N° de série :
N° d'ordre :
SOUTENANCE DE MEMOIRE
PRESENTE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME DE MAGISTER EN PHYSIQUE
ECOLE DOCTORALE
SPECIALITE
ENERGIES RENOUVELABLES
THEME
PAR :
SOTEHI OUALID
le : 31/ 01 /2009
A 9 h30
Salle audio visuel
Chaab Elrassas
Devant le jury :
Président : N. BELLEL M.C Université Mentouri Constantine
Rapporteur : A. CHAKER Pr Université Mentouri Constantine
Examinateur : M. BELHAMEL Pr CDER Alger
Examinateur : B. BENYOUCEF Pr Université A Boubaker Tlemcen
Examinateur : M.DJEZZAR M.C Université Mentouri Constantine
Conclusion...................................................................................................................... 93
Annexes........................................................................................................................... 95
Références bibliographiques......................................................................................... 123
Nomenclature
Indices
a Air ambiant
b Bac absorbant
c Ciel
g Vitre (glass)
gi Vitrage intérieur
ge Vitrage extérieur
is Isolant
isi Isolant intérieur
ise Isolant extérieur
w Eau (water)
INTRODUCTION
L'eau est une substance essentielle à la survie et au développement de l'humanité. Mais que
va devenir cette fragile ressource ?
La multiplication et l’aggravation des états de carence en eau sont en train de prendre
mondialement une dimension de premier ordre. Le niveau des nappes phréatiques est en baisse et
menace 1.5 milliards d’habitants sur la planète. Il n’est donc pas exclu que l’eau est amenée à
devenir un enjeu stratégique international, pouvant engendrer de graves conflits régionaux. En
Algérie, le déficit de cet or bleu est devenu inquiétant confirmant les diverses expertises partant
d’hypothèse et usant de méthodologie différentes qui ont toutes conclu que notre pays se trouvera
entre 2010 et 2025 confronté à cette pénurie quasi-endémique.
A cet effet et pour mieux préserver l'avenir en matière de dégagement et de mobilisation des
ressources en eau, il est plus judicieux de revoir la planification des ressources en eau
conventionnelles dans le cadre d'une vision globale qui intègre également l'utilisation des
ressources en eau non conventionnelles notamment le dessalement de l'eau de mer et des eaux
saumâtres.
Néanmoins, le dessalement nécessite de l'énergie dont le coût intervient pour une grande
partie dans celui de l'eau. Il parait à priori intéressant d'envisager l'utilisation de l'énergie solaire
(distillation solaire) dans le processus de dessalement de l'eau de mer ou des eaux saumâtres, non
plus comme un vecteur écologique, mais comme une réelle alternative aux ressources
énergétiques.
Dans ce sens, plusieurs études ont été consacrées à la distillation solaire et ayant surtout eu
pour but l'amélioration de la performance du distillateur. Cette dernière est exprimée par la
quantité d'eau produite par unité de surface et par jour. Cette quantité varie avec la géométrie du
distillateur, de l'ensoleillement et des conditions extérieures. Une fois le distillateur est construit et
installé, sa géométrie est fixe, la performance du distillateur doit donc être seulement en fonction
de l'ensoleillement et des conditions ambiantes.
1
2
L'objectif de ce travail est l'étude de l'effet des paramètres internes et externes sur le
fonctionnement d'un distillateur solaire.
A cet effet, un système d'équation régissant le fonctionnement du distillateur et les différents
coefficients d'échange thermique est établi. Une simulation mathématique nous a permis d'obtenir
des résultats représentés graphiquement, suivi par une analyse et une discussion, en plus d'une
conclusion générale et des recommandations.
Le présent travail comporte quatre chapitres et une partie annexe.
- Le premier chapitre est consacré à la présentation de quelques notions et définitions
astronomiques, couramment utilisées dans toute demain relatif au solaire.
- Un bref historique sur la distillation solaire, et une recherche bibliographique concernant les
différents types de distillateurs, font l'objet du second chapitre.
- Dans le troisième chapitre nous présentons les différentes équations gouvernant le
fonctionnement du système, les expressions des coefficients intervenant dans ce système
d'équations ainsi qu’une simulation numérique du fonctionnement du système.
- Les principaux résultats obtenus et leurs interprétations font l’objet du quatrième chapitre.
- La partie annexe comprend notamment, les différents nombres adimensionnels, les
propriétés thermophysiques de l'eau et du mélange air-vapeur, la discrétisation des équations de
transfert thermique, la méthode de résolution numérique utilisée et les différentes méthodes de
dessalement des eaux saumâtre.
Une introduction générale et une conclusion se rapportant au travail, complètent ce
mémoire.
2
Chapitre I
Estimation de l'irradiation solaire
Ce chapitre est consacré à l'étude du rayonnement solaire et de ses
composantes. Les définitions de quelques données astronomiques
nécessaires pour cette étude seront également présentées, ainsi que les
puissances absorbées par le système.
3
CHAPITRE I
ESTIMATION DE L'IRRADIATION SOLAIRE
I.1. Le soleil
Le soleil est une sphère gazeuse composée presque totalement d'hydrogène. Son diamètre est
de 1391000 km (100 fois celui de la terre), sa masse est de l'ordre de 2.1027 tonnes [1].
Toute l'énergie du soleil provient des réactions thermo – nucléaires qui s'y produisent. Elles
transforment à chaque seconde 564,106 tonnes d'hydrogène en 560,106 tonnes d'hélium, la
différence (4 millions de tonnes) est dissipée sous forme d'énergie (E=mc2), ce qui représente une
énergie totale de 36.1014 kw. La terre étant à une distance de 150.106 km du soleil, elle reçoit
approximativement une énergie de 1,8.1014 kw [1].
La valeur du rayonnement solaire Ic reçu par une surface perpendiculaire aux rayons solaires
placée à la limite supérieure de l'atmosphère terrestre (soit à environ 80 km d'altitude) varie au cours
de l'année avec la distance Terre/Soleil. Sa valeur moyenne I0 appelée constante solaire est de l'ordre
de 1,356 kw.m-2. En première approximation, on peut calculer la valeur de Ic en fonction du numéro
du jour de l'année nj par la relation [1, 2, 3] :
Ic=I0[1+0.033×cos (0.984 ×nj)] (I.1)
La répartition spectrale du rayonnement solaire hors atmosphère est illustrée par la figure I.1.
3
4
On notera que 98 % du rayonnement solaire est émis dans des longueurs d'ondes inférieures à
4 μm. En première approximation, le rayonnement solaire peut être assimilé au rayonnement d'un
corps noir à une température de 5777K [4].
4
5
5
6
é 284 + nj ù
d = 23.45 ´ sin ê ´ 360 ú (I.2)
ë 365 û
6
7
7
8
Et, est l’équation du temps, qui corrige le T.S.V par rapport au T.S.M, exprimée par la relation
[2,3] :
Et = 9.87 sin (2N’) –7.53 cos (N’) – 1.5 sin (N’) [min] (I.6)
N’ = (nj-81) ´ 360/365
8
9
TL = TU + DH (I.8)
Où :
DH : le décalage horaire entre le méridien de Greenwich et l’état considéré.
DH = 1 heure pour l’Algérie.
9
10
Z (Zénith) m
N
i n
g
h
Y(Sud)
a
a
X (Ouest)
10
11
Dans les cas particulier où les surfaces sont horizontales ou verticales avec différents
orientations, l'expression I.10 devient :
·Surfaces horizontales: g = p /2
Cos (i) = cos (F) ´ cos (w) ´ cos (d) + sin (F) ´ sin (d) (I.10 a)
· Surfaces verticales : g = 0
-Surfaces verticales orientées vers le Sud : a = 0
cos (i) = sin (F) ´ cos (w) ´ cos (d) – cos (F) ´ sin (d) (I.10 b)
-Surfaces verticales orientées vers le Nord : a = p
cos (i) = cos (F) ´ sin (d) – sin (F) ´ cos (w) ´ cos (d) (I.10 c)
-Surfaces verticales orientées vers l’Est : a = - p /2
cos (i) = - cos (d) ´ sin (w) (I.10d)
-Surfaces verticales orientées vers l’Ouest: a = + p /2
cos (i) = cos (d) ´ sin (w) (I.10 e)
· Surface orientée vers le Sud et inclinée d’un angle b par rapport à l’horizontale :
cos (i) = cos (d) ´cos (w) ´ cos (F – b) + sin (d)´ sin (F – b) (I.10 f)
11
12
12
13
13
14
æ -b p ö
I D = I C ´ a ´ expçç ´ ÷÷ ´ cos( i ) (I.11)
è sin( h ) 1000 ø
a et b, coefficients traduisant les troubles atmosphérique (tableau I.1).
p, la pression atmosphérique en fonction de l'altitude (tableau I.2).
14
15
1 + cos( b )
j1 = j 0 ´ (I.12)
2
1 - cos( b )
j2 = r ´ ´ ( I c ´ t dir ´ sin( h ) + j 0 ) (I.13)
2
Avec :
j 0 = I c ´ sin( h ) ´ ( 0 . 271 - 0 . 2939 ´ t dir ) (I.14)
æ - b p ö
t dir = a ´ exp çç ´ ÷÷ (I.15)
è sin( h ) 1000 ø
15
16
r : L'albédo du sol, les valeurs de ce coefficient sont données par le tableau I.3 :
Id = φ1+ φ2 (I.16)
Tableau I.4. Proportions du flux solaire incident au niveau de différentes parties du distillateur
16
Chapitre II
La distillation solaire
CHAPITRE II
LA DISTILLATION SOLAIRE
II.1. Historique
L'utilisation de l'énergie solaire pour le dessalement de l'eau a été envisagée dés 1872 dans le
nord du chili, par l'ingénieur suédois Carlos Wilson [8]. Il permettait de fournir de l'eau potable
17
18
Ø Distillateur solaire chauffé indirectement (Soliman 1976; Malik et al 1973, 1978, Sodha
et al 1981).
