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Remerciement
Introduction
Partie 1 : Présentation de Marsa Maroc et secteur portuaire marocain
Chapitre 1 : présentation de Marsa Maroc [SODEP]
Chapitre 2 : le secteur portuaire marocain
Partie 2 : Contrôle de gestion au sein de Marsa Maroc
Chapitre 1 : le contrôle de gestion et son importance dans une organisation
Chapitre 2 : Le contrôle de gestion au sein de Marsa Maroc
Conclusion
Bibliographie
Annexes
REMERCIEMENT
Tout d’abord, je tiens à exprimer mes sincères remerciements à toutes les personnes
m’ayant aidé et soutenu de près ou de loin durant la réalisation de ce présent travail.
Mes remerciements s’en vont également à mon professeur encadrant à la faculté des
sciences juridiques, économiques et sociales de Fès, Monsieur ABDELLATIF
MARGHICH.
Enfin, je remercie l’ensemble des employés de MARSA MAROC pour les conseils
qu’ils ont pu me prodiguer au cours de ces deux mois.
INTRODUCTION
Marsa Maroc s’est engagé ces dernières années dans de grands « chantiers ». Détaché
de sa vieille forme juridique ODEP depuis 2006, en se transformant à une société
anonyme SODEP, sous le nom commercial connu MARSA MAROC. Depuis,
2
l’entreprise commence à voir naître des changements radicaux dans son organisation et
son fonctionnement.
Le rôle qu’a l’entreprise dans la scène économique régionale et marocaine, l’a incité
à déclencher des projets d’amélioration des de restructuration, afin de relever les défis
de la concurrence et rénover les pratiques héritées de l’ancien régime.
Dans ce cadre, Marsa Maroc a récemment lancé un projet de mise en place d’un
système de contrôle de gestion afin de doter l’entreprise d’outils nécessaire pour évaluer
sa gestion et mesurer sa performance.
Les mutations technologiques et économiques que connaît, actuellement, le monde et
qui modifient les règles de la concurrence, ne sont pas toujours des opportunités faciles
à saisir par l’entreprise. En fait, la survie de toute entreprise est liée à la disposition
d’informations suffisantes pour être efficace et prendre les bonnes décisions au moment
opportun. La décision prise ne sera pertinente que s’elle repose sur un ensemble
d’informations disponibles, pertinentes, fiables, précises et récentes.
Les schémas classiques des systèmes de décision hiérarchisés ne suffisent plus, face
au besoin de suivre avec finesse l'ensemble des activités de l'entreprise et de disposer
rapidement des informations nécessaires pour réagir efficacement face aux perturbations
de toute nature qui peuvent affecter la vie de l'organisation. Les managers doivent donc
sans cesse reformuler le fonctionnement de leur entreprise pour atteindre la
performance. Cette performance est d’ailleurs le noyau des préoccupations majeures des
managers : les résultats obtenus sont-ils satisfaisants ? Donnent-ils un avantage
concurrentiel ? Les ressources utilisées sont-elles suffisantes ? L’équipe est-elle assez
productive ? Le contrôle de gestion constitue, à cet effet, un outil indispensable de prise
de décision et contribue à l’amélioration de l’efficience des entreprises. Ces outils ont
été essentiellement développés au tournant du 20ème siècle aux Etats-Unis pour
rationaliser les méthodes de gestion et accroître l’efficience des grandes entreprises
industrielles.
Toutefois, même si nous trouvons parfois dans les entreprises de services la source
de certains outils, les méthodes du contrôle de gestion sont profondément imprégnées à
des problématiques de la transformation matérielle des biens : la standardisation des
techniques et des processus de production, la volonté d’homogénéiser la production de
masse et de réaliser des économies d’échelle, la gestion et le contrôle des stocks. En
effet, un système d’aide à la prise de décision non adapté ou trop volumineux, peut
fausser les choix stratégiques et engendrer une diminution des résultats.
En fait, le défi auquel les entreprises des services doivent faire face pour refléter assez
significativement leur performance, est le choix des indicateurs qualitatifs et leur
intégration dans leur système de mesure et pilotage de la performance. C’est dans cette
perspective que la performance dans les entreprises de services dépend d’autres
3
variables que celles généralement admises pour les entreprises industrielles. Elle met
l’accent sur l’influence de l’interaction client-fournisseur et ses effets modérateurs sur
les choix stratégiques de positionnement et de portefeuille de ressources et de
compétences. Pour la mesurer, les dirigeants des entreprises utilisent depuis longtemps
des indicateurs de nature généralement financière comme : le bénéfice net, le bénéfice
par action et le rendement sur capital investi. Cependant, ces indicateurs issus des
données comptables et financières ne suffisent plus à saisir toutes les facettes de la
performance des entreprises qui opèrent dans un environnement d’affaires turbulent et
hautement compétitif. Les données comptables ne sont pas en mesure de prendre en
compte l’investissement dans des actifs intangibles tels que la satisfaction de la clientèle.
Durant la dernière décennie, le Maroc s’est lancé dans des grands chantiers de
restructuration et de mise à niveau de son économie. Ces évolutions sont motivées par
des exigences de développement interne, par des engagements du pays dans des accords
de libre-échange et par les nouveaux contextes de la mondialisation du commerce. Par
conséquent, les pouvoirs publics ont engagé un processus de mise à niveau de
l’ensemble de l’économie du pays, à travers le renforcement et la modernisation des
infrastructures du pays. Les secteurs liés à la logistique sont les plus touchés.
En effet, pour accompagner les évolutions actuelles et futures du secteur portuaire,
le Ministère de l’Equipement et du Transport, a lancé une nouvelle réforme globale et
profonde du secteur, avec un axe principal : mettre fin au monopole de fait exercé par
l’ODEP à travers sa scission en deux entité : ANP et SODEP (Marsa Maroc
actuellement). Dans ce cadre, Marsa Maroc a lancé un projet de mise en place d’un
système de contrôle de gestion afin de doter l’entreprise d’outils nécessaire pour évaluer
sa gestion et mesurer sa performance. Le système de pilotage actuel préconisé par la
société représente un outil d’aide à la décision et d’évaluation de sa performance à l’aide
des indicateurs par domaine : commercial ; financier ; ressources humaines ; exploitation
conteneur ; exploitation vrac et divers ; technique et maritime.
