.. en série a une résistance
R telle que :
R = R1 + R2 + R3 + …
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 264
On trouve R = 19,4 Ω.
On remarque que 80 Ω, résistance de l‘association est inférieur à la plus petite des deux
résistances.
1 1 1
= +
R R1 R2
R1.R2
Soit R =
R1+R2
Equivaut à
Plus généralement, l’association de plusieurs résistances R 1, R2, R3.. en série a une résistance
R telle que :
1 1 1 1
= + + + …
R R1 R2 R3
Une association de résistances en série permet de diminuer la résistance d’un circuit.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 265
ACTIVITES EXPERIMENTALES TP1 Fiche Elève niveau : 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Conducteurs ohmiques
Durée : 15 minutes Titre : Caractéristique intensité-tension d’un
conducteur ohmique.
Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Déterminer expérimentalement la résistance d‘un conducteur ohmique.
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux multimètres numériques du circuit et avant le branchement des appareils
- deux conducteurs ohmiques R1 et R2. de mesure ;
- un potentiomètre de 10 k ou un rhéostat - Prendre les précautions d‘utilisation des
de 1000 appareils ;
- des fils de connexion - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
- Réaliser le montage de la figure ci-contre ;
- Faire vérifier le montage final par le
professeur avant de fermer l'interrupteur.
- Mesurer, à l‘aide du voltmètre la tension aux
bornes du résistor R. (On étudiera
respectivement et R2.
- Mesurer, à l‘aide de l‘ampèremètre l‘intensité I
du courant qui traverse le résistor.
- Compléter le tableau suivant :
UAB (V) 0
I (mA)
EXPLOITATION
- Tracer sur un papier millimétré les caractéristiques UAB = f(I) des conducteurs ohmiques R1 et
R2.
- Noter les limites d‘utilisation des conducteurs ohmiques sur le graphe.
- Montrer que les caractéristiques sont des fonctions linéaires d‘équation UAB = R.I.
(Le coefficient directeur R de la droite est la résistance du conducteur ohmique)
- Calculer R1 et R2.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 266
ACTIVITES EXPERIMENTALES TP2 Fiche Elève niveau : 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Conducteurs ohmiques
Durée : 15 minutes Titre : Mesure de la résistance d’un conducteur
ohmique.
Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Déterminer la résistance d‘un conducteur ohmique à l‘aide d‘un ohmmètre.
- utiliser le code de couleurs pour évaluer la résistance d‘un conducteur ohmique.
Matériel Consignes
- deux conducteurs ohmiques R1 et R2. - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- un multimètre numérique du circuit et avant le branchement des appareils
- des fils de connexion de mesure ;
- un code de couleur. - Prendre les précautions d‘utilisation des
appareils ;
- Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
R1 = …………………
R2 = …………………
- Utiliser le code des couleurs pour déterminer
les résistances R1 et R2 des conducteurs
ohmiques. ( Voir document à la page suivante)
EXPLOITATION
- Comparer les résultats obtenus par les deux méthodes et la méthode précédente (tracé des
carctéristiques).
- Expliquer les écarts.
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ACTIVITES EXPERIMENTALES TP3 Fiche Elève : niveau 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Conducteurs ohmiques
Durée : 15 minutes Titre : Association en série des conducteurs ohmiques
Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Vérifier expérimentalement la loi d‘association en série des conducteurs ohmiques.
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux multimètres numériques du circuit et avant le branchement des appareils
- deux conducteurs ohmiques R1 et R2. de mesure ;
- un potentiomètre de 10 k ou un rhéostat - Prendre les précautions d‘utilisation des
de 1000 appareils ;
- des fils de connexion - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
UAB (V) 0
I (mA)
EXPLOITATION
- Tracer sur un papier millimétré la caractéristiques UAB = f(I) du conducteurs ohmique équivalent
à l‘association en série de R1 et R2.
- Noter les limites d‘utilisation des conducteurs ohmiques sur le graphe.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 268
- Montrer que les caractéristiques sont des fonctions linéaires d‘équation UAB = Re.IAB.
(Le coefficient directeur Re de la droite est la résistance équivalente du conducteur
ohmique)
- Calculer Re.
- Comparer Re à R1 + R2.
- En déduire la relation entre Re et R1 + R2.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 269
ACTIVITES EXPERIMENTALES TP4 Fiche Elève niveau : 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Conducteurs ohmiques
Durée : 15 minutes Titre : Association en dérivation des conducteurs
ohmiques
Objectifs :
- Réaliser un circuit électrique à partir d‘un schéma.
- Vérifier expérimentalement la loi d‘association en dérivation des conducteurs ohmiques.
Matériel Consignes
- un générateur ou une pile plate de 4,5 V - Faire vérifier le montage avant la fermeture
- deux multimètres numériques du circuit et avant le branchement des appareils
- deux conducteurs ohmiques R1 et R2. de mesure ;
- un potentiomètre de 10 k ou un rhéostat - Prendre les précautions d‘utilisation des
de 1000 appareils ;
- des fils de connexion - Le bouton-poussoir CT (contact travail) est
préférable à l'interrupteur bascule pour
économiser les piles.
- Il est préférable d'utiliser le même appareil
pour éviter les disparités de résultats.
SCHEMA DESCRIPTIF
UAB (V) 0
I (mA)
EXPLOITATION
- Tracer sur un papier millimétré la caractéristiques UAB = f(I) du conducteurs ohmique équivalent
à l‘association en série de R1 et R2.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 270
- Noter les limites d‘utilisation des conducteurs ohmiques sur le graphe.
- Montrer que les caractéristiques sont des fonctions linéaires d‘équation UAB = Re.I.
(Le coefficient directeur Re de la droite est la résistance équivalente du conducteur
ohmique)
- Calculer Re.
1 1 1
- Comparer à + .
Re R1 R1
- En déduire la relation entre Re et R1 + R2.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 271
FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : ELECTRICITE Chapitre : Résistance électrique
U (V) 3 4.5 6 12
I (A) 0,5 0,75 1 2
1) Tracer la caractéristique du récepteur utilisé.
2) Déterminer graphiquement l‘intensité du courant pour une tension de 15 V.
3) Quelle est la valeur de la résistance électrique de ce récepteur ?
4) Quelle est la tension aux bornes de ce récepteur lorsqu‘il est parcouru par un courant d‘intensité
1,25 A ? Vérifier graphiquement votre réponse.
2 Un fil de longueur L = 20 cm, est placé en série dans un circuit comprenant un générateur
délivrant une tension constante U = 6 V et un ampèremètre.
1) Calculer la résistance R du fil si l‘ampèremètre indique I = 25 mA.
2) Calculer la résistance R‘ d‘un morceau de ce même fil de longueur un mètre.
4 Un circuit électrique fermé est composé d‘un générateur, d‘un résistor de résistance électrique
50 et d‘un appareil sur lequel on relève les indications suivantes :
- nombres de divisions lues : 15
- nombres total de divisions : 25
- Calibre utilisé : 50 mA
1) Quel est le nom de cet appareil et comment se branche-t-il dans un circuit ?
2) Faites le schéma du circuit électrique.
3) D‘après les indications de l‘appareil, quelle grandeur physique mesure-t-on ?
4) Après avoir énoncer la loi d‘Ohm, calculer la tension électrique existant aux bornes du résistor.
5) Ce circuit électrique ayant fonctionné pendant une minute, calculer la quantité d‘électricité mise
en jeu et en déduire le nombre d‘électrons ayant traversé ce circuit pendant ce temps.
