128 LA REVUE ves REVUES
« Une race de gens
eaccepter la place que
une tout seuls, & coups
taille & arviver
ont voulu s'en faire
qui, s¢ eroyant de
ur désir, au soufile
je
ae un numéro dans ia
fire assez long. qui ont coupi
Ja grand’route. et sen vont ma
des ruisseaux de Paris
val
Des hommes riches, indépendants, instru
ws viees ou leurs crimes, se laissent glisser de laisance a la
isére, de la liberté ala servitade, et qui peu A peu roulent jusqu'aux
fer social ; des individus qui s’enfoneent dans
meme sils sont nés dans la pourpre ou dans l'or; le déct
sme] de, toutes les aristocraties et de toutes les bourgeoisies ;
ibles rebuts humains qu'une attraction aussi fatale que 1a
pesanteur raméne sans cesce aux plus bas fonds de la sociéie; des
millionaires qui fnissent mepdiants, des notaires qui finissont
forcats, des professenrs qui fi iffonniers, des propriétaires
i Gnissent halayens : déclassés, tous ceux que Balzac et
Dickens ont pein ubliables, dans leurs Comédies
Humaines,
Bohémes, réfractai
us
définis par Jules
+ qui, ‘par leur paresse,
déclassés, — ce sont encore des bourgeois.
Bourgeois en marge de la bourgeoisie, conspués et reniés par elle,
bourgeois cependant. Il leur suftira ance, d'un repen-
‘une concession, pour rentrer dans le rang. Iis n'étaient des
prolétaires que par accident, et ils ne serout jaiwais que cela, dus
Sentils ne pas se relever et finir dans la déchéance totale,
hommes qui sont nés pauvres, fils de paysans, dou
>mployés ou de hauls fonctionnaires sans fortune,
hommes qui sont laborieux, rangés, qui ont acquis un savoir
de travail et de pi
dans les cadres suc
(0) Mum: Munger : Sodnes de la Vie'de Bokéme.
(@) Juss Vatuks + les Refractaires, page 5.
jon ne les nu
chir par les profess
. aveC eetio sim
celles
eampagn
‘moyenne
libérate
1° Le proistariat des médecins
de 12.4 13.000 médecins, doi
Pour les médecins patisiens,
Les PROLETAUMES ISTELLECTUELS BN
alee, et
's comme leurs pares les paysuns, 12s
essayer d'analyser ce phéaoméne social nouvenn, dei
fondue. la nature, les causes, et, si possibie, les remedes.
' Universitaires, des hommes enfiu qui ne sont ni des bohémes,
Fi des déclasees,
, des aspirants bourgeois, — et ip
des candidats & lu faim. Ce so
Is ont demandé
rit. pas.
les les ont enchainés dans des
. agreges, ces fils do prolétaires
diiférence qu'ayant era devenir
at plus eselaves.
fe est vraie,
¥ a un prolétariat des
‘Me vestreignant a Ia
— Stanstiove Du PRouévasiar iNTELLECTUEE PRAXGAIS,
t celui qui, né sans fortune, ne vit pas
remy
importe de savoir quel
it pour vivre sans misére. De
toute évidence, co minimum varie avec la profession, les eharges
résideuce: Hy a des professions, comme. elles
davocat ou de médecin, qui exigent plus de dépenses genérales qua
rofessour ou d'employé. A Paris et dans cortains grands
est mvitié plus chére que dans les
dans toute la France,
t 10.000 en province.
voici Ia liste approximative desLa REVUE ous anvezs
000 médesins, gagnent conve-
oy ub, £88 5.000 autres ne sont pourtant pas des proli
s pauvres do Paris. Les meeurs inquisi-
ent difficilementaus médectn
eee tt,wtouve done irés peu. Cenx qui ne gagnent pas
tent sur Ic peuvent, ef
en
Puisqu'an sur douze seuleme
Nien. La plupart des avocats appartiennent 4
les aispensent de vivee
ua peu comme on est
ur conver
ie 3000 & 4060),
dans ensemble des reveans
strats gui forme un véritahla nro.
