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La masse volumique de l’air est a = 1,3 g.L–1 = 1,3 kg.m–3 (L’énoncé a inversé les valeurs).
,.–
vl = (1,0.103 – 1,3)× ×9,8 = 1,2.10–2 m.s–1
,.–
Une goutte de brouillard tombe donc, dans les conditions de l’exercice, avec une vitesse limite de 12 mm.s–1.
Exercice n°11 p241
1. a. D’après l’énoncé : vz0 = 3,0 m.s–1 et z0 = h = 1,2 m.
la seconde loi de Newton, dans le référentiel terrestre supposé galiléen : m.£aG = £Fext = m.£g, donc £aG = £g.
£a G dans un repère vertical orienté vers le haut. Ainsi en projetant sur un axe Oz vertical orienté vers le haut :
–g
£a = az.£k.
Ainsi en projetant sur l’axe vertical : m.az = m.g – air.V.g + k.vz2 si la balle monte
Et m.az = m.g – air.V.g – k.vz2 si la balle descend.
Par conséquent l’équation différentielle du mouvement du centre d’inertie de la balle est :
dv dv .V k
– si la balle monte : m. z = m.g – air.V.g + k.vz2 soit : z = g.(1 – air ) + .vz2 ;
dt dt m m
dv .V k
– si la balle descend : z = g.(1 – air ) – .vz2 ;
dt m m
dv k .V
c. L’équation différentielle peut donc s’écrire : z + .vz2 = g.(1 – air ) si la balle descend ce qui semble être
dt m m
l’hypothèse de cette partie de l’exercice : il n’est pas précisé dans les questions précédentes cette hypothèse.
k .V
Ainsi A = et B = g.(1 – air ).
m m
dvz k
N.B. : l’expression + A.vz2 = B reste valable si la balle monte, mais il faut poser A = – !
dt m
air..r ××,×,.–
air.V
Calcul de B : B = g.(1 – ) = g.(1 – ) = 9,81×(1 – – ) = 9,65 m.s–2.
m m ,.
Si la balle est lâchée sans vitesse initiale, son accélération est initialement égale à B ( z + A×0 = B donc
dv
d.
dt t=0
dvz = B) et l’accélération diminue au cours du temps jusqu’à devenir nulle (dvz = B – A×vz2). La vitesse
dt t=0 dt t
B B
devient alors constante. Ainsi : A.vl2 = B vl2 = vl =
A A
2. a. La vitesse initiale de la balle, d’après le graphique, est nulle : v0 = 0.
b. La vitesse limite atteinte par la balle, d’après le graphique est : vl = 8,0 m.s–1.
B ,
A= = = 0,15 m–1 ; et k = m.A = 2,3.10–3×0,15 = 3,5.10–4 kg.m–1.
vl ,
c. L’accélération initiale de la balle est égale à la pente de la tangente à la courbe v = f(t) à l’instant initial.
dv ,
= 9,8 m.s–2 valeur proche de z = B = 9,65 m.s–2. Le résultat expérimental est donc en accord avec
dv
=
dt , dt t=0
l’étude théorique.
3. a. La vitesse initiale de la balle est v0 = 10 m.s–1 (v0 > vl).
b. La vitesse limite vl atteinte par la balle est vl = 8,0 m.s–1. La vitesse limite est la même que précédemment : la
valeur de la vitesse initiale n’a pas d’influence sur la vitesse limite.
c. l’accélération initiale a0 de la balle est la pente de la tangente à la courbe à l’instant initial (négative) :
10 – 8,0 ,
a0 = – = – 5,7 ms–2. (la droite tangente à la courbe coupe v = 8,0 s pout t 1,05 cm soit ×2,5 = 0,35 s.
0,35 ,
L’accélération initiale obtenue par l’équation différentielle est : z = 9,65 – 0,15×102 = –5 ,35 m.s–2
dv
dt t
L’accélération initiale obtenue expérimentalement est donc en accord avec la valeur obtenue théoriquement à partir
de l’équation différentielle.
L’accélération initiale dépend évidemment de la vitesse initiale, puisque l’accélération à un instant t quelconque
dépend de la vitesse à cet instant !
d. La vitesse initiale est plus grande que la vitesse limite. La valeur de la vitesse doit donc diminuer. Par conséquent
l’accélération est négative ! Cela signifie donc que les forces de frottements sont en valeur plus grande que la
valeur de P – FA !
Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L. Arsonval – Page 7 sur 11
Exercice n°20 p244
0V voie 1
t
0V voie 2
1.
