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COURS DE STATISTIQUES DESCRIPTIVES

SERIE N° 06

ARRANGEMENTS – PERMUTATION - COMBINAISONS

PLAN DE LA LEÇON :

I- GENERALITES
1- Produit cartésien de deux ensembles
2- Réunion de deux ensembles
II- ARRANGEMENTS (sans répétition)
1- Exemple
2- Définition
3- Nombre d'arrangements de «p» éléments choisis parmi «n»
Eléments
4- Remarque
5- Autre expression de A np
6- Application

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III- PERMUTATIONS
1- Exemple
2- Définition
3- Nombre de permutation de « n » éléments
4- Remarque
IV – COMBINAISONS
1- Exemple
2- Définition
3- Nombres de combinaisons de «n» éléments d'ordres «p»
4- Propriété de C np

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I- GENERALITES :
1- Produit cartésien de deux ensembles :

Considérons l'exemple d'une agence de tourisme organisant des


voyages en autocars d'une localité "R" à une autre localité "B" en
passant par la localité "P" soit en schématisant :
*
R P B
- Entre "R" et "P" elle propose 3 circuits différents :
- (RP) 1 passant par la localité "E"
- (RP) 2 passant par la localité "S"
- (RP)3 passant par la localité "F"

Soit, en schématisant :
R E P
* (RP)1

R P
R S P (RP)2
*

R F P
* (RP)3

Entre "P" et "B" elle propose 2 itinéraires différents :

- Itinéraire (PB)1 passant par la localité "T" et "V"


- Itinéraire (PB)2 passant par la localité "C" et "L"
Soit, en schématisant : B
P T V (PB)1
P B
P C L B
* * (PB)2

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Question :

Combien d'itinéraires (R-B) offre-t-elle à ses clients ?

Inventorions les trajets possibles, il y a :

(RP)1 puis (PB)1


(RP)1 puis (PB)2
(RP)2 puis (PB)1
(RP)2 puis (PB)2
(RP)3 puis (PB)1
(RP)3 puis (PB)2

L'ensemble de départ de type ("R"–"P") = (RP)1, (RP)2, (RP)3


L'ensemble d'arrivée de type ("P" – "B") = (PB)1 , (PB)2

On appelle "produit cartésien" de l'ensemble "RP" par


l'ensemble "PB" l'ensemble de tous les couples considérés par un
élément de "RP" et par un élément de "PB" pris dans cet ordre.

L'ensemble produit "RP" × "PB" admet pour éléments les six


couples suivants :
PB

(PB)1 (PB)2

(RP)1 ((RP)1 . .(PB)1) ((RP)1.. (PB)2)

PR (RP)2 ((RP)2 . .(PB)2) ((RP)2. . (PB)2)

(RP)3 ((RP)2 ..(PB)1) ((RP)3.. (PB)2)

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D'ou : Si une expérience (RP) possède n(3) issues possibles,
distinctes entre elles deux à deux et si expérience (PB) possède P(2)
issues possibles, l'expérience (RP × PB) qui consiste à effectuer
d'abord l'expérience RP, ensuite l'expérience PB possède n × p issues
possibles distinctes entre elles deux à deux.
Etant donnés deux ensembles E et F finis, en désignant
respectivement par n(E) et n(F) leurs cardinaux, c'est-à-dire le
nombre d'éléments de chacun d'eux, le cardinal de l'ensemble E × F
est lié aux cardinaux de E et de F par :

n (E×F) = n (E) × n(F)

2- Réunion de deux ensembles :


Reprenons l'exemple de l'agence de tourisme décrit plus haut avec
cette fois-ci :
- De la localité "R" à la localité "B" 6 itinéraires :
(R-B)1 , (R-B)2, (R-B)3, (R-B)4, (R-B)5, (R-B)6
- De la localité "R" à la localité "C" 3 itinéraires :
(R-C)1 , (R-C)2 , (R-C)3
Combien d'itinéraires différents offre-t-elle ?

Nombre de trajets offerts : ( R-B)1 + (R-B)2 + (R-B)3 + (R-B)4 + (R-


B)5 + (R-B)6 + (R-C)1 + (R-C)2 (R-C)3.
Soit 6 + 3 = 9
De façon plus mathématique on peut écrire :

R-B = (RB)1 , (RB)2, (RB)3, (RB)4, (RB)5, (RB)6


R – C = (RC)1, (RC)2, (RC)3

RB  RC  ∅, lire RB inter RC égal ensemble vide (∅) est


l'ensemble n'ayant aucun élément, c'est-à-dire l'ensemble vide.