On rappelle que la charge de l‘électron est :e = 1,6.10-19 c
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3) Maintenant les 2 résistances sont en série entre les points A et B. Déterminer la résistance
équivalente, puis calculer la tension aux bornes de chacune d‘elles ainsi que leurs intensités de
courant
6 Deux conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2, sont montés en dérivation sous une tension
U = 4.5 V. Ils sont traversés par des courants d‘intensités respectives I1 = 15 mA et
5 mA.
1) Calculer R1 et R2 puis la résistance équivalente à l‘ensemble ;
2) Calculer de deux manières différentes l‘intensité du courant principal.
3) Maintenant ces deux résistors sont montés en série. On applique à l‘ensemble la même tension.
Calculer l‘intensité du courant qui les traverse.
1) Après avoir précisé le sens du courant électrique, calculer l‘intensité I du courant débité par le
générateur.
2) En déduire la tension UPN
3) Calculer la quantité d‘électricité Q dans R3, ainsi que le nombre d‘électrons n qui le traverse en 8
s.
4) Calculer la quantité d‘électricité Q0, en ampères-heures, dans R1, ainsi que le nombre d‘électrons
n qui le traverse en 1h 30 mn.
8 Les ampoules L1, L2 et L3 du circuit ci-dessous sont identiques et alimentées par un générateur
fournissant une tension continue de 6,3 V.
1) Après avoir énoncé la loi d‘ohm, indiquer comment sont branchés L1, L2 et L3
2) Que peut-on prévoir pour les tensions aux bornes de L 2 et L3 ?
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3) Un élève a mesuré les tensions aux bornes de chaque récepteur et trouve. U(L1) = 4,2 V ,
U(L2) = 1,2 V , U(L3) = 2,1 V. Une des trois valeurs relevées est inexacte. Laquelle ? Justifier
votre réponse.
4) L‘intensité du courant dans L2 est de 0,15 A. Quelle est l‘intensité dans L 1.
5) Soit r la résistance de chacune des 3 ampoules.
3r 2r
5.a- La résistance équivalente R à l‘ensemble des 3 récepteurs vaut-elle 3r, ou , ou ?
2 3
5.b- Vérifier de 2 manières différentes, que R = 21 .
6) Quelle longueur de fil de résistivité 1,1. 10-8 .m et de section 5.10-4 mm2, faut-il utiliser pour
confectionner un résistor de même résistance que la résistance équivalente à l‘ensemble du
circuit ?
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3P7 Energie et rendement Durée : 06 H Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
Demander aux élèves de chercher les notions d‘énergie et de rendement dans leur environnement et
dans le dictionnaire.
B-Prérequis
- Travail.
- Puissance mécanique
- Loi d‘Ohm
C- Concepts-clés et contenus
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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E - Plan de la leçon
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I. Notion d’énergie
I.1 Ŕ Définition
L‘énergie est liée à la notion de travail.
L‘énergie est l‘aptitude que possède un corps à fournir du travail.
- Energie chimique
Exemple : la combustion du dihydrogène qui produit une détonation libère de l‘énergie chimique.
- Energie lumineuse
Exemple : le soleil envoie sur la terre de l‘énergie lumineuse
- Energie nucléaire
Exemple : l‘énergie nucléaire peut être convertie en électricité.
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III.1- Rendement d’une machine
Le rendement d‘une machine se calcule par le rapport de l‘énergie utile (énergie que fournit la machine)
sur l‘énergie reçue (énergie fournie à la machine)
Wu
r= ; il est sans unité et souvent exprimé en pourcentage.
Wr
III.2Ŕ Exemple
Un jardinier fait remonter de l‘eau d‘un puits avec une pompe hydraulique qui développe une énergie de
63 700 J. L‘énergie consommée par la pompe est de 88, 2 kJ.
Quel est le rendement de cette installation ?
IV.1- Enoncé
La quantité de chaleur dégagée par un conducteur parcouru par un courant électrique est
proportionnelle :
- à la résistance du conducteur ;
- au carré de l‘intensité du courant qui le traverse ;
- au temps de passage du courant.
IV.2- Expression
La quantité de chaleur dégagée par effet joule par un conducteur parcouru par un courant électrique a
pour expression :
W = RI2t ; R en ohm ; I en ampères ; t en secondes ; W en joules.
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FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : MECANIQUE Chapitre : Energie et rendement
2
1) Définir l‘énergie cinétique et l‘énergie potentielle.
2) Une voiture de masse 1500 kg roule à 72 km/h sur un pont situé à 8 m du sol. Calculer l‘énergie
cinétique et l‘énergie potentielle par rapport au sol de la voiture.
4
1) Une camionnette C a une masse double de celle d‘une automobile A. Comparer leurs énergies
cinétiques dans les deux cas suivants :
1.a- Les deux véhicules roulent à la même vitesse.
1.b- A va trois fois moins vite que A.
2) La vitesse de C est de 40 km/h ; quelle doit être la vitesse de A pour que les 2 véhicules aient la
même énergie cinétique ?
5 Un camion roule à 36 km/h ; sa masse est de 30 tonnes. Déterminer son énergie cinétique, en joules
puis en kWh.
Quelle est la vitesse d‘une voiture de masse 7,5 tonnes, en mouvement rectiligne possédant la même
énergie cinétique que le camion ?
6
1) Quand dit-on qu‘un système possède de l‘énergie ?
Qu‘appelle-t-on énergie cinétique d‘un corps ?
2) Que peut-on conclure en comparant l‘énergie cinétique que possède un corps A de masse m se
déplaçant horizontalement à la vitesse V avec celle que possède :
- Un corps B de même masse roulant à une vitesse deux fois plus grande ?
- Un corps C de masse deux fois plus grande roulant à la même vitesse ?
3) Le moteur d‘un véhicule roulant à 108 km/h sur une route horizontale, développe une puissance de
27. 105 watts et l‘énergie cinétique du système vaut 360 kJ.
1.a- Quelle est l‘intensité de la force de traction supposée constante ?
1.b- Calculer la masse du véhicule.
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7
1) Donner l‘expression de l‘énergie potentielle E p d‘un corps de pois P, situé à une hauteur h du sol, et
celle de l‘énergie cinétique Ec d‘un corps de masse m, en mouvement et de vitesse v.
2) On rappelle que l‘énergie mécanique totale E d‘un corps a pour expression E = E p + Ec. Elle est
constante.
Un corps de masse M = 800 kg se trouve en un point A situé à 20 m du sol. Quelles sont, en ce point,
son énergie potentielle et son énergie cinétique ? En déduire son énergie mécanique.
3) Le corps est lâché sans vitesse initiale, Il tombe alors en chute libre.
9 Sur un fer à repasser électrique, on lit les indications suivantes : 440 W - 220 V.
1) Que signifient-elles ?
2) Déterminer l‘intensité du courant qui le traverse, quand il est branché sous une tension de 220 V.
3) Quelle est sa résistance ?
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11 Une automobile est le siège d‘une série de transformations d‘énergie. Après la lecture du texte
ci-dessous, dire quelles sont ces transformations.
Texte : Le mélange carburant – air, venant du carburateur, explose dans la chambre à combustion, en
créant une brusque compression des gaz. Cette compression communique un mouvement au piston. Ce
mouvement est transmis par l’intermédiaire du système bielle manivelle à l’axe de sortie du moteur,
puis aux roues qui entraînent la voiture. Une partie importante de l’énergie due à la combustion du
carburant est perdue en chaleur dissipée par les gaz d’échappement et le radiateur.
12 Un sac de ciment a une masse de 50 kg. A l‘aide d‘une grue, on soulève 4 sacs de ciment sur une
hauteur de 4 m. L‘énergie fournie est de 10 000 joules. L‘énergie utile n‘est que de 8 000 joules.
