26
N °
M A G A Z I N E
NOS MAGASINS
« Un livre peut te changer. Et même changer ta vie.
lu > ve : 09.00 > 20.00
sa : 10.00 > 19.30
Comme un coup de foudre. Et on ne peut pas sa-
di & jours fériés : 10.00 > 19.00
av. des Arts 39-42
voir quand la rencontre aura lieu ». – Gaël Faye, Petit pays.
1040 Bruxelles
T. +32 2 511 90 15 Avoir lieu, c’est d’abord un rêve qui ose, insiste, risque et
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www.facebook.com/filigranes grandit pour finalement se produire. Trente-cinq ans en
arrière maintenant, quelque part dans Bruxelles, 25m2 de
ma > sa : 10.00 > 19.30 livres et de passions osaient, insistaient, risquaient tout...
di & jours fériés : 10.00 > 19.00
fermé le lundi On voit aujourd’hui ce qui a eu lieu et comment 25m2
av. Louis Lepoutre 21
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se sont accrochés aux étoiles de la culture littéraire pour
T. +32 2 343 01 70 atteindre 2600m2 d’expérience et d’abondance ! Bonjour
corner@filigranes.be
www.facebook.com/filigranescorner Filigranes. Qui n’a pas foulé ton seuil ? En fait, quel artiste,
quel personnage de renom n’a pas visité et affectionné ton
lu > ve : 07.30 > 19.00 immense librairie ?
sa, di & jours fériés : 08.30 > 19.00
Parvis Saint-Pierre 10
1180 Bruxelles Ils sont tous passés. Ils ont rencontré tes libraires aux rayons
T. +32 2 343 69 01 «Littératures », « BD », « Jeunesse », « International »,
info@lepetitfiligranes.be
www.facebook.com/lepetitfiligranes « Langues & Dictionnaires », « Vie Pratique », « Sciences
humaines »… Ils ont parcouru ton bar, assisté à tes soirées
me > di : 10.00 > 18.30 caritatives… Ils ont vu naître ton prix éponyme, savant
vacances scolaires & à partir du
01.04 jusqu’au 30.09 : mariage entre la qualité et l’accessible.
lu > di : 10.00 > 18.30
Zeedijk 777
8300 Knokke-Le-Zoute
Tu es une librairie, oui et non. Oui parce que ta vie tourne
T. +32 50 60 18 28 autour du livre et c’est chez toi que l’on trouve ce qui nous
corman@filigranes.be
www.facebook.com/FiligranesKnokke échappe ailleurs. Un peu non quand même, car entre ce
COURRIER DES LECTEURS
Filiber et les activités que tu organises (soirées à thèmes,
filiber@filigranes.be lectures de contes tous les dimanches, soirées de collectes
RÉDACTION / DIRECTION pour faire sourire des enfants, et enfin le Filactères on
La Filiteam
the Beach à Knokke), tu fais plutôt penser à un festival.
DIRECTEUR DE LA Un festival estival !
PUBLICATION
Marc Filipson
Surprise, l’été est là, qui nous évoque tantôt La vie Sauvage
RÉDACTEUR EN CHEF
Filiber de Thomas Gunzig – ou le dernier Joël Dicker (un été de
GRAPHISME
2014, New York tente de faire disparaître la vérité… )
Aykut Cengiz
La rencontre aura lieu. Forcément. Vous ne saurez
COUVERTURE
Zep peut-être pas quand. Mais vous serez ravis. Filigranes aussi.
ONT CONTRIBUÉ À CE
NUMÉRO
Charles-Louis Detournay
Marc Filipson
Anne Hendrickx
Charles-Olivier
Bruno Wajskop
DIFFUSION
Zoom On Arts
IMPRESSION
Delabie SA, Bld. de l’Eurozone 9
Z.I. La Martinoire
B - 7700 Mouscron
SOMMAIRE 26
E IT
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AK RAC ION CE
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ACHT L'UN FOR
LA
IL ÉTAIT UNE FOIS
1972
Marc Filipson a 13 ans quand il récupère le job d’étudiant
d’un de ses frères aînés dans une petite librairie à Laeken.
1974 Débauché par un des clients de la librairie,
il coupe des rouleaux de tissus pour les marchés,
ce qui lui permet de bien gagner sa vie.
Il commence alors à lire des romans, principalement Barjavel.
1982
1977
Au cours de ses études supérieures, il reprend un
job d’étudiant dans une petite librairie, Son diplôme d’instituteur en poche, il enseigne
« La Providence » pendant quelques mois. Mais, insatisfait par son salaire,
Filigranes fait le pari du numérique en créant une application pour iPhone buvant un café ou écouter les auteurs lors des présentations et séances
(une première dans le monde de la librairie francophone). Le nouveau de dédicaces.
comptoir numérique propose des liseuses. Des livres numériques sont 5
vendus sur le site filigranes.epagine.fr ainsi qu’au magasin. Filigranes
2010
est aussi très actif sur Facebook, sa page compte aujourd’hui environ La librairie fait des petits. Ouverture du Petit Filigranes,
24 000 fans. Parvis Saint - Pierre à Uccle, et du Filigranes Corner,
avenue Lepoutre à Ixelles.
OUVERTURE EN OCTOBRE 2012
2012
Rachat de la librairie Corman à Knokke. Elle s’appellera dorénavant 1700 - - - > 2700 m2
2013
« Corman by Filigranes ». Plus de 30 écrivains néerlandophones et 9 novembre : la librairie passe de 1700 à 2700m².
francophones se sont retrouvés le 4 août 2012 pour dédicacer leurs 11 novembre : Filigranes fête ses 30 ans.
ouvrages à quelques mètres de la plage ; la première DIGUE DES 15 novembre : Filigranes devient officiellement
AUTEURS remporte un franc succès. Fournisseur Breveté de la Cour de Belgique.
Marc Filipson est décoré Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres. avec des livres en anglais, en italien, en espagnol en
allemand et l’introduction de livres en néerlandais..
2015 Ouverture de
nombreux corners : Lexon, Abodee, Moma,
Les Savonneries Bruxelloises, Kikkerland 2016 21 SEPTEMBRE 2016
et bien d’autres... 1er Prix Filigranes en partenariat avec
2018
21 SEPTEMBRE 2017
2017
AURORE
05 06 07 08
6
MARIANNE
05. LES INVISIBLES 06. ARIANE 07. DANS LA FORÊT 08. LES OISEAUX MORTS
Roy Jacobsen Myriam Leroy Jean Hegland DE L’AMÉRIQUE
Gallimard Don Quichotte Editions Gallmeister Christian Garcin
Actes Sud
Un auteur norvégien trop mé- Ariane a 14 ans, elle vit dans C’est déjà un classique qui sort
connu, une petite île au large le Brabant wallon. Elle déteste en poche dans la superbe col- C’est un auteur français et
des Lofoten, une famille sou- le monde entier et surtout sa lection Totem. Deux sœurs, un écrivain voyageur. Il nous
dée, la nature pleine de res- famille… Elle va tomber en après la chute de la civilisa- offre un roman très poétique
sources et de rudesse… amitié comme on tombe en tion et la mort de leurs pa- sur l’Amérique et ses guerres.
Des ingrédients idéaux pour amour, pour une petite fille rents, tentent de survivre dans Sous la ville de Las Vegas, un
un roman dépaysant au- de son âge et cette amitié va se la forêt, portées par l’amour sdf, rescapé de la guerre du
tour d’un monde désormais révéler extrêmement perverse. et la passion pour la danse et Vietnam et qui peut voyager
disparu. L’écriture très resserrée est très l’écriture. Très envoûtant ; on dans le temps, revisite son en-
convaincante. Une auteure est en redemande. fance et tente de se reconnecter
née ! à son passé. Un livre magni-
fique sur la mémoire et sur
l’inadaptation au monde.
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SPÉCIAL ÉTÉ 2018
LES CHOIX DES LIBRAIRES
09 10 11 12
HUGUES
09. UNE VIE COMME LES 10. LA FILLE 11. SEIOBO EST 12. IDAHO
AUTRES QUI BRÛLE DESCENDUE SUR TERRE Emily Ruskovich
Hanya Yanagihara Claire Messud Laszlo Krasznahorkai Gallmeister
Buchet - Chastel Gallimard Cambourakis
Un premier roman hypno-
Chronique romanesque, d’une Une amitié fusionnelle s’étiole Le grand écrivain hongrois tique et mystérieux. Emily
incroyable intensité, de l’ami- peu à peu, à l’entrée de l’âge nous parle avec talent et érudi- Ruskovich brosse le portrait
tié masculine contemporaine, adulte. Portrait sombre, juste tion de la beauté ou, plus pré- d’une famille brisée et de son
dans laquelle l’auteur interroge et envoûtant de l’adolescence. cisément, de notre difficulté à drame originel.
notre capacité de compassion. la voir et à la saisir. Il y a dans
Magistral et bouleversant. toute œuvre d’art une apoca-
lypse, une révélation.
