Vous êtes sur la page 1sur 24

Les fonctions du connaissement

La valeur du connaissement s’est affermie au cours de son histoire. Le


document a donc acquis trois fonctions principales.

Un reçu de la marchandise
C’est la première fonction historique apparue du connaissement et en théorie la seule dans le
cadre d’un contrat d’affrètement. Elle s’est renforcée dans le temps et est devenue
extrêmement importante dans le contrat de transport.

C’est un document dans lequel le transporteur ou son représentant reconnaît avoir reçu la
marchandise qui y est décrite, en vue de son transport maritime. Le transporteur est tenu de
délivrer ce document au chargeur (article 3.3 de la Convention de 1924) après avoir reçu et
pris en charge les marchandises.

En pratique, c’est souvent le chargeur qui rédige le document. Une fois les marchandises
embarquées, il le soumet au transporteur qui le signe et atteste ainsi de la réception des
marchandises à bord. Les marchandises doivent y être décrites avec précision (article 3.3 a, b,
convention de 1924). Quand le connaissement est émis dès réception de la marchandise par le
transporteur, et avant même que les opérations n’aient commencé, il est désigné sous
l’appellation « connaissement reçu pour embarquement ». Il sera transformé en «
connaissement embarqué » lorsque la marchandise aura été effectivement mise à bord. Seules
les mentions « embarqué », « à bord » ou « shipped on board » indiquent que le
connaissement a été délivré alors que la marchandise se trouve à bord. C’est celui qui sera
requis en matière de crédit documentaire.

Cette première fonction est extrêmement importante car elle signifie que le transporteur prend
juridiquement en charge la marchandise. Dès lors, il est tenu d’une obligation de résultat
quant à l’état de la marchandise à l’arrivée.

Un titre négociable
C’est sa deuxième fonction et sa grande originalité. Il représente la marchandise mais aussi les
droits qui lui sont attachés. C’est en grande partie pour cette fonction que le transport des
pondéreux et hydrocarbures se fait encore actuellement quasi exclusivement sous
connaissement et sous sa forme papier traditionnelle.

Le connaissement peut revêtir différentes formes : « nominatif » (le nom du destinataire est
mentionné), « à ordre » (le nom du destinataire est précédé de la mention « à l’ordre de » ou
au porteur). Dans ces deux cas, le titre est négociable et peut se transmettre par les voies
simplifiées de l’endossement.

Un titre faisant preuve du contrat de transport


La troisième fonction du connaissement est en effet celle d’un titre faisant preuve du contrat
de transport et définissant les obligations du transporteur.

C’est dans ce domaine que la différence entre les deux contrats « charte-partie » et
connaissement est la plus importante car le régime juridique applicable n’est pas le même.
Liberté contractuelle entre fréteur et affréteur pour l’un, dispositions impératives de la
Convention de Bruxelles et de ses protocoles 1968 et 1979 applicables pour l’autre.

Le connaissement en quelques mots

Le connaissement est le document de transport maritime le plus fréquemment utilisé. Il


assume aujourd’hui un triple rôle de preuve : preuve des termes du contrat de transport, de la
réception de la marchandise par le transporteur et de l’état de la marchandise au moment de
l’embarquement. La caractéristique essentielle du connaissement réside dans sa fonction de
titre représentatif de la marchandise qui conditionne sa négociabilité. Il est exigé à l’arrivée
pour le retrait de la marchandise.
Négociable, le connaissement est appelé à circuler entre de nombreux porteurs jusqu’à ce
que l’un d’entre eux décide de prendre livraison de la marchandise.
Outre les compagnies maritimes, le connaissement peut être émis par différents opérateurs :
- connaissement direct (Through Bill of Lading, TBL) : document de transport combiné émis
par une compagnie maritime couvrant le transport principal et le post-acheminement ;
- connaissement Fiata (FBL) : document de transport combiné émis par un transitaire ou par
un transporteur au nom du transitaire couvrant l’intégralité du transport ;
- connaissement de transport combiné : document émis par une compagnie maritime
couvrant l’intégralité du transport (maritime + pré et post-acheminement).

Les mentions obligatoires du connaissement

- Nom du transporteur et nom du navire.


- Nom du destinataire de la marchandise (BL à ordre et endossé en blanc, ou à ordre
dénommé ou nominatif).
- Personne à notifier (à l’arrivée du bateau).
- Nom du chargeur.
- Port d’embarquement et de débarquement.
- Destination de la marchandise. Quantité, poids, marque.
- La mention fret payé ou payable à destination.
- La mention « original » et le nombre d’originaux émis.
- La date, le lieu de l’établissement et de mise à bord ainsi que la signature de la compagnie
maritime ou de son agent. L’agent qui signe doit aussi indiquer le nom et la qualité de la
partie (à savoir le transporteur ou le capitaine) pour le compte de laquelle il agit.
les frais liés au conteneur

Les compagnies maritimes peuvent faire payer des frais de location d’un conteneur qu’elles
appellent « surestaries » tant que celui-ci est sur parc dans le port. Quand le conteneur sort
du port pour être livré au client, cette charge prend le nom de « détention ». Celle-ci ne cesse
que lorsque le conteneur est restitué à la compagnie soit sur le port de déchargement soit sur
un parc intérieur autorisé par l’armateur. Le chargeur doit alors s’acquitter d’un droit de
remise sur parc appelé « drop off ». Ces frais de retour ne sont pas dus si la compagnie
maritime organise la livraison à domicile du conteneur. On parle alors de « carrier haulage
», par opposition au « merchant haulage » lorsque le post-acheminement est assuré par le
chargeur ou son représentant.
Ces charges de locations du conteneur doivent faire l’objet de négociations fines entre les
chargeurs et les compagnies maritimes ou leurs agents car elles peuvent représenter une part
significative de la valeur totale du transport de bout en bout.

François Soulet de Brugière


Ex-président délégué de l’Union des ports de France, membre du Conseil de surveillance
du Grand Port maritime de Dunkerque
Manifeste
Un manifeste est une compilation de renseignements sur les marchandises transportées par un
moyen de transport (bateau, avion, camion, wagon de chemin de fer ou péniche), et de
renseignements sur les moyens de transport, tels que l'identification, les caractéristiques et
l'itinéraire. Un manifeste, en tant que document papier, est une page de couverture qui
contient des renseignements sur les moyens de transport et des données agrégées sur les
marchandises transportées, en plus des connaissements individuels des expéditions.