1) Déterminer l‘intensité de la pesanteur du lieu considéré.
2) Quel est le rendement de cette opération?
3) Trouver la puissance développée par la grue, si l‘opération a durée 40 secondes.
14
1) On remarque sur un résistor 2,75 V – 50 mA. Déterminer sa résistance R.
2) Sa résistivité étant de 110. 10-8 .m, quelle est sa longueur si sa section s = 0.4 mm2 ?
3) Calculer, en joules et en calories. la quantité de chaleur dégagée en 3 mn 29 s, lorsque l‘intensité
du courant est 2 A.
4) Calculer le rendement de la transformation, si, en réalité la quantité de chaleur dégagée est
3,68 kJ.
15 Des résultats de mesures sur un résistor ont permis de tracer le graphe suivant.
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3P8 CALORIMETRIE Durée : 3 H Classe : 3ème
A-Activités préparatoires
B-Prérequis
- Energie. Température.
- Utiliser les bouteilles Thermos.
- Lire un thermomètre.
- Utiliser le bois de chauffage, le gaz
C- Concepts-clés et contenus
En cours d'apprentissage* : Apprentissage dont la maîtrise n'est pas exigée en fin d'année.
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E - Plan de la leçon
DUREE : CONTENUS ACTIVITES P E OBSERVATIONS
03 H
45 min I- Notion de chaleur
III.1- Le calorimètre
III.2- Expérience
III.3- Le bilan thermique
III.4- Expression de la température
d‘équilibre : exemple pratique
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F Ŕ Déroulement possible de la leçon
I- Notion de chaleur
Si on place une casserole contenant de l‘eau dans laquelle on plonge un thermomètre sur uur un réchaud
à gaz allumé ou si on l‘expose au soleil, on constate au bout d‘un certain moment que l‘eau s‘est
échauffée : on dit que la température de l‘eau a augmenté.
Le rechaud et le Soleil, responsables de l‘augmentation de température de l‘eau sont des sources de
chaleur.
Autres sources de chaleur : Le thermoplongeur, le radiateur, le fourneau etc. (On fera citer ces
autres sources de chaleur par les élèves).
I.2- La température
La température est la grandeur indiquée par le thermomètre. Elle s‘exprime en degrés celsius (°C) mais
l‘unité internationale de température est le kelvin (K).
Si est une température exprimée en degrés celcius (°C), cette même température notée T en kelvins
est donnée par la relation :
I.3.a- Le rayonnement
Le Soleil chauffe la Terre en émettant de vers celle-ci des rayons lumineux : c‘est ce mode de
transfert de chaleur que l‘on appelle rayonnement.
I.3.b- La convection
Lorsqu‘on chauffe de l‘eau, la chaleur est fournie au fond du
récipient. Bien que l‘eau soit mauvaise conductrice thermique, la
température s‘élève en tous les points du liquide. Cela résulte du
fait que les parties chaudes, moins denses ont tendance à monter ;
les plus froides, à descendre. On dit qu‘il apparaît des courants de
convection. Les courants de convection s‘amorcent donc et tendent
à uniformiser la température.
I.3.c- La conduction
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 284
II- Quantité de chaleur échangée
Remplaçons l‘eau par 300 g de pétrole et recommençons l‘expérience. Cette fois-ci, il n‘en faut
que 30 secondes pour élever la température de 7°C.
Conclusion : La quantité de chaleur nécessaire pour chauffer un corps dépend de la nature de ce corps.
Chaque corps est caractérisé par une grandeur appelée chaleur massique et notée c. La chaleur
massique d‘un corps est la quantité de chaleur nécssaire pour élever de 1°C la température de
1 gramme de ce corps.
L‘unité de chaleur massique est le joule par kilogramme et par degré (J.kg -1.°C-1).
Q = mc(f - i)
II.3- Unités
La chaleur est une forme d‘énergie : c‘est de l‘énergie calorifique ou thermique. L‘unité internationale
de quantité de chaleur est donc le joule (J).
On utilise couramment une autre unité (surtout en SVT), la calorie (cal).
La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1°C la température de 1 gramme d‘eau.
L‘unité de chaleur massique est le joule par kilogramme et par degré (J.kg -1.°C-1).
Ainsi :
Q en joules (J)
Q = mc(f - i) m en kg
c en J.kg-1.°C-1
f et i en °C ou en K.
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III- Température d’équilibre d’un mélange de deux corps
III.1- Le calorimètre
Pour effectuer des mesures précises, il faut éviter le plus possible les
pertes de chaleur par rayonnement dans l‘air ambiant. On
utilise pour cela des calorimètres.
Un calorimètre ordinaire est formé de deux récipients métalliques
(souvent en laiton). Le premier repose sur des cales en lièges,
l‘intérieur second. La surface externe du premier et la surface
interne du second sont polies pour éviter les pertes de chaleur par
rayonnement. Le premier récipient contient une quantité connue d‘eau
dans laquelle plongent un thermomètre et un agitateur.
Une bouteille isotherme (thermos), un vase de Dewar peuvent également servir de calorimètre. Ces
récipients en verre argenté, double paroi entre lesquel les on a fait le vide, rayonnent très peu de
chaleur.
III.2- Expérience
Introduisons une masse m1 = 200 g d‘eau à la température 1 = 60°C et une masse m2 = 300 g d‘eau à la
température 2 = 20°C dans un calorimètre (de capacité thermique négligeable) puis agitons pour
uniformiser la température. Après quelques instants, la température de la masse totale m 1 + m2 = 500
g passe à 44°C.
L‘eau chaude a cédé une quantité de chaleur à l‘eau froide pour élever sa température jusqu‘à ce que
celle-ci soit la même pour le mélange. Cette température finale est appelée température d‘équilibre du
mélange ; on la note f ou e.
Calculons les quantités de chaleur cédée par l‘eau chaude et la quantité de chaleur reçue par l‘eau
froide et comparons ces valeurs.
Q1 = 0,3x4185(44-60) = - 20088 J
Q2 = 0,2x4185(44-20) = + 20088 J
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III.4- Exemple pratique : Calcul de la température d’équilibre d’un mélange de deux corps
Dans un calorimètre de capacité massique négligeable contenant une masse m 1 = 500 g à la température
1 = 15°C, on plonge un bloc de cuivre de masse m2 = 300 g chauffé à la température 2 = 95°C.
On donne : Chaleur massique de l‘eau : c1 = 4185 J.kg-1.K-1
Chaleur massique du cuivre : c2 = 390 J.kg-1.K-1
A l‘équilibre thermique : Q1 + Q2 = 0
m1c1(f - 1) + m2c2(f - 2) = 0
m1c11 + m2c22
f =
m1c1 +m2c2
0,5x4185x15 + 0,3x390x95
A.N.: f = f = 19,2 °C
0,5x4185 + 0,3x390
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FICHE EVALUATION Niveau : 3ème
Domaine : Chapitre : Calorimétrie
Une résistance R = 20,9 est plongée dans un récipient contenant 1 000 g de pétrole à la
température de 10 °C. Elle est parcourue par un courant de 2,5 A. Calculer le temps nécessaire pour
porter à 50 °C, tout le pétrole. ( Chaleur massique du pétrole : 2090 J.kg-1.°C-1 )
4 On considère une masse d‘eau m = 1 200 g dont la température est t = 30 °C. On plonge dans cette
eau une résistance chauffante R = 30 ohms traversée par un courant d‘intensité I = 2 A. On admettra
que toute la chaleur produite par le courant est absorbée par l‘eau ; on rappelle aussi que 1 cal = 4,18 J.
