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CHAPITRE II : Système Source, Mobilités - Vitesses Libres - Calibration

Mobilité

Une définition générale des mobilités est donnée dans le premier chapitre. Pour rappel,
les expressions des mobilités utilisant le déplacement seront notées avec l’indice u alors que
celles exprimant un rapport entre une vitesse et une force n’auront pas d’indice particulier.
Pour différencier toutes les composantes de la mobilité, celles-ci s’écrivent avec quatre
indices :
vj (xB )
YijAB = (II.1)
Fi (xA )

où vj (xB ) et Fi (xA ) sont respectivement la composante de la vitesse portée par le degré de


liberté j au point xB et la force présente sur le ddl i au point xA .
Rappelons également que les zones de contact des fondations seront considérées comme
rigides, ce qui conduit à un nombre de coefficients intervenant dans la mobilité égal à 6N ×
6N dans le cas 3D, où N est le nombre de fondations, ou 3N × 3N dans le cas plan.
Comme cela est décrit dans le premier chapitre, ces grandeurs sont sensibles à toutes les
propriétés du système. Les mobilités d’une fondation dépendent également fortement des
caractéristiques du sol. Par exemple, lorsque le sol est très rigide, les fondations ont peu
d’importance dans l’excitation transmise au Récepteur [87, 99].

Il existe de nombreuses façons de déterminer les composantes d’une mobilité et c’est


précisément l’objet de la deuxième partie de ce paragraphe.

Vitesses libres

La vitesse libre du système Source de notre problème est déterminée à partir d’un sys-
tème constitué de la fondation, du sol et d’une force calibrée en surface. Dans la méthode
des mobilités, elle est définie comme la vitesse observée sur les zones de contact lorsque
l’excitation du problème est appliquée au système Source découplé du système Récepteur.

II.1.2 Impédance de fondation

L’impédance, ou la mobilité, d’une fondation n’est accessible à un calcul explicite di-


rect que dans les cas les plus simples. Certains auteurs ont, en simplifiant les configurations
rencontrées, proposé des formes analytiques pour des fondations circulaires sur un sol ho-
mogène ou composé par des couches homogènes. Ces méthodes sont très utilisées en in-
génierie parasismique et sont complétées dans le cas d’ouvrages sensibles (en particulier
dans le domaine nucléaire) par des simulations numériques.

L’une des approches les plus anciennes est celle proposée par Barkan (1959) [76] pour
l’étude des fondations supportant de grosses machines vibrantes. L’auteur étudie, entre
autres choses, le cas d’une fondation de surface circulaire sur laquelle est placée une lourde
machine vibrante. Le système est étudié en considérant la fondation comme infiniment

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