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L’Âme

Énergétique
DANS LA MÊME COLLECTION

Jacques Bonvin :
La Triple Enceinte Celtique,
Ed. Mosaïque 1 991 (Édition hors commerce).
Jacques Bonvin :
Triskel Pierre de Vie,
Ed. Mosaïque 1 992.
Jacques Bonvin :
Mégalithes, Lieux d’Énergie,
Ed. Mosaïque 1 995.
Jacques Bonvin :
Dictionnaire Énergétique et Symbolique de l’Art Roman
Ed. Mosaïque 1 996.
Jacques Bonvin
La Forme et la Pierre
Ed. Mosaïque 1 997.
Paul Pétrino
Petit Manuel de L’Apprenti Dieu
Ed. Mosaïque 1 997.

Crédits photographiques :
Dessins de Hélène Musyt-Borderie
Droits réservés.
Maquette de la couverture : Nathalie Pérus, Moka.

© Mosaïque 1 997
Tous droits de traduction, reproduction
et adaptation réservés pour tous pays.

ISBN 2-90 950 7-09-2


Alain Sendat

L’Âme
Énergétique

Collection
« Les Chemins de Cohérence »
dirigée par
Jean-Christophe Cauchy

ÉDITIONS

B.P. 310 — F 42 314 Roanne Cedex


Et Chiron le Centaure guérisseur initia Achille…
SOMMAIRE

Introduction……………………………………… page 13
Chapitre I :
Une aventure personnelle……………………….. 19
Chapitre II :
La tradition égyptienne………………………….. 27
Chapitre III :
La Kabbale hébraïque…………………………….. 39
Chapitre IV :
La tradition chrétienne, les églises romanes……. 47
Chapitre V :
La tradition bouddhique………………………. .. 53
Chapitre VI :
Les trois corps selon Jeanine Fontaine………….. 57
Chapitre VII :
Un médecin moderne énonce sa thèse des somas
concentriques……………………………………. 61
Chapitre VIII :
Le corps humain et ses couches énergétiques….. 85
Chapitre IX :
La rencontre avec le Lama Jigmé Rinpoché…… 105
Chapitre X :
L’observation pratique des enveloppes……….. 111
Chapitre XI :
Comment ressent-on ?…………………………. 125
Chapitre XII :
Autres considérations préalables aux cas pratiques 127
11
Chapitre XIII :
Cas et illustrations pratiques……………………. 135
Chapitre XIV :
Des cas étudiés en double aveugle
avec un médecin ……..............................…….. 205
Conclusion…………………………………….. 225
Bibliographie…………………………………. 229

12
INTRODUCTION

L’être humain se résume-t-il à son seul corps phy-


sique ? Ou bien possède-t-il d’autres corps, invisibles
mais bien réels ?

La réponse que l’on donne à cette question varie en


fonction de la culture mais aussi de l’expérience de cha-
cun. Ainsi, ce qui semblera farfelu à certains paraîtra dé-
concertant d’évidence à d’autres…

Dans notre société moderne, prétendre à l’existence


de corps immatériels, autour du corps physique, fait gé-
néralement sourire.

Pourtant, bien que le rationalisme ambiant tende à


nous la faire oublier, cette conception existe depuis long-
temps dans la culture religieuse occidentale, d’inspira-
tion chrétienne : la trilogie « corps, âme et esprit » relève
en effet de cette idée.

Comme vous l’aurez compris, nous adhérons à cette


représentation de l’humain ; et le système qui est pré-
senté dans cet ouvrage appartient à cette famille de
conceptions.

Et, pour être plus précis, voici comment se construit le


système en question ici : chaque être humain est compo-
sé d’un corps physique enveloppé concentriquement de
plusieurs couches énergétiques. Chacune de ces couches
possède une nature et des fonctions qui lui sont propres ;

13
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

elles sont au nombre de sept.


Toutefois, cette distinction en sept catégories d’enve-
loppes ne signifie pas qu’elles sont constituées de façon
rigide et imperméable les unes aux autres. Au contraire !
Le passage de l’une à l’autre est rarement brutal et géné-
ralement progressif. L’analogie la plus simple est de
comparer cette division-progression à celle des sept cou-
leurs de l’arc-en-ciel… Il ne faut jamais perdre de vue
que ces différentes parties sont en perpétuel échange, au
point de pouvoir s’interpénétrer, de pouvoir s’inverser.
Il s’agit d’un ensemble dynamique.

Ces enveloppes se classent en trois principaux


groupes, qui constituent trois « corps », il s’agit du corps
paraphysique, du corps éthérique et du corps spirituel,
selon la définition et la perception de l’auteur.

Leurs caractéristiques essentielles sont connues.

Le corps paraphysique est constitué des trois pre-


mières enveloppes ; elles sont reliées au corps physique.

Le corps éthérique, intermédiaire, est formé des deux


couches suivantes (couches 4 et 5) ; celles-ci sont liées à
l’intuition, aux sensations, au ressenti, au subtil.

