DOCUMENTATION
20/10/2008
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1. Filtre de courant Vs _ ac (t )
+ Is L
Nous utiliserons dans nos calculs le théorème de superposition, Figure 1 – Filtre de sortie
qui nous permet de séparer l’étude des grandeurs, en celles de leurs
composantes continues et celles de leurs composantes alternatives.
Vs , Is
Mais avant de détailler ce filtre, il est très important de pré-
ciser qu’un des buts de l’inductance de lissage de sortie est de
rendre la conduction continue dans la charge. Cette condition
est indispensable à la récupération de l’énergie. Ce point se U Vs
T1 off
transpose par dualité aux capacités de filtrage des hacheurs de (1 – α) U Is
courant (fly-back, cuck, etc.). Vso = αU
αU
T1 on
Transmittance Ts = Is /Vs
La figure 2 présente le chronogramme des courants et tension fc = R /(2πL) Fréquence de découpage
0
dans le filtre correspondant au hacheur de [E 3 964, figure 6].
Ce filtre lisse le courant de sortie ; il a comme paramètre d’entrée
la tension Vs et comme grandeur de sortie le courant Is. −1
d’Ohm, sachant que si la charge est active (présence d’un moteur), fdec < fc
sa force électromotrice devra être prise en compte. La composante
Filtre
continue du courant voit une résistance pure ; elle donne alors : passe tout
Iso = Vso /R = αU/R (1)
V s_ac ( t ) = V s ( t ) – α U
Figure 3 – Réponse fréquentielle du filtre de sortie
= ( 1 – α )U pour 0 < t < α T (conduction du transistor) (2)
– αU pour α T < t < T (conduction de la diode)
Sa nature filtre passe-tout, aux fréquences faibles, justifie
l’approximation du régime continu, à condition que la résistance de
l’inductance soit négligeable.
1.2 Réponse fréquentielle
Pour l’étude du régime alternatif, nous supposerons que la fré-
quence de découpage fdec est suffisamment élevée pour se situer
Examinons la réponse fréquentielle du réseau inductance-charge dans la zone intégrateur (fdec > fc), définie par une pente normalisée
alimenté par la seule source Vs_ac(t). Nous nous trouvons en pré- de − 1. Cette caractéristique intégrale justifie concrètement la
sence d’un filtre passe-bas du premier ordre, de type RL, qui a la deuxième approximation, ainsi que l’assimilation de la charge à une
transmittance fréquentielle présentée sur la figure 3. source de courant.
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0
Figure 4 – Composantes alternatives du courant et de la tension
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
α
Ces justifications nous permettent d’admettre la réponse suivante Figure 5 – Exemple de l’influence du rapport cyclique
du filtre vis-à-vis du régime alternatif : sur l’ondulation de courant à diverses fréquences de découpage
(2 kHz, 5 kHz, 10 kHz)
∫
1
I s = --- V s ( t ) dt (3)
L
qui décrit une inductance.
0,8
Amplitude X
Précisons qu’une capacité peut être connectée en parallèle à la
résistance de charge afin d’obtenir une caractéristique du type
source de tension en sortie. Mais la présence de cette dernière induit 0,53
un risque de mise en résonance du filtre par le découpage.
0,27
( 1 – α )U
dI s_ac ( t )
----------------------- pour 0 < t < αT 1
L
----------------------- = (4) 10
– αU
αT < t < T
dt ------------- pour X
L n
n=1
Construisons sur la figure 4 les courbes correspondant à ces com-
posantes alternatives. 0,5
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+ Ie _ac (t ) Ie _dc (t )
+
1.5 Conclusion U Ce Ve
+ +
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+ Ie_ac (t )
0 Fréquence de découpage
U Ce Ve_ac
fc = 1/(2π LC )
+
−2
Te (π) = 1/(1 + LC π)
Iu Ie_ac
fdec < fc Ie _ ac
Figure 12 – Composante alternative du courant absorbé
Atténuation de par le hacheur
Iu – 40 dB/décade
+
( 1 – α )I so
Cette précaution nous permet de séparer l’étude du filtre d’entrée ------------------------- pour 0 < t < αT
en deux temps : dV e_ac ( t ) Ce
------------------------- = α I (10)
— le calcul de l’ondulation de tension aux bornes du condensa- dt so
----------
- pour αT < t < T
teur, en supposant que le courant dans l’inductance soit constant ; Ce
— le calcul de l’ondulation de courant dans l’inductance d’entrée Nous pouvons maintenant représenter sur la figure 12 les cour-
à partir de l’ondulation de tension précédente. bes correspondant à ce régime alternatif.
