SOMMAIRE
1.1 - Généralités
1.2 - Nature de Travaux
1.3 - Opérations préliminaires
1.3.1 - Levée topographique du terrain
1.3.2 - Reconnaissance du terrain-sondage
1.3.2.C - Reconnaissance du terrain-sondage
1.3.3 - Piquetage
5.1 - Chaussées
5.2 - Réseau routier - route lourde
5.2.1 - Généralités
5.2.2 - Tracés des routes
5.2.3 - Généralités sur la construction des chaussées
5.2.3.1 - Construction des chaussées souples
5.2.3.2 - Construction des chaussées rigides
5.2.4 - Drainage et bordure de route
5.3 - Réseau routier-piste légère
5.3.1 - Généralités
5.3.2 - Tracé des pistes
5.3.3 - Construction des pistes
5.4 - Annexes
5.4.1 - Méthode de calcul de l'épaisseur des chaussées souples
5.4.2 - Calcul de l'épaisseur des dalles
5.4.3 - Caractèristiques principales des sols
5.4.4 - Structure route et piste
5.4.5 - Structure de ferraillage
SECTION B : CHARPENTES
9.1 - Charpentes
9.1.1 - Conception des charpentes
9.1.2 - Hypothèses de calcul
9.1.3 - Coefficients de sécurité et conditions de flèches imposées
9.1.4 - Efforts des conducteurs de ligne
9.1.5 - Protection des charpentes
9.2 - Charpentes
9.2.1 - Règles mécaniques
9.2.1.1 - Résistance mécanique des ouvrages, règles de référence
9.2.1.2 - Hypothèses météorologiques
9.2.1.3 - Hypothèses de givre
9.2.1.4 - Définition des hypothèses de charge des structures
9.2.1.5 - Conditions à respecter dans les projets
9.2.1.6 - Récapitulation des hypothèses météorologiques
9.2.1.7 - Récapitulation des conditions à respecter
9.2.2 - Règles électriques
9.2.2.1 - Préambule
9.2.2.2 - Caractèristiques d'isolement de l'appareillage des postes ouverts
9.2.2.3 - Distances électriques spécifiées pour l'installation de l'appareillage
9.2.2.4 - Protection contre les surtensions
9.2.2.5 - Dispositions à adopter au voisinage de canalisations enterrées
9.2.3 - Choix des charpentes
9.2.3.1 - Généralités
9.2.3.2 - Conditions technqiues générales
9.2.3.3 - Principes d'étude et de justification
9.2.3.4 - Calcul des contraintes
9.2.3.5 - Calcul des déplacements
9.2.3.6 - Annexes
Annexe 1 - Portique simple dans son plan
Annexe 2 - Calcul des contraintes dans les structures du type échelle
Annexe 3 - Calcul des flèches dans une structure du type échelle sans fruit
Annexe 4 - Principe d'une note de calcul
9.2.3.7 - Approvisionnement des charpentes
9.2.3.8 - Installation des charpentes
9.2.3.9 - Principes de contrôle du serrage de la boulonnerie à haute tension
14.1 - Poste MT
14.1.1 - Poste préfabriqué
14.1.2 - Poste à cellules ouvertes
14.1.3 - Appareillage et raccordements
14.1.4 - Mises à la terre
14.1.5 - Serrureries
14.1.6 - DIVERS
INTRODUCTION
Le présent Cahier des Spécifications Téchniques Générales a pour objet de décrire les
travaux de Génie Civil ,de fournitures et montage de l’appareillage HT et MT
nécessaires à la construction des postes 400/225 kV/MT , 225/60 kV/MT et 60
kV/MT.
Il dégage les principes généraux valables pour tous les postes et fixe le niveau de
qualité que l'O.N.E exigé pour ces ouvrages.
Pour chaque poste, un Cahier des Spécifications Techniques particulier et des plans-
guides précisent les dispositions retenues et les détails du projet qui permettent à
l'Entrepreneur d'exécuter ses études et travaux.
Enfin, d'une façon générale et sauf disposition contraire énoncée dans le présent
document ou dans le cahier des spécifications techniques particulier à chaque ouvrage,
il y aura lieu de se reporter pour les dispositions à prendre en moyenne tension, à
l'arrêté n°566-70 du 2 Octobre 1971 du Ministère des Travaux Publics et des
Communications (Règlement pour la Construction des Postes de Transformation
raccordés à un réseau de distribution publique ou privée de 2ème catégorie.
1.1 - Généralités
Les terrains sur lesquels sont établis les postes sont acquis par l'ONE en fonction des
sujétions particulières à ces ouvrages.
Avant tous travaux d'installation, ces terrains doivent être étudiés, aménagés et
préparés.
Le présent fascicule définit les différentes opérations qui doivent être effectuées avant
passation du marché de travaux ainsi que les spécifications relatives à l'aménagement et
à préparation du terrain.
Les travaux de génie civil comprennent tous les ouvrages entrant dans la construction
des postes de transformation et d'inter-connexion du Réseau de Transport.
- nature et caractéristiques mécaniques des sols, hydrologie et, pour les ouvrages situés
en bordure de rivière ou dans des zones inondables, le niveau des plus hautes eaux.
- Emplacement et nature des canalisations diverses (eau, égouts, gaz, lignes électriques,
télécommunications...) existant sur le terrain et à la périphérie, avec indication de celles
qui doivent être préalablement déplacées ou pour lesquelles des précautions spéciales
doivent être prises.
Ces différents renseignements sont obtenus grâce aux actions suivantes :
L’ONE fait établir un levé planimétrique et altimétrique complet, à une échelle identique
à celle des plans d'implantation du poste (généralement 1/500e), des terrains acquis et
de leurs abords immédiats, avec raccordement aux voies d'accès, comprenant :
1.3.2 A - L'ONE exécute une étude préalable des terrains sur lesquels sont implantés
les ouvrages. Les résultats de cette étude qui précisent notamment les taux de
compression admissibles sur les fonds de fouilles, la nature du sol, la présence
éventuelle d'eau et sa profondeur, sont consignés dans le Cahier des Spécifications
Techniques propre à chaque ouvrage. Ils permettent au Contractant de déterminer
les hypothèses à prendre en considération pour le calcul des ouvrages.
Le Contractant devra donner son accord à l'ONE sur les valeurs définissant les
caractéristiques du sol. En cas de contestation, il lui appartient de faire exécuter à sa
charge par un organisme spécialisé une autre étude dont les résultats seront
soumis à un expert choisi d'un commun accord.
1.3.2 B - L'ONE n'exécute généralement pas d'étude préalable des terrains. Le choix
des hypothèses à prendre en considération pour le calcul des ouvrages et
notamment les taux de compression sur les fonds de fouille incombent au Contractant.
Dans tous les cas, le Contractant est entièrement responsable de la tenue des
ouvrages.
- La nature du sol,
- Les taux de compression admissibles sur les fonds de fouilles,
- Le module de réaction du sol de la plate-forme à l'emplacement des routes lourdes,
- La présence éventuelle d'eau et sa profondeur,
- La profondeur à laquelle devront être descendues les fondations,
- La tenue des fondations dans les remblais éventuels.
Avant toute exécution, le Contractant est tenu de donner son accord à l'ONE sur les
valeurs définissant les caractéristiques du sol. Au cas où il les contesterait, il lui
appartiendrait de faire exécuter, à ses frais, et par un organisme spécialisé, une autre
campagne de reconnaissance dont il aurait à soumettre les résultats à l'ONE. Au cas où
ces résultats seraient différents de ceux indiqués au CSCT, l'ONE et le Contractant se
mettraient d'accord pour le choix d'un expert commun.
1.3.3 - Piquetage :
Des repères de raccordement aux routes ou terrains environnants sont placés de façon
définitive, à la demande d'ONE, par un géomètre. Ils sont exécutés en gros béton dont
la face supérieure est dressée par un enduit. Les axes ou les niveaux qui déterminent
ces repères sont marqués en relief sur cette face.
Le tracé d'implantation est matérialisé par des piquets dont les têtes rattachées en plan
et en altitude au repères fixes. Le Contractant de terrassement doit veiller à la
conservation des piquets et des repères de base, les rétablir ou les remplacer soit à
leur emplacement primitif, soit en un autre point si les besoins des travaux l'exigent,
après en avoir avisé l'ONE et fait accepter par lui le piquetage modifié.
Les terrassements comprendront les fouilles en pleine masse tranchées, puits, etc ...
pour l'exécution des différents ouvrages : massifs, caniveaux, circuit terre,
canalisations, encaissements de piste, etc....
Les maçonneries existantes seront démolies pour permettre l'exécution normale des
ouvrages. Le Contractant assurera le blindage et l'épuisement des venues d'eau si
nécessaire. Il procédera également au remblaiement des fouilles et au pilonnage aux
abords des massifs, à la remise en état des lieux.
Il sera répandu sur le terrain à l'intérieur des clôtures une couche de gravillons 15/25 de
0,05 mètre d'épaisseur.
Le niveau 0,00 de référence des ouvrages qui sera en principe le niveau supérieur des
voies de repos des transformateurs sera établi à + 0,10 m par rapport à la côte de la
plate-forme, soit + 0,05 par rapport au sol fini (niveau supérieur de la gravette).
2.2.1 - Démolitions
Si tout ou partie des matériaux ou ensembles fabriqués bâtiment doit être, selon les
indications du CSCT, récupéré pour des travaux neufs ou mis à la disposition des
Services de l'Exploitation, le Contractant doit procéder avec soin au démontage des
matériaux ou ensembles fabriqués, ainsi qu'à leur stockage, y compris la mise en place
de protections éventuelles avant d'entreprendre la démolition proprement dite.
Dans le cas contraire, le Contractant reste libre de procéder, dans les limites précisées
au CSCT, aux travaux de démolition comme cela lui convient le mieux.
Cependant, l'usage des explosifs est subordonné à l'autorisation d'ONE et au respect
des dispositions réglementaires relatives à leur emploi.
Dans les zones d'aménagement, toute végétation doit être complètement enlevée et les
racines soigneusement extirpées avant toute opération de nivellement.
Lorsque le déboisage et l'essouchement sont peu importants, ceux-ci sont inclus dans
le nivellement.
2.3 - Terrassements :
- Niveau ± 0,00 ou niveau de référence qui correspond au niveau des pistes et routes
lourdes, au-dessus des platines de charpentes, aux voies des transformateurs de
puissance,
- Niveau + 0,15 qui correspond au plancher fini des bâtiments industriels sauf pour les
terrains inondables pour lesquels ce niveau doit être relevé.
Pour les bâtiments industriels, les plates-formes sont décapés et nivelées à la cote
- 0,10 à ± 0,05 m près, sauf spécifications contraires portées dans le CSCT.
Il appartient au Contractant de vérifier que les niveaux fixés dans les plans du dossier
d'appel d'offres sont bien ceux qui conduisent à la solution la plus rationnelle, compte
tenu du mouvement des terres qui en résulte, de l'incidence de ces niveaux sur les
fondations des ouvrages, sur les raccordements aux voies d'accès et sur l'écoulement
des eaux pluviales.
Le Contractant doit alors remettre à ONE le plan de nivellement, les profils en long et en
travers correspondants, ainsi que le calcul des volumes de déblais et remblais
éventuels.
Le choix des engins à utiliser pour l'exécution des terrassements, selon l'importance et
la nature de ceux-ci, est laissé à l'appréciation du Contractant. Toutefois, dans le cas
d'emploi d'engins mécaniques, toutes mesures doivent être prises pour qu'au-dessous
du niveau définitif du fond de fouille, le sol ne soit pas défoncé et que sa cohésion reste
intacte.
Les remblais doivent être établis pour obtenir les profils indiqués au plans, compte tenu
des terrassements à venir. Le terrain à remblayer doit toujours être débroussaillé et
débarrassé de tout ce qui pourrait provoquer des tassements ultérieurs. Le cas
échéant, des mesures spéciales (découpage en gradins par exemple), sont à prendre
pour éviter le glissement des remblais.
Les remblais ne doivent pas contenir de gazon, souches, débris animaux ou végétaux,
détritus, objets métalliques, etc...
Les vases, terres fluentes, tourbes, gravois, plâtras ne peuvent être utilisés comme
remblais. Toutefois, sous réserve de l'accord exprès ONE, les gravois peuvent
éventuellement être utilisés dans les parties du terrain ne devant comporter aucun
ouvrage, ou ne constituant pas une superficie cultivable.
Les terres non utilisées comme remblais, les débris, souches, gravois, etc... doivent
être évacuées aux décharges recherchées par le Contractant. Le dépôt de terres dans
les zones de terrains non aménagées, appartenant à ONE, ne peut être admis qu'avec
l'accord de ce dernier et conformément aux précisions données par le CSCT.
De plus, le CSCT indique si une partie de la terre végétale est à réserver pour
l'aménagement de surface cultivables.
a - Pentes
b - Talus
c - Réglage
Le Contractant doit prendre toutes mesures pour que l'écoulement des eaux des
terrains avoisinant l'ouvrage ne soit pas affecté par la présence de celui-ci.
Un plan concrétisant les dispositions envisagés doit être soumis à l'approbation ONE
qui se réserve de prendre l'avis d'un spécialiste.
Dans le cas d'un terrain situé dans une cuvette, l'ouvrage doit être ceinturé par un fossé
terrassé recueillant les eaux de ruissellement des terrains avoisinantes. Ce fossé doit
être établi avec une section utile en rapport avec les surfaces à drainer et une
inclinaison des talus convenable en fonction de l'angle d'éboulement du terrain
considéré.
Si les fossés collecteurs doivent être intérieurs par rapport à la clôture du poste, ils sont
alors établis sous forme d'un caniveau en béton avec barbacanes en nombre suffisant
pour assurer l'écoulement des eaux. Ces barbacanes doivent être grillagées pour éviter
l'entrée d'animaux.
Ces fossés ou caniveaux rejoignent, avec une pente convenable, les fossés des routes,
les passages couverts comportant l'utilisation de buses en ciment comprimé, ainsi que
tous regards nécessaires. Des ouvrages de décantation sont prévus, si nécessaire,
avant le raccordement des collecteurs aux fossés des routes.
En fin, dans certains terrains situés en contrebas et lorsqu'il n'est pas possible
d'évacuer par gravité les eaux des divers collecteurs, un système de bassin de reprise
et de refoulement par pompe peut être nécessaire. Le CSCT donne alors toutes
précisions sur ce point.
Dans le cas où un drainage des terrains est jugé nécessaire, l'écoulement des eaux
superficielles doit être facilité par la réalisation de pentes se dirigeant vers des drains
collecteurs disposés au fond de petites tranchées, le nivellement de la plate-forme finie
étant constitué par épandage des matériaux de finition d'épaisseur variable selon la
pente. La disposition des pentes et des drains doit être étudiée en tenant compte de la
présence des ouvrages définitifs, caniveaux, longrines de voies, massifs, pistes,
susceptibles de constituer des obstacles à l'écoulement naturel des eaux de
ruissellement.
Par ailleurs, les caniveaux de câbles à basse tension formant généralement des drains
naturels, leurs tranchées seront raccordées au réseau de drainage, en particulier dans
les terrains imperméables, pour éviter qu'ils ne soient mis en charge.
Les drains doivent être réalisés en fonction de la nature du terrain en évitant tout
colmatage ultérieur et en assurant l'évacuation des éléments fins du sol.
L'utilisation de buses plastiques perforées dans la réalisation des drains est fortement
déconseillée.
L'ensemble des surfaces construites, telles qu'elles sont définies sur les plans-guides
de l'ouvrage, est généralement gravillonné par épandage de gravillon concassé 15/25.
L'épaisseur de la couche de gravillons est de 0,05 m.
Le Contractant doit tenir compte de cette couche pour la détermination des cotes
d'installation au-dessus du sol fini. Avant épandage des gravillons, il est indispensable
d'arroser les surfaces à gravillonner avec un produit désherbant non toxique, dont
l'efficacité sera garantie un an, à condition que cette application ne risque pas de
polluer les nappes phréatiques proches du sol ou que le produit désherbant ne risque
pas de ruisseler dans les terrains cultivés contigus. Une deuxième application sera fait
après gravillonnage, avec un laps de temps minimal de 2 mois entre les deux
opérations. Le désherbant employé ne doit pas corroder le cuivre du circuit de terre.
3 - BETONS ET MORTIERS
3.1 - Indications Générales
Les natures, qualités et mise en oeuvre des matériaux seront, sauf spécifications
spéciales ou précisions données ci-après, conformes aux textes généraux cités à
l'article Al des Conditions Générales d'Exécution et de Réglement des travaux.
3.2.1 - Mortiers
3.2.2 - Bétons
Pour l'application des articles 109 - 110 et 111 du devis général d'architecture, il est
précisé ce qui suit :
Dans les différents ouvrags, les caractéristiques des bétons seront, en principe, les
suivantes :
Appellation du béton et N° du Armatures Diamètre Dosage en Résistance
type d'ouvrages en béton en kg / M3 maximal des ciment CPA minimale R6
principe interessé agrégats 250/315 par à 28 jours
(mm) m3
-couches de propreté
remplissage des fouilles
de fondation de
btiments légers
-certaines formes sur
sol
-certaines revêtements
et murs parois et
-ouvrages hydrauliques dalles de
notament faible
-massifs d’engins épaisseur
-parois de regards
-aires et dalles de sol
- ouvrages et pièces
dont la largeur est
supérieur à 0,30 m
- ouvrages et pièces
dont la largeur est
inférieure à 0,30 m
- ossature des
bâtiments
Des essais systématiques auront lieu en vue d'établir la composition des divers bétons
suivant les qualités recherchées pour chacun d'eux et d'après la nature et la
répartition granulométrique des différents agrégats. Les essais seront exécutés sous
la responsabilité et aux frais de l'Entrepreneur dans un Laboratoire agréé par l'ONE
qui pourra y exercer son contrôle. Ce laboratoire sera en principe le Laboratoire Public
d'Essais et d'Etudes.(LPEE)
- Le rendement,
- La résistance à la compression,
- La résistance à la traction,
- La compacité,
- La composition du béton,
. Bétons
D'une manière générale, tous les matériaux doivent répondre aux qualités fixées par
les normes de l'Association Française de Normalisation (AFNOR) ou, à défaut de
normalisation, présenter les qualités nécessaires à la bonne exécution des ouvrages.
Liants
Dans la majorité des cas, les ouvrages peuvent être construits, sans inconvénient,
avec n'importe lequel des ciments normalisés. Il n'est fait usage que de ciments admis
à la marque NF - VP.
Les matériaux employés doivent être de la meilleure qualité pouvant être obtenue
commercialement et répondre à l'ensemble des conditions de la norme française
P 18 301. Ils sont issus de roches dures concassés et sont purgés de toute matière
terreuse ou organique.
La dimension des grains de sable est, en principe, comprise entre 0,5 et 3 mm.
Suivant l'importance et la nature de l'ouvrage, on utilise soit du gros béton pour lequel,
si "D" désigne la dimension du plus gros gravier, 31,5 mm < D < 63 mm, soit du béton
moyen pour lequel 16 mm < D < 31,5 mm.
Eau de gâchage
Les aciers ronds pour béton doivent satisfaire à toutes les conditions des normes
françaises A 35 015 et A 35 016.
La confection des bétons est effectuée dans des appareils mécaniques comportant
obligatoirement un dispositif qui permette de contrôler la quantité d'eau à introduire. La
confection à la main au moyen de pelles et de rabots est admise
Les produits obtenus doivent être homogènes et présenter des granulats parfaitement
enrobés de liants.
En ce qui concerne les bétons préparés en usine, leur transport par camions à benne
non munie d'agitateur est interdit. Ils doivent répondre à l'ensemble des conditions
prescrites dans la norme française P 18 305 et en particulier :
Les mortiers sont utilisés immédiatement après confection et, en tous cas, avant tout
commencement de prise.
ONE peut soumettre à des essais, toutes les fois que cela est jugé utile, les matériaux
soit sur le chantier, soit dans un laboratoire officiel.
ONE se réserve de faire exécuter des éprouvettes de béton par l'Entreprise et de les
faire soumettre à tous essais de résistance ou de composition qu'il juge utile. Il peut
faire reprendre les ouvrages qui auraient été exécutés avec un béton de qualité
insuffisante, le tout, aux frais de l'Entreprise.
Résistance à la compression
Dans le cas contraire, les massifs sont renforcés au frais du Contractant, suivant les
dispositions approuvées par ONE.
Pour les bétons prêts à l'emploi préparés en usine, la résistance moyenne à 28 jours à
la compression est contrôlée dans les conditions de la norme française P 18305.
Cette résistance doit être supérieure ou égale aux limites suivantes :
L'essai de traction par fendage doit s'effectuer dans les conditions de la norme
française P 18408.
Pour les bétons préparés sur le chantier, la résistance à la traction à 28 jours d'âge
ne doit pas être inférieure à 1,6 MPa, la valeur moyenne des prélèvements doit donner
des résultats supérieurs à 2 MPa.
Pour les b‚tons pr‚par‚s en usine, la r‚sistance … la traction est v‚rifi‚e selon les
prescriptions de la norme franςaise P 18305 et doit etre au moins égale aux
valeurs ci-aprés :
Les ouvrages en béton armé seront établis conformément aux règles BA 68 pour le
"calcul et l'exécution des constructions en béton armé" établies conjointement par le
Centre Scientifique et Technique du bâtiment et l'Institut Technique du Bâtiment et des
Travaux Publics.
Les ouvrages pour lesquels les pressions exercées par le vent ou la neige doivent être
prises en considération (mur pare-feu par exemple) devront répondre aux règles NV
1965 établies par le groupe de coordination des textes techniques.
Les parties hors sol des massifs ne devant recevoir aucun enduit, il sera fait usage de
coffrages soigneusement établis assemblés et rabotés, ou de coffrages métalliques
afin d'obtenir au démoulage des surfaces d'aspect parfaitement satisfaisant.
