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LUNERAY (76)

IRH Ingénieur Conseil

Construction d’une station de prétraitement

ETUDE GEOTECHNIQUE
MONTATAIRE, le 22 mai 2013

DEPT ANNEE N°ORDRE


N° Affaire
76 13 0100
Version Date Nb pages Révisions Rédact. Contrôle
Texte Annexes
1 22/05/13 21 8 rapport complet BNI RRA -
SOMMAIRE

1. PRESENTATION DE L’ETUDE 3

1.1. GENERALITES 3
1.2. LE PROJET 3
1.3. LE SITE 4

2. MISSION 4

3. RECONNAISSANCE 5

3.1. RECONNAISSANCE IN SITU 5


3.2. ESSAIS EN LABORATOIRE 5
3.3. RESULTATS DES SONDAGES ET ESSAIS 6
3.4. HYDROGEOLOGIE 9
3.5. RISQUE SISMIQUE 9

4. FONDATIONS DU BATIMENT TECHNIQUE 9

4.1. MODE DE FONDATION 9


4.2. PROFONDEUR D’ASSISE 10
4.3. CONTRAINTES DE CALCUL 10
4.4. TASSEMENTS THEORIQUES 11
4.5. REDENT ET MITOYENNETE 11
4.6. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 11
4.7. DALLAGE 12

5. FONDATIONS DES OUVRAGES - BASSINS 13

5.1. MODE DE FONDATION 13


5.2. CONTRAINTES DE CALCUL 13
5.3. TASSEMENTS THEORIQUES 14
5.4. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 14

6. TERRASSEMENT 15

7. MISE HORS D’EAU 15

CONDITIONS GENERALES DES MISSIONS GEOTECHNIQUES


CLASSIFICATION DES MISSIONS GEOTECHNIQUES TYPES (extrait de la norme NF P 94-500)
ANNEXES

Le présent rapport comprend 21 pages et 8 pages d’annexe.

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1. PRESENTATION DE L’ETUDE

1.1. Généralités

Lieu : LUNERAY (76810)


Adresse : Rue du Bill Jam Colleman – Sté NORMIVAL

Désignation : Construction d’une station de prétraitement

Donneur d’ordre : IRH Ingénieur Conseil


Z.A. Carrefour de l'Artois - RD 950
62490 FRESNES LES MONTAUBAN
En la personne de Katherine RINGO et Aude AGUERGARY
Commande du 28 mars 2013

Intervention in situ : 02 et 03 avril 2013

1.2. Le Projet

Dans le cadre de cette étude, les documents suivants nous ont été communiqués par IRH :

 plan de situation du Projet ;


 plan de masse de l’Existant ;
 plan de masse prévisionnel du Projet.

D’après ces documents et les renseignements qui nous ont été fournis, le Projet consiste
en la construction d’une station de prétraitement qui présente les caractéristiques suivantes :

 bassin tampon semi-enterré (de 300 m3, Ø 10 m) ;


 bâtiment technique (emprise au sol de 50 m² environ) ;
 cuve de stockage des graisses hors sol (de 50 m3, Ø 4 m environ) ;
 3 réacteurs biologiques hors sol (de 30 m3, Ø 1,5 m environ par réacteur).

D’après les informations transmises par Mme RINGO, il s’agirait d’ouvrages en béton et
leur implantation n’est pas arrêtée à ce jour. Il se peut que certains ouvrages soient implantés à
l’Ouest du site, hors de notre zone de sondages. Notons que l’implantation de nos sondages a été
réalisée selon les indications de Mme AGUERGARY. Il conviendra de revoir tout ou partie de notre
rapport si les ouvrages ne situerait pas dans notre zone de sondages.

Les niveaux bas des ouvrages n’ont pas encore été fixés à ce jour ; rappelons que seul le
bassin tampon sera semi-enterré. Par hypothèse nous prendrons un niveau bas de ce bassin
tampon à -2,00m/ TN. Pour les autres ouvrages et le bâtiment technique nous les calerons par
hypothèse au niveau du TN le jour de notre intervention.

Les sollicitations vis-à-vis des ELS ne nous ayant pas été communiquées, nous prendrons
pour hypothèse :

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 Pour les ouvrages/bassins :

 surcharges d’exploitation uniformément réparties


sur les dallages : 40 à 60 kN/m²

 Pour le bâtiment technique :

 charges verticales ponctuelles : 80 à 150 kN


 charges verticales continues : 50 à 100 kN/ml
 surcharges d’exploitation uniformément réparties
sur les dallages : 5 kN/m²

Ces valeurs étant estimées sous toute réserve, il conviendra de nous communiquer les
charges réelles si elles étaient différentes afin de revoir tout ou partie de nos conclusions. Il en est
de même si le Projet définitif était différent de celui étudié.

1.3. Le site

Le terrain étudié se situe au sein de la société NORMIVAL, rue du Bill Jam Colleman à
Luneray (76). La zone d’étude correspond à un terrain herbeux ± arboré et à une portion de parking
en enrobé. Les ouvrages projetés se situent à environ 20 m à l’Est du bâtiment industriel existant et
à environ 5 m à l’Ouest d’un bassin d’incendie existant.

La superficie de la zone d’étude est de l’ordre de 1000 m².

Nos sondages ont été nivelés par nos soins à partir d’une référence constituée par une
plaque EU/EP prise à la cote 83,08 réf. L’altitude du site au droit de nos reconnaissances oscille
entre 82,45 et 83,20 réf.

Nous rappelons que les altitudes données sur nos sondages le sont à titre indicatif. Seul un
relevé de la position et de l’altitude des sondages par un géomètre expert pourrait faire foi.

L’implantation de la reconnaissance a été réalisée selon les indications de Mme


AGUERGARY.

L’implantation des sondages et essais réalisés figure en annexe.

2. MISSION

Conformément à notre devis référencé 76.130100 du 17 janvier 2013 qui a reçu


l’approbation de notre client, notre mission doit permettre de définir :

Prestation d’investigations géotechniques

 la nature des différents terrains rencontrés ;


 leurs caractéristiques mécaniques et géométriques ;
 le niveau d’eau relevé dans les sondages ;

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Etude géotechnique d’avant projet (G12)

 le type de fondation ;
 les contraintes de calcul ;
 les tassements théoriques éventuels ;
 les préconisations pour les dallages ;
 les recommandations pour les terrassements ;
 les sujétions d’exécution, etc.

La classification des missions géotechniques types (extrait de la norme NF P 94-500-


déc.2006) figure en fin de ce rapport.

Rappelons qu’en cas de changement d’implantation des ouvrages une étude


complémentaire de type G12 sera nécessaire.