Reprenons de façon duale les calculs effectués pour le filtre de
Il y a en effet maintenant deux éléments à dimensionner. Nous
sortie, en échangeant le courant de sortie avec la tension d’entrée,
aurions pu opter pour l’élégance d’une démonstration dans le
ainsi que l’inductance L avec le condensateur Ce.
domaine de Laplace, mais les hypothèses simplificatrices précéden-
tes étant toujours rencontrées, nous nous contenterons de la Calculons comme précédemment les excursions de la tension
méthode directe qui permet de découpler les calculs. Elle se justifie dans les deux périodes de conduction du hacheur :
par le fait que le condensateur filtre le courant consommé par le
hacheur comme un intégrateur, et que l’inductance agit à nouveau α TI e_ac
-------------------- pour 0 < t < α T (conduction du transistor)
comme un intégrateur. L’ondulation de son courant sera donc le Ce
résultat de deux intégrations successives. ∆V e_ac = (11)
( 1 – α )TI e_ac
----------------------------------- pour α T < t < T (conduction de la diode)
Ce
Elle conduit encore à la même expression dans les deux cas, soit :
2.3 Ondulation de la tension d’entrée
α ( 1 – α )I so
∆V e_ac = ----------------------------- (12)
C e f dec
Comme nous venons de le voir, nous allons considérer pour ces
calculs que l’inductance de lissage en entrée fournit un courant Cette formule montre que la valeur de l’inductance de lissage n’a
constant. pas d’influence sur l’ondulation de tension en entrée à condition
qu’elle soit suffisante.
Reprenons (figure 11) la figure 8 en y éliminant tous les éléments
qui voient un régime continu. Le courant dans l’inductance étant
nul, cette dernière s’éteint en l’éliminant. Il ne reste donc plus que le
condensateur et la source de courant alternative équivalente au 2.4 Ondulation du courant d’entrée
hacheur. Elle excite le condensateur dont la réponse intégrale se tra-
duit par l’équation :
Nous allons maintenant inclure dans nos calculs l’inductance de
lissage en entrée, en supposant toujours que l’ondulation de son
∫
–1
V e_ac ( t ) = ------ I e_ac ( t ) dt (9) courant ne perturbe pas celle du condensateur. Nous considérons
Ce encore un régime alternatif.
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3. Commutation
Iu Le Ie = 0 dans le hacheur abaisseur
+
Ve_ac Dans toutes les études précédentes ([E 3 964] et § 1, 2 et 3), nous
avons examiné un fonctionnement idéal, avec des interrupteurs par-
faits. En réalité, ces derniers sont soumis à des sollicitations très
importantes à chaque commutation. Nous allons donc détailler
séparément l’ouverture et la fermeture des interrupteurs, en rappe-
Figure 13 – Filtre d’entrée lant auparavant leurs conditions de commutation. Cette étude est
appliquée au hacheur abaisseur, mais elle peut être facilement
transposée aux autres structures.
ie_ac (t ), ve_ac (t )
3.1 Conditions de commutation
(1 – α) Iso
T1 off des transistors et des diodes
ve_ac (t )
0
T
αT ie_ac (t )
Temps
Nous considérerons qu’un transistor commandable, peut s’ouvrir
– αIso
T1 on ou se fermer de façon autonome comme un interrupteur électromé-
canique. Son courant et sa tension suivent alors un chemin qui n’est
imposé que par les éléments qui lui sont extérieurs.
Figure 14 – Composante alternative du courant absorbé La commutation peut ainsi être dure ou douce, comme le pré-
par le hacheur sente la figure 15. Dans le premier cas, le composant voit une puis-
sance PT thermique très importante durant un instant très court.
