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Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L.

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Chap. 10 : Cas de la chute verticale d’un solide – Exercices


Exercice n°1 p240
1. Une chute est qualifiée de libre, si le mobile n’est soumis qu’à son poids.
2. Si le mobile n’est soumis qu’à son poids alors £Fext = £P = m.£g.
Or d’après la seconde loi de Newton, dans le référentiel terrestre supposé galiléen : m.£a = £Fext = m.£g, donc £a = £g
Exercice n°2 p240
Si l’objet est en chute libre il n’est soumis qu’à son poids. Comme montré dans l’exercice 1 : £aG = £g.
Si l’objet n’est pas en chute libre il subit de la part du fluide des forces (poussée d’Archimède et forces de
frottement fluide). Il en résulte une diminution de l’accélération du centre d’inertie du fluide.
Or aG  g, donc le solide est en chute libre.
Exercice n°3 p240
1. L’action exercée par l’air étant négligeable, sur les premiers mètres, le solide n’est soumis qu’à son poids £P.
2. D’après la seconde loi de Newton, dans le référentiel terrestre supposé galiléen : m.£aG = £Fext = m.£g, donc £aG = £g.
L’accélération £aG est verticale, orientée vers le bas et de valeur g !
d£vG d£v dv
3. = £aG donc G = £g. et donc G = g en projetant la relation sur l’axe vertical.
dt dt dt
vx  v vx = 0 
donc : £vG vy  vy . Or £v0 vy = 0 donc £vG  (la résolution n’est pas demandée)
vz  g.t  vz v0z  0 vz  g.t
Exercice n°9 p241
[f] [m].[a] M.L.T–
1. [k] = = = = M.T–1. L’unité, dans le système international, de f est donc : kg.s–1.
[v] [v] L.T–
2. La goutte est en interaction avec la Terre et avec l’air. Les forces résultant de ces interactions sont donc :
Le poids £P de la goutte ; la poussée d’Archimède £FA et les forces de frottement fluide £f.
3. a. D’après la seconde loi de Newton, dans le référentiel terrestre supposé galiléen :
m.£aG = £Fext = £P + £FA + £f. Ainsi £aG =  .(£P + £FA + £f).
m
b. Toutes les forces étant verticales, on peut projeter la relation précédente sur l’axe vertical Oz, orienté vers le bas.
dvz   .V k m
= .(m.g – air.V.g – k.vz) = g – air .g – .vz. Or = e.
dt m m m V
dvz a k
= g – .g – .vz.
dt e m
dvz a k
= g.(1 – ) – .vz.
dt e m
c. Lorsque l’accélération devient nulle, la vitesse tend vers une valeur constante : la vitesse limite vl.
dvz  k
= 0 = g.(1 – a) – .vl.
dt e m
mg   .V.g  V.g
Ainsi vl = .(1 – a) = e .(1 – a) = (e – a).
k e k e k
–1 –3
d. La masse volumique de l’eau est : e = 1,0 kg.L = 1,0.10 kg.m 3

La masse volumique de l’air est a = 1,3 g.L–1 = 1,3 kg.m–3 (L’énoncé a inversé les valeurs).
,.–
vl = (1,0.103 – 1,3)× ×9,8 = 1,2.10–2 m.s–1
,.–
Une goutte de brouillard tombe donc, dans les conditions de l’exercice, avec une vitesse limite de 12 mm.s–1.
Exercice n°11 p241
1. a. D’après l’énoncé : vz0 = 3,0 m.s–1 et z0 = h = 1,2 m.
la seconde loi de Newton, dans le référentiel terrestre supposé galiléen : m.£aG = £Fext = m.£g, donc £aG = £g.

£a G  dans un repère vertical orienté vers le haut. Ainsi en projetant sur un axe Oz vertical orienté vers le haut :
–g

= – g, donc vz = – g.t + v0 et z = – .g.t2 + v0.t + h0


dvz
dt 
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–1
b. Pour t = 0,40 s : vz(0,40) = – 10×0,40 + 3,0 = – 4,0 + 3,0 = – 1,0 m.s .
La valeur de la vitesse v est de 1,0 m.s–1 et vz < 0 montre que le vecteur vitesse est orienté vers le bas, donc que le
mouvement s’effectue vers le bas : le solide est entrain de redescendre.
z(0,40) = – ×10×0,402 + 3,0×0,40 + 1,2 = 1,6 m. La bille se situe à 1,6 m au dessus du sol.

