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Salam Aalaikoum

Ce livre a pour but de donner un point de vue lucide sur les affaires du
monde dans différents secteurs, en cela l’organisation des institutions
politiques, le système judiciaire, le système économique, la philosophie et
donc la religion. En somme, je me lance le défi d’éclairer la lanterne sur
tout un ensemble de sujets. Mon but ici n’est nullement de faire des
reproches au système de la mondialisation car je ne saurai où commencer
et car je ne pense pas qu’émettre des reproches soignent ni arrangent
aucune situation qui le nécessite, mais plutôt je me lance le défi
d’analyser le système du monde et de le connaitre et de le comprendre
afin de reconnaitre les endroits où il faille prêter attention, de ceux où on
peut jouir sans crainte. Pour cela je ne vais pas me lancer dans le discours
très rodé des malheurs terrestres ainsi ni de la dépravation de l’ordre du
monde et tout ce qui en suit, mais je tâcherai de rester objectif et
impartial.

La mondialisation a pour effet d’uniformiser l’analyse et de permettre de


la calquer sur tous les états. Les seules différences seraient dans le détail
de certaines lois et du niveau de richesse. Je ne dis pas que tous les pays
se valent sinon le monde serait uni, mais tout de même que le monde est
unifié, a travers la politique (ONU et dérivés), économique (OMC) les
systèmes de communication (medias, internet, téléphonie mobile).En
réalité le pont qui sépare les pays n’est que dans le code judicaire, mais la
encore il y a beaucoup de ressemblance.
Il n’est question de réaliser une étude de grande technicité mais je
m’attacherai à analyser la structure fondamentale des choses, socle de
toute étude technique.

Quelle analyse peut-on faire concernant le fonctionnement de la société,


dans les sociétés accessibles à l’analyse ?
En cela le regard doit être porté sur les institutions politiques, le marché
économique, la qualité de vie des citoyens.

En effet, aucune analyse ne saurait échapper au constat de la dégradation


de l’environnement mondial, profitant à une infime minorité, inconsciente
de la réalité, qui opère devant ses yeux. Les Hommes ont perdu leur
humanité, n’ont pas dans le sens où ils sont devenus barbares et violents,
bien que cette réalité existe, l’Homme s’est réduit au rang de cheptel de
masse, où le berger ne se connait pas lui-même ni est –il intéressé par le
troupeau. L’humanité a perdu son libre arbitre, ne décide que
conformément à la volonté populaire, peuple fasciné par le gourou des
temps modernes le dieu télévision, une idole interactive.
Le peuple du monde a perdu son chemin et a troqué l’ignorance en lieu et
place à la science, préfère se fier aux astres qui n’enseigne pas de savoir

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astronomique, et s’adonne à la superstition et la sorcellerie comme passe
temps. Les femmes veulent occuper des places que personne ne
contestera comme masculines, jusqu'à perdre leur substance vitale, si
bien que même l’homme se transforme en femme. Et cela devant vos
yeux inattentifs.
L’Homme vole son prochain et appelle cela le commerce, et de grandes
fortunes ne sont établis par ce moyen, les liens familiaux ont été rompus
par l’ingérence de la télévision qui dicte sa loi, et enseigne que le bien
consiste en le déshonneur, au nom de l’audience, du divertissement, de
l’amusement et du vice.
Les régimes politiques vacillent comme des bateaux en plein tempête
mais ce n’est pas l’arche de Noé (asws) et il n’est surtout pas le capitaine
de cette embarcation.
Des populations entières meurent de faim et cela pour faire de l’audience,
ils sont montrés squelettiques victimes de la course aux richesses, aux
matières premières et cela constitue un avertissement pour tout rebelle
du régime qui voudrait faire preuve de courage.
Pourquoi rester dans de tels niveaux de délabrement, pourquoi sourire
alors qu’on est triste ? Pourquoi dépenser de l’argent alors qu’on est
pauvre ? N’est-ce pas une chose contre- nature ? Tout ce qui va contre la
nature finit par être dissipé car ainsi va la nature.
Et l’Homme est certes arrivé à des niveaux inégalés de perversion et de
transgression. C’est la première fois depuis le sceau de la prophétie, que
le monde entier participe également à la marche de la destruction et de la
perversion, car
« C’est comme ça et c’est pas autrement ». C’est très léger comme
explication à l’heure de la technologie de pointe et le summum de la
science proclamée.

Peut –être que géo trouve tout ne s’intéresse point à la politique et préfère
s’isoler dans son laboratoire ? Donc celui qui préside la nation se retrouve
seul et sans conseil pour parvenir à gérer les affaires publiques ?
Il faut arrêter de rêver, les Hommes ont perdu leur innocence et le pire ils
disent que c’est naturel ?
Il faut s’occuper plutôt de la dernière fiancée des stars, et se dépêcher
d’acheter le dernier film ou la dernière musique sinon on va être à la page,
« out ».
Et puis chacun a ses propres problèmes il faut se débrouiller, jusqu’à ce
que les problèmes toquent à votre porte et voila qu’une malheureuse
atmosphère s’empare de ton air, et maintenant la réelle marginalisation
se fait voir, personne pour aider personne, c’est la maladie du siècle :
l’individualisme.
L’individualisme tue des milliers de sans abris chaque ans dans un silence
dont chaque personne atteint d’individualisme ne connait point, car n’en a
même pas conscience. L’individualisme tue des milliers de personnes sur
les routes. Car la personne atteinte d’individualisme ne sait pas que boire
et conduire est souvent mortel ou irréversible, et que la vitesse peut
diminuer brusquement et que la dernière sensation qu’on a ressentie est
le mort. L’individualisme cloisonne des millions d’enfants de par le monde

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dans des bunkers où ils attendent leur futur propriétaire, celui qui a
commandé cette traite, afin qu’ils deviennent pendant deux ou trois ans
leur jouet sexuel, et puis il les revendra comme marchandise aux mafias,
qui les maintiendront dociles. L’individualisme garde tout le monde clame
que permet à toutes drogues de circuler dans les veines.
Les institutions politiques.
Quelle est la nature des institutions politiques ?
Fondamentalement il existe deux types d’institutions :
-La démocratie
-La théocratie

Les régimes politiques ont pour nature la stabilité sociale et la garantie


des libertés individuelles ainsi que le respect des lois auxquelles toute la
population se réfère a travers le chef de l’état dont la légitimité a été
institutionnalisée à travers l’accord populaire.
Le pouvoir est légitimité d’action que cette dernière soit politique, sociale,
économique ou juridique.
Ainsi le chef de l’état à travers sa légitimité décide de l’orientation de
l’action de la nation à laquelle toute la population se doit de se conformer
sous peine de rébellion qui est un crime politique pour un citoyen.
Le chef de l’état préside toutes les instances nationale et étatique dont il
assure le bon fonctionnement en respectant la loi.
Ainsi on compare l’état a une maison dont le chef de l’état est le père, le
tuteur, le responsable.
Le gouvernement du chef de l’état devrait être conforme à sa vision
politique mais certains régimes ont fixé la forme à l’avance.
Le pouvoir s’exerce à travers les moyens que la source de légitimité
accorde. En cela celui qui exerce le pouvoir rend compte à celui qui lui
accorde le pouvoir dont il a la responsabilité. Ainsi il n’existe point
d’impunité réelle sauf si la source de pouvoir efface les fautes.

On peut dire donc que les régimes politiques sont déterminés par le chef
de l’état.

De la démocratie et ses dérivées


La démocratie est un consensus qui octroie le pouvoir a une personne/
organisation qui a été élu ou qui lors de l’élection acquiert le plus de voix.
En cela la démocratie est une légitimité par les urnes.
Les façons d’illustrer un régime démocratique peut être la monarchie,
l’oligarchie, le fédéralisme et dans sa forme la plus extrême l’anarchie.
La démocratie en soi est un régime areligieux, elle peut prendre plusieurs
formes dont les plus extrêmes sont la dictature ou l’anarchie.
Les pays ayant mis par écrit leur consensus populaire (constitution) en vue
de la démocratie optent en majorité pour le type monarchique.
Rappelons que le système électoral succédant la constitution suffit par le
biais du consensus primordial a établir dans les faits une démocratie. Elle

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s’exerce certes a travers la voix populaire qui exprime son adhésion ou
refus a telle ou telle manière de «pratiquer».
Pour que vous ne vous offusquiez point sachez : pour que tout régime
dynastique se maintienne il faut une tacite reconduction.
D’autre part, est considéré comme expression de la volonté du peuple tout
renversement (par voie militaire, juridique, économique) si ce dernier n’est
suivi par une révolte populaire.
Ainsi le phénomène se perpétue jusqu'à équilibre.

Cela éclaire sur les fondements de la démocratie et sur sa nature


véritable. Il semble vident que la démocratie ne peut satisfaire l’ensemble
des acteurs politiques (pris dans leur forme minimale : électeurs) Car il y a
autant de formations politiques que de sensibilité idéologique et donc il y
a forcement des exclus et des laissez pour compte.
La démocratie porte en elle les motifs de sa propre déchéance et cela est
une chose inexorable, si la seule légitimité se base et se réfère à la
population consensuelle.
La société change les mentalités changent, façonnée par les grands
hommes qui apportent ce dont la besoin pour se maintenir. Ainsi les
grands hommes sont les moteurs du changement social et les garants de
la pérennité de la société, grâce aux grands hommes la société continue
de vivre. Mais dans un contexte démocratique le grand homme, le leader
nécessaire (en opposition avec le leader suffisant car rempli un vide
institutionnel) ne saura apporter le changement vital car les institutions
sont figées et la loi le restreint dans l’exercice de sa fonction. En effet la
loi des Hommes est par essence impermanente (à l’image de l’Homme lui-
même), si l’on désire rendre permanente cette impermanence a travers
un code de loi ou des institutions, il arrivera forcement a un moment un
blocage social, juridique, ou/et économique car les voies de recours sont
épuisés a moins de briser le « statu quo ». Cela est naturelle car l’esprit de
la loi ne peut se matérialiser que par la force de Celui qui est Capable, qui
façonne, qui sait qui ne rend pas compte, le Puissant qui juge.
En vérité, occulter cela serait considéré que l’Homme à toujours été et est
prêt en toute circonstance. Or l’Homme a existé et est voué a disparaitre.
La démocratie a travers son système juridique considère que l’héritage
aura raison des problèmes (mais elle ne fait qu’hériter des problèmes).
L’institutionnalisation de l’accord populaire d’antan est temporaire par
essence politique (car ce sont des populations qui sont mortes
aujourd’hui) ainsi les populations figent un état de fait le considérant
comme ultime et source absolue de toute résolution de problème futur.
En cela les populations dans un moment de précipitation ou d’exaltation
ont érigé leur volonté comme source sacralisée de toute loi ou rang
presque de loi révélée, en effet la volonté populaire a dans sa législation
supplée la loi révélée.
Il n’est ici question de reprocher mais de suivre, d’analyser et de tirer les
conséquences.
On peut considérer (politiquement) que la volonté populaire se suffise
comme source de loi et direction. Mais en voulant universaliser cette
approche (car le code se pérennise a travers les dirigeants qui acceptent

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de « s’orienter » a travers ce dernier), un problème majeur s’est érigé : les
populations étrangères.
En effet, eu égard des colonies gardons à l’esprit la mondialisation et les
flux migratoires intensifs, il en résulte la nidation de foyers de population
étrangère dans le pays d’accueil, établi a travers la continuité
démocratique et a cheval sur deux cultures.
Si ces populations respectent la loi du pays d’accueil et s’y conforment et
si le pays d’accueil est cohérent avec lui-même, il doit se produire de
façon mécanique un changement dans la législation afin de maintenir le
statu quo, donc a terme la loi d’antan doit inéluctablement changé pour
faire face aux défis de la nouveauté, cette même nouveauté dont on
hérité les pays démocratiques, victimes de leur succès.
C’est une analyse qui doit se faire a géométrie variable, mais de façon
évidente il se produira un conflit d’intérêt violent dans les pays
démocratiques car cela n’est ni plus ni moins que le résultat de
l’expression populaire.
En effet la démocratie ne peur survivre que si elle reproduit dans la
consanguinité ou/et si elle chasse tous les étrangers qui oseraient émettre
un vœu citoyen, un vœu politique.
Les deux tendances sont observables dans la plupart des pays
démocratiques contemporains.

Donc que pouvons-nous dire sur la démocratie ?


La démocratie ne peut être qu’un régime temporaire entre deux
théocraties, la démocratie pour durer doit porter en elle la connaissance
de son rôle d’intermédiaire ainsi que de sa nature éphémère, si les
régimes politiques avaient leur état, alors la démocratie aurait
certainement le rôle de secrétariat de gouvernement.
Ainsi on peut déclarer que la démocratie n’est autre qu’un régime qui
résulte de la crise d’un ancien régime, et qui n’est qu’une manifestation
d’un état de crise, une sorte d’étouffement de l’anarchie.
La démocratie n’est –elle pas l’arme ultime contre la dictature ?

Un régime de type dictatorial stipule que le dictateur est source légitime


du pouvoir, de lois, et il est irremplaçable. Il dit que le pouvoir est de moi
et il m’appartient.
Ce régime est à cheval entre la démocratie et la théocratie. On peut
comparer ce régime a celui de pharaon (celui qui a opprimé et brimé les
enfants d’Israël). La dictature est démocratie en que le chef est le peuple
et il en exprime sa volonté et c’est une théocratie car le chef est la divinité
du pays et le culte lui est rendu dans le sens où l’on lui doit obéissance
aveugle à lui seul, en effet la religion est l’obéissance bestiale au
dictateur.
La théocratie et la démocratie voient en ce régime une injustice totale,
l’un dit que c’est une folie alors que l’autre décrète l’hérésie.
Mais la démocratie telle qu’on la connaît aujourd’hui tend beaucoup vers
la dictature. En effet tous les régimes démocratiques stipulent que le
peuple est source de pouvoir, et donc de lois. Et bien le concept peut
paraître juste mais il est loin d’être équitable.

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Du point de vue électif, seule une partie de la population élit effectivement
ses représentants au détriment des autres. Les lois votées dépendent de
la majorité temporaire, et les lois quant à elles demeurent, et cela bien
que les peuples changent.
Il résultera un immobilisme institutionnel qui peut paraitre traditionnel et
un précieux héritage, mais à y voir de plus près on hérite surtout des
conflits entre partie et donc des troubles sociaux qui sont les
conséquences immédiates de la perte d’une population au profit d’une
autre et ceci alors qu’ils sont supposées être une nation unie. Alors qu’en
réalité ils sont unis dans une division et des clivages perpétuels.
D’autre part ci l’on développe l’idée de lois votées par le parlement, les
représentants du peuple, alors puisque ceux sont les lois de majorité qui
sont votées alors il s’en suit mécaniquement qu’une partie de la
population domine l’autre, en toute clarté juridique. Mais le socle de toutes
les démocraties, le leitmotiv de cette institution n’est autre que l’égalité
entre les citoyens. Ce n’est jamais le cas. Et on peut voir s’immiscer le
pouvoir dictatorial où une partie de la population impose sa loi et vu
l’institution démocratique, elle reste et demeure la source légitime du
pouvoir.
C’est un pharaon qui a plusieurs têtes, ou c’est pharaon avec son
assemblée.
Vous savez même Musa (asws) en bégayer…
Mais il n’est pas ici de montrer le coté grandiloquent des démocraties,
mais de rendre compte des énormes conflits qu’elles nourrissent, de facto,
et l’exacerbation des sentiments qu’elle suscite. En la démocratie joue
avec le feu et risque très probablement de se bruler par la passion qu’elle
a elle-même suscité. D’ailleurs les mouvements sociaux n’ont jamais été
aussi importants que durant l’ère démocratique, ce qui n’est ni plus ni
moins que la rébellion organisée dans une institution où l’ordre a été
établi. Apparemment, l’ordre faiblit avec les mouvements sociaux. La
démocratie est dangereuse. Il n’y a pas d’égalité entre les Hommes, et les
Hommes ne souhaitent pas l’égalité mais juste l’équité, chose que la
démocratie refuse, et ne pourra jamais accepter, car cela annoncera sa
ruine. En effet comme pharaon et son assemblée, il a été détruit par La
rage de La Justice, servie par un Homme équitable et juste bienfaisant,
mais c’est de l’histoire ancienne.

Donc la démocratie est elle nulle et non avenue ?

Si l’on prend on compte La Justice, telle qu’elle a été présenté jusque là, la
réponse est sans nulle doute, oui. Est donc la fin de la démocratie en tant
que telle, n’y a-t-il pas une alternative, qui garde les prémices de la
démocratie ? Il faut savoir que la démocratie accordera toujours le pouvoir
à un petit nombre, quelque soit l’échelle du pouvoir, cela est une
conséquence politique qui revient du bons sens.
Au niveau des électeurs, la première séparation se produit, entre ceux qui
votent et ceux qui ne votent pas. Donc de facto, certains renoncent
juridiquement au pouvoir.
Parmi les électeurs, il y a ceux qui voient leur poulain gagner et les autres,
ce qui produit une nouvelle séparation. Certes, les électeurs détiennent le
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même pouvoir nominatif, mais certains peuvent augmenter leur pouvoir
politique, sans se présenter. En effet les notables, en finançant les
élections, en promettant des faveurs économiques ( monétaires ou
d’emploi) ou en gratifiant d’un réseau de relations, ou tout autre
opportunité qu’elle soit politique, ou personnelle, fera que certaines
couches sociales se verront favoriser par les représentants alors qu’il ne
partage pas les idées politiques, ni l’idéologie, ni la « foi » en la
démocratie. Mais cela constitue un simple raisonnement de bons sens,
picoré par un peu d’opportunisme.
Ainsi dans tous les pays démocratiques, on murmure des théories du
complot faisant enfler des rumeurs choquantes et effrayantes pour le
commun des mortels. Alors que cela n’est que le produit du
dysfonctionnement institutionnel et non une volonté de dominer des
masses, en tout cas pas plus qu’elles ne le sont déjà.
Donc on assiste à une perte de pouvoir juridique des électeurs face au
lobbying.

Le lobbying, ou le parti de l’ombre.

Ainsi on constate l’existence de dysfonctionnements au sein de la théorie


démocratique, il est d’autant inutile de rappeler que la réalité témoigne
bien de cela.
Mais je ne veux pas faire le procès d’aucun, mais plutôt mieux comprendre
la démocratie et ses travers, de porc.
Les électeurs sont donc dépassés par des couches socio-économiques plus
fortes dans leur accès et remise de pouvoir. Ils ont le pouvoir de financer
accorder faveurs et emploi futur en échanges de collaborations politique
et administrative.
Mais qui peuvent bien être ces personnes, ces groupes, ceux la appelés
lobby par les américains ? Qui a intérêt à user de sa force socio-
économique sur les futurs élus ?

Une fiche signalétique (genre comme celle de la police) décrirait des


personnes ayant une influence sur la population. Donc les chefs
d’entreprise, mais pas n’importe quelle entreprise. En effet il faut avoir
assez d’influence et de pouvoir pour ne pas être trempé par dans une
histoire de corruption, qui ne nuirait pas à la relation avec les politiques,
mais aux affaires commerciales. Donc en premier lieu, le milieu des
affaires, mais des affaires importantes, assez importantes pour que l’Etat
y voit un intérêt national, ou le rende d’importance nationale.
Donc on peut identifier les grandes multi nationales qu’elles soient
françaises ou étrangères.
Le calcul de la classe politique est que les multinationales employant
beaucoup de salarié et payant beaucoup d’impôts, doivent être traitées
avec soin et tact. Car elles risquent de quitter le territoire national, et
délocaliser. La conséquence n’est autre que des conflits sociaux et des
problèmes à résoudre, dont on se serait bien passé.

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Car rappelons que la démocratie aime l’égalité et non l’équité, alors dans
le fond le problème est juridiquement insoluble. « C’est comme ça et pas
autrement. »
C’est pour cela que les entreprises ont pris tellement d’importance dans
les pays démocratiques du nord, ils jouent un rôle politique qu’ils
l’acceptent ou non.
Il y a aussi les contre pouvoir qui exercent une influence sur les politiques.
Les médias peuvent aider à élire ou oublier un homme politique, par la
diffusion de sa photo ou ses apparitions médiatiques, seulement. C’est la
politique du « m’as-tu vu ? »
Avant on accorder aux politiques des pouvoirs télé-kinésique à cause de
l’admiration qu’il suscité, aujourd’hui la télégénie suffit. D’ailleurs le temps
d’audience n’est il pas d’importance capitale dans les pays
démocratiques. C’est avoir du programme ou non !
Donc le monde d septième art aussi peut user de son influence, car les
célébrités sont connus et paraitre à coté d’eux est une publicité pour les
hommes politiques, ils gagnent en popularité immédiatement, fi des idées
de renouveau, des idées de lumière triomphante de la Gloire elle-même ,
aujourd’hui on veut juste être élu, et pouvoir s’asseoir sur le trône de
plastique, et faire semblant d’être sage, et cacher son sentiment de
puissance, qui relève plus de l’ego matériel-capitaliste que d’une
quelconque puissance. Il suffit d’éteindre sa télévision, sa radio et de ne
plus acheter de journaux pour que la personne du jour au lendemain
meurt, la vérité la tuera.
Alors elle est où la puissance ?

Les lobbys contrôlent à terme le jeu politique, mais cela ne fait pas du
lobby un être tout puissant, il est moins faible certes, mais il n’est pas tout
seul, il doit lui aussi composer avec d’autres lobbys qui veulent l’opposé,
ou propose plus d’argent ou de faveurs, parfois certains menacent même
de tuer, on est arrivé là.
La mafia est un lobby qui se cache comme tel, et préfère jouir d’une
image sale et perfide, mais finalement c’est la même chose. La mafia
contrôle le réseau du crime dit
« organisé », c’est sur d’habitude les criminels sont des idiots finis, mais
pas assez pour être des terroristes, d’ailleurs même en Italie où la mafia a
fait plus de victimes que les tours du WTC, mais la mafia reste la mafia.
Mais quel avantage politique tiré de la mafia ?
La mafia s’occupe de la drogue, de la prostitution et … du blanchiment
d’argent.
Lorsque les politiques ou/et les entreprises veulent blanchir de l’argent, ils
la font passer par la case mafia, par « sécurité » en effet c’est de l’argent
qui n’existe pas.
Aussi la mafia s’occupe de drogues et la drogues politiquement et en
temps de paix militaire, c’est plutôt avantageux. Les drogués font moins
de réclamation et s’occupe de leur bon plaisir, et oublie la politique, donc
« mes » lacunes et se désintéressent de « mon »pouvoir, c’est du pain
béni.

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Dans les cas extrêmes la mafia peut tuer un opposant politique ou une
personne qui constitue un danger. La mafia c’est la mafia. La question est
de savoir qui est plus dangereux, les terroristes ou la mafia ?
Enfin, et cette partie s’applique à un nombre relativement petit de pays, il
y a le lobby militaire, appelé militaro-industriel. Qui, je tiens à le dire, est
un énorme lobby non pas parce qu’il produise des armes mais parce qu’il
y a beaucoup de guerres à l’étranger et donc un énorme marché qui
n’attend que leur VRP…

Donc lorsque l’on se rend compte des forces en présence, in fine les voix
des électeurs importent peu, on a compris de quoi il s’agissait. Mais pas
exactement, les électeurs sont le socle qui permet à toute cette machine
de fonctionnait, si les électeurs décidaient de ne pas voter, les états
démocratiques, seraient paralysés, et ne pourrait pas juridiquement
avancer, sans mettre en place un espace de révolution objectif.
Si personne n’a voté, alors personne n’est élu. Et donc l’administration est
coincée, à moins que l’arbitraire s’installe, mais à ce moment là lé
démocratie telle qu’elle est formulée dans les textes échouent.

Un autre angle d’analyse, consisterait à déterminer qui se présente aux


élections, mais je pense que cela dépende surtout des textes législatifs..
Je me demande si l’on peut se présenter si l’on fait partie d’aucun parti
politique ?
Mais l’analyse fondamentale reste la même.
La démocratie telle que le monde la connait provient des grecs qui
formulé cette voie, qui relevait plus du pragmatisme que de la volonté de
justice, car La Justice n’était pas le problème (enfin l’injustice) mais
l’anarchie politique, car la Grèce était divisé en plusieurs royaumes qui se
querellaient et guerroyaient sans trêve.
A un moment, et j’ignore par quel mécanisme, les grecs ont décidé
d’arrêter de faire la guerre et se sont unis, certainement à cause du péril
perse. Ainsi la démocratie est né, mais elle n’était pas appliquée comme
aujourd’hui non pas par ignorance politique (les grecs étaient loin d’être
des incompétents en cette matière, ils faisaient la guerre, continuellement
avant…) ni manquaient-ils de science fondamentale,
(Avez-vous entendu parler des philosophes de l’antiquité, la plupart
étaient grecs).
Mais ils ont opté pour la démocratie censitaire, favorisant les riches et
puissants de continuer à œuvrer et à gérer les affaires publiques en toute
légalité.
Vous me direz que c’est injuste pour les autres, oui mais les autres
n’étaient pas grecs, ou n’ont jamais participé à aucune expédition contre
la Très Puissante et Crainte perse, ou ils préféraient s’adonner au culte de
dionysos (sea, sex and sun), ou ils étaient des femmes tout simplement.
Et le rôle d’une femme n’est pas de commandé un homme, si ce n’est sont
fils, pourrait-elle donner un ordre à son père ?
Si elle réussit c’est en toute morale parce qu’elle s’est tue, donc on
comprend pourquoi aucune femme n’était acceptée, non par misogynie,
car les grecs ne maltraitaient pas leurs femmes, mais les femmes non plus

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ne revendiquaient par le droit d’être détesté par leurs parents, ce qui est
une grosse tare.

Ensuite les différentes variantes de la démocratie vont surtout dépendre


du système électoral (suffrage universel, proportionnelle etc.), mais
fondamentalement les clivages se maintiennent quelque soit le mode de
scrutin, puisque tout le monde a le pouvoir cela revient à ne donner aucun
pouvoir à personne, comment est ce que la mère de famille qui a cinq
enfants à charge et qui gère son foyer peut-elle avoir moralement le
même poids qu’un étudiant qui joue à la console et pour lui c’est une
religion. Est-ce qu’on peut donner égal statut à ces deux personnes ? Ou
l’agriculteur qui cultive la terre et qui est à la source de la richesse
nationale, y a-t-il une quelconque richesse sans l’alimentaire ? Est – il
comparable aux agents artistiques qui se produisent en « pur » mensonge
envers un public avide de ragots et de décadence ? Ces deux personnes
seraient- elles égales ?

Ainsi va la démocratie, dont les tenants et les aboutissants sont


complexes et injustes, ce qui pousse bon nombre de citoyens à délaisser
la chose politique, mais la démocratie n’est pas la seule forme d’institution
politique, son alter ego est la théocratie une forme de régime oubliée de
nos jours et largement diabolisée, surtout à cause des mauvais exemples
pointés vigoureusement du doigt par les démocraties, mais qui ont au
moins le mérite et le courage d’exister. La théocratie qui peut commettre
les mêmes fautes que la démocratie, mais offre tout de même une
sécurité théologique que la démocratie ne saurait jamais apporter quand
bien même des offices religieux s’y produiraient.

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De la théocratie, ses principes son
fonctionnement et son institution
De nos jours les régimes démocratiques pointent du doigt les théocraties
comme réalité ultime du régime liberticide et donc symbole premier de
l’oppression.
En réalité tout oppose la démocratie et la théocratie, leurs source de loi,
leur code de conduite, l’autorité à laquelle la population se réfère, mais
sinon le squelette des deux régimes reste le même en tout point, il existe
un code de loi pour juger, un chef de l’état qui décide de la politique a
suivre dont les prérogatives peuvent être étendus ou restreints selon la
réalité politique, il y a un organe consultatif composé de spécialistes,
surtout en matière de religion ( connaissance de la science révélée ) qui
pourrait être apparenté a un conseil constitutionnel.
Malgré ses similitudes, le monde craint la théocratie, érigeant comme une
entité démonique voulant perturber le bon fonctionnement du monde ou
nuire aux gens qui ne se plieraient pas à ses règles, désolé de gâcher la
tragédie mais il n’y demeure aucune différence avec les autres pays dits
démocratiques, d’ailleurs si l’on observe la réalité ( et non l’éditorial
journalistique) on se rendra compte que tout ce que l’on projette en les
pays théocratiques comme danger à venir, a été ou est en cours de
réalisation par les pays démocratiques.
Et bien sur je ne critique pas ce type de régime qui peut résulter de la
seule nécessité et en cela il n’y a rien de blâmable.
N’y a-t-il aucun danger dans la théocratie ?
Doit-on avoir toute confiance en la théocratie ?
La réponse est sans aucun doute non.

Alors comment doit-on appréhender la théocratie et quel comportement


avoir envers un tel régime ?
Pour y répondre revenons à la nature du régime théocratique.
Qu’est ce qu’une théocratie et comment reconnait on la théocratie ?
La théocratie considère que le pouvoir provient d’une puissance
supérieure qui n’est pas humaine. En cela les régimes sont aussi multiples
que les religions.
Il existe deux types de religions fondamentalement : le monothéisme et le
polythéisme.
La différence entre les deux religions réside dans les puissances vivantes
qui institue le culte et vers qui le culte est dirigé, donc aussi vers qui
l’obéissance est dirigée. Appelons ces puissances ilah.
Le monothéiste déclare et défend l’unicité de l’ilah.
Le polythéiste déclare qu’il y a plusieurs ilah, parfois fabriquant des idoles
de cela qu’il considère comme des ilah.

Que vous soyez religieux ou non je vais prouver l’unicité de l’ilah et


démontrer la vérité du monothéisme, et déclarer le témoignage de foi
musulman vrai, et inattaquable.
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Je dois tout d’abord prouver que le monothéisme est la seule doctrine
religieuse vraie, à l’exclusion de l’athéisme et le polythéisme. Cela
constituera la première partie de la profession de foi, (la ilah ila Allah(swt)
Ouhd la charika lah).
Ensuite en mettant en exergue la similitude du message de Muhamed
(asws) par rapport aux messages précédents qu’ils soient de la péninsule
arabique ou en dehors. De plus en analysant le Coran, et en constatant les
vérités scientifiques indéniables et récemment découverts. Ainsi celui qui
croit à l’ancien testament doit honnêtement reconnaitre que ce livre est
rempli de contradictions et d’anachronismes, mais la foi sublime l’erreur.
Alors sous réserve de foi réelle, force est de croire en le Coran et donc en
Muhamed (asws) et donc en l’islam, car c’est un livre sans ambigüité ni
erreur ni contradiction dont le style laisse pantois. Donc ceux qui disent
qu’ils croient croiront en ce message simple, rigoureux et clair.
Preuve du monothéisme
Une philosophie instigatrice de sa propre perte c’est à dire dont les
fondements tombent par la critique ne peut être vrai.
De la destruction de l’athéisme en tant que mode de pensée et source de
lois.
L’athéisme stipule que l’univers et tout ce qu’il contient est issu du
hasard. En cela il n’a pas été crée et donc l’athéisme renie le Créateur
(béni soit Il) l’athéisme renie le ilah.
Le hasard peut, de manière générale, être défini par un
enchainement d’actions qui ne sont pas liées entre elles n’ayant
ni origine ni fin.
C’est ainsi que l’univers et tout ce qu’il contient été formé en cela une
suite incongru d’évènements qui n’ont aucun lien entre eux, au pif au
mètre.
Alors il nous sera amené de comparer d’étudier cette question au vu de
l’homme, la nature (la bio diversité) et le cosmos face à cette assertion.

Ainsi comparons le hasard au fait de l’homme.


L’Homme est un être doué de raison il peut réfléchir.
Quiconque n’oppose à cette affirmation devrait s’occuper d’autres choses
car ce dont il est question le dépasse de facto (sans rancune). Cette raison
lui permet de planifier, d’ordonner et de construire, l’Homme grâce a cette
raison a pu modeler le monde selon le contexte, c’est le principe de
civilisation qui caractérise les époques et les grands hommes qui les ont
marqués (par le bien ou le mal d’ailleurs). On voit bien et il n’est pas
nécessaire de faire des études poussées mais selon un don inné à certains
hommes, que le hasard est inexistant dans l’Homme (l’absence de raison
est la passion, mais elle aussi a ses règles déterminées par la raison)
Donc de toute évidence le hasard n’a pas fait l’Homme, c’est une
conclusion raisonnable.

Voyons les implications du hasard dans la bio diversité.


12
D’après tous ceux qui se sont penchés sur la question qui ont, et c’est peu
de le dire, consacré leur vie toute entière à l’étude des la bio diversité en
cela de la vie en général ont observé des séquences précises et
inévitables.
Il y a donc une façon de pousser à la naissance tant des plantes, que des
animaux ou des humains.
La maladie et la santé ont leurs manifestations connues et leur guérisons
aussi.
La vie est connaissables à travers les règles qui la régissent auxquelles se
soumettent tous ceux qui l’ont reçu. Et cela nul ne peut le renier, ni le
changer d’un iota.
Vous me direz la génétiques changera la face du monde.
La génétique, quant à elle n’est que la découverte de l’écriture/lecture de
la vie plus ou moins précise. On peut changer l orthographe d’un mot mais
est ce le même mot a-t-il le même sens et peut on le lire et toutes les
inepties qui suivent l’ignorance.
Donc il semble évident que le hasard n’a pas sa place au sein de la vie.
Soit, alors il doit se cacher dans l’univers, forcement.

Comparons le hasard à l’univers


Voyons. La lune influence la mer, on sait que le soleil suit une course
(comme la lune d ailleurs)
Les planètes orbitent sans dévier de leur route (ce qui a y réfléchir est
miraculeux en soit)
On a découvert l’existence de lois si simples à utiliser et si complexes à
formaliser que les ordinateurs les plus puissants programmés par les
meilleurs programmateurs n’ont réussi à les déterminer. Par exemple
juste PI pose un problème (le cercle en fait tout simplement, le simple
principe du cercle …)
Sans oublier les forces électriques, magnétiques, thermiques (physiques)
et donc PI, les calculs astronomiques etc.
Alors on voit bien que même dans le cosmos il n’y a pas de hasard.
Par conséquent le hasard n’existe pas. Donc par l’absurde et à travers
l’analyse simple et ordonnée de la création on arrive à prouver la présence
du Créateur Allah(swt) al ilah (béni soit Il)

Apprenons à Le connaître. D’après, l’analyse on sait que l’ilah est Vrai et


Vivant et il est Omniscient et Omnipotent.
Mais Lui comment est il ?