Cependant, nous nous interrogeons si ce système est suffisant en lui-même en vue
d’orienter les décisions stratégiques et de créer de la valeur économique sur le long terme
dans un environnement de rude compétitivité, exigeant une forte réactivité. Ces éléments
montrent que les managers de Marsa Maroc auraient besoin d’une part, des instruments
de mesure qui leur donnent des indicateurs sur leur performance globale de gestion et
d’autre part, d’une nouvelle démarche managériale leur permettant une bonne exécution
de la stratégie et une adhésion du personnel aux grandes priorités stratégiques.
Au cours de notre stage de fin d’études au sein de la Direction d’exploitation au Port
de Casablanca ‘’DEPC’’, nous nous sommes engagés dans la perspective de mener une
analyse des tableaux de bord de marsa Maroc et de faire le point sur leur contribution à
l’amélioration de la performance globale de l’entreprise.
4
5
Marsa Maroc est un opérateur portuaire multidisciplinaire, occupant la place de
leader national de l’exploitation portuaire, avec une présence significative dans tous les
ports de commerce du Royaume.
Mue par le souci permanent de la qualité de service, grâce à ses ressources humaines
qualifiées et à son parc d’équipements performants, Marsa Maroc s’emploie à offrir des
prestations aux meilleurs standards internationaux dans l’ensemble des ports nationaux
où elle opère.
6
La société est cotée depuis juillet 2016 sur la Bourse de Casablanca suite à la cession
de 40% des parts détenues par l’Etat marocain. Cette opération a permis à Marsa Maroc
d’associer de nouveaux actionnaires à sa gouvernance, d’accéder à de nouveaux moyens
de financement à même de soutenir sa politique de développement, et enfin, de renforcer
sa notoriété.
1 : fiche signalétique
Services offerts :
7
Services à la marchandise (manutention à bord et à quai, magasinage,
* : au 31-12-2017
Direction du Développement et de
la Stratégie
Direction de la Réalisation du
Projet Tanger Med II
Direction de la Performance
Opérationnelle
Direction Financière
8
Département de la Direction des Systèmes
Communication Financière d’Information
Division d’exploitation
Gérer dans les meilleures conditions les
escales des navires et le transit des
marchandises au port ;
assurer l’encadrement, la planification et le
lancement des tâches et la gestion des
moyens ;
9
Division technique Réaliser les achats des lubrifiants, matières
consommables, matériels, fournitures,
mobilier et matériel de bureau, matériel
informatique, matériel de transport aux
conditions de qualité, de délais et de prix les
plus avantageux ;
Concevoir et mettre en œuvre les politiques
d’achat de la DEPC.
10
3 : Fonctionnement au sein de Marsa Maroc
Mode de gestion
Dès sa création le 01 Décembre 2006, Marsa Maroc s’est dotée d’un statut de Société
Anonyme. Avec ce nouveau statut, Marsa Maroc bénéficie d’une plus grande souplesse
de gestion lui permettant une meilleure réactivité dans un secteur qui évolue rapidement.
L’adoption du statut de Société Anonyme s’est accompagnée d’un mode de gouvernance
novateur :
Le Conseil de Surveillance : il exerce le contrôle permanent de la gestion de la société
par le directoire et approuve les grandes orientations stratégiques de la société. Le
conseil de surveillance est présidé par Mr. Karim GHELLAB, ministre de l’équipement
et du Transport.
Le Directoire : il constitue l’organe de gestion de la société. A ce titre, il investit des
pouvoirs et un savoir-faire pour prendre des décisions d’ordre commercial, technique,
financier, ou social. Le directoire compte 5 membres et est présidé par Mr. Mohammed
ABDELJALIL.
Instances dirigeantes
L’organisation de Marsa Maroc est fondée sur le principe de la décentralisation avec
des responsabilités claires et des moyens de gestion et d’auto contrôle.
11
La Direction Général : définit la stratégie et joue un rôle de support vis-à-vis des
Directions d’Exploitation aux Ports tout en laissant une large autonomie de gestion à ces
dernières.
Les Directions d’Exploitation aux Ports : définissent leurs objectifs, élaborent leurs
budgets et gèrent leurs propres ressources. La structure de chaque direction
d’exploitation varie selon l’importance des installations gérées au niveau de chaque port.
Marsa Maroc est ainsi présente dans 9 ports à travers le royaume, notamment :
Missions
La mission principale de Marsa Maroc est exercée conformément à la loi N° 6-84 en
2006 et décret N° 2-84-844. Elle consiste au traitement, dans les meilleures conditions
de délais, de coût et de sécurité, de l’ensemble des navires et des marchandises transitant
par les ports marocains. Dans le cadre de sa première mission la société a pour
prérogative, le pilotage, le remorquage, lamanage et ravitaillement en eau des navires,
manutention et magasinage des marchandises, le débarquement l’embarquement et le
transport des produits en vrac. Conséquemment, deux missions essentielles lui sont
confiées :
La présentation des services aux navires et aux marchandises.
La maintenance des infrastructures et des équipements portuaires.
12
Un système d’information en temps réel permanent : à ses services de base,
s’ajoutent d’autres attributions ;
Stratégie
En s’engageant dès sa création fin 2006, suite à la réforme portuaire, dans un processus
de développement, Marsa Maroc s’est employée à participer à l’amélioration de la
performance logistique du Maroc. Pour ce faire et en tenant compte d’un environnement
nouvellement concurrentiel en pleine mutation, le plan stratégique déployé par
l’entreprise en 2008 entendait répondre à ces challenges.
Ainsi, de nouvelles concessions sont venues renforcer le portefeuille de Marsa
Maroc parmi lesquelles le terminal à conteneurs 3 (TC3) du port de Casablanca d’une
capacité de 600 000 EVP et mis en service en octobre 2016, la concession du Terminal
Nord du Port d‘Agadir qui a démarré en septembre 2016, ou encore le nouveau terminal
à conteneur au port de Tanger Med II d’une capacité de
1 500 000 EVP et dont la mise en service est programmée fin 2019.
D’autres réalisations durant cette décennie en particulier l’aménagement de l’espace de
stockage vertical au terminal voiturier du port de Casablanca, la certification QSE de
l’ensemble des sites portuaires, le renforcement et la refonte des procédures, dénotent
de la volonté ferme prise par Marsa Maroc pour l’amélioration continue de sa
performance opérationnelle, de la qualité de ses services et de sa gestion des risques.
