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IV.1. Introduction ................................................................................................................................32
IV.2. Boîtiers « Pied d'immeuble ». ...................................................................................................33
IV.3. Boîtier d'étage (PB) ...................................................................................................................34
IV.4. Boîtier « Prise Terminale optique (PTO) » ...............................................................................35
IV.5. Schéma de l'installation ...........................................................................................................36
IV.6. Raccordement fibre prise .......................................................................................................36
IV.7. Conclusion ..................................................................................................................................37
2
Liste des figures
3
Liste des tableaux
4
Introduction
Dans le cadre de mon projet de fin de formation nous étions amener à étudier les
réseaux d’accès optiques de type FTTH. L’évolution des besoins des utilisateurs vers le
multiservice a poussé les opérateurs au déploiement des nouvelles technologies. Les
technologies à déployer sont au niveau accès et cœur réseaux. L’apparition des fibres optiques
et la limitation des qualités des fils de cuivre ont poussé les industriels à développer et à
mettre en place les réseaux d’accès optiques offrant une meilleure qualité de service avec un
coût modéré.
Les services, tels que la vidéo, les jeux en ligne et la vidéosurveillance sont gourmand
en bande passante et temps réel. Dans ce contexte, la mise en place des réseaux d’accès
jusqu’aux locaux permettra de satisfaire et de remédier les inconvénients de fil de cuivre.
L’opérateur avec des exigences de coût de déploiement et satisfaction client tend à mettre une
solution d’accès optique basé sur une topologie point multipoint offrant une meilleure gestion
des ressources et moindre coût lors de travaux de génie civile. Les normes qui ont été
développer reposent sur la technologie Ethernet (EPON), ATM (APON), les réseaux hauts
débits (BPON) et le GPON. Ces normes offrent des débits variables dans le sens montant et
descendant. L’échange d’information et le multiplexage est de type TDM.
Notre projet de fin de formation est composée de 3 chapitres. Le primer chapitre sera
consacré à la présentation du réseau téléphonique commuté publique son évolution et surtout
la partie accès. On présentera lors de ce premier chapitre l’évolution des réseaux d’accès
allant du filaire au sans fils en aboutissant au réseau d’accès optique. Le deuxième chapitre
sera consacré à la présentation des réseaux d’accès optiques avec ces divers topologies et
normes. Le troisième chapitre sera consacré à la présentation du déploiement d’une solution :
câblage et équipements.
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Chapitre I : Les réseaux d’accès
I.1. Introduction
Les réseaux d’accès ou last mile est la partie qui permet de relier l’abonné au
commutateur la plus proche. Depuis l’apparition de la téléphonie, cette partie représente la
plus grande partie d’investissement en termes de travaux de génie civile et câblage. La
satisfaction des clients éloigné du réseau dans des agglomération lointain et rural passe par le
déploiement des accès sans fils mais ne garantissant pas la qualité de service à ces abonnés.
L’arrivé de la fibre optique et les nouveaux technologies d’accès permettra de résoudre ces
problèmes en offrant aux clients la qualité de service avec un coût modéré.
L’évolution des réseaux tend à accentuer la distinction entre les trois grands sous-
ensembles suivants : le cœur du réseau (Core Network), le réseau d’accès (Access Network)
et l’équipement terminal d’usager (Customer Premises Equipment).
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Le Core Network : on l’appelle aussi le backbone. Le cœur réseau est l’infrastructure
qui permet l’interconnexion de tous les usagers entre eux. Partagé entre tous les abonnés, il
fournit la possibilité de transfert d’informations à grande vitesse sur de longues distances.
L’AN (Access Network), ou « réseau d’accès » : c’est la partie du réseau qui permet la
connexion de l’usager au réseau cœur. Les réseaux d’accès sont partagés par un nombre limité
d’abonnés.
Ce sont ces deux grandes fonctions qui vont engendrer du trafic dans les éléments
physiques des réseaux.
La première fonction du réseau est bien sûr de supporter des services tels que le
téléphone, la vidéo-conférence, le transfert d’images, d’e-mails, de fichiers de données, etc.
La variété des services est très grande, et leurs exigences au niveau du transport (bande
passante, contraintes de temps réel) très différentes.