1) Quelle tension U faut-il appliquer entre les bornes R pour qu l‘intensité du courant qui la traverse
I=2A?
2) Quelle est la puissance électrique consommée par R ?
3) Pendant combien de temps doit-on faire passer le courant pour que la température finale soit
t‘ = 40 °C
5 Texte Scientifique
La conduction par convection
Mettons de l‘eau dans un bécher et chauffons cette eau avec la flamme d‘un brûleur d‘un bec de gaz.
Le débit du gaz est réglé à une valeur constante. Plongeons un thermomètre dans le liquide. La
de haut en bas et inversement qui permet d‘uniformiser la température de l‘eau : ce sont les courants
de convection.
Ces courants de convection sont dus au fait que les tranches de liquide inférieur sont les premières à
s‘échauffer, elles se dilatent, deviennent plus légères et remontent à la surface ; elles sont
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 288
remplacées par les tranches de liquide supérieur plus lourdes. Une agitation du liquide accélère
l‘uniformisation de sa température.
Le même phénomène est observé dans une chambre climatisée : l‘existence de courant de convection
par remplacement des tranches d‘air chaud les plus éloignées du climatiseur par les tranches d‘air
Questions
1) Quelle masse d‘eau pourra-t-on chauffer de 25 °C à 80 °C, avec une quantité de chaleur
Q = 137,94 kJ.
2) Cette masse d‘eau ainsi chauffée, est versée dans un calorimètre de capacité calorifique
négligeable, contenant 400 g. La température finale s‘établit à 58 °C. A quelle température se
trouvait l‘eau du calorimètre, avant le mélange ?
7 Données : Chaleur massique de l‘eau : 4180 J.kg-1.°C-1 et celle du plomb : 130 J.kg-1.°C-1
8 On mélange une masse m1 d‘eau prise à 25 °C et une masse m2 d‘eau chaude. La température finale
du mélange est de 50°C. Sachant que la quantité de chaleur Q1 reçue par m1 est 42 000 joules.
1) Calculer la masse m1
2) Calculer la température initiale de l‘eau chaude
On donne m2 = 250 g ; 1 cal = 4.2 J. chaleur massique de l‘eau : 1cal/g.°C = 4,2 J/g.°C
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9 On chauffe un bloc métallique de masse m1 = 200 g et de chaleur massique c = 0,1 cal/g.°C , jusqu‘à
la température 1 = 80 °C. On l‘introduit dans une masse m2 d‘eau prise à 2 = 20 °C. La température
d‘équilibre s‘établit à f = 25 °C.
1) Donner les expressions littérales de la chaleur perdue par le bloc de fer et de la chaleur reçue par
l‘eau.
2) Quelle est la masse m2 d‘eau ?
3) On veut faire absorber à cette masse d‘eau la même quantité de chaleur, en remplaçant le bloc par
une résistance chauffante R = 8 parcourue par un courant d‘intensité 5 A. Quelle est la durée
du chauffage ?
10
1) On fournit 167 200 J à une masse m1 d‘eau pour augmenter sa température de 40 °C. Calculer m1.
2) Quelle est sa température finale t1 si sa température initiale t0 = 20 °C. ? A cette masse d‘eau m1
on ajoute m2 à la température t2 = 30 °C.
2.a- Expliquer le phénomène physique qui se passe. ( On néglige les pertes de chaleur ).
2.b- Si m2 = 2 000 g, quelle est la température finale tf du mélange.
3) A ce mélange, on ajoute encore m3 de température t3, on obtient un nouveau mélange dont la
température finale est t. Déterminer m3 ainsi que le volume total d‘eau obtenu, sachant que
t = 50 °C et t3 = 30 °C.
12 On mélange une masse m1 d‘eau prise à 25 °C et une masse m2 d‘eau chaude. La température finale
du mélange est de 50°C. Sachant que la quantité de chaleur Q 1 reçue par m1 est de 42 000 joules.
1) Calculer la masse m1.
2) Calculer la température initiale de l‘eau chaude.
On donne m2 = 250 g ; 1 cal = 4,2 J
13
NB : - Chaleur massique de l‘eau : 4180 J/kg.°C.
- 1 mL d‘eau prise à 4 °C «pèse» sensiblement 1g.
Les indications portées sur une bouilloire électrique sont les suivantes : 110 V – 500 W.
1) Quelle est la signification de ces indications ?
2) En régime normal, calculer l‘intensité I du courant qui la traverse, quand elle est en circuit. Cette
bouilloire permet de chauffer un demi-litre d‘eau de 4 °C à 90 °C. Calculer en joules la quantité de
chaleur Q nécessaire pour chauffer cette eau.
3) Sachant que le rendement r = 0.8, calculer l‘énergie électrique fournie W en kilojoules.
4) Au bout de combien de temps t, en m obtiendra-t-on l‘échauffement de l‘eau à la température
souhaitée ?
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PROGRAMME DE SCIENCES PHYSIQUES DE LA CLASSE DE
QUATRIEME
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 291
SOMMAIRE DU PROGRAMME DE QUATRIEME HORAIRE : 2 h / ELEVE
PROGRAMME DE PHYSIQUE
PROGRAMME DE CHIMIE
C2 Structure de la matière 3
C3 Mole et grandeurs molaires 3
C4 Réaction chimique 6
Total 18
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REFERENTIELS ET COMMENTAIRES DU PROGRAMME DE QUATRIEME.
PROGRAMME DE PHYSIQUE
Commentaires : Chapitre P1
On pourrait aborder ce chapitre à partir de l‘observation de phénomènes physiques et chimiques tels
que : mouvements, dilatation, changements d‘états, phénomènes lumineux, effets du courant
électrique, dissolution (sucre ou sel), effet du jus de citron ou du vinaigre sur e calcaire, action de
acide nitrique sur le cuivre…, pour dégager les notions de phénomène physique et de phénomène
chimique et les distinguer.
L‘étude qualitative des changements d‘états sera précédée d‘un rappel sur les trois états de la
matière.
Illustrer ces changements d‘état physiques par des expériences simples telles que la fusion, la
vaporisation.
Faire un schéma récapitulatif des différents changements d‘état.
Commentaires : Chapitre P2
A partir des mesures effectuées par les élèves, avec des instruments ou appareils familiers (règle,
verre gradué, chronomètre ou montre...), dégager la notion de grandeur physique. Donner le symbole de
la grandeur physique et l‘unité internationale. Donner les unités usuelles et les conversions possibles et
ne pas manquer d‘utiliser les puissances de 10. Montrer aux élèves que toute mesure est entachée
d‘incertitude, sans formules ni calcul d‘incertitude. Insister sur les notions d‘ordre de grandeur, de
chiffres significatifs et de vraisemblance des résultats (analyse critique). Ces notions seront
renforcées au fil des chapitres. Initier les élèves à la notation scientifique.
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Chapitre P3 Masse, masse volumique et densité Durée : 5 heures Classe : 4ème
Commentaires : Chapitre P3
- Définir la masse comme grandeur caractéristique d‘un corps: celle que l‘on détermine à l‘aide dune
balance. Préciser que la masse est une grandeur constante. Donner l‘unité du système international de
masse: le kilogramme (kg), ses multiples et ses sous-multiples.
- Définir la masse volumique d‘une substance comme étant la masse d‘une unité de volume de cette
substance. Donner son unité dans le système international (le kilogramme par mètre cube: kgirn3) et
quelques unités usuelles (kg/L, gIL, kg/dm3, g/cm3). Préciser que la masse volumique est une grandeur
caractéristique de la substance.
Déterminer expérimentalement la masse volumique de quelques substances homogènes. Donner des
exemples de valeurs numériques.