On ne peut le connaître qu’a travers la vérité alors caractérisons la vérité


pour le connaitre mieux.
Selon le principe de non contradiction. On a :
A=A et A ≠ non (A)
Donc la vérité est Une et Unique.
Ainsi pour toute chose on peut la connaitre qu’à travers ce qu’elle est, et
toute chose est unique. Sinon on n’arrive pas à se faire a l’unicité des

13
choses on peut les classer par groupes qui eux sont uniques jusqu'à arrivé
au tout qui est unique.
Donc l’ilah est ilah rien d’autre que cela, la tradition instauré par l’ilah
stipule que la ilah ila Allah (swt).

Puisque Allah (swt) est Vrai alors Il est Un et Unique.


C'est-à-dire que cela réfute le multiple ainsi que
l’égalité.
Allah (swt) ne ressemble à rien qui existe, sinon lui-
même (Béni et exalté soit il) et il n’est pas dans la
création.
Donc Allah (swt) est en dehors de l’univers dans un
espace/temps qui n’est ni espace ni temps.
CQFD

Nous ne pouvons pas maintenir la neutralité ad vitam aeternam, Je


déclare qu’il n’y a de l’ilah qu’Allah (swt). Gloire a Allah (swt) qui m’a
guidé et m’a augmenté ma raison et ma science et m’a permis de faire
cette œuvre lors de mon passage sur Terre.
Je remercie Allah (swt) mon Créateur Gloire et puissance à lui. Il est le
Généreux.
Je remercie tous les héritiers du messager car ils ont fructifié ses biens que
notre Seigneur soit satisfait d'eux.
O Allah (swt) puisse Tu me pardonner mes péchés toujours et encore et
me secourir ici et dans l autre monde.
Fais-moi miséricorde au jour de la Rétribution.
Pardonne à ceux qui ont cru.
I love U my friend.

Mais la preuve du Créateur implique la véracité des messagers. Alors si


l’on croit en Allah (swt) on croit en les Messagers sans faire de distinction
car cela constituerait une mécréance en Allah (swt).
Donc forcément Muhamed (asws) est le Messager d’Allah (swt), car les
preuves qu’il a apportées renforcent son authenticité.
Donc :
Je témoigne la ilah ila Allah (swt) Ouhd la charika lah wa Muhamed
(asws) rasul Allah (swt)
Je ne ferai pas mon argumentaire à ceux qui font preuve de mauvaise foi,
car ils mentent et renient ce qui se sépare de leur passion. Mais je dois
ajouter une précision d’importance. Puisque le Coran stipule la Loi et que
le canon ne trouve pas sa source en l’Homme mais en Allah (swt), alors la
sacralité du canon oblige à le maintenir inchangée et tel quel afin de ne
pas innover et tenter, sciemment ou inconsciemment d’imiter le Créateur
Législateur dans ce qui est de Son « domaine privé ».

14
Donc le nom Allah (swt) est canon et aucun autre nom ne peut
prétendre au titre canonique.
Celui de Muhamed (asws) aussi, en opposition avec Mahomet ( qui
provient du turc) De façon générale, la théologie doit s’exprimer en arabe
lorsque la liturgie est prononcée, sinon il y à force invalidante de l’acte, et
l’intention ne regarde point l’Homme.
Mais la Loi, qui dépasse le consensus, oblige contraint à exprimer le fait
religieux en arabe. Ainsi le témoignage de foi n’est canoniquement valide
que lorsqu’il est exprimé dans sa formulation originelle, la salat (liturgie
principale ) n’est canoniquement valide que si ce certains aspects
inextinguibles sont exprimés en arabe, donc en cela outre la pureté et
l’intention : le takbir, la fatiha et la sourate, ainsi que les modalités telle
que enseignées par le Messager (asws) , cela pour éviter l’écueil de
l’innovation qui est une aberration religieuse fondamentale.
Travers cette analyse je démontre la vérité du monothéisme, et je me
range parmi les musulmans (qui d’ailleurs est une logique monothéiste)

La théocratie véritable est monothéiste en cela obéit et voue son culte


qu’a un seul. Puisque j’atteste qu’il n’y de ilah que Allah (swt)
(témoignage premier et aveu de l’acception du monothéisme). Certes il
existe plusieurs façons d’exécuter un culte dit monothéiste, en effet il y a
plusieurs religions se disant monothéiste. Mais se valent-elles tous ?
Puisque Allah (swt) est Un, et Il est le Maitre de la création, ainsi tous les
Hommes face a lui sont égaux, ainsi on note l’équité d’Allah (swt) envers
nous tous. Témoignage en soi de Son Unicité et son Unité.

Preuve de l’équité :
Puisque Allah (swt) a tout crée, Il est Tout Puissant et Il sait tout et Il
donne la vie et la mort, alors il ne craint nulle existence, Il ne rend compte
à personne et toute vie lui rend compte.
Si Allah (swt) faisait preuve d’iniquité, en cela opprimerait l’Homme alors
l’Homme ne pourrait même pas sortir de chez à cause de la peur suprême
que le Tout Puissant lui inspire, or Allah (swt) dans sa clémence s’efface et
laisse tout loisir a l’Homme de pratiquer le bien comme le mal, que
pratiquer l’œuvre juste de l’œuvre injuste. Cela témoigne de la Justice et
de l’Equitable.
CQFD

Ainsi la preuve est dans le fait naturel de justice qui est rompu par l’action
de l’Homme, sinon il n’y a pas d’injustice mais un mauvais destin. En effet
l’Homme ne peut honnêtement dire que l’injustice, que la source de la
lésion provient d’autre qu’un Homme, et cela même si Allah (swt)
administre tout depuis son Siege.

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Ainsi la religion qu’Allah (swt) a établi est valable pout toute l’humanité à
moins qu’il soit fait mention du contraire.
En effet tous les peuples à qui Allah (swt) a envoyé un nabi et/ou un
messager (saws) n’officiait que dans le cadre du peuple dans lequel il a
été envoyé.
Tous les nabis/ messagers (saws) répondent à ce fait et Muhamed (asws)
qui est le sceau des prophètes (nabis) aussi.
Muhamed (asws) a transmis conformément au vœu d’Allah (swt) l’islam, et
l’a enseigné et l’a pratiqué, institué ainsi en exemple absolu auquel tout
musulman doit se conformer.

Donc à travers les preuves du monothéisme et de l’équité d’Allah (swt), il


en suit que la théocratie véritable est l’islam.
Pour prouver que l’islam est la vraie religion je vous invite à lire le Coran
plein de Sagesse en arabe, si la connaissance de l’arabe vous fait défaut,
jetez un coup d’œil aux enseignements scientifiques inscrits dans le livre,
dont certains viennent d’être découvert. Si vous doutez encore dites vous
que l’islam est la religion qui augmente le plus vite en nombre de
convertis. Mais on pourrait rétorquer que chaque peuple ayant eu son
messager pourquoi se concentrer sur une religion arabe et non pas sur sa
religion nationale ? Ainsi les chinois iraient vers le confucianisme et les
européens vers la religion du christ et les arabo-musulmans resteraient
tels quels ?
En disant cela on semble occulter le fait de l’Histoire. Le fameux dessein
du Tout Puissant : l’Opus Deîi.
Je vais tenter de faire un bref exposé du fait prophétique dans l’Histoire et
de synthétiser ses grandes lignes. Je m’exécuterai sur une voie narrative
afin de permettre de rester fidèle à la réalité et de ne pas être redondant.
Après avoir crée les cieux et la terre, avoir peuplé les cieux et la terre
d’anges de jinns d’animaux ( quelques soient leur nombres de pattes, leur
mode de déplacement , leur alimentation et leur façon de se reproduire) et
de végétaux . Allah (swt) décida de créer l’Homme comme étant sa
créature la plus choyé parmi toutes les autres si bien que les cieux et la
terre n’ont été crée que pour lui. Car Allah (swt) n’a nullement besoin de
sa création, Il la maintient et la cultive comme si c’était un loisir oisif, mais
Sa Sagesse et Son amour font qu’Il s’y intéresse alors Il Voit et Il entend .
L’Homme fut crée au Paradis, le premier Homme s’appelle Adam (asws), il
est le Père de l’Humanité. Pour qu’Adam ne se sente pas seul Allah (swt)
sorti de sa côte Eve, à elle seule, elle totalisa un quart de toute la beauté
donnée à l’Homme.
( un autre quart fut offert à Youssef asws, et il parait qu’un autre quart
habilla Sara la femme d’Ibrahim (asws) , le dernier quart est
partagé entre le reste de l’Humanité)
Allah (swt) permit à Adam et sa compagne de vivre dans tout le Paradis
mais lui demanda de ne pas s’approcher d’un certain arbre.
Alors voici comment Adam réagit. Au Paradis tout est que délice et la
connaissance des cieux et de la terre importait peu, il n’y avait là bas
aucun désir car tout était présent en abondance. La notion même de
malheur était inconnu, la liberté était totale sans aucune restriction .

16
Adam et Eve étaient nus et ignoraient leur nudité, ignoraient que toute la
force générée par leurs corps et par le lieur ne venait pas d’eux, ils
pensaient que tout leur était acquis ( et quelque part c’est le cas) mais
cette force venait de leur Tout Puissant Créateur, leur vue, leur ouïe, leur
émoi sexuel, leur plus profonde intimité n’étaient pas leur propre création
mais celle d’Allah (swt) Amical, Aimant et Doux.
C’est dans cette insouciance, cette légèreté et dans l’oubli surtout, qu’ils
se sont dirigé vers l’arbre et ils ont gouté son fruit. …
C’est alors que leur nudité leur apparut et ils sont rendus compte à quel
point ils étaient redevables à Allah(swt) et à quel point ils étaient ingrats,
c’est une vérité très crue qui leur apparut, certainement était-ce l’arbre de
l’amertume, qui sait ?
Il semble qu’Adam fut guidé par sa curiosité innée de celui qui a tout mais
qui n’en connait rien, comme cet héritier qui ignore ce dont il va hériter,
l’héritier qui est dans l’ignorance de sa condition. Adam était comme cela.
Et c’est son ignorance qui la conduit vers l’amertume.
Ils furent chassés du Paradis, vers la Terre qui a été bénie, auparavant. Ils
durent travailler pour se nourrir, mais Allah apprit à Adam l’art de
fabriquer toute chose.
Ils eurent des enfants dont un est rentré dans l’Histoire pour avoir tué son
frère par jalousie. Mais la progéniture grandit et la famille s’élargit
certainement que les femmes pouvaient avoir plus d’enfants, une façon
pour la femme de rompre l’isolement, une faveur qu’Allah a endossé à la
femme, comme Il a fait avec Adam à travers elle au paradis. Mais là sur
terre le paradis se trouve au dessus des pieds de la mère, favorisée sur
terre par tant de grandeur, finalement.
L’Humanité peupla la terre et s’éloigna des préceptes d’Allah et s’engagea
dans l’ignorance alors que la terre est le lieu de la culture. Les Hommes se
mirent à rendre des cultes à des idoles et suivre les pas des démons par
vice, s’engagea dans la barbarie et le sang coula beaucoup. C’est alors
que Noé fut envoyé afin de sauver les élus, car la terre sera détruite afin
de la laver des souillures des Hommes. Et dans cette opération certains
Hommes seraient sauvés et d’autres noyés, emportés par les eaux du
puissant Déluge.
Noé fît face à une population résolue dans la désobéissance et il resta
avec eux 1000 ans moins 50 ans.
Après la fin du déluge les élus sortirent de l’embarcation bénie et leurs
descendances se multiplièrent et elles aussi s’éloignèrent de leurs aïeux,
en rendant des cultes aux Hommes, et leur désobéissance des lois de Noé
furent grotesque. C’est alors qu’Allah envoya Ibrahim (saws) afin de
montrer le parfait exemple. Et Ibrahim fut un exemple de fidélité absolue
et sans faille à Allah(swt) et son chemin spirituel de recherche de la vérité,
qui s’est passé il y a de cela environ 108000ans est encore raconté à ce
jour…

L’islam n’était pas encore fondé à l’époque et les philosophies religieuses


de l’époque nous sont malheureusement beaucoup inconnues, alors il
serait difficile d’expliquer pourquoi Ibrahim était le premier musulman
alors que tous les messagers ont professé la même chose, mais on

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pourrait intuitivement avancé que la religion avant était la foi, et son
absence avait conduit l’humanité qui ne connaissait que peu le droit à des
excès désastreux. Avec Ibrahim (asws) un code de conduite sera dessinait
ouvrant la voie à l’excellence sociale et donc personnelle. Avant Lui la
religion répondait à Quoi ? Comment ? Ibrahim (asws) répondit à ce qui
pourrait être formulée comme : Que faire ?
Comme si idéologiquement Ibrahim (asws) tourna toute une page de
l’Histoire de l’Humanité, faisant passer l’Humanité d’une logique de
contemplation à une logique d’action, quelque part.
Le cousin d’Ibrahim (asws) Lot (asws) qui avait cru en Ibrahim (asws) fut
envoyé comme messager à la ville de Sodome. Les sodomites furent le
peuple de Lot.
Lot partit leur enseigner la doctrine d’Ibrahim et ce qui plus tard aller être
édifié comme l’islam. Mais le peuple de Lot était libertin et se croyait
avant-gardiste, ils furent le premier peuple à pratiquer l’homosexualité.
Les Hommes délaissaient leurs femmes pour se consacrer aux Hommes.
Ils furent un peuple corrompu, dégoutant et abject. Et Lot endura avec eux
et montrait l’exemple à suivre, mais la plupart des croyants étaient des
croyantes, Lot traitait bien les femmes.
Je ne vais pas m’attarder sur les détails de l’ambiance de la ville de
Sodome, mais disons elle ressemblerait beaucoup à la boite de nuit gay du
film Irréversible, avec Monica Belluci.
Il fut de mémoire en l’an 2 de l’année de disgrâce lorsque le peuple de Lot
fut châtié pour sa désobéissance envers Lot, envers Ibrahim et envers Le
Tout Puissant Lui-même. Au moment où le peuple de Lot fut châtié,
Ibrahim fut jeté dans le feu pour, par Le Souverain Nemrod, être puni pour
s’être rebellé contre son pouvoir, Ibrahim croyait en Allah Celui qui donne
la vie et la mort, alors que Nemrod prétendait être comme Allah et refusait
à Ibrahim aucune liberté de culte sinon celle de Nemrod.
Son refus fut très mal accueilli et la colère de Nemrod ne trouva alors
point de refuge si ce n’est dans l’exécution d’Ibrahim, il sera jeté dans la
fosse et brulé.
Mais Allah (swt) ne le voyait pas ainsi.
Lorsqu’Ibrahim fut jeté dans le feu plusieurs anges sont venus lui prêter
secours. Mais Ibrahim (asws) se refusa systématiquement, préférant
espérer la Miséricorde de Son Pourvoyeur, et endurer sa sentence.
Lorsque dans la fosse, le feu allumé se rapprochant de lui, qu’Ibrahim par
esprit de survie, finalement ; préféra se remettre à Allah afin qu’Il l’assiste
dans cette sentence. C’est alors qu’Allah commanda au feu d’être
fraicheur et salut pour Ibrahim ; car sans fraicheur il aurait brulé et sans
salut il aurait congelé.
Nemrod fut stupéfait et malgré le miracle évident il s’obstina à prétendre
être un ilah par malice politique. Nemrod fut ravagé par une mouche qui
lui serait rentré dans l’oreille et pour s’en occuper aussi majestueusement
que possible il se coupa la tête et mourut ; Ibrahim, quant à lui, s’en alla
enseigner sa doctrine ailleurs.
Il passa par l’Egypte où le roi était restes raffiné et élégant mais ne
disposait pas du charisme naturel d’Ibrahim. Aussi il se laissa séduire par
la ravissante Sara mais sa fidélité faisait qu’à chaque fois que le Roi

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s’approchait de trop prêt une impétuosité lui arriva, au bout de la
troisième tentative il finit par se soumettre à la réalité.
Ibrahim n’en apparut que plus convaincant, lui dont l’honneur n’a pas pu
être bafoué. Le roi fut impressionné et se laissa successeur. Ibrahim
n’était il pas un père ? Et Allah observe toute chose. Il voulut éprouver
Ibrahim, Il lui ordonna d’immoler son fils et de lui offrit en sacrifice.
Le sacrifice était pratiqué et celui de l’Homme aussi. D’ailleurs la punition
d’Ibrahim avait pour cérémonial un rite sacrificiel. Vous pouvez imaginer le
dégoût d’Ibrahim.
Il avala son convaincre par Ibrahim qui lui enseigna sa doctrine. Instruit et
informé des exploits d’Ibrahim le roi s’abandonna à Ibrahim et lui offrit sa
fille comme présent en gage de sa foi. Elle s’appelle Hajjar.
Ibrahim partit d’Egypte avec Sara et en compagnie de Hajjar. Il s’avéra
que Sara ne put avoir d’enfants, et Ibrahim connut Hajjar. Allah offrit
Ismaël à Ibrahim, il fut le fils de Hajjar. Son fils fut pour Ibrahim une
énorme satisfaction car il y vu son
amertume et informa son fils unique de l’ordre. Ismaël répliqua qu’il serait
des nombres endurants si Allah le veut.
Au moment où Ibrahim allait l’égorger un malak est intervenu de force
pour empêcher l’incident. Ibrahim fut réconforté Ismaël fut sauvé et
Ibrahim a redécouvert son fils. L’histoire devient encore meilleure
lorsqu’en grande pompe trois anges s’invitèrent à la maison d’Ibrahim
pour lui annoncer que Sara portait un autre fils, Ibrahim était aux anges …
C’était Isaac .

Isaac grandit et eu deux fils dont Jacob. Jacob fut le père d’une nation celle
d’Israël. Cela veut dire le voyage d’Allah. Le page qui fut tourné par son
grand père fut grande et vierge. Ibrahim déposa la doctrine du
cheminement spirituel, Jacob va le concrétiser, il voyagera beaucoup sur
terre, il fut le père d’une nation nomade.
D’ailleurs un des fils de Jacob poussera Israël a émigré vers l’Egypte ou le
fils Youssef fut vice roi. Youssef a fait aboutir les pas de son père et de son
arrière grand père. Youssef un honorable, fils d’un honorable, fils d’un
honorable.
La nation d’Israël se perpétua et se maintint en Egypte jusqu'à ce que les
choses tournent mal. Ils furent accusés d’avoir affaibli la nation
égyptienne et furent emprisonné après un énorme tournant politique en
Egypte. Une dynastie hostile au peuple d’Israël donc à Youssef donc à
Jacob donc à Isaac donc à Ibrahim donc à Allah . Ce fut lors du règne de
pharaon que cette haine atteint son paroxysme.
Les fils des enfants d’Israël furent tués et seules les filles furent
préservées.
De ce peuple sortit l’un des leurs qui fut élevé dans la maison de pharaon,
Musa (asws). Il apporta une législation au peuple une guidée les sortit de
la maison de la servitude, et les constitua en nation. Ce fut en l’an trois de
disgrâce que pharaon et son assemblée furent châtiés.
La nation d’Israël prospéra et eurent une dynastie régnante provenant de
Daoud (asws) et le puissant Suleyman (asws) . Après que la nation d’Israël
s’eut éloigné d’Allah et sa Loi ( torah) Allah envoya Isa (asws) pour ouvrir

19
au monde la Loi d’Allah. Ainsi à travers la religion d’Ibrahim la nation
d’Israël s’ouvrit au monde.
Et Isa fils de Mariam le messie fut le dernier envoyé à la nation d’Israël.
Mais la prophétie ne fut pas encore close. Allah (swt) décida de la
poursuivre avec un autre descendant qu’Ibrahim qui excella au dessus de
tout être humain envoyé ou messager par ses qualités morales et son
excellent comportement. Il ressuscita parmi les Arabes un messager qui
leur apprit la purification et la sagesse ainsi que les préceptes du Tout
Puissant afin qu’ils réussissent. Ce Messager s’appelle Muhamed (asws). Il
est le sceau des prophètes et son message est destiné à toute l’humanité.
Ainsi dire que l’on peut suivre sa propre religion est un errement
dangereux car la volonté du Tout Puissant en est autrement et l’on sait ce
qui se passe lorsque l’on désobéit à Allah (swt). Ainsi il ne demeure
comme religion que l’islam en tant que Loi normative et structurée, sortir
de sa frontière est commettre une faute ou même l’hérésie.
Enfin si vous êtes toujours sceptiques, je vous réitère que l’islam est une
religion dont la foi est une qualité de celui qui se déclare croyant
(moumin).
Je ne peux vous mettre la foi dans le cœur c’est un effort que vous devez
faire vous-même.
Ainsi cette lecture est un début la recherche de la science et son
prolongement est la pratique, et la pratique constitue son aboutissement.

Ainsi j’ai démontré avec plus ou moins de succès la véracité de l’islam en


tant que religion au dessus de tout autre.
Mais maintenant le défi est de considérer le pouvoir théocratique se
déclarant islamique.
Suffit-il de se déclarer islamique pour l’être ? Clairement non aussi le fait
de ne pas le dire (au niveau des instances du pouvoir) exclut du cercle
islamique.
Donc le régime musulman véritable se dit musulman avant tout. Et cela
constitue le devoir de forme. Mais le devoir de forme doit se coupler par le
devoir de fond.
Le devoir de fond consiste à appliquer les injonctions coraniques ainsi que
les décrets prophétiques auxquels s’accordent toute la communauté
islamique.
Ainsi il y a un devoir de justice de liberté fondamentale (c’est deux
concepts sont liés entre eux).
Tout comme n’importe quelle société la société islamique rassemblée
autour de son régime requiert l’existence de plusieurs corps de métiers
afin de se construire et de répondre aux nécessités de son propre
développement.
Il semble évident que l’observateur a besoin d’un certain niveau de
discernement afin de reconnaitre le bon du mauvais, le vrai du faux, le
licite de l’illicite, le discernement est dans le Coran.
Comment se conjugue le pouvoir islamique ?
Il faut savoir avant toute chose qu’Allah (swt) encourage et félicite
l’œuvre raisonnable, réfléchi, tel qu’il est dit dans le Coran.
Il en suit que le chef de l’état islamique se doit de posséder quelques
vertus fondamentales attestant sans équivoque de son appartenance à
20
l’islam et propre à l’exercice de sa fonction. Ainsi le chef de l’état (émir,
sultan, khalifat, imam) doit être musulman de facto, mais doit être le plus
pieux d’entre les hommes, en résumé.

Comment reconnaitre le plus pieux des musulmans ?


Il est reconnaissable de par ses qualités qui permettent de ne pas se
tromper sur sa personne. Surtout il est celui qui inspire le plus confiance
tout en maintenant ses vertus morales auxquelles il doit ne jamais vouloir
se défaire.
Dans le cas où l’état islamique déclare avoir un chef légitime comment
reconnaitre la réelle légitimité du chef ?
L’esprit des lois est le socle du pouvoir véritable qui l’incarne. Ci il n'est
pas question de faire un commentaire sur l'œuvre de Montesquieu, aussi
est il inutile de rappeler que je ne partage nullement son point de vue sur
la question.
De l’esprit des lois signe absolu de l’autorité
Il est ici sujet du fondement de ce qui concrétise les rapports sociaux.
Tel est l'esprit des lois. Qu’est ce que la loi? La loi est ce qui définit et régit
la nature et le monde, en cela l'Homme aussi. L'Homme obéit à une
certaine loi, lorsqu'il a faim il doit manger et lorsqu'il est excité il veut
avoir des relations sexuelles.
La loi consiste aussi à définir ce qui permet d’agir, et dans ce cadre je
parle des rapports humains et ce qui régule le champ d'action, grosso
modo ce qu'on peut faire de ce qui est interdit.
Y a t-il un lien entre les deux types de législation (naturelle et humaine).
Oui en vertu de l’unicité (cf. preuve du monothéisme).
Donc le l’Homme de pouvoir ne saurait échapper à la loi naturelle, par
exemple un tremblement de terre peut atteindre n’importe qui, ainsi que
n’importe quelle catastrophe naturelle ou accident dont notre raison ne
peut toujours appréhender la logique. Par ailleurs, les phénomènes
naturels peuvent aussi être d’une grande utilité.
Ainsi, il y a une soumission naturelle à l’ordre de la nature, qui est réglé
avec ses causes et ses conséquences.
Il n’est pas inutile de rappeler que le Vrai Législateur est celui qui a tout
déterminé et auquel tout être obéit, qu’il soit animé ou inanimé, ainsi tout
ce qui est dans la nature ( visible ou invisible) répond à ce postulat.

Par souci de précision, rappelons que seul L’Homme et le Djinn sont


capable de libre arbitre en cela ils peuvent choisir d’obéir ou de se
rebeller.
Ici il n'est pas question de parler des hommes qui sont désordonnés et
passionnés (véritablement sauvage), ni des djinns car ils font partie d’un
autre monde et dont le pont reliant nos deux mondes est si étroit et si
difficile d’accès qu’il est plus qu’inutile de s’y attarder. Mais en revanche
constatons que les vagues, les terre, le ciel qui sont sans l'ombre d'un
doute capable de supporter et de porter plus de force que toute
l'humanité obéissent à la même loi appelé par les anciens loi naturelle
( nature = fitra ) aujourd'hui dite loi physique, auquel même l'Homme
obéit de gré ou de force, d'une façon endogène ou exogène ( la faim est
endogène et le froid est exogène) et tout cela tend vers le législateur
21
suprême. Tout cela afin de rappeler le Vivant Tout Puissant, Celui qui
réside au delà du paradis et dont aucune Vie ne ressemble, ni qu’aucun
regard n’atteint même par le biais de l’imagination (œil interne).
Mais quel rapport avec l'esprit des lois, celui qui connait l'esprit de la loi
est celui qui est apte à les exécuter (évidence même) tout comme celui
qui ne connait pas le triangle ou le cercle ne saurait les dessiner (faute d
intelligences et de science)
En effet l'esprit de la loi est une science une connaissance quasi inné de
l'ordre établit et la façon de le maintenir, une connaissance quasi innée de
la volonté suprême et l'aptitude de la servir.
La loi façonne la morale de l'individu car le but ultime de la morale est le
Bien et il n'y a de bien qui soit hors la loi, alors celui qui détient l'esprit de
la loi ne peut être que celui qui a la morale la meilleure.
Donc les meilleures chefs sont par conséquent ceux qui ont la morale la
meilleure, sans quoi leur légitimité s'effrite tel le masque de l’usurpateur
(et cela dépend bien sur de la qualité du maquillage ...)
Pour éviter de se fourvoyer dans des recherches inutiles celui qui
ressemble le plus à Muhamed(asws) est le meilleur d'entre vous. (Sous
réserve que Muhamed (asws) soit celui en qui vous croyez sinon vous
courez sans nul doute a votre perte et cela quelque soit votre degré de
confiance, et cela tôt ou tard, car et je vous le dis : c'est la Loi.

Ainsi le chef légitime se conforme à travers son comportement aux


commandements explicites mais aussi est l’incarnation de l’esprit de la loi
révélée car est le porteur de la continuité.
En effet le Coran n’édicte pas des règles concernant tous les détails de
l’existence, ni l’a fait le messager (saws). Mais Allah (swt) fait part de
l’existence chefs (sultans, émirs, khalifes et imam) qui sont porteurs ;
comme le décrivent, non sans raison, certains courants « ésotériques », de
la lumière. Leur doctrine est canonique dans la mesure où il ne peut y
avoir de chef égaré (dans les ténèbres).
Ainsi le chef légitime est un savant (ou un scientifique) par essence car il
se doit d’hériter de la science afin d’éclairer à travers ce moyen,
universellement acceptable par les hommes intelligents. Par ailleurs, la
religion est le fait des Hommes intelligents.

Ainsi se termine le discours sur les régimes politiques, bien entendu je me


suis attardé sur la théocratie islamique, non pas par partialité, et j’espère
que vous l’avez compris, mais par souci de transmettre ce qui est vrai.

Les formes de la théocratie


En vertu de la prééminence de l’islam comme religion, la théocratie
véritable ne peut s’ériger que sous la bannière islamique. Eu égards de
toute hypocrisie, qui somme toute est un fait humain qui certes pourrait
fausser l’analyse, mais œuvrons en toute bonne foi et poursuivons.

22
Dans centaines sociétés théocratiques les populations se plaignent de
souffrir d’un immobilisme étouffant et d’une ligne de conduite unique
quasi abêtissante.
Les motivations de la « pensée unique » ne seront pas traitées ici en soi,
mais je m’interroge sur d’autres voies possibles.
En cela je stipule que les constitutions des théocraties dans leur forme
organique aboutissent in fine à ce sentiment oppressant de la « pensée
unique ».

Quelles sont donc les formes possibles de constitution des sociétés


théocratiques ?
-les théocraties consensuelles.
-les théocraties de fait.

Il peut y avoir autant de religion que d’Hommes, et faire un traité de


psychologie n’est bien entendu pas à l’ordre du jour.
Je vais me concentrer sur l’islam car cela me semble le plus cohérent et le
plus important.
Tout d’abord qu’est ce qui caractérise les différents régimes
théocratiques ?
De prime abord vous devriez vous demander pourquoi parler de régimes
au pluriel ?
Existe-t-il plusieurs islams ?
Caractérisons les régimes et voyons ensuite.
Que faut-il pour constituer un état islamique ?

Il faut fondamentalement trois éléments :

- l’obéissance à la loi islamique (Coran + Sunna)


- la communauté islamique dans un territoire
- un chef d’état musulman.

Donc si l’un de ces éléments faillit on ne peut décemment pas affirmer


qu’il y état islamique.
Le Coran est la Parole d’Allah (swt) transmise à son Messager (asws),
c’est à travers ce Livre que l’on extrait la Loi qui est exécuté par le
Messager (asws) on en a gardé des Sunnas.
Donc comme toute loi, le Coran définit des règles de conduite relatives à
certains domaines de façon concise, mais sans jamais rentrer dans le
dogmatisme celui qui freine la liberté et surtout celle de pensée. Allah
(swt) à travers le Coran appelle à la réflexion aussi défie-t-Il les gens à
réaliser une œuvre similaire. Ainsi on peut critiquer si elle se fait dans le
but d’apprendre car et cela est un fait fondamental Allah (swt) invite à
acquérir la science. Et cela ouvre le champ du possible et en établissant
clairement des frontières, qui rappellent que tout n’est pas permis, sinon
la religion est donc la loi serait caduque. C’est un corpus légal complet
facile à mettre en place et permettant à travers le chef d’état la continuité
dans le temps car le Coran est éternel (valable en tout lieu et en tout
23
moment). Je ne voudrais pas entrer dans un discours théologique, dans
son aspect eschatologique, je pense que cela relève de la vie privée,
l’islam a augmente le champ du possible.

La Sunna est la tradition du Messager (asws) telle que condensée par des
historiens et validées par les instances étatiques islamiques et par les
savants non gouvernementaux.
On dit les Sunnas car je ne vous cacherai pas qu’il y a plusieurs traditions.
Vous savez les grands hommes tout le monde l’a vu même s’ils n’étaient
pas présents, aussi ils font tellement fortes impression que l’on entend
plus ce qu’ils disent car qu’ils soient suffit.
Il n’y a ici aucune tentative d’auréoler quiconque que l’histoire fait mieux
que quiconque.
En fait les différences de traditions sont telles et tellement extremes dans
certaines différences sur un seul et même sujet qu’il est évident que la
tradition prophétique a été corrompu car plus facile à transformer car le
fait humain est humain.
Cela pour des raisons surtout politiques ou dus à un manque de force
politique.
Le comportement politique n’est pas mon propos car je voudrais me
concentrer sur la théocratie, et de façon fondamentale.
Ainsi afin d’éclairer mon propos lorsqu’il est question d’obéissance au
Messager (asws) à travers ses dits et fait on a le droit de douter car il est
de connaissance commune que la tradition est corrompue, aussi dois-je
ajouter la tradition le stipule explicitement.

Le Messager (donc ce qui devrait être la Sunna en tant tradition) était


l’exemple à suivre dans son application parfaite des injonctions
d’Allah(swt) (Le Coran).
Je ne vais pas m’engager pout l’instant dans un discours de jurisprudence
mais je vais développer un tant soit peu afin que vous puissiez vous faire
une idée.
Le Coran définit l’Ordre et la Sunna en est donc l’exécution, mais le
Messager n’a pas réalisé toutes les actions possibles et imaginables,
certes. La façon de postuler le problème peut paraitre idiote mais elle
témoigne de la grande délicatesse nécessaire l’expression du fait religieux
dans sa très grande sacralité. Il faut préciser que le Messager d’Allah
(asws) est le préféré d’Allah(swt) sur toute la création d’où sa
sacralisation, d’autant plus qu’il représente le Coran tous les théologiens
doivent donc revenir a lui afin de corroborer certains édits jurisprudentiels
qui ne sont mentionnés dans le Coran.

Donc inventer une tradition dans une forme plus ou moins étendue peut
pour des raisons politiques, anarchiques et d’ignorance, donc en fait par
stupidité à terme, s’avère parfois d’une très grande utilité pour solutionner
un problème.
En effet pour autoriser à une personne l’adultère ou l’homosexualité, ou la
boisson alcoolisée parfois même la sorcellerie afin en fait de lui autoriser à
commettre un péché qui est avec certitude une chose illégale mais avec

24
l’apparence de la légalité. On voit bien qu’ils ne font que se tromper eux-
mêmes et leurs alliés.
Aussi pour mettre en place un régime tyrannique ou détruire l’islam en
tant que religion d’un état, pour des raisons que je ne traiterais pas ici.
Mais la chute de l’Empire Ottoman n’était qu’une attaque claire et sans
retenue à l’islam en tant que religion car les conquérants ont obligé les
conquis a se convertir a une nouvelle religion, cela lorsqu’ils ont appelé et
forcé à adopter la laïcité comme institution d’Etat. Et je vous rappelle
qu’encore aujourd’hui les Turcs qui sont en majorité musulmans n’ont pas
le droit de pratiquer publiquement leur religion alors qu’ils sont dans un
pays musulmans de fait.
Ainsi les raisons de la fabrication de traditions peuvent être facilement
explicables et les preuves sont aussi grandes que tout un état.
Donc il y a une communauté musulmane, il ne faut plus que le chef d’état.
Le Coran met de l’existence de différents types de chefs d’état.