Les trous des scellements, de passage de câbles, etc... devront être prévus à la
construction afin d'éviter tout repiquage du béton.
Les surfaces des massifs devant recevoir une "pointe de diamant" seront laissées
brutes et profondément striées pour permettre un accrochage convenable du béton
rapporté.
Les ouvrages en béton armé doivent être établis conformément aux règles techniques
CC BA BAEL 83 pour la conception et le calcul des ouvrages et constructions en
béton armé - DTU. et NORMES MAROCAINES.
De même, les ouvrages tels que murs pare-feu, ouvrages d'insonorisation, clôtures,
bâtiments pour lesquels les pressions exercées par le vent ou la neige sont à prendre
en considération, doivent répondre au règles NV 65 révisées 1967 et annexe DTU.
Le Cahier des spécifications et conditions techniques : CSCT fixe dans chaque cas
la nature et l'importance des charges qui reçoivent les différents ouvrages, ainsi que la
répartition des points d'application.
Dans les parties enterrées, le bétonnage des massifs normaux doit être exécuté à
pleine fouille chaque fois que cela est possible.
Dans les parties hors sol, il doit être fait usage de coffrages, soigneusement établis,
assemblés et rabotés, de coffrages doublés ou encore de coffrages métalliques afin
d'obtenir, au démoulage, des surfaces d'aspect parfaitement
La coulée du béton d'un même massif doit être effectuée sans interruption. Le béton
doit être soigneusement vibré à l'aide d'un pervibrateur à aiguille ou tout autre procédé
similaire pour obtenir un béton compact.
Le Contractant doit prendre les précautions nécessaires pour protéger le béton contre
le gel, la pluie ou le soleil ; il arrête les travaux de bétonnage lorsque la température
est inférieure aux conditions d'emploi du ciment utilisé sauf s'il lui adjoint, après accord
ONE des produits spéciaux permettant la confection du béton en toute sécurité.
Les parements supérieurs des massifs doivent être soigneusement talochés suivant
les formes définitives à obtenir.
5 - RESEAU DE CIRCULATION
5.1 - Chaussées
Le tracé des pistes et leurs dimensions sont fixés sur les plans guides propres à
chaque ouvrage.
Cette couche peut être constituée d'un tapis de roulement en matériaux enrobés après
épandage d'une émulsion de bitume dosée à 5 kg/m² avec gravillons sur la couche de
base.
Les pistes seront formées avec pentes transversales (1/50 à 1/100 de la largeur) pour
l'écoulement des eaux pluviales.
- longueur : 1 m
- épaisseur : 0,06 à 0,10 m
- hauteur : 0,18 m
5.2.1 - Généralités
Le tronçon routier appelé "Route d'accès" est destiné à relier l'ouvrage à desservir
depuis le portail d'entrée du poste jusqu'au point de raccordement à la voie publique.
Route intérieures
Elles permettent également d'établir la liaison avec les pistes de manutention qui
desservent les cellules des installations extérieures à hautes tension.
Les plans guides joints aux dossiers d'appels d'offres indiquent le tracé d'accès aux
différentes parties des ouvrages depuis les routes du domaine public existantes. Ce
tracé est déterminé en fonction des niveaux relatifs des plates-formes à raccorder, de
l'importance des charges et de l'encombrement des véhicules amenés à circuler sur
ces voies.
Le tableau ci-dessous donne, à titre indicatif, les charges et les largeurs des convois
pour le transport des transformateurs de puissance.
Type de
transforma- Charge de convois Largeur
teurs
(kV)
63 50 70 18 9 4,00 0,25
Des exemples de raccordement et de tracé de routes lourdes sont donnés par les
plans ci-joints.
Les dispositions doivent être établies en accord avec l'Administration des Ponts et
Chaussées qui fixe les conditions auxquelles doit répondre le raccordement, tant au
point de vue de la conservation de l'écoulement des eaux, que du profil à adopter afin
de ne pas apporter d'entraves à la circulation routière.
Les différents types de chaussée examinés ci-après sont classés en deux groupes
Les chaussées rigides sont constituées par des dalles de béton. Les pressions sont
largement réparties sous la charge. Seules les flexions dans la dalle peuvent être
dangereuses et son épaisseur doit être suffisante pour éviter qu'elle se rompe.
Sol
Lorsque la forme du sol a été dégrossie et abaissée à un niveau suffisant pour que la
chaussé ait, en tous points, une épaisseur convenable, le sol doit être compacté. En
effet, l'expérience montre que les sols compactés résistent en général mieux aux
efforts imposés par les charges. Ceci est particulièrement vrai pour les charges
lourdes qui provoquent des tassements différés générateurs de rupture.
Couche de forme
- constituer une base solide pour la mise en oeuvre de la chaussée et résister sans
trop se détériorer au passage des engins,
- uniformiser la portance du sol de fondation.
Cette couche de forme est mise en oeuvre à la fin des travaux de terrassement à
partir des matériaux extraits sur le chantier auxquels ont fait subir un compactage plus
poussé. Ces matériaux peuvent être stabilisés à la chaux ou au ciment pour améliorer
leurs qualités mécaniques. En particulier, cette stabilisation permet de rendre
insensibles à l'eau des matériaux non exempts de plasticité ou de donner de la
cohésion à certains matériaux fins.
Couche de fondation
Les conditions auxquels doivent satisfaire ces sols sont les suivantes :
- être peu sensibles à l'eau. Pour cela il faut que la proposition de fines argileuses soit
la plus faible possible,
- pouvoir coexister en bon voisinage avec le terrain sur lequel il est posé. Des
difficultés peuvent survenir dans deux cas :
. le sol d'apport est sensible à l'eau et le terrain de fondation est, soit très
imperméable, soit exposé à de fortes remontées capillaires. Il est nécessaire dans ce
cas d'interposer entre la couche de forme et la couche de fondation une sous-couche
drainante.
le terrain contient des éléments très fins et en particulier des fines argileuses qui
risquent, au cours du compactage et quand la chaussée sera en service de pénétrer
dans le sol d'apport et d'en altérer les caractéristiques. Dans certains cas, il est
nécessaire d'interposer entre la couche de forme et la couche de fondation une sous-
couche qu'il faut prévoir.
Une même couche peut difficilement jouer les deux rôles de drainage et
d'anticontamination. Suivant les cas c'est l'une ou l'autre de ces sous-couches qu'il
faut prévoir.
- sous-couche drainante
A cette fin elle sera réalisée à partir de matériaux très perméables. Une épaisseur de
l'ordre de 5 cm est suffisante.
- sous-couche anticontaminante
Cette contamination n'est à craindre que lorsque D15 < 5d85 : D 15 est la
dimension du tamis dans lequel passent 15 % en masse des matériaux du sol d'apport
; d85 est la dimension du tamis dans lequel passent 85 % en masse des matériaux de
la couche de forme.
Si cette condition n'est pas réalisée, il faut placer entre les deux assises incompatibles
une sous-couche anticontaminante dont la granulométrie est choisie de façon à
satisfaire, dans les deux sens, l'inégalité ci-dessus.
- couche de base
Les contraintes imposées aux matériaux sont les mêmes que pour la couche de
fondation compte tenu des remarques suivantes :
- les matériaux doivent avoir une grosseur inférieure à 30 mm. Cette grosseur ne doit
pas, en outre dépasser la moitié de l'épaisseur de la couche.
Le module de rigidité des couches de base peut être amélioré par stabilisation au
ciment, chaux, bitume
- couche de surface
La préférence sera donnée dans la plupart des cas aux enrobés denses à chaud qui
sont les plus sûrs et les plus performants (catégorie DC à pourcentage de vide
inférieur à 8 %).
Dans les régions ou l'hiver est rigoureux et où, par conséquent, la profondeur et la
durée de gel sont importantes, les chaussées doivent être d'une épaisseur suffisante
pour que le gonflement du sol soit très faible et que les efforts sur les fondations en
période de gel ne soient pas excessifs.
C'est pourquoi les matériaux constituant la chaussée ne doivent pas être gélifs et la
granulométrie ne doit pas contenir trop de fines argileuses afin que les couches
considérées n'absorbent pas l'eau du sous-sol et ne gonflent pas.
Une méthode de calcul de l'épaisseur des chaussées souples est donnée en Annexe
1. Elle permet de déterminer approximativement cette épaisseur connaissant la
portance du sol et la charge par essieu des convois ayant à emprunter la chaussée.
La dalle béton est dimensionnée pour supporter les charges de roulement. Son rôle
est de résister aux efforts tangentiels, à l'usure, de posséder des qualités
antidérapantes.
- Fondation
La fondation sur laquelle repose la dalle béton est constituée de la couche de forme
qui repose sur le terrain décapé. Dans le cas de terrains médiocres (pression
admissible inférieure à 0,5 daN/cm¨, coefficient de butée inférieur à 500 daN/m3), on
ajoutera une couche de base et un géotextile.
- constituer une base solide pour la mise en oeuvre de la chaussée et résister sans
se détériorer au passage des engins lourds,
- drainage du sol,
La chaussée béton est formée d'une dalle béton prenant appui sur des renforts
latéraux de 25 x 25 cm. Ces renforts ont pour but d'éviter la rupture de la dalle sur ses
bords. Les renforts latéraux seront liaisonnés à la dalle par des fers afin de donner
une parfaite homogénéité à la structure.
La chaussée béton repose sur une couche de forme, d'épaisseur 30 cm lorsqu'elle est
réalisée avec des matériaux non traités ou traités à la chaux et de l'ordre de 20 cm
lorsqu'elle est effectuée avec des matériaux traités au ciment.
La dimension de la grave sera de 0/60, sa dureté sera inférieure ou égale à 4 et
son indice de plasticité < 15.
Technique de réception :
Ces sols ayant souvent une portance proche de 0, peuvent contaminer la couche de
forme.
- Composition de béton
Le béton utilisé pour la confection des dalles doit être maniable et pouvoir être ensuite
surfacé.
Son dosage varie de 300 à 360 kg/m3 de ciment CPA 250/315 . Un dépassement de
ce dosage, sans accroître sensiblement la résistance à la flexion, augmente les
risques de retrait.
Le rapport E/C du poids d'eau au poids de ciment doit être compris entre 0,4 et 0,5.
La composition du béton doit être telle que sa résistance à la flexion à 7 jours soit
supérieure à 34 daN/cm².
Cette armature est constituée de deux treillis soudés dont les caractéristiques sont
conformes aux plans joints en annexe 4.
- Mise en oeuvre
Le béton est placé sur la forme, puis régalé uniformément et vibré soit
superficiellement par des poutres ou sabots vibrants, soit en profondeur par des
aiguilles sur châssis.
- Joints
Joints de dilatation
Les joints de dilatation sont généralement inutiles, les contraintes dues aux efforts
thermique étant dans la plupart des cas très inférieure à 22,7 daN/cm3.
Il n'ont leur utilisé qu'au voisinage des points singuliers de la route lourde, passage
d'un caniveau renforcé par exemple.
Joints de retrait
Ces joints sont destinés à diriger la fissuration due au retrait du béton en particulier
durant son séchage.
Ils sont espacés de 5 - 7m, ont une profondeur d'un tiers d l'épaisseur de la dalle sur 5
à 10 mm de largeur.
Les joints peuvent être réalisés par sciage de la dalle 8 à 16 heures après coulage ou
mise en place d'une réserve perdue au moment du coulage, une opération de
talochage est alors nécessaire pour éviter tout bourrelet.
Ces joints sont toujours la cause d'une perte de solidité de la chaussée et doivent par
conséquent être réalisés sans interruption des armatures.
Les CSCT précise si les routes sont bordées ou non, le type de bordure adopté, les
parties de la route qui doivent être bordées.
Dans les trois cas, les bordures doivent comporter les profils nécessaires au drainage de
la route.
Des barbacanes régulièrement espacées, seront réalisées afin de favoriser l'écoulement
des eaux.
5.3.1 - Généralités :
Les véhicules qui doivent circuler sur ces pistes sont ceux nécessités par la
manutention de l'appareillage, c'est-à-dire :
- les camions pour le transport des appareils sur les lieux de montage,
- les grues automotrices dont le rôle est de procéder aux manutentions nécessaires au
montage ou au démontage des appareils à haute tension.
L'implantation des pistes dans les ouvrages est précisée sur le plans types des
différentes dispositions.
Leur tracé doit être tel, qu'en étape finale d'équipement de l'ouvrage, elles constituent
un circuit. En étape intermédiaire, lorsque ce circuit n'est pas réalisé, il doit être prévu,
en bout de piste, une aire de retournement des engins de manutention
convenablement compactée en empierrée.
La largeur des pistes est déterminée par l'empattement des véhicules appelés à y
circuler en tenant compte d'une surlargeur de 0,35 m de part et d'autre de la voie de
roulement des véhicules. De ce fait, la largeur retenue pour les pistes est de 3,20 m
quel que soit l'échelon de tension de l'ouvrage considéré.
Lorsque les pistes comportent un profil en long avec pente, celle-ci doit être
interrompue au droit des raccordements des pistes de dérivation et des voies de
desserte. Ces raccordements doivent être réalisés avec le souci d'éviter tout ressaut
brusque susceptible de gêner la stabilité des véhicules dans leurs manoeuvres et de
ne pas entraver l'écoulement des eaux superficielles.
Sauf cas particulier, précisé au C.S.C.T de l'ouvrage, les pistes sont prévues pour les
charges suivantes :
- Dalle - béton
Compte tenu des charges précisées plus haut, l'épaisseur de la chaussée béton est
de 12 cm, son taux de ferraillage : 7,5 kg/m². La dalle-béton constituant la piste est
reliée à des renforts latéraux de 25 x 25 cm.
- Structure de la plate-forme
La plate-forme assure le même rôle que celle des routes lourdes et est par
conséquent réalisée de façon identique.
Sol moyen
Sol médiocre
Le principe adopté est similaire à celui préconisé pour les routes lourdes.
Le décapage du terrain est effectué sur une profondeur de 50 cm. Un géotextile, type
BIDIM (ou similaire ayant reçu l'agrément ONE) est disposé en fond de fouille.
N.B. : Les plans relatifs au présent cahier, figurent en annexe 5.4.4 et 5.4.5.
5.4 - Annexe
dans laquelle :
Cette formule est valable pour un trafic moyen To de 105 tonnes par mètre de
chaussée et par an. pour un trafic plus intense T, P doit être majoré
5
proportionnellement à T/To
dans laquelle :
a - valeur P
Cette charge unitaire a été prise égale à 9000 kg, c'est-à-dire 18 t par essieu simple
pour des chaques statiques. On admet, en plus, un coefficient de majoration
dynamique de 1,4 pour les charges mouvantes.
b - valeur de δ
c - valeur de r
r = h/ 2+ P/πP
dans lequel h est l'épaisseur de la dalle et p est la pression de gonflage des pneus
prise égale à 9 kg/cm².
Suivant les règles BA68, la fatigue à rupture du béton à la traction à 28 jours est de
23,2 bars avec un dosage en ciment de 350 kg par m3 mise en oeuvre.
23,2/1,25 = 19 bars
e - valeur de Ev
E v= 21 000 δi
Pour les charges rapidement variables, conformément aux règles BA 1968, soit :
_____
Ev = 21 000 √ 23,2 = 105 bars
Les effets d'accélération et de freinage étant négligeables aux vitesses d'évolution des
convois lourds, le module de déformation longitudinale pour les charges permanentes
doit pouvoir être utilisé dans la plupart des cas, soit :
____
Ev = 7 000 √ 23,2 = 3,4. 104 bars
Les abaques suivants tracés dans ces deux hypothèses donnent en plus l'épaisseur
minimale de la dalle, compte tenu du taux de travail admissible du béton : 19 bars.
f - valeur de i
i = bh3/12 (m4)
Sur chaque transformateur sera établi une enceinte d'évacuation d'huile emplie de
ballast de ranulométrie 6/8 cm. Les dimensions de cette enceinte sont précisées sur
les plans guides. Elles doivent être supérieures de 0,50 m environ au cotes maximales
d'encombrement du transformateur, aérofrigérants et conservateur compris. La
profondeur est déterminée de façon que le volume des vides représente
approximativement 1/10 du volume d'huile contenu dans l'appareil. On admet que le
volume des vides est égal au 1/5 du volume du ballast répandu. L'enceinte est limitée
par une murette en béton de 0,10 m d'épaisseur et dont le niveau supérieur est établi
à la cote 0,00.
Dans le cas d'un transformateur muni d'une protection incendie "vidange, brassage",
la vidange d'huile peut être faite dans une enceinte commune à plusieurs
transformateurs et dont les dimensions devront être prévues en conséquence.
Massifs de caillebotis
Massifs de halage
Ils sont exécutés en béton n°3 et comporteront à la partie supérieure un trou tubé
obturé par un couvercle en acier galvanisé pour permettre la pose d'un crayon. L'effort
de traction pour lequel ils doivent être calculés est précisé dans le Cahier des
Spécifications Techniques propre à chaque ouvrage.
Les massifs de repos comprennent des rails prolongés jusqu'à la route d'accès des
remorques routières.(cas des poste 400 kV) ou à la voie de roulement qui sert à
acheminer le TR de l'aire de déchargement jusqu'au droit des cellules.
Les transformateurs sont déchargés sur ces rails et roulés jusqu'à leur emplacement
définitif. Un dispositif de calage doit être mis en place par le Contractant.
Les rails des voies de repos sont du type 36 et 46 kg au mètre suivant les indications
du C.S.C.T de l'ouvrage.
Il doivent être choisis en bon état de réemploi, première cote d'usure et, après fixation,
être enduits de peinture bitumineuse.
Par ailleurs, il importe que le passage des lacunes présentées par les rails au droit
des croisements puisse se faire sans heurt. A cet effet, les lacunes doivent pouvoir
être supprimées au moyen de coupures de rails amovibles, facilement accessibles et
manoeuvrables lorsqu'un appareil se trouve au-dessus du croisement de la voie de
repos et de la voie de desserte.
Le Contractant doit prendre toutes dispositions utiles pour éviter que des pièces de
fixation des rails de la voie d'assise du transformateur soient en contact électrique
avec les armatures des massifs correspondants.
Les massifs de repos sont constitués de longrines en béton armé, ce dernier étant
conforme aux spécifications données dans le C.S.C.T.
appareils aux fondations et précisés dans le C.S.C.T. Ces efforts sont indiqués dans le
Cahier relatif aux caractéristiques des transformateurs de puissance.
Compte tenu de la pression admissible sur les fonds de fouille, le Contractant doit
déterminer la façon rationnelle de réaliser les longrines : soit qu'elles s'appuient de
façon continue sur le sol, soit qu'elles constituent des poutres de dimensions
convenables prenant appui sur des poteaux à semelles descendues au sol résistant.
De toute manière, les assises des longrines doivent être descendues à une
profondeur qui tient compte des dimensions de la fosse d'évacuation d'huile.
De plus, les longrines doivent être rendues solidaires par des poutres formant
entretoises, dont certaines, convenablement dimensionnées, peuvent être utilisées
pour l'ancrage de crayon de halage des appareils.
En ce qui concerne les massifs de repos, la largeur de ces massifs doit permettre la
manutention des appareils. Les bétons en élévation de ces massifs seront réalisés au
moyen de coffrages soignés et devront rester bruts de décoffrage. La terminaison de
la partie supérieure destinée à recevoir les plaques d'assise du transformateur sera
particulièrement soignée et son horizontabilité vérifiée, aucune reprise, ni enduit, ni
collage ne seront admis et la face supérieure sera soigneusement talochée.
Le Contractant doit soumettre à ONE pour accord les notes de calculs et les plans
d'exécution justifiant le bien fondé des dispositions envisagées.
De toute façon, étant donné la diversité des matériels, les Cahiers de Clauses
Techniques Particulières et les plans guides indiquent les dispositions adoptées,
l'important et la répartition toutes précisions définitives à ce sujet pour l'établissement
des calculs et des études d'exécution.
Dans le premier cas, le volume de l'enceinte est déterminé égal au plus grand volume
d'huile donné par un transformateur de rapport de transformation choisi, ceci afin de
permettre les interchangeabilité ultérieures de matériels. Dans le second cas, le
volume des vides ménagés par les galets correspond sensiblement au 1/10è du plus
grand volume d'huile pour les appareils actuels.
Le principe de réalisation des enceintes ainsi que leurs dimensions principales pour
les différents types de transformateurs sont précisés sur les plans joints.
Génie Civil
Les parois de l'enceinte sont constituées par un muret en béton légèrement armé,
pouvant supporter le poids du caillebotis, du ballast s'il y a lieu, et de résister à la
poussée des terres.
Le fond de l'enceinte est bétonné. Une double pente, environ 2 % permet à l'huile ou à
l'eau de pluie d'être canalisée vers un caniveau collecteur puis vers un puisard de
reprise.
Ce puisard aura des dimensions suffisantes pour assurer la mise en place d'une
pompe de reprise électrique à commande automatique. Sa mise en marche est
inhibée par un déclenchement Buchhloz ou masse cuve ou détection incendie.
L'interrupteur de commande manuelle (marche-arrêt) est en outre prévu dans l'armoire
transformateur. Dans ce cas, dans le regard prévu à cet effet, un contrôle visuel du
liquide à évacuer doit être fait avant la mise en marche de la pompe.
Caillebotis
Au-dessus des galets est installé un caillebotis de circulation protégé par métallisation
120 µ ou galvanisation.
Pour cela, un plat de cuivre de dimensions 30 x 3 (mm x mm) est fixé le long des
longrines support d'appareillage. Des tresses en cuivre de 75 mm² de section sont
fixées :
Les caillebotis sont constitués d'éléments standards, compatibles avec les dimensions
des enceintes de réception. Suivant le type de caillebotis retenu et les portées mises
en jeu, il est possible de ne pas utiliser de ferrures supports.