I.2.2.2. La gestion
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capital de base en même temps que son lien direct avec le client. La boucle locale correspond
à la desserte de l’utilisateur. Ce sont les derniers mètres ou kilomètres avant d’atteindre le
poste client. Il existe des solutions extrêmement variées pour la réaliser. Pour les opérateurs
historiques, installés depuis longtemps et profitant d’un monopole, la solution la plus
répandue passe par l’utilisation d’un modem xDSL, qui permet le passage de plusieurs
mégabits par seconde sur les paires métalliques de la boucle locale.
Les réseaux hertziens apportent une grande flexibilité de par leur interface, qui permet
à un utilisateur de changer de place tout en restant connecté. Les communications entre
équipements terminaux peuvent s’effectuer directement ou par le biais de station de base,
appelées encore points d’accès, ou AP (Access Point).
Les réseaux hertziens se décomposent en deux grandes catégories : les réseaux dits
sans fil et les réseaux de mobiles. A la différence des réseaux sans fil, les réseaux de mobiles
permettent de passer d’une cellule à une autre sans couper la communication. On peut
également regrouper les réseaux de mobiles dans la catégorie sans fil puisqu’ils n’utilisent pas
de connexions filaires.
La technologie hertzienne est facilement utilisable dans la boucle locale puisque les
techniques sans fil permettent, au prix d’infrastructures terrestres minimales, de relier un
opérateur à ses clients. La différence avec les réseaux de mobiles provient de l’immobilité du
client : il s’agit dans ce cadre de relier un domicile ou une entreprise au réseau de l’opérateur.
Il n’y a pas besoin de gérer la mobilité de l’utilisateur ce qui évidemment simplifie
considérablement le système.
Une boucle locale radio est illustrée à la figure suivante, elle est formée d’un ensemble
de cellules. Chaque cellule est raccordée à une station de base, qui dessert les utilisateurs
abonnés. La station de base est constituée d’une ou plusieurs antennes reliées aux utilisateurs
directement par un faisceau hertzien. Les stations de base sont interconnectées par un réseau
terrestre. L’accès à ce réseau terrestre s’effectue par le biais d’un commutateur.
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Figure 1 : Réseaux d’accès sans fils
L’avantage de cette solution de réseau d’accès réside dans la simplicité de sa mise en
place. Il suffit de relier l’antenne de l’utilisateur à l’antenne de la station de base, évitant de la
sorte tous les travaux de génie civil que demande la pose de câbles. Cependant, il ne faut pas
négliger la mise en place de l’infrastructure à l’intérieur du ou des bâtiments de l’utilisateur
pour connecter toutes les machines à l’antenne, laquelle doit être généralement en vue directe
de l’antenne de l’operateur
Le réseau sans fil aussi contient des inconvénients tel que :
Sous certaines conditions météorologiques (forte pluie, nuages épais), les ondes radio
peuvent être ralenties causant une diminution du débit du réseau de 30% à 40%. [6]
Les paires métalliques sont le support physique le plus ancien et encore le plus utilisé
en raison de ses avantages de coût et de souplesse, même si les supports hertziens et en fibre
optique se développent énormément
Les paires métalliques sont très fortement utilisées sur la boucle locale, principalement
pour l’accès au réseau téléphonique. Lorsque l’accès se fait en commutation de circuits on
peut utiliser une paire en full-duplex. Il est évidemment possible d’émettre des données
binaires en utilisant un modem. La vitesse peut atteindre en ce cas quelques dizaines de
kilobits par seconde.
Comme la bande passante de la téléphonie est faible, on n’a pas besoin d’un médium
physique de bonne qualité. C’est la raison pour laquelle la paire métallique utilisée pour la
distribution téléphonique, avec son diamètre de 0.4 mm, est plutôt de qualité médiocre. De
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plus, la distribution de la téléphonie depuis les locaux de l’opérateur s’effectue souvent par le
biais de câbles de 50 paires, qui sont assez mal protégés et peuvent être la source de
nombreux problèmes de distorsion de phase. Cela complique le passage d’une bande passante
importante permettant d’obtenir les débits proposés par les modems ADSL.
