1 Introduction :
La méthode des éléments finis fait partie des outils de mathématiques appliquées. En
analysenumérique, la MEF est utilisé pour résoudre numériquement des équations aux
dérivées partielles.
Introduite pour les besoins de la mécanique newtonienne, l’équation de Laplace apparaît dans
de nombreuses autres branches de la physique théorique : astronomie,
électrostatique,mécanique desfluides, propagation de la chaleur, diffusion, mouvement
brownien, mécaniquequantique.
En remplace l’équation (II-1) dans l’équation (II-2) pour obtient la fonction d’énergie F(A) :
B
F(A) [ vBdB JA]dΩ (II-3)
Ω 0
B : l'induction magnétique.
J : la densité de courant.
R L(A) - f (II-6)
L : Opérateur différentiel.
A : La fonction inconnue.
La méthode des résidus pondérés consiste àrechercher des fonctions A qui annulent laforme
intégrale globale :
R dΩ 0
Ω
i i (II-7)
Les facts de A qui d'cancel l'permettent intégrale solutions du système are algébrique Obtenu.
II.4 Discrétisation élément fini :
Devise la zone de solution sur un nombre d’élément finis comme la Figure (II-2):
La distribution potentielle des éléments est ensuite reliée entre eux de différents éléments, de
sorte que la possibilité est continue à travers les limites inter-élémentaires. La solution
approximative pour tout la region.
U(𝑥, y) = ∑ U𝑒 (x, y)
𝑒=1
Ue (x, y) = a + bx + cy (II-9)
Ue (x, y) = a + bx + cy + dxy(II-10)
Le maillage respecte les règles dites de conformité. Les éléments ne se recouvrent pas et deux
éléments sont voisins, soit par un sommet commun, soit par une arête qu’ils partagent alors
entièrement.
II.4.1Elément de référence:
Les éléments de référence utilisés pour la subdivision du domaine sont des éléments simples,
comme le triangle, le rectangle, le tétraèdre et le parallélépipède, pour lesquels on associe un
système de coordonnées normées, dans le but de définir pour chaque type d'élément, la
fonction d'interpolation associée.
{ U(x 3 , y 3 ) a bx 3 cy 3 U 3
1 x1 y1 a U1
[1 x 2 y2 ] [b] = [U2 ](II-12)
1 x3 y3 c U3
Alors :
a 1 x1 y1 −1 U1
[b] = [1 x2 y2 ] [U2 ](II-13)
c 1 x3 y3 U3
C
1 x1 y1
1
1 x1 y1
t
1 x y 2
1
1 x 2 y 2
2
det
1 x 3 y 3 1 x 3 y 3
x 2 y3 y 2 x 3 x 3 y1 y3 x1 x1y 2 y1x 2
= y 2 y3 y3 y1 y1 y 2 (II-14)
x 3 x 2 x1 x 3 x 2 x1
Calcule déterminant (det) dans cette matricielle :
det = x2 y3 − x3 y2 − x1 y3 + x1 y2 + y1 x3 − y1 x2
det = x2 y3 − x3 y2 − x1 y3 + x1 y2 + y1 x3 − y1 x2 + y3 x3 − y3 x3
On obtient :
Avec :
∆ :l’aire du triangle.
Nous avons trois variables nodales, nous cherchons donc une approximation polynomiale
linéaire de la forme :
a
U(x, y) = [1 x y] [b]
c
1
N1 = [(x y − y2 x3 ) + (y2 − y3 )x + (x3 − x2 )y]
2∆ 2 3
1
N2 = [(x3 y1 − y3 x1 ) + (y3 − y1 )x + (x1 − x3 )y](II-17)
2∆
1
N3 = [(x y − y2 x2 ) + (y1 − y2 )x + (x2 − x1 )y]
2∆ 1 2
Nous venons de construire les fonctions d’interpolation d’un élément triangulaire quelconque,
si la démarche est simple les calculs le sont moins du fait de la forme quelconque de
l’élément. Enpratique les fonctions d’interpolation sont construites pour des éléments
possédant des propriétésgéométriques permettant de simplifier les calculs. Ce sont les
éléments de référence dontnousprésentons maintenant quelques exemples.
