Si on définit clairement la situation ou si on entreprend l’énumération des
faits dès le départ, on pert moins de temps. Ensuite les enquêteurs évitent les questions floues et privilégient celles qui sont neutres et directes comme “d’où vient ce baton?”; la personne interrogée répond alors précisément. Ils ont intérêt à dédramatiser la situation, cela les détent, tout comme le témoin, et crée un climat de communication favorable. Une fois sur sa lancée, la personne interrogée se confie et la relance qu’effectue les intervenants, d’un signe de la tête ou d’un “oui” pour ne pas qu’elle perd le fil de ses idées, permet qu’elle continusse son récit qu’elle n’interromp que si quelqu’un la distraie. Des interruptions brusques, ironiques ou trop familières telles que “Arrêtes un peu, répètes ça, mets tes mains sur la table, dis-moi pas, essaies pas” compromettent la communication. Bref, on obtient plus d’informations et on atteind mieux les objectifs si on recourre aux techniques de communication. Tout ceci requiert écoute, observation, empathie, relance et pertinence des questions.