Les modems xDSL permettent d’utiliser les paires métalliques du réseau d’accès pour
réaliser une boucle locale à haut débit. Le débit dépend fortement de la qualité du câble utilisé
et de la distance à parcourir. Plusieurs catégories de modems xDSL sont commercialisées, la
lettre x permettant de les différencies. Les modems ADSL (Asymmetric Digital Subscriber
Line) sont les plus répandus. Leurs vitesses sont dissymétriques. En règle générale, le sens
montant est au moins quatre fois moins rapide que le sens descendant. Les vitesses sur le sens
descendant peuvent atteindre 28 Mbit/s pour une distance courte de l’ordre du kilomètre et de
1 Mbit/s pour une distance de 5 km. [7]
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Elle présente également quelques inconvénients :
Sensibilité à la qualité et la longueur des paires torsadées ;
Débit maximum limité.
Une première solution pour mettre en place une boucle locale puissante consiste à
recâbler complètement le réseau de distribution en fibre optique. Cette technique, dite FITL
(Fiber In-The-Loop), donne naissance à plusieurs techniques en fonction de l’emplacement de
l’extrémité de la fibre optique. La solution la plus classique est celle qui dessert directement le
domicile de l’utilisateur. Le câblage utilise dans la plupart des pays la solution FTTH (Fiber
To The Home), qui permet un débit de 50 Mbit/s jusqu’à plusieurs centaines de mégabits par
seconde. La boucle optique présente une solution normalisée par l’UIT-T consiste à multiplier
plusieurs utilisateurs sur la même fibre optique. Sa topologie est un arbre optique passif, ou
PON (Passive Optical Network). La tête de réseau se trouve derrière l’OLT (Optical Line
Termination). L’autre extrémité, l’ONU (Optical Network Unit), dessert directement le
domicile de l’utilisateur ou peut être poursuivi par un réseau métallique faisant la jonction
entre l’extrémité de la fibre et l’utilisateur.
I.4. Conclusion
L’apparition des fibres optiques à pousser les opérateurs à le déployer au niveau accès
pour profiter de ces caractéristiques qui est la non sensibilité au bruit et la bande passante
illimité. Dans le second chapitre on présentera la fibre optique et les différentes compositions
d’un réseau d’accès optique jusqu’à la maison.
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Chapitre II : Les réseaux d’accès optique
II.1. Introduction
Les réseaux d’accès optique sont reposés sur l’utilisation des fibres optiques. Ils
remplaceront les fils de cuivre qui n’arrive pas à subvenir aux besoins des clients.
Dans ce qui suit on présentera la fibre optique ces caractéristiques ces inconvénients et
ces différents utilisation. Une fois présente on s’intéressera à présenter les différents normes
d’accès optique.
II.2.1. Le cœur
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II.2.2. La gaine
La gaine permet d’éviter que le signal optique sort du cœur (elle se comporte comme
un miroir), elle est caractérisée par indice de réfraction n2. Il faut que n1 soit supérieur n2 (n1
> n2) pour que la fonction de miroir soit valable.
C’est une couche protectrice qui permet de couvrir la fibre optique contre les parasites
elle est de l’ordre de 230 μm.
On peut classifier les fibres optiques en deux catégories selon leurs diamètres et la
propagation de la longueur d’onde.
La fibre optique multimode notée MMF (Multi Mode Fiber), elle a été la première
utilisée, elle permet de transporter plusieurs rayons lumineux simultanément, pour cela il faut
avoir un diamètre du cœur important (environ 50μm). Il existe deux types de fibre multimode:
La propagation des trajets lumineux se fait par différents chemins avec la même
vitesse comme le montre la figure 4, ces rayons arrivent au récepteur avec des retards
différentiels, mais ils deviennent importants pour des grandes distances qui engendrent une
dispersion de l’énergie du signal.
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Fibre à gradient d’indice
Elle est caractérisée par un faible diamètre du cœur, les rayons lumineux à l’intérieur
d’une fibre a gradient d’indice suivent un parcours sinusoïdal. La variation de l’indice de
réfraction du cœur est très faible autour d’une valeur n1 égal 1.48 μm, ce type de fibre permet
de minimiser la dispersion modale. La figure 5 montre les trajets sinusoïdaux de la fibre à
gradient d’indice.
