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enema EEE Seen ESE UL ART DE JOUER LA BASSE DE VIOLE Vol. 1 Pierre aquter Jean Louis arvoonnter HEUGEL Paris HE 32647 REF: YF PaO OEP Sm MLSS RSREASSTM SSSR REEMA TABLE 1° Volume Pierre Jaquier LES PIBCES DU JEU 1. UN ECHIQUIER COMPLEXE .... 1. Apergu de la viole ala Renaissance La Facture 3. Breve incursion en All 4 Autour de la dame 5. Evolution de Farchet . 6. Quelques avatars de la viole Table @accords ...... Jean-Louis Charbonnier LES ; REGLES DU ypu 1. MODE D'EMPLOI...... 'A) Games; B) Musclaion; C) Bes; D) Gammes en accord; E) Pits cise. 2. QUELQUES CONSEILS ; Manitre de tei Tarchet;fomation du son; postion de la main gauche; notation. 3, LES AGREMENTS .....- Te temblement le battement; le port de voix; le Mattemen; la plinte;Fenleent. LEGONI (DOMAJEUR-LA mineur)..... LEGON II (FA MAJEUR-RE mineur) ... LEGON Mil (SOL MAJEUR-MI mineur) LEGON IV (SI bémol MAJEUR -SOL mineur). asa << G BR SE w 1 RR 2° Volume Pierre Jaquier LES PIECES DU JEU IL LA BASSE DE VIOLE FRANCAISE. 1. Facture de la viole classique 27 cordes [Les proportions; la table dharmonie; le 2. Choix d'un instrament. .. 3, Conseils d'entretien et de d Enurepotde lintrument;tenue de instrument; nettoyage; le cheval; me; décollement, cident ete condes Indication bibliographique -...... Jean-Louis Charbonnier LEGON V — (REMAJEUR-SI mineut). LECON VI (MI bémol MAJEUR-DO mineut) LEGON VII (LA MAJEUR-FA mineur)... LEGON VIII Vingt variations sur un sujet de Marin LES PIECES DU JEU par Pierre Jaquier ‘Méconnaissance ou malentendu ? Le regain dintérét pour la viole de gambe date de la seconde moitié du XIX* ste, smaisa"heure actuelle le Petit Robert la définitencore comme Iancttre du violoncelle,tandis que les ouvrages les plus séieu.de ‘musicologie sacharnent sur des tableaux comparatifs de la viole et du violon et décrivent un instrument type qui nexiste que dans le souci de classification des auteurs contemporains. Rien ne resemble plus’.un violon qu'un autre violon, quelles qu'en soient cole et époque. On ne sauraitedire dela viole de gambe. Satuille, sa forme, ses accords, voire satenue de jeu varient constarnment. Aucun Stradivarius, aucune Goole de ‘Ceémone n'apuen codifiela facture oun'acrubon dele aire-,niluidonner une forme définitve. Pourtant, dessa naissanceen au momento apatn te duNord ilo tcontiement eri elle sert un genre musical bien précis cet fort savant. Ce role, elle Gana jangin aoe edn Cott qapts un eee deni doubl, quand on tetera de te revivre, quon la chargerad'idéesfausses et de besoins musicanx quelle n'était pasa origine destingesatistsireetdontla facture actuelle ne s'est pas débarrassée completement. ‘Aucune caractéristique extéricure de lutherie ne permet 3 coup sir de définir la vole il faut nous intéresser par const «quent auxexigences techniques qu'imposat la musique écite pour elle. Les premiers gambistes furent des luthistes :¢est bien ‘lath quelle apparent. Lavile degambeest donc un instrument archet tena sur on entre les genoux (en raversou vertice ement), ou posé sur un escabeau, dont le manche est garni de touches (ou fettes), dont Farchet est tenu par ls crins, et qui sfaccorde la facon du luth, Cest dire le plus souvent par quarte et tierce. Toutes les autres caractristiques, que nous verrons. pplusen détail pourlaviole francaise classique dans le deuxitme volumedu présent ouvrage, ne sont valables que} til serait faux de les généraliser. Bien évidernment, le role considérable qu’ont jout les violes de gambe entre 1550 et 1750 a ‘suscité de la part des luthiers toutes sorts de perfectionnements; pour autant quils apparaissent dans l'état acuel de nos ‘connaissances et que le cadre nécessirement restreint de cet ouvrage nous le ‘nous allons tenterd'illustrer au miewx, apres un bref survol des différentes 6coles, ceux qui ont about’ a viole dassique francaise, Cest2-die instrument des trois ‘grands matres, Marin Marais, Antoine Forqueray et Louis de Caix d'Hervelois. 1. UN ECHIQUIER COMPLEXE 1. Apergu de la viole a la Renaissance Alafn du XV appriten spageuninsrument yon nomme siuela dean crcisement dela ibuela demanoct dela vitle a archet. De la viluela de mano elle conserve Isccord do, fi lyr, sol, etla position de jeu en travers sur les genoux. Liarchet est tenu verticalement, comine on peut observer dans iconographic, tant6t hausse en haut (sur “Les Noces de Cana” de Vente pureempl anv) ntthasscen bas. accodsessbilserapidementtan ut dUXVI ill wes sont dé consttuées en famille, & imitation de la musique vocal, reflet du godt de la rationalisation qui caractérise la ‘Renaissance. Le dessus eta basse sont accordés’1octavel'un de autre. Les voixintermédiaies dans la musique & quatre ou furtes sont enue pl un Sal type instrument, la alle, qu peut varie de groseur mais garde toojoutsleaéme accord “Tres rapidementle eu des alliances politiques etles échanges provoqués par 'humanismefavorisent implantation dela viole dans es Flandres eten Italie oi elle est tenue“ talienne’”, Cest2-dire verticalement entre les jambes, ce qui lui vaut son ‘nom de viola da gamba et oppose’ son contemporain eviolon, nommé sion da baat. De Italie, la viole pénétre en Angle terre, introduiteavecles musiciens vénitiens que Henri VII excellent musicien ui-méme, appelle2 sacour, ot ellejouirad' une ‘stime toute particulite, avant de gagner la France et ’Allemagne. Enltlieeten Allemagne, une sixitme cordeest joutée la quarteinférieure, d abord ocasionnellement. Gere! lamer tionne en 1532, mas e' frontpce de Gana en 1542, en tient encore au modele cing cordes. En 1556, Philibert Jambe de Ferappelle violed'Itale la viole six cordes, qui saccorde “iustemét cme le lucz, assavoir quarte & tierce” tandis que la“vioke Fracoise saccorde ala quarte de corde en corde sans exception aucune") Des le milieu du XVI sitcle, la famille des violes s'agrandit: les inventaires font apparaitre la “double basse-contre”, accordée seit’ la quite, sot octave dela base Les tableaux donnés pls loin esient de Carfir une situation qui change dun pays a Fautre et Fintérieur d’un méme pays. Par opposition aux instruments de la famille du violon (les instruments “da braccio”), la viole se voit confier ds son apparition Fexécution de la musique savante. Celle se développe dans deux directions distinctes que des théoriciens comme Diego Ortiz mettenten évidence et que 'on retrouvera dans toute lalittérature pour viole: d'un c6té'ancienne tradition poly- ploniqu quicaiveleconmepoinet eae danse “crear musque ensemble pour un cone instruments de mime lle autour d'une teneur (styl “In nomine” en