  
2. Si Oz est orienté vers le bas : £aG  . £v0  et _OG0 
g –v0 –h0

= g et vz = g.t – v0. Par suite z = .g.t2 – v0.t – h0


dvz
dt 
vz(0,40) = 10×0,40 – 3,0 = 1,0 m.s–1 : la valeur de la vitesse est de 1,0 m.s–1. Le signe + traduit le fait que la vitesse est
orienté dans le sens d’orientation choisi, donc vers le bas comme dans la question 1.b.

z(0,40) = ×10×0,402 – 3,0×0,40 – 1,2 = – 1,6 m. Le signe moins traduit le fait qu’à l’instant t = 0,40 s, la bille est

situé au dessus du sol puisque l’axe est orienté vers le bas et que l’origine est le sol !
3. Les résultats sont identiques dans les deux cas ! Le choix d’orientation de l’axe influe sur les signes des grandeurs que
l’on calcule. Il suffit d’exploiter convenablement ces informations à l’aide de l’orientation choisie.
Exercice n°12 p241
http://www.hq.nasa.gov/office/pao/History/alsj/a15/a15.clsout3.html#1672158
http://www.hq.nasa.gov/office/pao/History/alsj/a15/a15v.1672206.mov
http://www.hq.nasa.gov/office/pao/History/alsj/a15/a15v_1672206.mpg
1. Les forces qui s’exercent sur chaque objet sont :
– Le poids de la plume sur la plume
– Le poids du marteau sur le marteau.
Chaque objet est en interaction avec la Lune (pas d’atmosphère).
Le poids de la plume et le poids du marteau sont des forces différentes car elles dépendent de la masse de la plume et
de la masse du marteau qui sont différentes.
  
2. a. Si Oz est orienté vers le bas : £aG  . £v0  et _OG0  .
g 0 –h0
Appliquons la seconde loi de Newton, dans le référentiel lunaire supposé galiléen :
m.£aG = £Fext = m.£g, donc £aG = £g.
dvz
= g donc vz = g.t + 0 = g.t
dt
Ainsi z = .g.t2 – h0.

.h ×,
b. Ils toucheront le sol pour z = 0, donc t = . A.N. : t = = 1,4 s.
g ,
3. Sur Terre il existe une atmosphère. Par conséquent les objets sont immergés dans un fluide. Ils subissent de
la part du fluide une action mécanique modélisable par une force nommée poussée d’Archimède et lorsqu’ils
sont en mouvement des forces de frottement fluide. Le marteau touche alors le sol avant la plume car les
frottements fluides sont proportionnellement plus important sur la plume.
Exercice n°13 p242
[f] M.[a] M.L.T–
1. [k] =  =  – =  – = M.L–1. Dans le SI l’unité de k est le kg.m–1.
[v ] L .T L .T
2. Le grêlon est soumis à :
– Son poids £P = g.V.£g.
– La poussée d’Archimède exercée par l’air sur le glaçon : £FA = – e.V.£g.
– Les forces de frottements fluides : f = – k.v2, de direction la direction du mouvement (c’est-à-dire du vecteur-
vitesse) et de sens opposé au sens du mouvement (opposé au vecteur-vitesse).
3. a. D’après la seconde loi de Newton dans le référentiel terrestre supposé galiléen : m.£a = £Fext
m.£a = £P + £FA + £f
g.V.£a = g.V.£g – e.V.£g + £f

£a = £g – e .£g +  .£f
g g.V
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£a = £g.(1 – e) +

.£f (1)
g g.V
 
b. Si l’axe Oz est orienté vers le bas : £a  ; £g  ;
az g
On peut projeter la relation (1) sur l’axe verticale orienté vers le bas. Le vecteur-vitesse du grêlon étant orienté vers
le bas les forces de frottements fluides sont orientées vers le haut et ont pour expression : £f = – k.vz2.£k.

az = g.(1 – e ) –  .k.vz2
g g.V
dvz
+
k 
.vz2 = g.(1 – e )
dt g.V g
4. a. Le grêlon atteint une vitesse limite lorsque son accélération devient nulle, c'est-à-dire lorsque sa vitesse ne varie
dv
plus, ainsi : z = 0 et donc vz = vl est telle que :
k 
.vl2 = g.(1 – e)
dt g.V g
g.V
vl2 = .(g – e)
k
g.V
vl = .g – e
k
–
b. k =  .(g – e). A.N. : k = ,×,.
g.V
.(0,92.103 – 1,3) = 7,4.10–6 kg.m–1.
vl ,
Rem. : les masses volumiques doivent être exprimées en u.S.I. (kg.m–3) :
g = 0,92 g.mL–1 = 0,92.103 g.L–1 = 0,92.103 kg.m–3 et e = 1,3 g.L–1 = 1,3 kg.m–3.
Exercice n°14 p242
1. Calcul de la « trainée » Fx = ..S.Cx.v2: (90 km.h–1   = 25 m.s–1).
 ,

– Dans le cas d’un camion : Fx = ×1,3×6,0×0,50×252 = 1,2.103 N.