2. a. Le mouvement de la bille est alors rectiligne et uniforme. La bille a alors atteint sa vitesse limite !
h
b. La vitesse de la bille est constante donc : v = vl = .
t
3. a. La bille est soumise à son poids, à la poussée d’Archimède et aux forces de frottement fluide.
b. La bille respecte le principe d’inertie donc : £P + £FA + £f = £0.
Le poids est vertical vers le bas, la poussée d’Archimède verticale vers le haut et les forces de frottement fluide
verticale vers le haut ainsi en projetant la relation vectorielle sur un axe verticale orienté vers le bas :
.V.g – 0.V.g – 6..r.vl = 0 avec V = .r3 ainsi :
4 3 4 3 2 2 2
. .r .g – 0. .r .g – 6..r.vl = 0 ..r .g – ..r2.g – 3..vl = 0 !
3 3 3 3
– .r.g .– –2 –1 m
c. = . or vl = = 6,0.10 m.s et = = 7,8.103 kg.m–3
v l , 4
.r
3
,. – ×,.–×,
A.N. : = . = 6,3 kg.m–1.s–1.
,.–
La viscosité du liquide est donc = 6,3 kg.m–1.s–1 ou 6,3 Pa.s–1 !
Exercice n°21 p244
1. a. utilisons la méthode vue en cours :
– définition du système : le système étudié est la balle, dans le référentiel terrestre supposé galiléen ;
– bilan des forces :
o la balle est soumise à son poids £P, vertical vers le bas tel que P = m.g ;
o la balle est soumise à la poussée d’Archimède £F A, vertical vers le haut tel que FA = L.V.g
o la balle est soumise aux forces de frottement fluide £f, vertical vers le haut tel que f = k1.v.
– Utilisation de la seconde loi de Newton : m.£a = £Fext : m.£a = £P + £FA + £f
dv
– Projection sur un axe vertical, orienté vers le bas : m. = m.g – L.V.g – k1.v.
dt
dv k .V
Équation différentielle : + .v = g.(1 – L ).
dt m m
dv
b. Lorsque l’accélération devient nulle = 0, la vitesse de la balle est constamment égale à vl :
dt
k .V mg .V g
.vl = g.(1 – L ) et donc vl = .(1 – L ) ou vl = .(m – L.V)
m m k m k
2. a. Avec la même méthode que précédemment :
– définition du système : le système étudié est la balle, dans le référentiel terrestre supposé galiléen ;
– bilan des forces :
o la balle est soumise à son poids £P, vertical vers le bas tel que P = m.g ;
o la balle est soumise à la poussée d’Archimède £F A, vertical vers le haut tel que FA = L.V.g
o la balle est soumise aux forces de frottement fluide £f, vertical vers le haut tel que f = k2.v2.
– Utilisation de la seconde loi de Newton : m.£a = £Fext : m.£a = £P + £FA + £f
dv
– Projection sur un axe vertical, orienté vers le bas : m. = m.g – L.V.g – k2.v2.
dt
Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L. Arsonval – Page 8 sur 11
dv k 2 .V
Équation différentielle : + .v = g.(1 – L ).
dt m m
dv
b. Lorsque l’accélération devient nulle = 0, la vitesse de la balle est constamment égale à vl :
dt
k 2 .V mg .V g
.vl = g.(1 – L ) et donc vl = . – L ou vl = .m – L.V
m m k m k
3. a. À partir du tableau traçons vl = f(m) :
100
90
vl (cm.s-1) vl = f(m) y = 1,74x - 74,967
R² = 0,9999
80
70
60
50
40
30
20
10
m (g)
0
0 20 40 60 80 100
b. Seul l’hypothèse 1 propose une évolution linéaire de la vitesse limite vl en fonction de la masse. Par conséquent
l’hypothèse 1 est satisfaisante pour modéliser les forces de frottement fluide et l’hypothèse 2 ne l’est pas.
g g g
c. Nous savons donc que : vl = .(m – L.V) soit vl = .m – .L.V. Le terme g/k1 est donc le coefficient directeur de
k k k
g
la droite tracée à la question 3.a. Ainsi : = 1,74 cm.s–1.g–1 = 1,74.10–2×103 m.s–1.kg–1 = 17,4 m.s–1.kg–1
k
9,8 –1
A.N. : k1 = = 0,56 kg.s .
17,4
4. a. La balle est immobile dans ces conditions (lâchée sans vitesse initiale) par conséquent, le poids et la poussée
d’Archimède possède la même valeur numérique.
m
b. FA = P = m.g L.V.g = m.g V =
L
,.– –5 3 –2
A.N. : V = = 3,3.10 m = 3,3.10 L = 33 mL.
