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Objet: Diffusion d'informations et de documentations sur les aciers inoxydables et les alliages de nickel utilisés
dans les diverses industries.
André Desestret
André DESESTRET
Références
Domaines d'activité:
Ingénieur conseil. Corrosion et protection. Métallurgie, aciers spéciaux, aciers inoxydables, alliages de nickel, métaux
"spéciaux". Corrosion. Expertises métallurgiques, d'analyses de ruptures et d'accidents de corrosion. Études en
anticorrosion. Aide au choix de matériaux, propriétés mécaniques, physiques, chimiques et propriétés de résistance à la
corrosion.
Identification I.N.S.E.E.: N°SIRET 352 988 638 00016, CODE APE 742C
Emplois occupés:
* de 1950 à 1954: Ingénieur au Gaz de France, usines de production de gaz de ville, à Nice et Marseille, d'abord au
laboratoire de contrôle puis en fabrication.
* de 1954 à 1956: Associé dans la société TYKRAM (Lyon) produisant du Tungstène et du Carbure de Tungstène.
* de 1956 à 1985: Ingénieur de recherches au Centre de Recherches d'Unieux (Loire) de la Compagnie des Ateliers et
Forges de la Loire, intégré en 1970 à la Société CREUSOT-LOIRE, puis en 1983 au groupe USINOR et USINOR-
SACILOR sous le nom de "Société UNIREC. Centre de Recherches d'Unieux" . Responsable du laboratoire "Aciers
Inoxydables, Corrosion".
* en 1984, mis en "disponibilité" à la suite des restructurations de la sidérurgie.
* depuis 1978, date de la création de la Licence et Maîtrise de la Science des Matériaux à l'Université Claude Bernard
LYON I, Département de Chimie Appliquée et Génie Chimique, dont le responsable est le Professeur Romand, chargé du
cours "Corrosion métallique" au titre "Personnalité extérieure".
* depuis 1985, et jusqu’en Septembre 1988(°), Professeur Associé à l'Université Claude Bernard LYON I, Département de
Chimie Appliquée et Génie Chimique. Chargé du cours "Corrosion métallique" de la Licence et Maîtrise des Matériaux.
(°) La loi limite en effet à 3 ans la période pendant laquelle une personne extérieure à l'Université peut être "Professeur
associé".
* à partir du 1er Octobre 1988, en retraite , poursuite d'une activité réduite d'ingénieur-conseil.
* depuis une vingtaine d'années, participation à diverses actions de formation dans le domaine de la science des matériaux,
de la métallurgie et la sidérurgie et de la lutte anti-corrosion: Centre d'actualisation des connaissances des matériaux
industriels (CACEMI) au Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris (aciers et alliages inoxydables et lutte anti-
corrosion), Groupe "Office Chérifien de Phosphates (OCP)", au Maroc, École des ingénieurs de Tunis, Université de
Toulon et du Var, etc...
* Activité de conseil auprès de diverses sociétés et organismes, par exemple:
• Ancien consultant auprès du Centre de Recherches Commun du Groupe USINOR-SACILOR (IRSID-UNIREC).
• Ancien consultant auprès du Service Technique de Construction des Armes Navales (S.T.C.A.N.) de la Marine
Nationale.
• Ancien "expert" membre du Comité Exécutif "Corrosion, États de surface" auprès des Communautés Européennes,
Division "Recherches Aciers" (CECA).
• Ancien "expert" auprès des Communautés Européennes, Direction Générale XII, Science, Recherche et
Développement.
• Consultant auprès du Nickel Development Institute, de Toronto, Canada
• Consultant auprès de l'Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radio-Actifs "ANDRA", Direction
Scientifique, Service des Matériaux.
...
Domaines d'activité:
Métallurgie, aciers spéciaux, aciers inoxydables, alliages à base de nickel, métaux et alliages spéciaux (aluminium, titane,
zirconium, tantale, cuivre...)
Destruction par corrosion des matériaux métalliques. Corrosion des matériaux en génie chimique et dans les industries
chimiques et alimentaires, les industries de production d'énergie, l'exploitation du pétrole et du gaz naturel, en milieu marin,
dans les eaux naturelles et industrielles, etc...