Dans tous les cas le Contractant doit fournir à ONE la note de calcul justifiant le choix
des dimensions du caillebotis. On admet dans les cas les plus défavorables que la
charge à supporter est de l'ordre de 400 kg au m² pour le caillebotis support de ballast
et de 300 kg au m² pour le caillebotis de circulation.
Ballast
Les dispositions et les dimensions de ces cloisons sont indiquées sur les plans guides
propres à chaque ouvrage.
Les murs pare-feu sont constitués soit par des ossatures en béton armé préfabriqué
comportant des glissières dans lesquelles sont introduites des dalles armées
préfabriquées soit par voile en béton armé n° 5 soit par une maçonnerie
convenablement munie de renforts.Ils doivent être calculés en tenant compte de la
pression du vent et d'appareillage qu'il peuvent éventuellement supporter.
6.6.1 - Ecrans :
Construction traditionnelle
Il est toutefois déconseillé d'utiliser les parpaings creux dont le fond des alvéoles est
constitué par une mince pellicule de béton et dont l'emploi nécessite un enduit de 2 cm
d'épaisseur au minimum.
Construction préfabriquée
L'écran est alors constitué de panneaux démontables en béton armé montés dans des
glissières sur poteaux béton. L'étanchéité de tous les joints entre panneaux et poteau
et entre panneaux eux-mêmes doit être assurée par un matériaux résilient (néoprène,
feutre bitumineux, etc ...).
6.6.2 - Cheminées :
La construction des cheminées est fondée sur les mêmes principes que ceux des
écrans simples. Elle peut être traditionnelle ou préfabriquée, dans tous les cas le
C.S.C.T. précise la solution à retenir. Afin de réduire les effets de réflexion entre
parois, le traitement acoustique de ces dernières est obligatoire (parpaings creux avec
ou sans laine de verre en fond d'alvéoles, enduit extérieur de 2 cm si le fond du
parpaing est mince).
Les cheminées sont ventilées à la base par un orifice largement calculé et orienté
dans une direction où les probabilités de gêne pour le voisinage son faibles. On peut
éventuellement munir l'orifice de ventilation d'un silencieux ou de tout autre dispositif
d'insonorisation. L'installation d'un ventilateur ne semble pas utile dans tous les cas
mais peut être envisagée et nécessitera alors une étude particulière (mise en place
sur coussinets élastiques, montage d'un silencieux, etc...).
Les dimensions principales des enceintes et leurs positions seront indiquées sur les
plans guides propres à chaque ouvrage.
Construction
Fondations
Les plots antivibratiles doivent avoir une fréquence propre comprise entre
5 et 10 hz, c'est à dire une flèche sous charge comprise entre 3 et 10 mm.
Les bornes de traversées MT sont montées sur plaque en alliage léger ou sandwich
alliage léger - matériau absorbant. Elles ont 3 ou 4 perçages suivant les cas.
Accès
Ventilation
Jusqu'à une puissance de 40 MVA, l'expérience montre qu'une ventilation n'est pas
obligatoire, la chaleur rayonnée par la cuve peut être dissipée par les parois et le
plancher haut de l'enceinte.
Ce calcul conduit à prévoir les modalités suivantes pour la ventilation des enceintes :
- pour les transformateurs de puissance comprise ente 40 MVA et 100 MVA, avec
enceintes normalisées, on place, côté refoulement, un ventilateur de diamètre 0,80 m
et de vitesse de rotation 960 tr/mm.
La réalisation peut être exécutée en parpaings ou briques pour les parois, en béton
armé pour la dalle haute. La démolition d'une paroi pour le remplacement de l'appareil
doit être prévue de façon telle qu'elle n'entraîne pas la destruction du reste de
l'enceinte (nécessité d'un encadrement en béton armé).
Aucune raison acoustique ne justifie l'exécution d'un enduit sur les murs en briques ou
en parpaings pleins.
Tous les éléments en acier présentant une partie extérieure sont protégés par
galvanisation 70 microns ou par métallisation zinc 80 microns ou zn 85 %,
Alu 15 %, 80 microns. Les éléments situés à l'intérieur de l'enceinte peuvent être
peints (une couche minimum et deux couches de peinture à l'huile de lin après
sablage).
Les dalles horizontales des parois sont assemblées à joints secs avec interposition de
2 rubans de mousse plastique alvéolée.
Des profilés spéciaux et des bandes plastiques assurent l'étanchéité entre les ailes
des poteaux et les dalles. L'étanchéité du plancher haut qui n'est pas nécessaire
(appareil du type extérieur, ouverture des trémies pour accès à la partie supérieure de
l'appareil) peut être réalisée à l'aide d'un enduit bitumineux ou plastique ou par une
protection multicouche couvrant toute la surface. Les trémies peuvent être réalisées
également en béton cellulaire sur cadre prenant appui sur les dalles voisines.
Les massifs de charpentes seront du type "fondations massives" pour les terrains de
moyenne et bonne résistance. Pour les terrains de faible résistance ou de très forte
résistance, il appartient au Contractant de rechercher le type de fondation le plus
économique tel que pieux, radiers, réseaux de longrines ou au contraire ancrage
réduits dans le rocher.
Les efforts qui s'exercent sur les massifs résultent des hypothèses à prendre en
considération pour le calcul des charpentes et qui sont donnés dans l'article 1.2 de la
2ème partie du présent Cahier des Spécifications Techniques Générales. Les
fondations massives seront calculées par la méthode dite du "Réseau d'état" qui tient
compte de la poussée et de la butée des terres sur les faces du massif
perpendiculaires à la direction des efforts considérés et de la réaction du terrain sous-
jacent.
Les massifs seront réalisés en béton n° 3 non armé ou légèrement armé dans le cas
de massifs importants. A chaque fois que le terrain le permettra les fondations seront
exécutées pleine fouille, une cavité étant réservée pour le scellement des charpentes.
Le corps principal des massifs sera arasé à la cote - 0,20 et la partie supérieure des
massifs sera établie à la cote + 0,05. Les massifs seront terminés par une pointe de
diamant Des encoches seront prévues pour le passage des câbles de mise à la terre.
7.2.1 - Introduction
Généralités
Charpentes principales : les efforts appliqués sur les portiques d'ancrage varient
suivant la portée et l'angle d'arrivée des lignes.
Chaque massif de charpente principale est donc un cas particulier dont les dimensions
doivent être déterminées en fonction des efforts qui lui sont appliqués et les
caractéristiques du terrain.
Charpentes secondaires : les efforts exercés sur les charpentes secondaires sont
connus et ne varient pas.
Dans ce cas, les dimensions des massifs sont normalisées et données dans les
directives en fonction des caractéristiques du terrain.
Généralement, les fondations massives sont soumises aux sollicitations suivantes par
rapport au niveau 0,00 du poste.
- Un effort tranchant suivant chacun des axes qui, ramenés en fond de fouille,
contribuent au moment de renversement total.
Hypothèses de vérification
Les hypothèses à prendre en considération pour le calcul des massifs ainsi que les
coefficients de sécurité associés sont définis dans les directives C.S.T.G.
Caractéristiques du terrain
Avant toute exécution, le Contractant est tenu de donner son accord à ONE sur les
valeurs définissant les caractéristiques du sol. Au cas où il les contesterait, il lui
appartiendrait de faire exécuter, à ses frais, et par un organisme spécialisé, une autre
campagne de reconnaissance dont il aurait à soumettre les résultats à ONE. Au cas
où ces résultats seraient différents de ceux indiqués au C.S.C.T, ONE et le
Contractant se mettraient d'accord pour le choix d'un expert commun.
Les dimensions de bases des poteaux conduisent, en général, à adopter des massifs
du type "fondations massives", de forme parallélépipèdique ou comportant, à la partie
inférieure, une semelle de répartition.
En principe, ces massifs ne comportent que des armatures légères et l'on admet qu'ils
constituent des solides indéformables susceptibles de résister aux tensions internes,
lesquelles sont d'ailleurs très faibles pour des massifs établis correctement.
Toutefois, pour certaines bases de grandes dimensions, des massifs sans fers
risqueraient d'atteindre des volumes prohibitifs. Dans ces cas, on peut admettre des
armatures.
Pour les très mauvais terrains ou, au contraire, pour les terrains rocheux, le type
"fondations massives" n'est vraisemblablement pas le mieux adapté et, partant, le plus
économique, il appartient alors au Contractant de rechercher un type de
fondations tel que pieux, radiers, réseaux de longrines ou, au contraire, ancrages
réduits dans le rocher.
D'une manière générale, l'étude de tout massif non normalisé fait l'objet d'une note de
calculs justificatifs établie par le Contractant et soumise à ONE pour approbation.
ONE préconise d'utiliser des fondations massives calculées suivant la méthode dite du
"Réseau d'Etat" complétée par la méthode de M.Hahn, relative aux contraintes
maximales exercées sur le fond de fouille lorsque le centre de pression est excentré
par rapport aux axes principaux. L'annexe 7.3.2 expose le principe de cette méthode.
Toutefois, d'autres types de massifs peuvent être acceptés lorsqu'ils se révèlent plus
avantageux économiquement (fondations à dalles, à dés indépendants). Dans ce cas,
ils doivent être calculés selon les méthodes classiques particulières à leur nature.
- Pour les fondations à dalles, on tiendra compte du poids des terres supportées ou de
la pression sur les terres chargées, selon le type utilisé.
- Pour les fondations à dés indépendants, on tiendra compte du volume des terres
soulevées en fonction de l'angle de soulèvement propre au terrain rencontré.
Les fondations d'un type exceptionnel (fondations sur pieux) doivent faire l'objet
d'études particulières, en accord avec ONE, en vue de déterminer les solutions les
plus économiques.
Généralités
Chaque fois que la nature du terrain et la constitution des massifs le permettent, les
fondations doivent être exécutées à pleine fouille et toutes précautions doivent être
prises pour ne pas détruire la cohésion des terres.
Dans tous les autres cas, le coffrage doit être réduit au minimum.
Les charpentes sont fixées sur les massifs à l'aide de tiges prescellées dénommées
communément "crosses de scellement". Cette technique permet d'effectuer la coulée
du massif en une seul opération, les crosses étant mises en place avant la coulée.
Cette disposition permet d'avoir une longueur libre des tiges entre la platine et le béton
de fondation qui ne soit pas trop grande.
Le scellement des crosses est une opération essentielle qui conditionne une bonne
mise en place des charpentes. Cette opération demande donc le plus grand soin et il
est clair que toute erreur sera difficile à rattraper une fois la prise de béton assurée,
bien que des perçages de diamètre suffisant aient été prévus sur les embases
soudées.
La mise en place des crosses doit obligatoirement se faire à l'aide d'un gabarit et le
réglage à l'aide d'un appareil de visée.
- réalisation de la fouille,
- mise en place du gabarit B. Les appuis A doivent être suffisamment éloignés des
bords de la fouille pour assurer une assise stable sans crainte d'éboulements.
- fixation des crosses sur le gabarit au moyen des écrous D et contre-écrous D Les
trous de passage des crosses auront été préalablement prévus sur le gabarit. Leur
diamètre sera à peine supérieur (+ 1 mm) à celui des crosses et les entraxes seront
rigoureusement aux cotes indiquées sur la platine du poteau,
- coulée de béton de fondation, pendant lequel toutes les précautions doivent être
prises pour éviter toute modification de la position des crosses,
- retrait du gabarit. Cette opération peut s'effectuer dès que le béton a suffisamment
de prise pour éviter un déplacement des crosses (un à deux jours).
Pour cela, il est conseillé d'utiliser un béton de faible granulométrie, d'un module
< 42, le mortier étant exclu.
Cette opération doit être menée avec soin, en s'assurant qu'il ne reste aucun vide. Il
est bien entendu que le béton utilisé ne participe pas à l'encastrement des crosses et
n'a qu'un rôle de finition.
Remarques :
- Pour les charpentes principales, la plus petite distance d'une crosse à une arête du
massif de fondation doit être au moins égale à la plus petite distance entre deux
crosses.
- La longueur de scellement des crosses dans le béton de fondation ne doit être
inférieure à celle définie par les calculs. Cette méthode est exposée en
annexe 7.2.3.
- L'emploi de "clés" n'est pas obligatoire et peut être laissé à l'initiative de l'Entreprise.
- Les crosses et les écrous étant galvanisés (cette galvanisation ne modifie pas
l'adhérence de l'acier dans le béton), il est nécessaire de prévoir l'approvisionnement
en crosses galvanisées bien avant la construction des massifs car il n'est pas
possible, pour des raisons de filetage, de galvaniser des crosses noires à filetage
normal.
7.3 - Annexe :
ϕ γ c n
Sols (degrés) (daN/m3) (daN/ m3) (daN/cm²)
Condition de stabilité :
K M1 ≤ M (a)
K M2 ≤ M (b)
Pour la plupart des terrains la pression maximale admissible au fond de fouille (n) est
dépassée avant l'atteindre l'instabilité, il faut donc vérifier cette condition de pression
admissible.
On doit avoir :
P
k. .µ≤n
ab
M1 = Px + Cbh3
M2 = Py + cah3
X
= M1 - Cbh3
a
P.a
y
= M2 - Cah3
a
P.b
TABLE DE POHL
Donnant les coefficients µ pour x/a variant de 0 à 0, 50 et pour y/b variant de 0 à 0,50.
avec :
Remarque :
r =3ø
l2 = 2 ø
Les appareils sont posés, montés sur châssis fixes : ils reposent sur des massifs
constitués de dés ou de longrines en béton, établis à la demande et en fonction de la
résistance du sol rencontré. Les ancrages des châssis dans les massifs de fondation
sont exécutés au moyen de platines de base et de boulons d'ancrage préalablement
scellés dans les massifs. Le dimensionnement du massif fait l'objet d'une étude
particulière effectuée par l'Entreprise, le C.S.C.T donnant toutes indications sur les
efforts appliqués au massif.
Les châssis supports des pôles de disjoncteurs sont boulonnés sur des crosses en
acier galvanisé prescellés dans le béton de fondation.
Le perçage des platines des châssis supports est normalisé comme suit :
- disjoncteurs à 245 kV : quatre trous situés aux sommets d'un carré de 1,80 m de
côté.
Massifs
Les massifs supports des pôles de disjoncteurs sont constitués de longrines continues
en béton armé, celui-ci sera conforme aux spécifications données dans le fascicule
correspondant des directives.
Ces massifs, dont la longueur est précisée sur les plans guides propres à chaque
ouvrages, sont arasées au niveau 0,00 pris pour référence pour l'installation du
disjoncteur.
Des fers sont laissés en attente dans la longrine pour permettre leur liaisonnement
avec des dalles supports des coffrets de commande. Aucun tassement différentiel
devra se produire entre la dalle support d'armoire et les longrines.
Crosses d'ancrage
Elle consiste à combler le vide restant entre la platine du châssis support et le béton
de fondation. Pour cela il convient d'utiliser un béton à faible granulométrie, le mortier
étant exclu.
Ce béton ne participa pas à l'encastrement des crosses et n'a qu'un rôle de finition.
La position des armoires et des coffrets associés à chaque pôle ainsi que celle de
leurs trous de fixation ne sont pas normalisées et sont donc variables suivant le
Constructeur et / ou le type de l'appareil. De ce fait, des zones bétonnées sont
prévues à l'emplacement des coffrets. Elles sont constituées de dalles en béton armé
liaisonnées aux longrines supports des disjoncteurs.
L'épaisseur de ces dalles, qui ne devra pas être inférieure à 0,10m, sera calculée par
le Contractant à partir des caractéristiques du terrain données dans le C.S.C.T de
l'ouvrage en tenant compte de la masse des armoires et coffrets et du poids d'une
personne et de son outillage.
Entre le caniveau et l'armoire du disjoncteur, les câbles à basse tension sont passés
dans des caniveaux.
Le tirage et le raccordement des câbles BT propres aux pôles sont effectués par le
Constructeur de l'appareil conformément aux dispositions des articles correspondants
du Cahier des Prescriptions Communes Poste.
L'espace non bétonné compris entre les longrines et le caniveau est gravillonné en
suivant les mêmes spécifications que pour le reste de l'ouvrage.
L'ensemble des câbles à basse tension d'un poste assurant les liaisons entre les
différents matériels pour ce qui est de l'alimentation, de la commande et du contrôle,
emprunte dans la plupart des cas des passages privilégiés dénommés "caniveaux de
câbles B.T".
Les câbles à basse tension sont disposés en nappes successives à l'intérieur de ces
caniveaux et l'on admet alors de ne pas les retirer en cas de modification de la filerie
entre deux points du poste.
Le réseau des caniveaux est complété par des ouvrages spéciaux en béton armé au
droit des pistes, des routes et à l'entrée de tous les bâtiments.
Les caniveaux des câbles BT peuvent être constitués d'éléments préfabriqués ou bien
coulés sur place en béton armé n° 5. Les coffrages doivent permettre d'obtenir au
démoulage des surfaces d'un aspect satisfaisant car aucun enduit ne sera prévu.
Les caniveaux sont fermés par des dalles à chapeau. A la traversée des pistes
légères, les caniveaux de grande capacité pourront être conçus avec des dalles
encastrées.
Le tracé et le type des caniveaux sont indiqués sur les plans guides propres à chaque
ouvrage. Ils seront établis avec des pentes convenables pour éviter les entrées d'eau
dans les bâtiments et comporteront en terrains perméable des ouvertures dans le fond
aux points bas débouchant sur des puits en pierres sèches pour l'écoulement des
eaux de ruissellement.
Les câbles reposeront eventuellement sur des consoles en acier galvanisé à chaud
espacées de 0,70 m et de 0,05 m de largeur minimum suivant plans types ONE ,si le
CSCT particulier du poste les prévoit.
Le passage des câbles sous les pistes est réalisé soit par des buses en ciment
comprimé, enrobées de béton, soit par des dalles à alvéole. des chambres de tirage
pourront être prévues.,soit par des caniveaux renforcés
Le Cahier des Spécifications Techniques particulier et les plans guides donnent les
précisions nécessaires à ce sujet.
L'ONE a normalisé six types de caniveaux qui sont représentés sur un plan joint à
l'appel d'offres et dont les capacités approximatives sont les suivantes :
Type Ce I 5 câbles
Type Ce II 10 câbles
Type Ce III 24 câbles
Type Ce IV 40 câbles
Type Ce V 72 câbles
Type Ce VI 120 câbles
Les caniveaux normalisés sont de deux types : type A et type B. Leurs cotes
intérieures sont indiquées ci-dessous :
La capacité de ces caniveaux est d'environ 105 câbles pour le type A, 35 câbles pour
le type B pour un remplissage au 2/3. La masse du corps de caniveau est de 100 kg. Il
peut être prévu avec ou sans fond.
Utilisation
Sauf dans les aires de circulation au droit des passages de pistes et des zones de
manutention, ou dans quelques cas spéciaux, c'est le caniveau préfabriqué ou coulé
sur place du type A ou B qui doit être utilisé.
D'une façon générale, les caniveaux sont utilisés seulement comme collecteurs
généraux ou dérivations principales, ainsi qu'il est indiqué sur les plans-types de têtes
de travées des divers échelons de tension et sur les plans-guides particuliers à
l'ouvrage en cause.
Les caniveaux sans fond utilisés en terrain perméable et lorsque les remontées d'eau
du sous-sol ne sont pas à craindre. Ils sont également utilisés en terrain rocheux en
prévoyant les pentes nécessaires à l'écoulement des eaux pouvant y pénétrer.
Afin d'éviter que les gaines des câbles ne soient blessées au droit des orifices prévus
à la partie basse de ces caniveaux, il est souhaitable de mettre en place, suivant la
nature et la perméabilité du terrain, un lit de sable ou de béton maigre assurant le
cheminement horizontal des nappes de câbles.
ouvrages spéciaux
Parmi les ouvrages spéciaux, on peut citer les fourreaux ou buses pour traversées de
pistes, les chambres de tirage, les entrées dans les bâtiments ...
En fonction des ouvrages, des buses de réserve seront aménagées sous les voies de
circulation.
Les caniveaux renforcés sont utilisés pour les traversées de pistes, de routes lourdes
et de zones de manutention ainsi que lors du passage d'un caniveau à proximité
immédiate (moins de 1 m) d'une route prévue pour charges lourdes. Lorsque ces
caniveaux servent de circulation pédestre intense ils peuvent être revêtus d'un
revêtement antidérapant.
Lorsque la quantité de câbles à passer est limitée, les traversées de pistes peuvent se
faire au moyen de fourreaux en ciment comprimé ou de buses en matériaux
plastiques.
Le plan joint indique différentes dispositions de principe pouvant être adoptées pour la
traversée des pistes selon qu'il s'agit de caniveaux à faible ou à grande capacité. Il se
rapporte à l'utilisation de caniveaux à dalles renforcées.
Bien que les plans-guides propres à l'ouvrage considéré définissent le tracé du réseau
de caniveaux, il appartient à l'Entreprise d'étudier le détail de ce tracé, compte tenu de
toutes les sujétions présentées par les installations et, en particulier, des passages
sous ou à proximité d'une piste, des dégagements nécessaires à la circulation des
engins de manutention et des proximités aux bâtiments se trouvant dans le poste.
- à être simple
- à comporter le moins possible de changements brusques de direction. Il est en outre
à noter que le rayon de courbure de chaque câble est supérieur à dix fois son
diamètre.
Le tirage des câbles doit pouvoir s'effectuer facilement, l'Entreprise doit prévoir en
particulier, dans le cas de passage sous piste par buses ou fourreaux, les chambres
de tirage nécessaires.
- Afin d'assurer une mise en place correcte des caniveaux, ceux-ci doivent reposer sur
une surface plane préparée en fonction de la pente du terrain.Dans un terrain stable,
perméable ou bien drainé, de résistance mécanique élevée et homogène, un simple
lit de sable ou de gravier fin de 3 à 15 cm d'épaisseur est suffisant. Dans les autres
cas, il est nécessaire de prévoir un lit en béton maigre de 5 cm d'épaisseur environ.