,.
Exercice n°23 p245
1. a. La balle chute : sa vitesse augmente depuis une valeur proche de 0. La vitesse est positive car la projection sur l’axe
est positive : le vecteur-vitesse étant orienté vers le bas au cours de la chute, l’axe est orienté vers le bas !
b. La vitesse initiale semble être proche de 0 : v0 = 0
c. D’après le graphique vl = 1,0 m.s–1.
2. a. – définition du système : le système étudié est la bille, dans le référentiel terrestre supposé galiléen ;
– bilan des forces :
o la bille est soumise à son poids £P, vertical vers le bas tel que P = m.g ;
o la bille est soumise à la poussée d’Archimède £FA, vertical vers le haut tel que F A = f.V.g
o la bille est soumise aux forces de frottement fluide £f, vertical vers le haut tel que f = k.v.
– Utilisation de la seconde loi de Newton : m.£a = £Fext : m.£a = £P + £FA + £f
dv
– Projection sur un axe vertical, orienté vers le bas : m. = m.g – f.V.g – k.v.
dt
dv k .V
Équation différentielle : + .v = g.(1 – f ).
dt m m
dv g
b. La vitesse limite est atteinte lorsque = 0 donc : vl = .(m – f.V)
dt k
Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L. Arsonval – Page 9 sur 11
g
c. Par conséquent k = .(m – f.V).
vl
,
A.N. : k = ×(39.10–3 – 1,26.103×5,6.10–6) = 0,31 kg.s–1.
,
dv k .V dv g k dv k k dv k
3. a. + .v = g.(1 – f ) = .(m – f.V) – .v = .vl – .v = .(vl – v)
dt m m dt m m dt m m dt m
dv k k g f.V
Ainsi = .(vl – v) or = .(1 – ) = 8,0 m.s–2 et vl = 1,0 m.s–1.
dt m m vl m
dv
Donc = 8,0.(1 – v)
dt
b.
dv
a = = 8,0.(1 – v) vi = vi–1 + ai.t
t (s) dt
–2 (m.s–1)
(m.s )
0 8,0 0
0,040 5,4 0,32
0,080 3,7 0,54
0,120 2,5 0,69
0,160 1,7 0,79
0,200 1,1 0,86
c. Les valeurs obtenues pour la vitesse coïncident avec la courbe expérimentale. Le modèle choisie pour les forces de
frottement est donc validé !
Sujets BAC : La grêle : USA, Mars 2005 – page 246
1. Chute libre
1.1. Le système étudié est {le grêlon} dans le référentiel terrestre supposé galiléen (durant la durée de la chute).
Au cours d’une chute libre l’unique force qui s’exerce sur le grêlon est son poids £P, verticale vers le bas :
£P = + m.g.£k.
Appliquons la seconde loi de Newton au grêlon : m.£a = £Fext : m.£a = £P soit m.£a = m.g.£k et donc £a = g.£k.
Projetons cette relation vectorielle sur un axe verticale orienté vers le bas :
az = g (= z). Ainsi vz = g.t + v0z. Or v0z = 0 donc vz(t) = g.t et pour finir : z(t) = .g.t2 + z0 avec z0 = 0 puisque le
dv
dt
point O est choisi comme origine des axes ! Ainsi : z(t) = .g.t2
h
1.2. Le grêlon atteint le sol lorsque z(t) = h = .g.t2. Donc pour t = .
g
h
À cet instant la vitesse est v(t) = g.t = g. = gh.
g
A.N. : v = ×,× = 171 m.s–1 soit 617 km.h–1 !
Ce résultat n’est pas vraisemblable puisque le texte d’introduction indique que la vitesse maximale est de l’ordre
de 160 km.h–1 ! Le grêlon n’est donc pas en chute libre, d’autres forces que le poids sont à considérer !
2. Chute réelle
[F] [m.a] M.L.T–
2.1. [K] = = = – = M.L–1.
[v ] [v ] L .T
Le coefficient K s’exprime donc, dans l’unité du système internationale, en kg.m–1.
4
2.2. FA = .V.g = r3..g.
3
4 d ,
A.N. : FA = ××1,5.10–2)3×1,3×9,80 = 1,8.10–4 N (attention r = = = 1,5 cm = 1,5.10–2 m !)
3
P = m.g = 13.10–3×9,80 = 12,74.10–2 N.
P 12,74.10–2
= = 7,1.102 : le poids est près de 1000 fois plus grand que la poussée d’Archimède. En d’autre
FA 1,8.10–4
terme la poussée d’Archimède est négligeable devant la valeur du poids !