But du manifeste de cargaison

Un manifeste peut être échangé à des fins commerciales, par exemple entre deux agents
maritimes, au port de départ et au port d’arrivée. Le manifeste peut également être préparé à
des fins réglementaires, en particulier le manifeste des douanes qui doit être envoyé à la
douane à l'arrivée dans le premier port du pays. Généralement, il n’y a pas une grande
différence entre le manifeste de douane et le manifeste de fret en ce qui concerne les
renseignements. Par contre, le statut juridique des deux documents est complètement
différent.

Facilitation par le biais de l'échange électronique

Un manifeste de chargement est une énorme compilation de documents papier qui peut
accompagner les marchandises sur le moyen de transport ou être envoyé séparément (par
courrier). L'arrivée tardive du manifeste peut ralentir considérablement la présentation en
temps voulu à la douane, ce qui peut retarder le chargement et le déchargement des
marchandises.
L’envoi du manifeste et des connaissements par voie électronique permet de communiquer à
l'avance les renseignements sur les marchandises, même si les marchandises continuent d’être
accompagnées de documents papier. Les exigences actuelles en matière de sécurité rendent
ces avantages encore plus intéressants, du fait que les autorités souhaitent recevoir les
renseignements détaillés sur le chargement suffisamment à l'avance pour procéder à une
évaluation adéquate des risques. C’est donc devenu une habitude d'échanger, le plus tôt
possible, des renseignements sur les envois individuels.
Détermination des taux de fret

Le "CMA CGM Jules Verne" à Marseille © Franck André

Dès l’abolition des conférences en Europe fin 2008, les armateurs sont devenus libres de fixer leurs
tarifs dans le respect des règles de concurrence. Pour déterminer son prix, le transporteur calcule le
coût à la cellule (slot), soit, sur un porte-conteneurs, l’emplacement d’une boîte de 20 pieds. Pour
cela, il considère les frais de fonctionnement du navire – capital, équipage, assurances, combustible –
et les coûts inhérents à la route desservie – frais de passage portuaire, coûts éventuels de canaux...
L’augmentation de la taille des navires a pour effet de réduire les coûts unitaires. Ainsi, les taux de
fret ne cessent de chuter depuis une vingtaine d’années, hormis quelques hausses ponctuelles. Cette
tendance baissière sur le long terme s’explique à la fois par les gains de productivité réalisés et par la
surcapacité qui a pénalisé les armateurs ces dernières années, du fait de la crise économique et de la
frénésie d’achats de gros navires à laquelle ils se sont livrés (voir le chapitre « La Ligne maritime
régulière »). Ce déséquilibre entre l’offre et la demande a contribué à accentuer cette chute dans des
proportions dangereuses pour les armateurs, de l’été 2008 jusqu’à la fin 2009.

Le taux de fret dépend également des « Liner terms », c’est-à-dire les conditions d’un transport
maritime de ligne régulière. Ils permettent de déterminer la part des frais de manutention portuaire
incluse dans le taux de fret. Celle-ci est définie par des expressions telles que « de quai à quai », « de
bord à sous palan » ou « de bord à quai » pour le fret conventionnel ou roulant. Les liner terms
généralement appliqués aux conteneurs sont « CY/CY », soit de terminal à conteneurs à terminal à
conteneurs (Container Yard), « Free in/Free out », ce qui signifie que toute manutention est exclue
du taux de fret, ou une combinaison des deux : « CY/Free out » et « Free in/CY ».

Le liner term appliqué au groupage conteneurisé peut être CFS/CFS (Container Freight Station,
plateforme de groupage/dégroupage). Il peut comprendre des frais d’empotage et d’embarquement
ajoutés par l’armateur ou le groupeur (NVOCC) (voir le chapitre « Les Métiers du transport
maritime »). Les liner terms varient d’un armateur à l’autre et d’un port à l’autre.

Les opérations de manutention non comprises dans les liner terms et donc non couvertes par le fret
sont les THC (Terminal Handling Charges), qui sont facturées en plus par l’armateur. C’est ce dernier
qui détermine leur application et leur montant.

Les armateurs peuvent compléter le taux de fret en fonction de deux facteurs liés, en principe, à la
conjoncture : le BAF (Bunker Adjustment Factor) pour couvrir les fluctuations du prix du carburant et
CAF (Currency Adjustment Factor) pour couvrir celles du dollar et le risque de change induit. D’autres
surcharges non comprises dans les frets peuvent venir gonfler la facture du chargeur (voir ci-
dessous).

Les surcharges tarifaires


Les surcharges tarifaires maritimes sont des frais perçus par les transporteurs en supplément du tarif
négocié et qui dépendent d’un contexte spécifique.

BAF : Bunker Adjustment Factor


Cette surcharge tarifaire correspond aux fluctuations du cours du pétrole brut. Les compagnies
maritimes ont commencé à l’appliquer suite au premier choc pétrolier de 1973. Elle est restée depuis
à l’ordre du jour (voir le chapitre « La Ligne régulière »).

CAF : Currency Adjustment Factor


Cette surcharge tarifaire correspond aux fluctuations du cours du dollar. La grande majorité des taux
de fret maritimes étant calculés en dollars américains, les compagnies se couvrent contre les risques
de change grâce à cette surcharge.

THC : Terminal Handling Charge


Les THC représentent les frais de manutention au port de chargement et de déchargement. Le
montant peut en être fixe dans le cas d’un conteneur (prix par conteneur) ou variable dans le cas de
fret conventionnel (c’est-à-dire « non conteneurisé »). Dans ce cas, le tarif s’entend par tonne et peut
être soumis à diverses surtaxes (taille ou poids « excessif »).

ORC : Origin Receipt Charge


Cette surcharge est payable uniquement au départ des ports de Chine. Elle permet de financer le
développement très rapide des ports chinois.

Port Congestion
Un navire se présentant dans un port congestionné devra attendre, parfois plusieurs jours, avant de
pouvoir décharger sa cargaison. Les compagnies appliquent donc une surcharge afin de compenser
cette « perte de revenus ». Les principaux ports soumis à une congestion se trouvent en
Méditerranée (en Algérie, notamment) et dans le golfe Persique.

Surestaries

Les surestaries sont des indemnités que l’affréteur doit payer à l’armateur du navire, dans un
affrètement au voyage, quand le temps de chargement et/ou déchargement dépasse le temps de
planche prévu dans le contrat de voyage, que ce dépassement dépende ou non de sa volonté, par
exemple en cas de grève ou de congestion portuaire. Par extension, dans le trafic maritime
conteneurisé, les compagnies maritimes appellent « surestaries » les frais de location du conteneur
tant que celui-ci est sur parc dans le port (voir le chapitre « La Tarification dans la ligne régulière »).
Le rapport poids/volume : « 1 tonne = 1 m3 »

Dans le transport conventionnel et le groupage, le fret de base est calculé selon la règle du rapport
poids/volume et selon le principe 1 tonne = 1 m3. Le tarif est établi en unité payante (UP) qui est
équivalente soit à la masse exprimée en tonne, soit au volume exprimé en mètre cube, toujours « à
l’avantage du navire », c’est-à-dire du transporteur. C’est donc la valeur la plus élevée qui est
retenue. Si un chargement a une masse de 6 tonnes et un volume de 9 m3, il en coûtera au chargeur
le prix de 9 UP. S’il a une masse de 7 tonnes et un volume de 6 m3, la valeur retenue sera 7 UP.