Le corps spirituel comprend les deux dernières enve-


loppes (couches 6 et 7) ; c’est ce corps qui crée un lien
avec tout ce qui a trait à l’évolution intérieure de l’Hom-
me ; il relève pleinement du « religieux » — au sens éty-
mologique de « se relier à » et non au sens connoté de
« dogme » -.
Cœur du système et interface primordiale dans le
fonctionnement de l’ensemble, le noyau central de ce

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L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

système forme une partie de l’Âme de l’être humain.


Cette conception énergétique, vibratoire et subtile, de
l’Homme n’est pas une création ; il s’agit plutôt d’une
« redécouverte ». En effet, le système est reproductible et
toute personne sensitive et sensible peut le ressentir, au-
jourd’hui comme demain, et comme jadis… On en re-
trouve d’ailleurs des formes analogues chez les Anciens,
témoignage incontournable de cette perception particu-
lière.

C’est pourquoi nous exposerons successivement les


nombreux liens entre ce système et les références tradi-
tionnelles plus particulièrement, nous citerons la Tradi-
tion de l’Égypte ancienne puis celle de la Kabbale hé-
braïque ; les différents corps et les différentes enveloppes
de l’être humain ainsi que leur « rôle » y sont parfaite-
ment décrits.

Également, nous noterons les analogies entre ce systè-


me énergétique et celui qui a régi l’édification des églises
romanes. Dans un ouvrage commun traitant de cette ar-
chitecture dédiée au Sacré, Jacques BONVIN et Paul
TRILLOUX soulignent combien les églises romanes sont
de véritables « lieux d’énergies », dont le fonctionnement
est basé sur la trilogie Corps/Âme/Esprit.

La tradition Bouddhique, riche et subtile, conçoit une


étroite relation entre le corps et l’esprit. La notion même
du karma établit un lien entre la destinée de l’individu et
ses expériences de vie. Pour autant, comme nous le ver-
rons, l’analogie avec le système des couches énergé-
tiques demeure une analogie globale, sans recoupement
immédiat.
Le Lama JIGMÉ RINPOCHÉ, au cours d’une entrevue

15
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

qu’il nous a accordée, précise ainsi certaines données de


la pensée Bouddhiste. Nous citerons les principaux élé-
ments évoqués pendant cette rencontre.

Plus proche de nous dans le temps, et d’influence


orientale, nous rappellerons la théorie des « trois
mondes » et des « trois corps », développée par le doc-
teur JANINE FONTAINE ; nous le ferons brièvement,
car ses idées ont été largement répandues et éditées.

Également proche de nous, il existe une récente thèse


de médecine, soutenue par le docteur YANN EUGÈNE
THIBERGIEN, en novembre 1994. Ce travail, qui de-
meure peu connu, malgré sa publication dans les n° 116
à 119 en 1995 du magazine Thérapeutiques Naturelles, mé-
riterait une bien meilleure diffusion.
Afin de mieux comprendre la rémission de certaines
tumeurs cancéreuses, l’auteur propose une hypothèse
séduisante et s’interroge ainsi sur la possible existence
de « somas concentriques » répartis autour du corps.
Nous en citerons de larges extraits ; cette étude fait en ef-
fet résonance avec notre ouvrage.

Ces références, tant à la Tradition qu’à de récentes


théories, nous amènent à développer ce système nouvel-
lement retrouvé.

Aujourd’hui, nous avons la prétention de penser que


ce « système » est non seulement simple, mais qu’il ouvre
sur une méthode efficace, fonctionnelle et reproductible
de travail sur soi, d’amélioration de son équilibre géné-
ral et de son bien-être. Car nous pouvons agir sur ces dif-
férentes enveloppes énergétiques qui nous entourent.
Et c’est en leur offrant une expansion optimale et un

16
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

positionnement harmonieux, que nous permettrons à


tous les courants de vie qui nous parcourent de s’écou-
ler en un flux puissant et dynamisant.

À l’aide d’exemples concrets, nous vous ferons parta-


ger la connaissance de ce système.

Enfin, nous vous fournirons tout un ensemble de cas,


étudiés en collaboration avec le docteur PASCALE DU-
RAND-TIBERGHIEN, sur la base d’un travail en
« double aveugle ».

En prologue, sera évoqué le cheminement personnel


de l’auteur, utile pour mieux comprendre comment il a
pu retrouver ce système énergétique.
Au-delà, ce récit préalable rappelle à chacun d’entre
nous ses aptitudes et ses capacités à ressentir, à percevoir
ces éléments invisibles qui nous composent.

17
8
LE CORPS HUMAIN
ET SES COUCHES ÉNERGÉTIQUES

Étudions donc maintenant de plain-pied et en détail ce


système énergétique tel que nous l’avons expérimenté.

Rappelons qu’il existe trois enveloppes principales


autour du corps physique : la plus proche est le corps pa-
raphysique, la suivante est le corps éthérique et la der-
nière est le corps spirituel.