13 14 15 16
MARGOT 7
13. SPLENDEURS ET 14. INSTANTANÉS 15. DANS LES ANGLES 16. LES CAVALIERS DES
FUREURS D’AMBRE MORTS CANYONS
Christina Stead Yôko Ogawa Elizabeth Brundage Zane Grey
Éditions de l’Observatoire Actes Sud Quai Voltaire Éditions du Sonneur
Elvira quitte Londres et son Yôko Ogawa nous livre un En rentrant chez lui, John Enfin réédité, ce roman de
ennuyeux mari pour retrou- récit onirique et inquiétant. Clare trouve sa femme assas- Zane Grey nous emmène vers
ver un jeune amant à Paris. Derrière de hauts murs, trois sinée. Le récit prend alors une des contrées hostiles. Dans ce
Le désenchantement ne se fait enfants cloîtrés par leur mère allure de polar, vite interrom- western atypique les person-
pas attendre. D’une terrasse vivent dans un monde fait de pu par un flash-back qui re- nages traversent une nature
de café à l’autre, entre discus- jeux et de rituels. Maintenus de trace l’histoire de ce couple, de sauvage et grandiose, en quête
sions politiques avinées et ren- force dans l’enfance, le temps ce village, de cette maison où a de vengeance et de liberté.
contres nocturnes surréalistes, leur échappe et fait d’eux de eu lieu un drame plus ancien. D’un souffle épique excep-
la jeune femme réalise que drôles de créatures inaptes au Elizabeth Brundage brouille tionnel cette aventure fait la
sa position n’a pas tellement monde réel. Le texte emprunte les pistes et s’autorise tous les part belle à deux héroïnes ori-
changé. D’une plume élégante des chemins de traverse semés mélanges de genre. De l’his- ginales : une mormone avide
et lyrique, Christina Stead de poésie et de métaphores toire de fantôme au thriller, d’indépendance et une mysté-
dresse un tableau ironique du délicates. Une plongée dans en passant par le drame psy- rieuse cavalière.
Paris d’entre-deux guerres. l’univers secret d’une grande chologique, le roman déploie Un best-seller du genre !
Elvira, derrière sa nonchalance écrivaine. sa toile complexe et troublante.
mondaine, regarde ce monde Captivant et terriblement ciné-
avec un humour acide et déses- matographique, voici un livre
péré. Une œuvre méconnue à impossible à lâcher.
découvrir d’urgence.
BASTIEN
17. BITNA, SOUS LE CIEL DE SÉOUL 18. LES PALIMPSESTES 19. POWER
Jean-Marie-Gustave Le Clézio Aleksandra Lun Michaël Mention
Stock Éditions du sous-sol Stéphane Marsan
Séoul est le théâtre d’événements magiques : La limite de la langue comme perspective Une écriture réaliste, où la condition des
des histoires du quotidien qui se racontent sur littéraire, un auteur chassé de chez les antarc- afro-américains se dévoile comme un com-
les visages d’anonymes. Dans la ville ou dans tiques après un premier roman controversé bat : celui des droits civiques, celui de la liberté,
leurs vies, s’y perdre est un délice ! se retrouve dans un hôpital psychiatrique à celui d’exister. Un roman choc et passionnant
Liège. Improbable ! où les mots de Malcom X et Martin Luther
King résonnent comme le chant des sirènes.
01 02 03
CHARLINE
01. VERS LA BEAUTÉ 02. LE LABYRINTHE DES ESPRITS 03. LA FEMME QUI NE VIEILLISSAIT PAS
David Foenkinos Carlos Ruiz Zafon Grégoire Delacourt
Gallimard Actes Sud JC Lattès
Foenkinos nous propose ici un texte subtil Ce roman de Zafon est la quatrième porte Une fable, courte et intimiste, sur le temps
et très touchant. Au coeur de l’histoire, deux d’entrée du cycle Le Cimetière des Livres ou- qui passe. Ce temps qui nous effraie, qui
personnages à la recherche de la beauté, qui bliés. Il pourrait tout aussi bien en être la pre- nous vieillit, qui nous met face à notre fin,
se retrouvent démunis devant l’injustice et la mière, puisque les quatre entrées mènent au mais qui donne à nos jours toute leur saveur.
dureté de la vie. même univers mais sont indépendantes les
unes des autres. Subtil équilibre entre poésie
et intrigue, j’ai parcouru ce labyrinthe tex-
tuel avec un immense plaisir, sans pouvoir
m’arrêter. Ses 850 pages m’ont paru aussi lé-
gères qu’une plume dès les premières lignes !
SÉLECTION LITTÉRATURE 26
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SÉLECTION
FOCUS PHILIP ROTH
05
« LA LECTURE
DE L’ÉTÉ »
The Telegraph
SÉLECTION
LES CHOIX DES LIBRAIRES
av. Louis Lepoutre 21 - 1050 Bxl - T. +32 2 343 01 70
01 02 03 04 05
AURÉLIE
01. LES DÉRAISONS 02. KONBINI 03. TRANSIT 04. UN MARIAGE 05. LAROSE
Odile d’Oultremont Sayaka Murata Rachel Cusk ANGLAIS Louise Erdrich
L’Observatoire Denoël L’Olivier Claire Fuller Albin Michel
Stock
J’ai refermé le roman Employée de supérette Je vous engage à lire ce Louise Erdrich est une
émue, et ce n’est pas fré- (konbini) Keiko Furukura roman parce que le don Histoire d’un amour pas conteuse hors norme.
quent ! C’est précieux trouve dans le cadre dé- d’observation de la vie, toujours heureux mais Attachée à son héritage
d’être emporté dans fini de son travail une des relations humaines, intense. Le roman de culturel amérindien,
une histoire, d’oublier façon d’être au monde des périodes de transi- Claire Fuller se lit d’une elle explore brillam-
l’écriture parce que sa structurante et reposante. tion de Rachel Cusk est traite, en suspension. ment le poids du passé
musique est devenue Elle a enfin le senti- d’une superbe acuité. Elle décompose avec et le besoin de justice
sienne, de vivre avec les ment d’avoir trouvé sa Parce que l’auteure ex- finesse les rouages du qui anime les êtres hu-
personnages et d’avoir place. Mais la société a celle à explorer la pro- mariage, du couple, de mains. Malgré la tragé-
du mal à les quitter. d’autres attentes pour pension de ses person- la vie de famille, les at- die qui ouvre le roman,
Génial, poétique, lou- elle. Comment faire en- nages à accueillir ou fuir tentes et les déceptions, la lecture de LaRose
foque, enlevé, gracieux tendre ses besoins dans le changement. On se les moments de grâce et réenchante la vie.
et malicieux : un super le brouhaha de ceux des reconnaît forcément un ceux de douleur. Génial. Magistral !
premier roman ! autres ? Roman subtil, peu parfois (souvent ?).
intelligent, doux.
12
06 07 08 09 10
ALICE
06. LA NOTE 07. MOI AUSSI 08. MY ABSOLUTE 09. UNE IMMENSE 10. CES HOMMES QUI
AMÉRICAINE JE VOULAIS DARLING SENSATION DE M’EXPLIQUENT LA VIE
David Grann L’EMPORTER Gabriel Tallent CALME Rebecca Solnit
Globe Julie Delporte Gallmeister Laurine Roux L’Olivier
Pow Pow Éditions du Sonneur
Une enquête journalis- Le destin d’une jeune Un recueil d’essais dans
tique passionnante qui Un roman graphique adolescente en quête de Un conte noir et lesquels l’auteure ana-
revient sur la série de d’une beauté et d’une délivrance et de liberté envoû tant au cœur lyse les mécanismes de
meurtres qui décima la sensibilité rares ! Partie face à un père abusif, d’une nature souveraine. la domination mascu-
tribu des Osages, peuple en Finlande sur les traces dans les forêts du nord C’est beau, ça a la force line, à travers différents
amérindien parqué dans de l’artiste Tove Jansson, de la Californie. Jamais, des légendes qu’on angles bien documentés
une réserve du fin fond la narratrice s’interroge je crois, je n’ai lu une se raconte au coin du (et des statistiques parfois
de l’Oklahoma à la fin du sur l’art, la maternité, évocation aussi juste de feu. L’écriture magné- sidérantes !). Droits (et
XIXe siècle, un site qui se l’amour, la solitude, la l’emprise psychologique tique et magnifique non droits) des femmes
révéla être le plus grand féminité. qu’un monstre peut de Laurine Roux vous dans le monde, viols,
gisement de pétrole des Une merveille ! avoir sur sa victime. Un laissera émerveillé et, violences domestiques,
Etats-Unis ! Édifiant ! grand roman américain curieusement, apaisé. machisme et capitalisme,
coup de poing ! les pistes de réflexion
s’additionnent. Actuel,
éclairant, nécessaire !