Angleterre), de autre un genre nouveau qui fait fureur en cette moitié du XVI sible: la variation pour instrument solo, ou art de la diminution, dont Ganassi en 1542 et Ortiz” en 1553, publient ls gles et des exemples. On peut y voir forigine de toute la musique solisteen France. Mais est al’ Angleterre qu'il ppartient de donner 3 la viole son premier lat. La Facture Lepetit nombre desinstruments de cete époque qui nous sont parvenus,rarement dansleur tat origine,rend tts dif- cile une connaissance précise des violes de la Renaissance. OnpeutliresaetD, parexemple, qu'elle aient de construction plusrobuste queles voles baroques (épaisseurs plus for- tesdela Set epee dereset ee) porque supposer qu’ontsurvécud abordles sobles?Ontesats luths:fabriqués des dizaines de millers d'exer oelques uns seulement nous sont parvens, tants Eien ages tant la notion d oeuvre d'art est alors étrangere dans ce domaine. LLiconographie, parlinroyable variété detalles et de formes qu'elle révte, du simple 8auxfleursdelis es plus @abortes, nous conduit envisage des fos ce res diferentes selon es égions. Toutes ll ne donne que fort pu de ensign ‘ments surla facture instrumentale elle méme etbien sir reste muette sur la construction intérieuredelacaissed'harmonie ousur Ja qualité des bois employés et des cordes, dont va dépendre la sonorité. Pour la question decisive de a barre d’harmonie et de!'ime, il fant seésoudre absence totale d €léments irécusables. (On trouve bien, dans certains instruments, la trace, voire existence réelle dune surépaisseur de la table d harmonic lelong duu joint central, comme une épine dorsale, maisil nous part hatif¢’en déduire une théorie su Yorigine dela barre harmonic et surtout affirmer que ime n était pas employée I serait fauxaussi de généraliserlatechnique, bien plus laborée quiln'y parait fupremicrabord,delabarre reserve (este pis dans la mase du boisaumomentdecreuseitsieu delavoOt) mezpe si cette pratique se voit encore occasionnellement la fin du XVIII sitcle dans le violon. "Nous ne pouvons tenir pour stirs, t les pénéralser, que les éléments de facture que nous observons sur des originaux et ue viennent confer Fconcgraphie les trates Par exemple manche In atpas enverséetla hauteur au chvalet ait btenve parla touche fagonnéeen coin, ou par une calecollée sous a touche, ce qui observe sur les raresinstruments restésen Gat d origine et que vient étayer €tudeiconographique. Le manche était gros : qu'on se réfereau violone que joue Titien dans le tableau de Vérontse. Rousseau, 2 la fin du XVIF scl, quand il dssert su les violes anciennes, précis que le manche “estoit rond & massif, & trop panché sur le devane™, Il nous indique par la méme occasion que “le chevaletestoit fort bas & plact au dessous des oiiyes"”): deux points confirmés par V'conographie. La viole proportionnée représentée dans Fouvrage de ‘Ganassi donne un manche trés long (octave coincide avecle bord de la table) et un chevalet plac€ juste at-dessous des ouies!, Laviole de Philibert Jambe de Fer reprise par le Pere Mersenne place le chevalet loin t-dessous des outes). Cette position du chevalet, presque systématique’ la Renaissance, est peut étre mettre en rapport avec le good accorder bas, doncavecle besoin. esgic lorgucur vibes I et eridene qe la postion du choca une inne determinants ur lasonodke Enfin, nousdonnerons pour certain ’emploi du boyau nu pourlessixcordes,lacannetille(fildecuivre, decuivreargenté, ou dargent qui entoure la corde) n’apparaissant qu’au cours du XVUF sitele. 2. Un age d'or: le XVII sitcle anglais Lamsique out vileen Angles dévoppe dans deux cietosindiquts pr Onesie ensemble cculminera avec isies de Purcell, tandis que la musique de solo prend la forme de “Divisions upon a ground”. Pour ce dernier répertoire, on utilisait généralement une petite basse accordée sur ré, plus maniable, appelée Division viol. Vers 1600 apparat un instrument nouveau, la Lyra sa, au service d'un genre soist particulier, heritage des recherches alambiquées des Tuthistes. i elle est souvent plus petite quela division eo, si elle s'nspire dela Viola bastardaitalienne (ainsi nommée soit parce ‘quelle empruntait son accord 3 la famille des vole da braccio et yintroduisait des quintes, soit parce qu'elle pouvait jouer dans tutes les voix) lara est davantage un emploi musical (Lyra way) qu'un instrument particulier. Samusique était 6criteen tbl ture, seul moyen de rendre possible un nombre incroyable d'accords différents et de scordatures. On la gamit méme de cordes sympathiques(® et Hume savise de doubler les trois cordes graves, comme auluth(, Maisles tablatures etextréme comy tion polyplionique de Iécriture rendent 'emploi de lara vol trop dificil; elle tombe tout fait dans Youbli avec Purcell. ‘A Tépoque de Thomas Motley (Consort Lessons 1599), la tenue 2 Fitalienne est universellement répandue pour la musique de consort, tandis quel tenue plus ancienne en travers Sut les genoux est encore préferée dans le concert brisé (Broken amtot, est edire les ensembles d'instruments de familles diverss): elle produirait alors un son plus doux. Dans lecourant du XVI sitelela famille des violes ne comprend pas moins de huitinstruments et Thomas Mace précise qu'un bon “chest of viols” comprend six instruments, deux dessus, deux ténors et deux basses, dans des tailles croissantes!™?. Lademitre génération des violistes anglais du XVI sitcle, Purcell surtout, en érivant les voix du dessus dans une tess- ture plus adaptée au violon, vacontribuer &réduire la famille, et 'on peut constater qu’ala fin du site seule la basse survit en Quant li lea depuislongtemps prefielevilon meta point un insrument nouven eon pas ppetitet plus commode quela basse de violon. La prédominance de a basse de viole passe en France, oh sa plire vabeierjesee® Iain du regne de Louis XV. La Facture Le sitcle d'or de la viole anglaise voit se sucoéder trois générations de luthiers. De la premitre, John Rose (1562-1599) eetle pls conn aval dans un sy italien t const de grands models sur des patrons varies, On ui do pute introduction des entrelacs de filets sur le dos et les 6clsses si caractristiques de 'école anglaise. la deuitme géénation est surtout epésentée pr Henry Jaye (111676) ui edit tals de vole et dessine wn patron unique et particulitrement éégant dont sinspirera toute la facture classique. Ses tétes sont des volutes d'un beau mouve- ‘ment quil sculpte jour. A cette époque on utilise volontiers e bois de poitier, de prunier et de noyer acbté de 'érable tle manche. La table est faite de plusieurs bandes ’épicéa ou de pin d’Orégon (exploité pour le chantiers navals), dont celledu milieu ait vraisemblablementcintrée. Larosace sous touche ctlesfiletsautour des oulessonttypiquesde cette époque. Barak Norman (1678-1740) este plus célebre luthier dela dernitre géntration. A cbté des basses de vile, on connait des violoncelles de sa main. Le patron sagrandit et se rapproche des modeles francais dg répandus, sans toutefois ajouter la septitme corde. 