Le sultan
L’émir
L’imam

Chaque type de chef décrit une forme de régime différent


1. Le sultan
Ainsi pour le sultan on rentre dans un cadre de théocratie consensuelle où
le chef qui d’après le Coran prend d’autres titres tel que le tuteur de
l’ordre qui confirme le sultan dans la forme normative de pouvoir.
Le sultan est un musulman choisit parmi la communauté afin de diriger la
politique nationale et veiller au bon fonctionnement de la société, il
occupe donc le rôle de n’importe quel chef d’état démocratique. La seule
différence avec les autres régimes est l’islam et peut être le protocole, qui
somme toute est du choix légitime du chef d’état, c’est la théocratie
consensuelle.

2. L’émir
L’émir est un sultan mais la formation politique est autre que celle du
sultan. Un émir est un musulman qui est doté du pouvoir de

25
commandement par Allah (swt), il est indissociable de l’Ordre, c’est un
monarque dans sa constitution. Il est hiérarchiquement supérieur au
sultan de par les dons qu’Allah (swt) lui a pourvu, en cela le pouvoir de
commander. C’est la théocratie de fait.
3. L’imam
L’iman est un émir en soi mais son comportement exemplaire l’élève au
dessus des autres chefs d’états potentiels où rivaux.
L’imam est un musulman quasi parfait dans le sens où il est dans la ligne
directe d’Ibrahim (asws) autant dire bien loti. C’est ce que l’on qualifie de
pouvoir absolu.

Pour synthétiser le sultanat est un régime transitoire en attendant un émir


au moins.
Lorsqu’un émir est présent son rôle est le maintien de la population
musulmane jusqu’à l’arrivée de l’imam si il est vivant afin de parfaire
complètement l’état dans sa beauté.

Sultan = théocratique consensuelle.


Emir = Sultan + pouvoir de commandement.
Imam = Emir + exemple.

Lorsque tous les composants nécessaires à la formation d’un état


musulman sont regroupés alors on peut affirmer qu’il y a un état
musulman, sine qua non. Le chef d’état exerce tant que sa santé le lui
permet.

Le système économique
Le système économique est toujours garanti par le pouvoir politique qui lui
octroie les moyens juridiques d’action et de recours en cas de litige.

Il y a donc un système légal légitimant les pratiques commerciales, c’est le


code de commerce.
Car le système économique n’est ni plus ni moins que le rapport entre
commerçants.
Dans sa forme la plus simple, un système économique régit les rapports
entre commerçants, en normalisant les procédures commerciales ainsi
que les modalités d’embauche de salariés.
Les avancées technologiques ayant développé les moyens de productions
(les biens d’équipement de l’entreprise : machine), il en résulte une
ingérence, toute nécessaire, dans les fonctionnements de l’usine pour des
raisons propres au devoir du chef de l’état. Pour être plus précis, l’état se
doit d’avoir un regard et une décision concernant les affaires de l’usine si
l’état juge le risque d’accident du travail élevé et/ou la santé du
commerçant ou/et client est en jeu, et cela selon l’orientation de l’état à
travers son chef.

26
Pour illustrer mes propos, je prends pour exemple la chaine de
l’agroalimentaire qui distribue de l’alimentation impropre à la
consommation, le scandale du lait frelaté chinois est éloquent. Aussi les
entreprises de BTP ou l’ouvrier risque sa vie lors des constructions, et
l’ouvrier d’une usine quel qu’elle soit, qui met en jeu sa santé mentale à
force de réaliser les taches répétitives, sans parler du risque envers sa
santé physique lors que les modalités de travail, ou les matériaux sont
dangereux.
Ainsi, je légitime l’ingérence de l’état dans les affaires de l’entreprise,
lorsque le risque est avéré, car l’absence de l’état induirait la faillite du
régime.
L’état définit donc les relations entre commerçants et salariés.
Une question naturelle serait de se demander si les salariés sont des
commerçants ?
Définissons d’abord ce qu’est un commerçant. Fondamentalement, un
commerçant est celui qui achète et revend des marchandises, lesquelles
peuvent être transformées entre l’achat et la vente.
Ainsi, l’épicier est commerçant, tout comme le(s) propriétaire(s) d’une
entreprise industrielle.
Est une industrie toute entreprise qui dont le commerce nécessite la
transformation systématique des marchandises à travers un processus de
production.

Avant de poursuivre il est nécessaire de mettre en exergue un


point central du système économique : la propriété.

Dans le monde contemporain deux courants majeurs se sont érigés :

1.Le capitalisme
2.Le léninisme/stalinisme dit soviétisme

La différence entre ces deux régimes réside dans


la considération de la propriété.
Le capitalisme considère comme bien inaliénable la propriété et avantage
le propriétaire.
Alors que le soviétisme retire la propriété individuelle et la concentre au
niveau de l’état, afin de réaliser un bien supérieur celui de l’intérêt
commun.

Que peut- on dire de ces deux régimes ? L’un est justifié alors que l’autre
est injuste.

27
Le capitalisme développe un attribut naturel de l’homme celui de la
propriété en légitimant cet attribut et en protégeant la propriété. Car le
travail n’a pour but que l’extension du patrimoine du propriétaire ou la
création d’un patrimoine chez le travailleur. Ce qui, somme toute est une
chose bien naturelle.

Mais penchons plus sur le soviétisme qui a politiquement échoué afin de


reconnaitre les raisons de son échec.
Lorsqu’une entité s’octroie le bien d’autrui sans son consentement et/ou
en échange d’un prix en deca du prix réel, c’est soit du vol soit une
arnaque, et cela est une réalité fondamentale.
Ceci étant, l’expropriation est légal si cela est justifiée et dans un laps de
temps déterminé.
Ainsi l’expropriation se justifie lorsque l’état veut construire une
infrastructure sur la localité de la propriété, ou si l’entreprise produit un
bien si important a la société que la nécessité oblige en l’expropriation
pour maintenir la paix sociale ou un prix bas donc pour des raisons de
stabilité économique.
Ainsi, celui qui produit du blé peut voir sa ferme expropriée si par exemple
l’état craint d’un pays exportateur de blé n’inonde le marché a travers une
politique de prix plus bas ce qui pourrait nuire à la monnaie.
Mais dans le cas soviétique, cette raison ne pouvait pas perdurer après la
mise en place d’une industrie puissante.
Ainsi la dichotomie entre discours officiel et réalité socioéconomique aura
suffi à détruire ce régime.
Moralement, on peut affirmer que les dirigeants mentaient aux
populations, car la réalité économique ne justifiait point le maintien de la
politique d’expropriation ( et sachez que les économistes soviétiques l’ont
découvert) à moins que les dirigeants aient été des gens stupides. Mais
pas assez pour comprendre que les membres du parti étaient ceux qui
jouissent d’une propriété qui n’étaient pas la leur, dans des proportions
supérieures a ceux qui possédaient, et qui se sont vus déposséder, au
nom de l’intérêt commun.

Mais rappelons que le soviétisme est une perversion du marxisme. Le


marxisme est une critique humaniste d’un capitalisme encore en exercice
aujourd’hui. Un capitalisme qui détruit les rapports sociaux à cause de la
détérioration du travail. Car la terre et le travail et l’héritage sont les
sources de la richesse, par la grâce d’ .
Le marxisme défend et érige le travail comme centre de l’activité
économique, au détriment du capital (monnaies et biens d’équipements),
le régime qui considère que le capital est source de toute richesse est le
capitalisme.
Ici disons que le marxisme et le capitalisme sont des régimes de
propriété, mais qui se sépare dans l’entreprise et son rapport au salarié,
en particulier l’ouvrier.

28
Le capitalisme est le système économique en vigueur aujourd’hui dans le
monde entier, a part certains pays (mais ils ont tendance à s’ouvrir au
capitalisme, ce sont la Chine, la Corée du Sud, le Vietnam)

Comment fonctionne ce capitalisme tant critiqué par Marx ?


Si le soviétisme est caractérisé par la dépossession, le capitalisme est
caractérisé par la dépersonnalisation. Le porte drapeau du capitalisme
contemporain n’est autre que la société anonyme (SA) ou appelé en
anglais : corporation.
L’entreprise agit dans un contexte global et mondialisé afin de réduire ses
couts et maximiser ses profits tout en maintenant sa compétitivité et ses
parts de marché.
La réalité du capitalisme est une distribution inégale des richesses,
entrainant l’enrichissement des propriétaires et l’appauvrissement de
ceux dont le patrimoine est pauvre voire inexistant, à cause du
renchérissement des prix.
Qu’est ce qui est responsable de ce déséquilibre des richesses, alors que
la population active augmente et ainsi que le niveau d’instruction ?
Car cette réalité pourrait être justifiée dans le cas où les propriétaires
employaient des ignorants, qui eux-mêmes ne sauraient fabriquer les
biens d’équipements qu’ils utilisent, ou inconscients de la réalité juridique
et fiscale ne permettant pas de rendre compte a l’état ou commerçants
tiers. Car la capacité à commercer est universel, à part pour l’incapable ou
le dément.
Revenons sur les fondements institutionnels du système capitaliste actuel.
Ce système sous couvert de feu vert politique, dépend du système
bancaire et des multinationales et des riches héritiers.

En somme, les banques prêtent aux MN (multinationales) qui elles mêmes


ont une taille mondiale critique s’assurant des débouches dans le monde
et employant des travailleurs/électeurs ( ou capable de s’insurger). Ainsi il
y a un cycle de production appelant à la consommation facilité par le
crédit.
Ainsi tout le monde est gagnant. Mais en apparence seulement.
Pour connaitre les imbrications du système capitaliste, celui la qui a
tellement offusqué les russes qu’ils sont devenus soviétiques et même
athées, il faut s’attarder plus longuement sur les mécanismes du
capitalisme mondial.
Il nous faut analyser le système bancaire, l’entreprise (SA) dans sa réalité
micro économique et juridique et donc critiquer le rôle de l’état en tant
que régulateur de fait de l’économie, plus au niveau macroéconomique
que microéconomique.

I/ le système bancaire
Le système bancaire est l’organisme de financement de l’économie à
travers l’octroi de prêt à intérêt.

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Le système bancaire est composé de deux entités indissociable : la
banque centrale et les banques commerciales.
La banque centrale est un organe gouvernemental qui a le monopole de
frapper la monnaie fiduciaire (billets et pièces).
La banque centrale prête la monnaie aux banques commerciales à un
taux directeur. Les banques commerciales à leur tour prêtent cet argent
qu’elles ont emprunté afin de rembourser et faire du profit. A travers
l’octroi de prêt, la banque crée de la monnaie car l’intérêt a pour fonction
de réclamer plus qu’il n’a apporté. Donc lorsqu’une banque octroie un prêt
elle se fait plus d’argent qu’elle a prêté.
La réalité juridique de ce prêt est remarquable dans la mesure où la
banque en prêtant ne s’octroie aucun titre de propriété si ce n’est celui de
l’argent qu’elle prête (qui au passage n’est pas en réalité dans sa
possession).
Donc celui qui emprunte endosse tous les risques alors que la banque
récolte tous les bénéfices tirés du néant le plus complet.
En cela la banque ne réalise aucun travail réel justifiant cet
enrichissement, en cela elle agit comme les membres exécutifs du parti
communiste.
C’est du vol manifeste, légalisé par un tour de passe -passe juridico-
comptable.

Mais alors qu’elles sont les implications socio-économiques d’une telle


pratique ?

La plus évidente est une injustice économique avérée et la démotivation


du citoyen envers le travail qui n’est ni rémunérateur ni rémunéré, vu les
résultats bancaires.
Aussi pousse-t-il vers la voie criminelle car on n’y voit aucune différence,
ainsi que la méfiance envers les organes de l’état ainsi que toute réalité
officielle (même si elle est vraie).
D’autre part la banque à travers l’octroi de monnaie sans contrepartie
(titre de propriété) légitime la spéculation et augmente l’inflation de façon
régulière et inexorable. Donc la banque détruit l’environnement
économique qui l’a permis de prospérer.
Mais d’un autre coté la banque paie des intérêts (épargne) dans des
proportions inferieures à celles de l’intérêt du prêt.
Mais n’importe qui verrait le souci évident des banquiers, il leur faut des
gages économiques permettant leur pérennité.
C’est ainsi que les grandes entreprises (SA) font leur apparition. Puisqu’ils
font le plus de profit et ont constamment dans un état de besoin de
financement elles font massivement appel aux banques qui les choient. La
banque doit maintenir les débouchés de ces entreprises afin de survivre
elles-mêmes dans ce système de rente oisive.
Mais les banques s’accoudent à une réalité juridique plus insidieuse que
leur mécanisme de profit et dont elles jouissent elles-mêmes : la
personnalité morale.

2/ Les fondements judiciaires


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Qu’est ce que la personnalité morale et quelle rôle joue-t-elle dans le
maintien de ce système économique injuste.
La personnalité morale est une structure juridique s’appliquant à des
organismes tels que les entreprises et les associations.
Ces organismes en tant que structure de travail se voient octroyer un
patrimoine juridique, c'est-à-dire des droits et des obligations.
Rappelons pour ne pas obscurcir que la personne morale(PM) n’a de
personnalité que ce que le créateur et/ou propriétaire lui accorde selon le
droit en vigueur. Je ne vais pas, conformément à mon engagement,
palabrer en usant un discours de juriste accompli, mais expliquant ce
phénomène travers sa réalité.
Ainsi on peut dire que la PM a le droit de réaliser certaines opérations, tel
que la vente, l’achat, la prestation de divers services ; aussi la PM a-t-elle
le droit de réclamer que l’on s’oblige envers elle. Ainsi la PM peut recevoir
un attaquer en justice un salarié ou un fournisseur ou un distributeur pour
inexécution ou/et rupture de contrat. Certes la PM ne saurait jouir de son
patrimoine seul, alors un représentant de l’entreprise endosse le rôle de
représentativité lors de tout acte de jouissance de la PM.
Ainsi lorsque l’employé réalise une vente, ce n’est juridiquement pas lui
qui réalise cette vente mais l’entreprise et toute faute dans l’acte de vente
est de la responsabilité de la PM et non de celui qui a de fait réaliser la
vente.
Il en va de même des acquisitions de la PM, cela est inscrit dans son
patrimoine et non dans celui du propriétaire sous la délégation de son
PDG.
Donc toute faute reconnue comme tel part le code de commerce ne sera,
juridiquement le fait que de PM, donc lorsqu’un tiers (personne physique)
connait un problème face a un PM il parlera juridiquement qu’a un bout de
papier. Le représentant qui parle au nom et le pour le compte de
l’entreprise, n’est, selon toute vraisemblance morale, que l’incarnation, le
verbe de cet être imaginé par les hommes qui se voient octroyer un
patrimoine plus privilégiés que les hommes eux-mêmes.
Car certaines fautes commerciales résultent de la prison, ou de la saisie
des biens pour le cas d’un commerçant en son nom propre alors que la PM
pour une faute similaire devra payer une amende et si à la suite de cela
elle déclare faillite, aucun homme ne verra ses biens saisi, et cela bien que
les responsables (presque des faux prophètes ) aient réalisé des
opérations de commerce plus que irresponsables, saugrenues voire
incompétente.

Analysons de plus près encore le concept de l’idolâtrie en relation avec la


personne morale. Allahu Akbar
La personne morale a travers son espace juridique déresponsabilise la/les
personnes physiques qui les constituent se retrouvant ainsi dans
l'impunité pénale, tant qu'ils œuvrent au nom de la personne morale.
En son espace judiciaire les personnes physiques ne risquent que de
commettre des fautes professionnelles.
Ainsi c'est judiciairement la personne morale qui paie les salaires, vend,
achète produit etc. Donc la réalité judiciaire considère que l personne
morale est le faiseur des activités qui constituent sa raison sociale. Alors
31
que c'est Allah (swt) le Faiseur et il n'y a de force et de puissance qu'en
Allah (swt). La personne morale n'est pas plus animée que le béton, la
pierre ou le fer.
Ou est donc la démarcation avec l'idolâtrie? La pratique idolâtre qui
considère que des statues, mises en forme par la main de l'homme, sont
responsables de divers évènements relatifs a l'existence de l'Homme est
elle si différente de confier ses affaires et obéir à des personnes morales ?
Construire une statue ou n'importe quoi d'autre la forme n'a pas
d'importance, et lui vouer la responsabilité de telle ou telle action relative
à l'homme n'est-il pas la même chose que de croire et fabriquer
judiciairement une entité qui remplit les mêmes fonctions que la statue,
bien que cela soit dans des proportions différentes, médiatiquement.
Au vue de cette analyse, il semble que la ligne de démarcation soit nulle
et inexistante.
L'idolâtrie est le summum de la rébellion et des ténèbres car l'idolâtre
impute à l'idole des actions dont la responsabilité est de l’ordre de la
création, ou d’Allah (swt) Lui-même. Ainsi dire que l’idole fait la pluie est
faux, ou dire que l’idole a consommé les offrandes est faux aussi. Car tel
est la base canonique de l’idolâtrie, la croyance et/ou l’acception qu’une
création inanimée pouvait réaliser des choses naturelles ou/et
surnaturelles.
Il y a certes des degrés dans l’hérésie mais c’est une faute absolue.
Juridiquement prenant le cas du meurtre, celui qui tue peut suivre un
mode opératoire différent et faire preuve de plus ou moins de perversion.

Car le droit est du domaine d'Allah (swt) en premier et dernier lieu.

Preuve de que le droit appartient à Allah (swt).


Vu la preuve du monothéisme,
On déclare conformément à la stricte Vérité qu’Allah (swt) est Le Tout
Puissant Le Seul et Unique Le Vrai Le Vivant Celui qui crée qui donne vie et
mort le Maitre de la récompense et de la punition. Celui qui Sait et le Sage
Suprême. Il est le Maitre Absolu le Souverain Suprême et c’est
incontestable.
Vu la preuve du monothéisme, l’esprit de la loi, et les preuves de l’équité.
Allah (swt) est le Législateur Suprême, nul ne peut prétendre connaitre Sa
loi mieux que Lui car Il a édicté la Loi (naturelle et révélée) qui s’applique
à l’humanité.
Donc en vérité Il est le Meilleur des Juges.
Ainsi Allah (swt) est le Commandeur Suprême car Il est Le Législateur, Le
Commandeur et le Juge simultanément.
On peut même dire que l’administration d’Allah (swt) est une dictature et
Lui Seul peut jouir de ce privilège car Allah (swt) est le Maitre du droit.
CQFD
Le droit appartient donc à Allah (swt) et ceci exclusivement.

32
L'idolâtrie est donc un mensonge et la validité de la personne morale
aussi, selon le canon théologique c’est une hérésie et donc l’entreprise
jouissant de la personne morale est nulle et ses actions caduques.
Justificatif :
Nul ne peut prétendre donner un droit à une quelconque entité sans
l’accord préalable d’Allah (swt). De plus nul ne peut s’immuniser contre
ses fautes. Pour pouvoir donner capacité à un objet inanimé il faudrait son
accord or l’animé ne peut donner son accord donc stipuler que l’inanimé
donne son accord n’est ni plus ni moins qu’un mensonge avéré.
Allah (swt) a demandé aux idolâtres pourquoi ils tenaient tant a leurs
idoles qu'ils ont fabriqué de leurs mains, qui n'entendent rien ne parlent
pas et qui ne sont responsables ni de bien ni de mal??
Les juristes responsables de la PM ne sauraient eux-mêmes faire parler
leurs idoles si ce n’est à travers un faux porte parole, car en toute vérité il
ne porte guère la parole de l’idole.
Conclusion

La structure juridique dotée de la personnalité morale est illégale et


constitue un délit théologique, le rapprochant dans la constitution de cette
dernière ni plus ni moins de l’idolâtrie, selon son degré de connaissance
de l’aspect et des conséquences religieuses de son acte. Un délit qui peut
escalader au niveau de crime lorsque l’Homme est bafoué dans son droit,
et est sciemment désorienté du culte d’Allah (swt) au profit de la personne
morale.
C’est ainsi que les ennemis du Messager d’Allah (swt) gagnaient leur vie à
la Mecque. Mais cela avait une nature eschatologique plus forte, mais la
règle de droit demeure, la même.
Ainsi vu ce qui précède, et selon l'obéissance à la volonté d’Allah (swt) et
afin de contrer la fitna dont le retour à l'hérésie est le symbole, je ne peux
que déclarer invalide toute les sociétés constituées en personne morale.
Al Hamdulillah, Sadaqa Allah al Aadzdim (swt)

Voici la preuve juridique invalidant la personne morale. Existe-t-il plus de


preuves accablant ces formes de sociétés ?
Preuves à charge à l’encontre des entreprises jouissant de la personne
morale.
Il sera ici procédé un examen qui aura pour but de déterminer les
implications sociales de la société jouissant de la personnalité morale.
Tentons à travers les mailles de l'histoire de procéder à une analyse
comparative.

Avant l’introduction légalisant les rapports sous le couvert de la


personnalité morale, mais sous le couvert de la personne physique.
Les personnes interagissaient avec des personnes, certes certains d'entre
eux appartenaient a des cercles, des clubs, des corporations mais à
chaque groupe il y avait a sa tête un chef, un directeur qui avait pour
obligation majeure d'endosser la responsabilité.
Comme un maitre de maison avec ses employés qui respectent les
directives du maitre.

33
Ainsi,(sous le chapeautage plus ou moins religieux) se développait des
liens entre personnes dont la raison principale était commerciale.
C'est à dire on faisait des affaires et on s'entendait bien, sinon on allait
voir le chef. Ici il n'est nullement question de parler d'un état dans l'état
mais de maisons familiales à grandes ramifications.
Ainsi le tissu social était considérablement dense et chaque individu
tissait davantage. En cela il y a sans nul doute une réussite religieuse, et
cela à travers sa composante morale, chacun respectait, toute proportion
gardée, autant la loi de la rue (religion, et coutume) que la loi de la maison
il y avait une certaine stabilité sociale, et une certaine paix sociale, la
sacro sainte cohorte sociale.
L'introduction de la personne morale étant que concept judiciaire légal
(qui est une innovation religieuse) a eu pour effet de déshumaniser les
rapports entre personnes, on ne parlait au patron qu'a travers la société et
en dehors de ce cadre il n'y avait rien à lui dire.
On ne travaillait plus pour son patron qui en retour avait des obligations
envers ses employés mais pour la société marquant une nouvelle ère dans
le cadre de la démocratie une ère que je qualifierais de rapports légaliste
(mais illégal dans le fond et la forme)
Ainsi bien que ton supérieur soit proche de toi il est si loin de toi, je vous
rappelle qu'il a fallu attendre la "science managerielle" pour se rendre
compte que cet éloignement porte préjudice à l'entreprise (mais en réalité
c'est le cadre légal qui a tout chamboulé).

Mu par l'exploitation de la classe ouvrière et sa réelle oppression qui se


retrouvait comme les enfants d’Israël chez pharaon, alors que ceux
responsable de cette déchéance de l’Homme/travailleur n’est ni plus ni
moins que des enfants d’Israël ou des gens se référant a eux, la théologie
les appelle des juifs. La société entière sauf les classe des riches
(économiques et politiques d'ailleurs cela va de pair, vu le soutien
judiciaire) se sont retrouvés cloisonnés dans le cadre de la loi qu'ils ont
enfin pu lire mais n'en comprenaient pas toujours la portée, cette "sous
classe " qui croyait en la vertu quasi miraculeuse du travail a œuvré dans
l'intérêt supérieur de la nation, mais ils ne se rendaient pas compte qu'ils
ne faisaient pas partie de la nation. Et ici l’analyse sociale marxiste prend
tout son sens car la combinaison du régime juridique plus la propriété du
capital entraine un cycle eternel de richesse pour les riches et eternel de
pauvreté pour le travailleur, et cela bien qu’il soit le champion de l’effort.
On ne peut raisonnablement garder la tête froide au vu de cela.
Malgré les reformes et les changements institutionnels le fond n'a pas
changé et les voies de recours sont aussi fermés.
Donc le sentiment de faire des actes légaux a perduré, cela a été transmis
aux générations futures qui a sorti le slogan :" No future" car elle s'est
bien rendu compte que le " monde est pourri" (ils ne se rendaient pas
compte de toutes leurs caries) et ils n’ont pas été blanchis à travers la
vertu, n'ayons pas peur de dire les choses.

34
Je ne dis pas ces révolutionnaires étaient brimé mais le système de
production à travers sa composante judiciaire et son objectif idéologique
de maximiser les profits ne peut que détruire la société et mai 68 est un
symbole parmi d’autres.
En effet les travailleurs, en œuvrant ne peuvent être blâmé car ils ne font
que travaillé et ont hérité du système mis en place par leurs aïeux dont ils
ne comprennent en définitive pas grand-chose si ce n’est la réalité
matérielle de leurs difficultés financières malgré leurs énormes efforts
laborieux, et le comble c’est qu’ils sont préférés à des machines qui
deviennent plus valeureuse que l’Homme. Et leur licenciement n’est ni
plus ni moins que dans la disgrâce sociale et juridique. Donc c’est une
injustice avérée. D’autant plus, que l’atteinte de taille critique par les MN
leur permet de s’approvisionner au plus bas des couts et la monopolisation
pousse à une tentation toujours plus forte et permise juridico-
économiquement de facturer au plus haut des prix. Cela bouchent les
entrées et sorties dans les marchés où exercent les multinationales.
Ainsi il semble plus qu’impossible pour qu’une nouvelle marque
automobile voie le jour et se maintienne a cause des difficultés
engendrées par la multinationalisation ainsi que du régime juridique de la
PM, a moins que les industries automobiles ne déclarent unanimement la
faillite.
On peut illustrer aussi en prenant l’exemple de l’industrie agro-
alimentaire combiné aux grands groupes de distribution dont la taille et le
positionnement ne permettra à aucun autre entrant de survivre sur le
marché, même pas les produits « bio » (alors qu’ils sont dans l’intérêt du
consommateur).

La nation capitaliste, dont le socle juridique des agents


économiques puissants est la personne morale, ne peut que
se déstructurer.

Car la dénaturation des rapports sociaux entre travailleurs (dans la PM)


produit une inefficacité de la fonction la plus naturelle de l’Homme vers
l’Homme, et c’est le défaut de cette fonction qui ouvre la porte aux
différends et donc au conflit :
La Communication.

En effet l’homme ne trouve plus avec qui communiquer au sein de son


entreprise car il est cantonné à sa fonction de production seule, alors ce
manque de communication, s’intériorise au fur et à mesure, ainsi il
reproduit cela chez lui. Donc cela explique en partie les conflits de
génération.
Aussi avec l’introduction des employés féminins cela n’a que accrue la
déchéance du foyer qui s’est retrouvé le grand perdant de cette œuvre,
cette œuvre du démon argent, qui sépare l’homme de sa femme et
déchire les familles, les transformant en familles monoparentales.
C'est une réalité que beaucoup ont remarque, ainsi on est rentré dans
l’ère du chacun pour sa gueule alors que ton frère peut t'aider, ta femme
peut t aider ton fils peut t aider et surtout ton voisin peut t’aider, mais le

35
défaut de communication s’interprète contrairement à cet état de fait et
donc les Hommes s’oublient.
C’est l’individualisme

Donc l'ingénierie socialo-judiciaire veut que la norme judiciaire ait


défavorisée la nation et a rendu les gens moins féconds.
Moins féconds par manque de temps, par haine de l’autre (l’enfant donc
aussi) et par peur de le faire hériter de l’échec que les parents
développent. A part les riches, personne ne veut que ses enfants vivent
comme eux. Ce qui est un constat accablant de l’état de vétusté de la
société. La nation est donc insalubre, il n’y a d’autre alternative que la
purification.

Saluté per acqua


Espérant que ce sont des gens intelligents qui lisent je vous laisse
conclure.

Comment le capitalisme fonctionne-t-il donc à travers ces deux agents


économiques ?
De façon fondamentale, les banques prêtent aux agents économiques
particuliers et entreprises afin de permettre aux entreprises de produire et
aux consommateurs d’acheter (à travers le crédit) la banque bénéficie des
intérêts et les consommateurs des biens de consommation et les
entreprises maintiennent un rythme de profit.
Mais puisque les agents particuliers souscrivant le plus au crédit sont les
plus pauvres et dont la condition socio-économique est la plus précaire
alors ils se font capturer par le cercle vicieux du crédit, dont la plupart se
retrouvent surendettés ou pire encore font hériter leurs enfants de leurs
dettes.
La faiblesse juridique face au crédit et l’endettement augmente la
précarité de l’emploi, car la demande et la nécessité du travail augmente
et donc selon l’idéologie capitaliste qui considère le travail comme
marchandise, soumis à la loi du marché alors plus la nécessité augmente
plus la valeur baisse.
Il s’en suit de façon très générale un quasi formation de castes
immobilisant les membres comme, protéger par leur titre de noblesse
héritée ou l’absence de titre de noblesse à hériter.
En résumé, celui qui meurt riche est certainement nait riche et celui qui
meurt pauvre est certainement nait pauvre.
Cela ne signifie ni pus ni moins que le travail n’a aucune valeur.
Cela s’appelle en terme juridique l’esclavage.
Le capitalisme défenseur des libertés est liberticide a terme, et a cause
des inégalités de richesse engendrés par son système de production et de
redistribution, laissant pensant aux membres de la société mettant en
œuvre une telle politique que cela est de bon droit, cela est une chose
naturelle, ce qui n’est ni plus ni moins qu’une perversion avérée.
Ainsi le capitalisme actuel tel que la loi l’énonce porte en lui les germes de
sa destruction idéologique, ainsi que celle de l’individu qui vit aux dépens
de système et donc la société toute entière.
36
Ainsi je ne peux que rejoindre l’analyse marxiste qui stipule et prophétise
la lutte des classes, la révolution du prolétariat car il semble que cela est
inéluctable lorsque les salaires augmentent moins vite que les prix
combiné à l’impossibilité de jouissance civile par le salaire ajoutée au fait
que les pays pauvres s’appauvrissent et que les pays ayant développé le
capitalisme voient leurs porte-drapeau délocalisé a l’étranger. Donc les
pays du Tiers-Monde savent à quoi s’en tenir et les pays développés
tombent de haut et s’allongent dans la déception.
Cela signifie que cette révolution n’a pas lorsqu’il y a un choc conjoncturel
mais, au travers de multiples travers jusqu’au paroxysme, c'est-à-dire
lorsque le salaire ne suffira plus.

Qui combattra qui ? Il semble que les principaux visés ne peuvent être que
la Triade composée des banques en premier lieu ensuite des
gouvernements ayant permis la bancarisation de l’économie et enfin des
entreprises multinationales ou a comportement multinationale (surtout
ceux jouissant de la PM au détriment des salariés). Voila ceux qui sont
coupables sans équivoque.
Alors il semble que les principaux révolutionnaires soient les jeunes, les
ouvriers ainsi que tous ceux dont le patrimoine est faible et dont la
possibilité matérielle de son accroissement n’est pas possible à moins de
se ranger parmi les criminelles, en principe tout vrai musulman homme
capable physiquement est dans l’obligation canonique de participer à une
telle guerre car tous les anti- idéaux islamiques sont portés par l’ennemi
et toutes les raisons objectives du djihad sont réunis, à part le leader
musulman incontesté, ( chef de la nation islamique).
Ainsi à cette guerre seul le lâche s’en détournera ou celui à qui les vieux
parents (biologiques) musulmans interdisent de participer et en cela ils ne
sont pas blâmables.
Je ne donnerai pas de date précise mais on remarque que cela a déjà
commencé
Les germes de la révolution sont plantés et les fruits murissent, aussi les
éléments favorisent cette floraison.
En cela a commencé techniquement avec le front populaire en France et
Mai 68, et cela semble continuer pour des motifs d’allégeance à la pensée
marxiste en Grèce dont les révoltes sont un signe éloquent et inquiétant.
En effet la critique marxiste du système capitaliste qui a gagné en
légitimité judiciaire et médiatique est en accord complet avec l’islam en
tant que religion de bien et de justice.
Aussi la prophétie de la révolution énoncée à la fin du 19 ème siècle n’est
que le signe de la profonde connaissance du système critiqué ainsi que de
l’Homme, démontrant que le marxisme est humanisme, et que Marx
qu’Allah(swt) l’agrée et un fin psychologue.
J’irai même jusqu’à dire que tout système de production qui rentre sous la
critique de Marx doit être proscrit, car les savants et les justes sont
honorés. En effet les savants sont les héritiers des nabis.
Ainsi on constate qu’étant intégré dans une structure étatique régie par le
principe de la loi qui découle de sources de droit diverses, tout problème
social trouve forcement sa cause dans le système judiciaire.

37
Vu les preuves du monothéisme et de l’équité d’Allah (swt) le seul
système véritablement valable n’est autre que l’islam.
Je ne vais pas vendre la religion comme un vulgaire produit de
consommation, mais en vertu des prescriptions religieuses je peux
émettre un bon conseil.
Afin de faciliter la vie sociale des Hommes. Puisque l’Homme en général
ne peut se contenter de ne pas travailler car le travail est inscrit en lui,
comme une nécessité physiologique, à part pour le déviant. En effet la
perversion du système capitaliste dont les medias augmentent sa
popularité en le désignant comme moyen ultime de jouissance, a dénaturé
l’Homme et a déstructuré les rapports sociaux. Cela parce que le travail
n’est pas rémunéré équitablement. En effet logiquement la préférence du
capital au travail entraine à terme, si maintenu, l’abandon du travail.
Provoquant une crise aussi proportionnelle aux gains que le système a
soutirés au travailleur.
Donc vu que le travail est un point focal des rapports sociaux en ce qui
est le pilier de toute socialisation. C’est le travail qui élève l’Homme dans
la société, lui conférant un statut social, c'est-à-dire une forme de
reconnaissance de son succès. L’Homme de succès transmet le statut à
ses enfants qui jouissent du labeur de qui ils ont hérité.
Cela est le fonctionnement naturel de l‘héritage patrimoniale que le
soviétisme et le capitalisme ont détruit car l’un confisque la propriété et
l’autre la confisque partiellement aux travailleurs au profit des
propriétaires mais qui ne perpétuent pas le travail qui a permis à leur
légataire de leur transmettre ce dont ils jouissent actuellement, ni ce qui
maintien leur niveau de vie de jouissance.
Plus clairement le capitaliste puisqu’il a de l’argent que le travailleur
fructifie s’octroie la plus grande partie des gains.
Et rémunère le travailleur de telle sorte qu’il le fidélise et l’oblige à se
maintenir dans sa situation précaire.
Or l’héritage est légal, la rente est légale mais l’injustice en termes de
rémunération est un vol.
Mais cela se réalise en toute légalité, alors il est d’autant plus évident que
seul un recours des instances législatives et judiciaires peuvent arranger
les lésions provoqués par un système qui a prouvé son inefficacité et a
démontré son injustice.