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LES CHOIX DES LIBRAIRES
11 12 13 14 15
PASCAL
11. UNE LONGUE 12. PEUR 13. NAGE LIBRE 14. RETOUR À 15. SI J’AVAIS UN
IMPATIENCE Dirk Kurbjuweit Boris Bergmann BUENOS AIRES PERROQUET JE
Gaëlle Josse Delcourt Calmann-Lévy Daniel Fohr L’APPELLERAIS
Noir sur blanc Slatkine &Cie JEAN-GUY
(PARCE QUE
N’ayez pas peur de ce ro- Et si un vrai ami était la COCO C’EST
Les mots de Gaëlle Josse man noir doux… clé de la liberté ? Combien de vérités sont DÉJÀ PRIS)
sont des ancres pour de- « Qui peut se targuer de Boris Bergmann or- enfouies par peur de Blandine Chabot
meurer amarré à l’essen- tout connaître de l’autre ? chestre avec force et déranger ? Cherche Midi
tiel, face aux tempêtes de La seule existence que nous sensibilité sa réponse, en « Il n’est pas de réalité
la vie. Et ses livres sont vivons pleinement, c’est donnant sens aux mots, qui ne soit porteuse d’un La jouissance de votre
de merveilleux antidotes la nôtre, et pourtant cela à l’amitié, à la vie… enseignement sur soi et été : drôle et décalé
à l’attente, à l’absence, à ne signifie pas que nous Jetez-vous à l’eau vous sur le monde… » en toute simplicité…
notre existence… connaissions tous les te- ne le regretterez pas ! Embarquez, vous ne re- Bridget Jones peut en-
Du cousu-main dans ce nants et aboutissants … » gretterez pas le voyage… fin prendre sa retraite !
monde de grande pro- Subtilement orchestré, Plongez dans de roman
duction littéraire. vous ne regarderez plus vos jubilatoire…
voisins de la même façon.
À chacun ses armes pour
faire face…
13
À VOS S :
AGENnDtaAtion et
En prése ce
dédica
tembre
le 7 sep t 20h
1
8 h e
entre 1 ranes !
e z F il ig
ch
ISABELLE
01. C’EST LE CHAT 02. DES CHIENS ET 03. LA DISPARUE DE 04. WAAR BLIJF IK 05. GEBROKEN
D. Calli - M. Clavelet DES FRITES LA CABINE N°10 MET DAT LICHT B.A. Paris
Gallimard Jeunesse Pija Lindenbaum Ruth Ware VAN MIJ Ambo|anthos
Cambourakis Fleuve Noir K. Verellen - J. Van Steen
Un album coloré, plein Lannoo Deze ‘domestic thril-
d’humour, qui évoque Une histoire rigolote Bienvenue à bord de ler’ lees in een wip uit.
les préjugés et l’injustice. qui parle de partage. l’Aurora Borealis ! Dit is een ongewoon en Op weg naar huis ziet
Sous forme d’enquête, C’est bien mené, plein Une croisière cauche- eerlijk intiem boek. Een Cass een vrouw in een
on invite l’enfant à aider de fraîcheur et joliment mardesque vous attend. ontwapenend liefdevol auto zitten, aan de kant
la souris à trouver qui a illustré. Un yacht de luxe en en creatief antwoord van een afgelegen en
tué Jojo. Et ce n’est pas pleine mer du Nord, op de terreur in de we- donkere bosweg. De
forcément le chat ! un gros « plouf » et reld die Johan, levens- volgende ochtend hoort
une fille qui disparaît. gezel van Kristin, het ze dat deze vrouw is
Hallucination ou réali- leven kostte in Brussel vermoord. Had ze iets
01 02 té ? Un thriller plein de op 22 maart 2016. kunnen doen ? Een ij-
suspense et de fausses ‘Er is niets kleiner dan zingwekkend, plezie-
pistes qui vous tient een mens, en iets groter rige leeservaring !
en haleine du début à is er niet…’ Verbluffend
la fin. mooi boek !!!
14
06 07 08 09 10
FRÉDÉRIQUE
06. DARK WEB 07. LE CHASSEUR DE 08. MILLE PETITS 09. LE LAMBEAU 10. LE TRIOMPHE DE
Dean Koontz LAPINS RIENS Philippe Lançon LA BÊTISE
L’Archipel Lars Kepler Jodi Picoult Gallimard Armand Farrachi
Actes Sud Actes Sud Actes Sud
Suicides à gogo, Philippe Lançon, chro-
courses-poursuites, Le retour de Joona Roman à 3 voix : une niqueur culture à L’auteur « humanise »
suspense et une ex-en- Linna suite à l’assassi- noire, une blanche et Charlie Hebdo, res- la bêtise car l’animal ne
quêtrice du FBI qui nat d’un ministre. Et une raciste. Ce livre capé et grand bles- détruit pas son milieu
n’a plus rien à perdre. ce n’est qu’un début. nous oblige à réflé- sé de la tuerie du alors que l’homme
Thriller haletant ! Les futures victimes chir sur les 1000 pe- 7 janvier 2015. Livre compromet la survie de
reçoivent une comp- tits riens de la vie qui témoignage de cou- son espèce en détruisant
tine qui parle de 10 nous font avancer ou rage, de combat pour son environnement !
petits lapins… nous régresser. Il nous oblige rester en vie, suite à Point de départ d’une
voilà propulsés dans ce à nous interroger sur la perte de ses repères, réflexion sur notre pro-
thriller psychologique. nos contradictions : ra- de ses amis, … vivre duction courante de lai-
Angoisse garantie. cistes, pas racistes ? grâce à l’art, la littéra- deur, du pouvoir des in-
ture, l’humour… compétents et ce de tout
MAGISTRAL temps, quel que soit le
milieu social. Édifiant !
RAPHAËL
11. UN JARDIN DE 12. UN AUTRE 13. MASSACRE DES 14. SÉQUOIAS 15. LA SAISON DES
SABLE BROOKLYN INNOCENTS Michel Moutot FEUX
Earl Thompson Jacqueline Woodson Marc Biancarelli Seuil Celeste Ng
M. Toussaint Louverture Stock Actes Sud Sonatine éditions
Un roman d’aventures
Une fresque anarchique Une femme se souvient Au XVIIe siècle, après épique où l’on suit trois Dans une banlieue éthé-
et amorale qui suit le des- de sa jeunesse, sa fa- le naufrage de leur ba- frères partant à la ruée rée et rongée par la tor-
tin d’un gamin de rien, mille, ses amies et du teau sur une île incon- vers l’or à bord du ba- peur, deux familles que
sorte de « Tom Sawyer » Brooklyn des seventies. nue, quelques rescapés leinier hérité de leur tout oppose se fascinent
obsédé, transgressif mais Roman d’apprentissage tombent sous la coupe père. On ne peut pas et s’attirent inexorable-
terriblement émouvant. sensible et sans clichés d’un psychopathe ob- lâcher ce vigoureux ment. Jusqu’à l’embrase-
Un livre où l’horreur cô- sur les ghettos amé- sédé par le souvenir roman historique qui ment. Un livre vaporeux,
toie le sublime, où le bien ricains, qui aborde les d’un tableau… Un ré- évoque la création de sensuel, rempli de se-
et le mal se confondent questions de l’identité cit de survie sauvage, à San Francisco et se ré- crets et de non-dits, qui
et où l’amour devient avec délicatesse et conci- l’écriture baroque, où la vèle une véritable ode au interroge le mystère des
l’ultime scandale d’une sion grâce à une écriture violence est esthétisée voyage, à l’audace et à la liens filiaux qu’ils soient
vie tragique et dérisoire. impressionniste et poé- jusqu’au sublime. Une liberté. Un pur régal. génétiques ou sentimen-
Un chef-d’œuvre préfacé tique, qui bouleverse splendeur ténébreuse. taux. Magnétique.
par Donald Ray Pollock. par sa justesse. On frissonne d’extase.
