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TRIBUNAL ADMINISTRATIF

DE STRASBOURG

N° 1803522 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE


___________

Société ARCOS
___________ AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS

M. Pascal Devillers
Mme Emeline Theulier de Saint Germain
M. François-Xavier Pin Le juge des référés, statuant dans les conditions
Juges des référés prévues au dernier alinéa de l'article L. 511-2 du code
___________ de justice administrative

Ordonnance du 20 juin 2018


___________

Vu la procédure suivante :

Par une requête, enregistrée le 6 juin 2018, complétée par un mémoire enregistré le
19 juin 2018, la société Arcos, représentée par Me Naux, demande au juge des référés :

1°) d’enjoindre aux personnes occupant sans autorisation les parcelles acquises par elle pour
le compte de l’Etat sur lesquelles doivent être entrepris les travaux préparatoires,
notamment en vertu des arrêtés des 25 novembre 2016 et 27 février 2018 relatifs aux
diagnostics archéologiques, de quitter immédiatement les lieux et de procéder à
l’enlèvement des meubles et installations précaires ;

2°) d’enjoindre aux personnes occupant sans autorisation les parcelles sur lesquelles elle
bénéficie d’un titre d’occupation temporaire en vertu duquel elle est autorisée à réaliser
les travaux préparatoires de quitter immédiatement les lieux, de procéder à l’enlèvement
des meubles et installations précaires présents faisant obstacle à la réalisation des
travaux ;

3°) d’enjoindre aux occupants de procéder à la destruction des barricades et à l’enlèvement


des meubles obstruant l’accès au chemin du moulin du château de Kolbsheim ;

4°) d’interdire à tout opposant au projet de compromettre de quelque manière que ce soit la
réalisation des travaux et études liés à la construction de l’autoroute A355 ;

5°) de l’autoriser à faire constater par huissier de justice le non-respect des mesures
d’injonction, pour une durée d’un an à compter du prononcé de la présente ordonnance et
sous astreinte de 500 euros par heure commencée et par personne contrevenante ;

6°) de l’autoriser à se faire assister de la force publique en vue de l'évacuation des occupants
sans droit ni titre, ainsi que des véhicules, matériels, animaux et constructions précaires
concernés passé un délai de 24 heures à compter du constat dressé par huissier ;
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La société Arcos soutient que :

- les travaux préparatoires sont nécessaires à la conception et à la construction de


l’autoroute A355 ; ils sont d’intérêt public et urgents ; ils s’inscrivent dans un calendrier
global ayant démarré en septembre 2016 ; l’arrêté du 24 janvier 2017 modifié impose que
les travaux de déboisement aient lieu entre le 1er septembre et le 15 octobre ; ils sont un
préalable indispensable à la réalisation des diagnostics archéologiques ; un certain
nombre de mesures doivent être mises en œuvre avant les opérations de déboisement,
notamment d’enlèvement du lierre, qui doit impérativement être réalisé deux mois avant
l’abattage des arbres ; si les travaux de déboisement ne peuvent être réalisés dans la
période autorisée, notamment en cas de retard pris dans le cadre des opérations
antérieures, ils seront nécessairement reportés d’une année, au risque pour ARCOS de ne
pas pouvoir tenir ses engagements contractuels au titre de la concession ;
- le juge des référés saisi d’une demande au titre de l’article L. 521-3 du code de justice
administrative peut adresser des injonctions à des personnes privées et est compétent
pour ce faire ;
- la requête est recevable ; elle a été signée avant l’audience et l’identification des
occupants, qui ne peut être connue, n’est pas nécessaire ;
- l’arrêté du 12 mai 2017 n’est pas caduc, son exécution ayant été empêchée ainsi qu’il a
été constaté le 20 septembre 2017 ;
- les mesures sollicitées n’ont pas d’autre objet que de permettre à la société ARCOS
d’assurer l’exécution des décisions administratives adoptées pour la réalisation du GCO ;
compte tenu des oppositions politiques locales, la saisine du juge des référés est la seule
voie possible permettant d’assurer l’exécution de ces décisions.

Par un mémoire en intervention, enregistré le 15 juin 2018, le préfet du Bas-Rhin


intervient au soutien des conclusions de la requête de la société Arcos, par les mêmes moyens.

La communication de la requête a été effectuée le 12 juin 2018 à Mme , qui


n’a pas produit d’observations.

Par des mémoires en défense, enregistrés les 18 et 19 juin 2018, MM. représentés par Me
Zind, concluent :

- à ce que le Tribunal les admette au bénéfice de l’aide juridictionnelle provisoire ;


- au rejet de la requête ;
- à ce que soit mise à la charge de la société Arcos la somme de 500 euros par personne
requise à verser au profit de Me Zind au titre des dispositions combinées des articles
L. 761-1 du code de justice administrative et 37 alinéa 2 de la loi n° 91-647 du 10 juillet
1991.