Quels sont les problèmes sur lesquels la loi doit s’appliquer ?


Je répète que cette partie s’applique aux non musulmans, non que je ne
veuille pas venir en aide aux musulmans mais la loi musulmane est déjà
claire sur tous les sujets qui ont engendré la discorde, le problème est de
la volonté politique, qui au regard de la religion islamique relève plus d’un
problème fondamental d’adhésion à l’islam.
Quant aux autres il suffit de s’attaquer aux racines du problème :
L’institution commerciale à travers son aspect judiciaire.

Deux problèmes majeurs doivent être mis au ban de toute économie car
ils gangrènent la société dans son travail et la jouissance des fruits du
travail, c’est le système usurier et la personnalité morale en tant

38
qu’infrastructure juridique immunisant les acteurs de l’économie, dans le
marché.
Le système usurier est celui qui accorde au principe de l’usure un rôle
fondamental de financement de l’économie.
L’usure consiste en un prêt d’un objet (ayant une valeur liquidative ou
marchande) pendant un certain temps. L’emprunteur doit rembourser la
valeur prêtée à laquelle s’ajoute un intérêt qui varie algébriquement en
fonction du temps.
Ainsi le préteur se rémunère lui-même à cause de seul fait qu’il dispose de
la chose prêtée et que l’emprunteur en ait besoin. Donc l’usure s’applique
dans l’acte de prêt ainsi que dans l’acte d’épargne.
Le système économique qui valide l’usure stipule que la pratique de
l’usure est un acte commercial semblable à tous les autres.
Qu’est ce qu’un acte commercial ?

Un acte commercial au sens le plus commun réside dans l’échange entre


deux parties d’un bien contre un autre bien, dans le cas d’une économie
de troc.
Le commerce a pour but l’acquisition d’une source de jouissance non
possédée mais existante (sinon elle ne serait pas désirée) auprès d’une
tierce partie.

Fondamentale il y a deux façons de commercer :

-le troc

-la vente dont la monnaie est l’intermédiaire.

En ce qui concerne le troc, cela n’est ni plus ni moins qu’un échange de


propriété.
Deux personnes s’échangent des biens différents.
Il n’y a pas recours à aucune monnaie, les produits s’échangent contre
d’autres produits car la nature est la seule source de richesse. En effet le
troc ne peut perdure que dans une économie qui ne produit rien.
La chasse, l’agriculture sont les seuls travaux réalisées et dont on
n’échange que ce que la nature nous a permis de posséder.
Il n’y a aucune transformation de matières premières en marchandises, en
produits artisanaux.
En effet des lors que la société développe l’artisanat le troc en tant que
système de d’échange perd de sa facilité et son réalisme. Car le problème
de déterminer la valeur se manifeste. Ainsi si l’artisan fabrique une seule
paire de babouche au lieu de cents alors le mouton, ne peut être échangé.

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C’est le problème de la valeur intrinsèque des produits et de l’indivisibilité
des produits .Alors au lieu de couper le mouton qui peut plus être
conservé (car il mort), il faut absolument trouver quelque chose qui puisse
avoir la fonction de tous les objets troqués :

-Etalonde valeur (unitarisme c'est-à-dire peut


prendre la valeur un, principe de divisibilité)

-réserve de valeur (principe de conservation)

-Acceptation par les membres de la société.

-Transportable aussi facilement que le travail

L’histoire nous apprend que ce sont les métaux précieux qui ont rempli le
rôle d’étalon, ainsi que d’autres denrées.
La difficulté réside dans la combinaison des valeurs monétaires à cours
légal au sein d’un territoire.

C'est-à-dire quelle intermédiaire(s) et dans quelle proportion(s) ?(*)

Avant les cours flottants les économies travaillaient avec l’or comme
étalon. Certaines autres économies ont monétarisé d’autres denrées
comme l’argent, le cuivre, le blé, le froment etc.
Cela permet une mobilité des moyens d’échange permettant à l’économie
de survivre malgré la disparition du trésor d’une denrée monétaire.
Ainsi lorsque plusieurs denrées monétaires ont cours légal ou/et sont
étalon alors la disparition d’une seule ou plusieurs permettent à
l’économie de se maintenir, grâce à la réserve de valeur.
Je ne discuterais pas du système de change flottants car remet la monnaie
et l’économie aux mains du marché. Mais je dirais que le risque est dans la
comptabilité de la valeur il y a autant de valeur que de demande et l’offre
et soumise a la même volatilité.
Donc l’absence d’étalon a pour conséquence, une inintelligibilité de
l’économie, dans la mesure où la divisibilité n’est plus possible. C’est un
système hybride a mi-chemin entre le troc et le système monétaire. Le
marché ne peut que s’abrutir face à son instabilité et l’absence de recours
concret, il devient bête. Lorsque le marché devient bête, il court a sa perte
et cela avec ou sans régulation. En effet le dément court à sa perte tout
seul, ou le criminel court à sa perte à cause de ce que ses mains ont
réalisé.

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La réponse à la question du haut (*) dépend surtout du classement des
denrées monétaires selon la valeur que les habitants, où la monnaie à
cours légal, leurs accordent. Par ailleurs cette diversité dans le classement
est suffisante pour permettre, sous réserve de satisfaction mutuelle dans
l’acte commerciale, la préservation d’économies nationales différentes. A
condition que les denrées monétaires soient les mêmes sinon il en
résultera une situation de troc.
Entre états cela n’est ni plus ni moins qu’un signe de confiance mais en
entre particulier de nations différentes, il est plus qu’évident que cela ne
peut se maintenir, à pour des raisons sociales évidentes qui ne
s’appliquent pas à l’état.
Dans une économie il semble évident qu’une monnaie soit nécessaire. Elle
suffit si elle est sécurisée, et cela si et seulement si elle est assurée par
les autorités monétaires d’être fondée sur des produits tangibles,
universellement reconnus comme monnaie (or, argent, blé, produits du
secteur primaire : agriculture, pêche, chasse, etc.) et échangeables dans
des proportions raisonnables et donc limités afin de maintenir l’économie,
ou si les denrées monétaires sont variables dans des proportions qui
paraissent fondamentalement sans restriction aucune. Mais cela témoigne
ni plus ni moins de l’instabilité économique, au regard des états étrangers
et des investisseurs potentiels. Le politique monétaire doit permettre la
prospérité du commerçant national.
Mais afin de ne pas développer de discorde dans l’économie politique il
semble sage de préserver au moins une source de denrée monétaire des
aléas du marché, qui n’a ni âme ni conscience, car il n’est motivé que par
la recherche du profit, de la satisfaction et la jouissance individuelle et
immédiate.

Il n’est pas question de critiquer le marché, s’il remplit toutes les


conditions stipulées par la loi lui conférant de facto sa légalité, mais de
préserver le travailleur des vicissitudes du marché et de protéger son
intérêt au sens le plus commun, et d’introduire en la politique générale le
progrès social comme but à atteindre et à perfectionner/étendre.
Il s’en suit que la nécessité de protection oblige en la préservation de la
source de valeur (denrée monétaire+travail) afin de pérenniser le
commerce.

Au niveau de l’état, il n’y a de source de richesse que le commerce, et cela


au delà des produits du secteur primaire qui doivent être protégés, et cela
doit être une orientation et un objectif politique.

Les produits du secteur primaire doivent être moins chers que tous les
autres produits disponibles sur le marché.
L’état doit se doter des moyens politiques mis à sa disposition afin
d’atteindre ce but, qui est économiquement simple.
Car pour pérenniser la société dans son économie et sa paix sociale les
denrées alimentaires ne doivent pas être l’unique source de jouissance
matérielle permises par le travail, sinon la démotivation s’en suivra
conduisant à un échec évident.
Cela veut dire que l’on ne doit pas travailler juste pour manger.
41
L’état doit entretenir de bons rapports avec ses partenaires commerciaux
et surtout doit s’obliger à exercer la justice économique dont la seule
absence suffit à garantir la déchéance nationale (et non partisane).
Il faut préserver ainsi le travail d’une injuste exploitation, sinon le
commerce disparait et l’usure revient.
Aussi la solidarité financière est une nécessité absolue car non seulement
cela remotive les pauvres mais préserve le tissu social national et aussi
permet de maintenir une consommation régulière.
Aussi est il nécessaire de rappeler que lorsque l’état réussit sa mission de
garant des libertés individuelles, ne peut rester pauvre la personne qui
travaille.
Ainsi le maintien du travailleur dans une situation précaire malgré son
travail (non enrichissement du patrimoine) est le signe suffisant de la
faillite de l’état.
Donc le signe absolu et quais transcendant de la réussite économique et
sociale d’un état, demeure que le travail soit au centre de la politique
économique et la source de la richesse réelle si bien que celui nait pauvre
et qui travaille s’enrichit et augmente son patrimoine.
Une économie prospère, et qui se préserve dans sa richesse, favorisera le
travail sur le capital.
Au regard de cette analyse la théorie monétariste est secondaire et son
application varie selon les indicateurs économiques.
On ne peut donc fixé la politique dans son aspect technique. Cependant
l’analyse fondamentale demeure le socle premier à tout développement
technique qui ne peut, raisonnablement et scientifiquement, être que
secondaire.
J’entends par là que la politique monétaire ne doit pas être fixée car elle
doit se plier à la réalité économique.
Quelles ont donc les moyens d’actions des autorités monétaires ?

Les autorités monétaires pour objet de travail deux groupes d’éléments :

-la quantité de monnaie en circulation

-le(s) étalon(s) (denrée(s) monétaire(s)).

Il est certes inutile de rappeler que l’usure ne permet nullement


l’efficience économique, et n’est aucunement justifié par une nécessité
économique, car l’usure entraine la fin de l’économie, car tue le
commerce.
42
Les autorités monétaires doivent :

-décider de la valeur des étalons par rapport à la monnaie qui a cours légal.
Dans le cas où il y a plusieurs étalons tels que l’or, l’argent et le blé, alors
les autorités monétaires doivent déterminer quelle valeur monétaires ont
ces denrées soit par rapport à la monnaie soit entre eux.

-la quantité de monnaie à émettre afin de la mettre en circulation.

Je tiens à rappeler que les échanges électroniques sont un outil de


compensation très utile car permettent en toute logique et cohérence de
réaliser des économies dans la frappe de la monnaie. Il s’en suit que pour
des raisons de sécurité, et de prérogatives gouvernementale seule les
autorités peuvent être des banques, ici la banque a pour rôle le coffre fort,
qui sera ni plus ni moins qu’une écriture comptable sur un compte.
Bien entendu l’état ne peut réaliser de prélèvements qu’avec l’accord du
propriétaire du compte et dans les conditions permises par la loi.

Le commerce est un acte de gré à gré entre deux Hommes ou états qui
s’échangent des produits contres de produits/services ou contre une
rémunération. C’est la définition universelle et non fiscale. Notons que les
autorités fiscales se sont concernées que par les actes commerciaux à
rémunération.

La réalité du commerçant se base sur deux aspects l’achat et la revente


(eu égards de la transformation).
Le commerçant endosse le risque tout au long de son activité.
Le risque liée à un mauvais achat et celui liée à la vente, qui est de ne pas
vendre ou de vendre à perte. Le risque qu’endosse le commerçant en
connaissance de cause est le signe légal de sa capacité juridique.
En effet l’aliéné et le torturé/contraint ne peuvent être considérés comme
juridiquement capables.
Donc il semble évident que ces deux personnes ne peuvent commercer en
leur nom propre. Ils ne peuvent agir qu’au nom et pour le compte d’un
tuteur et dans les conditions stipulées par ce dernier, conformément à la
loi.

Lorsque un groupe de personnes créent une entreprise en la dotant de la


personnalité morale, ils transmettent leur capacité à l’entreprise ainsi il
renie leur capacité de jouissance de l’entreprise, tous ce qu’il réalise par

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l’entreprise est au bilan de l’entreprise, ainsi il transmet la propriété à
l’entreprise.
Donc visiblement le groupe qui considère que l’entreprise est plus a même
d’être leur tuteur qu’un homme est mentalement incapable et son droit a
l’entreprenariat et sa prétention la jouissance des pleins droits ne peut
être en valable ni reconnu.
Donc le commerçant est le responsable, le responsable est celui jouissant
de sa capacité, celui qui jouit de sa capacité est celui qui endosse le
risque.
Il semble évident que la réalité juridique de la personne morale en tant
qu’outil de commerce offert par la loi est contraire dans son application au
principe même auquel elle prétend.
Juridiquement cela revient à dire que le fornicateur ne fornique pas si le
préservatif est utilisé. Cela est un déni de la réalité, un effacement de
l’autre (unilatéralisme) et une mauvaise foi.
Par ailleurs il ne peut y avoir de commerce dans l’unilatéralisme, je réitère
les implications théologiques et socioéconomiques du maintien de la
personne morale dans les affaires commerciales.
Que devient l’entreprise ? Comment lever des fonds ? Qu’en est-il des
rapports entre propriétaire et management ? Et les actions à dividendes ?
L’entreprise devient une infrastructure tangible et réelle en tant lieu de
réunion des employés de celle-ci. La qualité de commerçant est propre a
tous les employés selon les termes définis par leur contrat d’embauche
sous réserve de légalité.
Chacun est donc responsable de ses actions au regard d’abord de la loi,
s’il y a délit ou rupture du contrat (qu’il soit avec une autre
entreprise/personne physique) et au regard de la charte de l’entreprise à
laquelle il donne son accord de respecter.
Il est nécessaire de rappeler que l’employé travaille en son nom pour le
compte de l’entreprise qui appartient au propriétaire qui a le droit de
déléguer la gestion à un tiers. Tous ont la qualité de commerçant qui
l’exerce à différents échelles de responsabilité, sauf le propriétaire s’il
n’exerce pas le commerce a travers on entreprise. Sinon il travaille pour
son compte par la voie de l’entreprise à laquelle il doit rendre compte par
à travers le paiement du salaire aux employés. Sinon le propriétaire n’est
plus commerçant.
Le travail est une marchandise le travailleur qui cherche à intégrer une
entreprise veut son travail.

Preuve que le commerçant vend son travail.

Lorsque l’artisan achète une matière première la transforme et la revend,


la vente intègre l’acte du travail. Sinon le joaillier ne vendrait que la
pierre précieuse, ou l’éditeur que le papier.

44
Lorsque le commerçant intègre une entreprise il doit se conformer à la
réalité qu’il sera moins payé que s’il travaillait pour son compte propre, eu
égards des commissions qui ne relève point de son salaire de base.
Mais ce régime en tout état de cause ne peut raisonnablement s’appliquer
à l’employé qui ne réalise guère de tâches commerciales si ce n’est
administratif, et ceci afin de participer au bon fonctionnement de
l’entreprise, il n’y a donc nullement commerce.

A travers cette analyse on se rend compte que toute les crises


économiques dans les démocraties contemporaines sont surtout des
crises systémiques, et non des crises de rareté, car aujourd’hui nous
sommes dans une société d’abondance, et il est impossible de le nier.
La crise est dite systémique car les organisations régulant le capitalisme
démocratique.
Le problème ne réside pas dans la quantité de ressources disponibles car
l’agriculture intensive ainsi que l’industrie ont décuplée la production et la
quantité disponible.
Le problème vient donc et reste du niveau des lois commerciales, dans le
sens le plus général qui régulent et administrent l’économie démocratique
libérale.
Le schéma des lois entraine une application chaotique responsable des
faillites du système.
La crise actuelle qui traverse le monde prend certes racine dans la
dichotomie entre économie réelle et virtuelle, décalant tout le principe
économique et rendant la monnaie comme un bien alors qu’il n’y a de
jouissance de la monnaie que dans la transaction effectuée.
Mais la théorie de l’intérêt fait que l’argent est considérée (car enseigner)
comme un bien à acquérir qui a une valeur intrinsèque. Alors que l’intérêt
fabrique de l’argent qui n’a aucune affectation dans l’économie réelle,
donc en termes purement commerciales, il y a forcément quelqu’un qui
est volé.
En effet si la création de richesses créée est de X en valeur monétaire. La
valeur de la richesse est le prix de vente accordée par le commerçant.

Et que la quantité de monnaie en circulation est de X alors il y a équilibre


monétaire, c’est un état d’équilibre, autrement il y a déséquilibre.
Mais si la quantité de monnaie en circulation est de X+n, avec n≥1 alors
forcément il y a un groupe de personnes qui acquiert de l’argent, sans
légitimité commerciale,
D’un autre coté, si la quantité de monnaie est de X-n, avec n≥1

Des états de déséquilibres


-L’excès de monnaie
L’excès de monnaie est ni plus ni moins qu’une faveur que l’état accorde à
certains groupes, en monnaie, ils sont administrativement des rentiers.
Quelque soit ceux qui s’y trouve. Mais la réalité économique oblige à faire

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preuve de plus de bon sens afin de préserver l’intérêt général, en cela tout
le monde.
Si l’on occulte l’intérêt général au profit de l’intérêt d’un groupe particulier
alors, en termes de réalité économique on risque d’avoir des chocs dits
« structurels » car le marché ne fonctionne pas normalement, à moins que
le groupe particulier participe à l’économie plus que le reste du monde, et
en cela il est le garant de l’économie, et étalon. Ce qui signifie qu’il n’y a
pas d’excès de monnaie. Mais juste ce que l’on pourrait appeler une supra
structure. Mais malgré son nom la supra-structure doit être la base et non
la voute de l’économie, sinon on revient au déséquilibre macro-
économique.
Donc que peut –on dire du déséquilibre macro-économique de l’excès ?
Si les autorités monétaires maintiennent cet état alors l’inflation guette,
en termes purement commerciales (c’est-à-dire vente de biens et services
contre de l’argent, dans le but d’acquérir des biens et services) si le cycle
d’excès se maintien, l’économie connaitra l’inflation. L’inflation va pousser
tout un secteur de l’économie et aussi une part des consommateurs
(surtout les CSP employés) vers l’inéluctable précarité. Car puisque leurs
salaires sont fixes alors leur pouvoir d’achat va baisser, ils deviennent plus
pauvres à cause de l’incompétence avérée des autorités monétaires.
D’une part il faut noter que tous les agents économiques en tant que
consommateurs finaux sont touchés, mais à des niveaux variables, car les
catégories aisées subiront forcément moins la hausse des prix.

Qui profite donc de la hausse des prix ?

Pour cela reprenons le mécanisme monétaire afin de suivre le mouvement


de la monnaie.
L’Etat délègue à la banque centrale le rôle de distribution de la monnaie
qui a cours légal, on appelle cela la création monétaire, dont la réalité
administrative nous importe peu pour l’analyse qui nous concerne. Et a
déjà été traité plus haut, mais nous serons susceptibles d’y revenir.
La banque centrale accorde une quantité de monnaie aux banques
« commerciales » qui à leur tour accorderont des prêts à intérêt aux
agents économiques (les consommateurs finaux, les entreprises et même
l’Etat dans certains cas).
La banque ne prête pas à tous les demandeurs de prêt, elle effectue un
choix entre les agents selon leur capacité de remboursement.
Il n’est pas nécessaire de voir à qui profite la hausse des prix, ce sont les
grandes entreprises, celles qui ont atteint ce que l’on appelle une taille
critique.
Je vais étayer cette réalité par rapport à sa réalité bancaire. Lorsque les
prix augmentent le marché instinctivement voudra vendre plus de
marchandises car il maximisera son profit, cela dans une logique
purement microéconomique. Donc les entreprises se tournent forcément
vers les banques afin d’être « financées » et donc trouver un levier
économique à son projet monétaire. Pourquoi se tourner vers la
banque me direz-vous ? Puisque les autres entreprises veulent elles aussi
maximiser leur profit, elles ont besoin de leurs liquidités afin de mettre en
place leur stratégie et répondre à leurs propres besoins, les entreprises
46
qui ont un besoin de financement (réalité non comptable) se tournent
ultimement vers les banques, pour se développer.

Donc schématiquement les entreprises ayant atteint une taille critique


sont celles qui ont une position dans le marché suffisamment dominante
afin de passer outre les financements bancaires. Donc les entreprises qui
ne se financent pas auprès des banques s’enrichissent plus que celle qui
le font, c’est la réalité financière.
Les déséquilibres macroéconomiques profitent donc aux grandes
entreprises.
Puisque la réalité judiciaire légalise la personne morale, il s’en suit que les
actionnaires des grandes entreprises (ayant une taille critique) profitent
doublement des chocs (crises économiques, déséquilibres monétaires) car
leur entreprises peuvent acheter à moindre cout celles n’ayant pas de
taille critique ou augmentent leur part de marché à cause des faillites des
concurrents. Donc en résumé lorsque les gens s’appauvrissent les
actionnaires des grandes entreprises s’enrichissent, mécaniquement.

La question est de savoir par quel mécanisme arrive-t-on à une crise


économique ?

On peut distinguer deux crises économiques fondamentales :


1.La crise de production
2.La crise monétaire

1. La crise de production.
On définit la crise de production lorsque les biens viennent à manquer
dans l’économie conduisant à une hausse des prix continue.
Les raisons objectives à la crise de production proviennent principalement
du secteur primaire. Lorsque les denrées alimentaires viennent à
manquer, naturellement tout le reste parait dérisoire, donc l’agent
économique préférera acheter des biens alimentaires et de première
nécessité au détriment de n’importe quel autre bien.
Donc l’économie ralentira et il s’en suit, selon les fondements judicaires
modernes, une crise économique. La catastrophe est que la famine guette,
mais ce n’est plus de l’ordre de l’économie.
On peut calquer cette analyse à tous les autres marchés, mais la
dangerosité sociale est négligeable, et relève plus de l’analyse de marché
qu’autre chose.

2. La crise monétaire
La crise monétaire est le produit de déséquilibres monétaires et donc
n’ont aucune réalité économique, on peut même dire que ce sont les
« caprices de l’enfant gâté ».
Plus sérieusement… C’est le résultat de la mauvaise gestion effective de
la quantité de monnaie en circulation.

47
Techniquement cela démontre que l’on ne connait pas la réalité
économique des régions économiques dont on a la gestion ou si on la
connait on fait preuve de grande sottise.

Mais techniquement comment cela peut-il se produire, quel est le schéma


général d’une telle chose ?
Rappelons que l’économie est fermée dans sa structures juridiques, on ne
peut faire que si qui est légal (permis par la loi). Puisque les économies
contemporaines se trouvent dans une situation d’abondance alors les
crises qui ont lieu ne peuvent être que dues à une dérégulation monétaire.
Les banques centrales, qui sont responsables au départ, injectent plus de
liquidités que l’économie qu’il n’en faut. Mais il y a complicité effective
des banques commerciales. Cela est séculairement légal, mais son coût
économique est trop lourd à supporter pour le reste du monde. Les
nombres confirmeront sans nul doute.
Mais quel est le processus qui mène à cette réalité ?
Pour cela regardons la crise de plus près, la crise économique touche en
premier lieu le consommateur.
De façon mathématique on a un consommateur Ci , qui a un budget de
« b » avec lequel il peut s’offrir une palette de produits disponibles
interchangeable, dont l’identité des produits dépend du choix du
consommateur, mais fixons une dimension à l’ensemble des produits
disponibles avec son budget « b » et nommons cela le spectre de b/ Dim
sp(b)= B( la dimension du spectre b est de B)
Lorsque les prix augmentent et que les salaires restent inchangées alors
b=b, et
Dim sp(b)= B- avec ≥1.

Cela signifie que le pouvoir d’achat baisse d’une valeur équivalente en


termes de marché à epsilon. Mais cet argent ne disparait pas, parce que
les produits sont présents donc dans une logique de marché, la richesse
n’a pas disparu, au contraire, elle a juste changé de main. Il n’y a pas de
crise de production, les denrées sont toujours disponibles et en quantité
supérieure que le cycle précédent.

Alors où est mon argent ?


L’argent a juste été affecté à un autre agent économique.
En fait voila les comptes, l’ensemble des personnes ayant vu leur pouvoir
d’achat d’epsilon forment un groupe de G personnes, il y a donc une
diminution du pouvoir d’achat de ce groupe de (G×)=P, P≥1 alors
quantité « P » a été affecté, on va dire blanchi dans un autre groupe ou un
ensemble d’autres groupes qui ont vu leur pouvoir d’achat augmenté de P.
C’est la bourse, en langage plus ou moins connu, ou reconnu.

Bien entendu, il y a plusieurs groupes qui ont perdu de leur pouvoir


d’achat, et la valeur d’epsilon qui peut-élargie à une gamme de valeurs.
Cette opération est effectuée par les banques commerciales qui font de ce
type de pratique le corps de leur métier de banques, mais en toute
légalité, il n’y a rien d’interdit par la loi.

48
La façon dont les banques réalisent ces opérations financières appellent à
l’utilisation de produits financiers (de complexité plus ou moins grande :
en premier lieu, il y a les obligations, et la palette est large et mieux
connue par leurs concepteurs qui s’avèrent les lauréats des grandes
écoles internationales,{ mais la palme revient toujours à jésus, n’est ce
pas ? lol} )
Et cela malgré votre compte épargne, et ceci pour deux raisons qui sont
liées mais disjointes en apparence. La réalité de l’intérêt implique un
perdant et un gagnant.
Le perdant et celui qui demande le prêt et le gagnant est celui qui le
donne.
L’institutionnalisation des banques commerciales implique le rapport
inéquitable de gagnant et perdant, et le mécanisme de fabrication de
produits financiers complexes qui n’ont pour seul but de maintenir la
classe des gagnants ( usuriers) en position financière dominante, et par
voie de conséquence délaisse le reste du monde.
Cet exposé ne nécessite pas de donnée chiffrée, la réalité parle d’elle-
même.
De plus les comptes épargnes ne font que donner des raisons objectives
de plus aux usuriers de poursuivre leurs exactions financières, et pour cela
l’épargne est mis à contribution dans le but d’accroitre la richesse des
déjà nantis, et si le marché financier coule, ce sera l’argent des nantis qui
sera perdu. Il faut garder les gens à distance, afin de maintenir son
prestige.
Mais bien entendu, ce n’est pas certain que les gens font cela en
connaissance de cause, car cela nécessite qu’ils soient rationnels et
détiennent l’information.
Mais je peux vous garantir que cela n’arrive pas par hasard. Pour moi le
hasard relève du néant.

Dans cette analyse, j’ai omis de discuter sur un aspect dans la régulation
monétaire, le déséquilibre par rareté de la monnaie banque centrale.

Si la quantité de monnaie est de X-n, avec n≥1, avec une production de


X.
Quelle est la réalité économique d’une telle situation, cela veut dire que
les entreprises s’accordent des facilité de paiement où qu’elles réalisent
leur paiement avec une autre monnaie que celle de la banque centrale,
par exemple une économie monétaire à laquelle une économie de troc
vient s’ajouter, monétairement parlant.
Quelles répercussions économiques y a-t-il face à de telles pratiques
commerciales, cela maitrise l’inflation à la source et ressert le tissu
économique et consolide le marché qui ne s’ignore point et qui
s’autorégule, c’est l’apothéose du capitalisme.
Mais l’autre face de la médaille est l’inutilisation des banques comme
source de financement du marché.
Cela se traduit par une meilleure maitrise des couts et une baisse des prix
immédiates, ce qui va stimuler le marché et donc la production, à salaire
égale la consommation va croitre et l’emploi par la suite aussi.

49
Pour parler franchement, vu l’abondance de production cela ressemble à
l’hystérie.
En toute rationalité, mais bien entendu la mesure est propre à chaque
personne, et de nature relative.

Manifeste de vérité et de logique


Et implications juridiques fondamentales.

Lorsque l’on parle de l’ilah, il y a fondamentalement trois positions par


rapport a cette question.
La première consiste à renier le sujet, c’est un principe fondateur de
l’athéisme.

50
La deuxième consiste à affirmer l’unicité de l’ilah, c’est un principe
fondateur du monothéisme.
La troisième position consiste à affirmer la multiplicité de l’ilah, quelque
soit le nombre décrété.
Il est fondamental de comprendre que l’on ne peut défendre plus d’une
position à la fois.
Ainsi l’athéiste renie le monothéisme et le polythéisme.
Le polythéiste renie le monothéisme et renie en même temps l’athéisme.
Et finalement le monothéisme affirme l’unicité de l’ilah et ainsi renie
l’athéisme et le polythéisme.
Cela découle du principe fondamental de non contradiction.

De l’athéisme et son incohérence :


En étant athée on stipule que l’ilah est faux, pour des raisons aussi
multiples qu’il y a d’athée.
Mais la théorie de la connaissance affirme avec non contradiction que
l’innovation pure est impossible car on peut sortir réellement une chose du
vide. La création pure ne nous appartient pas, en effet on ne peut
imaginer une chose qui n’est des bases sensibles dans notre monde. En
addition, je vous invite à inventer une chose qui n’existe pas et qui n’est
un assemblage de ce qui existe déjà. Donc d’après ce postulat simple, on
peut comprendre que l’ilah ne peut être inventé. Sinon on sort du cadre
athée.
Lorsque se produit un événement où trois témoins sont présents l’un
ignorant les autres.
Lorsque l’ignorant renie la réalisation de l’évènement le témoignage des
deux autres infirme le témoignage de l’ignorant.
Ainsi celui qui renie l’ilah la nature se dresse jusqu’à sa mort lui rappelant
qu’il se trompe où qu’il ment.

En toute justice, par la vertu de la nature, l’athée réalise un faux


témoignage s’il est doté de la capacité.

Corollaire :

L’athée ne peut réaliser d’actes juridiquement valables. En effet,


l’athée est soit un criminel soit un incapable (car sa raison n’est
pas pleine et entière) tant qu’il se maintient en athée.

Ainsi lorsqu’ne personne ne témoigne pas d’Allah, la nature à travers les


mécanismes de son fonctionnement est de facto un témoin qui témoigne
que l’athée dit faux. Et cela tout le temps.
A travers la science de la nature et son manifeste relativement éloquent
on ne peut dire qu’il n’y a aucune force supérieure.
Ainsi, sans dire que la nature est ilah mais on ne peut pas dire qu’elle ne
nous en éloigne.

51
Par conséquent il ne demeure que deux groupes où l’un est vrai et l’autre
est faux exclusivement, sinon on est dans le faux, en toute logique, car un
chien n’est pas un chat, et s’il a des deux c’est autre chose. De l’acide ce
n’est pas de l’eau même si cela pourrait y ressembler.
Alors il ne peut y avoir qu’un camp qui ait pour soutien la vérité.
En effet le vrai n’est pas faux. Le refus de ce postulat est une preuve
d’athéisme, c’est fondamentalement un aveu d’incapacité, un désaveu de
son incapacité.
Rappelons que lorsque l’on dit qu’il n’y a pas de vérité, on considère ce
postulat comme vrai, et cela non seulement constitue un athéisme mais
témoigne de l’aliénation intellectuelle de la personne, car cela constitue
une contradiction évidente et très grave.

L’intelligence est nécessaire dans toue recherche de savoir.


Celui qui pense bêtement ne recherche pas la science à moins qu’il en ait
l’intention.
Celui qui pense intelligemment recherche le savoir et en tout état de
cause est plus à même de l’acquérir.
Les deux personnes ne savent sinon il n’y a aucune raison de réfléchir à ce
que l’on sait.
Celui qui sait n’a pas besoin d’intelligence pour chercher ce qu’il sait déjà,
à moins qu’il ait perdu la mémoire.

Que peut-on dire du polythéisme ?


Le polythéisme consiste à dire qu’il a plusieurs ilah (appelons les dieux,
gods, lords), tous égaux entre eux, en puissance en science, en capacité,
en douceur, en bonté, en miséricorde, en équité, et qu’ils soient premiers
et derniers entre eux et pouvant créant du néant, et également infini dans
leur capacité et éternels et cela simultanément.
Je m’explique, si ces êtres ne peuvent pas créer du vide alors ils ne
peuvent qu’assembler « ce qu’ils ont sous la main» et ils doivent tous être
capable de créer du vide indépendamment les uns des autres. Car la
dépendance entraine la primauté d’un par rapport aux autres, l’éliminant
dans la recherche de la vérité.
Aussi il faudrait qu’ils soient derniers entre eux sinon il faut encore
chercher.
Aussi ces êtres doivent impérativement pouvoir donner la vie et la mort,
sinon finalement ils ne font qu’observer et la vie leur a été donnée par un
premier et dernier, et durer, se maintenir, capable sur eux-mêmes. Bien
entendu nous ne devons négliger que ces êtres doivent se manifester par
eux-mêmes, et en même temps être caché sinon nous vivrions parmi eux
et la question ne se poserai pas.

Postulat fondamental et incompressible.

Nous cherchons des êtres qui tous et indépendamment : donnent la vie et


la mort (ressusciter), sont premiers et derniers entre eux, sont
omnipotents, omniscients, égaux, sont Sage, forts, vivants, se
52
maintiennent et capables sur eux-mêmes. (Indépendance par rapport au
destin), et maitres du destin et cela simultanément.

Ainsi nous pouvons avancer que si polythéisme en tant qu’idéologie est


retenu alors il y formation d’un groupe de DGL (Dieux, Gods, Lords)

Qu’en est-il du groupe et des DGL ?

Soit ces êtres se connaissent mutuellement soit ils s’ignorent.

Chapitre 1
Article1
S’ils s’ignorent entre eux alors ils manquent cruellement de science en
tout état de cause, notre étude s’arrête de facto.
Car l’homme est conscient de son semblable alors il ne peut y avoir un
groupe de plus grand savant qui s’ignorent entre eux, alors qu’ils sont
pareils. (À moins d’être en colocation chez un tiers, sinon on continue
jusqu'au dernier qui ne fait, visiblement pas partie de la fête.)

Chapitre 2
Atricle1
S’ils se connaissent entre eux alors il y a des rapports sociaux et un code
de conduite respecté et obéi, ils sont sous le joug de la contrainte.

Corollaires
2.1.1
Le code qu’ils respectent est synonyme que le législateur n’est pas leurs
égaux car il a dépassé la mêlée, aussi il a été premier en cette action,
accordant de facto la succession aux autres.
Ainsi on remarque la bonne entente. Donc il n’y a nul doute que ces êtres,
sont sous le lien multilatéral d’une Loi.
Mais comment, alors qu’ils sont égaux peut juste un seul avoir l’idée que
ce que tous auraient du avoir en même temps.
Il ne peut y avoir asymétrie de l’information. Mais puisqu’ils se
connaissent tous, alors il ne peut avoir qu’y une source ex –
concile. Le non conflit implique rigoureusement un confinement et une
impossibilité de jouissance de la liberté.
L’obéissance est signe d’impuissance et dans un degré de liberté digne
d’une créature.