i@s ou docteurs
sont payés entre 1800 et
nt entre In hourgeoisie et la
peu conforme a Tautorite
ais ces salaires ne sont qu‘a
Lyapourtant ane
etar
en dro
3000 tranes,
peuple, dans une
morale que la
~ Les jeunes gens
npart, du penple
qu'ils n'ont a pen pres aucunes
levés cor rs dans les
ass¢ leurs
‘éparé leurs concours
ersité les no
ofesseurs
Liaceroissement
decal
gagnent entre 2000 et 3000 franes par an, He
= 2000 frones) vers 2 ans, tandis
Ne les professeurs de colldge n'arrivent i colle meme clegee nnwerids,
a
places est
panvres et
ct finiseent parlo
vegbtent dans
quand les
x chimistes gagnent 1-200 f
de laboratoire (poiatmmazinum) a seu! un tr
pe du salaive
iis. — Les dtudiaans ca drei
lans lo magisle
versitairesy qu’
2 passerons pas en
i se reproduit “d
ae Henyos,12 LA REVUE Dus REVERS
it-réddactours
dos éeritures & copier, 600 environ,
03 Feunes.
aesp
andidats por
180
ines & 1.800 francs,
te que
oar L, et la plupart de cos
docteurs en droit. A TAssistance
rage des concours. I est le prolétaire in
Heureusement beaucoup do ces potils employés ont quelques rontes:
ou épousent des dots. Mais un bon nombre, aur moins quinse mill,
rentrent dans la eatégovie arial
Ts Prolétariat des professions artistiques. — Celui-ei est le plas
conDu, 1 atlache & Loutes les professi
ques. La arisé le prolétariat des li
lettres,
1te20.000, 49.000, 60.600, ou méme 100.099. Mais ceux-Ja sont qu:
1) Nous renvoyons fel poor
dons in Reous des
ce ‘
UES PROLETAIRES INTRLLECTURLS EN FIA
gnes-uns, deux conts au plas. Et encore M. Sully-Prndlbomme 1 a-t~
il jamais gagué plus do 2-000 francs par an avec ss poémes et
M. Gésar Franck moins encore avec sa Is sont nés pau-
vyres ou sls ne se mariont pas richement, les artisces con
sont condamanés ala géne. Viennent lesimpuissances,-Ies mal
Tes dégodls, ils sont pital on Te eabanon. Bt i
bien deux ou trois n
8 Prolétariat dee politiciens. — My a environ
21 100 sénateurs sur 300, qui spparténaient aux profess
avant d'entror dans le Parlement. Beaucou
avorals sans cause,
des professours
Iranes par an, allecté aax représentaats du peuple, ait dit les
du prolétariat
tour est astreint & une multitude Cobli
lection,
depute 8
ons libérale
medecins
wonlie
snlaire ne peut pas vivre & moins
franes para a que 9.000, c'est un prolétaire di
la ploutoeratie. Il y en a bien cing cents
du Parl Gens-lA sont los pir
reux pro cat ils gangrénent le cceur miém
9° Prolétariat des étudiants,— Bien souveot.les études universitaire:
‘no sont pas terminées que-le prolétariat intellectnel sévit déj sur
Vétudiant. Il y a en France 27,000 étudiants, dont. 14.000 sont & Paris,
entassés sur la Montagne Sainte-Geney i
wwe. Un bon tiers de ces
‘a comme ressources
qu'une bourse on une pension de 1.500 22.000 franes par an. Or, une
mauvaiso chombeo d’hétel garni, veai taudis de Alles el de misere,
eodte de 20 A 40 francs; 1a nourriture frelate du
4.00 franes 5 es; le chauffage 0
10 francs; Jos livros, ete, eben, a
autres se font reporters, le plupart s'
dans les racties
donnent des lecons,
par avanee, quelques-uns verse
Wal logés, mal votus, mal nour! de Tours fa
do leur province, bailotiss ont atleques ob les brasseries
de filles, Aévorés d’ambition et de misére, inconsciemment hue. 1iés
par des camarades plus riches, ves dix mille éiudiants pauvres, véri=
lable embryon du prolétariat intelloctuel, forment une legion singo
ite dans lo jeanesse contemporaine. Alors se contrae-
vigoureus rosie:
lenis: Lee Déracinee,13 LA REYGE DES REVOUS
1" poi
19 forme de polite
sales, On, trouve. tou)
re dos vaineus dans la eo)
alfamés et des loquetoi
el dans les agences
infatigahle. Un éeonor
fe scrupuienx eb spi
wares par jour, el en
or dows fran’
professeurs, des homenes de le
‘Toutes les personnes qu
un empl
‘annonces, dans les joarnns, sous
peine de se brouiller ge, ol de voir sa o-on-
vahie par ane acinée de bacheliers, de tivenciés el dagrégés aur
_, dents longues et -
‘Nous somnus arrives au lasses
liberales. Au ne ou
1a Mongue.