Rayonnement solaire
Évaporation
18
19
Eau
distillée
Isolant
Eau
salée
Rayonnement
solaire vitre
Isolant
Eau salée
19
20
Couvercle
Le sol
Essuie glace
Eau à distiller
Support
Eau distillée
20
21
Vitre
Rayonnement
solaire
Evaporateur
+ Tissu
Vapeur d’eau
Plaque Condensante
Saumure
Goutte d’eau
Eau distillée
21
22
Alimentation en
Alimentation en eau salée
eau chaude
Réservoir de
stockage d'eau chaud
22
23
Cheminée Condenseur
vitre
Eau salée
Eau douce
23
24
Eau salée
Collecteur solaire
Plaque métallique
Eau douce Saumure (eau salée)
24
Chapitre III
Etude théorique et numérique du distillateur
solaire
CHAPITRE III
ETUDE THEORIQUE ET NUMERIQUE DU DISTILLATEUR
SOLAIRE
25
26
- Pour un fonctionnement estival, le distillateur doit être incliné d'un angle b = F - 10°, où F
est l'altitude du lieu.
- Pour un fonctionnement hivernal, l'inclinaison est b = F + 20°.
- Pour un fonctionnement annuel, on choisi b = F + 10°.
a) La couverture
La couverture intervient essentiellement par :
- Sa nature.
- Sa mouillabilité par l’eau.
- Sa transparence au rayonnement solaire.
- Son opacité au rayonnement infra - rouge de grandes longueurs d’ondes.
- Sa résistance aux attaques du vent et des particules solides.
- Le nombre de vitres
b) La surface absorbante
La surface absorbante peut être construite en béton, en ciment, en bois, en matière
synthétique ou en métal ordinaire. Le choix de la matière dépend de son inertie thermique, de sa
résistance à l’oxydation par l’eau, des dépôts de minéraux et de son coût.
26
27
27
28
-La saumure cède les flux de chaleur par rayonnement « q wr - g », par convection naturelle à
c
la surface de condensation (vitre) « q w - g » ; et le flux de chaleur perdu par la nappe d’eau au
ev
cours de changement de phase (évaporation) « q w - g ».
-Par conduction et par convection, la nappe d’eau reçoit du bac absorbant les flux de chaleur
cd
« qb-w » et « q bc - w ».
cd
-Par conduction, le bac absorbant cède un flux de chaleur « q b - isi » à l’isolant.
-La vitre cède au milieu ambiant, les flux de chaleur « q gr - a » par rayonnement et
c
« q g -a » par convection.
-L’isolant échange avec l’extérieur les flux de chaleur « q iser - a »par rayonnement et
Soleil
IG q gr -a
q gc -a
Verre
b
Sortie d’eau
distillée r qwev-g q wc - g
q w- g
Isolant
Entrée d’eau
Support salée
qr qc
ise - a ise - a
28
29
« q gc - a »par convection.
c
- La vitre reçoit de la surface absorbante un flux de chaleur par convection « q ev - g », et
r
par rayonnement « q ev - g ».
- L’évaporateur échange avec le condenseur les flux de chaleur « q evr - cd »par rayonnement,
-Le condenseur cède au milieu ambiant, les flux de chaleur « q cdr - a »par rayonnement et
c
« qcd -a »par convection.
Eau salée
qr g-a
IG
qrev-g
qr ev-cd
qcg-a
qc ev-cd qr cd-a
β
Saumure
Eau distillée
29
30
- Par conduction et convection, la nappe d’eau reçoit du bac absorbant les flux de chaleur
cd
« qb-w » et « q bc - w ».
c
- Le bac absorbant cède un flux de chaleur « q b - isi »par conduction à l’isolant.
c
- L’isolant cède à la vitre inférieure un flux de chaleur par convection « q ise - g », et un flux
r
de chaleur par rayonnement « q ise - g ».
c
- La vitre inférieure cède au milieu ambiant des flux de chaleur par convection « q g - a », et
r
par rayonnement « q g - a ».
Moteur
IG qcg-a
qrg-a
qcw-g qrw-g qevw-g
Alimentation
qcisi-g qrisi-g
qcg-a qrg-a
Eau distillé
30
31
Avec:
Pg est la puissance absorbée par la vitre, déterminée par la relation suivante [17]:
pg = (1 - Rg ) ´ a g ´ I G (III.1.a)
La vitre cède :
31
32
Où:
qwc - g = hwc - g ´ (Tw - Tgi ) ´ Ag (III.2.a)
q gr - a = h gr - a ´ (Tge - Ta ) ´ Ag (III.2.d)
lg
qg = ´ (Tgi - Tge ) ´ Ag (III.3)
eg
Où :
qbc- w = hbc- w ´ (Tb - Tw ) ´ Aw (III.4.a)
Avec:
Rg et αg , sont respectivement les coefficients de réflexion et d’absorption de la vitre.
Rw et αw , sont respectivement les coefficients de réflexion et d'absorption de la saumure.
Où :
qbcd- isi = hbcd-isi ´ (Tb - Tisi ) ´ Ab (III.5.a)
Pb est la puissance absorbée par le bac absorbant et peut être calculée par la relation [17]:
Pb = a b ´ (1 - Rg ) ´ (1 - a g ) ´ (1 - Rw ) ´ (1 - a w ) ´ I G (III.5.b)
32
33
Au niveau de l’isolant
Côté intérieur
qisi = qbcd- isi (III.6)
Côté extérieur
qise = qise
r
- a + qise - a
c
(III.7)
Où :
Avec : Ts »Ta
Echange par conduction à travers l’isolant
lis
qis = ´ (Tisi - Tise ) ´ Ais (III.8)
eis
Où :
(
qevc -g = hevc - g ´ Tev - Tg ´ Ag ) (III.9.a)
(
q evr - g = hevr - g ´ Tev - Tg ´ Ag ) (III.9.b)
q gr - a = h gr - a ´ (T g - Tc )´ A g (III.9.c)
(
q gc - a = h gc - a ´ T g - T a ´ A g ) (III.9.d)
pg = (1 - Rg ) ´ a g ´ I G (III.10)
33
34
Avec :
Pb est la puissance absorbée par le bac absorbant-évaporateur [35] :
IG
vitre
t g , rg
זּg I G
Absorbeur
t ga g I G r b r gt g a b I G ( r b r g ) 2t g a b I G
Figure III.4. Schéma représentatif des réflexions entre l’absorbeur et la vitre du distillateur à
film capillaire.
(
Pb = Igt g a b 1 + (r g r b ) + (r g r b ) + (r g r b ) + .....(r g r b )
2 3 n
) (III.12.a)
I Gt g a b
Pb = (III.12.b)
1 - rg rb
Au niveau du condenseur :
q cdc - a + q cdr - a = q evc - cd + q evr - cd + q evev - cd (III.13)
34
35
Où :
qwc - g = hwc - g ´ (Tw - Tgi ) ´ Ag (III.16.a)
Où :
qbc- w = hbc- w ´ (Tb - Tw ) ´ Aw (III.17.a)
Où :
qbcd- isi = hbcd-isi ´ (Tb - Tisi ) ´ Ab (III.18.a)
Pb , la puissance absorbée par le bac absorbant peut être calculée par l’expression [17]:
Pb = a b ´ (1 - Rg ) ´ (1 - a g ) ´ (1 - Rw ) ´ (1 - a w ) ´ I G (III.18.b)
Au niveau de l’isolant
Côté intérieur
qisi = qbcd- isi (III.19)
Côté extérieur
35
36
qise = qise
r
- g + qise - g
c
(III.20)
Où :
La vitre cède :
qge = qgc - a + qgr - a (III.22.b)
Où :
qgc - a = hgc - a ´ (Tge - Ts ) ´ Ag (III.23.a)
Avec :
Ts ≈ Ta.
III.3.2. Bilan thermique en régime transitoire
Par analogie entre les grandeurs thermiques et les grandeurs électriques (tableau III.1), on
peut appliquer les lois d'OHM et de KIRSHOFF. Considérons une section quelconque du système
à l'instant t, soit i l'un des milieux représentés dans cette section, M i sa masse, cpi sa chaleur
spécifique et Ti sa température.
Le bilan au nœud i donne :
36
37
dT i n
M i ´ cp i ´
dt
= åq
i =1
ij + Pi (III.24)
Avec :
Pi : terme de source ou de puits.
dT i
M i ´ cp i ´ = 0 dans les cas suivants :
dt
- Un distillateur à inertie thermique négligeable (faible masse de ses éléments, ou faible
chaleur spécifique);
- Pour un régime permanent.
37
38
- Dans l'isolant
Ø Face intérieure
M is ´ cp is dT isi l is
´ + ´ (Tisi - Tise ) = q bcd- isi (III.29)
2 ´ Ais dt e is
Ø Face extérieure :
M is ´ cp is dT ise l
´ + q isc - a + q ist - a = is ´ (T isi - T ise ) (III.30)
2 ´ Ais dt e is
III.3.2.2. Distillateur à film capillaire :
- Au niveau de la couverture vitrée :
M g ´ cp g dT g
´ = p g + q evc - g + q evr - g - q gc - a - q gr - a (III.31)
Ag dt
- Au niveau de l’absorbeur évaporateur :
M ev ´ cp ev dT ev
´ = p b - q evc - g - q evr - g - q evc - cd - q evr - cd - q evev- cd (III.32)
Aev dt
- Au niveau du condenseur :
M cd ´ cp cd dT cd
´ = q evc - cd + q evr - cd + q evev- cd - q cdr - a - q cd
c
-a (III.33)
Acd dt
III.3.2.3. Distillateur sphérique à balayage
Dans la couverture
Ø Face extérieure :
M g ´ cp g dT ge lg
´ + q gc - a + q gr - a = ´ (T gi - T ge ) (III.34)
2 ´ Ag dt eg
Ø Face intérieure
M g ´ cp g dT gi lg
´ + ´ (T gi - T ge ) = q wc - g + q wr - g + q wev- g + Pg (III.35)
2 ´ Ag dt eg
- Dans la saumure
M w ´ cp w dT w
´ + q wc - g + q wev- g + q wr - g = Pw + q bc- w (III.36)
Aw dt
38
39
M b ´ cp b dT b
´ + q bc- w + q bcd- isi = Pb (III.37)
Ab dt
- Dans l'isolant
Ø Face intérieure
M is ´ cp is dT isi l is
´ + ´ (Tisi - Tise ) = q bcd- isi (III.38)
2 ´ Ais dt e is
Ø Face extérieure
M is ´ cp is dT isi l
´ + q isr - g + q isc - g = is ´ (T isi - Tise ) (III.39)
2 ´ Ais dt e is
- Au niveau de la vitre inférieure :
M g ´ cp g dT g
´ + q gc - a + q gr - a = q isc - g + q isr - g (III.40)
Ag dt
Bw ´ L3 ´ g ´ ( Tb - Tw )
Gr = (III.43)
n w2
Avec :
b w , étant le coefficient d'expansion volumétrique de l'eau.