A
- Présenter la densité comme le rapport de deux masses volumiques: dA/B = . étant la masse
B B
volumique de la substance de référence. Signaler que pour les liquides et les solides l‘eau est en
général prise comme référence, et pour les gaz, l‘air. Indiquer quelques applications: corps flottants,
ballon à hydrogène qui monte dans l‘air, liquides non miscibles (leur disposition dans le mélange
hétérogène) etc.
Chapitre P4 Poids, relation entre poids et masse Durée : 5 heures Classe : 4ème
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 294
Commentaires : Chapitre P4
- A partir de l‘observation du mouvement de chute d‘un corps (pierre, bille...) et de la déformation d‘un
ressort auquel est suspendu un corps, mettre en évidence le poids puis le définir.
- Dégager expérimentalement les caractéristiques du poids (droite d‘action, sens, point d‘application :
centre de gravité, intensité).
- Présenter le dynamomètre comme appareil de mesure de l‘intensité du poids. Donner l‘unité du
système international de l‘intensité du poids : le newton (N).
- Etablir expérimentalement la relation P = m.g, où g est l‘intensité du champ de la pesanteur au lieu où
se fait l‘expérience.
- Insister sur la différence entre le poids et la masse.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 295
appareils.
- Appliquer et faire
appliquer les consignes de
sécurité liées au courant
électrique.
Commentaires : Chapitre P5
- La leçon pourrait être introduite par l‘observation d‘un objet technique comme la lampe de poche, par
la suite, les élèves apprendront à réaliser des circuits simples à partir de dipôles (pile, lampe,
électrolyseur, moteur).
- La notion de circuit est abordée à partir de l‘environnement de l‘élève (lampe de poche).
- Donner le symbole des dipôles et les schémas des circuits. Faire réaliser des circuits à partir de
schémas normalisés.
- Mettre en évidence expérimentalement les notions de conducteur et d‘isolant électrique,
l‘interrupteur peut être introduit à ce niveau.
- Donner le sens conventionnel du courant. La nature du courant électrique est hors programme.
- introduire les notions de tension et d‘intensité de manière expérimentale. L‘intensité est définie
comme une grandeur mesurée par un ampèremètre, son unité est l‘ampère (A). La tension est définie
comme une grandeur mesurée par un voltmètre, son unité est le volt (V).
- Insister sur le mode de branchement de l‘ampèremètre et du voltmètre, le choix du calibre et la
lecture.
- Introduire le multimètre comme appareil de mesure d‘intensité et de tension.
- Montrer expérimentalement la loi d‘unicité de l‘intensité dans un circuit série, la loi des noeuds dans
un circuit parallèle et la loi des tensions.
- Faire la distinction entre le courant continu et le courant alternatif.
La partie relative à la sécurité peut être traitée sous forme d‘exposé : insister sur les mesures de
sécurité que requiert l‘utilisation du courant électrique (rôle du fusible, du disjoncteur et de la prise
de terre....)
Commentaires : Chapitre P6
- Partir du vécu de l‘élève ; par exemple ‗obscurité (de nuit dans une salle close), on ne voit rien. Le fait
d‘allumer une lampe ou une allumette permet de voir la lampe ou la flamme, mais aussi les objets
environnants.
- Dégager les concepts de source réelle ou primaire (filament de la lampe ou flamme), source
secondaire ou apparente (s environnants) et de récepteur de lumière.
- Donner ensuite d‘autres exemples de sources et les classer en :
sources réelles (ou primaires) Soleil, étoiles, corps incandescents, luciole... qui produisent la lumière.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 296
Sources apparentes (ou secondaires): Lune, planètes... qui renvoient la lumière.
- Faire remarquer que certaines sources sont naturelles (Soleil, Lune, étoile, luciole...), d‘autres
artificielles (lampe, bougie...).
- Réaliser une expérience montrant le comportement d‘un récepteur: sous l‘effet de la lumière, un
récepteur subit une transformation.
- Donner des exemples de récepteurs :
récepteurs naturels: feuilles des plantes chlorophylliennes, oeil...
récepteurs artificiels : pellicules photographiques, chlorure d‘argent, lunettes photosensibles...
Faire la distinction entre source apparente et récepteur de lumière.
Commentaires : Chapitre P7
- A partir d‘expériences simples (observation d‘une source lumineuse à travers de petites ouvertures
percées dans des écrans opaques, boîte à fumée...), montrer la propagation rectiligne de la lumière et
définir les différents milieux transparent, translucide et opaque).
- On introduira expérimentalement les notions de faisceau lumineux (convergent, divergent et
cylindrique), pinceau et rayon lumineux.
- A partir de l‘éclairement d‘un objet opaque (ballon...) par une source lumineuse, visualiser sur un
écran les ombres et pénombres portées que l‘on distinguera respectivement de l‘ombre propre et de la
pénombre propre.
- On leur expliquera la formation des images dans une chambre noire. On demandera, si possible à
chaque élève, de réaliser une chambre noire.
- A titre d‘application on leur expliquera les éclipses de Lune et de Soleil.
- On donnera la valeur approchée de la vitesse de la lumière dans le vide (300000 km.&‘) ainsi que la
définition de l‘année lumière pour exprimer des distances astronomiques dont on donnera quelques
exemples.
- On pourra déterminer les dimensions d‘un objet (arbre, immeuble,...) par visée en utilisant des
aiguilles ou une règle.
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Chapitre P8 Réflexion et réfraction de la lumière Durée : 2 heures Classe : 4ème
Commentaires : Chapitre P8
- On mettra d‘abord en évidence la réflexion diffuse, puis la réflexion spéculaire (c‘est à dire par un
miroir) puis on les distinguera. On pourra en profiter pour définir les miroirs plans.
- On fera ensuite une étude expérimentale pour définir les concepts (rayon incident, rayon réfléchi...)
et vérifier les lois de Descartes pour la réflexion.
- Le phénomène de réfraction sera abordé expérimentalement, mais aucune formulation
mathématique ne doit être faite ; on ne parlera pas des indices de réfraction. Par La suite, on
montrera la réflexion totale.
- Comme applications on expliquera les reflets, les fibres optiques, les fontaines lumineuses, le four
solaire, mirages, périscope, pèche au harpon...
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PROGRAMME DE CHIMIE
Commentaires : Chapitre C1
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Chapitre C2 Structure de la matière Durée : 3 heures Classe : 4ème
Commentaires : Chapitre C2
- Le caractère discontinu de la matière sera dégagé à partir d‘observations dans la vie courante
exhalaison d‘odeur, dispersion d‘un colorant…
- La notion de molécule sera dégagée à partir d‘une division successive de l‘eau distillée.
- En utilisant les résultats de l‘électrolyse de l‘eau, on admettra que fa molécule d‘eau est constituée
d‘atomes d‘oxygène et d‘hydrogène.
- A partir d‘expériences de mise en évidence du carbone dans plusieurs échantillons de matière (bois,
pétrole, papier, sucre, alcool...), on introduira la notion d‘élément chimique.
On distinguera un corps pur simple d‘un corps pur composé par la nature et le nombre des éléments qui
le constituent. On montrera la nécessité de représenter ces éléments par des symboles et les corps
purs par des formules. On donnera les formules de quelques corps purs usuels.
- La construction et l‘utilisation de modèles moléculaires permettront la description des structures
des corps familiers.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 300
- Masse molaire moléculaire Utiliser les relations :
Volume molaire m v M
n= ;n= et d =
- Loi d‘Avogadro- Ampère M VM 29
- Volume molaire - Lier le volume molaire d‘un
Densité d’un gaz par rapport à - Etablissement de la relation gaz aux conditions de
l’air M température et de pression.
d=
29 - Distinguer les deux
significations d‘une formule
chimique.
