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KYM LYMBURNER
PHI1101-00
RÉSUMÉ ROUSSEAU
Travail remis à
Baccalauréat en philosophie
21 décembre 2015
2
Introduction
l’absolutisme royal en Europe et par le siècle des Lumières, Rousseau s’implique dans de
textes avec Denis Diderot. Par après, il argumentera sur la raison en critiquant le
de Dijon où il doit répondre à : Est-ce que le rétablissement des sciences et des arts a
contribué à épurer les mœurs? Il répond à cette question par son œuvre : le discours sur
les arts et les sciences. Dans celui-ci, il répond que les sciences et les arts nous sont
négatifs et nous font reculer. L’impact de sa réponse sur le peuple sera très intense et son
peuple qui recherchera la simplicité.1 En 1753, Rousseau répond encore une fois à la
question : Quelle est l’origine de l’inégalité (sociale, politique et économique) parmi les
hommes? Son œuvre discourt sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les
hommes2, explique que le problème c’est les propriétés privées et que les aristocraties
volent les propriétés et la richesse des gens pauvres.3 C’est pourquoi le texte qui suit sera
un résumé de ce livre et les aspects abordés seront; la conception de l’être humain, l’état
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BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
2
STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.284.
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BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
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Tout d’abord, l’être humain possède une bonté primitive et une pitié naturelle,
étant un être sensible et empathique, il voudra aider son prochain qui est en difficulté, car
il ne veut pas de mal aux autres. Il y a une égalité déjà préétablie chez les hommes, autant
son bien-être et sa conservation. Selon Hobbes, il n’y a pas de bonté naturelle chez
l’homme ni de lois morales. Il est violent et agressif dans son état sauvage. Locke, quant
à lui affirme qu’il existe des lois fondamentales dans l’état de nature et que l’homme les
respecte parce que c’est en lui. Rousseau est donc contre la théorie de Hobbes, mais est
accord avec Locke pour dire que l’être humain a dans son cœur des lois fondamentales.
L’homme possède la raison, mais c’est la cause de tous ses problèmes. «L’homme qui
médite est un animal dépravé»4, la raison nous rend malheureux, mais nous permet aussi
de sortir de notre état d’animal dépravé. Ce qui veut dire que la raison nous permet de
nous questionner et d’aller plus loin que les simples apparences et cela nous amènes des
angoisses et des inquiétudes. Par contre, grâce à cette raison nous réussissons à nous
sortir de ces détresses et à surmonter les obstacles intellectuels qui se posent sur notre
chemin. L’homme n’est pas sociable contrairement à ce qu’Aristote avait amené. Il est
solitaire et ne parle pas, c’est seulement qu’en société qu’il développera le langage. La
famille n’est pas naturelle, il n’y a pas d’esclave par nature et il n’est pas méchant du
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STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.284.
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BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
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L’état de nature
social. Il cherche l’homme naturel qui n’a pas été formé par les sociétés ou les
institutions. Dans l’état de nature qu’on appelle aussi l’état premier de l’homme, ils sont
tous isolés les uns des autres, il n’y a pas de vie sociale, l’homme est donc solitaire. Les
sexes opposés se rencontrent seulement pour la reproduction, les deux sexes ne vivent pas
encore ensemble. La simplicité caractérise l’état de nature. Il n’y a rien de complexe donc
peu de désirs, c’est pourquoi il est plus facile de les satisfaire. Les désirs sont par
exemple : manger, boire, se reproduire. Ils sont minimes alors ils sont satisfaits et
l’homme est heureux à comparer à nous dont il est si compliqué et difficile d’être
heureux. Actuellement nous avons tellement de besoins à satisfaire et qui ne le sont pas
que nous ne pouvons pas dire que nous sommes parfaitement comblés de notre vie.
L’homme dans l’état de nature étant seule n’a pas besoin des autres pour vivre ou pour
satisfaire ses besoins, il le fait par lui-même. Il est indépendant, c’est pourquoi il est libre
et heureux, il ne voudra que ce qu’il peut avoir et non plus que ce qu’il ne peut pas avoir
organisé. Il n’utilise pas d’armes ou outils, il possède seulement son corps pour se
défendre donc il est très puissant en combat. Il n’a pas de sens moral de développé alors il
ne connait pas le bien ou le mal. Hobbes n’a pas raison de dire que l’homme est
pas le bien ou le mal, il ne peut pas agir de mauvaise façon ou être méchant par nature.
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DELSART, Didier. «Notes de cours», philosophie : morale et politique, 2014.
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Les seuls maux qu’il connait sont la faim et la douleur. Il se résume à faire des
raisonnements simples, car son esprit n’est pas encore développé. L’homme sauvage n’a
pas besoin de sortir de l’état de nature, il est naïf et pacifique. Il possède deux instincts,
un qui l’isole des autres et un autre qui le pousse à aider les autres. Dans l’état de nature,
on ne remarque pas vraiment d’inégalité parce que tout le monde est égal et a les mêmes
chances, car ils sont libres. Le sauvage et l’animal se ressemblent beaucoup, mais le
sauvage lui peut se perfectionner. Rousseau affirme que l’homme est d’abord un animal.