3. RECONNAISSANCE

3.1. Reconnaissance in situ

Compte tenu du contexte géologique local et de la nature du Projet qui nous a été décrit, le
programme de reconnaissance a consisté en l’exécution de :

 2 sondages géologiques profonds notés SP1 et SP2 de 10,00 m de profondeur. Ils


ont été réalisés en diamètre 63 mm. Ils ont permis :
 de reconnaître la nature et l’épaisseur des différentes couches ;
 de prélever des échantillons remaniés pour d’éventuelles analyses en laboratoire ;
 d’effectuer les mesures en forage suivantes :

 18 essais pressiométriques répartis dans les forages précédents de façon à définir


les caractéristiques mécaniques des différentes couches de sol. Ils ont permis la mesure des
paramètres suivants :
 pression limite (Pl) ;
 pression de fluage (Pf) ;
 module pressiométrique (E).

 2 sondages géologiques à la tarière notés ST1 et ST2 de 10,00 m de profondeur. Ils


ont été réalisés en diamètre 63 mm. Ils ont permis :
 de reconnaître la nature et l’épaisseur des différentes couches ;
 de prélever des échantillons remaniés pour d’éventuelles analyses en laboratoire.

3.2. Essais en laboratoire

Les échantillons intacts et remaniés, prélevés dans les sondages précédents ont fait l’objet
d’analyses en laboratoire. Elles ont consisté en :

 2 identifications GTR 92 complètes (teneur en eau et limites d’Atterberg).

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3.3. Résultats des sondages et essais

Remarque préliminaire : les profondeurs des différentes couches sont celles mesurées au
droit de nos reconnaissances à partir du terrain naturel (TN) le jour de notre intervention. Des
fluctuations parfois importantes et/ou localisées d’origine anthropique ou liées à la nature des
dépôts, peuvent apparaître entre ces points.

 1. terre végétale - remblai

L’épaisseur de cet horizon de terre végétale et de remblai constitué de limon terreux, limon
± sableux brun clair orangé à brun ocre orangé, et localement d’enrobé sur concassé de silex
sablo-limoneux gris brun est d’environ 0,10 à 1,70 m.

Notons qu’en SP1 les limons brun clair orangé ont été traités pour réutilisation en remblai
de voirie/parking.

Le site a fait l’objet d’un précédent aménagement, notamment lors des constructions
avoisinantes. Dans un tel contexte, il est à craindre de rencontrer des vestiges et des ouvrages
enterrés ainsi que des irrégularités des sols, remaniés lors des précédentes phases de
construction.

Les caractéristiques mécaniques mesurées sont résumées ci-après :

minimum maximum
Module pressiométrique E (MPa) 3,4 33,7*
Pression de Fluage Pf (MPa) 0,40 2,09*
Pression Limite Pl (MPa) 0,64 3,41*
* valeur correspondant aux matériaux traités

 2. limon

Cet horizon constitué de limon ± argileux brun clair orangé, brun ocre à brun jaune clair a
été rencontré jusqu’à 2,80 à 3,10 m de profondeur. D’après la carte géologique au 1/50 000 de
DOUDEVILLE, il s’agit de la formation des limons de Plateau.

En SP1 on distingue une légère teinte grisâtre. Compte tenu de la proximité de ce sondage
avec le bassin d’incendie il est possible que cet horizon ait été altéré par des circulations d’eau.

Les caractéristiques mécaniques mesurées sont résumées ci-après :

minimum maximum
Module pressiométrique E (MPa) 3,0 5,3
Pression de Fluage Pf (MPa) 0,33 0,42
Pression Limite Pl (MPa) 0,57 0,71

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Les analyses en laboratoire réalisées sur des échantillons prélevés dans cet horizon sont
résumées ci-dessous :

Sondage N° ST1
Profondeur de prélèvement 1,30 à 2,90
Teneur en eau W % 22,9
Limites d’Atterberg
Limite de Liquidité Wl % 31,3
Limite de Plasticité Wp % 21,5
Indice de plasticité Ip 9,8
Indice de consistance Ic 0,86

Classe GTR 92 A1

Ce qui classe ces matériaux en A1 selon le GTR 92. Ils sont très sensibles aux variations
hydriques. En période pluvieuse ils ont tendance à se gorger d’eau et perdre ainsi toute portance.

 3. argile plastique à silex

Cet horizon constitué d’argile ± plastique brun clair, brun ocre, brun orangé à brun jaune à
± de silex et cailloutis a été rencontré jusqu’à 4,50 à 5,20 m de profondeur. D’après la carte
géologique au 1/50 000 de DOUDEVILLE, il s’agit de la formation résiduelle des argiles à silex.

Les caractéristiques mécaniques mesurées sont résumées ci-après :

minimum maximum
Module pressiométrique E (MPa) 4,4 10,7
Pression de Fluage Pf (MPa) 0,42 0,54
Pression Limite Pl (MPa) 0,69 0,87

Les analyses en laboratoire réalisées sur des échantillons prélevés dans cet horizon sont
résumées ci-dessous :

Sondage N° SP1
Profondeur de prélèvement 2,80 à 4,50
Teneur en eau W % 30,7
Limites d’Atterberg
Limite de Liquidité Wl % 71,0
Limite de Plasticité Wp % 26,7
Indice de plasticité Ip 44,3
Indice de consistance Ic 0,91

Classe GTR 92 A4

Ce qui classe ces matériaux en A4 selon le GTR 92. Ils sont très plastiques et sensibles
aux phénomènes de retrait-gonflement.

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 4. limon crayeux

Cet horizon constitué de limon crayeux brun beige à beige à cailloutis a été rencontré
jusqu’à l’arrêt des sondages à 10,00 m de profondeur. D’après la carte géologique au 1/50 000 de
DOUDEVILLE, il s’agit de l’horizon d’altération du substratum crayeux.

Les caractéristiques mécaniques mesurées sont résumées ci-après :

minimum maximum
Module pressiométrique E (MPa) 12,1 153,9*
Pression de Fluage Pf (MPa) 0,69 >2,38*
Pression Limite Pl (MPa) 1,13 >3,99*
*valeur locale élevée en profondeur

Les horizons crayeux sont sensibles à la karstification qui ménage des galeries vides ou
remplies de sédiments divers. Des galeries anthropiques peuvent également avoir été creusées
dans cette formation.

Aucune anomalie n’a été rencontrée au droit et jusqu’à la profondeur de nos sondages.
Néanmoins le BRGM signale de nombreuses cavités et carrières sur la commune de Luneray.

PROJET

Extrait de la carte géologique avec indication des indices d’effondrement et de carrière recensés par le BRGM

Il appartient aux Responsables du Projet de mener une enquête administrative auprès des
organismes compétents (Mairie, DDT, DREAL…) afin d’estimer le risque de rencontrer un tel
phénomène au droit du site.

En fonction des résultats de cette enquête il pourra s’avérer nécessaire de réaliser une
recherche systématique de vide par sondages destructifs profonds avec maillage serré.

