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Livre Dzogchen
Les éditions Almora publient une traduction du texte dzogchen: La prière de samantabhadra
et son commentaire par Gangten Rinpoche.
Gangten Rinpoche
Son Eminence Gangten Tulku Rimpoche, né en 1955 au Bhoutan, est un des grands lamas et
maîtres Dzogchen de la tradition bouddhiste Nyingma. Son monastère principal, dont la
restauration vient d’être achevée après plusieurs années d’importants travaux, est Gangtey
Gompa, mais il administre également environ 35 monastères et temples au Bhoutan.
Rimpoche a étudié au Bhoutan, dans le sud de l’Inde ,et au Népal, avec les plus grands
maîtres, dont les plus importants furent Dudjom Rimpoche, Dilgo Khyentsé Rimpoche,
Kyabdje Kentchen, Tenzin Döndrup Rimpoche, Penor Rimpoche, Chatral Rimpoche.
Rimpoche a passé 11 ans de sa vie en retraite.
Son principal centre européen, Pema Yang Dzong, se trouve en France, à Blye, dans le Jura.
Rimpoche y a envoyé un lama résident, Lama Tséwang Dorje, et y dirige lui-même chaque
année des retraites d’enseignements et de pratique.
Samantabhadra
La prière (ou les souhaits) de Samantabhadra (Kunzang Mönlam) est un terma (trésor
spirituel) découvert par le grand Tertön Rigdzin Gödem, un découvreur des termas du Nord.
Ce texte expose au complet les sujets de la Base, de la Voie et du Fruit dans le Dzogchen, la
Grande Perfection ou Grande Complétude. Cette
prière est la parole immaculée de Samantabhadra, le Bouddha primordial, qui symbolise le
Corps Absolu (Dhamakaya), au delà des formes et des concepts.
Sur FNAC
Extraits
"Tout d’abord, pour ce qui concerne le lieu d’origine : il y a une BASE
unique, c’est le lieu d’origine. Les manifestations de l'inanimé et du
vivant du saṃsāra et du nirvāṇa, tous les phénomènes du saṃsāra
et du nirvāṇa sont dits avoir une BASE unique, qui, avant la
manifestation des apparitions de la BASE, consiste en ce qui est
nommé la BASE de pureté première. La BASE des êtres non-éveillés
et la BASE des Bouddhas ne sont pas distinctes, elles existent de
manière indifférenciée. Le Coeur de la (Perfection de) sagesse 1
évoque ce mode d’être indifférencié au niveau de la BASE de pureté
première par la déclaration : « Le (skandha, ou agrégat) physique est
la Vacuité, la Vacuité est le (skandha) physique. En dehors du
(skandha) physique, il n’y a pas de Vacuité séparée. Egalement, en
dehors de la Vacuité, il n’y a pas de (skandha) physique séparé ». La
Vue des Mādhyamika-Prassaṅguika est principalement formulée en
ces termes.
Voilà ce qu'il faut entendre par deux chemins. Une telle présentation
correspond à la façon générale d’expliquer : un chemin-mode
d’obtention de l’Eveil et un chemin-mode de méprise des êtres
ordinaires. Voyons maintenant de quelle manière spécifique le Dzog-
tchèn s'exprime sur ce sujet : les deux chemins, qui sont Le mode de
libération de Samantabhadra et le mode de méprise des êtres
ordinaires, voient le jour lorsque, à partir de la BASE unique, se
produisent les apparitions de la BASE. Celles-ci se manifestent de
manière indifférenciée et simultanée à Samantabhadra et aux êtres
non-éveillés. Cependant, Samantabhadra se libère en comprenant que
les apparitions de la BASE sont des autoapparitions (ran-nang),
tandis que les êtres, eux, les prennent pour des alloapparitions (shèn-
nang). (...)
RIMPOCHÉ : Oui, c’est la plus subtile. C’est celle dont la racine est
très ténue.