Secrétariat Général
Direction Générale des Infrastructures
Service général des Infrastructures scolaires
Direction régionale de Bruxelles
Ganshoren
60 Avenue Marie de Hongrie
TOMES 1 et 2
TABLE DES MATIERES
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TOME 1 : GÉNÉRALITÉS
1. DEROGATIONS (art. 9 AR du 14.01.13)
Le présent cahier spécial des charges déroge à l’Arrêté Royal du 14.01.2013 pour les articles suivants :
- Articles 25 à 30 : cautionnement
- Article 147 : délai d’exécution
- Article 151, §2 : modifications au marché
2. OBJET ET TYPE DE MARCHE / LIEU, DELAIS ET PERIODE D’EXECUTION (art. 20, 56, 57
et 58 Loi du 17.06.2016 ; art. 147 AR 14.01.2013)
Le présent marché de services concerne une mission complète d’étude et de suivi des travaux qui
comporte toutes les prestations ordinaires incombant à l’architecte, en ce compris les prestations
relevant du domaine de la stabilité, de l’infrastructure (égouts, …), des techniques spéciales (chauffage,
ventilation, sanitaire, électricité, sécurité incendie), de l’acoustique, du mobilier intégré, du 1er
équipement, de la signalétique, de la coordination ainsi que les missions de conseiller PEB
(Performance Energétique des Bâtiments).
Le code CPV (nomenclature du règlement européen 213/2008) correspondant à ce marché est le code
71200000-0 Architectural and related services.
Ces prestations sont précisées au point 12 du Tome 2 du présent cahier des charges.
La mission de coordination de sécurité-santé (CSS) sera confiée à des tiers. Elle n’est pas concernée
par le présent marché.
L’adjudicataire le souhaite, il peut prévoir une intégration d’œuvre d’art dans son projet. Le cas échéant,
les honoraires de l’artiste seront compris dans le montant de l’offre.
Cette mission complète d’architecture porte sur la construction d’un degré d’organisation autonome
pouvant accueillir 600 élèves, sur le site de l’Athénée Royal de Ganshoren, avenue Marie de Hongrie,
60, suivant le programme décrit dans le Tome 3 (clauses techniques du marché) du présent cahier
spécial des charges. La partie 2 du Tome 2 précise quant à elle l’étendue de la mission et les prestations
demandées à l’auteur de projet.
Le budget à enveloppe fermée pour l’ensemble du projet (travaux et études) tel que défini dans
ce cahier des charges est de 12.100.000,- € TVAC, honoraires compris. Ce montant comprend
l’aménagement des abords et le premier équipement.
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TRANCHE FERME Esquisse Phase 1
TRANCHES CONDITIONNELLES
La conclusion du marché porte sur l’ensemble du marché mais n’engage le Pouvoir adjudicateur que
pour la tranche ferme. L’exécution de chaque tranche conditionnelle est subordonnée à une décision
du Pouvoir adjudicateur, portée à la connaissance de l’adjudicataire selon les modalités prévues au sein
du présent marché.
Le Pouvoir adjudicateur se réserve donc le droit de ne pas commander les tranches conditionnelles et
l'adjudicataire ne pourra prétendre à un quelconque dédommagement de ce fait.
Le soumissionnaire remet offre et s’engage pour la tranche ferme et les tranches conditionnelles, il
s’engage donc pour l’ensemble du marché.
Le présent projet porte sur la construction d’un établissement dont la vocation est d’accueillir un degré
d’organisation autonome pouvant accueillir 600 élèves sur le site de l’Athénée Royal de Ganshoren.
Les travaux qui devraient y être menés concernent entre autres : le réaménagement des espaces
extérieurs et la reconstruction des bâtiments.
S’agissant d’un marché portant sur des services d’architecture, il n’est pas possible de fixer un délai
global d’exécution pour tout le marché. En effet, sa durée d’exécution totale est tributaire de l’attitude
de tiers (entrepreneurs de travaux, autorités administratives en charge de la demande de permis
d’urbanisme notamment) et même de l’attitude du Pouvoir adjudicateur lui-même qui peut, pour des
raisons diverses, suspendre le déclenchement ou le cours d’une ou de plusieurs phases du marché.
C’est pourquoi, en dérogation à l’article 147 de l’Arrêté royal du 14 janvier 2013, les seuls délais
d’exécution fixés dans le présent cahier spécial des charges concernent certaines parties du marché.
Le Pouvoir adjudicateur est la Communauté française, Secrétariat général, Direction générale des
Infrastructures, Service général des Infrastructures scolaires de la FWB, Direction régionale de
Bruxelles. Il sera maître de l’ouvrage pour les travaux envisagés. Dans le présent cahier spécial des
charges, le Pouvoir adjudicateur sera également désigné par les termes « le Maître de l’ouvrage » ou
« Maître d’ouvrage ».
Par ailleurs, la mission confiée à l’Adjudicataire étant une mission d’auteur de projet, l’Adjudicataire sera
désigné dans le cahier spécial des charges par les termes « l’adjudicataire » ; « l’Adjudicataire » ;
« l’Auteur de projet » ou « l’auteur de projet ».
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4. MODE DE PASSATION – PUBLICITE – NON ATTRIBUTION (art. 2, 35, 58, 61 et 85 Loi du
17.06.2016)
Un avis de marché est publié aux niveaux belge et européen au Bulletin des Adjudications et au Journal
officiel de l’Union européenne. (art. 19 de la Loi du 15.06.2006, art. 29-40, 42-46, 48, AR du 15.07.2011)
Les dispositions suivantes s’appliquent au présent marché sauf lorsqu’il y est dérogé par le présent
cahier spécial des charges :
La Loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de
fournitures et de services ;
La loi du 17 juin 2013 relative à la motivation, à l’information et aux voies de recours en
matière de marchés publics et de certains marchés de travaux, de fournitures et de
services et de concessions ;
L’arrêté royal du 18 avril 2017 relatif à la passation des marchés publics dans les secteurs
classiques ;
L’arrêté royal du 14 janvier 2013 établissant les règles générales d'exécution des marchés
publics. Il est dérogé aux articles indiqués en tête au présent Cahier des charges.
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Les normes éditées par l’Institut Belge de Normalisation (NBN) concernées par le présent
marché.
Les notes d'information techniques (N.I.T.) publiées par le C.S.T.C., en particulier celles
auxquelles se réfère le présent cahier spécial des charges et les autres documents
contractuels, pour autant qu'elles aient été publiées au plus tard à la date de publication
du marché ou, en cas de procédure restreinte, à la date d’invitation à soumissionner.
Il ne s’agit que des textes principaux liés à l’objet du marché. Toutes les lois et tous les règlements sont
bien évidemment d’application, il en est de même pour leurs éventuelles mises à jour qui entreraient en
vigueur pendant la période de validité des offres et pendant l’exécution du marché.
Il y a lieu de noter que les documents du marché sont, à l’exclusion de tout autre :
L’adjudicataire est tenu de respecter et de faire respecter par toute personne agissant en qualité de
sous-traitant à quelque stade que ce soit et par toute personne mettant du personnel à sa disposition :
toutes dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles aussi bien en matière de
sécurité et d’hygiène qu’en ce qui concerne les conditions générales de travail, que celles-
ci résultent de la loi ou d’accords paritaires sur le plan national, régional ou local ;
toutes dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles en matière fiscale et de
sécurité sociale.
Les sous-traitants auxquels il est fait appel et ceux qui mettent du personnel à disposition pour
l’exécution de ce marché sont tenus, dans les mêmes conditions que l’adjudicataire, de respecter les
dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles visées ci-dessus et de faire respecter celles-
ci par leurs propres sous-traitants et par toute personne mettant du personnel à leur disposition.
Lorsqu’il y a contradiction ou discordance entre les clauses de ces documents, c’est l’imposition la plus
contraignante qui l’emporte.
Le soumissionnaire doit transmettre, dans le cadre de son offre, un dossier de format A4 reprenant les
documents [a.] à [k.] détaillés au sein des points 1 et 2 ci-après.
Par application des articles 73, §3 de la loi du 17 juin 2016 et 59 de l’AR du 18 avril 2017, le Pouvoir
Adjudicateur peut, si cela s’avère nécessaire, collecter, à n’importe quel stade de la procédure, et avec
tous les moyens qu’il estime opportun, des informations sur la situation de tout soumissionnaire.
En application de l’article 60 de l’Arrêté royal du 18 avril 2017, le Pouvoir adjudicateur peut revoir la
sélection d’un Soumissionnaire sélectionné à quelque stade de la procédure que ce soit s’il ne répond
plus aux conditions.
Les dispositions relatives aux droits d’accès sont également applicables individuellement à tous les
participants qui, en tant que groupement d’opérateurs économiques, déposent ensemble une offre. (art.
64, AR du 18.04.2017)
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1.1. MOYENS DE PREUVE - LE D.U.M.E.
Le Document Unique de Marché Européen est une déclaration officielle par laquelle le soumissionnaire
atteste qu’il n’est pas concerné par les motifs d’exclusion et qu’il remplit les conditions fixées pour la
sélection.
ÉTAPE 5 : exporter le DUME en version XML, imprimer le DUME complété et le joindre à l’offre papier
S’agissant d’un document de preuve provisoire, l’adjudicateur vérifiera l’absence de motifs
d’exclusion et le respect des critères de sélection qualitative dans le chef du soumissionnaire
susceptible d’être désigné.
À cette fin, le DUME contient également une déclaration officielle du soumissionnaire indiquant
qu’il fournira les justificatifs nécessaires sans tarder sur demande de l’adjudicateur.
Le soumissionnaire ne sera néanmoins pas tenu de présenter les documents justificatifs que
l’adjudicateur a la faculté d’obtenir directement en accédant à une base de données. Seront
vérifiées directement par l’adjudicateur, via la plateforme Télémarc :
- Les obligations fiscales du soumissionnaire ;
- Ses obligations de cotisations de sécurité sociale ;
- Sa situation juridique (liquidation, concordat, faillite ou situation analogue).