La fibre monomode notée SMF (Singal Mode Fiber) est caractérisée par un diamètre
l’intérieur de cette fibre (figure 6), elle utilisée pour des services de télécommunication à
grande distance.
Elle possède une bande passante très large (infinie en théorie). Dans une fibre
monomode la transmission de données se fait à l’aide d’un laser dans la fenêtre [1300-1550]
μm.
Le tableau 1 est une comparaison entre les différents paramètres des fibres optiques
monomode et des fibres optiques multimode comme le diamètre du cœur et de la gaine, ainsi
que l’atténuation et la bande passante.
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Fibre multimode
Désignation Fibre monomode Fibre à saut Fibre à gradient
d'indice d'indice
D’après le tableau 1 on note que le diamètre du cœur d’une fibre monomode est
inférieur à celui de la fibre multimode car il y’a un seul signal qui se propage à l’intérieur de
la fibre monomode alors que la fibre multimode contient plusieurs signaux.
On constate aussi que l’atténuation de la fibre monomode est inférieur à celle de la
fibre multimode par contre la bande passante d’une fibre monomode est beaucoup plus élevé
que celle d’une fibre multimode.
La fibre optique est caractérisée par plusieurs paramètres tel que : l’atténuation, la
dispersion et les effets non linéaires, ces effets parasites, dégradent les performances du signal
lumineux quand les puissances deviennent élevées.
L’atténuation :
Un signal optique perd sa puissance lorsqu’il se propage dans une fibre optique c’est
le phénomène d’affaiblissement ou l’atténuation. Dans une fibre optique l’affaiblissement
dépend de la longueur d’onde utilisée et la distance parcourue.
La dispersion :
Le facteur qui limite la transmission des signaux a haut d débit sur de longues
distances est la dispersion, elle se manifeste par un élargissement des impulsions au cours de
leur propagation comme le montre la figure 7.
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Figure 7 : Effet de la dispersion
La dispersion chromatique :
Les sources laser non idéaux n’émettent pas sur une seul longueur d’onde, elles
émettent dans plusieurs longueurs d’onde près de la nominale. Il y’a déjà une dispersion
initiale sur la fréquence optique. Chaque fréquence optique à une vitesse différente sur la
fibre.
Cette variation de la vitesse avec la fréquence va décomposer le signal dans le temps
selon la fréquence en augmentant la longueur temporelle de la sortie. Ce type de dispersion
apparait dans les fibres monomodes et multimodes.
télécommunications optiques, elle permet d’offrir des débits importants avec une faible
dégradation du signal.
Les avantages de la fibre optique sont :
Le faible poids et taille réduite ;
La perte de signal sur une longue distance est très faible ;
Les débits sont très élevés et symétriques, le débit est identique pour le
téléchargement des données (download) et pour la transmission (upload) ;
La résistance aux conditions environnementales ;
L'entretien de la fibre est moins couteux que certains autres types de câblages ;
La rentabilité de la fibre est un autre avantage, le réseau fibre optique à un cycle
de vie de 20 ans. Le seuil de rentabilité moyen est de 2 à 5 ans.
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La fibre optique présente des avantages qui la rendent le support de transmission le
plus utilisés dans le domaine des télécommunications, mais elle présente certains points
négatives:
La fibre optique ne peut pas être courbée car ses composants sont fragiles. De
plus, son coeur, fait de silice, casse facilement du fait de la corrosion créée par
l'humidité extérieure. Il faut donc protéger le coeur de la fibre ;
L'atténuation du signal peut être importante sur des longs trajets, des courbures
peuvent entrainer des micros coupures. Cela réduit le débit délivré par la fibre ;
La fibre est vendue au kilomètre, il arrive souvent, pendant les travaux, le
besoin de souder deux fibres entre elles. Pour cela, il faut une soudeuse à fibre
optique, un appareil volumineux et qui demande une forte alimentation en
électricité. C'est un appareil nécessaire car si la soudure est mal faite, le risque
de perte du signal est de suite amplifié.
II.3.1. Introduction
Les systèmes basés sur l’emploi de fibres optiques à haute capacité sont devenus très
fréquents dans les réseaux de transport, où le multiplexage et la concentration permettent un
partage de l’infrastructure parmi les nombreux utilisateurs. Dans les réseaux d’accès, leur
déploiement est d’autant plus difficile qu’il est absolument nécessaire de fournir une ligne
dédiée à chaque abonné.
