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........................................................................................................................................................ 7
·L’opinion de l’auditeur est indépendante tant à l’égard de l’émetteur de l’information qu’à l’égard
des récepteurs....................................................................................................................................... 10
·L’expression d’une opinion motivée : Le Processus d’audit s’achève par la rédaction d’un rapport
dans lequel l’auditeur exprime une opinion expliquée et justifiée sur le degré de concordance de
l’information financière présentée avec le référentiel. .......................................................................... 10
·La conformité des comptes aux règles comptables et lois en vigueur ;.............................................. 10
·La sincérité des informations au regard des opérations réalisées par l’entreprise ;............................10
·L’image fidèle donnée par les états de synthèse des comptes et opérations de l'entreprise et de sa
situation financière............................................................................................................................... 10
·Audit Contractuel : au terme duquel une entreprise demande à un auditeur de réaliser des travaux
d’audit pour son compte, qui peuvent concerner la structure elle-même, une de ses filiales ou une
société qu’elle souhaite acquérir, en général ce type d’audit est réalisé à la demande d’une entité pour
des fins qui sont définies dans la lettre de mission avec l’auditeur....................................................... 11
Section 2 : les acteurs de l’Audit comptable et Financier et les Normes de l’exercice professionnel
de l’audit comptable et Financier :.................................................................................................... 11
2.1. Les Acteurs de l’Audit comptable et Financier :...................................................................... 11
a.Intégrité :.......................................................................................................................................... 15
L’auditeur doit être droit et honnête dans l'ensemble de ses relations professionnelles. L'intégrité fait
intervenir également l'équité et la sincérité......................................................................................... 15
L’auditeur ne doit pas être associé à des rapports, déclarations, communications ou autres informations
lorsqu'il considère que les informations données :................................................................................ 15
b.L’incompatibilité :........................................................................................................................... 15
Il ne doit pas exister de lien personnel avec les dirigeants / les actionnaires (liens familiaux par
exemple) ni de liens financiers (l’auditeur ne peut pas être actionnaire de l’entité, il ne peut pas lui
prêter ou emprunter de l’argent)........................................................................................................... 15
c.Objectivité :...................................................................................................................................... 15
d.Compétence :................................................................................................................................... 15
Les personnes souhaitant exercées l’Audit, ils sont tenus d’acquérir une formation dans le domaine,
possédant des diplômes qui attestent leur qualification, et un minimum d’expérience (stage
professionnel) requis............................................................................................................................ 15
L’auditeur doit être capable d’apprécier les spécifiés techniques du dossier. Par exemple, il doit
maitriser les spécificités du secteur de l’entité (banque, association…) ou de son environnement, son
référentiel comptable et la relation avec les auditeurs des filiales étrangères… .................................... 15
e.Indépendance :................................................................................................................................. 15
L’auditeur doit pouvoir émettre son opinion en toute liberté. Ainsi, il ne doit pas exister de conflits
d’intérêts avec l’entité. Il ne doit pas avoir rendu de services à l’entité qui l’auraient amené à contrôler
ce qu’il a lui-même mis en place (par exemple : assistance comptable, mise en place de la
consolidation…)................................................................................................................................... 15
·Vérifications spécifiques..................................................................................................................... 19
RI = risque inhérent.............................................................................................................................. 22
.............................................................................................................................................................. 23
·L’endettement net............................................................................................................................... 23
Dans la pratique on utilise des pourcentages pour calculer le seuil de signification :...........................23
·1 % à 2 % de la marge brute,.............................................................................................................. 24
·Planification :...................................................................................................................................... 24
Section 2 : les aspects spécifiques du contrôle interne du cycle achats fournisseurs :.....................52
1.les objectifs du contrôle interne du cycle achats fournisseurs :............................................... 52
Cas pratiques sur l’Audit comptable et Financier du cycle Achats Fournisseurs ..................................61
a.la lettre de mission adressée par la société ALPHA SA dans le cadre d’une mission d’audit légal au
cabinet d’expertise comptable pour vérifier la sincérité et la régularité des comptes de la société
ALPHA SA :........................................................................................................................................ 83
b.Les travaux d’audit des comptes de la société ALPHA notamment les comptes des achats et les
comptes fournisseurs afin de collecter les preuves d’audit ces travaux sont présenté sous forme
des tableaux Excel annexé à mon PFE........................................................................................... 86
c.La synthèse des travaux d’audit ou bien la synthèse du contrôle des comptes se présente
comme suit :................................................................................................................................. 86
Conclusion Générale............................................................................................................................ 98
La complexité des entreprises, la diversité des activités et les enjeux liés aux
échanges économiques et financiers entre eux nécessitent que leurs actionnaires,
bailleurs de fonds, clients, fournisseurs et différents tiers soient assurés de la
fiabilité et sincérité des informations financières qui retracent l’ensemble des
activités.
L’audit est un élément indispensable dans la vie des entreprises. Il permet en effet, d’établir un
diagnostic précis sur l’état de santé de l’entreprise et sur ses perspectives. A partir d’une
analyse soignée de crédibilité des états financiers. la pratique de l’audit peut être exercée soit
par une personne interne à l’entreprise (auditeur interne) soit par une personne externe
(auditeur externe).
Quand on parle d’audit dans ce contexte bien précis, il s’agira d’un examen mené
par un professionnel sur la manière dont est exercée une activité par rapport à des critères
spécifiques à cette activité. L’audit peut être effectué par une personne interne à l’entreprise
ou par un externe.
L’objectif de ce travail est d’approcher le plus possible la démarche d’audit d’un
cycle spécifique à savoir Achats/ Fournisseurs, d’en montrer la différence avec la démarche
théorique et de relever les différences relatives à la spécificité de l’entité auditée.
Pour parvenir à cet objectif, la question centrale ci-après mérite une attention
particulière
« Quelle est la méthodologie utilisé pour achever une mission d’audit comptable et
financier et avec quel outils »
Ou bien tout simplement on peut définir l’audit comptable et financier comme « l’ensemble
des travaux menés, selon une démarche précise, par un professionnel compétent et
indépendant, conformément à des normes professionnelles, et conduisant à exprimer une
opinion motivée sur la régularité et la sincérité d’informations financières.
L’auditeur utilise une Méthodologie de travail (une démarche) et met en œuvre des
techniques et des outils propres à l’audit (techniques d’audit et supports de travail).
On peut définir l’audit interne comme une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils
pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique
et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, de gouvernance
d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
Donc on peut tirer à partir de cette définition que l’Audit interne a pour but de s’assurer, pour
la direction uniquement, de la qualité du fonctionnement comptable, et des documents
produits par ses structures, cependant, sa position par rapport à l’entité auditée il est effectué
généralement par un auditeur interne qui est l’un des personnels de l’entreprise.
Audit légal : qui est réservé aux commissaires aux comptes. L’auditeur doit
alors justifier d’un diplôme de DEC diplôme d’expertise comptable, ou bien être inscrit
auprès de la compagnie nationale des commissaires. (1)
Audit Contractuel : au terme duquel une entreprise demande à un
auditeur de réaliser des travaux d’audit pour son compte, qui peuvent concerner la
structure elle-même, une de ses filiales ou une société qu’elle souhaite acquérir, en
général ce type d’audit est réalisé à la demande d’une entité pour des fins qui sont
définies dans la lettre de mission avec l’auditeur. (1)
Différents audits peuvent être réalisés dans le cadre de missions d’expertise comptable ou
dans le cadre de missions de commissariat aux comptes, ou encore dans le cadre de missions
d’audit interne, soit dans d’autres missions.
2.1.1 Missions d’audit de l’expert-comptable :
La mission d’expert- comptable englobe la révision comptable, cette mission peut organiser la
comptabilité et l’analysé par les procédés des techniques comptables, et évaluer l’entreprise
sous les différents aspects (économique, juridique et financiers). On notera que la mission
d’expertise comptable est de nature contractuelle par opposition à celle de commissariat aux
comptes qui représente une obligation légale. (*)
Est expert-comptable Toute personne qui, en son propre nom et sous sa responsabilité, fait
habituelle d’organiser, de vérifier, de redresser et d’analyser les comptabilités et les comptes
de toute nature des entreprises et sociétés commerciales ou de sociétés civiles, dans les cas
légalement prescrits par la loi et qui le chargent de cette mission à titre contractuel d’expertise
et/ou audit...etc.