U1𝑒
U𝑒 (x, y) = [N1𝑒 N2𝑒 N3𝑒 ] [U2𝑒 ]
U3𝑒
1
N1𝑒 = e
(ae1 + b1e x + c12 y)
2∆
1
N2𝑒 = (ae + be2 x + c22 y)
2∆e 2
1
N3𝑒 = (ae + be3 x + c32 y)
2∆e 3
Avec :
ae1 = (x2𝑒 y3𝑒 − y2𝑒 x3𝑒 )b1e = (y2𝑒 − y3𝑒 )c12 = (x3𝑒 − x2𝑒 )
ae2 = (x3𝑒 y1𝑒 − y3𝑒 x1𝑒 )b1e = (y3𝑒 − y1𝑒 )c12 = (x1𝑒 − x3𝑒 )
ae3 = (x1𝑒 y2𝑒 − y1𝑒 x2𝑒 )b1e = (y1𝑒 − y2𝑒 )c12 = (x2𝑒 − x1𝑒 )
1 e e
∆e = (b1 c2 − be2 c1e )
2
II.5 Implémentation de la méthode des éléments finis
La mise en œuvre de la méthode des éléments finis débouche inévitablement sur un logiciel
qui lui est associé. Si, lors des premières tentatives de calcul par la méthode des éléments
finis, on écrivait, pour chaque nouveau problème, un programme différent tenant compte de
sa géométrie particulière, de ses particularités physiques et de ses conditions aux limites, on
s’oriente aujourd’hui vers la réalisation de logiciels généraux dont la structure informatique
est adaptée au traitement d’un grand nombre de problèmes d’un même type.
Ces logiciels ont pratiquement tous la structure représentée sur la figure ci-dessous qui
consiste en un programme séparé en quatre grands blocs : le pré processeur, le mailleur, le
solver et le post processeur.
● Données géométriques.
Pré processeur ● Données physiques
( propriétés).
● Conditions aux limites.
alcul
Processeur de calcul ● Assemblage.
Organisation du logiciel
II.6 L’équation magnétodynamique par la méthode des éléments finis :
L’équation magnétodynamique régissant le champ magnétique dans une tôle ferromagnétique,
comme illustré dans la figure ci-dessous, soumise à une excitation harmonique de pulsation ω
est la suivante :
1 2H 2H
( ) jωH 0
σ x 2 y 2
On pose
1 2H 2H
L(H) ( 2 2 ) jω.H
σ x y
F=0
La méthode des résidus pondérés consiste à trouver les fonctions H qui annulent la forme
intégrale suivante :
ΨR(H)dΩ
Ω
𝛀 : Représente le domaine sur lequel est définie la fonction H , et une fonction quelconque
définie aussi sur𝛀.
1 2H 2H
Ω Ψ[ ( x 2 y2 ) jωH]d 0
Cette dernière équation peut s’écrire sous la forme suivante :
1 2H 2H
Ω Ψ[ ( x 2 y2 ) jωH]dxdy 0
1 2H 2H
(Ψ 2 Ψ 2 )dxdy jω ΨHdxdy 0
Ω
x y Ω
2H 2H
(Ψ
Ω x 2
Ψ
y 2
)dxdy
2H 2H 2H 2H
(Ψ
Ω
x 2
Ψ
y 2
)dxdy Ω x 2
Ψ dxdy Ω y2 dxdy
Ψ
On a :
H Ψ H 2H
Ψ Ψ 2
x x x x x
Alors :
2 H H Ψ H
Ψ 2 Ψ
x x x x x
2 H H Ψ H
Ψ 2 Ψ
y y y y y
Alors :
2H 2H Ψ H H Ψ H
Ω Ψ x 2 dxdy Ω Ψ y2 dxdy Ω x x dxdy Ω x Ψ x dxdy Ω y y dxdy
H
Ψ
Ω
y y
2H 2H Ψ H Ψ H H H
(Ψ
Ω
x 2
Ψ
y 2
)dxdy
Ω
dxdy Ψ Ψ dxdy
x x y y Ω
x x y y
On pose:
H H
f Ψ iΨ j
x y
On a:
H H
div( f ) = Ψ Ψ
x x y y
div(f)dxdy f .ndΓ
Ω Γ
Où :
H H H H
Ω x x y y
Ψ Ψ dxdy Γ x
Ψ i Ψ j ndΓ
y
H H
= Ψ
Γ x
i
y
j ndΓ
Comme :
H H H
i j n
x y n
Alors :
H H H
x Ψ x y Ψ y dxdy Ψ n dΓ
Ω Γ
D’où :
2H 2H Ψ H Ψ H H
(Ψ
Ω
x 2
Ψ
y 2
)dxdy
Ω
dxdy Ψ
x x y y Γ
n
dΓ
1 Ψ H Ψ H H
dxdy Ψ dΓ jω ΨHdxdy 0
σ Ω x x y y Γ
n
(III.11)
Dans notre système, la tôle baigne dans champ magnétique dont la valeur est connue, alors, la
condition aux limites qui convient est la condition de Dirichlet :H = C
D’où :
H
0
n
1 Ψ H Ψ H
σ
dxdy jω ΨHdxdy 0
Ω x x y y