3. Breve incursion en Allemagne Hans Gerle en 1532 suggtre, pout ls trois talles de vioes alors en usage, un accord une quinte en-dessous de Faccord habituel, En Italie eten Allemagne, il semble qu'on ait volontirs accordé plus bas etcete fin, les luthiers agrandlissent leurs modeles. Avec Praetorius, la confusion des accords devient totale. Il soutient en effet que accord ala uarte ou ala quinte inf& Fieurefavorise“une harmonic plus agréable™ et accordelaasse sur sl. le tenor et hosurnéetledertsurol pont ainsi une nouvelle nomenclature. I faut s'y faire: aujourd hui encore, la basse de viole se dit en allemand Te Nous résumeronslafactureen Allemagne en citant deux grandes écolesparticulitrement significatives. L’école de Alle- ‘magne duSud et du Tyrol, dont ke plus illustre représentant es Jacob Stainer (1621-1683), nous alaissé des vioes plut6t grandes, aux formes arrondies, au fond vod, aux oes enf, proches des bases de violon, assez itiliennes en somme. A Fopposé,Pécole du Nord travaille scion des patrons élégants et fins qui la rapprocherait de a facture anglaise; les plus beaux instruments sont ceux de Joachim Tielke (1641719), dont Festhigueainfluencé la plupart des acteurs alemans jour hu, 4. Autour de la grande dame frangaise Jusqu’a"6poque de Sainte-Colombe, on peut consicérer que la musique pour violeen France estlereflet dece qui sefait en Angleterre. Liconographie nous offre des représentations d ensembles de violes 3 image des consorts anglais. Le Pere Mersenne,en 1636, donne en exemple une fantisi sixpartiescomposte de deuxdessus,d unehaute-contre,dunetaille, une basse-talle dont precise qu'elle “se peut appeler Basse’, etd une base. Ijoute que “la Musique aesté composée par tun excellent jotieur de Viole Anglois de Nation”). 1 donne les trois accords italiens de Philibert Jambe de Fer, mais signale que“plusieurs mettent la Taillea la Quartedela Bass, la Haute-contre’ala Quarte dela Tall, écle Dessus seulement untondela Hlaute-contre", Un détail amusant est rapporté par le bon Pere: “Or om les fat (les violes) de toutes sortes de grandeurs, dans lesquelles Ton peut enfermer de jeunes Pages pour chanter le Dessus de plusieurs ars ravissans*”), En 1687, Rousseau signale encore les violes pour les parties intermédiaires et les deux types d accords, alors qu’ason époque latalleet la haute-contre étaient déja tombéesen désuétude. Quand Marc-Antoine Charpentier compose, vers 1680, son concert pour quatre partes de vole i semble qu’on ne puisse plus trouver de uilleniide haute-contre. A partir de cette date les avertissements en téte des Livres de Pitces pour viole et les traités ne mentionnent plus, aux cbtés dela basse, que le dessus. Le gne absolu de la basse de viole a commencé. fautattendre le début du XVIII sitcle pour qu'appariss ce petitinstrument dont on trouve tantd'exemplaires dans lesmusées:le sus vide Ope tne d oppo npete cise vlna dela grandeur francaise. L'usage était sans doute répandu de monter les petits dessus en sol. Mais le nouveau-né ness endehorsd'uncercled amateurset de dames delabonne société. Versle milieudu site, ilimitedeplusen plusle violon jusqu’ devenir ce curieux hybride joué sur épaule, le quinton, dont la vogue est extrémement passaghre. Entre temps, la basse de viole a été supplantée par son rival plus expressif et plus sonore, le violoncele. 5. Evolution de Parchet ‘Unarchet de type primitifnous est décit par Trichet les crins de cheval sont attachés aux deux bouts dela baguette et tendus comme lacordedunare- Mersenne quelques anes plus tot, mentionne lahausse (ou *demilne” sns autres _Bnement, mais ses planches donnent& voir plusieurs archets dont certains sont gamnis un bouton au bout dela baguette. Trichet rds laqualiédesbois :bois de Brés bois bene ou autre oissoide, et Mersenne comptelescrins 80100 pouruneméche violon. Rousseau recommande le crin blanc pour le dessus, le crin noir pour la basse, “plus propre’ tirer le Son que le blanc, Vers afindu XVII sitle, Louliéest ts explcite:“L’Archetestun petit Arccestadire une verge de bois,auxdeuxbouts de laquelle sontattachez cinquante ou soixantecrins de queue de cheval, avec lesquels crins~ bien tenctus~ on fit plier la parlemoyen d'uncoin qu'on ppelle hausse ou talon, quise metal undesboutsentrelecrinetla verge, et quilarendden Aro), {semble pourtant qu’acette époque on ait déjneu 'dée defixerlaméche ala hausseet de tendrecelle-ciau moyend un passantet une crémaillee: on peut ainsi faire varir ia tension. Laplupart des archets qui nous sont parvenus datent du XVIII sitcle et sonten bois d'amourette. La hausse se par unsysttmede vist écrouencore plus précis quelacrémallere. Labaguetteestconvexe ou droite, la pointeallongéeen -téte de btochet”; les cannelures, outre leur effet décoratif,allegent sans rien enlever de sa rigiité, Lemploi dela colophane, pour rendre les crins plus “raboteux”, est mentionné pares trois auteurs que nous avons cités, Jean-Baptiste Forquerayfera observer au Prince de Prusse “dee point trop mettre de colofane 'archet parce quele tropdoane "une pate qui fat siffler et grincer la corde et 'applatie™™, ; : ; r : : 7 r F r r y r : . - ; - - 6. Quelques avatars de la viole 1787, Londres: Cal Friedrich Abe se produit pour la dernitre fois comme viol solo. Cat le dernier grand maitre dela vole de gambe. Nous avons. oS ee ee ier avatar de la basse de viole est la viole d’Orphée, formation de instrument tombé en désuétude dont se fait le champion et qu'il affirme devoir durer “aussi long-tems que le jeu de!'oye renouviédes Grecs")! En fit, la violed’ Orphée n’estrien d’autre qu'un violoncelle ‘dng cordes (accord do-solr€la-mi) que Son inventeur monte de corde de laiton en doublant'unisson la chanterelle et lel. On retire les fetes. La tenue darchet est celle du violoncelle ~ et la musique aussi, sans les démanchés! Corrette rend com Tune pratique déja courante: la transformation des basses de viole en violoncelles, dont le luthier Léopold Renaudin, républi cain farouche qui vota la mort de Marie-Antoinette, sai fit une spécalité assez en accord avec ses idées politiques. ‘Un cas plus intéressant est celui du baryton. Le Prince Nicolas Esterhazy le prissit fort