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KYM LYMBURNER

INTRODUCTION À LA PHILOSOPHIE SOCIALE ET POLITIQUE

PHI1101-00

RÉSUMÉ ROUSSEAU

Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

Travail remis à

Monsieur Pierre-Yves Bonin

Baccalauréat en philosophie

Université du Québec à Trois-Rivières

21 décembre 2015
2

Introduction

Jean-Jacques Rousseau est un philosophe français qui a grandement influencé son

époque. Passant par la révolution anglaise de 1688 à la Révolution française de 1789, de

l’absolutisme royal en Europe et par le siècle des Lumières, Rousseau s’implique dans de

nombreux projets. Il montre les limites de la raison et explique l’importance des

sentiments. En 1745, il va à Paris et participe aussi à l’encyclopédie où il y écrira des

textes avec Denis Diderot. Par après, il argumentera sur la raison en critiquant le

rationalisme et l’encyclopédie. En 1750, Rousseau participe au concours de l’Académie

de Dijon où il doit répondre à : Est-ce que le rétablissement des sciences et des arts a

contribué à épurer les mœurs? Il répond à cette question par son œuvre : le discours sur

les arts et les sciences. Dans celui-ci, il répond que les sciences et les arts nous sont

négatifs et nous font reculer. L’impact de sa réponse sur le peuple sera très intense et son

texte : Le retour à la nature, le rendra célèbre. Il prône un retour à la nature, à l’essentiel

au bon sentiment et au naturel du peuple. Cela enclenchera un mouvement au sein du

peuple qui recherchera la simplicité.1 En 1753, Rousseau répond encore une fois à la

question : Quelle est l’origine de l’inégalité (sociale, politique et économique) parmi les

hommes? Son œuvre discourt sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les

hommes2, explique que le problème c’est les propriétés privées et que les aristocraties

volent les propriétés et la richesse des gens pauvres.3 C’est pourquoi le texte qui suit sera

un résumé de ce livre et les aspects abordés seront; la conception de l’être humain, l’état

de nature, la liberté, l’état de société et le contrat social.

1
BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
2
STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.284.
3
BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
3

La conception de l’être humain

Tout d’abord, l’être humain possède une bonté primitive et une pitié naturelle,

étant un être sensible et empathique, il voudra aider son prochain qui est en difficulté, car

il ne veut pas de mal aux autres. Il y a une égalité déjà préétablie chez les hommes, autant

intellectuellement que physiquement. Il détient un amour de soi, c’est pourquoi il cherche

son bien-être et sa conservation. Selon Hobbes, il n’y a pas de bonté naturelle chez

l’homme ni de lois morales. Il est violent et agressif dans son état sauvage. Locke, quant

à lui affirme qu’il existe des lois fondamentales dans l’état de nature et que l’homme les

respecte parce que c’est en lui. Rousseau est donc contre la théorie de Hobbes, mais est

accord avec Locke pour dire que l’être humain a dans son cœur des lois fondamentales.

L’homme possède la raison, mais c’est la cause de tous ses problèmes. «L’homme qui

médite est un animal dépravé»4, la raison nous rend malheureux, mais nous permet aussi

de sortir de notre état d’animal dépravé. Ce qui veut dire que la raison nous permet de

nous questionner et d’aller plus loin que les simples apparences et cela nous amènes des

angoisses et des inquiétudes. Par contre, grâce à cette raison nous réussissons à nous

sortir de ces détresses et à surmonter les obstacles intellectuels qui se posent sur notre

chemin. L’homme n’est pas sociable contrairement à ce qu’Aristote avait amené. Il est

solitaire et ne parle pas, c’est seulement qu’en société qu’il développera le langage. La

famille n’est pas naturelle, il n’y a pas d’esclave par nature et il n’est pas méchant du

même fait. C’est à cause de la société que l’homme devient mauvais.5

4
STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.284.
5
BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
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L’état de nature

En d’autres lieux, Rousseau reproche à ses prédécesseurs d’avoir fondé l’homme

social. Il cherche l’homme naturel qui n’a pas été formé par les sociétés ou les

institutions. Dans l’état de nature qu’on appelle aussi l’état premier de l’homme, ils sont

tous isolés les uns des autres, il n’y a pas de vie sociale, l’homme est donc solitaire. Les

sexes opposés se rencontrent seulement pour la reproduction, les deux sexes ne vivent pas

encore ensemble. La simplicité caractérise l’état de nature. Il n’y a rien de complexe donc

peu de désirs, c’est pourquoi il est plus facile de les satisfaire. Les désirs sont par

exemple : manger, boire, se reproduire. Ils sont minimes alors ils sont satisfaits et

l’homme est heureux à comparer à nous dont il est si compliqué et difficile d’être

heureux. Actuellement nous avons tellement de besoins à satisfaire et qui ne le sont pas

que nous ne pouvons pas dire que nous sommes parfaitement comblés de notre vie.

