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Quelques miracles du prophète Mouhammad (psl)

Miracle 1 : Le noble coran

Le coran constitue un miracle éternel qui durera autant que durera la vie sur terre ; il contient
les paroles révélées de Dieu. Il embrasse les prédictions annoncées et contient des lois
religieuses et philosophiques abordées pour la première fois. Un défi est lancé aux humains et
aux djinns de coopérer conjointement pour donner un livre pareil : « Si les hommes et les
djinns s’unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce coran, ils ne
produiraient rien qui lui ressemble, même s’ils s’aidaient mutuellement » (S17, V88)
Un autre miracle pour ce coran : depuis qu’il est révélé, personne n’est parvenu à y changer
une seule virgule, contrairement aux autres livres qui ont connu plusieurs versions.

Miracle 2 : La fente de la lune

Ahmad, Boukhari et Mouslim rapportent que les Mecquois demandèrent au prophète (psl) de
leur montrer une preuve de sa prophétie. Il leur montra la lune fendue en deux parties.
Mot’em raconte : « Au temps du Prophète (pls), la lune se fendit en deux : une partie
surplombait cette montagne et l’autre surplombait cette autre montagne ».
A ceux qui s’exclamèrent en disant : « Mouhamad nous a ensorcelés » , le Seigneur répondit
en affirmant l’authenticité du message révélé au prophète (psl) : « L’heure approche et la
lune se fend ! s’ils voient un Signe, ils s’écartent en disant : « c’est une magie
continuelle ! ». Ils crient au mensonge ; ils suivent leurs passions mais tout décret est
immuable » (S54, V1-3).

Miracle 3 : Le déversement des pluies grâce à son invocation

Une sécheresse étouffante frappa le pays, le prophète (psl), debout sur sa chaire, prononçait
son sermon du vendredi lorsqu’un homme entra dans la mosquée et s’adressa au prophète
(psl) en s’écriant : « Messager d’ Allah, nous avons perdu nos biens et nous ne savons plus
quoi faire. Implore pour nous le secours du Seigneur » : Le prophète (psl) leva ses mains vers
le ciel et dit : « Seigneur, accorde-nous des pluies ». Le ciel était limpide, aucun nuage ne s’y
trouvait, rapporte Anas. Il n’ y a avait aucune maison entre nos quartiers et le mont Sala’.
Soudain, un nuage pareil à un bouclier surgit de derrière la montagne. Arrivé au milieu du
ciel, il s’étendit et déversa des pluies.

Ces dernières continuèrent pendant une semaine sans s’arrêter ; le vendredi prochain, un
homme (le même ou un autre) entra par la même porte, tan disque le prophète (psl) prononçait
son sermon ; « Messager d’ Allah, nos biens sont perdus et nous ne savons plus quoi faire ;
implore le Seigneur pour que les pluies cessent ».

Le messager d’ Allah leva les mains vers le ciel et dit : « Seigneur ! Que les pluies tombent
autour de nous, sur les collines, les montagnes et les terres de culture ». Les pluies cessèrent et
le soleil apparut sur le champ.

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Miracle 4 : L’écoulement de l’eau des mains du prophète (psl)

Anas Ibn Malick, domestique du prophète (psl), raconte : « L’heure de la prière de Asr arriva.
Les gens ne trouvèrent pas d’eau. On apporta au prophète (psl) un récipient dans lequel il
déposa sa main. Il ordonna aux hommes de faire leurs ablutions avec l’eau du récipient. Je vis
‘ de mes propres yeux’ l’eau jaillir de ses doigts. Tous les hommes achevèrent leurs ablutions.

- Combien étiez-vous ? demanda Katada à Anas ;


- Presque trois cents hommes, répondit l’autre.

Aucun être humain n’a la capacité d’effectuer un acte pareil ; Le Seigneur n’a pas décrété que
l’eau coulerait des doigts des hommes. C’est un signe s’ajoutant aux autres signes, confirmant
sa prophétie. Il eut lieu dans le marché de Médine, et eut pour témoins quelques trois cents
hommes, des plus honnêtes, intelligents et pieux.

Miracle 5 : Le débordement de l’eau du puits de Houdaybiya

En l’an 6 de l’hégire, le prophète (psl) se trouvait avec ses compagnons à Houdaybiya. Les
hommes avaient épuisé l’eau du puits qui se trouvait en ce lieu jusqu’ à la dernière goutte. Les
hommes, au nombre de mille quatre cents, eurent peur de mourir de soif. Ils se plaignirent
auprès du prophète (psl) qui se dirigea tout de suite vers le puits, s’assit à son bord et implora
le Seigneur pour qu’il donne de l’eau. Il prit dans sa main une quantité d’eau qu’il utilisa pour
se rincer la bouche puis la recracha dans le puits ; Quelques minutes plus tard, le puits remplit
leurs gourdes. Le camp tout entier profita de l’eau ; c’étaient les gens de l’allégeance de
Ridwane agréés par le Seigneur qui en parla dans le verset suivant : « Dieu était satisfait des
croyants quand ils te prêtèrent serment sous l’arbre. Il connaissait le contenu de leurs
cœurs. Il a fait descendre sur eux la Sakina. Il les a récompensés par une prompte
victoire » (S58, V18)

Miracle 6 : La pierre salue le prophète (psl)

Mouslim et Ahmed rapportent que Samoura, qu’ Allah l’agrée, a entendu le prophète (psl)
dire :
- « Il y avait à la Mecque une pierre qui me saluait avant que je ne reçoive la révélation du
message. Je suis capable de la reconnaître aujourd’hui ».