et le touchuit assez bien. Aussi Haydn dutily consacrer de nombreuses pitces, dontles 125 divertimentiavecaltoet violoncelle. Is agit une bassede violehséx ‘0u A sept cordes, laquelle on adjoint un nombre variable de cordes de métal (de 72 27) qui passent a découvert derrite le imanchectquele muse ince aves e ous delamaingnuche baryon qu¥ apparent haar ara aait 5 virtuoses, et on pouvait encore lentendre en 1823 & Vienne. Signalons que f Abbaye bénédictine de Melk, en Autriche, Conserve un magnifique exemple de barton alto, Quant aux voles d amour, axquelleg certains auteurs rattachent Fins ‘ment du Prince Estethazy, elles ne font pas parte de Ta famille des violes de gambe et nous n'avons pas 2 en parler ic. UArpeggione, ow guitar ache, 0 encore guitare d'amour, invent en 123 parle thie vino Johann Georg Staufr, et pour lequel Schubert a écrit 'admirable sonate en la mineur, doit tre considéré comme une de viole de gambe, méme siesta a guitare qu'llemprunte sa forme, son accord et a touche garnie de nombreuses cases fixes, tau violoncelle sa technique darchet, Undernier instrument rested signaler, qui nade viole de gambe que le nom. Engendré au débutdu site par des violon cellistes,joué avec pique, monté de grosses cordeset débarrassé des fretes, considéré pareuxcomme un “progres” évident sures ‘Yioles dépoque réputéesinjouables et condamnées aux vitrines des musées, ce btard ala vie dure. Hélas,combien de luthiers Pheure actuelle ls ne commettent plus les prossitres erreurs des générations précédentes, construisent. des violes selon les techniques propres’la facture du violoncele!Ilscontribuent tentretent lemalentendu ta discréditer un momentde perfection de la musique et de la lutheric. NOTES 1. Hans Gere, Musics Tech Niner 1932. ce ea ta, Venetia 2 Philibert Jambe de Fe, Epome masz dos, sos acon, Lyon 1556 pp. 58,59. 4 Ganasi, op. ct 5. Diego Ori, Tatas de gla cals, Roma 1333 6 Jean Rousse, Trait dea Vile, Pas 1687, 18. Tid. | Gans, Leone conde chap 1V. 9: Matin Meriecne, Harmonie Unie, Pais 1636163, Ih p. 191. 10. Au sujet des cordes sympathiqus, cf Michal Praetorius, Supra Musca, : Dr Omonyraphia, Wolfebtel 616, p47 ;Jobn Playford, Masi’ Receahon oh Vek Lyra Way, 16), etface; et Matin Mersenne, Cotas Phin Matemata 164, p36, Monit I. 11. Tobias Hume, The Fs Part of Ayes 105, preface. 12 Thomas Mace, Ma's Moone, London 1616, p. 25. 13. Hans Gere, op. it "4. Miche! Praetorius op. cit pt. 15, Mersenne, Hare Uninenl,¢ I, p. 200 16 Menenne, op cit p 194 17. Mersenne, op. ct p12. Rossen, tant le bon Pere en pal, op. cit p19. Tobecque qui connat ss auteurs, Sen éronne: “Cette assertion me Mere Bhar donn sees tn eS Heston ptt lle dc pee aot i coed a Prison sonore depuis 12 heures as moins! (Auguste Tlbecque Prt dela, Nior 1903.18) 18, Rousseau, op. cit p21 19, Pieme Thich, Trait de Tarumens de Masigu, vers 160, publ par Fangs Les, Neull-suSeine 197, p15. 20 Roose, opt. pp. 3440. 21, Btenne Loli, Mod pur apprendre dela Vin Puss, Bibosheque National, eprochit in Hans Bol, Le Bast devi dpe Maric Mais ‘td AaieForgucay, AB, Cryghton/Bithoven 1973. 22 Coneponan inde Jou Baie Foguny au Pe FicGullame de Pra, pie par Yes Gt in Rr I, 96, pp. 165171," ere. 25. Michel Comet, Mei: par apprendre jue dea Gone Bas. Pass 178, p3 TABLE D’ACCORDS ILANFRANCO 1533 ‘sis ORTIZ, 1555 e619 ANGLETERRE MERSENNE 1636 ~ Pretoria Maprés Pretoria XVII albclo (Accords princip®) : PARDESSUS q Cane ‘Treble Alto’ Ano? ~ letta piecola ‘Small Tenor, st Violde Gambe| Alt-Tenor Tenor : Tener? - Lyt-Viet enor Ale Division jl de Cambs Best | Consort-base sin Base ‘iol do Gamba ae ‘violone QUINTON BARYTON: variable ARPECCIONE LES REGLES DU JEU par Jean-Louis Charbonnier 1. Mode d'emploi (Cesdeux volumes devraient permettreau violiste de prendre connaissance de toutel étenduedeT instrument ;defortifier Jamusculaturedela main gauche; detravaller les nombreusesressourcesharmoniques dela viole enfin, dese familaiseravecla litérature pour Finstrument& travers les oeuvres des plus grands vilistes fangais du XVIIF sitde: Marin Marais, Antoine Forqueray, Louis de Caix d Hervelois. Dans chaque lecon, les execices ont été regroupés par thtmes. Afind équilibrer le travail, nous conseillons de se servir de cette méthode comme dun “lbre-service’, en puisant dans chaque groupe d enercoes. Les egons sont constrites autour d'une tonaité majeure et sa relative mineure, et les themes proposés sont au nombre decing: A) Gammes Lagamme en majeur, puis la gamme en mineur permettront de se familiarser avec 'étendue de instrument, tut en pesfecionnant sa tednigue pat Petodesytmatique ds coups caches, Attention : Ces gammes devront toujours tre travaillées ts lentement pour pouvoir survellerattentivement la sonoritéet a justese.D’autre part nous avons pasindiquétouteslespossbilits de dois partir delatroisitmeleon, chaque élevedewra Jes adapter & chaque coup d{archet en suivant les exemples donnés dans les premitre et deuxitme eppas. B) Musculation Lesexercicesgroupés sous ce thtmeont pour but de transformer main gauche en une petite mécanique ob chaque doige en ‘1 mécanique Attention : La position de aman a une grandeimportance. Les doigt “tenus” devront tre rts arondis et rester bien en place pits des frettes afin que le travail soit profitable, ©) Etudes Dans ce grouped exercices, nous proposons deux études, uneen majeur, autreen mineur. Dans ces deuxpidoes eve dewarechercher une cetain agit ct nce en pratique le tava de jute et de sonore demande las pours a ‘Attention : Malgrélecbtésystématique de ces études, le vols devra eile’ la musicalité (isons soups, phrasé par mesure, leghreté, etc), D) Gammes en accords Les gammes de cette section permettront de travaller les doubles cordes et les accords de trois notes. Le travail consis- tera rechercher la rapidité dans le coup darchet et Vgilitéde la main gauche A la suite de ces gammesen accords, une portée lhissée vide permettra au professeur ou aleve de noter quelques exercicessupplémentares sil le désire. E) Pitces choisies Les pies proposées ici ont toutes été trés oeuvres composées pa es plus grands violistesfangais du XVII site. "Nous avons vouli en particulier rendre honneur au célebre Marin Maras en reproduisant ses vingt magaifiques Variations tinées du premier live de Pes de vile été en 1686 & Pais, A titre d exemple, voic ordre de travail que nous conseillons pour la premitre legon (DO MAJEUR -La mincut): 1-4a-5-10 2-4b-6-11 Nous conseillons aussi'intercaler entre chaque legon des ricercares de Ganassi ou Diego Ortiz, et quelques sonates alle ‘mandes de Telemann, Schenck ou Abel. = nat