– Dans le cas d’une berline : Fx = ×1,3×2,0×0,3×252 = 2.102 N.

2. a. À 90 km.h–1 : Fx1 = 2.102 N
À 130 km.h–1 : Fx2 = ×1,3×2,0×0,3×()2 = 5.102 N.
 ,

. 
b. À 130 km.h–1, la traînée est = = 2,5 fois plus importante qu’à 90 km.h–1. La consommation de carburant
. 
augmente donc considérablement.
Exercice n°15 p242
1. a. Les forces, lorsque le ballon vient juste de décoller, s’exerçant sur le système {ballon + nacelle) sont :
– le poids £P du système exercée par la Terre sur le système : force verticale orientée vers le bas ;
– la poussée d’Archimède £F A exercée par l’air sur le système : force verticale orientée vers le haut;
– les forces de frottement fluide £f exercées par l’air sur le système : force verticale orientée vers le bas.
b. FA = .V.g avec V : volume du système. V = Vb en négligeant le volume de la nacelle devant le volume du ballon.
FA = .Vb.g
c. D’après la seconde loi de Newton appliquée dans un référentiel galiléen : M.£a = £Fext
Dans le référentiel terrestre considéré galiléen : M.£a = £P + £FA + £f
d. Si la vitesse initiale est nulle alors les forces de frottements fluides sont nulles.
Par conséquent, au décollage : M.£a0 = £P + £FA.
Pour que le ballon puisse s’élever il faut que le vecteur-accélération initiale a0 soit verticale et orienté vers le haut.
Par conséquent il faut que la résultante des forces £P + £FA soit verticale et orienté vers le haut et donc que la norme
de £FA soit plus grande que la norme de £P.
Projetons la relation (1) sur un axe verticale orienté vers le haut : M.a0 = – M.g + .Vb.g = (.Vb – M).g
.V
Ainsi a0 = ( b – 1).g
M
.V .Vb .Vb
Pour que le ballon s’élève il faut donc que a 0 > 0 et donc ( b – 1).g > 0 ainsi ( – 1) > 0  >1
M M M
M < .Vb.
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e. Mmax = .Vb = m + m’ + mmax où mmax représente la masse maximale de matériel que l’on peut embarquer.
mmax = .Vb – m – m’
A.N. : mmax = 1,22×9,0 – 2,10 – 0,50 = 11 – 2,10 – 0,50 = 8,4 kg (soit 8 kg pour respecter les C.S. de l’énoncé).
2. a. D’après la question 1.c. : M.£a = £P + £FA + £f. En projetant cette expression sur un axe verticale orientée vers le haut :
dv
M. z = – M.g + .Vb.g – C..vz2
dt
dvz .Vb C. 2
=( – 1).g – .vz
dt M M
C. .V
En posant A = – et B = ( b – 1).g :
M M
dvz
= B + A.vz2.
dt
dv B
b. La vitesse limite est atteinte lorsque z = 0 soit : B + A.vl2 = 0  vl = –
dt A
,
c. A.N. : vl = – = 5,1 m.s–1 soit 18 km.h–1.
– ,
Exercice n°16 p243
1. a. Les forces s’exerçant sur la boule sont :

– le poids £P de la boule avec P = m.g = bois.V.g = R3.bois.g (£P verticale vers le bas)

– la poussée d’Archimède £F A exercée par l’air : FA = air.V.g = R3.air.g (£FA verticale vers le haut).


– les forces de frottement fluide £f : f = .air..R2.Cx.v2 (£f verticale vers le haut).

b. Appliquons la seconde loi de Newton : m.£a = £Fext, dans le référentiel terrestre considéré galiléen :
m.£a = £P + £FA + £f.
En projetant cette relation sur un axe verticale orienté vers le bas :
m.az = P – FA – f 
R3. .a = R3. .g – R3. .g – . ..R2.C .v 2
bois z bois air air x z
   
  C
az = z = (1 – air ).g – . air . x.vz2
dv
dt bois  bois R
 C 
En posant A = . air . x et B = (1 – air ).g, il vient : z = B – A.vz2  z + A.vz2 = B
dv dv
c.
 bois R bois dt dt
, ,
Calculons A : A = × × = 5,1.10–3 m–1.
  ,.–
,
Calculons B : B = (1 – ).9,81 = 9,79 m.s–2. (B représente l’accélération initiale de la boule).