De très nombreuses publications depuis trente ans sur tous ces sujets.
Choix et recommandation des matériaux et des métaux anticorrosion. Très grande et longue pratique des expertises
industrielles sur la rupture et la corrosion des matériaux dans des industries très diverses.
Rédaction de spécifications de matériaux et de programmes d'études et de recherches.
Au cours de l'activité professionnelle, des relations fréquentes avec les services des matériaux des principales sociétés
chimiques françaises et européennes (allemandes, anglaises, belges, néerlandaises, italiennes...), et des Etats-Unis
d'Amérique, avec les sociétés d'ingénierie nucléaire (Framatome, Westinghouse, General Electric...), l'Electricité de France,
le Commissariat à l'Énergie Atomique et les sociétés de traitement des combustibles nucléaires: la COGEMA en France,
British Nuclear Fuels dans le Royaume-Uni, et la société allemande WAK (WiederAufbereitung von Kernbrennstoffe),
l'Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Nucléaires (ANDRA). Relations avec les principales sociétés d'exploitation
de pétrole de gaz naturel et de pétrochimie, en France, en Europe et aux Etats-Unis...Relations avec les industries du papier
et de la cellulose et industries du traitement des eaux et des déchets. Relations avec les principales sociétés dans les
domaines du traitement de l’eau, eaux potables, eaux résiduaires, eaux indistrielles : Lyonnaise des Eaux, Degrèmont,
Générale des Eaux, OTV, SAUR, STEREAU, etc….
Distinctions particulières:
* Médaille PORTEVIN du Centre Français de la Corrosion en 1973.
* Médaille CHAUDRON de la Société Française de Métallurgie en 1983
* Médaille de la Fédération Européenne de la Corrosion en 1985
Langues étrangères:
* Anglais lu, parlé et écrit très couramment, langues courantes et langues techniques, y compris l'anglais des Etats-Unis
d'Amérique: grande habitude des exposés, des présentations orales et des conférences en langue anglaise.
* Allemand lu et écrit assez couramment, en particulier l'allemand technique, langue courante parlée assez correctement
* Italien lu et compris, y compris l'italien technique.
André DESESTRET
Ingénieur Conseil Métallurgie Métaux et Alliages Anti-Corrosion Aciers Inoxydables
1 Chemin du Gault, 43330 St Ferréol d'Auroure, France
Tél et Fax 04.77.35.85.84, Email: andre.desestret@wanadoo.fr
L'emploi de matériaux résistant à la corrosion constitue une technique importante de protection contre la corrosion. Parmi
les matériaux anti-corrosion, les plus utilisés sont les aciers inoxydables. Cependant, pour que ces matériaux présentent et
conservent leurs propriétés optimales de résistance à la corrosion, ils doivent être bien adaptés à l'utilisation envisagée, et ils
doivent ensuite être mis en oeuvre de façon correcte. Or, les diverses propriétés des différents matériaux anti-corrosion, et
leurs limites d'emploi, sont quelquefois oubliées. Ainsi, lorsqu'un utilisateur doit faire un choix parmi les très nombreuses et
différentes nuances d'aciers inoxydables proposées par les divers producteurs, ou parmi les différents produits disponibles,
il ne possède pas toujours les éléments permettant de guider ce choix, de rédiger des spécifications précises assurant
d'obtenir l'alliage le mieux adapté dans son état métallurgique optimal, de bien définir les conditions de mise en oeuvre, et
enfin de sélectionner les critères d'acceptation.