2.1.2 Missions d’audit du commissaire aux comptes :
Généralement, la mission du Commissariat Aux Comptes est désigné « d’Audit légal » à
caractère permanent, qui vise surtout la certification de la régularité et la sincérité des
comptes, et des états financiers de l’entreprise. La finalité de cette mission est d’informer : les
actionnaires, dirigeant, et la comité d’entreprise ; de certifier autre élément que les comptes ;
et la surveillance permanent de l’entreprise (révélation de délits).
En général le commissaire aux comptes exerce de missions permanentes et des missions
occasionnelles :
a. Missions permanentes :
La définition de l’audit ne se limite pas seulement par ses objectifs, mais aussi, par un certain
nombre de normes applicable au choix de l’Auditeur, et au travail fournis par celui-ci,
évoluent d’une époque à l’autre et d’un pays à l’autre.
Ces normes sont liées d’une façon directe à la personnalité de l’Auditeur ; Généralement, les
normes générales reflétant les rôles figurant dans la déontologie des organisations
professionnelles et s’appliquent ensuite aux professionnels, soit dans leurs missions d’Audit
comptable et financier que dans leurs autres missions.
Dans notre section, nous nous contentons de déceler les règles applicables dans le contexte
d’une mission d’Audit comptable et financier. Nous retrouverons dans la plupart des
recommandations nationales ou internationales quatre normes générale, cependant, il faut
préciser que celles-ci s’appliqueront à l’Auditeur étant une personnalité physique, et à
l’organisation dans le cadre de laquelle il exerce son activité (cabinet d’audit externe, service
d’audit interne):
Intégrité ;
Incompatibilité ;
Objectivité ;
Compétence ;
Indépendance ;
Secret professionnel ;
Professionnalisme et la qualité de travail ;
a. Intégrité :
L’auditeur doit être droit et honnête dans l'ensemble de ses relations professionnelles.
L'intégrité fait intervenir également l'équité et la sincérité.
L’auditeur ne doit pas être associé à des rapports, déclarations, communications ou autres
informations lorsqu'il considère que les informations données :
a. L’incompatibilité :
Il ne doit pas exister de lien personnel avec les dirigeants / les actionnaires (liens familiaux
par exemple) ni de liens financiers (l’auditeur ne peut pas être actionnaire de l’entité, il ne
peut pas lui prêter ou emprunter de l’argent).
b. Objectivité :
Le principe d'objectivité impose à l'ensemble des auditeurs l’obligation de ne pas laisser des
partis pris, des conflits d’intérêts ou l'influence excessive de tiers, compromettre leur
jugement professionnel.
Il s’assure également que les experts ou collaborateurs auxquels il confie des travaux
appliquent le principe d’objectivité.
c. Compétence :
Les personnes souhaitant exercées l’Audit, ils sont tenus d’acquérir une formation dans le
domaine, possédant des diplômes qui attestent leur qualification, et un minimum d’expérience
(stage professionnel) requis.
L’auditeur doit être capable d’apprécier les spécifiés techniques du dossier. Par exemple, il
doit maitriser les spécificités du secteur de l’entité (banque, association…) ou de son
environnement, son référentiel comptable et la relation avec les auditeurs des filiales
étrangères…
d. Indépendance :
L’auditeur doit pouvoir émettre son opinion en toute liberté. Ainsi, il ne doit pas exister de
conflits d’intérêts avec l’entité. Il ne doit pas avoir rendu de services à l’entité qui l’auraient
amené à contrôler ce qu’il a lui-même mis en place (par exemple : assistance comptable, mise
en place de la consolidation…).
e. Secret professionnel :
Le commissaire aux comptes s’assure que ses associés, collaborateurs ainsi que toute
personne à laquelle il délègue une partie de ses travaux respecte le principe du secret
professionnel.
L’auditeur doit respecter le caractère confidentiel des informations recueillies dans le
cadre de sa mission ; et ne doit divulguer aucune de ces informations à des tiers sans
autorisation spécifique appropriée, à moins qu'il ait un droit ou une obligation légale ou
professionnelle de le faire.
Les informations confidentielles recueillies dans le cadre de sa mission ne doivent pas être
utilisées pour l'avantage personnel de l’auditeur ou de tiers.
f. Professionnalisme et Qualité de travail :
L’auditeur doit se conformer aux lois et réglementations applicables et doit éviter tout
acte susceptible de jeter le discrédit sur la profession.
Il doit exercer ses fonctions avec conscience professionnelle et avec la diligence
permettant à ses travaux d’atteindre un degré de qualité suffisant compatible avec son éthique
et ses responsabilités.
g. Acceptation et le maintien de la mission :
L’acceptation d’un mandat est le point de départ de la mission du commissaire aux comptes.
Lorsqu’il est sollicité par une entité, il est libre d’accepter ou de refuser d’en devenir le
commissaire aux comptes. Au-delà des critères subjectifs susceptibles de guider son choix, le
professionnel est tenu de s’assurer chaque année qu’il respecte certains principes
fondamentaux, prévus par le code de déontologie et en particulier (l’indépendance). Et même
si le code est appelé à évoluer avec la mise en œuvre de la Réforme européenne de l’audit.
La démarche d’acceptation/maintien ait partie des obligations déontologiques et doit
permettre à l’auditeur :
De se poser les bonnes questions sur la possibilité d’accepter la mission ;
De s’interroger chaque fois sur sa capacité à contribuer son mandat ;
De documenter sa démarche afin de pouvoir justifier si nécessaire de respect de
ces obligations déontologiques.
La mission d’Audit comptable et financier conduit à une certification des états financiers, cet
objectif particulier ne peut être atteint que dans le respect de normes propres à cette
certification. Les normes de travail, relative à tous type de mission d’Audit comptable et
financier, pour la partie conduisant à la certification couvrent les principes étapes de la
mission à savoir :
L’orientation et la planification de la mission ;
L’appréciation du contrôle interne ;
L’obtention des éléments probants ;
La délégation et la supervision ;
La documentation des travaux.
L’évaluation du contrôle interne est jugée comme un appui initiale et essentiel pour estimer
tous système significatif en vue d’identifier et de porter une opinion sur la qualité des travaux
effectués dans l’entreprise et apprécier les sécurités que présente l’organisation
de cette dernière. Ainsi, pour éviter les risques d’erreurs dans le traitement des données.
c. L’obtention des éléments probants :
d. Délégation et supervision :
L’Auditeur planifie et supervise une mission d’audit, néanmoins il ne peut déléguer ses
travaux, exercé le contrôle ou exécuter son programme de travail, sans l’aide de ses
collaborateurs, afin d’atteindre son objectif poursuivie. D’une façon générale une mission
d’Audit est un travail d’équipe
f. Documentation des travaux :
L’Auditeur doit pouvoir justifier son opinion. Donc, il doit fonder sa mission sur des dossiers
de travail comme documentation nécessaire pour sa tâche. Par ailleurs, ses dossiers permettent
de mieux organiser et maîtriser la mission et d’apporter les preuves des diligences accomplies.
La constitution du dossier est recommandée par l’ O.E.C.C.A.
L’Auditeur doit former ou exprimer son opinion sur les états comptables et financiers dans
un rapport où il certifie la sincérité et la régularité de ces derniers. Dans son rapport il précise
les diligences estimées nécessaires en les décrivant de manière succincte. Les documents de
synthèse sont joints à son rapport.
Le rapport constitue l’aboutissement des travaux de l’auditeur. Il doit apporter aussi précise
que possible à une question non moins précise.
L’opinion formulée dans le rapport sera différente selon la mission de l’auditeur.
L’auditeur financier doit rechercher notamment les informations concernant les domaines
suivants :
Lors de la prise de connaissance de l’entreprise, l’auditeur ne cherche pas encore à fonder son
opinion mais à collecter un maximum d’informations sur l’entreprise et son environnement
afin de détecter l’existence de risques pour orienter sa mission. Son objectif n’est pas de
contrôler et de vérifier le bien-fondé des informations mais de les collecter en s’assurant
toutefois qu’elles ne semblent pas incohérentes.
Pour collecter ses informations de prise de connaissance générale l’auditeur financier utilise
des techniques et des outils qui sont généralement :
En pratique, la prise de connaissance générale se présente sous forme d’un document qui
s’appelle le dossier permanent ou DP qui recense toutes les informations de la mission dont
l’auditeur a besoin en continu pendant la durée de son résultat. Il peut s’agir par exemple
d’informations sur l’entreprise, de contrats, d’informations réglementaires et juridiques,
d’analyses effectuées par ses soins ou des rapports d’experts.
Le DP constitue une base documentaire propre au dossier, relative à l’entreprise et à son
environnement économique, enrichie tout au long de la mission, permettant à l’auditeur de
retrouver les informations/ documents pertinents au cours de son mandat.