Les réseaux optiques passifs constituent l’une des alternatives offertes aux opérateurs
de télécommunications leur permettant de délivrer des services interactifs à haut débit
jusqu’au domicile de leurs abonnés et ont été considérées comme étant la solution la plus
économique pour l’introduction de la fibre optique dans les réseaux d’accès.
grande échelle de raccordement optique résidentiels FTTx (Fiber To The…) qui permet des
débits de 10, 50 ou 100Mbit/s, puisque l'affaiblissement de la fibre est moins important que
celui du cuivre a très haut débit, la solution envisageable est d'amener la fibre plus près du
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client d’où la nécessité d’ajouter un équipement actif entre le NRO (Noeud de Raccordement
Optique et le client.
Afin d’offrir 100Mb/s à chaque client, la méthode utilisée est de déployer la fibre
jusqu'à la maison (FTTH), donc des réseaux d'accès sont tout optique. Cette technique ne
nécessite plus d'équipement actif entre le NRO et le client, mais des composants
optoélectroniques chez le client, qui verra arriver la fibre dans son appartement ou sa maison.
En fonction de considérations économiques et historiques (type de réseaux d’accès déjà
installés), il existe plusieurs architectures :
La fibre optique est déployée de bout en bout du réseau, jusqu'au domicile de l’usager.
C'est la technologie la plus intéressante en termes de débit pour l'abonné mais la plus onéreuse
en termes de coût de déploiement pour l'opérateur.
Dans ce cas (FTTH) deux options sont principalement utilisées qui ne différent que
par l'architecture de la liaison terminale en fibre optique.
L’architecture Point à Point (P2P)
Dans cette architecture, chaque abonné est raccordé au répartiteur optique du réseau le
plus proche, avec une fibre dédiée (point à point). C’est un inconvénient pour les opérateurs,
chaque fibre étant dédiée à un abonné, il y a autant de fibres que d'abonnés donc un coût
élevé.
L’architecture point à multipoint
Dans cette architecture, une fibre unique part du central optique dans le réseau et
dessert plusieurs habitations, sur lesquelles sont raccordées à cette fibre au niveau d’un
équipement passif (coupleur ou splitter) placé à proximité de la zone à desservir. Chaque site
reçoit toutes les informations envoyées par l’équipement central OLT (Optical Link
Terminal); et les reçoivent par l’équipement récepteur ONT (Optical Network Terminaison)
de chaque abonné, et assure la fonction du filtrage : chacun des ONT et OLT n’exploitent que
les données qui concerne l’usager qui y est raccordé.
Ce type de réseau est souvent désigné sous le terme de PON (Passive Optical Network
ou Réseau optique passif), le terme de passif s'appliquant au splitter qui ne comporte aucun
élément électronique.
18
II.3.2.2. Architectures mixtes
A l'opposé des architectures précédentes où la fibre optique était déployée d'un bout,
dans cette architecture la fibre optique est jusqu'à proximité du domicile du client final. Une
série d’acronymes est déclinée du réseau PON pour caractériser ce type d’architecture, ils
dépendent de l’implantation de la jonction :
FTTB (fiber to the building), la fibre va au pied de l'immeuble, c’est une
technique visant à réutiliser les techniques xDSL (x Digital Subcriber Line) car
la terminaison étant ensuite effectuée via xDSL, cette technique repose sur
l’installation de la fibre optique plus près de l’abonné tout en utilisant la paire
de cuivre téléphonique, les réseaux de télévision câblés pour les derniers
mètres ;
FTTN (fiber to the neighborhood), la fibre est déployée dans le quartier, elle
correspond à une installation dans laquelle la fibre arrive à un point de
distribution (sous-répartiteur) desservant un ensemble de bâtiments. Le
raccordement d’abonné s'effectue ensuite sur le réseau cuivre ou par liaison
radio (Wifi – Wimax) ;
FTTC (fiber to the curb), fibre au niveau du trottoir, ou de la rue, la fibre va au
plusieurs maisons. FTTC a presque la même signification technique que FTTN,
cependant la zone desservie en FTTN est généralement plus large que celle
desservie en FTTC, le point de distribution est une armoire de rue, aussi bien
qu’un sous répartiteur ;
FTTCab (fibrer to the cabinet), c’est-à-dire fibre va aux coffrets des répartiteurs
(sous répartiteurs) ;
FTTP (fiber to the premises), la fibre va à un local technique de l’opérateur ou
entreprises.