dv B
d. lorsque l’accélération devient nulle az = z = 0 la boule atteint une vitesse limite : B – A.vl2 = 0 et donc vl = .
dt A
, –1
A.N. : vl = – = 44 m.s .
,.
2. a. D’après le graphique la vitesse initiale est quasiment nulle : v0 = 0.
b. D’après le graphique la vitesse limite est de 44 m.s–1, valeur identique à la valeur déterminée en 1.d.
c. D’après la graphique l’accélération initiale de la boule est calculable en déterminant la pente de la tangente à
l’origine à la courbe : on trouve de l’ordre de 9 m.s–2. Cette méthode est peu précise, mais l’accélération initiale est
proche de la valeur B = 9,79 m.s–2 déterminée théoriquement !
Exercice n°17 p243
1. Les forces s’exerçant sur la bulle sont :
– Le poids de la bulle d’air £P ;
– La poussée d’Archimède exercée par l’eau sur la bulle d’air £FA ;
– Les forces de frottements fluides £f exercées sur la bulle d’air en déplacement dans l’eau.
2. Dans le référentiel terrestre considéré galiléen, la bulle d’air respecte la seconde loi de Newton : m.£a = £Fext :
m.£a = £P + £FA + £f
Attention une erreur s’est glissée dans l’énoncé : l’expression de f est celle de frottement fluide en régime laminaire.
Ainsi, la valeur des frottements est proportionnelle à la vitesse v : £f = – k.£v correspond à k = 6..r et non k = 6..r.v
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En utilisant un axe vertical orienté vers le haut :
m.az = – m.g + 0.V.g – k.vz 
 .V k
az = – g + 0 .g – .vz 
m m
dvz  k
= ( – 1).g – .vz.
dt  m
dv  k
3. La vitesse limites est obtenue lorsque l’accélération devient nulle : z = 0  (  – 1).g – .vl = 0 
dt  m
..r . ..vl ..vl
.vl = ( – 1).g  = ( – 1). 
k g g
 = (0 – ).  r = r=
2
m  ..r.  vl .r vl . – .g . – .g

×,.–×

A.N. : r = = 3,4.10–4 m = 0,34 mm.
×,. – ,×,
 k dv k k dv k k
4. a. À la question 3. Nous avons montré que (  – 1).g = .vl. Ainsi z = .vl – .vz et donc z + .vz = .vl
 m dt m m dt m m
b. L’équation différentielle est une équation du premier ordre à coefficient constant et second membre non nul : la
dérivée temporelle dépend linéairement de la vitesse : la solution est une exponentielle.
Montrons que l’expression de v proposée est solution de l’équation différentielle : vz = A.(1 – e−B.t )
dv d d d d
Dérivons vz par rapport au temps : z = (A. – e–B.t ) = A. ( – e–B.t) = A. (–e–B.t) = –A. (e–B.t) = A.B.e−B.t
dt dt dt dt dt
dvz dvz k k
Réinjectons l’expression de dans l’équation différentielle + .vz = .vl :
dt dt m m
k k
A.B. e−B.t + .(A. – e–B.t ) = .vl 
m m
−B.t k k −B.t k
A.B. e + .A – .A.e = .vl 
m m m
k k k
A. e−B.t .(B – ) + .A = .vl.
m m m
k k k
Cette expression doit être vérifiée quelque soit t, donc : B – = 0 et .A = .vl
m m m
k
Ainsi : A = vl et B = .
m
k
5. a. vz(t) = vl.(1 – e−m.t ).
k
m
vz() = vl.(1 – e−m.τ ) = vl.(1 – e−1 ) donc  = ! (on rappelle que 0,63 = 1 – e–1).
k
 = =  . Or .vl = ( – 1).g donc =
m k m vl
.
k B m  k
 – .g



A.N. :  =  = 3,3.10–5 s.
,.
 – ×,
,
b. Au bout de 5. = 0,17 ms, la vitesse limite est atteinte à 1 % près. On peut donc considérer que cette vitesse limite
est atteinte quasi-instantanément et que la bulle monte à vitesse constante depuis le diffuseur.
h h ,
6. La vitesse étant constante : v = , conduit à t = . A.N. : t = = 2,4 s.
t v 

