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2009-2010
Sommaire
Détermination de la stabilité………………………………………………………………..10
Section 2 : granulats
Equivalent de sable………………………………………………………………………......21
Références…………………………………………………………………………………….40
1
Samia Hannachi – université de Constantne
MASSE VOLUMIQUE APPARENTE D’UN CIMENT
2
Samia Hannachi – université de Constantne
M ATERIEL NECESSAIRE
RESULTATS
Connaissant la masse de ciment et le volume
du récipient calibré, on peut calculer la masse
volumique apparente du ciment.
Ρapp =
V
MODE OPERATOIRE
3‘
Peser une mesure de 1 dm vide (M0)
Verser ciment au travers de l’entonnoir jusqu’à
refus
3
Samia Hannachi – université de Constantne
MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE D’UN CIMENT MESUREE AU VOLUMENOMETRE
MATERIEL NECESSAIRE
• Un voluménomètre Le Chatelier
• Un liquide inerte vis-à-vis du ciment (alcool
à brûler de préférence, à défaut eau).
• Une balance.
• Un entonnoir à long col.
• Une tige métallique.
• Une spatule.
MODE OPERATOIRE
La détermination de la masse volumique absolue
est réalisée à partir de deux mesures.
RESULTATS
Connaissant la masse de ciment introduite dans
le voluménomètre, le volume initial N0 et le
volumefinal N1, on peut calculer la masse
volumique absolue.
Valeurs courantes
Selon leur nature, la masse volumique absolue
3
des ciments est comprise entre 2,90 et 3,15 g/cm .
3
Samia Hannachi – université de Constantine
TEMPS DE DEBUT DE PRISE D’UN CIMENT
Selon NF EN 196-3
DEFINITION
Déterminer le temps de prise d'un ciment, c'est
mesurer le temps qui s'écoule entre l'instant où le
mélange liant eau a été réalisé et le début de prise
- temps 0 : début de la mise en contact de l'eau et du
ciment ;
- temps 1 : changement de consistance de la pâte,
c'est le début de la prise ;
- temps 2 : la pâte devient dure, c'est la fin de la prise.
PRINCIPE DE LA METHODE
Le temps de prise est déterminé par le suivi de la
pénétration d'une aiguille normalisée dans une pâte de
ciment de consistance normalisée jusqu'au moment
où l'aiguille atteint une profondeur de pénétration
spécifiée (entre 3 et 5 mm).
La quantité d'eau nécessaire à l'obtention de cette
pâte est déterminée par des essais de consistance.
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Samia Hannachi – université de Constantine
MATERIEL porte-aiguille, pèse,
NECESSAIRE plateau nu 300 g ± 1
• Une balance, g et avec surcharge 1
permettant de peser à 1 000 g ± 2 g.
g près.
• Une éprouvette
graduée de 250 ml. DETERMINATION
• Un malaxeur à DU TEMPS DE • Abaisser l'aiguille
mortier de 5 litres DEBUT DE PRISE jusqu'au contact de la pâte.
environ. • Réaliser une pâte de • Observer une
• Une règle à araser, consistance normale pause de 1 à 2
une truelle (langue de • Noter le temps zéro. secondes à cette
chat). • Equiper l'appareil position, de
• Un chronomètre au de Vicat de manière à éviter
dixième de seconde. l’aiguille, et régler une vitesse initiale
• Un appareil de Vicat l'appareil par des parties
et ses accessoires abaissement de mobiles.
décrits à la figure 3, l'aiguille jusqu'à la • Lâcher alors
équipé d’une aiguille plaque de base et rapidement les parties
de Vicat. ajustement du repère mobiles et laisser
• Un moule au zéro de l'échelle pénétrer
tronconique (anneau), de la plaque graduée. verticalement dans la
reposant sur une • Introduire pâte.
p immédiatement la • Effectuer la
l pâte dans le moule et lecture de
a l'araser. l'échelle à la fin
q • Placer le moule rempli de la
u sous l'appareil de Vicat. pénétration ou
e 30 secondes
après la
s libération de
u l'aiguille.
p • Noter la lecture
p de l'échelle qui
o indique la distance
r entre l'extrémité
t de l'aiguille et la
. plaque de base.
• Répéter l'essai de
COMPOSITION DE pénétration sur la même
L’APPAREIL DE pâte à des
VICAT positions espacées de plus
• Un piston vertical 1 de 10 mm des bords du
mobile, muni à son moule, à des
sommet d'un plateau 2 intervalles de temps
destiné à recevoir une réguliers de 10 à 15
minutes (nettoyer
surcharge amovible 3
l'aiguille de Vicat
et, sur sa partie
aussitôt après
antérieure, d'une plaque
chaque essai ).
graduée 4 devant
• Noter, à 5 minutes
laquelle se déplace un
près, le temps
index 5. A sa partie
écoulé entre
inférieure, le piston
l'instant Zéro et
peut recevoir soit une
sonde de consistance l’instant 1, au bout
6, soit une aiguille de duquel la distance
Vicat 7 entre l'aiguille et
avec porte-aiguille 8 la plaque de base
ayant à eux deux la est de
même masse que la 4 mm ± 1 mm.
sonde de consistance.