Si en effet les aciers inoxydables sont maintenant très largement utilisés dans les diverses industries chimiques,
pharmaceutiques et agro-alimentaires, et en génie maritime, il arrive encore quelquefois, trop souvent, que le
fonctionnement correct des installations soit perturbé par des incidents de corrosion très gênants, ou même parfois aussi
dangereux, car les aciers inoxydables sont en général utilisés au contact de milieux agressifs, ou de milieux alimentaires ou
pharmaceutiques dont il faut conserver la pureté et la propreté. Ces perturbations de fonctionnement ont évidemment des
conséquences directes sur les performances économiques ; dans les cas extrêmes, elles peuvent aussi mettre en danger les
personnes et les biens, et l'environnement naturel par les fuites de certains produits agressifs. Or, ces incidents, ou accidents,
sont très souvent dus à des choix erronés du type d'acier inoxydable, ou à des états métallurgiques incorrects., ou encore à
des mises en oeuvre incorrectes,
Ces diverses activités n'ont aucun but commercial immédiat de vente d'aciers et d'alliages particuliers, et sont totalement
indépendantes des activités commerciales normales des divers producteurs d'aciers et d'alliages inoxydables. Leur seul but
est de bien informer les utilisateurs des différentes propriétés des diverses classes d'aciers inoxydables afin que le choix et la
mise en oeuvre soient réalisés de façon rationnelle, en utilisant correctement les connaissances disponibles et les
technologies qui en découlent, pour éviter les difficultés qui conduisent parfois à jeter un certain discrédit sur les aciers
inoxydables et qui peuvent en gêner le développement..
INTRODUCTION.
Nous proposons un programme pour des réunions de discussions et d'information sur la corrosion et sur les techniques de
protection, en particulier les aciers inoxydables et les alliages de nickel. Ces présentations s'adressent à des utilisateurs non-
spécialistes, qui ne sont pas toujours suffisamment informés des aspects très divers des différents phénomènes de corrosion
et des différents moyens de protection.
L'emploi de matériaux résistant à la corrosion constitue une technique importante de protection. Parmi les matériaux anti-
corrosion, les plus utilisés sont les aciers inoxydables. Cependant, pour que ces matériaux présentent et conservent leurs
propriétés optimales d'anti-corrosion, ils doivent être choisis et mis en oeuvre de façon correcte.
Or, de nombreux utilisateurs ne sont pas toujours au fait de toutes les propriétés des différents matériaux anti-corrosion et
des limites d'emploi de ceux-ci. Ainsi, lorsqu'un utilisateur doit faire un choix parmi les très nombreuses et différentes
nuances d'aciers inoxydables proposées par les divers producteurs, il ne possède pas toujours les éléments permettant de
guider ce choix, de rédiger des spécifications précises assurant d'obtenir l'alliage le mieux adapté dans son état
métallurgique optimal, de bien définir les conditions de mise en oeuvre, et enfin de sélectionner les critères d'acceptation.
Si en effet les aciers inoxydables sont maintenant très largement utilisés dans les diverses industries chimiques,
pharmaceutiques et agro-alimentaires, et en génie maritime, il arrive encore trop souvent que le fonctionnement correct des
installations soit perturbé par des incidents de corrosion très gênants, ou même parfois aussi dangereux, car les aciers
inoxydables sont en général utilisés au contact de milieux agressifs, ou de milieux alimentaires ou pharmaceutiques dont il
faut conserver la pureté et la propreté. Ces perturbations de fonctionnement ont évidemment des conséquences directes sur
les performances économiques; dans les cas extrêmes, elles peuvent aussi mettre en danger les personnes et les biens, et
l'environnement naturel par les fuites de certains produits agressifs. Or ces incidents, ou accidents, sont très souvent dus à
des choix erronés du type d'acier inoxydable, à des états métallurgiques incorrects, ou encore à des mises en oeuvre
incorrectes .
Ces réunions d'information n'ont aucun but commercial de vente de matériaux, d'aciers et d'alliages particuliers,.
Leur seul but est de bien informer les utilisateurs des différentes propriétés anti-corrosion des différents matériaux
et des diverses classes d'aciers inoxydables afin que le choix et la mise en oeuvre soient réalisés de façon rationnelle,
en utilisant correctement les connaissances disponibles et les technologies qui en découlent, pour éviter les difficultés
qui conduisent parfois à jeter un certain discrédit sur les aciers inoxydables et qui peuvent en gêner le
développement. Il s'agit de recueillir ainsi les demandes d'information de ces utilisateurs, d'abord afin de mieux
diffuser les documentations existantes, et aussi d'entreprendre la rédaction de documents de vulgarisation mieux
adaptés. On peut ainsi espérer apporter une contribution à la sécurité des installations industrielles, à l'amélioration
de leur productivité, et à la protection de leur environnement.