39
40
1) Si Gr < 10 5 ; Nu=1.
L'échange thermique entre la saumure et le bac absorbant se fait uniquement par conduction.
2) Si 10 5 < Gr < 2× 10 7 ;
lw
Nu = ´ 0.54 ´ ( Gr ´ Pr)0.25 (III.44.a)
L
3) Si Gr > 2×10 7
Nu = 0.14 ´ ( Gr ´ Pr)0.33 (III.44.b)
Avec :
Pr étant le nombre de Prandlt.
m w ´ cpw
Pr = (III.45)
lw
40
41
1
éì ( pvw - pvgi ) üù 3
hwc - g = 0.884 ´ êí(Tw - Tgi ) + ýú (III.49)
êëî 268.9 ´ 103 - pvw þúû
Les valeurs de Pvw et Pvgi pour des températures comprises entre 10°C et 90°C, peuvent être
Avec :
T0=1.8 T+491.69.
Kyokai (1978) :
æ 4030.1824 ö
P (T ) = 133.32 expçç18.6686 - ÷ (III.50.d)
è (T + 235.15) ÷ø
41
42
Palancz (1984) :
é 7 . 5 ´ ( T 0 - 273 ) ù
ê 0 . 662 + ú
T 0 - 35
P (T ) = 133 . 29 ´ 10 ë û
(III.50.e)
c
hga = 5.7 + 3.8 ´ v (III.51)
+
+ é 1
ù
é 1706 ù æ sin(1.8 ´ b )1.6 ´ 1708 ö êì Ra ´ cos b ü 3 ú
Nu = 1.14 ê1 - ú ç´ ç1 - ÷ +
÷ êí 5830 ý - 1 (III.53)
ë Ra.cos b û è Ra ´ cos b ø î þ ú
ë û
Le signe (+) indique que seule les valeurs positives sont prises en compte, et les valeurs
négatives sont prises égales à zéro.
Avec :
b l’angle d’inclinaison par rapport à l’horizontale. 0° ≤ β ≤ 75°
Ra est le nombre de Rayleigh.
42
43
é 1
1ù
æ sin b ´ Ra ö
Nu = ê1,0.288ç 3ú
4
÷ ,0. 039 ´ (sin b ´ Ra ) (III.54)
ê è A ø ú
ë û max
L’indice (max) indique que pour une valeur donnée du Rayleigh, la valeur maximale des
trois quantités doit être prise.
A est rapport entre la longueur de la paroi et la distance entre la vitre et l’absorbeur.
D’autres corrélations ont été données pour le calcul du nombre de Nusselt :
· Buchberg et al (1976) [17] a donné les trois corrélations suivantes, pour la détermination du
coefficient d’échange thermique entre la vitre et l’évaporateur pour une surface inclinée.
é 1708 ù
Nu = 1 + 1.44 ´ ê1 - ú pour 1708 p Ra cos b p 5900 (III.55.a)
ë Ra ´ cos b û
( é
) ù
1
ù é 1708 sin (1.8b ) ù êæ Gr ´ Pr´ cos b ö 3 ú
1.6
é 1708
Nu = 1 + 1.44 ´ ê1 - ú ê1 - Gr ´ Pr´ cos b ú + êç ÷ -1 (III.56.a)
ë Gr ´ Pr´ cos b û ë û ëè 5830 ø ú
û
1
43
44
Nu = 0.195.Gr 4
Pour 104≤ Gr≤105 (III.61)
1
- plans verticaux :
1
1
æ e ö9
Nu = 0.18.Gr 4 .ç ÷ Pour 2.104≤ Gr≤2.105 (III.63)
èLø
1
1
æ e ö9
Nu = 0.065.Gr 3 .ç ÷ Pour 2.105≤ Gr≤107 (III.64)
èLø
44
45
- Et pour 90°≤β≤180°
ì 1
ü
éæ
ïç 3
1
ö b ù 3
ï
Nu = 1 + íêç Nu80 - 1÷÷ + 1ú - 1ý.b (III.67)
ïëêè ø 0.985 ûú ï
î þ
Où Nu80 est la valeur du nombre de Nusselt donnée par III.65 pour β=80°.
Avec :
-1
é1 1 ù
e w- g =ê + - 1ú
êë e w e g úû
Tc = T a – 6 (III.70)
Tc = T a – 12 (III.71)
45
46
( pvw - pvgi )
hwev- g = 16.276 ´ 10 - 3 ´ hwc - g ´ (III.73)
(Tw - Tgi )
III.5.1. Le rendement
C'est la quantité d'eau produite par unité de surface de plan noir et par jour. L'inconvénient
majeur de ce critère est qu'il ne fait par mention de l'énergie solaire incidente qui arrive sur le
distillateur.
III.5.2. L'efficacité
III.5.2. 1. L'efficacité globale
L'efficacité globale est définie par le rapport :
qev
hg = (III.74)
I G ´ Ag
46
47
dans le distillateur. On définit donc une efficacité dite interne qui prend en considération ces
paramètres et qui est définie par :
qev
hi = (III.75)
qw
pw = (1 - Rg ) ´ (1 - a g ) ´ (1 - Rw ) ´ a w ´ I G (III.76)
qw = a t ´ I G ´ Ag (III.77)
Avec :
a t = (1 - Rg ) ´ (1 - a g ) ´ (1 - Rw ) ´ a w (III.78)
III.5.3. La performance
Le souci de caractériser un distillateur d'une manière absolue a amené ainsi Stacunanathan et
Hansen [15] à définir le facteur de performance brut (F.P.B) et le facteur de performance horaire
(F.P.H) :
A un instant donné de la journée, le facteur de performance "F.P" est donné par la relation :
md
F .P = (III.81)
a t ´ I G ´ Ag
47
48
III.6.2.Programme principal
1) La première étape consiste à calculer les différents échanges thermiques qui sont indépendants
de la température :
-Les coefficients d’échange thermique par conduction à travers la couverture, le bac absorbant et
l’isolant.
-Les coefficients d’échange thermique dû au vent.
2) On calcule, à chaque heure de la journée :
-Le rayonnement solaire frappant un plan horizontal et un plan incliné ;
-La puissance absorbée par la vitre, le bac absorbant, et la saumure ;
-la température ambiante et la température du ciel.
3) On suppose que les différents composants du distillateur sont à la température ambiante,
seulement la saumure et le bac absorbant sont à des températures supérieures à cette dernière, et on
calcule pour les températures initiales :
-Les pressions partielles de la vapeur d’eau à la température de la saumure et la pression partielle
de la vapeur à la température du côté intérieur de la couverture ou du condenseur.
-A la température Tw, on calcule les propriétés de la saumure :
· La masse volumique.
· La conductivité thermique.
· La viscosité cinématique et dynamique.
48
49
· La capacité thermique.
· La chaleur latente de vaporisation.
- Calcul des coefficients d’échange thermique par rayonnement entre la vitre (côté extérieur) et la
voûte céleste, entre la vitre (côté intérieur) et la saumure et entre l’isolant (côté intérieur) et le sol.
- Calcul du coefficient d’échange thermique par convection entre :
· Le bac absorbant et la saumure ;
· La saumure et la vitre.
- Calcul du coefficient d’échange thermique par évaporation entre la saumure et la vitre.
- Calcul des éléments de la matrice.
- Résolution du système d’équation par la méthode de GAUSS-SEIDEL d’itération.
4) La troisième étape est reprise avec les températures obtenues.
5) Calcul de :
· L’efficacité globale ;
· L’efficacité interne ;
· La performance.
49
50
Début
t= 7h, 18h
k=1
Calcul de : IG, P g, P w, P b, T a ,T c
Tge ( k) = Ta
Tgi ( k) = Ta
Tw ( k) = Ta +dT1
Tb ( k) = Ta +dT2
Tisi ( k) = Ta
Tise ( k) = Ta
Calcul de : Tge( k+1), Tgi( k+1), Tw( k+1),Tb( k+1), Tisi( k+1), Tise( k+1)
50
51
Oui
√∑(Ti(k+1) – Ti(k))2 ≤ 10 - 04
Non
Tge (k+1) = Tge(k) Recalculer les
Tgi (k+1) = Tgi(k) paramètres de l’eau
Tw(k+1) = Tw(k)
Tb(k+1) = Tb (k)
Tisi(k+1) = Tisi(k) Recalculer les
Tise(k+1) = Tise(k) différents coefficients
d’échange thermique
Calcul de :
- La Performance
- Le Rendement
- L’Efficacité
Résultats horaires
t= t+1
Non
t > 18
Oui
Stop
Fin
51
52
Début
t= 7h, 18h
k=1
Tg ( k) = Ta
Tev ( k) = Ta+dT1
Tcd ( k) = Ta
52
53
Oui
√∑ (Ti (k+1) – Ti(k)) 2 ≤ 10 - 04
Non
Recalculer les
Tg (k+1) = Tg(k)
paramètres de l’eau
Tev (k+1) = Tev(k)
Calcul de :
- La Performance
- Le Rendement
- L’Efficacité
Résultats horaires
k = k+1
Non
k > 18
Oui
Stop
Fin
53
54
Début
t= 7h, 18h
k=1
Tge ( k) = Ta
Tgi ( k) = Ta
Tw ( k) = Ta +dT1
Tb ( k) = Ta +dT2
Tisi ( k) = Ta
Tise ( k) = Ta
Tg(k)=Ta
Calcul de : Tge( k+1), Tgi( k+1), Tw( k+1),Tb( k+1), Tisi( k+1), Tise( k+1),Tg (k+1)
54
55
Oui
√∑(Ti(k+1) – Ti(k))2 ≤ 10 - 04
Non
Tge (k+1) = Tge(k) Recalculer les
Tgi (k+1) = Tgi(k) paramètres de l’eau
Tw(k+1) = Tw(k)
Tb(k+1) = T b (k)
Tisi(k+1) = T isi(k)
Tise(k+1) = T ise(k) Recalculer les différents
Tg(k+1)=Tg(k) coefficients d’échange
thermique
Calcul de :
- La Performance
- Le Rendement
- L’Efficacité
Résultats horaires
t= t+1
Non
t > 18
Oui
Stop
Fin
55
Chapitre IV
Résultats et Discussion
L'ensemble des résultats obtenus dans le cadre de notre travail, ainsi que
leurs interprétations constituent ce dernier chapitre.