La seule chose qui fera amener l’homme à l’état social est sa capacité à se perfectionner
Pour ce qui est de l’évolution du langage, au départ l’homme sauvage faisait que
des bruits et des signes, puis des cris «de la nature»8. Ensuite, les idées vont évolués et de
mêmes que le langage. C’est grâce aux relations avec les autres qu’il y aura une
perfection des capacités de l’homme parce qu’il faudra communiquer d’une quel contre
façon avec les autres. Alors, les idées se complexifiant, le langage dut faire la même
chose afin de pouvoir s’exprimer pour obtenir ce qu’il voulait. La langue de départ était
pratique et les mots signifiaient une plus large étendue de sens. Le temps changea la
langue et elle devenue plus abstraite et métaphysique.9 Tout cela permet de comprendre
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LA PHILOSOPHIE.COM. «Discours sur l’inégalité (Rousseau)», [en ligne], consulté le 20 décembre 2015,
http://la-philosophie.com/discours-sur-inegalite-rousseau
8
STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.284.
9
Ibid.
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La liberté
l’indépendance de l’homme dans l’état de nature. Dans l’état civil, la liberté c’est que le
peuple est libre au sens d’autonomie. Le sens général la dépendance est un état définit de
façon négative. Par exemple, le jeune enfant n’est pas indépendant, il doit obéir aux
adultes. L’autonomie est positive, c’est la capacité à se donner une loi raisonnable venant
de soi. Par exemple, le jeune enfant va devenir un adulte et sera indépendant, mais il peut
ne pas être apte à se donner ses propres lois, ce qui veut dire être autonome. Un peuple
est libre s’il est autonome et s’il obéit qu’à lui-même. Dans une démocratie, c’est nous-
mêmes qui représentons le peuple, il n’y a pas de députer. Il ne peut pas avoir de députer
suivre ses propres lois. Selon Kant, la liberté morale est l’autonomie d’obéir à la raison
État de société
Par la suite, l’être humain est sorti de l’état de nature par une suite de hasards que
l’on peut résumer en trois étapes. La première étape c’est avec la famille, les villages, la
richesse, car tout cela créer des inégalités sociales et politiques et les conflits sociaux,
politiques et économiques. La troisième étape est que les riches s’approprient le pouvoir
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DELSART, Didier. «Notes de cours», philosophie : morale et politique, 2014.
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et les propriétés. Il y a le besoin de protection et de sécurité des plus riches pour qu’ils
gardent justement leur richesse et on formera alors des États pour contrôler le peuple.
Rousseau affirme se trouver actuellement dans cette troisième étape. Il dénonce les
«Le premier qui ayant enclos un terrain déclara «ceci est à moi» et trouva des
gens assez simples pour le croire…»12. Ce passage démontre que le premier qui a
revendiqué qu’une propriété lui appartenait est celui qui a créé la société civile. C’est à
partir de ce moment, où le rapport avec l’autre fut nécessaire, que les violences, les
à cause des propriétés. L’homme ne suit plus sa nature, car en société il ne suit que le
pacte dont la société s’est mise d’accord au profit des riches. Les pauvres sont au service
des riches et les riches, qui détient le pouvoir profite des pauvres en abusant d’eux. C’est
pourquoi Rousseau ne comprend pas que les hommes ont abandonné leur liberté pour
devenir esclaves d’un magistrat ou de l’aristocratie. Selon lui, bientôt cette situation
deviendra une possession de pouvoir par des tyrans et ce sera pire que pire.
Cette situation de possession de propriété fera en sorte que certains n’auront pas les
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BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
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STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.96.
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garder pour eux et la protéger ce qui enclenchera des différentes entre les hommes qui
Les femmes et les hommes apprenant à vivre ensemble doivent se séparer les
tâches, les femmes deviennent donc soumises aux hommes et une inégalité de plus nait.
Contrairement à l’homme naturel qui obéissait à ses besoins dans l’État de nature,
l’homme de société se préoccupe grandement de ses loisirs parce qu’il a plus le temps
pour lui, considérant qu’il y a séparation des tâches et moins de choses à faire seul. Il y a
un changement dans les rapports humains, ce n’est plus la pitié envers les autres, mais
l’intérêt personnel qui est privilégié. À cause de l’instauration des propriétés, des classes
sociales se forment comme les riches et les pauvres, ce qui forme des conflits, car il y a
des travailleurs et des propriétaires. L’homme pensant maintenant qu’à ses intérêts,
utilise les autres pour ses propres fins. Il sait qu’il ne peut pas obtenir tout ce qu’il veut
s’il est seul et qu’avec l’aide des autres il pourra avoir ce qu’il désirs.14 C’est alors que
Le contrat social
Les riches proposent un contrat aux pauvres afin que leur société soit
politique. Les pauvres acceptent pensant qu’ils seront libres et en sécurités, mais ils
deviennent les sujets des riches. «L’homme est né libre et partout il est dans les fers»15,
cette citation explique que l’homme a le droit à la liberté, mais est l’esclave d’un autre à
13
Ibid.