8
→ voir le document [d] au point 1.5.3. ci-après
Sauf dans le cas où le Soumissionnaire démontre, conformément à l'article 70 de la loi du 17 juin 2016,
avoir pris des mesures suffisantes afin de démontrer sa fiabilité, le pouvoir adjudicateur exclut, à
quelque stade de la procédure que ce soit, un Soumissionnaire de la participation à la procédure de
passation, lorsqu'il a établi ou qu'il est informé de quelque autre manière que ce Soumissionnaire a fait
l'objet d'une condamnation prononcée par une décision judiciaire ayant force de chose jugée pour l'une
des infractions suivantes :
1° participation à une organisation criminelle telle que définie à l'article 324bis du Code pénal
ou à l'article 2 de la décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil du 24 octobre 2008 relative à la
lutte contre la criminalité organisée ;
2° corruption, telle que définie aux articles 246 et 250 du Code pénal ou à l'article 3 de la
convention relative à la lutte contre la corruption impliquant des fonctionnaires des
Communautés européennes ou des fonctionnaires des Etats membres de l'Union européenne
ou à l'article 2.1, de la décision-cadre 2003/568/JAI du Conseil du 22 juillet 2003 relative à la
lutte contre la corruption dans le secteur privé ;
3° fraude au sens de l'article 1er de la convention relative à la protection des intérêts financiers
des Communautés européennes, approuvée par la loi du 17 février 2002 ;
4° infractions terroristes ou infractions liées aux activités terroristes, telles qu'elles sont définies
à l'article 137 du Code pénal, aux articles 1er ou 3 de la décision-cadre 2002/475/JAI du Conseil
du 13 juin 2002 relative à la lutte contre le terrorisme, ou incitation à commettre une infraction,
complicité ou tentative d'infraction telles qu'elles sont visées à l'article 4 de ladite décision-cadre
;
5° blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme tels que définis à l'article 5 de la loi
du 11 janvier 1993 relative à la prévention de l'utilisation du système financier aux fins du
blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme ou à l'article 1er de la Directive
2005/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 26 octobre 2005 relative à la prévention
de l'utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du
terrorisme ;
6° travail des enfants et autres formes de traite des êtres humains définis à l'article 433quinquies
du code pénal ou à l'article 2 de la Directive 2011/36/UE du Parlement européen et du Conseil
du 5 avril 2011 concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce
phénomène ainsi que la protection des victimes et remplaçant la décision-cadre 2002/629/JAI
du Conseil ;
7° occupation de ressortissants de pays tiers en séjour illégal au sens de l'article 35/7 de la loi
du 12 avril 1965 concernant la protection de la rémunération des travailleurs ou au sens de la
loi du 30 avril 1999 relative à l'occupation des travailleurs étrangers.
Le Soumissionnaire qui ne satisfait pas à ses obligations de paiement de cotisations de sécurité sociale
est exclu de la participation à une procédure de passation, conformément à l'article 68 de la loi du 16
juin 2016. Peut néanmoins participer à la procédure, le Soumissionnaire qui n'a pas une dette en
cotisations supérieure à 3.000 euros ou qui a obtenu pour cette dette des délais de paiement qu'il
respecte strictement.
Le Soumissionnaire qui ne satisfait pas à ses obligations de paiement des dettes fiscales est exclu de
la participation à une procédure de passation, conformément à l'article 68 de la loi du 17 juin 2016. Peut
néanmoins participer à la procédure, le Soumissionnaire qui n'a pas une dette supérieure à 3.000 euros
ou qui a obtenu pour cette dette des délais de paiement qu'il respecte strictement.
Sauf dans le cas où le Soumissionnaire démontre, conformément à l'article 70 de la loi du 17 juin 2016,
avoir pris des mesures suffisantes afin de démontrer sa fiabilité, le pouvoir adjudicateur peut exclure, à
quelque stade de la procédure de passation, de la participation à une procédure, un Soumissionnaire
dans les cas suivants :
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1° lorsque le pouvoir adjudicateur peut démontrer, par tout moyen approprié, que le
Soumissionnaire a manqué aux obligations applicables dans les domaines du droit
environnemental, social et du travail, visées à l'article 7 de la loi du 17 juin 2016 ;
2° lorsque le Soumissionnaire est en état de faillite, de liquidation, de cessation d'activités, de
réorganisation judiciaire ou a fait l'aveu de sa faillite ou fait l'objet d'une procédure de liquidation
ou de réorganisation judiciaire, ou dans toute situation analogue résultant d'une procédure de
même nature existant dans d'autres réglementations nationales ;
3° lorsque le pouvoir adjudicateur peut démontrer par tout moyen approprié que le
Soumissionnaire a commis une faute professionnelle grave qui remet en cause son intégrité ;
4° lorsque le pouvoir adjudicateur dispose d'éléments suffisamment plausibles pour conclure
que le Soumissionnaire a commis des actes, conclu des conventions ou procédé à des ententes
en vue de fausser la concurrence, au sens de l'article 5, alinéa 2 de la loi du 17 juin 2016 ;
5° lorsqu'il ne peut être remédié à un conflit d'intérêts au sens de l'article 6 de la loi du 17 juin
2016 par d'autres mesures moins intrusives ;
6° lorsqu'il ne peut être remédié à une distorsion de la concurrence résultant de la participation
préalable des Soumissionnaires à la préparation de la procédure de passation, visée à l'article
52 de la loi du 17 juin 2016, par d'autres mesures moins intrusives ;
7° lorsque des défaillances importantes ou persistantes du Soumissionnaire ont été constatées
lors de l'exécution d'une obligation essentielle qui lui incombait dans le cadre d'un marché public
antérieur, d'un marché antérieur passé avec un adjudicateur ou d'une concession antérieure,
lorsque ces défaillances ont donné lieu à des mesures d'office, des dommages et intérêts ou à
une autre sanction comparable ;
8° le Soumissionnaire s'est rendu gravement coupable de fausse déclaration en fournissant les
renseignements exigés pour la vérification de l'absence de motifs d'exclusion ou la satisfaction
des critères de sélection, a caché ces informations ou n'est pas en mesure de présenter les
documents justificatifs requis en vertu de l'article 73 de la loi du 16 juin 2017 ou de l'article 74
de la loi du 16 juin 2017, ou
9° le Soumissionnaire a entrepris d'influer indûment sur le processus décisionnel du pouvoir
adjudicateur ou d'obtenir des informations confidentielles susceptibles de lui donner un
avantage indu lors de la procédure de passation, ou a fourni par négligence des informations
trompeuses susceptibles d'avoir une influence déterminante sur les décisions d'exclusion, de
sélection ou d'attribution.
Les exclusions à la participation aux marchés publics mentionnées à l'alinéa 1er s'appliquent
uniquement pour une période de trois ans à compter de la date de l'évènement concerné ou en cas
d'infraction continue, à partir de la fin de l'infraction.
Sauf disposition contraire dans les documents du marché, le pouvoir adjudicateur n'est pas tenu de
vérifier l'absence de motifs d'exclusion facultatifs dans le chef des membres de l'organe administratif,
de gestion ou de surveillance du Soumissionnaire ou des personnes qui détiennent un pouvoir de
représentation, de décision ou de contrôle en son sein.
Tout Soumissionnaire qui se trouve dans l'une de ces situations peut fournir des preuves afin d'attester
que les mesures qu'il a prises suffisent à démontrer sa fiabilité malgré l'existence d'un motif d'exclusion
pertinent. Si ces preuves sont jugées suffisantes par le pouvoir adjudicateur, le Soumissionnaire
concerné n'est pas exclu de la procédure de passation.
A cette fin, le Soumissionnaire prouve d'initiative qu'il a versé ou entrepris de verser une indemnité en
réparation de tout préjudice causé par l'infraction pénale ou la faute, clarifié totalement les faits et
circonstances en collaborant activement avec les autorités chargées de l'enquête et pris des mesures
concrètes de nature technique et organisationnelle et en matière de personnel propres à prévenir une
nouvelle infraction pénale ou une nouvelle faute.
Les mesures prises par le Soumissionnaire sont évaluées en tenant compte de la gravité de l'infraction
pénale ou de la faute ainsi que de ses circonstances particulières. Il s'agit dans tous les cas d'une
décision du pouvoir adjudicateur qui doit être motivée aussi bien matériellement que formellement.
Lorsque les mesures sont jugées insuffisantes, la motivation de la décision concernée est transmise à
l'opérateur économique.
Un opérateur économique qui a été exclu par une décision judiciaire ayant force de chose jugée de la
participation à des procédures de passation de marché ou d'attribution de concession n'est pas autorisé
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à faire usage de cette possibilité pendant la période d'exclusion fixée par ladite décision dans les Etats
membres où le jugement produit ses effets.
[a.] La soumission devra comprendre les preuves de la souscription à une assurance de responsabilité
professionnelle du soumissionnaire. Cette police couvrira la responsabilité de toutes les personnes qui
interviendront dans l’exécution du marché pour l’adjudicataire. Le plafond d’intervention sera de
minimum de 250.000 € TVAC par sinistre, et la franchise sera inférieure ou égale à 15.000 € TVAC.
[b.] Le soumissionnaire joindra à son dossier la preuve de son inscription à l’ordre belge des architectes,
ou bien s’il ressort d’un autre état membre de l’Union européenne, son inscription à l’Ordre professionnel
des architectes de son Etat d’établissement ou un agrément à exercer cette profession dans son pays
d’origine.
La prestation est réservée à une profession particulière : l'exécution du service est en effet réservée
aux architectes, bureaux d'architecture, association d'architectes, détenteur d'un titre professionnel en
Europe. Les personnes morales ou physiques (qu'il s'agisse de partenaires d'une association
momentanée ou de sous-traitants) sont tenues de mentionner les noms et les qualifications
professionnelles du personnel chargé de l'exécution du service. Niveau minimal requis : preuves
d’inscription pour au moins un architecte.
[c.] La personne qui assumera la compétence PEB au sein de l’équipe d’auteurs de projet joindra au
dossier la preuve de son agrément en tant que conseiller PEB. Niveau minimal requis : agrément
comme conseiller PEB pour au moins une personne.
[d.] Le Soumissionnaire joindra à son offre une version imprimée et dûment complétée du Document
Unique de Marché Public : voir à ce propos le point 1.1. du Tome 2.
1.5.4. CAPACITE PAR ET/OU AVEC D’AUTRES ENTITES (art.73 Arrêté royal du 18 avril
2017)
Le Soumissionnaire peut avoir recours aux capacités d'autres entités, quelle que soit la nature juridique
du lien qui l'unit à ces entités, en ce qui concerne les critères relatifs à la capacité économique et
financière et les critères relatifs aux capacités techniques et professionnelles.