Voici une liste des frais que vous devrez prendre en compte pour le transport maritime de
votre marchandise :

 Coût de transport
 Frais de débarquement
 Frais de magasinage
 Frais d’entreposage sous douane
 Frais de transitaire
 Droits de douane
 Frais d’acheminement jusqu’à votre lieu d’activité
 TVA sur achat
 Et d’autres encore peuvent venir s’ajouter : prévoyez toujours un imprévu dans le calcul de
votre budget
Types de documents

Attestation (Commerce). Acte écrit qui confirme l'authenticité ou la vérité de ce qui est attesté
ou déclaré. Elle sert comme élément de preuve dans un dossier.
Ex. Attestation de vérification des importations

Autorisation Acte écrit, délivré par une autorité compétente et qui confère à son détenteur le
droit d’exercer une activité « surveillée ». Document administratif pour le contrôle
du commerce extérieur qui autorise l'importation ou l'exportation de produits
« contingentés » ou « réglementés ».
Ex. Autorisation de mise sur marché

Avis (Commerce). Document à travers lequel l’émetteur informe le destinataire qu’une


opération a été exécutée ou une prestation réalisée.
Ex. Avis de règlement bancaire

Bon (Commerce). Attestation qui contient une liste détaillée des marchandises ou colis.
Il confirme l’approbation du donneur d’ordre (l’émetteur) pour exécution de la
prestation; et doit être conservé par son destinataire comme preuve de cette
approbation.

En cas de problème, le receveur du « Bon » doit y inscrire ses réserves et


retourner une copie à l’émetteur dans un délai prescrit.
Ex. Bon de sortie magasin

Bordereau Liasse de papiers. Relevé détaillé d'articles, de documents d'un dossier. Relevé
récapitulatif d'opérations financières, commerciales. C’est en quelque sorte un
historique de données.
Ex. Bordereau d’instruction

Bulletin Relevé ou note faisant le bilan de l'état de quelque chose.


Ex. Bulletin de pesée

Certificat (Commerce). Document qui prouve l’exécution et surtout la réussite d’une


prestation dans le respect des lois et normes. Un certificat n’est délivré qu’après
une opération préalable d’inspection ou de contrôle.
Ex. Certificat d’empotage

Déclaration (Douanes). Acte solennel produit devant un organisme ou un bureau de douane


compétent, selon les formes prévues par la loi, et qui confère des droits. Une
déclaration précise les intentions et les choix de son émetteur.
Ex. Déclaration d’importation,

Lettre (Transports). Il s’agit en général d’un contrat entre deux parties. C’est un
formulaire qui contient des informations détaillées sur la nature du contrat, l’objet
de la prestation et les coordonnées des parties concernées.
Ex. Lettre de voiture

Licence (Commerce). Document délivré par une administration compétente et


reconnaissant l’exercice d’une activité particulière. Une licence peut donc être
assimilée à une « carte professionnelle ».
Ex. Licence d’importation, licence de transport
Ordre Document au moyen duquel une personne (donneur d’ordre) donne mandat ou
instruction à une autre (mandataire) d’exécuter une opération à son compte.
Ex. Ordre de transit, ordre de transport

Préalerte (Commerce). Document à travers lequel l’émetteur (généralement le transitaire)


informe par avance le destinataire (des marchandises) sur les détails du
chargement qui va être embarqué sur un moyen de transport donné. La préalerte
est envoyée à des fins de vérification et acceptation.

Préavis (Logistique). Avis donné par avance, qui précède le fait qu'il annonce. Document
à travers lequel l’émetteur informe le destinataire sur l’imminence d’une opération
logistique avec des informations précises sur le lieu, la date, les moyens et parfois
le chargement.
Ex. Préavis d'enlèvement, Préavis de livraison

Pré-notification (Douanes). Notification préalable faite aux services de douane du pays


d’importation avant embarquement des marchandises au pays d’exportation. Cette
notification porte des détails sur la nature des marchandises, le nombre de colis et
les documents qui l’accompagnent.

Procès verbal Acte juridique écrit qui retranscrit des constatations, des déclarations ou une
(PV) situation. Un procès-verbal est un écrit dans lequel un inspecteur rapporte les
constatations qu’il a pu faire.

Ex. Procès verbal d’inspection (types : sanitaire, phytosanitaire, qualité,


vétérinaire)

Récépissé Document écrit certifiant que l'on a reçu quelque chose. Dans la procédure de
déclaration en détail, le récépissé certifie que son émetteur a perçu une redevance.

Titre En matière de logistique et transport, un titre est un document qui vous confère le
droit de jouir d’un service ou d’exécuter une prestation. D’une manière générale
(mais cela n’est pas toujours le cas), les mots « Titre de…» dans ce contexte
peuvent donc être considérés comme une « Autorisation de… ».

Titre de Un titre de circulation n’est qu’un permis de circuler, un outil de contrôle des gens
circulation du voyage. Principalement destinés aux personnes vivant dans les campings cars,
ce sont des documents qui justifient à la fois :
- de l’identité du voyageur
- de sa commune de rattachement, voire de sa profession.

Ex. Le carnet de circulation, le livret de circulation, le livret spécial de circulation,


--------------
Voir aussi : Les titres de circulation
Connaissement et propriété des marchandises

Titre de « Titre de commerce extérieur ». Document administratif personnel à son


commerce bénéficiaire et inaccessible. En matière d’import/export, il est dénommé
autorisation d’importation ou d’exportation lorsqu’il s’agit de produits exclus du
régime de la liberté et certificat d’importation lorsqu’il s’agit de produits libres.

Titre de police Tout document permettant à l’agent de police de faire une identification.

o Identification d’une personne : ex. Carte nationale d’identité, Passeport ;


o Identification d’un véhicule : ex. Carte grise, Certificat
d’immatriculation.
Titre de propriété Acte officiel qui permet de démontrer que l'on est propriétaire d'un bien, que
celui-ci ait été acheté, transmis par donation, par héritage ou à la suite d'un
partage. Il s'agit d'un acte établi obligatoirement par un notaire, c'est-à-dire d'un
acte authentique, qui vous est remis lors de l'acquisition d'un bien immobilier.