La partie mobile Tableau de mesures
avec la sonde ou Essai n°
l'aiguille et le 5 Temps (min)
Samia Hannachi – université de Constantine d (mm)
ESSAI DE CONSISTANCE SUR PATE DE CIMENT
Selon NF EN 196
DETERMINATION DE LA CONSISTANCE
NORM ALISEE
Remplissage du moule
‚L’opération est décrite au paragraphe 5.2.2 de
la norme EN 196-3.
Essai de pénétration
xL’ appareil de Vicat sera utilisé sans surcharge.
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Samia Hannachi –université de Conctantine
MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE D’UN CIMENT MESUREE AU PYCNOMETRE
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Samia Hannachi – université de
Constantine
• Finir de remplir le pycnomètre
MATERIEL NECESSAIRE • Peser cet ensemble M2.
• Un pycnomètre
• Un liquide inerte vis-à-vis du ciment (de
l’alcool à brûler de préférence, à défaut de
l’eau).
Une spatule
• Une balance.
ρ alcool .M 1
ρc =
M0 +M1 −M
2
Valeurs courantes
Selon leur nature, la masse volumique absolue
- Vider le pycnomètre des ciments est comprise entre 2,90 et 3,15
3
• Introduire à l'aide de la spatule environ 70 g g/cm .
de ciment dans le pycnomètre, noter cette
masse M1.
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Samia Hannachi – université de
Constantine
FABRICATION DES EPROUVETTES DE MORTIER
Selon NF EN 196-1
fermement fixés ! Etaler la couche
MATERIEL sur la table à uniformément en
NECESSAIRE chocs. utilisant le grand coté
• Un malaxeur à mortier ! Introduire en de la raclette.
• Un moule pour plusieurs fois la ! Mettre en route la
éprouvettes première couche
machine à chocs (60
4x4x16 , hausse de mortier dans
chaque chocs)
et raclette
! Une machine à chocs compartiment du
moule
! Un chronomètre ! Introduire ensuite
directement à partir
du bol du malaxeur. de la même manière
deuxième couche de
mortier dans chaque
compartiment du
moule.
! Etaler la couche
uniformément en
utilisant le petit coté
de la raclette.
! Mettre en route la
machine à chocs (60
chocs)
! Retirer le moule de la
MODE table à chocs
OPERATOIRE ! Oter la hausse
! Verser l’eau (225g) ! Enlever l’excès de
dans le bol du mortier avec une règle
malaxeur puis à araser, lisser la
introduire le surface des
ciment (450 g) éprouvettes, et couvrir
! Mettre le malaxeur en le moule
marche à petite vitesse d’une plaque de verre.
pour 1 minute. Après
30 secondes introduire
le sable (1350 ! Le moule et les
g), cette opération doit éprouvettes
être terminée avant la fraîchement
fin de réalisées seront
la minute. rangés dans une
! Mettre le armoire humide.
malaxeur à ! Le démoulage a
grande vitesse lieu 24 h après
pendant 30 fabrication, la
secondes. conservation des
! Arrêter le malaxeur éprouvettes se fait
pendant 1 minute et 30 aussi dans
secondes pour ramener l’armoire humide
manuellement les ou à défaut dans
l’eau.
parties de mortier
adhérentes au bol et au
batteur au centre du
bol.
! Reprendre le
malaxage à grande
vitesse pendant 60
secondes.
! Le moule et la
hausse sont
RESISTANCE A LA FLEXION DES EPROUVETTES DE MORTIER
Selon NF EN 196-1
! Tournez la vanne de vitesse de
MATERIEL NECESSAIRE mise en charge au minimum (-)
• Une presse !
• Un bâti de flexion. ! Mettre la pompe en route
MODE OPERATOIRE
! Appliquez la charge en tournant la vanne de vitesse
! Placez l’éprouvette dans le dispositif de flexion avec de mise en charge de 10 tours environ (+)
une face latérale de moulage sur les rouleaux
d’appui comme l’indique la figure.
! Laissez ainsi jusqu’à rupture relevez la valeur de la
charge maxi Ff.
!
! Dès l’éprouvette rompue, tournez
la vanne de mise en charge au
minimum (-)
! Ouvrir la vanne d’évacuation
! Arrêter la pompe
! Relever la grosse vis et nettoyer la
presse
! Abaissez manuellement la
grosse vis jusqu’au contact
du plateau supérieur avec RESULTAT
le bâti de flexion ! La résistance en flexion Rf en Mpa est donnée par
! la formule:
! Fermez la porte de sécurité Rf = 1,5.Ff.l / b3
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Samia Hannachi – université de Constantine
RESISTANCE A LA COMPRESSION DES EPROUVETTES DE MORTIER
Selon NF EN 196-1
MATERIEL NECESSAIRE
• Une presse ! Tournez la vanne de vitesse
• Un bâti de compression de mise en charge au minimum
(-)
! Abaissez manuellement la
grosse vis jusqu’au contact
du plateau supérieur avec
le bâti de compression
!