La durée des réunions d'information proposées devrait être de, au moins, une demi-journée, mais pourrait s'étendre sur deux
demi-journées, ou une journée complète, ou même plus si nécessaire, selon la manière dont les divers sujets seraient traités,
de façon très générale ou au contraire détaillée.
Ces présentations ont pour base des cours et conférences présentés depuis une dizaine d'années dans diverses universités et
industries, et dans divers organismes ou instituts de formation.
I. Introduction générale.
Fonctions multiples assurés par les matériaux dans les installations et les structures industrielles. Divers modes
d'endommagement des matériaux.
Dommages spécifiques causés par la corrosion à ces installations et structures industrielles.
- Dommages causés par l'action conjointe, combinée des divers modes d'endommagement.
- Difficulté des choix de matériaux devant résister simultanément à ces diverses sollicitations.
- Critères techniques et économiques de ces choix: frais d'investissement, durée d'amortissement, frais d'entretien,
risques d'incidents ou d'accidents.
- Analyse de ces coûts et des risques pour fournir des éléments de décision dans le choix rationnel des matériaux et de
leur mode de mise en oeuvre.
- Nécessité d'une bonne connaissance des phénomènes de corrosion.
III. Présentation générale des aciers inoxydables: alliages de fer et de chrome, avec des additions éventuelles de divers
éléments, nickel, molybdène, cuivre, silicium, tungstène, azote, carbone, et contenant diverses impuretés de nocivité
diverse, carbone, soufre, phosphore, résiduels divers...
- Passivité, et défauts de la couche passive liés à des structures particulières ou des défauts du métal: joints de grains,
précipités, inclusions non métalliques, états de surface...
- Influence de la composition sur la structure cristalline. Rappels succincts de métallurgie structurale. Ségrégations
majeures et mineures.
- Métal brut de solidification (moulé ou déposé par soudure) et métal corroyé (forgé ou laminé). Influence de l'état
métallurgique et des traitements thermiques. Importance fondamentale de ces traitements thermiques et des cycles
thermiques:
- Les différentes classes d'aciers inoxydables:
* Aciers martensitiques Fe-Cr-C et Fe-Cr-Ni, avec additions éventuelles de molybdène, de cuivre,
d'aluminium, de titane...
* Aciers ferritiques Fe-Cr, avec additions éventuelles de molybdène et/ou de nickel, de titane ou de niobium.
Influence du carbone et de l'azote.
* Aciers austÉnitiques Fe-Cr-Ni, avec additions éventuelles de molybdène, de silicium, d'azote, de cuivre, de
titane ou de niobium, etc... Influence de la teneur en carbone.
* Aciers inoxydables de structure mixte austéno-ferritique, dits quelquefois "aciers inoxydables duplex".
* Alliages à fortes teneurs en nickel avec additions diverses, chrome, molybdène, cuivre, titane, niobium.
Influence de la teneur en carbone et en silicium.
VI. Choix du type d'acier inoxydable et du type de produit, laminé, forgé, moulé.
- Importance de la soudure: soudabilité "métallurgique".
- Critères techniques et économiques de choix: coût de premier investissement qui dépend surtout du coût de l'acier et
de la mise en oeuvre, coût d'entretien qui dépend des mêmes facteurs, durée d'amortissement qui dépend surtout de la
durée de vie et donc de la résistance à la corrosion.
- Difficultés de la prédiction de la résistance à la corrosion d'un appareil et d'une installation, liés à la difficulté de
connaître avec précision le milieu en contact avec le métal, à l'interface, ainsi que les conditions précises de
fonctionnement. Exemples.
- Spécifications de commande et cahiers des charges. Essais de réception: vérification de la qualité du métal et de la
qualité de la construction, essais de "corrosion".
- Précautions dans l'utilisation des normes définissant les nuances d'aciers.