TH. — Cox MAT ITRUESCTUBL FRANCAIS.
aux pi
de Pintelligence.
pour les
‘ause d'infection
ynos-unes de ses pl
‘onséguences psycholagi
oa moutonni
lectuels sont
entsts do TVaiverits do Mont-
igrissent. Prenons des exe)
irons de Paris, quelques profes
enfaals. I leur ost matériel
nourrir, de se loger, ele. oux et les leurs,
's. Que font-ils? Ils profitent de ee qu'a C....
bonne
yout tra
soir on peut voir bi
blouses of los bi
Life, 50 par jo
de la vile pron:
pla déonsi~
ouvriers. A ce mélier,
de leur traitement, Inutile de dire que les bourgvol
Teurs
Quel
dans une grande Compagnie
iargé de Ja construction (qui anjourd M
fest souvent an clove de Tole cei agne de 1.800 a 2.
Va souvent In responsabilité de tou
yoie ferrée, d'un pont & construire.
entrepreneur : si celui-ci Iui offre un pot-d
Sur la qualité owla quantité des matériaux, dans quel
rale voulez-vous que soit le malheureax employ!
charges de famille?
La plupart des prolétaires intelluetuels
Ja natare de leurs fonctions sociales (inst
seurs, employés}, devraient étre au-deseus de Is
eorruptibilité. C'est exactement le contraire qui
dit: soyer fiers, soyer indepondants, soyer: desi
met dans obligation de devenir des révoltés ow di
Dans les deux eas, on est sir d’avoir accra Vicertie et la.
Le prolétaire intellectuel se déyotte. d'une hesogne qui en
| s'en désintdras:
On tear
Bt on les
2 Conséqueaces physiologiques.—La
plissent les prolétaires intellectuels exigent uno vio 5
glomérée. Les conditions d’hygite out vivent ces pauvres
presque toujours défectueuses. est Ja. vie de burean ou d'éoo
Son almosphiére vicige parle charbon ou le gaz, aveel'abligation
assis ou immobile toute-la journée. Eb les travaux qu'on accom136 LA REVED DES EVES
es quills: soient,
des chaussures pen
lubres, et vous aurez es
pliqué la misére
ines. Vorganisiie est ap-
es muscles, le force
s coeps, lant
boaux, of Phérédité ager
part, la vie a deux ou a
ges diminuent. et,
tuel, Pamour est
Par le fait du prolét:
es prennent conscienes d'eux-
t peul-etre
Inet
sans malades, dont
fice ambitieux et dont 12 servage
merveilleux agitateurs de la
ide Jules Case et I'fn~
te lanes on 1
groupe des éludiants collectivistes
prefessoars, avocats,
es, peatres, sculptenrs
wi We servitude
Manifesto dw groupe es
groupe
fice ot de
sertames, a
‘Reale polytecb nique, est
archi.