nea 2. Quelques conseils Dans les changements de positions, le pouce doit conduire la main et non pas reste en atite. Lesdoigts ne doivent passe leverinutilement; ‘une part pour queles notesouses continuent®sonner, autre part pour «que la main ne se proméne pas au-dessus de la touche sans reperes. Pour jouer “hors frettes’, ’éleve ne devma jzsis tomber sur une note au hasard, mais toujours diviser espace entre les doigts par demi-ton. Par exemple, pour jouer le DO sigu au-deBa des frettes, le quatritme doigt sera trois demi-tons du LA premier doigt sur la demnitrefrette; ou encore le RE quatritme doigt sera trois demi-tons du SI premier doigt qui ser, li, 2.un espace d'un ton de la dernitrefrete, et. Manitre de tenir Parchet (Onsen arches dela main die ox mesian le dig du mil sur le cin em deans, l premier dig on index ouch sutenat le bis, tle pouce tran appuytsur le bis au desus dela deusieme inte, en sorte qu epoucesert de camirepoid 2a pecanewr de Pach. (Etienne LOULIE, Méthode pour apprendre 2 jower la viole, enviton 1690). vil faut que lecrin de ances sit post en ris srlapremitejoinsure du tose cite qu'il equate jamais ce pasion. Le dig aha elegant ie wha Repeat edn ge ut sertout observer que epouce sit mollement pacts lebis; i et rap api done de deat xtaton ct braseParhe ser 1a corde, ce qu'il faut abolumens tie. (Jean-Baptiste FORQUERAY, Lettres au Prince Frédéric Guillaume de Prusse, 1768). Ces deux explications suffiront pour bien comprendre la tenue darchet. Toutefois, il est possible d'utiliser aussi TT S—™_=_: contact du majeur. Formation du son presser la crde asec lecin en nfo Le dois dlc sur len come Vn soulait roche ou rater la corde sits quela rhea comment pare, i ee ee ne plus appager si fort. (LOULIE)- ions (Coup d archet exprimé ou enflé) Dans loup dare qu'on veut exp la ine fsa poin grater la corde, if Se ne sors om my pal tape ar nce ae. ( putes “Attention : Ne force jamais votre instrument, est fampleur de la vibration de lacorde et non pasla force qui doit permettre® votre viole de sonner. N'oubliez donc pas le principe “ittaque-résonnance” comme un dvecin, un futh, un comet! Position de la main gauche Lecoude doit eum peu de, tls doi 5ronds item doivent treet au deus des touches que de ipa d'un bu; i faut clapton pet js oat tonal i ot ee sa situatonsousleseend dey, etlesuirepatout oil ec ndcesaie qu'il aillepor ection dela pte, ce pouce dois re toujours plat :Remar- ec pil fi ite aiming ht dae lf mab rsd ifn por les que lecoude cs lepoignss tbvent davantage et carter aus plas qu’ ordinair le anche de la vile pour la comemodit de eu qu touche. (DANOVILLE, L'art de soucher Ie dessus et base de viol, 1687). Notation 2 le poussé d'archet t le tn€ darchet 4+ ou % le doigt couche / signe guise trouve’ it des accords, marque qu'il fat lesparer en commengant par la base, eb contact asa’ la patie supérieur; Ces ce qu'on peat appeler harptgemens. (Roland MARAIS). en plein cela veut dre quil faut fare entendre tous lessons 2 a fis, a lew dels spare. Mais ils’ rencontre dordinaire wn incon ‘bnint quiet racer les crdes en appuyat rp, alors pour ésiter i ne faut pas pase som arcet i prs du chenale, mais Siena tos ex quatre dogs og selon que es corde sont ps ou moins tendues ce appanant des dew doit sr le cin. (Marin MARAIS). b Je bémol indique toujours que la note doit étre abaissée d'un demi-ton. Par exemple, en sol majeur cntendreunFA natrelilfvaraun 6 devantceFA ipa conte: bearescvisremtnen nets pat accident das la tonaité oigine. ‘Attention: Unealtération actidentllne reste pas valable toute la mesure danslesceuvresanciennes I faudra dlone ptr le dite ou le bémol pour que la noe reste altéée. FF tence On apple Toe, parce gon tet ldo rl crdeqnon vet some, asqscrq'on ait emt lls uit * tafoutn dat tu ote afar eon quale Ebon heir a arte ant ant pice i omentnd une eteaion propre par laguaien divinguela ese dso deat, sans clon entered jas {ue dela onion parce qc vonant Blech nant que avi smn la ordi repent cia on ener lespai pind que le cit bli de faire en uta la corde, gui prodsirait dela sre ave laure qu on mmeait ‘prs (DANOVILLE). 48 FF Les pein ain magus. sient lace qu'il fat prendre, selon lps ou mains de poi quily ase es diff. (Roland MARAIS). 3. Les agréments Les agrémens sont asi eax nsrament cue les ormements ant 3 tific comme les rmement ne sont pas nee parla scsi dtm, maison rnd pl pdb rei mc prla i emp erect _pesvent tre réguliers quant au fond, qui pourtant ne: it point Poni, slsn'aient omés des agréments convenabla, ef deméme la op (grandequantstd orement produirait une epcedeconfionquirendrat! tific mans agriable; ainsi lamps dasagréments danslaars dan esse quar dismal a bapa cme das arden dsb meme anc demime tl fa pratique las dans les aise les pcs avec ordre et avec rigs, et comme La wi a pratique parfaitement, es sr ce sodele qu les insrements se doivent conformer, et partculrement a vol, qui mite mix la ox qu'ancmn autre, Ox peat dire encore que es arte sont al ean cota deme gt sae sade 7 ns ‘ide, etamme lee dois tre emplebavecpruden, nso qu'un typ ni open eden faut pla dans? ascsonnement inde, ermoins end autres: ans dans usage des agrément if faut les appliquer avec moderation savoir discrnr ouilenfauttouilen ‘moins. (Jean ROUSSEAU Tit dele ta)” . ‘ne een Le tremblement (cadence). Angl. shake, All. Trill, Ital. will, oppo. tenement pla ty ct dat meta leprae ipo enue tom et sur le ton enter, ise ‘moyen ition suppasition ext anticiper sur la moe qui préttde celle sur laquelle se dei faire le sremblement spar iyfocnmobene marae emt ancpase paar preme dog lmi eon fs qt La moe sppase etna toujours le premier apy vous laser coer arcet moment, ensuite os ater leseand deh avec ime ‘agitation égale et ser la fin le preserex davantag,.