Après les réalisations de ses dix premières années d’existence, Marsa Maroc se tourne
désormais vers de nouveaux défis.
En effet, la société a reconsidéré son plan stratégique en se fixant de nouveaux objectifs
à l’horizon 2025.
13
5 : Prestations et services de Marsa Maroc
14
NB : chaque prestation fait l’objet d’un dossier particulier.
Les ports marocains jouent un rôle primordial dans l’économie nationale et dans les
échanges commerciaux de notre pays, dont la quasi-totalité emprunte la voie maritime.
Ils sont l’un des principaux outils industriels et commerciaux pour le
développement économique et social du pays, ils constituent des places fortes de
l’économie nationale et sont de véritables poumons de son commerce extérieur.
Grâce à son littoral atlantique et à sa façade méditerranéenne étendues sur plus de
3.500 km, le Maroc occupe une situation géographique exceptionnelle qui a conduit le
pays à la création de nombreux ports, d’importance et d’activités très variées.
Les ports marocains ont une grande importance dans l’économie nationale et ils
présentent le véritable poumon de son commerce extérieur. L’organisation portuaire
nationale est constituée de :
33 ports, dont 12 ouverts au commerce extérieur, des ports plutôt spécialisés.
Trafic annuel : Environ 70 MT/an (+4% de croissance annuelle).
Une multitude d’opérateurs dans les activités portuaires.
Le secteur portuaire joue un rôle majeur dans le développement économique marocain.
En effet, plus de 98% du commerce extérieur transite par les ports, ce qui accorde à
notre pays, un caractère presque insulaire (identique à une île) en termes d’échanges
commerciaux.
Grâce à son littoral atlantique et à sa façade méditerranéenne étendues sur plus de 3.500
km, le Maroc occupe une situation géographique exceptionnelle et constitue un
carrefour privilégié au croisement des grands axes de communication du Monde. Cette
position géographique du pays (Positionnement au détroit de Gibraltar) a conduit à la
15
création de nombreux ports, tant sur le littoral atlantique que sur la façade
méditerranéenne, ports d’importance et d’activités très variées. Il est à signaler que le
contexte politique et réglementaire des activités commerciales maritimes a beaucoup
évolué dernièrement par la signature de plusieurs accords de libre-échange,
libéralisation du transport maritime et l’accélération des investissements. Pour le
développement du secteur portuaire marocain, il s’est avéré nécessaire de procéder à la
place d’un organisme qui garantit la maintenance des infrastructures et des équipements
portuaires, pour permettre l’amélioration des services rendus aux différents usages des
ports, ainsi qu’une meilleure gestion portuaire.
16
Vide juridique dans la définition des concepts ;
Vide juridique dans les modes d’octroi et de contrôle des autorisations et des
concessions.
Le projet de la réforme est institué pour dépasser les incompatibilités qui existent dans
le secteur en terme de :
Ouverture économique;
Engagements des pouvoir publics;
Compétitivité de l’économie;
Ouverture du secteur à de nouveaux opérateurs;
Confrontation de la concurrence notamment du port de Tanger Med;
Encouragement de l’investissement privé dans la réalisation, la gestion et
l’exploitation des infrastructures portuaires.
17
a. Situation avant la réforme
Exercice de missions incompatibles (autorité et commerciales) par un même
intervenant ;
Intervention simultanée de deux opérateurs dans les opérations de
chargement/déchargement des navires ;
Absence de concurrence dans les opérations de chargement/déchargement des
navires.
18
b. Conséquence
Perte de productivité ;
Surcoûts pour le passage portuaire ;
Problèmes de rupture de responsabilité ;
Défaillances dans l'organisation de la main d'œuvre.
19
La définition des modes de gestion et d’exploitation des ports ;
La souplesse nécessaire pour l’opérateur public lui permettant de se préparer et
de renforcer sa capacité concurrentielle.
20
Accompagnement de la politique du Gouvernement en matière de renforcement
de l’introduction du secteur privé dans la gestion portuaire, de garantie du
service public et du libre jeu de la concurrence.
b. Société d’Exploitation des Ports (SODEP)
La société d’exploitation des ports sera chargée des missions commerciales
exercées actuellement par l’ODEP (manutention, magasinage,…) ;
Son capital serait ouvert par la suite au privé ;
La SODEP opérera dans un cadre concurrentiel avec d’autres entités privées ou
publiques autorisées par l’ANP par le biais de licences, autorisations,
concessions…
Elle vise :
La maîtrise de la chaîne de manutention par la suppression de la rupture de charge
Bord/Terre ;
L’optimisation des moyens humains et matériels ;
L’optimisation des coûts de passage portuaire ;
L’amélioration de la productivité globale.
2.5. Mise en œuvre la réforme
La mise en œuvre de la réforme portuaire en décembre 2006 est venue après un
processus de préparation de projet de loi. L’établissement du projet de loi sur la réforme
du secteur portuaire a commencé par l’approbation en Conseil des Ministres en
décembre 2004, puis par le Parlement en juin 2005 et par la chambre des conseillers en
décembre 2006.
Cette loi a pu instaurer une transparence entre les acteurs de la chaine logistique et
surmonter les difficultés de l’ancien régime portuaire.
21
Résultat de la mise en vigueur de la réforme :
Mise à niveau des entités portuaires (Administration, ODEP, sociétés de
stevedoring) : en cours ;
Mise en place du cadre réglementaire ;
Améliorations substantielles de la qualité de service portuaire et rehaussement du
niveau de la compétitivité des ports ;
Réduction des coûts de manutention de l'ordre de 30% pour les conteneurs et de
25% pour les camions TIR ;
Encouragement de l'investissement privé dans les infrastructures et l'exploitation
portuaires ;
Simplification et fluidification de l'ensemble de la chaîne du service portuaire.
22
Une bonne gestion suppose un système de contrôle efficace ; le succès d’une
organisation dépend en grande partie de sa capacité à contrôler ses participants.
Le terme contrôle regroupe tous les types de contrôle opérés ou effectués sur et dans
l’entreprise que se soit interne ou externe.
* Pour Mary Parker Follet (1868 ; 1933) le contrôle est :
23
Un processus de mise en cohérence des responsabilités des fonctions, des décisions et
des actions des responsables au sein de l’entreprise.
Un mode de renforcement et de coordination de l’unité de l’entreprise.
