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• Introduction
• Yémen : les usuels
o Portails, annuaires, sites d’informations générales
o Photos, cartes géographiques et vidéo
o Fiches pays
o Les sites culturels et religieux
• Yémen : l’économie
o L’énergie
o L’aide économique et l’aide au développement
o Les investissements
Guide du Yémen-sur-Web
Patrice Chevalier, Groupe de Recherches et d’Études sur la Méditerranée et le Moyen-
Orient (GREMMO), Centre français d’Archéologie et de Sciences sociales de
Sanaa (CEFAS)
L’internet apparaît au Yémen en 1996 à la suite d’un contrat attribué aux Britanniques Mercury
Communications et Pipex pour installer une connexion de 64 Kps dont le service est assuré par la
compagnie TeleYemen (http://www.teleyemen.com.ye) (anglais, arabe), une joint venture de la Public
Telecommunications Corporation. En 2008, seulement deux fournisseurs d’accès se partagent le
marché de l’internet : YemenNet qui regroupe environ 100 000 abonnés et Y.Net qui en compte
10 000. Le ministère des Télécommunications joue un rôle ambigu car il est à la fois régulateur et
acteur du secteur. En effet, il a sous sa tutelle la société Public Telecommunications Corporation qui
gère Yemen.Net (http://www.yemen.net.ye/) (arabe) et qui possède 75 % des parts d’Y.Net. Mais
même s’il souhaite contrôler le Web et les informations qui y circulent, l’État yéménite n’impose pas
comme dans d’autres pays arabe un filtrage général, exception faite des sites à caractère
pornographique pour lesquels le blocage s’accompagne d’une fenêtre informant les internautes du
contenu sexuel des pages soustraites à la lecture. Cela dit, le système de filtrage assez peu fiable
donne souvent lieu à une censure approximative qui bloque régulièrement des sites dont le contenu
n’offre rien d’"immoral". Outre ce filtrage officiel et assumé, les autorités yéménites pratiquent, de façon
déguisée et sous couvert de problèmes techniques, une censure sélective et ponctuelle à l’encontre de
sites diffusant des messages ou des articles politiquement sensibles. Le phénomène, ausculté comme
véritablement significatif depuis les années 2004-2005, est assez récent. Il est vraisemblable qu’en
raison du nombre restreint d’internautes, l’État yéménite n’ait pas immédiatement pris conscience de
l’impact du Web et du potentiel oppositionnel de l’information circulant par ce biais. Il aurait par
conséquent quelque peu négligé ce domaine avant que les journaux yéménites ne l’investissent et que
les webzines et les forums de discussion gagnant en importance y attirent de plus en plus de visiteurs.
Il existe plusieurs rapports très complets sur le processus de diffusion, de contrôle et de censure de
l’internet au Yémen. L’étude menée entre 2004 et 2005 et publiée cette même année par le
programme OpenNet Initiative (http://opennet.net/studies/yemen/) (anglais) apparaît comme la plus
documentée. Pour une actualisation plus synthétique, on se reportera au Country profiles de 2007 du
même OpenNet (http://opennet.net/research/profiles/yemen) (anglais). Dans le même genre, on
consultera la General Overview publiée par The Initiative For an Open Arab Internet
(http://www.openarab.net/en/node/365) (anglais, arabe) ainsi que l’étude, datant de 2006, Implacable
Adversaries: Arab Governments and the Internet (http://www.openarab.net/en/node/346) (anglais,
arabe) où le Yémen fait l’objet d’un chapitre assez détaillé. On trouvera sur le site de l’encyclopédie en
ligne Wikipedia (http://en.wikipedia.org/wiki/Internet_usage_in_Yemen) (anglais) un article donnant un
assez bon aperçu de la situation de l’internet yéménite. Quelques liens renvoyant à des articles plus
pointus sur le sujet accompagnent ce résumé. Enfin, The Arabic Network for Human Rights Information
(http://anhri.net/) (arabe, anglais) publie une courte notice sur le Yémen dans un rapport intitulé The
Internet In the Arab World A New Space of Repression?
(http://anhri.net/en/reports/net2004/index.shtml) (anglais). En complément et concernant les blocages
de sites spécifiques, on consultera également les sites d’al-Karama (http://fr.alkarama.org/index.php)
(anglais, arabe), de l’International Freedom of Expression eXchange (IFEX) (http://www.ifex.org/en/)
(anglais, français, espagnol, russe, arabe) ou de Reporters sans Frontières (http://www.rsf.org/)
(français, anglais, arabe, espagnol, farsi, chinois).
Il est à noter que toutes ces études et articles nous semblent exagérément catastrophistes en dressant
le tableau d’un État totalitaire qui use automatiquement de la censure à chaque fois qu’un site lui
déplaît. La réalité est beaucoup plus complexe. Il est exact que le régime n’est pas démocratique, loin
s’en faut, et que la situation de la liberté d’expression et de la presse ne semble pas aller en
s’améliorant, mais aujourd’hui encore, les "e-journalistes" et les internautes yéménites bénéficient
d’une grande liberté de parole et de ton qui, peu commune dans la région, pourrait s’avérer
relativement enviable comparée à la situation de bien des pays arabes. D’une part, le pouvoir yéménite
rechigne à entrer en conflit ouvert avec ses journalistes comme à limiter trop ostensiblement la liberté
d’expression de ses internautes, sous peine d’attirer les foudres des ONG et organisations
internationales et des bailleurs de fonds. Il préfère de loin emprunter des voies détournées, en
envoyant par exemple certains de ses personnels jouer les internautes sur des forums de discussion
ou des webzines d’opposition, en vue de temporiser les débats par des articles ou des commentaires
plus favorables au régime. D’autre part, le pouvoir n’en vient à censurer un site qu’après avoir épuisé
toutes ses autres ressources (avertissements, intimidations, etc.) et le blocage dure rarement plus de
quelques jours. On en voudra pour exemple, le cas d’un forum de discussion (le Majlis al-Yamanî) qui
fut interdit pendant deux semaines après qu’un internaute y ait appelé à la sécession du Sud du pays.
Sans doute peut-on juger cette sanction regrettable dans l’absolu mais sachant qu’exprimer une
opinion remettant en cause l’unité de l’Etat, dans une République encore jeune (la réunification des
deux Yémen date de 1990), viole un article de la Constitution, peut-être conviendrait-il de relativiser la
sévérité de l’interdiction. Notons enfin, que certains de ces articles annoncent comme censurés des
sites ou des blogs qui ne le sont pas toujours.
Alexa (http://www.alexa.com/) (anglais), site très utile pour connaître les sites les plus visités dans un
pays indique pour chaque adresse l’historique de fréquentation, le nombre de pages visitées par
internautes, l’origine géographique (par pays) des visiteurs et les pourcentages, avec des graphiques
et des tableaux.
Toujours dans une perspective généraliste, les sites des ambassades yéménites rassemblent des
informations essentielles sur le pays, voire des fils d’actualité et des catalogues de liens. Citons pour
exemple l’Ambassade du Yémen en France (http://www.ambyemenfrance.com/index.php3) (français),
l’Ambassade du Yémen en Grande-Bretagne (http://www.yemenembassy.org.uk/) (anglais) et
l’Ambassade du Yémen aux États-Unis (http://www.yemenembassy.org/) (anglais). On pourra
consulter par ailleurs les sites des ambassades étrangères sises au Yémen dont les fiches pays, bien
que sommaires, sont assez bien faites, notamment celles de l’Ambassade de France au Yémen
(http://www.ambafrance-ye.org/spip.php?article38) (français, arabe) et de l’Ambassade des Pays-Bas
au Yémen (http://yemen.nlembassy.org/about_yemen) (anglais).
Pour des articles plus détaillés concernant notamment les institutions, on pourra consulter avec
avantage le site de la Bibliothèque du Congrès américain
(http://www.loc.gov/rr/international/amed/yemen/yemen.html) (anglais) ; on accède à une rubrique
juridique lorsque l’on effectue une recherche par mot-clef et en tapant "Yemen"
(http://search.loc.gov:8765/query.html?col=loc&qt=Yemen&qp=&submit.x=10&submit.y=7 et) (anglais).
On pourra également visiter YemenSites (http://www.yemensites.com/) (anglais) pour sa rubrique
juridique ; Arab.net (http://www.arab.net/yemen/index.html) (anglais) pour ses fiches concernant
l’histoire ou encore Political Ressources on the Net (http://www.politicalresources.net/yemen.htm)
(anglais).
Ajoutons à cette liste non exhaustive, des portails consacrés au Moyen-Orient : Al-Bab (http://www.al-
bab.com/yemen/default.htm) (anglais), Al-Bawaba (http://www.albawaba.com/en/countries/Yemen)
(anglais, arabe), Middle East Online (http://www.middle-east-online.com/english/yemen/) (anglais) et
Arabinfo (http://www.arabworld.org/c_ye.html).
On citera pour finir le site yéménite Dalîl al-Mawâqa‘ al-Yamaniyya (Guide des sites yéménites)
(http://www.y5y5.jeeran.com/) (arabe), qui, sans être exhaustif, propose de nombreux liens (politique,
ONG, économie, médias ou encore tourisme) mais qui tous ne fonctionnent pas.
Photos, cartes géographiques et vidéo
Un très grand nombre de sites proposent des photographies, des cartes ou des vidéos sur le Yémen.
Impossible ici aussi d’en dresser la liste complète.
En plus des photos, on trouvera sur le site allemand Der Jemen (http://www.derjemen.de/index2.php)
(allemand) quelques documents audio et vidéo intéressants que l’on peut télécharger (danses,
chansons, appels à la prière, paysages, etc.). Yemen Portal (https://yemenportal.net/video/) (arabe),
site concentrateur, propose quand à lui un très grand nombre de vidéos professionnelles ou amateurs,
souvent très intéressantes, ayant trait à la politique, la vie sociale dans les villes et villages ou à la
culture.