- Lorsque le terrain est en pente, le caniveau fait naturellement office de drain pour
les eaux de ruissellement. Afin d'éviter l'affouillement et le déplacement des éléments,
il faut envisager la confection d'une dalle de béton maigre de 5 cm d'épaisseur. Les
points bas des caniveaux doivent aboutir à de petits puisards d'absorption ou au
système de drainage des eaux superficielles du poste.
- les raccordements des caniveaux aux ouvrages spéciaux (passage de route lourde
ou de piste, entrées dans les bâtiments ..),ainsi que les tés de raccordement entre
caniveaux en béton armé de même type ou de types différents sont coffrés et coulés
sur place avec un béton de composition : n° 5 dose à 350 kg/m3 .
- Il importe que les raccordements avec les bâtiments soient établis de façon telles
que les eaux ne puissent pénétrer dans ces derniers (création d'un point bas et petit
puisard avec buse d'évacuation au système général d'écoulement des eaux).
Le tirage des câbles s'effectue après qu'on ait repoussé les terres le long des parois
des caniveaux. On rappelle que les câbles isolés aux matières plastiques doivent être
manipulés avec précautions lorsque la température est basse, conformément aux
prescriptions des directives.
Les câbles doivent être convenablement rangés par couches successives au fond des
caniveaux, de façon à éviter un foisonnement excessif, diminuant ainsi la capacité de
remplissage des ouvrages.
Les câbles H.T seront posés en nappe ou en trefle dans des tranchées ou quelques
fois dans des caniveaux remplis de sable et enterrés à 0,80 m de profondeur.
Dans les parties courbes du tracé, on utilisera soit des éléments préfabriqués courbes
soit des éléments coulés sur place ou encore maçonnés. Le rayon de courbure
minimal du câble indiqué par le constructeur devra toujours être respecté. Les câbles
reposeront sur 20 cm de sable et 20 cm de déblais en provenance de la fouille. Un
grillage galvanisé sera disposé à 0,20 m au dessus des caniveaux.
La remontée des câbles se fera dans une cheminée en béton obturée par une dalle
coulée à la demande. Les câbles seront protégés hors sol par un tube en fibro-
ciment maintenu par serre-câble en métal amagnétique à serrage 120°.
La traversée des pistes sera assurée par buses en ciment comprimé enrobées de
béton.
Des dés en béton, disposés aux angles du tracé et tous les 15 mètres en alignement,
baliseront les liaisons souterraines.
8.3 - Tranchées :
La circulation de l'air sera assurée par des ouvertures à la partie supérieure de l'abri.
Les services à assurer par le réseau intérieur propre à l'ouvrage comprennent les
services sanitaires, c'est-à-dire l'alimentation en eau potable des postes d'eau de la
chambre d'intérimaire , eventuellement les logementsdu personnel de conduite et du
local batterie ainsi que l'alimentation normale en eau de tous les appareils sanitaires
du bâtiment industriel.
Une étude préliminaire sur les besoins en eau précise les débits d'eau dont on doit
disposer pour la bonne marche des installations.
Cette étude est complétée par la comparaison technique et économique des diverses
solutions suivantes dont le choix est guidé par l'examen des sujétions particulières à
l'ouvrage.
Si le poste est situé à une distance raisonnable d'une canalisation urbaine, l'Entreprise
doit faire, en liaison avec ONE toutes démarches auprès de la Compagnie
concessionnaire ou de la Municipalité, afin de recueillir les renseignements
nécessaires concernant la possibilité et le mode d'établissement d'un branchement
ainsi que les conditions générales auxquelles doit répondre l'installation.
Au cours de ces démarches, il importe de bien faire préciser les travaux qui incombent
à la Municipalité, ceux qui restent à la charge de ONE, ainsi que toutes les
dispositions à respecter dans l'établissement du branchement, principalement en ce
qui concerne l'emplacement du compteur, la prise d'eau à mettre à la disposition de la
commune, etc ...
L'étude doit envisager, en fonction des services à assurer et selon qu'il s'agit d'une
canalisation à moyenne pression, la nécessité de disposer d'un surpresseur avec ou
non interposition d'un réservoir intermédiaire ou, au contraire, d'un détendeur s'il s'agit
d'une canalisation à haute pression.
S'il n'existe aucune distribution local, l'Entreprise doit rechercher en accord avec ONE
et avec le concours d'un spécialiste, l'emplacement le plus favorable pour un forage en
vue d'atteindre une nappe d'eau utilisable.
Ce emplacement doit toutefois être suffisamment éloigné de la sortie des effluents des
sanitaires des bâtiments à construire.
Lorsqu'il est envisagé de capter une source existant aux abords immédiats du poste,
les précautions signalées à l'article 2.2 concernant la nature de l'eau et le débit
utilisable sont à respecter et l'Entreprise doit étudier, en accord avec ONE, les
conditions administratives et techniques de réalisation du captage, avec décantation
éventuelle, et de l'installation des canalisations d'amenée.
Dans le cas où l'eau disponible n'est pas reconnue potable et fin de réduire au
minimum les dépenses inhérentes au filtrage, l'Entreprise doit prévoir une installation
fixe, desservant exclusivement le poste d'eau froide de la chambre d'intérimaire. Les
autres postes d'eau doivent comporter au-dessus du robinet la mention
réglementaire "EAU NON POTABLE".
Les plans guides précisent l'emplacement des différents postes d'eau à réaliser ainsi
que le tracé approximatif des canalisations. Il appartient à l'Entreprise de vérifier le
bien fondé de ce tracé, compte tenu de la présence des ouvrages existants ou à
construire, afin de rendre les canalisations enterrées accessibles, le cas échéant, sans
qu'il soit nécessaire de détériorer ces ouvrages.
La tracé des canalisations enterrées doit être repéré sur le terrain par des bornes en
béton présentant un repéré, afin de différencier chacune d'elles.
Toutes précautions doivent être prises pour soustraire les canalisations à l'action du
gel et de la corrosion due à l'agressivité du terrain, ou à la circulation de courants
telluriques.
Le compteur d'eau et le robinet de lavage doivent être installés dans des regards en
assurant la mise hors gel.
Ces pompes de puisage sont calibrées pour un débit minimal unitaire de six mètres
cubes par heures (6m3/h). Leur dispositif de commande est agencé pour un
fonctionnement prioritaire de la pompe en service avec recours à la pompe de réserve
en cas d'appel exceptionnel de débit ou d'avarie à la pompe de service. La priorité
pourra être aiguillée sur l'une ou l'autre pompe. La mise en marche de l'arrêt des
pompes seront commandés par un dispositif asservi au niveau de l'eau dans la
citerne.
En principe, ce dispositif sera commandé par des électrodes. De même des électodes
placées dans le puits provoqueront l'arrêt des groupes si le niveau d'eau en
s'abaissant risque de découvrir les pompes.
L'utilisation des groupes de surpression et des réservoirs devra remplir les mêmes
conditions de souplesse et de sécurité que celle des groupes de puisages. Les
fonctionnement des groupes sera asservi au niveau d'eau dans les réservoirs fixés par
des électrodes. Le compresseur assurera automatiquement le rétablissement de la
pression à sa valeur de consigne pour le niveau supérieur de l'eau dans les réservoirs.
La lutte contre l'incendie sera assurée par un groupe moto-pompe à essence d'un
débit de... m3/h sous une pression de 4 bars raccordé sur le réseau général de
distribution d'eau. Un ensemble de vannes permettront le branchement de la
distribution soit sur les réservoirs soit sur le groupe moto-pompe.
SECTION B : CHARPENTE
9 - Charpentes
9.1 - Charpentes
Les charpentes des postes extérieurs 400-225 et 60 kV seront métalliques, soit du type
"échelle", soit constituées de poutrelles.
Elle seront utilisées pour les portiques supports d'appareillage 60 kV, les piédroits
supports de jeux de barres 400-225 et 60 kV, les portiques supports d'appareillage 400
et 225 kV de faible hauteur ou empattement (transformateur de mesure). L'emploi de
charpentes en poutrelles, s'il conduit à un poids plus élevé, permet de simplifier le
montage et l'entretien, et améliore la clarté des installations.
Cependant, l'Entreprise reste libre de modifier la répartition des ouvrages entre les deux
types de charpentes si elle justifie que la nouvelle répartition conduit à une économie
appréciable.
Les dispositions de l'appareillage indiquées sur les plans permettent de déterminer les
dimensions des charpentes. Les distances suivantes doivent être impérativement
respectées :
- hauteur minimum de la partie inférieure des porcelaines des appareils : 2,25 mètres
Toutes les extrémités de poutre ou de support métallique formant caisson devront être
obturées par des pièces en tôle démontables afin d'éviter que les oiseaux viennent y
nicher.
Les charpentes doivent être prêtes à recevoir les appareils et leurs commandes. Elles
devront donc comporter toutes les ferrures et tous les trous de fixation nécessaires (MALT
- coffret de regroupement, éclairage etc ...).
Les joints boulonnés des éléments de charpentes doivents être shuntés électriquement
par une barre, une tresse ou un câble en cuivre de 75 mm² minimum.
Hypothèse A :
- vent horizontal de 120 x 10 N/m² sur les surfaces planes et de 72 x 10 N/m² sur la
section longitudinale des pièces à section circulation, sauf :
. Les conducteurs de ligne pour lesquels la pression est prise égale à 48 x 10 N/m².
Hypothèse B :
Observations :
On admet que la pression du vent à considérer sur la face arrière des structures à deux ou
quatre membrures est réduite à la moitié de celle considérée pour la face avant.
En plus des charges permanentes dues aux appareils et aux connexions, on devra tenir
compte dans le calcul, d'une surcharge verticale de 1 000 N concentrée au milieu des
poutres horizontales (poids d'un homme et de son outillage).
1/500 de la hauteur pour les poteaux dans les sens perpendiculaire au sens de la traction
des conducteurs,
1/150 de la hauteur pour les poteaux dans le sens de la traction des conducteurs.
Les notes de calcul et plans d'exécution des charpentes doivent être remis à l'ONE pour
approbation et avant exécution.
Les lignes sont arrêtées sur des pylônes d'arrêts afin de réduire les efforts sur les
portiques du poste. Ces pylônes sont implantés à une distance de l'ordre de 50 à 100
mètres des charpentes du poste.
Les efforts des câbles de garde seront déterminés suivant les cas particuliers.
Les calculs seront menés en considérant que les conducteurs peuvent faire un angle de
20° avec la normale.
La métallisation doit être effectuée dans un délai maximum de 6 heures après le sablage,
ou de 3 heures par temps humide. Le métal d'apport est du zinc fin "électro" (99,5 % de
teneur). Le revêtement doit avoir une épaisseur minimum de 80 microns.
Nota important : L'ONE pourra être amené à normaliser les charpentes en partie ou en
totalité. Dans ces cas, il sera fourni au Contractant les plans d'exécution correspondants
qu'il devra scrupuleusement respecter.
9.2 - Charpentes :
La résistance mécanique d'un ouvrage, donc sa sécurité en service, est définie par le
rapport des efforts entraînant la ruine de l'ouvrage aux efforts de service.
Les efforts entraînant la ruine de l'ouvrage ou de l'un quelconque de ses éléments sont les
efforts qui produisent une dégradation irréversible (déformation, rupture, perte de
caractéristiques) des matériaux ou matériels concernés.
- des matériaux et matériels employés pour lesquels les critères de ruine peuvent avoir
des définitions différentes,
Les valeurs minimales de ce rapport sont définies par la réglementation en vigueur pour
les hypothèses de vent et de froid et par les spécifications pour les hypothèses de givre,
de court-circuit et de montage.
Hypothèses de vent
Pour ces hypothèses, la température moyenne des câbles est prise conventionnellement
égale à 25°C.
Les efforts exercés par le vent doivent être déterminés en multipliant les pressions
indiquées par la surface offerte au vent pour les cornières et les éléments plans ou par la
surface diamétrale pour les câbles et les éléments cylindriques ou de révolution. Quand
une connexion est composée de plusieurs câbles groupés en faisceau, la pression du vent
doit être appliquée intégralement sur chacun des câbles.
Eléments cylindriques
ou de révolution des
structures et de
l’appareillage de
diamètre φ (cm) (72-1,6 φ) daN /m² (96-2,13 φ) daN/m² (96-2,13 φ)
φ ≤ 15 cm 48 daN /m² 64 daN/m² 72 daN/m²
φ > 15 cm
Hypothése de froid
Cette hypothèse est conventionnellement appelée hypothèse "B". Pour cette hypothèse, la
température moyenne des câbles est prise égale à 5°C et est donc supérieure aux textes
de réglementation.
Pour cette hypothèse, les pressions dues au vent sont les suivantes :
tubes est alors définie par l'épaisseur du manchon de givre uniformément réparti. Quand
une connexion est en faisceau, les surcharges dues au givre et au vent sont appliquées à
chacun des câbles. Pour les supports d'appareillage et les portiques on suppose, par
mesure de simplification, que les surfaces ne sont pas recouvertes de givre.
. Surcharge nulle
Elle ne peut être envisagée que pour les postes d'alimentation du réseau de distribution
situés dans les plaines du littoral.
. Surcharge légère
Elle est retenue pour les postes construits à une altitude inférieur à 600 ou 700 mètres,
suivant les régions, sauf bien entendu pour les postes ne supportant aucune surcharge et
indiqué précédemment.
. Surcharge moyenne
Cette surcharge concerne les postes construits dans les régions d'altitude supérieure à
600 ou 700 mètres elle peut cependant être appliquée dans les régions particulières
d'altitude inférieure ou des formations de neige collante peuvent se produire.
Hypothèses
Selon la situation de l'ouvrage, l'hypothèse de givre est l'hypothèse "GL" (givre uniforme
léger) ou "GM" (givre uniforme moyen).
- sur les câbles et les éléments cylindriques des structures et de l'appareillage recouverts
de leur manchon de givre : 19 daN/m3.
L'étude de la résistance mécanique des structures doit être effectuée en considérant des
hypothèses de charge qui tiennent compte de la nature des charges appliquées et des
états d'équipement et de changement des structures.
Cette hypothèse concerne les charges produites par les câbles, pour lesquels la tension
réglage est définie conventionnellement sans vent, pour une température de
55 °C et une flèche égale à 3 % de la portée. Pour certains cas particuliers on peut
toutefois choisir une valeur différente de la flèche mais dans les mêmes conditions de vent
et de température.
Ces charges sont constituées par l'ensemble des charges permanentes et des charges
dues au vent, à la température et au givre. La tension de l'hypothèse "E" définie
précédemment, doit être utilisée comme condition initiale dans l'équation de changement
d'état pour calculer les efforts exercés par les câbles dans les hypothèses "AZVN",
"AZVF" " "HPV", "B", "GL" et "GM".
La distinction entre les hypothèses "AZVN", "AZVF" et "HPV" pour le calcul des charges
statiques de l'hypothèse de vent ne concerne que le calcul des efforts exercés sur les
structures d'ancrage des connexions aériennes des lignes.
Pour les postes à haute et très haute tension, les matériels et les structures doivent être
étudiés en tenant compte des surcharges dues aux efforts électrodynamiques.
Ces surcharges ne concernent qu'un circuit à la fois et son appliquées sur les
conducteurs concernés par le court-circuit, l'ensemble des circuits et des structures étant
soumis simultanément aux charges statiques de l'hypothèse de vent.
Le court-circuit à prendre en considération est le court-circuit biphasé sans terre défini par
les caractéristiques suivantes :
- durée de court-circuit,
Les charges occasionnelles qui peuvent apparaître pendant les travaux de construction ou
d'entretien des ouvrages doivent être considérées pour des conditions météorologiques
correspondant aux conditions normales de travail :
. température de + 15°C,
. absence de vent.
Cette hypothèse représente l'état d'équipement final envisagé pour l'ouvrage et les
charges correspondant à cet état. Suivant la disposition adoptée pour l'ouvrage, les
structures peuvent être chargées soit de part et d'autre (efforts différentiels) soit
uniquement d'un seul côté (structure en arrêt).
Nota : Le cas de charge correspondant à l'arrêt des connexions du poste sur les
structures (Arrêt Poste) fait partie de ces états d'équipement.
Les structures supportant en service normal les charges des états précédents peuvent
toutefois être placées dans des situations provisoires de courte durée au moment de la
construction ou de la modification des ouvrages.
Cet état apparaît principalement pour les structures qui se trouvent en arrêt lors de la
construction alors qu'elles sont chargées de part et d'autre dans les états intermédiaires et
finaux. C'est le cas, en particulier, de l'arrêt des câbles des lignes aériennes sur les
portiques d'ancrage.
Les conditions à respecter pour assurer la résistance mécanique des ouvrages résultent
des prescriptions des textes en vigueur et des spécifications particulières.
Ces conditions concernent les matériaux et les matériels constituant les ouvrages de
poste, elles sont définies pour des cas de vérification caractérisés par les états
d'équipement et de changement des structures, la nature des charges appliquées et les
conditions climatiques.
Les conditions à respecter sont de quatre types, selon les matériels concernés.
L'effort maximal admissible est défini par l'effort entraînant la ruine d'une structure (charge
de rupture minimale spécifiée) divisé par le coefficient de sécurité du cas de vérification
étudié.
Dans ce cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les charges de
service restent inférieure à cet effort maximal admissible.
- les câbles
- les haubans,
- les colonnes isolantes, le matériel haute tension et les raccords sur appareils,
- les crosses d'ancrage et leur scellement (pour l'acier E24 la contrainte de rupture
minimale est CRM = 36 hbar).
La contrainte maximale admissible est définie par la limite élastique minimale du matériau
divisée par le coefficient de sécurité du cas de vérification étudié.
Dans ces cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les contraintes
dues aux charges de service restent inférieures à cette contrainte maximale admissible.
- les charpentes métalliques (pour l'acier E-24, la limite élastique minimale est
Re = 23,5 hbar),
- les tubes des jeux de barres.
Dans ce cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les déplacements
dus aux charges de service restent inférieurs à cette flèche maximale admissible.
Dans ce cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les charges de
services conduisent à une stabilité supérieure à celle du coefficient de stabilité.
Pour les matériaux et les matériels constituant les ouvrages de poste, les conditions à
respecter sont récapitulées dans le tableau 9.2.1.7, en fonction des cas de vérification.
HYPOTHESES METEOROLOGIQUES
» -5°C 30 18 18 18 2 1
» -5°C 30 18 18 18 4 2
9.2.2.1 - Préambule :
La coordination de l'isolement dans les postes fixe, pour chaque niveau de tension,
l'ensemble des distances électriques pour l'installation de l'appareillage et des connexions
de raccordement, à savoir :
Elle définit également la tenue diélectrique des matériels ainsi que les appareils destinés à
limiter les surtensions temporaires.
A chaque réseau, caractérisé par sa tension nominale et la tension la plus élevée pour le
matériel définies entre phases, sont associées, pour l'appareillage des postes ouverts, les
grandeurs électriques suivantes :
Remarque : Ces grandeurs sont définies pour l'isolement par rapport à la masse.
10 12 75 28
-
15 17,5 95 38
20 24 125 - 50
30 36 170 - 70
45 52 250 - 95
Pour chaque échelon de tension, les distances minimales à la masse, entre phases et les
distances de sécurité à respecter, compte tenu des principes suivant :
- la distance minimale au sol (distance verticale) est égale à la grande nominale des
distances ainsi définies :
Remarque 2 : Les dimensions des passages qui servent à la manutention des matériels à
proximité des parties sous tension sont déterminées par les dimensions
de gabarit maximal (y compris la latitude de déplacement du véhicule de
transporteur) susceptible d'être occupé, auxquelles on ajoute la distance
minimale à la masse.
Remarque 3 : Les distances définies ci-dessus sont minimales : il convient donc, lors des
études d'installation des matériels, de tenir compte des phénomènes
suivants :
Chaque arrivée de ligne aérienne est équipée d'un ensemble de 3 éclateurs "entrée de
poste" dont la distance entre électrodes est fixée dans le tableau ci-après. Ces éclateurs
sont montés sur les chaînes d'ancrage fixée aux charpentes.
Lorsqu'une arrivée comporte un câble souterrain, les éclateurs sont placés à la jonction
aérosouterraine, montés sur la dernière chaîne d'isolateurs placée en ancrage de ligne
aérienne. Toutefois, lorsque de nombreux fonctionnements sous ondes de foudre sont à
craindre (zone de niveau kéraunique élevé), ces éclateurs peuvent être remplacés par des
parafoudres de ligne dont les caractéristiques sont indiquées ci-après.
Unité Valeur
Tension nominale du réseau kV Efficace 63 90 225 400
Transformateurs d'interconnexion
Sur les réseaux de tension (63 à 225 kV), les transformateurs sont normalement protégés
par les éclateurs d'entrée de poste auxquels s'ajoutent, sur le transformateur même, des
éclateurs de traversée dont la distance entre électrodes sont équivalentes aux distances
de réglage des éclateurs de ligne.
Une exception est à faire pour les transformateurs susceptibles d'être exploités en
antenne pendant des périodes assez longues qu'il peut s'avérer nécessaire de munir de
parafoudres.
- de vérifier par le calcul qu'en cas de défaut l'élévation du potentiel de la canalisation est
inférieure à 5000 V.
Principes
Les critères de choix et les caractéristiques de ces hypothèses sont définies dans les
Directives "bases d'établissement" (hypothèses météorologiques).
Le choix de la charpente à installer doit tenir compte des modifications possibles des
géométries des arrivées des lignes sur les charpentes ("ripage", par exemple).
Pour chacune des étapes d'équipement déterminées précédemment les efforts statiques
sont calculés.
Pour les ouvrages, il est nécessaire de vérifier la tenue des structures aux hypothèses
électrodynamiques :
- les caractéristiques géométriques et mécaniques des arrivées des lignes (portée, angle,
dénivelée des points d'accrochage, paramètre de réglage ...),
- l'intensité efficace maximale du courant de court-circuit pour laquelle le poste est étudié.