Le premier corps est formé de trois couches et les sui-


vants de deux seulement. Pour faciliter leur identifica-
tion, ces différentes enveloppes seront appelées selon
leur rang : couche 1, couche 2… jusqu’à la couche 7, la
plus externe.

Ces 7 couches énergétiques sont liées aux couleurs de


l’arc-en-ciel ; le rouge est « en haut », couche 7, et le vio-
let est « en bas », couche 1 (voir tableau page 86). De fa-
çon plus subtile, comme dans l’Arc-en-Ciel naturel (qui
comme chacun sait est double), il existe une duplication
inversée de cet éventail à sept couleurs : le rouge contient
en effet du violet, comme le violet contient du rouge…

Du fait de ces correspondances de couleurs, l’amalga-


me immédiat avec les chakras est tentant. Pour autant,
cette tentation nous paraît assez injustifiée. Tant de
choses ont d’ailleurs été racontées à leur sujet qu’il de-
vient hasardeux de s’y référer… Un seul fait évident peut
85
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

Dessin représentant les différentes couches énergétiques


dans leur état « normal », autour de l’être humain.
Vue de face

Couche couleur associée arc-en-ciel


1 violet rouge
2 indigo orange
3 bleu jaune
4 vert vert
5 jaune bleu
6 orange indigo
7 rouge violet

86
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

être observé : chacune des sept couches décrites est en


harmonie avec chacun des chakras, mais leur couleur est
inversée. La première couche (violette) est en relation
avec le chakra du « bas » (rouge), la septième (rouge) est
en harmonie avec le septième chakra (violet) etc. En ac-
tivant une couche donnée, on active automatiquement le

Dessin représentant les différentes couches énergétiques


dans leur état « normal », autour de l’être humain.
Vue de profil

87
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

chakra qui est en résonance avec elle. Mais l’inverse n’est


pas toujours vrai. Le chakra ne semble pas être un lieu
primordial pour l’harmonisation énergétique…

Le corps paraphysique : couches 1, 2 et 3

Le corps paraphysique entoure immédiatement notre


corps visible. Ses trois couches sont en corrélation avec
nos « échanges intérieurs » : ce sont donc des couches de
vie. Ce corps immédiat pourrait être qualifié de « gros
bourdon » car il possède une facilité de résonance.

La couche 1

Il ne faut pas la confondre avec l’émanation de la cha-


leur humaine (qui correspond à une perception à envi-
ron 10 à 20 cm du corps), que certains auteurs nomment
corps éthérique à tort. La première couche est bien en-
tendu directement liée au substrat physique du corps
humain. Elle est en rapport avec les os, le sang, la chair
et la peau. Elle se situe donc normalement à l’extérieur
du corps, sur une distance moyenne de 40 cm (parfois
plus, selon les individus) ; toutefois, au moment du dé-
cès, elle tend à se positionner vers l’intérieur du corps.

Le fait que la première enveloppe puisse demeurer


avec le corps nous renvoie à la tradition funéraire des an-
ciens égyptiens ; c’est certainement parce qu’ils savaient
cela qu’ils accomplissaient le rituel de la momification…
puisque l’objectif était de conserver la couche qui se rat-
tache aux os et à la peau.

La couche 2

88
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

La seconde couche gère la puissance instinctive ; c’est


une enveloppe de force, d’énergie et de résistance. Les
individus dont la couche 2 est importante sont générale-
ment forts et puissants ; ce sont souvent des personnes
sur lesquelles on peut s’appuyer.
Sur un plan différent, on notera que la couche 2 capte
volontiers la pollution électrique, se faisant ainsi la por-
te d’entrée de cette perturbation.

Cette enveloppe est liée aux glandes et à la plupart des


organes : cœur, foie, poumons… ; mais aussi aux sens
(goût, odorat, ouïe…) et à leur perception brute. Si elle
apparaît décalée, cela signe une dysharmonie affectant
un ou plusieurs organes. Elle a tendance à être attirée par
l’organe qui est perturbé.
Cela nous permet de comprendre pourquoi le rituel
funéraire de l’ancienne Égypte s’attachait à la conserva-
tion des viscères. En conservant symboliquement la
couche 2 dans une urne, ils pensaient permettre à l’âme
du mort de retrouver toute sa puissance dans une pro-
chaine réincarnation.

On notera qu’elle a un lien particulier avec les testi-


cules ; elle est en relation étroite avec la mise en activité
sexuelle, avec le début du comportement de reproduc-
tion (approche, rites sexuels, attouchements prélimi-
naires) ; c’est une couche qui concerne plus le masculin
que le féminin.

La couche 3

À ce niveau-ci, la dernière enveloppe du corps para-


physique, nous nous rapprochons des zones de l’activi-
té émotionnelle.