En ce qui concerne les critères relatifs à l'expérience professionnelle pertinente, le Soumissionnaire ne
peut toutefois avoir recours aux capacités d'autres entités que lorsque ces dernières fourniront les
services pour lesquels ces capacités sont requises.
Si le Soumissionnaire souhaite recourir aux capacités d'autres entités, il apporte au Pouvoir adjudicateur
la preuve qu'il disposera des moyens nécessaires, notamment en produisant l'engagement de ces
entités à cet effet.
Dans les mêmes conditions, un groupement d'opérateurs économiques peut faire valoir les capacités
des participants au groupement ou d'autres entités.
Lorsque le Soumissionnaire fait appel à la capacité d'autres entités, il répond à la question reprise à la
partie II, C, du DUME visé à l'article 38 de l’Arrêté royal du 18 avril 2017. Il mentionne également dans
son offre pour quelle part du marché il fait appel à cette capacité et quelles autres entités il propose.
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[e.] Le formulaire de soumission joint en annexe (12.1.) du présent cahier des charges, complété et
signé.
Ce document reprend également une proposition en ce qui concerne les honoraires, soit le montant
forfaitaire proposé par le soumissionnaire. Ce montant forfaitaire unique, couvrant toutes les disciplines
confondues, ne peut être inférieur à 1.025.000,- € HTVA et est plafonné à 1.378.000,- € HTVA. Le
soumissionnaire transmettra aussi dans son offre la répartition des honoraires entre les différentes
compétences auxquelles il sera fait appel.
Pour rappel, le budget à enveloppe fermée est de 12.100.000,- € y compris la TVA, les honoraires,
l’aménagement des abords et le premier équipement.
→ voir aussi le point 18.1.
[f.] L’attestation de visite des lieux jointe en annexe (12.2.) du présent cahier des charges, complétée
et signée.
[g.] Une note relative à la gestion budgétaire et à la stratégie liée aux performances énergétique et
environnementale. Le propos sera développé sur base d’une première approche entre l’enveloppe
budgétaire disponible et la méthodologie du soumissionnaire pour assurer une bonne gestion du budget,
tout au long du processus d’étude et de réalisation. La démarche permettant de minimiser les coûts
d’exploitation (coût global investissement/exploitation) sera envisagée sur une période de 50 ans. La
réflexion portera sur les économies d’énergie, le confort des occupants, les équipements techniques,
l’entretien, les matérialités envisagées etc. La note précisera le contenu, l’évaluation du coût et la plus-
value d’éventuelles options. L’approche sera globale et concernera donc à la fois le bâti et les abords.
Elle tiendra par ailleurs compte des différentes disciplines requises dans le cadre du présent marché.
La note peut être accompagnée de tableaux synthétiques.
→ maximum 4 pages A4 (tableaux compris) dont 16.000 signes, espaces compris, pour le texte.
[h.] Une note développant la méthodologie et les moyens proposés pour mener les études, gérer le
chantier, impliquer les futurs usagers et organiser la concertation de l’ensemble des parties prenantes.
La note identifiera par ailleurs la façon dont le soumissionnaire envisage de procéder pour identifier les
contraintes et les atouts de l’existant et définir les enjeux liés à la nouvelle construction.
Le soumissionnaire fera une première proposition de mise en œuvre en vue de réduire les délais
d’exécution.
→ maximum 2 pages A4 soit 8.000 signes, espaces compris
[i.] Au travers de 3 références pertinentes, réalisées ou non, et datant des cinq dernières années, le
soumissionnaire explicitera, sous forme d’une analyse critique, les liens établis avec le projet dont
question ici.
Le propos du soumissionnaire doit être accompagné de visuels relatifs aux trois références choisies.
La présentation devra par ailleurs reprendre au minimum les informations suivantes : identification et
rôle dans l’exécution du marché du titulaire de la référence, statut du projet (en cours de chantier,
réalisé, marché non remporté etc.), dates, budget (estimation et adjudication ou décompte final) et
renseignements relatifs au marché de service le cas échéant.
→ maximum 12 pages A4 ou 6 pages A3 au total, pour les trois références, dont 8.000 signes, espaces
compris, pour le texte
˃ ATTENTION
Si le soumissionnaire transmet plus de 3 références pertinentes dans son dossier, seules les trois plus
récentes seront prises en compte.
[j.] Une clé USB reprenant l’ensemble des documents composant le dossier de l’offre, soit les
documents [a.] à [i.]
Toute offre affectée d’une irrégularité substantielle est sanctionnée d’une nullité absolue. Il en va de
même si l'offre est affectée de plusieurs irrégularités non substantielles lorsque celles-ci, du fait de leur
cumul ou de leur combinaison, sont de nature à violer les exigences minimales et les exigences qui sont
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indiquées comme substantielles par les documents du marché ou à avoir un des effets visés à l’article
76, § 1er, de l’arrêté royal du 18 avril 2017.
Une offre est déclarée substantiellement irrégulière et partant nulle si elle ne respecte pas les exigences
minimales prescrites par le cahier spécial des charges et celles qui sont indiquées comme substantielles
dans les documents de marché (art. 76 de l’AR du 18.04.2017). Son considérées comme substantielles
les exigences suivantes :
Le Pouvoir adjudicateur choisit l'offre régulière économiquement la plus avantageuse du point de vue
du Pouvoir Adjudicateur, tenant compte des critères d’attribution, conformément à l’article 81 de la Loi
du 17.06.2016.
2. Méthodologie / 25%
Le Pouvoir adjudicateur analysera la méthodologie proposée pour mener les études et le suivi
de l’exécution et identifier les contraintes, atouts et enjeux du projet. Il évaluera les pistes et les
moyens envisagés par le soumissionnaire pour organiser la médiation avec les futurs
occupants, l’ASBL Ecole de Tous, Wallonie-Bruxelles Enseignement et la Direction Générale
des Infrastructures. Il analysera aussi la proposition établie en vue d’organiser les opérations.
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Le classement des offres porte sur l’ensemble du marché, tranches fermes et tranches conditionnelles
comprises.
4. ETABLISSEMENT DE L’OFFRE
L’offre est rédigée en langue française. Tous les documents présentés dans le cadre de ce marché, tant
lors de la soumission que lors de l'exécution, seront présentés en langue française ou accompagnés
d’une traduction.
Il est impératif que la personne au sein de la société ou du groupement sans personnalité juridique
(association), ou travaillant pour elle, qui entre en contact avec le Pouvoir adjudicateur maîtrise la langue
du marché.
Des moments de visite sont prévus pour permettre aux équipes de prendre connaissance des lieux
avant la remise des offres. La participation des soumissionnaires à l’un de ces moments est obligatoire.
Les dates de ces visites et les informations relatives à la prise de rendez-vous sont précisées dans
l’Avis de marché.
La visite sera réalisée en français. Le soumissionnaire prendra donc ses dispositions pour être
accompagné d’un traducteur si nécessaire, à ses frais, s’il ne maîtrise pas suffisamment la langue
française.
Les représentants des soumissionnaires se muniront, lors de la visite des lieux, de l’attestation de visite
jointe en annexe du présent cahier des charges, afin qu’elle puisse être signée par le représentant du
Pouvoir adjudicateur.
Les questions des soumissionnaires seront exclusivement posées via le forum des questions-
réponses de la plateforme « e-procurement ». Les réponses à ces questions, formulées par le Pouvoir
adjudicateur, seront disponibles au même endroit.
La date limite pour la transmission des questions est précisée dans l’Avis de marché. Aucune réponse
ne sera donnée aux questions posées après cette date.
Le budget à enveloppe fermée pour la rénovation des bâtiments existants tel que défini dans ce cahier
des charges est de 12.100.000,- € TVAC honoraires compris (abords et premier équipement compris).
Le montant forfaitaire d’honoraires pour l’ensemble des études et du suivi de l’exécution ne peut être
inférieur à 1.025.000,- € HTVA et est plafonné à 1.378.000,- € HTVA. Il s’agit d’un marché forfaitaire à
prix global.
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D’autres précisions concernant les honoraires, notamment en matière d’honoraires spéciaux, sont
exprimées dans le Tome 2, partie 2 « Dispositions relatives à l’exécution du marché » du présent cahier
spécial des charges.
S’agissant d’un marché qui sera lancé avant le 18 octobre 2018, le Pouvoir adjudicateur fait usage de
la faculté que lui offre l’article 128, al. 1er, de l’Arrêté royal du 18 avril 2017 de ne pas recourir aux
moyens électroniques pour la remise et l’analyse des offres.
L’offre est établie sur deux exemplaires «papier», l’un portera la mention « original ». Seul ce dernier
fera foi en cas de discordance entre les exemplaires. Ces deux exemplaires doivent être glissés dans
une enveloppe définitivement scellée portant les mentions suivantes :
L’offre est :
• soit envoyée, par pli postal recommandé.
Dans ce cas, l’enveloppe scellée doit être glissée dans une seconde enveloppe fermée portant
clairement la mention « OFFRE – Athénée royal de Ganshoren, 60 Avenue Marie de Hongrie -
DESIGNATION D’UN AUTEUR DE PROJET POUR LA CONSTRUCTION D’UNE NOUVELLE ÉCOLE
- CSC N° 10069-1.21042.00263 - date de la séance d’ouverture », dûment affranchie et envoyée à
l’adresse suivante :
Communauté française
Secrétariat général
Direction Générale des Infrastructures
Service Général des Infrastructures scolaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Direction régionale
de Bruxelles
Boulevard du Jardin Botanique, 20/22, 1000 Bruxelles
local 3G16.
• soit remise en main propre à Monsieur Gérard KAISER (gerard.kaiser@cfwb.be) qui délivrera, à la
demande du porteur, un accusé de bonne réception daté et signé. Le soumissionnaire est vivement
invité à s’assurer préalablement de la présence de Monsieur Gérard KAISER ou de son remplaçant au
jour et à l’heure à laquelle le porteur de l’offre viendra la déposer.
La date et l’heure ultime de remise des offres sont précisées dans l’Avis de marché.
Les soumissions seront ouvertes publiquement au sein des locaux de la Direction régionale de
Bruxelles, au jour et heure précisés dans l’Avis de marché. Sauf mention contraire dans l’avis de
marché, la séance d’ouverture des offres aura lieu à l’adresse des bureaux du Pouvoir adjudicateur,
dans la salle 3G11.