! Fermez la porte de sécurité
RESULTAT
! La résistance en flexion Rc en Mpa est donnée par
la formule:
Rc = Fc/1600
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Samia Hannachi – université de Constantine
DÉTERMINATION DE LA STABILITÉ
Objectif de l’essai
Il s’agit d’apprécier l’augmentation de volume que seraient susceptible de provoquer, au cours de
la réaction d’hydratation, les oxydes de calcium ou de magnésium contenus dans le ciment.
Principe de l’essai
La réaction d’hydratation est accélérée par un traitement thermique de la pâte, de façon à pouvoir
constater l’expansion éventuelle du ciment dans un délai très court.
Équipement nécessaire
- Un malaxeur normalisé.
- Deux moules en laiton élastique, appelés «appareil le Chatelier». Ces moules sont fendus de
façon à pouvoir s’ouvrir en cas d’augmentation de volume de la pâte.
- Un bain d’eau muni d’un moyen de chauffage, dans lequel il est possible d’immerger les
éprouvettes et de porter la température de l’eau de 20°C ± 2°C jusqu’à ébullition en 30 min ± 5
min.
- Une salle ou une armoire humide maintenue à une température de 20°C ± 1°C et à au moins 98%
d’humidité relative.
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Samia Hannachi – université de
Constantine
Fig.: Essai de stabilité avec l’appareil le chatelier
Conduite de l'essai
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Samia Hannachi – université de
Constantine
Le mode opératoire est décrit par la norme EN 196-3. Il faut confectionner u e pâte de consistance
normalisée, qui sera introduite dans deux moules.
Après remplissage les moules sont conservés 24 h dans la salle ou l’armoire humide. Au bout de ce
temps il convient de mesurer à 0,5 mm près l’écartement A entre les pointes des aiguilles.
Le moule est alors entreposé dans le bain d’eau à 20°C qui doit être porté à ébullition pendant 3 h
± 5 min. Soit B l’écartement entre les points des aiguilles au bout de ce temps . Soit C l’écartement
lorsque le moule, après refroidissement, est revenu à la température de 20 °C.
Stabilité = C-A
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Samia Hannachi – université de
Constantine
Finesse de Mouture du ciment - Pérmeabilimètre de Blaine.
Selon NF EN 196-6
Définition.
La noton de fnesse de mouture est liée à la notion de ‘’surface spécifque’ qui désigne le total des aires de tous
les grains contenus dans une quantté unité.
Cette aire est d’autant plus grande que les grains sont plus petts, donc que la fnesse de mouture est
grande.
Il est connu, par ailleurs, que la vitesse d’écoulement d’un fuide à travers un corps granulaire est d’autant plus
faible que les grains qui composent ce corps sont plus fns : cette vitesse décroît donc quand la fnesse de
mouture augmente.
Surface spécifque et vitesse d’écoulement sont liées à un même facteur : la fnesse de mouture.
On a cherché une relation entre ces trois grandeurs. Il est possible de déterminer la surface spécifque d’un
corps granulaire en mesurant la vitesse d’écoulement de l’air à travers ce corps; et cette surface massique
caractérise la fnesse de mouture.
Principe.
- Faire passer, dans des conditons bien défnies, une certaine quantté de ciment
-Mesurer le temps de passage, et en déduire la surface spécifque par application d’une formule empirique.
Matériel utilisé.
- Perméabilimètre ou appareil de Blaine
- Chronomètre
- Balance
- Disques de papier fltre
Matériaux utilisés.
- ciment
- mercure
Mode operatoire
avec :
K : constante de l’appareil,
Procédure d’essai :
• Mesurer le volume V.
• Remplir la mesure de matériau
(Placer les 2 mains à 10 cm environ
au-dessus de la mesure et laisser
tomber le matériau ni trop vite, ni trop
lentement), araser celle-ci.
• Peser l’ensemble, en déduire la
masse du matériau m.
V m
Cette méthode est très simple et très rapide et elle utilise du matériel très courant de
laboratoire. Toutefois sa précision est faible.
Procédure d’essai :
m
La masse volumique absolue est alors : ρa =
V2 − V1
Cette méthode de détermination des masses volumiques est plus précise à condition
de prendre un certain nombre de précautions.
Procédure d’essai :
ρabs =(m1+m
m2
2 )−m3
L’indice des vides (i) est le rapport du volume des vides (Vv) sur le volume de solide (Vs).
i = Vv
Vs
Avec : Vs pouvant être déterminé à partir de la masse volumique absolue du matériau (ρads).