Commentaires : Chapitre C3
- On pourrait, à partir de l‘estimation d‘une production (agricole, industrielle...) à grande échelle,
montrer la nécessité de choisir une unité appropriée (sac, caisse...). Par analogie, on montrera la
nécessité du choix d‘une unité de quantité de matière pour les très petits ―corpuscules‖ que sont les
atomes, les molécules. On définira la mole (mol) sans faire référence à l‘atome de carbone. On donnera
la constante d‘Avogadro. On précisera à la fois les entités qui définissent la mole.
- On définira la masse molaire atomique et la masse molaire moléculaire, on donnera l‘unité du système
international (kg.mol-1) et l‘unité usuelle (g.mol-1).
- Qualitativement on pourra montrer que le volume d‘une masse invariable de gaz à la pression
atmosphérique est fonction de la température.
- On énoncera la loi d‘Avogadro-Ampère. On précisera le volume molaire dans les conditions normales
de température et de pression, son unité du système international (m 3.mol-1) et son unité usuelle
(L.mol-1). A l‘aide des formules des corps chimiques courants (eau, dioxygène, dihydrogène, dioxyde de
carbone...) on fera des calculs de masses molaires.
M
- On établira l‘expression de la densité d‘un gaz par rapport à l‘air : d = (M est la masse molaire du
29
m v M
gaz exprimée en g.mol-1), Les élèves seront amenés à utiliser les relations n = ; n= et d =
M VM 29
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 301
réactions chimiques.
- Prendre des mesures de
sécurité par rapport aux
dangers de certaines
réactions chimiques.
Commentaires : Chapitre C4
- A partir d‘expériences simples telles que les combustions du carbone dans le dioxygène et du
mélange fer-soufre, de l‘action de l‘acide sur le calcaire, on dégage la notion de réaction chimique.
D‘autres exemples de réactions chimiques seront données (électrolyse et synthèse de l‘eau…)
- On insistera sur la différence entre phénomène physique et phénomène chimique.
- A partir d‘exemples on définira les réactions exothermique, endothermique et athermique.
- La loi de conservation de la matière sera vérifiée expérimentalement.
- Les élèves apprendront à représenter une réaction chimique par une équation- bilan équilibrée.
- A travers des exemples on initiera les élèves à la démarche de résolution d‘un problème de chimie.
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PROGRAMME DE SCIENCES PHYSIQUES DE LA CLASSE DE
TROISIEME
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 303
SOMMAIRE DU PROGRAMME DE QUATRIEME HORAIRE : 2 h / ELEVE
PROGRAMME DE PHYSIQUE
P2 Dispersion de la lumière 2
P3 Forces 3
P4 Travail et puissance mécaniques. 3
P5 Electrisation par frottement, le courant électrique. 4
P6 Résistance électrique. - 6
P7 Energie et rendement. Calorimétrie 2
P8 Lentilles minces 3
Total 27
PROGRAMME DE CHIMIE
C2 Acides et bases 4
C3 Quelques propriétés chimiques des métaux 4
C4 Les hydrocarbures 4
Total 18
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Chapitre P1 Lentilles minces Durée : 4 heures Classe : 3ème
Commentaires : Chapitre P1
- Partir d‘objets familiers tels que les verres correcteurs, la loupe, les jumelles... pour aborder la
leçon.
- rappeler la propagation rectiligne de la lumière, le principe de la chambre noire et les notions de
géométrie (dont la symétrie).
- En TP, distinguer les lentilles convergentes des lentilles divergentes par leur action sur un faisceau
parallèle ou cylindrique (utiliser un kit d‘optique).
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 305
- Mettre en évidences les caractéristiques des lentilles : foyer objet, foyer image, distance focale. A
partir de la distance focale f, donner la vergence c, et son unité : la dioptrie () ; préciser que ces
deux grandeurs sont positives pour les lentilles convergentes et négatives pour les lentilles
divergentes.
- Mettre en évidence l‘image d‘un objet réel par une lentille convergente; distinguer 2 cas :
objet placé entre l‘infini et le foyer objet.
objet placé entre le foyer objet et la lentille.
Mettre en évidence l‘image donnée d‘un objet par une lentille divergente ; se limiter au seul cas où
l’objet est situé en avant du foyer image de la lentille.
- Construire l‘image donnée d‘un objet réel par une lentille convergente ; déterminer graphiquement
ses caractéristiques (réelle/Virtuelle, droite/renversée , plus grande/plus petite /égal) , définir le
grandissement et le calculer.
- Construire l‘image donnée d‘un objet réel par une lentille divergente (objet en avant du foyer image)
déterminer graphiquement ses caractéristiques t calculer le grandissement.
- Les lentilles de conjugaison et les associations de lentilles sont hors programme.
- Citer quelques applications des lentilles : verres correcteurs (myopie, hypermétropie, presbytie),
loupe, objectif photographique, lentilles de projection.
Commentaires : Chapitre P2
- Au moyen d‘objets divers (prisme, verre d‘eau légèrement incliné, bulles de savon...) faire observer le
phénomène de dispersion (décomposition de la lumière blanche en plusieurs couleurs).
- faire noter l‘ordre de dispersion de la lumière blanche.
- dégager qualitativement les conditions d‘obtention de la dispersion : lumière tombant sur des faces
non parallèles d‘un milieu transparent, réfractions (au moins deux réfractions). Ne pas donner de
valeurs d‘angle d‘incidence.
- Définir :
Spectre lumineux continu
Lumière monochromatique (formée d‘une seule couleur)
Lumière polychromatique
L’étude des indices de réfraction est hors programme.
- Pour les applications, expliquer la formation de l‘arc-en-ciel en se contentant de dire que la lumière
se réfracte (au moins deux fois) dans les gouttes d‘eau et subit une dispersion comme pour un prisme,
l‘irisation d‘une goutte d‘essence ou d‘huile à la surface de l‘eau.
- Montrer que la couleur d‘un objet peut changer en fonction de la lumière qui l‘éclaire.
- Montrer expérimentalement la recomposition de la lumière à l‘aide d‘une lentille convergente ou du
disque de Newton.
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Chapitre P3 Forces Durée : 3 heures Classe : 3ème
Commentaires : Chapitre P3
- Les acquis du chapitre P4 de la classe de 4 ème (Poids d‘un corps), complétés par des exemples variés
tirés de l‘environnement de l‘élève permettront de dégager la définition d‘une force à partir de ses
effets dynamique et statique. Donner les caractéristiques d‘une force (droite d‘action, point
d‘application, sens et intensité) ; indiquer la méthode de mesure de l‘intensité dune force et donner
son unité du système international : le newton (N). Il et formellement interdit de parler de
kilogramme force.
- Tout au long de ce chapitre, veiller à la distinction entre droite d‘action et sens d‘une force ;
distinguer également :
les forces à distance, des forces de contact
les forces localisées, des forces réparties.
- A partir d‘une étude expérimentale, dégager les conditions nécessaires d‘équilibre d‘un solide soumis
à deux forces : les deux forces ont même droite d‘action, même intensité mais de sens opposés (les
deux forces sont dites directement opposées). Donner des exemples de solides en équilibre sous
l‘action de deux forces, ces exemples permettront d‘introduire la réaction d‘un support, la tension d‘un
fil ou d‘un ressort.
- A l‘aide d‘une étude expérimentale simple (interaction aimant - aimant, aimant - clou...) introduire le
principe des actions réciproques et en donner des illustrations (propulsion par réaction, recul d‘une
arme à feu, tourniquet...).