2.1.2
Cela démontre un souci de respectabilité ce qui implique une nécessité de
confirmation de son statut par autrui.
Ce qui démontre l’incapacité sur soi.

Implication des corollaires 2.1

53
Le respect ou obéissance implique que l’on revient à l’article 1. Ce qui
démontre la fausseté du polythéisme. Aussi le frein de la liberté montre
l’impuissance et l'impossibilité de commander et de légiférer.

Article 2.
Ces êtres n’obéissent à aucune loi qu’elle soit stipulée ou non.

Corollaire
2.0
Il y a donc jouissance théorique de la liberté absolue, dans la conscience
ou l’inconscience.

Implication2.0.1
S’il y a inconscience alors il y a de fait incapacité.

Implication 2.0.2
S’il y a pleine jouissance de la conscience, alors la liberté commune
entrainera inéluctablement un conflit.

Article 2.1
Le conflit
Ces êtres vont se détruire eux-mêmes afin de se réapproprier ce qui leur
appartient ou à autrui et/ou revenir à leur niveau de puissance primordial,
ils sont dans cette condition en état de déséquilibre, c’est un signe de
faiblesse. Et ils ne connaissent pas la paix et ils ne sont pas maitre de la
force, ils sont soumis, et donc ils ne sont pas libres, La Justice les
transcende.
Ruine effectif des DGL.

2.1.1
Un conflit limité dans le temps qui fait revenir à un état d’entente.
Cela implique que l’entrée dans le conflit étaye considérablement
l’ignorance des belligérants quant à l’issue de la bataille. Sinon la bataille
n’aurait pas eu lieu au départ.
Le retour à l’état d’entente implique le retour à au l’article 1.

2.1.2
Un conflit éternel
L’éternité du conflit implique la permanence du conflit et de la guerre. La
conséquence immédiate est l’impossibilité de la création car le temps est
absent, vu la nécessité de survie.
Donc aucun ne peut donner la vie ni la mort à la création, en effet ils ont
incapables de donner à eux-mêmes.
Donc l’obéissance à cette Loi de la guerre montre la domination des DGL
par la contrainte et leur fin inéluctable dans leur guerre.

Conclusion :
54
Ainsi, par les articles sus cités on a démontré rigoureusement la fausseté
du polythéisme. Renier cela revient à renier la vérité évidente, auquel cas
on se constitue soi en état d’incapacité soit en état de faux témoin, donc
en criminel.
Certes affirmer la validité d’une telle doctrine peut permettre à l’individu
qui la prône de jouir d’un prestige sur naturel mais faux, et faux témoin et
donc criminel, surtout s’il demande à encaisser des obligations, qu’il le
fasse en son nom propre ou au nom d’un des ces êtres ainsi stipulés.
Son salut ou sa paix est gravement menacé car s’il est criminel, la loi est
en tout état de cause contre lui. S’il prône cette idéologie pour jouir d’un
statut de prophète ou DJL il se met en danger, danger de l’anarchie,
danger de confinement, ou autodestruction et donc la mort et la
disparition. Car dans il se trouve dans un état constant de guerre et
menacée constamment, de l’anonymat.
Obéissant sans nul doute à sa nature, cette personne est partie prenante
de la nature, mais sa destruction n’est qu’une question de temps,
naturellement.

N’est, certes, guère salué celui qui guerroie. Ou du moins en état de salut,
et disons avec pour minima la tranquillité comme signe du salut avéré,
ainsi on démontre l’ignorance (cf. article 1).

Il n’y a donc pas de polythéisme.


En vertu du principe simple du tiers exclu il ne reste en toute innocence
que le monothéisme.

Confirmation sans ambiguïté du monothéisme


Alors en vertu de la logique et de la capacité. Renier le monothéisme ne
peut qu’être que le fait de l’aliénation ou d’une difficulté passagère, dû à
des raisons diverses et variées.
Donc en vertu de la fausseté de l’athéisme à cause de la nature comme
témoin, on pourrait considérer que la nature est DGL.
Mais si l’on considère que la nature comme ilah , oblige à admettre que la
nature nous a engendrés, car nous sommes bel et bien issu de la nature,
nous sommes en elle.
Mais si la nature nous a engendrés, nous ne faisons qu’un avec la nature
alors ne devrions-nous pas être comme la nature ?
Si oui, la nature nous donne tort, car la nature et nous restons séparés
naturellement !
De plus nous de par notre intelligence pouvons contrôler la nature et la
transformer, donc malgré la grande puissance de la nature qui peut nous
abattre, nous demeurons capables de domination et de puissants face à
elle, cela discrédite la nature comme unique source de la puissance et de
la gloire, chose dont elle reste nuement dépourvue. La nature qu’un voile
d’Allah (swt)
Nous n’avons certes que peu de contrôle sur la nature, et nous ne
pouvons mettre en place un cycle dans la faune et la flore ou la changer.
Lorsqu’on dompte des fauves, ils vivront toute leur vie en captivité et ne

55
saurait revivre à la jungle, car on a effacé cela et on ne saurait l’imiter. Ni
pouvons nous changer le mode social des fourmis ou les abeilles, donc
notre proximité à la nature est réelle notre contrôle variable et la nature et
qu’une « machine » et comme le disaient romains à l’époque :
« Deus ex machina »
Donc quelque soit l’issue on écarte la nature comme étant Allah.
Mais tout cela me pousse à m’interroger la raison de toute cette digression
par rapport à la vérité qui a fait oublier la théologie : le hasard cet
enchainement d’actions qui ne sont pas liées entre elles n’ayant
ni origine ni fin. On sait que cela n’existe pas mais pourtant il semble
être présent qu’est ce donc alors ?
Le hasard est simplement notre ignorance voilée dans notre orgueil, c’est
notre prétention à connaitre.
Nous sommes alors amenés à nous interroger sur les nombres afin de ne
pas mélanger le domaine de la création avec la liturgie due au Sublime
Créateur Allah (swt).

Certes nous voyons de la connaissance du nombre n’est pas sans


éprouver pour la foi du savant qui est amené à réaliser un choix, adorer et
servir le nombre ou le créateur ?

Les nombres
Parlons du nombre en tant que entité abstraite et si puissante en symbole.
Le nombre est l’outil du calcul. Compter revient à réaliser une opération
arithmétique, qui consiste en deux étapes :
-établir un étalon
-ajouter une valeur égale à cet étalon autant de fois que nécessaire voire
retrancher jusqu’à la disparition de l’étalon.
Ainsi, pour prendre l’addition, on ajoute 1 à lui-même jusqu’à épuisement
de la chose à compter.
Il va de soi que l’on ajoute toujours à un étalon son identique sinon le
calcul est faussé et biaisé.
Ne dit-on pas à juste titre que l’on ne peut pas ajouter des carottes à des
choux ?

Lorsque l’on compte on cherche à savoir le nombre d’éléments issus d’un


même groupe à disposition. Lorsque l’on compte le nombre de garçons
nous ne les mélangeons pas avec les filles, et vice versa. Lorsque nous
comptons le nombre d’adultes nous ne les mélangeons pas avec les
enfants ou les animaux.
Cela démontre avec quel naturel nous utilisons le principe de l’étalon dans
nos affaires les plus courantes, mais la célérité et l’habitude nous pousse
nullement à nous interroger sur nos agissements les plus basiques.
Ainsi nous comprenons que l’on ne peut compter que des quantités, les
statisticiens le savent bien c’est la problématique des échantillons
quantitatifs et qualitatifs.
En réalité on ne peut compter qu’à travers une mesure et en dehors de
l’espace purement mathématique et comptable de l’addition et de la
soustraction on se rend à l’évidence que compter est une opération

56
d’octroi de poids. L’étalon est un poids/mesure et il est indivisible sinon la
division aboutit à l’étalon, in fine.

Peut on dire que le Créateur est comme le nombre il est Un et il peut y


avoir un deux ??
Le Créateur peut-Il avoir une réalité numérique est Il cet étalon, ce qui le
rendrait la plus petite mesure qui soit ?

Rappelons que les nombres sont des entités abstraites auxquelles on


accorde une valeur plus ou moins grande selon la nature de la chose jugée
et observée. Ainsi les nombres sont attachés à la nature et donc à la
création et la force que le créateur leur a accordé est digne d’une grande
admiration, mais en aucun cas ne doit-on mélanger le monde la création
qui est limité au Créateur qui est Infini dans tout ce qu’Il désire, et Seul Il
jouit de cette liberté.
Alors quel savoir peut-on tirer des nombres finalement ?
On remarque que les nombres après avoir défini un étalon octroient une
magnitude aux choses observées.
Pour mieux comprendre revenons à la géométrie. Lorsque nous
définissons un cercle, le rayon peut recevoir la valeur de 1.
Ipso facto, le diamètre reçoit la valeur 2 et le demi-périmètre la valeur de
π. Mais à leurs tours ces mêmes valeurs peuvent être honorées de
l’étalonnage et devenir la référence des comptables et autres savants.
Ainsi tout cela nous montre que la propriété de l’ »un » n’appartient pas
totalement à la création que ce "un" n’est autre qu’une norme comptable,
un simple comparatif au coté duquel on se place, l’avatar de la relativité.
Alors que la vérité est plus absolutiste et invariante.

On remarque ainsi que les nombres décrivent la nature et les comptables


l’ont bien remarqué et étudié avec certaines valeurs numériques telles
que le nombre d’or.
Mais à y voir de plus près, existe-t-il un réel multiple ? Sinon les choses
sont caractérisées par l’unité, ce qui n’est pas évident de prime abord ?
Pensons-y.
Prenons l’exemple des Hommes, les démographes disent que l’Humanité
est composée de six milliards d’individus, si cela n’est pas une preuve du
multiple, alors il semblerait qu’on ait une difficulté avec les nombres ! Mais
on peut regrouper les Hommes dans un groupe appelé le monde. Et du
multiple on passe à l’unité ipso facto, et ce phénomène de regroupement
peut s’opérer jusqu’au tout, tel que toute la création s’y trouve. Donc il n’y
a pas de multiples si ce n’est une fraction de ce tout à laquelle appartient
la création, et soit dit en passant elle ne peut échapper, pas plus que les
œufs ne peuvent échapper à leur panier…

Ainsi nous avons été élevés à une place plus haute dans le domaine de la
connaissance absolue, celle du Créateur : Nous connaissons dorénavant
un attribut d’Allah (swt) Le Proportionnateur.
Donc en effet la création témoigne du Créateur, qui Seul jouit de l’UNICITE.

57
Allah (swt) est UN et Allah (swt) est UNIQUE.

Il crée en effet et accorde aux choses une mesure, une proportion. Donc
puisque nous avons tiré cette analyse de la substance même des nombres
nous pouvons conclure que cela s’applique à tout ce qui a été crée.
Concrètement cela veut dire la création peut de l’énormément petit, tel
est le cas de l’atome. Mais aussi la création peut aller vers l’énormément
grand telle que la Terre, les Cieux, les Anges (Malaekat) qui ont des tailles
dont le concept de gigantisme reflète plus notre ignorance et notre orgueil
que notre savoir et ce qui devrait être notre sainte humilité, subhan Allah
(swt).

Ainsi pour revenir à Allah (swt), on peut dire qu’Il est Un, et en dehors de
Lui il n’existe ni n’est de « un » vivant. Car en vertu de la science Un n’est
pas du monde la création, mais de la transcendance infini et perpétuel :
l’éternité en somme.
Donc on peut affirmer avec clémence que ceux qui croient en plusieurs
ilah, qui donnent des égaux à Allah (swt) ne font que magnifier Un sans
aucune connaissance, en effet nous savons qu’ils agissent avec absurdité,
mais la perversion si je puis m’exprimer ainsi de notre science nous oblige
à jouir de leurs méfaits en homme sublimés par la lumière de la
connaissance vertueuse.

Pour revenir à notre sujet de départ nous pouvons affirmer en tout état de
cause que la nature n’est pas celle vers qui nous voulons nous diriger.
Puisque nous avons appuyé l’unicité et étayé la connaissance de Un. Nous
pouvons en revenant sur les présupposés de notre démonstration, affirmer
que la connaissance d’Allah (swt) n’a pu venir que de Lui-même et que
l’Homme de par son ignorance ne peut savoir si ce n’est si Allah (swt) le
lui apprend « en personne ». Donc Allah (swt) s’est fait connaitre à
l’humanité. En effet à travers l’envoi de nombreux messagers. Même qu’Il
a accordé ses faveurs à certains au dessus des autres.
Il a favorisé des peuples aussi, le peuple des enfants d’Israël est celui dont
tout savant ne saurait omettre. Et à chaque fois Il nous a transmis Ses
instructions, la science, la guidée et la lumière à travers un livre, et cela
est un vibrant appel à la science et à la recherche de la connaissance,
dont le symbole n’est autre que le livre. Ainsi, la nécessité de revenir aux
livres n’est plus à prouver, elle est rationnellement un impératif social,
religieux et eschatologique.
Mais comment se diriger ? On veut en apprendre plus mais on manque de
moyens de savoir. Il faut savoir qu’il y a eu plusieurs révélations. En effet
Le Tout Puissant Le Sage a envoyé des messagers afin d’annoncer la
bonne nouvelle et de menacer d’un châtiment, sans occulter la validité
monothéiste.
Si l’on a suivi jusqu’ici, la justice semble toute naturelle et la rétribution
limpide.
Certes la foi en les messagers peut relever d’un jugement personnel mais
en gardant le souci de vérité à l’esprit on peut aisément faire la part des
choses.

58
Par exemple il y a des livres qui proclament le monothéisme mais
contiennent certaines contradictions qui montrent qu’il y a eu altération.
On sait que l’ancien testament (torat) n’est pas tout à fait correct.
D’autre part (nouveau testament) l’injil est plein de contradiction avec le
principe même de monothéisme.
Le christianisme a été, et de source historique avérée, corrompu lors du
concile de Nicée.
Ainsi dans l’ordre chronologique continu, il reste le Coran qui, et c’est une
question de science, garde tout son sens. Certes l’arabe peut être plus ou
moins difficile d’accès mais, la persévérance est une vertu du savant. Et
c’est sans nul doute, aucun un Livre issu du Puissant, du Sage, ce qui
dissipe le doute.
Mais vraiment c’est un Livre puissant.

Alors certes on peut chercher d’autres livres monothéistes, les livres


antérieurs à Moise (asws), la science nous apprend que ce n’est pas
possible, car ils ont été perdus. Mais dans vos cœurs vous pouvez peut-
être les ressortir.
Après le Coran, la science issue du Coran nous enseigne que ce n’est pas
possible si ce n’est des rappels.
En effet Muhamed (asws) est le sceau des nabis.
Le Coran est tout de même plein de ressource et difficile à épuiser.
Nous comprenons alors toute la nécessité de se référer à la Loi révélée
afin de nous guider et nous purifier de nos égarements source de souillure
et de calamité. Mais la Loi n’est pas toujours très facile d’accès pour celui
qui ne s’y est pas préalablement penché et la rigueur des fuqahas
contemporains est une contrainte terrible à l’expression d’un avis qui
pourrait contredire le dogme en place, et cela bien que la conclusion soit
tout à fait acceptable et sa vertu indéniable.
Il se pose un problème délicat dans son aspect mais simple dans sa
réalité.

Comment lire le Coran et la Sunna ?


Tout d’abord comprenons ce qu’est le Coran et ce qu’est la Sunna.

Le Coran
Le Coran est le livre qui a été révélée au Messager Muhamed (asws) par
Allah (swt) à travers l’ange Jibril. Son nom signifie la lecture et/ou la
récitation car c’est une révélation qui a été récitée (comme une poésie)
par le Messager (asws) à ses coreligionnaires.
Le Coran est la Parole d’Allah (swt). Allah (swt) apprend à l’Homme à se
connaitre et à Le connaitre.
Il fait part de Sa Volonté à travers ses injonctions, leur vouant leur
caractère obligatoire et leur accomplissement une issue cultuelle.
Ainsi le Coran peut dans les obligations être divisé en deux parties
principales. Ici on ne s’intéressera qu’aux injonctions qui s’inscrivent dans
le corpus légal. Le Coran n’est certes pas composé que d’injonctions mais

59
aussi de science et invitation à la connaissance et la méditation
contemplative.

Les obligations cultuelles


Il faut remettre les choses dans leur contexte non historique mais de fait.
L’islam tel que décrit dans le Coran est une religion, c’est une façon de
rendre un culte, d’adorer.
Ainsi Allah (swt) (swt) enseigne au croyant les modalités qu’Il agrée de
son serviteur/esclave de réaliser le culte.
L’islam en tant que religion est composé de cinq arcanes inextinguibles :

•La profession de foi (chahada) et le serment d’allégeance, après la


mort du Messager, à l’imam de l’époque.
•La pratique des cinq prières quotidiennes (salat)
•Le jeune du mois de ramadan
•Le paiement de la zakat
•Le Hajj si le musulman en a les moyens.

Nous ne rentrerons guère en profondeur dans les aspects cultuels des


arcanes de l’islam mais remarquerons leur portée sociale, avant tout. Les
cinq arcanes insèrent le moumin dans un contexte de partage spirituel et
matériel (cf. zakat). Rapprochant les individus à travers un seul culte pour
Allah(swt), et régissant les relations sociales à travers un code
d’injonctions (Loi) auquel le musulman est tenu de se conformer afin
d’affermir et de se maintenir dans la société parmi les frères, les
musulmans.

Les obligations légales


Les obligations sont les bases du code de lois régissant la vie « profane »
du croyant, en cela ce qui ne s’affaire pas directement au culte
proprement dit.
Mais les obligations légales ne s’y opposent point, au contraire, elles
constituent leur continuité sacrée dans le monde des affaires courantes.
Les Lois sociales sont multiples et confèrent aux musulmans une base
législative solide et tout à fait remarquable par sa simplicité et par son
équité, à laquelle l’effort intellectuel n’est point nécessaire, si ce n’est
l’acquiescement.
Lorsqu’il existe une loi exprimant la voie à suivre on peut décemment
comprendre, eu égards du niveau de langue, mais lorsqu’aucune loi ou
indication n’est mentionnée comment peut on décemment suivre telle ou
telle voie alors que techniquement nous n’avons aucune indication ?
Y a-t-il un chemin à suivre, les messagers ont-ils pavé une route que nous
devons de prolonger ?

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Il me semble que la réponse est oui sans nul doute, mais la difficulté
réside dans l’effort nécessaire à réaliser pour arriver à notre résultat.
Ainsi nous avons établi les bases du droit musulman et avons orienté les
efforts jurisprudentiels afin que les juristes limitent au maximum leurs
erreurs qui, somme toute relèvent de leur humanité.

Mais nous devons avancer dans notre effort de connaissance des lois afin
de limiter les dispersions légales, il nous faut donc accorder un cadre légal
stable et juste. En effet comme vous l’avez surement constaté, le statut
du commerçant fait appel au statut civil, lequel statut est absent de cette
analyse.

Traité des désirs et des passions


Après avoir ordonné les composants de la société il est nécessaire
d’identifier les objectifs d’une telle législation en cela la maitrise, ni plus ni
moins, des désirs et des passions.

Le désir est une volonté qui peut être obsessionnelle de réaliser un acte
qui est perçu comme source de jouissance et la passion est l’amour de
cette jouissance et l’habitude. Ajoutons que la passion et donc le désir
sont toujours dirigés vers des objets que la religion interdit, non que toute
jouissance soit illicite, mais réalisé en dehors du cadre légal si.
Pour illustrer ce propos prenons la source suprême de jouissance le
plaisir sexuel.
L’acte sexuel est soumis à certaines dispositions légales et donc en jouir
en dehors des frontières de la loi est illégale.
L’amour des femmes n’est pas brimé mais honoré, et est considéré
comme vertu élevant en rang l’homme qui jouit de cette « qualité ». Ainsi
le désir consiste en une volonté d’accomplir un acte, qui est considéré
comme source ultime de plaisir, et ce plaisir la personne en cherche donc
la jouissance.
Qu’est ce qui motive le désir ? Existe-t-il des désirs naturels et d’autres
artificiels ?

Tout désir a pour socle un fantasme que la personne envisage de réaliser.


Le fantasme est de plusieurs types, il peut être sexuel, alimentaire ou
professionnel/social.
En état de désir, la personne se détache de la structure psycho-sociale qui
constitue sa réalité. Le désir permet à la personne de lier le monde
onirique ou monde matériel. A travers le désir et la symbiose entre le
monde onirique et matériel, le sujet revient à l’enfance, période pendant
laquelle ses souhaits étaient réalité.
A travers le temps et la maturité qui s’est acquise par l’intégration à la
société et la transmission des valeurs, le sujet apprend à se conformer à la
Loi (religieuse, sociale, etc.) qu’elle soit stipulée ou tacite.
Cette conformité oblige le sujet à inhiber ses souhaits car ils ne sont plus
exaucés aussi facilement, ce qui a détruit l’ego. Ainsi le sujet apprend

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avec plus ou moins de facilité que ses souhaits n’ont aucune exigibilité. Au
contraire, afin de ne pas être marginalisé au sein de la société, le sujet n’a
d’autres choix que d’intérioriser ses souhaits, les oublier et apprendre à
socialiser ; en cela le sujet substitue son souhait à celui du groupe.
Ainsi à travers l’intégration et la socialisation le souhait propre est brimé
et reclus dans le for intérieur. Sa réalisation sous entend qu’il faut rompre
avec le statu quo, le rendant dangereux et donc excitant, le souhait
devient alors désir.
Le désir porte en lui un soupçon de culpabilité. On peut comprendre alors
pourquoi certains sujets taisent leur désir, alors que d’autres l’expriment,
le décorent, en font un piment de leur vie.
Le désir est une réminiscence de l’époque de l’enfance où le quasi
servitude des parents élevait l’enfant au rang de roi absolu, dont la
stabilité du royaume (foyer) dépendait exclusivement de la satisfaction du
roi/enfant.
Mais le sujet a grandi, ses besoins ont changé, les sujets connaissent le
sexe et le plaisir sexuel. Ainsi, ils sont obligé d’admettre qu’ils ont changé,
le développement charnel les a propulsé vers un nouveau moi, qui se
superpose néanmoins sur l‘ancien moi.
On veut donc se satisfaire mais dans un royaume différent, mais le roi est
le désir et le serviteur est le sujet. Cela pénalise le désir et sa poursuite.
Ainsi la naissance du désir s’accompagne d’une métamorphose charnelle,
d’un déplacement du pole de socialisation, du foyer vers l’école et donc la
vie extérieur.
De plus le désir ne s’exprime plus, il s’est substitué à la volonté du groupe.
Ainsi il devient plus fort et plus intense, le sujet connait le nous cet
ensemble de « moi », ce moi, toi et eux.
C’est à travers la voie du groupe donc que le désir nait, il prend refuge et
fait son nid dans le for intérieur du sujet, caché car il !est tabou.

Qu’est ce qui motive le désir ?

Nous avons dit que le désir est la transformation du souhait enfantin, en la


reconnaissance de la volonté du groupe comme volonté supérieure,
parfois suprême. L’intégration au groupe ayant ses propres codes et
formalités, bien qu’en général différente de celle du noyau familial est un
choix du sujet , un impératif social, et cela répond au statu quo inévitable
et préexistant, auquel le sujet ne peut que se conformer sous le joug de la
coercition naturelle, sinon il mourra socialement dans les errements de la
marginalité.
Le désir est un aveu d’impuissance et il nait de la confrontation à une Loi
qui annihile et annule la projection de l’acte, et le rétracte dans le
domaine de l’impossible. Ainsi la personne qui ne vit que pour et par ses
désirs s’éloigne de la société dans laquelle elle vit.
Ainsi le libertin ne peut vivre parmi les pieux, ni les pieux parmi les
libertins.
Les criminels ne peuvent vivre parmi les justes et vice versa.

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En effet celui qui suit ses désirs s’éloignera de la société au fur et à
mesure. Mais la connaissance de ce risque n’annihile guère le désir, il
l’amplifie, il excite.

Ce qu’il faut savoir est que le désir n’est pas une chose qui se forme qu’au
sein du sujet, de façon individuelle. Il y a un mécanisme social du désir,
en effet, le désir a une réalité plus sociale qu’individuelle. Il s’en suit que
le groupe social détermine la nature et la substance du désir, en large
partie si ne ce n’est pas totalement.
Il autorise et interdit les désirs. Tout groupe social est formé autour d’un
principe constituant son identité qui soude les membres entre eux. Cela
peut être l’adhésion à certaines valeurs religieuses, ou à une orientation
politique, voire même que le groupe se soude autour d’un phénomène
artistique ou sportif.

Le désir a une nature et une orientation. Le désir peut être de nature très
diverse mais son orientation est soit vers l’intégration soit vers le conflit,
et cela dépend directement du groupe. En cela le groupe favorisera ou
plutôt détruira le désir.

Ainsi il y a des groupes de dévots qui font de leurs actes à caractère


liturgique, le phénomène socialisateur de leur groupe, ou des associations
politiques qui érigent le militantisme ou rang de guidée toute puissante,
ailleurs on peut distinguer des groupes sociaux qui se réunissent pour et
par leur amour de l’art (quel que soit le genre, d’ailleurs) ou pour la
peinture, sans chercher à être exhaustif je terminerai avec les groupes de
classe qui sont formés par les membres d’une même caste social
( financière, aristocratique, populaire, royale, guerrière…).

Le groupe se constitue, certes, selon soit l’intégration à la société ou à


travers le conflit, cela confère au groupe sa nature psychosociale, tout en
respectant les objectifs formateurs du groupe. Ceci dans le sens où la
sanction entrainé par la réalisation du désir
Les groupes formés par l’intégration à la société risquent d’interdire toute
déviance par rapport aux normes nationales en vigueur. Ainsi un parti
conservateur se montrera hermétique au changement par rapport à ce
qu’il définit comme étant la tradition.
Alors que les groupes en conflit vont alimenter et magnifier le désir dit
« subversif », par rapport aux normes de la société, dans laquelle le
groupe se trouve.

Rappelons que la morale est encore couvée dans cette analyse, alors je
vous prie de l’omettre du spectre actuel de l’analyse, cependant elle est
naissante.

Ainsi la formation des désirs est structurée selon le consensus du groupe


et par rapport à la société toute entière, à laquelle le groupe et dans une
moindre mesure l’individu a le sentiment d’appartenir, qui pousse
l’individu à intégrer un plus petit groupe car la société est trop grande
pour lui seul, et la diversité oblige à faire un choix d’orientation.
63
Aujourd’hui nous voyons s’ériger une conscience mondiale, après
l’introduction et la popularisation des moyens de télécommunications et
de transport réduisant les distances entre les peuples.

Ainsi nous pouvons conclure que le désir est engendré


par la culture ambiante et est exprimé dans le groupe
d’accueil, cela constitue la matrice des désirs.

Certes nous ne sommes pas tous des serviteurs de nos désirs qu’est ce qui
renforce le désir, qu’est ce qui le rend si puissant et quasi-obsessionnel ?

La force du désir prend racine dans deux de ses aspects intrinsèques :


•La faculté de poursuivre la transformation.
•Sa difficulté, son inaccessibilité, son risque.

Comment un désir peut –il avoir cette fonction de transformation ??

En effet, le désir nait lors d’un passage crucial, le lieu d’une


transformation :

Le passage de l’enfance à l’âge adulte. Ce nouvel âge dont la nouveauté


seule suffit à exterminer, à faire abjurer l’individu de la quasi-félicitée du
temps royal, celui de l’enfance. On oublie donc l’enfance mais les autres
enfants sont là pour nous rappeler notre propre état de grâce, complet et
absolu lors de notre petit âge, et notre extrême faiblesse.
A traves cette analyse on décèle petit à petit comment le désir s’accapare
cette fonction de transformation.
Mais nous devons ajouter, que le passage à l’âge adulte n’est guère
détesté. Certes le passage semble difficile à accepter, car c’est une prise
de conscience rude de la limite du libre arbitre.

A travers ce passage, l’individu constate impuissant les changements qui


s’opèrent sur son corps et dans les mentalités de ce qui ont traversé sa
situation, l’individu se pose des questions sur soi, et sur son
environnement qui a subitement commencé à avancer rapidement, et il a
le tournis, les psychologues appellent cela la crise « existentielle ».
La fatalité le touche et la fatalité l’effraie, la fatalité effraie cet ancien
enfant, qui ne connaissait point la fatalité, si ce n’est le refus qu’il ne
permettait avec ses parents, c'est-à-dire leur fatalité.
Le sujet ne maitrise plus son destin pour ce qu’il y a de plus élémentaire,
de plus intime, son corps. Et ce passage est un appel éloquent à la
connaissance de la mort, bien que cette réalité soit plus ou moins occulte.
Le mort, finalement, n’est que l’aboutissement de la transformation, la fin
du tunnel, celui la même dont on ne voit point l’issue, que l’on ne prévoit
pas.

Il s’en suit un éclairage sur le désir qui assure une double fonction :
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•Le désir est cette volonté de ne pas quitter l’enfance, cet espace ou
l’interdit est absent, ce paradis perdu, car l’âge adulte est contraignant et
difficile et on ne peut le supporter indéfiniment. Ainsi l’expression du désir
témoigne de la volonté du changement, vers le passé.
A travers le désir on réalise des allers et retours entre l’enfance et l’âge
adulte. Cela nous maintient dans l’état de grâce bien qu’il soit perdu dans
le passé, à un niveau nostalgique, il forme l’imagination et la capacité de
contempler.

•D’autre part, le désir est une éloquente manifestation de la peur de


mourir. On désire pour se maintenir en vie, pour se sentir vivant et fuir la
mort, si bien que parfois on croit la frôler et lui échapper, le désir exprime
la projection de l’immoralité.

En résumé le désir témoigne de notre amour de la vie, de l’immortalité et


de la toute puissance (celle-là même qui contraignait nos parents à nous
servir avec autant de sincérité)
Le désir témoigne d’un combat que l’on réalise mais vu la force toute
puissante de la fatalité, on combat des moulins à vent ou, on suit ni plus ni
moins que des chimères, comme si le désir construisait plutôt notre
mythologie, dans la réalité naturelle le passé n’est pas rétroactif.

Ainsi le moteur des désirs est la croyance primaire, instinctive que le désir
procure toute puissance et qu’à travers cette puissance on peut combattre
la mort et l’éloigner.

Ainsi on a : je désire donc je vis

Mais les apparences sont trompeuses.

On voit bien que la croyance naïve en soi et sa propre puissance


autoproclamée, qui est supposée maintenir en vie, reste le moteur
premier du désir.
Puisque le désir est un phénomène social on ne peut le soustraire de son
contexte. Le groupe forge le désir qui permet la vie, et celui qui a la
meilleure vie connait les meilleurs désirs.
Ainsi, au sein du groupe on se différencie par nos désirs, qui selon les
normes du groupes augmentent en prestige et en puissance, popularité.
Ainsi, plus le désir se montre inaccessible, impossible quasi transcendant,
plus le sujet qui en est maitre se verra doter de puissance et de prestige
on appelle cela l’aura.
En fait plus mon réel est grand est fort, plus ma vie est puissante et
élevée, ipso facto, et je deviens le protecteur suprême du groupe contre la
mort, car ce sujet est le plus puissant parmi les membres du groupe, il est
leur berger qui les mène au pâturage et chasse les loups.

Le désir répond à trois questions :

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-Qui suis-je ?
-Que puis-je faire ?
-D’où puis-je tirer force et puissance ?

Par conséquent désirer fait entrer l’Homme dans une problématique


trinitaire (mais qui n ‘a rien à voir ave le dogme chrétien moderne), le
désir donne à l’Homme une triple orientation :
•Une orientation propre et individuelle (Le moi)
•Une orientation sociale et collective (Le nous)
•Une orientation religieuse et cela vis-à-vis de la mort, de l’au-delà,
et la religion ainsi établi montre ouvre la conscience à Lui Allah
(swt).

On peut dire que la structuration du désir dessine une proto-religion,


comme si le désir reflétait la religion à laquelle l’individu ne s’est pas
encore identifié car le désir l’aveugle, mais tout a été préparé pour entrer
en religion.

En effet l’essence du désir témoigne de sa fausseté et de son


caractère illusoire. Le désir est une barrière contre la mort dans le psyché
profond du sujet, mais la mort est inéluctable, quant à la toute puissance,
la fatalité seule forge l’humilité, n’a-t-elle pas, par la force d’Allah (swt)
transformé notre corps de bébé en un enfant, ensuite un adolescent
boutonneux et en émoi et enfin en un adulte, qui plus son âge augmente
plus son dos se courbe ?
Ainsi suivre ses désirs est un aveuglement, et une volonté manifeste de ne
pas reconnaitre la réalité, telle qu’elle se présente, telle qu’elle est. C’est
préférer le faux au vrai et donc manquer de discernement et de foi.
En cela lorsqu’on vit par ou pour ses désirs, on croit en effet vivre, mais en
fait ce n’est qu’une mort lente à laquelle le sujet s’acclimate, en étant
responsable de sa propre mort car il a refusé de vivre. Ces sujets-là sont
comme du bétail que l’on mène à l’abattoir, insouciants certes mais avant
tout et surtout inconscients, qu’ils sont bêtes, qu’ils sont des bêtes.

Suivre les désirs est un suicide moral.

Permettez-moi une petite et nécessaire digression sur la mort.

On vous questionne sur la mort et puisque vous êtes vivants vous ne


pouvez dire quoi que ce soit sur cet état, ancien mais toujours nouveau, à
connaitre bientôt.

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Qu'est ce que cette mort?