Pour la cartographie moderne, la référence est la base de données constituée par l’Université d’Austin
(http://www.lib.utexas.edu/maps/yemen.html) (anglais).
Yémen, divisions administratives 2002. Source : CIA sur Austin University
Le National Geographic (http://www3.nationalgeographic.com/places/maps/map_country_yemen.html)
(anglais) propose quant à lui une carte toponymique très précise sur laquelle on peut zoomer. Pour de
belles images satellite, on consultera avec intérêt le site de la NASA
(http://visibleearth.nasa.gov/view_set.php?categoryID=2148) (anglais). Le site russe Poehali
(http://maps.poehali.org/en/) (anglais, russe), met à la disposition du grand public des cartes militaires,
topographique et géo-référencées réalisées entre 1967 et 2003. Celles du Yémen sont accessibles
dans le catalogue aux rubriques D38, D39 et D40. Pour les personnes disposant du logiciel ArcView, le
Digital Chart of the World (http://www.maproom.psu.edu/cgi-bin/dcw/dcwarea.cgi?Asia) permet de
réaliser ses propres cartes du Yémen en incluant les données (topographiques, géophysiques,
hydrologiques, etc.) que l’on souhaite.
Fiches pays
En complément des sites généralistes déjà cités, on pourra trouver un tableau détaillé, synthétique et
chiffré du Yémen sur le site de la CIA qui dans son World Factbook
(https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/print/ym.html) (anglais) propose une fiche,
aux indicateurs parfois anciens, mais rassemblant les principales données politiques, économiques et
sociales sur ce pays. Dans le même genre et pour comparer certains chiffres, les sites du Programme
des Nations Unies pour le Développement (PNUD) (http://www.undp.org.ye/y-profile.php) (anglais), de
l’UNICEF (http://www.unicef.org/infobycountry/yemen_statistics.html) (anglais, français, arabe,
espagnol, chinois) et du Population Reference Bureau (PRB)
(http://www.prb.org/Datafinder/Geography/Summary.aspx?region=137®ion_type=2) (anglais,
français, espagnol) se révèlent utiles, notamment pour comparer et recouper les statistiques.
Le Département d’État américain (http://www.state.gov/p/nea/ci/c2423.htm) (anglais) met en ligne une
fiche plus étoffée et doublée de documents et rapports thématiques (terrorisme, droits de l’homme,
trafics humain, liberté religieuse, drogues). On trouvera sur le site du Congrès américain
(http://www.loc.gov/rr/frd/) (anglais) un Country profile du Yémen ; en faisant une recherche par mot-
clef, on accédera par ailleurs à un certain nombre de ressources et de rapports thématiques.
Des fiches sont également disponibles sur certains sites yéménites. Quoique synthétiques, celles
établies par Y.Net (http://www.y.net.ye/yemen/yemen_breif1.htm) (anglais) et le National Information
Center yéménite (http://www.yemen-nic.net/fr_site/about_yemen.htm) (français) comptent parmi les
meilleures. Sur la partie arabe de ce dernier figurent des fiches thématiques plus détaillées. Plus
touristique, celle du Tourist Guide for the Republic of Yemen
(http://www.ahaunityemen.org/2008/publications/en/ministry/TourismGuide.pdf) (anglais), rédigée par
le ministère de la Culture et du Tourisme yéménite, détaille le descriptif des différentes régions du
Yémen et de leurs spécificités. Le site propose par ailleurs une brève revue historique.
Essentiellement sponsorisée par les centres culturels français et allemands, la création plastique, très
peu développée, ne dispose pas de sites à part entière. Néanmoins, pour se faire une idée de la
création contemporaine au Yémen, on visitera le site de l’American Institute for Yemeni Studies
(http://www.aiys.org/webdate/yemart.html) (anglais) qui présente certaines œuvres récentes.
Contrairement à la peinture, la littérature et la poésie sont très présentes sur internet via les forums de
discussion. Leurs sections littéraires, souvent les plus visitée, sont le lieu idéal pour découvrir des
nouvellistes, des poètes et la nouvelle scène littéraire. On pourra également visiter le très intéressant
site de l’Union des Écrivains yéménites (http://www.yewriters.org/) (arabe) où l’on accède à la revue
culturelle Al-Hikma al-Yamaniyya, à des interviews d’écrivains, des études littéraires ainsi qu’à des
brèves sur l’actualité culturelle au Yémen.
On lira également avec intérêt la rubrique littérature des Chroniques Yéménites (http://cy.revues.org/)
(français), la revue du Centre français d’Archéologie et de Sciences sociales de Sanaa (CEFAS), dans
laquelle on trouvera des traductions partielles et une analyse de romans modernes. On pourra
également visiter deux sites littéraires très bien conçus mettant en ligne des textes et des critiques : le
journal électronique littéraire Irbak (http://erback.net/) (arabe) et ‘Anâwîn thaqâfiyya
(http://www.anaweeen.net/) (arabe). En ce qui concerne la poésie, Bayt al-shi’r al-yamanî
(http://www.yeph.org/) (arabe), site dirigé par ‘Abdulsalâm al-Kibsî, écrivain et professeur à l’Université
de Sanaa, semble incontournable.
Alors qu’elle présente un très grand intérêt (notamment parce qu’on en retrouve certains thèmes dans
la littérature européenne, chez Shakespeare en particulier), la littérature soqotrie (une langue sud-
arabique moderne) est très peu étudiée et quasi inexistante sur le web. On consultera donc avec
curiosité le site Soqotra Island (http://www.soqotra.info/main.html) (anglais) qui dresse un bref tableau
de l’histoire de l’île et permet d’accéder à des articles et traductions de poèmes et contes soqotris.
L’architecture du Yémen, particulièrement riche et foisonnante, abonde sur les sites internet étrangers.
Trois villes du Yémen (Sanaa, Zabîd et Shibâm) ont été classées patrimoine mondial de l’UNESCO.
On trouvera ainsi des détails sur ces projets en cours et à venir sur le site du Centre du Patrimoine
mondial (http://whc.unesco.org/fr/etatsparties/ye) (français, anglais) et sur celui Urban Cultural
Heritage Strategy and Managment Programme (http://www.uchp.org.ye/eng/) (anglais, arabe). Le site
de l’UNESCO (http://portal.unesco.org/) (français, anglais, espagnol) présente par ailleurs ses autres
programmes culturels et met à disposition ses rapports. Toujours dans le volet préservation du
patrimoine, on consultera le site de l’American Institute for Yemeni Studies où l’on trouvera divers
documents (photos, plans, notices) sur la restauration de la mosquée ‘Amariyya
(http://www.aiys.org/amiriya/) (anglais) située à Rada‘ et qui date du XVIe siècle.
Villes de Sanaa et Shibâm (de gauche à droite) (Source : ArcNet)
Résultat d’une collaboration entre le Massachusetts Institute of Technology School of Architecture +
Planning (SA+P) et The Aga Khan Trust for Culture, le site ArchNet (http://archnet.org/lobby/) (anglais)
est entièrement dédié à l’architecture et consacre naturellement une section au Yémen. On découvre
ce patrimoine à travers des photos des principales villes du Yémen, accompagnées d’un descriptif
historique et des coordonnées GPS des bâtiments. Fait rare, il est à noter que les édifices
contemporains sont traités au même titre que les monuments anciens. Le site propose également un
accès à des publications spécialisées, ainsi qu’un espace de travail et de dialogue réservé aux
étudiants en architecture.
Sur l’histoire antique, on consultera le site détaillé Caravan Kingdoms: Yemen and the Ancient Incense
Trade (http://www.asia.si.edu/exhibitions/online/yemen/launch.htm) (anglais) qui fournit chronologie
des différentes dynasties, photos de temples et de dieux. L’espace reine de Saba
(http://www.espacereinedesaba.org/) (français) est le siège du Comité français de soutien aux actions
de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine au Yémen et en Éthiopie. Il met en ligne sur son site
quelques articles très complets sur l’histoire et l’architecture du Yémen. Dans le même genre, on
trouvera sur le site de l’agence de voyage Clio (http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/yemen/) (français)
des articles écrit par des chercheurs de renom sur ou ayant trait à l’histoire du Yémen. Toujours sur
l’histoire, outre les articles publiés par le Centre français d’Archéologie et de Sciences sociales de
Sanaa (CEFAS), on visitera le site de l’American Institute for Yemeni Studies
(http://www.aiys.org/webdate/yemhis.html) (anglais) qui renvoie à des articles scientifiques sur les trois
périodes historiques du Yémen (préislamique, islamique et contemporaine).
Exclusivement consacré aux juifs yéménites, The Virtual Jewish History Tour – Yemen
(http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/vjw/Yemen.html) (anglais) donne un aperçu de l’histoire et
de la culture des juifs et met en ligne plusieurs articles scientifiques. Il est réalisé par l’American-Israeli
Cooperative Enterprise.
Pour des informations sur les dialectes yéménites, on consultera le site Ethnologue
(http://www.ethnologue.com/show_country.asp?name=Yemen) (anglais), malgré sa tendance à
simplifier la réalité linguistique.
Pour les amateurs de musique, on trouvera sur le site Yemen Network Sounds
(http://www.yemennet.com/music/) (anglais et arabe translittéré) des chansons yéménites modernes et
dans la section musique de BabAlYemen (http://babalyemen.com/yemen/index.php) (anglais, arabe)
d’anciennes chansons.
Les sites yéménites religieux et sur la religion sont assez nombreux. Nous nous contentons tenterons
nous de citer les plus intéressants tout en respectant les tendances (shâfi‘ite, zaydite, soufie et salafie)
du web religieux yéménite.