Aucun lien n’est donc à faire entre le titre de propriété et les documents de
transport et logistique. Dans certains cas cependant, la « Facture totalement
payée » d’un bien neuf et le « Certificat de cession » d’un bien d’occasion sont
des formes de titre de propriété.
--------------
Voir aussi : Connaissement et propriété des marchandises

Titre de transport Document qui confère à son émetteur le droit d’effectuer la prestation de
transport ; et à son receveur, le droit de jouir de la même prestation. Ce sont les
billets ou tickets de voyage lors d’un transport de personnes, ou les documents
représentatifs de la marchandise lors du transport de marchandises.

On distingue 2 catégories de titres de transport des marchandises : les documents


émis par les compagnies de transport et ceux émis par les transitaires /
commissionnaires.
--------------
Voir : Les titres de transport

Documents de la logistique internationale

Attestation Document qui accompagne les exportations de marchandises vers un pays


d’exportation tiers, ne faisant pas partie du territoire douanier communautaire.
---------
Voir aussi : « Attestation d'importation »

Attestation de non Document qui témoigne, au vu de certains critères réglementaires, que la


vérification (ANV) marchandise déclarée n’est pas assujettie à une vérification préalable avant
embarquement (ex : marchandises non soumises au programme de
sécurisation des recettes douanière).

L’ANV est délivrée par un organisme de contrôle des marchandises. Son


numéro doit obligatoirement être saisi sur la déclaration en douane au
moment du dédouanement. L’ANV revêt un caractère indicatif et ne lie pas
l’appréciation des services de douanes.
--------------
Voir : Canal vert est un couloir de dédouanement rapide
Formalités douanières : Déclaration en douanes Import

Attestation de prise Document délivré par la douane à un déclarant. Il témoigne que la


en charge marchandise mise à disposition par l’importateur est placée sous le contrôle
de la douane pour diverses formalités (du dépôt de la déclaration à la
délivrance du bon à enlever).

Attestation de Document qui témoigne, au vu de certains critères réglementaires, que la


vérification des marchandise déclaré est assujettie à la procédure de vérification préalable
importations (AVI) (ex : marchandises soumises au programme de sécurisation des recettes
douanières).
L’AVI est délivrée par un organisme de contrôle à la suite de l’inspection des
marchandises avant embarquement (vérification de la qualité, la quantité, la
valeur en douane, la classification douanière, ainsi que l'admissibilité des
importations). Son numéro doit obligatoirement être saisi sur la déclaration
en douane au moment du dédouanement. L’AVI revêt un caractère indicatif
et ne lie pas l’appréciation des services de douanes.

Attestation Document délivré par un organisme de contrôle des marchandises à un


d'exonération des déclarant. Il confirme que la marchandise importée ou exportée est exempte
droits et taxes du paiement des droits et taxes de douanes. Ex : certaines marchandises
provenant d’un pays de la même communauté douanière.

Attestation Document qui accompagne les importations de marchandises en


d'importation provenance de pays tiers, ne faisant pas partie du territoire douanier
communautaire.

Utilisée à des fins statistiques, l'attestation d'importation est une des pièces
du dossier de domiciliation bancaire. Elle est visée par la douane dès
l’arrivée des marchandises et est remise à la banque pour apurement du
dossier de domiciliation.

Autorisation Titre de commerce délivré par le Ministère chargé du commerce, et exigé


d’importation / uniquement pour le commerce des produits exclus de la liberté d'importation
exportation / exportation. C'est-à-dire les marchandises soumises au contrôle du
commerce extérieur (conformes à des exigences phytosanitaires, sanitaires
ou vétérinaires déterminées ; soumises à un contingentement (quota)
marchandises dangereuses).
------------
Voir aussi : « Certificat d’importation / exportation »
« Attestation d’importation / exportation »

Autorisation de Document écrit, délivré délivrée par le Ministre chargé de la santé publique,
mise sur marché pour la commercialisation d'une spécialité pharmaceutique, après
évaluation de la qualité, de la sécurité et de son l'efficacité. Il est exigé lors
de la déclaration en douane.

Avenant (Assurance). l’avenant est un document additionnel joint à une police.


L’extension d’une police dans les modalités générales de la police est
habituellement faite par des avenants. Cependant, cette extension mène à
une forme de protection additionnelle qui se fait en ajoutant un "avenant" à
la police. Notez la différence entre "avenant" et "amendement".

Avis de disponibilité « Avis de disponibilité du rapport d’inspection de la marchandise par un


organisme agréé ». Note qui informe le destinataire que le rapport
d’inspection a été établi et est disponible pour retrait.

Avis de passage (Douanes). Document que le transporteur remet au bureau de passage lors
du franchissement de chaque frontière dans le cadre d'une opération de
transport effectuée sous le régime du transit communautaire. Ce document
sert à matérialiser ce franchissement et éventuellement à établir des
présomptions sur la localisation des infractions ou des irrégularités
commises dans le cadre de l'application de ce régime.

Avis de règlement Note qui informe le destinataire qu’un règlement a été effectué dans son
bancaire compte bancaire. Elle précise l’objet du règlement

Avis de retrait (Transport routier). Document en cinq exemplaires rédigé par la


conservatoire gendarmerie ou la police après un retrait de la carte grise suite à un accident
immobilisant le véhicule et nécessitant un contrôle de la remise en état et
des éléments de sécurité.

Avis d'importation Document requis à l'importation de certains produits dont la quantité


admissible est limitée (marchandises contingentées par exemple). Son rôle
est de permettre aux services compétents de suivre l'utilisation des
contingents correspondants.

Avis d'imputation Document annexé aux déclarations d'importation ou d'exportation pour


douanière fournir à l'administration des douanes des renseignements de caractère
financier sur l'opération en cause, toutes les fois que ces indications ne
peuvent être portées sur les déclarations elles-mêmes.

B.E.S.C (Douanes). Le Bordereau Electronique de Suivi des Cargaisons couvre les


besoins statistiques, d'identification, de contrôle des coûts de transport, de
sûreté et de traçabilité du commerce et du trafic des marchandises en
provenance ou à destination de la République du Cameroun. Au Gabon, on
parle de Bordereau Electronique de Traçabilité des Cargaisons.
--------------
Voir aussi : Le Bordereau Électronique de Suivi des Cargaisons
Procédure de délivrance du BESC
Arrêté n°00289 portant modification du BESC
Tarif du BESC (Bordereau de suivi des cargaisons).