Permettez moi de vous dire, en ce mettant dans une optique de foi et


sagesse, quelle est ma vue sur la question.
Le fœtus qui va naitre est dans la matrice encore en gestation, au bout
d'un temps déterminé, et plus ou moins variable on se rend compte que la
chose dans le ventre sort et selon les cas est soit vivant soit mort. C'est un
enfant. Mais est-ce un enfant seulement ? Alors peut-on y voir autre
chose qu'une naissance dans cet événement?
Et bien par analogie on peut très clairement dire que nous sommes dans
les ventres de notre mère la Terre qui nous porte (tant bien que mal) et
notre accouchement, est note mort. Et nous sortirons dans un autre
monde (appelé à juste titre l'au delà) et, selon notre constitution nous
sortirons vivants ou morts.
En effet ne voyez vous pas cet enfant qui est né mort ?? N’est ce pas un
signe éloquent de l'au delà et de la mort seconde ? Ou croyez vous qu’il
soit maudit alors qu’il n’a rien fait, et pour cause il n’a même pas vécu.
Ainsi comme tout le monde le sait lorsque nous naissons la sage femme
(disons l'équipe médicale) accueille le bébé dans le nouveau monde, en
raison de sa fragilité et de son ignorance, il n’est pas capable de le faire
seul. Elle l’accueille et lui fait un bilan médical pour savoir si le bébé est en
bonne santé ou s’il a besoin de soins.
Et la médecine est certes froide.
Donc il y a trois cas fondamentaux le bébé sain, le bébé malade et le mort
né.
En ce qui concerne la mort, elle est en tout point similaire sauf que
l'équipe médicale est composée de malaïkat (Anges ex Mikael) et leurs
investigations médicales s’intéresseront à la foi du nouveau né.
Ainsi ils demanderont à la personne
A qui voues- tu ton culte ? Par quels noms rends-tu ton culte ?
Qui est le Messager, apportant la religion? ...
Donc le musulman croyant "réussit cette épreuve" comme un futur athlète
(il s'est génétiquement amélioré, disons)...
Et il y a le reste.
Celui qui est né mais qui est malade recevra un "châtiment" mais qui
médicalement relève des premiers soins afin d'essayer de réorienter le
patient vers la vie, la pureté; l'administration certes est douloureuse, et le
temps de l'administration est relative à la profondeur de la maladie.

Ensuite il y a le bébé mort né qui ne connaitra pas la médecine "néo


natale", ni connaitra t-il les questions de l'équipe médicale et ira illico
presto au cimetière, qui théologiquement s'appelle la jahanam (enfer pour
les profanes).

Ainsi va la vie, car la vie ne s'arrête pas, à moins que l'on se suicide et le
suicide peut être moral (comportement de rebelle face au Tout Puissant
Auquel toute la création rend compte) et suicide physique ( qui disons le,
est aussi un suicide moral)

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Mais les miracles peuvent se produire pour ceux qui sont dans le cimetière
car ils peuvent être ressuscités et ceux qui sont en bonne santé peuvent
tomber malade.
Et cela jusqu' au jour où les maladies disparaissent, avec la Rahma d'Allah,
Celui qui rend malade Qui guérit.
Alors prenez soin de vous mes amis de l'humanité, car Allah vous a à l’œil.
Donc levez vous du bon pied
Ainsi bon pied bon œil.
A bonne entendeur Salut.

Donc le désir semble une mauvaise idée, mais apparemment dans tous les
cas c’est la mort, il n’y aucune source de jouissance, si l’on tient compte
de cette analyse.
Ce n’est pas parler en connaissance de cause, il faut d’abord se demander
s’il n’y a aucun désir naturel ?

En réalité, et à travers l’angle de cette analyse la réponse est non.


Tout désir est mauvais et doit être combattu.
Mais le désir n’est pas la seule source de jouissance, et la jouissance est
naturelle quant à elle, et tant que cette dernière ne se développe pas dans
des conditions malicieuses, elle est plus que la bienvenue.

Alors on constate bien qu’il y a une limite, une frontière entre le désir et la
jouissance, entre la vie et la mort. En toujours selon cet angle et
conformément à mon paradigme difficilement opposables de cette
analyse, la frontière n’est autre que la Loi. L’obéissance à la Loi
transforme le désir qui est un acte passif et sans effort en un acte de force
c’est un choix, c’est un droit. Le désir est un délit, parfois il devient même
un crime, dont la teneur avilit l’être et lui ôte sa pureté jusqu’à ce que le
sujet devienne corrompue, mais l’obéissance à la Loi donne force, vie,
purifie car cela vient du Plus-Haut, jusqu’à ce que le sujet devienne saint
en son corps et son esprit, vif par son intelligence, mûr par sa science et
grand par sa sagesse.

Dans un souci de vérité et de cohérence j’ai fait l’effort (et ce n’est que la
guidée de mon Créateur, béni soit-Il) de rester sur la même direction et je
constate avec délectation, conformément à ma foi que tout s’imbrique, le
tableau impressionniste a un aspect plus clair avec la distance.

Ainsi obéir à la Loi est un acte non de soumission tel que les libertins
veulent le moquer mais le plus grand degré et acte de liberté que peut
réaliser l’Homme car cela lui procure puissance et vie. La difficulté, car il y
a des obstacles, réside dans les endroits où la Loi est absente
d’injonctions, l’Homme moyen ne sait comment avancer et il ne peut
reculer car il ne veut pas abandonner sa foi, il se retrouve alors coincé
dans un vide verbal, ou il se rend compte que sa détermination est limitée
et ne peut s’exprimer, sa liberté est brutalement freiné (en apparence).

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Car la Loi appelle à un autre choix, un choix qui doit confirmer ou même
infirmer la sincérité du sujet.
La Loi est certes froide et implacable mais le Créateur ne fait il pas le
chaud et le froid ?
Certes et plus encore, ainsi la Loi appelle à une autre obéissance plus
humiliante, une obéissance qui appelle à un rabaissement réel de
l’Homme, celui à un autre Homme.
Un Homme qui aura pour mission de combler les vides juridiques de La Loi
dont il tient les secrets et connait la voie, sinon l’obéissance primordiale
devient ni plus ni moins qu’une désobéissance, et l’on s’enterre dans nos
désirs de puissance encore une fois.

Mais comment doit être cet Homme ? Quels sont ses caractéristiques ?

La personne doit être l’incarnation de l’esprit de la Loi.

Telle est la Loi.


Quelle est la Loi?
La loi est ce qui définit et régit la nature et le monde, en cela l'homme
aussi. L'homme obéit à une certaine Loi, lorsqu'il a faim il doit manger et
lorsqu'il est excité il veut avoir des relations sexuelles.
La Loi consiste aussi à définir ce qui permet d’agir, et dans ce cadre je
parle des rapports humains, ce qui régule le champ d'action, grosso modo
ce qu'on peut faire de ce qui est interdit.
Il y a t il un lien entre les deux types de législation : naturelle et humaine.
Oui il semble évident que la loi est sous jacente a l'action du législateur.
Donc le vrai législateur est celui qui ordonne la nature et aussi l’Homme
qui y est inclut et qui s’en sépare par sa raison. Ici il n'est pas question de
parler des hommes qui sont passionnés et bêtes mais de constater que
les vagues, les terre, le ciel qui sont sans l'ombre d'un doute capable de
supporter et de porter plus de force que toute l'humanité obéissent à la
même loi appelé par les anciens loi naturelle ( nature = fitra ) aujourd'hui
dite loi physique, auquel même l'homme obéit de contraint ou force ,
d'une façon endogène ou exogène ( la faim est endogène et le froid est
exogène) et tout cela tend vers le législateur suprême, Allah(swt) .
Mais quel rapport avec l'esprit des lois, celui qui connait l'esprit de la loi
est celui qui est apte à les exécuter (évidence même) tout comme celui
qui ne connait pas le triangle ou le cercle ne saurait les dessiner (faute
d’intellect et de science)
En effet l'esprit de la loi est une science une connaissance quasi inné de
l'ordre établit et la façon de le maintenir, une connaissance quasi innée de
la volonté suprême et l'aptitude de la servir.
La loi façonne la morale de l'individu car le but ultime de la morale est le
Bien et il n'y a de bien qui soit hors la loi, alors celui qui détient l'esprit de
la loi ne peut être que celui qui a la morale la meilleure.
Donc les meilleures chefs sont par conséquent ceux qui ont la morale la
meilleure, sans quoi leur légitimité s'effrite tel le masque de l’usurpateur
(et cela dépend bien sur de la qualité du maquillage ...)

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Pour éviter de se fourvoyer dans des recherches inutiles celui qui
ressemble le plus à Muhamed (asws) est le meilleur d'entre vous. Sous
réserve que Muhamed (asws)(asws)(asws)(asws) soit celui en qui vous
croyez sinon vous courez sans nul doute a votre perte et cela quelque soit
votre degré de confiance, et cela tôt ou tard, car et je vous le dis : c'est la
Loi.

Essayons de le prouver par une voie morale, (et technique en mode


théologique) :
Le monde religieux moderne est nait avec le nabi Ibrahim (asws) père de
Asmaël et Is Haq (Asws). De la lignée d’Is Haq est sorti Israël qui est le
père de la nation israélite d’où sorti Musa Daoud et Suleyman ainsi que Isa
ibn Mariam al Masih(Asws). Ils sont forgés l’identité israélite et aujourd’hui
juive (à part Isa al Masih) et chrétienne.
Les judéo-chrétiens déclarent que la prophétie est restée parmi les fils d’Is
Haq car ils avancent qu’il est le fils légitime d’Ibrahim (asws), à l’exclusion
d’Asmaël (asws).
Je tiens à dire que les deux, aux yeux d’Allah (swt) sont légitimes car ils
ont été donnés à un énorme nabi que les clivages fraternels ne sauraient
corrompre, bien que les judéo-chrétiens pour la plupart n’ont de relation
avec Ibrahim et sa descendance par Is Haq que la parole qu'il défende
mais les actes ne suivent pas.
Par ailleurs Asmaël (asws) a été béni par la prophétie au même titre
qu’Ibrahim (asws) et Is Haq (asws) et Allah (swt) n’élèvera jamais au rang
de nabi un enfant qu’Il juge illégitime, afin de le maintenir en tout lieu et
en toute place pur. Or Asmaël (asws) a été nabi, donc à moins que l’on ni
croit pas, où que l’on s’érige en juge au-delà en dehors d’Allah (swt), il n’y
a aucune raison de tenir de tels propos.
Aussi freiné la liberté d’Allah (swt) est un crime contre Allah (swt), en
transformant la prophétie en une affaire nationale alors qu’elle a une
portée universelle, car tel a été le message d’Isa al Masih (asws)
annonciateur de Muhamed (asws) et de l’islam.
L’islam étant le parachèvement des faveurs d’Allah sur l’humanité.
Donc, soit les calomniateurs sont mécréants, soit ils sont polythéistes,
dans le sens où ils stipulent que leur loi est plus apte à être obéi (choix
publics par exemple) et qu’elle est de facto supérieure à celle d’Allah
(swt) notre Rab et le leur.

En vertu du traité de logique, de vérité ceux qui renient la vérité sont de


facto incapables ou criminels, car mécréants, ou incapables. Donc ceux
qui ont un livre de nabi ambigu sont accusés de mécréance, car ils ont
hérité non du Livre d’Allah (swt) mais des crimes et de la falsification de
leurs ainés coreligionnaires.
Les incohérences dans la Bible témoigne de la main de l’Homme qui
demeure ignorant, et qui ne connait que ce que Allah (swt) lui apprend.
Alors que le Coran ne peut honnêtement être accusé d’aucune fausseté, si
ce n’est une différence linguistique entre l’arabe de l’époque et celui plus
profane d’aujourd’hui.
De plus les vérités scientifiques que l’on découvre encore aujourd’hui est
une preuve éloquente de sa pureté et de son authenticité. Une
70
authenticité que l’on veut étouffer pour des raisons de troubles politiques
mais qui témoigne plus de l’ignorance que de la puissance.
N’oublions qu’Isa al Masih (asws) a « détruit »la nation israélite qui avait
un monopole de la prophétie, pour ouvrir la religion au monde et
Muhamed (asws) l’a offerte au monde, en délivrant une Loi parfaite. Donc
tous les militants de l’exclusivité de la religion s’obstine dans le
polythéisme, car les temps de la monolâtrie, et de la multiplication des
Lois révélées est révolue. Allah (swt) a ouvert le monde sur lui-même, et a
réuni les croyants autour d’une religion commune : l’Islam, et autour de
son Livre ultime : le Coran, Livre confirmant les Livres antérieurs,
rappelant les histoires oubliées ainsi que la science.
Il s’en suit que les gens du livre sont tous ceux qui œuvrent selon un livre
qui ne soit pas le Coran, ou en élevant un autre Livre au-dessus du Coran,
tout en stipulant qu’il Provient d’Allah (swt) . Et la Parole d’Allah (swt) est
le Coran, à exclusion de tout autre Livre. Car lorsqu’Allah (swt) décide une
chose, pour un croyant cela est définitif, peut-il en être différemment.
Par conséquent les gens du Livre sont des mécréants, ainsi que tous ceux
qui s’allient avec eux en dehors d’Allah (swt) c’est –à-dire en occultant La
Puissante Volonté d’Allah (swt).

Ainsi on sait comment choisir L’Homme en qui on peut obéir, c’est celui
qui ressemble le plus à Muhamed (asws). Mais puisqu’il est allé dans
l’autre monde, et sa présence nous a été confisqué, seule notre foi de
croyants peut nous aider, ainsi que les indications de la Tradition.
Une Tradition qu’il faut voir avec les yeux de la science, de la Lumière et
de la Foi.
Ainsi la recherche de la connaissance devient obligatoire et donc il y a un
effort de réflexion, qui garantit la volonté de se maintenir dans la légalité,
dans la mesure où cela reste le seul moyen de connaitre la vérité. Se
conformer à la Loi est la plus grande façon de freiner ses désirs et donc de
se réjouir, car l’on jouit de la vie.
Mais des décisions sont à prendre, et ils confirment ou infirment les choix
premiers.

Veut-on suivre la Loi d’Allah (swt), ou nous inclinerons-nous à la


soumission bestiale au mouvement populaire. La légalité, la source de vie
lève l’Homme au dessus de la masse et lui redonne son statut personnel
perdu tantôt, celui de roi.
Mais Allah (swt) est Bon et plus nous Le connaissons plus Sa bonté
semble grandir, et cela infiniment. En effet Allah (swt) améliore la royauté
en permettant de dépasser la nécessité de l’entourage et la dépendance
aux autres Hommes, et ramènent l’Homme de Loi à Lui, le pieux ainsi
constitué, devient par La Volonté d’Allah (swt) plus qu’un simple roi, mais
un monarque car il choisit et agit par et pour la Volonté d’Allah (swt). Que
les fastes matériels soient présents ou non, le pieux est ce qu’il y a de plus
grand parmi les Hommes il est celui-là, celui-là même devant qui les
Malaïkat (qu’Allah (swt), s’en réjouisse) se sont prosternés et celui-là
même qui a ruiné iblis par sa seule présence, sa seule existence. Allah
(swt).
Qu’Allah (swt) nous protège contre satan le maudit, le lapidé.
71
C’est ainsi que l’Homme maitrise son destin, selon les prérogatives qui lui
sont permises. Le refus de l’obéissance, le déni et la haine de la vérité
prend racine dans le refus de la réflexion et de la science avant tout. Et
cela enfonce l’homme dans la préférence de l’instinct, la préférence de
l’instant, et le conduit « naturellement » dans l’imitation quasi
révérencielle de la masse, la manipulation des médias aidant.

Un juriste voit en cela l’élévation de la masse au rang de législateur,


au rang d’ilah. La masse dit ce qui est bien et ce qui est mal, sortir des
rangs tuent, la masse d’hier est devenue plus transparente et non moins
violente et son avatar n’est autre que la télévision, outil de propagande
qui définit l’acceptable et l’inacceptable qui s’anime de tant d’inimités
hypocrites envers l’islam et donc à la vérité et finalement au Vrai Lui-
même : Allah (swt).

La télévision qui est cet être qui emprisonne les hommes dans une prison
brillante qui enflamme tant les passions et suscitent tant la jalousie et la
convoitise des gens, car la télévision est partout et dans toutes les
demeures, présente dans les moments les plus intimes des gens, souvent
même. Cet outil qui calme et apaise et permet d’aller dans un ailleurs qui
n’est pas plus réel que le désir, mais c’est réconfortant et cela
déresponsabilise. La télévision dit le droit, dit les informations et annonce
les nouvelles, élève les gens et les rabaisse selon qu’ils apparaissent dans
la boité ou non.
La télévision est sans nul doute l’ennemi de l’homme et de la liberté de
l’homme le plus puissant. C’est l’anti-christ en personne, celui annoncé
par le Messager (asws).
C’est un être borgne qui transporte un paradis qui est un enfer et un enfer
qui est un paradis.
En effet la télévision n’a qu’un « œil » visible et son paradis n’est autre
que cette célébrité apparente et éphémère, mais cette célébrité est en
réalité un enfer car les gens sont enfermés dans un système d’exploitation
terrible et quasi esclavagiste, la presse people est un exemple éloquent de
leur désarroi, imaginez vous ne pas pouvoir sortir dans la rue sans que l’on
ne vous défigure et dénude en troupeaux ou en sniper, c’est effrayant.
L’enfer qui est un paradis n’est autre que l’anonymat, on a envie on
souhaite la célébrité mais l’anonymat est beaucoup plus douillet et
confortable humainement et moralement.
L’anti-christ s’opposera à la Loi et aura toute puissance aussi peut il
donner la vie et la mort. Cela est vrai, car la télévision s’oppose à l’islam
rudement et avec sournoiserie, aussi la télévision donne, et vie et mort
aux gens, que ce soit par leur présence à l’écran que par les effets
spéciaux, donc ressusciter n’est pas plus dur. N’oublions pas que des gens
croient en cela mordicus.
De plus l’anti-christ aura écrit sur son front K.F.R lettres qui forment en
langage sacré « kafir » qui signifie mécréant, et qui selon l’étymologie,
implique le fait de recouvrir, ne pas montrer, ou ne pas voir.
En effet lorsqu’on analyse la télévision, ses producteurs et leurs
programmes, force est de constater la domination de la dépravation et des
72
comportements immoraux, ainsi que du mensonge au nom de l’audience.
Les médias et donc la télévision n’est-elle pas l’ennemi de l’islam ?
Ainsi tout se confirme, il ne reste plus que l’imam du temps qui connaitra
nécessairement, l’opposition de la télévision en cela du méchant et vilain
anti-christ, c'est-à-dire, il sera absent des ondes audiovisuelles, car son
message s’opposera radicalement à celui de la télévision, qui ne trouvera
pas d’autres moyens de le combattre que de l’ignorer.
Donc la bonne nouvelle est que nous sommes dans le temps de l’imam, ce
qui de facto discrédite les autres prétendants à cet imamat prophétisé car
l’anti-christ n’était pas encore apparu.
Comme le diront les shiites, à ce moment là il sera sans nul doute en
« «occultation », ghaybat, que l’on peut en réalité traduire par absent.
Ajoutons que selon les hadiths du Messager (asws) le dajjal/anti-christ
(télévision ou système médiatique) sera accompagné par 70 000 juifs ; or
le système médiatique actuel est bel et bien dominé quasi exclusivement
par des juifs, qui dirigent les médias d’une main de fer.
De plus, on peut ajouter que dajjal (nom islamique de l’anti-christ) signifie
étymologiquement comédien. Et le hadith ajoute qu’Allah ne le regardera
même pas, on peut donc conclure qu’Allah aime les choses sérieuses, sans
vouloir remuer le coupeau dans la plaie, mais il a été dit que le dajjal
produirait des prodiges extraordinaires, mais ne saura offrir une montagne
de pain.
Cela semble contradictoire, non, au contraire, la télévision montre des
individus voler, marcher sur l’eau, contrôler les éléments de la Terre avec
plus de puissance que Sulaiman (asws) lui-même.
Or l’apparition du dajjal, indique avec précision l’apparition de l’imam.
Alors qu’Allah (swt) fasse apparaitre notre imam, je l’attends avec
impatience et pacifiquement. Je suis sûr que le monde entier profitera de
sa présence et jouira de ce qu’il apportera.

Mais pour rester dans le sujet la question cruciale à se poser est comment
dois-je penser ? Certes la Loi suprême est présente et le chef ( sultan :
puissant, émir :commandeur, imam :guide) gère les affaires publiques,
mais bien qu’il incarne la Loi cet Homme reste néanmoins un Homme dont
l’ignorance fait partie de lui, il peut commettre des erreurs, et il en
commettra car les autres Hommes sont amenés à faire continuellement
des choix, et le même celui d’accepter la Loi et obéir. Ainsi il faut critiquer,
au sens intellectuel du terme, le chef afin de parfaire la société, donc de
facto se parfaire soi-même.
L’Homme doit apprendre à penser, à réfléchir, car tel doit être sa passion,
il doit aimer jouir de sa raison et voyager spirituellement par elle, vers son
Rab Allah (swt) .

Mais comment penser et qu’est ce que penser dans le fond ?

Penser consiste à conceptualiser, à faire des schémas, des structures, qui


ont pour but d’aider à connaitre ce que l’on ignore. De par notre berceau
terrestre naturel on tient à dispositions des éléments de science qui nous
indique un chemin celui du Vrai, mais avant on doit découvrir la vérité. On
découvre que tout ce qui nous entoure partage la vérité, et que si l’on
73
prend le raccourci de la vérité notre pensée se verrait alors ôter la
difficulté de l’effort. On saurait quel chemin prendre, éclairer alors par la
vérité et il nous suffirait de marcher et donc en cela d’étudier.
Ainsi lorsque l’on se rend compte de la vérité et que l’on étudie alors on
apprend, on connait et on devient savant.
La récompense est double : notre pensée prend une structure vraie (donc
invincible) on augmente alors en raison, et notre science remplace petit à
petit notre ignorance et c’est un chemin que l’on prend vers Allah (swt).
Au fur et à mesure notre foi augmente, notre lumière augmente notre
intelligence augmente ainsi que notre science et notre sagesse, et notre
discernement, tout cela si Allah (swt) le permet, mais rappelons qu’Allah
(swt) n’hésite pas à récompenser les endurants.
Et il n’y a pas plus grande science que celle du Livre Le Coran.

Après une légère digression dont le contenu n’est en aucun cas futile, je
dois poursuivre le développement sur ce qui débuté par être un traité des
passions mais qui relève plus du code de conduite, de la philosophie du
droit. Alors la liberté semble in fine le sujet qui mérité le plus d’attention.

Qu’est-ce que donc la liberté ?

La liberté est la capacité de faire, au sens large. La liberté permet de se


mouvoir dans l’espace et de réaliser tout ce qui est naturellement
accordée au sujet. C'est-à-dire user des sens dont la personne dispose, et
donc plus largement se mouvoir physiquement, donc la liberté permet de
construire des objets et les utiliser, comme la voiture, la maison etc.
Mais la liberté peut se décliner sous sa forme immatérielle (on dit
spirituelle) en effet l’Homme qui se dit libre devra forcément se rendre
compte que l’espace spirituel est indéfiniment plus vaste que le monde
matériel, les frontières sont plus espacées et déterminées presque
exclusivement par le degré de savoir de l’individu. Ainsi une personne au
Maroc peut s’imaginer à Paris, et faire des choses à Paris, et ceci sans y
être, les frontières sont plus espacées, la seule barrière est la possibilité
d’imaginer qui elle-même est déterminée par le savoir, et le degré de
jouissance de l’âme. En effet certains considèrent que l’âme n’est point
source de jouissance mais juste son réceptacle. Le corps connait la
jouissance et l’âme se plie aux injonctions corporelles.
Alors que l’âme, à travers ses dispositions naturelles telles que la pensée
et l’imagination, la méditation jouit de facto d’un espace de vit beaucoup
plus grand et vaste, qui ne s’arrête pas, et ceci même si l’âme est
confinée en un corps. C’est un hommage éloquent à la liberté pure, qui
abstrait toutes les barrières dimensionnelles, et ainsi se rapproche
« physiquement » d’Allah (swt).
La liberté sous cet angle est spirituelle, et certains philosophes diront
même et à tort infini, or l’Infini est un attribut d’Allah (swt), mais on se
rend bien compte du Créateur à travers la contemplation de la création.

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En effet la liberté est un concept qui a longtemps attisé la réflexion des
philosophes ou pour être plus large des penseurs.

Et par ailleurs un juriste dira que la liberté est un état civil qui s'oppose à
l'esclavage. En cela l'homme libre n'est pas sous la coercition d'un maitre
à qui il appartient. Ainsi on remarquera que la liberté a un lien évident
avec le droit donc relève du domaine de la justice. Mais cela ne s’applique
de prime abord qu’aux faits. Mais me diriez-vous que la liberté spirituelle
de l’Homme est aussi sous la contrainte d’une Loi ?
Tout d’abord définissons correctement ce que signifie être sous la
contrainte d’une Loi ?
Prenons pour cela la Loi de la nature, ainsi lorsqu’un objet est brulant, le
toucher entrainera la brulure de la personne. Donc la Loi naturelle définit
d’abord l’espace et régit les attributs des objets par rapport à eux-mêmes,
par rapport aux objets similaires, et aux autres objets de nature différente.
Tâchons de garder à l’esprit que le feu ne brûle par forcément en tout lieu
et en tout temps, car Celui qui a donné, déterminé la fonction
d’inflammation entre le feu et l’être doué de vie, peut changer la
constitution de ce rapport, selon Son bon vouloir, c’est une forme de
liberté.
Donc on peut dire qu’être sous la contrainte de la Loi signifie que, sortir
au-delà des prémices naturelles et définies entraine sanction, sanction
dont l’administration se réalise à temps variable. Pour ce qui de la loi
naturelle, la sanction est immédiate, et dure un temps limité par le temps
de vie de la personne. Quant à la loi « religieuse » les sanctions
s’administrent immédiatement si l’on vit en terre d’islam pure et parfaite
et les conséquences sont à portée universelles, c'est-à-dire en tout lieu et
en tout temps. Cela veut dire que les actions réalisées sont rétribués de
façon éternelle.

Rappel :
Allah (swt) est Vrai, Il est le Vivant Erectatur et Il est l’Infini et Il n’est
nullement contraint, par sa création donc à fortiori Il domine le temps et la
matière, et il ne peut pas mourir.
Preuve de l’immortalité d’Allah.
Puisque nous vivons et nous mourons, notre vie et la mort qui lui est
associée, relèvent du domaine de la création et du Bon Vouloir d’Allah
(swt) .
Mais du fait de l’au-delà la mort n’est qu’illusion.
Puisqu’Allah est Libre et Absolu, alors les vicissitudes de Sa Création ne
l’atteignent guère. Il est Transcendant. Donc l’Homme qui lui est soumis à
l’espace et au temps, lorsque son âme monte vers la connaissance d’Allah
(swt) Rab des univers, il accorde à Allah (swt) l’usufruit de l’éternité, et
cela bien qu’Allah (swt) la dépasse infiniment, mais la limite de liberté du
Musulman oblige, lors de l’effort cultuel, d’accorder à Allah (swt) le
maximum ; et cela, sarcastiquement, demeure futile au regard de la
Souveraineté Transcendantale et Absolue d’Allah(swt). On voit bien
qu’Allah n’a besoin de rien. Il donne tout ce que nous connaissons. Nous
savons qu’Il donne tout, et Il reprend tout. Ce qui atteint l’Homme
n’atteint pas Allah, à part la pitié, qu’il réclame. Donc Allah (swt) ne
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connait point la mort, et plus encore Sa Vie n’est point semblable à la
nôtre. En effet puisque la mort n’est qu’illusion, croire en la mortalité
d’Allah est d’autant plus illusoire.
Allahu Akbar.

Donc rien n’empêche Allah (swt) de faire, et Allah (swt) est Vrai donc Il est
au dessus de tout mensonge, Il est Le Pur et Sa Puissance annihile le
mensonge, lorsqu’Il S’approche, par la « force des choses », (les enfants
d’Israël ne doutaient d’Allah lorsqu’il a produit les prodiges du secours).
Donc Il exerce en Premier et en Dernier la Justice. Il a formulé et
concrétisé la Loi et Il est Souverain au Jour du Jugement qui, rappelons le,
est canoniquement le dernier jugement que subira l’Homme.
Donc la rétribution est intrinsèque à l’Homme, car on le voit bien il n’est
pas libre au point de s’en soustraire, et il en est nécessiteux. In fine
l’Homme est un esclave. Donc sa liberté dans l’absolu est purement
spirituelle. Si tant est que l’âme est purifiée.
Dès lors nous savons que les actions seront rétribuées, donc l’extérieur,
l’aspect visible. Mais qu’en est-il du domaine de l’intérieur, les pensées,
les émotions, la partie invisible, car soustraite au regard, rentre-t-elle en
ligne de compte pour la rétribution ? Va-t-on être rétribué pour ce que nos
cœurs ont acquis, intériorisé ?
Allah (swt), Le Juge/Commandeur, Le législateur, Le Capable en toute
liberté, nous apprend que oui, dans sa récitation/lecture (Coran).
C’est un bonus à ne pas éviter que de se remplir de bons et nobles
sentiments, car Allah (swt) voit notre intérieur comme notre extérieur avec
la même facilité, car Il est Libre, et Libre de toute contrainte. Mais quelles
sont les bons et les mauvais sentiments ?
Les bons sentiments poussent à la vertu et les mauvais sentiments pousse
au vice.
En fait, le but est de préserver son âme de toute dégradation qui la
corromprait l’âme, et la pire corruption de l’âme est l’hypocrisie religieuse,
dit nifaq celle qui consiste à déclarer sa foi et cacher sa mécréance, tout
sentiment approchant de cet état est à éviter, en toute circonstance.
L’hypocrisie se conjugue en actes aussi faisant, canoniquement entrer
l’individu en état d’hypocrisie : La trahison de la confiance, la vacuité des
promesses et le mensonge dans les propos.
En effet la bonté pieuse est une récompense des actes cultuels,
ascétiques réalisés par le moumin vers son Rab, qui se purifie
continuellement des souillures latentes dans ce monde dont il est tenu de
se préserver.
La pureté tient lieu et place de l’âme. Lorsque le corps est purifié, l’âme
est purifiée.
Il faut se souvenir que les qualités de l’âme se développent par les actes
qui étayent la teneur de la foi de la personne.
On ne peut se purifier si l’on est sale, en effet il faut passer par le corps
pour arriver à l’âme. Ainsi on nettoie l’âme par l’obéissance à Allah (swt)
forcément.
S’il devait y avoir un mode opératoire, il serait le suivant :
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-Recherche de la vérité et acceptation.
-Repentir
-Réalisation des actes cultuels prescrits : prières, jeune, hajj, aumône et
recherche de science
-Se maintenir et endurer
-Souffrir de la destruction de l’égo et des vices,
-Contemplation et béatitude, la purification
-Bonheur dans la modération
-Accueil de la science et de la sagesse ainsi que des autres dons d’Allah
(swt)

Allah (swt) est Le Récompensateur et L’Eprouveur.


Une question qui revient souvent est pourquoi Allah (swt) fait souffrir
lorsqu’Il Aime Sa créature. Pourquoi Allah (swt) qui est L’Absolu, Le
Majestueux et Le Glorieux L’Aimant peut-Il faire souffrir Celui qu’Il aime,
tel que le disent tous les théologiens ?
« Quand Allah (swt) aime quelqu’un Il lui fait venir le châtiment sur
Terre », hadith sahih.
Allah ne changera pas sa façon de faire, et sa Loi est immuable, on est
récompensé pour nos bonnes actions. Lorsque l’on augmente en piété les
obstacles apparaissent proportionnellement, lorsqu’on endure et se
maintien cela démontre une valeur imminente et cette station spirituelle
suscitera récompense juste pour avoir franchi cette ligne. Ainsi on peut
déceler ici une volonté de récompenser exponentiellement un esclave qui
a su sortir du lot.
Allah (swt) est Le Tout Miséricordieux et IL est La Justice et L’Equitable.
Alors il ne va pas tricher, dans son amour de Ses créatures. On sait que
lorsqu’un malheur, une calamité arrive à un esclave, Allah (swt) lui efface
un péché. Et tout Homme pêche par nature. Mais lorsqu’Allah (swt) dirige
Son Amour vers un esclave, alors forcément Il lui voudra du Bien, comme
être sauvé de l’agonie de l’enfer, donc selon sa Loi, le châtiment lui arriver
(en cela on peut dire un malheur ou une calamité) .
Et puisqu’Allah (swt) est Le Tout Miséricordieux, alors Son Infini Clémence
n’auront pour seule action que d’ouvrir les portes du paradis à l’esclave,
l’esclave qui en a vu des vertes et des pas mûrs ou Il lui donne la
connaissance de la religion.
Pour mieux comprendre, lorsqu’Allah (swt) n’aime pas un individu alors Il
lui donne tout ce qu’il désire, (c’est-à-dire il est parmi les désobéissants)
si bien que la personne ira vers sa propre perte, alors qu’elle croit aller
vers le paradis…
Une autre façon qu’Allah (swt) fait est la réduction de la raison, et
Allah(swt) ne craint pas les conséquences.

Ainsi l’idéologie qui stipule qu’Allah (swt) manque de qualité est erronée
et fait plus preuve d’ignorance que d’aucune réelle teneur religieuse

77
Pour tout moumin, tout muslim plaire à Allah (swt) est le but ultime de sa
vie, ce pour quoi il agit, ce pour quoi il pense et prévoit. Donc s’embellir au
sens complet du terme est obligatoire.
Les beautés intérieure et extérieure sont tout aussi importantes, même si
Allah (swt) tiendra plus compte de ce qui est dans le cœur.
En effet l’hypocrite ne réussit pas, ni le mécréant (négateur de la Vérité),
car son cœur est vide, son cœur n’a pas gardé Allah (swt) en lui. Car Allah
(swt) sait celui qui suit Sa voie et celui s’en écarte. Il connait parfaitement
le bienfaisant et le malfaisant, Son jugement est d’une nature double, car
Il associera les actes avec les intentions qui les ont motivé. Avec toute Sa
science Son jugement est Infaillible, donc nulle injustice venant d’Allah
(swt) mais c’est l’Homme qui faute.
Il a posé l’Homme sur Terre, et Il les dispersera selon qu’Ils sont bons ou
mauvais, soit vers un endroit meilleur (jardins d’exaltation) soit vers un
endroit pire (lieux des châtiments agonisants).

Comment maitriser les flux de nos cœurs ? Sont-ils tous mauvais ?


Desquels doit-on prendre garde ? Comment reconnaitre le bon flux du
mauvais flux ?

Donc ici l’objectif est double, nous serons amené à distinguer le Bien du
mal, et une fois cet objectif réalisé de comprendre comment les flux du
cœur peuvent-être bons ou mauvais.

Alors qu’est ce que le Bien et qu’est ce que le mal ?

Il faut dire qu’Allah est Le Bon et il est au dessus de tout mal, en toute
vérité, et le mal ne l’atteint point, qui ne peut venir que de l’Homme ou le
Djinn (communauté du libre arbitre), les animaux ne font pas de mal, ils
sont innocents.
Peut-on le prouver ? Puisqu’on n’a pas encore défini le Bien, on peut dire
que puisqu’Allah (swt) est le Tout Puissant, et qu’il ne reste plus de
puissance, ni force en dehors de Lui, qu’Il est Souverain de la liberté et IL
est La Justice, s’opposée à Lui est une folie et c’est un grand mal, par la
force des choses. Aussi par les textes religieux, et par la Rab des animaux,
le libre arbitre mène soit au Bien soit au mal, et cela dépend que de notre
choix.