L’homme dans l’état de nature étant seule n’a pas besoin des autres pour vivre ou pour

satisfaire ses besoins, il le fait par lui-même. Il est indépendant, c’est pourquoi il est libre

et heureux, il ne voudra que ce qu’il peut avoir et non plus que ce qu’il ne peut pas avoir

comme nous dans notre société.6

Le philosophe décrit l’homme de l’état de nature comme étant fort, agile et

organisé. Il n’utilise pas d’armes ou outils, il possède seulement son corps pour se

défendre donc il est très puissant en combat. Il n’a pas de sens moral de développé alors il

ne connait pas le bien ou le mal. Hobbes n’a pas raison de dire que l’homme est

fondamentalement méchant, car pour Rousseau si l’homme de l’état de nature ne connait

pas le bien ou le mal, il ne peut pas agir de mauvaise façon ou être méchant par nature.

6
DELSART, Didier. «Notes de cours», philosophie : morale et politique, 2014.
5

Les seuls maux qu’il connait sont la faim et la douleur. Il se résume à faire des

raisonnements simples, car son esprit n’est pas encore développé. L’homme sauvage n’a

pas besoin de sortir de l’état de nature, il est naïf et pacifique. Il possède deux instincts,

un qui l’isole des autres et un autre qui le pousse à aider les autres. Dans l’état de nature,

on ne remarque pas vraiment d’inégalité parce que tout le monde est égal et a les mêmes

chances, car ils sont libres. Le sauvage et l’animal se ressemblent beaucoup, mais le

sauvage lui peut se perfectionner. Rousseau affirme que l’homme est d’abord un animal.

La seule chose qui fera amener l’homme à l’état social est sa capacité à se perfectionner

et la volonté de se sortir de son malheur.7

Pour ce qui est de l’évolution du langage, au départ l’homme sauvage faisait que

des bruits et des signes, puis des cris «de la nature»8. Ensuite, les idées vont évolués et de

mêmes que le langage. C’est grâce aux relations avec les autres qu’il y aura une

perfection des capacités de l’homme parce qu’il faudra communiquer d’une quel contre

façon avec les autres. Alors, les idées se complexifiant, le langage dut faire la même

chose afin de pouvoir s’exprimer pour obtenir ce qu’il voulait. La langue de départ était

pratique et les mots signifiaient une plus large étendue de sens. Le temps changea la

langue et elle devenue plus abstraite et métaphysique.9 Tout cela permet de comprendre

qu’elles sont les origines de l’homme.

7
LA PHILOSOPHIE.COM. «Discours sur l’inégalité (Rousseau)», [en ligne], consulté le 20 décembre 2015,
http://la-philosophie.com/discours-sur-inegalite-rousseau
8
STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.284.
9
Ibid.
6

La liberté

La conception de la liberté pour Rousseau c’est l’indépendance parce que

l’indépendance de l’homme dans l’état de nature. Dans l’état civil, la liberté c’est que le

peuple est libre au sens d’autonomie. Le sens général la dépendance est un état définit de

façon négative. Par exemple, le jeune enfant n’est pas indépendant, il doit obéir aux

adultes. L’autonomie est positive, c’est la capacité à se donner une loi raisonnable venant

de soi. Par exemple, le jeune enfant va devenir un adulte et sera indépendant, mais il peut

ne pas être apte à se donner ses propres lois, ce qui veut dire être autonome. Un peuple

est libre s’il est autonome et s’il obéit qu’à lui-même. Dans une démocratie, c’est nous-

mêmes qui représentons le peuple, il n’y a pas de députer. Il ne peut pas avoir de députer

parce qu’ils pourraient détourner le pouvoir du peuple. Le peuple a donc la liberté de

suivre ses propres lois. Selon Kant, la liberté morale est l’autonomie d’obéir à la raison

de soi et notre maxime doit être universalisable.10

État de société

Par la suite, l’être humain est sorti de l’état de nature par une suite de hasards que

l’on peut résumer en trois étapes. La première étape c’est avec la famille, les villages, la

coopération. Il y a l’âge d’or de l’humanité et le début de l’amour propre qui se

transforme en vanité au contact des autres. La deuxième étape est le développement de

l’agriculture, la métallurgie, les métaux, la division du travail, la propriété, la monnaie, la

richesse, car tout cela créer des inégalités sociales et politiques et les conflits sociaux,

politiques et économiques. La troisième étape est que les riches s’approprient le pouvoir

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DELSART, Didier. «Notes de cours», philosophie : morale et politique, 2014.
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et les propriétés. Il y a le besoin de protection et de sécurité des plus riches pour qu’ils

gardent justement leur richesse et on formera alors des États pour contrôler le peuple.