Un processus d’organisation, d’ajustement et de maîtrise des activités.
Un dispositif permanent d’apprentissage au management : « le contrôle crée les
conditions pour que les managers n’apprennent pas seulement à agir mais aussi à penser.
* Pour Henry Fayol considère que le contrôle assure la marche de six fonctions de
l’entreprise : (technique, commerciale, financière, de sécurité, de comptabilité et
d’administration), La fonction administration est ramenée par Henry Fayol à 5
opérations :
Prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler.
L’auteur considère que contrôler revient à « vérifier si tout se passe conformément au
programme adopté, aux ordres donnés et aux principes admis.
L’apport de la cybernétique est également important en matière de contrôle.
La cybernétique est une science qui étudie les processus de commande, de contrôle et
de communication dans les systèmes technologique ou naturelle. Elle présente un
modèle de controling par feed-back dont le processus passe les étapes suivantes :
Mesurer l’état atteint, comparer à l’objectif et prendre une décision corrective.
Le contrôle de gestion est une discipline très ancienne qui a vu son apparition avec
le commencement de l’activité humaine de gestion de calcul et après de comptabilité.
1
DECF, contrôle de gestion 4ème Edition DUNOD (page11)
24
• 3300 ans avant J.C, avec l’apparition de la gestion des terres et des troupeaux.
Donc on peut conclure que cette discipline s’est développée pour deux raisons :
1.1. Le contrôle
La signification du terme contrôler dans son sens stricte selon les dictionnaires2 est
vérifier, examiner ou encore surveiller. Or au sens voulu dans le cadre du contrôle
de gestion, le contrôle dépasse ce champ restreint et prend une signification plus
globale, qui est celle de maitriser ou encore diriger.
2
Larousse, le robber
25
Le contrôle dans ce sens se réfère à la mesure des résultats et les comparer aux
objectifs prédéfinis, dans un processus de retour sur l’amont :
a. Définitions classiques
Anthony3 a défini le contrôle de gestion comme étant : « le processus par lequel les
dirigeants s’assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par
rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux moyens employés) pour réaliser
les objectifs de l’organisation ».
3
R.N.Anthony, Planing and control system, Framwork for analysis, Havard University, 1965
26
incorporent leur jugement dans le système, adoptent les plans d’action
permettant d’atteindre les objectifs et voient leurs performances mesurées à
partir de ceci. Les dirigeants fonctionnels : collectent, résument et présentent
l’information utile au processus. Ils font les calculs, les écarts, les analyses et
soumettent leur conclusion aux jugements des dirigeants opérationnels.
• Efficience : Utilisée ici dans son sens technique, une Entreprise est
efficiente lorsqu’elle maximise ses résultats en utilisant le minimum de
moyens.
b. Définitions contemporaines
C’est un processus d’aide à la décision dans une organisation, qui met en œuvre un
ensemble de disposition permettant aux dirigeants une intervention avant, pendant et
après l’action sur la base des données chiffrées passés et prévues5.
4
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre (PCG partie III, 69).
5
DECF, contrôle de gestion 4ème edition DUNOD.
27
Le schéma6 suivant présente le niveau d’intervention du contrôle de gestion dans le
6
DECF, contrôle de gestion 4ème edition DUNOD
28
3. Les objectifs du contrôle de gestion
D’après ce qui à précéder on peut tirer un ensemble d’objectifs qu’on peut résumer
dans les points suivants :
• Prévision à court terme : Dans cette étape les dirigeants doivent mettre
en œuvre des outils d’étude qui leurs permettant de fixer les objectifs,
qui peuvent être d’ordre mathématique, macro ou micro économique
qui permet de mettre en place un plan d’action stratégique.
• Suivi des performances : C’est la phase de mise en pratique et du suivi
des actions préétablies. Elle nécessite des moyens d’analyse et de
contrôle tel que :
Système d’information
Comptabilité analytique
Tableau de bord
Contrôle budgétaire
29
• Analyse des écarts : Cette phase demande des outils d’analyses des
données qui permettent de détecter les écarts et de réagir selon les
situations qui se posent.
• Assistance et conseil aux managers : c’est la phase de formulation des
actions pour remédier aux écarts constatés, elle demande des moyens
de correction et de simulation et d’analyse de la valeur.
30
Caractéristiques des PME Caractéristiques des GE
Une structure relativement simple. Une structure complexe, le plus souvent
réparti géographiquement.
L’importance du rôle et la
Une organisation décentralisée.
personnalité de dirigeant.
Un système d’information plus Un système d’information complexe,
utilisant un grand nombre de données et de
simple.
procédures.
Une plus grande polyvalence des Des systèmes de décisions formalisées.
cadres : les tâches et les missions ne sont
pas toujours clairement définit et les Une séparation assez fréquente entre
frontières entre les services ne sont pas l’économique et le financier.
forcément limitées. Les décisions économiques relevant des
Des systèmes de décision moins opérationnels (directeur commercial, directeur
de production).
formalisée, utilisant plus la
Les décisions financières relevant des
communication directe et informelle.
fonctionnels (directeur financier, directeur
comptable).
2.1. Rôle du contrôle de gestion
On peut avancer que le rôle du contrôle de gestion est le même dans les grandes
Entreprise que les PME voir plus important du fait de faible traitement de
l’information par rapport aux grandes Entreprises.
Cependant, pour les petites et moyennes entreprises, il s’agit d’un contrôle de gestion
moins formalisé plus par exception lorsque les difficultés surviennent.
Dans les grandes Entreprises, le rôle de contrôle de gestion est d’aider les
responsables dans les deux volets, fonctionnel et opérationnel. Le premier permet de
prendre les décisions, le deuxième contrôle les actions.
31
2.2. La place du contrôle de gestion
Dans la plupart des PME, il n’y a pas de services spécifique de contrôle de gestion
les travaux de contrôleur de gestion sont souvent réalisés par le service comptable ou
la direction financière s’il existe. Dans la grande majorité des petites Entreprise, il
n’y a pas réellement du contrôle de gestion.
Par ailleurs, dans les grandes Entreprises, on trouve l’une des deux positionnements
:
Position fonctionnelle
Position de conseil
Dans la première position qui est « fonctionnelle », on trouve deux cas de figure. Soit
le contrôle de gestion est intégré à la fonction financière (Figure 1), soit il est
indépendant de la direction financière est placé sous l’autorité de la direction
générale (Figure 2).