Concernant le zaydisme, le site de référence est celui de l’Imam Zaid bin Ali Cultural Foundation
(http://www.izbacf.org/) (arabe), un centre spécialisé dans l’étude du zaydisme qui fait un travail
remarquable dans la localisation, l’inventaire et la préservation des bibliothèques publiques et privées
du pays. Son site indique la liste des livres recueillis et disponibles dans leur bibliothèque, ouvrages
fondateurs de la doctrine dont certains peuvent être soit téléchargés, soit consultés en ligne.
Pour ce qui est du soufisme, le site personnel de ‘Umar bin Hafîdh (http://www.alhabibomar.com/)
(arabe), grand soufi du Hadhramawt, a le mérite, outre des renseignements biographiques, de mettre
en ligne des textes doctrinaux.
Enfin, pour la tendance salafie yéménite, le site du shaykh Abû ‘Abdulrahmân Muqbil bin Hâdî al-
Wâdi‘î (http://www.muqbel.net/) (arabe), ancien chef de file du mouvement, mort le 21 juillet 2001, est
incontournable. Celui du shaykh Abû ‘Abdulrahman Yahyâ bin ‘Alî al-Hajûrî (http://www.sh-yahia.net/)
(arabe) présente lui aussi des textes étoffés. Ce shaykh est l’actuel directeur du Dâr al-Hadîth, centre
d’études islamiques créé par al-Wâdi‘î au début des années 1980, et qui accueille aujourd’hui des
étudiants venus du monde entier. Ce centre n’a pas de site internet, mais pour de plus amples
renseignements, on pourra consulter une fiche descriptive sur le Web Salafi
(http://salafiweb.free.fr/Files/information_about_daar_hadeeth__yemen.pdf) (anglais), avec un
historique, les programmes et la liste des centres affiliés. Sur cette question, on lira enfin avec
attention l’article de référence de François Burgat et Muhammad Sbitli Les Salafis au Yémen ou… la
modernisation malgré tout (http://www.cy.revues.org/document137.html) (français).
Le 14 October (http://www.14october.com/Default.aspx?issueid=8b54bc9c-0d72-40ef-8e74-
e51a0c178b53) (arabe) a été créé à Aden en 1968 après le départ des Britanniques. Organe
socialiste, il est devenu l’un des journaux officiels du pouvoir après la guerre civile de 1994.
Les numéros peuvent être téléchargés en PDF sur son site, ainsi que quatre magazines : Al-Hadaf
(sportif) (http://www.14october.com/Sport.aspx) (arabe), Mashâ’al
(http://www.14october.com/Mashaal.aspx) (arabe), Lamîs (http://www.14october.com/Lamise.aspx)
(arabe) et Ruwâfid (culturel) (http://www.14october.com/Rawafed.aspx) (arabe).
À côté de ces journaux purement officiels en existent d’autres qui soutiennent le pouvoir et/ou qui sont
dirigés par le Congress General Party (CPG), le parti du Président. Créé en 1982 et donc le plus
ancien de tous, Al-Mîthaq (http://www.gpc.org.ye/MATHAK.HTM) (arabe) est le porte parole du
Congress General Party (CPG), le parti du Président, et le journal People Media
(http://www.peoplemedia.com.ye/) (arabe) en est très proche.
Officiellement indépendant, le journal Al-Shumû‘ (http://www.alshmoa.com.ye/) (arabe), proche des
services secrets, a été créé en 1997 pour attaquer les personnes "infidèles" au pouvoir. On y trouve
néanmoins des informations parfois fiables.
Les journaux réellement indépendants sont peu nombreux au Yémen car presque tous ont un lien avec
des acteurs politiques. On peut consulter sur le Web le quotidien adeni Al-Ayyâm (http://www.al-
ayyam.info/) (arabe). Créé en 1956 puis ré-ouvert en 1991 après plusieurs années d’interruption, il est
le seul quotidien indépendant. Même si sa qualité baisse depuis quelques années, il reste tout de
même une référence au Yémen. Le bihebdomadaire anglophone Yemen Times
(http://www.y.net.ye/yementimes/) (anglais), créé en 1991 par le défunt ‘Abdul ‘Azîz al-Saqqâf et dirigé
maintenant par sa fille, est lui le seul quotidien anglophone indépendant et de bonne qualité.
L’hebdomadaire Nass Press (http://www.nasspress.com/) (arabe) est dirigé par d’anciens membres
des Frères musulmans proches du parti al-Islâh qui se sont depuis rapprochés du pouvoir et de ses
idées, sans pour autant s’opposer aux islamistes. C’est un des meilleurs hebdomadaires du pays.
Également de bonne qualité, le journal Al-Wasat (http://www.alwasat-ye.net/) (arabe) s’oppose
ouvertement au Président, ce qui lui a valu de nombreuses interdictions et procès.
Citons enfin Al-Rayy Al-‘Am (http://www.alraialaam.com.ye/) (arabe), Yemen Daily
(http://www.yemendaily.com/) (anglais) et Nabâ’ Al-Haqîqa (http://www.y.net.ye/naba/) (arabe) qui
pourrait être comparé à un tabloïd britannique.
Les webzines
Pour les journalistes et rédacteurs engagés dans un bras de fer avec le pouvoir, le Net-média
échappant plus facilement à la censure que la presse papier constitue un "espace refuge". Ces
webzines permettent à ces journalistes de demeurer présents sur le front de l’opinion, y compris en
cas de non publication ou de saisie des feuillets traditionnels, tout en offrant une plus grande mobilité à
leurs rédacteurs et un moindre coût de fabrication. A ce titre, le Net attire aussi des personnes
extérieures au monde des professionnels de l’information. Webzines ou forums de discussion donnant
l’occasion d’aborder des thèmes tabous, ces sites offrent souvent des points de vue originaux.
L'un des plus anciens webzines est le News Yemen (http://www.newsyemen.net/en/) (anglais, arabe)
créé en 2005 par le rédacteur en chef d’al-Sahwa. Almotamar.net
(http://www.almotamar.net/en/index.php) (anglais, arabe) est le webzine du Congress General Party
(CPG), le parti du Président, et Yemen On Line (http://www.yemenonline.info/) (anglais, arabe) en est
proche.
Après avoir été interdit à maintes reprise Al-Shûrâ, hebdomadaire proche du Parti de l’Union des
Forces populaires, son rédacteur en chef, ‘Abdulkarîm al-Khaywânî, a décidé en 2005 de fermer la
version imprimée et de lancer Al-Shoura.net (http://www.al-shoura.net/) (arabe). Cela ne lui a quand
même pas empêché d’être jugé et emprisonné pour soutien à la "rébellion" qui s’est déroulée dans le
Nord du pays entre 2004 et 2008.
Ray (http://www.ray-yem.com/) (arabe), qui existait lui aussi auparavant en version imprimée, et Ray
News (http://www.raynews.net/) (arabe) sont les organes du Parti de la Ligue des Fils du Yémen dans
les sites desquels les archives sont accessibles.
Alors que la presse locale est quasiment inexistante en version imprimée, certains Yéménites ont
profité du nouvel outil qu’est l’internet pour lancer des webzines régionaux. On pourra citer Mukalla
News (http://www.mukallanews.com/) (arabe), exclusivement dédié à la région du Hadhramawt, et
Shabwah Press (http://www.shabwahpress.net) (arabe) qui, comme son nom l’indique, porte sur le
gouvernorat de Shabwah. Le site Sanaa Press (http://www.sanaapress.net/) (arabe) était fermé lors de
la rédaction de ce guide, mais, comme il est dit sur sa page d’accueil, devrait rouvrir très
prochainement.
Il existe également des webzines plus thématiques.
L’association de défense des journalistes Women
Journalists Without Chains a un webzine du même nom
Bilakoyood ("Sans chaînes") (http://belaquood.net/)
(arabe) plus centré sur la question des médias et des
journalistes, alors que Yemeni America.net
(http://www.yemeniamerican.com/) (anglais, arabe),
webzine indépendant créé en novembre 2007 par un
étudiant de l’Université du Michigan, s’intéresse surtout
au Yémen, aux Yéménites résidant aux Etats-Unis et aux
relations entre les deux pays.
Pour toutes les questions relatives à la jeunesse, on pourra se reporter au site de l’Union générale des
Jeunes du Yémen (http://www.shababalyemen.com) (arabe) sur lequel on trouvera le journal Sahîfat
Chabâb al-Yaman et le magazine Chabâb x Chabâb.
Suite à la guerre civile de 1994 qui opposa les ex-Yémen Nord et Sud, l’opposition socialiste et/ou
sudiste - défaite - a quitté le Yémen puis s’est progressivement reconstituée en exil. Le site internet du
mouvement Sawt al-Janûb installé à Londres (http://www.soutalgnoub.com/) (arabe), n’est pas à
proprement parler un organe de parti politique mais constitue plutôt un site d’information générale sur
le Yémen quoique principalement axé sur les actualités du Sud du pays. Le site, régulièrement
censuré au Yémen, témoigne aussi de l’organisation du mouvement. Il héberge également un forum
internet (http://www.soutalgnoub.com/vb2/) (arabe) où les opposants au régime de Sanaa discutent et
échangent des informations. Le parti Federation of South Arabia, créé à Londres en 2004,
(http://www.tajaden.org/) (arabe, anglais) a lancé un site du même genre.
Sur le modèle de News.google.net, on citera le Free Yemen Portal (http://freeyemenportal.org/,
http://yemen.arabiaportal.net ou http://yemenportal.net/) (anglais, arabe) qui collecte des informations
parues sur le Yémen dans divers sites. Il classe ces articles par sources indépendantes,
gouvernementales et issues de l’opposition en vue de les comparer. Dans le même genre et même si il
n’est pas yéménite, on trouvera de nombreux articles sur le Yémen sur le site du World News Network
(http://wnnetwork.com/) (en 47 langues).