15
Polar classieux porté par une écriture Charmante croisière dans l’Antarc-
stylée et superbe. tique, tonique et drôle.
01 02 03 04 05
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UNE FILLE COMME ELLE LA JEUNE FILLE ET LA NUIT LA DERNIÈRE DES STANFIELD UN APPARTEMENT À PARIS ET TU TROUVERAS LE TRÉSOR...
Marc Levy Guillaume Musso Marc Levy Guillaume Musso Laurent Gounelle
Robert Laffont Calmann-Lévy Pocket Pocket Le Livre de poche
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9
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TA DEUXIÈME VIE COMMENCE... J’AI TOUJOURS CETTE... LE PARFUM DU BONHEUR EST... 8 EN VOITURE, SIMONE ! MÉMÉ DANS LES ORTIES
Raphaëlle Giordano Agnès Martin-Lugand Virginie Grimaldi Aurélie Valognes Aurélie Valognes
Pocket Pocket Le Livre de poche Le Livre de poche Le Livre de poche
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A LA LUMIÈRE DU PETIT MATIN LA DÉLICATESSE DU HOMARD MINUTE, PAPILLON ! LE PREMIER JOUR DU RESTE... COMME UNE OMBRE
Agnès Martin-Lugand Laure Manel Aurélie Valognes Virginie Grimaldi Pascale & Gilles Legardinier
M. Lafon Le Livre de poche Le Livre de poche Le Livre de poche J’ai lu
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LES SEPT SOEURS : MAIA CARTES POSTALES DE GRÈCE LE JOUR OÙ J’AI APPRIS À... ON REGRETTERA PLUS TARD LA CHAMBRE DES MERVEILLES
Lucinda Riley Victoria Hislop Laurent Gounelle Agnès Ledig Julien Sandrel
Points Le Livre de poche Pocket Pocket Calmann-Lévy
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TU COMPRENDRAS QUAND TU... LA VIE NE DANSE QU’UN INSTANT IL EST GRAND TEMPS DE... CHANGER L’EAU DES FLEURS J’AIME LE SEXE, MAIS JE...
Virginie Grimaldi Thérésa Révay Virginie Grimaldi Valérie Perrin Thomas Raphaël
Le Livre de poche Le Livre de poche Fayard Albin Michel J’ai lu
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SÉLECTION POLAR 26
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LES CHOIX DES LIBRAIRES
XAVIER
23
La jugerez-vous
coupable ?
« La pièce empeste les œufs pourris.
L’air est lourd de la fumée des tirs.
Tout le monde est transpercé
de balles, sauf moi. Je n’ai même
21 € - 504 pages
MICHAËL
CLAUDE XAVIER
25
38
Soir
sesduWEEK-
le Tout-Bruxelles
Tout-Paris
Samedi
38
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de l’édition
20 et dimanche
Le Soir Samedi 20 et dimanche 21 février 2016
Tout-Paris
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21 févrierdes
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francophones
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ENTRETIEN annuel
et le
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respectez
39
WEEK-
p
Le Soir Samedi 20 et dimanche 21 février 2016
«J’aime
J’aime vendre, jede
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© BELGA.
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Que aussi nenni. fracassant, Dans ce unmardi, communiqué l’hommetout a dé-
« vendre, je me
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d ce qu’on dire
»»
© BELGA.
p ed en supe c e e en é é ences
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pas ». Mais desqui coups est –
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rétropédale
Pain
?
Bruxe
Quotidien laisse es
sur–,son pas
un Mon- al-
Vous positionnez Filigranes comme « la a
102 – et aujourd’hui il se passe quelque po o qu Crime P Cr me
m
en eassumant que c éta t Pa et
plus grande librairie du monde de plain-
Marc Filipson
chose. Filigranes est un lieu de vie. Le
celui
abbin qui
de Sonindifférent. Il a secoué a n n bou a u
ne respectez pas les règles »
un produit. Gé souci ?e emba emen pied en superficie et en références dimanche, quatre générations s’y re-
liance sieur avec
100.000 Le Pain volts Quotidien
qui agace–,autant un Mon- qu’il bet bonLa
(180.000) ». C’est quoi le « cocktail » trouvent. J’ai aussi eu la chance de ren-
Gérer
bin
suivre ses
de le emballements.un produ t Son souc ? qui a fait ce succès ?
L’accueil et le partage. Dès le jour où j’ai
a ou
contrer Dominique Leblanc, un très im-
m
sieur 100.000 volts qui agace autantce quiqu’il
portant grossiste multimarque qui m’a
ion,
cela je
m’an’aifort un déménage s’y re- nq an p u a d Pou on v So e a p
produit. Son desouci ?
En 1984, il reprend la petite font – Le Grec, La Veuve –, et j’en a qui détestent… Comte de Monte-Cristo de
pied en superficie et en références dimanche, quatre générations
livre. lieu Etdepar bolscentaines
de café, milliers.
savons etAu de mi- tape-
et
LE GUIDE En août dernier, Marc Filipson, patron de librairie La Providence dans vendais des paquets. Mais à côté Le lieu de vie a toujours été une priorité au désespéré Raskolnikov, l
Filigranes, démissionnait dans son style
(180.000) ». C’est quoi le « cocktail » le quartier européen qu’il
trouvent. J’ai aussi eu la chance que que de ren- ue p u o n au
de cela, je lisais aussi Baricco.
3 000 du d
pour moi : accueillir des enfants, offrir
bu Ma u c Fa ps
absurde de Crime et Châti
a
la m’a fortque lieu
passages nades.de bols
flamboyant, du conseil d’administration
L’homme de café,assume de savons ses et forces de tape- et ses
déménage cinq ans plus tard, Pour son livre Soie, j’ai pris les à boire, à manger, parler de la pluie, du Dostoïevski, jusqu’au pathét
boniments
rir le Tout-Bruxelles des lecteurs et le
Filigranes, dans m2, l’espace passe à 1.000 adoré, et au final j’en ai vendu Les skateboards ? Ils ont leur place ici. mais chacun son goût) d
livremais
ses concurrents – et l’événement annuelflamboyant, du conseil d’administration temps, Marc Filipson (56 merçant qui se met en marche ! On vous hait et on vous aime aussi pour d’avoir épuisé les fans, au co
de la Foire du qui venait de tallé une super machine à café et cela a voulais avec une échéance de six mois.
suis très marqué les esprits. Le soir, j’of- J’ai rempli mon magasin pu 2 600 m Au du
du monde des livres francophones belges. ans) en a fait l’un des lieux Via France info, France Culture, la désacralisation de la librairie ? Mais, mieux encore que l
p u d 6 000 Là om
parle
m
je suis beaucoup,seul actionnaire je m’emballe,
Que nenni. Dans un communiqué tout
de entre mais
mes
responsable. On aurait dit que la guerre
comme
affaires, le incontournables de Bruxelles,
de livres : je
je le fais lire à Franz-Olivier J’ai fait les coups de cœur, longtemps sorti de l’imagination d’un
© BELGA.