Sur cette base, il va poser l’équation du risque d’audit et planifier les travaux susceptibles de
le réduire à un niveau acceptable. L’auditeur n’ayant pas les moyens de procéder à une revue
exhaustive des transactions formant les comptes de l’entreprise auditée. Il doit déterminer les
principales zones de risques et concentrer ses travaux sur les sujets les plus sensibles.
Le risque inhérent :
Il s’agit ici du risque résiduel, selon lequel les travaux de l’auditeur, malgré la prise en compte
des risques inhérents et liés au contrôle interne, ne détecteraient pas une anomalie
significative. Au terme de son analyse préliminaire, l’auditeur aura identifié et évalué le
niveau du risque d’anomalies significatives portant sur chaque compte significatif et
assertions correspondantes des états financiers
RI = risque inhérent
Il est nécessaire pour l’auditeur de déterminer un seuil de matérialité, appelé également seuil
de signification. Pour ce faire, l’auditeur devra notamment prendre en compte
l’environnement de l’entreprise, sa structure financière et l’historique des anomalies relevées
au cours des exercices précédents. La détermination du seuil se relève du jugement d’un
professionnel.
Donc le seuil de signification est le seuil au-delà duquel le jugement de l’utilisateur des états
financiers peut être influencé.
La détermination du seuil est le plus souvent opérée à partir des grandeurs significatives
incluses dans les comptes auxquelles sont appliqués des pourcentages.
Plan de mission :
Le plan de mission décrit l’approche générale des travaux, qui comprend notamment :
Programme de travail :
Il permet donc, utilisé à bon escient et à condition d’avoir été préparé en amont, d’optimiser le
temps d’intervention.
Le programme de travail permet de guider les travaux des collaborateurs, tant sur le fond
(formalisation des travaux en référence au programme de travail). Il structure le dossier et
participe ainsi à la piste d’audit.
Il a pour but :
v Une première étape de planification générale des interventions à venir. Cette étape
permet de définir la mission dans ses grandes lignes et doit aboutir à l’élaboration de quatre
supports distincts :
2.1.1. Définition :
Le contrôle interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa
responsabilité.
Il comprend un ensemble de moyens, de comportements, de procédures et d’actions adaptés
aux caractéristiques propres de chaque société qui :
Contribue à la maitrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation
efficiente de ses ressources, et
Le contrôle interne ne se limite dons pas à un ensemble de procédures ni aux seuls processus
comptables et financiers.
D’après le COSO « le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil, le
management et les collaborateurs, et qui est destiné à fournir une assurance raisonnable quant
à la réalisation d’objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité
Pour l’IAASB de l’IFACI (normes internationales d’audit) :
Le contrôle interne est un processus conçu et mis en œuvre par les personnes chargées
de la gouvernance, de la gestion, ainsi que par tous les membres du personnel, destiné à
fournir une assurance raisonnable de l’accomplissement des objectifs de l’entité en ce qui
concerne la fiabilité des informations financières , la réalisation et l’optimisation des
opérations et la conformité aux lois et réglementations en vigueur .
Pour la compagnie nationale des commissaires aux comptes : le contrôle interne est
l’ensemble des politiques et procédures (contrôle internes) mise en œuvre par la direction
d’une entité en vue d’assurer, dans le mesure du possible, la gestion rigoureuse et efficace de
ses activités. ces procédures impliquent le respect des politiques de gestion, la sauvegarde des
actifs , la prévention et la détection des irrégularités et inexactitudes , l’exactitude et
l’exhaustivité des enregistrements comptables et l’établissement en temps d’informations
financières et comptables fiables.
Il s’agit des lois et règlements auxquels la société est soumise. Les lois et les règlements en
vigueur fixent des normes de comportement que la société intègre à ses objectifs de
conformité.
Toutes les dispositions prises dans la gestion courante des affaires doivent permettre de
sauvegarder au mieux les actifs confiés à chacun dans le cadre des responsabilités qui lui sont
assignées. Par actifs, il faut entendre non seulement les actifs corporels mais aussi les actifs
incorporels tels que le savoir-faire, l’image ou la réputation.
Chacun doit veiller à n’éditer que des informations fiables, dont vérifiables. On retrouve ici le
souci des responsables financiers quant à la maitrise convenable des activités si les
informations divulguées par chacun sont susceptibles d’être contestés et ne reposent pas sur
des certitudes.
a) La composante organisation :
Une organisation comportant une définition claire des responsabilités, disposant des
ressources et des compétences adéquates et s’appuyant sur des systémes d’information, sur
des procédures ou modes opéraoires, des outils et des pratiques appropriés ;
Un système visant à recenser, analyser les principaux risques identifiables au regard des
objectifs de la société et à s’assurer de l’existence de procédures de gestion des risques.
e) Composante surveillance :
Une surveillance permanente portant sur le dispositif de contrôle interne ainsi qu’un examen
régulier de son fonctionnement.
Le contrôle interne repose sur certain règles de conduite ou de préceptes dont le respect
lui confiera une qualité satisfaisante.
Les principes sur lesquels s’appuie le contrôle interne ont été définie il y’a très longtemps
par le congrès de l’ordre des experts comptables. L’organisation, l’intégration, la permanence,
l’universalité, l’indépendance, l’information , l’harmonie.
a) Le principe d’organisation :
Pour que le contrôle interne soit satisfaisant, il est essentiel que l’organisation possède
certaines caractéristiques. L’organisation doit être :
Préalable ;
Adaptée et adaptable ;
Vérifiable ;
Formalisée ;
Et doit comporter une séparation convenable des fonctions.
L’organisation doit être établie sous la responsabilité du chef d’entreprise. Cette responsabilité
consiste à fixer des objectifs, définir les responsabilités des hommes (organigramme),
déterminer le choix et l’étendue des moyens à mettre en œuvre.
La règle de séparation des fonctions a pour objectifs d’éviter que dans l’exercice d’une
activité de l’entreprise un même agent cumule :
a) Le principe de l’intégration :
Les procédures de contrôle mise en place doivent permettre le fonctionnement d’un système
d’autocontrôle mis en œuvre par des recoupements, des contrôles réciproques ou des moyens
techniques appropriés.
Les recoupements permettent d’assurer de la fiabilité de la production ou du suivi
d’une transformation au moyen de renseignements émanant de sources ou d’éléments
identiques traités par des voies différents (concordance d’un compte collectif avec la somme
des comptes individuels).
Les contrôles réciproques consistent dans le traitement subséquent ou simultané
d’une information selon la même procédure, mais par un agent différent, de façon à vérifier
l’identité des résultats obtenus (total des relevés chèques reçus et total des bordereaux de
remises en banques).
Les moyens techniques recouvrent l’ensemble des procédés qui évitent, corrigent ou
réduisent autant que faire se peut, l’intervention humaine et par voie de conséquence les
erreurs, les négligences et les fraudes ( traitement automatiques informatisés, clefs de
contrôle).
b) Le principe de permanence :
Il est clair que cette certaine pérennité repose nécessairement sur celle de l’exploitation.
c) Le principe de l’universalité :
Le principe d’universalité signifie que le contrôle interne concerne toutes les personnes dans
l’entreprise, en tout temps et en tout lieu.
C’est-à-dire qu’il ne doit pas y avoir de personnes exclus du contrôle par privilège , ni de
domaines réservés ou d’établissements mis en dehors du contrôle interne .
d) Le principe de l’indépendance
Le principe de l’indépendance implique que les objectifs du contrôle interne sont à atteindre
indépendamment des méthodes, procédés et moyens de l’entreprise.
e) Le principe d’information :
L’information doit répondre à certains critères tels que la pertinence, l’utilité, l’objectivité, la
communicabilité et la vérifiabilité.
Il se dit dans le cadre conceptuel de l’IASB pour que l’information financière contenue dans
les états financiers soit utiles pour les lecteurs, elle doit être pertinente et donner une image
fidèle de ce qu’elle prétend représenter. L’utilité de l’information financière est accrue
lorsque celle-ci est comparable, vérifiable, diffusée rapidement et compréhensible.
f) Le principe de l’harmonie :
L’intervention de l’auditeur financier porte sur trois questions principales qui fournissent les
bases d’appréciation du système de contrôle interne :
Quelles sont les procédures effectivement en usage avec, pour objet, la réalisation d’un
contrôle interne efficace ?
Des procédures sont-elles effectivement suivies ?
Dans quelle mesure des procédures sont-elles satisfaisantes pour créer un bon contrôle
interne et donc pour conduire à des documents financiers corrects ?