{DANOVILLE).. Le battement (pine, martellement). Angl. beat, All. Morden, Ital, mordente, Lemaredlement se fais longue le digs uchant ume noe bat d'abord dex-ou ros peti ses pls pres que la cadenc, qrildenare ait ne Ue me Cs san ler cs fee opeadh caper ceeeeoe Eerccee aae nee ‘martelement... (Jean ROUSSEAU). Le port de voix (accent, appoggiature). Angl. forefall, half,fall, AU. Accent steigend, \tal. appoggiatura. Lara denon de rene mitochon, Sat cto afte Poser qu'une ait um air galant, il faut qu'elle ait onjours ‘comsonmances. de dissonmancss, cependant quand il a plusieurs cpesmente polaron og oe ‘ceed lng oan Toelgenfckon a bcs dec ug eter Liver. C2 gu prs dei pease bau ember; parc se en quartes sepiomey, losis samt ewan laser ou ass i compte don prinapal,esont sx par la mote suivant. (QUANTZ, 1752). Le port de sox re marque par une sale psite mote qui nente point dans la mesure, e que Yom appelle note perdu, (Roland MARAIe TP), Le flattement (‘remblement mineur, pine, battement). Ang. case shake, All: Bebung Ita. vibrato, Le battement fait lorsque dew dois dant press Pan corre autre, Pun app ser la ode, le suivant la bat fos legit. chasm ii nein Satin de dela wie sels Jean ROUSCEAU, - Le tremblement sans appar et de serer un dogs conte un auare, sans appryer que for pe sur la onde. (DEMACHY). La plainte (balancement de main, languewr, aspiration). Ang). tremolo, sing, All, Tremolo, Ital. vibrate, tremolo. : la fie crian edi amu On ean rdnin longon big dean me cp dig mes le perma; leit dare ata que la mate, etme por supple au batten qu'on ne peat faire itdoigtot que} a irae gue agement est poser supper qu'on ne peut fare quand le pets dovgt Lebalancemens demain a beaucoup derappor aa battens, il pratique dordinaire sla nae qui fait La consi dan cole cadenceen coulade, et dans plusieurs autesendris, selon lebon got de cel qui touche, ile fait du quatriome doit, lequel demeureappyésurla touche nécesare de somner sans Pabandomner, et relichamt wx peu le pace quiere le desons du manche, on agie la main par un petit ‘alancement..(DANOVILLE). =. z= Remarque importante : Ces deux ornements, le flattenent et la plait, sont trop souvent confondus avec le moyen expression “romantique” appelé de nos jours vibrato, qui n'est que la transformation et l'emploi systématique de ces agré= ‘ments. Voici ce que dit Montéclair dans ses Princes de masique de 1736: Sion pratiquait leflattésur toutes esntes forte, i devendrait insupportableen ce qu'il rendrait le chant remblant et qui lerendrait ip sniforme, Deméme, }} 0. Meude Monpas dansson Diction- naire de Musique (1787) nous met en garde:*...Ainsi je ne ripéterai pas comben il et ridicule de cheater des notes pour exprimer ut Jentiment;ausant vaudroit dancer quand on veut parler? Dans la sarabande de la premitre suite du Cinguitme Livre de Marin Marais par exemple, cing flattements et un balancement ce min ond par Pate. Ces indcaons psi ston pls suc eso bn sa msn continuellement! Lenflement (gonflement) La marquee sgnifiequ'l faut exrimer ou enflerle coup darchet en appuyant pls ou moinssur la cordeselon que la piece ledemandeds eda ui a oun die male le poi cmeLemalquele due Dect maton cowed de att (pide: gut cans cela seraient top sniferms. (Marin MARAIS, 1711). afr le som, Cet le grasir pew & pew, et le diminuer de mesure, ce qui se fait ordinairement sur les notes de grandes valet. (TOINON, 1699). Dans sa Méthode pour apprendre a jouer la vole, Loulié explique la fagon de faire le gonflement (se reporter au paragraphe Formation du son, page Xitl). (Ces agréments sont les six ornements principaux utilisés su la viole au XVII et XVII siteles. Un dernier ornement, ‘quenous pouvons rencontrer—toutefois tres rarement- chez Marin Maraisou Cappusestle coulé du doigt quiestunesortede Blissando noté parlesigne \_—~ et défini ainsi par Danoville:.. om lft du tosome dig gui dant apy tur la mote nde sonner coule doucemenn jusqu'a la touche prochaine, sans abandonner la corde...on ne le pratique jamais en devendant. On, chez Jean Rousseau: faite trainant le dee sur la corde d'une once autre prochaine on descendant sale lever. Attention, remarque2 ces deux auteurs veulen dire la meme chose: Rouseau pari ae descendre le doi, Danovile de ne mais dscenre *xForeille"! Letresbeau “Sujet” de Marin Maras avecses vingt variations permettra de mettre en application toutes es données de ces ‘volumes. Cette ceuvre pourraseouer’ une viole seule, ov deux (une jouant le sujet comme basse continue, autre jouant kes variations), ou enfin avec un clavecin ou un théorbe. ote, PREIS TABLE 1" Volume Pierre Jaquier LES PIECES DU JEU 1. UN ECHIQUIER COMPLEXE 1. Apergu de la viole ala Renaissance La Facture 2. Un ge d'or : le XVII sitcle anglais. LaFacture 3. Breve incursion en Allemagne. . 4 Autour de la grande dame frangaise. . 5. Evolution de Parchet . 6. Quelques avatars de la viole Table (accords . Jean-Louis Charbonnier LES REGLES DU jeu 1. MODE D’EMPLOI . e {A) Gammes; B) Musculion; C) Enudes; D) Games en aconds;E Pees choses 2. QUELQUES CONSEILS. . Manite de tei archer; formation du son; position de la min gauche; notation, 3. LES AGREMENTS, Le temblement; le battement le port de voix le lattement; la plane; Fenflement LEGONI (DO MAJEUR-LA mineut) LEGON II (FA MAJEUR-RE mineut) LEGON III (SOL MAJEUR -MI mineut) LEGON IV (SI bémol MAJEUR-SOL mineu) 2: Volume Pierre Jaquier LES PIECES DU JEU IL. LA BASSE DE VIOLE FRANCAISE. dela viole classique 27 cordes. .. operons able Pharos fond iss intéicur dela cisse dharmonie: Ia tee les chevlles§ la touche; le sillet; les fetes; le chevalet; ime; le cordier: le vernis, 2. Choix un instrament 3. Conseils d'entretien et de dépannage. .. Entrepot de instrument; tenue de instrument; nettoyage; es fetes; ls chevilles; le sllet: le chevalet; Fame; décollements, accidents, et.; les cordes. Indication bibliographique : Jean-Louis Charbonnier LEGON V_ (RE MAJEUR-SI mineus). LECON VI (MI bémol MAJEUR -DO mineur) LEGON VII (LA MAJEUR-FA mineur) LEGON VIII Vingt variations sur un sujet de Marin Marais (extraites du 1" livre de pitces pour viole) page ee vu vu vu Vu X-XI XI 16 2 xv XVI xX XXII XXV 29 35 2 LES PIECES DU JEU par Pierre Jaquier ELA DE VIOLE FRANCAISE 1. Facture de la viole classique 87 cordes Le ge de la se de woe en France a dur approximatvement cent ans. Il commence vers 1670 avec le perfec: ‘ionnements qu'on acoutumed attribuer,alasuitede Rousseau, son maitre Monsieur Sainte-Colombe~cestadirelelagrave et les cordes filées d'argent ~etse termine avec les legons par correspondance de Jean-Baptiste Forqueray au Prince de Prusse FrédéricGuillaume (1767-1769). Les“Anciennes Violesd Angleterre? écritRousseauen 167, jouissentd une estime paticulitreen France. Maisd sjouter aussitt “il fautavoiier que les Faiseurs d struments Francois ont onnéla derniere perfection’ Viole lorsqu'lsont trouvé Jesecret derenverser un pee Manche nari & encima ct parce moyen es Maistre quent det Instrument excevtent avec besucoup plus de ait &in'yapointde Violed’ Angleterre, ob Ton ne soit oblige defairemetre tun Manche & la Frangoise pour sen servir commodément.