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D’où : si une expérience (RB) possède n(6) issues possibles
distinctes deux à deux et si une expérience (RC) possède p(3) issues
possibles les deux expériences n’admettant aucune issue commune
(expériences incompatibles), l’expérience RB   RC  qui consiste
à effectuer l’une ou l’autre des expériences RB   RC  qui
consiste à effectuer l’une ou l’autre des expériences (RB) ,(RC)
possède (n + p) issues possibles deux à deux distinctes.

Soit donc : Etant données un ensemble fini Ω (lire OMEGA) et


deux ensembles disjoints de Ω, A et B, on a la relation suivante entre
cardinaux :

B) = n (A) + n (B)  n(A Avec (A ⋂ B) = ∅

Lorsque A ⋂ B = ∅, la réunion A U B se note : A + B

A B A∩B

A B
n( A  B) = n (A) + n(B)
n ( A  B) = n (A)+n(B) -n (A⋂ B)
Plus généralement:

n( A  B) = n (A) + n(B) - n(A ⋂ B)

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II- ARRANGEMENTS (Sans répétition) :
1- Exemple:
Le comité Directeur d’une entreprise d’assurance est composé de
5 personnes « ABCDE », ce comité doit désigner parmi ses
membres un « bureau » composé de 3 personnes ayant les qualités
de :
- Président (P)
- Secrétaire (S)
- Trésorier (T)
Question :
Quel est le nombre de « bureau » qu’il est possible de former en
supposant que chacun des membres du comité est capable d’exercer
chacune des fonctions énumérées ci-dessus et qu’une personne ne
peut cumuler plusieurs fonctions ?
Solution : Deux bureaux peuvent être différents :
- Du fait de l’identité des membres qui le composent
(Exemple : ABE et ACD) ;
- Du fait des fonctions attribuées à des membres (exemple :
ABE et BEA)
Si on admet que le 1er nommé est Président, le 2ème Secrétaire et le
ème
3 Trésorier ;
- Pour occuper tout d’abord le poste de Président, 5 personnes
peuvent être désignées
- Pour occuper ensuite le poste de Secrétaire, 4 personnes
peuvent être désignées.
- Pour occuper enfin le poste de Trésorier, 3 personnes peuvent
être désignées.
Le nombre de bureaux possibles est donc de :5 × 4×3 = 60

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La composition de ces 60 « bureaux » apparaît dans le tableau ci-
dessous chaque bureau constituant un arrangement sans répétition
(pas de cumul de fonctions).

«P» «S» «T» «P» «S» «T»

C
C
D
B A D
E B
A C D B C A E
C D
B EA
D C C
B E D E
E C A
D
E C

D
«P» «S» «T» «P» «S» «T»

B B
D A CE
A
C AE D B A
B
E D E C
C A
D A B
B E
A E A
E B E
B
D C

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«P» «S» «T»

B
A C
D
E B A
D C

C A
B
A E
D B ARBRE FACTORIEL

2- Définition :

On appelle arrangement dans répétition d’ordre p d’un ensemble E


composé de « n » éléments un sous-ensemble strictement ordonné de
p (p<n) éléments de E
3- Nombre d’arrangements de P éléments choisis parmi n
élément :
Soit un ensemble E à n éléments

E= n1, n2,……nn

Problème : Combien de sous-ensembles E’ (formés de « p »


éléments) choisis parmi les « n » précédents (o< p < n) il est possible
de constituer compte tenu du rang de ces éléments.
Disposons sur une droite de « p » boites identiques numérotées de
1 à p.
Dans la 1ère boite nous pouvons placer l’un quelconque des n
éléments.
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Dans la 2ème boite nous pouvons placer l’un quelconque des
(n-1) éléments.
Dans la 3ème boite nous pouvons placer l’un quelconque (n-2)
éléments.
………………………………………………….
Dans la Pième boite nous pouvons placer l’un quelconque des
éléments des (n-(p-1) des éléments.
Nombre des boites 1 2 3 -------------------P
Nombre de choix n (n-1) (n-2)
(n-2) (n-( p-1)

D’après la règle précédemment énoncée le nombre des


arrangements cherché est donc égal au produit des nombres des
nombres de choix.

Ce nombre est désignée par l’expression : A np lire « A,n , p » ou


nombre des arrangements de n éléments p à p »
Nous pouvons donc écrire : A np = n( n -1) (n-2).(n-(p-1).

4- Remarque :
Reprenons l’exemple précédent sur le comité directeur d’une
entreprise :
« P » le poste de Président,
« S » le poste de Secrétaire,
« T » le poste de Trésorier.