V = Vs + Vv Öpouvant être déterminé à partir de la masse volumique apparente (ρapp).
V − Vs
D’où l’expression ci-dessus peut s’écrire : i = Vs = V −1
Vs
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Principe
Les granulats utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie civil sont des matériaux roulés ou
concassés d’origine naturelle ou artificielle, de dimensions comprises entre 0 et 80 mm. Ils ne sont
généralement pas constitués par des éléments de tailles égales mais par un ensemble de grains
dont les tailles variées se répartissent entre deux limites: la plus petite (d) et la plus grande (D)
dimension en mm.
La granulométrie ou analyse granulométrique s’intéresse à la détermination de la dimension des
grains et la granularité concerne la distribution dimensionnelle des grains d’un granulat.
La granulométrie ou analyse granulométrique consiste donc à fractionner des granulats au moyen
d’une colonne de tamis dont les dimensions des mailles sont normalisées et décroissantes du haut
vers le bas entre 80 mm et 0,063 mm.
On appelle tamisat ou passant l’ensemble des grains qui passent à travers le tamis, et refus
l’ensemble des grains qui sont retenus sur le tamis.
L’analyse granulométrique (XP P 18-540) permet de distinguer les granulats suivant des classes
granulaires qui sont commercialisées par les fabricants. L’élaboration d’une composition de béton
nécessite une connaissance parfaite de la granulométrie et de la granularité, car la résistance et
l’ouvrabilité du béton dépendent essentiellement du granulat. Par ailleurs, la dimension D du
granulat se trouve limitée par différentes considérations concernant l’ouvrage à bétonner :
épaisseur de la pièce, espacement des armatures, densité du ferraillage, complexité du coffrage,
risque de ségrégation…
Dans le domaine des travaux publics, l’analyse granulométrique permet aussi de répertorier
les granulats et les sols notamment au niveau des classements LCPC et GTR.
Le module de finesse Mf est une caractéristique importante surtout en ce qui concerne les sables.
Un bon sable à béton doit avoir un module de finesse Mf compris entre 2,2 et 2,8 ; au-dessous, le
sable a une majorité d’éléments fins et très fins, ce qui nécessite une augmentation du dosage en
eau ; au- dessus, le sable manque de fines et le béton y perd en ouvrabilité.
Pour 1,8<Mf<2,2 le sable est à utiliser si l’on recherche particulièrement la facilité de mise en
œuvre au détriment probable de la résistance.
Pour 2,2<Mf<2,8 le sable est à utiliser si l’on recherche une ouvrabilité satisfaisante et une
bonne résistance avec des risques de ségrégation limités.
Pour 2,8<Mf<3,2 le sable est à utiliser si l’on recherche des résistances élevées au
détriment de l’ouvrabilité et avec des risques de ségrégation.
Pour Mf >3,2 le sable est à rejeter.
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Samia Hannachi – université de Constantne
La correction d’un granulat est nécessaire lorsque sa courbe granulométrique présente
une discontinuité ou lorsqu’il y a un manque ou un excès de grains dans une zone de tamis. La
correction consiste à compenser ces écarts par un apport d’un autre granulat jusqu’à obtention
d’un mélange présentant les qualités recherchées. Cette pratique est habituelle pour modifier le
module de finesse Mf des sables de bétons hydrauliques.
Matériel nécessaire :
- une machine à tamiser
- une série de tamis conformes à la Norme NF X 11-501 et NF X 11-504
- un couvercle qui évite la perte de matériau pendant le tamisage et un réceptacle de fond pour
recueillir le dernier tamisat
- des récipients en plastique
- une main écope pour le remplissage
- une balance de portée 5 kg, précision 1 g
Matériaux utilisés
- un échantillon de sable
- un échantillon de gravillon
Utiliser des échantillons préparés suivant la Norme P 18-553, de masse déterminée suivant la Norme
NF EN 933-1 et préalablement séchés à l’étuve.
Mode Opératoire
• monter la colonne de tamis dans l’ordre décroissant de l’ouverture des mailles en ajoutant le
couvercle et le fond
• verser le matériau sec dans la colonne de tamis
• agiter mécaniquement cette colonne
• reprendre un à un les tamis en commençant par celui qui a la plus grande ouverture, en adaptant
un fond et un couvercle
• agiter manuellement chaque tamis jusqu’à ce que le refus du tamis ne varie pas de plus de 1%
en masse par minute de tamisage
• verser le tamisat recueilli dans le fond sur le tamis immédiatement inférieur
• déterminer ainsi la masse du refus de chaque tamis
• poursuivre l’opération jusqu’à déterminer la masse du refus contenu dans le fond de la colonne
de tamis
• vérifier la validité de l’analyse granulométrique imposée par la Norme NF EN 933-1
(différence entre la somme des masses de refus et de tamisats et de la masse initiale…)
Remarque : La classe des granulats est définie par tamisage au travers d’une série de tamis dont les
mailles ont les dimensions suivantes en mm :
0,063 - 0,08 - 0,10 - 0,125 - 0,16 - 0,20 - 0,25 - 0,315 - 0,40 - 0,50 - 0,63 - 0,80 - 1 - 1,25 - 1,60 - 2
-
3,15 - 4 – 5 - 6,30 - 8 – 10 - 12,50 – 14 - 16 – 20 – 25 - 31,50 – 40 – 50 - 63 – 80 – 100 – 125
Les tamis dont les dimensions sont soulignées et notées en gras correspondent à la série de base
préconisée par la Norme NF EN 933-2 ; de ce fait, lors de l’étude granulométrique, utiliser
prioritairement ces tamis.