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3.4. Hydrogéologie

Lors de notre intervention, aucune arrivée d’eau n’a été rencontrée au droit et jusqu’à la
profondeur de nos sondages.

Toutefois, compte tenu du contexte géologique du site, et notamment de la présence de


remblai sur limon, des circulations erratiques pourront être rencontrées en période pluvieuse.

3.5. Risque sismique

Le territoire de la commune de Luneray est situé en zone de sismicité 1 d’après le décret


du 22 octobre 2010.

Il conviendra donc de respecter les textes et normes en vigueur (Eurocode 8 - Calcul des
structures pour leur résistance aux séismes - NF EN 1998 - octobre 2007) et se référer plus
particulièrement à la partie 5 - fondations, ouvrages de soutènement et aspects géotechniques.

4. FONDATIONS DU BATIMENT TECHNIQUE

Les Responsables du projet envisagent la création d’un bâtiment technique. A ce stade du


Projet, les Responsables du Projet ne nous ont pas renseigné les caractéristiques de ce local (type
de structure, niveau bas, descente de charges…)

Rappelons que nous prendrons comme hypothèse un niveau bas au niveau du TN le jour
de notre intervention.

Rappelons qu’en cas de changement d’implantation des ouvrages une étude


complémentaire de type G12 sera nécessaire. En effet des surépaisseurs de remblais dus
aux précédents aménagements sont à craindre.

4.1. Mode de fondation

Compte tenu du Projet tel qu’il nous a été décrit et des éléments mis en évidence lors de
nos reconnaissances, il est possible d’envisager le système de fondation suivant :

 Massifs ou puits ancrés dans les limons ± argileux brun clair orangé à brun ocre
avec un encastrement minimal de 30 cm, et mis à minima à - 1,00 m/ TN pour s’affranchir de la
frange altérée.

Le type de fondations sera confirmé en fonction du niveau fini du local et de ses descentes
de charges réellement développées.

Dans tous les cas il conviendra de ne pas s’ancrer dans les remblais hétérogènes.

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4.2. Profondeur d’assise

Outre l’encastrement dans l’horizon porteur énoncé ci avant, la profondeur d’assise des
fondations devra assurer la mise hors gel avec une fiche minimale de 0,80 m/niveau extérieur fini.

A titre indicatif, la profondeur d’assise au droit de nos reconnaissances sera voisine de :

Sondage ST2 ST1 SP1 SP2


Profondeur d’assise/TN*(m) 1,00 1,00 1,20 2,00
*équivalent au niveau bas par hypothèse

Au droit des sondages SP1 et SP2, on rencontre des remblais d’épaisseur variable
(de 0,90 à 1,70 m). Il est à craindre d’en rencontrer au droit de l’emprise du bâtiment. Il
conviendra de bien s’assoir en deçà des remblais.

Il s’agit de profondeurs minimales d’assise permettant l’encastrement dans la couche


porteuse.

Pour assurer la mise hors gel, il conviendra, en fonction du niveau bas retenu :
- soit d’approfondir ces fondations,
- soit de remblayer soigneusement autour des constructions.

4.3. Contraintes de calcul

Pour le bâtiment, le calcul des contraintes ultimes fait référence au D.T.U. 13.12. – Règles
pour le calcul des fondations superficielles - de mars 1998 (Réf AFNOR DTU P 11 711).

En utilisant le pressiomètre, les contraintes de calcul à retenir pour justifier la fondation


sont données par la formule suivante :
kP  Ple *
q  q0  i 
q
Avec : q’0 : contrainte verticale initiale du sol au niveau de la fondation
iδβ : coefficient minorateur dépendant de l’inclinaison de la charge et de la pente du sol
Kp : coefficient de portance fonction de la nature du sol et de la géométrie de la fondation
Ple* : pression limite nette équivalente du sol
γq : coefficient de sécurité ; 2 sous E.L.U. et 3 sous E.L.S.

Après calcul pour le type de fondation défini ci avant et pour les charges attendues
(énoncées ci-avant), il pourra être retenu à l’Etat Limite Ultime une contrainte de calcul maximale :

qELU1  0,22 MPa

Soit à l’Etat Limite de Service une contrainte de calcul maximale :

qELS1  0,15 MPa

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4.4. Tassements théoriques

Le tassement théorique calculé d’une fondation s’écrit :



  B
 q   ' 0   c  B   q   ' 0   B0   d  
2
s
9  Ec 9  Ed  B0 
Avec : q : contrainte effective appliquée par la semelle ;
α: coefficient rhéologique ;
B: largeur de la semelle avec B≥60cm ;
B0* : largeur de référence = 60cm ;
Ec et Ed : modules pressiométriques moyens sphérique et déviatorique ;
λc et λd : coefficients de forme fonction de la forme et du rapport L/B des semelles.

Les tassements théoriques absolus, pour la contrainte retenue et les charges énoncées ci-
avant, seront inférieurs au centimètre.

Ces calculs ont été menés avec la contrainte de calcul définie au paragraphe précédent et
pour les charges attendues pour le Projet notées en présentation. Rappelons qu’il appartient au
Bureau d’Etude de préciser les valeurs des tassements tant absolus que différentiels acceptables
par la structure, ce qui pourra amener éventuellement à revoir la contrainte de calcul à prendre en
compte pour que ces tassements puissent être acceptables.

4.5. Redent et mitoyenneté

Les fondations successives descendues à des niveaux différents devront être établies en
redent tel qu’une pente maximale de 3 de base pour 2 de hauteur relie les arêtes voisines.

Les fondations implantées au voisinage des autres ouvrages projetés devront être établies
en redent tel qu’une pente maximale de 3 de base pour 2 de hauteur partant de l’arête des
fondations n’interfère pas avec le bassin. Si ces recommandations ne peuvent être respectées, il
conviendra de prévoir des dispositions spécifiques telles que par exemple un soutènement ou une
reprise en sous œuvre.

4.6. Dispositions constructives

Les fondations seront réalisées selon le respect des normes en vigueur et les Règles de
l’Art.
Il conviendra d’assurer la protection du fond de fouille vis-à-vis de l’altération avec un
bétonnage immédiat après réalisation de la fouille.

Un blindage provisoire des fouilles sera nécessaire compte tenu de l’absence de cohésion
en présence d’eau et des faibles caractéristiques mécaniques des terrains superficiels.

Les terrains non conformes (remblais, poche de moindre consistance) détectés à


l'ouverture des fouilles, seront purgés et remplacés par du gros béton coulé à pleine fouille. Le
volume nécessaire n’est pas quantifiable à ce stade de l’étude.

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En période pluvieuse, un pompage provisoire pourra être nécessaire pour assécher les
fouilles.