Iectuel dévelop)
fonctionnaires le sens do la platitude sociale. Et nous avons ainsi ua
fonctionnarisine pléthorique, domestiqué par les p les
gens d'ailuires, incapable dénergic ou de moralité. De 18 ces cor
ruptions de tout ordre ‘décorations acad
fraudes au Palais de Justice, etc., ele.
dans les bureaux, et ot le prolétaire intel
plice, trop souvent méme de principal ac
re los réfractaives et les domestiq:
assez nombrouse des parasites sociaur, qui
Jn France, et en particulier dans les grandes
ars de métiers inter
se trouve la catégorie
jignonnent sur toute
‘A eetto cat
25, les repor"
linique louche. Jes professeurs et
chands de ticiens de comit
aux, -- tou!
France. On a peine
poutine 2.000 ndgres, est exp
Sont @anciens candidais non places en Fr
encontre sur Ie boulovaed un ancieo camarade d'univers
fn droit qui, crovantde faim sue Je pavé de Paris, x était fai: reper
Gans un grand journal en attendant « une place » an dadge
m’annonea, le sourire aux levres, qu'on venmit de le bombarder +e
par 200 peliis fonctionnaires. qui
DerniérLPS-PROLETAIRES INTELLECTUSLS UN FRANCE se
toi, des professonns, au strict nécessaire, et fermait Jes c
rales au peuple.
Pourlant, au Xv , nous Yoyons}es homes d
neu, les avocats medioeres constituer un embr
foment sur ln Révolation frangaise. Denis Diderot, fils dwn
Jacques Rousseau, Hs d'un hots ae
issants précursenrs du prolétariat
La Revolution francaise proclame Ia liber
rence. Eile proclame
corporations et privileges et elle ouvre i tous Ta
publiques. Bile nationalise une multitude de ser
ba corporatifs, et elle ébauche le fonetionnarisny
ple, et elle r
Ln'existe pas po!
Te la cette physi
ges quan
Lo portrait est uvre de la Revolution.
storiqaes
Je développement bru
dy prolélarist intollectael. Tou
ales au peuple, ot
fonctionnariswre,
inent lhisloi
Les carridres libérales ont éé ouvertes au peuple, et
éoncurrence autour des places s'est produite. Vingt eandidats se soat,
‘pour un poste, dix-neuf ont schous, et ceux qui n’avaient
‘pas de quoi vivre sont devenus des prolétaire
Les earribres Tibéralos ont été ouvertes au peu
remplacé Ja faveur ou la famille, Comment recon: 2 Par
Jes examens ct les concours. Mais ob se proparen!, of so passent
‘quatnens et concours? Dass les Universilés. Les Uuiversités oat dome
sé encombrées d'un nombre croissant «'etndianis. i
uit une surproduction universitaire qui n'est pos pi
ble-til, et qui est devenue A son tour une eause seconde da proléta-
riat intellectael, Pour s’e de lire la statistique
suivante:
et le mérite a
tous, les asser
weal
cite intelfectuelle aus
LLECTORL PRANGALS.
1, Blle affaiblit Tes corps, dissout Nombre des étudiante depuit 14 juspwd 18 ()
‘appa de Vhomme libre un sau et Seine Phaoe, Tot
age, un esclave ou x rr?
calle ciondlue? rats. 2.060 » 4.H0
Sesteelioetendue? R Bite 2D Le yaa
Je 3) 4.0m 9 x0
150. ~ oe *
Beaucoup de petites fonctions M8 5S 8 hom
étaient alors par des 168 S50, sb gar 2.018 38.4
penvre'é et ne sont jam:
n (0) Voir G. Luann : "Enseignement supéricur en France, 1, p. 175 ot Univer
des corporations limitait lo nombre des méc »
ates et Facultés,p. 60 et p. 98.
