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Déterminants du choix de la Dimension Verticale d’Occlusion en prothèse


fixée

Article  in  Réalités cliniques: revue européenne d'odontologie · January 2013

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2 authors, including:

Orthlieb J.D
Aix-Marseille Université
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Dimension Verticale
d’Occlusion DVO thérapeutique
Mythes et réalités

Déterminants du choix
de la DVO thérapeutique
JD. Orthlieb, E. Ehrmann

RéSUMé SUME
On profitera des potentialités d’adaptation existantes dans le sens vertical, pour
optimiser les relations occlusales antérieures et les aspects mécaniques (rétention,
rapport couronne-racine), pour compenser légèrement les typologies squelettiques
et favoriser l’esthétique. Pour le choix de la DVO thérapeutique, le meilleur compro-
mis est obtenu par la combinaison des différents indicateurs :
• généraux : l’adaptabilité de l’ATM, l’adaptabilité neuromusculaire, et l’esthétique,
donnent des informations à environ 5 millimètres près,
• squelettiques : contact bilabial, typologie squelettique céphalométrique (position
maxillaire et morphologie mandibulaire) donnant des informations à 2 ou 3 milli-
mètres près,
• dentaires : donnant des informations à 1 mm près. Dans les indicateurs dentaires
on distingue les indicateurs occlusaux (relation des dents antérieures - recouvre-
ment, surplomb) et les indicateurs prothétiques (hauteurs prothétiques antérieure
et postérieure).

L
Jean-Daniel Orthlieb
PU-PH
Faculté d’Odontologie de Marseille, a présence d’un espace inter- Le diagnostic initial
Aix Marseille Université occlusal en posture de repos et Indicateurs de choix de la DVO
Elodie Ehrmann l’absence de contacts entre les en prothèse fixée :
AHU arcades dentaires durant la phonation sont Indicateurs généraux (3 à 5 mm près)
Faculté d’Odontologie de Nice, généralement acquises par la simple adap- * Adaptabilité de l’ATM
Université Nice Sofia Antipolis tation spontanée du patient. Fort heureu- * Adaptabilité neuromusculaire
sement, car les déterminants musculaires * Esthétique
paraissent trop variables pour constituer des
références fiables. Les éléments objective- Indicateurs squelettiques
ment appréciables qui influenceront vérita- (2 à 3 mm près)
blement notre décision sont ailleurs (1). On * Contact bilabial
distinguera des indicateurs généraux (aspect * Typologie squelettique, position maxillaire
global), des indicateurs squelettiques, et et morphologie mandibulaire
deux indicateurs dentaires, véritables clés
de la décision de la DVO thérapeutique : la Indicateurs dentaires (1 mm près)
relation des dents antérieures et la hauteur * Occlusaux : relation des dents
prothétique. Le choix de la DVO sera établi antérieures : recouvrement, surplomb
en confrontant les différents éléments du * Prothétiques : hauteur prothétique
diagnostic global, squelettique et dentaire. antérieure et postérieure
Réalités Cliniques 2013. Vol. 24, n°2 : pp. 133-138 133
Dimension Verticale d’Occlusion Mythes et réalités

Capacité d’adaptation : ATM tôt à la corriger. On doit noter qu’une augmentation de