Marc Filipson
« Il m’a introduit
de esteux
Foire du livre de Bruxelles ». Mais qui est auteurs lors de présentations pages dans Le Point. Je suis un bara Cartland : « Je viens de vendre le lorsqu’elle prend la plume,
à la religion juive » Tout-Paris de l’édition – et qui insupporte
surpris ? Filipson est l’homme des coups – taient en bouteilles. Par ailleurs, et séances de dédicaces. Sa vendeur, mes collègues ne savent une vedetteVlittéraire a F anqui fait
dernier, mais j’ai autre chose à vous n o F an Cu m u
tant de prison. Au XIXe siè
« v«nd On peutnod
liance avec Le Pain Quotidien –, un Mon-
seul qui peut en pâtir, in fine, c’est moi. rivé. jours et c’est un livre exceptionnel. de taulard. Sans oublier Cary
m’a lesdemandé
organisations de vendre sieurdes
caritatives
Alors ! Tout chez moi part du plaisir de
vendre, j’ai toujours été un commerçant,
100.000 modules dont
était
volts quiouverterebaptise
agace ellepour
autant s’oc-
entre Filigranes.
qu’il le libraire Dequi 200fait cou- cet autre livre, Pilgrim. Je l’ai lu, je prends le micro et parfois monde je chante.de b a eLa vogue actuelleà(plutôt
Nominé comme « manager de l’an- On vous dit infernal ?
m ga glauque, man, dont la publication tri
de trois (beaux) livres écrits
rir le m , l’espace
qui sem-passe
Tout-Bruxelles des à 1.000
lecteurs et le
adoré, et au final j’en ai vendu Les skateboards ? Ils ont leur place ici. mais chacun son goût)
m des serial
» J a un n n ma
Vos parents ont» oué un rôblait erelever
? dedont
séduit, mais a surtout réussi ce
qu on n a m
2
edes p aisir prouver Vos m que parents queœ ont chose oué
D’où viennent les Filipson ?
Jefaiblesses
un me rôsuisavec
rendu
je?m’emballe,
un grand naturel : « Je
incontournables
nenni. maisDans commeger un de CBruxelles,
passe-temps
communiqué est peut-être tout je le fais dans
quand inconscient
lire à Franz-Olivier étais ma J’aides adeles coups
fait ouverts a devicœur, e7au oursmonde suroù
vert jusqu’à 21h, tu peux ? » Non, etc.
longtemps 7 on
sorti etde il’imagination
s travai
dan
mange o ean
traîner un carton dans le magasin.
ent
mieux
d’un v à
roman- à 5 hqu e oubeau
on hnàa tem
2h m
eux avaient fait recette : Ma
© BELGA.
Je suis la troisième génération. Mes « On peut défendre des auteurs ou dire Mais on a créé des emplois – j’ai une Mais je le suis moins. Je crois. ■ Casanova, Cervantès. Auxq
parle beaucoup,
résu tatsrespecté «avec S nocturne
eunemelep ante erestos
me psont ante a »
« Je suis
D’où
M Je viennent
esteles Filipson ?actionnaire ava afortune orécom- a nu Au d bu
queSisuis nla troisième génération. Mes
grands-parents, des Juifs ashkénazes, Etienne, rue De Wand, pour le plaisir Vos parents ont joué un rôle ? passe-temps quand j’étais malade, la ville au monde où on mange le mieux, qu’on n’aime pas un livre, comme le dernier équipe en or, 62 employés plein-temps, Propos recueillis par peut ajouter ceux qui ont
deoù
aussi fracassant, l’on peut celeflâner,
mardi, lirel’homme
en a dé- cier, succès et la
yre- ai ren- compte étais aissé-pour-compte Juifs ate ier Giesbert qui passait dans le ma- avant les autres. Et j’ai
la de couture (après,
mar cousette t) la concierge Sin- quiaméricaine i y toujours
a une vie incroyabd es ev qua n i- ouNothomb av mo U
je suis seul mes affaires,
Non ce que
sont venus de Pologne et d’Allemagne
dans les années 20 et 30. Mon grand- ai probab
seul qui peut en pâtir,ement fine, c’est dû
d’avoir de l’argent de poche. J’y ai ren-
«inbuvant
contré un personnage qui vendait des
unmoi. café cécouter
ouEtienne, était
Non. Si ce n’est que j’ai probablement dû
prouver quelque chose. Je me suis rendu
lesde rapiécer
c’était de rapiécer avec ma cousette Sin-
avec
ger. C’est peut-être dans l’inconscient des
il y a une vie nocturne, les restos sont
ouverts 7 jours sur 7 et ils travaillent à
Nothomb. Un éditeur ne fait pas la pluie et
le beau temps. » © P.-Y. THIENPONT.
avec les étudiants, on arrive parfois à
pensent aussi laam véritable na
B.Dx.
fripouille
leur monstrueuse captivité
vants miraculeux de la mach
a
claré La librairie Filigranes soutient gasin et deux jourspour deux Vos parents
venait chercheront joué
du Bar-un rôle ?
© BELGA.
Jegrands-parents,
suis la troisième des Alorsgénération.
!Juifs part du Mes
ashkénazes, rue De Wand, le plaisir passe-temps ou xquan
résu
père maternel fabriquait des lunettes, le tissus sur les marchés et je me suis re-
Tout chez moi compte que j’étais le laissé-pour-compte.
plaisir de Juifs, l’atelier de couture. (il rit) l’américaine avec une incroyable quali-
C tructrice de Staline (comme
ndaittis- J étais
des « eIl troisième
prouver que que
m’a introduit maischose
magasin Seiler était très connu à
en
vendre, Jej’aifaitme Foire eétédutroi-
suis auteurs
unlivrerendu
trouvé dans son garage à couper des tis-
toujours commerçant, lors
de ger
de présentations
Bruxelles ». Mais C est
J’étais le troisième, mais en fait le troi-
qui peut-être
estpages dans Le dans Point. Jeinconscient suis un bara Cartland
té de service, dans l’accueil notamment
des
Vos résultats té: ouverts
parents
«de Je viensservice
«
ont
de7vendre
Si jouéje ours dans
me un
le sur
plante,
rôle
accuei
7 etjeiBa
lorsqu’elle
?
sme
prend notamment
travai
kgammonla plume,ent
plante enava
» à nq
sor- e beau temn
syne ou Evguénia Guinzbou
un provocateur,
« Ma fille Alice a
quelque chose que j’ai » à ON
grands-parents,
sont
la religion venus de des
Pologne
Bruxelles. Le cousin germain de maman
juive j’aiJuifs
toujourset ashkénazes,
d’Allemagne
sus. Il me donnait 3 FB au tissu. Après
aimésurpris
vendre. et
? séances
Filipson
J’ai Etienne,d’avoir
sième enfant de « Maminelle », ma
commencé de
est dédicaces.
l’homme Sa
des ruede
coups –De
l’argent
vendeur, Wand,
Vos parents étaient inquiets pour vous ?
mes de pour
poche. le J’y plaisir
ai
– que je revendique terriblement ici.
collègues ne savent ren- Non.
dernier, mais j’ai autre chose à vous Si ce n’est que j’ai probablement
tant de prison.
pa ou Au dû
XIX passe-temps
c’était
siècle déjà,
au avo ou a om de rapiécerquand
nazis (comme Primo Levi o
a
«»Pologne
e
ans, mamanVosJui parents éta ent nqu etsj’explique (pour vous des?Non.
tient la plus vieille boutique à Paris, un mois, je gagnais 1.200 FB de l’heure : mère, c’était les Pilifs où Papa l’épaulait. Jamais. J’avais une grande liberté et C’est dans le Sinaï que j’ai eu mon Semprun) ou échappés de l
près suis sième re- compte enfant
sont dans
A que
venus
D O de
les les étais
de
années Mamine
e tout
face à l’Elysée, et un autre possède la
aissé-pour-compte evendre
» eudesformule
cela m’a pourri la vie.
petit. Dès que
et
j’ai
d’Allemagne
6-7ma
apour
révolutionné les »de
Je ne vais pas dire que j’en ai souffert,
ate ier dedecouture
comme je gagnais de l’argent, je me suis
r t)ren-
paddle (permis de plongée sous-ma-
–Sigens que
américaine e que revendique avec une meterrib incroyab ement au ebagne qua ici i-de orapiécer
tion par d’autres dictateurs
de20 m’a et
à30. Mon grand- d’avoir contré un l’argentpersonnage poche. J’y ai
il lance lemodules
« Boulevard du Polar en juin pas vendre. C’est cequi que vendait proposer. »Cprouver ce n’est
inq ans que je tente de me structurer,
Les quelque
avaient j’ai
chose. deprobablement
« On remonte, elle n’est plus que de
peur JeVidocq suis d rendu
(condamné dû oc’était
ger.
exige des prises de décision. L’homme tra-
a avantC’est
pa peut-être
ou un ave dv
© BELGA.
plus grande librairie juive dans le Sen- mais je reconnais qu’il y a eu un payé mon premier billet d’avion à 18 rine), à 16 ans. C’était le cadeau de mon Carlo Levi, auteur de ce me
résu
Marc Filipson a trois enfants, Alice demandé de cinq ans que je fais des erreurs. » 300.000 », assure celui qui ne peut, de vaille sur une meilleure définition des fon-
Lorsqu’il suivait cours morale
rre des: tis- té de service dans accuei notamment
Pourquoi ?
