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Cette théorie considère que la croissance dépend des comportements des agents
et des variables macro-économiques, ainsi, qu’au financement international du
processus de développement. Plusieurs auteurs se sont penchés sur les soubassements
théoriques de la croissance économiques et le rôle de l’endettement extérieur.
On peut classer les théories qui analysent le lien entre la dette extérieure et la
croissance économique selon 3 approches :
Cette théorie présente des limites, vu que la majorité des pays émergents
semblent piégés dans la première phase du cycle, avec une augmentation excessive de
la dette et des performances économiques médiocres. Mais elle a été confirmée par les
keynésiens. Ces derniers pensent que l'endettement n'occasionne des charges ni pour
les générations futures ni pour des générations présentes du fait des investissements
qu'il génère. Dans cette approche, l'endettement favorise la croissance de la demande.
Il entraîne par l'effet accélérateur une augmentation plus que proportionnelle de
l'investissement, qui provoque à son tour une hausse de la production. Le déficit
budgétaire conduit par ses flux successifs, produit l'expansion du cycle économique
par la demande et l'investissement autonome. Le déficit auquel correspond l'emprunt
stimule la demande et permet d'alléger le coût de son remboursement. Selon Keynes
cet argument reste plausible tant que le sous emploi des facteurs de production existe.
Cependant la théorie économique avait fini par reconnaître l'existence d'un
seuil au-delà duquel, la dette devient insoutenable. Autrement dit, un niveau tolérable
et raisonnable de la dette extérieure peut avoir des effets positifs sur la croissance.
Mais, un niveau très élevé du stock de la dette impacte négativement la croissance
économique. D’où l'émergence de la théorie du « surendettement » ou du « fardeau
de la dette », on distingue ainsi :