Bilan technique Document personnalisé établi par un expert afin de chiffrer le plus justement
possible la valeur de remplacement d'un véhicule.
--------------
Voir aussi : La visite technique automobile
Eléments à contrôler sur un véhicule routier

Bon à délivrer (BAD) Acte par lequel l'administration des douanes autorise la livraison des
marchandises, placées sous surveillance, aux fins prévues par le régime
douanier sous lequel elles sont placées (en général, l’entrepôt).
--------------
Voir aussi : Les régimes douaniers économiques

Bon à enlever (BAE) Le BAE (Bon A Enlever à l’import / Bon A Embarquer à l’export). est un
acte par lequel l'administration des douanes autorise l'enlèvement des
marchandises, placées sous surveillance, aux fins prévues par le régime
douanier sous lequel elles sont placées.

Bon à transiter Acte par lequel l'administration des douanes autorise le transit des
(BAT) marchandises, placées sous surveillance, aux fins prévues par le régime
douanier sous lequel elles sont placées (en général, le transit).
--------------
Voir aussi : Les régimes douaniers économiques

Bon d’amirauté (Transport maritime). Lors d’une action en justice de droit maritime contre
un navire, le bon d’amirauté prend la place du navire en tant que garantie
de paiement de toute valeur qui doit être accordée au requérant. Au
paiement du bon, le navire est rendu à son propriétaire.

Bon de transporteur Bon requis des opérateurs de vols nolisés garantissant que les passagers
aérien ne seront pas laissés en plan.

Bordereau Liasse de papier ou relevé d’historiques qui contient les indications du


d’instruction donneur d’ordre et sur la base desquelles sera établi un autre document.

Ex. sur la base d'un bordereau d'instruction reçu de l'exportateur, le


commissionnaire agrée en douane saisit les éléments du dossier
d'exportation.

Bordereau de Il s'agit d'une édition issue du traitement de clôture des palettes ou du


colisage traitement "fin de chargement". Ce document doit accompagner le bon de
livraison et recense la totalité des produits contenus sur un support. A ne
pas confondre avec « Liste de colisage »

Bordereau de Ce document est issu de la transmission d'un avis d'approvisionnement


reconnaissance des (indifféremment en flux tendu ou en flux stocké). dont il est le strict reflet. Il
approvisionnements sert de support de contrôle à la réception des produits.

Bordereau de (Douanes). Document qui, à la suite du dépôt d’une déclaration en douane,


taxation (BDT) fournit la liste détaillée des droits et taxes payables. le BDT est délivré par
l’organisme mandatée au titre du Programme de Sécurisation des Recettes
Douanières (PSRD), après vérification des documents commerciaux,
d’assurance et de transport et à la suite d’un rapprochement avec la
Déclaration d’importation/exportation précédemment présentée par le
déclarant.

Bulletin de pesée Relevé ou note faisant le bilan du poids de la marchandise par espèce, ou
par essence.
------------
Voir aussi : « Ticket de pesée »

Bulletin de Formulaire qui résume les caractéristiques (longueur, diamètre, cubage,


spécification couleur…) et les propriétés spécifiques (espèce, genre, essence…) de la
marchandise. Il est exigé pour la déclaration de certains produits tels que le
bois

Carnet TIR (Douanes). Le Carnet TIR est un document de transit douanier utilisé pour
démontrer l'existence de la garantie internationale pour les droits et taxes
pour les marchandises transportées sous régime TIR, dans la limite des
montants définis par les parties contractantes et sous conditions stipulées
dans la Convention TIR.

Chaque Carnet TIR porte un numéro de référence unique. Un Carnet TIR


peut comporter 4, 6, 14 ou 20 volets ; 2 volets étant nécessaires pour chaque
pays traversé, le nombre de volets indique donc le nombre de pays couverts
par le Carnet TIR, pays de départ et de destination inclus. Un Carnet à 20
volets, par exemple, peut être utilisé pour transiter à travers 10 pays
maximum.

Un Carnet TIR individuel ne peut être utilisé que pour un seul transport TIR.
Une fois que le transport TIR a pris fin au bureau de douane de destination
des marchandises, le conducteur se voit remettre le Carnet TIR dûment visé
par les autorités douanières de destination. Les autorités douanières doivent
immédiatement confirmer la fin du transport TIR de manière électronique via
SafeTIR. Le Carnet TIR est alors renvoyé à l'association, puis transporté à
l'IRU pour le contrôle final et l'archivage.
-----------
Voir : La convention TIR

Annexes 1 à 5 convention TIR Modèle de Carnet TIR


Annexe 6 de la convention TIR Modèle procès verbal de constat
Annexes 7 et 8 convention TIR Modèles de certificats d’agrément
Carte bleu (Transport routier). Carte de transport exigible uniquement pour les
véhicules de transport public. Toute personne bénéficiaire d’une licence ne
peut mettre un véhicule en circulation qu’après l’obtention d’une carte bleu
pour ledit véhicule.
---------
Voir : Les documents de bord du transport routier
Les offres de transport routier

Carte grise (Transport routier). Document comportant tous les caractéristiques d'un
véhicule immatriculé.
--------------
Voir aussi : Les documents de bord du transport routier

Carte rose Voir : « Carte verte »


--------------
Voir aussi : Législation en matière d’assurance automobile

Carte verte (Transport routier). Carte rose en Afrique centrale : c’est un document, qui
permet de justifier de la souscription d'un contrat d'assurance automobile.
Elle mentionne la désignation et l'adresse de l'assureur, le souscripteur, le
n° de police, la période, la nature et le type d'assurance.

Certificat Document qui certifie que l’empotage a été exécuté de manière appropriée,
d’empotage dans le respect des lois et normes de sécurité (séparation des produits
incompatibles, arrimage et équilibrage du chargement dans l’unité de
transport). Une certification d’empotage délivré par un organisme
compétent est demandée pour toute expédition de marchandises
dangereuses en container.
-------
Voir : Règles liées au chargement / déchargement des véhicules
Gabarits et poids des chargements des véhicules routiers
Législation relative au chargement des véhicules routiers
Gestion d'entrepôts, aires de chargement et de déchargement

Certificat
Voir : « Carte grise »
d’immatriculation

Certificat Document qui certifie que l’inspection a été faite dans le respect des lois et
d’inspection normes, et enfin atteste qu’aucune anomalie n’a été décelée.

Certificat L'ionisation est l'action qui consiste à enlever ou ajouter des charges à un
d’ionisation atome ou une molécule. C’est un procédé utilisé pour réduire le nombre de
micro-organismes pathogènes dans les ingrédients alimentaires, afin
d'accroître la durée de conservation du produit final.

Le certificat d’ionisation est un document qui certifie que l’ionisation des


denrées alimentaires a été faite dans le respect des lois et normes, et enfin
atteste que la concentration d’ions dans les aliments est normale suite au
contrôle de qualité.