* fngts ans plu tard, Jean-Baptiste Forqueray dans ses letres met quelques réservessurlafacture anglaiseet vante lesinstruments de Barbey, que ouait son pre Antoine, et dont Marin Marais possédait un spécimen. Guillaume Barbey était juréde la Communauté des Maitres-Luthiersetses instruments se vendaient, au milieudu sitee, comme pitces decollection aux c6tés de ceux de Perray, Boequay, Colichon, Bertrand et des violesanglises”). Matheureusement,larareté de ss instruments (Souvent 2 six cordes) n’invite guére 2 tier des conclusions. Un fut toutefois ressort des témoignages de Rousseau et de Forqueray fils ily av, entre la période de grand engouement pour les instruments anglais et celle ot les luthiers parisiens se contentaient de revendre des violes sans plus en construire, plusieurs décennies de facture lorissante. [’étude des bases de viole francaises conservées dans les collections publiques permet’avancer des dates: entre 1680 et 1740. On reléve une forteconcen tation dinsruments de 170081720 vingtanés pendant ess semaindentnecersne sab danslexcimenionsetse dégage un style qui nedoit plus rien aux violes anglaises; Colichon, Bertrand, Pierray, Barbey sont les noms qu'on y rencontrele plus souvent. Ladescription donnée ici de la viole francaise est la synths de ces documents échelonnés sur vingt ans. Ellene prétend pas offrr le modeleidéa elle n'a pour but que de fire connaitre instrument dans ses particulrités de facture et propose a. musicien un certain nombre de criteres destinésa leguider dans le choise d'un instrument ancien, d'une copie ou d'une reconst- tution. Bien évidemment,ce ne sont pas descriteres de sonorité pour laquelle chacun reste seul uge nid qualitéstylistique, qui demande une certaine familiarité avec les piéces de collection. Toutefois, que faire ’un instrument qui n'est pas jouable, peu ‘confortable ou mal réglé? De cela, la beauté et la bonté peuvent aussi dépendre. ‘Nous avons établi une nomenclature avec planches (pp. XXVIEXXVII) qui dispense de définr les termes techniques dans le corps du texte. Pour viter les confusions, nous ne localiserons pas par les mots gauche et droit (le coeur d'un homme, comme Fame d'une viol, n'est gauche que pour qui considére son propre corps), mais pa cOté des bases et coté des agus, symbolisésrespectivement parla clef de fa et par la clef de sol. Toutes les cotes sont données en millimetres. Les proportions Le tableau de Nattier et la planche p. XVI présentent la forme et Fallure générale de la vole frangaise du début du XVII sitde, la planche p. XX ses proportions. Lalongueur de table, de 695 environ, est égale la projection de a lngueur vibrante des corde ( ).Endivisant cette longueuren 11 partes, 6se trouventau-dessus de a table, 5 donnentlalongueur du mance jusqu'ausillet ainsi le chevalet vient se placer sur une ligne qui passe par les coins inférieurs et se confond souvent avec la tangente des trous des ouies, ou Jégerement plus haut Lahauteurd lisse, ou profondeur de lacaisse de 125 environ, est égale a hauteur de vodte (30-35) plusla hauteur de chevalet (095). Forqueray donne une hauteur de chevalet de 6 doigts. des cordes comprise entre le chevalet et le cordier sonnera la triple octave au-dessus des fondamentauxet sera donc d'une longueur égale & /8 oi Lest la longueur vibrant. La table @harmonie Ellcest en deux, parfois en trois ou en cing parties de sapin ou d'épicés, prises dans le droit fil et refendues. Le debit sur taille, outadial, qui offre lameilleure stabilise vérifieen bois debout :Tallure générale des fibres’ latranche dela table, de part ‘etd autre du tenon et dans les échancrures, doit étre perpendiculaire au plan de collage sur les 6clsses. Le retour dela vote vers. les bords se fat sans ragreyure (ou gorge), Sa forme dépend du luthier; toutefois, ve de profil elle ne doit pas présenter de flchissementsousle cheval. Laffussementdela ost est également visible au bord extéeur des outs plus hat que lebord {ntérieu. Les filets, formés d'un rin blanc prisentre deuxbrins nots, peuventétre simples ou doubles. n'y ena pas autour des ‘ties, qui sont largement chanfreinées de Fintérieur il n'y pas non plusderosace sous a touche. Les bords de table arrivent fleur déclisses et ne sont pas arrondis, ou ts peu. Les épaisseurs varient de 252.45. wu 3 Le fond est plat, formé le plus souvent d'une planche d érable ondé débité sur maille,refendue et ointe au milieu, pafois de bandes alternées d essences diferentes. Le pan coupé en sift, dans la partie supérieure, résulte d'une pliure le long d'une profonde rainure pratiquée de 'intérieut :cen'stjaniis une pitcerapportée. Lesfiletssontrares. Comme pour latable,lesbords sont rognés a fleur d'éclisses. Les épaisseurs vatient de 3.45. Les ects Ce sont des planchettes de méme bois que le fond, cntrés au fer chaud ou & 'éruve et ajustées en onglet, de fagon & confondrele joint rec arte cle rendre invisble- as dentrlacs de les, La hauteur des élssesangmenteparfos progres: siement de quelques milimezes du pan coupé au tenon, Le tenon ent une bgt de bis drei en net eased ‘queue d’aronde. On évite tébene, qui est cassant. Intérieur de la caisse d’harmonie Icilaégereté prévaut,sauf pour les élisses qui, sur a voote comme de véritables arcs boutants, peuvent avoit jnq' tos lltres depts Le fond neste fr quer beter ar Face gud et Sapp ame. Cette pitce de renfort, faite d'un bois léger, le plussouvent del'épicta, est mince, largement chanfreinée ves les écises et arréte& quelques millimetres de celles, pour conserver une certaine souplesse, sansquoile retrat naturel dufond, danslesens transversal provoquert desdécolements des fentes. Leslie sont montées sans conetnesont games deconteéises 1e du cbté de la table; celles‘ sont fines et ne servent qu’a aygmenter la surface de collage; certaines violes en sont mémes épourvues. Le tasseau inférieur est petit. Labarre d’harmonie passe exactement sous le pied $: du chevalt. Des deformations de table peuvent apparaitre sice rest pas le cas. Les collages du fond et des éclises, les onglets des coins etl pliure du pan coupé sont renforeés avec une bande de toile colle, les joints de la table et du fond, avec du parchemin de fable épaisseut. Colichon et Bertrand renforcent la pliure avec 5 taquets de bois perpendiculaires. Des renforts de toile ou de papier chiffon sont également collés autours des Ouies et aux deux bouts de la table d’harmonie, pour prévenir i les fractures ci les décollements. La toile est employée de préférence au pparchemin pour renforcer les collages de toutes les parties portées & bouger lune par rapport a autre. Le manche Lesysttmede fixation du manche au corps e plussiret le plus fréquemment utilisé consiste® taller le tasseau supérieur avec le manche dans le méme morceau de bois. On trouve également des manches cloués ou assemblés avec une petite queue aronde. Lecollage’ plat join, comme font beaucoup de luthiers heure