is, dos hommes deEES PHOLETAIRES INTELLECTUELS BN PRANCE rtrs
ue LA REVUE ves KEVERS
Ants el Métiers, qui, moins 9 Sunt plus pratiques, et supplent
ia théorie, souvent inapplicable, par une technique pius 5
Ayons le courage de lo dire aux promoteurs. des
nouvelles : vosuniversilés préparent pewtétre a la Se!
ne prépareat pas fi In Vie. Bt combien d’étu:
Jogues tombes un
vieux proverbe : Primo vivere, deind:
Notre enseignement supérieur
vient une cuuse permat
wp do ta loi sus las di
8. Mais il nest
omique presque fa
er de ta dispropor-
ea et de contort, se sont xual
grands magasias of les voyages.
Me 4.000 francs en 1850 corvespood 9 un
000 franes en 1897, Or, pendant quo lout
salaires ne haussaient pas! Las fon
comme les Fonet da second
Empire; les avocals cins eux-memes ne gagneat pas een
siblement plus. Tandis qwun industriel on ant moyen
fait des bendlices do 40 50.000 franes pur an, traitements
tres, que les généiaux, les présidents de Couc deppel et les
direcleurs dadministration matleindeont jamais |
Si en 1850, ou méme eu 1870, aver 3 Ou 4.000 francs on pouveit
jourdhui on peut presque eo mouris de fait, Aujourd’
rice i la hausse des salnires indastriels ou com:
yyageur, gagaoal moi
fioanaire moyen qui aura passé six ans dat
multiplication des diplémes en a amené
nouveaux dhygie
Ja scienc
‘on sait. Le niv
extension des di
IS ves jeunes
derniers concours
peuvent etre pris &
Université
s-rédacteura la Protect
nine Je type:
Giduts pour 60 places; parmi ces candidats,
ns furent recus, Tes galres n’avaient + part les « nécessités,
les questions spéciales de droit administra quileur étaient ser les traitements. Ik en est résulté que les pr ibérale nap-
jas-en plus edustant. portent moins que ies professions manuelles, et elles ont. conte des
uméro%, del Boole Cones frais d'etalficsement dix fois plus éleves! Si les professinns libéeles
: at daesTindustrie, et 80 éaient un privilege des classes riches, le mal it pas grand;
ol ueurs ou de sous-¢) mais ouvertes aux pauvres'comme elles le sont, ii fe welles nour-
fer (20 issent leur homme, ou elles en font ua prolstaire pario.s plus mal-
heureux que le prolétaire du magasin et deTusine. $i un professeur
université gagae moins qu'un commis-voyageur, si un magistral
Gagne moins qu'un contre-maiire, si un colonel est moins payé qu'an
petit flateur, a quoi bon celta daperie démocratique des professions
libérales accessibles au Peuple?
3 dos eee-ofiiers, un
{postes of ttegeaphoa finances,
et dicvousat 3
iversitaires.
4808. — 45 Janvies, 40EA MEVUE ous REVUES
Vo— Yara yes a PROLETARIAT INTBLLEC!
hing qu'un organism!