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Toute offre doit parvenir au président de la séance d’ouverture des offres avant qu’il ne déclare la
séance ouverte. Toutefois, une offre arrivée tardivement est prise en considération pour autant :
- que le Pouvoir adjudicateur n’ait pas encore notifié sa décision d’attribution à l’Adjudicataire,
- et que l’offre ait été déposée à la poste sous pli recommandé, au plus tard le quatrième jour de
calendrier précédant le jour fixé pour la réception des offres.
Les soumissionnaires restent engagés par leur offre, telle qu’elle a été éventuellement rectifiée par le
Maître de l’ouvrage, pendant un délai de 180 jours à compter de la date limite de réception.
La direction et le contrôle de l’exécution du marché seront assurés par Monsieur Gérard KAISER,
fonctionnaire dirigeant désigné par le Pouvoir Adjudicateur pour ce marché.
Sans que l’énumération ci-après soit exhaustive, le rôle du fonctionnaire dirigeant est le suivant :
- le contrôle et l’approbation des différentes phases d’étude ;
- le contrôle du planning ;
- l’approbation de chaque dépense ;
- l’approbation de toute modification.
Le recours à d’autres sous-traitants que ceux annoncés dans l’offre ou ceux aux capacités desquels il
est fait appel pour la sélection, ne peut se faire que moyennant l’accord préalable du Pouvoir
adjudicateur.
Le prix de l’autorisation d’utilisation et de la cession définies ci-après est compris dans les honoraires
ordinaires du présent marché.
L’auteur de projet cède à titre exclusif à la Communauté française, dans les limites définies ci-après,
l’ensemble des droits patrimoniaux sur les œuvres créées par lui, ses consultants ou sous-traitants en
exécution du présent marché, et ce au fur et à mesure de leur création ; à savoir :
- le droit de reproduction, notamment le droit de les fixer par toute technique sur tous supports, y compris
concession d’une pareille autorisation aux tiers ;
- le droit de les reproduire en un nombre illimité d’exemplaires de chaque support ;
- le droit de les distribuer et de les communiquer au public, par toute technique de communication ;
- le droit d’insérer les reproductions des œuvres dans une autre œuvre de toute nature et de procéder
aux adaptations nécessaires à cette intégration ;
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L’auteur de projet cède les droits visés à l’alinéa 1er pour toute la durée des droits d’auteur et pour le
monde entier.
L’auteur de projet peut toutefois photographier et filmer les édifices et installations érigés sur base de
plans et documents réalisés par elle dans le cadre du présent marché ainsi que distribuer et
communiquer au public, par toute technique, ces images. Lors de cette exploitation, l’auteur de projet
s’engage à reprendre la mention suivante : « Maître de l’ouvrage : Communauté française – Fédération
Wallonie-Bruxelles ».
L’auteur de projet s’engage à ne pas céder ou donner en licence à un tiers les droits d’auteur sur les
plans, esquisses et documents sans passer par l’intermédiaire du Maître de l’ouvrage, propriétaire des
édifices et installations et titulaire des droits patrimoniaux.
L’auteur de projet autorise le pouvoir adjudicateur à concéder à quiconque une sous-licence dans le
respect des dispositions du présent cahier des charges et pour les modes d’exploitations désignés à
l’alinéa 1er, et ce, sans que l’auteur de projet ne puisse réclamer une contrepartie quelconque.
Lors de l’exploitation des œuvres, et dans le cas prévu à l’article 19, §3 de l’Arrêté Royal du 14 janvier
2013 établissant les règles générales d'exécution des marchés publics et des concessions de travaux
publics, le nom de l’adjudicataire sera mentionné de la façon qu’il spécifiera au Maître de l’ouvrage.
L’adjudicataire renonce expressément à invoquer son droit moral en vue de s'opposer aux modifications
(notamment la modification des couleurs, contrastes, du nombre de dpi, l'agrandissement, la réduction,
etc.) inhérentes aux exploitations visées au point « Droits patrimoniaux », sauf s'il démontre que
l’exploitation en cause est préjudiciable à son honneur ou à sa réputation.
Le soumissionnaire garantit que les fournitures, services et œuvres qu’il serait amené à livrer au pouvoir
adjudicateur ne constituent pas une contrefaçon de brevets ou de droits de propriété intellectuelle et ne
violent aucun droit appartenant à des tiers.
L’adjudicataire assurera à ses propres frais et sans limitation de montant la défense du Maître d’ouvrage
dans toute action menée contre lui lorsque ladite action a pour but de faire valoir que les fournitures,
services ou œuvres sont constitutifs d’une contrefaçon d’un droit intellectuel ou de brevets. Il supporte,
sans limitation de montant, les frais, dommages et intérêts et droits de justice mis à charge du pouvoir
adjudicateur à l’occasion de ces actions.
L’adjudicataire paiera ce qui pourrait être accordé ou adjugé contre le Pouvoir adjudicateur dans le
cadre de ladite action, pour autant que le Maître d’ouvrage notifie à l’adjudicataire, par écrit et sans
délai, la demande dont il s’agit et que l’adjudicataire puisse participer pleinement à la défense.
Le Soumissionnaire décrira dans son offre les logiciels, droits intellectuels et licences d’exploitation qu’il
utilisera pour exécuter le marché dans de bonnes conditions. Les coûts nécessaires à l’acquisition ou
au maintien des droits d’utilisation et d’exploitation qu’il devra exposer pour exécuter le marché seront
répartis entre les différents postes de prix remis par le Soumissionnaire. L’adjudicataire supportera seul
le coût d’acquisition ou de maintien de tout droit intellectuel, de licence d’exploitation ou d’utilisation qu’il
n’aurait pas décrit dans son offre, et ce même s’il s’avère que les droits en question sont indispensables
pour exécuter le marché dans de bonnes conditions.
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L’Adjudicataire contracte toutes les polices d’assurance nécessaires pour couvrir sa responsabilité en
matière d’accidents du travail et sa responsabilité civile vis-à-vis des tiers lors de l’exécution du marché.
L’Adjudicataire est également tenu de souscrire une assurance couvrant sa garantie décennale et celle
de tous les membres du personnel le cas échéant.
Les polices d’assurance souscrites par l’Adjudicataire ne pourront prévoir de franchise supérieure à
15.000 €.
Le cautionnement n’est pas demandé. Cette dérogation aux règles générales d’exécution se justifie par
la nature particulière de la mission de services d’architecture, dont la commande et les paiements sont
eux-mêmes fractionnés par phases, et dans le présent marché à tranches également.
Il est prévu un paiement échelonné de la mission garantissant au Pouvoir adjudicateur un contrôle de
la mission à chaque étape de sa réalisation ainsi qu’une retenue de garantie jusqu’à la réception
définitive.
Dans la ventilation des paiements, à chaque phase de la mission, les honoraires sont payés à raison
de 50% du montant dû pour la tranche concernée au dépôt du dossier, et 50% au moment de
l’approbation de celui-ci, l’approbation de la phase étude étant assimilée à la réception de ladite phase.
Enfin, 5 % sont libérables pour moitié à la réception provisoire et, pour l’autre moitié, à la réception
définitive des travaux, ce qui constitue une garantie de même nature que le cautionnement.
Tous les documents présentés dans le cadre de l’exécution du marché seront établis, ou traduits, en
langue française.
D'une manière générale, il fournit à l’architecte tous les renseignements qui seraient en sa possession
et qui sont ou pourraient être de nature à l'aider dans sa mission.
L’architecte ne pourra être tenu responsable des erreurs contenues dans les documents transmis, sous
réserve du regard critique qui est attendu dans son chef en tant que professionnel qualifié.
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A chacune des six phases définies au point 12.4., l’auteur de projet constituera un dossier papier ainsi
qu’une version informatique.
Les documents sont fournis sur un format A4. Les documents dépassant ce format sont pliés suivant le
format A4.
Tous les documents sont, en principe, fournis en 3 exemplaires, à l’exception du courrier, mais le
nombre de ces exemplaires peut, suivant le cas, être réduit par le Maître de l’Ouvrage. Pour les permis,
les documents sont fournis en autant d’exemplaires que nécessaire.
La fourniture d’exemplaires supplémentaires se fait à la demande du Maître de l’Ouvrage et fait l’objet
d’un décompte de frais.
L’ensemble des documents « dessin » sera fourni sur clef USB au format .dwg avec la table
d’impression adéquate.
L’ensemble des autres documents écrits (rapports, tableaux, etc…) sera fourni sur clef USB au format
.doc ou .docx ou .xls.
Tous les documents, y compris les tableaux de calcul, seront totalement libres de toute protection.
L’auteur de projet transmettra l’ensemble des documents signés par lui ou ses sous-traitants (ex : plans
de permis, PV, etc) sous format .pdf.
Les documents seront classés dans des fichiers dénommés selon les phases de la mission.
La mission de l’Auteur de projet comporte toutes les prestations ordinaires incombant à l’architecte, en
ce compris les prestations relevant du domaine de la stabilité, de l’infrastructure, des techniques
spéciales (chauffage, ventilation, électricité, éclairage, sécurité), de l’acoustique, du mobilier intégré, du
1er équipement, de la signalétique, de la coordination ainsi que les missions de responsable PEB
(performance énergétique des bâtiments).
L’Auteur de projet est chargé de la coordination générale des tâches couvrant l’ensemble des champs
de la mission. A ce titre, il est garant de la cohérence du projet au niveau architectural, technique et
financier.
L’Auteur de projet n’est pas le mandataire du maître de l’ouvrage. A l’exception des productions de
document et du respect des délais précisés dans le cahier spécial des charges, ses obligations sont
exclusivement de moyen. Il s’acquitte de sa mission en fournissant en temps utile les prestations
nécessitées par la nature et l’importance des diverses opérations de construction.