Tandis que dans le second cas, le point de fonctionnement longeant
les axes, l’échauffement du silicium est quasiment nul.
Reprenons (figure 13) la figure 8 précédente en y prenant mainte-
nant en compte l’inductance, mais en remplaçant le condensateur Précisons aussi que les transistors ne supportent pas les courants
par la source de tension alternative décrite par l’équation 12. La et tensions négatives. C’est pourquoi ils sont toujours associés à
source d’entrée continue est quant à elle éteinte (court-circuit). une diode montée en antiparallèle, voire en série si le schéma
l’impose.
Le condensateur excite l’inductance avec une réponse intégrale
qui se traduit par l’équation : Une diode est un élément non commandable, car c’est le réseau
associé qui définit son état de conduction.
∫
–1
I u_ac ( t ) = ------ V e_ac ( t ) dt (13) La figure 16 montre qu’elle est bloquée si la tension à ses bornes
Le
est négative ; elle est passante si un courant la parcourt. Par consé-
quent, elle ne peut devenir conductrice que si la tension à ses bor-
Nous en déduisons que la tension aux bornes du condensateur nes devient positive. De la même façon, elle ne peut se bloquer que
évoluera de façon parabolique. Nous pouvons limiter notre étude à si le courant qui la parcourt s’annule. En somme, nous retrouvons
la seule période de conduction du transistor 0 < t < αT afin de calcu- rigoureusement le fonctionnement du clapet hydraulique anti-
ler l’ondulation du courant d’entrée Iu_ac. Considérons à cet effet la retour de [E 3 964, § 2].
fonction simplifiée où nous avons éliminé le décalage par rapport à
l’origine :
α ( 1 – α )I so
t
V e_ac1 ( t ) = – ----------------------------- ------- (14)
αT
IT
C e f dec
VT
Équivalent
La relation (13) conduit à la réponse simplifiée de l’inductance :
α ( 1 – α )I so 1 α ( 1 – α )I so t 2
∫
1 t dt = ----- IT
I u_ac1 ( t ) = ------ ----------------------------- ------- - ----------------------------- ----------- (15) Commutation dure
Le C e f dec αT Le C e f dec 2αT
PT max
D’où l’ondulation de courant, obtenue après un temps αT :
α 2 ( 1 – α )I so
∆I u_ac1 ( t ) = -------------------------------- = I u_ac1 ( α t ) (16) Commutation douce
2C e L e f dec 2
VT
La figure 14 regroupe les différentes courbes du filtre d’entrée en
régime alternatif. Nous y remarquons la discontinuité des dérivées
aux instants de commutation. Figure 15 – Équivalence et commutation d’un transistor
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T s'ouvre
+ D se ferme
T1 VT
Is
U
D1
Diode bloquée VD = – Vs Vs
Diode passante
VT + V D = U
Figure 16 – Équivalence d’une diode en commutation
– VD VT
U
IT + ID = Is
VD ID IT Is ID
ID
Commutation
douce
VD
Nous pouvons maintenant adopter la généralisation se répercute sur l’inductance de lissage, qui génère une tension
suivante : tout composant électronique de puissance peut être induite :
ramené à un interrupteur connecté en série, ou en parallèle, à
une diode. Un thyristor sera par exemple assimilé à un interrup- V = L dI /dt
teur parfait monté en série avec une diode.
dI/dt négatif se traduit par une diminution de Vs.
Une autre explication considère que la source de courant de sortie
passe d’un état récepteur (T fermé) à un état générateur (T ouvert)
où son courant et sa tension ne sont plus croisés.
3.2 Commutation à l’ouverture
Cette démonstration simple montre que lorsque le transistor
du transistor s’ouvre, le réseau tend vers un état qui met en conduction la diode,
dite de roue libre. L’ouverture du transistor sera donc possible.