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Chapitre P4 Travail et puissance mécaniques Durée : 3 heures Classe : 3ème
Commentaires : Chapitre P4
- A partir d‘exemples appropriés, faire la distinction entre le travail au sens courant du terme (effort
physique et peine) et la grandeur physique ―travail". Au concept de travail, associer force et
déplacement.
- Se limiter au calcul du travail tune force constante et colinéaire au déplacement : exception faite du
travail du poids.
- Donner l‘expression du travail pour une force constante colinéaire au déplacement : W = FxL.
- Donner l‘unité du système international de travail (le joule : J), ses multiples (kilojoule : kJ ;
mégajoule MJ). Il est formellement interdit de parler de kilogramme-mètre.
- Faire la distinction entre le travail moteur (la force agit dans le sens du déplacement) et le travail
résistant (la force agit dans le sens contraire du déplacement).
- Donner les conditions de nullité du travail d‘une force admettre que le travail d‘une force dont la
droite d‘action est normale au déplacement est nul.
- Admettre que le travail du poids ne dépend pas du chemin suivi et donner son expression :
W = mgh.
W
- Définir la puissance moyenne P et donner son expression générale : P = .
t
La puissance instantanée est hors programme. Donner l‘unité du système international de puissance :
le watt (W), ses multiples (kilowatt : kW mégawatt : MW ..). On évoquera existence du cheval vapeur
(ch), ancienne unité de puissance. Une distinction sera faite entre cheval fiscal (c.v.) (utilisé dans la vie
courante) et le cheval vapeur.
Dans le cas du mouvement rectiligne uniforme, établir l‘expression P = FxV. Donner l‘ordre de
grandeur quelques puissances.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 308
Chapitre P5 Electrisation par frottement, le Durée : 4 heures Classe : 3ème
courant électrique
Commentaires : Chapitre P5
- En classe de 4ème l‘intensité d‘un courant électrique a été introduite de manière expérimentale : c‘est
la grandeur que l‘on mesure avec l‘ampèremètre.
- Le présent chapitre vise donc essentiellement à compléter les premières notions d‘électrocinétique
vues en classe de 4ème. Ce complément devra nécessairement être précédé de concepts clefs
d‘électrostatique.
- Pour plus de clarté, il est souhaitable de subdiviser ce chapitre en deux parties :
Première partie (électrostatique) : Electrisation par frottement
- En introduction on citera quelques faits courants :
* poussières qui adhèrent sur des pièces plastiques frottées,
* production d‘étincelles lors de frottement de tissus synthétiques, etc...
- On amènera les élèves à réaliser quelques expériences simples d‘électrisation en classe :
* ―bic‖ frotté contre les cheveux et qui attirent de petits morceaux de papier ou qui dévie un mince
filet d‘eau.
* bâton de verre frotté qui fait dévier un pendule, etc...
- On parlera de l‘existence de charges électriques à la surface des corps électrisés par frottement.
- Après avoir mis en évidence les deux espèces d‘électricité on les nommera conventionnellement:
* charges positives (celles portées par le verre frotté avec de la laine), chargés négatives (celles
portées par l‘ébonite frottée avec une peau de chat).
- L‘interprétation électronique de l‘électrisation sera faite de manière très simple. A cette fin on
présentera sommairement l‘atome comme constitué de deux parties :
* le cortège électronique constitué de granules d‘électricité négative (les électrons),
* le noyau situé au centre de l‘atome et chargé positivement.
- On expliquera le caractère neutre de l‘atome, puis son caractère chargé par perte ou gain d‘électrons
: atome chargé qu‘on appellera ion sans plus de précision.
- Une distinction des notions d‘isolants et de conducteurs sera faite : pour un isolant les charges
électriques restent localisées sur la partie frottée ; quant au conducteur les charges engendrées par
frottement d‘une partie se répartissent uniformément.
Deuxième partie (électrocinétique) : le courant électrique
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 309
- Cette partie pourrait débuter par des rappels : rôle de quelques dipôles (générateurs et
électrolyseurs), effets du courant électrique, sens conventionnel du courant, conducteurs et isolants
etc...
- On indiquera la nature du courant électrique : déplacement d‘électrons dans les conducteurs
métalliques dans un premier temps, puis déplacement d‘ions dans les électrolytes (on rappellera qu‘un
ion est un atome ou un groupement d‘atomes présentant un excès ou un défaut d‘électrons) et enfin on
définira le courant électrique en utilisant le terme porteur de charge. On ne donnera pas plus de
précisions, ni d’exemples, l’étude des ions n’étant pas au programme.
q
- La mise en évidence de la notion d‘intensité sera rappelée, les relations I = et q = ne seront
t
données.
- Le rôle de l‘ampèremètre, son branchement et son utilisation seront rappelés.
- Le chapitre pourrait être clos par le rappel des propriétés de l‘intensité dont
* la loi d‘unicité de l‘intensité dans un circuit série,
* la loi des noeuds.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 310
- A titre d‘application on expliquera la constitution du rhéostat et son utilisation pratique pour faire
varier l‘intensité du courant dans un circuit.
Commentaires : Chapitre P7
- La notion d‘énergie pourrait être amenée en évoquant avec les élèves divers exemples familiers de
systèmes susceptibles de produire du travail. On précisera alors qu‘un système possède de l‘énergie s
il peut produire du travail.
- Dès lors on justifiera l‘équivalence entre les grandeurs physiques énergie et travail et par la suite le
choix du joule comme USI d‘énergie.
- A partir d‘exemples simples et variés, le professeur devra :
* évoquer les différentes formes d‘énergie,
* donner des exemples de transformation d‘énergie.
- L‘expression de l‘énergie cinétique sera donnée dans le cas d‘un solide en translation rectiligne
1
uniforme : Ec = mV2.
2
- L‘expression de l‘énergie potentielle de pesanteur Ep = mgh sera donnée. Pour l‘énergie potentielle
élastique, on s‘en tiendra à signifier qu‘elle dépend des paramètres de position imposée (contraintes)
au corps élastique.
- L‘énergie mécanique n‘est pas à formuler, on dira simplement qu‘elle est la somme de l‘énergie
potentielle et de l‘énergie cinétique.
- L‘analyse de transformations d‘énergie à travers des cas pratiques (moteurs, turbines, pompes
permettra de distinguer ‗l‘énergie utile‘ de ―l‘énergie reçue‖ par un système. Ensuite on définira le
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 311
energie utile
rendement énergie utile énergétique de la transformation : R = (toujours inférieure
energie reçue
à 1) : R en %.
- On signalera qu‘une partie de l‘énergie est perdue sous forme de chaleur. Ce qui correspond à une
forme dégradée d‘énergie appelée énergie calorifique ou thermique.
- L‘expression de la puissance électrique P = UI sera donnée et pourra être vérifiée. Puis on établira
l‘expression de l‘énergie électrique : W = UIt. On introduira à ce niveau l‘unité usuelle d‘énergie
électrique : le kilowattheure (1kWh = 3,6.106 J).
- On mettra en évidence expérimentalement l‘effet Joule. On établira théoriquement à partir de la Loi
d‘Ohm et de l‘expression de l‘énergie électrique la Loi de Joule : W = RI2t.
- On donnera les différentes expressions de la puissance mise en jeu dans un résistor : P = UI ;
U2
P = RI2 ; P =
R
- Diverses applications de l‘effet joule (avantages et inconvénients) seront fournies : fer à repasser,
réchaud électrique, chauffe-eau, échauffement des appareils électriques.
- On pariera d‘économie d‘énergie et de la pollution liée à certaines formes d‘énergie.