Miracle 7 : Le chameau s’agenouille en face de lui et se plaint auprès de lui

Annassa’i et Ahmad rapportent que Anas Ibn Malick a dit : Une famille d’Ansars avait un
chameau qu’ils utilisaient pour puiser l’eau du puits. Un jour, le chameau se révolta et ne
voulut plus travailler. Les Ansars vinrent au prophète (psl) et lui dirent :

« Messager d’ Allah, nous possédons un chameau que nous utilisons pour puiser l’eau du
puits ; il est devenu rebelle et ne veut plus travailler. Que devons-nous faire maintenant que
nos cultures et nos palmiers ont besoin d’être irrigués ? ».
« Suivez-moi », dit le prophète (psl) à ces hommes. Il entra dans le jardin et se dirigea vers le
chameau. Craignant que le chameau ne le blesse, les hommes se mirent en garde.

« Ne craignez rien, il ne me fera aucun mal », dit le prophète (psl).

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Quand la bête le vit, elle se dirigea vers lui, et se prosterna en face de lui. Le prophète (psl)
prit ses reines et le remit au travail.

« Cette bête est privée de raison mais elle s’est prosternée pour toi. Nous sommes plus en
droit de le faire qu’elle ».

Et le prophète (psl) de répondre : « Un être humain ne doit pas se prosterner pour un autre être
humain. S’il m’avait été autorisé de soumettre quelqu’un à se prosterner devant un autre, c’est
bien à la femme que j’aurai demandé de le faire devant son mari ».

Mouslim rapporte également que le prophète (psl) et ses compagnons entrèrent un jour dans
un jardin appartenant à des Ansars.

Un chameau s’approcha de lui et versa des larmes. Le prophète (psl) les lui essuya et le calma.
A qui appartient ce chameau ? demanda le prophète (psl). Un jeune Ansar s’avança : « il est à
moi », dit-il.

« Ne crains-tu donc pas le Seigneur dans le traitement de cet animal que Dieu t’a accordé ? Il
m’a dit que tu le fais souffrir de famine et le tue au travail ».

Miracle 8 : Les implorations du prophète (psl) chassent le Djinn habitant le corps du


garçon

Ahmad raconte que Ibn Abbas a dit : « Une femme se rendit auprès du prophète (psl)
accompagné de son fils ».

- « Messager d’ Allah », se plaignit-elle, notre fils est sujet à des accès de folie qui ne
lui arrivent qu’aux heures de repas ».
- Le prophète (psl) essuya, de sa main, la poitrine du garçon et proféra des incantations.
- L’enfant toussa. On vit quelque chose comme un chiot noir sortir et prendre la fuite.

Miracle 9 : Le loup atteste l’authenticité du message du prophète (psl)

Ahmad raconte dans son Masnad que Abou Said Al Khoudri a dit :

« Un loup poursuivit une brebis et l’attrapa. Le berger la lui arracha et la récupéra. Déçu, le
loup parla : « Ne crains-tu point le Seigneur ? Tu me prives d’un revenu qu’ Allah m’a
accordé ».

« C’est très étrange ! Un loup me parle de la langue des humains », s’exclama le berger.

« Mais oui, reprit le loup, et je vais te raconter encore de plus étrange. Mouhammad apporte
aux gens des nouvelles d’antan ».

Le berger conduisit le bétail, le mit sous garde puis se rendit chez le prophète (psl) pour lui
raconter ce qu’il avait vu et entendu.

Le prophète (psl) donna l’ordre d’appeler les gens à la prière puis dit au berger : « Raconte
aux musulmans ce que tu viens de me raconter ». Le berger répéta l’histoire, le prophète (psl)

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dit : « Cet homme a dit la vérité. Par celui qui tient mon âme en Sa main, l’heure suprême ne
se dressera pas avant que parleront les fauves aux humains, l’homme parlera à la miche de son
fouet et aux lacets de ses chaussures, et sa cuisse lui racontera ce que sa femme avait commis
après sa mort ».

Miracle 10 : La gazelle parle et tient sa promesse faite au prophète (psl)

Abou Na’im Al Asbahani rapporte dans son livre intitulé « Les Signes de prophétie » que
Thabit Binani a raconté que Anas Ibn Malick a dit : « Le prophète (psl) fut de passage chez un
groupement qui avait chassé une gazelle et l’avait attachée à un poteau.

- « Messager d’Allah, s’exprima la gazelle dans le langage des humains : J’ai été prise
alors que j’ai deux petits. Demande pour moi la permission d’aller les allaiter et je
reviendrai juste après ».
- « A qui appartient cette gazelle ? » demanda le prophète (psl)
- « A nous », répondirent les hommes du campement.
- « Libérez-la afin qu’elle allaite ses petits puis vous revient », ajoute t-il.
- « Qui peut nous garantir son retour ? » interrogèrent-ils.
- « Je m’en porte garant » dit le prophète (psl)

La gazelle fut libérée. Elle revint en effet après avoir allaité ses petits. Les hommes la
rattachèrent au poteau. Lorsque le prophète (psl) repassa et la revit, il demanda :

- « A qui appartient cet animal ? »


- « A un tel » fut la réponse.
- « Acceptez-vous de la vendre ? »
- « Il est à vous, Ô messager »
- « Laissez-la partir alors » dit le prophète (psl).

Non seulement la gazelle a parlé mais elle a, en plus, tenu la promesse faite au Messager
d’ Allah. C’est un signe miraculeux qui ne peut qu’aboutir à croire en lui, l’obéir et l’aimer.

........ A SUIVRE . . . . . . . . .

Paix sur vous

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