CPL GMS
9,6kbps
85mbps
Bluetooth HyperLan
1mbps
54mbps
UMTS (3G)
max. 30m
100m WImax 250kbps
70mbps
HomeRF Wi-Fi
10mbps 54mbps
qques km GPRS
50-100m 2mbps
+ de 100m
Bluetooth
La principale technologie WPAN est la technologie Bluetooth, lancée par Ericsson en 1994, proposant un
débit théorique de 1 Mbps pour une portée maximale d’une trentaine de mètres. Bluetooth, connue aussi
sous le nom IEEE 802.15.1, possède l’avantage d’être très peu gourmande en énergie, ce qui la rend par-
ticulièrement adaptée à une utilisation au sein de petits périphériques.
HomeRF
Le Home Radio Frequency, lancée en 1998 par le HomeRF Working Group (formé notamment par les
constructeurs Compaq, HP, Intel, Siemens, Motorola et Microsoft) propose un débit théorique de 10 Mbps
avec une portée d’environ 50 à 100 mètres sans amplificateur. La norme HomeRF soutenue notamment
par Intel, a été abandonnée en Janvier 2003, notamment car les fondeurs de processeurs misent désor-
mais sur les technologies Wi-Fi embarquée (via la technologie Centrino, embarquant au sein d’un même
composant un microprocesseur et un adaptateur Wi-Fi).
ZigBee
Cette technologie (aussi connue sous le nom IEEE 802.15.4) permet d’obtenir des liaisons sans fil à très
bas prix et avec une très faible consommation d’énergie, ce qui la rend particulièrement adaptée pour être
directement intégrée dans de petits appareils électroniques (appareils électroménagers, hifi, jouets, ...). La
technologie Zigbee, opérant sur la bande de fréquences des 2,4 GHz et sur 16 canaux, permet d’obtenir
des débits pouvant atteindre 250 Kb/s avec une portée maximale de 100 mètres environ.
Liaisons infrarouges
Elles permettent de créer des liaisons sans fil de quelques mètres avec des débits pouvant monter à
quelques mégabits par seconde. Cette technologie est largement utilisée pour la domotique (télécom-
mandes) mais souffre toutefois des perturbations dues aux interférences lumineuses. L’association irDA
(infrared data association) formée en 1995 regroupe plus de 150 membres.
Wifi
Le Wifi (ou IEEE 802.11), soutenu par l’alliance WECA (Wireless Ethernet Compatibility Alliance) offre des
débits allant jusqu’à 54 Mbps sur une distance de plusieurs centaines de mètres.
Des opérateurs commencent à irriguer des zones à fortes concentration d’utilisateurs (gares, aéroports,
hotels, trains...) avec des réseaux sans fils. Ces zones d’accès sont appelées hot spots.
hiperLAN2
hiperLAN2 (HIgh Performance Radio LAN 2.0), norme européenne élaborée par l’ETSI (European Tele-
communications Standards Institute). HiperLAN 2 permet d’obtenir un débit théorique de 54 Mbps sur une
zone d’une centaine de mètres dans la gamme de fréquence comprise entre 5 150 et 5 300 MHz.
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Réflexion des ondes radio
Lorsqu’une onde radio rencontre un obstacle, tout ou partie de l’onde est réfléchie, avec une perte de puis-
sance. La réflexion est telle que l’angle d’incidence est égal à l’angle de réflexion.
Par définition une onde radio est susceptible de se propager dans plusieurs directions. Par réflexions suc-
cessives un signal source peut être amené à atteindre une station ou un point d’accès en empruntant des
chemins multiples (on parle de multipath ou en français cheminements multiples).
La différence de temps de propagation (appelées délai de propagation) entre deux signaux ayant emprunté
des chemins différents peut provoquer des interférences au niveau du récepteur car les données reçues se
chevauchent.
Ces interférences deviennent de plus en plus importantes lorsque la vitesse de transmission augmente car
les intervalles de temps entre les données sont de plus en plus courts. Les chemins de propagations mul-
tiples limitent ainsi la vitesse de transmission dans les réseaux sans fil.
Pour remédier à ce problème les cartes Wi-Fi et points d’accès embarquent deux antennes par émetteur.