mère Jcétais e troisième mais en ait e troi- rentreretdans C est dans e Sinaï que ai eu lamon
tier. La famille de mon père était, elle, manque. Par ailleurs, j’ai toujours aimé ans. Je suis parti trois mois dans le dé- grand-père pour ma Bar Mitzvah. Le Christ s’est arrêté à Eboli
était es Pi ifs où Papa épau ait
monde des Jamais
libraires. sur J avais une grande iberté
(26 ans)
(23 ans) qui a travaillé chez Rich-
les organisations prochain,
caritatives mais
dont elle rétropédale
s’oc- son al-
à mes gars : « vendre, c’est notre une librairie,
Marc Filipson n’est pas rétif à l’autocri-
car le li-
mémoire, citer son chiffre d’affaires. de devenir le am patron de
dations de son business, sur l’évolution de
d n a Sûreté Mal’atelier bon ydeudan a
dans pèreles années
maternel 20 celuiet
fabriquait
comme beaucoup, dans le diamant. Le
qui30. Mon
des grand-
lunettes,
A 16 ans, c’était de la folie : j’organisais
leQuotidien
contré tissus –,un
faire le fanfaron, faire la fête, même si
sur personnage
les marchés
sert du Sinaï, en Israël. C’était un terri-
qui et vendait
je me suis
Lorsque j’ai fait mes stages de prof, j’ai
des re- prouver compte quelque
queQuelqu’un,
j’étais chose. Je me
leunlaissé-pour-compte. suiss’est rendu ger. Juifs, C’est en peut-être cou
Une nouvelle victime de la
l’Athénée
qui suit des études de business musi- Emile Bockstael,
frère de papa est parti très tôt en Israël,
cupait. » des fêtes quand mes parents étaient par-
liance avec Le Pain avec le temps, je pense que j’ai appris à
un Mon-
toire occupé mais c’était sûr à l’époque,
métier ». J’ai un adoré, mais je gagnais 16.000 FB, je ne
instinct, mais braire,
tique. Car si l’homme déborde de projets,
c’était élitiste.
d’ambitions, et de coups de folie, son souci
C’est que le « truc » de Filipson, c’est la
française)
vente, le batelage, il adore être dans son
la vente numérique via son site, et sur une
rempli les poches
meilleure structuration, avec l’aide pour
sion policière vient rejoind
àbi
travaillé
5FB à et grande
couper
au dseul avion
tissu. pen- iberté
des « vous n’êtes
tis-
Je ?Après
tion était très chère pour ces 25 mètres
à 18J’étais etàsième rine)
m le
prescripteur
troisième,
enfant 16 ». Ah oui
ansdemais était
en
Maminelle fait romanciers
e :cadeau
le troi-
», ma m de
pillées
sonVos
O sans
mon parents deétaient
de presse. Grâce à une nouv
que moi »
jourd’hui, il le dit, il faut structurer cette Noël, sermonne une étudiante qui sert le tidien, un succès belge qu’il relie au sien,
il y a une transmission. »
cours
de bras droit : « Je suis heureux, et là, de juive. Il m’a
des enfants cachés. Maman a d’abord
fui dans un internat catholique à Mont-
moi, et c’est un bonheur. Où que je sois,
grands-parents, blaitdes Juifs
relever
quand un produit me plaît, je le dé-
ashkénazes,carton au poker dans le métro. Après les
Etienne, rue De
vendre
deux premières années, j’ai arrêté, et j’aidant
vent en Israël, et c’est toujours un bon-
Wand, troispour ans, plaisir
heur aujourd’hui d’y aller. Tel Aviv est
Vos h,
carrés et on remplissait l’espace avec des
parents
couché ont joué
à 2h.un rôle
cigarettes, des revues, des gadgets… J’y Inconnu cette adresse,
entreprise qui a encore vu son chiffre d’af-
le succès m m
vergogne
café sans style. C’est l’homme clé. Après Nom m
Balzac népour comme
se limitera sans doute à quelques voisi- « manage
person- m an
en examen, la justice frança
cinq
mm
donné un sérieux coup de m
a
manque JeBruxelles.
ne tient
l’hébreu.
Par vais
Il
aiLe
la
m’a pas
plus
appris cousin
eurs la dire
vieille que
aigermain
religion,
pellier, puis a été hébergée dans une fa-je
sont
tou boutique
n’ai en
ours
fends.
deaietmaman
livre. sou
aimé
Et àpar Paris, ertans sus. comme JeIlmois, me
suis
fait ce que je voulais vraiment faire :
centaines de milliers. travaillais,emi-
Audonnait gagnais
venus de Pologne et d’Allemagne d’avoir de l’argent de poche. J’y ai ren- Non. Si ce n’est que j’ai probablement dû
un je gagnais
parti 3 FB
trois
je sortais de
1.200 au
la mois
nuit. argent
FBtissu.
Auchose. de
dans e suis
Après
l’heure me
ai fait venir le livre petit à petit, faisant
début, erendu
parti dé-:suis
sième
d’ici, mère,
pas padd
de France.e les
faires progresser en 2015 de 10 %, mais ses
enfant
grand-père c’était m
Je(permis
de Pilifs
l’ai pourlu« en Maminelle
oùma de
avoir pris un peu de recul et de bon temps
Papa
nage Bar p l’épaulait.
de ongée
»,
née »ma
Mitzvah
Vautrin, ?Hugo sous-ma- Vos
nages belges. « Aller avec eux à Dubaï ou
pourJamais.parents
m
tracer étaient
J’avais
au moment où il risq
in
un
C « Si nq an
coûts salariaux de 20 %. A sa surprise. Il l’an dernier – quatre mois de congé –, il a New York, c’était mon rêve dont l’entre-
dans les années 20 30. Mon grand- contré un personnage qui vendait des prouver quelque Je me m
j’ai » Marc F p
mille. Cela l’a marquée à vie : elle n’a l’enseignement. J’adore les enfants, dessiner des meubles spéciaux pour les connaître un certain essouf
pas beaucoup retenu mais cela m’a père fort C’est ce que certains vous reprochent :
lieu de bols de café, de savons etdes de tape-
amis venaient jouer FB avecde moi au une: nuit,
s’était pourtant dit qu’on ne le reprendrait promis à son personnel d’être durant les
les traits
prise en soi n’a aucunement besoin. » Par
de
Mon Javert,
d Gaston
ou Leroux mp « Pou u
et ne j’ai rine)pris à
illico 16 lesdireans
6.000 C était e cadeau de mon
comme beaucoup de livres
tient la plus vieille boutique à Paris,
pas créé les « Pilifs » (une ferme-atelier exposer, vu l’espace très réduit. Le gé-
mais face e à l’Elysée,
reconnais et un
qu autre
i y apossède eu un la un mois, je gagnais 1.200 l’heure
j’étais directeur de la Colonie amitié du
maternel fabriquait des lunettes, le tissus
payé
cela sur les
m’a mon
marchés
pourri
et je
premier
me suis
la re-
vie. compte
bi que
et
j’étais
d
le
avion
laissé-pour-compte.
à mère,
18 Je c’étaitvais
plus à manquer des rendez-vous de ges-
Lorsquel’éditeur. Je ai
les
pas Pilifs où que Papa
m
trois mois qui viennent dans son magasin
faitle mes j’en
pourstages
l’épaulait.
ai souffert, Jamais.
comme
contre, son « Boulevard du Polar » devrait
J’avais
je gagnais une d
sais faire eintéressé.
fanfaron faire amagasinfête même n ondem prof po ai n t que
était très si connu àsert trouvédu Sinaï endesIsraë tis- J’étais leC
ouétait un terri-
qui accueille des handicapés) par ha- faire du commerce avec les livres et la rant a eu une hémorragie cérébrale. Son connaît l’intrigue, où on n
résultats
CCLJ à 18 ans, la seule colonie juive
Il m’a appris les passages que Seiler
p c nq pa a
dans son garage à couper troisième, mais en fait le troi-
tion, ou à courir derrière les errements de sans interruption. D’autant plus néces- mm
envahir Bruxelles du 10 au 13 juin. Sa phi-
ai appris ààSen-
de maman
aimé la cela ans m’a
me donnait
si. J’ai été choisi par les deux fonda-
s,
ezAlice
ganisaisRich- plus
aire tier.grande
M » e an aron
La famille librairie deaire
sonnes sous ses ordres, puis dans une
face
juive
mon a père dans
parle
ête
et un beaucoup,
ledans
était,
même Sen-
autre possède
l’avais mis sur pied, n’étaient pas des
leelle,
je lam’emballe,
si avec sert mais
pourri
m’attribuer ces responsabilités à 18
du
la comme
die, vie. faire
Sinaï croire, et
en Mais parfois
Je ne vais
Israë foutrepas dire
C une
était vie
j’en
qu’il yun
qui est devenu aujourd’hui Filigranes. aiprendre
un mais
souffert, le mm
a euterri- manque.
livre. je m reconnais
« Si
atteindre une perte de 500.000 euros.
m Lorsque
tu Par ailleurs,
n’aimes pas,
m je te
qu’il j’aizin
que le départ du dernier directeur en date
ai ait mes ytoujours
ou a eu
stages gtravai dun
aimé
m Henri Charrière,mdit Papillon,
de m payé
pro
ann ans.