La bulle met 2,4 s pour monter à la surface (on vérifie bien que 2,4 s >> 0,17 ms)
Exercice n°19 p244
1. a. Les forces s’exerçant sur la balle sont :
– le poids £P de la balle de ping-pong : direction : verticale, sens : vers le bas, valeur : P = m.g ;
– la poussée d’Archimède £F A : direction : verticale, sens : vers le haut, valeur : FA = air.V.g ;
– les forces de frottements fluides £f : direction verticale (comme £v), sens : opposé à £v, valeur : f = k.v2.
b. D’après la seconde loi de Newton : m.£a = £Fext : m.£a = £P + £FA + £f
Le mouvement a lieu verticalement et l’axe vertical est orienté vers le bas :
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£P = m.g.£k ; £FA = – air.V.g.£k ; £f = + k.vz .£k si la balle monte ou £f = – k.vz .£k si la balle descend.
2 2

£a = az.£k.
Ainsi en projetant sur l’axe vertical : m.az = m.g – air.V.g + k.vz2 si la balle monte
Et m.az = m.g – air.V.g – k.vz2 si la balle descend.
Par conséquent l’équation différentielle du mouvement du centre d’inertie de la balle est :
dv dv  .V k
– si la balle monte : m. z = m.g – air.V.g + k.vz2 soit : z = g.(1 – air ) + .vz2 ;
dt dt m m
dv  .V k
– si la balle descend : z = g.(1 – air ) – .vz2 ;
dt m m
dv k  .V
c. L’équation différentielle peut donc s’écrire : z + .vz2 = g.(1 – air ) si la balle descend ce qui semble être
dt m m
l’hypothèse de cette partie de l’exercice : il n’est pas précisé dans les questions précédentes cette hypothèse.
k  .V
Ainsi A = et B = g.(1 – air ).
m m
dvz k
N.B. : l’expression + A.vz2 = B reste valable si la balle monte, mais il faut poser A = – !
dt m
air..r ××,×,.–
air.V  
Calcul de B : B = g.(1 – ) = g.(1 – ) = 9,81×(1 – – ) = 9,65 m.s–2.
m m ,.
Si la balle est lâchée sans vitesse initiale, son accélération est initialement égale à B (  z + A×0 = B donc
dv
d.
 dt t=0
dvz = B) et l’accélération diminue au cours du temps jusqu’à devenir nulle (dvz = B – A×vz2). La vitesse
 dt t=0  dt t
B B
devient alors constante. Ainsi : A.vl2 = B  vl2 =  vl =
A A
2. a. La vitesse initiale de la balle, d’après le graphique, est nulle : v0 = 0.
b. La vitesse limite atteinte par la balle, d’après le graphique est : vl = 8,0 m.s–1.
B ,
A= = = 0,15 m–1 ; et k = m.A = 2,3.10–3×0,15 = 3,5.10–4 kg.m–1.
vl ,
c. L’accélération initiale de la balle est égale à la pente de la tangente à la courbe v = f(t) à l’instant initial.
dv ,
= 9,8 m.s–2 valeur proche de  z = B = 9,65 m.s–2. Le résultat expérimental est donc en accord avec
dv
=
dt ,  dt t=0
l’étude théorique.
3. a. La vitesse initiale de la balle est v0 = 10 m.s–1 (v0 > vl).
b. La vitesse limite vl atteinte par la balle est vl = 8,0 m.s–1. La vitesse limite est la même que précédemment : la
valeur de la vitesse initiale n’a pas d’influence sur la vitesse limite.
c. l’accélération initiale a0 de la balle est la pente de la tangente à la courbe à l’instant initial (négative) :
10 – 8,0 ,
a0 = – = – 5,7 ms–2. (la droite tangente à la courbe coupe v = 8,0 s pout t  1,05 cm soit ×2,5 = 0,35 s.
0,35 ,
L’accélération initiale obtenue par l’équation différentielle est :  z = 9,65 – 0,15×102 = –5 ,35 m.s–2
dv
 dt t
L’accélération initiale obtenue expérimentalement est donc en accord avec la valeur obtenue théoriquement à partir
de l’équation différentielle.
L’accélération initiale dépend évidemment de la vitesse initiale, puisque l’accélération à un instant t quelconque
dépend de la vitesse à cet instant !
d. La vitesse initiale est plus grande que la vitesse limite. La valeur de la vitesse doit donc diminuer. Par conséquent
l’accélération est négative ! Cela signifie donc que les forces de frottements sont en valeur plus grande que la
valeur de P – FA !
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Exercice n°20 p244