89
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

Tout comme la précédente, cette troisième enveloppe


assure une fonction liée à la sensorialité, mais la réalise
de manière plus subtile ; elle va en effet accentuer et affi-
ner la perception des sens.
Elle est également concernée par la mise en activité de
la reproduction ; à la différence de la couche précédente,
celle-ci sera plus liée au féminin qu’au masculin. Elle est
en correspondance avec les ovaires.
Les systèmes de perception qui permettent « d’ame-
ner » la vie sont fins et subtils. Ils sont véritablement du
niveau de cette enveloppe. Or c’est bien la femme qui
« amène » la vie, et c’est pourquoi la couche 3 est plus
spécifiquement féminine. Pour l’homme, cette couche
représente ce qui lui permet d’évoluer vers le sensitif, de
s’ouvrir à son monde intérieur et d’établir une relation
harmonieuse avec la femme qu’il aime. C’est aussi le lieu
énergétique de son propre côté féminin (on retrouve la
dichotomie Animus/Anima).

La couche 3 favorise l’expression, la transcription de


l’imaginaire (poésie, peinture, écriture, etc.).

Souvent, lorsqu’une femme entre dans sa période de


règles, on peut observer que sa couche 3 se décale. Ce dé-
placement est d’autant plus important que les règles
sont douloureuses.
Tout aussi fréquemment, c’est bien naturellement que
ce décalage cesse et que la couche 3 se remet en place,
une fois que la période des règles se termine. En consé-
quence, lors de règles douloureuses, il conviendra d’agir
sur cette couche pour obtenir des effets, la plupart du
temps, positifs.
Il arrive que cette couche 3 se déplace vers le haut (à
la limite supérieure de l’estomac). Ce déplacement signe

90
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

d’ordinaire un dysfonctionnement ovarien, droit ou


gauche selon l’orientation du déplacement…

Si ce déplacement est plus marqué (au-delà de la li-


mite supérieure de l’estomac), on peut alors s’interroger
sur un probable refus d’enfanter… Parallèlement, si un
tel déplacement existe alors que la personne est encein-
te, on comprend que l’enfant à naître sera influencé par
un manque d’affection et la sensation de n’avoir pas été
désiré ; la conséquence habituelle de cette situation sur
les couches énergétiques de l’enfant est prévisible : leur
épaisseur et leur densité sont inférieures à la moyenne.

Voici deux témoignages éloquents concernant les


couches du corps paraphysique.

Le premier concerne un homme atteint de fortes dou-


leurs au ventre et voulant se suicider en se jetant d’un
des ponts. (fg. 1). Il était atteint de la maladie de Crohn.
Tous les six mois, on l’opérait et on lui retirait un mor-
ceau d’intestin, sans résultats. Il consommait force ca-
chets pour tenter de lutter contre ce mal.

Sa couche 1 était en forme de 8 et se positionnait à


l’envers avec un croisement également au niveau des in-
testins (une couche 1 mise à l’envers nous incite à re-
trouver notre tête vers nos pieds ; en cherchant à se jeter
depuis des hauteurs, en fait, cet homme cherchait à re-
trouver sa tête…). Sa couche 2 était coupée au niveau des
intestins, ne s’étendant que vers le haut. La 3 était nor-
male et la 4 très près de la 3 ; au-delà, vers les 5, 6 ou 7, il
n’y avait plus d’accès possible (comme nous le verrons
en détail plus loin, ces enveloppes ouvrent vers le spiri-
tuel ; or, cet homme était totalement athée, et n’avait au-

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L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

Fg. 1

cune Foi d’aucun ordre, ni dans le Religieux, ni dans la


religion (Voir page 199).

92
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

Fg. 2

Le second cas concerne une femme (fg. 2), qui est de-
venue une amie, depuis. Celle-ci est atteinte de sclérose
en plaques et avait autrefois des évanouissements régu-
liers, presque tous les mois. Elle effectuait des séjours à
93
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

l’hôpital à chaque crise ; son « cas » restait inexpliqué.


Averti par son mari, je suis allé la voir, au moment d’un
évanouissement. Tout d’abord les enveloppes 4 et 5 ap-
parurent collées au corps, à la place des couches 1, 2 et 3 ;
celles-ci étaient entièrement regroupées autour de
l’oreille droite, formant comme une excroissance ; or,
pendant cette observation des couches énergétiques,
bien que toujours évanouie, la personne se mit à se pas-
ser la main sur cette zone, en gémissant. La coïncidence
valait d’être remarquée !

Le corps éthérique : couches 4 et 5

Le corps « éthérique », intermédiaire, se situe dans


une zone distante du corps physique de 1 m à 1 m 50 gé-
néralement. Il se compose des couches 4 et 5. En compa-
raison du corps précédent, on pourrait qualifier celui-ci
de « cloches moyennes ».
La couche 4 fait bien évidemment le lien avec les
couches du corps paraphysique, tandis que la couche 5
le fait avec le corps spirituel.

Beaucoup d’auteurs placent généralement le corps


éthérique tout près du corps physique, avec les pre-
mières couches (1, 2 et 3), mais cela semble une erreur. Ce
qu’ils nomment alors corps « éthérique » et que l’on croit
ressentir comme tel n’est, en fait, que l’émanation de la
chaleur humaine.