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Samia Hannachi – université de Constantne
Résultats
- Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R1 la masse de ce refus.
- Ajouter le refus obtenu sur le tamis immédiatement inférieur. Soit R2 la masse du refus
cumulé.
- Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les
masses des différents refus cumulés …
- Peser le tamisat sur le fond . Soit P sa masse.
- Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la masse totale de
l'échantillon pour essai sec M1.
- Les pourcentages de refus cumulés ainsi obtenus, sont inscrits sur la feuille d'essai.
- Validité de l'analyse : La somme des masses Ri et P ne doit pas différer de plus de 1 %
de la masse M2.
- Tracé de la courbe granulométrique :
o Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisats ou des différents refus
cumulés sur une feuille semi-logarithmique :
ƒ en abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique
ƒ en ordonnée : les pourcentages sur une échelle arithmétique.
o La courbe doit être tracée de manière continue et peut ne pas passer par tous les points
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Constantine
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EQUIVALENT SABLE
But de l’essai
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Samia Hannachi – université de
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Essai utilisé de manière courante pour évaluer la propreté des sables entrant dans la
composition des bétons. Il consiste à séparer les particules fines contenues dans les éléments
sableux plus grossiers. Une procédure normalisée permet de déterminer un coefficient
d’équivalence de sable qui quantifie la propreté de celui-ci.
Principe de l’essai
L’essai est effectué sur la fraction 0/5 mm du matériau à étudier. Le tamisage se fait par
voie humide afin de ne pas perdre d’éléments fins.
On lave l’échantillon, selon un processus normalisé. Pour cela on utilise une solution dite
« lavante », elle permet de séparer les éléments fins argileux et provoque la floculation. Après
décantation, on mesure la hauteur des fines floculées (sable propre + éléments fins = h1) et la
hauteur de sable propre (h2 si c’est au piston ou h’2 si c’est au réglet.
Procédure de l’essai
On calcule, pour chaque éprouvette, SE avec une précision décimale et on retient les
moyennes arithmétiques, arrondies chacunes à l’entier le plus proche.
h
Valeur de l’équivalent sable: SE = 2 100
h1
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Samia Hannachi – université de
Constantine
COEFFICIENT D’APLATISSEMENT DES GRANULATS
- Procédure d’essai :
Méthodologie :
- Tamiser l’échantillon sur les tamis spécifié au paragraphe 5.1 de la norme 933-3
- Peser et éliminer tous les grains passant au tamis de 4 mm et retenus sur celui de 80
- Peser et retenir séparément tous les grains de fraction di/Di comprise entre 4 mm
et 80 mm est pesé.
- Puis le refus de chaque classe granulaire est tamisé sur le tamis à fente d’écartement E
correspondant. Le passant à travers chaque grille est pesé.
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Samia Hannachi - université de
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A = i x100
R i
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FORMULATION DES BETONS : METHODE DE
DREUX-GORISSE
I Objectf
Déterminer en fonction des critères de maniabilité et de résistance définis par le cahier des charges, la nature
et les quantités de matériaux nécessaires à la confection d’un mètre cube de béton (eau E, ciment C, sable S,
3
gravillon g et gravier G en kg/m ).
Il s'agit de définir, en fonction du type d'ouvrage à réaliser, les paramètres nécessaires à la mise en oeuvre du
béton et à la stabilité à court et long terme de l'ouvrage. Les paramètres principaux devant être définis sont :
la maniabilité et la résistance du béton, la nature du ciment et le type de granulats.
Critère de maniabilité :
La maniabilité est caractérisée, entre autre, par la valeur de l’afaissement au cône d’Abrams (Aff.). Elle est
choisie en fonction du type d’ouvrage à réaliser, du mode de réalisation et des moyens de vibration
disponibles sur chantier (Tab.1).
Génie civil
5à9 Plastique P Normale Ouvrages d’art
Bétons de masse
Le béton doit être formulé pour qu'à 28 jours sa résistance moyenne en compression ateigne la valeur
caractéristique σ’28.
Cete valeur doit, par mesure de sécurité, être supérieure de 15 % à la résistance minimale en compression fc28
nécessaire à la stabilité de l'ouvrage.