56
CHAPITRE IV
RESULTATS ET DISCUSSION
IV.1. Introduction
La résolution du système des équations discrétisées dans les annexes nous a permis d'obtenir
des résultats en tenant compte des considérations suivantes:
-Les calculs sont effectués à Constantine dont les coordonnées géographiques sont:
latitude 37°.17 Nord, longitude 6°.62 Est, décalage horaire, une heure.
- Les calculs sont effectués à partir d'un instant initial "t 0" pour chaque composant du
distillateur, à une température initiale et avec un pas de temps égal à une heure.
- L'inclinaison de la couverture est égale à 30° par rapport à l'horizontale et avec un azimut de
0° par rapport au sud, pour le distillateur plan.
- Le distillateur à film capillaire est incliné de 30° par rapport à l’horizontal et orienté vers le
sud.
-Le 16 juillet a été choisi comme jour de calcul.
-Les résultats ont été traduits en graphe grâce au logiciel Origin 6.
56
57
IGh
pg
1000
pw
pb
16 juillet
800
v= 4 m/s
IGh,Pg,Pw,Pb(w/m )
2
600
400
200
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
Figure IV.1.a. Variation temporelle des puissances absorbées par le distillateur plan
et le distillateur sphérique à balayage
eg= 0.002m, ßg=30°, v=4m/s, ew=0.03m, λis=0.04w/m.°C , λab=385w/m.°C
57
58
IG
Pg
Pb
1000 16 juillet
v= 4m /s
800
600
IG,Pb,Pg(w/m )
2
400
200
4 6 8 10 12 14 16 18 20
T L(hr)
58
59
légèrement supérieure à celle de la face extérieure, ceci s'explique par la quantité importante du flux
reçu par la face intérieure tandis que la face extérieure est soumise à l'action du vent.
Par absorption du flux solaire, l'eau s'échauffe entraînent ainsi l'élévation de sa température.
La température du bac absorbant est légèrement supérieure à celle de la saumure à cause des
caractéristiques de l'absorbeur (coefficient d'absorption élevé), et des pertes thermiques par la base
qui sont négligeable.
Des résultats similaires ont été obtenus par [13].
Concernant le distillateur sphérique (figure IV.3.b), les résultats obtenus sont similaires à
ceux obtenus pour le distillateur plan. En outre nous pouvons remarquer que les températures de la
saumure et du bac absorbant sont supérieures à celles du distillateur plan, les pertes thermiques
étant plus importantes dans ce dernier.
Pour le distillateur à film capillaire, la température dans l’évaporateur est la plus élevée
résultant de la puissance absorbée par l’absorbeur-évaporateur qui est importante et supérieure à
celle absorbée par la vitre. La température du condenseur est relativement faible, par rapport à celle
de l’évaporateur, ce qui favorise la condensation de la vapeur d’eau.
ta
45 tc
40
35
30
température(°c)
25
20
15
10
0
6 8 10 12 14 16 18 20
tl(h r)
59
60
T ge
65 T gi
Tw
60 Tb
T is i
55 T is e
50
Température(°c)
45
40
35
30
25
4 6 8 10 12 14 16 18 20
T L (h r)
Tve
Tvi
65 Tw
Tb
60 T is i
T is e
55 Tg
Température (°c)
50
45
40
35
30
25
4 6 8 10 12 14 16 18 20
T L (h r)
60
61
Tg
65 Tev
Tcd
60
55
50
Température(°C)
45
40
35
30
25
20
6 8 10 12 14 16 18 20
Tl(hr)
61
62
Les courbes illustrant la variation temporelle de l’efficacité interne (figure IV.6) ont la même
allure que celles de la figure IV.5, néanmoins cette dernière est plus élevée que l’efficacité globale.
Ce résultat peut être aisément expliqué par la définition des deux quantités. En effet l’efficacité
globale est le rapport de la quantité de chaleur utilisée pour l'évaporation et du rayonnement globale
incident sur le distillateur, alors que l'efficacité interne représente le rapport de la quantité de
chaleur utilisée par l'évaporation et la quantité de chaleur effectivement reçue par la masse d'eau, et
comme le rayonnement solaire global incident sur le distillateur est plus élevé que le rayonnement
absorbé par la saumure, l'efficacité interne sera donc plus élevée que l'efficacité globale.
Par ailleurs, le distillateur devient plus performant entre 12h00 et 14h00, ceci est dû à la
quantité d'eau produite qui est importante dans cet intervalle du temps (figure IV.7). En outre, on
peut noter que la performance du distillateur à film capillaire est la plus basse comparée aux deux
autres types de distillateurs, car la puissance reçue par l’évaporateur est supérieure à celle reçue par
les deux autres distillateurs.
Distillateur plan
Distillateur à film capillaire
Distillateur sphérique à balayage
v= 4m/s
0,55
0,50
0,45
0,40
Production (l/m .hr)
0,35
2
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
4 6 8 10 12 14 16 18 20
Tl(hr)
62
63
D istilla te u r p la n
60 D istilla te u r à film c a p illa ire
D istilla te u r sp h é riq u e à b a la ya g e
55
50
45
EFFICACITE GLOBAL(%)
40
35
30
25
20
15
10
0
8 10 12 14 16 18
T L (h r)
D is tilla te u r p la n
60
D is tilla te u r a film c a p illa ire
D is tilla te u r s p h é riq u e à b a la ya g e
50
EFFICACITE INTERNE (%)
40
30
20
10
0
8 10 12 14 16 18
T L (h r)
63
64
Distillateur plan
3,8 Distillateur sphérique
3,6 Distillateur à film capillaire
3,4
3,2
3,0
Performance 10 (KG/J)
2,8
2,6
2,4
-4
2,2
2,0
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
0,8
0,6
0,4
6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
64
65
1200
1000
800
IG(w/m ) 600
2
400
a=0.88 b=0.26
a=0.87 b=0.17
200
a=0.91 b=0.43
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(Hr)
65
66
v=1m/s
V=1,5m/s
34 v=2m/s
0,50 32
V=3m/s
26
0,40
v=1.5 m/s 24
v=2 m/s 22
20
0,20 24
v = 1m / s
v = 1, 5m /s
v = 2m / s
22
v = 3m / s
20
EF FC AC IT E GLO BA LE (% )
0,15
18
16
14
12
0,10 10
0,05 2
0
500 60 0 70 0 800 900 1 000
2
I G h (w /m )
0,00
v=1m /s 37
36
v= 1m/s
v= 1,5m /s
v= 2m/s
v=1.5m /s 35
34
v= 3m/s
EFFICACITE INTERNE(%)
33
v=2m /s 32
31
0,35
v=3m /s
30
29
28
27
26
0,30 25
24
23
5 00 6 00 700 80 0 900 1000
I Gh
0,20
v= 1 m /s
26
v= 1 .5 m / s
25 v= 2 m /s
v= 3 m /s
24
0,15
E FF IC ACI TE G LO BA LE (% )
23
22
21
20
0,10 19
18
17
16
I G h (w /m )
2
900 10 0 0
66
67
T a =2 0°c
34 T a =2 5°c
32
T a =3 0°c
E F F IC A C IT E IN T E R N E ( % )
T a =4 0°c
30
28
26
Ta= 25°c
18
16
14
Ta= 35°c 6
4
0,30
7 50 800 850 900 95 0 100 0 1050
2
IG h ( w /m )
T a =2 0 °c
0,20 T a =2 5 °c
2
22 T a =3 0 °c
T a =3 5 °c
20
E F FIC A C IT E G L O BA L E ( %)
18
16
0,15 14
12
10
0,10 6
0,05
750 800 850 9 00 950 10 0 0 1050
2
I G h ( w /m )
67
68
Ta=20°c 0,3 5
T a= 2 0°c
T a= 2 5°c
T a= 3 0°c
Ta=25°c 0,3 0
T a= 3 5°c
0,35
Ta=30°c 0,2 5
Ta=35°c
Y Ax is Title
0,2 0
0,1 5
0,1 0
0,30 0,0 5
0,0 0
0,25 X A x is T itle
fig IV.1 0.b.1 v ar iation d e l'effic a cité in te rne en fon c tio n
d e la tem p é ra tu re am b ia nte
Production (l/m .hr)
2
0,20
T a= 2 0°c
0,26
T a= 2 5°c
0,24 T a= 3 0°c
0,22 T a= 3 5°c
0,15 0,20
0,16
0,14
0,12
0,10 0,10
0,08
0,06
0,04
0,02
0,00
0,05 0 200 40 0 6 00 80 0 10 00
I Gh (w/ m 2 )
Fig IV .1 0.b .2 va ria tion de l' ef ficacité glo ba le e n fo nctio n
d e la te m pé ra tu re a m b ia n te
0,00
Ta= 20°c 70 0
Ta=20°c
Ta=25°c
Ta= 25°c
Ta=30°c
E F F IC A C IT E IN T E R N E ( % )
60 0 Ta=35°c
Ta= 30°c 50 0
0,5
Ta= 35°c
40 0
30 0
20 0
10 0
0,4 0
0 2 00 400 600 80 0 10 00
2
I g (w / m )
F i g I V . 1 0 .c .1 e ff e t d e la te m p é r a tu r e a m b ia n t e
production(l/m .hr)
s u r l'e f f ic a c it é i n te r n e
0,3
2
T a= 20°c
T a= 25°c
500
T a= 30°c
E F F I C A C IT E G L O B A L E (% )
T a= 35°c
0,2 400
300
200
100
0,1 0
0 20 0 400 6 00 80 0 1 00 0
I g (w / m 2 )
F ig I V . 1 0 . c . 2 e f f e t d e la t e m p é r a t u r e a m b i a n t e
s u r l' e f f ic a c it é g lo b a le
0,0
68
69
ei
3 3 ,0 v = 4 m /s
md
2
I G h = 10 1 2.1 6 5 w /m
3 2 ,5
EF F IC AC IT E IN T E R NE (% )
v=4 m/s 3 2 ,0
2
0,35 IGh= 1012.165 w/m 3 1 ,5
3 1 ,0
3 0 ,5
3 0 ,0
0,30 2 9 ,5
10 20 30 40 50 60 70 80 90
in c lin ais o n( ° )
production (l/m .hr)
0,20 20
E FF ICA C ITE G LO B A L E (%)
18
16
14
12
0,15 10
10 20 30 40 50 60 70 80 90
in clin aiso n(°)
0,10
FigIV.11.a.2 variation del'efficacité globale
en fonction de l'inclinaison
10 20 30 40 50 60 70 80 90
inclinaison (°)
69
70
12 0
E F F IC A C IT E I N T E R N E ( % )
10 0
0,54 80
60
0,52 40
20
0,50 10 20 30 40 50 60 70 80 90
in c li n a i so n (° )