Direction générale
Direction générale
32
Pour ce qui est de la deuxième position « conseil » le contrôleur de gestion
n’intervient pas, mais il propose à la direction générale et c’est cette dernière qui
intervienne, il joue le rôle d’un conseillé. (Figure 3)
"Ce qui n'est pas mesuré ne peut être géré", de ce fait on peut dire que le contrôle de
gestion est un moyen qui permet, la mesure et l'analyse de l'activité d'une
organisation. Il s’inscrit dans une perspective de mesure et de suivi des indicateurs
et des écarts qui permettront de mettre en concordance la situation réelle avec le but
visé. Il s'agit d'un contrôle non seulement au sens de vérification, mais aussi au sens
de pilotage.
33
4. Les objectifs de l’organisation et le contrôle de gestion
La mise en application d’un plan d’action stratégique n’est pas une fine en soit. Une
stratégie peut se développer ou prendre une autre trajectoire différente de celle tracé,
et ce à cause des changements imprévus qui peuvent produire. Le fait que qu’une
action soit donnée ne signifie pas pour autant qu’il soit immuable. Les objectifs sont
actualisables et le contrôle de gestion forme une sorte d’écoute permanente pour que
ses ré-estimation se face à temps et que le système reste fiable. Pour répondre aux
attentes organisationnelles en termes de réalisation des objectifs, le contrôle de
gestion met en place un processus partagé en deux points essentiels :
Après la détermination des actions issues des processus de réflexion stratégique, elles
seront découpées par centre de responsabilité, pour pouvoir déduire les implications
financières qui seront de leurs tours transformées à des plans à court terme chiffrés
(budgets). Ces derniers comporteront l’affectation de ressources et l’assignation de
responsabilité. A partir de ces budgets, il faut ensuite se constituer un système
d’alerte automatique et permanent, c’est ce que réalise un processus de contrôle
budgétaire.
• Le contrôle budgétaire :
Il a pour mission faire une comparaison permanente des résultats réels et des
prévisions chiffrées figurant au budget afin de :
34
Prendre les mesures correctrices nécessaires ;
Ainsi le contrôle de gestion s’exerce en moyen d’un système comprenant des budgets
et un processus de contrôle budgétaire c’est ce qu’on appelle le système budgétaire.
35
Marsa Maroc utilise deux types d’outils de contrôle de gestion : La gestion
budgétaire et les tableaux de bord.
La gestion budgétaire est une technique qui consiste à rapprocher périodiquement les
prévisions budgétaires et les réalisations. Ceci permet de constater, d’analyser et de
rechercher les motifs des écarts et si nécessaire, de mettre en œuvre des actions
correctrices portant sur les moyens attribués ou les objectifs fixés. Cette analyse
s’effectue sous la direction de la Division de Contrôle Budgétaire. Cette dernière,
établit une analyse profonde en collaboration avec le département financier des
DEPs.
Les tableaux de bord sont des outils de pilotage et de compte rendu permettant au
gestionnaire de réagir en célérité par rapport à un objectif clairement fixé.
L’établissement des tableaux de bord, au sein de Marsa Maroc, s’effectue par les
DEPs sous forme de modèles standardisés, qui seront ensuite consolidés au niveau
de la Division de Contrôle de Gestion à La Direction Générale.
36
Section1 : Gestion Budgétaire
Il s’agit de comparer les réalisations aux prévisions et d’analyser ainsi les écarts, d’en
rechercher les raisons et d’entreprendre des actions correctives et les ajustements qui
s’imposent.
La préparation des budgets est une étape cruciale dans la gestion budgétaire de
l’entreprise puisqu’elle conditionne les autres phases de la démarche budgétaire. En
effet, un budget bien préparé et bien ficelé facilitera son contrôle et son suivi.
Partant de là, Marsa Maroc a entrepris une nouvelle démarche de préparation des
budgets qui n’est en fait que l’aboutissement de celle de la planification stratégique
, voici les différentes étapes :
37
La note d’orientation stratégique est une note qui a pour objet de :
Client ;
Personnel ;
Etat actionnaire.
Fonction équipement ;
Fonction infrastructure ;
Fonction gestion et valorisation du domaine public ;
Fonction commerciale ;
Fonction tarifaire ;
Fonction Gestion des risques ;
Fonction organisation et système d’information ;
Fonction financière ;
Fonction juridique ;
Fonction ressources humaines ;
Fonction action sociale ;
Fonction contrôle de gestion ;
Fonction audit interne.
-Lancer la mise en œuvre de ces grandes orientations par le biais de la
démarche de la planification stratégique.
-Lancer la préparation du plan d’investissement et du budget de
fonctionnement et fixer l’échéancier des réunions budgétaires.
Le plan stratégique est basé sur une identification et un recensement des différentes
activités exercées par Marsa Maroc ainsi que sur un regroupement en catégories
38
homogènes présentant des caractéristiques similaires : « Domaines d’Activité
Stratégique ». Chaque DAS fait ensuite l’objet d’une analyse interne (forces et
faiblesses) et externe (opportunités et contraintes).
Les plans stratégiques des DEPs font l’objet d’une mise en perspective avec les
objectifs fixés dans la note d’orientation stratégique afin d’assurer à l’ensemble sa
cohérence, avant d’être validés par la commission « plan stratégique ».
Lorsque le plan stratégique d’une DEP est validé, le DEP demande alors à chaque
responsable de CPA de donner ses propres orientations qui sont formalisées dans le
cadre d’un plan d’actions à moyen terme établi pour une période pouvant aller
jusqu’à 3 ans.
Les plans d’action de chaque CPA sont consolidés au niveau de la DEP et font l’objet
d’une mise en cohérence et d’une validation par rapport au plan stratégique de la
DEP.
8. Examen et analyse des projets de budget par les entités concernées au niveau
de la Direction Générale
39
99. Examen des projets de budget des DEPs par la commission budgétaire
40
II. Suivi budgétaire
Une fois le budget préparé et dûment examiné et approuvé par les organes désignés
à cet effet, vient alors l’exécution qui se matérialise par les engagements des projets
et des dépenses prévues dans les temps opportuns.
Il faut, toutefois, préciser que seul le suivi du budget des produits ne s’effectue pas
de manière permanente, alors que celui du budget des charges de fonctionnement
ainsi que celui du plan d’investissement se font mensuellement.