Choix du ciment :
Le choix du type de ciment est fonction de la valeur de sa classe vraie σ’c et des critères de mise en œuvre
(vitesse de prise et de durcissement, chaleur d’hydratation, etc…). La classe vraie du ciment est la résistance
moyenne en compression obtenue à 28 jours sur des éprouvetes de mortier normalisé. Le cimentier garantie
une valeur minimale ateinte par au moins 95 % des échantillons (dénomination normalisée spécifiée sur le sac
de ciment). La correspondance entre classe vraie du liant et valeur minimale garantie par le fabriquant est
donnée dans le tableau 2.
Les granulats à utiliser dans la fabrication du béton doivent permetre la réalisation d'un squelete granulaire à
minimum de vides. Il faut en conséquence utiliser des granulats de toutes tailles pour que les plus petits
éléments viennent combler les vides laissés par les plus gros.
Pour permettre une mise en œuvre correcte du béton, il est important que la taille des plus gros granulats Dmax
ne s'oppose pas au déplacement des grains entre les armatures métalliques du ferraillage. Le tableau 3 donne
une borne supérieure de Dmax à respecter en fonction de la densité du ferraillage, des dimensions de la pièce à
réaliser, et de la valeur de l'enrobage des armatures. Dmax est le diamètre des plus gros granulats entrant dans
la composition du béton. Sa valeur peut être lue sur la feuille d'analyse granulométrique des granulats
correspondants.
r ≤ 1,4 r
≤ 1,2 r
Le dosage efectif de ciment C à retenir doit être supérieur ou égal à Copt., et aux valeurs minimales Cmin
données par les formules 1 à 3 pour les bétons non normalisés (formule 1 lorsque le béton est en milieu non
exposé, formule 2 pour un milieu exposé sans agressivité particulière et formule 3 pour un milieu agressif).
Détermination de E
La quantité d’eau E nécessaire à la confection du béton se calcule grâce aux valeurs de C/E et de C.
Lorsque la dimension maximale des granulats Dmax est diférente de 20 mm, une correction sur la quantité de
pâte est nécessaire à l’obtention de la maniabilité souhaitée. Les corrections (Tab.5) sont à apporter sur les
quantités d’eau et de ciment (le rapport C/E reste inchangé).
Correction sur le
dosage de pâte (en %) + 15 +9 +4 0 -4 -8 - 12
Il s'agit de déterminer les pourcentages de sable, de gravillons et de cailloux qui vont permettre la réalisation
d'un squelete granulaire à minimum de vides. Les quantités des matériaux de chaque classe granulaire
doivent être judicieuses pour que les plus petits éléments viennent combler les vides laissés par les plus gros.
La courbe granulométrique théorique d'un matériau à minimum de vides peut être schématisée par une droite
brisée. La démarche proposée par Dreux pour déterminer le mélange optimum à minimum de vides est la
suivante :
La droite de référence de Dreux représente la courbe idéale d’un matériau à minimum de vides. C’est une
droite brisée dont le point de brisure est défini par son abscisse X et son ordonnée Y :
En abscisse :
Si Dmax ≤ 20 mm X = Dmax / 2
En ordonnée :
K est un coeficient donné par le tableau 6, Ks et Kp étant des coeficients correctifs définis par :
en 400 0 +2 -2 0 -4 -2
350 +2 +4 0 +2 -2 0
Ciment
300 +4 +6 +2 +4 0 +2
250 +6 +8 +4 +6 +2 +4
200 +8 + 10 +6 +8 +4 +6
La droite de Dreux a pour origine les point 0 origines du graphe et pour extrémité le point Dmax caractéristique
des plus gros granulats.
Pour déterminer les pourcentages en volumes absolus de granulats permettant la confection d’un mélange à
minimum de vide il est nécessaire de tracer comme indiqué sur la figure 3 des droites reliant deux à deux les
courbes granulométriques des matériaux du mélange.
Ces droites sont définies par 5 % de refus pour le matériau à faible granularité et par 5 % de passant pour le
matériau à forte granularité. L’intersection des droites ainsi tracées avec la droite brisée de Dreux permet, par
prolongement sur l’axe des ordonnées, de déterminer les pourcentages en volumes absolus de chaque
matériau. Ces pourcentages doivent permettre l’obtention d’un mélange dont la courbe granulométrique est
proche de la droite brisée de Dreux. Si la courbe du mélange obtenue est trop éloignée de la courbe de Dreux,
un ajustement de ces pourcentages peut s’avérer nécessaire.
Figure 3 : Détermination des pourcentages en volumes absolus de matériau.
Pour déterminer les masses de granulats entrant dans la composition de béton, il est nécessaire de déterminer
3
la compacité du béton qui correspond au volume absolu en m de solide contenu dans un mètre cube de béton
(volumes absolus de ciment, de sable, de gravete et de gravier). Sa valeur de base c0 est fonction de la taille
des granulats, de la consistance du mélange et des moyens de vibration mis en œuvre (Tab. 7). Des corrections
(c1, c2 et c3) fonctions de la forme des granulats, de la masse volumique des granulats et du dosage en ciment,
doivent être apportées (Tab.7) : c = c0+ c1 + c2 + c3.