Ils soutiennent que :

- le juge administratif est incompétent pour connaître de la demande ; les parcelles


concernées ne relèvent pas du domaine public ; le juge de l’expropriation est compétent
pour en connaître ;
- la requête est irrecevable à défaut de signature des mandataires ad litem et en l’absence
d’identification préalable des occupants ;
- la condition d’urgence n’est pas satisfaite ; tant le décret de prorogation de la DUP que
les arrêtés portant dérogation aux espèces, ou le contrat de concession, ne sont devenus
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des décisions définitives ; l’autorisation environnementale unique n’est pas adoptée ;


l’arrêté de prolongation de l’autorisation d’occupation temporaire du 12 mai 2017 est
devenu caduc depuis le 12 novembre 2017 ;
- la condition d’utilité n’est pas satisfaite ; les requis n’occupent pas des parcelles
concernées par les travaux ; il n’entre pas dans l’office du juge d’autoriser la société
Arcos à saisir l’Etat en vue de se faire prêter le concours de la force publique ; la société
concessionnaire ne saurait demander du juge des référés des mesures autres que celle
relatives à l’expulsion.

Vu les autres pièces du dossier.

Vu :
- le code de l’expropriation pour cause d’utilité publique ;
- la loi du 29 décembre 1892 relative aux dommages causés à la propriété privée par
l'exécution des travaux publics ;
- le code de justice administrative.

La présidente du tribunal a décidé que la nature de l’affaire justifiait qu’elle soit jugée,
en application du dernier alinéa de l’article L. 511-2 du code de justice administrative, par une
formation composée de trois juges des référés et a désigné M. Devillers, président,
M. François-Xavier Pin et Mme Emeline Theulier de Saint Germain, premiers conseillers, pour
statuer sur la demande de référé présentée par la société Arcos.

Les parties ont été régulièrement averties du jour de l’audience.

Ont été entendus au cours de l’audience publique :


- le rapport de M. Devillers, juge des référés ;
- les observations de Me Launay, substituant Me Naux, représentant la société ARCOS ;
- et les observations de Me Zind, représentant MM. La clôture de l’instruction a été fixée
au mardi 19 juin à 12h00.

Un mémoire a été produit pas la société Arcos postérieurement à la clôture de


l’instruction.

Une note en délibéré a été produite par le préfet du Bas-Rhin le 19 juin 2018.

1. Considérant que la société Arcos est, en vertu d’une convention en date du 29 janvier
2016, concessionnaire de l’Etat pour la construction et l’exploitation de l’autoroute de
contournement ouest de Strasbourg (A355) ; que ces travaux ont été déclarés d'utilité publique et
urgents par le décret du 23 janvier 2008, dont les effets ont été prorogés par décret n° 2018-36 du
22 janvier 2018 ; que pour l’exécution desdits travaux, le préfet du Bas-Rhin l’a, par arrêté du
30 mars 2016, autorisée à « pénétrer dans les propriétés closes ou non closes » afin de « procéder
sur le terrain à des études environnementales, topographiques, hydrauliques, géotechniques,
archéologiques et de dérivation des réseaux » ; que par arrêté en date du 28 novembre 2016,
renouvelé le 12 mai 2017, le préfet a autorisé la société ARCOS, ses mandataires, les opérateurs
archéologiques et leurs mandataires à occuper les propriétés publiques ou privées de la commune
de Kolbsheim afin d’y « organiser les travaux de sondages géotechniques, diagnostics
archéologiques préventifs, fouilles archéologiques et dévoiements de réseaux » pour une durée
de quatre ans ; que par un arrêté du 25 novembre 2016, complété par un arrêté modificatif en
date du 27 février 2018, le préfet a prescrit la réalisation d’un diagnostic archéologique « sur les
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terrains faisant l’objet des aménagements, ouvrages et travaux » relatifs à l’autoroute A355 ; que
par un arrêté en date du 16 janvier 2017, le ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer
l’a autorisée à déroger à la protection stricte des espèces en vue de procéder à la réalisation des
travaux préparatoires de l’autoroute A355 ; que par un arrêté en date du 24 janvier 2017, modifié
le 20 février 2018, le préfet du Bas-Rhin l’a autorisée à déroger à l’interdiction de capture, de
déplacement et destruction accidentelle ainsi que la destruction, la dégradation, l’altération des
aires de repos et des sites de reproduction des animaux d’un certain nombre d’espèces
protégées ; que les terrains d’assiette du projet qui n’ont pas été acquis à l’amiable ont été
expropriés par l’Etat ; que l’ordonnance d’expropriation a été adoptée le 24 avril 2018 ; que la
société Arcos demande au juge des référés d’ordonner les mesures nécessaires à l’exécution des
travaux dont elle a la charge en vertu des actes précités ;