snac que de Rubem
ns pas assex de savanls, et i
strap de salles dx
‘Oui, mows be Lavisse, que les Uni
KS PROLIWAIRES INTELCHCTUELS EN pRANCE 443
silés puissantes sont nécossaizos dans une démocratio
République a eu raison d'élever le budget de
ions de franes a 18 mill que,
stuvegarde, la eréatrice des ‘grandes é1
res, morales. Mai
Fabondanee des étudiants conslitac
que Vexcts de la graisse ne constitue
combrement des Universités est une ex
seientifique. 1 faut fortifier les U
des demi-intellectuels 3 la chasse
tion y gag: autant
Faut-l pour cela, comme le proposent quelque:
Je nombre des bourses? Je ne le crois pas. Ce noinbre est
dans ie chiffve total des étudianls, et les boursiors sont p
vee universitaire, pas plus
force corporelle, Lea-
qui 30
République d
tavrir Jargemert des profess’ an:
rejeter impitoyablems nt
qui, ayant pu obtenit
2 la conqudle d'un di
et sésame des émargements au budge
porter au plus vite celte loi des dispen
le, ol a fenseignoment supérieur seas
rurgeoisic, Co qu'il faut entia, c'est décourager par
t leur montrer les professions in
tellectuelles encombrévs de tontes patts, e'est soumeste
liers a lépreuve du feu, c'est obteni
eur il n'y ait que des indiv
L'entrepriso est malaisée sans di
‘ble, Le gros danger des Universites fran
diétre de plus en plus des fabriques
contents. Qu’e|
vie. Au Flew de pi
des docieurs
agrégés des
is sont
ir. Nous ‘ons sur place dans ie mancaris,
année, le nombre des fonctionnaires
ts-fonclionnaires se multiplie. Iti
Servage des bureaux, ni la médioerité des &44s
candidatures.
n+ 1073 9/0
soerolssemont 39
tés de logique et
Une eam
pagoe d . sera tout,
@abord de MM. Max
ixons, corime
Leclerc, Paul Rourge
ts exemples.
aussi er J
qu
ans dk
pouton raisonnable-
‘augmente les
dépassent la
ont leurs racines dans
eonslater, e¢ n'est pi
eolique pour Pobserv.
je ne sais rien de plus mélan-
patie ott Ie patriote ne
moins accablante et
lopro da prolétar
La puissante Aller:
En Allemagne aussi
mal.
SeTCELS EN FRANGE Ls
LES /ROLETAIRES INTE
Je fonetionnarisms des pauvres 9)
ya des médecins qui gagnent 7 ma
r. 40 yar heure, Bb n'est
fen Allemagne que le tout-puissant
noncail nagudre ces paroles : « Les écoles on
et ont, Amon point de vue, produit une tro}
Jus que le nation nen peut suppot
mes ne peuvent supporter. C'est pourdqoi je n'at
tverlure de gymnases dont on ne pourra pas
tibrement Ta raison d'étre et le nécessit
Allemagne est si bien une matric
Tectucls qu'elle eat obligée de les expateier pour 1
ce quion appelle le mal allemand en Anglsterse, cette invasic
banques, des usines, das places d'avecats ou de’ médecia:
ingéniours et des dovteurs allemands, ce n'est pas autre chose
des premiers contre-coups internationaws de co: proletariat in‘ellee~
tuet allemand qui n'a pas encore étalé tous ses effets. Sinos univ
taires froncais, au liew d'une admiration beate pour le régime
‘croissement des Universités allemandes, avaient su voir I
nous en auraignt peut-itre Sparen
elles étaient ravagées,
Belgique, en Norweze,
tual sembie une Susqu'd ces
derniers temps il avait A peine contaming Angleterre, Tk gst remix
quable que les nations militarisées (Allemagne, Italie, France,
Russie) sont des foyers de prolétariatintellectuel tandis que les nt
industrielles (Angleterre, Flats-Unis) Iui_ so
La nécossilé de passer plusiours années décisives da
is d'une nation militaire d'unteer je
quand ils sortent de l'urmeée, elle tes entasse,
ou des sportulaires, aux portes da budget. Li
@ailleurs une école modele de fonctionnariat,
nner que tant d'anciens sous-officiers soient d'excellents bureaucrates.
A tant de plaies dont elle ronge les nations. la paix armée doit en
‘core ajouter celle-Ia, Le militarisme, tel que T
Jes empercurs V'ont fait, le militarisme est en train d’éeraser VEarcpe
continentalo, comme une armure dumoyen age, rovillée, iafec'so de
‘ermina, éeraserait, souillerait le corps deélicat d'une femme
Bt pendant ce tomps. avec peu de soldats mais beaucoup dhoa
mes, T’Anglai rmizieain conquidrent le monde. Quand doae les
nations du c rat-eles que leur propre défense les
dees?