4.7. Dallage

Compte tenu du Projet tel qu’il nous a été décrit et des éléments mis en évidence lors de
nos reconnaissances, il est possible d’envisager les systèmes de dallage suivants :

 Soit plancher porté par les fondations, pour éviter les travaux de terrassement et
de remblaiement.

 Soit après purge de la terre végétale, de la totalité des remblais et de la frange


altérée des terrains, réalisation d’un dallage indépendant sur terre-plein de matériaux nobles
insensibles à l’eau et de granulométrie continue (type concassé 0/80 puis 0/31,5 de classe GTR
D2 ou équivalent). Ils seront mis en œuvre et compactés selon les recommandations du GTR
92, et d’une épaisseur minimale de 50 cm avec intercalation d’un géotextile. Ces travaux
devront impérativement être réalisés en période climatique favorable. Dans le cas contraire, des
aménagements (drainage, traitement, couche de blocage, couche de forme épaisse, etc…) dont
le coût n’est pas négligeable, pourront être nécessaires.

A titre indicatif, l’objectif de compactage pour la réalisation des couches de forme sera
de :
EV2 ≥ 45 MPa
EV2 / EV1 ≤ 2,2
Westergard k ≥ 0,6 MPa/cm *

* Il sera au minimum de 0,5 MPa/cm et dans tous les cas conforme à l’étude béton.

Les modules de déformation ou modules d’Young (Es), que nous avons définis, sont
présentés, à titre indicatif, dans le tableau suivant :

Coefficient rhéologique
N° de faciès Nature de sol Module Es (MPa)
du sol (α)
Terre végétale -
1 A purger
remblai
2 Limon 5 à 15 1/2
Argile ± plastique à
3 5 à 20 2/3
silex
4 Limon crayeux 20 à 40 1/2
5 craie 60 à >100 1/2

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5. FONDATIONS DES OUVRAGES - BASSINS

Les Responsables du Projet envisagent la création d’un bassin tampon semi-enterré, d’une
cuve de stockage hors sol et de réacteurs biologiques hors sol. A ce stade du Projet, les
Responsables du projet ne nous ont pas renseigné la profondeur d’encastrement du bassin tampon
par rapport au TN et les niveaux bas finis des autres ouvrages.

Rappelons que nous prendrons comme hypothèse pour le bassin tampon semi-enterré un
niveau bas à -2,00 m / TN et pour les autres ouvrages un niveau bas au niveau du TN le jour de
notre intervention.

5.1. Mode de fondation

Compte tenu du Projet tel qu’il nous a été décrit, des éléments mis en évidence sur ce
secteur lors de nos reconnaissances, il est possible d’envisager un système de fondation par radier
sur couche de forme reposant sur limons ± argileux brun clair orangé à brun ocre. Ces
travaux devront impérativement être réalisés en période climatique favorable.

Sur ce secteur la couche de forme aura une épaisseur de 50 cm minimum avec


intercalation d’un géotextile, reposant sur les limons ± argileux brun clair orangé à brun
ocre. Elle sera réalisée au moyen de matériaux nobles insensibles à l’eau et de granulométrie
continue (type concassé 0/31,5 de classe GTR D2 ou équivalent). Elle sera mise en œuvre et
compactée selon les recommandations du GTR 92.

Pour les ouvrages de faible emprise on pourra mettre en place, avant réalisation du radier,
une couche de réglage et stabilisation de grave ciment en fond de fouille.

Le terrain d’assise du radier devra être homogène, il conviendra de décaper la terre


végétale, de purger totalement les remblais et les poches de moindre consistance.

5.2. Contraintes de calcul

Pour le bâtiment, le calcul des contraintes ultimes fait référence au D.T.U. 13.12. – Règles
pour le calcul des fondations superficielles - de mars 1998 (Réf AFNOR DTU P 11 711).

En utilisant le pressiomètre, les contraintes de calcul à retenir pour justifier la fondation


sont données par la formule suivante :
kP  Ple *
q  q0  i 
q
Avec : q’0 : contrainte verticale initiale du sol au niveau de la fondation
iδβ : coefficient minorateur dépendant de l’inclinaison de la charge et de la pente du sol
Kp : coefficient de portance fonction de la nature du sol et de la géométrie de la fondation
Ple* : pression limite nette équivalente du sol
γq : coefficient de sécurité ; 2 sous E.L.U. et 3 sous E.L.S.

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Après calcul pour le type de fondation défini ci avant et pour les charges attendues, il
pourra être retenu à l’Etat Limite Ultime une contrainte de calcul maximale :

qELU2  0,22 MPa

Soit à l’Etat Limite de Service une contrainte de calcul maximale :

qELS2  0,15 MPa

5.3. Tassements théoriques

Le tassement théorique calculé d’un radier s’écrit :


h
 ( z )   ( F )  p( z )dz
W 
0
E( z)
avec α(z) : coefficient de structure à la profondeur z ;
p(z) : surpression verticale permanente à la profondeur z ;
β(F) : dépend du rapport entre la capacité portante du sol à la rupture et le taux
de travail effectif
β(F) = 1 ;
E(z) : module pressiométrique à la profondeur z ;
h: hauteur de la couche compressible.

Les tassements théoriques absolus seront de l’ordre de 1,0 à 2,5 cm pour la contrainte
retenue ci-avant, pour un bassin enterré à - 2,00 m/TN et pour une surcharge de l’ordre de 4 à
6 T/m², et moyennant une réalisation soignée.

Ces calculs ont été menés avec la contrainte de calcul définie au paragraphe précédent et
pour les charges attendues pour le Projet notées en présentation. Rappelons qu’il appartient au
Bureau d’Etude de préciser les valeurs des tassements tant absolus que différentiels acceptables
par la structure, ce qui pourra amener éventuellement à revoir la contrainte de calcul à prendre en
compte pour que ces tassements puissent être acceptables.

5.4. Dispositions constructives

Les radiers seront réalisés selon le respect des normes en vigueur et les Règles de l’Art.

Il conviendra d’assurer la protection du fond de fouille vis-à-vis de l’altération avec un


bétonnage immédiat après réalisation de la fouille.

Un blindage provisoire des fouilles sera nécessaire compte tenu de la faible cohésion des
formations superficielles.

Les terrains non conformes (remblais, poches de moindre consistance) détectés à


l'ouverture des fouilles, seront purgés.

Sur ces secteurs on mettra en place, avant réalisation du radier, une couche de réglage et
stabilisation de grave ciment en fond de fouille.

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6. TERRASSEMENT

La réalisation du bassin semi-enterré nécessitera l’extraction des matériaux jusqu’à une


profondeur de 2,00 m/TN environ.

L’extraction des terrains superficiels limoneux, argileux et limono-crayeux pourra être


réalisée par les moyens traditionnels suffisamment puissants.