Ainsi, grâce à l’action de l’AGC (Aquisition Gain Controller), qui commute immédiatement d’une antenne à
l’autre suivant la puissance des signaux, le point d’accès est capable de distinguer deux signaux provenant
de la même station. Les signaux reçus par ces deux antennes sont dit décorrélés (indépendants) si ils sont
séparés de Lambda/2 (6,25 cm à 2.4GHz).
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2. Précisions sur les différents réseaux WPAN
2-1. Le réseau GSM
Introduction au standard GSM
Le réseau GSM (Global System for Mobile communications) constitue au début du 21ème siècle le
standard de téléphonie mobile le plus utilisé en Europe. Il s’agit d’un standard de téléphonie dit de sec-
onde génération (2G) car, contrairement à la première génération de téléphones portables, les communi-
cations fonctionnent selon un mode entièrement numérique.
Baptisé Groupe Spécial Mobile à l’origine de sa normalisation en 1982, il est devenu une norme interna-
tionale nommée Global System for Mobile communications en 1991.
En Europe, le standard GSM utilise les bandes de fréquences 900 MHz et 1800 MHz. Aux Etats-Unis
par contre, la bande de fréquence utilisée est la bande 1900 MHz. Ainsi, on qualifie de tri-bande (parfois
noté tribande), les téléphones portables pouvant fonctionner en Europe et aux Etats-Unis et de bi-bande
ceux fonctionnant uniquement en Europe.
La norme GSM autorise un débit maximal de 9,6 kbps, ce qui permet de transmettre la voix ainsi que
des données numériques de faible volume, par exemple des messages textes (SMS, pour Short Message
Service) ou des messages multimédias (MMS, pour Multimedia Message Service).
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L’ensemble des stations de base d’un réseau cellulaire est relié à un contrôleur de stations (en anglais
Base Station Controller, noté BSC), chargé de gérer la répartition des ressources. L’ensemble constitué
par le contrôleur de station et les stations de base connectées constituent le sous-système radio (en an-
glais BSS pour Base Station Subsystem).
Enfin, les contrôleurs de stations sont eux-mêmes reliés physiquement au centre de commutation du ser-
vice mobile (en anglais MSC pour Mobile Switching Center), géré par l’opérateur téléphonique, qui les
relie au réseau téléphonique public et à internet. Le MSC appartient à un ensemble appelé sous-système
réseau (en anglais NSS pour Network Station Subsystem), chargé de gérer les identités des utilisateurs,
leur localisation et l’établissement de la communication avec les autres abonnés.
Le MSC est généralement relié à des bases de données assurant des fonctions complémentaires :
- Le registre des abonnés locaux (noté HLR pour Home Location Register), c.a.d. une base de données
contenant des informations (position géographique, informations administratives, etc.) sur les abonnés
inscrits dans la zone du commutateur (MSC).
- Le Registre des abonnés visiteurs (noté VLR pour Visitor Location Register), c.a.d. une base de
données contenant des informations sur les autres utilisateurs que les abonnés locaux. Le VLR rappatrie
les données sur un nouvel utilisateur à partir du HLR correspondant à sa zone d’abonnement. Les données
sont conservées pendant tout le temps de sa présence dans la zone et sont supprimées lorsqu’il la quitte
ou après une longue période d’inactivité (terminal éteint).
- Le registre des terminaux (noté EIR pour Equipement Identity Register), c.a.d. une base de données
répertoriant les terminaux mobiles.
- Le Centre d’authentification (noté AUC pour Autentication Center), c.a.d. il s’agit d’un élément chargé
de vérifier l’identité des utilsateurs.
- Le réseau cellulaire ainsi formé est prévu pour supporter la mobilité grâce à la gestion du handover,
c’est-à-dire le passage d’une cellule à une autre.
Enfin, les réseaux GSM supportent également la notion d’itinérance (en anglais roaming), c’est-à-dire le
passage du réseau d’un opérateur à un autre.
Carte SIM
Une carte SIM contient les informations suivantes :
- Numéro de téléphone de l’abonné (MSISDN)
- Numéro d’abonné international (IMSI, international mobile subscriber identity)
- Etat de la carte SIM
- Code de service (opérateur)
- Clé d’authentification
- Code PIN (Personal Identification Code)
- Code PUK (Personal Unlock Code)
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2-2. Le standard du GPRS
Introduction au standard GPRS
Le standard GPRS (General Packet Radio Service) est une évolution de la norme GSM, ce qui lui vaut
parfois l’appellation GSM++ (ou GMS 2+). Etant donné qu’il s’agit d’une norme de téléphonie de seconde
génération permettant de faire la transition vers la troisième génération (3G), on parle généralement de
2.5G pour classifier le standard GPRS.