L’ensemble « Bureau » s’écrit : B = « P », « S », « T » et


l’ensemble comité s’écrit : C = A, B, C, D, E

Nous réalisons un arrangement en associant à chaque élément de


B un élément de C à la condition que deux éléments distincts de B
aient des images distinctes dans C, on met ainsi en évidence une
application f de l’ensemble B dans l’ensemble C qui possède la
propriété suivante :
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2 objets distincts de B ont 2 images distinctes dans C
2 Fonctions distinctes sont remplies par 2 personnes distinctes :
On dit que f est une application injective ou (injection).

f : E  F est injective <= >, x1  E1,.x2  E 2

x1  x2 => f ( x1 )  f ( x2 )ouf ( x1 )  f ( x2 )  x1  x2
p
Le nombre A est donc celui des injections d’un ensemble de p
n
éléments dans un ensemble de n éléments.
Illustrons dans le graphique ci-dessus, deux arrangements
differents parmi les 60 possibles :
A
«P»

B
«S» C

D
«T»
E

5- Autre expression de A nP :
Nous venons de montrer que A np = n(n-1) (n-2) ..(n-(p-1),
multiplions et divisons le second nombre de cette égalité par produit :
n(n-p) (n-(p+1) ×(n-(p+2)…………×3×2×1.
Nous pouvons écrire :
n(n  1)( n  2)...( n  ( p  1)( n  p )( n  ( p  1)  ...  3  2  1
A np
(n  p)( n  ( p  1)( n  ( p  2)  .........  3  2  1

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Le numérateur est constitué par le produit des « n » premiers
nombres entiers, ce produit s’écrit « n !»(Lire factoriel n).
De même le dénominateur est constitué par le produit des (n-p)
premiers nombres entiers, il s’écrit (n- p) ! (Lire factoriel ( n-p).
n!
Nous pouvons donc écrire A nP =
(n  p )!
n!
n
Remarque : si n = p A =n =n!
(n-n) !
Avec (n- n) ! = 0 !=1
6- Application :
Un membre d’une mutuelle d’assurances automobile doit
souscrire une assurance couvrant 3 risques sur 10 possibles, les 3
risques étant obligatoires et «hiérarchisés».
Réponse : La réponse s’obtient en appliquant la formule ci-dessus :
A310= 10(10-(2-1) (10-(3-1) = 10 × 9 × 8 = 720

Ou A310= 10  9  8  7  6  5  4  3  2  1 =10×9×8 = 720


7  6  5  4  3  2 1

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III- PERMUTATIONS :
1- Exemple :
Le comité directeur d’une entreprise d’assurances est composé de
4 personnes (A, B, C, D), ces personnes doivent se partager les
fonctions de :
 Président « P »
 Secrétaire « S »
 Secrétaire Adjoint « SA »
 Trésorier « T »
Question :

Combien de comités à « tâche diversifées » peuvent-ils constituer


en supposant que chacune des personnes sont capables d’exercer
chacune des fonctions énumérées et qu’il n’y ait pas de cumul de
fonctions ?

Solution :

Remarquons que dans ce cas 2 comités à tâches diversifiées » ne


peuvent être différents que du fait des fonctions dévolues à ses
membres. Tous les membres susceptibles de remplir une fonction en
remplissent effectivement une :

4 ×3 × 2 × 1 = 24

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Graphiquement nous pouvons obtenir :

« P » « S » « SA » « T » « P »« S »« SA » T »
C D
C D

D C
A D C
B A D
B D B C
D A
A C D B
A
C
B C
D C A
D
C B
2
1

« P » « S » « SA» « T » « P » « S » « SA » « T »

B D B C

A
D B A B
C
A D 3 A
C B D B C
D A C A

A B
D 4 A B
B A C B A

Sur le graphique (1), les différents comités peuvent être :

(A,B,C,D), (A,B,D,C) : (A,C,B,D), (A,C,D,B), (A,D,B,C),


(A,D,C,B).Les postes occupés étant dans l’ordre pour chaque comité
: P,S,SA,T même remarque pour 2,3,et 4.

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2- Définition :

Une permutation des « n » éléments d’un ensemble E est un


ensemble strictement composé de tous les éléments de E.
3- Nombre de permutations de « n » éléments :

Disposons de n boites identiques numérotées de 1 à n


Nombre de boites 1, 2, 3,4,……………n-1, n
Nombre de choix n, n-1, n-2, n-3,…..., 2,1
Le nombre de permutations est égal au nombre de choix, ce
nombre s’écrit : Pn.
Pn = n (n-1) (n-2)×… ×3×2×1

Donc Pn =n ! On remarque que Ann= n ! = Pn

Exemple :

P4 = 4×3×2×1 = 4×3 !
P3 = 3×2 !
P2 = 2×1 !
P1 = 1×0 !