0V voie 1
t

0V voie 2

1.
2. a. Le mouvement de la bille est alors rectiligne et uniforme. La bille a alors atteint sa vitesse limite !
h
b. La vitesse de la bille est constante donc : v = vl = .
t
3. a. La bille est soumise à son poids, à la poussée d’Archimède et aux forces de frottement fluide.
b. La bille respecte le principe d’inertie donc : £P + £FA + £f = £0.
Le poids est vertical vers le bas, la poussée d’Archimède verticale vers le haut et les forces de frottement fluide
verticale vers le haut ainsi en projetant la relation vectorielle sur un axe verticale orienté vers le bas :
.V.g – 0.V.g – 6..r.vl = 0 avec V = .r3 ainsi :

4 3 4 3 2 2 2
. .r .g – 0. .r .g – 6..r.vl = 0  ..r .g – ..r2.g – 3..vl = 0 !
3 3 3 3
  – .r.g .– –2 –1 m
c.  = . or vl = = 6,0.10 m.s et  = = 7,8.103 kg.m–3
 v l , 4
.r
3
 ,. – ×,.–×,
A.N. :  = . = 6,3 kg.m–1.s–1.
 ,.–
La viscosité du liquide est donc  = 6,3 kg.m–1.s–1 ou 6,3 Pa.s–1 !
Exercice n°21 p244
1. a. utilisons la méthode vue en cours :
– définition du système : le système étudié est la balle, dans le référentiel terrestre supposé galiléen ;
– bilan des forces :
o la balle est soumise à son poids £P, vertical vers le bas tel que P = m.g ;
o la balle est soumise à la poussée d’Archimède £F A, vertical vers le haut tel que FA = L.V.g
o la balle est soumise aux forces de frottement fluide £f, vertical vers le haut tel que f = k1.v.
– Utilisation de la seconde loi de Newton : m.£a = £Fext : m.£a = £P + £FA + £f
dv
– Projection sur un axe vertical, orienté vers le bas : m. = m.g – L.V.g – k1.v.
dt
dv k  .V
Équation différentielle : + .v = g.(1 – L ).
dt m m
dv
b. Lorsque l’accélération devient nulle = 0, la vitesse de la balle est constamment égale à vl :
dt
k  .V mg  .V g
.vl = g.(1 – L ) et donc vl = .(1 – L ) ou vl = .(m – L.V)
m m k m k
2. a. Avec la même méthode que précédemment :
– définition du système : le système étudié est la balle, dans le référentiel terrestre supposé galiléen ;
– bilan des forces :
o la balle est soumise à son poids £P, vertical vers le bas tel que P = m.g ;
o la balle est soumise à la poussée d’Archimède £F A, vertical vers le haut tel que FA = L.V.g
o la balle est soumise aux forces de frottement fluide £f, vertical vers le haut tel que f = k2.v2.
– Utilisation de la seconde loi de Newton : m.£a = £Fext : m.£a = £P + £FA + £f
dv
– Projection sur un axe vertical, orienté vers le bas : m. = m.g – L.V.g – k2.v2.
dt
Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L. Arsonval – Page 8 sur 11
dv k 2  .V
Équation différentielle : + .v = g.(1 – L ).
dt m m
dv
b. Lorsque l’accélération devient nulle = 0, la vitesse de la balle est constamment égale à vl :
dt
k 2  .V mg  .V g
.vl = g.(1 – L ) et donc vl = . – L  ou vl = .m – L.V
m m k m k
3. a. À partir du tableau traçons vl = f(m) :
100