0,48
FigIV.11.b.1 variation de l'efficacité interne
production (l/m .h)
2
en fonction de l'inclinaison
0,46
80
E F F IC A C IT E G LO B A L E ( % )
0,44 70
60
50
0,42 40
30
20
0,40 10
10 20 30 40 50 60 70 80 90
in c li n ais on ( ° )
0,38
FigIV.11.b.2 variation de l'efficacité globale
en fonction de l'inclinaison
10 20 30 40 50 60 70 80 90
inclinaison(°)
70
71
e = 0.01
e = 0.02
e = 0.03
E F F IC A C IT E IN T E R N E ( % )
90
e = 0.04
1,0 80
e=0.01 70
e=0.02 60
50
e=0.03 40
0,8
e=0.04 30
20
50 0 60 0 70 0 80 0 9 00 1000
2
I G h ( w /m )
0,6
Fig IV.12.a.1 effet de l'épaisseur de la saumure
md(l/m /hr)
0,4 e = 0 .0 1
e = 0 .0 2
60 e = 0 .0 3
E F F IC A C IT E G L O B A L E ( % )
e = 0 .0 4
50
40
0,2 30
20
10
I G h( w / m )
2
800 1000
e = 0.01
e = 0.02
100 e = 0.03
e = 0.04
E F F IC A C IT E IN T E R N E (% )
90
e=0.01 80
e=0.02
70
1,0 60
e=0.03 50
40
e=0.04 30
0,8 20
0,6
sur l'efficacité interne
2
e = 0 .01
e = 0 .02
0,4 e = 0 .03
E F F IC A C IT E G L O B A L E (% )
70 e = 0 .04
60
50
40
0,2 30
20
10
0 2 00 4 00 60 0 8 00 10 00
0,0 I G h (w / m 2 )
71
72
38
36
E F F IC A CI T E IN T E R N E (% )
34
32
0,4 30
28
26
24
22
0,3
PRODUCTION (l/m /hr)
20
25 30 35 40 45 50 55 60
T W (°)
2
24
22
0,1
20
18
16
14
0,0 12
25 30 35 40 45 50 55 60
T W
(° )
72
73
34
32
E FF IC AC IT E IN TE R N E (% )
0,40 30
28
26
0,35 24
22
20
18
0,30 16
25 30 35 40 45 50 55 60 65
T W (° )
production (l/m .h)
E F F IC A C IT E G LO B A LE ( % )
22
0,15 20
18
16
0,10 14
12
25 30 35 40 45 50 55 60 65
0,05 T W ( °)
45
40
35
30
0,6 25
20
15
0,5 10
30 35 40 45 50 55 60
T W (°)
40
0,3
E F F IC A C IT E G L O B A L E ( % )
35
30
25
0,2 20
15
10
0,1 5
30 35 40 45 50 55 60
T W ( °)
73
74
Ta=20°c
0,45
Ta=30°c
0,40 Ta=40°c
0,35
2
PRODUCTION (l/m /hr) 0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Tw-Tgi(°c)
T a = 2 0°c
0 ,4 0
T a = 3 0°c
T a = 4 0°c
0 ,3 5
0 ,3 0
0 ,2 5
Production (l/m .h)
2
0 ,2 0
0 ,1 5
0 ,1 0
0 ,0 5
0 ,0 0
2 4 6 8 10 12 14
T w - T g i( ° )
74
75
4- Paramètres thermophysiques
1- paramètres thermophysiques de la saumure
Avant d'étudier l'influence des paramètres thermophysiques de la saumure sur le
fonctionnement du distillateur, nous nous intéressons tout d’abord à la variation temporelle de ces
paramètres.
- Variation de la Chaleur Latente de Vaporisation
La figure IV.15 montre que la chaleur latente de vaporisation de la saumure diminue au fur et
à mesure que sa température augmente. Elle atteind des valeurs minimales entre 11h00 et 15h00. On
peut conclure qu’elle évolue en sens inverse de la température de la saumure.
Il apparaît en outre que la chaleur latente de vaporisation soit dans le cas du distillateur à film
capillaire la plus faible.
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
2450
Distillateur à film capillaire
2440
2430
2420
2410
2400
Lv(kj/kg)
2390
2380
2370
2360
2350
2340
2330
2320
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
75
76
Distillateur plan
1000
Distillateur sphérique à balayage
998
Distillateur à film capillaire
996
994
masse volumique (kg/m )
3
992
990
988
986
984
982
980
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
76
77
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
Distillateur à film capillaire
8,50E-007
8,00E-007
7,50E-007
viscosité cinématique(m /s)
2
7,00E-007
6,50E-007
6,00E-007
5,50E-007
5,00E-007
4,50E-007
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
77
78
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
0,660 Distillateur à film capillaire
0,655
2
0,645
0,640
0,635
0,630
0,625
0,620
0,615
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
D istillateur plan
D istillateur sphérique à balayage
4187 D istillate ur à film capillaire
4186
4185
4184
4183
cpw(j/kg.°c)
4182
4181
4180
4179
4178
4177
4 6 8 10 12 14 16 18 20
T L(hr)
78
79
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
Distillateur à film capillaire
1,60E-007
1,58E-007
Diffusivitè thermique (m /s)
2
1,56E-007
1,54E-007
1,52E-007
1,50E-007
1,48E-007
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
79
80
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
0,55
Distillateur à film capillaire
0,50
0,45
0,40
production (l/m .hr)
0,35
2
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
2,32 2,33 2,34 2,35 2,36 2,37 2,38 2,39 2,40 2,41 2,42 2,43 2,44
6
chaleur latente 10
Distillateur plan
0,55 Distillateur sphérique à balayage
0,50 Distillateur à film capillaire
0,45
0,40
0,35
Production(l/m .hr)
2
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
-0,05
982 984 986 988 990 992 994 996 998 1000
masse volumique
80
81
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
0,55 Distillateur à film capillaire
0,50
0,45
0,40
0,35
Production (l/m .hr)
2
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
-0,05
4,0 4,5 5,0 5,5 6,0 6,5 7,0 7,5 8,0 8,5 9,0 9,5 10,0 10,5
-7 2
viscosité cinématique 10 (m /s)
81
82
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
0,55 Distillateur à film capillaire
0,50
0,45
0,40
Production(l/m .hr)
0,35
2
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
0,600 0,605 0,610 0,615 0,620 0,625 0,630 0,635 0,640 0,645 0,650 0,655 0,660
conductivité therm ique(w/m.°c)
D istillateur plan
D istillateur sphérique à balayage
D istillateur à film capillaire
0,55
0,50
0,45
0,40
0,35
Production (l/m .hr)
2
0,30
0,25
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
-0,05
4175 4176 4177 4178 4179 4180 4181 4182 4183 4184 4185 4186 4187
C p w (j/kg.°c)
82
83
D istilla te ur plan
D istilla te ur sph ériqu e à ba la ya ge
0 ,5 5 D istilla te ur à film cap illa ire
0 ,5 0
0 ,4 5
0 ,4 0
0 ,3 5
Production(l/m .hr)
2
0 ,3 0
0 ,2 5
0 ,2 0
0 ,1 5
0 ,1 0
0 ,0 5
0 ,0 0
-0 ,0 5
1 ,4 4 1 ,4 6 1 ,4 8 1 ,5 0 1 ,5 2 1 ,5 4 1 ,5 6 1 ,5 8 1 ,6 0
-7 2
d iffu siv ité the rm iqu e 10 (m /s)
83
84
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
1090
1080
cpm(j/kg.°c) 1070
1060
1050
1040
1030
1020
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
0,0290
conductivitè thermique de l'air humide (w/m.°c)
0,0285
0,0280
0,0275
0,0270
0,0265
0,0260
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
84
85
Distillateur plan
D istillateur sphérique à balayage
1,95
1,85
1,80
1,75
1,70
4 6 8 10 12 14 16 18 20
T L(hr)
Distillateur plan
Distillateur balayage à balayage
2,8
Diffusivité therique de l'air humide 10 (m /s)
2
-4
2,7
2,6
2,5
2,4
2,3
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
85
86
Distillateur plan
0,00335 Distillateur sphérique à balayage
0,00330
0,00325
Dillatation thermique (k )
-1
0,00320
0,00315
0,00310
0,00305
0,00300
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
Distillateur plan
0,605 Distillateur sphérique à balayage
0,600
0,595
Dilatation volumique
0,590
0,585
0,580
0,575
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
86
87
2.2. Effet des paramétrés thermophysiques du mélange air- vapeur sur la production
L’augmentation des caractéristiques thermophysiques (chaleur spécifique, conductivité
thermique, viscosité cinématique, et diffusivité thermique) du mélange air-vapeur sur la production
(figure IV.29, IV.30, IV.31 et IV.32) conduisent à un accroissement de la production, ce qui paraît
évident puisque tous ces paramètres dépendent de la température de la saumure qui varie dans le
même sens que la production.
Distillateur plan
Distillateur sphérique à balayage
0,40
0,35
0,30
0,25
Production(l/m .hr)
2
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
87
88
Distillateur plan
0,40 Distillateur sphérique à balayage
0,35
0,30
0,25
production(l/m .hr)
2
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
D istilla te ur plan
0,40 D istilla te ur sp hé riq u e à b ala yag e
0,35
0,30
0,25
Production(l/m .hr)
2
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
88
89
Distillateur plan
0,40 Distillateur sphérique à balayage
0,35
0,30
0,25
production(l/m .°c)
2
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
89
90
Les mêmes observations sont constatées pour les efficacités interne (figure IV.34), globale
(figure IV.35) et la performance (figure IV.36).