Rousseau affirme se trouver actuellement dans cette troisième étape. Il dénonce les

aristocraties d’avoir pris les terres et les richesses des pauvres.11

«Le premier qui ayant enclos un terrain déclara «ceci est à moi» et trouva des

gens assez simples pour le croire…»12. Ce passage démontre que le premier qui a

revendiqué qu’une propriété lui appartenait est celui qui a créé la société civile. C’est à

partir de ce moment, où le rapport avec l’autre fut nécessaire, que les violences, les

guerres, les caprices, la compétition, l’orgueil, la vanité et la jalousie s’emparèrent du

«Genre-humain». Le mal et les inégalités commencent à ce moment dans l’état civil, et ce

à cause des propriétés. L’homme ne suit plus sa nature, car en société il ne suit que le

pacte dont la société s’est mise d’accord au profit des riches. Les pauvres sont au service

des riches et les riches, qui détient le pouvoir profite des pauvres en abusant d’eux. C’est

pourquoi Rousseau ne comprend pas que les hommes ont abandonné leur liberté pour

devenir esclaves d’un magistrat ou de l’aristocratie. Selon lui, bientôt cette situation

deviendra une possession de pouvoir par des tyrans et ce sera pire que pire.

Le travail et l’oppression sont les conséquences de la propriété. Il considère que

l’institution de la propriété est le commencement de l’inégalité morale chez les hommes.

Cette situation de possession de propriété fera en sorte que certains n’auront pas les

mêmes et que les hommes voudront la perfectionner, donc la travaillé et voudront la

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BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
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STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.96.
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garder pour eux et la protéger ce qui enclenchera des différentes entre les hommes qui

sont maintenant voisin dans cette État.13

Les femmes et les hommes apprenant à vivre ensemble doivent se séparer les

tâches, les femmes deviennent donc soumises aux hommes et une inégalité de plus nait.

Contrairement à l’homme naturel qui obéissait à ses besoins dans l’État de nature,

l’homme de société se préoccupe grandement de ses loisirs parce qu’il a plus le temps

pour lui, considérant qu’il y a séparation des tâches et moins de choses à faire seul. Il y a

un changement dans les rapports humains, ce n’est plus la pitié envers les autres, mais

l’intérêt personnel qui est privilégié. À cause de l’instauration des propriétés, des classes

sociales se forment comme les riches et les pauvres, ce qui forme des conflits, car il y a

des travailleurs et des propriétaires. L’homme pensant maintenant qu’à ses intérêts,

utilise les autres pour ses propres fins. Il sait qu’il ne peut pas obtenir tout ce qu’il veut

s’il est seul et qu’avec l’aide des autres il pourra avoir ce qu’il désirs.14 C’est alors que

l’individualité parmi la communauté est fortement présente dans l’esprit de chacun.

Le contrat social

Les riches proposent un contrat aux pauvres afin que leur société soit

politique. Les pauvres acceptent pensant qu’ils seront libres et en sécurités, mais ils

deviennent les sujets des riches. «L’homme est né libre et partout il est dans les fers»15,

cette citation explique que l’homme a le droit à la liberté, mais est l’esclave d’un autre à

cause de la société. Rousseau considérant que l’homme ayant la liberté et l’indépendance

13
Ibid.
14
Ibid.
15
Ibid.
9

dans sa nature ne devrait pas être dominé ni être dépendant. Il évoque qu’il est nécessaire

de tout réformer, que ce soit la politique, l’éducation ou même l’amour.

Le contrat social de Rousseau explique donc comment rester libre tout en faisant

partie d’une société. Sa réponse est qu’«être libre c’est obéir seulement aux lois que l’on

s’est soi-même données»16, comme le disait Kant. La démocratie serait le seul

gouvernement où les citoyens se donnent leurs lois et où les citoyens sont libres. Les

citoyens doivent confier au peuple le pouvoir absolu, car ils seront libres en acceptant les

lois qui les gouvernent. La souveraineté du peuple est inaliénable, car elle ne peut pas

être représentée. Elle est aussi indivisible, on ne peut pas avoir de séparation du pouvoir.