Comme cela a été décrit dans la section précédente en termes généraux, un réseau
optique passif fonctionne toujours en transmission entre l'OLT et les différents ONT. Par
l'intermédiaire de diviseurs optiques, qui multiplexent ou dé-multiplexent des signaux basés
sur leur origine et leur destination.
Par conséquent, ils apparaissent trois dispositifs distincts dans le réseau : un OLT, un
ONT et un splitter, dont chacun a une fonction nécessaire et prioritaire sur le réseau optique
19
passif. Ci-dessous les détails sur les caractéristiques générales et les fonctions de chacun
d’eux.
20
II.3.3.2. Optical Network Unit (ONT/ONU)
L’unité optique du réseau (ONU) convertie les signaux optiques transmis à travers la
fibre en des signaux électriques. Ces signaux électriques sont ensuite envoyés aux abonnés
individuels. L’ONU assure les fonctions de conversion du signal optique en un signal
électrique et l’émission des données des abonnées. L’ONU assure une interface optique vers
l’ODN et implémente les interfaces coté usager de l’OAN. Les ONUs doivent être situées
dans les locaux des usagers (FTTH, FTTO et FTTB) ou à l’extérieur (FTTC).
Chaque ONT reçoit tous les signaux envoyés par son en-tête correspondant ONT
comme tous les autres ONTs de la même scène. L'information de l'OLT est transmise par
TDM de diffusion, et atteint tous les ONT de la même manière. Cependant, l'ONT a pour
tâche de filtrer les informations qui ne se dirigent que vers lui-même.
Les splitters sont diviseurs de puissance passifs qui permettent la communication entre
l’OLT Et leurs ONT respectifs qui servent. Toutefois, non seulement sont dédiés à
multiplexer ou dé-multiplexer des signaux, mais aussi combiner puissance : Ils sont des
dispositifs de distribution optique bidirectionnels avec une entrée et des sorties multiples :
Le signal qui entre par le port d'entrée (en aval), il provient du l’OLT et il est
divisé en plusieurs ports de sortie ;
Les signaux qui entrent à partir des sorties (en amont), ils viennent de l'ONT Et
ils sont combinés à l'entrée.
Graphiquement, on peut exprimer le fonctionnement d'un splitter avec les éléments
suivants figure :
21
Figure 10: fonctionnement du Splitter
Pour comprendre pourquoi l'architecture FTTx est basée sur le réseau PON, il est
nécessaire faire une comparaison directe entre le point-à-point (P2P), passive point à
multipoint (PON) et des réseaux actifs point à multipoint (AON).
Ci-dessous un tableau comparatif montrant les avantages et les inconvénients des trois
types de configuration de réseau cités ci-dessus, qui justifient clairement l'utilisation de FTTx
PON par rapport aux autres configurations.
22
II.3.5. Technologie PON
Les réseaux optiques passifs sont une famille de réseaux (xPON), dont l'origine se
trouve dans un premier réseau défini par FSAN (Full Service Access Network), Un groupe de
7 opérateurs de télécommunications dans le but d'unifier les spécifications d'accès haut débit
aux ménages. Dans ce que suit on dressera les différentes normes de PON depuis sa création.
I.3.5.1. APON
C’est la première norme apparue suite aux travaux démarrés en 1995 dans l’initiative
du groupe FSAN (Full Service Access Network).
Dans le tronçon FTTH, la méthode de prédilection de nombreux opérateurs est le
réseau APON qu’ils ont normalisé. C’est simplement un système point-multipoint sur fibre
optique qui utilise l’ATM comme protocole de transmission. Ces normes sont définies par
l’ITU-T : G.983.1 et G.983.2. Avec l’APON les données à haut débit, la voix et la vidéo
peuvent être acheminées sur une seule fibre.