Le corps éthérique présente une singularité remar-


quable. Il est le niveau énergétique pour lequel on ren-
contre le plus de difficultés à discerner les deux couches
qui le composent. On passe facilement de l’une à l’autre.
Chez les anciens, Kabbale hébraïque et Égypte, on re-

94
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

trouve l’expression de cette bipolarité, à la fois source de


complémentarité, d’inversion et d’instabilité (voir cha-
pitre précédent, ROUACH dans la Tradition hébraïque
et AB/BA dans la Tradition égyptienne).
Très concrètement, l’éther se définit comme englobant
tout le système du subtil ; il est le lieu de tous les échanges
entre les humains, des échanges avec la nature.

Nous percevons les mouvements d’énergie grâce à la


couche 4 ; et entre autres perceptions liées à cette zone,
nous pouvons ainsi ressentir les « gens qui nous pom-
pent ». En effet, pour se « recharger », ces derniers acti-
vent inconsciemment leurs couches 3 et 4 car c’est un
moyen efficace d’y parvenir. Les personnes qui grossis-
sent de façon systématique mettent une épaisse protec-
tion autour d’elles ; leur observation énergétique révèle
fréquemment des perturbations de la couche 4.

C’est aussi par le corps éthérique que passe l’amour !


Lorsque vous dites de quelqu’un, « celui-là, je le sens »
ou « celui-ci, je ne le sens pas », c’est ce registre que vous
faites fonctionner. Les couches 4 et 5 sont des couches de
vie, relationnelles, liées aux sentiments et aux émotions,
des couches qui font battre le « cœur ». Elles favorisent
l’Amour (avec un A), et activent ce sentiment de fusion
envers autrui dont on peut dire « je l’ai dans la peau » !

La couche 4 prévaut aux échanges dans le neuro-sub-


til (intelligence, découverte, connexions entre les cher-
cheurs) ; on notera qu’elle peut interférer avec les
couches 1 et 2 (les organes) et on ressent alors avec « nos
tripes ».
Dans les années 40-50, Wilhelm REICH, un disciple
peu ordinaire de FREUD postulait sur l’existence d’un

95
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

principe vital baignant tout l’Univers et animant les êtres


vivants ; il était convaincu que nos émotions possédaient
une dimension cosmique et que notre capacité à nous
abandonner à l’orgasme autorisait le passage d’un im-
portant flux de cette énergie dans notre corps. Il finit par
affirmer avoir découvert cette énergie et la baptise orgo-
ne. Peu après, il fabriquera même des appareils destinés
à capter et à emmagasiner l’orgone. Résidant aux États-
Unis, ses travaux lui vaudront bien des démêlés ainsi
qu’un séjour en prison ; durant son incarcération, en
1957, il se suicidera, dans d’étranges conditions (certains
prétendent « qu’on l’aurait suicidé »).

Ce courant bioénergétique, à l’origine de nos pulsions


et force motrice de nos désirs, est certainement en lien
avec le corps éthérique ; d’autant que les systèmes orgono-
tiques présentent des facultés d’attirance qui rappellent
les élans amoureux et leurs caractéristiques, intimement
activées par les couches 4 et 5.

Pour Wilhelm REICH, non seulement l’orgone « nour-


rit » la vitalité de l’être vivant en assurant sa santé et son
bien-être, mais aussi elle le relie à l’Univers tout entier,
aux planètes, aux galaxies…

La couche 5 permet à la couche 7 (extérieure) d’ouvrir


au spirituel ; elle permet également l’analyse « en cos-
mique » d’un lieu en ouvrant les couches 6 et 7 à cette
écoute. C’est aussi sur cette couche (5) que se produit
l’étincelle artistique ; les peintres et les sculpteurs reçoi-
vent en effet à ce niveau l’idée du tableau ou de la forme
à réaliser à réaliser puis redescendent sur les enveloppes
2 mais 2 mais surtout 3 (dans la matière) pour concréti-
ser leur idée…

96
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

Combien de fois avons-nous pu observer que les


mêmes idées émergeaient dans nos consciences au mê-
me moment, chez plusieurs d’entre nous, parfois éloi-
gnés et sans contacts mutuels ? C’est cette zone énergé-
tique qui est alors activée, car c’est dans son domaine
que ces idées circulent. Elle représente le lieu de l’intui-
tion et des fonctions télépathiques, « sens » élaborés des
fonctions relationnelles. La personne chez laquelle le
corps éthérique est perturbé, « défectueux », aura ten-
dance à se « dessécher », à se recroqueviller sur elle-mê-
me, à entrer dans un processus de non-vie.