Le pouvoir se doit d’être absolu, ne possédant aucune limite. La souveraineté du peuple

est de même infaillible, car le peuple ne peut pas se tromper. Alors, le peuple décidant de

tout exprime une démocratie radicale. Le problème est que les lois doivent être votées à

l’unanimité parce que ceux qui s’opposent aux lois ne sont pas libres. La solution est la

volonté générale qui consiste à contenir des lois simples, moindres, impersonnelles donc

générales et à viser le bien de l’ensemble des citoyens. Elles doivent être délibérées et

être unanimes en ralliant les gens ensemble. C’est de cette façon que Rousseau croit que

le projet peut être réalisable. Le meilleur gouvernement sera celui qui est le mieux adapté

aux situations et constituera une assemblée générale de citoyens.17

Ensuite, plusieurs réformes devront être appliquées, pour la religion civique, elle

devra contenir l’existence d’une divinité puissante et bienfaisante. Reconnaitre une vie

après la mort, proposer le bonheur aux justes et démontrer que le contrat social est sacré.

16
Ibid.
17
BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale et politique, 2015.
10

Pour ce qui a trait à l’éducation, on considère l’enfant à la base ni mauvais ni bon, il est

seulement innocent. Il est possible de devenir ce qu’on veut, c’est pourquoi la société ne

doit pas influencer les enfants, ils doivent pouvoir se construire naturellement comme

dans l’État de nature. Rousseau est contre la discipline et le dressage des enfants. On doit

aussi retrouver une complémentarité des sexes entre les hommes et les femmes.

L’homme est fort, intelligent théoriquement et audacieux tandis que la femme possède de

la pudeur, du gout et de l’intelligence pratique.18 C’est pourquoi les deux se complète et

sont utiles l’un à l’autre.

Conclusion

Pour conclure, Rousseau cherche à répondre à la question : quelle est l’origine de

l’inégalité (sociale, politique et économique) parmi les hommes? Il répond par son œuvre

Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. La première

partie de son livre porte sur l’homme sauvage dans l’état de nature. Dans cet état

primitive l’homme possède des sentiments naturels comme la pitié et l’amour de soi-

même qui le même à sa conservation ou ce qui lui permet de rester en vie. Il aide alors

sans réfléchir son prochain car il éprouve de l’empathie, ne connaissant pas le mal ni le

bien. C’est la seule loi et vertu qu’il respecte naturellement, «fait ton bien avec le

moindre mal d’autrui qu’il est possible» ou «fait à autrui comme tu veux qu’on te le

fasse»19. L’homme étant indépendant et libre éprouve tout de même de la répugnance à

faire du mal aux autres. C’est pourquoi l’homme est pacifique et est tout à fait le

18
Ibid.
19
STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité
parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969, p.86.
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contraire de ce que Hobbes affirmait sur leur instinct animal violent. Il est solitaire et vie

donc seul subsistant à ses besoins par lui-même.

L’homme développe son langage avec le développement de ses idées à cause qu’il

côtoie de plus en plus les autres hommes et qu’il doit pouvoir s’exprimer pour se faire

comprendre. L’état de société change l’homme sauvage en homme civil. Dans la société

l’homme devient conscient de son individualité et reconnait ses différences à celles des

autres. La société corrompt la nature de l’homme, dans cet état il a besoin des autres et

devient dépendant, en y perdant sa liberté. Il entre alors dans la servitude où les pauvres

sont dominés par les riches. L’inégalité débute donc des propriétés, c’est en grande

majorité le problème et le commencement de toutes les inégalités. Rousseau propose

donc de réformer la société sur de nouvelles bases avec un nouveau contrat social. Ce

contrat social permettra à l’homme d’être libre et de conserver ses sentiments naturels.

Par contre, si une critique peut être apportée à la théorie de Rousseau, c’est

concernant son contrat social et l’instauration du gouvernement démocratique radical.

Selon lui, les lois doivent être votées unanimement et être impersonnelles. Il faut se

rendre à l’évidence qu’il y aura toujours quelqu’un qui ne sera pas d’accord avec une

quel contre loi. Il est aussi très difficile d’établir seulement des lois impersonnelles, car

une personne peut retourner cette loi de son propre point de vue et trouver que celle-ci le

touche personnellement. Ce travail peut donc être extrêmement difficile à réaliser

empiriquement. Car théoriquement le projet a du sens, mais si l’on doit l’appliquer à une

grosse population, on peut déjà envisager de nombreux conflits entre les citoyens et leurs

idées divergentes.
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Bibliographie

Livre :

STAROBINSKI, Jean. «Jean-Jacques Rousseau : Discours sur l’origine et les


fondements de l’inégalité parmi les hommes», folio essais, Éditions Gallimard, 1969,
p.284.

Notes de cours :

BONIN, Pierre-Yves. «Notes de cours», philosophie : initiation à la philosophie sociale


et politique, 2015.
DELSART, Didier. «Notes de cours», philosophie : morale et politique, 2014.

Site internet :

LA PHILOSOPHIE.COM. «Discours sur l’inégalité (Rousseau)», [en ligne], consulté le


20 décembre 2015, http://la-philosophie.com/discours-sur-inegalite-rousseau
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