Sans que l’énumération ci-après soit exhaustive, la mission de l’Auteur de projet comprend plus
particulièrement :
toutes les réunions préliminaires et conséquentes aux différentes études et notamment
avec les représentants de l’établissement scolaire (direction, représentants syndicaux,
délégués des élèves, associations de parents) et des différentes administrations
compétentes ;
toutes les réunions du Comité d’accompagnement qui seront organisées à chaque étape
cruciale des études. Ce Comité est constitué de représentants du maître de l’ouvrage et
des utilisateurs. Des réunions spécifiques seront également organisées en fonction des
thématiques et avec les personnes concernées ;
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la mission de relevé des bâtiments existants ;
la vérification des plans sous format « dwg » et « pdf » qui sont fournis par le Pouvoir
adjudicateur suivant les besoins de l’auteur de projet ;
la coordination avec le coordinateur sécurité santé ;
les contacts avec le SRI et le SIPPT ;
toutes opérations topographiques, calculs de déblais et remblais, implantation des divers
ouvrages, etc…
l’interprétation des essais de sol éventuels, les calculs et plans de stabilité, de béton armé,
de charpente, de planchers, etc… pour les diverses constructions ;
relativement à la PEB, le remplissage des formulaires prévus par la législation et la
recherche de documentation, fiches techniques. Le responsable PEB conseillera le maître
d’ouvrage et proposera les meilleures solutions pour optimiser les résultats. Autant de
réunions avec le Pouvoir adjudicateur que nécessaires seront organisées afin d’établir les
choix optimaux d’interventions économisatrices d’énergie, en tenant compte du coût et de
l’efficacité des interventions (choix de l’isolant, choix des luminaires, choix des techniques
de chauffage,…) ;
l’établissement des plans d’ensemble et de détails et tous documents requis pour la
réalisation des divers édifices et installations y compris le parachèvement ;
l’établissement des plans et tous documents requis pour la réalisation des équipements
repris dans la mission ;
la rédaction des PV lors des réunions préparatoires et des réunions effectuées avec les
intervenants extérieurs (Administration communale, DGO4, SRI, coordinateur sécurité,
SIPPT, régies, …) pendant la phase d’étude ;
la coordination des concessionnaires (régies) avant et pendant la réalisation des travaux :
visites et établissement des documents pour établissement des devis et suivi des
interventions de raccordement (eau, gaz, électricité).
l’assistance au Maître de l’ouvrage lors des procédures d’appel à la concurrence et les
rédactions des rapports de soumission sur base de la trame d’analyse de l’Administration ;
le contrôle de l’exécution des travaux, la rédaction des PV, la vérification des mémoires,
l’assistance au Maître de l’Ouvrage lors de réceptions provisoires et définitives ;
la vérification des états de situation et d’avancement à chaque demande de paiement des
entrepreneurs conformément aux documents type de l’Administration ;
la coordination technique et chronologique des études des ingénieurs en stabilité et en
techniques spéciales et de tous les partenaires de l’équipe d’étude ;
la coordination des travaux sur chantier ;
la fourniture, en nombre suffisant, de tous les documents nécessaires au suivi et à
l’accomplissement de la mission (esquisse, avant-projet, permis d’urbanisme, dossier
d’exécution, etc.), tant ceux destinés au Pouvoir adjudicateur (3 exemplaires papier +
fichiers numériques aux formats DOC, XLS, DWG, PDF, etc.) que ceux destinés aux
autorités de contrôle (Région, pompiers, préventionnistes, CSS, etc.).
la fourniture, sur support numérique, des plans as built, suivant les conventions de dessin
et la charte graphique du Maître de l’ouvrage.
Le Comité d’accompagnement sera créé au moment de l’attribution du marché de services et pour toute
sa durée. Il sera composé des personnes suivantes :
- fonctionnaire dirigeant
- représentants de l’Administration
- gestionnaire technique
- représentant(s) des utilisateurs
Sa mission est de suivre le projet, en collaboration avec le Pouvoir adjudicateur. Les propositions du
Comité d’accompagnement ne se substituent pas aux instructions du Pouvoir adjudicateur, lequel reste
le seul pouvoir décisionnel concernant le présent marché.
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- d’émettre des remarques ou suggestions au Pouvoir adjudicateur ;
- d’inviter toute personne compétente dans l'objet de l'étude ;
- d’émettre un avis sur les différentes phases d’études avant approbation par le Pouvoir adjudicateur.
L’Auteur de projet respecte les limites définies par le Pouvoir adjudicateur, en ce compris les limites
financières globales et partielles.
Le non-respect du budget fermé fixé dans le présent Cahier spécial des charges donne lieu de plein
droit aux pénalités prévues au point 16 « Moyens d’action du Pouvoir adjudicateur ». Le Pouvoir
adjudicateur se réserve le droit de les appliquer par retenue lors du paiement du solde des honoraires.
Toute modification au programme fixé dans le présent Cahier spécial des charges intervenant au cours
de l’étude ou de l’exécution des travaux doit faire l’objet d’un écrit qui en mentionnera l’incidence
financière. L’approbation de ces modifications ayant une incidence financière, elle doit être validée et
signée par le fonctionnaire dirigeant.
Dans le cas où l’Auteur de projet estime ne pouvoir répondre à ces impératifs budgétaires, il lui
appartient de le faire savoir officiellement avant de poursuivre les études.
En dérogation à l’article 147 de l’Arrêté royal du 14 janvier 2013, le délai d’exécution n’est pas fixé de
manière globale. Seules certaines parties de la mission font l’objet de délais spécifiques qui sont plus
amplement détaillés ci-après.
Cette pratique est justifiée par la nature particulière de la mission d’architecture dont la durée et la
progression dépend en grande partie du fait de tiers dont l’Adjudicataire ne répond pas ainsi que
d’éléments qui seront précisés à l’aide de la mission de l’Adjudicataire elle-même.
Chaque phase pour laquelle un délai d’exécution est prévu est déclenchée par l’envoi, par le Pouvoir
adjudicateur, d’un courrier recommandé. Ce courrier recommandé enjoint l’Adjudicataire de procéder
aux prestations relatives à la phase désignée.
Au cas où l’Auteur estime qu’il lui manque des documents nécessaires à la poursuite de l’étude, il en
adresse la liste au Pouvoir adjudicateur, par lettre recommandée dans les 5 jours ouvrables à dater de
la commande. Jusqu’à réception de ces documents, le délai est suspendu.
La mission de l’Auteur de projet comprend 6 phases successives dont le contenu est reproduit ci-après,
qui correspondent aux tranches ferme (pour la première) et conditionnelles (pour les suivantes). Hormis
la première phase de la mission, qui prend cours à la notification de l’attribution du marché, toute phase
ultérieure de la mission fera l’objet d’une notification. L’Auteur de projet est tenu d’effectuer l’ensemble
de ces phases à la demande du Pouvoir adjudicateur.
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PRESTATIONS ET DOCUMENTS
L’équipe d’Auteurs de projet remet une esquisse au Maître de l’Ouvrage au plus tard dans un délai de
45 jours ouvrables prenant cours au lendemain de la date de la commande de l’esquisse par lettre
recommandée. Elle présentera cette esquisse au Comité d’accompagnement. Cette esquisse
respectera obligatoirement l’enveloppe budgétaire déterminée par le Pouvoir adjudicateur.
Le mesurage du terrain, l’établissement des limites de la propriété et d’un plan de situation du site dans
son environnement, la recherche des éventuelles servitudes, le nivellement par référence au niveau
général de l’Etat ont été effectués aux frais du Maître de l’ouvrage par des experts ou des organismes
reconnus et sont annexés au présent cahier spécial des charges.
La mission de relevé des bâtiments existants est à charge de l’adjudicataire. Elle devra être exécutée
dans le délai de 30 jours ouvrables mentionné ci-avant.
Sur base du présent cahier des charges et de ses annexes, l’adjudicataire de projet établit une esquisse.
Le dossier qualifié d’esquisse doit permettre d’apprécier le parti général que l’adjudicataire propose
d’adopter en plan et volume et aboutir à la fixation définitive des options programmatiques et de leur
organisation spatiale.
En particulier, les bureaux d’études en stabilité et en techniques spéciales ne pourront pas reporter sur
l’avant-projet les décisions et choix en matière d’équipements qui pourraient influencer les choix
fonctionnels et formels opérés au stade de l’esquisse.
MODIFICATION ET APPROBATION
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L’esquisse est présentée et discutée avec le Comité d’accompagnement et les tiers qui sont invités par
celui-ci.
Sur base de l’avis du Comité d’accompagnement, le Maître d’ouvrage se réserve le droit de demander
à l’auteur de projet de modifier les esquisses et ce, à deux reprises au plus, sans que cela ne donne
lieu à aucun supplément de prix. L’Auteur de projet dispose d’un délai de 15 jours ouvrables par
nouvelle esquisse pour apporter à chacune d’elles les modifications demandées par le Maître d’ouvrage
et ce, sans supplément d’honoraires.
Le Maître d’ouvrage approuve l’esquisse, éventuellement complétée ou modifiée, dans les 20 jours
ouvrables après leur remise par l’auteur de projet.
PRESTATIONS ET DOCUMENTS
L’avant-projet doit être déposé auprès du Maître d’Ouvrage au plus tard dans un délai de 45 jours
ouvrables prenant cours au lendemain de la date de commande de l’avant-projet par lettre
recommandée. Comme pour l’esquisse, il présentera l’avant-projet au Comité d’accompagnement.
L’attention de l’auteur de projet est attirée sur le fait que l’avant-projet constitue la mise en forme
détaillée de toutes les options décidées au stade de l’esquisse. En particulier, les bureaux d’études en
stabilité et en techniques spéciales ne pourront pas reporter sur la phase projet les décisions et
choix en matière d’équipements techniques et structurels qui pourraient influencer les choix
fonctionnels et formels opérés au stade de l’avant-projet.
Cet avant-projet est établi sur base de l’esquisse telle qu’elle a été approuvée et comprend :
Les plans de situation et l’implantation des lieux, avec l’orientation et l’implantation exacte
des différents bâtiments voisins.
Les vues en plans, en coupes et en élévations, à une échelle suffisante pour que l’auteur
de projet puisse y porter, de façon facilement lisible, toutes les indications nécessaires pour
la parfaite compréhension de ses intentions et en particulier :
- l’aménagement général des abords ;
- le gros œuvre ;
- les cotes principales ;
- les parachèvements et techniques spéciales.
- les vues en élévation du bâtiment.
Un descriptif détaillé des matériaux extérieurs et des matériaux intérieurs.