- la durée du court-circuit,
L'hypothèse de chargement à considérer, ainsi que les conditions à respecter pour cette
justification sont définies dans les Directives (CSTG).
Le principe de ces méthodes et les formules associées sont exposées dans le fascicule
relatif à l'étude des charpentes non normalisées. La présentation des notes de calcul
justificatives des charpentes d'un poste doit être conforme à celle exposée dans ce
document.
9.2.3.1 - Généralités :
Le présent fascicule a pour objet de préciser les conditions techniques et les méthodes de
calcul à prendre en compte pour étudier et justifier une charpente de poste.
Les conditions à respecter, ainsi que les différents états de changement de l'ouvrage à
considérer pour cette justification, sont définis dans le CSCT de l'ouvrage.
9.2.3.2 - Dimensions :
Dans le cas des portiques d'ancrage des conducteurs de ligne, l'attention des
Contractants est spécialement attirée sur les cotes définissant l'empattement des poteaux,
la hauteur et la longueur des poutres, ainsi que la hauteur des flèches de garde.
La fixation du fruit des poteaux et, éventuellement, des poutres est laissée à l'initiative des
contractants. Cependant, ce dernier doit s'efforcer de faire coïncider le point d'application
de la résultante des efforts et le sommet théorique des membrures pour alléger au
maximum les structures. De même, l'inertie des poutres des portiques peut être ou non
variable dans leurs différentes sections.
D'une manière général, il doit être recherché toutes les dispositions susceptibles, en
fonction des conditions de sécurité imposées, de conduire à un poids minimal.
Toutefois, les conditions de fixation des appareils et celles de rigidité imposées par leur
bon fonctionnement ou la bonne tenue des connexions conduisent, en général, à éliminer
dans ce cas, les structures à 2 membrures dont la section est mal utilisée. On est donc
conduit, le plus souvent, à adopter des structures à 4 membrures dont on peut faire varier,
éventuellement, l'inertie et l'empattement dans les 2 sens. Comme la bonne répartition des
contraintes dans les membrures ne présente, ici, qu'un intérêt secondaire, les entretoises
peuvent former des ceintures continues.
Dans les ouvrages existants, les dispositions antérieurement admises pour la silhouette
des portiques, poteaux et châssis peuvent être conservées. Dans ce cas, le CSCT définit
la structure de la charpente.
Généralités
Il est toujours possible de scinder cette justification en études séparées dans les différents
plans définissant la structure (plan du portique, plan perpendiculaire au portique).
Le problème spatial devient alors une superposition de problèmes plans plus simples à
résoudre. Il convient de remarquer que la projection d'une structure spatiale sur un plan
peut conduire à superposer sur la même trace deux profils identiques. Dans ces cas, les
caractéristiques mécaniques de la barre (moment et module d'inertie, section droite, poids
...) sont doublées dans l'étude plane. Lorsque l'ensemble des problèmes
est résolu, les contraintes correspondantes sont ajoutées algébriquement, les fibres le
plus chargées étant recherchées.
Sollicitations
Ce sont :
- les efforts horizontaux (vent sur les conducteurs, projection dans ce plan des efforts de
traction exercés par les câbles à leur point d'accrochage).
Ce sont : les efforts longitudinaux exercés par les câbles de garde et de phase (projection
dans ce plan des efforts de traction exercés par les câbles à leur point d'accrochage),
Les moments fléchissants se traduisent par une répartition linéaire des contraintes dans la
section droite.
Lorsque l'élément est à âme pleine dans le plan considéré (en général c'est le plan du
portique), les différentes contraintes qu'il subit n'ont pas de nom particulier.
Lorsque l'élément est du type échelle dans le plan considéré (plan perpendiculaire au
portique), on distingue deux types de contraintes :
- la contrainte dite "principale" : Elle est due au moment d'ensemble s'exerçant au niveau
considéré et qui se traduit par un effort de traction sur une membrure et un effort de
compression sur l'autre.
- la contrainte dite "secondaire" : Elle est due à l'effort tranchant s'exerçant au niveau
considéré et qui se traduit plus ou moins directement par un moment fléchissant dans les
membrures,
Les portiques plans à noeuds rigides destinés aux postes de transformation sont fortement
hyperstatiques. A charges égales ceci se traduit par une variation considérable des
contraintes lorsqu'on donne un degré supplémentaire de liberté aux noeuds (joints
articulés). Il convient donc de tenir compte de l'hyperstaticité de tels portiques.
Principes de calcul :
Le noeud est libéré. Il tourne d'un certain angle auquel correspond une nouvelle répartition
des moments. Ce premier noeud relaxé est bloqué dans sa nouvelle position, les noeuds
suivants subissant successivement les mêmes opérations. La structure est parcourue
autant de fois qu'il est nécessaire pour que les noeuds soient en équilibre.
La méthode précédemment définie n'est valable que si les noeuds sont fixes (en
translation horizontale). Dans le cas contrainte, il convient de superposer à la première
étude un calcul dans lequel les poteaux sont soumis à des moments correspondant à une
translation d'ensemble de la poutre.
Cette deuxième étude est menée d'une manière indéterminée, c'est-à-dire, en imposant
aux poteaux des moments quelconques, mais tous identiques (puisque toutes les têtes de
poteau se déplacent de la même quantité). L'indétermination globale est levée en écrivant
que la somme des efforts tranchants aux pieds des poteaux équilibre la somme des efforts
transversaux exercés sur la structure.
L'annexe 1 donne un certain nombre de formule permettant l'étude d'un portique simple
dans son plan.
Dans ce plan, la structure est du type échelle, l'étude doit donc se décomposer en l'étude
des contraintes principales et secondaires.
. Etude du flambement
Les formules usuelles de la résistance des matériaux permettent, par superposition des
déplacements, de résoudre tout problème dans lequel les profils sont à âme pleine.
Les valeurs des déplacements dans ce plan sont directement déduites des résultats de la
méthode de CROSS.
Il convient de calculer dans ce plan fm, flèche due aux moments fléchissants et ft, flèche
due aux efforts tranchants et de les ajouter
f = fm + ft
9.2.3.6 - Annexes :
ANNEXE 1
Notation : La notation MA
>= k [α ± β ] signifie que :
MB
MA = k [α + β ] et MB = k [α - β ]
ANNEXE 2
l' (i) : largeur de la poutre (ou du poteau au niveau du point de moment nul de la
membrure lm (i). Ce niveau est situé à h/2 pour un panneau courant,à h/3 de
l'encastrement pour un panneau d'encastrement.
Soit M(i) le moment s'exerçant sur l'ensemble des barres constituant la structure au niveau
l(i).
M(i)
σ = -----------
l(i) . S(i)
Soit T(i) l'effort tranchant s'exerçant sur l'ensemble des barres constituant la structure
de type "échelle" au niveau de l(i).
T(i) . h(i)
________ (panneau courant)
4
T(i) . h(i)
------------- (panneau d'encastrement, côté opposé à l'encastrement)
3
T(i) . h(i)
------------- (panneau d'encastrement, côté opposé à l'encastrement)
6
De la même manière que dans l'étude précédente, les moments secondaires ont pour
valeur :
F(j).h(i) a(i)
---------- ----- (panneau courant)
4 l'(i)
F(j).h(i) a(i)
---------- ----- (panneau d'encastrement, côté d'encastrement
3 l'(i)
F(j).h(i) a(i)
---------- ----- (panneau d'encastrement, côté opposé à d'encastrement
6 l'(i)
a(i) est fictif lorsqu'il y a changement de fruit entre le panneau d'indice i et la force F(i), a(i)
peut alors prendre des valeurs négatives.
ANNEXE 3
CALCUL DES FLECHES DANS UNE STRUCTURE DE TYPE ECHELLE SANS FRUIT
Ce calcul est effectué en prenant l'inertie globale de la structure et en utilisant les formules
usuelles de la résistance des matériaux.
avec :
TP3
fm =----------
48. E.Im
TP Vo2
ft = --------
6 E le
T.P2 [ Vo P ]
∆y = -------- [----- + ----- ]
6E [ le 4.Im ]
ANNEXE 4
- d'un plan d'implantation de l'ouvrage sur lequel les files de charpentes à justifier sont
repérées par un chiffre, ainsi que les poteaux et les poutres composant cette file,
- d'une page du type 1 pour chaque file étudiée et permettant de définir les
caractéristiques mécaniques des charpents de cette file,
- du dossier détaillant les calculs ayant permis de déterminer les valeurs demandées dans
les pages précédentes.
PAGE DE GARDE
DE :.....................................
Type de disposition :
Tension : kV
Courant de court-circuit : kA
Programme :
Hypothèses météorologique :
PAGE TYPE 1
CARACTERISTIQUES MECANIQUES :
- NOM DE LA CHARPENTE :
EFFORTS CARACTERISTIQUES :
PAGE TYPE 6
CROSSES D'ANCRAGE
- Longueur de scellement : mm
. Règles de fabrication
Il est rappelé que les plans d'exécution et de montage des charpentes principales et
secondaires sont applicables intégralement, sans modification ni adaptation sauf indication
contraire.
Les charpentes en acier doivent être réalisées par l'Entreprise suivant la spécification
relative à la fourniture des charpentes en acier.
- rurale,
- marine,
- très agressive.
Pour les trois premiers types d'atmosphère, une protection par galvanisation à chaud ou
métallisation au pistolet est systématiquement employée. La spécification relative à la
protection contre la corrosion des charpentes en acier précise les modalités d'exécution de
ce revêtement et les garanties demandées.
Pour les ouvrages construits à des emplacements où l'atmosphère est très agressive, le
revêtement décrit précédemment est insuffisant assurer une protection durable des
charpentes.
- atmosphères marines très exposées, aux abords immédiats du rivage, avec projection
d'embruns,
Il est alors indispensable, si l'on veut éviter un entretien des charpentes prématuré, de
définir un type de protection particulier à l'ouvrage intéressé et de veiller spécialement à la
qualité de l'exécution.
Transport - Manutention
Chaque charpente ou élément de charpente doit être colisé de telle manière que toute
détérioration de sa structure ou de son revêtement soit évité au cours des manutentions et
des transports.
. Domaine d'application
Il est admis dans la suite de ce document que les matériels installés répondent en tous
points aux garanties et aux conditions techniques pour lesquelles les constructeurs
s'engagent à exécuter les charpentes.
Les éléments des charpentes principales ou secondaires sont assemblés entre eux par
boulonnage.
Les caractéristiques géométriques et la qualité des boulons utilisés, précisées sur les
plans d'exécution des charpentes métalliques, doivent être impérativement respectées.
Au montage les boulons doivent avoir, autant que possible, l'écrou placé vers l'intérieur de
la charpente, les boulons verticaux doivent avoir l'écrou placé en bas.
Dans les assemblages utilisant de la boulonnerie à haute résistance, les boulons sont
serrés à l'aide d'une clé à déclenchement à la précontrainte nominale indiquée par le
constructeur dans sa livraison.
Les portiques d'ancrage sont levés en deux temps à l'aide d'engins appropriés. Les
poteaux sont fixés sur les crosses de scellement prévues à cet effet dans le massif, puis la
poutre, préalablement assemblée au sol, est fixée entre les deux poteaux, étant entendu
que des cales d'épaisseurs ou des pièces d'attaches spéciales, définies sur les plans
d'exécution, permettent de s'affranchir des conditions de pente éventuelle des terrains.
Les poteaux de rappel ainsi que les châssis supports d'appareillage sont montés tout
assemblés sur les crosses de scellement.
Toutes précautions doivent être prises pendant le levage pour que les différents éléments
de charpentes ne subissent aucun voilement, déformation ou altération du revêtement de
protection contre la corrosion.
Des retouches éventuelles à la peinture au zinc sont exécutées, après un brossage soigné
des surfaces en cause lorsque, malgré les précautions prises, on constate des blessures
du revêtement de protection. Ces retouches ne pourront être exécutées qu'après obtention
d'un accord.
Le réglage de la verticalité de ces charpentes s'effectue par action sur les contre-écrous
situés sous la platine de l'élément métallique à régler.
- l'utilisation des différents perçages (remontées des câbles BT, des câbles de terre ...).
Les câbles BT devront être fixés par des colliers inoxydables ( y compris la visserie de
fixation) plastifiés ou pas. Ces colliers devront être boulonnés à la charpente dans les
trous prévus à cet effet. Dans le cas d'absence de trous de fixation (charpente existante,
installation particulier) les colliers devront être tenus par des clips inoxydables.
Les fixations des boucles du circuit général de mise à la terre seront conformes aux
indications du CSTG. Les remontées devront être fixées par des serre-fils laiton (y compris
la visserie de fixation) ou similaire. Ces serre-fils devront être boulonnés à la charpente
dans les trous prévues à cet effet.
Dans les cas, si nécessaire, des plaques bimétalliques seront prévues pour éviter tous
problèmes de couple électrolytique.
La spécification relative à la boulonnerie donne toutes les indications sur les matériels à
utiliser en fonction du rôle joué (boulonnerie en alliages légers, boulonnerie en alliages
cuivreux, boulonnerie en acier galvanisé ...).
L'attention du Contractant est attirée sur le caractère impératif du respect des plans de
montage de l'appareillage, des accessoires et matériels divers.
Le raccordement du circuit de terre en cuivre sur les charpentes et les châssis est réalisé
en observant les prescriptions contenues dans le C.S.T.G.
Objet du contrôle
Conditions de contrôle
Cette méthode consiste à mesurer la valeur de l'angle de rotation des écrous lorsqu'un
couple de contrôle, ou un précontrainte de contrôle, leur est appliqué.
Après avoir repéré la position de l'écrou sur la pièce assemblée, on applique, suivant le
mode de réglage retenu pour les clés, soit un couple de contrôle (Cc), soit une
précontrainte de contrôle (Pc).
Cc = 0,96 Cs
Pc = 0,96 Ps.
Après application de ces efforts l'angle de rotation des écrous ne doit pas être :
- inférieur à + 5° et,
Les écrous pour lesquels l'angle de rotation est inférieur à + 5° doivent être changés, ceux
pour lesquels il est supérieur à la valeur définie doivent être resserrés.
La mesure de ces angles peut être faite par une mesure d'arc (à la périphérie de la douille
de la clé par exemple).
Dans ce chapitre, l'appellation Haute Tension s'applique aux échelons de tension 400,
225, 60, 30, 22, 20, 11 et 5,5 kV(1).
Préambule
L'ONE pourra assurer suivant le CSCT particulier du poste les prestations suivantes :
- montage des disjoncteurs 400 et 225 kV
- réglage des commandes des disjoncteurs
- montage et manutention des transformateurs de puissance (sauf disposition contraire
explicitée dans l'appel d'offres). (par le constructeur).
Pour chaque liaison HF, l'Entreprise assurera la pose des boîtes de couplage et des
dispositifs de protection. Ceux-ci seront munis d'un grillage de protection.
Elles comprennent :
- les jeux de barres et leurs dérivations vers l'appareillage H.T,
- les conducteurs reliant borne à borne les appareils HT,
- les liaisons entre portiques et leurs dérivations sur les bornes de l'appareillage HT.
Les plans propres à chaque ouvrage indiquent, dans chaque cas, le type de connexion
retenu.
(1) Par ailleurs les appellations suivantes peuvent être employées MT (moyenne tension)
pour les tensions comprises entre 5,5 et 30 kV inclusivement.
THT (très haute tension) pour les tensions de 400 et 225 kV.
En 225 kV, la section des connexions sera au moins égale à 366 mm² pour que la
tension critique d'apparition de l'effet couronne ne soit pas atteinte.
Pour la même raison la section minimale des connexions en 400 kV sera de 570 mm².
Les connexions tendues seront ancrées normalement par des manchons à comprimer
avec plage de dérivation.
Les extrémités des jeux de barres tendus : seront ancrées par des manchons comprimés
ou étirés également.
Les sections des connexions tendues seront choisies de préférence dans le tableau
suivant :
NB : (*) Les sections des connexions tendues autorisées d'emploi sont repérées (*) dans
le tableau
Elles seront réalisées en tube soit de cuivre mi-dur, soit d'alliage d'aluminium contenant
3 à 3,5 % de magnésium de désignation conventionnelle AG3. L'emploi de tube AG3
sera limité aux jeux de barres de forte intensité ou connexions de grande longueur afin
d'éviter la multiplication des raccords bimétaux.
Leurs sections seront déterminées en fonction des intensités qu'elles doivent supporter
sans que l'échauffement dépasse 30° C en régime permanent, et des contraintes
Les flèches naturelles que peuvent prendre les connexions sous l'influence de leur poids
propres, ne devront pas excéder 1/150° de la portée. Elles devront être rendues
inappréciables en donnant aux conducteurs, au moment du montage, les contreflèches
nécessaires.
Toutes dispositions devront être prises pour éviter les vibrations ou oscillations qui
peuvent survenir sous l'effet de circonstances atmosphériques.
Les connexions en tube devront être montées de telles façon qu'elles n'exercent que des
efforts limités sur les bornes des appareils auxquels elles sont raccordées. En particulier,
les connexions droites et les connexions coudées de fort diamètre, devront comporter
obligatoirement un raccord souple à l'une de leurs extrémités.
Toutes les précautions devront être prises pour éviter l'introduction de l'eau à l'intérieur
des tubes et évacuer celle résultant de condensations éventuelles, en obturant les tubes
et en perçant des trous de diamètre suffisant aux parties inférieures.
Les jeux de barres rigides seront réalisés de façon qu'il soit possible de déposer, le cas
échéant, les portions de barres reliant deux travées quelconques. Ils devront comporter
des joints de glissement et des joints de dilatation pour limiter les efforts sur les
isolateurs supports. Ces joints ne devront pas mettre ne cause la continuité électrique et
la résistance mécanique.
Les sections des connexions rigides seront choisies de préférence dans le tableau
suivant :
Les portées admissibles ont été calculées dans l'hypothèse A en admettant une flèche
naturelle égale à 1/150 de la portée et en considérant un tube horizontal encastré à l'une
de ces extrémités et reposant sur appui libre sur l'autre.
Isolateurs
Les chaînes d'isolateurs seront constituées d'éléments du type capot et tige en verre
trempé de 254 mm de diamètre au pas de 130 mm, tige de 16 mm (effort de rupture)
l'Entreprise se charge suivant le CSCT particulier de la fourniture de tous les accessoires
de chaînes (étriers, ball sockets, oeillets, etc ...) et des isolateurs.
Les isolateurs supports de connexions seront du type à fût massif prévus pour la tension
d'isolement (pleine isolation) de l'échelon de tension considéré.
Des éclateurs sont prévus seulement sur les chaînes d'ancrage des lignes sur les
portiques des postes et sur les bornes des transformateurs de puissance. Leur réglage
sera le suivant (1).
Raccords
La fourniture de tous les raccords est à la charge de l'Entreprise. Ils seront soit en
bronze, soit en alliage d'aluminium, soit bi-métalliques. Ils sont déterminés pour
l'intensité qu'ils doivent transiter.
L'échauffement maximum doit être tel que la température du raccord n'excède pas la
température des points chauds des connexions adjacentes en régime permanent et en
régime de surcharge.
La boulonnerie de tous les raccords (y compris ceux du réseau de terre) sera en bronze
d'aluminium matricé ou en acier inoxydable 18/8.
L'emploi des raccords souples, souples guidés, à glissement et à dilatation sera prévu
chaque fois que cela sera nécessaire pour éviter les efforts de la dilatation des jeux de
barres et connexions (voir article 2 du présent chapitre).
L'Entreprise devra veiller à ce que les différents métaux en contact présentent une
tension de couple électrolytique minimum pour éviter les détériorations rapides qui en
résultent.
(1) Pour la moyenne tension, se reporter au règlement des postes abonnés (arrêtés
MTPC n° 566-70 du 2 Octobre 1971).
Les raccordements peuvent être exécutés soit en tube soit en barre de cuivre mi-dur.
Les spécifications énoncées à l'article 2 du présent chapitre s'appliquent aux
raccordements en barres.
Dans tous les cas, les connexions doivent être convenablement supportées afin de
résister aux efforts électro-dynamiques se produisant lors d'un court-circuit. Les
distances entre parties sous tension ne doivent pas, à l'extérieur, être inférieures à 0,30
mètre et les connexions ne doivent pas se trouver à une distance du sol inférieure à 5
mètres. Les raccordements sur les appareils et sur les boites d'extrémités des câbles
doivent être obligatoirement réalisés par des raccords ou connexions souples.
L'Entreprise aura à sa charge la fourniture et la pose des câbles, la confection des boites
d'extrémités des liaisons souterraines entre le poste extérieur et le poste intérieur qui
sont définies sur les plans propres à chaque ouvrage.
Les supports métalliques des boites d'extrémité ne devront en aucun cas constituer un
circuit magnétique fermé autour de chaque câble.
Les boites d'extrémité seront séparées par des écrans métalliques en tôle ou grillage à
mailles serrées pour protéger les boites voisines des projections éventuelles
consécutives à un défaut grave survenant sur l'une d'entre elles.
Les boites d'extrémité doivent être confectionnées avec le plus grand soin,
conformément aux instructions de montage données par les Constructeurs.
Toutes dispositions seront prises le cas échéant pour protéger les câbles contre les
effets thermiques de l'exposition solaire (écran).
- l'énergie thermique apportée par les pertes par effet Joule et le rayonnement solaire.
d : Diamètre du conducteur en m
T : Température du conducteur en °C
S : Section du câble en m²
Le passage d'un courant de défaut important, mais pendant un temps très court, dans
une connexion provoque une élévation de la température de celle-ci que l'on calcule en
régime adiabatique : toute l'énergie apportée est accumulée par le conducteur.