14
Ibid.
15
Ibid.
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dans sa nature ne devrait pas être dominé ni être dépendant. Il évoque qu’il est nécessaire
Le contrat social de Rousseau explique donc comment rester libre tout en faisant
partie d’une société. Sa réponse est qu’«être libre c’est obéir seulement aux lois que l’on
gouvernement où les citoyens se donnent leurs lois et où les citoyens sont libres. Les
citoyens doivent confier au peuple le pouvoir absolu, car ils seront libres en acceptant les
lois qui les gouvernent. La souveraineté du peuple est inaliénable, car elle ne peut pas
être représentée. Elle est aussi indivisible, on ne peut pas avoir de séparation du pouvoir.
est de même infaillible, car le peuple ne peut pas se tromper. Alors, le peuple décidant de
tout exprime une démocratie radicale. Le problème est que les lois doivent être votées à
l’unanimité parce que ceux qui s’opposent aux lois ne sont pas libres. La solution est la
volonté générale qui consiste à contenir des lois simples, moindres, impersonnelles donc
générales et à viser le bien de l’ensemble des citoyens. Elles doivent être délibérées et
être unanimes en ralliant les gens ensemble. C’est de cette façon que Rousseau croit que
le projet peut être réalisable. Le meilleur gouvernement sera celui qui est le mieux adapté
Ensuite, plusieurs réformes devront être appliquées, pour la religion civique, elle
devra contenir l’existence d’une divinité puissante et bienfaisante. Reconnaitre une vie
après la mort, proposer le bonheur aux justes et démontrer que le contrat social est sacré.
16
Ibid.
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BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
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Pour ce qui a trait à l’éducation, on considère l’enfant à la base ni mauvais ni bon, il est
seulement innocent. Il est possible de devenir ce qu’on veut, c’est pourquoi la société ne
doit pas influencer les enfants, ils doivent pouvoir se construire naturellement comme
dans l’État de nature. Rousseau est contre la discipline et le dressage des enfants. On doit
aussi retrouver une complémentarité des sexes entre les hommes et les femmes.
L’homme est fort, intelligent théoriquement et audacieux tandis que la femme possède de
Conclusion
l’inégalité (sociale, politique et économique) parmi les hommes? Il répond par son œuvre
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. La première
partie de son livre porte sur l’homme sauvage dans l’état de nature. Dans cet état
primitive l’homme possède des sentiments naturels comme la pitié et l’amour de soi-
même qui le même à sa conservation ou ce qui lui permet de rester en vie. Il aide alors
sans réfléchir son prochain car il éprouve de l’empathie, ne connaissant pas le mal ni le
bien. C’est la seule loi et vertu qu’il respecte naturellement, «fait ton bien avec le
moindre mal d’autrui qu’il est possible» ou «fait à autrui comme tu veux qu’on te le
faire du mal aux autres. C’est pourquoi l’homme est pacifique et est tout à fait le
18
Ibid.
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STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.86.
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contraire de ce que Hobbes affirmait sur leur instinct animal violent. Il est solitaire et vie
L’homme développe son langage avec le développement de ses idées à cause qu’il
côtoie de plus en plus les autres hommes et qu’il doit pouvoir s’exprimer pour se faire
comprendre. L’état de société change l’homme sauvage en homme civil. Dans la société
l’homme devient conscient de son individualité et reconnait ses différences à celles des
autres. La société corrompt la nature de l’homme, dans cet état il a besoin des autres et
devient dépendant, en y perdant sa liberté. Il entre alors dans la servitude où les pauvres
sont dominés par les riches. L’inégalité débute donc des propriétés, c’est en grande
donc de réformer la société sur de nouvelles bases avec un nouveau contrat social. Ce
contrat social permettra à l’homme d’être libre et de conserver ses sentiments naturels.
Par contre, si une critique peut être apportée à la théorie de Rousseau, c’est
Selon lui, les lois doivent être votées unanimement et être impersonnelles. Il faut se
rendre à l’évidence qu’il y aura toujours quelqu’un qui ne sera pas d’accord avec une
quel contre loi. Il est aussi très difficile d’établir seulement des lois impersonnelles, car
une personne peut retourner cette loi de son propre point de vue et trouver que celle-ci le
empiriquement. Car théoriquement le projet a du sens, mais si l’on doit l’appliquer à une
grosse population, on peut déjà envisager de nombreux conflits entre les citoyens et leurs
idées divergentes.
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Bibliographie
Livre :
Notes de cours :
Site internet :