La valeur de la compacité c du béton permet de déterminer le volume total absolu V de granulats intervenant
dans la formulation du béton : V = (c – Vc) où Vc est le volume de ciment défini par Vc = C / ρs(c) où ρs(c) est la
masse volumique absolue du ciment utilisé.
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compacité (c0)
Consistance Serrage
Dmax= 5 Dmax= 8 Dmax=12,5 Dmax = 20 Dmax=31,5 Dmax = 50 Dmax = 80
Molle
Vibration
0,755 0,785 0,800 0,810 0,815 0,820 0,825
(TP-Fl) faible
Vibration
0,760 0,790 0,805 0,815 0,820 0,825 0,830
normale
Piquage
0,760 0,790 0,805 0,815 0,820 0,825 0,830
Plastique
Vibration
0,765 0,795 0,810 0,820 0,825 0,830 0,835
(P) faible
Vibration
0,770 0,800 0,815 0,825 0,830 0,835 0,840
normale
Vibration
0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840 0,845
puissante
Vibration
0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840 0,845
faible
Ferme
Vibration
0,780 0,810 0,825 0,835 0,840 0,845 0,850
(F) normale
Vibration
0,785 0,815 0,830 0,840 0,845 0,850 0,855
puissante
Nota :
* Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés sinon il conviendra
d’apporter les corrections suivantes :
Sable roulé et gravier concassé (c1 = - 0,01)
Sable et gravier concassé (c1 = - 0,03)
* Pour les granulats légers on pourra diminuer de 0,03 les valeurs de c : (c2 = -0.03)
3
* Pour un dosage en ciment C ≠ 350 kg/m on apportera le terme correctif suivant :
(c3 = (C – 350) / 5000)
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Connaissant le volume total absolu des granulats (V) et les pourcentages en volume absolue de sable (S %), de
gravillon (g %) et de gravier (G %), il est alors possible de déterminer les volumes de sable (Vs) de gravillon (Vg)
et de gravier (VG) ainsi que leurs masses respectives (S, g et G) :
Vs = V * S % S = V * S % * ρs(S)
Vg = V * g % g = V * g % * ρs(g)
VG = V * G % G = V * G % * ρs(G)
A défaut de renseignements précis concernant les masses volumiques absolues des matériaux, on peut en
première approximation utiliser les valeurs suivantes : ρs(c) = 3,1 t/m , ρs(S) = 2,6 t/m , ρs(g) = 2,6 t/m et ρs(G) =
3 3 3
3
2,6 t/m .
La formulation théorique de béton recherchée est définie par les quantités d'eau E, de sable S, de gravillon g et
de gravier G. La masse totale d’un mètre cube de béton ∆o=(E+C+S+g+G) est pour un béton courant comprise
3 3
entre 2,3 t/m et 2,5 t/m . La formulation obtenue reste théorique et il convient de la tester et de la corriger
par des essais de laboratoire avant d’être utilisée.
La formulation de béton obtenue précédemment est théorique et il convient de la tester et de la corriger par
des essais de laboratoire avant d’être utilisée.
Des corrections seront apportées avant fabrication pour prendre en considération la teneur en eau éventuelle
des granulats et après une série de tests efectués en laboratoire pour ajuster les dosages en eau, granulats et
ciment.
La composition théorique de béton est établie pour des matériaux secs. Il est impératif avant confection du
béton de prendre en considération l’eau contenue dans les granulats. Une mesure de teneur en eau doit être
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par conséquent efectuée (w=Masse d’eau/Masse sèche). A défaut de toutes mesures précises on peut
apprécier l’humidité des granulats grâce aux valeurs données dans le tableau 8.
Tableau 8. Quantité d’eau en litre contenue dans un mètre cube de matériau granulaire en fonction de son
degré apparent d’humidité.
3
Eau d’apport en Litre / m de matériau
Degré apparent
Sable Gravillon Gravier Gravier
d’humidité
0/5 5 / 12,5 5 / 20 16 / 31,5
Apparence humide 40 à 60 20 à 40 10 à 30 10 à 20
3
Exemple : Un sable très humide contient de 80 à 100 litres d’eau par m (soit une masse sèche d’environ 1600
3
kg par m de matériau) d’où une teneur en eau w d’environ 5 à 6 %.
Les corrections seront efectuées sur chaque matériau utilisé. La quantité d’eau sera ajustée grâce à la valeur
obtenue lors de la mesure de l’afaissement au cône, les quantités de granulats grâce à la mesure de la masse
volumique réelle du béton, et la quantité de ciment après essais sur béton durci. Les trois corrections se feront
indépendamment les unes des autres.