90
vl (cm.s-1) vl = f(m) y = 1,74x - 74,967
R² = 0,9999
80

70

60

50

40

30

20

10
m (g)
0
0 20 40 60 80 100

b. Seul l’hypothèse 1 propose une évolution linéaire de la vitesse limite vl en fonction de la masse. Par conséquent
l’hypothèse 1 est satisfaisante pour modéliser les forces de frottement fluide et l’hypothèse 2 ne l’est pas.
g g g
c. Nous savons donc que : vl = .(m – L.V) soit vl = .m – .L.V. Le terme g/k1 est donc le coefficient directeur de
k k k
g
la droite tracée à la question 3.a. Ainsi : = 1,74 cm.s–1.g–1 = 1,74.10–2×103 m.s–1.kg–1 = 17,4 m.s–1.kg–1
k
9,8 –1
A.N. : k1 = = 0,56 kg.s .
17,4
4. a. La balle est immobile dans ces conditions (lâchée sans vitesse initiale) par conséquent, le poids et la poussée
d’Archimède possède la même valeur numérique.
m
b. FA = P = m.g  L.V.g = m.g  V =
L
,.– –5 3 –2
A.N. : V =  = 3,3.10 m = 3,3.10 L = 33 mL.
,.
Exercice n°23 p245
1. a. La balle chute : sa vitesse augmente depuis une valeur proche de 0. La vitesse est positive car la projection sur l’axe
est positive : le vecteur-vitesse étant orienté vers le bas au cours de la chute, l’axe est orienté vers le bas !
b. La vitesse initiale semble être proche de 0 : v0 = 0
c. D’après le graphique vl = 1,0 m.s–1.
2. a. – définition du système : le système étudié est la bille, dans le référentiel terrestre supposé galiléen ;
– bilan des forces :
o la bille est soumise à son poids £P, vertical vers le bas tel que P = m.g ;
o la bille est soumise à la poussée d’Archimède £FA, vertical vers le haut tel que F A = f.V.g
o la bille est soumise aux forces de frottement fluide £f, vertical vers le haut tel que f = k.v.
– Utilisation de la seconde loi de Newton : m.£a = £Fext : m.£a = £P + £FA + £f
dv
– Projection sur un axe vertical, orienté vers le bas : m. = m.g – f.V.g – k.v.
dt
dv k  .V
Équation différentielle : + .v = g.(1 – f ).
dt m m
dv g
b. La vitesse limite est atteinte lorsque = 0 donc : vl = .(m – f.V)
dt k
Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L. Arsonval – Page 9 sur 11
g
c. Par conséquent k = .(m – f.V).
vl
,
A.N. : k = ×(39.10–3 – 1,26.103×5,6.10–6) = 0,31 kg.s–1.
,
dv k  .V dv g k dv k k dv k
3. a. + .v = g.(1 – f )  = .(m – f.V) – .v  = .vl – .v  = .(vl – v)
dt m m dt m m dt m m dt m
dv k k g f.V
Ainsi = .(vl – v) or = .(1 – ) = 8,0 m.s–2 et vl = 1,0 m.s–1.
dt m m vl m
dv
Donc = 8,0.(1 – v)
dt
b.
dv
a = = 8,0.(1 – v) vi = vi–1 + ai.t
t (s) dt
–2 (m.s–1)
(m.s )
0 8,0 0
0,040 5,4 0,32
0,080 3,7 0,54
0,120 2,5 0,69
0,160 1,7 0,79
0,200 1,1 0,86
c. Les valeurs obtenues pour la vitesse coïncident avec la courbe expérimentale. Le modèle choisie pour les forces de
frottement est donc validé !
Sujets BAC : La grêle : USA, Mars 2005 – page 246
1. Chute libre
1.1. Le système étudié est {le grêlon} dans le référentiel terrestre supposé galiléen (durant la durée de la chute).
Au cours d’une chute libre l’unique force qui s’exerce sur le grêlon est son poids £P, verticale vers le bas :
£P = + m.g.£k.
Appliquons la seconde loi de Newton au grêlon : m.£a = £Fext : m.£a = £P soit m.£a = m.g.£k et donc £a = g.£k.
Projetons cette relation vectorielle sur un axe verticale orienté vers le bas :
az = g (= z). Ainsi vz = g.t + v0z. Or v0z = 0 donc vz(t) = g.t et pour finir : z(t) = .g.t2 + z0 avec z0 = 0 puisque le
dv
dt 