Ces résultats nous permettent de décrire le processus de commu-
Reprenons le schéma de [E 3 964, figure 4]. Nous avons vu lors de
tation donné par la figure 19 :
l’étude des filtres que nous pouvions assimiler les réseaux LC
d’entrée et RLE de sortie à des sources idéales. Cette simplification — le transistor reçoit son ordre d’ouverture (t = 0) ;
est d’autant plus valable que les commutations sont très rapides. — la diode reste bloquée, car sa tension est négative ;
— la tension VT augmente sous le plein courant, VT + VD = U
Elle nous conduit au dessin de la figure 18 pour l’ouverture du (0 < t < t1) ;
transistor. Durant toute la commutation, la source U imposera une — le courant dans la diode n’augmente que lorsque sa tension
tension constante, tandis que la source Is générera un courant fixe, s’est annulée (Vs = − 1,5 V en réalité), IT + ID = Is (t1 < t < t2) ;
qui passera par le chemin électrique le plus facile. — le transistor est bloqué lorsque son courant s’est annulé (t > t2).
Démontrons tout d’abord que la commutation est possible, c’est- En reprenant cette séquence, nous pouvons tracer les trajectoires
à-dire que l’ouverture du transistor se traduit bien par la mise en de commutation sur la figure 20 ; nous y voyons que la mise en
conduction spontanée de la diode. Que se passe-t-il si le transistor conduction de la diode est douce, tandis que l’ouverture du transis-
tente de se bloquer ? La décroissance, même légère de son courant, tor est dure.
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t < t1 t > t2
VT + V D = U
VT U – VD
IT D on
T on IT + ID = Is
ID Is IT
T off
D off
VT
D on T on
t1 < t < t2
Commande de T
D on D on
et T on et T off D off et T on
Figure 20 – Aire de commutation à l’ouverture du transistor
0 t1 t2 Temps
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IGBT IG
Avant 1990 IB
Après 1990
IC Commutation
VC plus rapide (x 10) IC
2 µs 0,4 µs VC
Bipolaire
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4. Modes de commande Exemple : une grue verra sa charge freinée en descente par réin-
jection de l’énergie vers la source.
des hacheurs Attention, si la source d’alimentation est le secteur, via un redres-
à deux quadrants seur à diodes ou à thyristors, alors l’énergie ne peut plus remonter
au réseau, car ce convertisseur n’accepte pas l’inversion de son cou-
rant continu. Il faut, dans ce cas, connecter une résistance de dissi-
Nous avons vu que le hacheur réversible à deux quadrants se pation à ses bornes pour le mode générateur. Elle sera mise en
comporte, vis-à-vis de sa charge active, comme un générateur de service par un contacteur auxiliaire, voire un hacheur abaisseur
tension commandable. Ce mode de fonctionnement nécessite de auxiliaire, comme présenté dans la figure 30.
synchroniser la commutation entre les modes abaisseur et élévateur
Nous verrons que ce dispositif est fréquemment rencontré dans
en fonction du signe du courant moteur.
les onduleurs MLI (Modulation de largeur d’impulsion) associés à
des moteurs alternatifs. Mais il ne peut qu’assurer un freinage tem-
poraire, à moins que la résistance ne soit dimensionnée en consé-
4.1 Commande complémentaire des bras quence. Précisons que si l’énergie à renvoyer lors du freinage est
assez faible, le condensateur de filtrage, côté entrée, peut servir de
réservoir tampon. Il sera vidé lors de la prochaine phase moteur. Les
La réalisation pratique de cette commande se fait en réalité tout systèmes dissipatifs utilisent souvent ce principe.
simplement en envoyant sur les deux transistors, les impulsions
complémentaires décrites sur la figure 25.
Un temps de non-conduction entre les deux transistors est
imposé afin d’éviter la mise en court-circuit de la source de tension 5. Modes de commande
U.
Précisons qu’avec cette commande, le rapport cyclique réel ne
des hacheurs à quatre
vaut plus α, mais α − d, aussi bien pour le mode abaisseur que pour quadrants
l’élévateur. Le temps de conduction des diodes est en effet aug-
menté de dT dans les deux cas.