2.3. 2.3.a. Les forces, non négligeables, s’exerçant sur {le grêlon} sont donc :
– son poids £P, verticale vers le bas : £P = + m.g.£k.
– les forces de frottement fluide £F, verticale vers le haut (opposé au mvt de chute) : £F = – K.v2.£k
Appliquons la seconde loi de Newton : m.£a = £P + £F = m.g.£k – K.v2.£k
Projetons cette relation sur un axe verticale orienté vers le bas : m.az = m.a = m.g – K.v2
Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L. Arsonval – Page 10 sur 11
dv K K
Ainsi : = g – .v2 = A – B.v2 En posant A = g et B =
dt m m
dv
2.3.b. a4 = = A – B.v42 = 9,80 – 1,56.10–2×17,22 = 5,18 m.s–2.
dt
v5 = v4 + a4.t = 17,2 + 5,18×0,5 = 19,8 m.s–1.
dv A
2.3.c. La vitesse limite est atteinte lorsque = 0 : A – B.vl2 = 0 et donc vl =
dt B
, –1 –1
A.N. : vl = – = 25,1 m.s soit 90 km.h .
,.
Cette valeur est inférieure à 160 km.h–1 et est donc plausible !
2.3.d. La valeur limite correspond à l’asymptote à la courbe : elle est effectivement de 25 m.s–1.
Sujets BAC : Détermination de la viscosité d’une huile moteur : Antilles, Septembre 2004 – page 246
1. Validité de la modélisation de la force de frottement
1.1. Le terme chute libre verticale est trompeur. En effet la cohérence avec la suite de O
l’exercice amène à penser que la chute ne doit pas être considéré libre ! C’est bien une £k
chute avec frottements fluides ! Dans ces conditions les forces qui s’exercent sur la balle £f £F A
sont : G
– la balle est soumise à son poids £P, vertical vers le bas tel que :
£P = m.g.£k ;
– la balle est soumise à la poussée d’Archimède £F A, vertical vers le haut tel que : £P
£FA = – huile.V.g.£k
– la balle est soumise aux forces de frottement fluide £f, vertical vers le haut tel que :
£f = – k.vG.£k z
1.2. Appliquons la seconde loi de Newton dans le référentiel du laboratoire supposé galiléen :
m.£aG = £Fext : m.£aG = £P + £FA + £f.
dv
Projetons cette relation sur l’axe vertical : m. G = m.g – huile.V.g – k.vG
dt
dvG huile.V k
= g.(1 – ) – .vG
dt m m
dv .V k
1.3. L’expression précédente peut se mettre sous la forme G = A – B.vG en posant A = g.(1 – huile ) et B =
dt m m
,×33,5
1.4. A = 9,81×(1 – ) = 1,27 m.s–2. (Attention à bien vérifier la cohérence des unités… !)
,
1.5. 1.5.a. Le régime permanent est atteint à partir de 0,45 s environ.
v (m.s–1)
Régime initial ou transitoire
vlim
Régime
asymptotique ou
permanent
0 t (s)
1.5.b. D’après le graphique : vlim = 17 m.s–1.
1.5.c. L’accélération de la balle est nulle lorsque la balle a atteint la vitesse limite !
1.6. 1.6.a. Le pas d’itération est t = 0,080 s.
1.6.b À l’instant initial, l’accélération est égale à A. En effet : G = A – B×0 = A = 1,27 m.s–2.
dv
dt t=0
1.6.c. À l’instant t = 0,24 s : v(0,24) = v(0,16) + a(0,16).t = 0,143 + 0,20×0,080 = 0,159 m.s–1.
1.6.d. À l’instant t = 0,24 s : a(0,24) = A – B.v(0,24) = 1,27 – 7,5×0,159 = 0,08 m.s–2.
Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L. Arsonval – Page 11 sur 11
1.7.
1.8. Pour améliorer la résolution de l’équation différentielle par la méthode d’Euler, on peut choisir un pas d’itération
plus faible. La modélisation des forces de frottements est valide car la courbe obtenue par la méthode d’Euler est
proche des points expérimentaux malgré le pas d’itération un peu élevé.
2. Détermination de la viscosité de l’huile moteur
k
2.1. En 1.3. nous avons montré que B = . Or £f = – k.£vG = – 6...R.£vG donc k = 6...R
m
m.B
Par conséquent 6...R = m.B donc =
..R
,.–×,
2.2. A.N. : = = 0,70 Pa.s
××,.–
2.3. L’huile de moteur possédant la viscosité la plus proche est l’huile SAE 50.