1ère PARTIE
INTRODUCTION
RÉSUMÉE
André DESESTRET
Ingénieur Conseil
Ingénieur diplômé de l'École Nationale Supérieure d'Électrochimie et
d'Électrométallurgie de Grenoble. Docteur Ingénieur
1 Chemin du Gault 43330 Saint Ferréol d’Auroure
Téléphone et Télécopie (33) 04 77 35 85 84
Email : andre.desestret@wanadoo.fr
CORROSION ?
ENDOMMAGEMENTS CHIMIQUES/ÉLECTROCHIMIQUES des MATÉRIAUX
MATÉRIAUX ?
FONCTIONS DIVERSES :
MATÉRIAUX DE STRUCTURE ---> Fonction Mécanique
COMPOSANTS ÉLECTRIQUES ----> Fonction Électrique
etc...
MATÉRIAUX "MULTIFONCTIONS"
ASSURENT SIMULTANÉMENT/CONJOINTEMENT PLUSIEURS FONCTIONS
LA CORROSION MET EN PÉRIL CES DIVERSES FONCTIONS
...
ACCIDENTS aux PERSONNES aux BIENS
DOMMAGES A L'ENVIRONNEMENT POLLUTIONS ...
COÛTS :
DOMMAGES/ACCIDENTS
PERTES EN CAPITAL INVESTI
COÛTS D'ENTRETIEN
INFLUENCE sur la PRODUCTIVITÉ!
COÛTS ÉCONOMIQUES - FINANCIERS
ORGANISATION INDUSTRIELLE :
ALLOCATION DE RESSOURCES..
INVESTISSEMENTS/INSPECTION/ENTRETIEN.
....
CORROSION
COMPOSÉS
CHIMIQUES
DIVERS
DÉPASSIVANT MÉTAL PASSIF
MÉTAL
PROPRIÉTÉS D’USAGE
MÉCANIQUES et autres
MÉTALLURGIE
ACIDES CHLORURES
COMPOSÉS DU SOUFRE
Interactions complexes
entre le métal et le mi l i e u
qui dépendent à la f o i s
• des propriétés du milieu
• des propriétés du m é t a l
Les propriétés de résistance à la corrosion
ne sont p a s
les propriétés du métal s e u l
mais sont les propriétés
de l’inter-face métal//milieu
Coût
(4)
Arrêt accidentel
Premier
investissement
Frais d’entretien (1)
(2)
(3)
Temps
• Durée de Vie/d'Amortissement
• Coûts de Fonctionnement
- Main d'oeuvre
- Entretien sur site industriel
- Arrêts accidentels
Réparations sur site industriel
Arrêts de production
Évaluation difficile
Coûts très élevés imprévisibles
• Frais Financiers
Résistance à la corrosion
fortement a méliorée
Forte augmentation de l'aptitude à la
Passivité
La Passivité
La Couche Passive
Interface Métal-Milieu
Très faible épaisseur: environ 50 nanomètre
Aucune résistance mécanique
Se dissout et se reforme en permanence
Vitesse de dissolution du métal
Vitesse de formation de la
couche passive
Exemple de courant résiduel de dissolution à l’état passif:
Acier inoxydable Cr18%-Ni10% dans H 2 SO 4 10% à 20°C:
environ 0,1 micro-Ampère par cm 2
Composition et Structure de Conditions chimiques/électrochimiques
l’alliage métallique imposées par le milieu:
Ex: Aciers Inoxydables * Acidité (pH)
Fe + Cr, Ni, Mo, Cu, N, W, Si
* Pouvoir oxydant/réducteur
(- C, S, P,...impuretés diverses)
(Potentiel électrochimique)
Structure métallurgique:
Ferritique, Martensitique,
Austénitique
Dépassivation chimique/électrochimique
Austénitique-Ferritique * Pouvoir complexant (dissolvant) du milieu
Martensitique-Ferritique ...
Martensitique-Austénitique Dépassivation mécanique:
État métallurgique: * Érosion Cavitation Abrasion
Solution solide “homogène”(?)