Dans la première catégorie, on peut citer les huit qui ont le plus fort taux d’audience et qui, de l’avis
(subjectif) de beaucoup d’utilisateurs, sont les meilleurs. Le premier est certainement Al-Majlis al-
Yamanî (http://www.al-yemen.org/ ou http://www.ye22.com/) (arabe). Viennent ensuite Hadhramawt -
Multaqa al-Hiwâr al-‘Arabî (http://www.hdrmut.net/vb/) (arabe) et le Shabwa Soft
(http://www.sh3bwah.maktoob.com) (arabe). Ce dernier, créé à ‘Ataq, une ville d’environ 20 000
habitants située dans une région désertique, a à l’origine misé sur sa section "nouvelles technologies".
De bonne qualité, il est devenu le 6ème site en arabe le plus visité avant d’être racheté par le
Jordanien Maktoob. Le forum Shabaka Ibb al-Khadhrâ’ (http://www.ibb7.com/) (arabe), bien que
généraliste, s’est lui aussi spécialisé dans les NTIC. Citons ensuite ‘Adan – Thaghara al-Yaman al-
Bâsim (http://www.4aden.com/) (arabe), généraliste bien qu’un peu plus centré sur les questions du
Sud, Hiwâr (http://www.hewarye.com) (arabe), forum très engagé politiquement et qui a récemment
mis en ligne Disappearances and Arbitrary Arrests in the Armed Conflict with Huthi Rebels in Yemen,
le rapport de l’organisation Human Rights Watch sur la guerre civile de 2004-2008, Al-Hudayyda
(http://www.hodaidah.com) (arabe) et enfin le forum libéral (et parfois censuré) Al-Mustaqilla
(http://www.mostakela.net/vb/index.php) (arabe). Ces huit forums, à l’origine régionaux, sont parmi les
plus anciens du Yémen. S’ils ont acquis une telle popularité, c’est qu’au fil des ans ils ont su attirer et
fidéliser les internautes, dont un grand nombre d’intellectuels, de journalistes et d’étudiants qui y
rédigent des articles de très bonne qualité. Ce n’est pas toujours le cas dans les forums dont
l’audience s’avère plus confidentielle.
Parmi les forums régionaux, il faut noter que les habitants du Hadhramawt sont très actifs et alimentent
un grand nombre de sites. On pourra citer les forums de Sayy’ûn (http://www.sayoun.net/vb/) (arabe ),
du Wâdî Dû’an (http://www.do3n.com/vb/index.php) (arabe) et du Wâdî Hadhramawt
(http://www.whdramut.com/vb/) (arabe). Pour les autres gouvernorats, les plus actifs semblent être les
forums de Hajjah (http://www.hajjah.net/vb/) (arabe), du Yâfi’ (http://www.yafea1.com/vb/) (arabe), de
Mâ’rib (http://mareeb.net/vb/) (arabe), Sanaa (http://www.san3a.net/) (arabe), Dhamâr
(http://www.dhamar1.net/vb/) (arabe) ou encore Abyan (http://www.4abyn.com) (arabe).
Les tribus yéménites n’ont pas de sites internet propres, par contre il existe un certains nombre de
forums qui leurs sont exclusivement consacrés. Il est à noter que les tribus et les questions tribales
sont quasiment absentes des sites officiels yéménites, comme si, alors qu’elles sont un élément
central dans la vie politique du pays, le régime voulait gommer cette composante sociale importante et
donner l’image d’un État "moderne". Les organisations et diplomates occidentaux ont souvent la dent
dure contre ces tribus, mais elles constituent un contre-pouvoir essentiel qui empêche ou ralentit la
dérive dictatoriale d’un État naturellement peu enclin à la démocratie. Seuls lieux numériques dans
lesquels ces hommes de tribus peuvent discuter de questions qui leurs sont propres, ces forums sont
inspirés du modèle saoudien. Tous ont visiblement été conçus en Arabie saoudite d’où ils sont dirigés.
Il faut noter que les plus grandes tribus et confédérations tribales du Yémen (Hâshid, Bakîl, Madhâj) ne
sont pas présentes sur le net ; seules celles qui ont des contacts avec l’Arabie voisine animent des
forums(tribus du Hadhramawt, du Khawlân, de Shabwa et de Mâ’rib). Il s’agit donc d’espaces publics
réunissant Yéménites de la diaspora et ceux restés au pays. Ici encore, c’est dans le Hadhramawt
qu’on trouve le plus de forums, tels Bâ-l-‘Ubayd (http://www.balobid.com/vb/index.php) (arabe) et Al-
Shibâmî (http://www.alshibami.net/saqifa//index.php) (arabe). Le Sabyâ al-Turâthiyya
(http://www.qyemen.com) (arabe) apparaît comme le meilleur et le seul qui s’adresse à toutes les
tribus du pays. Citons enfin celui des tribus du Khawlân (http://www.khawlan.com/vb/) (arabe) ou
encore le forum de la tribu des Bâlhârith de Shabwa. (http://www. aalharith.com/vb/index.php) (arabe).
Concernant les forums thématiques, on peut citer les forums féminins, tels Balqîs (http://www.p-
yemen.com/) (arabe), Bint al-Yaman (http://www.bntyemen.net/vb/) (arabe) et Bint al-Hudayyda
(http://www.hodye.com/vb/) (arabe) et les forums culturels, Al-Hikma (http://www.yem22.com/vb/)
(arabe), Rada’ (http://www.rdaa.net/forum/) (arabe) sur la culture de cette région, Yemen Art
(http://www.sa7t-ye.net/vb) (arabe) sur la littérature, Abû Bakr Sâlim
(http://www.abuaseel.com/vb/index.php) (arabe) et Muhammad Murshid Nâjî
(http://www.hnon.com/vb/) (arabe) sur la musique yéménite. Quelques forums sont également dédiés
aux étudiants, à l’instar du Yemeni Students Association Abroad (YSAA) (http://www.ysaa.org)
(anglais, arabe), mais aucun n’a réussi pour le moment à créer une réelle dynamique d’échanges.
Parmi les rares forums religieux, le Majâlis Ahl Muhammad (http://www.al-majalis.com/) (arabe), site
chi‘ite, présente l’intérêt d’aborder le sujet de la guerre civile qui s’est déroulée dans le Nord entre
2004 et 2008.
Il y a très peu de sites personnels actifs au Yémen. L’un des seuls est celui du Chaykh al-Ahmar
(http://www.alahmar.net/) (arabe, anglais), chaykh al-machâ‘îkh de la grande confédération tribale des
Hâshid, chef du parti islamiste al-Islâh et ancien président du Parlement yéménite mort en 2008. On y
trouve des éléments biographiques, des informations sur ses activités politiques ainsi que des photos.
En ce qui concerne les blogs, dans la mesure où ce sont des pages individuelles au contenu divers, il
est difficile de donner une liste indicative des meilleurs. Deux sites hébergeurs permettent de naviguer
de l’un à l’autre selon les besoins du moment : Arabo
(http://www.arabo.com/links/,199,225,237,227,228/,227,207,230,228,199,202/) (arabe) qui procède à
une sélection et Blogger (http://www.blogger.com/profile-find.g?t=l&loc0=YE)(anglais). Concernant ce
dernier, l’internaute découvrira très vite qu’un certain nombre de bloggeurs ne vivent pas au Yémen
comme ils le prétendent. On note par ailleurs que beaucoup de ces auteurs sont des femmes et des
Yéménites de la diaspora résidant en Occident ou dans le monde arabe. Pour donner un seul
exemple, le blog de Omar Barsawad, Moments in Words from Hadramaut
(http://hadhramouts.blogspot.com/) (anglais), surtout centré sur sa région (société, culture, politique) et
l’islam, est très fourni et régulièrement alimenté. Largement cité et repris en Occident, le blog Jane
Novak, Army of Liberation (http://armiesofliberation.com/index.php) (anglais), se révèle très partisan.
En vertu d’une nette empathie pour les régions du sud et d’une aversion ostentatoire à l’égard de
l’État, elle se laisse aller parfois à quelques débordements. On retrouve également ses articles sur
Jane’s Articles (http://janenovak.wordpress.com/) (anglais). Contrairement à ce que l’auteur prétend,
ces deux sites ne sont pas interdits au Yémen.
Radio et télévision
On peut écouter les programmes on-line des deux radios nationales yéménites, Radio Sana’a
(http://www.yemenradio.net/) (arabe) et Aden Radio (http://www.adenradio.net/) (arabe).
Les radios régionales sont quant à elles peu présentent sur le Net. Parmi les neuf existantes, à notre
connaissance, seules les radios de Mukalla et Sayy’ûn sont accessibles sur Hadramaut Province
(http://english.hadhramaut.info/view/634.aspx#) (anglais, arabe), le site officiel du gouvernorat.
Les sites de ces universités publiques n’offrent que peu d’intérêt : on y trouve les programmes et
quelques informations, mais quasiment aucune ressource n’y est accessible.
Pour pallier aux déficiences des universités publiques, des Yéménites et des étrangers ont créé des
universités et instituts privés, pour la plupart centrés sur les sciences dures. La qualité et le niveau
d’enseignement n’y sont pas forcément plus performants, mais les coûts d’inscription exorbitants en
font des lieux de reproductions des élites. En tête des meilleures, il faut citer l’University of Science
and Technology (http://www.ust.edu/) (arabe) de Sanaa qui enseigne les sciences médicales et dures
et publie différentes revues accessibles sur son site. Toujours dans la capitale et spécialisée elle aussi
dans le cursus scientifique et technologique, l’Université Queen Arwa
(http://www.queenarwauniversity.edu.ye/) (arabe, anglais) a par ailleurs développé des laboratoires
d’études en sociologie, politologie et commerce international.
Plus célèbre car davantage médiatisée via notamment la personnalité de son créateur et directeur, le
shaykh ‘Abd al-Majîd al-Zandânî (un membre de l’aile dure du parti islamiste al-Islâh, figurant sur la
liste noire américaine des personnes finançant le terrorisme), l’Université al-Iman
(http://www.jameataleman.org/index.html) (arabe, anglais) se présente avant tout comme une
institution religieuse. On y enseigne également les sciences dures mais dans une optique religieuse,
arguant du principe que toutes les découvertes modernes se trouveraient déjà inscrites dans le Coran.