Les notes descriptives présentant les mesures envisagées en termes de sécurité incendie
(plan de compartimentage et, au besoin, autres dispositifs de lutte contre l’incendie, la
vérification des ressources en eau disponible, …), de gestion de flux (publics, utilisateurs,
fournisseurs, etc.), de sécurité et de bien-être des travailleurs dans l'exécution de leur travail
ainsi que des tiers, notamment sur la base de la note de sécurité du SIPPT en annexe et
du Code sur le Bien-être au travail.
Les notes relatives aux techniques spéciales, à la stabilité et à l’acoustique.
Les notes relatives à la stratégie en matière de performances énergétique et
environnementale proposée par l’auteur de projet et les notes de calcul concernant
l’évaluation des consommations futures. Ces notes comprendront une évaluation
comparative entre deux à trois solutions afin d’optimaliser la performance en fonction du
budget disponible ainsi qu’une première ébauche de la déclaration PEB initiale.
Une note relative à l’estimation du coût de fonctionnement du bâtiment : nettoyage (vitrage,
…), entretien des installations techniques (détection, chauffage, ventilation, ascenseur, …),
…adapté le cas échéant.
Le descriptif et explicatif des aspects techniques fondamentaux : stabilité, physique du
bâtiment (hygrothermie et acoustique), électricité, chauffage, ventilation sur base de
schémas de principe, adapté le cas échéant.
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Le dimensionnement des éléments touchant à la stabilité des constructions.
Une estimation détaillée par chapitre et éventuellement par phase (en reprenant les postes
de référence du CCTB 2022 et du Qualiroutes, dernière version) aux prix en vigueur au
moment du dépôt de l’avant-projet, ainsi qu’une estimation au m² bâti.
Le rapport d’avis du service de prévention incendie reprenant les remarques du projet.
Le rapport d’avis des services de l’aménagement du territoire reprenant les remarques du
projet.
Il est expressément convenu entre les parties que les études dont il est question doivent recevoir
l’approbation des autorités compétentes et notamment des Administrations de l’Aménagement du
Territoire et de l’Environnement, le cas échéant du Patrimoine. Lorsque la nature des travaux l’exige, il
est également convenu que l’Auteur de projet veille aux prescriptions du Règlement général de la
protection du travail et de la loi du 4 août 1996, et des dispositions du Code du bien-être au travail,
complète ou modifie les documents jusqu’à ce que ceux-ci soient susceptibles d’être approuvés par
toutes les autorités compétentes, notamment par les services d’incendie et le coordinateur
sécurité/santé, et ce, sans supplément d’honoraires.
MODIFICATION ET APPROBATION
L’avant-projet est présenté et discuté avec le Comité d’accompagnement et les tiers qui sont invités par
celui-ci.
Les modifications et la mise au point des documents d’avant-projet suivant les remarques du Comité
d’accompagnement sont comprises dans la mission de l’Auteur de projet, pour autant que cela n’amène
pas une réorientation des options entraînant une restructuration complète de l’esquisse approuvée.
Le Maître d’ouvrage prend ses dispositions pour vérifier les avant-projets déposés dans un délai lui
permettant de formaliser ses remarques ou son approbation, soit dans un délai de 20 jours ouvrables.
Suite à la réception de ces remarques, l’auteur de projet dispose d’un délai de 15 jours ouvrables pour
apporter aux documents d’avant-projet les modifications demandées, et ce sans suppléments
d’honoraires.
Cette approbation n’exonère pas l’Auteur de projet de l’obligation visée au point ci-après en ce qui
concerne le respect des dispositions légales et règlementaires relatives à la délivrance des permis.
Après approbation de l’avant-projet, le dossier de demande de permis doit être déposé chez le Maître
de l’Ouvrage dans les 30 jours ouvrables au lendemain de la lettre recommandée invitant l’Auteur de
projet à constituer le dossier de demande de permis.
Il doit être conçu en vue de recevoir l’approbation des autorités compétentes.
Le dossier de demande de permis comprend tous les documents légaux et réglementaires, en nombre
suffisant de copies, conformément à la législation en la matière. Il comprend notamment la déclaration
PEB initiale finalisée (en ce compris l’étude des nœuds constructifs) ainsi que l’étude de faisabilité et,
éventuellement, un rapport d’incidence.
Si le permis n’est pas délivré, les démarches nécessaires à la réintroduction ne donneront pas lieu à
des honoraires spéciaux.
PRESTATIONS ET DOCUMENTS
Le projet définitif pour exécution et appel à la concurrence sera établi sur base du permis d’urbanisme
et d’environnement le cas échéant. Le projet définitif est déposé dans un délai de 55 jours ouvrables
prenant cours au lendemain de la date de la commande par lettre recommandée.
L’attention de l’’auteur de projet est attirée sur le fait que le projet définitif constitue la mise en forme
détaillée de toutes les options décidées au stade de l’avant-projet. Il établit un dossier d’exécution
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permettant la mise en soumission du projet, suivant la réglementation en vigueur. L’auteur de projet
précise par des plans, coupes et élévations les formes des différents éléments de la construction, la
nature et les caractéristiques des matériaux et les conditions de leur mise en œuvre. Il détermine
l’implantation et l’encombrement de tous les éléments de structure et de tous les équipements
techniques, précise les tracés des alimentations et évacuations de tous les fluides, décrit les ouvrages
et établit les plans de repérage nécessaire à la compréhension du projet.
MODIFICATION ET APPROBATION
Le projet est présenté et discuté avec le Comité d’accompagnement et les tiers qui sont invités par celui-
ci.
Les modifications et la mise au point des documents du dossier de soumission suivant les remarques
du Comité d’accompagnement sont comprises dans la mission de l’Auteur de projet.
Le Maître d’ouvrage prend ses dispositions pour vérifier les projets définitifs déposés dans un délai lui
permettant de formaliser ses remarques ou son approbation, soit dans un délai de 20 jours ouvrables.
Suite à la réception de ces remarques, l’auteur de projet dispose d’un nouveau délai de 15 jours
ouvrables pour apporter aux documents de projet d’exécution les modifications demandées par le
Maître de l’ouvrage et ce, sans supplément d’honoraires.
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PHASE 5 / PASSATION DU OU DES MARCHES DE TRAVAUX = TRANCHE CONDITIONNELLE 3 (2EME
PARTIE)
PRESTATIONS ET DOCUMENTS
MODIFICATION ET APPROBATION
Le rapport d’analyse est présenté aux représentants du Pouvoir adjudicateur. L’auteur de projet
adaptera le rapport aux décisions prises en réunion.
Les modifications et la mise au point du rapport sont comprises dans la mission de l’architecte.
Le rapport est approuvé par le pouvoir adjudicateur qui se charge de la diffusion des résultats auprès
des entreprises.
PRESTATIONS ET DOCUMENTS
L’auteur de projet est chargé du contrôle des travaux, tel que prévu à l’article 4, alinéa 1, de la loi du 20
février 1939.
L’auteur de projet assure, personnellement ou par l’intermédiaire d’un représentant ayant même
qualification légale, le contrôle des travaux, c’est-à-dire qu’il vérifie la conformité des travaux aux plans,
cahiers des charges et aux règles de l’art. Dans ce cadre, sa mission comprend notamment :
La visite du chantier, afin de contrôler la mise en œuvre, aussi fréquemment que
nécessaire, mais au moins une fois par semaine.
La consignation de ses observations au journal des travaux ou par procès-verbal.
Le refus des travaux non conformes et la prise de mesure pour y remédier en temps utiles.
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La vérification des plans et détails d’exécution dressés par les entreprises et les fiches
techniques qui sont proposées par les entreprises.
l’établissement de documents complémentaires (plans de détails, bordereaux…) à fournir
à l’entrepreneur au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Le contrôle des matériaux, des ouvrages et des éléments de construction tels que prévus
aux cahiers des charges. Le coût des essais n’est pas à charge de l’auteur de projet.
Le suivi des obligations administratives découlant de la réglementation en vigueur en
matière de sécurité et de santé sur les chantiers temporaires ou mobiles, jusqu’à la
réception provisoire et jusqu’au dépôt des documents finaux exigés par la réglementation,
notamment la fourniture du DIU.
Le suivi des obligations administratives découlant de la réglementation en vigueur en
matière de performance énergétique du bâtiment, jusqu’à la réception provisoire et jusqu’au
dépôt des documents finaux exigés par la réglementation, notamment le rapport final.
L’instruction des requêtes des adjudicataires ou contractants.
L’avertissement sans délai du pouvoir adjudicateur de tout problème ou malfaçon
nécessitant son intervention en tant que maître de l’ouvrage.
La participation aux réunions hebdomadaires dites « de chantier » qui seront tenues aux
jours et aux heures établis de façon fixe par le Maître de l’Ouvrage de commun accord avec
l'Auteur de projet, ainsi que la rédaction des rapports de réunion et leur transmission à tous
les participants, dans un délai de 2 jours.
L’auteur de projet et ses sous-traitants éventuels apportent gratuitement à leurs plans toutes les
modifications rendues nécessaires par l’évolution des travaux et par les décisions prises sur chantier.
Les frais relatifs à la documentation des opérations réalisées en cours de chantier ainsi que
le montant des démontages, réouvertures, déblaiements et remises en état en cas de non-
27
respect de cette obligation et toutes réparations quelles qu'elles soient sont à charge
exclusive de l'entrepreneur.
Les prestations lors de la réception provisoire des travaux comprennent, en fin de travaux :
le recollement de l’état des lieux.
l’assistance au Maître de l’ouvrage pour la réception provisoire des travaux et fournitures
ainsi que la rédaction de la liste des remarques à annexer aux procès-verbaux.
toutes les prestations nécessaires jusqu’à l’acceptation de la réception provisoire des
travaux et la levée des remarques dans un délai raisonnable.
le contrôle des plans que les entrepreneurs sont tenus de mettre à jour en conformité avec
l’exécution réelle des ouvrages (plans as-built).
la fourniture des plans définitifs (plans as-built) et dossier d’après travaux (dossier as-built)
dont l’établissement relève de la responsabilité de l’auteur de projet.
la fourniture des attestations requises en matière de sécurité, conformément au modèle
joint en annexe.
L’examen de la conformité des documents intégrés au DIU établi par le Coordinateur de
sécurité et de santé, l’auteur de projet vérifiera qu’ils correspondent bien aux documents
as-built fournis.
Les documents PEB relatifs à la législation régionale en vigueur.