Certificat d’origine Document attestant de l’origine d’une marchandise et établi par une autorité
habilitée dans le pays d’origine. Document ayant une valeur indicative ne
liant en rien le service de douane d’importation.

Visé par les chambres de commerce, le certificat d'origine est souvent exigé
à l'importation (contrôle des quotas, application de tarifs préférentiels). Le
certificat d'origine est aussi exigé dans le cadre d'un crédit documentaire.
Les principaux types : MINEF, EUR1, OIC
Si la fabrication du produit est issue de plusieurs pays, il sera mentionné
dans le certificat d'origine, le pays où a eu lieu la dernière transformation.
--------------
Voir : Les acteurs de la réglementation douanière

Certificat Document remis à chaque participant à un régime d'assurance collective et


d'assurance qui résume les garanties et les principales dispositions du contrat de base.
--------------
Voir aussi : Assurances transports et responsabilités

Certificat de (Transport routier). Document complété par le propriétaire d'un véhicule lors
cession de la cession à un tiers.

Certificat de Document qui atteste de l’origine des marchandises dans le cadre de


circulation certains accords préférentiels entres Etats indépendants ou régions
douanières.

(CEMAC). Tous les bureaux des Douanes sont compétents pour la


délivrance du Certificat de Circulation devant accompagner les produits du
cru. Pour les produits manufacturés, seuls les bureaux d’implantation de la
fabrique sont autorisés à délivrer le Certificat de Circulation
--------------
Voir aussi : « Certificat d’origine »

Certificat de (Transport maritime). Attestation de navigabilité, sorte de contrôle


classification technique, délivré par l'autorité compétente pour la voie navigable à
parcourir, suite à une expertise technique effectuée par un bureau de
classification agrée. Ce document atteste de la bonne qualité de navigabilité
du bateau.

Certificat de Voir : « Certificat de qualité »


conformité

Certificat de Document délivré par une autorité administrative compétente (ambassade,


déménagement mairie, préfecture…) et qui accompagne les colis personnels lors du
changement de résidence. Soutenu par la liste des bagages à déménager,
le certificat de déménagement facilite la déclaration en douane des effets
personnels.

Certificat de Document certifiant qu’une fumigation a été effectuée par des opérateurs
fumigation spécialisés ou un organisme accrédité dans le pays d’origine. Elle est
réalisée dans l’entrepôt ou dans le conteneur avant l’expédition par bateau.

La fumigation est l’opération qui consiste à introduire un gaz ou une


substance donnant naissance à un gaz dans l’atmosphère d’une enceinte
dans le but de détruire les organismes nuisibles. Ex. Conteneur de friperie

Certificat de jauge (Transport maritime). Carte d'identité du bateau, délivré par l'autorité
compétente, sur base du jaugeage et du mesurage exécutés par un jaugeur
officiel. Il mentionne les caractéristiques du bateau (nom, dimensions,
propriétaire, etc.)., ainsi que l'enfoncement par cm et la charge
correspondante.

Certificat de (Transport routier). Attestation de paiement du péage justifiant des trajets


passage effectués par un camion sur autoroute et permettant aux entreprises de
transport de bénéficier d'un régime plus favorable de la taxe à l'essieu.

Certificat de qualité (Certificat de conformité aux normes de qualité). Document qui atteste de la
conformité aux normes en vigueur sur le marché communautaire (Qualité
des fruits et légumes importés, normes de construction des véhicules
automobiles).

Certificat de (Transport routier). Document délivré par une préfecture ou sous préfecture
situation du lieu d'immatriculation sur présentation de la carte grise indiquant
l'existence d'un gage ou d'une opposition administrative.

Certificat EUR1 Document appelé aussi « certificat de circulation » qui atteste de l’origine
des marchandises dans le cadre de certains accords préférentiels.
--------------
Voir aussi : « Certificat de circulation »

Certificat formule A Document appelé aussi « certificat de circulation » qui atteste de l'origine
dans le cadre du système de préférences généralisées (SPG). accordé par
l'Union européenne à certains pays en voie de développement.
--------------
Voir aussi : « Certificat de circulation »

Certificat Titre de commerce extérieur délivré par une autorité compétente du pays
international exportateur, à l’attention d’un client étranger qui doit obtenir une autorisation
d’exportation d'importation de son propre gouvernement afin de pouvoir importer des
marchandises ou technologies.
--------------
Voir aussi : « Autorisation d’exportation »

Certificat Titre de commerce extérieur délivré par une autorité compétente du pays
international importateur, à l’attention d’un fournisseur étranger qui doit obtenir une
d’importation autorisation d'exportation de son propre gouvernement afin de pouvoir
exporter des marchandises ou technologies.

Établi dans le but d'assurer une surveillance statistique des importations de


certains produits originaires de pays tiers. Il autorise et oblige
respectivement à importer, sauf en cas de force majeure, pendant la durée
de sa validité, la quantité spécifiée des produits en cause.
--------------
Voir aussi : « Autorisation d’importation »

Certificat Document délivré par les services de la protection des végétaux à la


phytosanitaire première introduction sur le territoire communautaire. Il atteste, après
contrôle, que les végétaux ou produits végétaux sont dépourvus de
parasites ou de substances toxiques.
--------------
Voir aussi : Le contrôle phytosanitaire

Certificat sanitaire Document délivré par les services vétérinaires d'un poste d'inspection
vétérinaire frontalier (PIF). d'entrée sur le territoire communautaire. Il atteste, après
contrôle, que les viandes ou produits dérivés sont exemptes de toute
infection.
--------------
Voir aussi : L’inspection sanitaire vétérinaire
Exercice du mandat sanitaire vétérinaire

Charte partie Document émis en cas d’affrètement de navire. Il fixe les conditions
contractuelles de l’accord selon des formes libres et à la discrétion des
parties. Il existe cependant des chartes types (Gencon, Synacomex,
Intertankvoy…).
--------------
Voir aussi : Types de contrats en transport maritime
Connaissement (Transport maritime). « Bill of lading ». Titre représentatif de la marchandise
lors d’un transport maritime, tenant lieu de reçu de ce que l’armement charge
à bord du navire. Titre négociable, le connaissement est établi par l’armateur
et il permet au destinataire de réclamer la marchandise auprès de
l’armateur.

Le connaissement « à bord » est émis lorsque la marchandise a été


chargée à bord du navire cité. Le transporteur, l’agent du transporteur, le
capitaine du navire, l’agent du capitaine sont les quatre parties normalement
autorisées à apporter cette annotation.
--------------
Voir aussi : Les titres de transport
Connaissement et propriété des marchandises

Déclaration (Douanes). Déclaration détaillée des marchandises exportée, faite sur des
d’exportation (DE). imprimés types « D.E » conformes aux modèles officiels conservés à la
Direction des Douanes. Dans la déclaration d’exportation, le déclarant
indique le régime douanier à assigner aux marchandises et communique les
éléments requis pour l'application des droits de douanes et taxes et pour les
besoins du contrôle douanier.