point O est choisi comme origine des axes ! Ainsi : z(t) = .g.t2

 h
1.2. Le grêlon atteint le sol lorsque z(t) = h = .g.t2. Donc pour t = .
 g
h
À cet instant la vitesse est v(t) = g.t = g. = gh.
g
A.N. : v = ×,× = 171 m.s–1 soit 617 km.h–1 !
Ce résultat n’est pas vraisemblable puisque le texte d’introduction indique que la vitesse maximale est de l’ordre
de 160 km.h–1 ! Le grêlon n’est donc pas en chute libre, d’autres forces que le poids sont à considérer !
2. Chute réelle
[F] [m.a] M.L.T–
2.1. [K] =  =  =  – = M.L–1.
[v ] [v ] L .T
Le coefficient K s’exprime donc, dans l’unité du système internationale, en kg.m–1.
4
2.2. FA = .V.g = r3..g.
3
4 d ,
A.N. : FA = ××1,5.10–2)3×1,3×9,80 = 1,8.10–4 N (attention r = = = 1,5 cm = 1,5.10–2 m !)
3  
P = m.g = 13.10–3×9,80 = 12,74.10–2 N.
P 12,74.10–2
= = 7,1.102 : le poids est près de 1000 fois plus grand que la poussée d’Archimède. En d’autre
FA 1,8.10–4
terme la poussée d’Archimède est négligeable devant la valeur du poids !
2.3. 2.3.a. Les forces, non négligeables, s’exerçant sur {le grêlon} sont donc :
– son poids £P, verticale vers le bas : £P = + m.g.£k.
– les forces de frottement fluide £F, verticale vers le haut (opposé au mvt de chute) : £F = – K.v2.£k
Appliquons la seconde loi de Newton : m.£a = £P + £F = m.g.£k – K.v2.£k
Projetons cette relation sur un axe verticale orienté vers le bas : m.az = m.a = m.g – K.v2
Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L. Arsonval – Page 10 sur 11
dv K K
Ainsi : = g – .v2 = A – B.v2 En posant A = g et B =
dt m m
dv
2.3.b. a4 = = A – B.v42 = 9,80 – 1,56.10–2×17,22 = 5,18 m.s–2.
dt
v5 = v4 + a4.t = 17,2 + 5,18×0,5 = 19,8 m.s–1.
dv A
2.3.c. La vitesse limite est atteinte lorsque = 0 : A – B.vl2 = 0 et donc vl =
dt B
, –1 –1
A.N. : vl = – = 25,1 m.s soit 90 km.h .
,.
Cette valeur est inférieure à 160 km.h–1 et est donc plausible !
2.3.d. La valeur limite correspond à l’asymptote à la courbe : elle est effectivement de 25 m.s–1.
Sujets BAC : Détermination de la viscosité d’une huile moteur : Antilles, Septembre 2004 – page 246
1. Validité de la modélisation de la force de frottement
1.1. Le terme chute libre verticale est trompeur. En effet la cohérence avec la suite de O
l’exercice amène à penser que la chute ne doit pas être considéré libre ! C’est bien une £k
chute avec frottements fluides ! Dans ces conditions les forces qui s’exercent sur la balle £f £F A
sont : G
– la balle est soumise à son poids £P, vertical vers le bas tel que :
£P = m.g.£k ;
– la balle est soumise à la poussée d’Archimède £F A, vertical vers le haut tel que : £P
£FA = – huile.V.g.£k
– la balle est soumise aux forces de frottement fluide £f, vertical vers le haut tel que :
£f = – k.vG.£k z
1.2. Appliquons la seconde loi de Newton dans le référentiel du laboratoire supposé galiléen :
m.£aG = £Fext : m.£aG = £P + £FA + £f.
dv
Projetons cette relation sur l’axe vertical : m. G = m.g – huile.V.g – k.vG
dt
dvG huile.V k
= g.(1 – ) – .vG
dt m m
dv  .V k
1.3. L’expression précédente peut se mettre sous la forme G = A – B.vG en posant A = g.(1 – huile ) et B =
dt m m
,×33,5
1.4. A = 9,81×(1 – ) = 1,27 m.s–2. (Attention à bien vérifier la cohérence des unités… !)
,
1.5. 1.5.a. Le régime permanent est atteint à partir de 0,45 s environ.
v (m.s–1)
Régime initial ou transitoire
vlim
Régime
asymptotique ou
permanent

0 t (s)
     
1.5.b. D’après le graphique : vlim = 17 m.s–1.
1.5.c. L’accélération de la balle est nulle lorsque la balle a atteint la vitesse limite !
1.6. 1.6.a. Le pas d’itération est t = 0,080 s.
1.6.b À l’instant initial, l’accélération est égale à A. En effet :  G = A – B×0 = A = 1,27 m.s–2.
dv
 dt t=0
1.6.c. À l’instant t = 0,24 s : v(0,24) = v(0,16) + a(0,16).t = 0,143 + 0,20×0,080 = 0,159 m.s–1.
1.6.d. À l’instant t = 0,24 s : a(0,24) = A – B.v(0,24) = 1,27 – 7,5×0,159 = 0,08 m.s–2.
Terminale S Physique – Chapitre 10 : Cas de la chute verticale d’un solide P.L. Arsonval – Page 11 sur 11

1.7.
1.8. Pour améliorer la résolution de l’équation différentielle par la méthode d’Euler, on peut choisir un pas d’itération
plus faible. La modélisation des forces de frottements est valide car la courbe obtenue par la méthode d’Euler est
proche des points expérimentaux malgré le pas d’itération un peu élevé.
2. Détermination de la viscosité de l’huile moteur
k
2.1. En 1.3. nous avons montré que B = . Or £f = – k.£vG = – 6...R.£vG donc k = 6...R
m
m.B
Par conséquent 6...R = m.B donc  =
..R
,.–×,
2.2. A.N. :  = = 0,70 Pa.s
××,.–
2.3. L’huile de moteur possédant la viscosité la plus proche est l’huile SAE 50.

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