C
B. Dx
mon
ai
« JeT suis parti tr
de Bruxelles. Ouf ! Il laissera
ouv d
ou- me taire fier.
tier. et
comme La à écouter
famille
beaucoup, de Comme mon
plus
firme suédoise dont il a claqué la porte.
dans
grande
père
tier. La famille
lemon
librairie
était,
diamant. père
juive
commerçants. Ils m’ont toujours montré
jedesuis monseul était, elle,etPourquoi
père actionnaire
elle,
Sen-
ans ! J’avais cent gosses à Saint-Ides-
Le Pourquoi
de
A
mes
16 ma
? affaires,
ans,
de famille
? bande
le en l’air.
c’était de nous
mais je reconnais
la
manque.
folie Paravons
Mes parents m’ont prêté l’argent pour
bon, j’y
:
suis
j’organisais
ailleurs, j’ai vécu
ar-toujours aiméà
le rembourse.
manque.faire
vivais
» Tout est pas
le Par
fanfaron, mparti
ailleurs, avec
en dix
faire j’ai ce ont a
toujours
la
fait
fête,
Je fortune
m
mêmeaimé
M avec leurs
si
ais
ans.
souvenirs
sert
en
Je du suis t que
au
Sinaï, ourd
parti en Car
place à une kyrielle d’autres
hu
troi
Isr
zientas Rich-(20 ans) avec
Il a « osé » aller pointer pendant quatre du doigt parce que j’ai dit et je le dis tou- bald, une quarantaine en Suisse. démarrer, et en un an et demi, ce petit bien plus intéressants, y com
man h Tu pM ux » Non « E o
une par-
avait fait m
comme frère
e
mm
temps
Ichec
de
M e
aiest
dans l’import-export.
beaucoup,
pense
ans, pour se mettre ensuite à son compte
m vou dans
comme que
uparents
beaucoup,
defaire
seulai dans
pareiquiappris
le peut
jours « le livre est un produit, exception-
diamant.
nel, de culture, mais c’est un produit ».
le diamant. Le
en Le à
pâtir,
nos
A 16toire
in ans, fine,
premiers
Les livres, vous les rencontrez quand ? occupé
c’est
c’étaitrivé.de lamoi. mais
folie : j’organisais
émois « Tou c
faire était
avecdans
le fanfaron,
h mo sûr faire la
une à époque
fête,jours
boui-boui est entré dans le Top 10 des li-
nudité
braires belges, alors que j’étais installé
même si et c’est religion
un livre
para adoré « Je mais
exceptionnel.
è e rue suis né
e
de la Juif,
gagnais
industrie point
de taulard. 16
m
v
Sans
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dansoublier
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FB
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» CaryleChess-
àsert2toire hmpe-
ne
uoccupépd
écrivains de polars, des vra
uxamb
mm
»en Non tIsra
rencontrera aussi le ma
onc
ssinesse(20 ans) etpapa parti très tôt en des Israël, 40. A 16
tis, des ans,
fêtes c’était
quand dejemes la folie
parents : j’organisais
étaient par- père faire avec levivais
lemfanfaron,
temps, je faire
pense que fête,
aj’aiJe mêmeappris du Sinaï,
gest mais
onna
frère papa est parti !très tôt en Israël, despartfêtes quand mes parents de étaient par- m
musi- me Moi, je me suis débrouillé très jeune. Alors W
Tout chez moi du plaisir le temps, je pense que j’ai
dans une rue perdue, loin de tout. appris à man, dont la publication triomphale Richard Ford, l’un des pl
pas avec s ou dce travai ais denle mp
Et moi, c’est mon gagne-pain, c’est ce qui Quand j’ai eu mon hépatite, à 13 ans.
smpe
op«en seune avait » ô em? ait Ichec pa aiMes vou u aire parei para pas un è vont eetrèsrue de e industrie dans oune pe-
La religion ne vous a pas séduit ?
nos J’ai premiers émois dans une nudité
aménager mes magasins. Norbert était aujourd’hui. Il y a moyen de gagner sa frère, puis L’île de Robert Merle, puis C’est vrai que j’adore faire de la télé, de participer à des débats parce que j’étais vien-nes suivre le cours de religion juive. » poignante. ■
Nous on oué
sommes un
deux fous mp
kibboutz je quand
crois,j’ai et toujours
est resté en aaimé
Belgique. vendre.
ma c’estad une malchance. anée v » ? au mond
commencé Mais j’ai rencontré où bien
Je on mang
voulais prouver je m
ne sais ux Des
trop qu
quoi, on n a me
méchantes m personnes omme
dit des de n e de laqu
couloir mort p a retardé,
n 62 mais mp mn
en tion était chère pour ces 25 m mètres
Juif, j’ai dit « Moi, je suis né Juif, point J’ai finalement dit oui à la condition qu’il
ai bien réussi es cours mais e tapais e
Pas du tout. J’étais en recherche mais d’un
empêcher Les Juifs se retrouvent sou- gest onna huo r
épileptique et caractériel – un vrai, un vie dans ce secteur. On me disait que je tout Robert Merle, puis tout Barjavel. Je la radio. Cela fait partie désormais de
ns)rencontré
deux dont
n
Vincent Herbert, le patron du Pain ses
quil a p obab m n dû
in- SON Mon parents
BRAS père,DROITmontlui, suivi
n’était
dur –, ce qui a poussé maman à s’occu-
a dedesne fin pas
parentsdes prêt
n’ont années
tout à vivre
pas été déportés,
petit. Dès
n’avais pas le droit de dire cela, car, à
ap sais avtrop maaquoi 40.ou en
mais aussi
que tis,
j’ai eu lais. je
le plaisir
6-7 me
ans,
n’aurais jamais dû en lire que vingt sur
S etnc’est un bonheur. Gagner
Mon suis
de vendre, j’ai cela
maman
y a un« discours
Tout acheté
trop
chez
Où quevje sois,
est nosimple
moi tout
d’argent
en a j’aiou
uomm : «ce
ou
réussi
Pour que trop
les cours
réussir, je maisvou-
mon quotidien, c’est génial de pouvoir
nau pokeran dans leométro.
jeune,
je tapais
méchantes
onAprèsNo me
le m
avaittaire faitet
barre ». Etre Juif, c’est lié à la tradition. A
choses. Mes
les homb Un éd eu ne a pas a p u e e m
à écouter.
l’Ichec,
libraires j’ai
(ses Comme
voulu quelques
m’apprenne l’hébreu. Il m’a appris la reli-
mon
faire années
av père
pareil.
seulement,
groupe. Au CCLJ je suis tombé sur un
et
ud an nosavec
l’exécu- ma
premiers
on aourd bande,
www.berenboom.com
v pa émoi n
Je
Quotidien, et Marc Filipson ont en
vou ais prouver
per du Centre neurologique William enfants cachés. Maman
l’époque, le stéréotype du libraire, c’était d’abord moi,
comp
les cent : c’était un catho fou, et s’il était
ète sans re
un igieux
carton
pour
dire ce qu’on veut, ce qu’on pense. De
nous en tite
la maison, on allume les bougies à Ha-
ibrairie Et y
gion, je n’ai pas beaucoup retenu mais cela
tion suis
de resté La
groupe de 16-25 où j’ai rencontré mes amis
la peine de mort à oca-
laquelle il
ois qucarton ho J au Mon kibboutzpère,
poker lui,
je
dans n’était
crois,
g Ceet métropas
est
p uresté prêt
pellier, puis a Après
m’a à
en vivre
demandéBelgique.neson en
de vendre
ventlais. des
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c’est
fends. en
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pareil.