Pour réaliser une évaluation du dispositif du contrôle interne l’auditeur financier doit suivre 5
étapes suivantes :
a. Saisie des procédures ;
b. Tests de conformité ;
c. Evaluation préliminaire du contrôle interne ;
d. Tests de permanence ;
e. Evaluation définitive du contrôle interne.
La démarche de l’évaluation du dispositif du contrôle interne est décrite selon le schéma
suivant :
A ce stade, manifeste le découpage modulaire (choix des fonctions), il permet d’avoir une
connaissance générale sur le contexte de l’entreprise, et de recenser toutes les procédures qui
mènent aux travaux de comptabilisation pour acquérir une connaissance précise.
Le premier objectif de l’Auditeur est de formaliser ces procédures, en consultant le guide des
procédures appropriés de chaque activité dans l’entreprise, s’il existe bien sûr, soit en se les
faisant décrire par les personnels qui mettes en œuvre.
L’auditeur utilise les techniques du mémorandum (description narrative de la procédure) et du
diagramme de circulation appelé encore flow charte (pour stocker les informations collectées
dans des dossiers.
Saisie par la méthode descriptive (Technique de narration ou
bien mémorandum) :
C’est une description narrative du système de contrôle interne. Elle permet à l’auditeur
d’archiver des informations pour utilisation ultérieure. Si le manuel des procédures n’existe
pas l’auditeur organise des entretiens et des rencontres avec le personnel de l’entreprise et
demande la description des procédures. L’auditeur se contente d’écouter et de noter le récit
de son interlocuteur. C’est le cas de la narration par l’audité.
Par contre, la narration peut être effectuée par l’auditeur. En effet, ce dernier peut faire la
synthèse écrite des entretiens réalisés avec le personnel, des documents qu’il a réunis et des
conclusions des tests qu’il a effectués pour arriver à décrire la procédure.
En brève, cette technique consiste à obtenir au cours d’un entretien avec les principaux
responsables ou par l’intermédiaire des manuels ou instructions écrites de l’entreprise. Les
procédures existantes et les contrôles institués. Cette approche du contrôle interne est
appelée « mémorandum » car l’auditeur financier fait par écrit la synthèse des éléments qu’il
a retenus.
Elle consiste en faite, à formaliser à l’aide de schémas, d’une part, la circulation des
documents de l’entreprise, d’autre part, les controles effectués par les différents
intervenants.
L’établissement d’un diagramme de circulation suppose l’utilisation des symboles
bien définis. Le tableau suivant donne une idée sur des symboles utilisés par les
auditeurs dans les missions d’audit :
Classement définitif
Classement provisoire
Bond de
command
e
BBoCnd
1de
command
e
Bond de
coBmCm2
ande
BBoCnd
3de
command
e
BC 4
Facture
Bon d’expédition
N
Classement séparé de deux documents
Facture
Bon d’expédition
N N
Le diagramme sommaire : c’est un digramme simplifié qui peut être utilisé Pour développer
une idée sur l’ensemble du circuit et de créer des diagrammes détaillés sans oublier d’étape
importante, pour s’assurer de leur enchaînement correct, et pour la description complète de
68
systèmes simples. Voici des symboles propres à ce diagramme :
Opération /Traitement
Stockage temporaire
Stockage permanent
Registre ou fichier
a. Tests de conformité :
Dans cette deuxième phase d’évaluation, l’auditeur s’assure qu’il a saisi
correctement les procédures du contrôle interne et qu’il a bien noté et compris le
processus d’opérations. Pour cela, il suit pas à pas quelques transactions pour
s’assurer de l’existence de la compréhension du système.
Les tests de conformités permettent à l’auditeur dans un premier lieu de vérifier que
la procédure existe sans tenir compte de la manière de leur application. Et
dans un deuxième lieu, ces tests donnent à l’auditeur l’avantage de rectifier les
erreurs de compréhension et de description de la procédure.
L’objectif principal de ce genre de tests est de confirmer que les procédures a été
correctement appréhendée et correspond bien aux procédures appliquées dans
l’entreprise. Ces tests permettent, d’une part, de vérifier que la procédure contrôlée
existe bien ( et non de s’assurer qu’elle est bien appliquée), d’autre part, de détecter
les procédures dont l’auditeur n’a pas eu connaissance jusqu’alors.
L’auditeur ne peut pas suivre toute la procédure de contrôle interne opération par
opération mais, il se trouve dans l’obligation d’appliquer les tests de conformité
sur des échantillons bien déterminés. Les tests de conformité ou de sondage sont
limités à un nombre raisonnable. Ce nombre sera dépendent de plusieurs facteurs
tels que, le nombre des opérations traitées par cycle et le risque relatif à chaque
type d’opération.
L’auditeur fixe tout d’abord un échantillon réduit, puis il élargit l’échantillon si les
résultats montrent l’existence d’un nombre élevé d’erreurs.
a. Tests de permanence :
L’auditeur teste que les points forts théoriques du système se vérifient en pratique et
qu’ils sont appliqués de façon constante. Les tests de permanence sont d’une plus
grande ampleur que les tests de conformité. Ces tests donnent à l’auditeur une
conviction que les procédures contrôlées sont appliquées en permanence et sans
défaillance. En plus, ces tests permettent à l’auditeur de dégager les preuves
justifiant le bon fonctionnement du système de contrôle interne2.
Ils ont pour objet de vérifier que les procédures constituant des points forts du
système comptable font l’objet d’une application effective et constante.
Un document de synthèse recense pour chaque procédure examinée les points forts
théoriques et les faiblesses détectées.
les
passifs, les produits et les charges concernent la société.
Le commissaire aux comptes obtient tout au long de sa mission les éléments probants
suffisants et appropriés pour fonder l'assurance raisonnable lui permettant de délivrer sa
certification.
a. Définition et principes généraux :
Les « éléments probants » désignent les informations obtenues par l’auditeur pour aboutir à
des conclusions sur lesquelles son opinion est fondée.
Ces informations sont constituées de documents justificatifs et de documents comptables
supportant les états financiers et qui corroborent des informations provenant d’autres sources.
Les éléments probants sont obtenus à partir d’une combinaison adéquate des tests de
procédures et des contrôles substantifs.
Les tests de procédures : désignent les tests permettant d’obtenir des éléments probants sur
l’efficacité de la conception et du fonctionnement des systèmes comptables et du contrôle
interne.
Les contrôles substantifs ou contrôle de substance : désignent les procédures visant à obtenir
des éléments probants afin de détecter des anomalies significatives dans les états financiers.
Ils sont de deux types :
Contrôles portant sur le détail des opérations et de soldes ;
Procédures analytiques
Dans les travaux réalisés sur les différents comptes, les procédures mises en œuvre devront à
chaque fois répondre à une ou plusieurs assertions.
Les assertions portant sur les flux d’opérations et les événements survenus au cours
de la période :
Réalité : les opérations et les événements qui ont été enregistrés se sont produits et se
rapportent à l’entité.
Exhaustivité : toutes les opérations et tous les événements qui auraient du être
enregistrés sont enregistrés.
Mesure : les montants et autres données relatives aux opérations et événements ont
été correctement enregistrés.
Séparation des exercices : les opérations et les événements ont été enregistrés dans la
bonne période.
Classification : les opérations et les évènements ont été enregistrés dans les comptes
adéquats.
Droits et obligations : l’entité détient et contrôle les droits sur les actifs, et les
dettes correspondent aux obligations de l’entité.
Exhaustivité : tous les actifs et les passifs qui auraient du être enregistrés l’ont
bien été.
Evaluation et imputation : les actifs et les passifs sont inscrits dans les comptes
pour des montants appropriés et tous les ajustements résultant de leur évaluation
ou imputation sont correctement enregistrés.
Les assertions portant sur la présentation des comptes et les informations fournies
dans l’annexe :
Exhaustivité : toutes les informations relatives à l’annexe des comptes requises par le
référentiel comptable ont été fournies.
Pour collecter les éléments probants dans le cadre de l’audit des comptes, l’auditeur dispose
de panoplies d’outils de base, auquels ils peut avoir recours dans de multiples situations et sur
lesquels reposent des programmes de travail, quel que soit le cycle audité :
Dans le cas d’un achat d’un bien, le transfert de propriété étant souvent constaté par
la réception.