Déclaration (Douanes). Déclaration détaillée des marchandises importée, faite sur des
d’importation (DI). imprimés types « D.I » conformes aux modèles officiels conservés à la
Direction des Douanes. Dans la déclaration d’importation, le déclarant
indique le régime douanier à assigner aux marchandises et communique les
éléments requis pour l'application des droits de douanes et taxes et pour les
besoins du contrôle douanier.

Déclaration de (Transport routier). Document délivré au transporteur pour déclaration du


chargement tonnage transporté et servant à l'établissement de statistiques et à la
perception des péages.
--------------
Voir aussi : Chargement et déchargement des véhicules

Déclaration de (Transit Douanier). Titre de transport multimodal émis par l’entrepreneur de


transport transport. Selon le choix de l'expéditeur, ce document peut être soit
multimodal négociable, soit non négociable.
---------
Voir : Modèle de déclaration de transport multimodal
Convention inter-états de transport multimodal des marchandises

Déclaration en (Douanes). Déclaration détaillée des marchandises faite sur des imprimés
détail conformes aux modèles officiels conservés à la Direction des Douanes.
Dans une déclaration en détail, le déclarant indique le régime douanier à
assigner aux marchandises et communique les éléments requis pour
l'application des droits et taxes et pour les besoins du contrôle douanier (voir
« DSV »).
--------------
Voir aussi : Formalités de déclaration en douanes

Déclaration (Douanes). ou déclaration incomplète. c’est la déclaration où le déclarant


provisoire qui n'a pas les éléments nécessaires pour établir sa déclaration détaillée,
effectue l’examen de ces marchandises avant la déclaration s’y afférant. une
déclaration provisoire ne peut, en aucun cas, dispenser de l'obligation de la
déclaration en détail
Déclaration (Douanes). Document déposé au bureau de douane, après l'introduction des
sommaire (DS). marchandises dans le territoire douanier communautaire. Ce document peut
être un document de transport ou un document commercial. Cette opération
permet la prise en charge des marchandises en attendant l'affectation d'une
destination douanière.

Document (Douanes). Formulaire utilisé pour rédiger les déclarations en douane en


administratif unique procédure normale ou les déclarations sommaires en procédures
(DAU). simplifiées. Document présenté sous la forme d’une liasse à 8 feuillets (un
9ème feuillet est utilisé à l’exportation pour les produits soumis à la Politique
Agricole Commune).
NB : Ce document n’est pas utilisé au Cameroun

DSV (Douanes). Déclaration spécifique des éléments de la valeur en douane.


Formulaire qui retrace les règles spécifiques à la détermination de la valeur
en douane. Renseignée par le déclarant, la DSV contient les éléments à
incorporer et les éléments à retrancher lors de l’évaluation de la valeur en
douane.
---------
Voir aussi : « Renseignement contraignant sur l'origine (RCO) »
« Renseignement tarifaire contraignant (RTC) »

Facture consulaire Exigée par certains pays, la facture consulaire fournit le détail des biens
expédiés et informe sur les identités du donneur d'ordre et du destinataire et
sur la valeur de l'expédition. Elle est certifiée par une administration du pays
de destination et doit être présentée à un commissionnaire en douane.

Facture définitive Document comptable délivré à un client par son fournisseur lorsque sa
prestation est terminée. C’est la base de cette facture que le paiement est
clôturé. La facture finale comprend :

o Les coordonnées du vendeur et de l'acheteur, avec si possible les


représentants ou contact de chaque société.
o Une description détaillée des marchandises ou des services avec
différents détails selon la demande du client, ainsi que les quantités,
prix unitaire, prix total par ligne, et montant total.
o L'incoterm et ville concernée, le mode de transport et le délai même
approximatif.
o Une date, une signature et un tampon de la société émettrice.

On peut ajouter d'autres éléments selon la demande de l'acheteur, par


exemple le montant en lettres.

Facture pro forma Facture portant la mention « pro-forma ». c’est un « devis » qui détermine
les grandes lignes de la vente. Elle matérialise l'offre commerciale, peut être
numérotée comme une facture définitive et doit notamment préciser la chose
ou le service, le prix et sa date limite de validité, les conditions générales
d'exécution et de livraison, et éventuellement les délais d'exécution des
obligations.

Contrairement à la « facture définitive » la facture « pro forma » est établie


en amont de l'opération commerciale. Elle peut servir de réponse à une
commande et constitue une confirmation si ses termes sont admis par
l'acheteur.

Elle est utilisée dans certains pays pour préparer le dédouanement de la


marchandise en attendant la facture définitive, d'où l'importance de la
véracité des informations quelle contient.
Feuille de route (Douanes). Document établi par les services des douanes de destination et
qui retrace l’itinéraire à suivre par les véhicules transportant des
marchandises en transit sur un autre territoire.

Lettre de crédit (Banque). Document émis par la banque de l’acheteur ou importateur afin
d’assurer le paiement des biens et services importées. La banque émettrice
met à la disposition du bénéficiaire la somme convenue entre les parties,
conformément aux termes et conditions de la lettre de crédit.

Les types de lettre de crédit :

o La lettre de crédit irrévocable


o La lettre de crédit irrévocable et confirmée
o La lettre de crédit transférable

--------------
Voir : Les lettres de crédit et de garantie bancaires

Lettre de garantie La garantie bancaire est un engagement irrévocable de la banque à fournir


bancaire à votre client une prestation monétaire au cas où vous ne pourriez faire face
à vos obligations financières ou contractuelles.

En somme, la banque se substitue à vous pour garantir un paiement au


bénéficiaire. La force de la garantie bancaire réside dans le fait qu’une tierce
partie, la banque, effectue un paiement à votre client (le bénéficiaire). sur
présentation de documents attestant un défaut ou un manquement de votre
part.
--------------
Voir : Les lettres de crédit et de garantie bancaires

Lettre de transport (Transport aérien). Contrat de transport de marchandises, preuve de la prise


aérien (LTA). en charge de la marchandise et le justificatif des prix. La LTA certifie
l'expédition effective une fois que la compagnie y a porté la date et le numéro
de vol. Cependant, elle est émise sous forme non négociable. Ce document
est régi par la convention de Varsovie du 12 octobre 1929.