D’où vient le mal alors ? Le mal, disons-le est une chose propres à
certaines créatures et constituent une propriété de la créature, c’est la
faiblesse.
En effet plus un Homme est fort moins le mal le touche.
Donc le Bien est absolu et le mal relatif, et c’est ainsi que la création est
faite, bien que nous soyons égaux devant la Loi, nous ne sommes pas
égaux face au mal, mais égaux face au Bien, et cela est une preuve
d’absolu.
Du fait de l’absolu, le Bien ne se mélange nullement au mal, sinon la chose
devient relative et donc mauvaise, ou plutôt vile.
Mais comment faire de bonnes actions sans se souiller par le mal, qui aura
pour effet de réduire le succès éternel de notre entreprise.
78
Mais comment faire le Bien ? C’est la question la plus simple, il faut faire à
autrui ce que l’on aimerait que l’on nous fasse.
Puisque le Bien est absolu, alors il faut agir de façon absolue et opérer
avec autrui tel qu’avec soi-même et apprendre à connaître l’autre, tout
comme on apprend à se connaitre soi-même. Bien entendu la condition
pour que le Bien se réalise et de faire l’effort, et le Bien est absolu et Allah
(swt) est L’Absolu donc on peut faire de Bien véritable que dans le cadre
de la Loi. Sinon ce n’est que passion et désir, donc la mort de l’âme en
cela du mal.
En effet l’Homme a pour but de servir Allah (swt) c’est-à-dire de prendre
la liberté d’Allah (swt) celle qu’Allah (swt) nous a offerte et la réaliser. Car
avant de rendre le culte {acte suprême de liberté}, notre liberté est
suspendue, notre liberté est suspendue à notre choix. Donc en faisant ce
qu’Allah (swt) a permis et ordonné alors nous nous trouvons dans le Bien.
Et par voie de conséquence, désobéir à Allah (swt), revient à s’aliéner et
donc est un mal, car c’est criminel.
Ainsi le Bien se trouve tout entier dans le cadre de la Loi. Puisque c’est
Allah (swt) Le Bon Premier et Dernier, alors le Vrai Bien se trouve en entier
dans la Loi d’Allah (swt), à l’exclusion de toutes les autres lois, qui de facto
sont relatives, leur source est donc forcément malicieuse. Qu’Allah (swt)
nous protège de l’égarement.
Mais lorsque les injonctions sont absentes face à une action quelconque
quel est le mode opératoire, à suivre ?
Le Coran rappelons ouvre la voie à la Voie, en y croyant et en mettant
dans le cœur (c’est certes un Livre très « lourd ») alors notre âme se voit
guidé de facto. Donc il faut toujours revenir au Coran et le méditer.
Le Coran appelle à suivre le Messager (asws) donc la Sunna est à étudier.
Mais soyons honnête la Sunna est parfois contradictoire, et certaines
paroles sont fortement influencées par le contexte, et ne saurait avoir la
portée universelle que certains savants veulent la créditer. Mais la Sunna
offre un cadre législatif universel, quant à la Loi commerciale, les
déclinaisons des parts de l’héritage, les butins de guerre, les modalités
d’exercice de certains droits (libération des esclaves, la guerre, les
modalités de l’acte sexuel).

Alors il est nécessaire de revenir aussi à la tradition du Messager (asws)


tel qu’Allah (swt) nous l’a ordonné cela est le Bien. Le seul effort est un
Bien qui assure et purifie les intentions et les actes à venir de la personne.
Mais si jamais, la Tradition faillit quel est le mode opératoire à suivre.

La liberté serait-elle donc un phénomène relevant de la justice? Mais


comment est-ce possible ?
Que faudrait – il pour que la liberté soit un phénomène relevant de la
Justice ?
Quand sommes-nous libres ?
La liberté est elle mesurable ?

79
Si l’on considère que le prisonnier est privé de liberté, alors les autres,
demeurent-ils également libres ?

De prime abord, si l’on considère que la liberté peut être confisquée par
les autorités judiciaires alors, une personne qui n’est pas emprisonnée ne
peut se voir restreindre sa liberté par des mesures coercitives. Par
exemple, il est interdit de conduire au feu rouge. On voit bien qu’il existe
un lien entre la liberté et la justice. La liberté est la capacité de faire au
sens large. La liberté permet de se mouvoir dans l’espace et de réaliser
tout ce qui est naturellement accordée à la personne.
C'est-à-dire user des sens dont elle dispose, et donc plus largement se
mouvoir physiquement, donc la liberté permet de construire des objets et
les utiliser comme la voiture, la maison etc.
Mais la liberté peut se décliner sous sa forme immatérielle ( on dit
spirituelle) en effet l’Homme qui se dit libre devra forcément se rendre
que l’espace spirituellement est indéfiniment plus vaste que le monde
matériel, les frontières sont plus espacées et déterminées presque
exclusivement par le degré de savoir de l’individu. Ainsi une personne au
Maroc peut s’imaginer à Paris, et faire des choses à Paris, et ceci sans y
être et cela sans visa, ni passeport car les frontières sont plus espacées, la
seule barrière est la possibilité d’imaginer qui elle-même est déterminée
par le savoir.
La liberté sous cet angle est spirituelle, et certains philosophes diront
même et à tort infini, or l’Infini est un attribut d’Allah (swt), mais on se
rend bien compte du Créateur a travers la contemplation de la création.

Maintenant est-ce que la liberté dans l’absolu est liée à la Justice ?


En vertu de la preuve du monothéisme, Allah est Celui qui en toute chose
est L’Ultime. Alors la personne qui cherche à connaître son degré de
liberté devra se confronter à Allah, soit au départ de l’action, soit à la fin
soit les deux.
Car puisque le droit appartient à Allah, et qu’Il est L’équitable

En réalité aucun homme ne jouit de la liberté en soi, mais sa liberté est


relative et centré en ce qu’autorise la loi.
Autrement dit celui qui use trop de la liberté est un criminel, définissant
trop comme le fait de sortir du cadre défini par la loi sinon l'homme légal
n'abuse en rien.
Alors qu'elle est cette autorité qui me définit mon degré de liberté?
Autrement dit qui est le Législateur ?
Il y a plusieurs niveaux d'analyses qui dépendent de la foi/science de
l'individu qui répond.
En vérité c'est le Tout Puissant le Tout Sage Allah (swt) qui, permettez de
le rappeler jouit entièrement et sans réserve aucune de la liberté, et qui a
déterminé pour l'homme, Sa créature son domaine d'existence et la ou il
peut jouir de son droit et la ou il doit se plier a ses obligations ainsi que les
limites à ne pas dépasser. En cela Allah (swt) a légiféré car il est en
premier lieu le Législateur et en dernier lieu (car en vérité Il a le dernier
mot et Il l'exécute.
80
Parallèlement, du fait des injonctions du Puissant du Sage la loi et la
théologie, sont un corps commun et inséparable, car la loi est formulée et
la jurisprudence qui a déterminée doit se conformer à la loi primordiale.

Aussi je tiens à préciser que Allah (swt) dans Son Infini Bonté et inégalable
douceur n'est interdit toute forme d'oppression donc, cette oppression
ne peut venir que d'un homme (pour les hommes), et les
actions des Djinns reste et demeure négligeables. Allah (swt).

Formule de Foi Fondamentale en


Allah (swt)
Le Créateur, le Premier, Le Dernier, Le Vivant
Erectatur, Le Puissant, L’Unique, Al Rahman,
Al Rahim, Le Sage, Le Capable, L’Infini, Le
Grand, Le Souverain, Le Maitre de la royauté
et de la munificence, Le Savant, L’Informé,
Celui Qui Donne vie et Qui Donne la mort,
Celui Qui donne et Qui retire, Celui qui donne
à chaque chose sa propre nature et Qui la
dirige, L’Exalté, Le Glorieux, L’Indétrônable.

Il est Allah Un
Il est Allah Le Transcendant
Il n’a pas engendré ni a-t-Il été
engendré
Et nul ne lui est égal

81
Khoo.
Je connais mon âme, j'ai un secret et mon secret est ma foi, et je l'ai
enfoui au plus profond de mon âme.
Pour vivre heureux je vis caché, j'occulte ma foi pour la préserver et elle
nourrit mon âme et fortifie mon corps c'est ma raison de vivre, elle me
donne raison.
Je partage ma foi avec mes nombreux coreligionnaires qui se délectent
des dons du Seigneur, et nous en sommes reconnaissants. Tous les
chemins mènent à Rome mais certains sont plus confortables que
d'autres.
Nous ne sommes pas logés à la même enseigne mais nous sommes une
communauté de foi, nous partageons la foi, le secret et donc l'âme.
Ensemble notre âme est forte et à tout malheur est bon car nous
partageons note foi, notre secret et notre âme.
Nous ne dirons rien pour nous préserver des ouïes des fauves qui sentent
le chacal agent de la mort qui rodent et érodent notre bon sentiment, nos
émotions nos émois.
Ensemble un peuple uni nous sommes les plus forts et rien peut nous
arriver, car nous partageons la foi le secret et l'âme.
Mais nous devons reste soudés et compact et ne pas laisser les fauves
attaquer notre troupeau, notre secret pourrait être dévoilé.
Nous devons préserver notre foi, notre secret et donc notre âme. Nous
sommes un corps uni contre l'ennemi qui veut nous violer. Honneur et
intégrité est la maxime que nous suivons, et les sacrifices du troupeau,
fortifie notre âme, préserve le secret et maintien notre foi.
Mais plus personne n' a faim et l'obésité gagne du terrain, la graisse a
remplacé les protéines alors asseyons sur notre entreprise et profitons de
ses rejetons.
Car nous sommes dorénavant nos propres dieux et nous tenons les clefs
de notre foi, notre secret et notre âme. Rien ne peut nous arriver, a part
la vérité, c 'est tout.
Mais ce n’est pas grave, on a aura perdu notre foi notre secret et notre
âme.

82
Tant qu'on ne nous fait pas de mal, on pourra feindre la réussite, et seule
l'usure rongera nos os. Car tel est le secret de notre réussite qui a forgé
notre foi et a constitué note âme.
Autant dire pas grand chose, même pas du vent. Notre dieu s'appelle
argent, mais il est tenu par l'Au-Râ.
Mais qui a entendu parler de notre foi de notre secret et de notre âme.
Vous voyez, pour vivre heureux vivons cachés.
Allah kafi

Pourquoi l’islam ? Et quelle est la sagesse que l’on peut en extraire ?

Il se trouve au sein de l’islam une sagesse car l’islam est le choix


d’Allah(swt) pour l’humanité et les djinns aussi d’ailleurs, on peut dire pour
le peuple du libre arbitre ( en effet les djinns ont un libre arbitre).

Quelle est la signification d’islam, tout d’abord ?


L’islam est un dérivé du mot Salam ( qui est un attribut d’Allah(swt) ) qui
signifie salut, ici il est donc question de réaliser un effort qui mène vers le
salut, si bien que lorsque l’on adopte l’islam on devient muslim , ce qui
signifie celui qui est plein de salut.
Le muslim est celui qui a obéi aux injonctions d’Allah, et a enduré les
difficultés relatives de la vie, afin de plaire à Allah (swt) et dans le but
d’être préservé du châtiment et d’être récompensé et ceci
continuellement. En effet le muslim s’est soumis, s’est abandonné (pour
reprendre une terminologie plus ésotérique) à la volonté d’Allah(swt), afin
de tendre vers l’union des volontés.
En cela faire que l’on devienne obéissant et que l’on ne réalise que le
commandement d’Allah à l’exclusion de tout autre, que l’on canalise sa
volonté en soi. C’est un but de très grande beauté et qui nécessite des
efforts qui feraient fuir même les plus endurants.
Mais le jeu en vaut la chandelle.

L’islam ouvre les yeux de l’Homme et lui rappelle l’Infini Puissant Allah,
dont la force est hypra contraignante, malgré sa douceur mielleuse. En
effet l’Islam est une ligne de conduite qui appelle à garde à l’esprit une
chose évidente et si délaissée : la vérité.
Allah est le Plus Grand, Il fait ce qu’Il veut, Il donne la vie et la mort et
châtie et pardonne Qui Il veut, et toujours en toute sainteté. Vaut mieux se
plier à ses injonctions afin de rentrer dans ses bonnes grâces et Le
remercier de nous avoir enseigné Ses Volontés, et ceci pour deux raisons
simples :

On peut se parer contre le châtiment, en effet lorsqu’on sait on peut agir


en conséquence et éviter de rentrer dans des situations catastrophiques, à
cause de notre grande ignorance. Il nous a dit que le feu brulait, alors
évitons de le toucher, c’est préférable à toucher le feu et ne pas savoir
que le feu brule, une fois que tu es brulé c’est trop tard.

83
On peut renter dans Ses Bonnes Grâces et être continuellement
récompensé. IL sait ce que nous aimons et ce que l’on déteste, alors
auprès de Lui est la grande quiétude, et le grand bonheur, la voie vers la
félicité. Là aussi mon ignorance ne me l’aurait pas appris.
Je pense que les deux raisons sont suffisantes et pleines de bon sens, se
détourner de cela, c’est manqué de sagesse.

S’abandonner à Allah (swt) et n’invoquer que Lui et tourner son être vers
Lui et Le faire le centre de sa vie, et de son obéissance le but de sa vie, si
bien qu’Allah(swt) doit être Celui à qui on pense en premier lorsqu’on se
lève et par Lui on s’en dort, tel est le comportement du muslim.
En effet puisque Le Bien est entre Ses Mains alors Lui obéir ne peut que la
meilleure chose pour Sa créature, et en revanche Lui tourner le dos est
une folie et la folie est parmi les pires maux, cela fait croire que le feu
intense est doux comme du miel.
Il faut se rappeler que la création a été fixée et que notre imagination ne
forgera pas la vérité, mais permet de fabriquer un objet à teneur
technologique, plus ou moins élevée.
Alors il n’est pas sage d’imputer à la création hors de ce qui a été conférée
dans le but que rendre un culte à la création en lieu et place d’Allah (swt),
tout cela par lâcheté et couardise face à Allah(swt), alors que Lui tourner
le dos ne le fera pas mourir.
D’autre part Il serait ahurissant d’attribuer à Allah (swt) des fausses
noms/attributs. Par exemple dire Allah (swt) est le méchant, le vicieux,
alors que ce sont des attributs qui sont propres à ceux qui manquent de
bonnes qualités. Allah (swt) l’Absolu, il n’y a aucune relativité qui Lui soit
propre.
Ainsi pour faire être bref, il faut savoir, et cela en vertu de la vérité
clairement exposée dans la preuve du monothéisme, Allah (swt) ne
ressemble pas à la création, donc Allah (swt) est au dessus de la matière
et de l’esprit, Allah (swt) est Transcendant.

Le muslim est celui, parmi tous les religieux fait preuve de la morale la
meilleure, le meilleur des muslim est celui qui déteint le plus de science.
Et l’homme de science est celui qui agit en accordance avec ce qu’il sait,
sinon il en doute.
Le but de l’islam politique sur Terre est d’instaure le royaume des cieux
sur Terre, un petit paradis, en effet avec la législation dont Allah(swt) nous
a fait cadeau, les autorités islamiques peuvent, avec un peu d’application,
de suivi et du bon cœur, arriver à réaliser cette œuvre intemporelle. Une
œuvre pousse à la transcendance et dépasse de facto les querelles et les
vanités du pouvoir, dont la vacuité est aussi profonde que lassante et
dangereuse.
En effet, l’exercice du pouvoir suscite des passions enflammées car il est
un levier de liberté, il augmente le champ du possible et feint de tromper
ainsi la mort. Mais le pouvoir nourrit l’égo et l’ego n’est jamais rassasié,
c’est une drogue pour les hommes de peu, ils peuvent s’es défaire, car il
croit plus en leur ego qu’en le bien.

Quelle est dans le fond cette philosophie du pouvoir ?


84
Que peut-on dire de l’exercice du pouvoir au regard de ce qui s’est produit
dans le passé, et à travers l’angle d’analyse de ce qui a précédé ?

De quelle manière doit-on voir le pouvoir, que représente-t-il, pour


l’Homme ?

Tout d’abord le pouvoir consiste à confier les affaires publiques à un


homme en qui la communauté à confiance. Donc de prime abord le
pouvoir joue un rôle pratique, il permet à la communauté de régler ses
différends et fonctionner en harmonie.
Sans pouvoir c’est une anarchie, et l’anarchie finit par une guerre de
pouvoir, ne serait-ce à cause de la centralisation de l’attention auprès d’un
groupe/personne, et donc dans ce cas et sous la bannière de l’anarchie, la
guerre est une question de survie politique.
On remarque qu’il y a une contradiction entre le régime politique effectif
et les agissements des entités l’ayant « fondé ».
Donc le pouvoir rend la justice.

Dans l’exercice de la justice le pouvoir sera amené à édicter des lois, qui
prennent leur source d’abord dans la jurisprudence et ensuite dans le bons
sens politique.
Que faut-il pour faire preuve de bons sens politique ?
Le bons sens politique consiste en une sage prévision des actions sociales
et les prises des mesures qui les siéent. Par exemple, si l’on sait que
l’exode rural explose, et que les ruraux ont un taux de natalité croissant, il
n’y a pas d’autre choix que de réaménager la ville, à moins que l’on
interdise l’exode rural.
A travers cet exemple on distingue une nécessité dans l’exercice du
pouvoir, l’information. L’information est cruciale car cela permet d’être
toujours sur la même ligne que la population afin de ne pas se laisser
déborder par un mécanisme social qui nous aurait échappé, dont les
conséquences politiques peuvent être fâcheuses. Donc le pouvoir se doit
de surveiller son territoire, ainsi il pourra prévenir des risques et prévoir
les tendances qu’il se doit de montrer qu’il comprend afin de rester
populaire parmi le peuple, car la popularité augmente la confiance, et la
confiance et ce sur quoi le pouvoir assoit son pouvoir.

Justice, Connaissance, Confiance. Le pouvoir nécessite-t-il, objectivement


autre chose pour exercer ? Non.
Mais le pouvoir en tant qu’être humain peut avoir des goûts pour certaines
choses, il va lui falloir des finances solides, afin de ne pas se retrouve en
position de faiblesse face à un membre de la communauté et lui être
redevable, ce qui pourrait être vu comme une corruption ce qui détruirait
complètement le socle du pouvoir. Mais le pouvoir peut il participe à
l’économie du pays, pour subvenir à ses besoins ? A-t-il d’autres voies de
recours ?
En ce qui concerne les voies de recours il existe les impôts qui ont pour
but de permettre à l’administration du pouvoir de fonctionner, donc le
pouvoir pourrait se contenter de lever des impôts et ses finances
augmenteront de facto.
85
Si les impôts sont insuffisants il faudrait observer si la politique
économique est au point, si elle permet de réaliser des échanges
facilement, et si la loi commerciale est appliqués, sinon le marché
fonctionne de façon anarchique et à terme cela aboutira à une crise
politique, si le marché est à court de souffle, alors les commerçants se
plaindront au pouvoir. Et le pouvoir verra ses frais de fonctionnement
diminuer ce qui poussera l’administration de quitter les rangs afin de
subvenir à ses besoins.
La crise économique affaiblira le pays et laissera des intérêts étrangers
entrer et modifier l’orientation nationales, ce qui est une désintégration du
sentiment national, un échec politique, en somme. En effet le pouvoir n’a
pas su prendre soin de la confiance qu’on lui a confié.
On voit bien que les finances sont d’une importance cruciale.
Mais à la connaissance de ce problème, entrer dans le marché consisterait
à se mettre doublement en danger.
Le premier est qu’il y ait des entreprises plus florissantes que celle du
pouvoir, ce qui pourrait faire baisser la confiance que l’on a en le pouvoir,
aussi le pouvoir se met en situation de concurrence, alors que sa position
administrative et supra-concurrentielle. Le pouvoir baisse son pouvoir et le
met en jeu.
Le deuxième danger relève du risque de marché, qui pourrait
endommager les intérêts financiers du pouvoir et donc mettre la nation en
péril, il n’est pas futile de dire que le pouvoir tient une grande
responsabilité.
Donc la prudence oblige le pouvoir à rester puissant sinon son pouvoir
vacillera.
Par contre, le pouvoir, et cela semble recommander, n’a aucune raison
d’hésiter d’investir à l’étrange afin de consolider les relations avec les
pays amis ou avec lesquels il est en bon entente. C’est une mesure de
protection du territoire, d’augmentation de puissance, et de facilitation
des échanges commerciaux dans son pays, donc la richesse nationale
augmentera, et les impôts aussi, mécaniquement. L’argent est une arme
amère, mais n’a jamais tuer personne.
Bien entendu ici, il n’est pas question de corruption, l’argent ne fait pas
l’acte corrompu. La corruption produit d’autres conséquences sur la
société et donc le pouvoir, in fine.

Quels sont l’ingénierie et les mécanismes de la corruption ?


Tout d’abord, il convient de savoir que la corruption se nourrit des lacunes
législatifs et donc purement politiques des régimes.
La corruption ne saurait s’attaquer aux textes sacrés, car ils sont absolus
et vrais simultanément, pour peu qu’ils n’aient été falsifié ce qui à
posteriori permet d’interpréter malicieusement et donc est un acte de
corruption.
Donc c’est de l’imperfection des lois et du pouvoir( l’exercice de la loi) que
nait la corruption, mais ne rejetons pas la faute sur uniquement le pouvoir,
car telle la fornication il faut être deux pour le faire, donc même les
citoyens qui sont des gens de peu de civisme et de grande lâcheté ont leur
part de responsabilité. Mais en réalité la corruption est entretenue par le
pouvoir car beaucoup la considère comme un outil de gestion politique.
86
Néanmoins la réalité qui se voile derrière la corruption est évidente, c’est
un aveu de faiblesse et d’impuissance du pouvoir qui n’a pas su canaliser
ses moyens d’exercice et en faire bonne usage, il a perdu sa capacité à
exercer la justice, et son ignorance à laisser place à la science qui , soit dit
en passant, est indispensable, et la confiance se perd à mesure que les
désillusions s’accumulent au sein du peuple, qui voit le désespoir céder à
la patience patriotique.
La corruption est généralement entretenue par des ennemis du pays, donc
de la nation et in fine du pouvoir lui-même.
Personne ne peut, ni ne doit être indifférent face à la corruption, car
même s’il n’est pas directement concerné, il est visé sans qu’il s’en rende
compte, ce qui rend la corruption si insidieuse.
La corruption agit en fait comme une armée de termites face à un arbre
en apparence robuste et dont la chute semble par tous les moyens
impossible. Les termites ont pour but de se nourrir avant tout, ils se
nourrissent de la substance vitale de l’arbre, lorsqu’ils lui ont sucé toute sa
vie, l’arbre flétrit et tombe comme une feuille morte, et cela alors qu’il a
une apparence de grande force, et de puissance. Les régimes politiques
connaissent le même sort, ils sont victimes des termites qui ont faim et
qui trouvent l’arbre appétissant, alors ils l’attaquent, de l’intérieur, afin de
se prémunir des « éléments » qui pourraient les empêcher, comme la
pluie, le vent etc. Ainsi agit la corruption, la corruption qui est le plus
grand danger des régimes, agit de l’intérieur et érode l’infrastructure
jusqu’à ce que le régime soit à genoux, incapable de marcher à moins que
les termites soient ses jambes, et ils seront ses mains aussi, et ils
parleront pour lui, car les termites n’ont pas de sentiments, ils ont juste de
l’appétit. Ainsi les termites habiteront l’arbre mort, jusqu’à ce qu’il
s’écroule, ce qui est le signe qu’il faut chercher un nouvel hôte.
Notons que les pays pauvres sont ceux que la corruption détruira le plus
vite, car l’infrastructure est déjà bancale et ne résistera pas longtemps.
On peut conclure que la corruption est un ennemi pour le pouvoir
beaucoup plus dangereux que la rébellion, qui dans tous les cas est une
façon évidente d’accroitre son pouvoir.
En effet si la rébellion est superficielle et ses buts chaotiques, alors la
répression maintiendra l’ordre et le pouvoir aura exercé la justice, ce qui
augmentera la confiance que le peuple à placer en lui. Et similairement si
la rébellion a pour but de rétablir le droit et revenir à la justice, alors le
pouvoir doit pouvoir reconnaitre ses alliés car celle-là, lui redonne vie. Et
accepter ces revendications montrent la sagesse du pouvoir et le contrôle
qu’il a sur soi, ainsi que sa science.
En addition agir contrairement à ce sens diminuera le régime de facto. Si
le pouvoir laisse les gens du chaos sans les réprimer alors la société sera
contaminé, in fine, par la dépravation, vers la désobéissance et la haine du
pouvoir qui a laissé faire, et à amener la société à ce niveau de
délabrement.
Car la dépravation est comme le vin, au début c’est joyeux et amusant
mais on se rend compte qu’au bout d’un moment on tombe malade, et
parfois c’est trop tard.
Et ne pas écouter les bons conseillers revient à choisir la mauvaise voie,
inexorablement.
87
Certes ces décisions n’ont pas d’incidence immédiate mais, cela constitue
le danger quasi perfide, le danger s’accumule dans le temps et explose à
un moment ou à un autre et cela est inéluctable, et cela s’applique avec
une précision clinique.

Le régime est l’arbre et le pouvoir est l’âme de l’arbre, parfois l’âme


intègre un corps mort, et c’est seulement la force de l’âme face à la
fatalité qui peut ressusciter l’arbre, mais parfois l’âme est inattentive aux
signes du corps, comme la vermine, les termites les incestes qui rongent
le corps.
Le problème est que beaucoup considèrent que le mort est une force car
on ne peut pas mourir, mais il faut se rendre compte qu’il est trop tard.
La corruption est certes un fléau grave et une maladie contagieuse, car
appelle à l’amour de ce qui est facile et rapide chez l’Homme, qui afin de
passer outre la difficulté s’avilira temporairement, la {[fin, faim} justifie
les moyens. C’est un triste constat que de voir comment ont souffert les
êtres humains à cause du manque de la transgression, de l’ignorance et
de la trahison.
L’exemple le plus éloquent de la corruption qui a ruiné un Etat est l’empire
romain, je vous invite à lire sur le sujet.
Par contre la corruption sévit toujours par un droit : facilité administrative (
permis de construire, de douane ; marchandises ; monnaie).
Parfois les défenseurs de la corruption veulent édulcorer le phénomène en
prétextant que cela est le produit d’une aristocratie soucieuse de
préserver ses privilèges et qui met le prix de sa survie sur la table.
L’aristocratie et les privilèges n’est pas un problème en soi. Mais la
rupture du cycle de la justice et les passe droits, détruisant la loi, et la
faisant coercitive pour ceux qui n’ont pas les moyens matériels de survivre
est inacceptable, tant pour l’Homme, que pour la nation et, in fine le
pouvoir. C’est de cette rupture de l’équité que nait la rébellion dont la
source est pareille : l’injustice et dont la teneur dépendra de la sincérité et
de la science (qui sont intiment liée).
En effet l’égalité est un leurre, les Hommes ne sont pas égaux entre eux et
aucun Homme ne saurait traiter les Hommes avec égalité, il faudrait qu’il
puisse être égal à tous les hommes, ce qui est difficilement concevable,
(mais pas impossible) .
Allah (swt) L’Absolu par Lui tous les Hommes sont égaux. Et il est
équitable (donc il ne rétribuera pas également car cela serait injuste, et
Allah est La Justice) mais deux Hommes disjoints ayant agi identiquement
seront rétribué identiquement quelque soit leur origine sociale ou
familiale.
Quant aux Hommes, il est tout de même préférable de cultiver notre
différence et de s’adjoindre au bien mutuel, et détruire l’ego.

Ainsi le pouvoir mais la nation toute entière se doit de faire preuve de


justice et d’équité, car ainsi est la marche vers la libération, le Salut.

Mais comment alors organiser la société afin d’aboutir à ce résultat ?


La réponse a déjà été stipulée plus haut, c’est l’obéissance à Allah (swt) et
à Son Messager(asws), qui ouvre la porte à la réussite.
88
Au delà des messages plein de foi qui pourraient faire écho que dans les
oreilles des personnes crédules, l’équité dans ce monde se traduit par
l’argent, je m’explique :

Toute société est organisée autour de valeurs qui cimentent, et un régime


incarné par le pouvoir.
On sait que le pouvoir est organisé autour de l’axe {justice, connaissance,
confiance} et qu’il légifère dans l’espace juridique qui lui est offert.
Le pouvoir est méta social et ne saurait jouir des mêmes prérogatives que
la nation, c’est une question d’équilibre et c’est pour préserver la justice.
Le pouvoir doit transcender la nation sinon il perd ses moyens de contrôle,
il n’est nullement ici d’idéaliser le pouvoir au point de le faire un égal
d’Allah (swt), ici il est question d’être pragmatique et de bien comprendre
les enjeux qui rentrent en ligne d’action dans le schéma politico-social
universel. Donc par essence et par nécessité le pouvoir est au dessus des
lois humaines.
Il est utile de rappeler que le pouvoir est islamique et qu’il ne saurait
échapper à la contrainte cultuelle, qui l’a élevé et dont L’Ultime pourrait
sans peine le priver. Il n’est ici question de définir l’espace de liberté
juridique, il est bien connu et est continuellement alimenté par Allah (swt),
donc cela n’est ni plus ni moins qu’impossible humainement à définir, car
l’espace est indéfini et si vaste.
Mais l’espace juridique non commander est facilement identifiable.
Ceci étant dit le pouvoir n’est jamais bien loin de la nation, quand bien
même il voudrait se cacher, comme l’on fait d’autres régimes dans le
passé, et présents aussi, par ailleurs.
Mais on peut dire que puisque le pouvoir possède les impôts
exclusivement cela est un espace de droit dit transcendant, qui
caractérise le pouvoir et le sépare du reste de la nation.

Arithmétiquement le pouvoir est l’étalon et la nation est une fraction.


Il reste à définir les prérogatives de la nation. La nation est soumise au
temporel et au spirituel, par nécessité et par devoir.
Mais cela ne signifie pas que la nation est sous le joug de la tyrannie, elle
a des droits, mais ses droits sont –ils pour autant fixes et prédéterminés à
l’avance ? Les castes seraient-ils la réalité sociale ultime ?
Non, bien sur que non.
Le travail est la source de richesse, et l’argent procure un pouvoir
libératoire. Ainsi plus on est riche, plus on a de liberté de faire, en réalité
des droits.
En effet lorsque l’on a de l’argent on peut acheter ce que notre bourse
nous permet, or en l’absence de moyen de paiement, on n’en a nullement
le droit.
Donc, si les défenseurs du système de caste veulent s’obstiner dans leur
organisation, alors il est nécessaire de leur rappeler que les castes
dépendent de la richesse. Et le monde a toujours fonctionné ainsi, il
semblerait que cela soit un phénomène naturel, et Allah (swt) sait mieux.
Donc économiquement du moins, l’observation fait ressortir trois
catégories de classes : la classe des riches, la classe moyenne, et les
pauvres. Bien entendu socialement tous se mélangent, fort heureusement
89
d’ailleurs, mais du point de vue du droit national ( infrapotentie : sous le
pouvoir), on peut fermer les yeux sur la réalité des écarts de richesses.

Je tiens à dire l’avantage d’avoir un régime fort et solide pour la nation,


c’est que le spectre des droits augmente considérablement. On peut
même imaginer un marché des droits (c’est de la spéculation politique).
En fait la réalité est que les richesses nationales augmentent, lorsque le
pouvoir est fort et solide, et la richesse nationale diminuent dans le cas
contraire, car la constitution du pouvoir {justice, connaissance, confiance}
se dégrade. La conséquence est l’incertitude face à l’avenir et la peur de
la ruine et la fin du commerce.
C’est un phénomène commerciale qui fait appelle à la sensibilité
psychologique, on n’achète chez un marchand en qui on n’a pas
confiance. Si on achète moins le marché diminue, et les observateurs
concluent que le marché doit être délaissé pour un autre plus florissant, où
les marchandises peuvent être écoulées plus aisément.
Il s’en suit que le marché du départ se meurt, la richesse diminuent, les
droits (issus de la richesse) disparaissent et donc la nation se désagrège,
parallèlement le pouvoir perd ses impôts et sa puissance diminue, ouvrant
la porte au choc d’intérêt ( coup d’Etat), dont les conditions objectives le
permettent, poussant à la répression par peur du renversement et donc
établissant un régime tyrannique, basé sur la peur et la soumission
aveugle.
Certes ce type de régime peut fonctionner un temps mais les chiens
battus deviennent des loups. Et les loups sont sauvages.
Ainsi les conséquences de la tyrannie sont toujours fâcheuses pour le
pays.
On peut dire que le pouvoir faible est comme un chien, conscient de sa
propre faiblesse, mais n’hésitera pas à mordre, à attaquer afin de se
prémunir contre le danger de sa propre mort.
Généralement ce sont des chiens qui ont été battus et qui ont peur que le
prochain coup leur soit fatal.
En d’autres termes, l’exercice du pouvoir, s’opère par des relations
diplomatiques qui sont parfois bénéfique parfois humiliante. Parfois des
pays se voient menacé et l’idée de perdre (mort politique) les pousse vers
des extremes (violence, délaissement des valeurs nationales, corruption,
etc.) afin de se préserver eux-mêmes et leur jouissance de l’exercice du
pouvoir. Une jouissance qui prend la forme des honneurs, les honneurs
des courtisans et celle d’être obéi, en cela les flatteries, le sentiment
d’impunité, et le prestige.
En cela le pouvoir est égoïsme, ce qui est dangereux car l’égo est illusoire
comme un mirage, une douche froide et l’oublie nos rêveries
contemplatives et on se rend compte que l’on a du sable en face de soi, et
non la délicieuse oasis.
En effet, un des risques du pouvoir est l’isolement, le fait de croire que
l’on est tout seul, car il y a un seul dirigeant effectif, sinon il se produira
une guerre pour le pouvoir, afin de faire triompher ses opinions.
Ainsi donc il y a un seul commandeur, et s’il vogue à s’imaginer seul, alors
il prendra beaucoup de libertés, en f ait c’est une projection de monde
spirituel dans le monde matériel, en d’autres termes il prendra ses désirs
90
pour des réalités, ce qui peut paraitre doux et romantique, mais la réalité
politique est beaucoup plus dure et rude, en tout cas elle se doit d’être
pragmatique, donc à l’opposé de tout romantisme.
Ainsi le risque est la mégalomanie, la dictature, les excès de la cupidité.
En effet certains pouvoirs se considèrent comme l’égal de leur Maître
Ultime, ce qui peut entrainer des abus.
Mais généralement ce sont des pouvoirs éphémères et fragiles, mais aussi
douloureux qu’une fièvre. Ce sentiment n’est il pas aussi toxique qu’un
poison ?