Dans le cas d’une vente ou d’un achat de service, le fait générateur est la date de
réalisation du service.
v Les factures non parvenue FNP : la société a réceptionné des biens ou a bénéficié
d’un service et la facture correspondante n’a pas été reçue. La provision pour FNP permet de
constater la charge d’achat.
v Les charges constatées d’avance : la facture a été enregistrée au titre d’un bien non
encore réceptionné ou d’une prestation de service non encore réalisée.
v Les factures à établir : la livraison a eu lieu mais l’entreprise n’a pas Procédé à la
facturation.
v Les produits constatés d’avance : la société a émis une facturation correspondante à
des biens non encore livrés ou un service non encore rendu.
La circularisation :
L’auditeur a pour objectif de collecter des informations sur lesquelles il s’appuiera pour se
forger une opinion sur les comptes de son client. La confirmation par un tiers d’une
information ou d’un solde du compte présenté par ce même client contribue à cette collecte,
avec une force probante importante du fait que l’information émane d’un tiers indépendant.
La circularisation permet d’obtenir la confirmation d’une information relative à l’entité
auditée par un tiers indépendant.
L’auditeur est susceptible d’écrire à différents tiers dans le cadre de la circularisation. Il peut
s’agir par exemple de clients, de fournisseurs, d’avocats, de banques, ou tout autre tiers
susceptible de détenir une information importante.
Pour circulariser l’auditeur doit suivre les étapes suivantes :
a. Sélection des tiers à circulariser, sur la base de critères à adapter en
fonction de l’objectif recherché.
b. Communication de cette liste à l’entreprise, qui prépare et signe les
courriers puis les communique à l’auditeur.
c. Envoi des courriers par l’auditeur, en joignant une enveloppe à son
adresse pour obtenir la réponse directement.
d. Suivi des retours et mise en place de relances si nécessaire.
e. Exploitation des réponses reçues (comparaison de la réponse avec la
comptabilité).
f. Pour les demandes restées sans réponse, mis en œuvre de travaux
alternatifs.
On va prendre un exemple de la circularisation du circuit achats-fournisseurs :
L’objectif est de s’assurer de l’exhaustivité de la dette à la clôture. L’auditeur va demander à
une sélection de fournisseurs de communiquer le montant de leur créance à la clôture vis-à-vis
de l’entité auditée. Il construira son échantillon à partir d’une balance auxiliaire fournisseurs,
sur la base des mouvements sont les plus significatifs). Cela peut être fait dans les semaines
précédant la clôture sur la base d’une balance récente. La circularisation fournisseur est dite
«ouverte » : la société ne communique pas à des fournisseurs le montant de sa dette, mais la
demande d’indiquer le montant de leur créance.
En l’absence de réponse, les procédures alternatives ne permettant pas d’apporter un niveau
d’assurance aussi élevé que celui de la circularisation. Il s’agit principalement des tests de cut-
off et de la revue subséquente de décaissements.
Le rapprochement :
Le rapprochement de deux documents est un des outils principaux de l’auditeur. Il consiste à
formaliser des liens entre des pièces de nature variées (balances, factures, contrats, etc.).
Assurant la traçabilité de la démarche.
Dans le dossier, il est formalisé grâce au référencement croisé,
Le rapprochement a pour objectif :
De s’assurer qu’un chiffre donné dans un document est conforme au document
qui le justifie (par exemple, comptabilisation d’une charge de 100 au titre d’un
contrôle fiscal : rapprochement de la charge comptable avec le courrier de
notification) ;
De faire le lien entre un chiffre et le détail des lignes qui le constituent (par
exemple, rapprochement entre le total du listing des acquisitions d’immobilisations de
l’exercice et le montant présenté dans le tableau de variation des immobilisations.
Le rapprochement ou bouclage permet de s’assurer que la source et son détail sont
identiques.
L’auditeur suit quelques étapes pour faire un rapprochement :
Sélectionner l’information pour laquelle un détail ou un justificatif est souhaité.
Demander au client le document correspondant, dont une copie sera conservée dans le
dossier.
Formaliser le lien entre les deux documents dans le dossier de travail par le biais d’une
référence croisée.
Le rapprochement doit se faire au niveau de deux chiffres, repris à l’identique dans deux états
différents. Ainsi, si l’objectif est de faire des tests de détail sur des lignes composant un solde
( par exemple, faire des tests d’acquisition des immobilisations), l’auditeur doit classer dans
son dossier l’état de détail avec sa dernière page, présentant un total pouvant être rapproché
du solde en comptabilité. Il ne doit pas se contenter de prendre une copie des pages
comprenant les lignes qu’il va tester, sans conserver le total.
1. Sélectionner le nombre de mois qui vont faire l’objet de la revue ( plus le niveau de
risque est élevé, plus il sera important, sachant qu’il va rarement au-delà de 3 mois,
soit janvier/février/mars pour une clôture 31/12 ;
2. Sélectionner le seuil à partir duquel les décaissements seront testés ( plus le niveau de
risque est élevé, plus il sera faible).
3. Sur les relevés de banques des mois concernés, sélectionner les décaissements
supérieurs aux seuils.
4. Obtenir pour chacun d’entre eux un justificatif par exemple : facture, bon de réception,
déclaration fiscale ou sociale ) et déterminer l’exercice de rattachement. S’il s’agit de
l’exercice audité, s’assurer que le montant a été provisionné.
En général la revue subséquente de décaissements est une aide pour l’auditeur dans la
validation de l’exhaustivité des dettes.
Les tableurs ( types M/S EXCEL), simples à utiliser mais limités dans les situations
complexes ( fichiers volumineux, traitements multiples ).
Les logiciels de traitement des données ( type ACL, IDEA ,etc.), dont l’utilisation est
plus complexe mais qui offrent une puissance de calcul et une sécurité plus
importante, ainsi qu’une véritable traçabilité des traitements effectués
Obtenir le fichier informatique qui servira de base aux tests et le rapprocher des
comptes audités.
Définir l’objectif des traitements souhaités par exemple : sélectionner toutes créances
supérieures à 6 mois non dépréciées, sélectionner toutes les références en stock qui
n’ont pas tourné depuis 12 mois, sélectionner tous les OD qui mouvementent un
compte de trésorerie ,etc.
En fonction de la complexité des traitements souhaités, choisir l’outil informatique
approprié ( tableur ou logiciel spécifique ).
Appliquer les traitements au fichier et vérifier la cohérence des résultats obtenus.
Ce circuit recouvre l’organisation de l’entreprise dans ses relations avec les fournisseurs de
biens et services, de la demande d’achat jusqu’au règlement.
Le cycle achats-fournisseurs est tout simplement l’ensemble de procédures, de moyens et de
tâches homogènes organisés qui permet à l’entreprise d’acquérir de tous les biens et les
services nécessaires au fonctionnement de l’entreprise.
Qu’attend-on par achats ? il peut s’agir d’achats de biens servant à la fabrication ( matières
premières et fournitures ) , de biens destinés à la revente ( produits finis ), d’immobilisations (
entre autres de machines ou de mobilier ), de services ( sous-traitant nécessaires à la
fabrication d’un produit, honoraires professionnels, soutien informatique,etc.), de charges
( électricité, taxes municipales ,etc.). Aussi, un achat peut se faire l’objet d’un remboursement
de notes de frais, lorsque l’achat a été fait par un employé. Enfin, les prix et les quantités
peuvent être négociés à chaque transaction ou faire l’objet d’un contrat d’approvisionnement
à moyen ou à long terme. Dans ce cas, le prix convenu peut être fonction du volume
d’approvisionnement annuel.
Services initiateurs de la commande. Ils émettent des « demandes d'achat » dans des
limites strictement définies (en nature et en montant), mais ils ne peuvent les envoyer
directement aux fournisseurs.
Service "Achats". Il établit les bons de commande sur la base soit des demandes
d'achat, soit des besoins spécifiques. Il négocie les prix, choisit les fournisseurs et
surveille les délais de livraison.
Service "Réception". Il s'assure de la conformité de la livraison avec la commande
(quantité et qualité).
Service "Stocks". Il reçoit la marchandise du service "Réception" et fait les
enregistrements correspondants.
Service "Comptable". Il enregistre les factures lorsque celles-ci ont été approuvées ;
Service "Trésorerie". Il règle les factures en s'assurant de leur approbation par les
personnes compétentes (approbation sur la facture, la date et le moyen de paiement).
Dans le cycle achats fournisseurs, la recherche de fournisseurs est une activité indispensable
pour l’atteinte des objectifs opérationnels comme celui d’obtenir le meilleur prix possible en
fonction d’une qualité de produit donnée.