La DEP concernée doit, à cet effet, adresser une demande de crédit motivée
accompagnée d’une proposition dans ce sens.
41
Section 2 : Les tableaux de bord
Depuis sa création MARSA MAROC n’utilisait que les tableaux de bord financiers.
Or, dans son contexte actuel caractérisé par l’introduction de la concurrence les
preneurs de décision au sein d MARSA MAROC ont jugé utile d’introduire d’autres
indicateurs d’aide à la prise de décision.
Ces tableaux de bords se présentent sous forme de plusieurs indicateurs jugés utiles
à la prise de décision, pour chaque type de tableaux de bords il y a une liste préétablie
d’indicateurs qui permettent d’assurer le contrôle et de retracer les prévisions et les
réalisations et d’analyser les écarts pour ensuite établir des commentaires qui seront
indispensables pour les preneurs de décisions qui vont s’en servir pour améliorer la
rentabilité au sein de MARSA MAROC.
Chaque DEP effectue son tableau de bords en fonction de ces indicateurs et puis ils
les envoient à la direction générale qui s’en charge de les consolider au niveau de la
division contrôle de gestion.
42
I. Présentation générale des tableaux de bord de Marsa Maroc
1. Contexte et objectifs :
La comptabilité analytique,
Le processus budgétaire,
L’élaboration et l’exploitation de tableaux de bords de gestion pertinents.
43
2. Principes directeurs du Tableau de Bord & des Indicateurs de Performance :
Le Tableau de Bord de Marsa Maroc a été mis en place en respectant les principes
suivants :
Unicité du Tableau de Bord : Toutes les fonctions et tous les niveaux de
détails sont regroupés dans une seule production,
Référence permanente à l’Objectif : Les KPIs sont en lien direct avec le Plan
Stratégique de Marsa Maroc et figurent dans les différents Projets d’entités.
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Les indicateurs de performance constituant le Tableau de Bord répondent aux critères
suivants :
Cohérence avec les objectifs stratégiques : Existe-t-il une cohérence réelle
entre les objectifs de la structure et les informations mesurées par le biais de
ces indicateurs de mesure de performance ?
Le tableau de bord « Marsa Gestion » est consultable sous forme d’une page web
présentant les différents indicateurs en respectant les principes cités ci-dessus.
L’application MARSA GESTION permet :
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Saisie / Consultation des prévisions
Comparaison réalisations / prévisions
Modification du paramétrage des tableaux de bord
Exportation des données sur Excel
Sauvegarde / téléchargement des rapports d’analyse
Les tableaux de bord sont produits mensuellement et couvrent les volets suivants :
commercial, financier, RH, exploitation, technique et maritime
Les réalisations des indicateurs des tableaux de bord sont calculées mensuellement,
cumulées et comparées avec les prévisions et réalisations de l’exercice précédent.
Les prévisions initiales de l’exercice sont utilisées pour les TB de janvier à avril, les
prévisions actualisées 1 pour les TB de mai à aout et prévisions actualisées 2 pour les
TB de septembre à décembre.
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2. Présentation des tableaux de bord par domaine
Le tableau de bord commercial présente l’activité du port à travers les volets suivants :
o Le chiffre d’affaires
o Le trafic
o La satisfaction des clients
o Chiffre d’affaires
o Trafic
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b. Tableau de bord financier
Charges d’exploitation
Les charges d’exploitation sont présentées selon la nomenclature comptable.
Soldes de gestion
o Suivi de la trésorerie
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Encaissements (ANP et Marsa Maroc)
Décaissements (ANP, virements DG dépenses DEP)
c. Tableau de bord RH
Masse salariale
La masse salariale est suivie pour les catégories suivantes :
Cadres supérieurs
Agents opérationnels et fonctionnels
Agents contractuels opérationnels et fonctionnels
o Indicateurs trimestriels
o Indicateurs annuels
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Pyramide de l’âge
Pyramide de l’ancienneté
Ces indicateurs concernent le trafic vrac solide et divers, le trafic conteneurisé et le trafic
pétrolier.
o Indicateurs de livraison parc
o Hauteur de gerbage
o Délai de séjour
Il s’agit de suivre le taux d’occupation des postes à quai et le délai d’attentes des
navires
Le tableau de bord technique est un ensemble d’indicateurs qui permettent de suivre les
données suivantes pour les principales familles d’équipements d’exploitation et
maritimes :
Taux de disponibilité,
Taux d’affectation ou d’utilisation,
Taux de panne
Dépenses de consommation et de maintenance
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Les principales familles d’équipements concernées sont :
Equipements pour conteneur
Equipements pour vrac et divers
Equipements pétroliers
Equipements maritimes
Les indicateurs des tableaux de bord décrits ci-dessus sont présentés avec leurs
formules de calcul, leurs objectifs ainsi que la source des données.
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a. Indicateurs du domaine commercial
Somme des montants HT des factures émises relatives à chaque trafic par
Renseigne les factures émises liées au trafic prestation :
Factures émises par trafic et
permettant de renseigner sur la part de chaque * manutention : acconage + manutention bord +ad valorem [*] + transport par
prestation (KDH) [import et export)
trafic. pipes (lié au trafic portuaire) + usage des installations
* stockage : magasinage + ad valorem [**]
Somme des montants HT des factures émises (y compris les factures annulées)
pour les prestations suivantes :
Factures émises par prestation * Manutention : terre + ad valorem [*]
Ventile les factures émises par prestation rendue
(KDH) * Manutention bord
par Marsa Maroc afin d'en apprécier l'importance.
[import et export) * Manutention des hydrocarbures (manutention + usage des installations + transport
par pipes [lié au trafic portuaire])
* Stockage : magasinage + ad valorem [**]
Chiffre d'affaires
Ventile le factures émises par prestation rendue Somme des montants HT des factures émises pour les prestations diverses
Factures émises des prestations
diverses (KDH)
par Marsa Maroc non liée au trafic afin d'en (nomenclature des prestatiosn diverses en annexe 2) PREST
apprécier l'importance.