L’auteur de projet établira la vérification de ces documents dans un délai en jours calendrier comptés à
partir du jour de réception des documents :
- 10 jours pour les documents nécessaires à la réception provisoire
- 30 pour les autres documents.
˃ ATTENTION
L’ensemble des intervenants doivent avoir transmis, au coordinateur sécurité-santé, les documents lui
permettant d’établir le DIU.
La réception provisoire ne peut être accordée en l’absence du DIU.
DECOMPTE FINAL
L’auteur de projet vérifie et transmet les documents au Maître de l’ouvrage dans un délai de 10 jours
ouvrables à partir du jour de la réception des documents.
- Les fichiers doivent pouvoir être lus sans erreur avec le logiciel Autocad, version 2017. Le
format d’échange pour les données DAO est le format .DWG. Seuls les fichiers en .DWG ou
.DXF seront acceptés.
- Chaque soumissionnaire doit s’assurer que pour les plans transmis, toutes les liaisons vers
d’autres plans (XREF), bases de données ou documents seront jointes, ainsi que le type de
plume et le format d’impression.
- La nomenclature des calques est laissée au choix du prestataire sous condition qu’elle soit
basée sur les éléments de construction exclusivement. Une organisation de couches se référant
au graphisme exclusivement est interdite.
- les rapports et documents écrits : par support informatique répondant aux caractéristiques suivantes :
Word, Excel, PDF.
Tous les documents que la loi impose de délivrer sont rédigés conformément à la législation sur l’emploi
des langues en matière administrative.
L’auteur de projet établira ses plans, en ce qui concerne les dossiers d’avant-projet définitif, de demande
d’autorisation administrative, d’exécution, en se basant sur les signes conventionnels d’usage.
Les plans comprendront un cartouche, une légende, une échelle, une orientation et une numérotation
continue.
Le plan d’implantation comprendra notamment : une légende, l’échelle, l’orientation, les limites et
numéros du parcellaire, tous les obstacles naturels et artificiels (immeubles, arbres, murs, clôtures,
haies, pignons voisins) la voirie jouxtant les terrains et bâtiments levés, les indications résultant des
plans d’alignement et d’aménagement, les canalisations aériennes et souterraines avec le niveau des
radiers des chambres de visite, le cas échéant. L’altimétrie sera traduite en courbes de niveau et en
cotes de niveau nécessaires aux études.
Lorsqu’une étude ou rapport d’incidences est élaborée concomitamment, les documents précités seront
fournis en un exemplaire supplémentaire.
Les plans et textes seront également fournis sur support informatique au format .PDF.
(Les plans as-built seront quant à eux transmis au format .DWG ou .DXF)
Tout au long de la procédure d’élaboration du projet, l’architecte participe aux réunions telles que
précisées ci-dessous.
Le cas échéant.
Si au cours des études ou au cours de l’exécution des travaux, et nonobstant l’approbation de tous les
documents par le Maître de l’Ouvrage, il s’avère que des plans et/ou documents complémentaires sont
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nécessaires à la bonne exécution des ouvrages prévus, l’Auteur de projet s’engage à les fournir
gratuitement.
Si au cours des études, certaines modifications non substantielles aux plans de l’Auteur de projet sont
demandées par le Maître de l’Ouvrage, l’Auteur de projet s’engage à modifier en conséquence, ses
études et documents sans aucun supplément de prix. Ce léger écart par rapport à l’article 151, §2 de
l’Arrêté du 14 janvier 2013 se justifie par le fait que la mission de l’auteur de projet prévoit également la
réalisation de plans as-built
Ces types de demandes donnent droit à un supplément de délai proportionné aux prestations
supplémentaires et fixé de commun accord avec le Maître de l’Ouvrage.
Les prestations réclamées par le Maître de l’Ouvrage et qui sont la conséquence de lacunes ou
imprécisions de l’Auteur de projet sont fournies gratuitement, sans préjudice de l’application du point
15. « Obligations et responsabilités de l’auteur de projet » du présent cahier de charges.
L’Auteur de projet s’engage à établir ses projets, plans de détails et prescriptions techniques
et administratives au Cahier spécial des charges, conformément à la législation en vigueur
et à se référer, pour le surplus, aux documents officiels ainsi qu’aux documents faisant
autorité en la matière.
Concernant la PEB, l’auteur de projet s’engage à établir ses projets, plans de détails et
prescriptions techniques et administratives au Cahier spécial des charges, conformément
à la législation en vigueur.
L’Auteur de projet ne peut, sans accord du Maître de l’Ouvrage, modifier en cours
d’exécution l’entreprise approuvée, sauf pour de minimes adaptations nécessaires au bon
déroulement du chantier et qui n’engagent pas financièrement le Pouvoir adjudicateur, ou
en cas d’urgence lorsqu’il s’agit de cas graves, de force majeure, ou de situations risquant
d’entraîner des accidents. Dans tous les cas, l’Auteur de projet s’engage à informer sans
délai et par écrit le Maître de l’Ouvrage.
L’Auteur de projet assume seul l’entière responsabilité des erreurs ou omissions dont
seraient entachées les études, calculs, plans et autres documents quelconques fournis par
lui en exécution du marché, à l’exclusion de celles provenant de directives imposées par le
Maître de l’Ouvrage contre l’avis écrit de l’auteur de projet. « L’adjudicataire ne peut se
prévaloir du fait qu’une surveillance ou un contrôle a été exercé par le pouvoir adjudicateur
pour prétendre être dégagé de sa responsabilité lorsque les prestations sont refusées
ultérieurement pour défauts quelconques. » article 39 AR 14.01.2013.
A partir de la réception provisoire des travaux, l’Auteur de projet est garant vis-à-vis du
Pouvoir adjudicateur dans les termes des articles 1792 et 2270 du Code Civil.
En plus de l’application du point 16.3. « Amendes pour retard », l’Auteur de projet répare
l’intégralité du préjudice causé par sa faute ou sa négligence au Pouvoir adjudicateur, ainsi
que celui qui résulterait de la faute ou de la négligence de ses sous-traitants.
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L'Adjudicataire est tenu de réparer sans délai ses manquements. Il peut faire valoir ses moyens de
défense auprès de l'adjudicateur par envoi recommandé ou par envoi électronique qui assure de
manière équivalente la date exacte de l'envoi. Cette défense est envoyée dans les quinze jours suivant
la date de l'envoi du procès-verbal. Après ce délai, son silence est considéré comme une
reconnaissance des faits constatés.
Si l'adjudicateur a été informé, conformément à l'article 49/1 du Code pénal social, que l'Adjudicataire
ou un Sous-traitant dans la chaîne de sous-traitance, à quelque endroit que ce soit ou en quelque
mesure que ce soit, a manqué de manière importante à son devoir de payer à temps le salaire auquel
les travailleurs ont droit, le délai de défense de quinze jours visé à l'alinéa 2 est ramené à un délai à
fixer par l'adjudicateur. Il en va de même lorsque l'adjudicateur constate ou prend connaissance du fait
qu'un Adjudicataire ou un Sous-traitant dans la chaîne de sous-traitance, à quelque endroit que ce soit
ou en quelque mesure que ce soit, emploie un ou plusieurs citoyens illégaux de pays tiers. Le délai
raccourci ne peut cependant être inférieur à cinq jours ouvrables s'il s'agit d'une défaillance grave au
niveau du paiement du salaire et à deux jours ouvrables lorsqu'il s'agit de l'emploi de ressortissants de
pays tiers.
§ 3. Les manquements constatés à sa charge rendent l'Adjudicataire passible d'une ou de plusieurs des
mesures prévues aux articles 45 à 49, 85 à 88, 123, 124, 154 et 155 de l'Arrêté royal du 14 janvier
2013. »
16.2. PENALITES
a. Durant les phases d’études (phases 1 à 5), le non-respect du budget fermé fixé par le présent Cahier
spécial des charges pour lequel aucune justification n’a été admise ou fournie dans les délais requis,
donne lieu de plein droit à une pénalité spéciale unique d’un montant de 5.000 €. Le Maître de l’Ouvrage
se réserve le droit de l’appliquer par retenue lors du paiement du solde des honoraires. Cette pénalité
n’est pas limitée à un pourcentage des honoraires. Cette disposition se justifie par :
le fait que le budget disponible est un budget fermé ;
le caractère essentiel de la clause de respect du budget ;
l’Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 6 février 2014 fixant les règles
qui déterminent le besoin en constructions nouvelles ou extensions et les normes physiques
et financières pour les bâtiments scolaires, internats et centres psycho-médico-sociaux.
Le retard d’occupation du bâtiment, conséquent à la nécessité de corriger l’étude, constitue
un préjudice.
Le stade d’étude en cours devra alors être réétudié pour correspondre au budget défini. Ce délai
complémentaire nécessitera de trouver des solutions alternatives pour que l’école puisse disposer des
locaux indispensables.
c. Durant la phase d’exécution, le non-respect du budget des travaux donne lieu de plein droit à une
pénalité dès que le dépassement atteint 5% le montant du marché adjugé, suite à une ou des erreurs
lors d’études imputables à l’auteur de projet.
Cette pénalité ne s’applique donc pas en cas de modification au marché (art.37 à 38/19, 151, AR
14.01.2013) non imputables au bureau d’étude (circonstances non prévisibles).
Le montant de la pénalité est calculé proportionnellement au dépassement du budget par rapport au
montant du marché adjugé des travaux. Le pourcentage ainsi obtenu sera déduit sur le montant des
honoraires d’exécution de la mission.
Le montant total des honoraires d’exécution correspond au montant maximum de la pénalité applicable
en cas d’erreur lors de l’étude.
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Article 46 de l’Arrêté royal du 14 janvier 2013 :
«Les amendes pour retard sont indépendantes des pénalités prévues à l'article 45. Elles sont dues,
sans mise en demeure, par la seule expiration du délai d'exécution sans intervention d'un procès-verbal
et appliquées de plein droit pour la totalité des jours de retard.
Nonobstant l'application des amendes pour retard, l'Adjudicataire reste garant vis-à-vis de l'adjudicateur
des dommages et intérêts dont celui-ci est, le cas échéant, redevable à des tiers du fait du retard dans
l'exécution du marché. »
Les amendes pour retard sont calculées à raison de 0,1 % des honoraires du stade concerné, par jour
de retard dudit stade avec un maximum de 7,5%. Les délais partiels définis au point 13. « Modalités
des prestations et dispositions diverses » sont de rigueur.