Le travail de ressenti simple (en géobiologie, en ma-


gnétisme, par exemple) active la couche 4. Cette enve-
loppe énergétique est en effet en lien avec les cristaux de
magnétite que nous possédons naturellement (aux
mains, aux pieds et aux sourcils comme l’ont montré les
travaux du professeur ROCARD).
Les thérapeutes, et même les voyants, sont donc eux
aussi obligés de fonctionner sur ce niveau, du moins au
départ, car le corps éthérique est bien celui qui nous per-
met de « ressentir » (« re-sentir »). Plus précisément, si les
sourciers, les guérisseurs et les clairvoyants activent es-
sentiellement leur couche 4, les très bons voyants fonc-
tionnent surtout au niveau énergétique de leur couche 5.
Notons enfin que toute personne (thérapeute ou non)
qui pratique un certain ressenti (intérieur ou extérieur)
possède des couches 4 et 5 très développées.
Soulignons en outre que l’être humain doit posséder
ces deux couches pour vivre. Elles établissent une très
large ouverture dans laquelle s’inscrit la dimension de
l’Humain, la conception de l’être Homme. En parallèle,
il peut être utile de signaler que certains animaux (tels
certains singes) possèdent une couche 4.

97
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

Fg. 3

En guise d’illustration du fonctionnement de ce corps


et de son rôle, voici un nouvel exemple vécu : celui d’une
personne (Fg 3) dont les enveloppes étaient coupées lon-
gitudinalement. Sa couche 4 était reliée à la Terre, non au
Ciel ; et inversement pour la 5. Or, cette personne avait
des humeurs très instables, tirant à hue et à dia ; son in-

98
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

constance amoureuse était exemplaire et ses perceptions


étaient empreintes d’un illogisme remarquable. Elle était
toujours dans un rêve, dans un monde bien noir qu’elle
se créait. Pourtant, lorsqu’elle parvenait à se centrer, son
bien-être revenait…
Si la couche 4 n’est pas reliée au sol et que la couche 5
ne soit pas au Ciel, le système nerveux est perturbé, la
personne est agacée, irritée et perturbée.
Quant à l’alcool, il entraîne des effets bien précis sur
l’enveloppe 4 : il « l’efface » au niveau des pieds et de la
tête ; on se retrouve alors dans une bulle. La fatigue am-
plifie davantage le phénomène.

Le corps spirituel : couches 6 et 7

Nous nous situons, ici, sur le registre du religieux. Je


souligne qu’il ne s’agit pas de religion, mais bien de reli-
gieux, au sens étymologique de « être relié à ». Ainsi, j’ai
pu constater que les personnes « religieuses », celles que
l’on aurait coutume de qualifier d’êtres « profonds et
simples » ont une couche 7 très développée, parfois mê-
me énorme.

Dans les représentations religieuses du Moyen Âge, le


halo autour de certains personnages signifie leur degré
de sainteté. Ce halo représente « l’aura », c’est-à-dire les
couches 1, 2, 3 et 4 (voire 5) confondues, selon une cer-
taine couleur dominante. Ces êtres sont parvenus à une
plénitude des sens et vivent au-delà (vibratoirement) de
ces premières enveloppes ; ils ont transcendé leurs corps
émotionnel et paraphysique (qui n’existent plus, en
quelque sorte) et sont passés « au-delà » des choses ma-
térielles. Ces personnages sont passés sur un autre plan

99
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

vibratoire, un plan hors de l’ordinaire.

Le Christ, pour sa part, ne possède pas ce halo mais


est entouré de lumière blanche (se situant au-delà des
enveloppes 6 et 7) ; c’est le signe d’un état supérieur à ce-
lui de la sainteté. Il est à noter, ici, que cette lumière est
dense au loin et floue au centre, contrairement à la lu-
mière « normale ».
Beaucoup de saints comme saint Limin dans l’église
de Thuret (Puy-de-Dôme) ou saint Jacques à la cathé-
drale de Chartres sont ornés d’un nimbe de couleur rou-
ge. Le Christ lui-même dans les vitraux (les noces de Ca-
na) porte une auréole de cette même couleur qui corres-
pond à la sublimation de la couche 7. Il est remarquable
de constater que dans le vitrail de la mort de la Vierge.
Seulement le Christ, cinq apôtres et la Vierge sont nim-
bés de rouge !

Si nous possédons tous la couche 6, en revanche nous


devons acquérir la couche 7. Nous la « remplissons »,
pourrait-on presque dire. Elle représente le libre arbitre
de la Pensée Universelle. En situation normale, la couche
6 demeure invariable ; en revanche, si nous entrons en
méditation, en prière ou que nous nous mettions en re-
traite, elle se modifiera, elle prendra de l’ampleur.

« Vivre d’amour et d’eau fraîche », c’est « vivre du di-


vin et de l’eau de Dieu » ; et c’est bien au niveau de ces
enveloppes que peut fonctionner un tel état. La couche 6
nous permet d’intégrer la « religion de l’humain » : c’est-
à-dire, tout en restant dans des cadres qui nous rassu-
rent, d’en rechercher l’essence. Dès notre ascension à cet-
te dimension, nous intégrons la religion et nous accé-
dons au religieux… Le corps spirituel, les couches 6 et 7,

100
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

appartiennent au « secret » religieux de chacun d’entre


nous. Vouloir y « pénétrer » sans la permission de la per-
sonne, consiste en un acte de pouvoir. Cette attitude ne
serait pas juste.
Lors de la mort d’un proche, nous pouvons entrer en
résonance avec lui par les énergies de sa couche 6. Il nous
est possible de comprendre la mort d’un être ouvert à
une conscience spirituelle (le Père spirituel qui meurt),
par le rayonnement apporté par sa couche 7, car nous
avons tous une partie du divin en nous.