Très active, cette université organise des colloques internationaux et mène des recherches,
notamment dans le domaine thérapeutique. Son directeur affirme ainsi avoir découvert un moyen de
soigner les malades du sida. Figurent sur son site des informations sur les cursus et les programmes,
ainsi que quelques ressources.
A Sanaa, l’Université Saba (http://www.sabauni.net/) (arabe) forme ses étudiants aux métiers de
l’information et de la communication et le General Communication Institute
(http://www.gti.edu.ye/arabic/index.php) (arabe, anglais) est plus centré sur les nouvelles technologies,
comme Al-Ahqaf University (http://www.ahgaff.edu/) (arabe et bientôt anglais), université du
Hadhramawt. Le Sana‘a Community College (http://www.scc.edu.ye/arabic/index.htm) (arabe, anglais)
offre quant à lui des cours de sciences appliquées et de management.
La recherche yéménite
Dans le domaine des sciences humaines, la recherche au Yémen est très active mais on en trouve
peu trace sur le Web. Quelques adresses toutefois, à titre informatif, à commencer par celle du Yemeni
Center for Studies and Research (http://www.ycsr.org/) (arabe), dirigé par le poète ‘Abdul ‘Azîz al-
Maqâlih. En cours de réalisation, le site de cette institution officielle supervisant les programmes
étrangers de recherche est encore très incomplet mais il devrait s’étoffer dans l’avenir et témoigner des
nombreuses publications en histoire, sociologie et littérature de ce centre de recherches.
Lieu de rencontre et de travail pour les intellectuels et les universitaires, au travers ses nombreuses
conférences publiques de qualité, la Al-Afif Cultural Foundation (http://www.y.net.ye/alafif/) (arabe,
anglais) est aussi à l’origine de plusieurs publications de référence, dont la grande encyclopédie du
Yémen. Mais là encore, le site est décevant : il se contente de dresser la liste des activités du centre
sans apporter aucune plus value réelle. Signalons enfin le site de la Fondation al-Sa‘îd pour les
Sciences et la Culture (http://www.al-saeed.net/) (arabe). Institution privée financée exclusivement par
les entreprises al-Sa‘îd de Ta‘îzz, celle-ci organise des conférences et des colloques scientifiques,
constitue une bibliothèque multilingue et forme des scientifiques en sciences humaines, économie,
ingénierie, médecine, agriculture et en sciences islamiques.
Concernant la recherche en sciences dures, on se reportera aux sites des universités mentionnés plus
haut. Citons par ailleurs le Journal of Natural and Applied Sciences
(http://www.uajnas.gov.ye/index.htm) (anglais, arabe), revue scientifique publiée par l’Université
d’Aden et regroupant des articles de sciences naturelles et appliquées dont seuls les résumés peuvent
être téléchargés. Parmi les instituts de recherche privés, on mentionnera la Yemen Science &
Research Foundation (http://www.ysrf.org.ye) (anglais). Fondée en 1996, elle organise des
conférences scientifiques (physique et sciences de la vie et de la terre, principalement) donnant lieu à
publications dans une revue annuelle dont les sommaires sont accessibles sur son site.
La recherche étrangère au Yémen
Très riche, le site de l’American Institute for Yemeni Studies (http://www.aiys.org/) (anglais) témoigne
de la vie scientifique au sein du centre, tient à jour le sommaire de ses publications, donne accès à sa
revue scientifique Yemen Update. Le Yemen Webdate renvoie à de nombreux liens. Par ailleurs, il met
en ligne des orientations bibliographiques dont l’Index Yemenicus.
Société des savants plus que centre de recherche proprement dit, la British-Yemeni Society
(http://www.al-bab.com/bys/) (anglais) donne accès à des articles datés de 1993 à aujourd’hui sur des
sujets politiques, culturels, ethnologiques, environnementaux.
Créé en 2008 via un partenariat entre le Yemen Language Center et l’Université de Harvard, le Yemen
College of Middle Eastern Studies (http://ww wycmes.org/default.htm) (anglais), aspire à devenir un
institut de recherche. En attendant l’ajout de cette activité à sa vocation d’enseignement déjà mis en
place à l’attention des étudiants étrangers, son site n’offre pas de ressources documentaires et
scientifiques mais détaille le programme des cours et propose des orientations bibliographiques.
Des chercheurs spécialistes du Yémen dans leurs domaines respectifs témoignent de leurs travaux en
mettant en ligne certains de leurs articles sur des blogs. Celui de Roman Stadnicki, Recherche urbaine
à Sanaa (http://roman-stadnicki.over-blog.com/) (français), apparaît comme le plus riche. Outre ses
travaux personnels, l’auteur y fait état des publications scientifiques récentes sur le Yémen et renvoie à
de nombreux liens. Celui de Jean Lambert, Ethnomusicologie et anthropologie au Yémen
(http://jean.lambert.over-blog.com/) (français), est entièrement consacré à la musique. Il référence la
bibliographie de l’auteur, donne accès à quelques articles et propose une liste discographique. Dans
l’attente d’un site plus complet, Prehistoric Yemen (http://prehistoricyemen.over-blog.com/) (français)
de Rémy Crassard met en ligne deux articles sur l’archéologie et la préhistoire au Yémen.
On n’oubliera pas le site de revues en ligne Revues.org (http://www.revues.org/) (français) sur lequel,
outre les Chroniques Yéménites (revue du CEFAS), on trouvera d’autres articles scientifiques
concernant le Yémen. Le site HAL (http://hal.archives-ouvertes.fr/) (français, anglais) a le mérite de
donner accès aux articles de François Burgat (ancien directeur du CEFAS) sur l’histoire politique du
Yémen au XXe siècle, de Roman Stadnicki sur la géographie urbaine et de Patrice Chevalier sur la
seconde occupation ottomane et les journalistes de presse écrite. On lira avec intérêt les articles d’Éric
Vallet (maître de conférences à Paris 1) sur l’histoire des XIIe - XVe siècles sur ce même site ou sur
les Archives ouvertes de Paris 1 (http://hal-paris1.archives-ouvertes.fr/index.php?
halsid=ibq7ak1a4bhl44q9l8pa87b2j2&action_todo=home) (français).
Enfin, en cherchant par mots clefs, on trouvera des articles sur l’archéologie et l’histoire médiévales du
Yémen dans la revue Annales islamologiques (http://www.ifao.egnet.net/anisl/) (français) et le Bulletin
de l’Institut français d’Archéologie Orientale (BIFAO) (http://www.ifao.egnet.net/bifao/) (français).
Sous la pression des bailleurs de fonds internationaux, l’État yéménite s’efforce à davantage de
transparence sur les réformes politiques et structurelles menées. D’où la création de sites
gouvernementaux et institutionnels, souvent très complets et mettant à disposition de l’internaute
rapports, documents et statistiques. Deux bémols toutefois : la fiabilité des informations diffusées,
parfois douteuse, nécessite comparaison et recoupement avec les données d’autres sites ; en outre,
l’accès à ces sites est fréquemment entravé par des problèmes techniques.
La présidence
Le législatif
Le shaykh ‘Abdallah al-Ahmar lors d’une séance de doléances (Source : Prokop K., Yémen, la
République des tribus, Coproduction Constance Films/AMIP, France, 2005)
L’exécutif
La plupart des ministères yéménites proposent aujourd’hui un site internet plus ou moins actualisé
avec, pour certains, une version anglaise.
Ministère de l’Information (http://www.infoyemen.net/) (arabe). On peut y lire la loi de 1990 sur la
presse et les publications.
Ministère des Télécommunications et des Techniques de l’Information
(http://www.mtit.gov.ye/index.php) (arabe).
Ministère de l’Intérieur (http://www.moi.gov.ye/) (arabe, allemand, français, anglais). On y trouve des
documents d’actualité (2007-2008) et un intéressant rapport sur les efforts des autorités pour lutter
contre le terrorisme, dans un style "communication d’entreprise".
Ministère du Plan et de la Coopération internationale (http://www.mpic-yemen.org/) (arabe, anglais).
Pas très à jour, il donne néanmoins des informations sur l’aide au développement, les plans
quinquennaux (réduction de la pauvreté, plans de développement socio-économique et de
développement rural) et les réformes économiques, financières et administratives menées par l’État.
On y trouve aussi des renseignements sur les structures économiques du pays, accompagnés de
quelques chiffres.
Ministère de l’Industrie et du Commerce (http://www.moitye.net/ar/default.aspx) (arabe, anglais). Le
site est assez complet donne notamment à lire les différentes lois et législations commerciales, la liste
des accords bilatéraux signés par le Yémen, les relations OMC-Yémen et le nombre d’entreprises
enregistrées dans chaque gouvernorat. Certaines sections s’adressent aux entreprises (locales et
étrangères) en mettant à disposition des guides pour l’investissement.
Ministère du Pétrole et des Ressources minérales (http://www.mom.gov.ye/) (arabe, anglais). Très
complet, il présente des synthèses sur les secteurs pétroliers et gaziers, un tableau sur les types de
minéraux présents dans différents gouvernorats, l’organisation du ministère ainsi que différentes
possibilités d’investissements.
Ministère des Finances (http://www.mof.gov.ye/) (arabe, anglais). On y retrouve les lois fiscales, des
informations sur les budgets 2007-2008 et les prévisions pour 2009 ainsi que le Public Financial
Management Reform Action Plan, plan crucial puisque de sa mise en place dépendent les aides
financières consenties par les bailleurs de fonds internationaux.
Ministère des Affaires juridiques (http://www.legalaffairs.gov.ye/) (arabe). On peut y consulter certaines
des lois en vigueur.