(Traitement thermique de mise en
solution)
Formation de Carbures/Nitrures de
Pollutions diverses
Chrome
de la surface métallique:
et/ou de composés (phases)
intermétalliques
Calamines de soudage
(Chaudronnage, Soudage...) ou de traitement thermique
Risques de (oxydations...)
dépassivation “métallurgique” Défauts de diverses natures
p.ex . : Chimiques
corrosion intergranulaire, piqûres... Mécaniques
État mécanique (de la surface) Microfissures
Contraintes résiduelles de tension: “Géométrie” de la surface
Risques de fissuration par corrosion Bio-Films (Bactéries)
sous contrainte ou fatigue-corrosion
La Passivité
La résistance à la corrosion de tous les
métaux et alliages industriels est due à
l’existence
d’une couche passive
La passivité n’est pas un état
thermodynamique stable
C’est un état métastable qui peut persister
seulement si un ensemble
de conditions
chimiques et physico-chimiques
sont réunies
à l’interface métal/milieu
• Composition chimique du milieu, pH
• Pouvoir oxydant du milieu « rédox »
• État de surface du métal
• État métallurgique du métal
• Le domaine d’existence de la
passivité varie selon la nature du
métal ou de l’alliage
( 1 ) ACIERS FERRITIQUES
(Structure Cubique Centrée)(Magnétiques) :
* Cr>12% ---> 30% (+ Mo, Cu, Ti, Nb, Si, Al...)
RÉSISTANCE A LA CORROSION BONNE A TRÈS BONNE TRÈS SPÉCIFIQUE
(2) ACIERS M A R T ENSITIQUES
(Structure Cubique Centrée:TREMPE) ( Magnétiques)
* Cr : 11% à 18% (+ C, N, Ni<7%, Mo<2%, Cu, Al...)
---->(ACIERS MARTENSITIQUES A DURCISSEMENT STRUCTURAL)
PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ÉLEVÉES à TRÈS ÉLEVÉES mais
RÉSISTANCE A LA CORROSION MÉDIOCRE OU LIMITÉE
L'emploi en milieux corrosifs nécessite de g r an d e s
précautions
(3) ACIERS AUSTÉNITIQUES
(Structure Cubique à Faces Centrées) (Non magnétiques):
* C r :18% à 25%, Ni 8%,12% à 2 0 %
* C r :17% à 30%, Ni 12% à 30%, Mo 2% à 5 %
(+ Cu, Si, N, C, Ti, Nb, B . . . )
RÉSISTANCE A LA CORROSION BONNE A EXCELLENTE
* ACIERS DITS "SUPER-AUSTÉNITIQUES":
Résistance élevée aux divers types de corrosion
* ACIERS AUSTÉNITIQUES A DURCISSEMENT STRUCTURAL :
Cr 15% à 25%, Ni 10% à 25% (+ Ti, P, Mo, Al, V... )
PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES ÉLEVÉES RÉSISTANCE À LA CORROSION CORRECTE
(4) ACIERS AUSTÉNO-FERRITIQUES
(Structure mixte) ( Magnétiques)
* Cr 20% à 27%, Ni 5% à 10%, N O,10% à 0 , 2 0 %
(+ Mo, Cu, W,...)
RÉSISTANCE A LA CORROSION BONNE A EXCELLENTE
(5) ALLIAGES DE NICKEL
(Structure Cubique à Faces Centrées) (Non magnétiques)
* Base Ni (Ni>30% + Mo, Cu, W, Co, Al, Ti, Nb, V . . . )
RÉSISTANCE TRÈS ÉLEVÉE AUX DIVERS TYPES DE C O R ROS I O N
LA RÉSISTANCE A LA CORROSION
N'EST P A S
( 2 ) PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES
Conception de l’appareil
• Fonction
• Milieu d’utilisation
• Dessin de détail, d’exécution
LA QUALITÉ
LA SOLIDITÉ
LA PÉRENNITÉ
DE LA S O L U TION INDUSTRIELLE
DÉPENDENT
DE LA QUALITÉ ET DE LA SOLIDITÉ
DE LA CHAÎNE DES O P É R A T I O N S :
• Analyse des F a c t e u r s :
• Chimiques
• Électrochimiq u e s
• Métallurgiques
• Mécaniques …
• Conception e t
Dessin des Structures
• Calculs É c o n o m i q u e s :
• Coûts d’investissement
• Durée de v i e
• Coûts d’entretien