et coordination neuromusculaire la DVO majorera une classe II squelettique, et diminuera
une classe III squelettique (fig. 1). À l’inverse, une diminu-
Un examen clinique attentif associé à une anamnèse tion de la DVO aggravera une classe III squelettique, et
détaillée (historique de traumatisme, ancien claquement) compensera une classe II squelettique.
et à l’observation du cliché panoramique (arthrose) per-
met le plus souvent de discerner une ATM saine d’une
ATM présentant des phénomènes dégénératifs avancés. Position du maxillaire et morphologie
Dans ce dernier cas, il semble prudent d’éviter une varia- mandibulaire
tion de DVO importante et brutale. Il en est de même pour La trop grande variabilité générée par l’utilisation comme
un patient à faible potentiel d’adaptation neuromusculaire référence céphalométrique de la simple valeur angulaire
(patient âgé, neuropathie, psychopathie). Si nécessaire, moyenne de l’angle ENA-Xi-pm a été montrée. C’est tout
une variation progressive de la DVO semble indiquée. l’intérêt de l’utilisation des corrélations significatives entre
Dans les autres situations, nous procéderons à un chan- la hauteur de l’étage inférieur de la face (DVO) et la mor-
gement immédiat de DVO, même s’il semble important. phologie mandibulaire mesurée par l’angle goniaque et
l’angle de l’arc mandibulaire. Ces corrélations permettent
de s’affranchir de la valeur linéaire (en mm) des étages et
Esthétique et hauteurs faciales de l’utilisation de valeurs angulaires moyennes (cf article
La DVO thérapeutique vise une harmonie du visage en de Slavicek, Pédinelli et Orthlieb).
occlusion. En dehors de l’appréciation visuelle subjective,
des mesures à partir de photographies permettent une
quantification et une comparaison par rapport à des docu- Relation des dents antérieures :
ments antérieurs. Le calcul de la hauteur inférieure de la recouvrement, surplomb
face par rapport à d’autres mesures faciales ne paraît Le recouvrement incisif est en moyenne de 3 à 4 mm
pas probant. Par exemple, le rapport de Wilie entre étage et le surplomb moyen est de 3 mm (3, 4). L’obtention ou
supérieur et étage inférieur de la face donne des résultats le maintien de contacts antérieurs fonctionnels (calage
fantaisistes (2). La variation de DVO doit être d’au moins antérieur et guidage) représente l’un des objectifs occlu-
5 mm au niveau incisif pour avoir un impact esthétique saux principaux fiabilisant grandement les traitements
(article de Loyer et Margossian) ; ce n’est donc qu’un prothétiques. Les variations de la DVO les influençant
macro-indicateur. directement, l’obtention de contacts antérieurs dominera
la décision. Une augmentation de la DVO entraînant une
diminution du recouvrement incisif et une augmentation
Typologie squelettique du surplomb, nous pourrons augmenter la DVO face à
Les analyses céphalométriques conventionnelles identi- un excès de recouvrement ou à une insuffisance de sur-
fient le type squelettique vertical du patient (hyper, normo plomb. A contrario, une diminution de la DVO entraînant
ou hypodivergent) et le type squelettique sagittal (Classe une augmentation du recouvrement incisif et une diminu-
I, II ou III). En ce qui concerne la typologie verticale, il tion du surplomb, nous serons tentés de diminuer la DVO
semble logique que la DVO thérapeutique n’aggrave pas face à un excès de surplomb ou à une insuffisance de
une éventuelle hyper ou hypodivergence, mais tende plu- recouvrement.

Hauteur prothétique
La rétention influençant directement le pronostic des pro-
thèses fixées, elle constitue donc un impératif majeur. On
peut considérer que la hauteur coronaire des préparations
pour coiffe à recouvrement complet doit être au moins
de 4 mm. À l’inverse, la hauteur coronaire ne devrait pas
être excessive pour ne pas créer un rapport couronne-
racine défavorable. Le choix s’établira entre hauteur de
rétention suffisante et rapport couronne-racine favorable.
Pour affiner l’analyse, on discernera hauteur prothétique
postérieure et antérieure et on intégrera les possibilités
1a b
d’égression.
Notons que si la DVO influence directement la hauteur
Fig. 1 - DVO et typologie : (a) une augmentation de la DVOcompensera prothétique, l’organisation curviligne du plan d’occlusion
une classe III, augmentera le surplomb antérieur, mais diminuera doit répartir cette hauteur harmonieusement entre hau-
le recouvrement antérieur (b) une augmentation de la DVO aggravera teurs maxillaire et mandibulaire. Enfin, une fois DVO et
une classe II. plan d’occlusion définis, une hauteur prothétique encore

134 Réalités Cliniques 2013. Vol. 24, n°2 : pp. 133-138


DVO thérapeutique

Fig. 2 - Règle des tiers :


pour une même variation
angulaire de la DVO,
les changements de hauteur
au niveau molaire, incisif
et de la tige antérieure
de l’articulateur sont
proportionnels. En moyenne,
pour 3 mm d’augmentation
au niveau de la tige antérieure,
l’augmentation est de 2 mm
au niveau des incisives et de 1 mm
au niveau molaire.
La table est calculée pour une
distance horizontale de 80 mm
entre condyle et bord incisif.

insuffisante peut être augmentée aux dépens du paro- AUGMENTATION de DVO


donte par élongation coronaire chirurgicale ou par
orthodontie. La simulation sur articulateur est souvent Avantages Inconvénients
irremplaçable. En plus de la simple observation, la tige Augmente l’espace Pénalise le rapport couronne racine
antérieure graduée de l’articulateur permet la nécessaire prothétique
évaluation quantitative en tenant compte des variations
Allonge le visage Risque de gêner la fermeture
proportionnelles liées à la position du point concerné
labiale
(molaire, incisive, table antérieure). Un calcul simple est
obtenu par la règle des tiers (fig. 2). Compense une classe III Aggrave une classe II squelettique
squelettique
Rationnel de décision Compense une Aggrave une hyperdivergence
de la DVO hypodivergence