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complète,premiers r esans quémois, sm es
%reli
noukka, mon fils a fait sa Bar Mitzvah par m’a fort intéressé. Il m’a appris les passages d’aujourd’hui. Etre Juif m’apporte l’appar-
Lennox. Il est décédé un peu avant ses quelqu’un qui roulait en 2 CV et en 4 L. vivant, il serait le bras droit de Marine
part du plaisir temps en temps, je me plante, pas grave,
deux qu in-
i rejoindre
commun de nourrir des rêves et
m u m ndu fui dans un internat
dan catholique à Mont-
nquand un produit me plaît,
ouje le dé- deux7ou premières
aava
années, j’ai arrêté, et e beau
j’ai
tradition. Moi je l’ai faite à 14 au lieu de 13 ON
que je devais retenir par cœur pour ma Bar …
tenance, la tradition, la famille et ce
entrepr se
30 ans. Cela a fort marqué ma jeunesse. Eh bien, j’ai roulé en 2 CV et en 4 L, et Le Pen. J’ai lu tous les best-sellers Laf- je ne suis pas homme politique. Je dois
ce a aen a ai bien réussi es et cours mais eutapais e c’est tion ce était très chère a étépour ces dans 25 mètres
d’être un peu « fous ». Ils se sont
kibboutz
Mes
pou parents
Comme le disent des coachs, aujour-
jeannées
crois, n’ont estamille.resté
pas été
leshébergée
été
en
organisations
puis un jour j’ai évolué !
ouBelgique.
dl’adéportés,
dans
à vie :mais
une fa- caritatives empêcher
font, mais pas les classiques, à part Vic-
aussi une am
ellede
règles. s’oc-
lemalchance.
plaisir Les
»vendre,
Je peux
al’année
n av Jui
dire
de v Maisun s ce se
cela
vendre,
comme
que
»n j’ai retrouvent
oyab
mana-
voulais
J’adorequa
rencontré
j’ai
vraiment
juste faire attention de ne pas choquer
cela
achètent
en sou-
faire : et vendent
ans pour faire plaisir à mon grand-père,
Jej’ai voulais
qu’ils veulent.
prouver
mitzvah, et aujourd’hui, j’en suis très fier. condamné
quelque chose que nous avons en nous :un procès %
qu omp Ju bien été réussi desje
les cours ne sais
mais trop
je tapais quoi, le complète, J my sans Lesreligi
rencontrés il y a quelques mois et
ejoindre
s,
dé- auo titredeux premières
ont flashé, élaborant une sorte de vie
aicrééarrêté
d’hui, pour réussir il faut avoir souffert. Cela marquée
cupait. » et aielle n’aheur
» ferme-atelier au
tor Hugo et quelques autres. Mon petit
ourd
ger de reprochenthui ?d
: « y nd a
l’enseignement.
T’es er
ouvert Te
de le Aviv
di-
les enfants,
les clients, je suis en commerce. Je me
C’est est cigarettes
alors que je n’étais pas religieux. Il n’y a
vrai que j’ai : revues
J’ai pu la faire au Kotel, au mur (des La-
insupportable je contesté. m
des gadgets…
prendre les gens dans les bras, les ac-
empêcher. ourd hu Juif
résultats « Si je me plante, je
j’ai toujours été
a res prog
J’ai vécu ce passage : m’occuper de mon Il y a des amateurs de livres qui ne libraire Etienne me prêtait les livres en fous de tout ce qu’on peut dire de moi. Je pas plus laïque que ma famille en Israël. mentations) en Israël, car j’accompagnais cueillir. Professionnellement, il ne faut pas
C’est ce que certains vous
ue e sois carton au poker dans e métro Après es je carrés et on remp issait espace avec des
pas les « Pilifs (une
au
ureux, titre et
m ma
commune possible entre leurs deux
Mes n
des a
parents
enfants o n’ont cachés. pas quiété
frère et le découvrir agonisant m’a ren-
Maman déportés, a mais
d’abord
viennent pas chez vous car « ils en ont
aussi vent
fairemoi, le
me demandant de lui dire si cela pou-
et en d
plaisir
manchec’est Israë v
unTude
les?livres laetvendre,
dan
bonheur.
etpeux ?c »est
j’étais
aNon u tou
directeur
?Où j’aino ours
la Colonie
que amm
cela
ou-je
suis un provocateur, c’est plus fort que
« Etre un
amitié
n
en
sois,
suis bon-
du
j’ai
exigeant, bien
carton ne réussiau
supporte poker les
pas cours
dans
de voir mais le
mon cousin. Wouaw ! Je suppose que papa
métro. je
Beaucoup tapais
Après
d’autres le les
bagnards empêcher.
vent
cracher dessus : cela m’a ouvert des portes.
avant en Les
Israël, Juifs et c’
dlà,« ce Marco Polo, entrepr se
success-stories belges. Aujourd’hui, accueille des handicapés) par ha- du commerce avec CCLJ à 18 ans, la seule colonie juive m
fait
on calme le jeu. Des petites choses
Paouverts
aCCLJ u7 jours àsur 18 ans l’aaquali- co » allerdans
onie o: les uive années 20 du etdoigt
d30. Mon grand- contré un personnage qui vendait des prouver
F rant
quelque
a eeupaune
me suis
é hémorragie
ger. C’est
cérébra e couture.
Son des
© BELGA.
THIENPONT.
u amille. ou oucréé am «an ua « osé
pa pointer pendant
mo quatre
dan parce gceque andj’ai ditpet je le pou
dis tou- ma bald, Ba M
une quarantaine vah en Suisse. m
chent l’américaine étais
avec pas Cela
unedirecteur
incroyable les marquée
Pilifs
de »Co (une
pour àonie
se vie ferme-atelier
père
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maternel
ensuite à sonn’a du
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compte jours C’est
« ledes livre est unque
lunettes, produit, le certains
tissus sur vous
exception- les marchés reprochent et je me suis : Ma l’enseignement.
re- j’étais
compte pexposer
on directeur
que nj’étais levu J’adore
de la à Colonie
espace
laissé-pour-compte. les
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religion « Je s
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pà couper
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e « u et
résultats « Si je me plante, je me plante »
les
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es pas qui acréé les ans
accueille Pilifsdes ao»handicapés)
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très du que
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CCLJ leàhomme
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rant troisième,
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ans, Le Daniel,
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qui ement ans,
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j’ai eu mon ait des non-Jui
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boutique enfants,
à vivre
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un mois, je gagnais 1.200 FB de l’heure dans la chambre de mon
au :ou mère, c’était
e les d êPilifs Papa Semprun)
a l’épaulait. ou
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de rejoindre kibboutz etcrois, et est du
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j’ai rencontré éans bald,
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Pho o © P
relig
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mettre ensuite pendant àsurdit,
son les quatrecompte –, j’ai du doigt parce que j’ai dit etbonheur.
je lebsert dis tou-
Comme je leilvoyais
le il faut
travailler structurer Mais
jours
cette n’ai jamais
«an
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livre
sermonne
neest
Porsche. uneun
Si
produit, mqui
exception- u
bald, succèsmanqueune belge quarantaine
qu’il relieende au vou
sien, deen ge
Suisse.
examen, moIsraël,
justice qu
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à 8 carrés an etaon remplissait de bras ondroitl’espace
: u« Jev avec des
suis heureux, et
dait
entreprise là,
des fleursdes
quijeune a encoreenfants marchés cachés.
vu sonVers chiffre Maman
j’en avais envie,
d’af-la soupe, a d’abord
je
café j’ai a
sans u jeun
style.moi, h
crache
à faireC’est
etmo c’est
un l’homme
un
ag a Où
clé. Après se limitera que
Son jem sois, carton
sans doute au poker dans
àdequelques le métro.
voisi- Après les vent en et c’est
m m un bon-
yer
© BELGA.
Knob Jaai
rantau h une ors a unoLes
l’espace très réduit.
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Le gé- nsplus deà Katmandou
manquer des pas créé les «
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directeur ePolardan
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devrait
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amitié
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du beaucoup de livres dont on
eu hémorragie
Mon frère
entrepreneur aîné Son
de
et m’atrois à ans,
chaque quiDaniel, accueille
fois aidé est des à handicapés)
a fait
l’écolede que parj’ai
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