Dans le cas des hacheurs à quatre quadrants, il existe différents
modes de commande des interrupteurs. Certains permettent d’amé-
liorer le rendement du hacheur, en ne mettant en conduction qu’un
4.2 Séquences de fonctionnement seul interrupteur à la fois ; ils permettront d’améliorer les perfor-
mances des onduleurs.
Examinons maintenant l’effet de cette commande sur le fonction-
nement du hacheur, dans les différents modes de conduction des
interrupteurs (figure 26). Nous reconnaissons quatre modes de con-
duction des transistors, associés par paire selon le mode moteur ou
5.1 Commande complémentaire des bras
générateur. Nous voyons que les diodes se mettent en conduction
automatiquement dans les deux cas.
La façon la plus simple de commander les interrupteurs est
Détaillons l’enchaînement de ces modes pour le fonctionnement d’envoyer les signaux décrits sur la figure 25 sur chacun des bras,
moteur (figure 27) avec Is > 0. Dans la première phase, de t = 0 à en complémentant les rapports cycliques, comme indiqué sur la
t = (α − d)T, le transistor T1 est conducteur. figure 31. Le bras de gauche voit ainsi la commande (1 − α)U, tandis
Durant les trois autres phases, seule D1 voit un courant, même si que le celui de droite voit αU. La charge voit alors une source réversi-
T2 est mis en conduction de t = αT à t = (1 − d)T. ble d’amplitude (1 − 2α)U.
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T1 on T1 off T1 on
T2 off T2 on T2 off
0 αT T Temps
(α – d ) T (1 – d ) T
D2 D2
T1 T1
U U
D1 D1
T2 T2
Mode 1 Mode 2
D2 D2
T1 T1
U U
D1 D1
T2 T2
Mode 3 Mode 4
0 αT T Temps
(α – d ) T (1 – d ) T
T1 on T2 on
D2 D2
et D1 on
T1 T1
U U
D1 D1
T2 T2
Mode 1 Mode 3
D2 D2
D1 on D1 on
T1 T1
U U
D1 D1
T2 T2
Mode 3 Mode 3
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0 αT T Temps
(α – d ) T (1 – d ) T
T2 on T2 on
D2 D2
et D2 on
T1 T1
U U
D1 D1
T2 T2
Mode 2 Mode 4
D2 D2
D2 on D2 on
T1 T1
U U
D1 D1
T2 T2
Mode 2 Mode 2
Us = (1 – 2 α) U < 0 ou > 0
hacheur
= Is < 0 ou > 0 Is < 0 ou > 0
(α – d ) U > 0
U
Moteur
constante. Nous avons réalisé une vraie source de tension variable
Frein bidirectionnelle en courant et en tension.
Nous retrouvons avec cette commande simple, le passage auto- Reprenons le schéma de [E 3 964, figure 18] et commandons-y un
matique entre les modes générateur et moteur, à vitesse de rotation seul interrupteur à la fois dans chacun des bras, celui restant est mis
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D1b
T1a
Us < 0 Us > 0
U U
Is > 0 Is > 0
D1a
D2a
T2b
Us < 0 Us > 0
U U
Is < 0 Is < 0
en conduction permanente ; la figure 32 explique ce fonctionne- pertes à la commutation correspondantes sont alors divisées par
ment. deux.
Ce principe présente malgré tout le défaut de ne pas autoriser le
Ces fonctionnements configurent à chaque fois le convertisseur passage automatique d’un mode vers un autre. Il faut intégrer à la
en abaisseur ou en élévateur simple à un transistor. Nous ne rete- commande une logique de commutation, qui détecte le changement
nons que quatre modes de fonctionnement distincts, parmi les huit de signe du courant de la charge. Un temps mort apparaît alors
possibles. Les quatre autres, non dessinés, correspondent à la mise entre les deux modes de commande, qui peut être gênant en robo-
en conduction du demi-bras supérieur (ils donneraient les mêmes tique. Concluons qu’une commande adaptée pourra donner
résultats). L’intérêt de cette commande réside dans la fermeture per- l’impression au circuit pilote qu’il conduit ce hacheur avec le mode
manente d’un interrupteur, l’autre restant seul en commutation. Les complémentaire précédent.
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