Ministère de la Santé publique et de la Population (http://www.mophp-ye.org/english/index.html)
(anglais, arabe). Tous les rapports et études y sont accessibles, ainsi que les plans de réforme de la
politique en matière de santé.
Ministère de l’Éducation (http://www.moe.gov.ye/) (arabe, anglais). On y trouvera les plans de la
réforme de l’enseignement supérieur, initiée il y a environ trois ans sous l’impulsion des Etats-Unis.
Ministère de l’Agriculture et de l’Irrigation (http://www.mai-yemen.org/) (arabe, anglais). Y figurent des
lois, des statistiques et la liste des agences internationales qui aident le Yémen dans le domaine
agricole.
Ministère de l’Eau et de l’Environnement (http://www.mweye.org/) (arabe). On pourra consulter le
programme national sur l’eau au Yémen ainsi qu’un rapport détaillé datant de 2006 sur cette question
cruciale.
Ministère de la Culture et du Tourisme (http://www.yementourism.com/) (anglais, arabe). On y trouve
des tableaux statistiques sur le tourisme entre 2003 et 2007 (provenance des touristes, nombre de
touristes par mois, les revenus dégagés par le tourisme, etc.).
Plusieurs organismes sont en charge des questions pétrolières. Le site de la Petroleum Exploration
and Production Authority (PEPA) (http://www.pepa.com.ye/) (anglais), très complet, met en ligne la
carte des concessions, des cartes et documents géologiques et la liste des compagnies d’exploration
et de production présentent au Yémen.
Plusieurs organismes ont pour rôle l’étude ou la gestion de l’économie et la création de conditions
attractives pour les investisseurs. Le Post-Yemen Consultative Group Meeting
(http://www.yemencg.org) est une institution sous la tutelle du ministère du Plan et de la Coopération
internationale. On trouve sur son site des rapports et documents sur l’économie et l’investissement. La
General Investment Authority (http://www.giay.gov.ye/), dédiée à l’implantation des entreprises
étrangères au Yémen, fournit toutes les informations juridiques, économiques et fiscales nécessaires.
Ayant également pour objectif de créer un environnement économique propice aux investissements, la
Fédération des Chambres de Commerce et de l’Industrie (http://www.fycci.org) (anglais) met en ligne
la liste presque complète des compagnies yéménites et internationales implantées au Yémen
(classées par secteurs d’activités - agro-alimentaire, textile, chimie, construction, etc.), en donnant
pour chacune d’elle des informations générales et pratiques. Le site du Yemen Export Supreme
Council (http://www.yesc.gov.ye/) (arabe, anglais) ne présente par contre aucun intérêt.
Signalons par ailleurs la Tax Authority (http://www.tax.gov.ye/) (arabe) dépendant du ministère des
Finances. La Yemen and World Trade Organization (http://www.wtoyemen.org/) (arabe, anglais),
dépendant du ministère de l’Industrie et du commerce, entretient les relations avec l’OMC en vue de
l’adhésion du Yémen à cette organisation. Son site donne accès à tous les rapports de l’OMC
concernant cette accession.
Le site de la Central Organization for Control and Auditing (http://www.coca.gov.ye/) (arabe, anglais),
en charge du contrôle des dépenses publiques, donne lecture des lois gérant son domaine (dont la loi
anti-corruption).
Il existe au Yémen plusieurs organismes qui collectent des informations pour élaborer des statistiques.
Le National Information Center (http://www.yemen-nic.net/) (arabe, anglais, français) met en ligne des
informations très précieuses sur la main d’œuvre (par âges, sexe et région) l’état des transports, les
télécommunications, l’agriculture, les jeunes et les sport, l’éducation, la santé, les médias (nombre de
publications), etc. Le Yemen Central Statistical Organization (http://cso-yemen.org/index.php) (anglais,
arabe), dépendant du ministère du Plan et de la Coopération internationale, fournit également des
statistiques (nationales et par gouvernorats) très utiles sur la population, le commerce, des indices et
des rapports économiques et sociaux, le recensement de 2004, les Statistical Year Books (2003-2006)
et les Yemen in Figures 2003-2005. Idem pour le site du National Population Council (http://www.npc-
ts.org/index.php) (arabe) mais uniquement sur la population.
Crée en 1996 par le premier ministère et affilié au conseil des ministres, le Women National Committee
(WNC) (http://www.yemeni-women.org.ye) (arabe, anglais) a pour principale mission d’établir des
politiques, des plans et des stratégies intéressant la question des femmes, dans le but éventuel de
modifier la législation aux fins d’améliorer la condition des femmes. Le site détaille les différents
aspects de sa démarche et donne accès à certains rapports.
Dans le domaine des affaires sociales, l’Organisation générale des Assurances sociales et des
Retraites (http://www.pension.com.ye/) (arabe) met en ligne les textes de lois, le Social Security Found
(http://www.swf.gov.ye/) (arabe) présente un rapport de 2007 et l’Organisation centrale des
Assurances et Salaires (http://www.pension.com.ye/) (arabe) à consulter pour ses chiffres.
Le Media Center of Training and Qualifying Institute (http://www.mctqi.gov.ye/) (arabe, anglais) qui,
comme son nom l’indique, a pour tâche d’assurer la formation continue des journalistes et des
techniciens des radios et télévisions, met en ligne ses programmes de formation et quelques brèves
d’actualité.
Bien que leurs sites offrent peu d’intérêt, on citera enfin à titre informatif, les organismes suivants. La
Police yéménite (http://www.police-info.gov.ye/) (arabe), l’Administration des Examens
(http://www.results.edu.ye/) (arabe) qui dépend du ministère de l’Éducation, le Project du Président de
la République (http://www.pppc.gov.ye/) (arabe) pour la diffusion de l’informatique et la Cité
technologique des Communications et des Informations (ministère des Télécommunications)
(http://www.tech-city.gov.ye/) (arabe ), le Yemen Tourism Promotion Board
(http://www.yementourism.com/) (arabe, anglais).et la Yemen National Commission for Education,
Culture, & Science (http://www.yncecs.gov.ye/) (arabe).
Au nombre de vingt-trois, les partis politiques n’ont pour la plupart pas de sites internet et, lorsque
ceux-ci existent, leur accès n’est pas toujours possible. Pour en connaître au moins la liste, on se
reportera sur le site du Supreme Commission for Election and Referendum
(http://www.scer.org.ye/arabic/partys.htm) (arabe, anglais) qui donne leurs noms, leurs logos et un petit
historique.
Par ailleurs, chaque parti politique possède au moins un journal ou webzine, dont la lecture s’avère
très instructive, tant pour se faire une idée de l’idéologie défendue par ces partis qu’en ce qui concerne
leurs visions des événements de l’actualité, via le traitement de ces informations par "leurs"
journalistes.
المؤتمر الشعبي العام التجمع اليمني للصلح حزب البعث العربي الشتراكي
General People's Yemeni Congregation for
Congress. Reform. Socialist Arab Ba'ath Party.
الحزب الناصري الديمقراطي تنظيم التصحيح الناصري
الجبهة الوطنية الديمقراطية
Democratic Nasserite Democratic National Front. Nasserite Reform
Party. Organization.
Le multipartisme yéménite actuel trouve son origine dans la réunification des deux ex-Yémen, à
savoir : la République populaire et démocratique du Yémen (RPDY – ex-Yémen du Sud), proclamée
en 1967 après le départ des Britanniques, et la République arabe du Yémen (RAY – ex-Yémen du
Nord), mise en place avec la révolution de 1962 qui mit fin au système millénaire de l’imâmat zaydite.
Le Sud Yémen était dirigé par le Parti socialiste yéménite (PSY – al-Hizb al-ichtirâkî al-Yamanî)
(http://www.aleshteraki.net/) (arabe), de tendance marxiste-léniniste créé en 1978, tandis que le Nord
Yémen se voulait conduit par le General People’s Congress Party (GPC - Mu’tamar Cha‘abî ‘Amm)
(http://www.gpc.org.ye/) (arabe), parti unique créé en 1982 et dont le secrétaire général était ‘Alî
‘Abdallah Sâlih, actuel chef de l’Etat du Yémen réunifié (ce site ne semblant plus fonctionner en
novembre 2008, on pourra se reporter à son webzine, Almotamar.net (http://www.almotamar.net/)
(arabe) où il est beaucoup question du parti). Motivée par des problèmes économiques, la réunification
des deux pays est officiellement proclamée le 22 mai 1990, avec la création de la République arabe du
Yémen. Les deux anciens partis uniques s’associant pour gérer le nouvel État, le multipartisme entre
dans la Constitution de la jeune République et du 22 mai 1990 au 27 avril 1993, date des premières
élections législatives. On assiste alors à la création de nombreux partis politiques. Parmi ces nouveaux
venus, figure le Mouvement yéménite pour la Réforme (al-Tajammu‘ al-Yamanî li-l-Islâh)
(http://www.al-islah.net/) (arabe) dont l’action vise à contrebalancer l’influence socialiste et qui
rassemble des dirigeants tribaux, des religieux et des hommes d’affaires conservateurs. Créé le 13
septembre 1990, ce parti « islamo-tribal » se voit fortement marqué par l’idéologie des Frères
musulmans. Il sera dirigé jusqu’à sa mort en 2008 par le chaykh ‘Abdallah al-Ahmar, grand chaykh de
la plus grande confédération tribale du Yémen (Hâshid). Très vite, le parti al-Islâh lance un certain
nombre de journaux censés véhiculer son programme et sa ligne de conduite, dont Al-Sahwa
(http://www.alsahwa-yemen.net/).