En revanche, l’utilisation de matériel d’extraction de forte puissance et de moyens


spécifiques (BRH par exemple…) sera nécessaire en cas de rencontre de blocs et/ou silex indurés
notamment au sein des remblais. Il conviendra de prévoir au préalable le sciage de la structure des
voiries et parkings, notamment de l’enrobé et des terrains traités.

Des dispositions spécifiques devront être prises pour assurer la mise au sec du fond de
fouille (drainage, fossé, pompage, etc…), ainsi que la stabilité des talus provisoires (soutènement,
pente des talus).

7. MISE HORS D’EAU

Rappelons que nous n’avons pas rencontré de niveau d’eau ou circulation le jour de notre
intervention. Toutefois, compte tenu de la présence de remblais et de limons, des circulations d’eau
erratiques pourront se produire par temps pluvieux.

De plus en fonction de la cote d’assise réelle du radier, il pourrait reposer au toit des argiles
réputées imperméables, le risque « d’effet piscine » n’est pas à exclure.

Il conviendra de réaliser les travaux en période climatique favorable (beau temps sec). Un
pompage en fond de fouille pourra être nécessaire en fonction des épisodes pluvieux antérieurs.

De par conception le bassin tampon semi-enterré sera étanche.

Il conviendra de prendre en compte ces arrivées d’eau dans le dimensionnement du bassin


semi-enterré. On veillera à compenser les poussées hydrostatiques (pour éviter « l’effet piscine »).



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Ce rapport correspond à la mission G12 (étude géotechnique d’Avant-Projet) qui nous a
été confiée pour cette affaire.

Les calculs et valeurs dimensionnelles donnés dans le présent rapport sont destinés à
appréhender les sujétions techniques et ne sont en aucun cas un dimensionnement du Projet.

Selon l’enchainement des missions géotechniques au sens de la norme NFP 94-500, le


présent rapport devra être suivi de la mission G2 (étude géotechnique de Projet).

Fait à Montataire, le 22 mai 2013

B. NICEY A. ALBERTINI
Ingénieur Géotechnicien Gérant

76.130100 LUNERAY – v1 Page 16 sur 21


CONDITIONS GENERALES DES MISSIONS GEOTECHNIQUES ET

D’UTILISATION DU PRESENT DOCUMENT

(version du 16/07/2007)

1. Cadre de la mission

ICSEO n'est tenu qu'à une obligation de moyens et ne peut être en aucun cas tenu à une obligation de résultats. Les prestations
d'études et de conseil sont réputées incertaines par nature.

Par référence à la Classification des Missions Géotechniques types extraite de la norme NF P 94-500 (déc. 2006), il appartient au
maître d'ouvrage et à son maître d'oeuvre de veiller à ce que toutes les missions géotechniques nécessaires à la conception puis à
l'exécution de l'ouvrage soient engagées avec les moyens opportuns et confiées à des hommes de l'Art.

L'enchaînement des missions géotechniques suit la succession des phases d'élaboration du projet, chacune de ces missions ne
couvrant qu'un domaine spécifique de la conception ou de l'exécution. En particulier :

 les missions d’ingénierie géotechnique (G1 à G5) sont réalisées dans l'ordre successif ;

 une mission confiée à ICSEO peut ne contenir qu'une partie des prestations décrites dans la mission type correspondante ;

 la prestation d’investigations géotechniques (G0) engage notre société uniquement sur la conformité des travaux exécutés à
ceux contractuellement commandés et l'exactitude des résultats qu'elle fournit ;

 une mission d’ingénierie géotechnique (G1 à G5) n'engage notre société sur son devoir de conseil que dans le cadre strict,
d'une part, des objectifs explicitement définis dans notre proposition technique sur la base de laquelle la commande et ses
avenants éventuels ont été établis, d'autre part, du projet du client décrit par les documents graphiques ou plans cités dans
le rapport ;

 une mission d’ingénierie géotechnique (G1 à G5) exclut tout engagement de notre société sur les quantités, coûts et délais
d'exécution des futurs ouvrages géotechniques ;

 une étude géotechnique de projet (G2) engage notre société en tant qu'assistant technique à la Maîtrise d'Œuvre dans les
limites du contrat fixant l'étendue de la mission et la (ou les) partie(s) d'ouvrage(s) concerné(s).

La responsabilité de notre société ne saurait être engagée en dehors du cadre de la mission géotechnique, objet du rapport. En
particulier, toute modification apportée au projet ou à son environnement nécessite la réactualisation du rapport géotechnique dans
le cadre d'une nouvelle mission.

2. Recommandations

Il est précisé que l'étude géotechnique repose sur une reconnaissance du sol dont la maille ne permet pas de lever la totalité des
aléas toujours possibles en milieu naturel. En effet, des hétérogénéités, naturelles ou du fait de l'homme, des discontinuités et des
aléas d'exécution peuvent apparaître compte tenu du rapport entre le volume échantillonné ou testé et le volume sollicité par
l'ouvrage, et ce d'autant plus que ces singularités éventuelles peuvent être limitées en extension. Les éléments géotechniques
nouveaux mis éventuellement en évidence lors de l'exécution (par exemple, failles, remblais anciens ou récents, hétérogénéité
localisée, venue d'eau, pollution, etc.), n’ayant pu être détectés au cours de nos opérations de reconnaissance et pouvant avoir une
influence sur les conclusions du rapport (en partie ou en totalité), doivent immédiatement être signalés à ICSEO pour lui permettre de
reconsidérer et d'adapter éventuellement les solutions initialement préconisées et ceci dans le cadre de missions géotechniques
complémentaires.

Si un caractère évolutif particulier a été mis en lumière (notamment glissement, érosion, dissolution, remblais évolutifs, tourbe),
l'application des recommandations du rapport nécessite une validation à chaque étape suivante de la conception ou de l'exécution.
En effet, un tel caractère évolutif peut remettre en cause ces recommandations notamment s'il s'écoule un laps de temps important
avant leur mise en œuvre.

76.130100 LUNERAY – v1 Page 17 sur 21


Il est vivement conseillé au Maître d'Ouvrage, au Maître d'Œuvre ou à l'Entreprise de faire procéder, au moment de l'ouverture des
fouilles ou de la réalisation des premiers pieux ou puits, à une visite de chantier par un spécialiste. Cette visite est normalement
prévue par ICSEO lorsque notre société est chargée d'une mission de supervision géotechnique d’exécution des travaux de
fondations (G4). Cette visite, pour laquelle un compte-rendu sera rédigé, a pour objet principal de vérifier que la nature des sols et la
profondeur de l'horizon de fondation sont conformes aux données de l'étude.

3. Rapport de la mission

Le rapport géotechnique constitue le compte-rendu de la mission géotechnique définie par la commande au titre de laquelle il a été
établi et dont les références sont rappelées en tête. A défaut de clauses spécifiques contractuelles, la remise du rapport
géotechnique fixe la fin de la mission.