actuelle, ne se pratiquait pas,nil'enclaverenthérité dela facture moderne du violon. Un coup ‘ceil par les ouies permet de déterminer le mode de fixation, saufla queved aronde qui n'est visible qu’'au détablage. Le pied du manche fat un angle droit soit avec le plan de la table, soit avec la surface de collage de la touche (Nicolas Bertrand). Le talon est polygonal eles quatre faces du pied du manche, parfois sclptées, ont des artes vives. Les faces latrales continuentsansdlécrochement ni angle lacourbe des élsss. Le pied du manche estassezétroit et vase verslatouche pu, stil pane qui depase ads de table, oi vost ser de auteur pour pase un dig et ears sont soigneusement chanfieinées: tout ceci pour le confort de la main qui saisit a viol 2 eet endroit. La préision du taal sur a poigne et importante: coubetransvere du mance tds bord del touche et continue de fagon que, vue en coupe, ensemble dessine une lentille parfait. Un bon manche est le plus mince possible et agréable au contact de la main, la courbe au-dela de a dernitre fette bien creusée pour que le petit doigt touche naturellement octave quand le pouce yestengage, reper fort commode dansle eu sur“petit anche” Lacourbeau départduchevillerestbien dégagée elle asi, sinon la premier frette ne peut pas tre serrée et bouge. Manche et touche en coupe a: Manche = b: Ame a? c: Chants | Touche —— d: Placage latéte Le renversement du manche est tel que Varritre de la téte se trouve dans le méme plan que le fond de V'instrument. Lechevilleestapeine plus large que le manche mais ses paroisinternes sont largement dégugées dusillet ala deuxitme cheville pour éviterefrottement etl usure des deuxcordes extrémes. La mortise, pour les mémes raisons estprofonde. Ladisposition es chevilles détermine le profil du cheviller; elle est tlle qu’aucune corde ne viene toucher les chevilles qui sont devant. Le cheviller se termine par une tétesculptée rarement par une volute. On trouve occasionnellement des tee dites“rouleau? imple inde de bos qui gas ls instruments de moindte pb. Les chevilles ‘Onveilleraalalégereté relative dela ttre et des chevilles:lagrandelongueur du mancheetdu chevilleraugmenteconsidé- rablementle momentd inertiedecett partiede 'instrumentet peut opposer au jeu des vibrationsde lacaissede résonance. Les chevilles en bois de fruitie, moins lourdes que Fébéne, tournent micux que le buis. Le cone est fin pour permettre un accord précis. Trop coniques, les chevlles lichent facilement; pas assez, eles traversent rapidement le cheviller. Le trou de passage de la corde est peine plus grand que le diametre de cette corde et légerement chanfreiné: La touche Leplacagedébenes estimposéavecl'emploi des ordes ilées qui usentet noircissentlatouche. Le placage est épais:s0u- vent plus de2 mm. Lime est en bos ger; lest bon quelle soit are de chaque ctéd un chant de bois plus dur (de érable peretemple) silenced ds it ey marge es bords du plaage sont arrondis pour ne pas couper ls frees, Longitudinalement,la touche est légerement creuse : 1/2 mm du cbté & , 1 mm du c6té 9 ; on prévient ainsi le frisement des cordes Elle pencheraaussiverslescordes graves, ce qui permet d avoir uh chevalet mieux équilibré(lapente! appuiquiincline tun pou la touche latéralement sappelle la parca) Lalongueur delatouche environ 480, doit ére suffisante pour atteindrelaquinte audessusdel octave, bien quelalittéra: ‘ore pout viole monte plushaut:on joue alors “danslacolophane”.Salargeur doit permettrede poser woisdoigtstote’ cbtesur ttoiscordes, Une touche top plate rend malaisé le jeu sur le petit manche :lacordetouchée abaisse trop et archetaccrocheles cordes visines. Le sillet ivoire, parce qu'lse polit bien, sta prefer: es corde glissent mieux. Les encoches ontjuste a profondeur nécessaire pour maintenirlescordes : 1/3 da diamétre, et sont dans lexact prolongement i fisceau que forment les codes dans le cheviller. Le sillet n'est pas colle si ce n'est par un léger point de colle qu’au besoin on fit sauterfacilement Les frettes" Elles sont en boyau et grosses. Le nylon cisille les cords. La stabilité de la premiere et de la dernitrefrette dépend dela bonne coupe du manche. La frette d’octave estadéconseller elle géne la propreté du jeu surle petit manche. Ladisposition des frettes, ou entouchement, est fonction de Iorille du musicien, de lanotion qu'il ade lajustesse, du tempérament quil choisit pour telle ou tlle musique. La planche ci-contre en donne deux types: lentouchement pythagoricien, fondé sur le rapport paturel des intervalles, ¢ Fentouchement égal. 'entouchement idéal n’existe pas (malgré les recherches du Pere Mersenne qui sugge, par exemple, de divise Ia longueurvibrante en..200000 parties et de placer la premitre touche 3188770"), aussi les rettes sont clles mobiles. Le chevalet I est découpé dans une planchette d'érable débitée sur maille et souvent teintée en noir, Sa face atitre est plane et pendiculaie au plan de la table. Sa fice avant est légrement ventrue. II n'a pas de sabot comme celui du violoncele et ses pieds doivent éte parfaitement ajustés. Le pied ¥y- porte sur la barre d’harmonie. ‘Sa position moyenne se situe au premier quartinféieur des oules. D une facon tts générale, on augmente a puissance ‘en le plagant plus haut; plus bas, on alfine le timbre. Un chevalet placé au miliew donne un son rappelant le violoncelle Lasonoritéestéyalementinfluencée parlesdécoupes, qui peuventétre tres variables, mais quidoivent toujours seramener’une structure stable en pont ou en X. Un chevalet aux découpes tres ouverte et haut sur pieds a tendance a éclaicir la sonorité, un chevalet plein, a Fassombrir. L’éartement des pieds doit correspondre 3 celui des cordes extrémes. Lahauteur des cordes sur la touche augmente de Iaigu vers le grave selon I amplitude de chacune d elles. Lacourbe de ‘arte est fonction de la technique archet du musicien et de son répertoit : plus a musique exige de technique, plus on aura besoind atrondirlechevaletenaccentuantlacourbe du cbté des cordes graves, on facilteles traits rapideset forts Un chevalet3, lncourbetres prononcéeaurades cordes plus écartées pour conduire archetsans buter contre es bordsde table. Lachanterelle doitester 3mm mimimum du bord dela touche pour préveni le derapage des digs; en revanche, i nest pas génant que Te la grave soit pratiquement hors manche, puisqu’on ne le joue guére en position {@)e moe fret terme Garlic ede marina et ben lanai, mals signification i est un anglicme que usage a tot at adopts. On employait 2 Fepoque le mot “touche? SIN

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