0,4
production (l/m /hr)
0,3
2
0,2
0,1
0,0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
90
91
0,44
0,42
0,40
0,38
Efficacité interne
0,36
0,34
0,32
0,30
0,28
0,26
0,24
0,22
0,20
6 8 10 12 14 16 18
TL(hr)
0,25
Efficacité globale
0,20
0,15
0,10
0,05
0,00
6 8 10 12 14 16 18 20
TL(hr)
91
92
0,00020
0,00018
performance
0,00016
0,00014
0,00012
0,00010
0,00008
8 10 12 14 16 18
TL(hr)
92
Conclusion
Et
Recommandations
93
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Le travail présenté dans ce mémoire concerne l'étude théorique et numérique d'un distillateur
solaire plan en régime transitoire. Après avoir introduit des notions sur l'irradiation solaire et le
gisement solaire, ainsi qu'un bref historique sur la distillation solaire et les types de distillateurs
solaires existants, nous avons établi les équations gouvernant le système de distillation. Le système
d'équations obtenu dont la discrétisation est basée sur la méthode des différences finies est résolu
en utilisant la méthode itérative de Gauss seidel.
Les résultats obtenus mettent en évidence l’influence des paramètres externes et internes sur
les caractéristiques de fonctionnement du distillateur solaire notamment la production et la
performance. Il apparaît en particulier qu’une augmentation de l’irradiation solaire globale qui
reste le paramètre le plus influant, conduit à un accroissement de ces caractéristiques. Concernant
la vitesse du vent, nous avons montré qu’une augmentation de la vitesse du vent favorise
l’échange. Il en résultante une augmentation de la production et des efficacités globale et interne.
Cependant, au-delà d’une valeur approximativement égale à 2.5 m/s, l’augmentation de la vitesse
du vent aura un effet inverse sur la production.
93
94
- Une température d’eau d’appoint plus élevée, qui aurait d'une part une conductivité thermique
élevée, une chaleur spécifique élevée et une diffusivité thermique élevée et d'autre part une
viscosité dynamique et cinématique faibles et un coefficient de dilatation thermique élevé.
94
Annexes
Annexe A : Dessalement des eaux salines
Annexe B : Les nombres adimensionnels
Annexe C : Caractéristiques thermophysiques de
l’eau et du mélange air-vapeur
ANNEXE A
95
96
On constate que 99.3% de l’eau sur la Terre est soit trop salée (océans), soit située dans des
régions inaccessibles (calottes glaciaires). De plus, le reste de l’eau est réparti inégalement sur le
globe. Les eaux douces de la planète, c’est à dire celles dont la salinité est inférieure à 3g/l , ne
représentent que 3%. Il faut donc, dans certaines régions, envisager de réutiliser les eaux d’égout,
de traiter les eaux saumâtres ou les eaux de mer. [25,26]
En fait, dessaler l’eau de mer de manière à la rendre consommable, est possible. On dispose
même aujourd’hui de nombreux systèmes dont beaucoup ont atteint le stade industriel. Les trois
procédés les plus couramment utilisés sont la distillation l’osmose inverse et l'électrodialyse.
96
97
négative. Par exemple, le sel de cuisine (NaCl), lorsqu’il est dissout, donne dans l’eau des ions
positifs de sodium (Na+) et des ions négatifs de chlore (Cl-).
Lorsqu’on applique un courant continu à deux électrodes plongées dans une solution d'eau
salée, le courant traverse le liquide. Les cations (ions positifs) sont attirés par la cathode (électrode
négative) alors que les anions, de charge négative, se déplacent vers l’anode (ou électrode
positive). Tel est d’ailleurs le principe de l’électrodialyse [27,28].
Dans l’électrodialyse, des membranes filtrantes imperméables pour les cations ou pour les
anions, sont interposés alternativement entre les électrodes. La membrane qui laisse passer les
cations a la propriété d’arrêter les anions ; celle qui est imperméable aux anions oppose une
barrière infranchissable aux cations. Dans certains compartiments de la cuve, on peut donc
collecter les ions retenus par chacune de ces deux membranes. Ainsi, des cellules où l’eau contient
une concentration de sel alternent avec d’autres où l’eau a été dessalée. Lorsque l’eau est
insuffisamment dés ionisé (dessalée), elle est extraite de ces cellules. (Figure A.1).
97
98
b) Osmose inverse
L’osmose inverse est un procédé prometteur qu'on peut utiliser pour dessaler les eaux de mer ou
les eaux saumâtres. Elle consiste à placer de l’eau salée et de l’eau douce, séparée par une
membrane semi-perméable. Normalement l’eau pure (la moins concentrée) migre vers la solution
concentrée appelée saumure (figure A.2.A et A.2.B). Mais si on exerce une pression sur l’eau
salée, le processus est inversé, elle est alors appelée osmose inverse (figure A.2).
Ainsi, la solution la plus concentrée passe vers le milieu de la solution diluée par l’action
d’une pression exercée qui est de son côté supérieure à la pression osmotique. Cette membrane
filtre tous les éléments indésirables que peut contenir l’eau.
Après l'osmose inverse, on obtient une eau très pure possédant des mesures
bio- électroniques parfaites pour la santé comme les eaux de sources les plus naturelles [25,26].
Ce procédé, peu gourmand en énergie, équipe aujourd’hui toutes les usines de traitement des
eaux saumâtres.
Après l’osmose inverse, on obtient une eau très pure possédant des mesures bioélectroniques
parfaites pour la santé, comme les eaux provenant des sources les plus naturelles [29].
Néanmoins, il nécessite un pré- traitement poussé et coûteux afin d’éliminer le sable et les
colloïdes en suspension dans l’eau susceptibles de "boucher" la membrane.
98
99
99
100
eau
de mer
Saumure saumure
saumure
enrichie
100
101
Eau de mer
Source
de chaleur
T1 Tn saumure
eau douce
3- Compression de la vapeur
Ce procédé fonctionne exactement sur le principe d’une pompe à chaleur, où c’est un
compresseur qui fournit l’énergie. La vapeur produite est comprimée adiabatiquement ce qui
accroît sa température de saturation. Lors de sa condensation, elle peut donc transmettre sa chaleur
de vaporisation à l’eau salée avec un bon gradient thermique, ce qui permet un bon rendement. Le
compresseur assure une faible pression dans la cellule permettant de fonctionner à une température
réduite d’environ 60°C et d’éviter ainsi l’entartrage.
C’est un procédé de distillation peu consommateur d’énergie dans l’absolu, puisqu’il
fonctionne avec seulement 4.5 kwh/m3 mais qui utilise exclusivement de l’électricité [33]. Les
capacités unitaires traitées qui dépendent directement de la capacité du compresseur sont en
augmentation : elles s’étendent aujourd’hui, de 15 à plus de 3800 m3/j [34] (figure A.4).
101
102
compresseur
saumure
102
103
ANNEXE B
LES NOMBRES ADIMENSIONNELES
hc ´ L
Nu = (B.1)
lf
Avec:
hc : coefficient de convection thermique.
L : longueur caractéristique.
lf : coefficient de conductivité thermique du fluide.
103
104
m ´ Cp v
Pr = = (B.3)
lf a
Cp: la chaleur spécifique à pression constante.
lf : la conductivité thermique du fluide.
a : la diffusivité thermique.
Plus la viscosité est grande plus l'énergie dépensée nécessaire pour véhiculer le fluide est
élevée et plus la diffusivité est grande, plus le fluide extrait facilement la chaleur de la paroi.
r ´V ´ L V ´ L
Re = = (B.4)
m v
104
105
Ra = Gr ´ Pr (B.6)
105
106
ANNEXE C
CARACTERISTIQUES THERMOPHYSIQUES DE
L'EAU ET DU MELANGE AIR-VAPEUR
106
107
107
108
m v =30.147´10- 7 ´
273
(
T ´ 1+ 673
T
)
-1
(C.14.a)
m a =25.393´10- 7 ´
273
(
T ´ 1+ 122
T
)-1
(C.14.b)
108
109
Comme : m = mv + ma et mv = 0.622´ Pv
ma P - 0.378´ Pv
L’expression de la chaleur massique du mélange s’écrit :
æ ¶r m ö
b m(T )=- 1 ´çç ÷ (C.19)
r m è ¶T ÷ø P, cv
b m(T )» 1 (C.20)
T
C.3.6. Coefficient de dilatation massique b m*
Il est défini par :
æ ¶r m ö
b m* (T )= - 1 ´çç ÷ (C.21)
r m è ¶T ÷ø P,T
en tenant compte des relations (C.15) et (C.10), l’expression du coefficient de dilatation massique
devient :
109
110
ANNEXE D
DISCRETISATION DES EQUATIONS DE TRANSFERT
THERMIQUE
1- Dans la couverture
- Face extérieure
M g ´ cpg (Tge ( j ) - Tge* ( j )) lg
´ + hgr - a ´ (Tge ( j ) - Tc ) + hgc - a ´ (Tge ( j ) - Ta ) = ´ (Tgi ( j ) - Tge ( j ))
2 ´ Ag Dt eg
- Face intérieure
M g ´ cpg (Tgi ( j ) - Tgi* ( j )) lg
´ + ´ (Tgi ( j ) - Tge ( j )) = h2 ´ (Tw ( j ) - Tgi ( j )) + Pg
2 ´ Ag Dt eg
2- Dans la saumure
M w ´ cpw (Tw ( j ) - Tw* ( j ))
´ + h2 ´ (Tw ( j ) - Tgi ( j )) = Pw + hbc- w ´ (Tb ( j ) - Tw ( j ))
Aw Dt
4- Dans l'isolant
- Face intérieure
M is ´ cpis (Tisi ( j ) - Tisi* ( j )) lis
´ + ´ (Tisi ( j ) - Tise ( j )) = hbcd-is ´ (Tb ( j ) - Tisi ( j ))
2 ´ Ais Dt eis
- Face extérieure
M is ´ cp is (Tise ( j ) - Tise* ( j )) l is
´ + hise
c
- a ´ (Tise ( j ) - Ta ) + hise - a ´ (Tise ( j ) - T s ) =
r
´ (Tisi ( j ) - Tise ( j ))
2 ´ Ais Dt eis
Avec :
110
111
h1 = hgc - a + hgr - a
h3 = hise
r
- a + hise - a
c
Dans ces équations, ∆t désigne le pas de temps et l'astérisque (*), le temps t-∆t.