Sur l’aide juridictionnelle provisoire :

2. Considérant que les défendeurs présentent en l’espèce des conclusions identiques


conduisant le juge à trancher les mêmes questions ; que l'avocat les représentant réalise à leur
égard une seule et même mission ; qu’il y a lieu de les admettre, dans cette mesure, au bénéfice
de l’aide juridictionnelle provisoire ;

Sur les conclusions présentées au titre de l’article L. 521-3 du code de justice


administrative :

3. Considérant qu’aux termes de l’article L. 521-3 du code de justice administrative :


« En cas d’urgence et sur simple requête qui sera recevable même en l’absence de décision
administrative préalable, le juge des référés peut ordonner toutes autres mesures utiles sans
faire obstacle à l’exécution d’aucune décision » ;

En ce qui concerne l’intervention :

4. Considérant que le préfet du Bas-Rhin, signataire de plusieurs des arrêtés


susmentionnés, a intérêt à intervenir au soutien de la requête de la société Arcos ; que son
intervention doit être admise ;

En ce qui concerne la compétence du juge administratif :

5. Considérant que les études et travaux autorisés ou ordonnés par le préfet du


Bas-Rhin, notamment par ses arrêtés des 30 mars, 25 et 28 novembre 2016 et 24 janvier 2017
modifié, ayant pour objet la réalisation de travaux préparatoires se rattachant à l’opération de
travaux publics concédés, prise dans son ensemble, le juge administratif est compétent pour
connaître, y compris s’ils doivent être réalisés sur des propriétés privées, des conclusions tendant
à ce qu’il soit enjoint à des personnes privées de les laisser s’exécuter ;

En ce qui concerne les fins de non-recevoir :

6. Considérant, en tout état de cause, que la requête introduite par la société Arcos a été
signée par son mandataire avant la clôture de l’instruction ; que cette fin de non-recevoir doit
donc être écartée ;
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7. Considérant que l'ordonnance de référé est rendue à la suite d'une procédure


particulière adaptée à la nature de la demande et à la nécessité d'assurer une décision rapide ; que
si cette procédure doit garantir le caractère contradictoire de l'instruction et comporter la
communication de la demande aux personnes concernées par celle-ci, cette exigence n'est pas
posée à peine de nullité de la procédure lorsque les circonstances rendent impossible la formalité
de la notification de la demande aux personnes susceptibles d'avoir la qualité de défendeur à
l'instance ; qu’il en va de même, pour les mêmes motifs, de l’identification des défendeurs dans
la requête ; que cette fin de non-recevoir doit également être écartée ;

En ce qui concerne les mesures d’injonction sollicitées :

8. Considérant qu’il est constant, et ressort notamment des constats d’huissier dressés
les 20 septembre 2017, 21 février 2018, 28 février 2018 et 7 mars 2018, que l’accès aux parcelles
concernées par la réalisation des travaux préparatoires de sondage géotechniques, diagnostics
archéologiques préventifs et déboisements associés, fouilles archéologiques et dévoiement des
réseaux, situées dans les communes de Kolbsheim et d’Ernolsheim-sur-Bruche, notamment
l’accès aux parcelles de la section n°7, qui implique d’emprunter le chemin dit du « Moulin du
Château de Kolbsheim », est rendu impossible par les agissements d’opposants au projet qui s’y
sont installés, y ont procédé à divers aménagements et empêchent les salariés de la société Arcos
ou de ses mandataires d’y pénétrer ; que sont ainsi particulièrement concernées les parcelles
cadastrées Section 13 n° 49, 61, 64, 65, 88, 94, 162, 194, 198, 207 et Section 7 n° 10, 17, 28, 70,
72, 80, 81, 87, 88, 89, 102 ; que la société Arcos demande au juge des référés d’ordonner
l’expulsion des occupants de ces parcelles ;

9. Considérant que la société Arcos expose que la réalisation des travaux préparatoires
d’aménagement des accès, sondages géotechniques, diagnostics archéologiques, déviation des
réseaux et déboisements nécessaires à la réalisation de ces travaux, s’inscrit dans un calendrier
global ayant démarré en septembre 2016 et, pour les zones à enjeux écologiques, en
janvier 2017, dans lequel les travaux de déboisement préalables sont prescrits pour une période
strictement définie et relativement courte, du 1er septembre au 15 octobre, et précédés de
l’enlèvement des lierres, ainsi qu’il résulte de l’arrêté du 24 janvier 2017 modifié susmentionné ;
qu’à défaut de pouvoir réaliser ces déboisements, le calendrier des travaux préparatoires sera
reporté d’une année ; qu’elle exécute ces travaux, déclarés d’intérêt public ainsi qu’il a été dit
ci-dessus, à ses frais, risques et périls et le contrat de concession stipule un délai d’exécution de
56 mois et met à sa charge de lourdes pénalités journalières de retard en cas de dépassement de
ce délai ; que les défendeurs ne sont pas fondés à se prévaloir de la caducité de l’arrêté du
12 mai 2017 autorisant l’occupation temporaire de propriétés privées en raison de son absence
d’exécution dans un délai de six mois dès lors que la société Arcos justifie, notamment par le
constat d’huissier du 20 septembre 2017, avoir essayé d’entreprendre l’exécution des dits
travaux, qui n’a échoué que par l’opposition des manifestants ; que la société requérante justifie,
dans ces conditions, tant l’urgence que l’utilité des mesures d’injonction sollicitées ;