La sélection des fournisseurs est un processus qui réduit progressivement le nombre de
candidats possibles pour ne choisir, à la fin, qu’un nombre limité de fournisseurs.
d) passation de la commande :
Le service achats passe la commande au fournisseur déjà sélectionné sur la base de la
demande d’achat adressé par le client interne ou l’initiateur de la demande d’achat)
e) la Réception des achats de la marchandise :
Dans le cas de biens matériels, le service de la logistique ou de la réception voit à la réception
et à l’inspection de ceux-ci (quantité, conformité aux exigences techniques) c’est-à-dire me
contrôle quantitatif et qualitatif. Cette activité de contrôle vise à s’assurer que l’entreprise
reçoit bien la quantité commandée et que les articles sont de qualité conforme à celle de bon
de commande et au cahier de charges. Le service logistique procède également à l’expédition
et à la réception des biens nécessitant un traitement chez un sous-traitant. La marchandises
reçue s’accompagne généralement du bon de livraison ou de la facture du fournisseur. Le
bon de livraison du fournisseur fait souvent office de bordereau de réception.
f) Enregistrement comptable de la facture reçu du fournisseur :
Les factures d’achats peuvent être acheminés au service de la comptabilité par courriel, par
télécopieur ou par la poste, ou encore accompagner la marchandise ( elle joue alors le rôle de
bon de livraison en même temps que celui de la facture, le comptable vérifie la conformité de
la facture reçu avec le bon de commande et le bon de livraison, la comptabilisation des
factures en comparant le bon de commande, le bon de livraison ( validé par le service
logistique ) et la facture du fournisseur, le comptable doit vérifier si le prix facturé correspond
à celui de bon de commande, si la quantité facturé correspond à la quantité reçue, le
comptable doit enregistrer la facture reçus dans le journaux d’achats.
g) paiement de la facture :
Le service de la trésorerie prépare le moyen de paiement de l’opération d’achat sur la base de
bon à payer, pour les moyens de paiement peut être électronique, ou au comptant.
Section 2 : les aspects spécifiques du contrôle interne du cycle
achats fournisseurs :
1. les objectifs du contrôle interne du cycle achats fournisseurs :
Les objectifs du contrôle interne de la fonction Achats-Fournisseurs doit permettre de
s’assurer que :
les séparations de fonctions sont suffisantes ;
tous les achats (matières et services) de l’entreprise sont correctement
autorisés et comptabilisés ;
les achats comptabilisés correspondent à des dépenses réelles de
l’entreprise ;
ces dépenses sont faites dans l’intérêt de l’entreprise et conformément à
son objet ;
tous les achats enregistrés sont correctement évalués ;
tous les avoirs à obtenir sont enregistrés ;
toutes les dettes concernant les marchandises et services reçues sont
enregistrés dans la bonne période ;
les engagements pris par l’entreprise et devant figurer dans l’ETIC.
En général, Les contrôles de l'auditeur pourront porter notamment sur :
l'exhaustivité des enregistrements ;
la régularité des enregistrements ;
la séparation des exercices ;
l'existence des soldes ;
l'évaluation des soldes ;
la présentation des comptes et l'information fournie en annexe
v Probléme de stock
v Fraude
Les risques potentiels liés à la réception des marchandises et la prestation des services :
v Méconnaissance de la livraison
v Non-conformité en quantité ou en qualité ( par rapport au bon de
commande )
v Quantité du bon de livraison différente de celle recue ;
v Omission d’entrée en stock ;
v Entrée en quantité différente
v Enregistrement en double entrée
v Non-respect de Cut-Off (non-respect de la règle de séparation des mois et
années).
v Absence de procédures de contrôle.
v Bons de commandes (BC) et/ou bon de livraison (BL) « égarés ».
v Absence de rapprochement entre BL et marchandises.
v Risque de non-conformité de la quantité et ou de la qualité.
v Marchandises reçues ne correspondant pas aux besoins au niveau
quantité et ou qualité.
Les risques potentiels liés au contrôle et enregistrement des factures :
v Procédures de la réception des factures non formalisé ou présentant
des faiblesses ;
v Procédures de réception des factures méconnue ou mal communiquée
v Pertes de factures
v Absence de rapprochement entre facture et BR (quantité, qualité) et
BC (prix).
v Factures non datés lors de leurs réception.
v Non classement des factures en attente de comptabilisation ;
v non-rapprochement de factures au bon de commande et au bons de
réception.
v Retard ou omission dans la comptabilisation.
v Factures non envoyée au service comptable
v Non respect des régles comptables de séparation des mois années ;
v Erreur de saisie
v Omission de la comptabilisation ou double comptabilisation
Risques potentiels liés au paiement des factures des fournisseurs :
v Double paiement ;
v Paiement non autorisé
v Factures impayés et litiges avec les fournisseurs
v Détournement (non séparation des fonctions).
v Omissions de paiements
v Perte de justification des paiements
v Risque de paiement sans réception ou sans contrôle qualité
Pour auditer le cycle achats fournisseurs l’auditeur financier effectue plusieurs travaux :
v S’assurer que les dettes fournisseurs présentant une ancienneté anormale et non
dénouées au cours de la période subséquente ne correspondant pas à des profits
latents.
v Sélectionner un échantillon de bons de réceptions. S’assurer que les factures
correspondant sont comptabilisées sur le bon exercice, pour le bon montant ;
v A partir des journaux de banque subséquents, rechercher les paiements
correspondants à des achats et vérifier le respect de la séparation des exercices.
Charges externes :
En général les travaux effectués par un auditeur financier pour auditer le cycle achats
fournissuers sont généralement :
Pendant cette période de stage je me suis affecté au service AUDIT qui appartient au cabinet
CCONSEIL, mon encadrant professionnel est Madame SIHAM TOUL qui est une auditrice
junior, qui m’a encadré et orienté mes projet de fin d’étude au sein du cabinet, durant cette
période de stage j’avais l’occasion d’assister au travaux d’audit des comptes notamment
l’évaluation du dispositif du contrôle interne de la société MAROC POMPES et les travaux
de contrôle des comptes de la société alpha sa.
cas pratique sur l’examen et le contrôle des comptes dans
le cadre d’une mission d’audit légal du cycle achats
fournisseurs de la société ALPHA SA
Dans le cadre d’une mission d’audit légal de la société ALPHA SA, j’avais l’occasion d’accompagner
Mme SIHAM TOUL ainsi que ses collaborateurs qui sont des auditeurs juniors, durant cette mission
parmi les travaux effectués les travaux de contrôle des comptes qui sont des très importants pour bien
juger son opinion à l’aide des preuves d’audit probantes et sur lesquelles le CAC va juger son opinion
et va dresser son rapport ;
Les travaux effectués par l’équipe d’audit se présentent ainsi comme suit
a. la lettre de mission adressée par la société ALPHA SA dans le cadre d’une mission
d’audit légal au cabinet d’expertise comptable pour vérifier la sincérité et la régularité
des comptes de la société ALPHA SA :
Monsieur,
Dans le cadre de notre mission de commissaire aux comptes de votre société, nous vous
confirmons ci-après les dispositions relatives à notre mission pour l’exercice clos au 31 Aout
2017.
1. Etendue de la mission
Nous procéderons à un audit des états de synthèse de votre société. Il aura pour
objectif d'exprimer une opinion sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle que donnent les
comptes de cet exercice.
Nous procéderons à cet audit selon les normes professionnelles nationales. Elles
requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les
comptes ne comportent pas d'anomalies significatives. Nous rappelons à ce titre qu'un audit
consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans
les comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les
estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation
d'ensemble.
Nous tenons à souligner que du fait du recours à la technique des sondages et des
autres limites inhérentes à l'audit, ainsi que celles inhérentes au fonctionnement de tout
système comptable et de contrôle interne, le risque de non-détection d'une anomalie
significative ne peut être totalement éliminé. Pour les mêmes raisons, nous ne pourrons non
plus vous donner l'assurance que toutes les déficiences majeures dans le système comptable et
de contrôle interne auront pu être identifiées. Cependant, si de telles déficiences venaient à
être relevées lors de nos travaux, nous ne manquerions pas de vous en informer dans les
meilleurs délais. Par ailleurs, nous vous soumettrons à la fin de nos travaux une lettre
résumant les déficiences que nous aurions relevées.
Indépendance
Il nous appartient d’exécuter notre travail en toute intégrité et objectivité afin nous
assurer du respect des règles de déontologies de la profession.
Secret professionnel
Nous sommes soumis au secret professionnel conformément aux dispositions de
l’article 177 de la loi n° 17/95. Nous ne pouvons être relevés de ce secret professionnel que
dans les conditions précisées par la loi.
Les dossiers de travail que nous avons élaborés durant nos missions, y compris les
documents et les dossiers électroniques sont notre seul propriété.