Le BPON (Broad PON) est l’extension de l’APON en vue de fournir d’autres services,
tels que l’Ethernet et la diffusion de la vidéo (Broadcast vidéo). C’est un réseau de
distribution en fibre optique en large bande.
23
En effet, les améliorations récentes de l’APON incluent une vitesse plus élevées, le
multiplexage en longueur d’onde(WDM), une meilleure sécurité des données et une OMCI
(ONU Management and control Interface) complète.
Dans sa première version, les réseaux BPON ont été définis sous un taux fixe de
transmission de 155 Mbps pour la liaison montante et la liaison descendante. Toutefois, plus
tard, il a été modifié pour admettre des canaux asymétriques :
Lien descendent : 622 Mbps ;
Lien montant : 155 Mbps.
En aval en amont
155 Mbps 155 Mbps
622 Mbps 155 Mbps
622 Mbps 622 Mbps
1,244 Gbps 155 Mbps
1,244 Gbps 622 Mbps
24
Certains coûts sont réduits en raison de la non utilisation des éléments ATM et
SDH.
La portée maximale est de 10 km entre le splitter et l'ONT, et entre ONTs du même
étage (il est prévu d'étendre la distance à 20 km dans les deux cas).
La norme EPON établit une longueur d'onde dédiée pour la diffusion vidéo de l'OLT
aux ONT en tant que norme BPON, étant différente de celles utilisées pour la transmission de
la voix et des données. Les longueurs d'onde sont :
Canal en aval : 1480-1500 nm ;
Canal en amont : 1260-1360 nm ;
Vidéo : 1550-1560 nm.
Aujourd'hui, la norme plus avancée, c'est qui est né de l'évolution du BPON. Pour
mieux fonctionner avec les changements dans les technologies de communication et répondre
à la demande croissante, l'UIT-T a créé la série de normes UIT-T G.984.x pour la capacité
Gigabit PON, qui était à la base de la norme GPON (Gigabit PON).
Les améliorations que GPON offre respectant toutes ses normes précédentes est, en
général, l'augmentation de la bande passante dans la transmission et assurer la sécurité au
propre réseau par niveau de protocole.
Ainsi, GPON permet des vitesses de transmission variées dans la plage comprise entre
622 Mbps (comme son prédécesseur BPON) à 2 488 Gbps dans le canal aval (Downstream).
Comme BPON, cette norme permet la transmission de données à la fois symétrique et
asymétrique où les taux de transmission pour chacun sont :
Transmission symétrique, débit compris entre 622 Mbps et 2 488 Gbps pour
les canaux aval et amont ;
25
Transmission asymétrique : différents débits en aval et en amont :
Canal en aval : Jusqu'à 2 488 Gbps ;
Canal en amont : Jusqu’à 1,244 Gbps.
Les longueurs d'onde de travail qui définit la norme GPON varient selon que vous
utilisez 1 ou 2 fibres pour chaque ONT. Bien que pour les deux ensembles une longueur
d'onde dédiée pour la diffusion vidéo de l'OLT vers les ONT, étant différente de celles
utilisées dans la transmission de voix et de données. Les longueurs d'onde sont les suivantes :
Pour 1 fibre par ONT, partagé pour transmission et réception :
Canal en aval : λ=1480-1500 nm ;
Canal en amont : λ=1260-1360 nm ;
Vidéo : λ= 1550 nm.
Pour 2 fibres pour chaque ON, une pour la transmission et une autre pour la
réception:
Canal en aval : λ =1260-1360 nm
Canal en amont : λ =1260-1360 nm
Vidéo : λ =1550 nm
26
I.3.5.5. Synthèse comparative entre les standards xPON
27
Chapitre III : Déploiement d’un réseau d’accès
optiques
III.1. Introduction
Pour pouvoir offrir divers types de services à large bande, par exemple Data, vidéo et
IPTV, il est important de construire de façon économique et efficace des réseaux d'accès
optiques assurant une liaison par fibre optique jusqu'au domicile (FTTH, fibre to the home).
Un réseau optique passif (PON, passive optical network) est caractérisé par le fait
qu'un dispositif de branchement (appelé aussi coupleur) (à fibres optiques) est placé entre une
terminaison de ligne optique (OLT, optical line terminal) et plusieurs unités de réseau optique
(ONU, optical network unit). L'utilisation d'un PON est l'une des façons les plus rentables de
réaliser un réseau d'accès FTTH.