Le praticien peut jouer dans un espace d’adaptation Augmente un surplomb Aggrave un surplomb excessif
antérieur insuffisant
spécifique du cas clinique en fonction des impératifs
biologiques, mécaniques et esthétiques. L’étude sur arti- Diminue le recouvrement Risque de diminuer/supprimer
culateur est irremplaçable pour apprécier directement antérieur excessif le guidage
l’influence des variations de DVO sur les hauteurs pro- Compense des égressions Impose une reconstruction étendue
thétiques (antérieure et postérieure) et sur les relations
des dents antérieures (surplomb, recouvrement). Elle est
précédée par l’analyse céphalométrique (5).
sont évaluées compte tenu des impératifs mécaniques
Un rationnel de décision est proposé coronaires ou radiculaires.
en quatre étapes 4. Dans une dernière étape, la proposition issue des indi-
1. Une première étape vérifie le feu vert musculo-articu- cateurs dentaires est confrontée à ses conséquences
laire. sur le plan d’occlusion, sur les données squelettiques,
2. Dans une deuxième étape, l’importance de l’obtention sur la fermeture labiale et sur l’esthétique. La variation
ou le maintien de contacts antérieurs en OIM donne un de DVO est toujours quantifiée en millimètre au niveau
rôle principal aux notions de surplomb et de recouvre- des incisives.
ment antérieurs. La fiche proposée, illustrée par deux cas cliniques, per-
3. Par rapport à l’établissement des contacts antérieurs, met de situer la variation de DVO thérapeutique à envisa-
les hauteurs prothétiques antérieures et postérieures ger en fonction des différents indicateurs.
Réalités Cliniques 2013. Vol. 24, n°2 : pp. 133-138 135
Dimension Verticale d’Occlusion Mythes et réalités

DVO : exemple d’augmentation


forte (fig. 3)
Motifs de consultation : demande de traitement pro-
thétique.
Anamnèse : pas de problème de santé notable,
bruxisme sévère.
Examen clinique : cinématique mandibulaire normale,
ATM silencieuses, nombreux édentements, indication
d’une reconstruction prothétique étendue.
L’absence de recouvrement incisif contre-indique une aug-
mentation de la DVO, alors que tous les autres critères
sont en faveur d’une augmentation importante de celle-ci.
3a b
La synthèse des critères conduit à choisir une augmenta-

Fig. 3a à f - Cas M. TE. Décision d’augmentation


de la Dimension Verticale d’Occlusion.
L’association de perte de calage postérieur par édentement
et de perte de support antérieur par usure, provoque un
effondrement de DVO (g) graphique d’aide à la décision,
tous les facteurs orientent vers une augmentation
importante de DVO excepté le recouvrement incisif.
Il sera obtenu par un rétablissement prothétique
de la hauteur coronaire des incisives.
c

d e

136 Réalités Cliniques 2013. Vol. 24, n°2 : pp. 133-138


DVO thérapeutique

tion de 10 mm au niveau de la tige antérieure, soit envi- DVO : exemple de choix
ron 6 mm au niveau incisif. Le contexte parafonctionnel de compromis (fig. 4)
et l’ancienneté de la perte de DVO déclenchent un feu
« orange » sur le plan musculaire . Ceci ne signifie pas Motif de consultation : demande de traitement pro-
que l’on ne peut pas changer la DVO, mais que l’on se doit thétique.
de l’expliquer très clairement au patient afin qu’il ne soit Anamnèse : pas de problème de santé notable, bruxisme,
pas surpris par la hauteur de ses futures dents et que l’on érosions.
doit mettre en place dès le début du traitement une prise
en charge coginitivo-comportementale des parafonc- Examen clinique : cinématique mandibulaire normale,
tions. L’absence de recouvrement initial est le seul facteur ATM silencieuses, nombreuses restaurations prothé-
structurel qui s’oppose à une augmentation de la DVO. La tiques postérieures. Une reconstruction prothétique éten-
vue clinique initiale du sourire montre que l’allongement due est envisagée.
de la hauteur coronaire au niveau des dents antéro-maxil-
laires permettra de redonner une esthétique satisfaisante
et de créer un recouvrement antérieur suffisant.

Fig. 4 - Cas M. B. Décision


de conservation de la
Dimension Verticale
d’Occlusion.
Les vues cliniques (a,b)
montrent une faible hauteur
prothétique antérieure, alors
que les radiographies (c,d)
affichent une importante
hauteur prothétique
postérieure. Le visage (e) b
4a
n’incite pas à diminuer
la DVO. La synthèse
oriente vers une légère
augmentation
de la DVO (f).