Lettre de Transport La Lettre de Transport Maritime (LTM) est un document utilisé en matière
Maritime de transport maritime. Elle est délivrée par le chargeur à chaque propriétaire
de marchandise lors d’un envoi de groupage.

Ce document a été mis au point pour permettre au chargeur d’en


communiquer les éléments au destinataire par télématique dès le
chargement de la marchandise afin que ce dernier puisse immédiatement
prendre toutes les dispositions nécessaires pour en effectuer le
dédouanement et la réception.

Contrairement au connaissement, la LTM n’est pas un titre de détention de


la marchandise, c’est seulement un reçu et un contrat de transport. Comme
telle, elle se compare de préférence à la lettre de voiture internationale
(CMR) et à la lettre de transport aérien (LTA) : elle n’est, en effet, pas
négociable.

La présentation de la LTM n’est pas nécessaire au destinataire pour retirer


la marchandise.

Lettre de voiture (Transport ferroviaire). Voir « Lettre de Voiture Internationale (LVI) »


CIM
Lettre de voiture (Transport routier). Matérialisation d’un contrat de transport de
CMR marchandises entre un chargeur et le transporteur international. Elle doit
être établie dans la forme prévue par la « Convention relative au contrat de
transport international de Marchandises par Route » (CMR).

Lettre de voiture (Transport ferroviaire). La Lettre de voiture CIM ou Lettre de Voiture


internationale (LVI) Internationale (LVI) est un document est établi par l'expéditeur et la
compagnie de chemin de fer. Il y a contrat de transport dès l’instant où la
compagnie a accepté de transporter la marchandise. Cette acceptation est
constatée par l’apposition sur la lettre de voiture du timbre à date de la gare
expéditrice.

La lettre de voiture internationale (LVI) doit être établie sur un formulaire


conforme au modèle prévu par la « Convention Internationale concernant le
transport de Marchandises par chemin de fer » (CIM).
--------------
Voir aussi : Les titres de transport
Connaissement et propriété des marchandises

Licence Document officiel délivré par le Ministère compétent et qui confère à un


d’importation / opérateur économique le droit d’exercer une activité d’import / export. Il est
exportation exigé pour les importations ou exportations de marchandises non soumises
au contrôle du commerce extérieur.

Licence de « Ou LTA » Document délivré par les autorités compétentes d'un Etat,
transporteur aérien attestant que le transporteur aérien concerné possède des compétences
suffisantes pour assurer en toute sécurité les activités de transport aérien
qui y sont mentionnées.

Licence (Transport routier). Document délivré par l'Etat dont relève une entreprise
d'exploitation l'autorisant à effectuer, contre rémunération, le transport demandé.

Liste de colisage C’est un document de contrôle des marchandises qui fait ressortir les
caractéristiques des divers colis constituant une expédition (nombre, poids,
marque). Le total devant correspondre avec les indications des autres
documents.

La liste de colisage ou note de colisage ou liste de conditionnement est


généralement établie par le vendeur et détaille la marchandise colis par
colis. A ne pas confondre avec « Bordereau de colisage »
----------
Voir aussi : Les fonctions de l’emballage
Emballage, conditionnement et packaging
Emballage et calcul des coûts logistiques
Niveaux emballage et Unités logistiques

Log book (Transport routier). «Fiche journalière». Document où un chauffeur doit


notamment inscrire toutes ses activités, en en précisant le moment et la
durée.
----------
Voir : Les documents de bord du transport routier

Manifeste (Transport maritime). Document de transport maritime ou aérien qui


récapitule l’ensemble des marchandises chargées dans un port ou aéroport
à destination d’un autre port ou aéroport.
--------------
Voir aussi : Les documents du shipping
Note de couverture (Assurance). Document qui constate l'existence d'une garantie
provisoire en attendant la délivrance de la police. L'assuré qui accepte la
note de couverture s'engage à payer une cotisation correspondant à la
garantie accordée.

Note de provision (Transport fluvial). Reçu rédigé par le batelier pour la provision qu'il a reçue
sur le fret stipulé dans le contrat d'affrètement.

Ordre de transit C’est un document qui permet au client (importateur ou exportateur). de


(OT). donner l’ordre au commissionnaire agréé en douane ou déclarant de
dédouaner ses marchandises.
--------------
Voir : Les acteurs de la réglementation douanière

Permis de conduire (Transport routier). Le permis de conduire est un droit administratif de


circuler donnant l'autorisation de conduire certains véhicules dans un pays
donné. Il est obligatoire de le posséder pour conduire un véhicule. En cas
d'accident, l'absence de permis entraîne l'annulation de l'assurance, et les
coûts sont à la charge de l'individu.
---------
Voir : Législation en matière de conduite automobile
Le permis de conduire au Cameroun
Les documents de bord du transport routier

Renseignement (Douanes). Renseignement portant sur l’origine d'une marchandise, donné


contraignant sur par l'administration douanière à toute personne qui en fait la demande par
l'origine (RCO). écrit.

Les marchandises importées ou exportées bénéficient parfois, selon leur


origine, de certains avantages fiscaux et tarifaires. La détermination de
l’origine exacte est dans ce cas importante, car il y a souvent une confusion
entre l’origine et la provenance de la marchandise. En cas de doute,
l’importateur ou exportateur consulte le bureau des douanes et fait une
demande écrite d'un formulaire de renseignement contraignant sur l'origine
(RCO).
---------
Voir aussi : « DSV »

Renseignement (Douanes). Renseignement portant sur l'espèce tarifaire d'une


tarifaire marchandise, donné par l'administration douanière à toute personne qui en
contraignant (RTC). fait la demande par écrit.

Les marchandises importées ou exportées sont classées en espèce tarifaire


selon la nomenclature douanière. Celle-ci définit pour chaque catégorie de
produit le taux de droit de douane, le taux de TVA, les taxes annexes,
l'application des contingentements, les normes et les contrôles sanitaires.

La détermination est parfois très complexe, car il faut connaître la


composition exacte du produit. En cas de doute, l’importateur ou exportateur
consulte le bureau des douanes et fait une demande écrite d'un formulaire
de renseignement tarifaire contraignant (RTC).
---------
Voir aussi : « DSV »

Ticket de pesée Reçu attestant, dans un magasin, que l'on a accomplie la pesée des
marchandises. il renseigne sur le poids de la marchandise pesée.
------------
Voir aussi : « Bulletin de pesée »
TSL Trans. – Service – Line. Document individuel (sous connaissement) délivré
par le chargeur à chaque propriétaire de marchandise lors d’un envoi de
groupage. C’est l’équivalent de la LTM « Lettre de Transport Maritime »
--------------
Voir aussi : Les titres de transport
Connaissement et propriété des marchandises

Vous aimerez peut-être aussi