Ordinairement, l’évocation de l’âme fait penser aux


trois premières couches, celles du corps paraphysique. Il
n’en est rien. « Vendre son âme au Diable », c’est proba-
blement vendre les couches 4, 5 et 6. Car elles sont l’ex-
périence de l’individu, son fluide vital. Mais l’âme ne vit
que si les enveloppes 1, 2 et 3 sont actives. Et si Faust veut
la récupérer c’est par la 7 qu’il doit passer…
Sur un autre registre, lorsqu’un couple fait l’amour,
l’homme active les couches 1, 2 et 3 (système reproduc-
teur), et la femme les couches 3, 4 et, parfois, 5 ; la jonc-
tion entre eux se fait donc au niveau de la couche 3. Si
l’homme veut se mettre en harmonie avec la femme, il
doit alors élever son taux vibratoire vers les couches 4 ou
5, c’est-à-dire vers le subtil. L’homme symbolise la bru-
talité et la femme la finesse ; l’homme doit aller vers la
femme, il doit mettre en harmonie son côté féminin et le
mettre en relation avec la femme… Il doit y avoir évoca-
tion de l’Amour (avec un A), il doit y avoir échange et
non pas possession !
Faut-il aussi préciser que pendant un acte d’amour, le
réseau tellurique s’éloigne ? Tout comme dans une égli-
se (en effet l’étude géobiologique et énergétique des
églises a également montré qu’elles créaient un espace

101
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

particulier, rejetant hors leurs murs toute trace du réseau


tellurique). On entre alors dans le domaine du Sacré.
Bien entendu, si les deux partenaires tendent vers les ni-
veaux des couches 1, 2 et 3, ce phénomène ne se produit
pas et le réseau subsiste. Ils demeurent alors tous deux
au niveau instinctuel et purement charnel de leur rela-
tion.

Enfin, lors d’une union religieuse, on peut observer


que la communion énergétique des époux se réalise au
niveau de la couche 6 (et parfois de la couche 7). Leurs
couches 6 entrent en symbiose, n’en formant plus qu’une
seule. Savent-ils qu’ils reçoivent alors, littéralement, une
douche céleste ?
Lors de la naissance d’un enfant, on peut observer
plusieurs phénomènes énergétiques particuliers. Il faut
d’abord noter que toutes les couches énergétiques d’une
femme enceinte présentent une excroissance remar-
quable au niveau du nombril et que ses couches contien-
nent (de façon beaucoup plus évidente qu’à l’ordinaire)
un « Arc-en-Ciel » inversé ; ces couleurs inversées, à l’in-
térieur des couches de la mère, signent la présence éner-
gétique de l’enfant. La couche 1 de l’enfant se forme avec
les énergies de la couche 7 de la mère. Ce qui permet de
comprendre pourquoi lorsque l’enfant naît, il se maté-
rialise en premier dans les énergies de la couche 7.

Quand la mère accouche, ses enveloppes énergétiques


deviennent plus fines mais leur puissance augmente (ce-
la reflète la force nécessaire à l’accouchement). Puis, tout
le système énergétique se focalise vers l’enfant.
Lorsque celui-ci paraît il ne possède que la couche 1 et
une enveloppe où se tiennent, indifférenciées, les
couches 2 à 7. L’expression « la mère donne la vie » sym-

102
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

bolise bien ce phénomène. Au moment où l’on coupe le


cordon ombilical, la couche 1 s’installe (en tant que
couche « de vie »). Souvenons-nous que les femmes, ja-
dis, accouchaient souvent accroupies ; l’enfant tombait
alors au sol et s’accrochait ainsi dans la matière. Le cri du
nouveau-né procède du même processus.
La femme accouche bien sur les différents plans (phy-
sique, paraphysique, éthérique et spirituel) même si l’en-
fant naît non structuré avec ses deux seules couches (la 1
et l’ensemble indifférencié des couches 2 à 7). Les autres
couches apparaissent plus tard. En énergétique, c’est le
« baptême » (ou toute autre approche religieuse) qui as-
sure l’ouverture de la couche 2 du bébé, vers l’âge de 3
mois. Bien entendu, en dehors du « baptême », celle-ci
peut aussi s’ouvrir en harmonie, à la condition que l’en-
fant soit entouré de beaucoup d’amour et qu’il puisse ef-
fectuer des échanges importants avec le religieux (tou-
jours au sens de « se relier à ») (la nature, des lieux forts,
des personnes à forte piété…).
Vers l’âge de 7 ans, la couche 3 apparaît à son tour ;
vers l’âge de 14 ans, ce sont les couches 4 puis 5 ; et vers
17-18 ans, les couches du corps spirituel (6 et 7) se déve-
loppent à leur tour. Cette évolution est progressive mais
son allure varie d’un enfant à l’autre. Elle se fait par dif-
férenciation, c’est-à-dire (en termes plus imagés) que les
couches énergétiques se « décollent » les unes des autres,
au fur et à mesure de la progression du phénomène.