Un rapport géotechnique et toutes ses annexes identifiées constituent un ensemble indissociable. Les deux exemplaires de
référence en sont les deux originaux conservés : un par le client et le second par ICSEO. Dans ce cadre, toute autre interprétation
qui pourrait être faite d'une communication ou reproduction partielle ne saurait engager la responsabilité de notre société. En
particulier l'utilisation même partielle de ces résultats et conclusions par un autre maître d'ouvrage ou par un autre constructeur ou
pour un autre ouvrage que celui objet de la mission confiée ne pourra en aucun cas engager la responsabilité de notre société et
pourra entraîner des poursuites judiciaires.

ICSEO ne pourrait être rendu responsable des modifications apportées à la présente étude sans son consentement écrit.

Si, en l'absence de plans précis des ouvrages projetés, ICSEO a été amené dans le présent document à faire une ou des
hypothèses sur le projet, il appartient au Maître d'Ouvrage ou à son Maître d'Œuvre, de communiquer par écrit ses observations
éventuelles à ICSEO sans quoi, il ne pourrait en aucun cas et pour aucune raison être reproché à ICSEO d'avoir établi son étude
pour le projet décrit dans le présent document.

Pour ces raisons notamment, et sauf stipulation contraire explicite de la part d’ICSEO, l'utilisation de la présente étude pour chiffrer, à
forfait ou non, le coût de tout ou partie des ouvrages d'infrastructure ne saurait en aucun cas engager la responsabilité d’ICSEO. Une
mission d’étude géotechnique de projet (G2) minimum est nécessaire pour estimer des quantités, coûts et délais d'ouvrages
géotechniques.

Les éventuelles altitudes indiquées pour chaque sondage (cotes de références rattachées à un repère arbitraire ou cotes NGF) ne
sont données qu'à titre indicatif. Seules font foi les profondeurs mesurées depuis le sommet des sondages et comptées à partir du
niveau du sol au moment de la réalisation des essais. Ces altitudes (en Z) pourront être garanties par un Géomètre Expert, lors d’un
relevé. Il en est de même pour l'implantation (en X et Y) des sondages sur le terrain.

ICSEO se réserve le droit d’utilisation de l’étude de sol en question jusqu’à son paiement intégral du, aux termes de la commande ou
du contrat, conformément à la loi 80335 du 12 mai 1980. La simple remise de traites ou de titres créant obligation de paiement ne
constitue pas un paiement. Tant que l’étude n’est pas totalement payée par le client, celle-ci restera propriété d’ICSEO et ne pourra
en aucun cas être utilisée par un tiers.

4. Clauses de responsabilité et assurances dans un contrat d’ingénierie géotechnique

Les clauses ci-dessous résultent de l'observation des meilleures pratiques des contrats d'ingénierie géotechnique. Elles sont
recommandées par SYNTEC-INGENIERIE, et en particulier par le Comité Géotechnique qui regroupe les professionnels de la
géotechnique.

Répartition des risques et responsabilités autres que la responsabilité décennale soumise à obligation d'assurance.
Le prestataire assume les responsabilités qu'il engage par l'exécution de sa mission telle que décrite au présent contrat.

A ce titre, le prestataire est responsable de ses prestations dont la défectuosité lui est imputable.

Le prestataire sera garanti en totalité par le client contre les conséquences de toute recherche en responsabilité dont le prestataire
serait l'objet du fait de ses prestations, de la part de tiers au présent contrat, le client ne garantissant cependant le prestataire qu'au
delà du montant de responsabilité visé ci-dessous pour le cas des prestations défectueuses.

La responsabilité globale et cumulée du prestataire au titre ou à l'occasion de l'exécution du contrat sera limitée au montant des
garanties délivrées par son assureur, dont le client reconnaît avoir eu connaissance, et ce pour les dommages de quelque nature
que ce soit et quelqu'en soit le fondement juridique.

76.130100 LUNERAY – v1 Page 18 sur 21


Il est expressément convenu que le prestataire ne sera pas responsable des dommages immatériels consécutifs ou non à un
dommage matériel tels que, par exemple, la perte d'exploitation, la perte de production, le manque à gagner, la perte de profit, la
perte de contrat, la perte d'image, l'immobilisation de personnel ou d'équipements ainsi que tout dommage indirect etc.

Assurance décennale obligatoire.


Le prestataire bénéficie d'un contrat d'assurance au titre de la responsabilité décennale afférente aux ouvrages soumis à obl igation
d'assurance, conformément à l'article L.241-1 du Code des assurances.

Ce contrat impose une obligation de déclaration préalable et d'extension de garantie pour les ouvrages dont la valeur € HT (travaux
et honoraires compris) excède au jour de la déclaration d'ouverture de chantier un montant de 30 M€.

Il est expressément convenu que le client a l'obligation d'informer le prestataire d'un éventuel dépassement de ce seuil, et accepte, le
cas échéant, de fournir tous éléments d'information nécessaires à l'extension de la garantie.

Le client prend également l'engagement, en cas de souscription d'une Police Complémentaire de Groupe (PCG), de faire le
nécessaire pour que le prestataire soit mentionné parmi les bénéficiaires de cette garantie de responsabilité de seconde ligne.

En tout état de cause, il appartiendra au client de prendre en charge toute éventuelle surcotisation qui serait demandée au
prestataire par rapport aux conditions de base de son contrat d'assurance.

Le Maître d'Ouvrage devra communiquer à ICSEO la Déclaration Réglementaire d'Ouverture du Chantier (DROC) et faire
réactualiser le présent rapport si le chantier est ouvert plus de 2 ans après la date d'établissement de celui-ci. De même il est tenu
d'informer ICSEO du montant global de l'opération et de la date prévisible de réception de l'ouvrage.