Somme des montants HT des factures émises - Somme des montants HT des
Chiffre d'affaires commercial (KDH) Il s'agit des émissions nettes des annulations
factures annulées
Manutention :
Montant HT des factures émises de manutention par trafic
Il s'agit de calculer un tarif moyen par trafic et par /
Tarif moyen par trafic (Dh / T) ou prestation. Pour le trafic TIR, il s'agit du tarif à Trafic des factures émises de manutention
(Dh/m3) ou (Dh / EVP) ou (Dh / l'unité et pour le trafic conteneurisé, c'est le tarif
Unité) moyen à l'EVP. Pour les autres trafics, il s'agit du Stockage :
tarif à la tonne ou au m3. Montant HT des factures émises de stockage par trafic
/
Trafic des factures émises de stockage
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INTITULE INDICATEUR OBJECTIF DE L'INDICATEUR FORMULE DE L'INDICATEUR SOURCES
Somme trafic manutentionné pour les trafics du port dont les escales sont TRAFIC
terminées.
PRIME DE
Trafics traités (KT) ou (m3) ou Il s'agit d'un indicateur statistique renseignant sur * Vrac et divers : en tonne RENDEMENT (vrac et
Trafic
TRAFIC
Cet indicateur pemet de renseigner le nombre Nombre des escales terminées des navires par type (céréaliers, minéraliers,
Escales des navires (nombre)
d'escales par type de navires pétroliers/tankers, porte conteneurs, rouliers, conventionnels et autres) COSMOS (conteneur
DEPC)
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b. Indicateurs du domaine financier
* Factures émises
* Factures annulées
* Produits à recevoir
* Extourne des produits à recevoir
Il s'agit du montant HT des factures émises au titre des Pour ces indicateurs, le calcul se fera pour :
Produits d'exploitation (KDH) prestations rendues par Marsa Maroc, ce qui renseigne + Manutention et stockage
sur le niveau d'activité de l'entreprise. + Services aux navires
+ Autres produits
* Avoirs et ristournes
* Autres produits d'exploitation (reprises d'exploitation et
produits accessoires)
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INTITULE INDICATEUR OBJECTIF DE L'INDICATEUR FORMULE DE L'INDICATEUR SOURCES
cet indicateur renseigne sur le montant des dettes Total des dettes fournisseurs frais généraux
Dettes fournisseurs (KDH)
fournisseurs frais généraux et investissements. Total des dettes fournisseurs immobilisations
Suivi des dettes
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c. Indicateurs de domaine des ressources humaines
HR Access
Cadres supérieurs
* Rémunération du personnel (Traitement de base + toutes les indemnités et
Effectif
primes)
* Charges sociales
Il s'agit de données chiffrées des rémunérations versées Agents permanents (opérationnels et fonctionnels)
aux agents permanents classées aux échelles 1 à 15 et * Rémunération fixe : Tous les éléments de rémunération à l'exception des
Masse Salariale (KDH) les contractuels tels que définis dans l'indicateur n°1. éléments de rémunération variable
Cet indicateur permet de suivre l'évolution des * Rémunération variable = Prime de Rendement + Prime Incitative +
rémunérations en vérifiant leur corrélation avec l'activité. dimanches et jours fériés)
* Charges sociales
Agents contractuels :
* Rémunération (Traitement de base + toutes les indemnités et primes)
* Charges sociales
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INTITULE INDICATEUR OBJECTIF DE L'INDICATEUR FORMULE DE L'INDICATEUR SOURCES
Effectif bénéficiaire de la Cet indicateur statistique permet de savaoir le nombre Nombre de bénéficiares par catégorie de personnel et par domaine de
formation (personne) de personnes ayant bénéficié d'une formation formation
Formation
Etat de suivi
Cet indicateur renseigne sur le nombre de jours de
Jours de la formation (jour) Nombre de jours de formation par catégorie de pesronnel manuel de la
formation dont ont bénéficié le pesronnel
formation
Il s'agit de déterminer toutes les charges liées à la Coût de la formation par catégorie de personnel (charges + frais de
Coût de la formation (DH)
formation déplacement et de mission)
Actions sociales (nombre / Cet indicateur renseigne sur les actions sociales Montant et nombre des actions sociales réalisées par type (médecine de travail,
DH) réalisées au profit du personnel loisir, pèlerinage et autres)
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INTITULE INDICATEUR OBJECTIF DE L'INDICATEUR FORMULE DE L'INDICATEUR SOURCES
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INTITULE INDICATEUR OBJECTIF DE L'INDICATEUR FORMULE DE L'INDICATEUR SOURCES
HR Access
Nombre de personnes par catégorie d'ancienneté et par catégorie de personnel
* Moins de 5 ans : > DJ ►M ►N-5
* De 5 à 14 ans : ≤ DJ ►M ►N-5 et ≥ PJ ►M+1 ►N-15
* De 15 à 24 ans : ≤ DJ ►M ►N-15 et ≥ PJ ►M+1 ►N-25
cet indicateur permet d’analyser le potentiel d’évolution
Pyramide de l'ancienneté * De 25 à 34 ans : ≤ DJ ►M ►N-25 et ≥ PJ ►M+1 ►N-35
des compétences, d’anticiper les problèmes de
(personne) * 35 ans et Plus : ≤ DJ ►M ►N-35 et > PJ ►M+1 ►N-40
renouvellement et capitaliser les savoirs et savoir-faire
N.B : DJ: Dernier Jour du mois / M: Mois / PJ: Premier Jour du mois / N: Année .
Ces équations sont valables tous les mois de l'année à l'exception du mois de
Décembre où il y a lieu au niveau de la 2ème partie de l'équation, de soustraire
une année .