Nous allons oser un petit résumé dynamique. La


couche 1, couche énergétique de vie, est en rapport avec
la couche 3, couche de procréation. Plusieurs phases
vont séquencer toute union de procréation. Au départ,
l’homme fonctionne, vibre, sur la couche 2 ; ce sont les
prémices de l’amour. Puis il déplace son niveau énergé-

103
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

tique vers la couche 3 (il se rapproche donc de son fémi-


nin, de la femme). La couche 3 est en rapport avec la
couche 6, couche du religieux. Pour réaliser pleinement
un acte de procréation, pour donner la vie, il faut que les
énergies de la couche 6 soient activées. Or la couche 6 est
en rapport avec la couche 5 qui est étroitement liée à la
couche 4. : voilà toute la subtilité de la procréation !
Procréer, concevoir un enfant, consiste à donner une
vie par activation de la couche 6 (la couche 7 se remplis-
sant plus tard, comme on l’a dit.). Vibratoirement, nous
sommes donc conçus au niveau énergétique de la couche
6. Juste après l’acte de conception, le « système » retour-
ne vers la matière en redescendant les niveaux énergé-
tiques et, donc, les couches.

D’une manière générale, si l’on désire agir sur ce sys-


tème énergétique, on sollicitera les couches 4 et 5. À ce
niveau énergétique, on se détache du corps physique et
on arrive en interface avec le corps spirituel. La couche 4
concerne tout ce qui est subtil : la perception amoureuse,
les rapports avec l’humain, la beauté. La lecture d’un
livre ou la résonance de l’être à une parole spirituelle,
commence à activer la couche 5. Ainsi, les sentiments
prennent naissance dans les énergies de la couche 4 mais
les sentiments d’amour universel vont faire vibrer jus-
qu’à la couche 6…

104
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

13
CAS ET ILLUSTRATIONS
PRATIQUES

Dans les pages suivantes, sont exposés des cas pré-


cis, rencontrés au cours des années passées. C’est avec
leur accord ainsi que celui des thérapeutes qui les sui-
vent que vous sont proposés leur cas. Néanmoins, les
noms, indiqués en référence, ne sont que des pseudo-
nymes, par respect pour l’intimité de chaque personne.
En outre, nous ne vous livrons que les informations qui
nous ont été données.

Ces cas ne sont que des illustrations dont l’objectif


est de vous faire découvrir les couches énergétiques au
« quotidien » en vous familiarisant avec leurs diverses
apparences. Un panel varié de situations et de vécus per-
sonnels vous est donc proposé, sans aucune prétention
d’exhaustivité, bien entendu.

Chacun des cas rapportés est plus ou moins déve-


loppé, selon la nécessité ou les informations mises à
notre disposition, mais s’accompagne toujours d’un des-
sin représentant clairement la disposition des couches
énergétiques autour du corps physique.

À titre d’indication supplémentaire, pour ceux pra-


tiquant la radiesthésie, le taux vibratoire de la personne
est parfois indiqué.

135
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

THIERRY

1 > Observations énergétiques


La couche 2 est positionnée à l’envers. À la palpa-
tion de la couche 3 on éprouve une sensation de picote-
ment. La couche 4 est coupée au-dessous des genoux. Le
taux vibratoire est de 7 200.

2 > Commentaires
Le ressenti du picotement de la couche 3 est dû à
l’inversion de la 2.
La personne a eu un accident de voiture. Elle a été
projetée sous le tableau de bord. Depuis, elle a l’impres-
sion de toujours chercher son équilibre en bas et subit un
fort mal de jambes.
Elle vit dans son propre monde. Elle est toujours
dans les nuages, du fait de la couche 4 non reliée au sol.
Elle a l’impression d’être une écorchée vive.

136
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

Bas

Haut

137
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

CORINNE

1 > Observations énergétiques


La couche 2 est fuyante dans la région des pieds. La
couche 3 et 5 ont un enfoncement au niveau des seins et
des ovaires. Elles fuient au niveau des pieds.
Le taux vibratoire est à 6 300.

2 > Commentaires
Cette femme vit des règles douloureuses et a sou-
vent mal aux seins. Elle a toujours eu une très forte ap-
préhension au niveau des hommes. Elle attend autre
chose d’un partenaire.
Sa sensibilité est à fleur de peau. Elle se réfugie dans
le passé pour ne pas assumer les charges du monde pré-
sent (couches fuyantes aux pieds).

138
L’ÂME ÉNERGÉTIQUE

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