contentieux"
Dans la rubrique Se faire payer : les bonnes pratiques
1- La relance
- La relance la plus efficace est celle qui associe l'appel téléphonique à
l'envoi d'un courrier. Le créancier prendra soin de téléphoner au
client quelques jours avant la date d'échéance et, dans la conversation, lui
rappeler la proximité de cette échéance. Si l'approche est bien menée, on
voit mal un client se formaliser de cette démarche qui aura le grand
mérite de rappeler au négligent qu'il est temps de régler.
En l'absence de paiement à l'échéance, on adressera une lettre de relance
au client en se référant à l'entretien téléphonique.
2- La mise en demeure
La mise en demeure est une interpellation formelle qui peut se faire sous
diverses formes :
par un acte extra-judiciaire (par exploit d'huissier),
par une simple lettre (de préférence par courrier en recommandé
avec accusé de réception ou en utilisant les services d'un tiers de
confiance pouvant attester de la remise, pour pouvoir prouver que la
lettre a bien été envoyée et reçue),
ou par la survenue d'un évènement prévu par accord entre les deux
parties comme valant mise en demeure.
Le contenu doit être clair, il faut indiquer dans la lettre que ce courrier
vaut mise en demeure d'avoir à exécuter formellement une obligation.
3- Avocats et huissiers
Il est évident que l'assistance de spécialistes tels que l'avocat ou l'huissier
de justice est précieuse. Mais le coût de la Justice est élevé, notamment
celui des honoraires de ces auxiliaires de justices. La question est de
savoir si la créance à recouvrer est d'un montant suffisamment élevé pour
solliciter leur aide. Mais dans certains cas, l'intervention de l'avocat et de
l'huissier sont obligatoires (représentation en justice, exécution des
jugements).