Un réseau d'accès optique est défini ici comme un réseau de fibres optiques FTTH
allant du central de l'opérateur aux maisons individuelles, immeubles d'habitation et locaux
professionnels.
28
Le PDB est un coffret avec un câble multi-fibre en entrée permettant le piquage d’une
ou plusieurs vers le client. Le Point de branchement ou boitier d’étage est un équipement sur
lequel sont raccordés les câbles en fibre optique venant des sous répartiteurs optique. Dans le
cas d’un habitat individuel, le Point de Branchement est implanté sur la voie publique dans
une niche ou une chambre ou sur façade lorsque le réseau de distribution est réalisé en aérien.
Pour le cas des immeubles collectifs le point de branchement est situé dans les étages.
Le PEC joue aussi le rôle d’un point d’interface entre la distribution de niveau 1 et la
distribution de niveau 2.
29
Type de zone Taille en FO Distance maximale SRO-Abonné (km)
Le sous répartiteur d’immeuble est équivalant à l’SRO décrit ci-dessus et il est placé
en pied d’immeuble. Le PRI est un point de brassage entre le câblage d’immeuble et les
réseaux d’adduction des différents opérateurs. Le PRI permet le brassage de chaque abonné
vers n’importe quel opérateur et il peut intégrer une fonction de couplage pour le cas des
technologies Point Multi Points. Les SRI sont utilisés pour les immeubles dont l’équivalent
strictement supérieur à 12 FO.
Pour les immeubles de faible capacité dont l’équivalent est inférieur ou égale à 12 FO,
il n’aura besoin de mettre en place un répartiteur d’immeuble et les abonnés seront desservis à
directement à partir d’un boitier placé soit en sous-sol, en coffret ou en borne sur la voie
publique à l’extérieur de l’immeuble. Dans certain cas le BPI peut être installé dans une
chambre dont les dimensions et l’encombrement sont compatibles avec la protection
d’épissure utilisée. Il n'est pas permis d’installer des coupleurs dans les BPI et les PDB.
Le nœud de raccordement optique (NRO) est le point de départ des liens optique vers
les utilisateurs. Ce nœud doit être dimensionné pour héberger les répartiteurs optiques et les
baies permettant d’accueillir les équipements actifs des opérateurs en fonction de leurs choix
technologiques. L’NRO peut avoir une capacité de distribution jusqu’à 50000 FO, le tableau
ci-dessous récapitule la taille recommandée pour les NRO en fonction du type de zone à
desservir et précise la distance maximale de l’abonné le plus éloigné :
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Type de zone Taille en FO Distance maximale NRO-Abonné (km)
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Chapitre IV : Déploiement de la fibre optique (FTTH)
dans un immeuble
IV.1. Introduction
Suite à une demande de raccordement aux réseaux FTTH à base de norme GPON
l’opérateur procédera à la réalisation du câblage du bâtiment verticalement et
horizontalement.
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IV.2. Boîtiers « Pied d'immeuble ».
Dans l’immeuble, la fibre est conduite dans un local technique, sont installés des
boitiers de raccordements. Situé généralement en pied d’immeuble, ce boîtier permet le
raccordement des câbles venant de l’extérieur et ceux de la colonne montante où se trouvent
les points de branchement qui desservent ensuite chaque logement.
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Les câbles de fibre optique cheminent dans les sous-sols jusqu’aux colonnes
montantes (cages d’escalier avec goulottes ou gaines techniques) par les chemins de câbles
existants dans les parties communes ou si les chemins de câble existants traversent une partie
privative ou sensible (cave, box de parking, chaufferie, …), la fibre optique est protégée par
une gaine.
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Figure 20 : Passage de fibre.
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IV.5. Schéma de l'installation
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deux longueurs d’onde séparées afin d’émettre et de recevoir des données sur un unique brin
de fibre.
Les SFP acceptent des vitesses jusqu’à 4,25 Gbits/s et sont généralement utilisés dans
des applications Fast Ethernet ou Gigabit Ethernet.
IV.7. Conclusion
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