La mission peut être résiliée par le Maître de l’Ouvrage (sans indemnité) notamment dans les cas
suivants :
- si le retard donnant lieu à l’application d’une amende dépasse nonante jours de calendrier consécutifs ;
- si l’Auteur de projet manque gravement à ses obligations.
Dans chacun de ces cas, le montant des honoraires de l’auteur de projet est limité aux tranches
d’honoraires se rapportant aux seules phases de la mission complète terminées (marché à tranches).
La phase de la mission entamée fait l’objet d’un décompte à établir en toute équité de commun accord
avec le Maître de l’Ouvrage. Il est fait déduction des pénalités éventuellement encourues à la date de
la résiliation de la mission.
Si la mission est ainsi résiliée par le fait de l’Auteur de projet, les études, plans et documents fournis
pourront être utilisés par le Maître de l’Ouvrage et l’Auteur de projet renonce à tout droit à l’exclusion
de ses droits intellectuels, sur les plans, documents et études qui pourront être communiqués à tout
autre auteur de projet pour poursuivre la mission. En outre, l’Auteur de projet garantit le Maître de
l’Ouvrage de tout éventuel surcroît d’honoraires dus à un autre Auteur de projet appelé à achever la
mission.
La mission prend fin par l’achèvement normal de la mission, ou par marché pour compte, ou par
résiliation unilatérale.
En complément de l’article 61 de l’AR du 14.01.2013 : si l’Auteur de projet se trouve dans un des cas
de résiliation par le Pouvoir adjudicateur prévu à l’article 61 de l’Arrêté royal du 14 janvier 2013, l’un des
architectes peut reprendre à lui seul l’ensemble de la mission.
Si le Pouvoir adjudicateur décide de rompre la mission sans qu’il y ait manquement dans le chef de
l’Auteur de projet, ce dernier a droit non seulement aux honoraires sur les tranches accomplies, mais
aussi à une indemnité représentant 10% des honoraires afférents aux autres devoirs non accomplis
pour la tranche de la mission en cours dûment notifiée.
« Les prestations ne sont réceptionnées qu'après avoir satisfait aux vérifications, aux réceptions
techniques et aux épreuves prescrites. […]» (art. 64, al. 1)
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« Le Pouvoir adjudicateur dispose d’un délai de vérification de trente jours à compter de la date de la
fin totale ou partielle des services, constatée conformément aux modalités fixées dans les documents
du marché, pour procéder aux formalités de réception et en notifier le résultat au prestataire de services.
Ce délai prend cours pour autant que le pouvoir adjudicateur soit, en même temps, en possession de
la liste des services prestés ou de la facture.
Lorsque les services sont terminés avant ou après cette date, le prestataire de services en donne
connaissance par envoi recommandé ou envoi électronique au fonctionnaire dirigeant et demande de
procéder à la réception. Dans ce cas, le délai de vérification de trente jours prend cours à la date de
réception de la demande du prestataire de services. » (art. 156)
La réception visée à l’article 156 est définitive, conformément à l’article 157 de l’Arrêté royal du 14
janvier 2013.
Le prix du marché est payé par acomptes au fur et à mesure de son avancement, selon les modalités
suivantes.
Les honoraires ordinaires calculés suivant les modalités ci-dessous concernent les prestations définies
aux points 12.1. « Etendue de la mission » et 12.4. « Prestations, délais partiels d’exécution et
vérification des services » du présent Cahier spécial des charges. Ils sont à majorer de la TVA en
vigueur.
Si des brevets, licences et redevances d’exploitation sont nécessaires, elles sont à charge de l’Auteur
de projet.
Les prestations fournies par l’Auteur de projet hors du cadre des points précités, sur demande du Maître
de l’Ouvrage, donnent lieu au paiement d’honoraires spéciaux dont le montant sera fixé de commun
accord au moment de la commande.
Les honoraires repris ci-dessous recouvrent les prestations de l’auteur de projet et de ses sous-traitants.
Honoraires ordinaires
Le montant forfaitaire et unique des honoraires est l’un des critères d’attribution de marché et est
déterminé par l’auteur de projet. Ce montant ne peut être inférieur à 1.025.000,- € HTVA et est plafonné
à 1.378.000,- € HTVA, sachant que le budget à enveloppe fermée est de 12.100.000,- € y compris la
TVA, les honoraires, l’aménagement des abords et le premier équipement.
Honoraires spéciaux
Les honoraires spéciaux portent sur toute prestation non prévue dans le cahier spécial des charges et
sont déterminés sur base d’un coût horaire (heures en régie), dans les hypothèses suivantes :
- plus de deux modifications de l’esquisse par l’adjudicataire
- modification et mise au point des documents de l’avant-projet suivant les remarques du Comité
d’accompagnement lorsque cela amène une réorientation des options entrainant une
restructuration complète de l’esquisse approuvée
- si le projet requiert une étude d’incidence sur l’environnement
- si le permis n’est pas délivré, les démarches nécessaires à la réintroduction.
Ces prestations devront faire l’objet d’une approbation au préalable par le Pouvoir adjudicateur.
Les frais découlant de l’exécution de tests pour les matériaux à acquérir, des analyses physiques ou
chimiques, des investigations in situ relatives à l’état des parties existantes, des sondages ou des essais
de sol commandés par le Pouvoir adjudicateur sont à charge de ce dernier et sont liquidés par lui.
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Tableau récapitulatif des honoraires
Honoraires spéciaux - coût horaire pour une réunion de toute nature, préparation
(heures en régie) comprise
- coût horaire d’un architecte senior
- coût horaire d’un architecte junior
- coût horaire d’un ingénieur en stabilité
- coût horaire d’un ingénieur en techniques spéciales
- coût horaire pour la PEB
- coût horaire d’un acousticien
- coût horaire pour le mobilier
- coût horaire pour la signalétique
- coût horaire pour la coordination
Philosophie de la rémunération
Les paiements sont effectués sur base de déclarations de créance datées et signées, établies par
l’Auteur de projet. Elles sont libellées et adressées en trois exemplaires au nom du Ministère de la
Communauté française - Secrétariat général - Direction Générale des Infrastructures - Service Général
des Infrastructures scolaires – Direction régionale de Bruxelles - Boulevard du Jardin Botanique, 20/22
1000 Bruxelles pour contrôle et approbation. Ensuite, le Maître de l’Ouvrage invite l’adjudicataire à
introduire une facture au montant des travaux admis au paiement. La facture est envoyée en 3
exemplaires par voie postale ou par porteur (seul ce type de communication déclenchera le cours des
délais de vérification et de paiement).
Honoraires ordinaires
Part du montant
forfaitaire unique
TRANCHE FERME
Tranche ferme Esquisse Phase 1 15%
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TRANCHES
CONDITIONNELLES
Tranche conditionnelle 1 Avant-projet Phase 2 15%
Tranche conditionnelle 2 Permis d’urbanisme et permis Phase 3 10%
d’environnement
Tranche conditionnelle 3 Projet définitif / dossier de mise en Phase 4 15%
(1ère partie) soumission
Tranche conditionnelle 3 Passation du marché de travaux Phase 5 5%
(2ème partie)
Tranche conditionnelle 4 Contrôle de l’exécution des travaux Phase 6 40%
Pour les phases d’études (tranche ferme et tranches conditionnelles 1 à 3) : 50% des honoraires dus
sont introduits au dépôt de la totalité des documents du dossier constituant la phase, le solde à
l’approbation de la phase concernée. Chaque stade fait donc l’objet de deux déclarations de créances,
l’une au dépôt du dossier, la seconde à son approbation.
PROJET DEFINITIF = TRANCHE CONDITIONNELLE 3 (1ERE PARTIE) : 15% du montant forfaitaire unique.
Contrôle de l’exécution des travaux : jusqu’à 30% du montant forfaitaire unique, calculés au prorata des
états d’avancement d’entreprise. Dans la pratique, les déclarations de créance et l’état d’avancement
des honoraires accompagnent l’analyse de l’état d’avancement des travaux déclaré mensuellement par
l’entreprise. Le montant à déclarer correspond à 30% des honoraires calculés sur le montant des
travaux réalisés et approuvés par l’Auteur de projet et le Maître de l’Ouvrage.
Réception provisoire : 2,5% du montant forfaitaire unique, après signature du procès-verbal de réception
provisoire par le Maître de l’Ouvrage.
Décompte final : 5% du montant forfaitaire unique. La déclaration de créance étant introduite après la
réception provisoire des travaux et après remise des plans établis et mis à jours par les adjudicataires
ou contractants, en conformité avec l’exécution réelle des travaux et paraphés pour contrôle par l’Auteur
de projet.
Réception définitive : 2,5% du montant forfaitaire unique, après signature du procès-verbal de réception
définitive par le Maître de l’Ouvrage.
Les honoraires spéciaux, non prévus et note de frais éventuels font l’objet de déclarations de créance
séparées.
Délais de paiement
Le paiement par le Maître de l’ouvrage des honoraires et frais régulièrement introduits par l’auteur de
projet se fait dans les 60 jours de calendrier maximum, comme prévu à l’article 160 de l’Arrêté royal du
14 janvier 2013 (soit 30 jours maximum pour la vérification + 30 jours maximum à compter de la date
de la fin de la vérification visée à l’article 156).
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Les paiements ont lieu sur production par l’adjudicataire d’une déclaration de créance datée, signée et
certifiée sincère et véritable. Chaque déclaration de créance est adressée en trois exemplaires au
Maître de l’ouvrage et accompagnée d’un état d’avancement détaillé qui justifie le paiement demandé
ainsi que le numéro de compte bancaire.
Le Maître de l’ouvrage se libère valablement vis-à-vis de l’auteur de projet par versement du montant
de chaque créance au compte indiqué par l’auteur de projet.
L’auteur de projet transmettra la facture acquittée au Pouvoir adjudicateur dès réception du paiement.
Les intérêts de retard éventuels sont ceux prévus à l’article 69 de l’arrêté royal du 14 janvier 2013, étant
entendu que les paiements effectués sont imputés d’abord sur le montant du principal et ensuite
seulement sur les intérêts.
En cas de litige, les parties devront d’abord tenter de trouver une solution à l’amiable.
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