4- Remarque :

Dans l’exemple précédent si on note l’ensemble « comité » « co »=


A, B, C, D et l’ensemble « comité diversifié » :

« COD » = P, S, SA, T

Nous réalisons une permutation en associant chaque élément de


«COD» à «CO» à la condition que tout élément de «CO» soit
l’image d’un élément unique de «COD».
L’application f ainsi mise en évidence de l’ensemble «CO» dans
l’ensemble «COD» apparaît comme une application bijective ou
bijection.
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Rappel :
Etant donnés deux ensembles E et F une application f de E F est
dite bijective si seulement si :
- f est injective : tout élément de F, s’il est l’image d’un
élément de E est image d’un élément de E exactement.
Nous pouvons écrire que : « tout élément de F est l’image d’au
plus un élément de E ».
- f est surjective : y  F ; x  E; y  f ( x)

Nous pouvons écrire que tout élément de F est image d’au moins
un élément de E.

En résumé : f est bijective, si et seulement si tout élément de F est


image d’un élément exactement de E.

Application :
Huit invités désirent s’asseoir autour d’une table octogonale (qui a
huit côtés) combien y- a-t-il de dispositions possibles ?
P8 = 8×7×6×5×4×3×2×1 = 40320

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IV- COMBINAISONS :
1- Exemple :
Le comité directeur d’une société est composé de 5 personnes A,
B, C, D, E ce comité doit désigner parmi ses membres une délégation
de 3 personnes chargées de le représenter.
Problème :
Combien de délégations est-il possible de constituer ?
Remarquons que nous n’avons pas, comme dans le cas des
arrangements à nous préoccuper des postes par les personnes
composant la délégation, mais seulement de leur idendité : 2
délégations sont distinctes si elles différent d’une personne au moins.

Supposons qu’une délégation soit composée de 3 personnes A,B


et C nous pouvons ranger ces 3 personnes de 6 façons distinctes :
ABC, BAC, CAB,BCA, CBA en effectuant dans cette délégation
toutes les permutations possibles puisque : P3 = 3×2×1= 6
En opérant de la même façon sur une autre délégation ACE par
exemple, nous obtenons 6 façons distinctes de ranger les membres de
la délégation. Chacun de ces groupes de 3 personnes rangées dans un
certain ordre constitue un arrangement de 5 personnes d’ordre 3.
Le nombre de délégations est donc six fois moins grand que le
nombre d’arrangement soit :
5  4  3 = 10
3×2×1
La composition des 10 délégations apparaît dans le tableau ci-
dessous : Chaque délégation constituant une combinaison de 5
personnes d’ordre 3 sans répétition.

ABC ACD BCD CDE


ABD ACE BCE
ABE ADE BDE
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2- Définition :
Une combinaison d’ordre « p » d’un ensemble E de « n » éléments
est une partie de E comprenant p éléments.

3- Nombre de combinaison de n éléments d’ordre p :


1°) Première expression : Soit È  E c’est – à –dire È sous
ensemble de E. Permutons les « p » éléments de ce sous –ensemble,
nous obtenons PP arrangements de « n » éléments d’ordre P.

Si nous répétons cette opération sur tous les sous –ensemble È


constitués de « p » éléments et formant des combinaisons de « n »
éléments d’ordre P, nous obtenons tous les arrangements de « n »
éléments d’ordre P.

Ce nombre se note : C np ou 
n
p lire c, n, p
Anp
C 
P
n
PP
Ap
C np  n C np
pp
n(n  1)....(n  p  1)
P!
  n(n  1)..( n  p  1)
P( p  1)...  2  1

2°) Deuxième expression :


Multiplions les deux termes de la fraction précédente par :
(n-p) ! = (n-p) (n-p-1) ….×3×2×1
n(n  1)...( n  p  1)( n  p )( n  p  1)...  3  2  1
C np 
 p( p  1)... 2  1 (n  p)n  p  1)...  3  2  1 
n!
C np 
p!(n  p )!

3°) Remarques :
a- Lorsque p = n nous avons C nn  1
n!
b- Lorsque p = o C on = 1
o! n!
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4- Propriété de C np :

1°) C np = C nn  p

C np1  C np11  C np
Démonstration :
(n  1)!
2°) C np1 =
p!(n  p  1)!

(n  1)! (n  1)!
C np11 = 
( p  1)!(n  1   p  1! ( p  1)! (n  p)!

(n  1)! (n  1)!
Donc C np1 + C np11 = +
p!(n  p  1)! ( p  1)! (n  p )!

(n  1)! ( p  1)! (n  p)!(n  1)! p!(n  p  1)!


=
p!( p  1)! (n  p)!

Simplifions par (n-p-1) !


(n  1)! ( p  1)! (n  p)  (n  1)! p!
C np1 + C np11 =
p!(n  p  1)! ( p  1)! (n  p)!

Simplifions par (p-1) !

(n  1)! (n  p)  (n  1)! p (n  1)! (n  p  p )


C np1 +C np11 = =
p!(n  p)! p!(n  p )!

(n  1)! n n!
C np1 + C np11 = =
p!(n  p )! p!(n  p )!

C np1 + C np11 = C np
Finalement

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