Si la valeur de l’afaissement au cône d’Abrams obtenu (Af.obtenu) difère de la valeur de l’afaissement au cône
souhaitée (Aff.souhaité) il est nécessaire de modifier la quantité d’eau de la composition de béton. La correction
sur la quantité d’eau s’efectue grâce à l’abaque de la figure 4.
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Figure 4 : Variation de la quantité d'eau en fonction de l'afaissement au cône pour un béton courant.
Positionner sur le graphe le point caractéristique de la composition efectuée (Eutilisée et afaissement au cône
obtenu Af.obtenu).
Pour la valeur de l’afaissement souhaité (Af.souhaité) en déduire la quantité d’eau à utiliser (Ecorrigée).
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Figure 5 : Exemple de détermination de E corrigée.
Exemple : Pour une valeur initiale de E de 200 l ayant conduit à un affaissement au cône de 6 cm, la quantité
d’eau nécessaire à l’obtention d’un affaissement au cône de 9 cm est d’environ 210 litres.
L’objectif de cete correction est de vérifier que la quantité de matériau utilisé aboutit bien à la formulation
d’un mètre cube de béton et que par conséquent il n’y a ni sur dosage ou sous dosage de ciment. Lorsque la
masse volumique apparente réelle du béton (∆) est diférente de la masse volumique apparente théorique (∆o)
de la formulation, il convient d’efectuer une correction sur les quantités de granulats : ∆ m = (∆ - ∆o). Si ∆ m
3
est négatif la formulation réalisée aboutit à la confection de plus d’un m de béton (des granulats doivent être
3
enlevés). Si ∆ m est positif la formulation réalisée aboutit à moins d’un m de béton (des granulats doivent
être rajoutés). Cete correction s’efectue sur tous les granulats au prorata des pourcentages en volume absolu
des granulats :
Scorrigé = S + ∆ m * S %
gcorrigé = g + ∆ m * g %
Gcorrigé = G + ∆ m * G %
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Correction sur la quantité de ciment
Lorsque la résistance obtenue à 28 jours (σ’28 réelle) difère de la résistance souhaitée (σ’28) il convient
d’apporter une correction sur le dosage de ciment (Ccorrigé). Si Créel et Eréelle sont les dosages initiaux en ciment et
en eau efectivement utilisés pour la confection du béton, il est possible d’écrire en fonction des résultats
obtenus ou des résultats souhaités deux équations résultant de la formulation de Bolomey :
sable ∆Vs (considéré comme des éléments fins). D’ou une ultime correction sur le dosage en sable Scorrigé = S
+ ∆S avec :
Pour que le béton puisse recevoir l’appellation BCN (Béton à Caractères Normalisés : Norme NFP 18-305) il doit
se conformer à des critères de résistance minimale, de valeur maximale de E/C, et de dosage minimum en
ciment.
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Résistance minimale
La résistance minimale fc28 du béton doit être supérieure aux valeurs données dans le tableau 9.
Dosage E/C
Pour assurer la durabilité des Bétons à Caractères Normalisés la norme (NFP 18-305) impose que le rapport
Eau/Ciment soit inférieur aux valeurs maximales données dans le tableau 10.
Tableau 10 : Rapport maximal E/C pour un BCN en fonction de la classe d’environnement et du type de béton.
Type Non armé (NA) (1) 0,7 0,6 0,55 0,5 0,55 0,5 0,5 0,55 0,5 0,45
de
béton Armé (BA) 0,65 0,6 0,6 0,55 0,5 0,55 0,5 0,5 0,55 0,5 0,45
Précontraint (BP) 0,6 0,6 0,55 0,55 0,5 0,55 0,5 0,5 0,55 0,5 0,45
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Dosage minimum en ciment :
La quantité en ciment doit être supérieure aux valeurs données dans le tableau 11.
3
Tableau 11 : Dosage minimal de ciment Cmin en kg/m de béton pour les BCN (Dmax =20 mm).
Non armé (NA) 150 200 240 300 330 330 350 350 330 350 380
Type Armé (BA) 260 280 280 310 330 330 350 350 330 350 385
de
Précontraint (BP) 300 300 300 315 330 330 350 350 330 350 385
béton
Si Dmax ≠ 20 mm, le dosage minimal de ciment Cmin donné dans le tableau ci dessus doit être
modifié comme suit :
Dmax<12,5 ajouter 10 % ; Dmax=16 ajouter 5 %
Dmax=25 retrancher 5 % ; Dmax>31,5 retrancher 10 %.
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Références :
B. Pfeiffer
Cours cycle laboratoire matériaux de constructon
M. Meuzeret
Laboratoire-modes opératoires matériaux de constructon
M. Elliana
Travaux pratques formulaton des bétons
M. Delarrard
Béton laboratoire pro 3TM
M. Sarret
Caractéristiques physiques et mécanique des ciments
Christine Gaudry
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