Le GPRS permet d’étendre l’architecture du standard GSM, afin d’autoriser le transfert de données par
paquets, avec des débits théoriques maximums de l’ordre de 171,2 kbit/s (en pratique jusqu’à 114
kbit/s). Grâce au mode de transfert par paquets, les transmissions de données n’utilisent le réseau que
lorsque c’est nécessaire. Le standard GPRS permet donc de facturer l’utilisateur au volume échangé
plutôt qu’à la durée de connexion, ce qui signifie notamment qu’il peut rester connecté sans surcoût.
Ainsi, le standard GPRS utilise l’architecture du réseau GSM pour le transport de la voix, et propose
d’accéder à des réseaux de données (notamment internet) utilisant le protocole IP ou le protocole X.25.
Le GPRS permet de nouveaux usages que ne permettait pas la norme GSM, généralement catégorisés
par les classes de services suivants :
- Services point à point (PTP), c’est-à-dire la capacité à se connecter en mode client-serveur à une ma-
chine d’un réseau IP.
- Services point à multipoint (PTMP), c’est-à-dire l’aptitude à envoyer un paquet à un groupe de destina-
taires (Multicast).
- Services de messages courts (SMS).
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2-3. La technologie UMTS
Abréviation de Universal Mobile Telecommunications System, l’UMTS désigne une
nouvelle norme de téléphonie mobile. On parle plus généralement de téléphonie de
troisième génération ou 3G. Les puristes préfèrent utiliser le terme W-CDMA (Wide-
band Code Division Multiple Access) qui reprend le nom de la technologie déployée
en Europe et par certains opérateurs asiatiques. Son principe : exploiter une bande
de fréquences plus large pour faire transiter davantage de données et donc obtenir un
débit plus important.
En théorie, il peut atteindre deux mégabits par seconde (Mbps*), soit une vitesse de
transmission équivalente à celle proposée pour l’internet “très haut débit” permis par
l’ADSL ou le câble.
1G
Dans les années 70/80, les premiers terminaux sans fil, les radiotéléphones
analogiques, font leur apparition dans les voitures ou à transporter dans des valises.
Ils sont énormes, dispendieux avec couverture limitée. S’appuyant sur une technique
de modulation radio proche de celle utilisée par les stations de radio FM, ces réseaux,
qui ne permettaient pas de garantir la confidentialité des communications, sont par ail-
leurs vite devenus saturés.
2G
La seconde génération sera donc numérique. Outre une meilleure qualité d’écoute,
elle s’accompagne de la réduction de la taille des combinés et assure une certaine
confidentialité. Au début des années 90, la norme GSM pour la communication sans
fil est adoptée en Europe. Depuis, elle s’est imposée à peu près partout, sauf au
Japon, en Amérique du Nord et du Sud, où elle est présente de manière minoritaire.
En France, le GSM fonctionne sur les fréquences 900 et 1800 MHz. L’avènement des
premiers réseaux de seconde génération (sous l’impulsion de France Télécom, sous
la marque Itinéris, et SFR, puis Bouygues Telecom) et de terminaux portables, plus
petits et légers, révolutionne l’accès à la téléphonie mobile et la vie quotidienne.
2,5G
Le GPRS autorise un accès au Wap plus confortable (e-mails sans pièce jointe et
navigation sur le web).
En 2001, une évolution importante de la norme GSM fait son apparition : le GPRS
(pour General Packet Radio Service). Le GSM avec un débit qui ne dépasse pas
9,6 kbps (équivalent au fax) se destine principalement aux appels vocaux et peu
à l’acheminement de données. Le 2,5G, permet d’obtenir des vitesses de trans-
fert trois fois supérieures au GSM, soit de 20 à 30 kbps. Concrètement, le GPRS
n’étant qu’une amélioration du réseau existant, la voix continue de transiter sur le
réseau GSM, tandis que les données circulent via le GPRS, selon le principe de trans-
mission par paquets.