En 1994, la tentative de sécession des dirigeants de l’ex-Yémen sud, qui s’estiment floués par la mise
en pratique des termes de l’unification, met fin à cette première période de transition. Sanaa ayant
envoyé l’armée pour éviter la scission, une guerre civile éclate. Battus par les armes, les Socialistes se
verront par ailleurs progressivement écartés de l’échiquier politique par une habile manœuvre de leur
allié d’hier, le CPG. Celui-ci imagine en effet contrer les Socialistes en favorisant la montée de leur
opposant « naturel » : le parti al-Islâh. La stratégie réussit puisque Al-Islâh devient le deuxième parti
politique le plus important et, même s’il demeure officiellement dans l’opposition, certains de ses
membres obtiennent des postes ministériels importants alors que beaucoup de dirigeants socialistes
doivent s’exiler. Affaibli, le PSY continue néanmoins à exister et à faire publier des journaux,
notamment Al-Thawrî (http://www.althawry.org/).
Parmi les autres partis présents sur l’échiquier politique yéménite, citons :
Les partis à tendance zaydite : le Hizb al-Haqq créé le 22 mai 1990 et auto-dissous en 2007, et, en
1997, l’Union des Forces populaires (UFP – Ittihâd al-Quwâ al-Cha‘abiyya al-Yamaniyya) qui n’ont pas
de sites internet mais pour lesquels on pourra consulter Al-Balâgh (http://www.al-balagh.net/), un
journal proche de leurs idées.
Les partis de gauche : l’Organisation unioniste populaire nassérie (al-Tanzhîm al-Wahdawî al-Cha‘bî
al-Nâsirî), créée en 1995, qui n’a pas de site mais pour laquelle on pourra lire le journal Al-Wahdawî
(http://www.y.net.ye/alwahdawi) ; le Parti de la Ligue des Fils du Yémen (RAY) – Hizb Râbitat Abnâ’ al-
Yaman-Râ’y) (http://www.ray-party.org/) (arabe) créé en 1995 et dont les deux organes de presse sont
Ray(http://www.ray-yem.com/) et Ray News (http://www.raynews.net/) ; deux partis ba‘athistes, le Hizb
al-Ba‘th al-‘Arabî al-Ichtirâkî al-Qawmî dont le journal est Al-’Ihyâ’ (http://www.al-ehyaa.net/) (arabe)
ainsi que le parti Al-Tajammu‘ al-Wahdawî al-Yamanî créé en 1992 et son organe de presse Al-
Tajammu‘ (http://www.attagammua.net/) (arabe). On citera encore le Hizb al-Tahrîr al-Cha‘bî al-
Wahdawî (http://alt7rir.net/) (arabe) créé en 1996, mais dont le site internet encore en construction ne
présente pas grand intérêt, et le Democratic Movement for Change and Reconstruction (al-Haraka al-
Dimuqrâtiyya li-l-Taghyîr wa-l-Binâ’) (http://www.dmcrye.com/) (arabe), tout nouvellement créé qui veut
initier un changement dans les pratiques politiques au Yémen.
Notons pour finir que, depuis le début des années 2000, le champ politique yéménite connaît une
certaine reconfiguration. Face au développement de la politique internationale (ralliement du Yémen à
la guerre contre le terrorisme) et aux difficultés économiques et sociales croissantes, des partis
d’opposition (al-Islâh, le PSY, les Nassériens, al-Haqq, le Hizb al-Ba‘th al-‘Arabî al-Ichtirâkî al-Qawmî
et l’Ittihâd al-Quwâ al-Cha‘biyya al-Yamaniyya) mécontents de la politique du Président et du GPC ont
créé depuis 2004 une alliance informelle, al-Liqâ’ al-Muchtarak, élaboré un programme commun et
présenté un candidat unique aux élections présidentielles de septembre 2006 qui a récolté environ
20 % des voix.
Les syndicats
Comme pour les partis politiques, il faut rechercher l’origine des syndicats dans l’histoire des ex-
Yémen Sud et Nord. Pour le Sud, ce sont les Britanniques qui, en 1942, ont légalisé le syndicalisme
comme forme d’organisation sociale. Pour le Nord, il faut attendre les lendemains de la révolution de
1962 pour voir apparaître les premiers syndicats. En 1990, à l’image des deux Yémen, les anciennes
structures syndicales existantes ont fusionné.
Depuis cette date, tous les syndicats doivent être affiliés à la Fédération générale des Syndicats des
Travailleurs du Yémen (al-Ittihâd al-‘Amm li-Niqâbât ‘Ummâl al-Yaman) (http://www.gfytu.org/) (arabe),
structure centralisée qui permet au gouvernement de contrôler plus facilement les revendications et les
actions syndicales. On trouvera entre autre chose sur son site très fourni la loi de 2002 régissant les
organisations syndicales, le rapport d’activité 2008, ses affiliations internationales ainsi que le journal
de la Fédération.
Depuis la fin des années 1990, lorsqu’un syndicat devient un outil d’opposition ou de contestation
politiques et sociales trop important au goût du pouvoir en place et que la Fédération générale s’avère
inapte à le contrôler, il opte pour une stratégie de fractionnement en créant un syndicat concurrent qui
divise alors (ou tente de diviser) la mobilisation et l’union des travailleurs et des employés. Ainsi
certains syndicats n’existent-ils que pour soutenir et justifier les décisions gouvernementales et
combattre les oppositions.
Sur les quinze syndicats yéménites existants, seuls quelques uns disposent d’un site internet. Outre
les aspects organisationnels, on accède sur celui du Syndicat yéménite des Journalistes
(http://yemenjournalist.org/) (arabe, anglais) à des articles se rapportant au syndicat et à ses activités
ou plus généralement aux questions concernant les médias.
Par ailleurs, le Centre National d’Information yéménite publie un Annuaire des Unions, syndicats et
associations au Yémen de référence (http://www.yemen-nic.info/download/union.pdf) (arabe).
Les ONG
La liberté d’association est garantie par l’article 57 de la Constitution de 1990. Mais c’est à compter
des années 2000 que cette forme d’action collective échappant à l’appartenance familiale, tribale ou
politique trouve son succès auprès des Yéménites. Le site de l’Ambassade du Yémen aux États-Unis
(http://www.yemenembassy.org/economic/YemeniNGOs.htm)(anglais) dresse la liste complète, mais
pas toujours à jour, des ONG internationales (2005) et yéménites (2003) travaillant au Yémen. Selon
ce dernier document, le pays compterait 150 associations, dont 45 dans le domaine des droits de
l’homme, 41 pour les femmes, 11 pour la santé, 26 dans la culture et le développement, 12 dans
l’agriculture et l’environnement, et 15 syndicats. En règle générale, les associations les plus actives
sont celles qui travaillent ou collaborent avec des ONG ou organisations étrangères desquelles elles
reçoivent la majeure partie de leur financement ; ce sont aussi les seules à posséder un site internet.
Concernant les droits de l’homme, on consultera les rapports du Yemeni Observatory for Human
Rights (http://www.yohr.org) (arabe), du Women’s Forum for Research and Training
(http://www.wfrt.net/) (arabe, anglais) et de Hood – The National Organization for Defending Rights and
Freedoms (http://www.hoodonline.org/index.php?newlang=english) (arabe, anglais), organisation qui
s’attache à rester présente dans tous les gouvernorats du pays.
On pourra également visiter le site de la Human Dialogue Association (http://www.dialogue-
yemen.org/) (arabe anglais), organisation liée au parti al-Islâh, qui organise des conférences sur la
question des droits de l’homme mais sous l’angle d’analyse du dialogue des cultures.
On citera deux organisations étrangères sur les sites desquelles on trouvera des informations et des
rapports sur l’état des droits de l’homme au Yémen : Amnesty International (http://www.amnesty.org/)
(anglais, français, arabe, espagnol), Arab Human Rights du PNUD
(http://www.arabhumanrights.org/en/countries/index.asp?cid=22) (anglais, arabe). On trouvera
quelques articles sur le site de Human Rights Watch (http://www.hrw.org/en/middle-east/n-africa)
(anglais, français, arabe) et deux rapports très instructifs sur la guerre civile qui s’est déroulée dans la
région de Sa‘ada (Nord) entre 2004 et 2008 et sur laquelle il était très difficile d’obtenir des
informations : Disappearances and Arbitrary Arrests in the Armed Conflict with Huthi Rebels in Yemen
(http://www.hrw.org/en/reports/2008/10/24/disappearances-and-arbitrary-arrests-armed-conflict-huthi-
rebels-yemen-0) (anglais) (24 octobre 2008) et Invisible Civilians. The Challenge of Humanitarian
Access in Yemen’s Forgotten War (http://www.hrw.org/en/reports/2008/11/18/invisible-civilians-0)
(anglais) (19 novembre 2008). Pour une fiche détaillée, on consultera le site du Haut-Commissariat
aux Droits de l’Homme (http://www.ohchr.org/FR/countries/MENARegion/Pages/YEIndex.aspx)
(français, anglais, arabe, espagnol, russe, chinois). On pourra enfin se reporter au site de la Fédération
internationale des Droits de l’Homme (FIDH) (http://www.fidh.org) (français, anglais, arabe, espagnol,
farsi) pour y lire quelques articles sur le Yémen.
D’autres ONG yéménites travaillent sur les questions liées à la "société civile", comme le Yemen
Polling Center (http://www.yemenpolling.org/) (arabe, anglais) créé en 2004, qui s’est donné pour
mission de présenter un état des lieux de l’opinion publique sur diverses questions sociales, politiques
et économiques, avec pour objectif "d’apporter le changement au Yémen et d’y faire émerger la
démocratie". On pourra également consulter le site du Cultural Development Programs Foundation
(http://www.mugtama.net/new/default.asp) (arabe, anglais) (inaccessible en novembre 2008).
Spécialisée dans l’éducation, la Democracy School (http://www.yemenchildren.org/) (arabe, anglais)
travaille en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert sur les problèmes de scolarisation. Son site
liste ses programmes d’activités. Très active sur les questions de "société civile", de démocratisation et
d’éducation, la Fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung (http://www.fes-yemen.org/index.php)
(anglais, arabe), présente au Yémen depuis 1997, ajoute à la liste des projets et des programmes
qu’elle finance, celle des ouvrages qu’elle publie.