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d. Indicateurs du domaine exploitation conteneur
Il s'agit de nombre de boites traités par main-heure ∑ boites manipulées / temps brut corrigé de travail
corrigé en tenant compte de l'arrêt déhalage (DEPC)
Rendement brut corrigé de manutention
et les arrêts déhalage, accostage et appareillage DEPA : temps brut corrigé de travail = temps brut de travail - (∑arrêt
des conteneurs (B/M/H)
(DEPA) : cet un indicateur de rendement qui permet retard à l'accostage par main) - (∑ arrêt navire terminé par main) -
Productivité du quai
Décisionnel + STAT
Il s'agit de nombre de boites traités par main-heure ∑ boites manipulées / temps semi brut de travail (***) DTC (DEPC)
Rendement semi brut de manutention corrigé en tenant compte des arrêts autres que Marsa
des conteneurs (B/M/H) maroc : cet un indicateur de rendement qui permet de (***) temps semi brut de travail = temps brut corrigé de travail - arrêts Prime de rendement
mesurer l'efficacité du terminal à conteneurs non dus à Marsa Maroc ()
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INTITULE INDICATEUR OBJECTIF DE L'INDICATEUR FORMULE DE L'INDICATEUR SOURCES
Cet indicateur renseigne sur le taux d'occupation des Stock des conteneurs import plein sur le parc (en EVP) / capacité au sol TRAFIC
Hauteur de gerbage import plein
espaces de stockage de conteneurs des zones de stockage de l'import plein (en EVP)
Décisionnel (DEPC)
Suivi des sorties (B/J) Il permet de connaître le flux des boites qui sort du port ∑ boites livrées / 30
Cet indicateur permet de suivre le nombre de Nombre de boites conteneurs ayant subi des vols sous la responsabilité
Nombre de vols de conteneurs
conteneurs volés de MARSA MAROC
Nombre de Porte conteneur en attente en Il s'agit de connaître par type de navires le nombre de
Nombre des navires ayant attendu plus de 2 heures
rade ceux qui sont restés en attente en rade
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e. Indicateurs du domaine exploitation vrac et divers
l'accostage par main)- ( ∑arrêt navire terminé par main) - (∑ déhalage par main)
TRAFIC
( ∑ Tonnage manipulé ou manifesté / temps semi brut de travail [***] x coefficient
Il s'agit du tonnage traité par main-shift corrigé en
navire mixte (1]) x 8
Rendement semi brut de tenant compte des arrêts autres que Marsa maroc : cet Prime de
manutention divers et vrac (T/M/S) un indicateur de rendement qui permet de mesurer rendement
(***) temps semi brut de travail = temps brut corrigé de travail - arrêts non dus à
l'efficacité du terminal à conteneurs
Marsa Maroc (2)
Suivi des sorties du vrac solide (B/J) Il permet de connaître le flux du trafic de vrac solide qui TRAFIC
∑ bons de sortie livrés / 26
(DEPC uniquement) sort du port
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INTITULE INDICATEUR OBJECTIF DE L'INDICATEUR FORMULE DE L'INDICATEUR SOURCES
Attente des navires divers et vrac Il s'agit de connaître par type de navires le nombre de
Nombre des navires ayant attendu plus de 2 heures
(nombre) ceux qui sont restés en attente en rade
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f. Indicateurs du domaine technique et maritime
APIPRO
Equipements rouliers
Il permet de connaître les dépenses liées à Total des dépenses de maintenance relatifs aux équipements pétroliers et réparties sur
Dépenses de maintenance
l'utilisation des éuipements pétroliers les différentes familles selon des clés de répartition pré-définies
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INTITULE INDICATEUR OBJECTIF DE L'INDICATEUR FORMULE DE L'INDICATEUR SOURCES
Nombre de mouvements pilotage Nombre de mouvement de pilotage (entrée, sortie et déhalage) et de remorquage
Il renseigne le niveau d'activité des
(entrée-sortie-déhalage) et remorquage (entrée, sortie, poussage et déhalage)
remorqueurs et des vedettes
(entrée-sortie-poussage-déhalage)
TRAFIC
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Section 3 : Les principaux dysfonctionnements et les axes de développement
proposes
I. Les dysfonctionnements constatés
Le positionnement structurel du Contrôle de Gestion
Dans le cas de Marsa Maroc, le contrôle de gestion est rattaché à la Direction Financière. Ce
mode de fonctionnement est-il pertinent ?
Dans ce type de structure le contrôleur de gestion dépend hiérarchiquement du directeur
financier, il est en relation fonctionnelle avec les autres directions. Dans ce cas, le contrôleur
de gestion aura un champ d’action plus restreint, il s’occupe des budgets, de leur suivi, de la
détermination des écarts et de l’élaboration des tableaux de bord. Néanmoins il risque d’être
axé plus sur les aspects financiers que sur les aspects opérationnels.
En outre, on distingue dans l’organigramme actuel de la direction financière que la gestion
budgétaire se fait à travers une division indépendante à celle du Contrôle de Gestion.
Cependant, la mission de cette dernière doit englober la gestion budgétaire, ce qui n’est pas le
cas au sein de Marsa Maroc. Il est donc nécessaire de restructurer le service de contrôle de
gestion.
Enfin, il est impératif que le contrôle de gestion soit indépendant des services opérationnels et
fonctionnels, et rattaché directement à la Direction Générale afin qu’il puisse être plus
synthétique et libre de s’exprimer sans éventuelles pressions qui peuvent être exercée par la ou
les directions qui en dépend.
II. Les axes de développement
Concevoir un système de tableaux de bord Pro-actif
Un didacticiel pour bien comprendre les 5 phases essentielles de la conception d'un tableau
de bord pro-actif avant d'attaquer le projet. Ce didacticiel est gimsi Les 5 phases de la méthode
La technologie de la Business Intelligence est mûre pour bâtir le système décisionnel pro-actif.
Mais quelle méthode utiliser ? Une démarche en 5 phases
Phase 1 : Stratégie et Environnement
Le système de pilotage à base de tableaux de bord est le support essentiel de la mise en oeuvre
effective de la stratégie sur le terrain.
Phase 2 : Choisir les objectifs
Choisir les objectifs les mieux adaptés à la stratégie suivie, au contexte particulier de l'activité
et aux sensibilités des acteurs de terrain
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Phase 3 : Choisir les indicateurs pertinents
Les indicateurs sont choisis par chaque utilisateur ou groupe d'utilisateurs selon les objectifs
fixés, l'activité sous pilotage et la sensibilité propre des acteurs
Phase 4 : la collecte des données
La collecte des données est une phase de première importance qui malheureusement n'est pas
toujours considérée à sa juste valeur. Elle peut quelquefois être longue, difficile et coûteuse
Phase 5 : Le choix des progiciels
Lors de la phase de choix des progiciels, il est important de considérer l'ensemble des coûts
inhérents à l'intégration et au déploiement
Conclusion
Au terme de ce rapport, nous pouvons dire que notre stage de fin de formation nous a permis
d’approcher de près le rôle et l’importance de contrôle de gestion au sein de Marsa Maroc.
En effet comme nous avons pu le constater au cours du stage, le contrôle de gestion est un
système de pilotage global de l’entreprise, comprenant des budgets et les tableaux de bord.
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