Après développement, on aura:
æ M g ´ cp g lg ö l M g ´ cp g
1) ç + h1 + ÷ ´ Tge ( j ) - g ´ Tgi ( j ) = ´ Tge* ( j ) + hgr -a ´ Tc + hgc -a ´ Ta
ç 2´ A eg ÷ eg 2 ´ Ag ´ Dt
è g ø
lg æ M ´ cp g l ö M g ´ cpg
2) - ´ Tge ( j ) + ç g + h2 + g ÷ ´ Tgi ( j ) - h2 ´ Tw ( j ) = ´ Tgi* ( j ) + Pg
ç ÷
eg è 2 ´ Ag ´ Dt eg ø 2 ´ Ag ´ Dt
æ M ´ cpw ö M ´ cpw
3) - h2 ´ Tgi ( j ) + çç w + h2 + hbc- w ÷÷ ´ Tw ( j ) - hbc- w ´ Tb ( j ) = w ´ Tw* + Pw
è wA ´ Dt ø Aw ´ D t
æ M ´ cpb ö M ´ cpb
4) - hbc- w ´ Tw ( j ) + çç b + hbc- w + hbcd- is ÷÷ ´ Tb ( j ) - hbcd- is ´ Tisi ( j ) = b ´ Tb* ( j ) + Pb
è Ab ´ Dt ø Ab ´ Dt
æ M ´ cpis l ö l M is ´ cpis
5) - hbcd- is ´ Tb ( j ) + çç is + hbcd- is + is ÷÷ ´ Tisi ( j ) - is ´ Tise ( j ) = ´ Tisi* ( j )
è 2 ´ Ais ´ Dt eis ø eis 2 ´ Ais ´ Dt
Ces équations forment un système des équations linéaire sous forme A×T=B, on résout ce
système par les méthodes itératives.
On forme la matrice A qui s'écrit comme suit:
æ A11 A12 A13 A14 A15 A16 ö æ Tge ö æ B1 ö
ç ÷ ç ÷ ç ÷
ç A21 A22 A23 A24 A25 A26 ÷ ç Tgi ÷ ç B2 ÷
çA A32 A33 A34 A35 A36 ÷ ç Tw ÷ çB ÷
ç 31 ÷´ç ÷ = ç 3÷
ç A41 A42 A43 A44 A45 A46 ÷ ç Tb ÷ ç B4 ÷
ç ÷ ç ÷ ç ÷
ç A51 A52 A53 A54 A55 A56 ÷ ç Tisi ÷ ç B5 ÷
çA A62 A63 A64 A65 A66 ÷ø çè Tise ÷ø çB ÷
è 61 è 6ø
Avec:
M g ´ cp g lg
A11= + h1 +
2 ´ Ag ´ Dt eg
111
112
lg
A12= -
eg
A13= 0
A14= 0
A15= 0
A16= 0
lg
A21= -
eg
M g ´ cp g lg
A22= + h2 +
2 ´ Ag ´ Dt eg
A23=-h2
A24= 0
A25= 0
A26= 0
A31= 0
A32= -h2
M w ´ cp w
A33= + h2 + hbc- w
Aw ´ Dt
A34= - hbc- w
A35= 0
A36= 0
A41= 0
A42= 0
A43= - hbc- w
M b ´ cpb
A44= + hbc- w + hbcd- is
Ab ´ Dt
A45= - hbcd- is
A46= 0
A51= 0
A52= 0
A53= 0
A54= - hbcd- is
112
113
M is ´ cpis l
A55= + hbcd- is + is
2 ´ Ais ´ Dt eis
lis
A56= -
eis
A61= 0
A62= 0
A63= 0
A64= 0
lis
A65= -
eis
M is ´ cpis l
A66= + h2 + is
2 ´ Ais ´ Dt eis
M g ´ cp g
B1= ´ Tge* ( j ) + hgr - a ´ Tc + hgc - a ´ Ta
2 ´ Ag ´ Dt
M g ´ cp g
B2= ´ Tgi* ( j ) + Pg
2 ´ Ag ´ Dt
M w ´ cpw
B3= ´ Tw* ( j ) + Pw
Aw ´ Dt
M b ´ cpb
B4= ´ Tb* ( j ) + Pb
Ab ´ Dt
M is ´ cpis
B5= ´ Tisi* ( j )
2 ´ Ais ´ Dt
M is ´ cp is
B6= ´ Tise* ( j ) + hisc -a ´ Ta + hisr -a ´ Ts
2 ´ Ais ´ Dt
2- Au niveau de l’absorbeur-évaporateur
M ev ´ cpev (Tev ( j ) - Tev* ( j ))
´ = Pb - h2 (Tev ( j ) - Tg ( j )) - h3 (Tev ( j ) - Tcd ( j ))
Aev Dt
113
114
3- Au niveau du condenseur :
M cd ´ cpcd (Tcd ( j ) - Tcd* ( j ))
´ = h3 (Tev ( j ) - Tcd ( j )) - hcdc - a (Tcd ( j ) - Ta ) - hcdr -a (Tcd ( j ) - Ts )
Acd Dt
Après développement, on aura :
æ M ´ cpg ö M g ´ cpg
1) ç g + h1 + h2 ÷ ´ Tg ( j ) - h2 ´ Tev ( j ) = ´ Tg* ( j ) + Pg + hgc - a ´ Ta + hgr - a ´ Tc
ç A ´ Dt ÷ A ´ Dt
è g ø g
æ M ´ cp ev ö M ´ cp ev
2) - h2 ´ Tg ( j ) + çç ev + h2 + h3 ÷÷ ´ Tev ( j ) - h3Tcd ( j ) = ev ´ Tev* ( j ) + Pb
A
è ev ´ Dt ø Aev ´ Dt
æ M ´ cp cd ö M ´ cp cd
3) - h3 ´ Tev ( j ) + çç cd + h3 + h4 ÷÷ ´ Tcd ( j ) = cd ´ Tcd* ( j ) + hcdc - a Ta + hcdr - a Ts
A
è cd ´ Dt ø Acd ´ D t
Avec :
h1 = hgc - a + hgr -a
h2 = hevc - g + hevr - g
h4 = hcdc - a + hcdr - a
Ces équations forment un système des équations linéaires sous forme A×T=B, on
résout ce système par les méthodes itératives.
On forme la matrice A qui s’écrit comme suit :
æ A11 A12 A13 ö æ Tg ö æ B1 ö
ç ÷ ç ÷ ç ÷
ç A21 A22 A23 ÷ ´ ç Tev ÷ = ç B2 ÷
çA A32 A33 ÷ø çè Tcd ÷ø çè B 3 ÷ø
è 31
Avec :
M g ´ cp g
A11 = + h1 + h2
Ag ´ Dt
A12 = - h2
A13 = 0.
A21 = A12
M ev ´ cpev
A22 = + h2 + h3
Aev ´ Dt
A23 = - h3
A31 = 0
114
115
A32 = A23
M cd ´ cpcd
A33 = + h3 + h4
Acd ´ Dt
M g ´ cp g
B1 = ´ Tg* ( j ) + Pg + hgc - a ´ Ta + hgr - a ´ Tc
Ag ´ Dt
M ev ´ cpev
B2 = ´ Tev* ( j ) + Pb
Aev ´ Dt
M cd ´ cp cd
B3 = ´ T cd* ( j ) + h cdc - a ´ T a + h cdr - a ´ Ts
A cd ´ D t
- Face intérieure
M g ´ cpg (Tgi ( j ) - Tgi* ( j )) lg
´ + ´ (Tgi ( j ) - Tge ( j )) = h2 ´ (Tw ( j ) - Tgi ( j )) + Pg
2 ´ Ag Dt eg
2- Dans la saumure
M w ´ cpw (Tw ( j ) - Tw* ( j ))
´ + h2 ´ (Tw ( j ) - Tgi ( j )) = Pw + hbc- w ´ (Tb ( j ) - Tw ( j ))
Aw Dt
4- Dans l'isolant
- Face intérieure
M is ´ cpis (Tisi ( j ) - Tisi* ( j )) lisi
´ + ´ (Tisi ( j ) - Tise ( j )) = hbcd-is ´ (Tb ( j ) - Tisi ( j ))
2 ´ Ais Dt eisi
- Face extérieure
M is ´ cpis (Tise ( j ) - Tise* ( j )) l
´ + h3 ´ (Tise ( j ) - Tg ( j )) = is ´ (Tisi ( j ) - Tise ( j ) )
2 ´ Ais Dt eis
5- vitre inférieure
115
116
M g ´ cp g (Tge ( j ) - Tge* ( j ))
´ + hgr - a ´ (Tge ( j ) - Ts ) + hgc - a ´ (Tge ( j ) - Ta ) = h3 ´ (Tise ( j ) - Tg ( j ))
Ag Dt
Avec :
h1 = hgc - a + hgr - a
h3 = hise
c
- g + hise - g
r
h4 = hgc - a + hgr - a
æ M ´ cp w ö M ´ cp w
3) - h2 ´ Tgi ( j ) + çç w + h2 + hbc- w ÷÷ ´ Tw ( j ) - hbc- w ´ Tb ( j ) = w ´ Tw* + Pw
è Aw ´ Dt ø Aw ´ Dt
æ M ´ cpb ö M ´ cpb
4) - hbc- w ´ Tw ( j ) + çç b + hbc- w + hbcd- is ÷÷ ´ Tb ( j ) - hbcd- is ´ Tisi ( j ) = b ´ Tb* ( j ) + Pb
è bA ´ D t ø Ab ´ Dt
æ M ´ cpis l ö l M is ´ cpis
5) - hbcd- is ´ Tb ( j ) + çç is + hbcd- is + is ÷÷ ´ Tisi ( j ) - is ´ Tise ( j ) = ´ Tisi* ( j )
è 2 ´ Ais ´ Dt eis ø eis 2 ´ Ais ´ Dt
æ M g ´ cpig ö M ´ cpg
7) - h3 ´ Tise ( j ) + ç + h3 + h4 ÷ ´ Tg ( j ) = g ´ Tg* ( j ) + hgc - a ´ Ta + hgr - a ´ Ts
ç A ´ Dt ÷ A ´ Dt
è g ø g
Ces équations forment un système linéaire sous forme A(7,7) × T(7) = B(7).