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CLASSIFICATION DES MISSIONS GÉOTECHNIQUES TYPES
(Extraite de la norme NF P94-500 déc. 2006)

L'ENCHAINEMENT DES MISSIONS D’INGENIERIE GEOTECHNIQUES DOIT SUIVRE LES ETAPES D'ELABORATION ET DE REALISATION
DE TOUT PROJET POUR CONTRIBUER A LA MAITRISE DES RISQUES GEOLOGIQUES. CHAQUE MISSION S’APPUIE SUR DES
INVESTIGATIONS GEOTECHNIQUES SPECIFIQUES. IL APPARTIENT AU MAITRE D’OUVRAGE OU A SON MANDATAIRE DE VEILLER A LA
REALISATION SUCCESSIVE DE TOUTES CES MISSIONS PAR UNE INGENIERIE GEOTECHNIQUE.
ETAPE 1 : ETUDES GÉOTECHNIQUES PREALABLES (G1)
Ces missions excluent toute approche des quantités, délais et coûts d’exécution des ouvrages géotechniques qui entre dans le cadre d’une
mission d’étude géotechnique de projet (étape 2). Elles sont normalement à la charge du maître d’ouvrage.
ETUDE GÉOTECHNIQUE PRELIMINAIRE DE SITE (G11)
Elle est réalisée au stade d’une étude préliminaire ou d’esquisse et permet une première identification des risques géologiques d’un site :
- Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et l'existence d'avoisinants avec visite du site et des alentours ;
- Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats ;
- Fournir un rapport avec un modèle géologique préliminaire, certains principes généraux d'adaptation du projet au site et une première
identification des risques.
ETUDE GÉOTECHNIQUE D’AVANT PROJET (G12)
Elle est réalisée au stade de l’avant projet et permet de réduire les conséquences des risques géologiques majeurs identifiés :
- Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats ;
- Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l’avant-projet, certains principes généraux de
construction (notamment terrassements, soutènements, fondations, risques de déformation des terrains, dispositions générales vis-à-vis des
nappes et avoisinants).
Cette étude sera obligatoirement complétée lors de l’étude géotechnique de projet (étape 2)
ETAPE 2 : ETUDE GÉOTECHNIQUE DE PROJET (G2)
Elle est réalisée pour définir le projet des ouvrages géotechniques et permet de réduire les conséquences des risques géologiques importants
identifiés. Elle est normalement à la charge du maître d’ouvrage et peut être intégrée à la mission de maîtrise d’œuvre générale.
Phase Projet :
- Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser et en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats ;
- Fournir une synthèse actualisée du site et les notes techniques donnant les méthodes d'exécution proposées pour les ouvrages géotechniques
(notamment terrassements, soutènements, fondations, dispositions spécifiques vis-à-vis des nappes et avoisinants), et les valeurs seuils
associées, certaines notes de calcul de dimensionnement niveau projet ;
- Fournir une approche des quantités/délais/coûts d’exécution de ces ouvrages géotechniques et une identification des conséquences des risques
géologiques résiduels.
Phase Assistance aux Contrats de Travaux :
- Etablir les documents nécessaires à la consultation des entreprises pour l’exécution des ouvrages géotechniques (plans, notices techniques,
cadre de bordereau des prix et estimatif, planning prévisionnel) ;
- Assister le client pour la sélection des entreprises et l’analyse technique des offres.
ETAPE 3 : EXECUTION DES OUVRAGES GÉOTECHNIQUES (G3 et G4, distinctes et simultanées)
ETUDE ET SUIVI GÉOTECHNIQUES D’EXECUTION (G3)
Se déroulant en 2 phases interactives et indissociables, elle permet de réduire les risques résiduels par la mise en œuvre à temps de mesures
d’adaptation ou d’optimisation. Elle est normalement confiée à l’entrepreneur.
Phase Etude :
- Définir un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats ;
- Etudier dans le détail des ouvrages géotechniques : notamment validation des hypothèses géotechniques, définition et dimensionnement (calculs
justificatifs), méthodes et conditions d'exécution (phasages, suivis, contrôles, auscultations en fonction des valeurs seuils associées, dispositions
constructives complémentaires éventuelles), élaborer le dossier géotechnique d’exécution.
Phase Suivi :
- Suivre le programme d’auscultation et l’exécution des ouvrages géotechniques, déclencher si nécessaire les dispositions constructives
prédéfinies en phase Etude ;
- Vérifier les données géotechniques par relevés lors des excavations et par un programme d’investigations géotechniques complémentaires si
nécessaire (le réaliser ou en assurer le suivi technique, en exploiter les résultats) ;
- Participer à l'établissement du dossier de fin de travaux et des recommandations de maintenance des ouvrages géotechniques.

SUPERVISION GÉOTECHNIQUE D’EXECUTION (G4)


Elle permet de vérifier la conformité aux objectifs du projet, de l’étude et du suivi géotechniques d’exécution. Elle est normalement à la charge du
maître d’ouvrage.
Phase Supervision de l’étude d’exécution :
- Avis sur l’étude géotechnique d’exécution, sur les adaptations ou optimisations potentielles des ouvrages géotechniques proposées par
l’entrepreneur, sur le programme d’auscultation et les valeurs seuils associées ;
Phase Supervision du suivi d’exécution :
- Avis, par interventions ponctuelles sur le chantier, sur le contexte géotechnique tel qu’observé par l’entrepreneur, sur le comportement observé
de l’ouvrage et des avoisinants concernés et sur l’adaptation ou l’optimisation de l’ouvrage géotechnique proposée par l’entrepreneur.
DIAGNOSTIC GÉOTECHNIQUE (G5)
Pendant le déroulement d’un projet ou au cours de la vie d’un ouvrage, il peut être nécessaire de procéder, de façon strictement limitative, à
l’étude d’un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques, dans le cadre d’une mission ponctuelle.
- Définir, après enquête documentaire, un programme d’investigations géotechniques spécifique, le réaliser ou en assurer le suivi technique, en
exploiter les résultats ;
- Etudier un ou plusieurs éléments géotechniques spécifiques (par exemple soutènement, rabattement, causes géotechniques d’un désordre) dans
le cadre de ce diagnostic, mais sans aucune implication dans d’autres éléments géotechniques.
Des études géotechniques de projet et/ou d’exécution, de suivi et supervision, doivent être réalisées ultérieurement, conformément à
l’enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique, si ce diagnostic conduit à modifier ou réaliser des travaux.

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SCHEMA D'ENCHAINEMENT DES MISSIONS GEOTECHNIQUES
(Extrait de la norme NF P94-500 déc. 2006)

Etape Objectifs en
Phase Missions termes de gestion Prestations
d’avancement du d’ingénierie des risques liés d’investigations
projet géotechnique aux aléas géotechniques*
géologiques
Etude
Première Fonction des
Etude préliminaire géotechnique
identification des données
Etude d’esquisse préliminaire de
risques existantes
site (G11)
1 Avant projet Identification des
Fonction des
Etude aléas majeurs et
données
géotechnique principes
existantes et de
d’avant-projet généraux pour en
l’avant-projet
(G12) limiter les
conséquences
Projet assistance Identification des
Etude
aux contrats de aléas importants Fonction des
géotechnique de
2 travaux (ACT) et dispositions choix constructifs
projet (G2)
pour en réduire
les conséquences
Fonction des
Etude et suivi
Identification des méthodes de
géotechniques
aléas résiduels et construction
d’exécution (G3)
3 Exécution dispositions pour mises en œuvre
en limiter les Fonction des
Supervision
conséquences conditions
géotechnique
rencontrées à
d’exécution (G4)
l’exécution
Etude d’un ou Analyse des
Cas plusieurs Diagnostic risques liés à ces Fonction de la
particulier éléments géotechnique éléments spécificité des
géotechniques (G5) géotechniques éléments étudiés
spécifiques
*NOTE : à définir par l’ingénierie géotechnique chargée de la mission correspondante