Ces températures correspondent, pour les alliages constituant les câbles (Almélec) et les
tubes (AGS) à des pertes de caractéristiques mécaniques suffisamment faibles pour être
acceptables.
Par rapport aux températures définies pour l'étude des lignes aériennes, on note :
- que les températures définies pour l'étude des postes sont supérieures à celles des
lignes aériennes car les efforts mécaniques de traction sont moins importants et la
longueur des flèches correspondantes est prise en compte dans l'étude des
dispositions normalisées,
ANNEXE
Régime statique
On définit une connexion tendue par sa portée, les caractéristiques du câble, les charges
ponctuelles appliquées et une condition mécanique dans une hypothèse climatique
donnée comme référence : c'est généralement le coefficient de flèche en hypothèse E,
de valeur 3 %.
Régime de court-circuit
Du fait de sa complexité, ce calcul ne peut être effectué qu'à l'aide d'un programme de
calcul sur ordinateur.
Régime statique
Ces calculs peuvent être effectués plus simplement au moyen de l'abaque joint. Cet
abaque donne :
θ°C -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
k% 7,73 7,75 7,78 7,81 7,84 7,86 7,90 7,92 7,95 7,97 8
θ : température en degrés.
Régime court-circuit
T = a²/8f V (F + v)² + p²
lcc²
F = 0,612 .10 .b².
D+ 4/3f
b : coefficient d'assymétrie
Les connexions en câble que l'on rencontre dans un poste peuvent être regroupées en
trois catégories :
- les connexions tendues entre charpentes ainsi que les câbles de garde qui constituent
le réseau aérien de protection contre les coups de foudre,
- les connexions semi-tendues entre les prises de courant des appareils HT dont la
longueur et la tension mécanique sont relativement faibles,
- les descentes souples qui relient les connexions tendues aux appareils HT.
- la tension mécanique,
- l'effet de couronne.
Tension mécanique
La tension mécanique des conducteurs doit rester, pour les diverses hypothèses
normalisées de calcul, inférieure aux valeurs maximales définies dans les Directives
(C.S.T.G).
Echauffement
Effet de couronne
A partir de l'échelon de tension 225 kV, il convient d'utiliser des conducteurs de diamètre
suffisant pour éviter l'apparition d'effluves dues à l'effet de couronne, générateur de
pertes et de tensions parasites. La tension critique d'apparition du
phénomène se calcule grâce à la formule de Peek définie dans les Directives C S.T.G .
Cette tension doit être supérieure à la tension la plus élevée pour le matériel.
Il en découle les principes suivants :
- en 225 kv, les câbles de section inférieure à 570 mm² présentent un diamètre trop
faible mais le câble de section 288 mm¨ peut être toléré sur de très faibles longueurs
lorsque sont tracé reste dans le champ électrique des éléments raccordés,
a - ANNEXE 1
Des dérivations, simples ou en faisceau, peuvent être établies dans la portée au moyen
de manchons de passage.
Une rallonge souple ou rigide est parfois intercalée entre la chaîne isolante et les pièces
de fixation à la charpente, soit pour permettre le repect d'une distance imposée, soit pour
éviter la juxtaposition d'un manchon d'ancrage nu et d'un manchon de passage au profit
d'un manchon d'ancrage à dérivation lorsqu'ils sont trop près de l'un de l'autre.
Les descentes verticales en câbles doivent présenter à leur raccordement aux appareils
un rayon de courbure qui soit compatible avec une certaine souplesse sans entraîner un
débattement excessif. A tire indicatif, à la suite d'essais effectués sur les câbles en
almélec, les rayons de courbure minimaux suivants ont été obtenus :
Le calcul des contraintes mécaniques et des déformations des tubes sous l'action du
poids propre, du vent et du givre se fait en utilisant les formules usuelles de résistance
des matériaux. On rencontre habituellement deux géométries dans les dispositions
normalisées :
q l² q l4
n= f=
8 I/v 185 EI
b - ANNEXE 2
Ces intensités sont calculées selon les règles définies dans le chapitre "Hypothèse de
calcul-bases d'établissement".
Les tubes sont utilisés pour la réalisation des jeux de barres, de certaines connexions
transversales et liaisons entre appareils. Ils sont en alliage d'aluminium et présentent les
avantages suivants :
- une indéformabilité qui permet de respecter plus facilement les distances électriques,
Trois éléments permettent d'effectuer le choix des tubes dans les dispositions
normalisées :
- la tenue mécanique,
- l'effet de couronne
Tenue mécanique
Les contraintes mécaniques et les flèches des conducteurs doivent rester inférieures aux
valeurs définies dans les Directives (CSTG).
Echauffement
Effet de couronne
- le tube 30 x 4 ne peut être envisagé que pour les échelons de tension inférieurs à 225
kV.
- le tube 50 x 5 ne peut être envisagé au connexion simple que pour les échelons de
tension inférieurs à 400 kV.
Les connexions en faisceau de deux tubes ne sont pas prévues dans les dispositions
normalisées, car l'utilisation d'un seul tube de diamètre extérieur et de section
convenables est la plus simple et moins onéreuse.
a - ANNEXE 1
b - ANNEXE 2
Ces intensités sont calculées selon les règles définies dans le chapitre "Hypothèses de
calcul n° 9-1-2".
Prescriptions générales
Il importe d'éviter les effets de résonance qui peuvent se manifester par des oscillations
sous un vent faible. Pour pallier cet inconvénient, le dispositif retenu consiste à introduire
un câble ASTER 288 à 570 dans les tubes de diamètre 100,120 et 200 mm. Les
longueurs des câbles ASTER seront celles des barres entre deux raccords, diminuées
de 30 à 50 cm. Une frette en aluminium doit être réalisée aux deux extrémités de chaque
câble ASTER (les frettes en acier sont proscrites). De plus, une des deux extrémités de
chaque tronçon de barre doit être équipée d'un obturateur porte-câble pour maintenir le
câble à l'intérieur du tube, l'autre extrémité est équipée d'un simple obturateur.
Afin d'empêcher l'introduction d'oiseaux ou d'insectes, les tubes doivent être bouchés par
des obturateurs quand les raccords ne remplissent pas d'eux-mêmes ce rôle.
Chaque portée est normalement rectiligne et comporte une extrémité fixe et une
extrémité souple de manière à absorber l'effort longitudinal de dilatation. De plus, chaque
porte-tube peut former un angle inférieur à 6° avec l'horizontale.
On peut ainsi, sans précaution particulière, installer des jeux de barres sur des terrains
dont la pente est inférieure à 5 % de même que, dans la disposition à phases mixtes,
remplacer un sectionneur d'aiguillage par un autre appareil de hauteur légèrement
différente.
La soudure des tubes bout à bout autour d'un manchon intérieur est possible par un
procédé classique sous atmosphère inerte. La baisse des caractéristiques mécaniques
de l'alliage, limitée à la zone de la soudure, est compensée par le renforcement dû au
manchon intérieur.
Toute précaution utile sera prise afin d'éviter l'écrasement du tube lors du cintrage. On
peut évaluer le rayon de courbure minimal à environ dix fois le diamètre du tube.
Il peut être également souhaitable de donner au tube une forme lui permettant de
résorber la dilatation. L'opportunité en est à étudier en fonction de la situation du
fonctionnement et de la géométrie des appareils. Les plans types, basés sur des
enveloppes de matériel, ne peuvent viser à donner la meilleure solution qui doit être
recherchée dans tous les cas.
Il est précisé que tout cintrage doit être obtenu à froid, le tube ne doit jamais être
chauffé, sous peine de détruire le traitement thermique de l'alliage.
La tenue sous pollution d'un isolateur caractérise la possibilité qu'il a de tenir, en milieu
pollué, les contraintes électriques qui apparaissent sur le réseau.
On caractérise la pollution d'un site par un degré de pollution saline équivalent (S)
exprimée en kg de sel par m3 d'eau. Trois classes de pollution sont ainsi définies.
A chaque classe de pollution correspond une ligne de fuite unitaire minimale théorique l
(exprimée en cm/kV) suivant tableau.
Pour les supports isolants, L est à pondérer d'un coefficient qui dépend de la géométrie
du support.
Les isolateurs qui entrent dans la composition des chaînes isolantes sont en verre
trempé et du type à capot et tige. Ils doivent répondre aux spécifications du Cahier des
spécifications Téchniques Générals des chaîne isolantes et du matériel d'équipement
pour les lignes de transports 63 kV à 400 kV.
Ces isolateurs sont choisis dans le tableau suivant en fonction des efforts mécaniques
exercés par les connexions, de l'intensité de court-circuit du réseau et de la classe de
pollution du site.
- Les charges de rupture normalisées sont 100 kN pour les isolateurs de type F 100 et F
100P, 160 kN pour les isolateurs de types F 160 et F 160P.
- Les isolateurs choisis sont du type F 100 ou F 100P si le courant de court-circuit est
inférieur ou égal à 20 kA et du type F 160 ou F 160 P dans le cas contraire.
- Les isolateurs dits "normaux" de types F 100 ou F 160 sont installés dans les sites
classés en zone de pollution 1 et 2. Les isolateurs dits "antipollution" de types F 100P
et F 160 P sont installés dans les sites classés en zones de pollution 2 et 3.
Préambule
Les supports isolants sont classés par la C.E.I en 5 types caractérisés par une ou
plusieurs lettres :
- type C : support isolant d'extérieur avec armature métalliques externes (en céramique
ou en verre),
Les documents de référence sont les publications C.E.I et les normes de l'UTE.
Les supports sont désignés par un symbole de référence qui résume les caractéristiques
principales de ces supports :
- le type,
- la ligne de fuite,
Type
Caractéristiques mécaniques
Elles sont définies par un nombre qui est la charge de rupture spécifiée pour l'essai de
flexion en kN.
Caractéristiques électriques
Elles sont définies par la tension de tenue aux chocs de foudre en kV qui dépend de la
tension nominale du réseau sur lequel est installé le support isolant.
Ligne de fuite
Elle est caractérisée par le numéro de la classe de pollution du site sur lequel est installé
le support isolant.
Dispositifs de fixation
Le tableau qui suit donne la liste des supports isolants normalisés pour la construction
des postes.
10.3.1.3 - Armements :
Un armement est l'ensemble des pièces situées entre le câble (ou les câbles) d'une
connexion tendue et la charpente. Il comprend :
des pièces d'armement est contenu dans le Recueil des Spécifications Techniques des
chaînes isolantes et du matériel d'équipement pour les lignes de 63 kV, 225 kV, 400 kV.
Préambule
- Nombre de files d'isolateurs : les chaînes isolantes sont à deux files parallèles
d'isolateurs lorsque le courant de court-circuit du poste est supérieur à 20 kA. Elles sont
à une file dans le cas contraire.
- Pièces de fixation à la charpente : l'ancrage d'une chaîne isolante sur une charpente
de poste se réalise au moyen d'un palier de fixation et d'une chape tourillon. Ces pièces
de fixation ne sont shuntées et les charges de rupture normalisées pour ces matériels
sont 150 kN (norme 15) et 300 kN (norme 30).
- Pièces de garde : on trouve sur les réseaux à 63 kV et 90 kV, une corne côté masse et
une corne côté tension. Sur les réseaux à 225 kV et 400 kV on a une corne côté masse
et un anneau de protection côté tension. Le diamètre des tiges métalliques est de 18
mm si le courant de court-circuit est inférieur ou égal à 20 kA et de 25 mm dans le cas
contraire.
Les anneaux de protection sont constitués par un tube de diamètre extérieur 60 mm.
les plans qui suivent définissent les chaînes normalisées en fonction de la tension
nominale du réseau, le courant de court-circuit et la classe de pollution.
- les deux premiers critères son indiqués par la disposition normalisée choisie.
- le troisième est défini par la sévérité de pollution du site sur lequel est implanté
l'ouvrage.
Généralités
La quasi totalité des pièces qui composent les raccords des connexions aériennes sont
en un alliage d'aluminium. Les problèmes électriques, mécaniques et de corrosion
relatifs aux jonctions aluminium-cuivre sont donc évités. Ceci est possible grâce à
l'abandon des tiges de cuivre au profit de plages en alliage d'aluminium pour les prises
de courant de la plupart des appareils haute tension.
Les dimensions de ces plages sont données en annexe a. ci aprés Les faces de contact
sont carrées de manière à permettre, en principe, le départ des conducteurs dans deux
directions perpendiculaires.
En règle générale, les plages sont disposées verticalement sur les sectionneurs à deux
colonnes, les réducteurs de mesure, boîtes d'extrémité et circuit-bouchons. Elles sont
disposées horizontalement sur les disjoncteurs et les sectionneurs pantographes.
L'alliage constitutif est choisi notamment en fonction des propriétés mécaniques exigées.
Lors de l'établissement des plans de raccordement d'un poste déterminé, il est primordial
de veiller à la nature et à la disposition des prises de chaque appareil.
Pour un appareil muni de tiges de cuivre, les connexions restent conformes aux plans
types, les raccords sont déterminés dans chaque cas particulier en fonction de leur rôle
et de la configuration de l'appareil autour de ses prises.
Il est intéressant qu'un appareil déplacé conserve ses raccords de type ancien et
démontables, quant ceux-ci conviennent aux nouvelles connexions.
CATEGORIES D'APPAREILS
Il est nécessaire de prévoir les raccordements par tige en alliage de cuivre lors de
l'installation de trois catégories d'appareils :
- Pour la première catégorie, le nombre et les dimensions des tiges sont définis, sauf
dans le cas de raccordement blindé SF6, selon les règles suivantes :
Ces règles sont valables de 63 à 400 kV mais, en 400 kV, les tiges sont doublées et
espacées de 400 mm.
* En 400 KV la colonne d’un sectionneur (à deux colonnes) qui supporte le jeu de barres
en tube ne comprte qu’une tige qui suit les régles des échelons de tension inférieurs
d'un appareil ancien dans un poste neuf équipé, d'une façon générale, d'appareils à
plages.
Les raccords en Té souple pour tubes ou à plage ainsi que les raccords équerres
souples sur appareils pour tubes de 104/120, et 90/100 mm peuvent être munis sur
demande, à la place de la plage verticale, d'un dispositif de serrage d'une tige de cuivre
monté sur le berceau par l'intermédiaire d'un joint bimétallique.
a - ANNEXE
CALIBRE 800 A
1250 A et 2000 A
3150 A et 4000 A
CALIBRE 800 A
CALIBRE 1250 A
- 1 plage I ≤ 2000 A
3 . RACCORDEMENTS TYPES
Icc ·≥ 31,5 kA : Pour ces courants de court-circuit, il est nécessaire de diminuer les
efforts électrodynamiques s'exerçant sur les manchons d'ancrage ou de dérivation, ceci
grâce aux dispositions suivantes :
Installation de BTV
Les BTV sont installés sur les CVT conformément aux plans types des dispositions.
Dans les cas particuliers où ils sont inaccessibles ils seront installés sur un BBM en
remplacement du BBP prévu.
Le catalogue qui suit est destiné à être utilisé par un installateur de postes.
Il est présenté sous forme de tableau comportant en :
Le premier chiffre du numéro repère indique la catégorie fonctionnelle suivant le code ci-
après :
1 - ensemble regroupant :
. cosses terminales des connexions en câble
. manchons de passage et coquilles de dérivation
. blocs bifilaires et entretoises de dérivation
4 - raccords permettant l'appui d'un tube sur isolateur ou sur sectionneur 2 colonnes.
8 - raccords bimétalliques
Pour les raccords câbles, tubes, bornes, le troisième chiffre du numéro repère indique
les caractéristiques du raccordement suivant le code ci-après :
´
Nature du Code Nature du Code nature de la Code
cable tube borne
Phlox 94,1 1 φ 30 0 M12 1
Phlox 147,1 2 φ 50 1 φ 30 2
Aster 228 3 φ 80 2 φ 40 3
Aster 288 4 φ 100 3 φ 50 4
Aster 570 5 φ 120x6 4 φ 63 5
Aster 851 6 φ 120x8 5
Aster 1144 7 φ 120x12 6
Pour les raccords Cu les chiffres repères indiquent indifféremment une borne ou un tube
de même section, le premier cité étant la borne.
- Colonne 4 : les caractéristiques des connexions raccordées, repérées par les lettre A,
B, C sur le croquis
Des essais ont montré que les raccords qualifiés présentent des caractéristiques
suffisantes, vis-à-vis des contraintes mécaniques susceptibles de leur être appliquées
lors d'une utilisation dans les installations normalisées.
Le choix des raccords est fait dans chaque cas à partir des plans-types établis pour
chaque disposition et sur lesquels figure le numéro repère du catalogue.
Les surfaces de contact sont brossées sous graisse neutre, genre vaseline, à l'aide
d'une brosse métallique.
Ces opérations ne concernent pas les plages de certains raccords, qui sont livrées
enduites de pâte de contact et protégées. Dans ce cas, il convient simplement d'enlever
la protection. Ces plages fournissent un exemple de la quantité de pâte à déposer dans
le cas général.
Les spécifications concernant la boulonnerie sont contenues dans les Directives CSTG
ci-après :
- le serrage des boulons doit être effectués selon le couple indiqué par le Constructeur
de records. A défaut de cette indication, les couples de serrage usuels ci-dessus
peuvent être utilisés. Tous serrage supplémentaire est nuisible.
. Boulonnerie en cupro-aluminium UA 9
1 . Dans ces raccords, les boulons des brides maintenant le tube sont toujours montés
en position verticale
4 . Dans le cas de raccords où le tube est interrompu (la continuité électrique étant
assurée par des shunts), le tube ne sera pas coupé au ras des porte-tubes, afin de
réserver la possibilité future de remplacer un raccord par un modèle équivalent dont la
géométrie serait légèrement différente, toutefois, dans le cas des raccords à
dilatation, l'intervalle entre les extrémités des tubes coupés sera suffisant pour permettre
le jeu en dilatation de ces tubes.
Généralités
Raccords
- le nom du constructeur
- la section mm² et la désignation simplifiée du conducteur (Aster, Pastel, Aluminium)
- la cote sur plat des matrices à utiliser pour la compression.
Le câble à mettre en oeuvre étant parfaitement défini tant sur les plans types des
Directives CSTG que sur les plans d'exécution de l'Entreprise, il convient de choisir le
raccord qui porte rigoureusement l'indication des sections et de la nature qui lui
correspondent.
Presse
Le câble, le manchon ou la cosse étant ainsi bien définis, la presse peut être choisie.
Dans le cas des presses SAAE, utilisées au MAROC le choix de la presse peut être fait à
l'aide du tableau ci-après :
Matrices
Dans le cas des matrices et presses SAAE : 7 E pour la presse 700, 6 E pour presse
600 ... conformément aux indications du fournisseur.
Certaines matrices ont des cotes sur plat très voisines, par exemple 25 - 25,5 - 26. De
l'utilisation de la matrice exacte dépend la tenue du manchon ou de la cosse. Il ne faut
jamais substituer une matrice ayant une cote sur plat approchante à la matrice définie
par la presse et le manchon ou la cosse.
Préparation du matériel
Les manchons et cosses sont soigneusement nettoyés afin qu'aucun corps étranger ne
souille l'intérieur des tubes ou n'obture l'entrée de l'alésage. Les plages des manchons
doivent rester garnies de leur papier ou plastique d'emballage et de leur graisse de
contact.
. Préparation de la presse
Il convient de vérifier le bon état des matrices, de les nettoyer soigneusement, de les
enduire d'huile sur la partie hexagonale et de veiller à leur montage correct sur la presse.
Dans tous les cas il faut placer des frettes sur le câble.
Les fils d'aluminium sont coupés à chaque extrémité du conducteur au moyen d'une scie
en laissant libre l'âme d'acier des câbles hétérogènes et en prenant garde de ne pas
l'endommager.
Le câble doit être soigneusement brossé à la brosse métallique pour être débarrassé de
toutes poussières, résidus charbonneux, terre, oxyde de façon à obtenir une surface
brillante.
La partie conductrice en aluminium ou en almélec doit être brossée une deuxième fois
après avoir été généreusement enduite de graisse de contact, type "contactal" ou
similaire. L'opération terminée, il convient de s'assurer qu'elle reste recouverte d'une
couche importante de graisse.
Les câbles sont alors prêts à recevoir les raccords qui leur sont destinés.
- veiller à la position de l'attache du manchon : dans les parties courtes il est parfois
difficile de remettre en place la chape pour qu'elle se trouve en face de la pièce
d'assemblage.
- veiller à ce que le tube destiné aux couches conductrices soit enfilé sur le câble avant
de commencer la compression sur la partie acier
- s'assurer que l'extrémité de la partie acier du conducteur est bien au fond de l'alésage
du raccord acier,
- veiller à la position de la chape : dans les parties courtes il est parfois difficile de
remettre en place la chape pour qu'elle se trouve en face de la pièce d'assemblage,.
Compression
Recommandations générales
- caler le câble pour qu'il reste dans l'axe du manchon positionné dans la presse,
- faire pivoter le manchon de 1/6e de tour autour de son axe à chaque passe,
- l'opération de compression n'est terminée que lorsque toute la partie "à comprimer" a
été matricée.
La flèche prise par le manchon ne doit en aucun cas dépasser le 1/50 de sa longueur.
La reprise d'un manchon cintré devra être soumise à l'approbation du Maître d'Oeuvre.
Dans aucun cas, il ne devra être tenté de redresser un manchon cintré.
Finition
- Les papiers ou plastiques protecteurs des plages ne doivent être enlevés qu'au
moment du montage des plages. Il ne faut en aucun cas enlever la graisse de contact.
ANNEXE 1
ANNEXE 2
Il sera prévu un réseau général de terre constitué par un maillage en câbles cuivre
enterrés à une profondeur minimale de 0,80 m, les sections du câble cuivre utilisé étant
de 116 mm² ou 147 mm² pour les postes THT/HT (1) et de 75² pour certains postes
HT/MT. Le réseau couvrira l'ensemble des installations 400, 225 et 60 kV, le bâtiment de
commande et, particulièrement, le poste intérieur MT ainsi que tous les bâtiments et
installations se trouvant à l'intérieur des clôtures.