En conséquence, nous refusons le droit d’accès de nos dossiers à tout tiers non-habilité par la
loi. Ils pourront toutefois faire l’objet de contrôles et d’inspections de la profession, selon les
prescriptions légales ou réglementaires, ou d’un contrôle qualité interne au cabinet.
1. La responsabilité de la société
Nous vous rappelons que l'établissement des états de synthèse de votre entreprise,
vous incombe et que cette responsabilité implique la tenue d'une comptabilité et un système
de contrôle interne adéquats, la définition et l'application de politiques d'arrêté des comptes et
des mesures de sauvegarde des actifs.
Au cours de notre mission, nous serons amenés également à vous demander la
confirmation écrite de certaines déclarations, notamment celles concernant les engagements
éventuels de votre entreprise vis-à-vis de tiers et les contentieux en cours ou potentiels.
Nous soulignons, par ailleurs, que notre mission d’audit ne couvre pas les missions
connexes prévues par la législation en vigueur mais implique par contre certaines vérifications
spécifiques ou travaux spécifiques. A ce titre, nous vous rappelons que vous devrez nous
informer dans les délais de toute convention réglementée et nous fournir le détail de leurs
termes et modalités.
Nous comptons sur l'entière coopération de votre personnel afin qu'il mette à
notre disposition l'ensemble des documents comptables et autres informations nécessaires à
notre mission.
2. Calendrier d’intervention
Compte tenu de la date de clôture et des délais légaux à respecter, nous vous proposons les
dates d’interventions suivantes :
3. Honoraires
Nos honoraires sont déterminés en fonction du temps passé, du niveau de
responsabilité et de la qualification professionnelle des collaborateurs affectés à la mission.
Ils ont été déterminés sur la base des termes de référence définis par le barème de
l'Ordre des Experts Comptables applicable à notre mission.
Nous estimons qu'ils s'élèveront à …………………. Dhs Hors Taxe pour l'exercice
clos le 31/08/2017, Ils vous seront facturé comme suit :
- 50 % au démarrage;
- 50 % à la remise du rapport.
Cette estimation d'honoraires repose sur des conditions de déroulement normal de
notre mission et sur une assistance active de vos services. Au cas où nous rencontrerions des
problèmes particuliers en cours de mission, nous vous en informerons sans délais et serons
amenés, le cas échéant, à réviser cette estimation.
Cette lettre restera en vigueur pour les exercices futurs, sauf en cas de modifications
majeures.
Nous vous serions obligés de bien vouloir nous retourner un exemplaire de la présente
nous confirmant la prise de connaissance de ses termes.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le directeur, l'expression de nos sentiments
distingués.
a. Les travaux d’audit des comptes de la société ALPHA notamment les comptes des
achats et les comptes fournisseurs afin de collecter les preuves d’audit ces travaux sont
présenté sous forme des tableaux Excel annexé à mon PFE.
Achats- Fournisseurs
Les comptes fournisseurs ne sont pas lettrés ni analysés ;
L’auxiliarisation des comptes fournisseurs ne permet pas de dégager les montants des
dettes réelles par fournisseur. Chose qui rend difficile l’établissement d’une balance âgée
permettant de s’informer sur l’ancienneté des dettes fournisseurs ;
L’examen de l’ancienneté des comptes fournisseurs a révélé que les comptes
fournisseurs ci-dessous n’ont pas été mouvementés durant l’exercice 2016 ou ont subi une
évolution haussière :
Solde au
Nom du Frs Solde au 31/08/2016
31/08/2016
GLORIAM 32 129,00 104 129,00
CAMBRIDGE WORLDWIDE
ACADEMY privé 1 814 992,36 1 814 992,36
AFRI HUB SERVICES 580 778,48 580 778,48
La société n’a pas calculé et provisionné sur les comptes de l’exercice clos le
31/12/2016 les pénalités de retard de paiement des dettes fournisseurs, telles que
prévues par la loi 32.10 complétant la loi 15-95 formant code de commerce au Maroc.
Il est à signaler que fiscalement ses intérêts de retard ne seront déductibles qu’au moment de
leur décaissement effectif. Par conséquent en cas de constatation de ces pénalités en charges
non courantes, il y a lieu de réintégrer les pénalités provisionnées mais non encore décaissées.
Nom de
Date JL Libellé Solde Observation
compte
ACQUSITION D'UN à comptabiliser dans le
18/04/2017 ACH AFG1704012 22 200,00
DEFIBFILLATEUR compte 2332
DEFIB MAGHREB /FIRST AID à comptabiliser dans le
10/05/2017 ACH AFG1705026 4 800,00
TRAINING compte 2332
ACCESS BUREAU/APPARIEL PHOTO à comptabiliser dans le
17/07/2017 ACH AFG1707013 3 816,00
CANON compte 2355
à comptabiliser dans le
20/05/2017 CAISSE 9 ACHAT APPAREIL PHOTO/ECOLE 2 092,00
compte 2355
ACQUSITION D'UN à comptabiliser dans le
18/04/2017 ACH AFG1704012 1 380,00
DEFIBFILLATEUR compte 2332
Les achats suivants sont à reclasser dans le compte « 6122 Achats de matières
et fournitures consommables »
Nom de
Date JL Libellé Solde
compte
05/05/2017 ACH AFG1705015 DRAPEAU HORIZONTAL POUR MAT 3 120,00
24/04/2017 CAISSE 22 REG/COIN EL YACOUTA/DG/DRAPEAUX 720,00
19/04/2017 CAISSE 17 ACHAT DRAPEAU DU MAROC 250,00
29/06/2017 CAISSE 36 ACHAT DRAPEAX 100,00
Nom de
Date Compte JL Intitulé Libellé Solde
compte
Achats de petit outillage Achat de petits matériels
30/06/2017 61253000 CAISSE 60 4 053,16
et petit et d’ingr
Les achats suivants sont à reclasser dans le compte « 61764 Habillement et
vêtements de travail »
Nom de
Date JL Libellé Solde
compte
AFG170501 VESTE DE
20/05/2017 ACH 1 080,00
4 CUISINE:BLANCHE ML
AFG170501 PANTALON DE 1 020,0
20/05/2017 ACH 0
4 CUISINE: NOIR
Les achats suivants sont à reclasser dans le compte « 6144 Publicité, publications et
relations publiques »
Nom de
Date Compte JL Libellé Solde
compte
AFG170501 WEBEUZ/ ACHAT D'ESPACE
08/05/2017 612630000 ACH 49 500,00
9 FACEBOOK
AFG170501 WEBUEZ/ CAMPAGNE DISPLAY
08/05/2017 612630000 ACH 39 000,00
9 ADWORDS
AFG170501 WEBUEZ/CAMPAGNE SEARCH
08/05/2017 612630000 ACH 38 700,00
9 ADWORDS
Et 317 783,89 à reclasser vers le compte « 61263000 Achats des prestations de service »
Nom de
Date JL Libellé Solde
compte
10/04/2017 ACH AFG1704003 WAXPRO FN°115/2017 6 147,62
10/04/2017 ACH AFG1704004 WAXPRO FN°112/2017 1 993,82
30/04/2017 ACH AFG1704001 WAXPRO FN°122/2017/NETTOY FDM 04.17 16 947,69
30/04/2017 ACH AFG1704002 WAXPRO FN°123/2017/NETTOY ADN 04.17 42 701,06
29/05/2017 ACH AFG1705001 WAXPRO FN°142/2017/NETTOY ADN 05.17 52 919,41
29/05/2017 ACH AFG1705002 WAXPRO FN°141/2017/NETTOY FDM 05.17 17 280,00
28/06/2017 ACH AFG1706001 WAXPRO F°159/2017/H.S FM10.11.06-17 1 416,96
30/06/2017 ACH AFG1706005 G4S/GRANDE NETT DE DU 30.01.2017 28 800,00
30/06/2017 ACH AFG1706006 G4S/NETTOYAGE DU 16 AU 22.02.2017 2 850,00
03/07/2017 ACH AFG1707001 WAXPRO FN°162/2017/NETTOY ADN 06.17 30 239,66
03/07/2017 ACH AFG1707002 WAXPRO FN°163/2017/NETTOY FDM 06.17 13 873,69
28/07/2017 ACH AFG1707016 WAXPRO FN°180/2017/NETTOY ADN 07-17 34 310,39
28/07/2017 ACH AFG1707017 WAXPRO FN°177/2017/NETTOY FDM 07-17 17 113,85
28/08/2017 ACH AFG1708016 WAXPRO FN°196/2017/FDM 08-17 16 615,34
28/08/2017 ACH AFG1708017 WAXPRO FN°202/2017 1 500,00
28/08/2017 ACH AFG1708018 WAXPRO FN°197/2017/NETT ADN 08-17 33 074,40
a. La letter d’affirmation :
Messieurs,
Nous vous confirmons ci-après, au mieux de notre connaissance, les informations et assurances qui
vous ont été fournies dans le cadre de votre examen des états financiers de la société Société ALPHA
‘’SA’’ afférents à l'exercice clos le 31/08/2017 et faisant apparaître à cette date des capitaux propres et
assimilés de - 19 229 626,15Dhs dont une perte de nette de -16 309 973,85 Dhs ;
1. Notre Direction accepte l'entière responsabilité des états financiers et confirme qu'ils présentent
une image fidèle de la situation financière, du résultat et de l'état du financement de notre société,
conformément aux principes comptables admis au Maroc,
2. Nous confirmons que les états financiers fournissent une présentation complète et correcte de la
situation financière de notre société, de son résultat, ainsi que de l'état de son financement. A ce
jour nous n'avons eu connaissance d'aucun évènement ni d'aucune affaire qui soit susceptible
d'affecter d'une manière significative les comptes ou les informations annexes pour l'exercice clos
le 31/08/2017 ou qui, tout en étant dénué d'effet sur ces comptes et informations annexes soit
cependant susceptible d'avoir une incidence significative, positive ou négative, sur la situation
financière de notre société ou sur son résultat.