2,75G
Une autre évolution de la norme GSM est en passe d’être déployée notamment dans
l’Hexagone : l’EDGE (Enhanced Data Rate for GSM Evolution). Théoriquement, ses
débits pourraient atteindre 250 kbps. Certains voient en ce standard un concur-
rent de l’UMTS, d’autres un complément. En France, il est déployé en priorité par
Bouygues Telecom qui n’offrira pas de services UMTS avant 2006, et par Orange dans
le but de proposer une alternative moins onéreuse à ses services 3G.
3G
À l’automne 2004, la téléphonie mobile de troisième génération fait son apparition en
France. Ce n’est pas une révolution de la même ampleur que la 2G dans les années
90, mais elle pourrait grandement faire évoluer les usages : accès haut débit à
l’internet sans fil, visiophonie et messages vidéo ainsi que la réception de la télévision
sur le téléphone...
* 8 kilobits par seconde (kbps) = 1 kilooctet (ko) par seconde - 1000 kilobits par sec-
onde (soit 1 Mbps) = 125 ko par seconde
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3. Précisions sur les différents réseaux WPAN
3-1. Portées et débits des différentes normes WiFi
Applications du WiMAX
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3-3. Le CPL
Le CPL ou Courant Porteur en Ligne est principalement utilisé dans le domaine informatique pour créer
un réseau local haute vitesse en utilisant une infrastructure existante : les prises de courant électrique.
La norme en matière de CPL est appelée HomePlug du nom du Consortium regroupant les différents
acteurs du domaines : fabricants, R&D, fournisseurs de service, etc... Elle est chargée notamment de
définir les technologies utilisées pour la transmission des paquets de données, garent de l’interopérabilité
entres differentes marques. Divers éléments sont également pris en compte comme le niveau de cryptage,
la puissance d’émission, le contrôle d’erreurs, etc...
La vitesse actuelle est de 85 Mbps en norme Homeplug 1.0 dans des conditions idéales ... La vitesse
réelle va approcher les réseaux standards sur base RJ45 !
Ceci sera suffisant pour créer un réseau local informatique (LAN) à moindre coût : moins de câblage et
une structure moins lourde.
Des vitesses pouvant atteindre plus de 200 Mbps sont déjà disponibles chez certains constructeurs.
Les modules CPL se présentent sous deux formes :
- USB (principalement Windows),
- Ethernet,
- ou bien alors jumelés dans le même produit.
D’un coté se trouve donc l’interface, et de l’autre la prise de cou-
rant. Le module transforme les signaux USB ou Ethernet en sig-
naux numériques CPL et les transmet sur le réseau électrique...
et vice-versa.
Revers de l’utilisation du réseau électrique, n’importe qui peut al-
ors se connecter sur ce réseau local (sous peu qu’il ait un adap-
tateur CPL) et récupérer les données qui transitent. HomePlug a
défini un cryptage (DES-56bits) permettant de sécuriser le réseau
CPL ; le paramétrage se faisant par voie logicielle.
Les évolutions du CPL
La vitesse de transfert actuelle est amenée à aug-
menter pour proposer une réelle alternative aux ré-
seaux locaux traditionnels sur Ethernet, et propos-
er d’avantages de services. La prochaine évolution
portera la vitesse à 224 Mbps mais certaines petites
contraintes sont encore existantes...
Le CPL n’est pas une téchnologie figée et est
amenée à occuper beaucoup de domaines, pour
palier notamment aux faiblesses du WiFi ou équi-
per des locaux en multi-services sans faire du
“multi-câblage”.
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LEXIQUE
Bande passante : indique un débit d’informations et se mesure en octets par seconde (o/s) ou en bits par
secondes (bit/s ou bps). Le terme exact est le débit binaire.
Bit : c’est la plus petite quantité d’information représentable dans un ordinateur. Ce “chiffre binaire” peut
prendre la valeur 1 ou 0. On utilise plus couramment des “paquets” de bits comme les octets (8 bits). Le
mot bit est contraction de binary digit.
kb/s (ou kbps ou Kbit/s) : vitesse de transmission de données exprimée en millier de bits par seconde.
mb/s (ou mbps ou Mbit/s) : vitesse de transmission de données exprimée en millions de bits par sec-
onde.
Hertz : Unité qui mesure le nombre de vibrations pas seconde. Le mégahertz ( Mhz ou million de Hz ) ou
gigahertz ( Ghz ou milliard de Hz ) est l’unité couramment utilisée pour désigner la fréquence d’horloge
d’un microprocesseur, laquelle donne une indication sur sa puissance.