Les circuits de terre devront être disposés de façon à constituer des circuits bouclés
reliés sans interruption du conducteur aux charpentes et masses diverses.
Toutes les jonctions du réseau maillé seront réalisées hors du sol et des massifs par des
raccords appropriés à serrage par boulon facilement démontables.
Aucune connexion en antenne n'est admise pour la réalisation des circuits généraux de
terre.
Au point d'enfouissement dans le sol, les conducteurs du circuit de terre seront protégés
contre les corrosions éventuelles dues à l'emploi de produits désherbants par un ruban
adhésif à support vinylique ou autre, résistant dans de bonnes conditions et de façon
durable, à l'action de ces produits. La protection sera assurée sur une hauteur de 0,20 m
au-dessus du sol et une profondeur de 0,40 m en dessous. En dehors de cette zone, les
conducteurs ne recevront aucune protection. La boucle formée par le câble de terre au-
dessus du dispositif de fixation sur la charpente doit être suffisamment large et dégagée
de celle-ci pour permettre la mise en place correcte des pièces terminales des
connexions volantes de mise à la terre.
(1) dans certains cas (poste de contrôle) la section de câble du circuit maillé de terre
devra être supérieure pour permettre l'écoulement du circuit de défaut.
Le raccordement de cette connexion au réseau maillé doit être accessible et protégé par
une dalle. Au point de raccordement doivent aboutir au moins deux mailles (quatre
conducteurs) du réseau général de terre.
Dans la plupart des postes existants, les câbles de garde des lignes 400, 225 et 60 kV
sont arrêtés sur le dernier pylône et par une descente de terre et un raccordement enterré
en câble de cuivre au réseau maillé général. Pour des extensions sur ces installations,
l'entreprise devra réaliser un raccordement identique à celui réalisé sur les travées départs
existantes.
Pour les installations nouvelles, les câbles de garde des lignes 400, 225, 60 kV seront
arrêtés sur le portique d'ancrage de la travée départ correspondante et raccordés par
l'intermédiaire d'un câble cuivre au réseau maillé général du poste dans le cas des
charpentes peintes.
La mise à la terre des cuves et bâtis d'appareils montés sur charpentes métallique fixe
ainsi que du câble de garde (dans certains cas) peut être faite par l'intermédiaire de la
charpente étant entendu que les éclissages nécessaires sont prévus pour assurer un
contact électrique satisfaisant entre charpentes et appareils et entre éléments de
charpente boulonnés.
Par contre, il sera prévu un raccordement direct au réseau maillé par câble cuivre de 75
mm² de section ou trolley cuivre 80/10 pour les appareils suivants :
- blocs de commande des sectionneurs. Il sera prévu une tresse en cuivre réunissant la
poignée de manoeuvre au bloc de commande.
Toute la boulonnerie des raccords utilisés pour la réalisation des mises à la terre devra
être inoxydable par nature, en bronze ou acier inoxydable.
Dans le cas de raccordement sur des pièces galvanisées, toutes dispositions devront être
prises pour éviter l'apparition du couple électrolytique cuivre-zinc (interposition de
plaquette de cuivre étamé par exemple).
Ces caillebotis ne seront pas isolés. Ils seront réunis par câble cuivre au bloc de
commande du sectionneur.
Les clôtures grillagées devront être reliées au circuit général de terre du poste par des
antennes de mêmes sections que le circuit de l'ouvrage.
(1) dans certains cas : notamment pour les sectionneurs à commande tournant dans le
plan horizontal de 90° ou 180° il sera nécessaire de prévoir 3 ou 5 caillebotis standards.
- si chaque câble correspondant à une voie d'écoulement n'est parcourus que par la
moitié du courant maximal de court-circuit, l'échauffement est inférieur à 120°C.
- si le courant se partage dans les propositions 1/4, 3/4 entre les deux voies
d'écoulement, l'échauffement maximal est de 350°C pour l'une et 25°C pour l'autre.
- si la totalité du courant passe par une seule voie, son échauffement final est de l'ordre
de 750°C alors que la température de fusion du cuivre est supérieure à 1000°C.
Lors d'un défaut, la résistance de mise à la terre du câble entre les 2 noeuds qui
encadrent le défaut peut être grandement augmentée par la dessiccation du sol voisin.
Cependant, grâce au maillage du circuit, la résistance globale de mise à la terre ne
subit pas de variation sensible. De plus, la rapidité d'action des protections du réseau
permet d'éliminer le défaut avant que le câble de terre ne soit endommagé.
Nous pouvons prendre, pour les trois premier cas, le cas le plus défavorable soit
δ ² ≠ 74 000, ceci correspond, selon la répartition du courant de court-circuit dans le
conducteur de terre, approximativement aux échauffements suivants :
0 Icc 0 750
Icc/2 Icc/2 120 120
Icc/4 3Icc/4 25 350
La résistance des prises de terre de forme très allongée dépend relativement peu des
petites dimensions et varie à peu près comme l'inverse de la grande dimension. Par suite,
plus le sol est mauvais conducteur, plus on a l'intérêt à recourir à des prises de terre de
forme très allongée.
ρ
R= pour une profondeur infinie
8r
ρ
R= pour une profondeur nulle.
4r
La terme logarithmique ne varie que très lentement avec les valeurs usuelles de L et de d,
il est pratiquement toujours compris entre 2 et 3 et un doublement du diamètre ne le
modifie que de 10 à 15 % seulement.
La résistance par mètre de piquet ou la tension du piquet quand il écoule 1 A/m ne dépend
guère des dimensions du piquet et est à peu près égale à la résistivité du terrain. Il est
donc illusoire de chercher à diminuer la résistance d'une prise de terre en augmentant la
grosseur des piquets, il est plus efficace d'augmenter leur longueur ou leur nombre.
Il est à noter que l'enfouissement du piquet diminue notablement les potentiels et les
gradients à la surface du sol à proximité du piquet.
ρ 3L 3L
R = 0,366 (log + log )
L 2d 8h
ρ 4L L
Deux branches à 180° R = 0,366 (log + log * 0,250)
2L d h
ρ 4L L
Etoile à 3 branches R = 0,366 (log + log + 0,465
3L d h
h
* 0,18
L
ρ 4L L
Etoile à 6 branches R = 0,366 (log + log + 2,98
6L d h
h
* 1,36 )
L
1 0,137 ρ
2 0,082 ρ
3 0,062 ρ
4 0,053 ρ
5 0,046 ρ
Résistance de terre
D'une façon générale la résistance de terre d'un réseau maillé se compose de 2 termes.
L'un correspond à la résistance de terre d'une plaque pleine de même contour, l'autre
correspond à la longueur de conducteur enfoui.
ρ2 ρ1
R = 1,6 + 0,16
P L
2ρ
- de toute façon la formule R = = peut être considérée comme
P
une approximation suffisante.
en appelant :
ρ
R= en ohms
V
Q = B I² t en Joules (2)
δ = la densité du terrain
C = sa chaleur spécifique (en Joules par gramme et par degré)
V = en cm3
Q = δ.C.∆T.V. (4)
En égalant les expressions (2) et (3) il vient :
R I² t = δ.C ∆T.V
Généralités
Terminologie
- Terre de protection
Il est obligatoire, avant toute intervention sur les installations à haute tension, de relier
celles-ci à la terre de protection, de façon à protéger le personnel d'exécution contre toute
mise sous tension intempestive. Le circuit de terre de protection comporte des systèmes
de connexions permettant de raccorder, quand cela est nécessaire, ces mises à la terre
pour travaux. Les terres pour travaux sont donc composées de dispositifs temporaires
reliant le matériel HT à la terre de protection.
Terres de service
Les terres de service peuvent être reliées ou non au circuit de terre de protection. Les
terres de service font donc partie intégrante du réseau et réalisent entre le réseau et la
terre des liaisons permanentes ou non.
Filet de garde
Il est formé de conducteurs nus tendus au-dessus du poste. Il protège les installations à
haute tension d'un coup de foudre direct.
Par convention, on appellera réseau général de terre l'ensemble formé par les terres de
protection, le filet de garde et les dispositifs permanents permettant les mises à la terre
pour travaux et de services. Toutes les masses reliées au réseau général de terre
participent donc à ce réseau.
Le rôle primordial de la mise à la terre des installations électriques est d'assurer la sécurité
des personnes et du matériel. Ce réseau de terre doit être conçu de telle façon, qu'en cas
de défaut à la terre, la tension de pas et la tension de contact n'atteignent pas des valeurs
prohibitives.
Le réseau général de terre sert à écouler des surtensions à front raide (manoeuvres
d'appareil HT, foudre) ou des surintensités (défaut à la terre) qui sont transmises par
couplages inductif et capacitif à tout corps conducteur placé à proximité et notamment à la
filerie BT. Il est utile de respecter quelques règles d'implantation des circuits de terre pour
diminuer les effets de ces régimes transitoires, graves pour le matériel BT : ces règles
d'implantation font l'objet des plans-types.
Néanmoins un circuit de terre, aussi bon soit-il, ne peut seul assurer une sécurité totale.
en fait la rareté des défauts, leur courte durée (liée au bon fonctionnement des
protections) et la faible probabilité de stationnement du personnel aux points dangereux
constituent les plus efficaces agents de protections.
Il est impératif que le réseau général de terre satisfasse aux conditions suivantes :
- le réseau général de terre est constitué de mailles reliant, sans interruption des
conducteurs, les charpentes, les rails et les autres pièces métalliques susceptibles d'être
mises directement sous tension, lors d'un défaut,
- aucun appareil de coupure n'est intercalé sur les conducteurs du réseau général de
terre,
- les bornes de terre des transformateurs de mesure sont reliées au réseau général de
terre,
- les sections des conducteurs du réseau général de terre sont calculées pour résister aux
courant maximaux de court-circuit,
- les conducteurs de terre sont protégés contre les dégradations mécaniques, chimiques
(corrosion due à l'agressivité du sol) ou électrolytiques (contact avec des métaux
différents),
- la section minimale des conducteurs de terre en cuivre est de 25 mm²
- les connexions entre les conducteurs du réseau général de terre ou entre celui-ci et les
pièces métalliques sont faites de manière à ne pas risquer de se détériorer et par suite de
ne plus remplir leur rôle,
- les masses des appareils à relier à la terre doivent être reliées individuellement aux
conducteurs du réseau général de terre. Deux masses simultanément accessibles à une
personne doivent être reliées à un même conducteur de protection.
La résistance d'une prise de terre est proportionnelle à la résistivité du sol. Il est donc
important de déterminer cette résistivité. Pour les postes de grande étendue les mesures
doivent être faites en plusieurs points.
La résistivité est mesurée en ohm mètre et correspond à la résistance en ohm d'un cube
de 1 m de côté. Le tableau joint en annexe donne l'ordre de grandeur de la résistivité de
divers terrains.
La résistivité présente les caractéristiques suivantes :
- le sol étant un élément hétérogène, sa résistivité est variable d'un endroit à un autre
selon les roches qui le composent et suivant la profondeur des différentes couches de
matériaux.
- La granulation du terrain influe sur la porosité et son pouvoir rétenteur d'humidité donc
sur la qualité des contacts avec les électrodes de câbles de terre. Il peut parfois être
nécessaire d'entourer les électrodes avec une épaisseur de terre fine et grasse ou de tout
autre matériau améliorant ce contact et ne s'altérant pas dans le temps.
- Enfin, la résistance des prises de terre diminue légèrement avec le courant écoulé.
Cependant, lorsque le conducteur atteint 100°C l'eau contenue dans le sol se vaporise
et la résistivité du solaugmente considérablement. Il peut même y avoir formation d'arcs
à travers les couches desséchées du sol et tronçonnement du conducteur de terre. Ainsi,
il est très important d'éviter cette dessiccation du sol, et il convient de prévoir des
protections rapides, et de calculer la section des conducteurs de terre de façon qu'ils ne
puissent pas être portés à des températures nettement supérieures à 100°C pendant
plusieurs secondes.
11.2.2.A - Annexe :
ORDRE DE GRANDEUR
Géométrie du circuit
- le circuit de terre de protection est constitué par un réseau maillé en câbles nus.
- Le maillage doit être assez serré pour limiter les tensions de pas et de contact à des
valeurs non dangereuses pour le personnel. En général, dans les grands postes, un
maillage lâche sur une grande surface serait suffisant pour écouler le courant de défaut, il
est néanmoins important de diminuer les dimensions des mailles aux points de forts
gradients de potentiel de façon à diminuer les tensions de pas.
- Les conducteurs de terre enfouis à très grande profondeur sont entourés de surfaces
équipotentielles cylindriques. si le conducteur est proche de la surface du sol ces surfaces
équipotentielles sont déformées, ce qui a pour effet d'augmenter la résistance de la prise
de terre ainsi que les tensions de pas. En théorie, ces conducteurs de terre doivent donc
être enterrés à une profondeur aussi grande que possible. Néanmoins, compte tenu du
prix de revient des tranchées, il est peu judicieux d'enfouir les câbles de terre de plus de
1m. Un profondeur de 0,80 m est un compromis satisfaisant.
- Par ailleurs, pour éviter qu'un appareil, par suite de la rupture d'un câble de terre, ne soit
isolé du réseau général de terre, aucune connexion en antenne n'est admise pour la
réalisation du circuit général de terre.
- Les conducteurs de terre sont reliés entre eux par des raccords appropriés de type
comprimé ou par des soudures aluminothermiques.
- Au cas où la résistance de terre du poste serait trop élevée, il est envisageable de relier
ce circuit général de terre à des électrodes cylindriques (puits de terre) enfoncées à la
périphérie du réseau de terre et sur une profondeur supérieure au dixième du diamètre du
cercle circonscrit au réseau de terre.
Nature
La réalisation du circuit de terre est telle que tout contact, même accidentel, avec un métal
différent susceptible de provoquer une corrosion électrolytique, soit impossible.
Forme géométrique
La forme cylindrique des conducteurs de terre est celle qui conduit au plus petit périmètre
à section égale, donc à la moins grande facilité d'écoulement du courant. Mais la
résistance de terre d'une longue électrode dépend très peu de son diamètre, il
est donc inutile de s'écarter de la forme cylindrique qui est mécaniquement la plus
robuste, économiquement la moins chère et surtout la plus facile d'emploi (connexions
aisées, rayon de courbure favorable à la mise en oeuvre ...).
Nombre
Le raccordement d'un équipement à la terre s'effectue au moins par un câble formant une
boucle ininterrompue du circuit et offrant donc au courant de défaut au moins 2 voies
d'écoulement.
Sections
Le tableau ci-dessous indique les sections des câbles de terre en cuivre correspondant à
chaque niveau de courant de court-circuit normalisé :
La méthode de calcul permettant de déterminer ces sections est exposée dans les
Directives.(CSTG)
Le sol se comporte comme une résistance quasiment pure à l'égard de la plupart des
phénomènes électriques. Ce n'est que dans le cas de la conjugaison d'une résistivité
extrêmement grande et de fréquences très élevées ou d'ondes de choc à front très raide
que la capacité du sol peut intervenir.
Afin de :
- diminuer la surface de la boucle formée par la gaine des câbles et le circuit de terre qui
sert de conducteur de retour lors d'une surtension de manoeuvre,
Il est fortement conseillé d'enfouir le plus souvent possible les conducteurs de terre sous
la filerie BT enterrée ou en caniveaux. Ceci conduit à poser le câble de terre à 0,80 m de
profondeur. Dans le premier cas les câbles BT sont enterrés à 0,50 m de profondeur,
dans le deuxième cas les caniveaux de câbles BT sont installés dans la tranchée ainsi
constituée, conformément aux dispositions retenues pour les niveaux d'arasement.
Il est à noter que l'épaisseur de terre séparant le câble de terre de la filerie BT doit être au
moins de 0,30 m, de façon que la résistance de terre du câble ne soit pas trop augmentée
et aussi de façon à éviter que l'échauffement du conducteur de terre ne détériore la filerie
BT.
Afin d'améliorer la répartition des courants HF dans les têtes de cellules, il convient d'une
part de resserrer le maillage du circuit de terre à cet endroit et d'autre part de relier au
réseau de terre chaque châssis support d'appareillage HT par deux boucles fixées sur des
pieds diagonalement opposés, les 2 conducteurs d'une même boucle formant entre eux
un angle d'environ 90°C. Ces dispositions sont précisées sur les plans types
correspondants.
Enfin, pour limiter les surtensions transmises par les jeux de barres et les transformateurs
de tension barres, les bornes de terre des T.T doivent être reliées directement entre elles
par un câble de terre.
Connexions entre les circuits de terre des différents niveaux de tension d'un même
poste
Pour que les courants de défauts aient le plus grand nombre possible de chemins
d'écoulement, il est nécessaire de connecter entre eux les circuits de terre des différents
niveaux de tension d'un même poste.
Cette connexion doit être faite par au moins deux câbles de terre, ces câbles de terre
étant éloignés le plus possible l'un de l'autre.
Les charpentes principales, les châssis supports d'appareillage et, d'une façon générale
toutes les masses métalliques sont reliées à au moins une boucle ininterrompue du
réseau de terre souterrain. Ce raccordement est réalisé par l'intermédiaire d'un sabot de
terre à ailettes, placé juste au dessus du sol à partir duquel peuvent être tirées des
antennes aériennes.
Lorsque les appareils sont montés sur châssis-supports fixes, la mise à la terre des cuves
et châssis d'appareils peut se faire par l'intermédiaire du châssis-support, étant entendu
qu'il est nécessaire d'assurer un contact électrique satisfaisant entre celui-ci et les
appareils supportés.
Ces conducteurs sont des câbles en cuivre recuit ou écroui. Sauf cas particuliers précisés
sur les plans-types, il n'y a pas lieu d'utiliser des câbles de terre munis d'une gaine
isolante.
L'ensemble des raccordements doit être réalisé à l'aide des raccords spécifiés dans le
présent document du CSTG.
La fixation des câbles le long des charpentes est nécessaire pour deux raisons :
- le câble doit être éloigné de la charpente pour que le contact charpente-câble cuivre ne
provoque pas de corrosions électrolytiques.
a - Transformateurs de tension
Pour minimiser le niveau des perturbations à haute fréquence transmises aux bornes
secondaires des transformateurs de tension, la borne P2 de l'enroulement primaire est
placée dans le coffret de raccordement de l'appareil à l'intérieur duquel est réalisé la
liaison P2-masse-terre. Il suffit donc de raccorder la prise terre du coffret au réseau
général de terre.
b - Transformateurs de courant
Le coffret basse tension de l'appareil qui contient la borne de mise à la terre du S2 doit
être relié le plus directement possible au réseau général de terre.
Disjoncteurs
b - Disjoncteurs à 245 kV
Pour permettre la mise en place des terres pour travaux lors de l'intervention sur ces
disjoncteurs, il est nécessaire de disposer de deux conducteurs de terre perpendiculaires
à l'axe des pôles de disjoncteurs, de part et d'autre de ceux-ci. Chacun de ces
conducteurs est fixé à la base du châssis de l'appareil par des sabots de terre à ailettes.
En conséquence, les dispositions suivantes doivent être prises pour raccorder les
transformateurs au réseau général de terre.
- la cuve étant isolée des galets et des rails, s'il y en a, ceux-ci doivent être reliés
directement au circuit de terre,
- le T.C de cuve est isolé de celle-ci : la borne S2 et la masse de ce T.C doivent donc être
mises à la terre par une connexion séparée,
- la prise de terre des transformateurs doit être reliée à au moins deux mailles du circuit
général de terre, cette connexion est faite au travers du TC masse cuve.
- Pour les transformateurs dont la tension la plus élevée est supérieure ou égale à 225
kV, les armoires de réfrigération et du régleur sont reliées au circuit de terre séparément si
l'armoire de réfrigération n'est pas montée sur la cuve ou par une seule connexion si elle
est portée par la cuve.
Pour les transformateurs dont la tension la plus élevée est inférieure ou égale à 100 kV,
l'armoire de réfrigération est raccordée directement à la terre.
Sectionneurs
Les couteaux de mise à la terre des sectionneurs de ligne doivent reliés au socle du
sectionneur par une tresse de cuivre. Le socle est lui même relié au circuit de terre par
une connexion directe.
- Pour les sectionneurs à commande manuelle, il doit être installé un shunt en cuivre
entre l'axe de rotation de la commande et le boîtier proprement dit, et ce dernier est relié
par une connexion directe, fixée sur la charpente, au cadre support du caillebotis de
manoeuvre qui est fixe.
Ces caillebotis doivent avoir des dimensions suffisantes pour que l'agent exécutant une
manoeuvre ne soit pas amené à quitter partiellement la plate- forme durant cette
manoeuvre.
Parafoudres - éclateurs
Les bornes de terre des parafoudres à résistance variable placé sur des réseaux de 2° ou
3° catégorie doivent être reliées à la terre des masses.
Les bornes de terre des éclateurs peuvent être reliées à la terre des masses si l'une au
moins des conditions suivantes est remplie :
1° la résistance de terre est au plus égale à un ohm dans des conditions saisonnières
moyennes,
2° les points neutres qui sont mis à la terre sont tous reliés à la terre des masses.
3° la résistance de la terre des masses est suffisamment basse pour que, lors de
l'écoulement par l'éclateur du courant maximale de défaut monophasé à la terre, les
circuits dont le neutre est relié à une terre électriquement distincte de celle des masses
ne soient pas soumis à une tension supérieure à celle de tenue de l'isolement de ces
circuits à la masse.
Dans le cas contraire, l'emploi des éclateurs est interdit et il convient, s'il y a lieu, de se
protéger à l'aide de parafoudre à résistance variable.