c d

e f

Réalités Cliniques 2013. Vol. 24, n°2 : pp. 133-138 137


Dimension Verticale d’Occlusion Mythes et réalités

Le manque de hauteur prothétique antérieure inciterait


à augmenter la DVO, mais la hauteur prothétique posté- Mots clés
rieure est importante, et le sourire n’autorise qu’un faible Dimension Verticale d’Occlusion,
allongement prothétique de la hauteur coronaire des inci- espace prothétique, surplomb, recouvrement
sives maxillaires. Une solution de compromis est choisie
avec une légère augmentation de la DVO de 1 mm au Key words
niveau incisif et un abaissement du bord libre de 11, 21 et Vertical Dimension of Occlusion, prosthetic
12 alignées sur 22 et 23. space, overjet, overbite

Conclusion
On peut “jouer” avec la DVO à condition d’en connaître
les règles.
On profitera des potentialités d’adaptation existantes, pour
optimiser les relations occlusales antérieures et les aspects
mécaniques (rétention, rapport couronne-racine), pour
compenser légèrement les typologies squelettiques, et
abstract
pour favoriser l’esthétique. Notre expérience clinique nous
incite à réaliser les variations de DVO en une seule étape ; Determinants of the choice of
une approche progressive ne semble pas modifier le pro- the therapeutic OVD
We can benefit from the existing potential to adapt
nostic mais complique lourdement les protocoles. Pour le in a vertical direction to optimize previous occlusal
choix de la DVO thérapeutique, le meilleur compromis est relationships and mechanical factors (retention,
obtenu par la combinaison des différents indicateurs. crown-root relationship), to compensate for
Si l’harmonie du visage se joue à partir de 4 mm de varia- skeletal types and to improve aesthetics., the best
tion de DVO, si la céphalométrie propose une direction compromise in the choice of therapeutic OVD is
achieved by a combination of various indicators.
thérapeutique à ± 2 mm près, les déterminants dentaires General indicators: the adaptability of the TMJ,
sont directement impactés par des variations verticales neuro-muscular adaptability and aesthetics, provide
de l’ordre du millimètre. Aussi, les deux indicateurs den- information to within 5 millimetres.
taires (occlusion antérieure et hauteur prothétique) sont Skeletal indicators: lip closure, cephalometric skeletal
les véritables clés de la décision de la DVO thérapeutique type (mandible position and morphology) give
information to within 2 or 3 millimetres.
en prothèse fixée. Dental indicators: give information to within 1 mm.
Among dental indicators, occlusal factors (Incisor
Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêt relationships, overlap, overjet) and prosthetic factors
avec le sujet abordé (anterior and posterior heights) are important.

RESUMEN
références Determinantes de la elección
de la DVO terapéutica
1. Turp J. et al. La relation inter-maxillaire verticale et horizontale en médecine Se aprovecharán las potencialidades de adaptación
dentaire reconstructrice. Rev Mens Suis odontostomatol. 2006; 116: 412-417. existentes en la dirección vertical, para optimizar las
relaciones oclusales anteriores y los aspectos mecá-
2. Orthlieb JD. Diagnostic occluso-céphalométrique assisté par ordinateur. nicos (retención, relación corona-raíz), para compensa
Thèse d’Université Aix-Marseille II , Décembre 1990.
levemente las tipologías esqueléticas y favorecer la
3. Orthlieb JD, Darmouni L, Pedinielli A, Jouvin-Darmouni J. Fonctions occlu- estética. Para la elección de la DVO terapéutica, el
sales : aspects physiologiques de l’occlusion dentaire humaine. Encyclopédie mejor compromiso se obtiene mediante la combina-
médico-chirurgicale - Médecine buccale - 28-160-B-10 – 2013. ción de los diferentes indicadores.
4. Orthlieb JD, Darmouni L, Jouvin-Darmouni J, Pedinielli A. Dysfonctions oc- Indicadores generales: la adaptabilidad de la ATM, la
clusales : anomalies de l’occlusion dentaire humaine. Encyclopédie médico- adaptabilidad neuromuscular y la estética, que entre-
chirurgicale - Médecine buccale - 28-160-B-11 –2013. gan datos de aproximadamente 5 milímetros.
Indicadores esqueléticos: contacto bilabial y tipología
5. Orthlieb JD. Gnathologie fonctionnelle : Volume 2 : occlusion et reconstruc- esquelética craneométrica (posición maxilar y morfo-
tion prothétique. 2011, Edition CdP, Paris. logía mandibular), que entregan datos de aproximada-
mente 2 o 3 milímetros.
Indicadores dentales: entregan datos de aproxi-
Correspondance : madamente 1 mm. En los indicadores dentales se
Jean-Daniel Orthlieb distinguen los indicadores oclusales (relación de
Faculté d’Odontologie los dientes anteriores - recubrimiento, saliente) y los
indicadores protésicos (alturas protésicas anterior y
27, boulevard Jean Moulin 13355 Marseille Cedex 5 posterior).
Email : jean-daniel.orthlieb@univ-amu.fr

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