Les programmes du think tank américain National Democratic Institute for International Affairs
(http://www.ndi.org/worldwide/mena/yemen/yemen.asp) (anglais) s’attachent au développement des
partis politiques, à la participation des femmes en politique, au renforcement du Parlement et à la
résolution de conflits tribaux.
Yémen : l’économie
Classé dans la catégorie des pays les moins avancés, le Yémen tire sa principale ressource du pétrole
qui représente plus de 90 % de ses exportations mais il reste un petit producteur en comparaison des
grands pays pétroliers de la région. En attendant l’exploitation de ses ressources en gaz naturel
prévue en 2009 et un important programme de réformes structurelles visant à stimuler la croissance
économique, le pays reste très dépendant de l’aide internationale. Le secteur industriel est quasiment
inexistant ; on notera néanmoins l’exemple des entreprises Al-Sa‘îd (sans site internet hélas),
spécialisées dans l’agroalimentaire et dont dépendent en grande partie les habitants de Ta‘îzz et de sa
région.
Toutes les sociétés intervenant dans l’exploration ou la production énergétiques au Yémen, mettent en
ligne leurs rapports d’activité et développent l’exposé de leur(s) projet(s). En tant qu’opérateur du plus
important projet d’exploitation dans le domaine, la compagnie Yemen Natural Liquefied Gas (YLNG)
(http://www.yemenlng.com/ws/en/home.aspx) (anglais, arabe) a à cœur de multiplier les informations
et de mettre très régulièrement à jour son site. De même, Total E&P Yemen (http://www.total-ep-
yemen.com/Default.aspx) (anglais), qui s’avère être le plus gros investisseur étranger au Yémen. Dans
le même ordre d’idée, on pourra consulter les sites de Nexen
(http://www.nexeninc.com/Operations/Yemen/overview.asp) (anglais), du Canadien Oxy
(http://www.oxy.com/Our_Businesses/Oil_and_gas/Pages/og_mena_yemen.aspx) (anglais) ou de
l’Autrichien OMV (http://www.omv.com/portal/01/com) (anglais, allemand). Toujours dans le volet
hydrocarbures, on pourra se reporter au site de l’Aden Refinery Compagnie (http://www.arc-ye.com/)
(anglais, arabe).
Carte des concessions pétrolières et gazières (source : ministère du Pétrole et des Ressources
minérales)
En tête des bailleurs de fonds multilatéraux figurent les deux mastodontes que sont la Banque
Mondiale (avec une aide qui devrait s’élever à plus de 100 millions d’US dollars pour la période 2006-
2010) et le Fonds Monétaire International, suivis par la Commission européenne (60 millions d’euros
pour la période 2007-2010) et le Programme des Nations Unies pour le développement. Outre des
fiches pays et des données statistiques fiables concernant le Yémen, les sites de ces différentes
organisations détaillent le contenu de leurs programmes d’actions par tranches d’intervention, par
volets thématiques ou sous forme de rapports annuels. Avec ses 29 programmes dans les domaines
de la bonne gouvernance, de l’éducation, des affaires et de la santé, la Banque mondiale
(http://web.worldbank.org/) (anglais, arabe) premier bailleur de fonds multilatéral du Yémen met en
ligne son Yemen Economy Update (été 2008), ainsi que l’ensemble des documents et rapports rédigés
sur le pays. Idem pour le Fonds monétaire international (FMI)
(http://www.imf.org/external/country/YEM/index.htm) (anglais) sur le site duquel on consultera plusieurs
rapports (anglais).
Enfin, on pourra se procurer des ouvrages et rapports sur le site des publications des Nations unies
(http://unp.un.org/) (anglais) ; aucun ne concerne spécifiquement le Yémen mais, en recherchant par
mot-clef, on s’apercevra qu’il en est fait mention dans plusieurs documents.
Au nombre de huit, les principaux bailleurs de fonds de l’aide bilatérale mettent en ligne un résumé de
leurs projets de coopération, le montant de l’aide allouée et le nom des ONG yéménites avec
lesquelles leurs ambassades travaillent. En tête de liste figurent les États-Unis, avec une aide pouvant
être estimée à 50 millions d’US dollars pour 2009. Outre une coopération militaire pour la lutte contre le
terrorisme (à laquelle le Yémen s’est associé après les attentats du 11 septembre 2001), les Etats-
Unis agissent via l’ONG USAID
(http://www.usaid.gov/locations/middle_east/countries/yemen/index.html) (anglais) pour concrétiser les
projets sur l’éducation, l’agriculture, l’économie et la santé. Ces projets sont essentiellement menés
dans les gouvernorats du Jawf, de Mâ’rib, de Shabwa, de ‘Amrân et de Sa‘ada, régions tribales qui
bénéficie presque pas des aides de l’État yéménite. On trouvera sur son site les programmes et des
rapports plus ou moins récents.
À côté de ces aides ou de ces prêts, le Yémen bénéficie également de nombreux projets de
développement menés par des ONG internationales, notamment dans les domaines de l’agriculture,
de l’eau et de la santé.
The Arabian Peninsula Regional Programme (APRP) est un programme de l’International Center for
Agricultural Research in the Dry Areas (ICARDA) (http://www.icarda.cgiar.org/) (anglais, arabe), mis en
œuvre en coopération avec le ministère yéménite de l’Agriculture et de l’Irrigation, et dont les projets
concernent l’utilisation des ressources en eau, le pâturage, le forage de puits et l’agriculture. Les très
intéressantes publications du Centre à propos de la péninsule Arabique sont accessibles sur son site.
L’International Fund for Agricultural Development (IFAD) (http://www.ifad.org/) (anglais), qui par ailleurs
participe à l’APRP, mène six projets de lutte contre la pauvreté dans les zones rurales les plus isolées
du pays et/ou les moins aidées par le gouvernement, ou visant au développement participatif. Ce fonds
finance essentiellement des micro projets pour l’agriculture et les infrastructures. On trouvera sur son
site des documents et rapports thématiques citant le Yémen. Le Centre de Recherches pour le
Développement international (CRDI) canadien (http://www.idrc.ca/fr/ev-107818-201-1-
DO_TOPIC.html#) (français, anglais, arabe) mène trois projets. L’un d’eux porte sur l’irrigation des
cultures en terrasse et vise à financer des travaux de recherche à l’Université de Sanaa sur les
systèmes locaux des productions vivrières, afin d’assurer la sécurité alimentaire. Le Centre cherche
également à influer sur la politique nationale de l’eau au Yémen dans le but d’y préserver les
ressources hydrauliques. On trouvera d’excellentes ressources en ligne sur les questions de
développement durable.
L’ONG Triangle - Génération humanitaire (http://www.trianglegh.org/Francais/html/Nos
%20actions/Missions%20humanitaires/Yemen.html) (français) s’occupe principalement de créations ou
réfections de réseaux d’adduction d’eau, comme DIA (http://www.justdia.org/index.php?
option=com_content&task=blogcategory&id=27&Itemid=414) (français) qui s’occupe en outre des
populations marginalisées du Yémen. Le Comité international de la Croix rouge
(http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/htmlall/yemen?OpenDocument) (français, anglais, arabe,
espagnol, portugais, russe, chinois), en coopération avec le Croissant rouge installée au Yémen
depuis 1970, est très actif au Yémen surtout dans les domaines cruciaux de l’eau et de la santé. Outre
ses programmes, il met en ligne les traités internationaux signés par le Yémen. Autres documents
concernant le pays, ceux mis en ligne par la Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit
(GTZ) (http://www.gtz.de/en/praxis/3724.htm) (allemand, anglais) dans la section "publications", et en
rapport avec les secteurs d’activités de l’ONG, à savoir l’eau, l’éducation, la santé, les réformes
économiques et la bonne gouvernance.
L’aide arabe n’est pas absente loin s’en faut. L’Islamic Relief (http://www.islamic-
relief.com/wherewework/CountryPage.aspx?CountryID=YE) (anglais), l’une des organisations arabes
les plus actives au Yémen, travaille dans quatre domaines principaux bien détaillés sur son site : l’eau,
la santé, l’éducation et l’aide d’urgence dans les zones de conflits. L’Arab Fund for Economic and
Social Development (AFESD) (http://www.arabfund.org/) (arabe, anglais), organisation panarabe, est
très présent au Yémen en finançant des projets de développement industriel et portuaire. Son site
n’étant pas à jour, on ne peut prendre connaissance que des projets pour l’année 2006 pour un total
d’environ 342 millions de KD (soit environ 143 millions d’euros). Le Saudi Fund for Development
(http://www.sfd.gov.sa/) (arabe, anglais), très actif et présent depuis 1975, a déjà participé au
financement de 23 projets de développement, notamment dans le domaine des infrastructures, pour un
total de 1 740 millions de SR. On en trouvera la liste de ces actions sur son site. Enfin, la Banque
islamique de Développement (http://www.isdb.org/irj/portal/anonymous?
NavigationTarget=navurl://cd12eddc40a91d54a9f470f5282f4004) (arabe, anglais) finance des projets
pour les routes et l’eau.
Les investissements
L’avenir économique du Yémen exigeant une diversification de ses activités, le pays s’est engagé dans
un plan d’ajustements structurels visant à attirer les investisseurs étrangers. Les autorités ont par
ailleurs organisé les 22 et 23 avril 2007 une grande conférence internationale sur les opportunités
d’investissements au Yémen. Mais la situation politique et sécuritaire de ces derniers mois n’a pas dû
encourager les investisseurs à venir s’y installer. Le site du World Perspective
(http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/YEM/fr/BX.KLT.DINV.CD.WD.html) (français) présente un
document très instructif, quoique daté, concernant l’évolution (et la chute vertigineuse) des
investissements étrangers au Yémen entre 1970 et 2005.