En fait, l'une des 3 conditions ci-dessus, notamment la 1ère, est pratiquement toujours
réalisée dans les grands postes. Il est donc conseillé de réunir les bornes de terre des
parafoudres à résistances variable et des éclateurs au réseau général de terre.
- Les cuves des réactances sont mises à la terre à travers un T.C de cuve. le neutre,
lorsqu'il est relié à la terre, l'est à travers un T.C.
- Le neutre des transformateurs triphasés de mise à la terre du neutre est mis à la terre à
travers un T.C.
- Dans tous les cas, la cuve des transformateurs de services auxiliaires (TSA) est mise
directement à la terre sans protection.
Dans le cas où le TSA est relié à un transformateur triphasé de mise à la terre du neutre
par des câbles MT terminés à chaque extrémité par des traversées embrochables, la
liaison galvanique entre les deux appareils est supprimée en interrompant l'armure des
câbles MT sur une dizaine de centimètres.
Les neutres de ces circuits peuvent être reliés au circuit général de terre et il est alors
conseillé de le faire si les réseaux ne s'étendent pas en dehors du poste ou si la
résistance du circuit de terre est au plus égale à 1 ohm pour des conditions saisonnières
moyennes.
Voies de manutention
Les voies de manutention sont raccordées au réseau général de terre et des éclissages
électriques de section convenable sont réalisés entre les différents tronçons.
Installations de télécommunications
Conduites d'eau
A l'exception des cas particuliers précisés au paragraphe suivant la mise à la terre des
clôtures métalliques est constituée par un câble de cuivre de section 75 millimètres carrés
et enterré, dans le plan du grillage, à une profondeur de 50 centimètres au moins par
rapport au sol fini.
Une remontée sur le grillage est réalisée tous les 20 mètres, conformément aux plans
types.
Au droit des profilés supports de la clôture, le câble de cuivre doit passer entre les massifs
du support et de sa jambe de force si elle existe.
Le câble de mise à la terre ne doit pas être relié au réseau général de terre du poste.
Le choix de cette solution pour mise à la terre du grillage impose, pour installer la clôture,
la succession des étapes suivantes :
La mise à la terre du grillage est réalisée, tous les 20 mètres, par des piquets de terre
de diamètre 16 millimètres et de profondeur 1,50 mètre, pour les clôtures grillagées.
Pour les postes qui ont la forme d'un rectangle dont les grands côtés sont parallèles aux
connexions tendues, ce parallélisme ne doit pas être supérieur à 130 mètres et le grillage
des grands côtés du rectangle doit se trouver, en tout point, à une distance minimale de
15 mètres de la connexion tendue la plus proche.
- Lorsque le réseau général de terre du poste ne pénètre pas dans l'enclos délimité par la
clôture grillagée intérieur, les dispositions du paragraphe précédent, relatives aux clôtures
extérieures, s'appliquent.
- Dans le cas contraire, le grillage est relié tous les 20 mètres, au réseau général de terre
du poste : la clôture intérieur et la clôture extérieure ne doivent avoir aucun contact
électrique.
Pour un portail pivotant, les deux vantaux doivent être relié, conformément au plan joint,
par un câble de cuivre de section 75 millimètres carrés et installé dans une buse sous la
route lourde.
Pour portail roulant, conformément au plan joint, la partie mobile du portail se trouve mise
à la terre par l'intermédiaire de ses dispositifs de roulement et de guidage. Ces dispositifs
sont reliés par un câble de cuivre de section 75 millimètres carrés et installé dans une
buse sous la route lourde.
Si la clôture associée est mise à la terre par câble enterré, le câble de cuivre situé sous le
portail assure le continuité du circuit.
Si la clôture associée est mise à la terre par piquets ou si elle appartient à la famille A, les
deux extrémités du câble de cuivre situé sous le portail sont reliés à des piquets de terre
de diamètre 16 millimètres et de hauteur 1,50 mètre.
- Le blindage éventuel des câbles d'alimentation, relié par ailleurs au réseau général de
terre du poste, ne doit pas atteindre le portail : il faut donc le retirer à quelques mètres du
portail ou, si cette opération s'avère trop compliquée, raccorder un câble non blindé pour
arriver sur les boîtiers.
Les diverses répartition effectuées sur les équipements électriques du portail doivent l'être
après avoir déconnecté les câbles en liaison avec li'ntérieur du poste.
Les connexions pour mise à la terre que l'on trouve dans un poste sont :
Domaine d'application
Le présent fascicule fixe les règles relatives à l'utilisation et au montage des raccords et
pièces annexes normalisés nécessaires pour la mise en place et le raccordement des
conducteurs de mise à la terre.
Disposition du catalogue
- la terre repère portée sur les schémas type de raccordement des appareils
Les câbles de cuivre sont désignés par leur section total en millimètres carrés.
Les tiges et tubes de cuivre sont désignés par leur diamètre extérieur en millimètres.
Le sabot de terre nu est un ensemble de deux bloc rainurés maintenant une boucle de
remontée du circuit de terre
Le STA 1 comporte une seule ailette et maintient une boucle de câble de cuivre de 75
mm¨ de section. Le STA 2 comporte deux ailettes et maintient une boucle de câble
cuivre de 75, 116, 147 mm¨.
Dérivent des deux précédents par l'adjonction d'une cale auxiliaire qui permet de fixer, en
plus de la boucle de remontée du circuit de terre, deux autres câbles de terre. Ces deux
câbles doivent avoir une section identique, celle-ci pouvant pas contre, être différente de
celle de la boucle de remontée.
Les sabots de terre sont montés, le plus généralement, sur des charpentes en acier
galvanisé ou métallisé ou en aluminium. Le contact acier-cuivre, aluminium-cuivre ou zinc-
cuivre engendre une couple électrochimique et favorise une corrosion électrolytique. Les
plaques bimétalliques interposées entre le sabot de terre, le boulon et la charpente ont
pour rôle d'annuler ce couple tout en assurant la continuité électrique.
Il permet le croisement de deux câbles de terre sans qu'il y ait interruption de ceux-ci.
Le raccordement des câbles peut être réalisé soit par sertissage, soit en soudant les
câbles à l'aide d'un procédé aluminothermique.
Le choix des raccords pour conducteurs de mise à la terre est fait, dans chaque cas, à
partir des schémas types établis pour chaque appareil à haute tension et sur lequel figure
la lettre repère de la pièce dans le recueil nomenclature.
Sauf cas particulier, dont la solution serait à rechercher en fonction des impératifs qui
pourraient se présenter, les matériels qui font l'objet du recueil nomenclature permettent
de réaliser le raccordement correct de toutes les connexions qui entrent dans la
composition des postes construits selon les dispositions normalisées.
La sélection entre les différents modèles sera faite compte tenu des conditions
mécaniques et électriques dans lesquelles ils se trouvent placés, celles-ci sont précisées
sur les schémas d'installations.
Boulon H8 1 daN.m
H10 2,1 daN.m
H12 3,6 daN.m
H14 5,5 daN.m
Le raccordement des boucles du circuit général de terre sur les charpentes et les châssis-
supports d'appareils se fait exclusivement à l'aide de sabots de terre (STN, STA, STND,
STDA).
Ils sont montés de façon que les rainures soient verticales. Dans le cas de charpentes ou
châssis-supports en alliage d'aluminium ou en acier galvanisé ou métallisé au zinc, des
plaques bimétalliques (PBST) doivent être interposées entre l'embase du sabot de terre et
la charpente d'une part et entre le boulon et la charpente d'autre part.
Les sabots de terre doubles ne doivent pas comporter plus d'une cale auxiliaire. Ils
peuvent être montés avec une ou deux encoches inutilisées : il convient, dans ce cas, d'y
placer de petites longueurs de câble de cuivre afin d'assurer le passage normal du
courant et réaliser le montage correct du raccord sans créer des contraintes de flexion sur
la boulonnerie.
Le raccordement des câbles de terre sur les bornes filetées des appareils est réalisé à
l'aide de cosses serties par rétreint hexagonal (CDCT). L'indesserrabilité de la liaison est
assurée grâce un à contre écrou.
Le montage des cosses boulonnées devra répondre aux spécifications des paragraphes
ci-dessus.
Le rôle de la protection contre la foudre est de limiter les conséquences des coups de
foudre, donc de diminuer les contraintes qui peuvent subir les matériels.
Les courants de foudre dans les postes peuvent provenir, soit de coups de foudre directs
sur les installations, soit de coups de foudre sur les lignes qui y aboutissent.
Dans les cas de coups directs, la terre locale doit écouler la totalité du courant de
foudre qui peut atteindre plus de 100 000 ampères pendant une centaine de micro-
secondes.
Dans le cas de coups de foudre sur les lignes en un point assez éloigné, la tension à
l'arrivée au poste est limitée par le contournement des isolateurs des pylônes situés entre
le poste et le point de chute de la foudre, de même le courant arrivant au poste est limité
car une partie de ce courant de foudre est écoulée par les terres des pylônes.
Cependant dans la plupart des cas le courant de foudre est suivi d'un courant de défaut à
50 hz dû au contournement des isolateurs.
Par conséquent, le dispositif de protection contre la foudre doit être relié à une prise de
terre très peu inductive capable d'écouler de très grandes intensités pendant un temps
très court (le courant de foudre est assimilable à une onde à front raide), ce circuit de terre
devant aussi pouvoir écouler les courants de défauts à 50 hz.
Dans les postes, le réseau général de terre a des dimensions suffisantes et un maillage
assez développé pour jouer le rôle de cette prise de terre.
Le dispositif de protection contre la foudre est donc relié au réseau général de terre du
poste par l'intermédiaire des charpentes, qui sont généralement capables d'écouler les
courants défaut et de foudre.
Les câbles de garde des lignes arrivant au poste sont connectés au réseau général de
terre du poste.
Ces câbles assurent ainsi la protection contre la foudre des têtes de cellules.
De plus, la connexion des câbles de garde des lignes à la terre du poste, améliore
l'écoulement des courants, lors de défauts se produisant aussi bien dans le poste qu'une
ligne.
Filet de garde
La protection des postes est assurée par un filet de garde constitué par un ensemble de
conducteurs couvrant la surface des installations à une hauteur et avec des dispositions
telles que tous les matériels se trouvent dans la zone de protection.
Les règles permettant de déterminer cette zone de protection sont données en annexe.
Les conducteurs constituant le filet de garde sont des câbles Phlox de section 94 mm²
pour les postes 63 kV et des câbles Pastel de section 147,1 mm² pour les postes à 400 kV
et 225 kV.
Pour les postes à 225 kV, une bonne protection contre la foudre est assuré par le réseau
aérien représenté ci-dessous :
a - ANNEXE
INTRODUCTION
EQUATION INITIALE
Γ c = 9,41 Ic 2/3
Γ c en mètres
Ic en kA
Le courant critique Ic est défini comme étant le rapport entre la tension de tenue aux
chocs de foudre du poste (Ut ) et
Ut
Ic =
Z
Ic en kA
Ut en kV
Z en Ω
Dans le cas le plus défavorable le poste se limite à la configuration suivante : une seule
arrivée alimentant un transformateur et un seul départ. La foudre tombant sur une des
connexions tendues du poste voit donc l'impédance d'une ligne en parallèle avec
l'impédance du transformateur en série avec l'impédance de la deuxième ligne.
Or, pour des ondes à front raide, l'impédance d'un transformateur est capacitive et
nettement plus grande que celle d'une ligne. Ainsi, le courant de foudre s'écoule
pratiquement par une seule ligne.
D'autre part, l'impédance de ligne à considérer pour une onde à front raide est sensible
l'impédance caractéristique de la ligne. Nous pouvons donc prendre pour Z la valeur
Z = 400 Ω ce qui correspond au cas le plus défavorable.
Ut
(1) Ic = Ic en kA ; Ut en kV ; Z en Ω
Z
(2) Γ c = 9,41 Ic 2/3 Γc en m ; h en m ; d en m
Pour ces dispositions, les conducteurs à protéger sont les barres omnibus, les câbles de
garde leur étant perpendiculaires.
La hauteur h obtenue à partir des équations développées ci-dessus est la distance entre
le point le plus bas du câble de garde et la nappe des barres omnibus.
La hauteur d'accrochage des câbles de garde sur les charpentes par rapport au niveau du
sol est alors la somme de :
H=h+f
Dans les régions très exposées à la foudre, il peut être souhaitable de renforcer le réseau
aérien de protection.
Γc² = d² + (αΓc-h)²
2D
U = 3,5 d log
d
12 - DIVERS
12.2 - Repérage HT
Il sera prévu un repérage des appareils HT et des phases par plaques en tôles émaillées
fixées par vis et écrous en liaison avec interposition de rondelles en plomb pour protéger
l'émail de la plaque ou par boulonnerie nylon.
Le texte du repère est indiqué sur le schéma unifilaire de l'ouvrage. Chaque appareil HT
sera muni d'une plaque ronde de 12 cm de diamètre avec inscriptions en noir sur fond
blanc.
On utilisera le repérage par indices horaires inscrits en noir sur fond blanc sur des plaques
carrées, de 8 cm de côté à l'intérieur, et de 20 cm de côté à l'extérieur.
Ces plaques seront prévues en nombre suffisant pour qu'aucun doute ne puisse subsister
sur l'indice horaire d'une connexion.
Une plaque par travées sera prévue avec inscription du nom et du numéro code de la
travée.
Chaque sectionneur pourra être consigné en position ouverte ou en position fermée, par
cadenas de sécurité.
Deux cadenas, fournis par l'ONE sont prévus pour chaque commande.
12.4 - Peintures :
Tous les appareils, qu'ils soient de fourniture ONE ou Entreprise y compris les
transformateurs de puissance, recevront une couche de peinture synthétique après
réfection des surfaces ayant pu être endommagées au cours du transport (nettoyage,
grattage, retouches au minimum).
Elle ne vise pas la protection des appareils contre les explosions, dans le cadre de la
défense passive, qui serait étudiée le cas échéant. Par contre, elle contribue à contrarier
la propagation du bruit résultant du fonctionnement des transformateurs et de leurs
accessoires installés à proximité des habitations et susceptibles de provoquer une gêne
inacceptable pour les riverains.
D'une façon générale, tout transformateur de puissance doit être installé entre deux murs
de protection, que les travées voisines soient des départs de ligne ou des travées de
transformateur.
Cette disposition permet l'attaque d'un foyer d'incendie de deux côtés à la fois,
conformément aux recommandations des sapeurs-pompiers, et évite les risques de
détérioration des matériels voisins par suite de projections diverses ou du fait du
rayonnement thermique du foyer.
Les plans guides précisent dans chaque cas particulier la disposition et le nombre de
murs de protection à établir. Ils indiquent également si l'ossature des cloisons est utilisée
pour la fixation d'une partie de l'appareillage accessoire (conservateur, supports de
barres, sectionneurs, etc ...). On évite toutefois, autant que faire se peut,
d'utiliser les murs de protection pour supporter du matériel lourd afin de ne pas
surdimensionner l'ossature des ouvrages.
Transformateur
400 KV 11,50 10,00 m
225 KV 7m 8,00 m
63 KV 4,75 m 5,00 m
En particulier, du fait de la présence d'huile inflammable dans les cuves des appareils, des
risques de fissuration et même d'éclatement de celles-ci sous l'effet d'une montée en
pression en cas d'amorçage interne, il importe d'éviter à tout prix que l'huile enflammée ne
se répande dans le poste, mettant ainsi en danger tant le personnel chargé de lutter
contre le foyer que les installations voisines.
Il est donc prévu de réserver, sous chaque appareil, un volume suffisamment grand pour
recueillir tout ou partie de l'huile pouvant s'en échapper. Cette capacité, appelée "enceinte
de réception d'huile" est déterminée de façon à contenir toute l'huile des transformateurs
de puissance de tension supérieure à 63 kV et seulement 10 % du volume des
transformateurs de puissance de tension inférieure ou égale à 63 kV.
La différence de traitement des deux classes d'appareil provient du fait essentiel que dans
le premier cas, l'enceinte de réception est très élaborée mais ont coût et marginal dans le
cadre de l'installation d'un banc de transformateur ou d'autotransformateur, le volume
d'huile étant, toutes choses égales par ailleurs, beaucoup plus grand pour ces appareils
que pour les appareils de tension 63 kV.
D’autres solutions peuvent etre adoptés consistant en une Fosse collecteuse entourant
le transformateur et communiquant par des pentes appropriées avec des puissards ,
déversant dans une cuvette etanche en béton armé commune à toutes les fosses des
transformateurs du poste et ce afin d’eviter la contamination de la nappe phréatique par
les huiles vidangées.
Ces deux types de protection, détection et extinction, font l'objet des paragraphes ci-
dessous. Le C.S.C.T précise dans chaque cas s’il faut prévoir ou non un dispositif de
détection et/ou extinction d’incendie sur le transformateur.
Principe de fonctionnement
Dispositif de détection
Le dispositif de détection du feu est constitué par des détecteurs de type thermostatique,
insensibles aux vibrations et conservant toute leur précision malgré les variations de
température ambiante. Ils sont en général disposés sur le couvercle du transformateur à
proximité des traversées.
Lorsque la température critique est atteinte (environ 120 à 135°C), la fusion d'un alliage
ou l'éclatement d'une ampoule établit un contact qui envoie une polarité.
Dans le cas des transformateurs équipés uniquement d'un dispositif de détection, cette
information est transmise par l'intermédiaire du coffret de protection du transformateur.
Dispositif d'extinction
Les dispositifs de mise en route à prévoir sont de deux types, à savoir : la commande
automatique et la commande manuelle de secours.
- Commande automatique
L'ordre de mise en route du dispositif d'extinction est donné par le dispositif de détection
décrit ci-dessus. Il est asservi au fonctionnement de l'une des protection Déclenchement
Bucchholz ou Masse Cuve.
Cet ordre de mise en route est reçu par un déclencheur électromécanique qui agit sur les
vannes de vidange des bouteilles de CO2 par l'intermédiaire d'un dispositif mécanique,
électrique ou pneumatique.
CO2 sont manoeuvrées manuellement à l'aide d'une commande mécanique. Celle -ci
est placée à l'extérieur de l'enceinte à protéger.
- Action du CO 2
Sur les deux faces (intérieure ou extérieure) des portes d'accès aux locaux protégés par
l'installation automatique à CO2 est apposée une plaque portant l'inscription :
Les locaux envahis par le CO2 ne peuvent être réoccupés qu'après une ventilation
complète
Limites de fourniture
La réception de l'installation doit comporter les contrôles des différents points suivants :
- vérification de l'aspect extérieur de l'installation
14 - POSTE MT
Le poste MT sera installé à l'intérieur d'un bâtiment. Il pourra être constitué soit par un
ensemble préfabriqué à celles débrochables, soit par des cellules ouvertes, du type
classique.
Le poste est livré, monté et réglé par le Constructeur. Les travaux à la charge de
l'Entreprise sont les suivants :
- Mise en place et scellement des fers de fixation du poste selon plan-guide établi par le
Constructeur, et plan-guide ONE remis avec les pièces du marché.
Pour chaque ouvrage, le schéma unifilaire et les plans d'installation précisent les
dispositions retenues. L'Entreprise comprend la mise en place et le raccordement de tout
le matériel (qu'il soit de sa fourniture ou de fourniture ONE), y compris toutes sujétions
(ferrures de fixation, etc ...). Elle assurera également le montage et le réglage des
commandes mécaniques des sectionneurs. Le réglage des commandes électriques des
disjoncteurs sera assuré par l'ONE.
Le jeu de barres sera réalisé en tube cuivre 35/40 pour les postes alimentés par un
transformateur de puissance supérieur ou égal à 10 MVA. Les connexions entre appareils
seront réalisées en barres , trolley ou tube cuivre (35/40 pour les arrivées transformateur
HT/MT ou tube cuivre 16/20 pour les départs.)
Les raccords seront à serrage par brides ou par boulons. leur boulonnerie devra être
inoxydable par nature, en bronze ou en acier inoxydable.
Les joints de dilatation et de glissement seront prévus sur les jeux de barres afin de
diminuer les efforts sur l'appareillage.
Les isolateurs supports, du type intérieur à fût massif, seront prévus de la façon suivante :
En bordure de mer ou dans les zones à forte pollution, ces tensions d'isolemnt peuvent
être modifiées. Le Cahier des Spécifications Techniques particulier le précise dans
chaque cas.
Ils seront en nombre suffisant pour que l'ensemble de l'installation résiste aux efforts
électro-dynamiques pouvant apparaître en cas de court-circuit.
Toutes les masses métalliques du poste, bâtis des appareils, ferrures supports
d'appareils, points neutres et bornes de terre des transformateurs de mesures, couteaux
de terre des sectionneurs de ligne, grillage des cellules, écrans, etc ... seront raccordés au
réseau maillé par câble ou trolley de cuivre, de 50 mm² de section minimum.
Les boitiers de commande des sectionneurs seront également réunis à la terre et une
tresse en cuivre sera prévue entre la poignée de manoeuvre et le bloc de commande.
14.1.5 - Serrureries :
l'accès des cellules sera interdit par des paneaux grillagés en métal déployé de 10 x 42 de
2 mètres de hauteur, à un ou deux vantaux. Des passages seront réservés pour que les
commandes des sectionneurs et la commande de secours du disjoncteur soient
accessibles sans ouverture des panneaux grillagés. Les panneaux seront fermés par des
cadenas de sécurité. Ils s'articuleront sur les montants en U de 100 limitant les cloisons.
Il sera également prévu des écrans entre jeu de barres et sorties de ligne permettant le
remplacement éventuel des traversées isolées d'un départ, lorsque le jeu de barres est
sous tension.
Pour plus de sécurité dans le couloir du poste HT, il sera installé un écran grillagé sous
chaque arrivée transforamteur. La fixation de cet écran se fera au mur des traversées HT
et sur les montants U de 100 limitant les cloisons.
Toutes les ferrures, panneaux et menuiseries seront revêtus de trois couches de peinture
à l'huile.
14.1.6 - Divers :