Mais revenons à notre sujet qui est la nation, la nation qui pour s’épanouir
se doit de défendre le pouvoir et le maintenir en bonne forme.
En effet la nation s’épanouit par la richesse. La richesse permet de se
libérer des besoins, et ouvre la voie à d’autres expectatives. En effet, plus
un individu s’enrichit plus ses droits augmentent, donc même la nation
devient puissante, en s’enrichissant. La nation se forme et s’organise
établissant ce que l’on nomme une civilisation ou ce que les juristes
qualifient d’empires, vaste non pas par la taille du territoire, mais par
l’étendue des libertés effectives dont jouissent les citoyens.
Ainsi, la nation s’enrichit, et le pouvoir aussi ce qui permet de s’occuper de
considérations plus stratégiques telles que la sécurité, dont la formation
d’une milice professionnelle, qui d’ailleurs n’est pas obligatoirement
nationale, afin de rehausser le prestige du pays, et d’inspirer la sécurité
auprès des autres pays, permettant d’accroitre les échanges commerciaux
et attirer les populations, augmentant de facto le territoire, par la
population.
Une fois cela établit, le reste n’est que voyages officiels, banquets,
réceptions, bals et concubinages, une taché si rude qu’elle userait le plus
féroce des combattants, mais ici encore le jeu en vaut la chandelle.
Mais il y a plusieurs façons d’organiser la vie sociale, d’entretenir le peuple
et de faire vivre dans l’harmonie, de croitre et le permettre de servir Allah
(swt) dans les meilleures conditions. Mais selon mon analyse, cela ne
dépend que de la trinité du pouvoir que je rappelle est

{Justice, Connaissance, Confiance}


Donc le pouvoir va devoir organiser le territoire nationale afin de
permettre à la justice de s’exercer et aux citoyens d’apprendre tout en
maintenant un climat de sécurité, ou en tout cas toujours tendre vers cet
objectif.
Techniquement il existe autant de façon de mettre cela en place que de
pouvoirs, et il est inutile de développer. Dans tous les pays ces
infrastructures sont en place, mais elles fonctionnent relativement
correctement d’un pays à l’autre, et généralement parce que la
corruption a rongé la substance vitale des pouvoirs et de la nation,
laissant l’arbre debout mais mort, attendant soit le feu de foret ou le vent
pour rejoindre sa dernière demeure. Et lorsque la justice est faillible et
lorsqu’elle n’est défendue et appliquée sérieusement, la connaissance est
amoindrie et la recherche de connaissance n’est plus recherchée,

91
conduisant à terme à plus d’ignorance, ce qui ouvre la voie aux
comportements barbares qui détruisent le climat de sécurité de départ.
La mauvaise nouvelle est que cet état peut durer longtemps, ou en tout
cas paraitre long. Ainsi certains pays d’Afrique tropicale ont connu leur
temps où la barbarie a connu son paroxysme à cause de l’ignorance, qui a
été élevée par manque de justice et un excès de corruption.
On peut nommer le Rwanda, La république démocratique du Congo, le
Kenya, la Côte d’Ivoire, le Soudan, la Somalie le Zimbabwe aussi risque de
connaitre le même sort, et j’en passe.
Mais la réalité africaine est celle d’un contient meurtri par les intérêts
étrangers plus cupides que ceux des habitants eux-mêmes et dont la
satisfaction et le maintien du niveau de satisfaction a mis en place des
régimes dépendants et soumis, afin de maintenir la main mise sur les
matières premières. Une des façons de maintenir effectivement le contrôle
n’est autre que l’exacerbation des divergences au sein de la population,
l’instauration d’un climat de guerre civile, une guerre ou les intérêts
étrangers prennent part en vendant des armes aux deux parties et leur
soutien en cas de victoire, qui disons-le n’arrivera pas.
Ainsi, les autochtones enragés et ruinés à terme reviendront vers leur
secoureurs et leurs défenseurs docile et amicaux, alors que leur prétendus
défenseurs ne sont ni plus ni moins que les instigateurs de leur propre
perte. Mais tout cela pour dire quels sont les ravages évidents que peut
faire la corruption.
Ainsi je pense que nous avons fait le tour de tous les aspects de la société

Al Hamdulillah Rab des deux mondes.

92
Epilogue

Ainsi nous avons étudié avec plus ou moins de rigueur l’ordre du monde
contemporain.
Et la conclusion est que notre vie dans ce bas monde ne devrait pas être
qu’une course aux richesses : les biens matériels.
Il y a tellement d’autres sources de jouissance sur cette Terre, comme
l’acquisition de science ou sagesse, aider ceux qui sont dans le besoin et
grandir, d’une façon transcendantale au delà de la monnaie.
Essayer de devenir quelqu’un de bon, quelqu’un de meilleur.
En cela, œuvrer pour son salut semble une occupation digne d’intérêt, en
tout état de cause. Car si l’on n’œuvre pas pour son salut alors il nous
échappe. Alors comment atteindre son salut si ce dernier nous a échappé.
Le hasard ne peut rien, il ne peut rien pour lui-même, alors pour autrui
c’est objectivement absurde, et subjectivement une chimère. Qui a intérêt
à œuvrer pour la damnation ? Personne.
En effet je pense que l’Homme doit éviter l’égarement le plus possible, car
lorsqu’on est égaré les dangers relatifs deviennent absolus et se
concrétisent, in fine. N’y a-t-il pas des gens qui œuvrent pour la
damnation ? Si l’on ne se met pas en danger, le danger peut venir des
autres . Et si l’on est égaré alors on devient une proie facile pour l’enfer en
tant que personne morale dont le corps commerciale est la damnation.
Donc il faut prendre garde à comment on dépense son argent à défaut de
délaisser les considérations pécuniaires et de prendre soin de l’âme et
aussi faire attention à comment on l’acquiert et le gagne. Il ne faut pas
faire affaire avec n’importe qui, et bien choisir ses partenaires
commerciaux, car parfois
celui que tu vois n’est pas celui qui se fait voir, mais il est caché.
En d’autres termes on peut être hypocrites.
Trèves des inquiétudes, tant qu’on a une bonne assurance…

93
Annexe : Le Statut Civil et le droit des entreprises
Du statut civil
Fondamentaux inextinguible de la personne humaine.
Article 1.
Est un Homme tout être masculin ou féminin qui nait d’une femme.
Tout Homme nait libre et égal face à la Loi. La Loi s’applique similairement
à chaque Homme, on dit que les actes légaux sont abstraits.
L’état civil d’un homme peut être inclusif alors que celui d’une femme est
exclusif.
Tout Homme a le droit à l’alimentation, à l’habillement et au logement
principal.
Tout Homme nait avec capacité future à commercer à moins d’une
naissance miracle.
Toute personne capable peut être un héritier testamentaire.

Il existe plusieurs statuts civils que l’on distingue selon leur états effectifs.

Situation pénale
Atricle1.1
Toute personne est innocente jusqu’à preuve de sa culpabilité.
Article 1.1.1
Toute personne coupable se voit intégrée un espace juridique à mesure
de sa sanction telle que prévue par la Loi.
Ainsi le coupable risque

1.L’amende,
2.Les travaux d’intérêt général (TIG)
3.La prison à durée déterminée (P)
4.Les châtiments corporels pouvant entrainer le mort (CC)
5. Nota Bene :
6.Seule l’amende n’ampute nullement du statut civil tel que stipulé par la
l’article 1.
7.
8.Les autres sanctions frappent le coupable d’incapacité dont le degré est
relatif à la faute.
9.TIG diminue partiellement la capacité d’exercice jusqu’à extinction de la
sanction.
10.P diminue la capacité totale jusqu’à extinction de la sanction.
11.CC ne diminue en rien la capacité juridique.
12.
13.Exception :
14.L’amputation et la mort.

94
Etat Civil
On distingue plusieurs états civils :
I.l’esclavage
II.Le concubinage.
III.Le mariage
IV.le célibat

I.De l’esclavage
L’esclavage est l’état du prisonnier de guerre ou toute personne remettant
sa liberté et sa capacité à un tiers jouissant de la capacité, il n’y a
incapacité totale. L’esclave est dans le harem du maitre.
On dit que la personne dans l’état d’esclavage est un captif pour le
prisonnier de guerre ou un valet/servante pour le lâche.
Il est du droit de tout Homme de renoncer à sa liberté afin de se mettre
sous « l’aile » d’un maitre. L’esclave à devoir d’obéissance absolu envers
son maitre, tant que celui-ci ne prône pas la désobéissance.
L’esclave n’agit jamais en son nom propre ni pour son compte, mais au
nom et pour le compte de son maitre. L’esclave n’est pas tenu pour
responsable des fautes que son maitre lui a ordonné de faire, ni peut il
être sanctionné. Le maitre n’a pas le droit de brutalisé injustement
l’esclave à moins d’une faute excessive et avérée.
Le maitre est un homme capable et aucune femme ne peut être maitresse
d’esclave.
Les esclaves ont devoir d’obéissance à leur maitre et à sa dynastie sans
que cela ne contrevienne aux souhaits du maitre.
Tout maitre ne pouvant subvenir aux besoins physiques de ses esclaves se
doit de les libérer ou les vendre, à moins que les esclaves ayant des
deniers subviennent à leurs besoins physiques (alimentaire, vestimentaire,
et résidence principale).
Malgré l’invalidation due au régime civil l’esclave reste sous la protection
de l’état contre la tyrannie du maitre, qui peut le déposséder de son bien
si cela est jugé bon. L’esclave a le droit de refuser d’être libéré par des
tiers et son prix lui revient de droit pour pourvoir à sa libération future si
tant est.
L’esclave qui meurt voit ses biens transités par les autorités, qui en
héritent.
Les libérateurs sont considérés comme ayant libérés et charitables.

Les esclaves ne peuvent se marier sans le consentement de leur maitre.

95
Un esclave n’a pas le droit de jouir de rapports sexuels avec la femme de
son maitre ou la fille de son maitre ou le fils de son maitre, ni aucune
autre personne sans le consentement du maitre.

Toute femme mariée qui jouit de rapports sexuels avec un esclave


commet l’adultère et l’esclave fornique.
Tout célibataire qui jouit de rapports sexuels avec l’esclave d’autrui
commet un viol et l’esclave fornique.
Le fils qui jouit de l’esclave du père fornique avec l’esclave jusqu’à
rémission paternel, mais l’esclave fornique.

L’esclave ne peut être puni comme un Homme libre, mais est en droit à
être défendu comme tel.
Pour tout esclave il existe un prix de sa liberté.
Lorsque l’esclave exprime la volonté de se libérer le maître se doit de lui
donner le droit de travailler librement afin d’y subvenir.
Le prix de libération de l’esclave musulman est toujours inférieur à celui
de l’esclave non musulman.

De la transition d’état civil.


Conditions
•L’esclave ne peut se marier sans le consentement de son maitre.
•Si un couple d’esclaves appartenant au même maitre se marient, les
enfants sont libres et sous la tutelle du maitre, ils doivent obéissance à
leur maitre d’abord et à leur parents ensuite.
•Les enfants d’esclave ne peuvent être vendus, ils sont libres et sous la
tutelle du maître.
•Les esclaves mariés valent un esclave et ne peuvent être séparés, et ils
ne peuvent être vendus s’ils ont un enfant légitime.
•Les esclaves mariés ont la priorité avec ceux qui sont musulmans à la
libération.
•Lorsque le maitre épouse une esclave à lui, il la libère de fait et, elle
rentre dans le régime matrimonial, dès que les témoins capables ont
acquiescé la remise de la dot. Le tuteur précédent n’est pas nécessaire,
ni le consentement de l’esclave. Le maitre n’a pas le droit d’obliger son
esclave à le marier de crainte que vienne la racheter une tierce partie,
ou par entêtement passionnel le mariage est ici vicié et caduc.
•Si le maitre épouse une esclave avec qui il a eu des enfants, ils
deviennent par effet rétroactif ses enfants, jouissant de la liberté.
•Le maitre ne peut refuser le mariage de son esclave avec un musulman
libre qui la rachète a un prix symbolique, le maitre se constituera témoin
avec un autre afin d’acquiescer effectivement la remise de la dot.
•L’esclave ne peut rentrer en concubinage.

96
II.Du concubinage
Définition et constitution.
Le concubinage est l’état d’une femme se mettant sous le régime dit de
concubinage, elle est une concubine.
La concubine de par son état se voit autoriser les rapports sexuels avec un
homme qui de facto devient son tuteur, il est son cheikh. La concubine
rentre dans le harem du cheikh parmi les favorites. La femme remet sa
capacité physique à son cheikh quant à la jouissance de son corps,
uniquement. On dit que le concubinage a une fonction sexuelle libératoire,
pour le cheikh et la concubine.

Principes
La concubine n’est pas, en l’état, la femme de son cheikh, les enfants de
la concubine ne sont pas les enfants du cheikh, au regard de la Loi, mais il
garde l’option de tutelle jusqu’à la majorité.
Mais le cheikh a le devoir d’exercice tutélaire sur les enfants de sa
concubine dont il est le géniteur, tant qu’il est le maitre de la concubine.
Le défaut d’exercice de ce droit entrainera sa transition vers le tuteur en
l’état de la femme jusqu’à la majorité de l’enfant si il est male. Sinon
l’exercice tutélaire est remis au tuteur en l’état de la femme.
Une femme n’a pas besoin de l’autorisation de son tuteur pour se mettre
en concubinage, elle est réputée libre et consentante à sa majorité. Mais
elle ne doit souffrir d’aucune incapacité, en cela elle doit être innocente et
capable. Le concubinage est l’état civil d’une femme qui souhaite jouir de
rapports sexuels sans entrer dans le régime matrimonial et sans pour
autant de commettre de fornication. On dit que la femme est dans le
harem du cheikh. Elle garde de par la loi sa capacité d’exercice et de
jouissance, la concubine peut posséder, acheter et vendre, les dons faites
à la concubine appartiennent à la concubine tant qu’ils ne sont pas
illicites.

Modalités du concubinage

•Une femme se constitue concubine lorsqu’ un homme accepte de jouir


de sa liberté sexuelle. Il y a accord de principe.

•L’accord est entériné et rentre légalement en vigueur lorsque la femme


offre sa dot à l’homme qui en prend possession devenant par cet
accord son cheikh. Une femme ne peut être la concubine que d’un seul
homme, cet homme doit dans l’état être célibataire, sinon la femme doit
se constituer servante (cf. esclavage).

•Les liens matrimoniaux entre le mari et l’épouse repoussent toute


intrusion d’une autre femme à la volonté d’agresser et de nuire.

97
•Le cheikh se voit octroyé la capacité de jouissance sur la concubine, qui
de facto perd cette liberté au profit de son nouvel état. La concubine n’a
aucun devoir d’obéissance envers son cheikh, seul une obligation de
consommation sexuelle, qu’elle a formulée de son plein gré.

•La concubine a le droit de reprendre sa liberté en repayant la dot,


revenant à son état civil initial.

•Apres libération du concubinage la femme n’a pas le droit de se


remettre en l’état de concubinage avant un délai de sept lunaisons,
délai pendant lequel elle doit revenir chez son cheikh, pour qu’il la
reprenne en lui remettant son paiement libératoire.

•Le cheikh ne s’acquitte de sa concubine que lorsqu’il lui rend sa dot à


laquelle s’ajoute une plus value de bienséance, plus-value qui n’est pas
obligatoirement en numéraire.

•Si après le délai de 7 lunaisons, la femme ne revient pas chez son


cheikh on dit qu’elle a préservé sa chasteté.

Transition d’état :
1.Du concubinage au mariage
2.Du concubinage à l’esclavage

1.Du Concubinage au mariage

Le cheikh peut épouser une concubine, le tribut doit être supérieur à celle
de la remise en liberté, les enfants deviennent par effet rétroactif les
enfants du cheikh qui devient père.
Le cheikh ne peut épouser de concubines ni esclaves s’il n’en a pas les
moyens, que ce soit affectif, pécuniaire, émotionnel.
Le mariage de la concubine doit se faire dans les conditions de la femme
libre, (cf. mariage)
Le cheikh en se mariant doit se délaisser de ses concubines à moins
qu’elles deviennent esclaves.
La dot du mariage ne peut pas être celle du tribut du concubinage, la dot
doit être supérieure aux plancher prévu par la loi.

2.Du concubinage à l’esclavage

98
La concubine peut se constituer esclave pour rester auprès de son cheikh
(maître), par le simple affirmation et témoignage auprès des autorités.
Puisque son maitre était son ancien cheikh, l’esclave reste liée tant qu’elle
ne réclame pas sa dot, qui est celui d’une femme libre. Ici l’esclave
nouvelle possède des droits supérieurs aux lâches et donc sa libération est
d’autant plus facile et facilitée.
Afin de parfaire les actes administratifs le tribut de l’esclave sera remis
aux autorités et l’esclave sera maitre absolue de sa libération. C’est un
sacrifice des droits pour la fidélité.

II.Le mariage
Le mariage est l’union religieuse de deux personnes consentantes et
capables.
Le mariage relève de l’intervention de trois parties :
Le prétendant, le tuteur et la femme désirée.

Le prétendant ne peut demander la femme désirée en mariage qu’à la


condition que le tuteur en soit d’accord et après remise de la dot à la
femme.

On dit que les motifs de refus du tuteur sont limités alors que celle de la
femme sont illimités.
Motifs de refus du tuteur :

Inadéquation religieuse entre lui et le prétendant.


On dit qu’il y a inadéquation religieuse lorsque dans une manière générale
l’hygiène de vie du prétendant s’oppose à celui du tuteur.
Ainsi si la piété du prétendant est douteuse le tuteur est dans le droit
absolu de refuser le mariage.

Etat pénal inquiétant du prétendant.


On dit que la personne a un état pénal inquiétant s’il a été sanctionné à
plusieurs reprises et/ou qu’il est mis en examen dans le cadre d’une
enquête judiciaire.

En dehors de ces cas le choix ultime revient à la femme désirée.


Le mariage rentre en vigueur, est agrée et est béni lorsque les conditions
suivantes sont remplies :
Le consentement tripartite.
Deux témoins innocents et capables
La jouissance de la majorité de la femme désirée.
Remise de la dot à la femme.
Changement de tuteur et de résidence principale.
On dit que le mariage est suspensif lorsque la femme désirée a été donné
en mariage à un homme avant sa majorité.
L’homme est considéré s’il accepte comme le mari de la femme et se voit
obligé envers elle, sans qu’elle soit obligée envers lui.
La consommation du mariage est interdite et criminelle tant que la femme
en suspension n’a pas consenti.
99
La femme suspensive vit dans la maison de mari, peut partager la couche
du mari mais aucune relation sexuelle n’est autorisée.
Cela est une façon de familiariser la femme avec son mari suspensif.
La femme suspensive annule le mariage si elle retourne chez ses parents
sans retour chez le mari suspensif.
La femme suspensive consent si à sa majorité elle retourne chez le mari
suspensif et détruit par l’acte la suspension.
Loi fondamentale du mariage
-Le mariage est l’acte fondateur d’une dynastie.
La dynastie est la constitution d’une famille, dont les membres sont voués
à hériter des fondateurs, de poursuivre leur voie, la parfaire et la corriger,
si tant est qu’ils acceptent.

Une femme ne peut être mariée qu’à un seul homme.


Le mariage est dit parfait, lorsqu’il y a rédaction d’un contrat qui unit les
consentements.
-Si le contrat est réalisé avant la bénédiction le tuteur a un droit d’imposer
des conditions, sans lesquels le mariage n’est pas valide.
-Sinon si le contrat est après la bénédiction alors le tuteur précédent le
mari a un droit de regard et de conseil mais nul pouvoir sur les termes.
-En l’absence de contrat la femme est dite totalement émancipée au
regard de son mari, tant qu’elle est innocente. En cela la femme aucune
obligation conditionnelle ni aucun droit conditionnel.
-Toute condition sur la femme oblige la femme et augmente de facto son
patrimoine.

Droits et devoirs dans le mariage.


Le mariage est l’acte fondateur d’une dynastie, le mari se dévoue au
maintien du foyer et au bien de sa famille.
Le mari rapporte le bien au foyer.
Le mari ne peut ni affectivement ni financièrement ni socialement élever
une autre femme au dessus de ces épouses à part sa mère, dans une
mesure qui ne nuit pas à l’équilibre du foyer et qui ne lèse nullement la
dynastie.
Le père est roi chez lui, sa femme est reine et les enfants des princes. Cela
est le protocole inextinguible qui a lieu dans le foyer.
Seul le sultan ou un ambassadeur accrédité par le sultan peut vêtir une
autorité supérieure dans le foyer hautement sacré du musulman.
Le mari a le droit d’être maitre, sans l’accord de sa femme, mais son
consentement n’est pas utile.
L’épouse le distribue, conformément à la volonté du mari, ses droits sont
égal à ses obligations.
Le mari est le citoyen du pays et la femme est citoyenne de son mari. Les
enfants matrimoniaux sont citoyens du pays sous la tutelle du père.
Les époux ont le droit de divorce.
Les enfants matrimoniaux sont et demeurent jusqu’à la transition du
nouvel état civil sous la tutelle du père.

100
Le mariage est la plus haute marque de vertu qui soit en société, c’est une
marque de distinction et de sacralité supérieure. En effet le mariage est
l’aboutissement de la foi.

Le divorce est l’acte par lequel l’un des époux se sépare unilatéralement
de son conjoint.
Les modalités de divorce de l’époux sont une double répétition verbale de
la volonté de séparation, elle devient effective si l’époux ne revient pas
sur sa décision.
Le mari revient sur sa décision s’il s’acquitte de l’une des injonctions
coraniques prévues par Le Rab Allah(swt) (swt).

Quant à la femme, le divorce lui est permis mais les modalités sont non
stipulées afin de maintenir le couple et d’éviter toute séparation qui
pourrait, in fine nuire à la femme dans sa vertu , à cause de la haute
moralité dont elle jouit dans le régime matrimonial, et que la religion ne
veut pas lui faire perdre.

Mais si le mari délaisse ses obligations matrimoniales telles le rapport


sexuel, le soutien affectif, moral et le soutien pécuniaire,
l’approvisionnement au foyer, fait preuve brutalité, alors la femme a le
droit de se plaindre à une autorité judiciaire qui tentera d’abord d’arranger
les affaires du foyer.
Si le mari persiste dans l’insouciance il se frappe d’incapacité et de fait le
mariage est annulé.
La femme prend le quart du patrimoine du mari engrangé depuis le
mariage, le reste est remis aux mains du tuteur du mari (père, frère, fils)
à défaut ils seront remis à l’état. Le tuteur n’obtient guère la nue propriété
mais juste l’usufruit jusqu’à l’ordre d’Allah (swt). L’usufruit consiste à le
traiter comme les biens de l’orphelin et de dispenser les biens aux enfants
matrimoniaux sans avarice ni prodigalité conformément au niveau
d’aisance du propriétaire.

Lorsque le divorce est mû par le mari, le père reste tuteur des enfants
matrimoniaux qui demeurent à sa charge et se doit de dispenser une
rente à la mère de ses enfants jusqu’à son prochain mariage.
Le père peut transmettre son droit de garde à la mère qui n’obtient pas le
droit de tutelle, tant qu’il subvient aux besoins de la mère et de ses
enfants matrimoniaux.

III.Le célibat
1. les libres
Le célibat protège de la fornication, on dit que le célibataire est en état de
siam.
On dit que l’adultère est une fornication aggravée et l’inceste est un
adultère aggravé.

101
Un homme est dit célibataire tant qu’il maintient sa constitution en toute
légalité, il n’a ni concubine, ni femme.
Une femme est dite célibataire si elle n’est ni concubine ni mariée.
La femme célibataire se trouve de facto dans un régime civil qui l’oblige à
préserver sa chasteté, toute enfreinte à cet état est une fornication si elle
le commet avec un homme célibataire, un adultère si elle le commet avec
un homme marié.
L’homme célibataire ne commet pas de fornication s’il possède des
esclavages féminins ou s’il est cheikh.
L’homme commet l’adultère s’il fornique avec une femme mariée ou
l’inceste (c’est-à-dire des rapports sexuels avec des femmes interdites).

Rappel élémentaire du statut constitutif du commerçant :


-Statut civil n’invalidant pas la capacité de
jouissance
-Qualité commerciale
- Obéissance au code de commerce

Tous les Hommes naissant libres et égaux face à la loi, ainsi le choix
fondamental de leur appartenance ne peut leur être retiré ou imposé par
aucun Homme.
Il en suit que nul ne peut être retenu par la force sans raison valable
exprimée par la Loi, dans sa forme incompressible. Ainsi la capacité de
jouissance est garantie de facto à tout Homme.
Donc sauf mention contraire stipulée par une source de loi tout Homme à
la naissance est un commerçant potentiel.

La Qualité commerciale
Cela consiste en la confirmation de la capacité de jouissance en cela que
l’Homme n’est point aliéné, et donc qu’Il est doué de raison sinon le souci
de préservation oblige à invalider ses actes si ce n’est avec l’autorisation
d’un tuteur qui est avéré capable. Cela signifie que la personne capable
est en mesure de juger les risques encourus et d’assumer sa
responsabilité.
Ainsi une femme, un orphelin ou un enfant jusqu’à sa majorité ainsi que
l’esclave sans autorisation de leur tuteur/maitre, un ivrogne ou tout être
en état d’aliénation ne peut être considéré comme capable.

Le Code de commerce
Le code de commerce est un ensemble de règles qui régissent les rapports
entre Hommes répondant aux critères sus mentionnés (Statut civil et
Qualité commerciale).

102
La réunion des deux points permet la constitution de l’Homme en
commerçant, au regard de la Loi.

1.L’employé
L’employé est un commerçant qui en intégrant l’entreprise ne cherche pas
à faire dans l’immédiat d’actes commerciaux.
Il annule sa capacité commerciale et concentre son travail sur le suivi des
ordres de ces supérieurs hiérarchiques en conformité avec
l’organigramme de l’entreprise.
Ainsi l’employé suivant le contrat de travail exécute des tâches au nom de
l’administrateur, et cela de façon inextinguible.
La recherche du travail par l’employé est un acte commercial, qui lorsqu’il
intègre l’entreprise se détache d’un élément constitutif de son statut
commercial : sa qualité commerciale. Son renoncement à sa qualité
commerciale est un acte commercial en soi, mais les rapports entre
administrateur et employé sont régis par le code du travail.

Ainsi, il ne manque plus que la connaissance de l’entreprise afin de


déterminer tous les principaux acteurs économiques dans une société
donnée.

2.L’entreprise
L’entreprise est constituée de deux éléments garantissant sa validité
juridique.

Article 1.

L’existence d’un fonds commercial et la nomination d’un administrateur


constitue de facto une entreprise.

L’entreprise a pour but la réalisation d’actes commerciaux.


L’entreprise est une personne physique représentée par son
administrateur qui est pleinement responsable.
Le fond commercial ne peut en aucun cas être assimilé à une résidence
principale et l’entreprise est un lieu public.
L’activité commerciale s’exerce par des commerçants (unique ou multiple)
L’entreprise a le droit à des employés.
L’entreprise en tant que réunion de volonté ne peut exercer qu’après
s’être identifiée à la chambre de commerce.

Article1.
La propriété de l’entreprise

103
En vertu de son rôle commercial, tous les biens de l’entreprise sont la
propriété du/des propriétaires conformément à la forme commerciale
décidée et mise en place par le conseil d’administration.

Article2.
Du titre de propriété et le propriétaire

Est un titre de propriété, le document légal attestant de la possession de


l’entreprise ou d’une partie de l’entreprise par un commerçant.
Le propriétaire est attaché à l’entreprise de laquelle il détient une part et
selon les modalités légales établies par la forme de l’entreprise.
Un propriétaire est celui qui possède un titre de propriété, reconnu par la
loi.

Vu l’article 1, et le statut commercial du propriétaire, ce dernier est dans


l’obligation de nommer un administrateur.

Dans le cas où il y a plusieurs propriétaires, tous sont tenus de participer à


la nomination de l’administrateur, et d’un président du conseil.

Caractéristiques du propriétaire
-Droits de revente du titre
-Obligation de participer à la nomination de l’administrateur
-Droit de révoquer l’administrateur
-Le propriétaire a le droit à un pourcentage du bénéfice, conformément à
la loi en vigueur, cela est un devoir de l’administrateur envers les
propriétaires, et lorsqu’il n’y a profit, alors le propriétaire ne peut
revendiquer.

Explication
De par son statut commercial et la nomination de l’administrateur, le
propriétaire réalise un acte commercial qui lui donne droit à une
rémunération.
Cela ne devient un revenu que lorsque la rémunération dépasse le coût
historique du titre de propriété.

De la nomination de l’administrateur
De l’administrateur

104
Apres proposition du conseil d’administrateur, la confirmation du nominé
confirme son statut au sein de l’entreprise.
L’administrateur a un devoir, de fait, d’écoute des propositions du conseil
d’administration avec lequel il peut traiter.

L’administrateur est unique à chaque entreprise

Modalités d’administration
L’administrateur agit pour le compte de l’entreprise en son nom propre.
L’administrateur veille au bon déroulement de l’entreprise et s’assure du
respect des lois.
L’administrateur peut embaucher des commerçants pour le seconder ou
des employés afin de réguler l’administration.
L’administrateur est chargé de payer les salariés de son entreprise.

Il existe trois formes d’entreprises :

-l’entreprise dichotomique
-l’entreprise patronale
-l’entreprise mixte

l’entreprise dichotomique.

Le propriétaire de l’entreprise n’aucun droit d’exercice sur l’entreprise


personnellement si ce n’est à travers un accord avec l’administrateur.
De par la formation juridique de l’entreprise, le propriétaire accorde
l’usufruit total à l’administrateur.

105
L’entreprise mixte
Est une entreprise mixte, toute formation commerciale où un membre du
conseil d’administration se dévoue pour occuper le poste
d’administrateur.

L’entreprise patronale

Est une entreprise patronale l’entreprise où le propriétaire et


l’administrateur sont une personne unique.
Le patron jouit de la propriété complète et absolue tant qu’il maintien sa
forme juridique.
On peut dire que le cercle et le rectangle font un.

N.B

Les transitions d’une forme à une autre se font surtout de gré à gré et
sont entérinées par l’inscription au registre de commerce faisant de
facto la publicité de l’évènement. Et les modalités d’exercice de ce
droit est juste un détail.

Mais j’apporte quelques modifications aux règles comptables que j’ai


pris le soin de rectifier afin de se rapprocher de la réalité économique
de l’entreprise face aux changements de droit qui s’y ont opérer.

Nouvelle comptabilité

Des actifs

Les actifs immobilisés

Parts : les parts sont des pourcentages dans une ou plusieurs entreprises
qui génèrent des gains qui sont positifs.

106
Soit Pp le prix de la part à l’acquisition et c : le cash flow engendré et g le
gain
Alors g>0 quand Pp – c = g

On classe g dans les actifs immobilisés.

Les investissements
Un investissement est un accord de partenariat dans une autre affaire
pour un montant I.
Cet investissement est amorti à une valeur a dans le temps jusqu’à, s’il y
a lieu, ce que
I-a = 0 et il y a gain lorsque I-a= g
On met soit 0 soit g dans la rubrique investissement.

L’immobilier, les meubles et les équipements


Cette rubrique décrit le local de l’entreprise et montre sa valeur
marchande en dehors des opérations courantes, elle peut servir à lever
des fonds par la vente ou l’emprunt hypothécaire.
Les équipements ne donnent qu’une image partielle de l’entreprise et ne
saurait aux seules chiffres monter sa réelle rentabilité.

La caisse & la quasi-monnaie


La caisse montre la statique financière de l’entreprise et à elle seule ne
saurait conforter aucune analyse. C’est l’argent que l’entreprise possède à
un moment donné.
La quasi-monnaie dénombre les effets de commerce et tout autre moyen
de paiement.

Les clients
Les clients montrent la vigueur de l’entreprise à créer un réseau de clients
à desservir, cela montre que l’entreprise écoule sa marchandise. Mais gare
aux disproportions avec la caisse ce qui montrerait une difficulté
financière.

Les stocks
Les stocks montrent l’état de l’inventaire à un moment donné.

Tous les actifs sont notés à leurs valeurs d’acquisition.

Cas à traiter :
Lorsque l’investissement et/ou les parts ne produisent aucun gain, ces
deux rubriques sont classés dans le passif, jusqu’à ce que l’un deux au
moins produise des gains.

Le passif et les capitaux propres


107
Le passif témoigne des dettes de l’entreprise et des manques à gagner
(quasi- dettes).
Les dettes sont tous les emprunts d’argent que l’entreprise réalise.
Les quasi-dettes sont les investissements avant production de gains ou/ et
les parts qui ne génèrent encore aucun gain.
Il en va de mêmes des participations des autres entreprises dans
l’entreprise, jusqu’à épuisement des contraintes de coopération.
Les capitaux propres témoignent de l’état de la propriété à un moment
donné.
On calcule les capitaux propres à travers cette équation :

Capitaux Propres= Actifs – Passifs

Bilan de l’entreprise ( anglosaxon)


Assets Current Liabilities

Fixed Assets Accounts Payable


Shares Investment
Investment
Property, land &
equipment
Total Total
Depreciation
Current Assets Owner's Equity
Assets-Current
Cash Liabilities
Accounts receivable & co-
cash
Inventory
Total Total

108
Il est important de noter que cette structure juridique ne freine nullement
la financiarisation de l’économie, cette structure ne tue pas la finance,
mais établit un espace nouveau de travail pour les financiers qui devront
prendre inéluctablement en compte le côté commercial des affaires.
En effet les propriétaires ont droit à des dividendes et peuvent échanger
leurs titres de propriété contre d’autres ou les vendre. Cette possibilité
seule permet de poursuivre des opérations financières vastes mais moins
périlleuses pour l’économie et l’entreprise, ce qui est actuellement le cas à
cause de ladite structure juridique et l’usure injectée de force dans
l’économie.
Comment se conjuguera cette démarche nouvelle ? Selon toute
vraisemblance, similairement à maintenant, mais la moralisation de
l’économie fera que les excès du capitalisme seront résorbés et la
nécessité du socialisme sera inclus de façon simultanée.
Après sur les détails de l’application cela dépendra surtout de la volonté
des Etats à opter pour telle ou telle démarche, procédé, ratio ou étalon.

Toute entrave au statut civil est un


crime

109

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