3. Tous les procès-verbaux des assemblées d'actionnaires, des conseils d'administration et des
comités de direction ainsi que tous les livres comptables, états annexes et documents financiers
vous ont été communiqués.
4. Nous n'avons connaissance d'aucun contrat important ni d'aucune transaction qui n'ait été
fidèlement décrit et correctement enregistré dans les livres comptables sur lesquels sont fondés les
états financiers. De même nous n'avons connaissance d'aucune opération effectuée à des
conditions autres que normales ;
5. Nous n'avons connaissance :
(a) d'aucune irrégularité imputable à la direction ou à des employés ayant un rôle important sur le plan
du contrôle interne, ni d'aucune irrégularité imputable à tout autre employé susceptible d'affecter
nos états financiers de manière significative,
(b) d'aucune violation ou risque de violation des lois et règlements en vigueur dont les conséquences
éventuelles devraient être signalées dans les états financiers ou pris en considération dans la
détermination des passifs éventuels,
La société s'est acquittée en tous points des obligations contractuelles susceptibles d'affecter de
manière significative les états financiers en cas de non-respect.
6. Tous les actifs, et en particulier tous les comptes de caisse et banque, sont inclus dans les états
financiers arrêtés au 31/08/2017,
7. La société est effectivement propriétaire de tous les actifs qui figurent au bilan et les hypothèques,
nantissements ou toute autre sûreté sur des actifs de la société sont explicitement indiquées dans
les états financiers ou notes annexes.
8. Les comptes de tiers figurant à l’actif du bilan représentent des créances valides sur des débiteurs
pour des ventes ou autres opérations réalisées avant la clôture de l'exercice le 31/08/2017, Ces
comptes n’incluent aucun montant non recouvrable dans un délai d'un an.
Le montant des provisions pour créances douteuses est considéré comme suffisant pour couvrir
toute perte qui pourrait être encourue lors du recouvrement des créances.
9. Les quantités en stock au 31/08/2017 proviennent des registres d'inventaire permanent qui ont été
ajustés pour tenir compte des résultats de l'inventaire physique effectué par des employés
compétents le 31/08/2017. Les passifs non réglés pour tout article figurant dans les stocks sont
enregistrés au 31/08/2017 et toutes les quantités facturées à des clients à cette date sont exclues du
stock figurant au bilan,
10. Tous les passifs dont nous avons connaissance sont inclus dans les états financiers afférents à
l’exercice clos le 31/08/2017, Nous avons soigneusement examiné les divers éléments de nos
engagements, passifs éventuels, procès en cours, déclarations fiscales non prescrites ainsi que
toute poursuite judiciaire ou affaire contentieuse et nous considérons que les provisions et
indications complémentaires figurant à ce titre dans nos états financiers sont adéquates.
11. Les engagements d'achats pris auprès de nos fournisseurs ne portent que sur des quantités
correspondant à nos besoins prévisionnels et l'ont été à des prix qui n'entraîneront aucune perte
pour notre société. En ce qui concerne nos engagements de vente, toute l'attention nécessaire a été
portée à la constitution des provisions destinées à faire face à des pertes éventuelles susceptibles
de résulter de leur exécution ou de leur non-exécution.
12. Les transactions suivantes ont été correctement enregistrées ou indiquées dans les états financiers :
a) Transactions avec des personnes ou sociétés apparentées et dettes ou créances correspondantes
(y compris ventes, achats, mouvements financiers, contrats de leasing et garanties).
b) Accord passé avec des établissements financiers prévoyant la constitution de dépôts
compensatoires, ou autres accords imposant des restrictions sur les liquidités ou les lignes de
crédit.
c) Engagement de rachat d'actifs précédemment cédés.
d) Garantie verbale donnée par la société à une banque ou tout autre organisme et concernant une
société apparentée, un dirigeant ou tout autre tiers.
e) Tous autres accords sortant du cadre des opérations normales de la société.
Casablanca, le 30/01/2017
‘’RAPPORT D’OPINION’’
Certification - Opinion
Conformément à la mission qui nous a été confiée par l’assemblée générale de votre société,
nous avons effectué l’audit des états de synthèse de la société « SOCIÉTÉ ALPHA SA S.A»,
comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau
de financement et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos le
31 août 2017. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés
de -19 229 626,15 Dhs dont une perte nette de -16 309 973,85 Dhs.
Responsabilité de la Direction
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de
synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité
comprend la conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à
l’établissement et la présentation des états de synthèse ne comportant pas d’anomalie
significative, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au regard des
circonstances.
Responsabilité de l’Auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre
audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes de la Profession au Maroc. Ces
normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de
réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent
pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants
concernant les montants et les informations fournies dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états
de synthèse contiennent des anomalies significatives. En procédant à ces évaluations du
risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité relatif à
l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de
celui-ci. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes
comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la
direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour fonder
notre opinion.
La situation nette de la société au 31 août 2017 est négative suite aux pertes subies durant les
deux derniers exercices. Ainsi, conformément à l’article 357 de la loi 17-95 sur les sociétés
anonymes telle que modifiée et complétée par la loi 20-05, le conseil d’administration est
tenu, dans les trois mois qui suivent l’approbation des comptes ayant fait apparaître cette
perte, de convoquer l’assemblée générale extraordinaire à l’effet de décider s'il y a lieu, de
prononcer la dissolution anticipée de la société.
Si la dissolution n'est pas prononcée, la société est tenue, au plus tard à la clôture du deuxième
exercice suivant celui au cours duquel la constatation des pertes est intervenue, et sous réserve
des dispositions de l’article 360 de réduire son capital d’un montant au moins égal à celui des
pertes qui n'ont pu être imputées sur les réserves si, dans ce délai, les capitaux propres n'ont
pas été reconstitués à concurrence d’une valeur au moins égale au quart.
Sous réserve de 1’incidence sur les états de synthèses de la situation décrite au paragraphe
précédent, nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont
réguliers et sincères et donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du
résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société « SOCIÉTÉ ALPHA SA S.A» au 31 Août 2017 conformément
au référentiel comptable admis au Maroc.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur
l’observation suivante :
1- Dans le cadre des dispositions de la loi 32-10 sur les délais de paiements complétant la loi 15-95,
nous signalons que la société n’applique pas ladite loi et n’a pas provisionné :
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous
sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de
gestion destiné au conseil d’administration avec les états de synthèse de la société.
Par ailleurs, nous signalons que les informations relatives aux délais de paiement prévues
dans les dispositions de la loi n°15-95 formant le code de commerce telle qu’elle a été
complétée par la loi 32-10 n’ont pas été mentionnées dans le rapport de gestion.
Signature
C.CONSEILS
Représentée par Mr. Said CHAKIR
Expert-Comptable DPLE
L’information financière joue un rôle fondamental dans la prise de décision. En effet, pour
prendre une décision efficace, le décideur doit avoir des informations sincères et crédibles.
Toutefois, la qualité de l’information recherchée peut être influencée par plusieurs variables
tels que, la conception des procédures de traitement de l’ensemble des opérations de
l’entreprise et l’organisation du système de contrôle interne.