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ANNEXES

● plan de situation de l'étude


● plan d'implantation des sondages
● sondages pressiométriques
● sondage géologique
● analyses en laboratoire
PLAN DE SITUATION DE L'ETUDE

76.130100 LUNERAY
Construction d'une station de prétraitement
icseo
BUREAU D'ETUDES
Forage : SP1 Sondage Pressiométrique
NF P 94-110-1

Dossier : LUNERAY (76) X: Date : 02/04/2013

Construction d'une station de prétraitement Y: Echelle : 1 / 50

Affaire : 76.130100 Z: 82,70 m NGF Page : 1 / 1


FDU
Profondeur

Pression de fluage
Cote z (m)

Pf (MPa)
(m/TN)

Niveau Module pressiométrique


Lithologie d'eau Outils Pression limite EM (MPa)
Pl (MPa)
(m/TN)
0.1 1.0 5.0 1 10 100 1000
82.70 0.00
82.60 0.10 Remblai : enrobé (1 cm) sur
concassé de silex sablo-limoneux
gris brun
Remblai : limon sableux brun clair
orangé traité
81.80 0.90
2.09 3.41 33.7

Limon brun jaune clair légèrement


grisâtre 0.42 0.71 5.3

79.90 2.80
0.42 0.69 4.6

Argile plastique brun ocre à brun


orangé à silex et cailloutis
0.52 0.84 7.1
Sec le 02/04/2013

78.20 4.50

THC
Ø63 0.74 1.19 14.8
mm

0.75 1.22 12.1

Limon crayeux brun beige à


cailloutis

72.70 10.00

Observation :

ICSEO BUREAU D'ETUDES - Agence Nord - 100, rue Louis Blanc - FR 60160 MONTATAIRE
Tel : 03 44 56 58 89 - Fax : 03 44 25 72 10 - E-mail : agence.nord@icseo.com
icseo
BUREAU D'ETUDES
Forage : SP2 Sondage Pressiométrique
NF P 94-110-1

Dossier : LUNERAY (76) X: Date : 03/04/2013

Construction d'une station de prétraitement Y: Echelle : 1 / 50

Affaire : 76.130100 Z: 82,90 m NGF Page : 1 / 1


FDU
Profondeur

Pression de fluage
Cote z (m)

Pf (MPa)
(m/TN)

Niveau Module pressiométrique


Lithologie d'eau Outils Pression limite EM (MPa)
Pl (MPa)
(m/TN)
0.1 1.0 5.0 1 10 100 1000
82.90 0.00
Remblai : limon terreux brun ocre
82.60 0.30 végétalisé

Remblai : limon brun ocre orangé 0.40 0.64 3.4

81.20 1.70
0.40 0.64 3.0

Limon argileux ocre orangé

0.33 0.57 3.3


79.80 3.10

0.43 0.71 4.4


Argile brun orangé à silex
Sec le 03/04/2013

THC
Ø63 0.54 0.87 10.7
77.70 5.20 mm

0.69 1.13 12.5

0.73 1.20 14.7

Limon crayeux beige brun à


cailloutis

72.90 10.00

Observation :

ICSEO BUREAU D'ETUDES - Agence Nord - 100, rue Louis Blanc - FR 60160 MONTATAIRE
Tel : 03 44 56 58 89 - Fax : 03 44 25 72 10 - E-mail : agence.nord@icseo.com
icseo
BUREAU D'ETUDES
Forage : ST1 Sondage Géologique

Dossier : LUNERAY (76) X: Date : 03/04/2013

Construction d'une station de prétraitement Y: Echelle : 1 / 50

Affaire : 76.130100 Z: 82,45 m NGF Page : 1 / 1


FDU
profondeur
cote z (m)

(m/TN)

Niveau
Ech.
Lithologie d'eau Outils Remarque
Labo.
(m)
82.45 0.00
Limon brun orangé végétalisé (remblai ?)
82.05 0.40

Limon brun clair orangé

81.15 1.30

Limon brun ocre clair

79.55 2.90

Argile légèrement limoneuse brun ocre clair à silex

Sec le 03/04/2013

77.95 4.50

THC
Ø63
mm

Limon crayeux beige brun à cailloutis

72.45 10.00

Observation :

ICSEO BUREAU D'ETUDES - Agence Nord - 100, rue Louis Blanc - FR 60160 MONTATAIRE
Tel : 03 44 56 58 89 - Fax : 03 44 25 72 10 - E-mail : agence.nord@icseo.com
icseo
BUREAU D'ETUDES
Forage : ST2 Sondage Pressiométrique
NF P 94-110-1

Dossier : LUNERAY (76) X: Date : 03/04/2013

Construction d'une station de prétraitement Y: Echelle : 1 / 50

Affaire : 76.130100 Z: 83,20 m NGF Page : 1 / 1


FDU
Profondeur

Pression de fluage
Cote z (m)

Pf (MPa)
(m/TN)

Niveau Module pressiométrique


Lithologie d'eau Outils Pression limite EM (MPa)
Pl (MPa)
(m/TN)
0.1 1.0 5.0 1 10 100 1000
83.20 0.00
83.10 0.10 Terre végétale limoneuse brune

Limon brun ocre


82.50 0.70

Limon argileux brun clair orangé

80.20 3.00

Argile brune à brun jaune à silex


Sec le 03/04/2013

78.40 4.80 THC


Ø63
mm

Limon crayeux beige brun à


cailloutis

> 2.38 > 3.99 153.9

73.20 10.00

Observation :

ICSEO BUREAU D'ETUDES - Agence Nord - 100, rue Louis Blanc - FR 60160 MONTATAIRE
Tel : 03 44 56 58 89 - Fax : 03 44 25 72 10 - E-mail : agence.nord@icseo.com
Diagramme de Casagrande

Dossier : LUNERAY

Affaire : 76.130100

70 WL = 30%

WL = 50%
60

Argiles très plastiques

50
SP1

40
Indice de plasticité Ip

Argiles peu plastiques


Limons très plastiques
30

20 SP1

Sols organiques très plastiques


ST1
10
Limons
et sols organiques
peu plastiques
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Huarts 0,30 - 0,80 0 Limite de liquidité WLA3s 22,5 55,9 29,4 26,6 1,26

Classe
Sondage Profondeur (m) Nature du terrain W (%) WL (%) WP (%) Ip Ic
GTR
Argile plastique brun ocre à brun orangé
SP1 2,80-4,50 A4 30,7 71,0 26,7 44,3 0,91
à silex
ST1 1,30-2,90 Limon brun ocre clair A1 22,9 31,3 21,5 9,8 0,86

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