On forme la matrice qui s’écrit comme suit :
116
117
Avec:
M g ´ cp g lg
A11= + h1 +
2 ´ Ag ´ Dt eg
lg
A12= -
eg
A13= 0
A14= 0
A15= 0
A16= 0
A17= 0
lg
A21= -
eg
M g ´ cp g lg
A22= + h2 +
2 ´ Ag ´ Dt eg
A23=-h2
A24= 0
A25= 0
A26= 0
A27= 0
A31= 0
A32= -h2
M w ´ cpw
A33= + h2 + hbc- w
Aw ´ Dt
A34= - hbc- w
A35= 0
117
118
A36= 0
A37= 0
A41= 0
A42= 0
A43= - hbc- w
M b ´ cpb
A44= + hbc- w + hbcd- is
Ab ´ Dt
A45= - hbcd- is
A46= 0
A47= 0
A51= 0
A52= 0
A53= 0
A54= - hbcd- is
M is ´ cpis l
A55= + hbcd- is + is
2 ´ Ais ´ Dt eis
lis
A56= -
eis
A57= 0
A61=0
A62=0
A63=0
A64=0
lis
A65= -
eis
M is ´ cpis l
A66= + h3 + is
2 ´ Ais ´ Dt eis
A67=-h3
A71=0
A72=0
A73=0
A74=0
A75=0
118
119
A76= -h3
M g ´ cpg
A77= + h3 + h4
Ag ´ Dt
M g ´ cp g
B1= ´ Tge* ( j ) + h gr -a ´ Tc + h gc - a ´ Ta
2 ´ Ag ´ Dt
M g ´ cp g
B2= ´ Tgi* ( j ) + Pg
2 ´ Ag ´ Dt
M w ´ cpw
B3= ´ Tw* ( j ) + Pw
Aw ´ Dt
M b ´ cpb
B4= ´ Tb* ( j ) + Pb
Ab ´ Dt
M is ´ cpis
B5= ´ Tisi* ( j )
2 ´ Ais ´ Dt
M is ´ cpis
B6= ´ Tise* ( j )
2 ´ Ais ´ Dt
M g ´ cpg
B7= ´ Tg* ( j ) + hgc - a ´ Ta + hgr - a ´ Ts
Ag ´ Dt
119
120
ANNEXE E
RESOLUTION DES SYSTEMES D'EQUATIONS LINEAIRES PAR
LES METHODES ITERATIVES
E.1. Introduction
Les méthodes itératives sont généralement préférées pour les grands systèmes linéaire
A ´T = B à matrice A creuse parce qu’elles ne modifient pas la matrice A et que dans un grand
nombre d’applications A est creuse et présente une structure particulière (tri diagonale, penta
diagonale) ce qui lui permet de ne pas être mémorisée explicitement et d’assurer pratiquement la
convergence.
Dans les méthodes élémentaires, la méthode de Gauss-Seidel est préférée, parce qu’elle consomme
moins de mémoire et converge plus vite.
A ´T = B (E.1)
Où :
A est une matrice carrée d’ordre n ;
B : une matrice colonne ;
T : le vecteur des inconnues ; T = (T1, T2, ……., Tn).
Ecrivons A sous la forme :
A=M–N (E.2)
Où :
M=D–L (E.3)
N=U (E.4)
120
121
Avec:
D : matrice diagonale
L: matrice inférieure
U : matrice supérieure
A = (D - L) – U (E.5)
Comme l’inverse de (D - L) peut être compliquée à calculer, on préfère écrire le système comme
suit :
(D - L) ´ T(1) = U ´ T(0) + B (E.7)
T1 (k+1) = (B1 – A12 ´ T2(k) – A13 ´ T3(k) - …………- A1n ´ Tn(k)) / A11
T2 (k+1) = (B2 – A21 ´ T1(k+1) – A23 ´ T3(k) - …………- A2n ´ Tn(k)) / A22
………………………………………………………………………
Tn (k+1) = (Bn – An1 ´ T1(k+1) – An2 ´ T2(k+1) - …………- An n-1 ´ Tn-1(k)) / Ann
121
122
( k +1 )
- Tj(k )
1) ½ Tj ½< eps (E.9)
ou bien
( k +1 )
- Tj(k )
½ Tj ½
2) ¾¾¾¾¾ < eps (E.10)
( k +1 )
½ Tj ½
ou bien
n
å(T(
j =1
j
k +1 )
- Tj(k ))²
3) < eps (E.11)
122
Références
bibliographiques
123
123
124
124
125
[36] Inaba.H, Experimental study of natural convection in an inclined air layer, int.j. heat mass
tran vol 27(8), p1127-1139. (1984).
[37] Jakob.M, Heat Transfert, vol 1, Willey, New York. (1949).
[38] Churichill.S.W, Free convection in layers and enclosures, heat Exchanger, Disgn Handbook,
Fluid Mech.Heat Tran.vol2, p1-25. (1983).
125
Résumé
Study of the working characteristics and the performance
of a solar still
Abstract
Supply drinking water became the most alarming problem of our time, since the
demand for water grows while the natural resources decrease or tend to disappear. One of the
solutions which can contribute to the increase in the water potentialities is the desalination of
sea water or brackish water. The most adequate process to carry out this desalination is solar
distillation, considering its simplicity, its lower cost and especially the availability of the
source of energy.
The aim of our work has been to study the effect of externals and internals parameters
on the working characteristics of a solar still in order to optimize those parameters and
improve the out put and the production.
The system of equations of the working of the solar still in transition regime has been
established. A mathematical simulation has been carried to get results that show the effect of
externals and internals, the incident solar radiation which is the most influent factor on the
behavior of solar still, wherever the velocity of wind and ambient temperature. It’s appear that
thermo physical proprieties and construction have a important role on the improve of the still
efficiency, a good optimization of those parameters make rising the efficiency and out put of
the solar still.
Key words: solar still, transition regime, production, performance, out put
دراﺳﺔ ﺧﺼﺎﺋﺺ إﺷﺘﻐﺎل و ﻓﻌﺎﻟﯿﺔ ﻣﻘﻄﺮ ﺷﻤﺴﻲ
ﻣﻠﺨﺺ
إﻣﺪادات ﻣﯿﺎه اﻟﺸﺮب ﻗﺪ أﺻﺒﺤﺖ اﻟﻤﺸﻜﻞ اﻷﻛﺒﺮ ﻓﻲ ﻋﺼﺮﻧﺎ ,ﺣﯿﺚ ﯾﺘﺰاﯾﺪ اﻟﻄﻠﺐ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﯿﺎه ﻓﻲ ﺣﯿﻦ
أن اﻟﻤﻮارد اﻟﻄﺒﯿﻌﯿﺔ ﺗﻨﻘﺺ أو ﺗﻤﯿﻞ إﻟﻰ اﻟﺰوال .أﺣﺪ اﻟﺤﻠﻮل اﻟﺘﻲ ﯾﻤﻜﻦ أن ﺗﺴﺎﻋﺪ ﻋﻠﻰ زﯾﺎدة وﻓﺮة اﻟﻤﯿﺎه
اﻟﺼﺎﻟﺤﺔ ﻟﻠﺸﺮب ,ﺗﺤﻠﯿﮫ ﻣﯿﺎه اﻟﺒﺤﺮ أو اﻟﻤﯿﺎه ﻗﻠﯿﻠﺔ اﻟﻤﻠﻮﺣﺔ .أﻧﺴﺐ ﻃﺮﯾﻘﺔ ﻟﺪﻟﻚ ھﻮ ﺗﻘﻄﯿﺮ و ﺗﺤﻠﯿﺔ اﻟﻤﯿﺎه
ﺑﺎﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺸﻤﺴﯿﺔ ,ودﻟﻚ ﻧﻈﺮا ﻟﺒﺴﺎﻃﺘﮭﺎ و اﻧﺨﻔﺎض اﻟﺘﻜﻠﻔﺔ و ﺧﺎﺻﺔ ﺗﻮﻓﺮ ﻣﺼﺪر اﻟﻄﺎﻗﺔ.
اﻟﮭﺪف ﻣﻦ ھﺪا اﻟﻌﻤﻞ ھﻮ دراﺳﺔ ﺗﺄﺛﯿﺮ اﻟﻌﻮاﻣﻞ اﻟﺪاﺧﻠﯿﺔ و اﻟﺨﺎرﺟﯿﺔ ﻋﻠﻰ ﻋﻤﻞ اﻟﻘﻄﺮ و ﻛﯿﻔﯿﺔ إﯾﺠﺎد
اﻻﺳﺘﻌﻤﺎل اﻷﻣﺜﻞ ﻟﮭﺪه اﻟﻌﻮاﻣﻞ ,وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﺗﺤﺴﯿﻦ اﻹﻧﺘﺎج و اﻟﻤﺮدود و اﻷداء.
ﻧﻈﺎم اﻟﻤﻌﺎدﻻت اﻟﺘﻲ ﺗﺤﻜﻢ ﺗﺸﻐﯿﻞ اﻟﻤﻘﻄﺮ ﻧﻈﺎم اﻧﺘﻘﺎﻟﻲ اﻧﺸﺄ ﻣﻦ أﺟﻠﮫ اﻟﻤﺤﺎﻛﺎة اﻟﺮﯾﺎﺿﯿﺔ و ﻗﺪ أﻋﻄﺖ
اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﺘﻲ ﺗﻈﮭﺮ ﺑﻮﺿﻮح أﺛﺮ اﻟﻌﻮاﻣﻞ اﻟﺪاﺧﻠﯿﺔ و اﻟﺨﺎرﺟﯿﺔ .اﻹﺷﻌﺎع اﻟﺸﻤﺴﻲ اﻟﺬي ﻻ ﯾﺰال اﻟﻌﺎﻣﻞ اﻷﻛﺒﺮ
ﺗﺄﺛﯿﺮا ﻋﻠﻰ ﺳﻠﻮك اﻟﻤﻘﻄﺮ اﻟﺸﻤﺴﻲ .و ﯾﺒﺪو أﯾﻀﺎ أن اﻟﻌﻮاﻣﻞ اﻟﺘﺮﻣﻮﻓﯿﺰﯾﺎﺋﯿﺔ و اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻟﻤﻜﻮﻧﺔ ﻟﮫ ﺗﻠﻌﺐ
دورا ھﺎﻣﺎ ﺟﺪا ﻓﻲ ﺗﺤﺴﯿﻦ أداء اﻟﻤﻘﻄﺮ ,اﻟﺘﺤﻜﻢ اﻷﻣﺜﻞ ﻓﻲ ھﺪه اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ ﯾﻤﻜﻦ أن ﯾﺰﯾﺪ ﻣﻦ ﻛﻔﺎءة و ﻓﻌﺎﻟﯿﺔ
اﻟﻤﻘﻄﺮ.
Résumé