Commentaires : Chapitre P8
- On rappellera brièvement le phénomène de dilatation, l‘échelle Celsius de température et on signalera
(l‗existence de l‘échelle kelvin de température cependant aucun développement n‘est à faire, on
donnera simplement la correspondance entre les deux échelles: T = t + 273 avec t en °C et T en K.
- On attirera l‘attention des élèves sur la différence entre chaleur et température à partir des
changements d‘état : on chauffe et la température ne varie pas.
- Les conditions de transfert de chaleur ainsi que les trois modes principaux de transfert de chaleur
(conduction thermique, convection, rayonnement) devront être précisés.
- A cette occasion on distinguera sources chaudes et sources froides à travers quelques exemples
ainsi que les concepts de conducteurs et d‘isolants thermiques.
- A partir d‘une étude expérimentale, montrer que la quantité de chaleur échangée s‘exprime par Q =
mc(f – i). Préciser les unités de la quantité de chaleur. On peut, toutefois laisser au professeur le
choix de l‘établissement de cette relation.
A débit constant, la quantité de chaleur apportée est proportionnelle au temps.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 312
Pour une masse de liquide donnée, on montrera que l‘élévation de température est proportionnelle au
temps de chauffage, donc à la quantité de chaleur apportée (pour des élévations de température pas
trop importantes pour éviter les pertes et d‘atteindre la température d‘ébullition).
Pour une même masse de deux liquides différents (eau et huile), il faut des temps de chauffage
différents afin d‘obtenir une élévation de température identique, d‘où l‘existence d‘un facteur
caractéristique du corps : la chaleur massique c dont on précisera les unités et des ordres de
grandeurs. L‘unité du système international de quantité de chaleur est le joule ; pour des raisons
d‘interdisciplinarité on signalera la calorie comme unité ; on habituera les élèves à travailler avec
l‘unité du système international de quantité de chaleur.
- On peut montrer expérimentalement l‘existence de la température d‘équilibre d‘un mélange de deux
corps initialement à des températures différentes.
Commentaires : Chapitre C1
- On pourrait se servir de l‘exemple de dissolution du sel de cuisine dans l‘eau pou- définir les concepts
de solution, soluté (sel) et solvant (eau).
- Les phénomènes de saturation et solubilité pourront être illustrés par des exemples.
- On pourra déterminer la solubilité du sel dans l‘eau et montrer expérimentalement qu‘elle dépend de
la température et du solvant utilisé.
- Dans un souci de généralisation, on donnera d‘autres exemples en phase liquide
* liquide solide (eau + sucre...)
* liquide-liquide (eau + alcool...)
* liquide-gaz (eau + chlorure d‘hydrogène, eau + dioxygène...)
- Définition d‘une solution : mélange homogène de deux ou plusieurs corps.
- On définira la concentration molaire volumique C et la concentration massique C m et on précisera leur
unité usuelle : C: mol.L-1 et pour Cm = g.L-1. On établira la relation entre les deux concentrations : Cm =
MC, avec M = masse molaire du soluté en g.mol-1.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 313
- En TP on procédera à la préparati3rl de quelques solutions ; tout au long de ce travail, on expliquera
le principe de la dilution (quantité des produits, matériel utilisé et protocole expérimental)
Commentaires : Chapitre C2
- A l‘aide du BBT on classera certains produits (jus de citron, vinaigre, infusion d‘oseille, jus de
tamarin, lessive, cendre, eau de chaux...) en solutions acides et en solutions basiques :
* Une solution acide donne une coloration jaune en présence de BBT,
* Une solution basique donne une coloration bleue en présence de BBT,
* Une solution neutre donne une coloration verte en présence de BBT.
- Faire découvrir aux élèves les indicateurs colorés par des expériences appropriées.
- On donnera d‘autres exemples de solutions acides (H 2SO4, HNO3, HCl...) et basiques (NaOH, KOH,
Ca(OH)2, NH3), leurs propriétés communes (conductibilité électrique, action sur le calcaire) ainsi que
des applications dans la vie courante (détartrage...).
- On réalisera la réaction entre l‘acide chlorhydrique et une solution d‘hydroxyde de sodium. On
mettra en évidence le caractère exothermique de la réaction, les produits formés et l‘équivalence
acide-basique. Lorsque l‘équivalence acido-basique est atteinte, on montrera que le nombre de moles
initial d‘acide chlorhydrique est égal au nombre de moles de soude ajouté (nA = nB) ou inversement. On
en déduira la relation à l‘équivalence : CAVA = CBVB.
- On réalisera un dosage colorimétrique d‘une solution d‘acide chlorhydrique par une solution
d‘hydroxyde de sodium ou inversement (utiliser le BBT).
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Chapitre C3 Propriétés chimiques des métaux Durée : 4 heures Classe : 3ème
usuels (AI, Zn, Fe, Pb, Cu)
Commentaires : Chapitre C3
- La présentation d‘échantillons métalliques permettra de faire une première reconnaissance voire une
distinction entre les métaux usuels.
- Un tableau de synthèse de leurs propriétés physiques (masse volumique, température de fusion,
conductibilité thermique, conductibilité électrique... ) sera présenté.
- On insistera sur les propriétés chimiques de ces métaux dont l‘étude sera expérimental et portera
exclusivement sur deux thèmes :
- Action de l‘air sur les métaux
Pour l‘action de l‘air humide sur les métaux, on fera l‘observation et l‘interprétation. On écrira que les
équation-bilan suivantes : 4Fe + 3O2 2Fe2O3 et 4Al + 3O2 2Al2O3. Pour les autres métaux on s‘en
tiendra à nommer les produits formés. On expliquera le phénomène de corrosion et on indiquera les
moyens de lutter contre. Pour l‘action de ‗ à chaud sur ces métaux, elle sera traduite par des équation-
bilan.
- Action des acides dilués à froid sur k taux
On fera l‘action des acides (HCl, H2SO4, HNO3) dilués à froid sur les métaux. On établira les équation-
bilan de ces réactions exceptées celle avec l‘acide nitrique.
N.B. : l‘action des acides chlorhydrique et sulfurique dilués à froid sur le plomb a effectivement lieu
mais est quasi stoppée par la formation d‘une couche insoluble de chlorure ou de sulfate de plomb
(consulter la table des potentiels normaux).
Sécurité : On insistera sur les précautions à prendre pour la manipulation des acides et
l’utilisation des brûleurs à gaz.
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Chapitre C4 Les hydrocarbures Durée : 4 heures Classe : 3ème
Commentaires : Chapitre C4
- On peut introduire la leçon en expliquant brièvement la formation du gaz naturel et du pétrole.
- On commencera par définir un hydrocarbure (composé organique dont la molécule renferme
uniquement l‘élément carbone et l‘élément hydrogène).
- On citera quelques familles d‘hydrocarbures en donnant leurs formules brutes générales : alcanes,
alcènes, alcynes.
- Les notions d’isomérie, de liaison, de formules semi-développée ou développée et de
nomenclature sont hors programme.
- On se contentera de donner les formules brutes et quelques propriétés physiques (solubilité,
conductibilité électrique, état physique dans les conditions ambiantes) des hydrocarbures suivants :
méthane, éthane, propane, butane, éthylène, acétylène.
- On écrira les équations-bilan des combustions complètes des hydrocarbures précités dans le
dioxygène.
- Ne pas écrire l’équation-bilan de la combustion incomplète, le danger lié à la formation de
monoxyde de carbone sera évoqué.
On n’évaluera pas les élèves sur la nomenclature.
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 316
BIBLIOGRAPHIE
Coordination Nationale de la formation Continuée - Document d‘accompagnement du programme de 4 ème & 3ème Page 317