10. Considérant que si les divers actes se rapportant à la réalisation des travaux litigieux
font l’objet de recours contentieux, il est constant qu’aucun d’entre eux n’a vu son exécution
suspendue et que tous sont, en l’état de l’instruction, exécutoires ; que le litige se rapportant à la
seule exécution des travaux préparatoires, déjà autorisés, les défendeurs ne peuvent utilement se
prévaloir de ce que l’autorisation environnementale n’est pas encore adoptée ; que la demande ne
se heurte à aucune contestation sérieuse ;

11. Considérant qu’il résulte de ce qui précède qu’il y a lieu d’ordonner, d’une part, aux
personnes occupant sans autorisation les parcelles acquises par la société Arcos pour le compte
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de l’Etat ou sur lesquelles elle bénéficie d’un titre d’occupation temporaire, de quitter
immédiatement les lieux et de procéder à l’enlèvement des biens meubles déposés et installations
précaires mises en place, d’autre part, aux personnes les ayant édifiées ou apposés de procéder à
la destruction des barricades et à l’enlèvement des meubles obstruant l’accès au chemin du
Moulin du château de Kolbsheim ; que dans les circonstances de l’espèce, il y a lieu d’autoriser
la société Arcos à recourir au concours de la force publique pour mettre fin, pour la durée de leur
exécution et, en l’état de l’instruction, dans la limite d’un an, à tout agissement faisant obstacle à
l’exécution des travaux préparatoires susmentionnés ;

12. Considérant, en revanche, qu’il n’appartient pas au juge des référés, eu égard au
caractère imprécis de cette demande, d’interdire à tout opposant au projet de compromettre de
quelque manière que ce soit la réalisation des travaux et études liés à la construction de
l’autoroute A355, ni, une telle mesure relevant de l’office du juge, de l’autoriser à faire constater
par huissier de justice le non-respect des mesures d’injonction préalablement à l’infliction d’une
astreinte ;

13. Considérant qu’il résulte de tout ce qui précède qu’il y a lieu, par voie de
conséquence, de rejeter les conclusions de Me Zind tendant à l’application des dispositions
combinées de l’article L. 761-1 du code de justice administrative et de l’article 37 de la loi du
10 juillet 1991.

ORDONNE:

Article 1er : MM. sont admis, pour une même mission, au bénéfice de l’aide juridictionnelle
provisoire.

Article 2 : L’intervention du préfet du Bas-Rhin est admise.

Article 3 : Il est enjoint aux personnes occupant sans autorisation les parcelles acquises par la
société Arcos pour le compte de l’Etat ou sur lesquelles elle bénéficie d’un titre d’occupation
temporaire de quitter immédiatement les lieux et de procéder à l’enlèvement des biens meubles
déposés et installations précaires édifiées.

Article 4: Il est enjoint aux personnes les ayant édifiées ou apposés de procéder à la destruction
des barricades et à l’enlèvement des meubles obstruant l’accès au chemin du Moulin du Château
de Kolbsheim.

Article 5 : La société Arcos est autorisée à recourir au concours de la force publique pour mettre
fin, pour la durée de leur exécution et, en l’état de l’instruction, dans la limite d’un an, à tout
agissement faisant obstacle à l’exécution des travaux préparatoires.

Article 6 : Le surplus des conclusions de la requête est rejeté.

Article 7 : Les conclusions de Me Zind tendant à l’application des dispositions combinées de


l’article L. 761-1 du code de justice administrative et de l’article 37 de la loi du 10 juillet 1991
sont rejetées.

Article 8 : La présente ordonnance sera notifiée à la société ARCOS, au préfet du Bas-Rhin, au


ministre de la transition écologique et solidaire, à MM. ,.
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Fait à Strasbourg, le 20 juin 2018.

Les juges des référés,

F.X. Pin P. Devillers E. Theulier de Saint-Germain

Le greffier,

V. Marton

La République mande et ordonne au ministre de la transition écologique et solidaire en


ce qui le concerne ou à tous huissiers à ce requis en ce qui concerne les voies de droit commun,
contre les parties privées, de pourvoir à l'exécution de la présente décision.

Pour expédition conforme,


Le greffier,

V. Marton

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